| (Amelyn #79) ► Piece of my heart |
| ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mer 21 Déc - 8:20 | |
| piece of my heart Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
Les tensions autour de mon refus de m’offrir à Amos il y a plusieurs soirs à présent se sont dissipées. Du reste, nous avons terminé ce qu’il avait commencé à initier dans notre bureau - sur mon bureau puisqu’il n’a jamais été question d’un manque d’envie ou de désir de ma part, mais plutôt du moment, de l’endroit choisi et, ensuite, de son insistance qui poussait à croire que j’étais à disposition et que je devais m’exécuter lorsqu’il en ressentait l’envie. Bien sûr, je sais qu’il n’était pas réellement question de moi, de lui, ou de nous. Je n’ignore pas que ses remarques teintées de jalousie, de possessivité et de vulgarité - voire d’insultes - n'étaient que le résultat de la frustration que le manque a tendance à amplifier. Je ne lui en veux pas et ne lui en ai pas voulu : je le lui ai confié le soir même. Ce que j’ai tu, c’est qu’en revanche je m’inquiète. Il ne me parle pas de ses rendez-vous avec un professionnel - psychologue, addictologue, j’ignore pour lequel il s’est décidé - et je ne suis pas aveugle : il compense le manque par une obsession d’un autre genre. Bien sûr, il est flatteur que mes courbes lui servent de médicament. Dans un tout autre contexte, j’aurais été galvanisée d’être désirée jusqu’à outrance. Une part de moi l’est. L’amante, mais la femme, la mère et la complice sont toutes trois surtout inquiètes. Je n’ai pas peur qu’il m’épuise, mais que le subterfuge ne marche qu’un temps. Un jour, il aura besoin de me faire l’amour nuit et jour pour chasser le besoin de boire, et un jour, cela ne suffira plus. J’ai peur que le retour d’ascenseur soit plus violent encore. J’ai peur qu’un jour, parce que je ne serais pas disponible ou parce que je ne serais plus suffisante, il n’arrive pas à résister à l’envie de boire et que la rechute soit plus terrible que ce qu’il ressentait avant et, son besoin de boire, plus puissant et résistant encore.
Si je tais tout ça, ce n’est pas tant par peur de communiquer avec lui - je l’ai pointé du doigt : nous grandissons et apprenons de mieux en mieux à le faire - que parce que je n’ai pas une foi aveugle en mon diagnostic. Si d’aventure je me trompais, il se braquerait et en tirerait la conclusion que je le désire moins qu’avant, parce qu’il prend en âge. Foutaise. Il est le seul à se soucier de nos dix ans d’écart. Mais j’ai toutefois conscience qu’il y a des terrains sur lesquels il vaut mieux éviter de m’aventurer sans être totalement sûre de moi.
Les bons moments chassent les mauvais. Alanguie contre lui, il m’arrive parfois d’oublier le reste l’espace d’un instant et, lorsque je respire son parfum et caresse sa peau de la pulpe des mes doigts, il n’y a plus que nous deux et, parfois, Micah. Elle est là, aujourd’hui. Alors que son père et moi profitons d’une fin d’après-midi tranquille, allongés l’un contre l’autre sur le canapé, elle joue dans son parc en gazouillant. Les sons qu’elle produit ne sont pas encore des mots, mais sa petite voix et ses rires égayent le loft et éclairent nos visages d’un sourire à chaque fois. Un coup d'œil sur ma montre, et je me détache d’Amos non sans avoir déposé un baiser à la commissure de ses lèvres. « Il va être l’heure de manger, pour madame. » Et puisque nous ne sommes pas souvent avec elle à l’heure du dîner - généralement, nous partons en direction de l’Octopus en fin d’après-midi - la chose n’a rien d’une corvée. Au contraire, partager des instants avec mon bébé est un plaisir qui n’a plus rien de coupable, pour moi. J’ai appris que je pouvais tout être à la fois : amante, criminelle, mère, leadeur de gang et femme. Cet apprentissage, je le dois autant à mon inébranlable confiance en moi qu’à Amos, qui me l’a répété autant de fois que j’avais besoin de l’entendre. « Tu veux lui faire réchauffer une des purées que Ruth lui a préparées ? Je vais la chercher. » Je fais quelques pas en direction de Micah qui, en me voyant, tente comme elle le fait à présent bien souvent de se redresser sur ses petites jambes. Depuis peu, elle y parvient de temps en temps sans avoir à s’accrocher à quoi que ce soit, mais retombe bien vite sur son séant. Jamais elle ne pleure pour autant, la douce petite fille. Alors qu’elle s’appuie sur ses petits bras pour se redresser, j’ouvre la porte du parc et je m’agenouille, appelant ma fille pour la stimuler et, comme me l’a conseillé Amos, pour l’encourager à essayer de tenter de faire quelques pas en ma direction. Elle tient debout cette fois et le temps semble s’arrêter. D’une voix douce, j’appelle mon complice et époux pour qu’il ne rate pas une miette de cette nouvelle tentative de notre bébé - toutes les précédentes ont jusqu’ici été des échec. « Amos. Viens là. » Un sourire sur les lèvres, je tends les bras en direction de mon bébé. Je l’appelle, je l’encourage et lorsqu’elle reste debout après un premier pas, puis un second, mon cœur de maman se gonfle de fierté. Je me moque que ce soit éphémère et qu’elle risque de retomber bien rapidement.
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| | | | (#)Ven 13 Jan - 17:45 | |
| Piece of my heart
Le déni me pousse à prétendre que j’ignore les règles du jeu que m’impose mon état psychologique. Par réaction à mes violentes envie d’alcool, je me retranche derrière une autre, inépuisable et que j’estime plus saine a minima pour ma vie conjugale. D’aucuns couples ne se plaindraient, qu’après les noces, alors que les magazines leur vendent aux épouses de la lune de miel au terme d’un trimestre et une reprise d’activité post-partum compliquée, d’un regain de tension charnelle. Raelyn agit toujours sur moi tel un aimant. Lorsque nous sommes ensemble, soumis à la promiscuité ou dans le même espace, son magnétisme emplit la pièce, comme au premier jour, ce qui fut somme toute flatteur, pour elle – je n’en doute pas – et pour moi, jusqu’à ce que ce soir fatidique où j’ai été heurté par un refus catégorique de s’ébrouer dans la luxure, certes rapide, mais néanmoins prometteuse compte tenu de l’intensité de mon appétit d’elle – et, dérobé derrière, de la boisson – sous prétexte que les lieux et temps ne convenaient, qu’elle n’était tout simplement pas à ma disposition. C’est vrai ! Malgré certains de mes schémas archaïques, j’ai appris très tôt le respect du consentement ou de son partenaire. Jusqu’ici, je n’ai jamais imposé à Rae ma soif d’elle si, elle-même, ne subissait pas les affres de la fièvre. Le cas échéant, je n’ai souvenir d’avoir été refusé aux portes de son intimité à moins d’être complètement ivre et oppressant. L’ai-je été ce soir-là ? Probablement. Où, pour être honnête, je préfère m’accrocher à ce postulat : il est moins inquiétant. Il ne sous-entend pas que notre passion perde en vigueur, ce que j’ai acté comme impossible il y a des mois, voire des années. Celle-là m’était acquise et je refuse de remettre en question cette certitude. Je me l’interdis puisque, trop régulièrement, j’ai abusé d’une jalousie maladie qui m’a poussé à cracher des accusations infondées. En conséquence, je me tais. Je ne cherche pas à discuter, à démêler le vrai du faux parmi mes hypothèses de crainte d’être frappé par une vérité qui me couperait les ailes. Je serais d’emblée jeté dans les filets empoisonnés dans mon alcoolisme et mon combat est trop pénible pour que je prenne le risque d’être affaibli. Qui plus est, je garde le silence et je balaie mes tracas avec une facilité déconcertante lorsque je serre ma complice entre mes bras, qu’elle caresse la peau fine de mon cou de son nez et balade ses doigts graciles le long de mes avant-bras ou entortillent les poils grisonnants de mon torse. J’oublie mes doutes avec plus d’aisance encore quand notre bébé, heureuse de vivre et d’une indépendance farouche, nous permet de profiter d’un instant de douceur qu’elle enveloppe du son délicat de ses gazouillis, de ses balbutiements de mots, de ses syllabes incompréhensibles auxquels je m’efforce de trouver du sens par orgueil paternel. Comment ne pas être pleinement satisfait au cours de cet après-midi ? Comment ne pas respirer profondément, soupirer d’aise et jouir pleinement d’une accalmie provisoire, mon assuétude me fout la paix ? Les paupières closes, je la cajole aussi, ma dulcinée et, tandis qu’elle rompt ce silence bienfaiteur, je tourne la tête dans sa direction sans pour autant ouvrir les yeux. « Oui, je m’en occupe. » ai-je chuchoté à l’oreille de Raelyn sans négliger un baiser dans son cou. « On part à quelle heure ce soir ? » Autrement, à quelle heure serons-nous dérangés par la nounou de la petite ? Je ne suis pas pressé qu’éclate cette bulle de quiétude qui entoure le loft. Je suis cependant heureux d’envisager d’aller travailler un jour de plus : ça maintient l’illusion de mon équilibre. Il est vacillant, j’en suis conscient. Sauf que je m’y agrippe. Au contraire, je perdrais ma bataille, une de plus et mon ego n’y survivrait pas.
Attendant une réponse, j’ai jeté un coup d’œil rapide vers l’horloge du salon. J’ai évalué qu’elles étaient mes chances de me doucher, de manger un morceau et de profiter de la sieste de Micah pour du moins formel, du plus coquin. Forcé d’admettre qu’il me faudrait faire un choix, je me suis dirigé vers la cuisine l’angoisse au ventre. Un jour de plus sans alcool : c’est gratifiant et effrayant à la fois. En outre, je m’interroge toujours sur mes chances de traverser une nuit au casino, en tête à tête avec mes démons, sans trébucher. Aurais-je assez de motivation en moi aujourd’hui ? La question restant entière, j’ai glissé le repas de ma fille dans le micro-onde et, égaré dans mes pensées, j’ai perçu l’interpellation de Raelyn comme si elle était à des kilomètres. « Quoi ? » ai-je demandé en passant ma tête derrière le mur de l’arcade, que pèse mon regard tendre sur ma partenaire. Je ne lui ai pas accordé le bénéfice d’une réplique. Mes pupilles ont été happées par le spectacle de mon bébé marchant et, d’instinct, j’ai tiré de ma poche mon portable et chopé au vol le polaroïd que Rae m’a offert. Je n’ai pas cheminé d’un pas nonchalant auprès de ma famille. J’ai avalé la distance en grandes enjambées. « Filme. » ai-je lâché à Rae, le ton pressé, lui tendant mon téléphone d’une main tremblante d’émotion. Mon cœur est submergé par l’émotion. C’est un mélange d’étonnement, de fierté et d’être un privilégié du destin. J’ai tout raté avec Sofia. Je ne boude pas le plaisir de la seconde chance. Bien sûr, la petite est retombée sur son lange, mais mon sourire ébahi étire tant mes traits que je dois avoir l’air d’un gosse. Bouffi par la joie, par l’amour paternel et celui plus intime du noble sentiment, j’ai entrelacé mes doigts à ceux de l’heureuse maman. « Elle a marché. Tu l’as eue ? » J’en doute : deux pas ce n’est pas grand-chose et, pour moi, c’est déjà énorme. Ceci étant, je ne suis pas rassasié et, assis en tailleur, je tends les bras vers la petite et je la hèle, je l’exhorte à se diriger vers moi. Mentir serait de cacher que cet événement sera mon moteur pour ne pas m’enfoncer dans les turpitudes de mon addiction. « Il me faut une photo » ai-je murmuré pour ne pas perturber l’effort de ma merveille. Je m’adresse davantage à Raelyn qu’à l’enfant. « C’est tôt, non ? » Ou peut-être cet exploit n’en est pas réellement, que Micah est dans la norme. Il me plaît toutefois d’imaginer d’avoir contribué à la naissance d’un génie, d’une enfant précoce, d’une rareté que le monde m’envie.
Dernière édition par Amos Taylor le Mar 14 Fév - 13:46, édité 1 fois |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Sam 14 Jan - 0:06 | |
| Piece of my heart Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
La routine n’a rien d’effrayant si c’est à ça qu’elle ressemble : les doigts d’Amos qui glissent sur mon bras et redessinent les contours de mes tatouages presque machinalement, mes doigts dans sa nuque et notre esprit focalisé autant sur nos nouveaux projets que sur notre fille qui, après avoir joué avec son père pendant plusieurs dizaines de minutes gazouilles à présent aux jouets de son parc. Je me demande ce que dirait la Raelyn de vingt-cinq ans si elle était placée face à ce tableau. Puis je réalise que son avis n’a pas la moindre importance, que je n’ai pas changé mais évolué, grandi, sans perdre pour autant celle que je suis. Est-ce injuste, que j’ai eu le droit de rencontrer quelqu’un qui me complète comme Amos alors que, contrairement à pleins de jeunes femmes malchanceuses en amour, je ne l’ai pas rêvé pendant des années, ce prince charmant ? Est-ce injuste que nous ayons été réuni par le destin, un coup du sort, je me moque comment il convient de l’appeler ? Je ne crois pas en ces foutaises qui disent que nous sommes tous une moitié d’un tout, une pièce orpheline de sa moitié vouée à la chercher toute sa vie. En revanche, j’ai la certitude que je suis faite pour Amos et qu’il était fait pour moi, pas pour Sarah ou une autre. Si je sais que je suis chanceuse, je n’ai pas l’impression que notre histoire me soit tombée toute crue dans le bec : nous nous sommes battus, nous avons eu mal, nous avons souffert et nous nous sommes relevés, nous avons déconstruits nos réflexes les plus entravants pour nous reconstruire à deux. Pas en tant qu’entité - je n’aime pas l’idée d’être effacée au profit d’un nous - mais en tant que deux êtres parfaitement harmonisés l’un avec l’autre, parfaitement assortis. Micah est la preuve de tout ça. Je ne l’aurais envisagée avec nul autre, ma petite fille. Pourtant, alors qu’elle commence à s’agiter et me tire de mes rêveries, mes nouveaux automatismes prennent le dessus et prouvent qu’elle est une extension de moi. Je me redresse et ses besoins deviennent ma priorité. « Oui, je m’en occupe. » Le baiser qu’Amos dépose dans ma nuque me fait frémir et je ne résiste pas à l’envie de glisser ma main sur sa barbe et de déposer un baiser à la commissure de ses lèvres, avant de me relever. « On part à quelle heure ce soir ? » Un coup d’oeil à ma montre hors de prix, et je lui réponds. « D’ici deux heures, trois maximum. » Si nous voulons être présents lorsque la soirée battra son plein et les affaires avec.
Je discipline quelques mèches de mon carré long et me dirige vers mon bébé, auprès duquel je m’accroupis. Ses petits doigts s'agrippent à la rambarde de son parc, son équilibre me semble précaire et, effectivement, elle tombe sur ses fesses bien rapidement, la première fois. Mais la seconde. Oh la seconde. J’ignore où je trouve la jugeote d’appeler son père puisqu’à l’instant où mon bébé fait son premier pas mal assuré mais reste debout, ma respiration se coupe. « Quoi ? » Je suis bien incapable de répondre et j’espère qu’il n’interprètera pas mon mutisme ainsi que l’émotion dans ma voix comme un avertissement, comme la signe qu’elle s’est blessée ou qu’il est arrivé quelque chose. « Filme. » Amos me tend son téléphone et si je le récupère entre mes doigts, mon bras retombe toutefois mollement contre moi. Ma main libre se place devant ma bouche entrouverte. Je n’étais pas prête pour l'uppercut d’émotions que je reçois au creux du ventre. Je n’étais pas prête pour ce que je ressens lorsque je vois ce petit être faire un second pas, puis un troisième avant de retomber. Il était évident qu’il est bien trop tôt pour envisager un marathon. Mais elle marche. Elle a marché et je me sens presque idiote d’être si émue par quelque chose que chacun fait tous les jours sans que cela ne requiert un réel effort. « Elle a marché. Tu l’as eue ? » - « Je. » Les doigts d’Amos se glissent doucement dans les miens, et son téléphone m’échappe lorsque je ressers les miens sur leur nouvelle prise. Je réalise que je n’ai pas enregistré ce qu’il a dit, et me secoue les puces. « Quoi ? » Je pose un regard sur le téléphone, avant de répondre enfin à sa question. « Oh. Non. » Je n’ai même pas essayé à vrai dire puisque, bien trop prise par l’instant présent, je l’ai vécu dans toute son authenticité. C’est dans nos souvenirs qu’il restera gravé, et c’est aussi bien comme ça à mes yeux.
Il faut qu’Amos s’installe en tailleur, hèle notre bébé et lui tende les bras pour que mes yeux quittent enfin mon poupon pour regarder son père. L’émotion sur son visage est palpable, elle transpire même par tous ses pores et je tombe un peu plus amoureuse de lui, comme si c’était encore possible. « Il me faut une photo. » Il murmure pour ne pas troubler Micah, et mon sourire s’étire encore un peu. Je n’ai pas besoin de photo : au contraire, je m’applique à photographier mentalement chaque détail de la scène que j’ai sous les yeux avant de m’approcher doucement de notre petite fille pour me placer derrière elle, glisser mes mains sous ses aisselles et l’aider à se relever pour qu’elle ne gaspille pas ses forces, en l’orientant en direction de son père, la soutenant même un peu pour l’encourager à retenter l’expérience. Tu ne tomberas pas Micah. Jamais. Pas tant que je respirerai. « C’est tôt, non ? » Je relève mes yeux vers Amos et je lui réponds d’une voix étranglée par l’émotion. « Je sais pas. » Je ne souligne pas que, de nous deux, il est le spécialiste puisque je sais qu’il souffre d’avoir raté trop de moments auprès de son aînée. Moi, je me sens égoïste d’y puiser du soulagement puisque je souffre parfois de cette différence entre nous : Micah n’est pas son premier enfant. S’il vit cet instant là pour la première fois lui aussi, alors j’en tire une satisfaction coupable. Tout en la maintenant d’une main ferme, je ramène une mèche blonde et fine de cheveux derrière l’oreille de mon bébé en lui murmurant avec douceur quelques encouragements. « Réessaie. » Je la guide, je la soutiens sur un premier pas encore bien maladroit, avant de la lâcher progressivement alors qu’elle chemine vers son père. Elle chute encore. Ce n’est pas grave, je sais qu’il est là lui aussi pour la rattraper. Si sa majesté décide bien vite qu’elle en a marre, ça n’a pas la moindre importance à mes yeux. Parce que j’ai vu ça. Parce que lui aussi. Alors j’attrape Micah dans mes bras et m’installe contre Amos, à même le sol. Notre fille enroule ses petits bras autour de mon cou, pose sa joue contre ma peau et moi, je dépose ma tête au creux du cou de mon amant, mon complice et époux. « Je saurai même pas mettre des mots sur ce que je ressens. » Et c’est rare. Je suis éloquente, Amos le sait. « J’ai juste envie de décommander Ruth et de la garder contre moi. » S’il demande gentiment, je la prêterai à son père, c’est promis.
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| | | | (#)Jeu 26 Jan - 12:16 | |
| Piece of my heart
M’interrogerait-on sur ma fille que j’expliquerais qu’elle est plus intelligente que la moyenne. Elle a assez d’acuité sensorielle pour définir lorsqu’elle doit se taire, afin que ses parents profitent sans elle d’un moment douceur et quand il suffit. Le cas échéant, cela dépend de son besoin d’attirer l’attention sur elle, ce qui l’approche du caractère de sa mère, cette femme allongée contre moi, que je tiens contre moi, que je flatte de caresses et de baiser en me repaisant du silence révélateur de bien-être. Dans cette position, l’alcool ne semble plus être une menace sérieuse. L’addiction bat en retraite et, quoique j’en sois heureux, je m’interroge toujours sur ce que je l’aurais remplacée par une autre, une qui dépend entièrement de ma conjointe. Serait-ce surprenant ? Je le redoutais. N’est-ce pas la raison pour laquelle je me suis retranché pour le bateau ? Pour ne pas trop lui en demander, allant jusqu’à l’épuiser ? Bien sûr, j’ignorais la nature même de ce dont il convenait de la protéger. Aujourd’hui - peut-être même hier au sens large - je soupçonne une vérité qui ne m’enchante guère, une qui me renverra tout droit vers la case du thérapeute. Or, je n’aime pas m’asseoir dans un bureau pour accoucher de mes traumas, des angoisses qui en découlent ou de mes problèmes avec la boisson. Je ne le dénie plus, mais ça n’implique pas que je sois à l’aise avec le sujet. Ce travers m’enveloppe d’une honte pernicieuse qui me surprend sans prévenir, en particulier dans ces instants de fragilité où les noceurs, ivres, s’offrent en spectacle au monde des joueurs, au milieu de cet espace que j’ai créé pour tirer profit de leur vice. Cette simple évocation m’a tiré de mes rêveries plus optimistes qui ont trait à l’achat d’une seconde résidence, de nouveaux projets et à l’art comme la manière d’alimenter la flamme de l’amour qui réchauffe le loft. Aidé par Micah - elle a faim - j’ai appréhendé l’heure à laquelle nous l’abandonnerons au profit de nos obligations. J’ai quitté le sofa lentement. Mes gestes, dans la cuisine, ont été plus nerveux qu’à l’accoutumée. J’ai dansé d’un pied sur l’autre en attendant, pas bien longtemps cependant. Déjà, je suis hélé par la voix de Raelyn dans laquelle brille un soleil de joie. Il a davantage attisé ma curiosité d’ailleurs : rien de grave ne s’est produit durant ces quelques minutes où j’ai perdu ma conjointe et mon bébé des yeux. Au contraire, l’urgence aurait vêtu le timbre de celle qui m’exhorte à opérer un demi-tour rapide, d’approcher, d’assister à la magie de la nature : Micah se lève. Micah se tient en équilibre sur des deux jambes. Micah ne se retient pas à la rambarde de son parc. Elle ne prend pas non plus appui contre un mur ou de sa toute petite menotte posée sur l’épaule de l’un de ses points de repère. Non. Ma merveille avance de quelques pas mal assurés et, bien qu’elle chute sur son lange, j’en ai vu assez pour être ébloui, ébloui et ému, ému et bardé d’une once de déception : ce fut trop fugace pour que j’aie le temps de capturer l’instant. J’ai dégainé pourtant. J’ai chargé ma complice de réagir et d’agir. Or, on ne dérange pas une jeune maman en contemplation devant les exploits de sa progéniture. On participe. On partage ces sensations nouvelles qui s’emparent de nous. On avoue, sincère, que «C’est pas grave. Il y aura d’autres occasions. T’en fais pas. » et, assis en tailleur à proximité des membres de ce foyer heureux, on entrelace ses doigts à ceux de sa dulcinée. On accueille avec le sourire la joue posée sur notre épaule. On entoure le prodige, ceint par des bras aimants, des nôtres. On profite de cette parenthèse bénie. On se réjouit. On oublie tout ce qui est allé, a été ou ira de travers dorénavant. On est juste bon à se battre pour contenir cette fierté qui n’arrache pas de larmes, mais qui habille les mots suivants d’un tremolo évocateur. C’est le fruit de l’émotion, une qui ne se dissimule pas parce qu’elle est commune aux témoins. En tant que tel - et manquant cruellement d’objectivité - j’argue que c’est une avancée digne d’une surdouée. Bien sûr, je modère le problème, pour la forme, mais sur le fond, c’est bien l’allusion. J’ai envie de crier sur tous les toits que ma puce, au ventre encore rond, aux joues, bras et jambes potelées, est d’une curiosité si aiguë qu’elle s’apprête à découvrir l’univers sur ses deux pieds et non plus à quatre pattes. « Je fais quand même faire une photo.» De nous trois et, lorsqu’elle sera imprimée, j’écris en toutes lettres la date et la description brève de l’événement. Noter, conserver, ça peut paraître idio vu de l’extérieur. A mon sens, c’est un moyen pour conserver des souvenirs qui, des années plus tard, nous secoueront encore. C’est une solution acceptable pour répondre avec pragmatisme aux questions de l’adolescente que sera Micah à propos de son enfance, période dont elle aurait oublié des pans entiers par phénomène d’émondage.
Habituée à cette habitude, Raelyn s’est prêtée au jeu. Moi, sans les quitter, j’ai tiré la photo crachée par le polaroïd et j’ai attendu. Je l’ai fixée droit dans les yeux, ébahi par ce phénomène qui blanchit, colore, capture ce moment volé. «Tu crois qu’elle est lancée ? Qu’elle va vouloir recommencer aujourd’hui ?» Est-ce la raison justifiant que Rae est prête à reporter ses obligations à demain ? Les réponses m’apparaissent évidentes , attrapant mon téléphone d’une main, j’ai tiré mon téléphone de ma poche. [color=#66cc66] «Evidemment. ça va l’amuser. On annule Ruth. On va rester avec la petite aujourd’hui. on va essayer de ne plus lui donner ce qu’elle veut parce qu’on a le décodeur à gazouillement signé par Micah On va le lui donner de façon à ce que, si elle veut manger, par exemple, qu’il faudra avancer sur ses jambes. «Je m’occupe de tou.Va lui donner à manger, c’est prêt.» Et, pour cause, elle chouine déjà. Quant à moi, je me redresse, non sans avoir au préalable embrassé le front de la petite et les lèvres de la maman. J’ai aussi glissé, spontanément, sans m’interroger sur ce qu’il est de bon ton ou non de l’affirmer que : «Je suis fière de vous.» Fière de ce que nous avons construit et choisi. «Et, c’est aussi pour ça que je vais faire un saut par la cave. » J’y ai entreposé des mousses : l’heure est venue de transformer le loft en forteresse. Ce que je n’avais pas prémédité, en revanche - c’est que j’en ai caché des bouteilles. Je l’ai fait alors que j’avais peur d’être quelqu’un d’autre si j’étais sobre. Je n’en ai jamais eu recours. A force de victoire, je l’avais oubliée. J’avais oublié que je tomberais nez à nez avec du poison le moment venu. Je n’avais pas prémédité non plus que ça me ferait l’effet d’une claque et que je remonterais, non pas les bras chargés de mes protection, mais les mains tremblantes, en sueur, le coeur palpitant des encouragements à proclamer la vérité et à reproduire un geste familier à présent : ouvrir chaque bouteille et les vider dans l’évier. Toutes, sans exception et Dieu que je regrette. Je regrette que ma complice ne soit plus uniquement à moi où, bien que je n’en suis pas réjoui, je me serais débarrassé des conséquences de cette rencontre avec Johny Walker et Smirnoff dans une étreinte brûlante que je n’ose pas solliciter. Plus tard, sans doute. Dès que j’aurai une occasion. Elle surviendra, c’est évident. Mais, quand ? Quand ma femme aura-t-elle envie de moi ? Quand n’aura-t-elle plus d’yeux que pour Micah ? Quand sera-t-elle de nouveau tout à moi, entièrement, que je puise proposé et, elle - je l’espère - disposée à ne pas jouer les fines bouches…
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Ven 27 Jan - 17:21 | |
| PIECE OF MY HEART Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
Je l’ai à peine entendu, Amos, lorsqu’il m’a tendu son téléphone pour que je filme ou prenne des photos. Si j’ai saisi l’appareil entre mes doigts, je l’ai fait par pur automatisme puisque, pour une fois, je n’avais d’yeux que pour mon bébé. Mue par l’instinct et l’instinct seul, j’ai tendu les bras dans sa direction pour l’encourager à avancer un peu plus, mais c’est tout ce dont j’ai été capable. « C’est pas grave. Il y aura d’autres occasions. T’en fais pas. » A vrai dire, je ne m’en fais pas. Contrairement à Amos, je n’ai guère besoin de clichés pour être certaine de conserver un souvenir. Tous ceux présents dans notre gigantesque appartement, c’est lui qui les a pris à l’exception du plus suggestif, celui que j’ai fait tirer en grand et que je lui ai offert à son anniversaire, qui me représente dans mon plus simple appareil. J’aime ça chez lui, qu’il chérisse ces images sur papier glacé. Et je suis certaine qu’un jour, les albums qu’il compose et continuera de composer pendant toute son enfance et adolescence raviront Micah qui pourra ainsi assister à des scènes dont elle ne se souviendra pas. Nous, nous n’oublierons jamais ses premiers pas, j’ai la certitude de pouvoir parler pour deux lorsque je lis toute l’émotion présente dans le regard d’Amos. Et pour que notre fille fasse à nouveau quelques pas en direction de son père, je l’encourage d’une voix douce et en la soulevant puis en la soutenant, avant de la lâcher sans m’éloigner de trop pour autant. Elle fait quelques pas de plus, elle tombe et, sentant qu’elle est frustrée et risque de pleurer bien vite si j’insiste trop, je récupère notre poupée entre mes bras pour m’asseoir à côté de son père en silence : il est suffisant pour exprimer tout ce que je ressens. Les doigts d’Amos cherchent les miens et les enlacent et je reste ainsi un instant, ma tête contre son épaule et celle de Micah contre ma poitrine.
« Je fais quand même faire une photo. » Bien sûr. Et puisque je sais toute la valeur de ces dernières, je joue le jeu de bonne foi. Je garde ma tête posée sur l’épaule d’Amos, pivote légèrement mon buste pour que le minois de Micah soit visible sur le cliché, et j’adresse un sourire radieux à l’appareil. Il n’a rien de feint. Il témoigne de la force des émotions que j’ai ressenties aujourd’hui. Dans quelques années, nous la regarderons avec notre fille qui s’étonnera des cheveux raccourcis de sa mère et de la barbe encore brune de son père. « Tu crois qu’elle est lancée ? Qu’elle va vouloir recommencer aujourd’hui ? » Amos attrape le cliché encore blanc entre ses doigts, et je ne peux m’empêcher de guetter l’apparition de l’image d’un coup d’oeil intéressé. « Elle a l’air fatiguée, elle risque d’être ronchon. » Est-ce un point commun que partagent tous les enfants, ou Micah est-elle déjà particulièrement caractérielle ? Elle est dans l’ensemble douce et facile, mais la fatigue ou la frustration la rendent vite irritable et sujette aux pleurs. « Mais peut-être qu’après sa sieste, elle fera une nouvelle tentative ? » J’ignore tout de la maternité, Amos le sait. Et je n’ai pas pris la peine de lire des dizaines de livres, me fiant plus à mon instinct pour savoir lorsque quelque chose cloche avec notre bébé. Jusque là, elle grandit bien et en bonne santée : nous devons un peu savoir ce que nous faisons, son père et moi.
« Évidemment. Ça va l’amuser. On annule Ruth. On va rester avec la petite aujourd’hui. » Je passe une main dans les cheveux de Micah que je caresse doucement, souriant à la pensée de passer l'après-midi et la soirée dans notre bulle plutôt qu’au casino. Je reprendrai la route des affaires plus tard, lorsque Micah sera couchée : l’avantage d’un job comme le mien, c’est qu’il n’est pas régi par des horaires. Délicatement et pour ne pas réveiller je me redresse en m’appuyant sur le bras d’Amos - notre fille commence à peser son poids - et, bien que je tente de la garder calme en appuyant doucement sa tête contre ma poitrine, je sens qu’elle commence à s’agiter pour marquer et communiquer son mécontentement de ne pas déjà être servie et repue. Toutefois, plutôt que de me mettre tout de suite en quatre pour la demoiselle, j’enroule mes doigts autour de l’avant bras d’Amos pour lui communiquer, par ce geste, toute mon émotion et mon amour. Lui m’embrasse, dépose un baiser sur le front de Micah et je le garde contre moi un instant. « Je m’occupe de tout. Va lui donner à manger, c’est prêt. » Je hoche la tête et m’apprête à m’exécuter, sauf qu’il m’interpelle et m’arrête avant que je ne m’éloigne. « Je suis fière de vous. » J’esquisse un sourire et lui réponds avec humour. « De nous ? Tu sais, moi je sais marcher depuis longtemps. » C’est de nous trois qu’il devrait être fier. Parce que nous faisons fonctionner les choses, alors que nous connaissons notre lot de difficultés et en avons surmonté bien plus encore. Pourtant, Micah grandit, notre couple se renforce et nous progressons ensemble. « Et, c’est aussi pour ça que je vais faire un saut par la cave. » Je penche la tête sur le côté, et l’observe avec un air amusé. « J’aurais dû mettre le feu à ces horreurs tant que j’en avais encore l’occasion, c’est ça hein ? » Les mousses qu’il a entreposées à la cave uniquement parce que j’ai insisté pour dire qu’il était inutile de les installer dès la naissance de notre petite prodige. Je m’adresse à lui avec humour et, alors qu’il disparaît, je ne tente pas de le convaincre de leur inutilité : ce serait tenter de discuter avec un sourd. La sécurité de Micah ne l’obsède plus de façon oppressante, mais elle est sa priorité et je souhaite bien du courage à quiconque tenterait de l’en détourner.
Pourtant, il remonte les mains vides. Moi, j’ai installé Micah dans sa chaise haute et, discutant avec elle, à grand renfort de « Voyons ce que papa a sorti comme purée pour toi. » ou bien de « Tu voudras bien remarcher après ? Hein, sois gentille ma puce. » qui restent évidemment sa réponse, je lui donne à manger à la cuillère. De temps à autre, elle s’en saisit pour tenter de l’utiliser seule avec maladresse et je ris, essuyant les coins de sa bouche avec son bavoir lorsque la cuillère manque sa cible. Toute mon allégresse retombe lorsque mon complice remonte de la cave et pas parce qu’il ne transporte pas avec lui ce qu’il était parti chercher. Il est livide, Amos. Ses mains tremblent et il semble avoir vu un revenant. Doucement, je caresse les cheveux de Micah. « Tu te débrouilles comme une chef. Tu finis toute seule ? » C’est la garantie d’un carnage à nettoyer plus tard, mais ce n’est guère important. Préoccupée, je fais un pas en direction d’Amos et m’adresse à lui à lui sur un ton bas. Micah ne peux pas encore nous comprendre, mais elle perçoit les émotions, j’en suis certaine. « Tout va bien ? » Je lève ma main jusqu’à sa joue, que je caresse du bout des doigts. « Il s’est passé quelque chose en bas ? »
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Dernière édition par Raelyn Blackwell le Ven 10 Fév - 16:28, édité 1 fois |
| | | | (#)Jeu 9 Fév - 15:18 | |
| Piece of my heart
J’ai remarqué la propension de Raelyn à éviter toute frustration chez notre enfant. Je présume que, comme celui de tous les parents aimants - je ne suis pas exempt de cette manie - son âme se déchire dès lors que pleure sa progéniture. Assis par terre, mes bras enroulés autour de ma famille, l’émotion au bord des yeux d’avoir assisté aux premiers pas de Micah, je me souviens m’être demandé s’il serait de bon ton de souligner les périls de ce réflexe humain. Il en existe, c’est évident. Les bébés, aussi dociles soient-ils, peuvent être sujet au syndrôme de l’enfant unique quand leurs exigences sont assouvies à la même vitesse que leur besoin. Le “non” fait partie intégrante de la vie. C’est un risque auquel chacun doit se frotter, au même titre que l’attente. Un adage prétend d’ailleurs que patience est mère de sûreté et, quoique je sois sûr de ma position, j’opte pour le silence. Qui suis-je pour juger ? J’ai le droit de verser mon opinion, mais pas d’être hypocrite. Or, je n’aurais pas fait mieux pour notre gamine si les rôles, entre Rae et moi, avaient été inversés. J’aurais maintenue l’apprentie par le bras. Sans doute que, contrairement à l’aidante effective, je ne lui aurais pas lâché. Ne suis-je pas de ceux qui planquent de la mousse dans son garage pour prémunir l’accident - éventuel - lié à une chute - inévitable - c’est en forgeant que l’on devient forgeron - sous prétexte que je ne supporterais pas que ma fillette ne pleure, ne se blesse ou, pis encore, ne saigne ? Je n’ose l’imaginer, si bien que je préfère répandre mes sentiments autour de notre silence. Je choisis d’immortaliser notre alchimie, ce moment de quiétude bien mérité. Le cliché entre les mains, je ne m’exprime plus qu’en chuchotant des questions dont ma conjointe ignore les réponses. Elle ne peut prédire si Micah marchera de nouveau avant demain. Elle ne peut que l’envisager et, ému par mon propre empressement, je statue sur ce que nous resterons là, jusqu’à ce que la demoiselle s’endorme pour la nuit. Si tant est qu’elle avancerait un pied devant l’autre, je refuse d’être loin de ma merveille. J’aspire à ce qu’elle soit entourée de ses parents et non d’une nounou engagée à contre cœur pour le bien de l’enfant et à la défaveur de ses “créateurs”. Ces quelques mots suffirent à ravir ma partenaire. Elle sourit. Elle profite de mon baiser. Elle prend appui sur mon épaule pour se redresser. Moi, je l’aide comme je le peux en poussant d’une main dans son dos. J’ai peur de bêtise comme les deux prunelles de mes yeux renversées sous le poids de son lest aux joues roses, à l’estomac gargouillant, aux yeux humides de fatigue. Nul doute qu’après manger, elle côtoiera les personnages de ces rêves en couleurs et je m’interroge : de combien de temps avant la fin de sa sieste ? L’aurais-je pour installer mon dispositif de sécurité ? J’annonce d’emblée que je descends à la cave. Je n’ai pas l’intention de traîner et d’être surpris avant que tous les coins de table - par exemple - ne soient protégés. Je réponds à la boutade de ma complice par un haussement d’épaules et un sourire fendant mes traits d’une joie extatique. Rien ne semble en mesure de l’ébrécher. Dans l’ascenseur, je sifflote : je me sens entier, privilégié de participer au bonheur de ce foyer, heureux d’avoir rencontré cette femme docile à mon contact, féroce à celui des autres. Drapé dans l’étole de ma fierté, je suis à mille lieues d’imaginer que je remonterai les mains tremblantes, le coeur battant, avec les foies et, aux trousses, mon addiction. Pourtant, en cheminant du salon à la cuisine, j’ai essayé de la semer. J’ai pressé le pas. J’ai même tenté de calmer mes tremblements. Cette impression d’être pathétique, en tout temps, enduit ma peau d’une honte que je gère très, très mal. Je n’en peux plus de n’être que l’ombre de moi-même. Je ne supporte plus la certitude que, si je croisais mon regard dans un miroir, ma pâleur me clouerait sur place. Sans doute sont-ce ces raisons qui m’ont poussé à prétendre, à feindre que tout allait bien en secouant la tête. «Non ! Rien du tout. Je suis remonté sans…» Sans les mousses consacrés à transformer le loft en une forteresse où la sécurité règnera en maître. «...parce que la moto est garée devant. Elle…» Quel mensonge invoquer pour duper la perspicacité de mon épouse ? « Elle perd de l’huile… il faut que je regarde.» Autrement dit, que je me calme et que je redescende pour régler le véritable problème, soit trouver la force de me débarrasser de mes bouteilles d’alcool, m’y employer seul cette fois. Je ne peux pas toujours réclamer l’aide et le soutien de celle qui s’émerveillait plus tôt devant les premiers pas de son enfant. Qui suis-je pour gâcher ces moments ? Pour souiller ces souvenirs par de l’inquiétude ? Un jour, elle s’en souviendra, de mes craintes qui ont sali le jour où notre bébé a fait ses premiers pas. Qui pourrait me jurer qu’elle ne finira pas par m’en vouloir ? Par me le reprocher avec une authenticité morose, les lèvres chuchotant un “je suis désolé” ? Jamais. A quiconque m’interrogerait, je le jurerais. Moi, je suis trop fragilisé pour me l’affirmer sans douter. Aussi, je préfère changer de sujet, au plus vite. Pour calmer les tressautements de mes mains, ralentir les battements de mon coeur et ainsi m’assurer que des tremolos de panique ne feront plus vibrer mes cordes vocales, je me dirige vers l’évier de la cuisine, me sers un grand verre d’eau, l’avale en quelques gorgées. J’agrémente le tout en m’aspergeant d’eau et, tandis que je m’essuie les mains, je me tourne vers Micah. «Elle en met partout. ça aussi, ça ferait une belle photo. Je veille. Tu peux aller me chercher mon appareil ?» me suis-je enquis auprès de Raelyn que je n’ose regarder. Je sais que l’observer se mouvoir sous mon nez réveillera mes plus bas instincts. J’en suis si conscient qu’en envahissant la cuisine, je ne l’ai pas embrassée. Je ne l’ai pas non plus serrée dans mes bras ni même affronter ses pupilles certainement arrondies par le tracas. « Elle a bientôt fini ? » Est-il envisageable que je ne craigne plus de poser le regard sur ma complice de peur qu’il soit concupiscent ? Pourrais-je bientôt l’entraîner sous la douche ou dans la chambre pour assouvir ma décevante et triviale méthode de compensation ? Micah ne me dérange pas, mais là, je sue. Je transpire l’envie de boire. Je ne donne pas cher de ma volonté si, d’aventures, plus d’un quart d’heure me retenait loin des courbes de Rae et, de ça non plus, je ne suis pas fier. Cette manie jette l'opprobre sur ce l’homme valeureux voué au respect envers sa compagne, en amour plus souvent sain que malsain, quoiqu’il puisse l’être et me ravir, faute à notre passion.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Ven 10 Fév - 17:39 | |
| PIECE OF MY HEART Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
« Non ! Rien du tout. Je suis remonté sans… Parce que la moto est garée devant. Elle… » Ces mousses, je n’en ai pas besoin, pas plus que je n’ai insisté pour qu’il s’en munisse et ne transforme notre loft en château moelleux et dépourvu d’angle. Si jamais il a changé d’avis, il n’a pas à réfléchir à comment me l’annoncer, pareil s’il a oublié qu’il s’en était débarrassé. Si ce que je perçois m’inquiète - ou en tout cas si cela m’interpelle - c’est parce que je sens que quelque chose cloche. Lorsqu’il a accepté de descendre ses achats à la cave, il l’a fait en rouspétant, bien qu’admettant qu’il était prématuré d’équiper le loft de protection tant que Micah était à l'abri dans son couffin ou dans son parc de bébé. Aujourd’hui, elle marche. Quelques pas certes, mais dans l’esprit d’Amos j’imagine que cela veut dire que, demain, elle courra dans toutes les pièces en risquant de rencontrer tous les coins de meubles et de se blesser. Je sais qu’il n’a pas changé d’avis. J’ai choisi mes combats et accepté qu’il y a des choses sur lesquelles je ne peux pas le raisonner. Je perçois les trémolos dans sa voix, je sens l’inquiétude dans son regard, et une part de moi sens qu’il est en train de chercher quoi me dire, quel… mensonge inventer. « Elle perd de l’huile… il faut que je regarde. » Interdite, je l’observe et si je ne marque aucun signe de tension physique, je ne peux empêcher mes sourcils de se froncer. « C’était pas le cas la dernière fois qu’on l’a prise, non ? » Bien sûr, il faut un début à tout. Sauf que j’ai la désagréable sensation que ce n’est pas de ça qu’il est question, qu’Amos endort ma méfiance, mais pourquoi ?
Avant que je n’ai le temps de me décider à pousser mon interrogatoire pour le percer à jour, le bruit d’une cuillère en plastique qui heurte le sol nous interrompt. Je me retourne au bon moment pour voir Micah gesticuler dans sa chaise haute, tentant de tordre son petit cou pour apercevoir l’ustensile qui lui a échappé des mains. Qu’à cela ne tienne, à défaut de couvert, ce sont ses doigts qu’elle trempe dans sa purée pour les porter à sa bouche et j’éclate de rire avant de me diriger rapidement vers ma fille pour ramasser ce qu’elle a fait tomber. Je dépose la cuillère dans l’évier, en sort une propre et la donne à notre bébé, non sans avoir essuyé ses doigts sales sur le bavoir qu’elle a autour du cou. Je m'assieds à côté d’elle, le corps penché dans sa direction mais, à nouveau, je la laisse faire : il faut qu’elle apprenne, et sa motricité fine devient de plus en plus développée. « Elle en met partout. ça aussi, ça ferait une belle photo. Je veille. Tu peux aller me chercher mon appareil ? » C’est nouveau, ça aussi, qu’il essaye de ”temporiser” en m’occupant, en m’écartant peut-être l’espace de quelques secondes nécessaires à reprendre ses esprits. Sans quitter ma chaise, je tends le bras en direction de la bibliothèque sur laquelle il a déposé l’appareil il y a moins d’une dizaine de minutes. « Tu l’as posé là je crois. » Pour avoir déjà oublié, c’est que quelque chose le trouble, le met dans tous ses états et si je le passe sous silence pour l’instant, je n’oublie pas. Je n’oublie rien, et il le sait, mon complice. Il sait qu’on ne m’endort pas facilement. Le fait qu’il ait besoin de se passer de l’eau sur le visage, ça aussi, c’est révélateur. « Elle a bientôt fini ? » Je suis attendrie par Micah qui semble comprendre que c’est d’elle qu’il est question, puisqu’elle présente à son père un magnifique sourire qui creuse ses fossettes de petite fille, puisqu’elle rit en se souciant peu de faire attention à ne pas faire tomber de nourriture de sa cuillère - en sont témoins mon jean et le plancher du loft - et la diversion fonctionne un instant. A mon tour, je me laisse aller à un léger rire en attrapant le rouleau d'essuie-tout pour nettoyer vaguement mon pantalon, sans quitter ma place à côté de Micah. « De redécorer l’appartement ou de vider le contenu de son bol sur moi. » La petite fille pouffe à nouveau de rire et moi, je chatouille ses côtes. « Oui je parle de toi canaille. » Du reste, Micah semble à présent bien plus intéressée par l’idée de jouer avec sa cuillère qu’elle secoue à présent au dessus de sa tête émettant des sons qui ressemblent encore plus à des syllabes, des onomatopés, qu’à des mots. « J’ai l’impression qu’elle a terminé. » Doucement, je retire ce qui dans les mains de Micah finira par devenir un projectile, avant d’essuyer sa bouche maculée de purée orange avec son bavoir, que je lui retire et dépose sur la table.
Un instant plus tard, Micah est couchée - ses paupières n’ont guère tardé à se fermer et sa tête s’est alourdie sur mon épaule, signe de son assoupissement, et je retrouve Amos au rez-de chaussé, occupé à… s’occuper les mains, justement. Il a débarrassé et nettoyé le repas de notre fille et moi, j’ai profité d’être à l’étage pour ôter mon jean tâché sans me donner la peine de le remplacer par quoi que ce soit : il fait largement assez chaud pour que je me contente d’arborer mes jambes nues. « Elle est tombée comme une masse. A croire que marcher lui a demandé l’énergie de toute une journée. » Peut-être est-ce le cas, je n’en sais rien. Ce que je sais, c’est que Amos ne semble plus vraiment être concentré sur notre fille et ses “prouesses”. Ce sont mes jambes qu’il dévore des yeux. C’est moi - ou mon corps - qui semble être au cœur de ses pensées et de tous ses désirs.
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| | | | (#)Ven 10 Fév - 22:03 | |
| Piece of my heart
La moto, elle ne perd pas plus d’huile aujourd’hui qu’hier et la remarque de Raelyn accentue mon malaise. Aurais-je été homme à rougir que mes joues se seraient empourprée à l’instar de celles d’un gamin coupable d’un mensonge éhonté. De mon point de vue, quoiqu’en penserait un regard extérieur, je ne couds pas de fil blanc un bobard voué à nuire. A la question, “que s’est-il passé”, j’ai choisi de répondre en arrangeant la vérité afin de préserver ma dulcinée. Que gagnerais-je à réveiller ses angoisses ? Quel bénéfice aurais-je à tirer de l’honnêteté pleine et entière ? Quant à mon épouse, pourquoi ressent-elle le besoin de soulever d’une interrogation, interprétable comme un signe d’étonnement et, par conséquent, de suspicion, alors qu’elle a constaté sans peine que j’étais troublé ? Essaie-t-elle de me prendre au piège ? Pressent-elle la présence d’une anguille sous la roche ? D’emblée, j’ai envie de hausser le ton, de lui cracher un “tu travailles pour la gestapo” dénué de fondement et, somme toute plus propre à la défense d’un homme incriminable que d’un innocent. La phrase était là, juste sur le bout de ma langue. Mes lèvres étaient déjà bordée de fiel. Pourtant, au lieu de déclamer des âneries, j’ai observé. La tête penchée sur le côté, j’ai détaillé les traits de la mère tout occupée avec son bébé et je me suis radouci. Immobile au-dessus de l’évier, j’ai opté un « Effectivement. Mais ça doit pas être grave. J'irai réparer.» que j’ai conclu en m’aspergeant le visage. D’une certaine façon, j’ai regretté d’avoir cédé à la panique : j’aurais veillé à ce que mes mains soient souillées de cambouis. D’une autre, je m’en suis félicité : je n’ai pas prémédité ce non-dit. J’ai réagi à l’instinct, un peu comme mon bébé qui vient de saisir le plaisir de l’asservissement d’autrui. La première fois qu’est tombée sa cuillère, c’était un accident. La seconde, elle l’était moins, j’en suis certain. Je suis convaincu qu’elle s’amuse d’avoir sa maman à disposition pour remplacer le couvert sale par un propre et, en outre, pour ramasser derrière elle les objets qu’elle lâche sciemment. Plus tard, je m’en amuserai sans doute avec Raelyn. Sur l’instant, je suis trop heureux de la diversion offerte par mon enfant. Elle me sert une opportunité d’éloigner Raelyn le temps d’une seconde ou deux, moins d’une minute utile à me recomposer. Sauf que l’appareil photo est là et, alors qu’elle me le tend, je demeure pantois, paralysé par ce que je qualifierais de fiasco puisque tout, dans mon comportement, hurle que je ne tourne plus tout à fait rond. «Ah. Je pensais l’avoir laissé au salon…» “tu es certain que tu ne l’as pas déplacé”, aurais-je volontiers ajouté par mauvaise foi si mes chances de la manipuler existaient. Désormais, elle me connait trop bien, ma complice. Ce type de subterfuge est sans effet. Alors, je les tire, mes clichés. Je capture l’insouciance de ma gamine en luttant contre les tremblements de mon corps. Bientôt, je serai heureux d’avoir volé au temps ces instants bénis de complicité entre les deux prunelles de mes yeux. Pour le moment, j’ai besoin que ça cesse. J’ai besoin que l’une s’éclipse pour coucher l’autre. J’ai besoin d’une parenthèse de solitude pour rassembler mes esprits, chasser mon trouble, rénover ma prestance. J’ai besoin de m’activer à une tâche servile pour ne plus penser. J’ai besoin d’être homme plus mécanique qu’être pensant. J’ai besoin d’oublier qu’un trésor se cache dans une caisse au milieu d’un amas de mousse jaune canari. Dès lors, je soupire d’aise quand, enfin, je suis exaucé. Accroché au plan de travail de la cuisine, j’arrose mon cœur de courage afin d’éteindre les braises que mon addiction tente de rallumer. Je range pour calmer la tempête d’idées interdites qui hurle dans ma tête. Je bois un grand verre d’eau pour fixer mon attention sur un point donné et ne pas piaffer comme un cheval avant une course de tiercé. J’aurais été prêt à ranger un placard si la voix de Raelyn ne m’avait pas chatouillé les tympans. Je l’ai trouvée mielleuse et je l’ai soupçonnée résolue à me soumettre à son détecteur de mensonges. J’ai même hésité à tourner la tête dans sa direction et, à bien choisir, bien que ça soit surprenant, j’aurais préféré : elle est à demi nue. Elle nargue ma tendance à la compensation de ses cuisses galbées par ses séances de sport, de ses hanches arrondies qui s’écrient : “attrape-moi”, de la rondeur de ses genoux, du fuselage de ses jambes dévêtues, tout simplement. Je suis hypnotisé par mon épouse, subjugué comme si un ange tombé du ciel m’était apparu, muet comme une carpe et mon regard est aussi affuté que celui d’un aigle. Je bondis sur ma proie d’ailleurs. Je ne pipe mot, ni pour lui répondre, ni pour l’avertir que se refuser à moi provoquerait une dispute injustifiée, mais que je saurais rendre légitime à l’aide de mauvaise foi. Je me tais parce que ma bouche conquiert déjà la sienne, parce que mes mains se vissent à l’arrière de ses cuisses, parce que je la soulève déjà pour l’asseoir sur la table de la salle à manger. Je retrouve l’accès à la parole pour lui chuchoter, lucide sur ce que j’ai l’allure d’un animal en rut : «Tu as dit que tu étais à moi…» Elle le répète souvent et, ce soir, ça prend tout son sens. Si cela ne signifie pas à ma disposition, si je fais fi de l’aspect malsain de cet ébat, j’en suis dépendant, si bien qu’elle est libre de me transformer en marionnette pour chasser son impression d’être la mienne, tant qu’elle m’abreuve de plaisir, d’une jouissance à hauteur des réclamations de mon alcoolisme, que ses agents cessent de beugler que Johnnie Walker est et restera mon unique allié, mon meilleur ami.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Sam 11 Fév - 19:32 | |
| PIECE OF MY HEART Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
« Effectivement. Mais ça doit pas être grave. J'irai réparer. » Je crois que, dans un sens, ma remarque était une façon de lui laisser une chance de revenir sur son mensonge pour me dire la vérité. Suis-je déçue qu’il ne l’ait pas fait ? Non. En revanche, je suis à présent plus inquiète qu’intriguée. Je n’ai pas envie de réduire Amos à son addiction à la bouteille et j’ai la sensation que c’est ce que je ferais, si je tirais une conclusion trop rapide de son étrange comportement, mais l’alcool n’est-il pas la seule explication plausible à tout ça ? J’ignore sous quelle forme, j’ignore si le manque s’exprime ou s’il est tenté, frustré, en colère et j’en passe. Le panel d’émotions par lequel passe un addict est large et parfois sous-estimé. Et puisque chacun est différent, même moi je ne peux pas prétendre être capable d’anticiper chaque obstacles sur son chemin vers la sobriété. J’ai compris un certain nombre de choses limpides - qu’il compense, s’aide de mes formes et des plaisirs charnels pour se tenir loin de la bouteille - mais il en reste que je ne suis pas capable de voir venir. Pour cette raison, je l’observe d’un regard appuyé lorsqu’il fait le tour de la table pour se diriger vers l’évier et s’asperger le visage d’eau - froide, certainement. Je n’ajoute rien. Je ne dis pas le moindre mot. Je n’ai pas non plus l’intention de descendre à la cave pour confirmer et ou débouter ma théorie : ce serait une insulte, j’en suis consciente. Avec un autre, je n’aurais pas eu la même délicatesse mais c’est d’Amos qu’il s’agit, de mon époux, du père de ma fille, de mon complice pour l'éternité. Alors je lui tirerai les vers du nez, mais plus tard. Pas alors que je n’ai envie de me concentrer que sur ce que j’ai ressenti lorsque ma poupée a fait ses premiers pas maladroits. Je n’ai pas envie de prendre le risque de ternir ce doux souvenir d’une dispute. Elle ne nous abimerait pas. Je sais faire la part des choses entre ce que l’addiction fait d’Amos, et l’homme qu’il est réellement. Mais je n’ai pas envie de prendre de risque alors que Micah est encore debout, que ses rires me chatouillent les oreilles et que je pose sur elle le regard d’une mère qui photographie mentalement chaque seconde.
Amos lui, photographie de façon plus directe et classique. Je lui désigne son appareil photo du doigt, puisqu’il s’agit bien là d’une habitude contre laquelle je n’ai pas la moindre intention de lutter. Elle m’attendrit. Elle me fait sourire et si je ne suis pas matérialiste, si avant d’emménager ici et avec lui mes murs étaient dépourvus de la moindre photographie - mon appartement ressemblait plus à un appartement témoin qu’à l’endroit où une vraie personne vivait - aujourd’hui je souris lorsque je tombe sur un cliché de notre merveille, de notre famille ou juste de nous deux. « Ah. Je pensais l’avoir laissé au salon… » Je ne relève pas; Je me contente de rire lorsque Micah, qui n’a peut-être pas tout compris à ce qu’est une photographie mais qui se fait déjà une joie de poser à chaque fois que son père la mitraille avec cet étrange objet, adresse de grands sourires charmeurs à son père, la bouche maculée de purée. Elle adore ça et j’en devine la raison : elle sent dans ces moments là qu’elle est au centre de l’attention, qu’elle est au centre de l’attention d’Amos et j’ai longtemps cessé de me voiler la face : j’ai donné naissance à une fille à papa. Je ne m’en formalise toutefois pas, je ne suis pas vexée ou blessée, je me contente de fondre de tendresse à chaque fois que je suis spectatrice du père interagissant avec sa fille. Moi aussi, j’ai ma relation privilégiée avec elle, la “jalousie” n’a pas de place dans la famille que nous formons tous les trois, pas ce genre de jalousie en tout cas. « Elle adore ça. » Je caresse les cheveux fins et doux de Micah, avant de ramener en arrière une mèche qui lui tombe dans les yeux. « Elle va nous rendre la vie impossible quand elle aura l’âge d’avoir un téléphone et un accès aux réseaux sociaux. » Et Amos, pour qui Instagram et ses équivalents sont un pays étranger au dialecte incompréhensible, deviendra encore plus fou que moi. Je nous imagine d’ici quelques années, lui faisant la guerre à une petite Micah qui sera en âge où il tentera de lui faire intégrer que tout n’est pas bon à partager en ligne, certainement pas avec les parents qu’elle a, que le privé doit rester privé et moi qui choisira alors une approche détournée, créant de faux comptes pour surveiller ce que la pré adolescente étalera sur internet. A nouveau, l’évidence me frappe : avant Amos, avant Micah, je ne songeais jamais au futur. Je ne me suis jamais projetée aussi loin, persuadée que ma vie serait palpitante, excitante, dangereuse et donc brève. Cette pensée reste avec moi tandis que je monte Micah à l’étage et que je la mets au lit pour sa sieste, caressant machinalement son ventre rebondi comme à chaque endormissement depuis que j’ai découvert que mon bébé aime ça, que ça l’apaise et l’aide à s’endormir plus vite pratiquement à tous les coups. Égoïstement, je n’ai pas partagé le tuyau à Ruth, préférant conserver ce statut privilégié qui est le mien.
Redescendre les jambes nues n’était pas un stratagème pour pousser Amos à me désirer. Cela n’avait pas vocation à raviver la flamme de sa concupiscence pour qu’un corps à corps vienne clôturer ces quelques dernières heures hautes en sentiments. Nous vivons dans un pays au climat clément. Il n’est pas rare que je déambule dans l’appartement en sous-vêtements avec comme seul vêtement un kimono noué autour de ma taille. Mon complice s’est habitué à mon manque de pudeur, il aime mon manque de pudeur. Mon jean était tâché et je n’ai pas réfléchi à l’effet que j’aurais sur un Amos tendu comme un ressort en descendant comme ça au rez-de-chaussée. Je n’ai pas non plus agi sciemment pour avoir une excuse pour provoquer une discussion autour de sa nouvelle obsession. Suis-je pour autant surprise lorsqu’il fond sur mes lèvres avec avidité et me guide vers la table de la salle à manger sans douceur et avec, au contraire, un empressement palpable ? Prétendre ignorer l’effet que je lui fais serait hypocrite et il ne sera pas dit ou écrit que je me suis déjà rendue coupable de fausseté. Ce serait aussi hypocrite que de prétendre que je ne le repousse pas uniquement pour ne pas le heurter. Après le cocktail d’émotions que j’ai ressenti ce midi, j’ai besoin de le sentir contre moi, j’ai besoin de ses mains qui audacieuses qui parcourent déjà mon corps comme pour caresser chaque parcelle de ma peau. J’ai besoin de ces lèvres qui s’emparent de et cherchent à posséder les miennes. Je ne suis jamais la dernière lorsqu’il est question de partager une étreinte plus passionnée, plus animale que tendre et douce. « Tu as dit que tu étais à moi… » Mes mains s’enroulent autour de son cou épais et mes jambes autour de sa taille pour l’attirer au plus près de moi. « Je l’ai dit. » Je le souffle contre son oreille entre deux baisers. Pour la suite, je recule mon visage pour le regarder dans les yeux et qu’il prenne connaissance de la fièvre dans mon regard. « Alors prends ce qui est à toi. » Je ne m’y opposerai d’aucune façon. Je ne le fais pas et, lorsque ses doigts se disputent avec la dernière barrière à mon intimité, les miens l’aident et le guident sur le chemin du plaisir.
Après qu’il ait atteint son apogée lors d’une étreinte rapide - nous ne nous sommes pas encombrés de préliminaires - et passionnée, je garde mes bras enroulé autour de sa nuque un instant, j’embrasse son front, ses tempes et ses lèvres avant de me dégager doucement pour me redresser, enfiler mon sous-vêtement abandonné par terre, et guider mon amant vers une surface plus confortable - le canapé - où nous laisser tomber l’une contre l’autre. Là, j’embrasse à nouveau chaque surface de son visage qui m’est offert - tempes, front, lèvres, mâchoire et paupières - avant de fermer les yeux en gardant mon front collé contre sa tempe et mes bras passés autour de lui. Je ne brise pas notre bulle tout de suite. Je reste étendue contre lui autant de temps que mon cœur me le réclame, et lorsque je prends la parole, je le fais avec douceur et en laissant au placard toute trace de pression ou de reproche. « Tu sais qu’il faut qu’on discute. » De ça, pas de l’acte en lui-même puisque je n’ai jamais rien eu à reprocher à Amos en tant qu’amant, mais de sa propension à me sauter dessus pour tout régler, et surtout le manque. « Tu le sais, non ? » Puisque même depuis notre dispute - lorsque je me suis refusée à lui - nous ne l’avons pas fait. « Je cherche pas à te casser les couilles. Je veux juste que tu ailles mieux. »
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| | | | (#)Dim 12 Fév - 17:36 | |
| Piece of my heart J’honore moins l’invitation au bal des hypocrites qu’au gala des faux-semblants. Je triche un peu, pour la bonne cause, et je m’en veux déjà. Je ne suis pas fier d’avancer que la moto fuit de l’huile alors qu’il n’en est rien. Je ne dégage aucun plaisir à chercher des subterfuges pour glaner un moment de solitude. Et, je n’ai au cœur que de la culpabilité d’être pressé que mon bébé soit bordée et endormie par sa mère. En général, elles - et j’utilise bien un pluriel - ne me dérangent pas. Je suis heureux lorsque mon petit monde gravite autour de moi. Il y a toutefois une condition : être auréolé d’ondes positives. Or, je ne suis pas enluminé par la joie. Je suis anxieux, troublé par les trésors maudits retrouvés dans la cave. La part de rationnel m’exhorte à trouver une solution rapidement où je ne donne pas cher de ma volonté. Dans dix minutes - environ - , je descendrai pour un duel entre quatre yeux avec la bouteille et je soupçonne qu’elle gagnera. Sauf que tombe sous mes yeux de quoi compenser et je ne réfléchis déjà plus. Les jambes nue de ma femme sont un appel à la luxure. Son t-shirt, trop court pour me cacher la dentelle de son sous-vêtement, est clairement de trop. Il n’a pas vocation à être un frein à mon désir lorsqu’il me submerge pour autant de bonnes raisons que de mauvaises. C’est par la faute de ces dernières qu’en fondant vers ma dulcinée, je m’assure de son consentement en usant de cette formule - la sienne - qui suggère qu’un refus n’est pas à envisager. Cette option serait dramatique, car j’y foncerais, dans le parking. Malheureusement, c’est inavouable. Dès lors, je me tais. Je cache ma réalité. J’utilise mes lèvres à la défaveur de l’honnêteté et au profit de la passion primaire, trivial, celle qui est propre aux repris de justice privé de sexe durant des années. Ce n'est pas cohérent, bien sûr. Pas de période de vache maigre entre ma conjointe et moi. Juste ce réflexe dégradant de compenser un besoin par le sexe, sous prétexte que je maîtrise le langage de corps et qu’il a souvent été ma façon de communique. D’antan, j’en usais pour éviter les conversations fâcheuses. J’en abusais avec la certitude que c’était la solution idoine pour régler tout problème. Rae m’a appris le contraire et je l’ai étudiée, ma leçon. J’ai même été convaincu que toute étreinte est encore plus agréable une fois levé tous les soucis. Ce soir, comme beaucoup d’autres auparavant, j’oublie les évidences. Ma raison est supplantée par mes pulsions et, puisque j’ai l’autorisation de cueillir le fruit de ce qui m’appartient, je soupire dans le cou de ma complice tandis que tombe mon jeans sur mes chevilles et que s’accroche la dentelle de Raelyn autour de sa cheville. La posséder est salvateur : les soldats de mon alcoolisme gémissent sur leur échec. A terme, bouleversé par des délices ravageurs, je suis hermétique à leur plainte. Je ne tremble plus. Je n’ai plus ce goût amer daté de l’heure des souvenirs dans le fond de mon gosier. Plus calme, j’ai surtout besoin de caresser la peau velours de ma complice. J’ai envie, comme elle, de m’allonger dans le divan, de prendre le temps de la déshabiller et de presser nos corps l’un contre l’autre, qu’elle me ravise de sa douceur, de ses baisers déposés ça et là sur mon visage, de mes mains qui s’accrochent à sa taille et non plus à ses hanches, de mes doigts qui retrouvent la ligne sinueuse de sa colonne vertébrale pour me souvenir de ce qu’elle peut frissonner à mon contact sans que je n’aie à me comporter comme un malappris. En cela, je suis servi et, gagné peu à peu par la quiétude - résultat du silence dans ma tête - je ferme les yeux et soupire profondément, pour me décharger du résultat de ma frayeur et me remplir d’optimisme : j’ai évité le pire. Je suis juste bien, si bien que je regrette l’amorce de Raelyn. «Non ! » Pas de mensonges. Je réponds moins à son : “tu le sais” qu’à la question non-posée : “non, on ne discutera pas maintenant.” C’est triste à admettre, mais je suis prêt à fuir dans mon bureau pour m’éviter cette épreuve alors que je viens d’en traverser une. Devrions-nous nous disputer que j’en serais déçu - chagriné - mais que je ne reculerais pas pour autant. «Je vais bien. ça se voit non ?» Je suis serein à ses côtés, de quoi essaie-t-elle de me soigner ? De mon réflexe actuel ? Ne voit-elle pas que c’est risqué ? « Ce n’est pas suffisant ? Pourquoi faut tout foutre en l’air ? » Après tout, elle n’avait pas l’air mécontente à se vautrer dans la luxure, avec moi, dans la salle à manger. «Pourquoi rien n’est jamais facile avec toi ?» ai-je sifflé injustement. Elle s’est efforcée d’être délicate, ma compagne. Mes tendances soupe au lait s’éveille et, pour cause, j’ai dépensé toute mon énergie à maîtriser les symptômes de mon addiction. «Pourquoi on ne peut juste pas rester là et se taire ? » Autrement dit, pourquoi faut-il que tu me les brises, contrairement à ce que tu prétends ? Elle me contrarie et je me redresse pour piocher une cigarette dans la table basse. Je renfile mon jeans, quoique je ne le boutonne pas, et je chemine vers le patio. J’ai mes airs boudeurs. Je bougonne d’ailleurs. Je maugrée et je me retrouve à lutter de nouveau, par frustration, à la possibilité de “descendre réparer la fuite”. Alors, mon émotion s’amplifie, elle se transforme en colère et, cigarette tendue vers l’extérieur, j’ouvre la porte vitrée et je crache : « Tu sais quoi ? La prochaine fois, je te ferai l’amour après avoir tiré un ticket puisque tu as un problème avec la spontanéité.» La réplique, elle est trempée dans la mauvaise foi et, en refermant la porte derrière moi, je suis chafouin, à cause d’elle - un peu - et de moi - beaucoup.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Lun 13 Fév - 21:03 | |
| PIECE OF MY HEART Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
Il n’y a - à mes yeux - rien de dégradant aux étreintes passionnées, qu’elles soient initiées par Amos où le soient par moi. L’idée d’être allongée sur la table de la cuisine sans la moindre forme de préliminaire par mon époux, parce que le désir et l’avidité sont trop forts m’excite plutôt que de me choquer. Je ne m’offusque pas non plus de mon plus triste constat : nos corps à corps sont devenus pour Amos un moyen de faire diversion. Il les utilise au profit de sa sobriété et pour contrer les affres de l’alcoolisme. Il les utilise lorsque l’appel de la bouteille se fait trop fort. Alors certes, il devient compliqué pour moi de distinguer les moments où il ne fait que brûler de désir pour moi de ceux où il m’utilise comme une ruse, comme un substitut à de plus dangereux penchants. Mais cet après midi, je ne peux m’empêcher de relier son appétit pour mes courbes au comportement étrange qu’il a eu après être descendu à la cave pour chercher de quoi protéger le front de notre petite fille des angles que présente le loft, et être remonté les mains vides. Si je vois juste, s’il a ressenti le besoin de consommer au point de me déguster sur la table de la salle à manger à la place, j’ai besoin de savoir pourquoi. J’ai besoin de connaître le déclencheur pour pouvoir l’aider, et éviter que cela se reproduise - l’impétueuse envie de boire, pas le de corps à corps enflammé.
Tout cela, je n’y pense pas lorsqu’il me possède. Je n’y pense pas lorsque ses mains sont cadenassées à mes hanches pour se mouvoir en rythme avec moi. Je n’y pense pas quand ses lèvres s’emparent des miennes et glissent dans ma nuque pour échouer sur mon épaule. Pas plus quand, mes bras passés autour de ses épaules à lui, je m’accroche à lui et l’attire contre moi pour pouvoir ressentir un peu plus chaque coup de rein. Non, j’y pense plus tard, lorsque lovée dans ses bras sur le canapé, son bras caresse mon dos et remonte le long de ma colonne vertébrale. Je n’ai pas envie de gâcher un moment comme celui-là. En revanche, j’estime que profiter de notre bulle - celle dans laquelle nous nous enfermons souvent après l’amour - peut être la bonne idée. Peut-être sera-t-il tranquillisé par le contact de ma peau nue - je n’ai enfilé que mon sous-vêtement - contre la sienne. Peut-être sera-t-il apaisé par le rythme à nouveau calme de nos respirations respectives, par nos souffles qui se mélangent. De toute évidence, je me trompais ou je m’y suis mal prise. « Non ! » Déjà, son corps se raidit et je sait qu’il ne se contentera pas de m’opposer un refus. Amo est soupe au lait, d’autant plus lorsqu’il se sent attaqué sur un sujet qui l’affaiblit. Or, il se trompe. Ce n’est pas une attaque : nous sommes dans la même équipe, nous l’avons toujours été. « Je vais bien. Ça se voit non ? » Aucune réponse ne me semble être la bonne. ”Non”, c’est trop abrupt. ”Tu ne vas pas bien, tu ne peux pas me mentir à moi”, c’est trop direct. Tout ”oui mais” serait un mensonge, une tentative de l’amener là où je veux en délicatesse, et je n’ai pas l’intention de le manipuler, pas même pour son propre bien. « Ce n’est pas suffisant ? Pourquoi faut tout foutre en l’air ? Pourquoi rien n’est jamais facile avec toi ? » J’encaisse le reproche injuste. Je le fais sans baisser les yeux, sans détourner mon regard du sien. Nous ne sommes pas des adversaires, alors si le manque lui fait perdre la clairvoyance nécessaire au fait de s’en souvenir, je m’en souviendrai pour deux. « Pourquoi on ne peut juste pas rester là et se taire ? » Il s’extirpe du canapé, sa peau divorce de la mienne et je ferme les yeux l’espace d’un instant, le temps de secouer la tête et de prendre une profonde inspiration puis de vider mes poumons. Il quitte la pièce et je n’ai le temps que d’appeler son nom pour tenter de le retenir : en vain. Peut-être que fumer une cigarette sur le patio l’aidera à retrouver la tête froide. Peut-être reviendra-t-il disposé à avoir une conversation, une vraie. Mais j’en doute et pour cause : il entrouvre rapidement la baie vitrée pour me cracher sa répartie au visage. « Tu sais quoi ? La prochaine fois, je te ferai l’amour après avoir tiré un ticket puisque tu as un problème avec la spontanéité. » Il referme la porte aussi vite qu’il l’a ouverte, et c’est à mon tour de me lever.
Je récupère mon t-shirt et, cette fois, j’enfile un kimono en soie qui traîne plié sur le rebord du canapé pour être un peu plus habillée. Je n’aime pas ça, quand nous nous balançons des horreurs en sous-vêtements. Cela me laisse toujours une drôle d’impression, et la peur parfaitement irrationnelle que cela vienne ternir nos plus beaux et doux moments. Une fois habillée - ou ce qui s’en rapproche, je parcours la distance qui nous sépare pour ouvrir la baie vitrée et le rejoindre à l’extérieur. Je laisse la porte entrouverte, réflexe d’une mère qui souhaite entendre si son enfant se réveille et pleure. « Tu entends ce que tu me dis ? » Les choses qui sortent de sa bouche, dans le simple but de me heurter moi, sa moitié, son épouse et la mère de sa fille. « Tu t’entends ? » Son paquet de cigarette récupéré plus tôt sur la table basse, j’en sors une pour l’allumer avec le briquet que je récupère en glissant mes doigts dans la poche de son jean. « Je suis là dedans avec toi. Me faire des cachotteries, c’est faire dix pas en arrière. » Ou plus. C’est en tout cas une régression dans sa guérison pas parce qu’il a consommé, mais parce qu’il me repousse moi qui suit son alliée, son garde-fou depuis le début. « Je fous rien en l’air. Je me fais du souci pour toi. Tu te conduis bizarrement depuis que t’es remonté de la cave et y’a pas que ça. » Je tire une latte sur ma cigarette, avant d’expulser l’air de mes poumons, de fermer les yeux un instant, et d’ajouter. « Tu sais, c’est devenu difficile de faire la distinction depuis quelque temps. Je sais pas toujours si c’est vraiment de moi que tu as envie ou si je suis juste un réceptacle à tout ce que tu ressens de négatif, si je suis un substitut. Et je sais pas toujours comment le prendre non plus. » A l’instar de cette soirée où, parce que j’ai dit non, il s’est transformé en véritable homme de cro-magnon. « Mais ce qui m’emmerde le plus, ce qui m’inquiète, c’est que non, tu vas pas bien. » Il prétend être guéri. Il fait bonne figure, mais je le connais assez pour voir au-delà de l’illusion.
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| | | | (#)Mar 14 Fév - 14:00 | |
| Piece of my heart L’innocent n’aurait pas bronché. Il aurait essayé de rassurer le tracassé à l’aide d’un réquisitoire sincère, donc savamment construit pour dissiper doutes inquiétudes. Peut-être se serait-il emporté devant une quelconque marque de scepticisme. Sans doute, si tant est qu'il soit intègre et, par conséquent, révolté par l'injustice. Il se serait battu pour que l’on entende sa voix et n’aurait certainement pas fui les bras tendres de sa dulcinée, son sein humide sur lequel sa tête reposait, le canapé témoin de cet élan de douleur et, plus largement, la conversation amorcée par sa compagne. Or, je l’ai fait. Conscient sur ce qu’il conviendrait de s’étendre à propos des causes qui ont provoqué la démarche de Raelyn, j’ai opté pour une dérobade exécutée avec le panache d’un coupable. Je ne me défends pas : Je prétends. Je ne suis pas doux, mais prompt à la mauvaise humeur. Je n’argumente pas à la faveur d’un moral au beau fixe, j’accuse, me rhabille et m’isole sur le patio non sans persifler des reproches indus teintées de mauvaise foi. Je sais pertinemment ce qui m’agite. J’ai intégré, après un rejet, que mon désir se confond avec la nécessité de remporter ma bataille contre l’addiction. J’ai aussi deviné que, ce qui est pour moi clair comme de l’eau, l’est aussi pour ma dulcinée. Or, plutôt que d’affronter, au lieu d’attraper le taureau par les cornes et de crever l’abcès, je m’éclipse pour fumer une cigarette en maugréant entre mes dents. “Comme si c’était le moment”, ai-je d’abord marmonné. “Elle ne veut pas me casser les couilles, c’est ça.” ai-je ajouté adossé contre la porte vitrée. “Il n’y a pas d’autres façons de s’y prendre, pourtant.” l’ai-je ensuite accablée, à tort, tirant sur le filtre de ma cigarette comme si ma vie en dépendant. En réalité, j’aspire à ce que la nicotine nettoie mon gosier du goût amer de ma frustration. Je ne la gère pas, cette émotion. Elle me propulse directement dans la gueule de mon démon et, afin de ne pas être gobé tout cru, je m’accroche à des murs imaginaires sur lesquels sont gravés les prénoms de ma femme, de ma fille, de Sofia et du mien. C’est pour ma famille, vivante ou non, que je ne peux plus me retourner le cerveau à grands renforts de pur malt. C’est aussi pour bénéficier du loisir de vieillir aux côtés des femmes de ma vie que l’échec n’est pas permis. J’en suis convaincu, mais la tâche n’en est pas moins difficile.
Elle est tellement complexe que grimpe en moi une contrariété sourde susceptible de se muer en colère. Comment Rae peut-elle se figurer que l’instant était idéal pour chicaner ? N’est-ce pas évident que toute émotions négatives éveillent ma soif de picoler ? Une part de moi lui en veut, à Rae. Elle est cependant mince. Mon agacement m’est majoritairement destiné et, malgré tout, dès lors qu’elle me rejoint dans ma tanière, je l’ignore. J’en ai déjà trop dit pour notre bien. Je n’ai pas envie d’enfoncer le clou, si bien que je me contente de rouler les yeux lorsqu’elle s’adresse à moi. Elle s’y prend mal en m’invectivant comme si j’étais un gosse. D’une phrase - ou trois - elle fait voler en éclat mon unique résolution : ne pas renchérir. «Et me les briser, c’est en faire vingt. C’est trop te demander de me laisser fumer ma clope en paix ?» A priori ! Elle se sert dans notre paquet et récupère le briquet dans la poche de mon jeans. Stupéfait, je coule dans direction un regard noir qui hurle : “laisse-moi encaisser”. Sauf qu’elle joue les indifférentes. La tête a une idée dans la tête et, avec l’expérience, j’ai appris que danser sur ma tête ne suffirait pas à la lui ôter. C’est triste, finalement. Nous allons disputer et, d’instinct, je rêverai de claquer la porte derrière moi. Je serai prisonnier de mes illusions - le goût persistant de l’alcool - et, bien que je ne ferai pas de ma complice une excuse pour boire, mes chances de succomber avoisineront tout de même le neuf sur dix. Quatre-vingt-dix pour cents. C’est énorme et, au vu du tour pris par cette discussion, le taux augmente dangereusement. «Tais-toi.» lui ai-je ordonné entre prière et mauvaise humeur. «Arrête.» J’ai tourné le bouton du volume, mais rien n’y fait. Je l’ai réitéré en écrasant mon mégot dans le cendrier : «Fous-moi la paix, s’il te plait.» J’ai articulé le formule de politesse en l’écrasant de mon regard plongé dans le sien. Le mien brille de panique et, je crois que le sien n’est pas exempt de détresse. « Je vais bien. Je me lève, je vais bosser, je ne bois pas. JE VAIS BIEN.» Compte tenu qu’elle n’est pas disposée à m’offrir la tranquillité du pape, je l’y a forcée en retrouvant le salon. J’ai récupéré mon t-shirt dans la salle à manger et, loin d’être effaré par ce qu’elle m’ait suivi, je l’ai remis à l’endroit avec la hâte de l’homme pressé, oppressé, décidé à se réfugier ailleurs. «Ne m’oblige pas à me casser, Rae. Ne me force pas à le faire parce que tu ne veux pas entendre ce que je te demande. » Remarque d’une bassesse sans précédent : je la déplore aussitôt. Pétri de remords, je m’interromps dans mon entreprise : je laisse retomber le morceau de tissu sur la table. «Je ne bois pas. Je ne comprends pas pourquoi tu ne te contentes pas de ça. C’est ce que tu voulais, je te le donne. Tout le reste, c’est de la connerie. C’est des trucs que tu te mets en tête parce que tu ne supportes pas quand tout marche tout droit.» Ce contre aussi est abject. Je touche le fond. L’évidence me saute aux yeux et, les bras ballants, écumant d’une rage destinée à la situation plus qu’à ma partenaire, je me raidis. Je baisse la tête au même rythme que les coups répétés que m’assène mon assuétude. Elle se lèche les babines et moi, je suis mort de trouille de m’envisager en train de ruiner tous mes efforts. «Faut que je m’allonge. Faut que j’encaisse.» Et, je considère que je dois parcourir seul le chemin de retour vers mon sang-froid, celui qui était ma marque de fabrique il n’y a pas si longtemps. «Je n’ai rien à dire. J’ai besoin d’être seul… maintenant.» Plus tôt, je ne rêvais que de la chaleur de son corps. Suis-je déçu ? Non ! Je suis juste effrayé. Ma démarche, dans l’escalier, en est presque chancelante et mon soulagement s’élève vers des sommets tandis que je chute sur le matelas avec une bille en tête : habituellement, je n'ai besoin que d'elle... d'elle, mais sans cette discussion.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mar 14 Fév - 21:16 | |
| PIECE OF MY HEART Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
« Et me les briser, c’est en faire vingt. C’est trop te demander de me laisser fumer ma clope en paix ? » J’ai amorcé cette discussion avant qu’il ne sorte pour fumer sa clope en paix. C’est même le résultat d’une fuite de sa part et si je ne vois aucune objection à le laisser fumer tranquillement, j’en vois une lorsqu’il est question de fuir. Il sait que chaque fois qu’il se ferme à la discussion et qu’il s’échappe, cela m’horripile et appuie sur tous mes mauvais boutons, actionne tous mes mauvais leviers. J’ignore quelle est la dernière fois qu’il m’a laissée en plan et qu’il a quitté le loft sans me donner le moindre indice sur sa destination, et sur combien de temps il partirait. Je sais voir les améliorations là où elles sont mais force est de constater que lorsqu’un sujet le dérange, le met mal à l’aise ou le pousse dans ses retranchements, il se ferme comme une huître. Il peut le faire avec tout le monde, mais pas avec moi. Moi, cela ne me donne envie que d’insister, surtout lorsque je le fais pour sa santé, pour qu’il aille bien et soit un père et un époux à mes côtés pendant encore de longues années.
« Tais-toi. » Alors j’ignore ses ordres insultants. J’ignore qu’il tente de me museler parce que je mets le doigt sur une volonté qui le dérange et je le mets en face d’une vérité : il ne va pas bien. Il ne donne l’illusion de et sa manière de gérer le manque n’est pas saine. Son appétit pour mes courbes ne me dérange pas. Ce qui me dérange par contre, c’est que sa sobriété de tienne qu’à ça et, aujourd’hui, je ne suis pas persuadée que ce ne soit pas le cas. « Arrête. » Il hausse le ton, mais il en faut plus lorsque je suis lancée. « Fous-moi la paix, s’il te plait. » Cette fois, l’injection m’interpelle. Je l’observe avec un regard amer, reculant la tête de quelques centimètres pour pouvoir le regarder lui. « Je vais bien. Je me lève, je vais bosser, je ne bois pas. JE VAIS BIEN. » - « Alors pourquoi tu me hurles dessus comme une malpropre ? » J’ai beau rétorquer, il est déjà parti. Il a regagné le salon, écrasant une cigarette loin d’être entièrement consumée, et il entreprend de finir de se rhabiller sous mes yeux. Moi, je resserre un peu les pans de mon kimono en l’observant, ma cigarette toujours allumée au bout des doigts, un bras passé sous l’autre. « Ne m’oblige pas à me casser, Rae. Ne me force pas à le faire parce que tu ne veux pas entendre ce que je te demande. » Le regard noir, je l’observe sans ciller. C’est bas. Il est bas, et je ne sais si je dois le mettre sur le dos du manque ou de son tempérament d’ours mal léché qui s’efface avec moi certes, mais qui a tendance à ressurgir dans des moments comme celui-là. « Je t'oblige à rien. » Tu es un grand garçon. « Sauf à te soigner. » Comme tu l’as fait avec moi, tu t’en souviens ? Parce qu’il m’aime et que je l’aime. « Je ne bois pas. Je ne comprends pas pourquoi tu ne te contentes pas de ça. C’est ce que tu voulais, je te le donne. Tout le reste, c’est de la connerie. C’est des trucs que tu te mets en tête parce que tu ne supportes pas quand tout marche tout droit. » Comme souvent lorsqu’il sort de ses gonds, je suis la coupable et j’ai un problème. J’y suis habituée : l’accusation me heurte au ventre, puis me glisse dessus. « Faut que je m’allonge. Faut que j’encaisse. » Que tu encaisses quoi Amos, puisque je me trompe et que tu te portes comme un charme ? « Je n’ai rien à dire. J’ai besoin d’être seul… maintenant. » Blessée par son attitude et par son rejet, je le cache en lui jetant un long regard noir, puis en me retournant pour m'adosser au mur de la maison, lui tournant ainsi le dos. Je porte ma cigarette à mes lèvres, je la termine avec une frénésie inhabituelle et je pousse même le vice jusqu’à attraper la sienne dans le cendrier pour la rallumer et la terminer.
Un coup d'œil au babyphone m’apprend que mon poupon s’éveille et, si elle ne pleure pas, elle gazouille et s’impatientera rapidement derrière les barreaux de son lit d’enfant. Elle marche. Elle marche et j’en veux à Amos d’être en haut alors que je suis là, elle marche et je m’en veux de ne pas avoir pu faire en sorte que cette journée ne tourne qu’autour d’elle. C’était censé être le cas. Nous avons donné congé à Ruth pour profiter de notre merveille il y a une heure à peine, peut-être deux, et à présent son père est remonté - se coucher, ou en tout cas faire tout comme si je me fie au silence à l’intérieur du loft. Moi, je me dirige vers la chambre de ma fille. J’en pousse la porte avant de réaliser que je dois sentir le sexe et la clope, alors je fais un crochet par la salle de bain. Celle de notre poupée, pas la nôtre, désireuse de ne pas déranger Amos et sa précieuse tranquillité qu’il a réclamée il y a quelques minutes à peine. En sortant de la douche, je sens le gel douche et le shampoing de ma fille, mais cela ne me dérange pas. Pas alors qu’elle me fait de grands sourire tandis que je me rhabille sous ses yeux, et qu’elle discute dans une langue qu’elle seule comprend quand je l’attrape sous les bras pour la soulever de son lit à barreaux. Je la dépose sur le parquet de sa chambre et alors qu’à l’aide d'onomatopées et de grands gestes, elle me fait comprendre qu’elle veut jouer avec son cube d’activités en bois. Douze à vingt quatre mois, c’était ce qu’il y avait écrit sur la boîte et si elle ne parvient pas à grand-chose - Micah en a dix - elle ne se décourage pas. Sous mes yeux, elle fait tourner les engrenages d’une face sans en comprendre la logique mais en arborant un air résolument concentré, sur une autre, elle tente de résoudre un puzzle à quatre pièces encore trop complexe pour elle et, lorsque sur la troisième elle s’attaque au jeu classique qui consiste à faire rentrer les formes dans les bons trous, elle me fait éclater de rire. En observant ma fille, têtue comme sa mère et bornée comme son père, tenter de faire rentrer un carré dans un triangle en machouillant l’objet en bois, je me dis qu’elle peut toujours être à propos d’elle et d’uniquement elle, cette journée. Elle grandit vite, Micah. Je ne pensais pas devenir un jour le genre de femme qui fait ce genre de remarque, mais force est de constater que le temps me semble filer autrement depuis sa naissance. Patiente, pendant qu’elle joue, je dispense des conseils d’une voix douce, je la félicite avec un immense sourire lorsqu’elle me donne l’impression d’être une prodige et de les intégrer - je crois qu’en réalité, elle fonctionne surtout par mimétisme - et je ne parviens pas à garder mes mains loin d’elle bien longtemps. Le temps de jeu est rythmé par mes caresses sur ses joues ou, plus régulièrement, dans ses cheveux fins et encore blonds. « Beaucoup comme ton père, et pas mal comme ta mère aussi. » Que je commente, entre deux rires et en l’observant forcer sur son pauvre cube en bois qui ne rentre de toute évidence pas dans un fichu triangle, et s’obstiner malgré tout. Son père, elle semble le chercher du regard alors que je fais allusion à lui, et ses yeux s’arrêtent sur l’encadrement de la porte. Elle lui adresse un immense sourire en dévoilant ses petites quenottes et sa dentition encore éparse, et je devine que son père s’y tient. Depuis combien de temps je l’ignore mais il est là, ma théorie est validée dès lors que, en restant assise, je pivote sur moi même pour poser mon regard sur lui. La colère a disparu : Micah m’en a soignée. Ne reste que le sentiment que la scène qui s’est déroulée plus tôt au rez-de-chaussée, c’est du gâchis.
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| | | | (#)Mar 14 Fév - 23:51 | |
| Piece of my heart Pourquoi n’est-elle pas restée au salon à m’attendre ? Pourquoi ne pas m’avoir laissé mariner dans jus, le temps de ma cigarette ? J’en Serais probablement revenu, non pas disposé à discuter, mais prompt à réclamer et à promettre un délai et, au terme, des éclaircissements. Nous aurions pu nous complaire longtemps encore dans le jacuzzi du déni. Mais, non ! Il a fallu que ma tête de mule d’épouse me suive - poursuive - pour accoucher de ses griefs. Au passage, elle m’exaspère. Par la même occasion, elle appuie sur le bouton rouge étiqueté : “danger, mauvaise foi assurée.” Elle me connaît, pourtant. Elle s’est déjà frottée à mon tempérament soupe au lait. Si elle est convaincue que je vais mal, à quoi bon me soumettre à cette discussion ? Pourquoi m’obliger à la subir ? Quel plaisir tire-t-elle à me tirailler ? Rae, elle a préféré oublier mon schème de fonctionnement à son profit et, sur l’instant, je la targuerais volontiers - à tort, d’être égoïste. D’antan, ce n’était pas rare que je le lui crache au visage en cas de dispute. Pas aujourd’hui. Je la tais, cette ineptie. Je n’ai peut-être pas le sang-froid pour intégrer que je suis l’objet de son inquiétude et, par conséquent, sa motivation à m’oppresser entre les mâchoires de l’étau de la vérité. Toutefois, je suis fort de mes apprentissages. Cette insulte - c'en est une -, la meurtrit et claquer la porte, c’est un coup de poignard en plein cœur. Bien sûr, la blessure aura toujours été superficielle jusqu’ici. Il n’empêche que je m’en sens alors coupable des jours durant et je n’ai pas besoin de ça. Je n’ai pas besoin que cette vieille amie me prenne à nouveau par la main. Elle causerait trop de ravages étant donné cette fragilité, dont je fais litière depuis un moment, et mes frustrations. Entre les bouteilles planquées dans le sous-sol et l’obstination de Raelyn à m’arracher les vers du nez, je suis à deux doigts d’attraper mes jambes à mon cou et de me terrer sur mon bateau, du whisky dans un verre au mépris de mes mois d’un combat acharné. Dès lors, je la supplie, entre colère et prière, de cesser ce manège dont je supporte mal les sensations. Je lui invective de s’enfermer dans le silence… en vain. Souffler dans le cul d’un poney aurait eu plus d’effet, si bien que je m’écrie. Je ne vocifère pas, mais aurions-nous des voisins qu’ils auraient perçu le son sans le discours qui l’accompagne. Il avance que je suis en parfaite forme et je m’efforce d’y croire. «Je ne hurle pas.» ai-je claironné plus fort encore. A partir de là, les propos suivants perdront en légitimité puisque je nie les évidences. Ainsi me suis-je décomposé au point d’opérer une marche-arrière vers mon t-shirt. «Bien sûr que si tu le fais. Tu m’obliges à te dire des trucs complètement dingues juste pour te rassurer. Tu m’obliges à rester ici.» Nouvelle démonstration de ce qu’il y a de pis dans mon caractère de cochon. Suis-je assommé par la honte ? Pas encore. Je reste là au nom de mes serments d’hier, des serments décidés de mon unique fait : je déteste heurter ma conjointe. « Je ne demande pas grand-chose pourtant.» Si peu que je le prends sans autre forme de procès : je grimpe les escaliers quatre à quatre, alourdi par le poids du regard en croix de Raelyn et que j’entreprends d’ignorer.
A l’abri dans la suite parentale, j’ai fermé à clé derrière moi et, les poings serrés, je me suis jeté sur les drap. J’ai enfoncé ma tête dans l’oreiller pour gueuler tout mon saoul. La discrétion relève de l’exploit et je manque d’inventivité pour me calmer. Que faire ? Redescendre ? Plutôt crever ! Inutile de lancer de l’huile sur un feu qui a déjà pris. Dormir ? J’aimerais : je suis cependant trop nerveux. J’opte donc pour un bain. Je fais couler un bain, le flux à bas régime pour préserver le silence du loft. Je n’en ai pas seulement besoin pour réfléchir, mais aussi parce que je rêve de disparaître le temps de quelques heures. Pour ce faire, j’ai tourné le verrou de la salle de bain. Démarche inutile, évidemment. Personne ne me débusquera pendant que s’exprime mon état de faiblesse. Assis sur le carrelage, complètement nu, la tête renversée contre la baignoire, j’attends désespérément de m’immerger dans de l’eau chaude, de fermer les yeux, d’y plonger ma tête entière, de retenir ma respiration jusqu’à ce que les battements de mon coeur ralentissent. Évidemment, ce n’est pas la panacée, mais je peux arguer sans me vanter d’y voir un peu plus clair désormais. J’en tire les constats suivants : j’ai dépassé les bornes, je me suis comporté comme un lâche, je refuse d’admettre que je patauge dans la semoule et j’ai craché dans la main tendue de ma complice, de mon binôme à la vie et à la ville. J’ai éteint la lumière de mon phare et j’ai vogué au hasard de mes pulsions sans songer à l’impact de mes actes sur Raelyn. Je ne tombe pas des nues : mes méthodes de guérison m’ont déjà questionné. Je suis bousculé parce que, d’ici quelques heures, lorsque je me réveillerai d’une sieste provoquée par mes états d’âme, le choc et ma déception - j’en suis une -, je devrai ressusciter mon courage. J’en balise déjà et, quoique je sombre, je ne suis ni tranquille ni apaisé. Je m’endors avec la peur au ventre et, pour concubine, cette satanée honte qui régulièrement me pourrit la vie.
A bien choisir, j’aurais espéré m’éviter le spectacle attendrissant de Raelyn s’occupant de notre enfant. Une multitude d’émotions me traversent d’emblée et le lest des pis d’entre elles pèse lourdement sur mes épaules. Comment ai-je pu être aussi odieux avec ma partenaire quand je l’aime à en crever ? Submergé par “opprobre”, pointé du doigt par ses meilleures amies, je m’arrange pour ne pas être remarqué. J’observe, je m’émeus et je souris à l’évocation de mon statut. A tout peser, ce tableau ne m’est-il pas utile ? N’achève-t-il pas d’ajouter les barres sur les T ? Un soupir m’échappe, une manifestation suivie d’un sourire en réponse à l’enthousiasme de Micah. C’est à elle que je m’adresse en m’approchant de son tapis de jeu. « C’est peut-être “beaucoup sa mère, pas mal comme son père”. » me suis-je aventuré, chuchotant, mes doigts caressant les cheveux blonds de l’enfant. Ils sont à proximité de la main de sa maman et j’hésite. J’hésite à effleurer le dos de sa menotte. Elle serait en droit de m’envoyer paître vers de pâturages moins verts que les siens et, dans le doute, je m’abstiens au profit du complément d’informations qui complète mon assertion. «Mais, pas aujourd’hui. Aujourd’hui, papa, il a essayé aussi de faire entrer un rond dans un triangle.» J’ai lancé une œillade en direction de Raelyn. Je tente une grimace proche du sourire, en plus penaud, en beaucoup moins éclatant que la beauté et l’intelligence de Micah. « C’est parce que ton père, il a laissé des tas de choses traînés à la cave.» Comprendra-t-elle le sous-entendu, la jeune maman ? « On devrait sortir avec elle, prendre l’air, passer par le parc ou aller jusqu’à l’aquarium. Il n’est pas trop tard. On pourra discuter plus tard.» ai-je proposé en m’asseyant en tailleur aux côtés des miens et osant, cette fois. Je me suis autorisé un geste en faveur de Raelyn aussi banal que ma paume chatouillant son genou plié. «Nous changer les idées ne peut pas nous faire de mal. Puis, on avait prévu de passer du temps avec elle... Je ne veux pas passer à côté. Elle grandit tellement vite.» Pour moi, c’est presque la condition sine qua non pour rétablir la communication et je présume que Rae percevra dans le fond de mon timbre ma sincérité, mon désappointement et ma volonté de réparer mes erreurs précédentes.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Ven 17 Fév - 16:36 | |
| PIECE OF MY HEART Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
Il ne hurle pas et à partir de là, je sais qu’il n’y a plus rien à tirer de cette discussion puisque sa mauvaise foi s’est invitée et qu’elle prend toute la place. Je connais assez Amos pour savoir quand jeter l’éponge - peut-être ai-je tendance à le faire toujours un peu trop tard, mais je le fais pour ne pas être écrasée par ses instinct de mâle alpha - et quand me soustraire à une conversation. Le savoir, ce n’est pas pour autant le faire et si parfois ma propre fierté ou mes sentiments me poussent à ne pas lâcher le morceau, aujourd’hui, j’abandonne pour l’instant. Je le laisse entrer à l’intérieur, se rhabiller et se préparer à s’enfuir à l’étage ou dans le bureau. J’ai l’intention de revenir à la charge - le sujet est trop important pour que je me contente de laisser couler - mais plus tard, lorsqu’il sera revenu à lui et qu’il comprendra qu’il est allé trop loin, qu’il comprendra que je ne suis motivée que par le désir de le protéger de lui-même et de ses travers. « Bien sûr que si tu le fais. Tu m’obliges à te dire des trucs complètement dingues juste pour te rassurer. Tu m’obliges à rester ici. » Piquée à vif, je répète. « Je t'oblige à rien. » Casse-toi si c’est ce que tu veux. Dans toute l’histoire, quelqu’un a-t-il déjà prononcé cette phrase en la pensant ? Elle est, à mon sens, toujours synonyme de blessure et je le suis, blessée, qu’il sous-entende que je suis une laisse autour de son cou, une menotte autour de ses poignets. « Je ne demande pas grand-chose pourtant. » Je n’ajoute rien. Je me contente de l’observer avec un regard noir, tandis que ma poitrine se soulève à un rythme rapide.
Le contact de ma petite fille m’apaise. Elle joue, tire parfois sur mes cheveux mouillés, elle rit, elle sourit et tient une grande conversation à base d’un charabia incompréhensible pour qui n’est pas elle, et ces minutes que je passe avec elle m'aident à évacuer une part de mes sentiments négatifs. La colère s’envole. Pas la frustration et l’amertume qui finiront par tirer leur révérence en temps voulu, et certainement pas l’angoisse. Elle est familière : j’ai peur pour Amos depuis qu’il se bat pour rester sobre, depuis que son addiction à la boisson me l’a présenté sous des jours où il est dangereux pour lui-même, où il n’est plus que l’ombre de lui-même, aussi. Je suis pensive lorsque mon regard se pose sur mon bébé, et que je constate qu’elle fait de grands sourires à la porte de sa chambre, derrière moi. Je devine que son père s’y est posté et j’échange avec lui un long regard. Il souriait, lorsque je l’ai surpris. Il soupire aussi, et je devine qu’il est redescendu en tension. Quant à savoir s’il est là pour faire son mea culpa ou non, l’avenir me le dira : je n’arrive pas à le deviner juste à l’observation de son visage, de ses traits tirés. « C’est peut-être “beaucoup sa mère, pas mal comme son père”. » Mon complice me semble s’approcher à pas de loup. A son tour, il s’agenouille auprès de notre fille, dont il caresse les cheveux avec tendresse. Moi, c’est lui que je ne quitte pas des yeux, me demandant à quelle sauce je vais être mangée. Apaisé est un bien grand mot, mais il n’a plus l’air remonté comme lorsqu’il est monté à l’étage, il y a un peu plus d’une heure. A-t-il raison ? Suis-je, en tant normal, plus obstinée et tête de mule qu’il ne l’est ? Certainement. Mais aujourd’hui, nous avons visiblement tous les deux confiance qu’il a déployé des trésors de mauvaise foi. « Mais, pas aujourd’hui. Aujourd’hui, papa, il a essayé aussi de faire entrer un rond dans un triangle. » J’esquisse un sourire en coin, et je garde quelques secondes mon regard fiché dans le sien avant de baisser les yeux vers Micah, qui bave allègrement sur son cube en bois dont elle tente de grignoter les angles pour pouvoir réussir à le faire entrer là où elle a envie qu’il rentre. « Ça reste à déterminer, lequel de nous deux a la tête la plus dure. » Doucement je tends une main vers ma poupée, récupérant doucement le cube entre ses mains. « Tu vas te faire mal. » Ses minuscules quenottes ne sont pas faites pour broyer du bois. Pour éviter toute frustration, je la remplace rapidement par le triangle que je lui tend pour qu’elle ait une chance de parvenir à surmonter le défi offert par son cube de jeu. Bien sûr, elle est maladroite. Il lui faut plusieurs tentatives avant de parvenir à trouver le sens dans lequel enfoncer sa forme et lorsqu’elle y parvient, elle s’applaudit elle-même et moi, j’éclate de rire avant de l’imiter. « C’est parce que ton père, il a laissé des tas de choses traînés à la cave. » Je tourne à nouveau mon regard vers Amos et penche ma tête sur le côté. « Je m’en doutais. » Ce n’est pas à moi qu’il s’adresse, pas directement, mais je suis celle à qui le message est destiné. La seule qui pourra le comprendre. Je n’ai pas vérifié, préférant lui accorder ma confiance sur sa capacité à m’en parler lui même si toutefois il réalisait qu’il n’était pas capable de surmonter ça seul. Je pousse un soupir. Un silence s’installe un instant et lorsqu’Amos glisse une main jusqu’à mon genou qu’il caresse de la paume de sa main, je ne le repousse pas, je n’en ai pas envie. « On devrait sortir avec elle, prendre l’air, passer par le parc ou aller jusqu’à l’aquarium. Il n’est pas trop tard. On pourra discuter plus tard. » J’adresse à ma fille un grand sourire, et à Amos un regard appuyé. Dans mes yeux, il peut certainement percevoir toutes les émotions qui m’agitent avec, en chef de file, une dose de mélancolie. « Nous changer les idées ne peut pas nous faire de mal. Puis, on avait prévu de passer du temps avec elle... Je ne veux pas passer à côté. Elle grandit tellement vite. » - « On peut. » Je glisse à nouveau un sourire vers ma fille, avant de l’interroger. « Ça te ferait plaisir ? Le parc ou l’aquarium ? » Les deux la réjouiront. Avec des parents aussi occupés que les siens, elle n’a pas l’occasion de le faire tous les jours. Elle ne manque de rien Micah, certainement pas d’amour, mais nous vivons à cent à l’heure, Amos et moi.
L’aquarium a fait l’objet d’un consensus. Dans les bras d’Amos, Micah s’émerveille, en tendant ses bras en directement de l’épaisse vitre en verre qui nous sépare des raies manta et autres poissons plus gros que notre bébé. La bouche grand ouverte, les yeux brillant, elle est aussi calme qu’elle est belle, alors que la lumière bleue qui filtre depuis les aquarium se reflète sur son visage. Je l’observe un instant, avant de poser ma tête contre le bras d’Amos. Au bout d’une minute, peut-être deux, pendant laquelle je m’intéresse bien plus aux réactions de Micah qu’à l’objet de son émerveillement, je brise le silence. « Tu crois qu’elle s’en rend compte ? » Quand l’ambiance n’est pas au beau fixe et que les rapports entre son père et sa mère sont tendus ? « Tu crois que ça l’impacte ? » Quand nos disputes s’achèvent dans les cris ? Elle a l’air joyeuse et légère, ma petite fille. Mais je ne peux m’empêcher de me poser la question.
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| | | | | | | | (Amelyn #79) ► Piece of my heart |
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