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 (Ediya #1) You talk of the pain like it's all alright

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Message(#)(Ediya #1) You talk of the pain like it's all alright EmptyJeu 22 Déc 2022 - 19:07

You talk of the pain like it's all alright ft  @Edison Dorn #1  

Octobre 2018. Oh, elle a sacrément le moral dans les chaussettes, Zoya. Sa rupture est toute récente et se prendre un tel mur dans la face lui a fait un mal de chien. Elle ne s’y attendait pas, elle qui pensait qu’ils étaient faits l’un pour l’autre avec le Elijah. Baliverne ! Ce n’était qu’illusion, l’impression que le mastodonte s’est bien jouée d’elle alors qu’elle le pensait tout autant amoureux d’elle qu’elle était amoureuse de lui…qu’elle est amoureuse de lui. Parce que le verbe peut encore se conjuguer au présent et bien qu’elle souhaite fortement que ses sentiments disparaissent aussi vite qu’ils ont pu exister pour le Walker, ils sont malheureusement encore bien ancrés dans son cœur. Cela ne fait qu’un mois il faut dire qu’elle s’est prise cette claque. Une grosse quand elle était prête à tous les sacrifices possibles et inimaginables pour lui, sa propre liberté en prime. Elle la lui a offerte sur un plateau d’argent, prête à s’installer durablement avec lui à New York, à laisser derrière elle Brisbane, à laisser derrière elle les voyages improvisées, à laisser sa carrière de photographe à l’internationale, prête à s’établir donc aux Etats-Unis par défaut. Pour lui, surtout. Parce qu’elle l’aimait à en crever, ce con. Mais ce n’était pas suffisant et tout ce qu’elle se dit ce soir en attrapant cet énième verre sur le comptoir, c’est qu’elle le déteste et aimerait lui crever les yeux pour lui faire ressentir la même peine qu’il lui inflige, celle que ce verre de plus est incapable d’effacer.

Zoya a rejoint son frère et son groupe de débile en tournée. Une façon de se changer les idées car rentrer à Brisbane et rester chez elle seule à broyer du noir n’est clairement pas une bonne idée. A la place, elle fait la groupie qui les suit partout, tente de s’éclater pendant qu’ils jouent devant des milliers de personnes et profitent des happy hours infinis après chaque concert pour noyer son chagrin. Son frère tente de lui parler, en vain, elle nie, lui demande de la laisser tranquille, et d’ailleurs, ils se sont encore pris la tête avant que Cameron ne quitte la soirée quelques minutes plus tôt. La majorité des membres des Sand Witches sont rentrés, il n’en reste qu’un qu’elle repère au loin en train de flirter avec une groupie de plus. Une image qui la fait froncer les sourcils car déplaisante. Parce que si l’alcool n’a pas de pouvoir sur sa peine, elle espérait que lui au moins en aurait. Au moins, le temps d’une nuit. Alors, elle se dirige d’un pas décidé vers Edison, poussant la pétasse qui se trouve sur ses genoux « Désolé, il va devoir aller se coucher tôt, il a un concert encore demain soir ». Elle râle la blondasse, Zoya lui somme de partir d’un signe de la main insistant et lorsque celle-ci a disparu, elle prend sa place sur les genoux du jeune homme pour qui elle a toujours eu un crush… surtout quand elle se sentait éternellement seule. « Tu étais supeeeerrrr ce soir… comme toujours, tu es le meilleur du groupe, tu le sais ça ? » sa voix est traînante, s’expliquant par les bien trop nombreux verres qu’elle a enchaîné depuis le début de la soirée « Tu mérites bien une récompense » autant aller droit au but, il le sait, elle fricote jamais avec lui pour qu’il n’y ait rien derrière.

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Message(#)(Ediya #1) You talk of the pain like it's all alright EmptyJeu 22 Déc 2022 - 19:33

Say come and I'm here
Baby, I'm so into you
You got that something
What can I do?
Baby, you spin me around
The earth is moving, but I can't feel the ground (britney spears)
Edison rayonne, comme à chaque après concert. Il remplit la pièce et pas que par sa voix rauque qui s’élève haut et fort. Il remplit chaque pièce par ce putain de charisme que la vie lui a donnée. Il écoute quelques anecdotes expliquées difficilement par un type un peu plus bourré que lui. Il ne cesse de lui couper la parole pour raconter lui-aussi des anecdotes plus ou moins en rapport avec la sienne … et c’est comme ça qu’ils ne se souviennent du pourquoi ils parlent et surtout de quoi ils parlent. Une discussion sans fin qu’il agrémente de plusieurs gorgées d’alcool. Affalé sur une chaise plus que moelleuse, il y a cette blondine au sourire angélique qui pense être spéciale … alors qu’elle ne remplit que la place libre de la veille. Elle se dandine doucement contre lui tout en accentuant le creux de ses reins, comme s’il était capable de voir la différence. Sa vision est troublée par l’alcool. Sa lourde main est posée sur la cuisse de cette dernière et elle devient au fur et à mesure de la conversation un élément du décor. Elle ne parle pas beaucoup. Elle rit cependant beaucoup trop pour que ce soit honnête. Elle sort parfois son téléphone pour faire des selfies en venant coller sa tempe à la sienne, enroulant son bras autour de son cou … alors qu’il ne se souvient pas vraiment de son prénom. Amber. Anna. Il doit y avoir un « a » dans son prénom. Ne le lui demandez pas. Il en oublie sa présence et se met à parler avec les mains quand on le prévient qu’il est désormais le dernier du groupe à être éveillé … oh merde !

Il s’agite et parle avec les mains quand elle finit par apparaître. Zoya. Aussitôt son attention est portée sur elle. Car, il la connait suffisamment pour savoir que si elle vient près de lui, c’est pour provoquer un raz de marée … qui crée des vagues sur lesquelles il aime néanmoins surfer. « Désolé, il va devoir aller se coucher tôt, il a un concert demain soir. » Il laisse échapper un rire amusé quand elle pousse Amber, Anna, Angel … le faisant se redresser et surtout attirant toute son attention. Un sourire en coin à la Joker apparaît sur son visage, une étincelle au fond des prunelles. Cameron dort, pas de bol. Amber, Anna ou un truc du genre n’appartient plus à sa réalité … il est désormais focalisée sur celle qui s’apprête à transformer sa soirée en un clin d’œil. Elle prend place sur ses genoux et instinctivement, son bras s’enroule autour d’elle. « Tu étais supeeeeeeeerrrrr ce soir … comme toujours, tu es le meilleur du groupe, tu le sais ça ?» Les personnes ayant participé à la précédente conversation ont disparu ; la terre entière sait qu’être témoin de ce genre de scène peut être dangereux. Zoya est tabou … pour le groupe. Edison devrait le savoir mais vu la manière dont il la regarde, on comprend rapidement qu’il n’a pas reçu de mémo à ce sujet. « Tu mérites bien une récompense …»

Son sourire s’étire davantage alors que sa main libre vient se poser sur la cuisse de Zoya. « Une récompense ?» qu’il répète avec curiosité, les doigts caressant doucement sa peau. « Je dois avouer que j’ai été sage comme une image ce soir…» Il sait qu’elle ne l’aime pas. Il sait qu’elle l’utilise, lui et sa moralité au ras du sol. Il sait qu’elle l’utilise comme un mouchoir, comme une éponge pour effacer et essuyer ses larmes. Il sait qu’il est sa pause … et qu’en ce moment, elle a besoin d’une pause. Il se mordille la lèvre pendant une seconde alors que son regard s’égare sur ses lèvres rosies et sa main libre quitte sa cuisse pour venir effleurer du bout des doigts la ligne de sa mâchoire, glissant dans son cou pour venir l’attirer contre lui, sans pour autant créer le moindre contact avec elle. Son souffle se mêle au sien. Son regard plonge dans le sien. Le reste du monde disparaît. « et je suis curieux de savoir ce que me réserve ta créativité … tu le sais, j’ai toujours été un grand fan de ta créativité. » souffle-t-il contre ses lèvres, son regard se perdant sur la courbe de ses lèvres.

« même si tu sais … que tu es le fruit défendu et que nous sommes en terrain miné …» il s’approche davantage de ses lèvres, faisant mention au fait que son frère est là, que personne ne devrait être au courant de son rôle de mouchoir pour Zoya « mais je suis prêt à me brûler les doigts. » et il lui vole un furtif baiser bien que ce ne soit pas vraiment un baiser, juste leurs lèvres qui s’effleurent et sa voix qui se fait murmure. « Pour toi. »

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Message(#)(Ediya #1) You talk of the pain like it's all alright EmptyLun 26 Déc 2022 - 21:33

You talk of the pain like it's all alright ft  @Edison Dorn #1  

Octobre 2018. Elle sait qu’elle n’essuiera pas de refus de sa part. ça a toujours été facile avec Edison. Sûrement parce qu’il n’y a pas d’attaches entre eux, qu’il n’y a jamais eu d’histoires de sentiments, rien que de l’amusement et ça, sans prise de tête. Finalement, c’est ce qu’elle aurait dû toujours faire, à commencer avec le Walker, se cantonner à une histoire de fesses pure et simple et rien de plus. Pas tomber stupidement amoureuse de lui parce qu’il a failli y passer et qu’elle est tombée sous le charme de son regard azur. Edison a le même, voire encore plus perçant et envoûtant que le Elijah de malheur, ça compense déjà « Une récompense ?» Il a droit à une récompense, elle en l’occurrence, mais c’est surtout une excuse pour qu’elle puisse se consoler, elle. Elle va mal, n’a pas envie de broyer du noir dès qu’elle rentrera dans sa chambre d’hôtel, à guetter son téléphone dans l’espoir qu’il ait tenté de l’appeler pour lui dire à quel point il est désolé de lui avoir fait autant de mal. Alors, au lieu d’attendre ce message qui n’arrivera jamais, elle préfère passer son temps dans les bras d’un autre, et elle sait qu’Edison est parfait pour ça. Ce n’est pas comme si c’était la première fois qu’elle se laissait aller avec lui, ce ne sera sûrement pas la dernière non plus. « Je dois avouer que j’ai été sage comme une image ce soir…» Son index vient à trouver le bout de son nez alors qu’elle a ce sourire narquois sur les lèvres « Tu es sûuuur ??? Elle approche son visage du sien, comme pour ausculter son regard tu m’as trahi quand même avec… et elle cherche du regard la blondasse qui a semble-t-il déjà trouvé un remplaçant elle… là-bas… Je sais pas ce que tu lui trouves, elle m’attire pas du tout à moi » et pourtant, Zoya aime aussi les courbes féminines, les blondes en particulier, la Cadburry en étant une preuve irréfutable. D’ailleurs, elle doit se réjouir la Birdie de sa rupture avec Elijah. Elles vont pouvoir se retrouver, en voilà un point positif de plus « et je suis curieux de savoir ce que me réserve ta créativité … tu le sais, j’ai toujours été un grand fan de ta créativité. » Il est terriblement proche et Zoya sent sa tête tourner. L’effet de l’alcool peut-être ou de cette proximité et la chaleur que cela supplémentaire que cela lui procure, elle l’ignore « J’ai plein d’idées pour ce soir Et s’il pense surement à des idées salaces, ce qu’elle laisse sous-entendre sans aucun doute, il sait aussi que Zoya est rempli de surprise et peut avoir bien d’autres idées en tête que leur partie de jambes en l’air pimentée tu ne seras pas déçue, je te le proooomets » leurs lèvres sont atrocement proches et elle se mordille la sienne inférieure.

« même si tu sais … que tu es le fruit défendu et que nous sommes en terrain miné …» « Qu’il aille se faire voir le Cameron ! » crie-t-elle alors qu’elle recule légèrement, se tenant uniquement à Edison par un bras autour de sa nuque, levant son autre bras libre en l’air « mais je suis prêt à me brûler les doigts. » Elle laisse retomber son bras autour de sa nuque, plonge son regard dans le sien alors qu’il lui vole un baiser furtif qui ne manque pas de la faire rire doucement « Pour toi. » « Ne me déçois pas » il n'en a pas le droit parce qu'elle va mal et parce qu'elle exige qu'il soit là pour elle, comme à chaque fois. Pas pour éponger ses larmes, pas pour l’écouter se lamenter sur son sort, mais pour la réconforter à sa façon, peau contre peau, souffle contre souffle, dans les bras l’un de l’autre. D’ailleurs, elle revient à la conquête de ses lèvres, dans un baiser plus franc afin qu’il comprenne le message. « You’re mine for tonight, Dorn » murmure-t-elle contre ses lèvres avant de se lever subitement et de lui tendre la main « Viens, on se casse d’ici, c’est pourri ». Lorsqu’il s’en saisit, elle le tire vers l’extérieur, faisant un au revoir théâtrale au peu de personnes restantes. Elle manque d’ailleurs de tomber en sortant du club, riant de sa bourde. « Tu serais capable de quoi pour moi, là tout de suite ? » Elle lui demande de sortir son côté bad boy, elle a envie de s’amuser de quelconque façon que ce soit, la nuit est à eux, cette ville aussi. Autant en profiter.

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Message(#)(Ediya #1) You talk of the pain like it's all alright EmptyLun 26 Déc 2022 - 22:32

Say come and I'm here
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« Tu es sûûûûr ? Tu m’as trahi quand même avec … » Il lève la tête et suis du regard la personne qu’elle cherche et finit par trouver. Une groupie. Une fan de hardcore. Une fan de testostérone. Il ne sait pas comment il pourrait qualifier cette personne mais apparemment, elle semble l’avoir oublié et trouver son bonheur ailleurs. Tant mieux. Il n’en est pas jaloux, Zoya serait presque parvenue à la chasser de son esprit en un clin d’œil. Il écoute la jeune femme et esquisse un sourire amusé quand elle lui annonce que cette dernière n’était pas à son goût. Edison n’est pas difficile. Loin de là. « elle … là-bas … je sais pas ce que tu lui trouves, elle m’attire pas du tout à moi. » « Roh, t’es compliquée, difficile aussi … avec trois grammes dans chaque bras, je peux te garantir qu’on finit par être attiré par tout et n’importe quoi. Crois-moi, tu parles à un expert », dit-il d’une voix rieuse et taquine. Il exagère évidemment ; la demoiselle est pas si mal. Mais on se souvient tous de certaines citations d’Edison : plus je bois, plus t’es belle en est une fameuse d’ailleurs. La demoiselle avait mal pris ce qu’il considérait à l’époque comme un compliment. D’ailleurs dans ses souvenirs, il n’avait pas conclu avec la demoiselle en question. Vexée aussi rapidement ; cela n’en vaudrait pas la peine. Il n’avait rien perdu, tout gagné. Mais concentrons-nous de nouveau sur Zoya.
« J’ai plein d’idées pour ce soir.» Son regard s’illumine. « Tu ne seras pas déçu, je te le promets.» Il pétille presque alors que son regard se perd sur sa lèvre qu’elle se mordille, sans vouloir la jouer sexy. C’est simplement une manie qu’elle a et qui a le don de la charmer. Zoya a ce pouvoir sur lui, qu’il le veuille ou non. En un claquement de doigt, un battement de cil, et il serait prêt à tour pour la faire sourire, la faire rire, la rendre heureuse. Il rendrait eunuque ceux qui se permettraient de nuir à son bonheur, comme cet abruti qui avait eu raison de son palpitant et la poussait de ce fait dans ses bras. « J’en suis convaincu », dit-il avec la certitude de celui qui la connait depuis plusieurs années maintenant.

« Qu’il aille se faire voir le Cameron !» Un éclat de rire s’échappe de ses lèvres alors qu’il sursaute en la voyant prendre une position de révolutionnaire, le plat de sa main venant se poser dans son dos. Amusé par le comportement de la sœur de son ami d’enfance, il sait que Cameron l’etriperait si jamais il les voyait. Une certitude. « Ne me déçois pas» et en guise de réponse, il secoue la tête de droite à gauche comme un môme pris la main dans le sac. Évidemment qu’il ne va pas la décevoir, il connaît son rôle de mouchoir. Il sait qu’il joue un rôle dans sa reconstruction, le deuil d’une relation amoureuse prématurément terminée. Il a un minuscule geste de recul alors qu’elle vient l’embrasser avec un peu plus de fièvre. Il est ivre mais pas fou. Il sait que Cameron le tuerait si jamais les rumeurs devenaient une vérité pour lui. Néanmoins, il répond à son baiser tout en venant poser sa main sur sa joue. « You’re mine for tonight, Dorn» qu’elle lui murmure alors qu’il se dit qu’elle pourrait même éliminer le mot « tonight » car il est sien. Il l’a toujours été. Il la suit du regard alors qu’elle s’échappe de ses bras pour lui tendre la main. La saisir reviendrait à passer une excellente soirée tout comme donner un coup de couteau dans le dos de son ami d’enfance. Le choix est délicat. « Viens, on se casse d’ici, c’est pourri» Phrase convaincante. Il saisit sa main et se lève d’un bond, se contentant d’un simple signe de tête pour les personnes qui n’ont pas dit leur dernier mot pour la soirée. Ils se retrouvent à l’extérieur et l’air frais a l’effet d’une claque dans sa gueule. Toujours le même effet quand on a un peu trop bu. « Tu serais capable de quoi pour moi, là, tout de suite ? » Zoya et sa candeur. Il laisse échapper un rire amusé avant de hausser les épaules comme un môme. « Je viens d’éviter que tu te brises la jambe en te cassant la gueule … c’est déjà chevaleresque », dit-il en désignant d’un signe de main l’endroit où elle avait trébuché et où il l’avait retenu dans un éclat de rire.

Il balaie les alentours du regard en voyant qu’elle souhaite tout oublier, qu’elle souhaite rire … vivre. Il cale ses poings sur ses hanches en prenant de faux airs de super héros. « Capable de quoi ? » répète-t-il en quête d’inspiration. Mais, il lâche déjà sa main pour se diriger vers les voitures garées à côté du trottoir. Il grimpe d’abord sur le capot sous les regards, cris d’excitation ou de révolte (au choix) de ceux et celles qui squattent devant le club. Il fait un grand pas pour éviter le pare-brise et se retrouve sur le capot pour reprendre sa posture de super héros. « Capable d’être encore plus abruti que d’habitude, prendre tous les risques même … » il sautille doucement sur le capot alors que le videur du club s’approche d’eux et tendant la main vers Edison, lui demande ou recommande sur un ton ferme de descendre et d’arrêter de faire le con. Il attend qu’elle esquisse un sourire pour finir par obéir tout en accompagnant ce geste de plusieurs lamentations. Il s’excuse humblement d’une révérence vers le videur avant de venir poser ses mains sur les joues de Zoya. « Je préfère quand tu souris … », dit-il dans ce qui ressemble à un murmure.


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Message(#)(Ediya #1) You talk of the pain like it's all alright EmptyDim 1 Jan 2023 - 22:23

You talk of the pain like it's all alright ft  @Edison Dorn #1  

Octobre 2018. « Roh, t’es compliquée, difficile aussi … avec trois grammes dans chaque bras, je peux te garantir qu’on finit par être attiré par tout et n’importe quoi. Crois-moi, tu parles à un expert » « Est-ce que ça veut dire que je suis tout et n’importe quoi ? » fait-t-elle sur la défensive, portant une de ses mains sur sa poitrine, outrée par les propos d’Edison. Elle est un peu mal placée pour dire ça quand elle a su occulter le chanteur pendant des mois – voire des années – parce qu’elle était en couple. Et qu’elle retrouve le chemin de ses draps uniquement quand elle est au bord du gouffre – ce qui se solde bien souvent par un état second aussi. Et d’ailleurs, ce soir est un de ces soirs, celui où elle a besoin cruellement d’être réconforté. Et parce qu’ils ne se sont pas encore permis ces retrouvailles, alors que cela fait déjà plusieurs jours que Zoya a rejoint son frère et son groupe sur leur tournée australienne, elle lui promet que ce soir, il ne sera pas déçu. « J’en suis convaincu » Et comment quand Edison ne lui a jamais rien refusé, lui mange dans la main dès qu’elle lui demande quelque chose et cède à tous ses caprices. Elle sait le pouvoir qu’elle a sur lui, sait que la moindre petite proposition ou idée qu’elle pourrait lui soumettre le convaincra quoi qu’il arrive. Et parce qu’elle en est consciente, elle en joue énormément.

Ils quittent le club dans lequel ils se trouvent, sur la décision de la Lewis, comme toujours, et se retrouve enfin à l’air libre. Surtout, ils se retrouvent à l’abri de tous les regards, évitant ainsi que certaines langues bien pendues puissent révéler à Cameron que sa sœur fricote avec son ami d’enfance. « Je viens d’éviter que tu te brises la jambe en te cassant la gueule … c’est déjà chevaleresque » « Mon sauveeuuuurrr !! » s’exclame-t-elle alors qu’elle attrape sa main furtivement, tourne sur elle-même, se rattrapant à nouveau à lui alors qu’elle rit une fois de plus. « Capable de quoi ? » Elle acquiesce, toujours avec le sourire, friande de savoir ce qu’il a en tête et alors qu’il s’éloigne et lui lâche la main, elle rit encore « Capable d’être encore plus abruti que d’habitude, prendre tous les risques même … » Le voilà haut perché sur une voiture, attirant évidemment les regards alors qu’elle s’avance pour le rejoindre, sautillant car amusé par la scène et le grabuge créé par Edison. Le videur du club lui somme de descendre, ce qu’il fait après avoir croisé le regard de la brune qui ne manque pas de sourire « Je préfère quand tu souris … » Et les mots la font vibrer, frissonner car elle sait très bien qu’il est au courant. Comment ne pourrait-t-il pas l’être quand, à longueur de journée, et que son sang est dépourvu de toute trace d’alcool, elle n’est pas la Zoya pétillante et peste qu’elle peut être en temps normal ? Celle qu’il a finalement toujours connu ? Son sourire s’estompe sous les mots, son regard se plante davantage dans celui d’Edison alors qu’elle le supplie presque « Aide moi à oublier, Eddie » Elle a un air sérieux, comme si soudainement, l’alcool n’avait plus aucun effet. Et sûrement parce qu’elle ne veut pas craquer, elle se jette dans ses bras, nouant les siens autour de sa nuque, le serrant fortement au point de ne plus toucher terre. Son visage blottit dans son cou quelques secondes, elle recule celui-ci, juste assez pour n’être qu’à quelques millimètres de celui du guitariste « Partons loin d’ici » Elle résiste à l’envie de l’embrasser, se détache aussi vite qu’elle n’a pu se réfugier dans ses bras et l’entraine par la main pour quitter la devanture du club.

Ils marchent, dans la noirceur de la nuit, les lampadaires étant leur unique repère. « J’ai faim ! puis, elle s’arrête soudainement, lâchant sa main pour mieux revenir vers lui alros qu’elle était légèrement en avant « Tu sais de quoi j’ai envie aussi ? elle glousse alors qu’elle s’approche, ne pouvant retenir un mise à part de toi, bien sûr effleurant son torse de son index, adoptant un faux air gêné faire une virée en bateau sur le fleuve pour voir l’opéra et le pont de nuit… Avec une bouteille de champagne… juste toi et moi » Elle le met au défi de trouver un moyen qu’ils aient un bateau à cette heure tardive, peu importe la manière, tant qu’il exauce son souhait « Je pourrais me contenter d’un ferry mais… ce sera pas les mêmes folies » il comprendra ce qu’il voudra par là.

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Message(#)(Ediya #1) You talk of the pain like it's all alright EmptyMer 4 Jan 2023 - 21:53

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The earth is moving, but I can't feel the ground (britney spears)

« Est-ce que ça veut dire que je suis tout et n’importe quoi ? » « Le plus délicieux des n’importe quoi …», dit-il d’une voix chantante, la main posée sur son torse comme l’aurait fait un chanteur d’opéra sous le balcon d’une Juliette vexée.

Et le plus délicieux des n’importe quoi est surtout propice à de nombreuses bêtises. Les excellents souvenirs viennent souvent de pair avec les plus drôles des sottises. Quand ils marchent l’un à côté de l’autre et qu’il pose sur son regard sur elle, il le sait. Quand il se met à rire bruyamment tout en sautant sur le toit d’une voiture, il le sait. Quand il pose de nouveau son regard sur elle, ravi de la revoir sourire, il en est plus que convaincu. Elle est son Némésis. Elle est celle qui dérobe sa raison, celle qui serait capable de le transformer, effaçant les mauvais traits et faisant ressortir le peu de positif en lui. Elle sourit de nouveau et le monde a repris son sens. C’est la sensation qu’il a … néanmoins, il n’a pas conscience de l’impact de ces quelques mots sur elle. La femme au cœur brisé. La femme qui essaie de guérir ses peines de cœur avec celui qui en crée le plus. S’approchant de nouveau d’elle, il a ce sourire débile aux lèvres. « Aide moi à oublier, Eddie. » qu’elle lui souffle avec cet air sérieux. Et soudainement, il est replongé dans la réalité. Quand elle vient vers lui, c’est parce qu’elle a besoin de panser ses plaies. Il est son médicament, le remède miracle pour reprendre goût à la vie. Elle se sert en libre-service, et il acquiesce comme un idiot. Toujours. Aucune idée du pourquoi il la laissait avoir ce pouvoir sur lui. Aucune idée du jour où tout cela s’arrêtera. Un soupir s’échappe de ses lèvres alors que ses mains viennent se poser sur ses épaules, ancrant son regard dans le sien pour lui dire avec un air qui se veut sérieux mais un regard pétillant de malice : « est-ce-que je t’ai déjà déçu ?» Et son bras s’enroule autour du cou de la jeune femme pour venir écraser ses lèvres sur sa tempe. Un baiser presque protecteur, celui d’un ami ? Et pendant quelques secondes, il la presse tout contre lui … espérant avoir l’effet d’une éponge et dévorer la moindre de ses fêlures.

« Partons loin d’ici. » A sa proposition ô combien spontanée, il laisse échapper un rire … avant d’arrêter de rire soudainement quand il voit son air sérieux. Oh combien de verres s’est-elle encaissée pour lui proposer cette folie ? Ils ont des obligations. Il a des obligations et devrait d’ailleurs être en train de dormir, reposer sa voix … la blague. Partir au bout de la nuit avec elle … ce sera loin d’être reposant. Et pourtant, il glisse sa main dans la sienne et se laisse entraîner par celle qui est partie à la conquête du bonheur pour ce soir, pour une nuit. « J’ai faim ! » « Je sais que j’ai l’habitude de dire manger liquide, c’est manger rapide mais rassure-moi, t’as mangé un truc ou t’as juste fait du lever de coude ce soir ?» Derrière cette question amusée se cache néanmoins la question d’un mec qui se fait du souci … pas que pour elle, aussi pour lui. Manquerait plus qu’elle vomisse un peu partout et qu’il ait ça à expliquer à Cameron le lendemain. Mais croyez-moi ou non, il ne refuserait même pas de lui tenir les cheveux pendant qu’elle se viderait derrière une voiture ou dans les toilettes de sa chambre d’hôtel. Il est son mouchoir, ça fait partie du boulot. « Tu sais de quoi j’ai envie aussi ? » Il se redresse et vient glisser ses mains sur ses hanches, un sourire carnassier aux lèvres par cette question qui lui donne bien trop d’idées. « Mise à part de toi, bien sûr … » Ses mains glissent davantage pour la rapprocher de lui alors que son regard se plonge dans le sien, à la recherche d’une réponse à cette question. Il craint le pire. Il espère le pire. « Faire une virée en bateau sur le fleuve pour voir l’opéra et le pont de nuit … avec une bouteille de champagne … juste toi et moi » Il penche la tête sur le côté à l’annonce de cette envie quelque peu extravagante … « Je pourrais me contenter d’un ferry mais … ce sera pas les mêmes folies » « Ah ouais --- Rien que ça ? » Un commentaire inutile. « Madame veut se la jouer chic, madame aura sa soirée chic. » vient-il lui souffler au creux de l’oreille, en profitant au passage pour déposer un brûlant baiser sur la peau de son cou, suffisamment lentement pour apercevoir la chair de poule apparaître … Il recule d’un pas et sort de sa poche son téléphone. « Besoin d’un ou deux coups de téléphone … » qu’il annonce tout en levant son index, pianotant de l’autre à la recherche du manager, celui qui exauce ses caprices. Téléphone à l’oreille, regard plongé dans celui de la brune, le manager répond et le voilà qui annonce avoir besoin de ce soir d’un bateau, un yacht pour ce soir. Une idée spontanée. Non pas de groupie. Il ne ment pas. Non, il n’a rien pris. Oui, il sera en forme demain. Oui, il ne fait rien d’illégal. Il raccroche, un sourire amusé. « Y’a plus qu’à s’trouver un taxi …» dit-il en ouvrant les bras en croix, espérant que son manager fasse des merveilles et passe les bons coups de fil.

Quinze minutes de taxi plus tard, il reçoit un message qui le fait presque sursauter. Ca va te coûter un bras et tu m’en dois une au passage … encore. Peter McGonall Il laisse échapper un éclat de rire tout en replaçant son téléphone dans sa poche. «Mission accomplie !», lance-t-il d’une voix amusée alors que sa main revient prendre place sur la cuisse de la jeune femme et qu’il enroule son bras autour d’elle … non pas pour l’embrasser mais pour se pencher vers la fenêtre qui est de son côté et donne sur la baie. Il est comme un gosse … c’est toujours ça avec Edison. Donner de la thune à un gosse qui n’a jamais rien eu … et c’est ça le résultat. Du grand n'importe quoi. « Ce soir, on oublie Dame Modération. On fait les choses en grand ...» dit-il tout en gardant le regard rivé vers la baie à la recherche de ce qu'il ne sait pas encore être le yacht d'un collègue de son manager. Princess Lee. Un nom à chier pour un bateau mais soit ! Puis, il tourne la tête vers elle, un sourire de gosse sur les lèvres.


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Message(#)(Ediya #1) You talk of the pain like it's all alright EmptyMer 11 Jan 2023 - 17:33

You talk of the pain like it's all alright ft  @Edison Dorn #1  

Octobre 2018. « Le plus délicieux des n’importe quoi …» « Fuck you ! » balance-t-elle alors qu’elle le tape légèrement sur sa main, vexée qu’il puisse l’assimiler à un n’importe quoi quand elle a besoin de se sentir sortir du lot, être unique et incomparable.

Il lui en faudra plus pour renoncer à passer sa soirée avec lui, surtout quand elle a cruellement besoin de se changer les idées. Il est son pansement, celui qu’elle sait trouver quand elle est déçue. Pas par lui, mais par les autres. Et tout est tellement simple et l’a toujours été avec Edison. Avec un peu plus de lucidité – et de maturité, c’est certain –  Zoya pourrait se rendre compte que ce qu’elle fait, cette manière qu’elle a de l’utiliser dès que son cœur saigne n’est pas la solution. Surtout, elle pourrait se rendre compte que ce n’est pas correct et respectueux envers lui, parce qu’il mérite plus de considération. Elle l’aime, Eddie, en réalité, beaucoup. Parce que dès qu’il lui appartient, dès qu’ils se retrouvent, un sentiment de légèreté la gagne. Un sentiment de bien être aussi parce qu’il lui dit amen à tout. L’impression d’être plus qu’une princesse, l’impression d’être une reine en réalité quand lui est à ses pieds et serait prêt à tout pour elle. Zoya le clame haut et fort, elle a besoin qu’il la fasse oublier, le supplie de le faire. Et elle sait que ses supplications seront suffisantes pour le faire accepter « est-ce-que je t’ai déjà déçu ?» « Jamais ! » c’est dit avec conviction, ça sonne presque mélodramatique alors que son regard danse dans le sien. Il a ce geste protecteur, ses bras viennent se nouer autour de sa taille alors qu’elle ferme les yeux pour profiter de cette étreinte réconfortante.

Et après ce moment riche en émotions, la Lewis lui fait part de son envie : qu’ils partent loin d’ici. C’est spontané, c’est de l’insouciance, la sienne, celle qui ressort bien trop facilement et qui prend Edison au dépourvu quand pourtant la proposition de la jeune femme n’est pas moins sincère et réelle. Un regard suffit pour qu’il le comprenne et les voilà entrain de déambuler dans les rues sombres de la ville « Je sais que j’ai l’habitude de dire manger liquide, c’est manger rapide mais rassure-moi, t’as mangé un truc ou t’as juste fait du lever de coude ce soir ?» « Euhhhh… elle réfléchit, fronce les sourcils même comme s’il lui demandait un effort surhumain… et puis j’ai piqué des frites à l’abruti… c’est tout » elle lève les mains en l’air, comme si elle plaidait pour un crime et tentait de se faire pardonner pour ne pas qu’elle soit juger coupable. Son frère n’avait d’ailleurs rien vu, il avait juste râlé en disant qu’ils avaient été radin sur leurs portions de frites. Oh et puis, ça n’a pas d’importance pour Zoya, elle a faim, maintenant, elle a besoin de bouffe, d’Edison et … d’aller faire une balade sur un bateau. « Ah ouais --- Rien que ça ? » Rien que ça ! Et elle est sérieuse en plus, elle a cette envie soudaine, tout comme celle de manger. Elle veut tout ça en même temps, l’exige… et sait qu’il cédera. « Madame veut se la jouer chic, madame aura sa soirée chic. » Bingo ! Aussitôt demandé, aussitôt obtenu et cerise sur le gâteau, c’est dans un murmure et accompagné d’un baiser brûlant qu’il cède à son caprice. Et avant qu’il ne recule, après avoir éveillé d’autres envies en elle, Zoya se colle un peu plus en lui, l’embrassant avec fougue, longuement. Il n’y a plus personne pour les surprendre, ils sont seuls, la rue déserte et elle aurait sûrement été tentée de lui proposer quelques folies ici même, si elle n’était pas impatiente de rejoindre leur bateau de fortune… « Je te promets que je te récompenserais comme il se doit » elle le libère, ses mains s’attardant sur son torse avant qu’il ne sorte son téléphone pour « Besoin d’un ou deux coups de téléphone … » Zoya est excitée comme une puce, sautille sur place alors qu’elle frappe dans ses mains et vient à plaquer son index sur sa propre bouche pour se taire alors qu’Edison échange avec quelqu’un au téléphone  « Y’a plus qu’à s’trouver un taxi …» Elle pousse un cri « AAAAAHHH !!!, sautille et finit sa course dans les bras du grand gaillard tatoué, ses pieds décollant du sol, suspendu au cou d’Edison Si on était à Vegas, je t’aurai épousé sur le champ ! Elle l’aurait fait c’est certain. Peut-être devrait-t-elle l’envisager sérieusement. Elijah ne ferait jamais ça pour elle. Elle en est persuadée.

«Mission accomplie !» « Tu es le meilleur » sa main vient à trouver la sienne sur sa cuisse, leurs doigts s’entremêlant. Elle l’observe regarder au dehors tel un gosse et, trouvant ça cute elle lui dépose un baiser délicat sur sa joue. « Ce soir, on oublie Dame Modération. On fait les choses en grand ...» « Compte sur moi… » et l’innocence s’évapore, ses mains repoussant doucement Edison, son corps s’approchant du sien alors qu’elle l’embrasse à nouveau avec passion. Ses mains passent sous le t-shirt d’Edison, la fougue s’emparant de ses gestes, prête à lui ôter son vêtement, prête à se mettre à califourchon sur lui pour poursuivre leur rapprochement… mais… « Uhm uhm le conducteur se râcle la gorge nous sommes arrivés ». Zoya souffle, Zoya râle et puis glisse une remarque « La prochaine fois, on prend une limo… », la malice reprend place, le sous-entendu est clair et à regret elle se détache de lui. Ils sortent, le taxi s’éloigne et son regard se porte sur … « Un yacht ? Really ??? » En réalité, elle n’est pas matérialiste, Zoya, mais là il faut dire qu’il fait fort le Dorn. Un homme s’approche d’eux, demande s’il s’agit bien de Monsieur Dorn et … « Madame Dorn » entreprend-t-elle en tendant sa main vers celui qui semble être le capitaine. Ils le suivent, écoutent les quelques informations – boring aux yeux de Zoya qui ne manquent pas d’imiter l’homme quand il a le dos tourné – donné par ce dernier et lorsqu’il a terminé « Merci à vous pour toutes ces explications. La seule exigence que nous aurions, mon mari et moi elle prend une voix de bourge, mais riant à moitié c’est l’intimité la plus totale. Donc, conduisez, faites ce que vous avez à faire et ne vous souciez pas de nous ». Sa main est restée dans celle d’Edison tout le long, cette fois, elle se rapproche de lui posant sa main sur son torse, faisant les yeux au capitaine qui les salue et finit par s’éloigner.


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Message(#)(Ediya #1) You talk of the pain like it's all alright EmptyMer 11 Jan 2023 - 21:45

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« AAAAHHHH !!!! » Son excitation est contagieuse et est responsable de son éclat de rire puéril. Il se mettrait presque à sautiller lui-aussi au beau milieu de la rue, comme deux abrutis qui sont simplement heureux. Il n’y a pas plus beau ! « Si on était à Vegas, je t’aurai épousé sur le champ ! » « Seulement si on s’était trouvé Elvis pour animer la cérémonie, sinon ça compte pas !» Dieu soit loué, ils n’étaient pas à Vegas … on ne sait pas comment ils auraient terminé la soirée et comment ils auraient dû expliquer cela à Cameron. Quand Zoya était dans ce genre de phase, plus rien ne les arrêtait. Elle était l’huile qu’on balançait sur le feu avec un sourire de pyromane. Edison n’avait plus vraiment de limite et ne voulait qu’une chose : la voir rire et sourire. Ce soir, il était même prêt à dépenser plus que de raison, à dépasser même la raison … juste pour ses beaux yeux, juste pour qu’elle se sente vivante. Et lui, il se nourrissait de cet instant en tant que spectateur tout en sachant que Zoya, elle allait partir. Il n’était qu’une phase. Elle finissait toujours par mettre les voiles, à prendre ses distances et à le regarder comme l’ami de son frère. A chaque fois un douloureux retour à la réalité mais le jeu en valait la chandelle. Edison avait mis son palpitant dans une boîte et ne s’y préoccupait plus pour ne pas souffrir, pour ne pas être trop émotionnel face à celle qui le tenait dans le creux de sa main.
« Tu es le meilleur » lui dit-elle sans qu’il n’y prête attention. Ses doigts viennent s’entremêler aux siens. Il est comme un gosse. Il est tout aussi excité qu’elle par cette drôle de soirée qu’ils ont décidé de passer ensemble. Rien de raisonnable. Pas de modération. Pas de limite. D’ailleurs, il le comprend quand elle vient le repousser pour pouvoir l’embrasser avec fougue, laissant même ses doigts glacés venir se glisser sous son tee-shirt, lui procurant des frissons le long de sa colonne vertébrale. Sa main vient se glisser dans sa crinière pour répondre à son baiser avec la même passion, oubliant jusqu’à l’endroit dans lequel ils se trouvent. Il n’y a plus rien qui compte, juste elle et sa manière de régir son monde. Il marmonne un juron quand elle se recule doucement après avoir entendu le chauffeur. « La prochaine fois, on prend une limo …» Il aurait plus besoin d’une douche froide qu’une limo à cet instant précis. Il se pince même les lèvres quand elle disparaît du monstre mécanique et que lui, il paie la course du taxi tout en pensant mentalement au fait d’étrangler cet abruti qui aurait pu sortir du taxi et les laisser tranquille passer la soirée sur la banquette arrière.

« Un yacht ? Really ?? » Il glousse car il prend conscience de ce que son manager lui avait dit et fait comprendre. Un petit yacht mais un yacht quand même. Il tend le bras vers le propriétaire et manque de s’étouffer en entendant Zoya se présenter comme « madame Dorn ». Madame Dorn, pour lui, c’est sa mère. Un nom qu’il déteste. Le nom de son père. Il se tourne vers elle et ne peut que soupirer amusé en voyant la malice briller au fond de ses prunelles. Une gosse. Ils finissent par prendre place au sein du bateau. On leur présente les différentes pièces, quelques mesures de sécurité et Edison perd sa concentration comme un adolescent au fond de la salle de classe, plus intéressé par les blagues de ses camarades que par les propos de son professeur. « Merci à vous pour toutes ces explications. La seule exigence que nous aurions, mon mari et moi, c’est l’intimité la plus totale. Donc, conduisez, faites ce que vous avez à faire et ne vous souciez pas de nous. » Il acquiesce alors qu’Edison désigne la cheffe du couple d’un signe de la main pour lui faire comprendre qu’il n’avait rien à ajouter. Puis, il disparaît après leur avoir expliqué qu’il y avait également un cuisinier à disposition au besoin ; c’était ce qui avait été « commandé » par téléphone. Il remercierait son manager pour la pensée à son estomac. Mais à peine se retrouvent-ils seul qu’il oublie tout en sentant la main de Zoya se poser sur son torse. Elle gagne de nouveau toute son attention et ses mains viennent se poser dans le creux de ses reins avant de rapidement glisser sur ses fesses, penchant la tête doucement vers elle. « Madame Dorn ? » répète-t-il amusé alors que ses lèvres viennent capturer les siennes et que les mains toujours posées sur ses fesses, il la fait doucement reculer pour pouvoir gagner l’avant du bateau, là où ils vont pouvoir profiter de l’air frais et de la bouteille de champagne déjà posée dans un seau sur la table. « Est-ce-que Madame me permet … » dit-il alors sur le même ton de bourge qu’elle avait employé un plus tôt. Le gamin qu’il est se dirige vers la bouteille de champagne pour retourner deux coupes. « On a quelque chose à fêter ce soir … » ajoute-t-il tout en commençant à s’armer de la bouteille pour l’ouvrir. Un sourire aux lèvres, il accompagne le plop de la bouteille par « que tu es à moi pour ce soir.» C’est le truc à fêter apparemment.

Le liquide pétillant est versé dans les deux verres et avec une petite révérence, il lui tend sa flute de champagne tout en venant enrouler son bras libre autour de son cou. « Toi, moi, un ciel pas trop dégueu, du champagne, … pas besoin de plus.» Il tourne la tête vers elle mais ne boit pas son verre … non, à la place, il vient lui faire face et prendre possession de ses lèvres. Apparemment, il y a des séquelles du taxi dans son esprit.


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Message(#)(Ediya #1) You talk of the pain like it's all alright EmptySam 4 Fév 2023 - 23:06

You talk of the pain like it's all alright ft  @Edison Dorn #1  

Octobre 2018. C’est sur un yacht qu’ils se retrouvent alors qu’elle aurait été satisfaite rien qu’avec un petit bateau. Une folie mais une de celles qu’elle apprécie et dont elle compte bien profiter pour la soirée. Surtout aux côtés de celui dont elle s’amuse à dire qu’il est son mari au capitaine du bateau. Capitaine qui disparaît quelques instants plus tard et permet ainsi à Edison et Zoya de se retrouver seul. Une main puis une autre viennent se poser sur son torse et voilà que le musicien laisse les siennes vagabonder sur les courbes de la brune, la rapprochant de lui, leurs corps désormais collés l’un contre l’autre. Ce qui ne manque pas d’amuser Zoya qui apprécie fortement ce rapprochement « Madame Dorn ? » Il ne lui laisse pas le loisir de répondre alors qu’il se saisit de ses lèvres, baiser auquel elle répond avec la même fougue, ses mains venant à se glisser derrière son dos. Légèrement penchée vers l’arrière, voilà cependant qu’elle se redresse quand leurs lèvres cessent d’être bien trop gourmandes, lui permettant ainsi de répondre « Ca sonne bien non ? Zoya Dorn… ses bras se nouent derrière sa nuque, accrochée à lui comme aimantée et incapable de s’en détacher « Et puis laisses mes rêves les plus fous devenir réalité, ce soir » La précision est importante quand on sait que le lendemain, ils feront comme si rien ne s’était passé, elle la première. Ils ne mettront pas en danger ce petit secret qui est le leur depuis des années, celui où ils s’autorisent à se retrouver occasionnellement quand le cœur de la brune est mal en point. Il faut dire qu’Edison n’a pas le choix, qu’il doit faire au gré des envies de Zoya, capricieuse qu’elle est, consciente qu’il lui accorde tout ce qu’elle souhaite, en use et en abuse le temps que cela durera. « Est-ce-que Madame me permet … » « Noooon…. râle-t-elle alors qu’il s’éloigne pour aller se saisir de la bouteille de champagne non loin d’eux, se détachant donc de lui à regret. « On a quelque chose à fêter ce soir  (…) que tu es à moi pour ce soir.» « You’re mine for tonight » rectifie-t-elle sur le ton de l’amusement alors qu’elle le rejoint et l’observe verser le liquide dans les verres de cristal.

La Lewis se saisit ensuite du verre qu’il lui tend, riant fortement en le voyant se plier devant elle pour lui faire la révérence « Merci » son autre main se portant sur son cœur, comme flattée par autant d’attention. « Toi, moi, un ciel pas trop dégueu, du champagne, … pas besoin de plus.» Il a son bras autour d’elle mais cela ne dure que quelques secondes avant qu’il ne revienne lui faire face. C’est à peine si elle a le temps de boire une gorgée, prise au dépourvu par un Edison avenant, qui vient à se saisir de ses lèvres. La flûte de champagne est alors très vite abandonnée par la photographe, qui vient s’agripper à Edison, comme si sa vie en dépendait. Il est son sauveur pour ce soir, il est celui qui va lui faire oublier tous ses tourments et lui redonner la confiance qu’elle a perdu à cause de son ex. Edison la désire, ne la repousse pas et ne lui demande pas de partir. Ses bras mais aussi ses jambes viennent se nouer autour du mastodonte qu’est Edison, sa bouche se plaquant davantage contre la sienne alors qu’elle ne touche plus le sol. Ses bras forts l’encerclent, la chaleur de ceux-ci l'enivrent et la remettent dans une ambiance similaire à celle existante dans le taxi. «  J’avais si hâte de te retrouver » charnellement parlant, Edison étant tout ce qu’elle désire. Son baiser se veut plus passionnel encore qu’il ne l'a été la seconde précédente, ses mains se perdent dans la chevelure du musicien avant qu’elles ne glissent le long de son dos, ses doigts s’enfonçant dans sa peau. Il n’y a aucun doute sur leurs envies, Zoya laissant Edison les mener vers la banquette non loin de là, à l’abri de quelconque regard indiscret. Le t-shirt du musicien est vite retiré, Zoya laissant ses mains vagabonder à loisir sur son torse désormais dépourvue de tout tissu, se mordant la lèvre inférieure avant de venir lui glisser dans le creux de l’oreille « J’avais oublié à quel point la vue pouvait être aussi plaisante » Elle s’en amuse, sait que ses mots vont avoir l’effet escompté sur Edison et c’est exactement ce qu’elle recherche.

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Message(#)(Ediya #1) You talk of the pain like it's all alright EmptyMar 7 Fév 2023 - 21:26

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« Ça sonne bien non ? Zoya Dorn … » Ses bras se nouent derrière sa nuque, il prend un air pensif tout en se demandant si Cameron ne venait pas l’étriper personnellement si jamais un « Zoya Dorn » vènerait à se réaliser. Il le tuerait, il en était persuadé. « Et puis laisse mes rêves les plus fous devenir réalité, ce soir. » Il acquiesce tout en tournant la tête vers l’intérieur de son bras qui est toujours lié à son cou, et il dépose un tendre baiser sur l’intérieur de son bras. « Tout ce que tu voudras », confirme-t-il avec l’assurance de l’amant qui est toujours prêt à rendre service. Le scout des émotions, Edison. Ce soir, elle a tous les droits. Ce soir, elle décide tout et il exécute le Edison. Demain, elle l’ignorera. Demain, il l’ignorera et prétendra qu’elle n’est que la sœur de son meilleur ami. Il fera comme si rien de tout cela ne s’était passé. Prétendre, un art qu’il maîtrise désormais à merveille avec Zoya.

S’il leur a servi un verre de champagne, le liquide pétillant tombe rapidement dans les oubliettes quand ses lèvres viennent prendre possession de celle de la photographe qui y répond avec la même passion. Le baiser est le rappel aux émotions et sensations qu’elle avait su créer dans le taxi quelques minutes plus tôt. Il brûle pour elle. Déraisonnablement. Ses bras s’enroulent autour du corps de la jeune femme dont les pieds se décollent du sol pour se retrouver dans ses bras. Dans ses bras, elle a l’air encore plus chétive. Dans ses bras, il a encore plus envie de la protéger, de tout, de tous. Car, Zoya a le chic pour se faire briser le cœur … à ne plus rien y comprendre. Il la met sur un piédestal depuis toujours et ne comprend pas ces hommes incapables de la rendre heureuse, incapables de la garder auprès d’eux, incapables tout court. « J’avais si hâte de te retrouver. » Les paroles de la jeune femme provoquent un sourire satisfait, heureux, ravi sur les lèvres du guitariste. Elle avait hâte de le retrouver, lui, il l’avait patiemment attendu. Sa porte était et serait sans doute toujours ouverte pour la demoiselle qui a saisi le fait qu’Edison est le parfait mouchoir pour ses peines de cœur. Les joues du guitariste brûlent au fur et à mesure que leurs baisers fassent monter la température et la pression dans son entrejambe. En quelques pas, ils retrouvent une banquette à l’abri des regards … quoique personne ne vient jamais vous déranger sur ce genre de yacht, encore moins quand ils sont réservés, utilisés à cette heure de la nuit. D’un geste rapide, elle le débarrasse de son tee-shirt et vient lui souffler au creux de l’oreille : « J’avais oublié à quel point la vue pouvait être aussi plaisante » Il laisse échapper un rire sincère alors que les doigts du guitariste se sont déjà faufilés sous le haut de la jeune femme. « Oublié ? Tu vas finir par me vexer … » dit-il d’une voix amusée avant de venir souffler contre ses lèvres sur le même ton amusé: « Moi qui pensais que je restais toujours dans un coin de ton esprit … je suis … déçu » et il conclut en venant mordiller sa lèvre, puis finalement lui offrir un énième baiser passionné, l’invitant à venir davantage se coller, se plaquer contre lui. Le besoin du contact. Les doigts du guitariste glissent le long de ses côtes alors qu’il vient planter son regard dans le sien. L’envie et la malice pétillent dans son regard, pétillent autant que le liquide délaissé dans les coupes de champagne un peu plus loin. « Je sais pas comment tu fais … mais t’as un certain talent pour faire de moi c’que tu veux … » Ses lèvres quittent les siennes pour suivre la ligne droite de sa mâchoire, s’attarder sur la fine peau de son cou et lui souffler au creux de l’oreille quelques mots doux, preuves de l’explosion bouillonnantes des sensations qui venaient lui secouer les tripes.

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Message(#)(Ediya #1) You talk of the pain like it's all alright EmptyMer 15 Fév 2023 - 12:52

You talk of the pain like it's all alright ft  @Edison Dorn #1  

Octobre 2018. « Tout ce que tu voudras » Il est bien là le problème et elle est bien là l’erreur, immense, que fait Edison ce soir en cédant au énième caprice de la brune. Il lui accorde tout ce qu’elle veut, tout ce qu’elle désire, à son propre détriment, et il le regrettera sûrement amèrement à un moment ou à un autre. Parce qu’elle n’a aucun scrupule dans ce qu’elle fait, alors que ses idées sont loin d’être claires et que, lorsque celles-ci le redeviendront, Zoya retournera dans la torpeur de cette rupture dont elle peine à se relever. Edison sera le cadet de ses soucis, les souvenirs de cette soirée également et elle l’ignorera magistralement dès le lendemain matin, sans aucun remord, aucun.

« Oublié ? Tu vas finir par me vexer … » Elle l’a oublié pendant de longs mois, c’est certain. Et si elle ne le dit pas à voix haute, alors qu’elle le regarde d’un air idiot et sourit tout aussi bêtement, il n’en demeure pas moins vrai. Elle en aimait un autre, elle en désirait un autre et se noyait dans la beauté de ses yeux azurs et la chaleur envoutante de ses bras. Il était unique, elle l’a aimé à en crever, a été prête à faire des sacrifices qu’elle n’a jamais concéder à quiconque et c’est sûrement là la plus grosse erreur qu’elle ait pu faire. Et parce qu’elle est incapable de tirer les bonnes leçons et d’agir comme il se devrait, elle est en train de se servir d’Edison pour panser ses blessures. Comme si cette solution était la meilleure, les grammes d’alcool circulant dans ses veines ne devant aucunement justifier sa stupidité du moment. Elle use de lui, finira par réellement le vexer tôt ou tard, mettant en péril leur relation première – amicale – et entraînera dans sa chute, celle existante depuis des lustres entre son frère et Edison. « Moi qui pensais que je restais toujours dans un coin de ton esprit … je suis … déçu » Elle rit alors qu’elle devrait avoir un air désolé et le stopper tout de suite pour être honnête avec lui. Mais non, elle n’en est pas capable, préfère fondre sous les baisers qu’il lui offre, les surenchérir même, jusqu’à se laisser porter dans le feu de l’action en retirant son propre t-shirt qui rejoint celui du beau brun sur le sol. Des frissons naissent au contact des doigts d’Edison sur sa peau et c’est ce qui la fait venir se coller contre son torse. Une de ses mains parcourent la musculature imposante de son torse et suit les lignes nombreuses de ses divers tatouages. « Je sais pas comment tu fais … mais t’as un certain talent pour faire de moi c’que tu veux … » Elle laisse échapper un soupir quand ses lèvres parcourent le contour de sa mâchoire pour atteindre la seconde suivante le creux de son cou, sa tête se penchant en arrière pour mieux les savourer encore. « Tais-toi ! » lui souffle-t-elle alors qu’elle n’a plus envie de l’entendre parler. Pour preuve, ses lèvres retrouvent les siennes avec vigueur alors que ses mains viennent à se précipiter sur la ceinture de son pantalon. Elle la défait avec une rapidité telle, que cela en est presque déconcertant et il ne lui faut pas plus de temps pour venir défaire son pantalon pour le lui faire quitter. Son regard brûle d’envie, ses gestes tout autant et lorsqu’elle se retrouve à son tour démunie de tous ses vêtements, les deux amants laissent leur désir s’exprimer pleinement, dans le silence de la nuit.

***

Ils ont passé leur nuit à s’étreindre et à satisfaire leurs envies, aucune conversation n’ayant trouvé sa place durant tout ce laps de temps. Ce sont les premières lueurs du jour qui viennent extirper Zoya de son sommeil, se réveillant aux côtés d’Edison dans un lit plutôt douillé. Ils sont toujours sur ce yacht, dans une cabine – et non plus sur ce ponton, à la vue de tous, maintenant que le jour s’est levé – et la jeune femme se tourne pour retrouver les yeux de l’homme à ses côtés qui la regarde. Un sourire nait sur ses lèvres, bien plus triste que ceux qu’elle a pu lui offrir la veille. La douleur semble se réveiller elle aussi… « Bonjour ». Elle parait tout innocente, son ton plus doux, plus calme que la veille. Elle reste là, à l’observer mais ses pensées sont ailleurs. Ce n’est pas Elijah à ses côtés, Edison n’a rien d’Elijah et bien qu’elle apprécie la façon qu’il a de la regarder, de céder à tous ses caprices, il ne pourra prendre sa place et panser son cœur. Zoya cherche à fuir alors qu’elle sent l’émotion l’envahir, se relevant subitement en cherchant à sortir du lit, sans même se préoccuper de la nudité dans laquelle elle se trouve. « On devrait y aller. Tu dois être attendu pour une répét’ et moi… j’ai à faire ». On sent l’agacement, ou du moins, c’est ce qu’elle cherche à faire ressortir pour ne rien divulguer d’autres. Elle n’a rien à faire si ce n’est aller flâner seule dans les rues de la ville, sans réelle envie, même en compagnie de son appareil photo. Elle préférerait se noyer à nouveau dans les bras d’Edison sans avoir à penser à autre chose et c’est pour cette raison qu’elle se stoppe dans ses mouvements, se pivote pour lui faire face alors qu’il est encore dans le lit, et le regard qu’elle lui adresse semble le supplier de lui venir en aide d’une quelconque façon qu’il soit, sans qu’elle ait à le formuler à voix haute.  


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Message(#)(Ediya #1) You talk of the pain like it's all alright EmptyVen 17 Fév 2023 - 17:58

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C’est avec son « tais-toi » qu’il décide de répondre à ses attentes, de remplir le rôle qu’elle veut bien lui laisser. Panser les plaies avec ses baisers, avec son attention et sa passion. User et abuser de son attirance pour elle. Et c’est avec ces deux mots, cette injonction qu’ils finissent par se laisser aller à ces instincts primaires, à cet interdit.

***

Allongé sur le dos, un bras pendant au-dessus de son front, il a fini par s’endormir … Aucune confidence sur l’oreille. Aucune confession. Aucun échange plus ou moins timide. Rien que de la passion. Rien d’autre. Edison a appris à rester à sa place avec Zoya. Il a appris à respecter cette barrière qu’elle a placé entre eux, rien que pour lui. Il ouvre néanmoins un œil en sentant la jeune femme se réveiller à ses côtés. Elle est toujours là. Normalement, cela ne dure pas longtemps. Elle finit toujours par lui filer entre les doigts. Elle finit par reprendre sa vie, le laissant derrière elle, sur le côté de la route … elle reviendra au besoin. Un sourire se dessine sur les lèvres d’Edison car croiser son regard lui rappelle quelques scènes de la veille. Normalement, Edison n’est pas du genre à traîner au lit. Il est plutôt celui qui veut rapidement retrouver son apparence de mec plein d’assurance, à l’égo surdimensionné, médiocre charmeur … les lendemains matins, il se sent toujours étrangement vulnérable. « Bonjour » dit-elle d’une voix timide qui ne fait qu’agrandir son sourire, d’autant qu’il voit un voile de tristesse passer dans le regard de la jeune femme. L’alcool n’est plus qu’un mauvais souvenir. « Hi », réplique-t-il sur un ton innocent.

Il lutte pour garder les yeux ouverts quand soudain, elle se redresse du lit. « On devrait y aller. Tu dois être attendu pour une répét’ et moi … j’ai à faire. » Il fronce les sourcils, plisse les yeux tout en l’observant. Elle se tourne de nouveau vers lui et il hausse les épaules. Elle lui ressort le coup de celle qui a bien trop à faire, trop à faire que de traîner trop longtemps avec lui. Edison est synonyme d’amusement, de grain de folie. Une fois encore, elle le remet à sa place. C’est sa manière à elle de ne pas lui laisser le moindre doute : il n’est rien d’autre qu’un pansement passe-temps. Rien de plus. Il le sait. Il a fini par le comprendre, l’accepter. « Zoya » commence-t-il par dire en penchant la tête sur le côté. « On ne t’a jamais dit que ce n’était pas sain de mettre autant de pression quand on se réveille ? » Il sourit. « Tu es venue pour passer du bon temps, être en vacances … en quelque sorte. Et moi, je suis du genre à être le connard de guitariste qui se croit suffisamment doué pour pouvoir louper une répétition ... » Son sourire s’élargit légèrement. « Alors, on n'a aucune raison de se presser … » Il se redresse pour finalement venir enrouler ses bras autour d’elle et la faire chavirer avec lui dans le lit. Ce ne sont pas des gestes passionnés, ni des mains baladeuses, ni même un esprit mal-tourné. Rien de tout cela. Une de ses mains se pose sur sa joue pour dégager quelques mèches de ses cheveux de son visage. « Va être temps que tu prennes des cours à la Dorn-academy. »

Un regard complice. « Je te rappelle qu’on est ici sur un yacht, qu’ils ont sûrement un putain de bon cuistot et qu’on peut absolument commander tout ce qu’on veut … » Il dépose un baiser sur sa tempe. « Profite un peu ! Oh et je ne parle pas uniquement du corps d’Apollon qui se trouve à côté de toi … je te parle de la situation dans sa totalité. » Un éclat de rire alors qu’il se redresse.

S'il avait eu le courage, il aurait ajouté : laisse-moi te rendre heureuse ! mais il n'en a pas le courage. Elle l'impressionne beaucoup trop.

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