« millions dollars baby » lora breaden & edison dorn
Lora est un papillon de nuit. Elle s'endort souvent au petit matin, parce qu'elle a toujours préféré vivre la nuit, parce que quand l'obscurité tombe ? Chacun est libre d'être ce qu'il veut, quand il veut, et Lora pense souvent que dans ces instants là, elle est invincible, capable de faire ce qu'elle veut, quand elle le veut. Elle n'est pas douée pour réfréner ses envies et de toutes façons pourquoi se priver ? La vie est bien trop courte pour être sérieuse, pour avancer sans réellement vivre. Alors, c'est dans ce bar qu'elle entre. Elle est le genre de femme que l'on remarque, sans doute à cause de ses tenues courtes ou de ses tatouages qu'elle exhibe fièrement. Un physique qui laisse peu de place à l'imagination, Lora se fait entendre, parce qu'elle est déjà entrain de rire aux éclats quand elle passe la porte du bar. Elle est déjà un peu bourrée aussi, parce qu'elle a déjà fait la tournée des bars du coin avec ses potes et celui-ci ? C'est le dernier sur sa liste. L'endroit qu'elle préfère aussi, parce qu'elles s'y produisent souvent avec le groupe. Son regard bleu qui transperce la foule, alors qu'elle joue un peu des coudes pour pouvoir travers la nuée de monde sur la piste de danse. Lora ne veut pas danser, elle laisse ses copines y aller, non, ce qu'elle veut elle ? C'est un verre. Et peut être une nouvelle folie à commettre. Bon sang oui, l'interdit l'attire, et l'inattendu est source d'inspiration chez elle. Inspiration pour de nouveaux morceaux, inspirations de vie aussi, Lora absorbe tout ce qu'on peut lui donner.
Elle cherche à atteindre le bar, percute un corps en chemin, peut être parce qu'elle ne tient plus tout à fait trés droite sur ses talons. Qui a inventé ça d'ailleurs ? Sûrement un homme qui n'a jamais su ce que ça faisait de porter des horreurs pareils, parce que bon sang, ça fait mal aux pieds ! En plus de ça, ce n'est pas compatible avec l'alcool, Lora a juste envie de les enlever, et peut être les abandonner dans un coin du bar, aprés tout elle peut marcher pieds nus, à quoi lui servirait des chaussures ? Son esprit divague déjà. «Oups, je ne vous avez pas vu.» Elle lève son regard bleu vers ce brun, qu'elle n'avait pas reconnu. Sans doute parce qu'elle s'est heurtée à son torse et qu'elle avait le regard appuyé dessus. «Edison ! » Un sourire qui se dessine sur son visage, elle apprécie cet homme, pas seulement parce qu'il est beau, même si ça y fait beaucoup, Lora ne peut pas tellement se mentir non plus. Edison ? Il est aussi imprévisible qu'elle, les flammes attirent les flammes, c'est élémentaire. «Tu tombes bien, mon verre est vide ! Et je cherchais justement quelqu'un pour m'en offrir un ! C'est ton jour de chance, tu es l'élu. » Et puis ce n'est pas comme si elle lui laissait le choix, parce qu'elle attire déjà son bras pour l'attirer vers le comptoir. «Un cosmopolitain pour moi ! » Elle n'est plus à un verre prés de toutes façons. Elle se hisse sur le tabouret, et retire ses talons qu'elle balance un peu plus loin, manquant de faire trébucher une fille entrain de se trémousser pour danser. Oups. «ah ça va mieux, celui qui a inventé les escarpins est un tortionnaire ! Il faudrait le retrouver et lui régler son compte.» et elle, elle devrait sans doute arrêter de boire.
The ice age is coming, the sun's zooming in Meltdown expected, the wheat is growing thin Engines stop running, but I have no fear 'Cause London is drowning I live by the river (London Calling)
Si le groupe s’est mis en pause par un coup du destin, Edison n’a jamais quitté son mode de vie. Il n’a jamais ralenti la cadence. Il a continué à composer, à écrire … ce qui est plutôt positif mais il a également continué à sortir, s’incruster en coulisses dans les concerts d’autres groupes de musique avec qui ils avaient été en tournée. Il est resté près de la lumière même si sans le groupe, cela a moins de goût et intéresse moins ; il faut bien l’avouer. Ce soir, il s’est de nouveau décidé à oublier comment il s’appelle à grands coups de vodka. Il est accompagné d’une petite troupe de paumés qui sont surtout avec lui pour pouvoir un peu de lumière … ne sachant pas qu’Edison est à sec, et qu’il est prêt à vendre son âme pour pouvoir rembourser ses dettes.
Accoudé au comptoir, il lève le bras pour attirer le barmaid qui l’ignore … encore une fois. Un soupir s’échappe de ses lèvres alors qu’il laisse tomber lourdement sa main contre le comptoir … mouillé. Le contact de sa main avec les différents alcools qui s’y trouvent le fait grimacer. « Fais chier, bordel …», marmonne-t-il tout en secouant la main avant de l’essuyer sur son jean, sans perdre sa grimace. Il hèle de nouveau le barmaid mais ce dernier semble l’ignorer … merde ! Il change de plan. Il va aller chercher une de ces potes pour pouvoir attirer l’attention du dit bonhomme, le propriétaire des bouteilles apparemment … il les défend comme son propre royaume. Le géant qu’il est esquive les différentes personnes qui sont sur son chemin jusqu’à ce qu’il se fasse percuter par … Lora. Au cours de ses virées un peu rocambolesques, il y a Lora. Lora est le genre de partenaire de soirée qu’une personne comme Edison souhaite. Au lieu de l’apaiser, elle est l’huile qu’on jette sur le feu. Elle est la petite étincelle avant l’incendie et c’est exactement la raison pour laquelle le bonhomme aime bien passer sa compagnie. Elle ne pose pas de questions qui mettent mal à l’aise. Elle ne cherche pas à l’analyser. Elle ne cherche pas à le changer et à le rendre moins « puéril » et « insouciant ». Elle le prend et l’accepte comme il est même si la Terre entière se demande comment elle fait pour le supporter ; peut-être qu’elle est comme lui et que le proverbe qui se ressemble s’assemble leur correspond bien.
Aussitôt il affiche un large sourire tout en ouvrant les bras en croix. « Edison ! Tu tombes bien, mon verre est vide ! et je cherchais justement quelqu’un pour m’en offrir un ! c’est ton jour de chance, tu es l’élu. » Il ne dit pas un mot et la laisse le tirer vers le comptoir, un peu hêbété de lui tomber dessus par hasard. « Mon jour de chance ? Je suis pas si sûr ; je crois même que la dernière fois qu’on a passé une soirée ensemble, il m’a fallu au moins trois jours pour m’en remettre », dit-il tout en se retrouvant à un autre endroit du comptoir du bar. Dans sa voix, un éclat de rire débile … la vodka en est la responsable. « Un cosmopolitain pour moi ! » Il tourne la tête vers elle, le regard brillant. « Madame est chic, dis donc. » qu’il lui dit tout en la bousculant doucement d’un coup d’épaule. La blondine semble enfin attirer l’attention du barmaid : les miracles existent. « Un cosmopolitain et une vodka. », qu’il commande tout en sortant sa carte bancaire dont il allait une fois encore frôler le plafond.
« Ah ça va mieux, celui qui a inventé les escarpins est un tortionnaire ! il faudrait le retrouver et lui régler son compte. » Son regard se pose sur ses pieds libérés et les escarpins, coupables, un peu plus loin. Il fronce les sourcils avant de relever la tête vers elle, un sourire en coin. « Ça fait même pas une minute que je suis là, et tu te déshabilles déjà … tu vas me faire battre mon dernier record si tu continues …» qu’il ajoute, amusé, tout en laissant sa main venir caresser sa cuisse pour une demi-seconde. Sa réputation n’est plus à faire. Il est un coureur de jupons mais il n’est pas un briseur de cœur. Il ne ment pas sur la marchandise : c’est un connard mais il joue carte sur table. Toujours. Les verres apparaissent finalement devant eux et il remercie une présence supérieure que la facture ait été acceptée. « Elle est où ta clique ? Tu te promènes jamais sans ta clique … », demande-t-il tout en balayant les lieux du regard avant de saisir son verre et de lever vers elle sans pour autant trinquer … il n’est plus l’heure de trinquer. Il boit une mince gorgée de son verre avant de se tourner vers elle. « Quoique ça faisait longtemps que j’avais pas eu l’honneur d’avoir un tête à tête avec la grande, que dis-je, la merveilleuse Lora Breaden »
« millions dollars baby » lora breaden & edison dorn
Les endroits bondés de monde ne lui font pas peur, au contraire, sans doute parce qu'elle aime attirer l'attention, être sous le feu des projecteurs, Lora attise et enflamme, elle provoque surtout, parce qu'elle est comme ça et qu'elle ne sait de toutes façons pas faire autrement. Lora peut être terrible quand elle s'y met, capable de créer des situations vraiment compliquées parce que fait simple ? Pourquoi faire ? La blonde est une tornade, emportant tout ce qu'elle peut sur son passage, parce que ça l'amuse de semer la zizanie, de crier, et parfois foutre un bordel pas possible, juste pour le plaisir de dire que c'est elle qui a fait tout ça. Sans doute que ça ne tourne pas toujours comme il le faudrait dans son esprit mais ça ne lui semble pas si grave que ça. Elle a décidé qu'il lui fallait un verre, et c'est donc d'un pas trés déterminé qu'elle a pour ambition de rejoindre le bar. Une ambition bien vite mise à mal parce un géant, avec de multiples tatouages. Un homme qui attire le regard lui aussi, tant par son physique que par ses déboires. Edison est un alter égo pour elle, ils se ressemblent sur trop de points pour son propre bien, mais c'est justement pour ça que Lora l'apprécie si bien. Des bras qu'il ouvre et ses épaules auxquelles elle s'accroche maladroitement parce qu'elle tombe un peu, avant de finalement l'attirer avec elle vers le comptoir. Elle veut un verre. ou deux. Histoire d'arroser les cinq autres qu'elle a bu avant de venir. La blonde fait mine d'être outrée. «Si je t'écoutais je croirais presque que tu n'es pas content de me voir. Oserais-tu briser mon petit coeur Dorn ? » Son nom de famille qu'elle prononce de manière un peu appuyée, en battant des cils. «Ce n'est pas ma faute si tu ne sais pas tenir la cadence !» De la provocation. Toujours. Sa marque de fabrique.
Un rire qui s'échappe des lèvres d'Edison, ça ne trompe pas, lui aussi a déjà bu quelques verres, et ça l'amuse davantage Lora. «Bien sûre qu'est-ce que tu crois ? Chic est mon deuxième prénom. Ou troisième. je ne sais plus trop.» Elle étouffe un léger rire en posant sa main contre ses lèvres, comme une gamine, Lora est vraiment éméchée. «C'est pour accompagner les trois shots de tequila, le sex on the beach et le mojito que j'ai bu avant de venir. » Il ne manquait plus que le cosmopolitain pour venir arroser le tout. Il la bouscule un peu, pour la taquiner, et Lora lui tire la langue. Il sort sa carte et elle est satisfaite, aprés tout, quelle femme n'apprécierait pas de se faire inviter ? D'accord, elle ne lui a pas vraiment laisser le choix, mais ce n'est qu'un détail ça. Ses talons qu'elle a retiré parce qu'ils sont beaucoup trop gênant, elle se plaint, elle voudrait étranger l'inventeur des escarpins, sans doute mort depuis des siècles déjà. «Et encore, je n'ai enlevé que les chaussures ! » Ce qui est en soi, presque un miracle. «Ton dernier record ? Tu piques presque ma curiosité là. Vas y raconte. » Parce que ce genre de détails ? ça l'amuse Lora, et puis, elle n'a pas de filtre, pas de tact, et pas de gênes. Ses doigts contre sa cuisse, un bref instant. Un instant beaucoup trop bref à son goût, dommage. Lora désigne la piste de danse d'un signe de tête. «Elles sont là bas, entrain de danser, parce qu'elles tiennent encore sur leurs talons elles ! » Quelle chance. «Heureusement pour toi sinon t'aurais du payer un verre à toutes mes copines.»Elle rit un peu. «Et peut être que j'aurais été un peu jalouse, j'aime pas trop partager l'attention. » Lora attrape son cocktail que le barman pose sur le comptoir pour en boire une gorgée. «Tu n'es qu'un vile flatteur ! Tu vas me faire le coup classique, genre t'as perdu mon numéro ? » Son regard bleu qu'elle plonge dans le sien. «Parce que tu pourrais me voir bien plus souvent si tu prenais la peine de m'écrire chéri. » Mais les hommes et la technologie ? A croire qu'ils n'ont pas évolué, encore coincé à l'âge de pierre, c'est bête.
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« Si je t'écoutais je croirais presque que tu n'es pas content de me voir. Oserais-tu briser mon petit cœur Dorn ? » Feignant d’être choqué et mal compris, il pose la main sur son torse en affichant une mine outrée. « Ce n'est pas ma faute si tu ne sais pas tenir la cadence ! » Ses lèvres forment un o choqué avant de s’étirer en un sourire amusé. « Que veux-tu !? Ce n’est pas à une féministe dans ton genre que je vais apprendre que dans le fond, on est le sexe faible … et qu’on a tout à apprendre de vous. » réplique-t-il sur un ton amusé. Il a toujours aimé la taquiner sur ce sujet qu’il soutient ; n’allez pas croire qu’il s’agisse d’un misogyne. Loin de là. « Bien sûr qu’est-ce-que tu crois ? Chic est mon deuxième prénom. Ou troisième. Je ne sais plus trop. » « Ce n’est pas le mot qui me viendrait à l’esprit comme second prénom mais je ne vais pas te contredire ; je sors la carte du parfait gentleman ce soir – t’as de la chance. » « C’est pour accompagner les trois shots de tequila, le sex on the beach et le mojito que j’ai bu avant de venir. » Le géant se contente de rire avant de venir secouer son index sous son nez comme le ferait un grand frère, un père … ou un pote un peu plus bourré. « Tu sais ce qu’on dit sur les mélanges …» Mais il n’a pas le temps de continuer qu’on vient leur poser leurs commandes sur le comptoir. Que la fête commence ou continue ou se termine ; c’est encore à voir. Seuls les verres le diront.
« Et encore, je n’ai enlevé que les chaussures ! » « Pour l’instant. » glisse-t-il sur un ton malicieux tout en lui offrant un regard plein de sous-entendus. Et, il boit une nouvelle gorgée de son verre. Rafraichissant. Enfin ! « Ton dernier record ? Tu piques presque ma curiosité là. Vas y raconte. » « Raconte ? non, je n’ai pas vraiment envie de glisser un tas d’insanités à tes oreilles si chastes », lance-t-il sur le même ton de la plaisanterie. Lora et lui, c’est juste un cocktail molotov prêt à imploser. Jamais une bonne idée de se trouver dans les parages quand ils sont ensemble, que ce soit quand ils sont de bonne ou de mauvaise humeur d’ailleurs. Edison suit son regard quand elle tend le cou vers la piste de danse. Et son regard s’égare sur les silhouettes et courbes qui ondulent au rythme de la musique. « Elles sont là-bas, en train de danser, parce qu’elles tiennent encore sur leurs talons, elles. Heureusement pour toi, sinon t’aurais dû payer un verre à toutes mes copines. Et peut-être que j’aurais été un peu jalouse, j’aime pas trop partager l’attention. » Il tourne la tête aussitôt vers elle, amusé. « Aw ! » souffle-t-il comme lorsque la terre entière a réagi pour la première fois à la scène du chat potté de Shreck. « Tu n'es qu'un vile flatteur ! Tu vas me faire le coup classique, genre t'as perdu mon numéro. Parce que tu pourrais me voir bien plus souvent si tu prenais la peine de m’écrire chéri. » Il laisse échapper un nouvel éclat de rire.
« Nan, je réserve cette excuse bidon à d’autres. » qu’il dit sur un ton plus sérieux, calant son coude sur le comptoir, restant près d’elle. « Peut-être que tu m’intimides tellement que je n’ose pas t’écrire. Imagine ! C’est tout à fait possible. » ajoute-t-il avant de lui décocher un clin d’œil complice. Edison est bien trop puéril pour être intimidé par qui que ce soit. Un peu trop idiot pour être intimidé. Il s’approche davantage de la jeune femme, suffisamment proche pour créer un contact entre eux. Un contact qui se voudrait innocent et non calculé si Edison n’était pas Edison.
« millions dollars baby » lora breaden & edison dorn
Lora sourit un peu, le sexe faible, hm, elle n'aurait pas dit ça. Enfin, les hommes sont faibles sur certains point oui mais sur d'autres.. peut être que son esprit contient beaucoup trop de connotation coquine pour son propre bien. «je n'aurais pas dit ça non, vous n'êtes pas faibles dans toutes les situations. » Elle de quoi elle parle Lora, parce qu'elle a de nombreuses aventures avec des hommes, des femmes aussi, elle est trés libérée parce que la vie est beaucoup trop courte pour s'enfermer avec quelqu'un dans une relation. Elle ne sera sans doute jamais prête à se poser, mais ce n'est pas trés grave du moment que ça lui convient comme ça. «Ah oui ? Et comment tu me qualifierais alors si ce n'est pas de Chic ? » Elle balance un peu ses jambes dans le vide, parce qu'assise sur ce tabouret ses pieds ne touchent pas le sol. «Oh bah dis donc, la carte du gentleman carrément ? Excuse moi, mais comme Cendrillon j'ai perdu mes chaussures du coup. Est-ce qu'on ne serait pas entrain de rejouer un remake là ? . » La situation l'amuse. Edison agite son doigt sous son nez, elle hésite un instant à le mordre, et puis elle se rappelle qu'elle n'est pas un animal. Merci l'alcool. «Oui oui, mais je m'en fiche papa, allez, mon cocktail !» Elle a déjà mélanger bien trop de choses dans son ventre de toutes façons alors un peu plus ou un peu moins.
Elle s'intérèsse à ses ébats visiblement, puisqu'il amène le sujet sur la table. Ses oreilles chastes ? Lora fait les gros yeux. «Où tu vois des oreilles chastes ? » Parce que ce ne sont certainement pas les siennes ! «Vous les mecs vous aimez trop vous vanter, et quand on veut des détails y'a plus personne ! » Elle affiche une moue boudeuse en reprenant son verre entre ses doigts, tant pis. Lora désigne ses amies là bas, entrain de danser, et tape son épaule avec sa main quand il les regarde avec un peu trop d'insistance elle n'aime pas du tout les yeux qu'il est entrain de faire. «Ton attention doit être tournée ici, alors arrête de les regarder où je t'envoie mon cocktail dans les yeux.» Elle gronde un peu. Jalouse ? Possessive ? Lora aime surtout être au centre de l'attention, particulièrement instable dans ses émotions. Il ne lui fera pas l'affront de faire semblant d'avoir perdu son numéro, c'est déjà pas mal. En revanche l'excuse qu'il lui sort ? Elle est encore plus bidon. «Moi je t'intimides ? Arrête un peu, t'es gigantesque et moi je sui frêle et délicate, un grand gaillard comme toi n'a pas peur de moi. » Parce que même si Lora crie et parle fort, elle ne fait pas trés peur. ça aussi c'est dommage, parce que des fois elle aimerait bien être effrayante. «Alors, oseras tu braver la foule pour aller chercher mes chaussures ? » Lora provoque un peu. «Tu ne vas quand même pas me laisser rentrer pieds nus ? T'imagines ? Je pourrais me faire mal. Et si ça arrive ? Je t'en voudrais toute ma vie. » Elle dramatise, abuse, elle le fait exprés, déjà prête à se lever de son tabouret et s'éclipser si il décide d'aller les chercher. Parce que Lora a eu une super idée, elle a décidé de jouer à cache cache, le problème ? C'est qu'Edison n'est pas encore au courant.
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« Ah oui ? Et comment tu me qualifierais alors si ce n’est pas de chic ? » Il hausse les épaules. « Je suis pas encore assez beurre pour me lancer sur ce terrain-là. » dit-il avec un sourire des plus charmants. Évidemment, ce ne sont pas des défauts ou des critiques qui lui viennent à l’esprit mais c’est plus amusant de pretender le contraire. « Oh bah dis donc, la carte du gentleman carrément ? Excuse moi, mais comme Cendrillon j'ai perdu mes chaussures du coup. Est-ce qu'on ne serait pas entrain de rejouer un remake là ? » Il jette automatiquement un coup d’oeil vers ses chaussures qui trainent toujours dans un coin. « T’emballes pas non plus, j’ai pas dit que j’étais un prince charmant. Tes godasses, tu iras te les chercher toute seule ma grande. » Ils plaisantent. Comme d’habitude. « L’émancipation des femmes, tout ça tout ça. » dit-il en agitant la main, reposant son attention sur la jeune femme qui était à ses côtés et était comme tombée du ciel pour cette soirée. Une benediction.
« Où tu vois des oreilles chastes ? Vous les mecs, vous aimez trop vous vanter, et quand on veut des details y’a plus personne ! » Amusé, il se contente de boire son verre tout en étant fier comme un paon. Dans un autre monde, il aurait sans douté vanter ses mérites … mais avec les années, il s’était rendu compte qu’il n’en avait plus besoin. C’était un aimant à emmerdes mais également à aimant à demoiselles et le succès des sand witches ne semblait pas être la seule raison de la presence feminine dans sa vie. Il n’allait pas faire des recherches là-dessus et n’avait aucunement besoin de se vanter de ses conquêtes ; les autres le faisaient pour lui. Et lui, il s’en amusait. « Ton attention doit être tournée ici, alors arête de les regarder où je t’envoie mon cocktail dans les yeux. » Il se permet un dernier coup d’oeil vers une des demoiselles un peu plus loin, sur la piste de danse mais il respecte suffisamment la demoiselle pour lui offrir toute son attention. « Chef, oui chef. »
« Moi je t’intimide ? Arrête un peu, t’es gigantesque et moi je suis frêle et delicate, un grand gaillard comme toi n’a pas peur de moi. Alors oseras-tu braver la foule pour aller chercher mes chaussures ? » Il penche la tête sur le côté, en arquant un sourcil. « Tu ne vas quand même pas me laisser rentrer pieds nus ? t’imagines ? je pourrais me faire mal. Et si ça arrive ? je t’en voudrais toute ma vie. » « Désolé Cendrillon, tu vas devoir aller te les chercher toute seule tes chaussures … en plus, je suis certains qu’une nana dans ton genre n’est pas effrayée par deux trois tessons de verre ou un sol collant … si ? » Il cale son dos contre le comptoir du bar pour finalement lui offrir un regard de défi. « Ce que je peux tout au mieux te proposer, c’est de te transformer en sac à dos et te faire sortir de ce bar sur mon dos et de même te conduire jusqu’à ton taxi … » Il lève son index pour ajouter : « petite condition supplémentaire, ce sera moi qui decide de la destination. » Lui et ses gros sabots de romantique.
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Sage décision. Parce qu'une parole de travers lui aurait valu une dispute, ou une scène de ménage, parce que Lora bourrée ? Elle a déjà du mal à tenir sa langue alors quand elle boit ? Elle retient encore moins ses pensées. La blonde fait mine d'être outrée, c'est vrai qu'il n'est pas le prince charmant, on est même loin du compte là, mais en même temps ? Les princes c'est ennuyeux et ça ne sert pas à grand chose, c'est trop lisse, trop parfait, et trop en surface, non, vraiment pas son truc. Lora ? Elle est attirée par les ennuis, attirée par les problèmes, par les gens un peu instables comme elle, parce qu'on ne peut pas dire qu'elle soit trés équilibrée, mais ce n'est pas si grave, parce qu'elle le vit bien. «Quoi ?! T'as de la chance que je sois trop bourrée pour te frapper Edison. Dans mon état je risquerais de viser à côté.» Et ce serait un peu humiliant, on ne va pas se mentir. Lora termine son verre, cul sec, alors qu'il garde le silence, se contentant d'un petit sourire au coin de ses lèvres. Elle est certaine qu'il est un bon coup, à moins que ça ne soit l'alcool qui ne lui fasse penser n'importe quoi, enfin bon, il est beau, elle ne peut pas le nier non plus, franchement attirant, ça fait partit de son charme, ça et sa personnalité hors norme, parce que si il n'avait pas ce grain de folie ? Lora ne l'aurait sans doute pas regardé.
Elle le rappelle gentiment à l'ordre, elle ne veut pas qu'il regarde là bas, parce que c'est elle qui doit être le centre de son attention, c'est elle qui a sauvé sa soirée non ? Et puis Lora elle est possessive, alors, elle ne se gêne pas pour le lui souffler. Elle est une cheffe oui, et ça lui va bien comme surnom. «Tu peux m'appeler petite cheffe à partir de maintenant.» Parce que donner des ordres ? Elle a un don inné pour ça. La blonde grimace un peu à l'idée de marcher pieds nus là dedans, c'est dégoûtant, hors de question, pourquoi elle a balancé ses chaussures déjà ? C'était encore une idée complètement stupide, mais c'est un peu trop tard pour regretter maintenant. Par contre elle se redresse un peu à la proposition du brun, il a piqué son attention, ça y'est, et la blonde le regarde, un grand sourire sur ses lèvres, un programme intéressant et qui lui donne envie de partir immédiatement. «Oh ouiiiii» elle est plus qu'enthousiaste ! Alors, Lora tend ses bras et lui fait signe de se retourner. «Allez tourne toi, que je puisse monter sur ton dos.» Parce qu'elle est prête à partir, et à aller où il veut. Elle se demande où il va l'emmener d'ailleurs, elle est curieuse Lora, vraiment. Alors, elle grimpe sur le dos d'Edison et entoure sa taille de ses jambes pour se maintenir en place. «où tu vas m'emmener ? On va dans un endroit cool ? Ou alors tu es entrain de me kidnapper pour m'emmener chez toi ? Allez dis, on va où !» Elle rit un peu, qu'ils aillent quelque part ou chez lui ? Peu importe, Lora est partante pour tout.
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« Quoi ?! T'as de la chance que je sois trop bourrée pour te frapper Edison. Dans mon état je risquerais de viser à côté. » Une idée de génie qui le contraint à se tapoter la tempe de l’index.
« Oh ouiiii. Allez tourne toi, que je puisse monter sur ton dos.» Il jette un coup d’œil à son verre, hausse les épaules à la Edison et finit par boire cul sec le reste de son verre, faisant claquer sa langue. Bordel ! il aurait du moins parler et boire un peu plus vite au lieu de tout boire d’un coup maintenant. Son verre retrouve le comptoir et il se tourne pour que la demoiselle grimpe sur son dos, enroulant ses jambes autour de sa taille. Lui, il cale ses mains sous ses jambes pour la tenir à la bonne hauteur. Elle est plus légère qu’il pensait ; mais il allait s’abstenir d’en faire mention. « Où tu vas m’emmener ? on va dans un endroit cool ? ou alors tu es en train de me kidnapper pour m’emmener chez toi ? allez dis, on va où ! » « Fais moi confiance», dit-il simplement tout en se dirigeant vers l’endroit où elle avait laissé ses escarpins. Il jette un coup d’œil vers ces dernières puis vers le groupe qui est non loin de là. « Est-ce que vous pourriez rendre service au génie que j’ai sur le dos et lui remettre ses pompes … ? » Il affiche un sourire innocent aux gars qui se tapent une barre pour finalement tendre le bras vers les fameux escarpins et les tendre à la jeune femme, toujours sur son dos. C’est néanmoins dans cette position que les deux abrutis sortent du bar et se retrouver sur le trottoir pour héler un taxi dans lequel le duo s’engouffre rapidement. Il pose une main sur sa cuisse sans arrière-pensée cette fois-ci pour caler sa tête entre les deux sièges de devant et donner l’adresse du quartier dans lequel la course doit les amener. Le taxi démarre et il se tourne vers la demoiselle, prenant place sur la banquette arrière : « Bien que l’idée de te kidnapper pour t’amener chez moi soit intéressante et plutôt inspirante … on va se faire une escale dans un petit endroit spécial »
Et le taxi finit par s’arrêter. Après avoir payé la course, il finit par se retrouver dans cette rue plutôt banale. Un signe de la tête vers l’enseigne lumineuse d’un bar au coin de la rue et il glisse sa main dans celle de Lora pour l’y emmener. Un autre géant tient place devant la lourde porte et reconnaît aussitôt Edison. Une brève étreinte. Une tape dans le dos. Un sourire pour Lora et ils pénètrent dans cet endroit enfumé. Ses doigts pressent la main de Lora, alors que la musique résonne, qu’une partie du public sautille et se bouscule près de la scène. La basse lui secoue l’estomac ; à l’ancienne. Il s’approche de Lora, posant sa main libre sur sa hanche pour lui souffler au creux de l’oreille « Un petit concert à l’ancienne, le groupe est plutôt pas mal … meilleur que la bière qu’ils servent ici en tout cas. » Il lui adresse un sourire complice avant de se caler derrière elle, venant enrouler un bras autour d’elle, et lui disant au creux de l’oreille, d’une voix amusée : « T’as les mauvaises pompes pour ce genre d’endroit par contre…. » Possible. Le taux d’alcoolémie était élevé. Les mouvements brusques et non coordonnés du public le contraignaient à anticiper des mouvements et à étendre le bras pour éviter qu’on ne vienne s’écraser contre eux. Possible qu’il en profite un peu pour l’attirer davantage contre lui.
« millions dollars baby » lora breaden & edison dorn
Lora s'installe sur son dos, elle est bien là, finalement, ce n'était pas une si mauvaise idée, elle passe ses bras autour de ses épaules et ses jambes autour de sa taille pour se maintenir, elle est prête, ils peuvent se mettre en route maintenant. La blonde arrête de poser des questions, parce qu'aussi étrange que ça puisse paraître, elle lui fait confiance Lora, elle n'a aucun mal à se laisser guider par Edison parce qu'elle sait que de toutes façons, il va l'emmener faire quelque chose qui va lui plaire. Il commence à la connaitre, suffisamment pour savoir ce qu'elle aime faire, alors, Lora est prête. Il s'avance au milieu de la foule pour parler à deux mecs qui finissent par lui rendre ses chaussures, Lora rit un peu alors qu'on les remet à ses pieds, ouf, elle ne finira par sa soirée pieds nus, c'est tout elle ça, de balancer des choses sur un coup de tête. Ou de colère. Parce que quand elle est furieuse ? Les objets volent souvent dans tout les sens, ce n'est pas de sa faute, elle est impulsive Lora, et colérique aussi, alors quand elle est blessée ? Il vaut mieux ne pas être dans les parages. «C'est moi le génie !» Elle est toute fière. «Tu sais ? ça, c'est bien la première fois qu'on me le dit.» Parce qu'en général ce n'est pas tellement le mot que l'on utilise pour la définir.
Ils s'installent dans le taxi et la blonde regarde par la fenêtre, elle adore regarder les rues de Brisbane, défiler dans la nuit. C'est beau, et ça lui plaît, toutes ces lumières et ses couleurs. La nuit ? La ville vit, et c'est dans ces moments là qu'elle se sent le mieux, qu'elle se sent elle surtout, parce qu'elle est un oiseau de nuit Lora. La blonde s'installe bien dans le siège et pose un instant ses doigts contre ceux d'Edison sur sa cuisse. «J'ai de bonnes idées parfois.» Un léger clin d'oeil qu'elle lui adresse, et puis, elle le regarde un peu intriguée. Un endroit spéciale. Le taxi s'arrête et Lora sort du taxi avec lui, sa main dans la sienne alors qu'elle se laisse entraîner dans cet endroit qu'elle ne connaît pas. Et c'est une ambiance qu'elle connaît, quelque chose qui lui plaît et qui la fait évidemment sourire, un concert, un petit bar, de la machine à fumée, putain c'est sensationnel. Qu'est-ce qu'elle aime ces endroits là Lora, ça lui rappelle ces débuts, quand elle galérait, elle qui venait d'arriver en fille avec sa guitare et pas un dollars en poche. «putain c'est génial Edi !» Langage vulgaire, tout le temps, mais c'est inscrit dans sa façon de parler. pour autant, les yeux de Lora brille un peu alors qu'elle bouge déjà un peu en même temps de la musique, parce que c'est facile de se laisser porter, de regarder ces petits groupes se produire pour l'amour de la musique, pour leur talent, et pour l'espérance de se faire remarquer. Elle sent son torse contre son dos, son bras autour de sa taille et Lora recule légèrement, posant sa tête contre son épaule, appréciant le contact. «La prochain fois je prévoirais dr martens dans mon sac. » Elle n'aurait jamais pu imaginer qu'elle irait dans une salle de concert ce soir ? «T'es génial Edi, j'adore cet endroit !» Ils ne sont visiblement pas les seuls à avoir bu, mais la foule ne la dérange pas, au contraire, elle y est habituée Lora. Son corps percute parfois celui d'Edison quand ils se font bousculer, mais peut être que ça ne lui déplaît pas. Peut être qu'elle est un peu sous le charme du moment.
The ice age is coming, the sun's zooming in Meltdown expected, the wheat is growing thin Engines stop running, but I have no fear 'Cause London is drowning I live by the river (London Calling)
« Putain c’est génial Edi !» Son rire se perd dans les notes et cris mais il est bel et bien là. Ouais, il a de bonnes idées parfois lui-aussi. Et, ce genre de concert, c’est ce qu’il apprécie le plus. L’avantage de ne pas être le chanteur principal d’un groupe, on passe facilement incognito même avec sa tronche. Alors, il apprécie pouvoir se faufiler dans des petits bars et découvrir ce que font les petits nouveaux. L’énergie est toujours la même et quand il est spectateur, il s’en nourrit tout autant. La basse est trop forte, c’est ce qu’il dirait s’il avait envie de se la raconter … ou s’il avait envie de partager les conseils reçus par des ingés sons professionnels … mais ce soir, il veut s’en prendre plein le bide, plein les tympans. Il la sent enthousiaste et il est ravi de voir qu’elle est la parfaite partenaire pour ce genre d’imprévus. Imprévus, pas vraiment puisqu’il avait prévu, lui, de passer par ce petit bar avant d’aller chez lui. Il habite à quelques pas : pratique et malin le Edison. Dernière escale avant de tomber dans les bras de morphée, Lora était juste tombée sur son chemin. Au bon moment. « La prochaine fois je prévoirais des doc marteens dans mon sac. T’es génial Edi, j’adore cet endroit !» Il esquisse un sourire amusé tout en resserrant doucement son étreinte. Ils battent le rythme de la musique ensemble. Ils suivent le mouvement sans pour autant bouger de leur place. Il lui souffle au creux de l’oreille aller leur chercher deux bières : les mélanges …. Et au bout de quelques minutes, il se retrouve de nouveau derrière elle pour lui tendre un de ces gobelets en plastique qu’on finit toujours par balancer dans le public, avec la dernière goutte dedans … histoire d’avoir une légère bruine de bière. Il n’a jamais compris pourquoi.
Plus le concert avance, plus sa bière a meilleur goût alors qu’avouons-le, elle est écœurante tant elle est fade … mais pas cher. Il peut se la permettre. Parfois, il est contraint de se détacher de Lora pour saluer quelques connaissances : il est un habitué, c’est un fait. Parfois il s’agit de géants à la chevelure parfaitement démêlée, parfois des demoiselles aux crinières colorées.
Son gobelet en plastique rejoint le sol alors que ses bras se lèvent au-dessus de la tête de la demoiselle pour finalement applaudir ce groupe de punk hardcore à l’énergie débordante. « Spanky ! Putain ! Je m’attendais pas à voir ta sale gueule ce soir … merci vieux ! » et le batteur qui vient de se produire sur scène a désormais toute son attention et parvient même à obtenir une étreinte. « J’avais rien d’autre à faire de ma soirée ; t’emballes pas ! » Il plaisante et le batteur se présente vite fait à Lora avant de disparaître rejoindre les autres membres de son groupe. Edison n’est pas le roi de la politesse pour s’attarder sur les bonnes manières. Le géant, lui, il repose son attention sur le petit bout de femme qu’il a bel et bien kidnappé pour la soirée. « C’est le moment où tu dois envoyer un message à ta clique de pas s’inquiéter et que tu vas pas revenir … si jamais elles te cherchent. » Il s’approche d’elle, une main sur sa hanche. « Car je crois que je vais m’occuper du reste de ta soirée. » dit-il tout en l’attirant contre lui, sa main glissant doucement pour se faire baladeuse.
« Spanky ! » Il marmonne un juron avant de tourner la tête vers le comptoir du bar où se trouve le groupe qui lui fait de grands signes de la main. Le batteur lève même deux bières. « Putain … on refuse jamais un verre gratuit, pas vrai ? » qu’il lui dit un sourire amusé aux lèvres tout en lui donnant une petite tape sur les fesses pour l’inviter à rejoindre le comptoir. Avec Edison et Lora, on ne sait jamais si les gestes sont amicaux et complices ou alors remplis de sous-entendus.
« millions dollars baby » lora breaden & edison dorn
Ambiance électrique. Un solo de guitare électrique fantastique, Lora en prend plein les tympans, plein la vue, elle est subjuguée par ce qu'il se passe sur scène, ça lui donne envie de monter, ça lui donne envie de se déchaîner et s'abîmer les doigts sur les cordes de sa guitare, mais ce soir, elle n'est qu'une simple spectatrice, et c'est tout aussi agréable finalement. Elle ne pouvait rêver mieux pour terminer sa soirée et finalement, suivre Edi était une bonne idée, et tombée sur lui dans ce bar ? Une coïncidence agréable. Lora se laisse aller dans l'étreinte du brun, bougeant en rythme avec lui, doucement, une mesure, un rythme, des notes qu'ils arrivent à saisir, parce que c'est l'amour de la musique, et le besoin de battre la mesure. Lora sait que sans la musique elle ne s'en serait sans doute pas sortit, c'est ce qui lui a permis de tenir et d'affronter son histoire, elle ne pourra jamais y renoncer, et ce groupe ? C'est tout ce qu'elle a. Lora le laisse s'éloigner un instant et attrape son gobelet de bière quand il le lui tend, elle sait qu'elle ne sera pas bonne, mais c'est l'ambiance des petits bars et concerts de quartier, alors rien que pour ça, ça lui plaît.
Il connaît du monde ici, mais elle n'est pas surprise, le monde de la musique est petit aprés tout et puis, c'est une communauté à part, un monde dans lequel elle se sent elle même Lora. Des applaudissements alors que le groupe sur scène vient de terminer son morceau et elle applaudit Lora, en riant un peu. Le batteur qui s'approche d'eux, parce qu'il connaît visiblement Edi alias Spanky. Comme c'est mignon, elle aime bien ce surnom, elle imagine que c'est comme ça qu'on l'appelait dans son groupe. Lora fait la bise au batteur, parce qu'elle est tactile et parce qu'il la salue avec enthousiasme et puis, elle lève son regard vers Edi. «Elles ont l'habitude que je disparaisse ! Il suffit qu'elles aient le dos tourné et je trouve une nouvelle aventure pour la soirée.» Alors Lora n'est pas inquiète, et elle sait que les filles ne seront pas inquiètes, parce qu'elles ne la chercheront pas, elles seront bien trop occupées à s'amuser, faire la fête, et imaginer que Lora aussi est entrain de s'amuser, ce qui est vrai, elle leur a faussé compagnie pour faire mieux de sa soirée. «Ah oui ? Et comment tu comptes t'occuper de ma soirée Spanky ?» Ce surnom qu'elle reprend, un sourire charmeur au coin de ses lèvres alors qu'elle pose ses mains contre son torse, plongeant ses yeux bleus dans les siens. Intense, mais de courte durée, parce qu'il est de nouveau appelé par le groupe qui propose un verre, et il a raison, ça ne se refuse pas. ça l'amuse de l'entendre jurer et Lora pose sa main contre la joue du brun pour le rapprocher un peu d'elle, venant souffler quelques mots à son oreille. «Qui sait ? Peut être que tu arriveras à conclure avant la fin de la soirée.» Elle le taquine un peu, parce qu'ils auraient pu s'amuser, si les amis d'Edi ne les avait pas interrompus. «Allons y !» Une petite tape sur ses fesses qui la fait rire et ils rejoignent le groupe pour prendre une autre bière, qui sera tout aussi amère que la première. Hey mais t'es pas la guitariste des Blondies Angels ? Lora boit une gorgée de sa bière. «Si c'est moi !» Et c'est comme ça que la conversation dévie musique avec le bassiste alors que distraitement, Lora pose sa main sur la cuisse d'Edi à côté d'elle.
The ice age is coming, the sun's zooming in Meltdown expected, the wheat is growing thin Engines stop running, but I have no fear 'Cause London is drowning I live by the river (London Calling) @Lora Breaden
« Ah oui ? Et comment tu comptes t’occuper de ma soirée Spanky ? » Il plisse les yeux quand elle utilise ce surnom qui est devenu dans le milieu son second prénom. « J’ai déjà quelques idées derrière la tête …», réplique-t-il avec un petit sourire malicieux avant de se faire interpeller par le petit groupe. « Qui sait ? Peut-être que tu arriveras à conclure avant la fin de la soirée » Un éclat de rire et il croise les doigts tout en lui décochant un clin d’œil amical. « Allons-y ! » Et, c’est comme ça qu’ils se retrouvent au comptoir avec un nouveau gobelet en plastique entre les mains. Il lève son verre vers le batteur avant d’en boire une longue gorgée. L’endroit est si sec, si chaud que sa gorgée devient plus longue et qu’il a déjà bu un tiers de son verre. Une descente que je ne voudrais pas prendre en vélo mais il faut préciser que la bière n’est pas bien forte. « Hey mais t’es pas la guitariste des blondies angels ! » « Si c’est moi !» Il se penche vers Lora, enroule son bras autour de son comme il l’aurait fait avec un vieil ami. « Évidemment que c’est elle … je traîne pas avec n’importe qui ! » qu’il réplique d’une voix chantante tout en la secouant doucement et il tourne la tête vers elle pour lui adresser un sourire complice. Avant tout, c’est la musique et l’amour de cette dernière qui les unit. Une pote à nichons, c’est comme ça qu’il la définit Lora aux yeux du monde … sauf que ce soir, elle est un peu plus qu’une pote à nichons surtout quand elle vient poser sa main sur sa cuisse alors qu’il se lance dans une autre discussion avec son voisin de gauche. Les discussions se poursuivent et les éclats de rire, intonations se haussent. Des débats plus ou moins polémiques sur la musique, différents genres de musique et l’alcool, le dernier restaurant essayé tout comme le dernier ampli utilisé pour un concert. Les sujets de conversation se mélangent à une vitesse vertigineuse.
Edison quitte parfois son tabouret pour se mettre à s’agiter : parler avec ses mains, mimer des mouvements … il est dans son élément. Au centre de toutes les attentions. Sans qu’il ne demande quoique ce soit, on leur fout un shot de téquila entre les mains … et discipliné (c'est un brave gars quand il veut), il le boit cul sec avant de reprendre sa conversation. Parfois, son regard se perd sur la silhouette de Lora qu’il n’a pas oublié. Et alors qu’elle est en pleine discussion avec le bassiste du groupe, il vient enrouler sa main autour de sa taille, posant sa main sur son ventre pour venir lui souffler au creux de l’oreille : « Est-ce que c’est le moment où j’interrompt la conversation pour te montrer ce que je nous ai prévu pour la suite … » Mais, il a juste fini sa phrase qu’une main se pose sur son épaule pour attirer son attention. « Ça vous dit de venir avec nous ? on va poursuivre la soirée chez une pote … elle habite à deux pas de la plage … » Ses doigts pianotent sur le ventre de Lora avant de lâcher prise.
« Vous êtes trop chauds pour moi les gars … je suis claqué et …» Il tourne la tête vers Lora avant d’ajouter un large sourire débile aux lèvres : « nan, en fait j’ai juste pas envie … » Posant son regard sur Lora, il désigne la sortie d’un signe de tête : « On met les voiles ? »
« millions dollars baby » lora breaden & edison dorn
Lora n'est pas surprise, Edison a toujours des idées derrière la tête, sans doute parce qu'il est trés malin, ou qu'il sait surtout ce qu'il désire, et c'est le genre d'assurance qu'elle trouve attirante Lora. Ils rejoignent ce groupe au comptoir et le bras du brun ne quitte pas ses épaules, ça ne la dérange pas, elle aime bien ça, et elle n'est pas surprise que le bassiste du groupe la reconnaisse, aprés tout, les Blondies Angels ont fait leurs preuves toutes ces années, elles sont en vogues depuis trés longtemps maintenant, la célébrité, et tout ce qui va avec, il est loin le temps où Lora manquait d'argent, où elle ne vivait pas comme il le fallait. Un sourire complique qu'ils échangent, bien sûre qu'elle fait la fière aprés tout il n'a pas tord, Lora n'est pas n'importe qui, alors elle a le droit de se pavaner un peu. Des verres, des conversations, ça s'échauffe un peu d'un côté, puis de l'autres, des sujets qui font débats, d'autres qui rassemblent mais elle se sent bien la blonde, la soirée passe si vite, en même temps ? Lora n'est jamais la dernière pour s'amuser, pour rire aux éclats et sympathiser avec les personnes qu'elle rencontre. Lora est sociable, quand elle apprécie, et sauvage avec les personnes qu'elle déteste.
Un shot de tequila qu'elle avale, et puis une main qui se glisse autour de sa taille, sur son ventre, Lora lève ses yeux bleus vers lui, un petit sourire sur ses lèvres, oubliant la discussion qu'elle était entrain d'avoir avec le bassiste, se concentrant davantage sur les mots qu'il lui chuchote. Je crois que c'est le moment aussi. On a assez partagé notre temps avec les autres. Elle veut bien le suivre ailleurs, Lora est prête à le suivre n'importe où parce qu'elle sait que ça lui plaira, Edison ne fait jamais rien de déplaisant, du moins, il n'a encore jamais éveillé sa colère ce qui n'est pas une mauvaise chose. Une soirée qu'on leur propose de suite, alors que le matin est déjà entrain d'arriver à grand pas parce qu'ils ont passé toute la nuit dehors. Elle regarde le brun, commencer à inventer une excuse idiote parce qu'elle sait parfaitement qu'il n'est pas fatigué, et puis finalement, un rire qui s'échappe des lèvres de Lora. Désolée les gars, il est temps pour nous de s'échapper ! La blonde se lève, et glisse sa main dans la sienne. On y va. Elle le suit, à l'extérieur du bar Lora, s'arrêtant sur le trottoir en posant son regard sur lui. Alors dis moi.. Qu'est-ce qu'il va se passer maintenant ? Elle demande, en penchant légèrement sa tête sur le côté pour le regarder, pour savoir ce qu'il veut maintenant. Bien sûre qu'elle a envie de savoir ce qu'il désire, et Lora espère bien être au centre de tout ses désirs, et son attention pour le restant de la soirée.
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La vie d’Edison est un assemblage d’anecdotes, d’éléments qui ne sont pas censés se retrouver ensemble : manière polie de dire que sa vie est un véritable bordel. Devenu adulte sans avoir le moindre modèle, il est simplement un gamin dans le corps d’un homme. Il ne pense pas au lendemain. Il ne pense pas au futur sans pour autant que ce soit lié à une morale soi-disant punk. Non, il a juste la flemme. Il n’y voit pas le moindre intérêt. Alors, ses soirées ressemblent à cela : des prises de décision à l’arrachée qui le conduisent parfois à de bons souvenirs. Et même quand ses décisions (débiles) le conduisent à sa perte, il part du principe que ça crée des anecdotes, des trucs à raconter et qu’il sera bien content d’y repenser quand il sera un vieillard alité et borné. Dans le regard de Lora, il peut percevoir le même grain de folie et c’est pour cette raison qu’il s’est rapidement lié d’amitié avec cette dernière. Une ou deux soirées passées à critiquer le monde, à le refaire, le défaire tout en s’enchaînant quelques verres. Elle l’avait fait rire et il n’avait même pas pensé à glisser sa main dans sa culotte, ce qui relevait en soi d’un sacré miracle … mais qui surtout prouvait qu’il avait vu en elle une amie plus qu’une potentielle relation d’un soir. Il avait vu en elle une artiste, une « collègue » et cela, ça change toute la donne. cela ne le dérange pas qu’elle lui vole la vedette et devienne le centre de l’attention quand elle parle musique et de son groupe. Il est même plutôt fier de l’avoir emmené ici … alors quand il la regarde du coin de l’œil, il découvre une autre version de Lora. Tout aussi intéressante néanmoins. L’heure tourne et son mode de vie particulier lui tire doucement sur les trapèzes : il est temps de mettre la soirée sur « end » et de passer au prochain chapitre. Elle est finie l’époque où il cuvait sur les banquettes de bar, la bouche entrouverte … comme quoi même le plus irresponsable finit quand même par devenir « un peu plus responsable ». « Je crois que c'est le moment aussi. On a assez partagé notre temps avec les autres. » Encore une fois, ils sont sur la même longueur d’ondes et il remercie le ciel pour ça. « Désolée les gars, il est temps pour nous de s'échapper ! On y va . »
Il salue les quelques amis ou connaissances qui passent sur son chemin avant de repousser de nouveau la porte d’entrée. Pas un gentleman, Edison. Il ne lui retient pas la porte et ne la laisse pas passer devant lui. Mais une fois sur le trottoir, il se tourne vers elle avec le même sourire complice que tout à l’heure. « Alors dis moi … qu’est-ce qu’il va se passer maintenant ?» Il s’approche alors doucement d’elle pour finalement poser ses mains sur ses hanches et ne s’arrête pas de s’approcher pour qu’elle finisse le dos collé au mur de ce bar. Il baisse doucement le regard vers elle, sans perdre son sourire. « Maintenant ? Je préfère te laisser la surprise, tu vas encore dire que les hommes ne sont que des beaux parleurs vantards blablabla » dit-il doucement tout en posant une main sur sa joue, approchant doucement ses lèvres des siennes. « J’espère juste que ta curiosité va te convaincre à me suivre… » et son regard quitte ses lèvres pour se planter dans son regard. Une lueur amusée vient éclairer son regard alors qu’il recule d’un pas et lui désigne d’un signe de tête la direction à prendre pour rejoindre son immeuble. Juste à quelques pas d’ici : pratique. Il avait pris soin de choisir un appartement au cœur du chaos … il refusait de s’entourer de personnes blindées qui se plaindraient de la musique. Pas totalement con le Spanky. Le bras autour de son cou sans la moindre classe mais plutôt une allure de bons potes vu de loin, en chemin, il poursuit : « Fort probable qu’ils écrivent dans leur journal intime qu’ils ont rencontré la guitariste des blondies angels … ou alors qu’ils s’astiquent le manche au lieu de l’écrire sur leur journal. Un des scenarios va sans aucun doute se produire. » dit-il d’une voix rieuse, presque taquine. Un gentleman qui sait parler aux femmes, pas vrai ? Avec Lora, il se le permet car il sait qu’elle ne le prendra pas mal et qu’elle est suffisamment maline pour savoir que c’est un jeu, le rôle qu’il a souhaité porter aux yeux du monde : le mec un peu lourdingue qui vous fait rouler des yeux.
Et, c’est sans surprise que dix minutes plus tard, ils se retrouvent dans le hall de son appartement. Pas très grand mais pratique. Le seul truc qu’il possédait. Dieu soit loué. « Te voilà entrée en territoire Dorn, Lora. » Il fait volte-face vers elle après avoir fermé la porte et ouvre les bras en croix pour ajouter : « Félicitations. » Pas faux. Il préférait toujours aller chez les demoiselles et non l’inverse. Certaines demoiselles disaient savoir n’être qu’un coup d’une nuit et finissaient toujours par lui envoyer des lettres, squatter son palier … bref, peu de demoiselles trouvaient place dans son appartement. « Et maintenant …. » précise-t-il d’une voix plus calme, faisant un pas vers elle. « Je compte bien ne pas te faire regretter d’être venue jusqu’ici … » finit-il par prononcer dans un murmure. Sa main se glisse dans son cou alors que ses lèvres viennent sceller les siennes pour lui offrir un baiser qui se veut doux et prudent au début pour finalement se laisser embraser par cette passion sans doute retenue depuis le moment où son regard s’était égarée sur la chute de ses reins au bar, quelques heures plus tôt.
« millions dollars baby » lora breaden & edison dorn
Parler de son groupe et de la musique, c'est ce qu'elle préfère Lora, parce qu'elle est douée pour ça, parce que ça lui plaît surtout, et qu'elle est dans son élément. Alors, elle ne voit pas le temps passer, elle enchaîne les conversations, en appréciant l'instant. Le chaos fait partit de son existence, et ici, c'est un joyeux bordel qui règne, mais ça lui plaît beaucoup, parce qu'elle se sent à l'aise la blonde. Elle se rend compte qu'Edi est encore plus intéressant qu'elle ne le pensait, sans doute parce qu'il a de la conversation, qu'il sait faire autre chose que de l'humour, elle n'ne doutait pas Lora, mais elle en a la preuve sous les yeux, et peut être qu'elle le voit d'un oeil différent, sans savoir exactement comment, mais elle est d'accord quand il propose de partir, parce qu'elle a envie de le suivre ailleurs, avec l'intime conviction qu'il ne va pas l'emmener dans un énième bar, non, parce qu'il y'a cette lueur dans les yeux d'Edi, une lueur qu'elle ne connaît que trop bien parce que la passion et le désir sont deux choses qu'elle est capable de déceler, sans doute parce que ça lui plaît bien trop.
Ils sont enfin dehors et elle se demande où ils vont maintenant et ce qu'il va se passer surtout. Les mains du brun contre ses hanches et elle sent le mur dans son dos Lora, posant ses mains contre les épaules du brun, son visage tout proche du sien, suffisamment proche pour qu'elle puisse respirer son parfum, pour qu'elle puisse voir la couleur de ses yeux de plus prés. N'abuse pas, je ne te sors pas de discours féministes à tout bout de champs. Elle se mordille un peu la lèvre, en l'observant, non, elle taquine, c'est vrai, Lora aime bien les surprises aussi. Tu sais trés bien que oui. Evidemment qu'elle va le suivre, pas seulement parce qu'elle est curieuse mais aussi parce qu'elle a envie de continuer à passer du temps avec lui. Il recule, sans qu'elle n'ai eu la chance de pouvoir sentir ses lèvres contre les siennes, et elle presque frustrée la blonde, mais elle n'a pas envie de céder en premier, question d'ego, ou pour se faire désirer. Elle marche à ses côtés, un bras autour la taille du brun, puis un immeuble et un appartement dans lequel il rentre, le sien, son chez lui. Je croyais que tu ne ramenais jamais de fille chez toi. Serais-je une exception à la règle ? Lui qui se vante toujours de ne jamais ramener de femme dans son appartement et de poser des limites. Mais c'est justement ce qui lui plaît à Lora, quand il n'y a aucune limite, parce que les limites ne servent qu'à brider, bloquer, elle n'a pas envie de se retrouver enfermée, non, elle apprécie vivre sans demi mesure Lora. Un article va forcément sortir oui ! Pour le reste, peut être qu'on ferait un bon scénario porno. . Le territoire Dorn, elle observe un peu l'environnement du brun, beaucoup d'objets en référence avec la musique, un appartement de rockstar c'est certain, des posters, et tout le reste. Le brun s'approche d'elle et Lora pose ses mains contre les joues d'Edi, appréciant le contact de ses lèvres contre les siennes. Sa lèvre qu'elle mordille légèrement, et sa langue qu'elle caresse de la sienne, rapprochant son corps de celui d'Edi. Les souffles qui se mêlent, le goût de sa bouche qu'elle apprécie, Lora sourit un peu contre les lèvres du brun. Je ne pense pas que je vais regretter. Ses mains qu'elle fait glisser de ses joues jusqu'à son cou, glissant ses doigts contre le t-shirt d'Edi.