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 it's the most nail-biting time of the year (amos)

Charlie Beauregard
Charlie Beauregard
le chaos organisé
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Présent
ÂGE : 37 ans (08/04/87)
SURNOM : Charlie est déjà un surnom mais si vous voulez l'énerver il suffit de l'appeler Charles
STATUT : depuis que le destin l'a mis sur sa route, il n'arrête plus de penser à Jayden
MÉTIER : ancien journaliste sportif, propriétaire de la salle de sport inclusive EveryBody et défenseur des droits LGBTQ+
LOGEMENT : une maison au #32 latimer road (logan city)
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POSTS : 3582 POINTS : 500

TW IN RP : homophobie, divorce, décès et deuil d'un proche
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : heureusement qu'il ne boit pas souvent, parce que Charlie tient vraiment pas l'alcool
DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible
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(7/5)

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CHAYDEN - Thinking it can change the beat of my heart when he touches me and counteract the chemistry and undo the destiny

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AVATAR : Jonathan Bailey
CRÉDITS : (c) fassylover (avatar), skeyde (gif signature) & loonywaltz (UB)
DC : Micah Tomlinson
PSEUDO : TiPiT
Homme (il/lui)
INSCRIT LE : 03/12/2017
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Message(#)it's the most nail-biting time of the year (amos) EmptyVen 23 Déc 2022 - 22:02

Le saut dans la boutique pour enfants n'était pas prémédité, mais Chad s'était rappelé que l'anniversaire de sa nièce arrivait à grands pas. Depuis sa naissance, il se surprenait à trouver un certain attrait aux jouets en bois et autres babioles éco-responsables qu'on exposait dans les vitrines de Spring Hill. Tout lui semblait mignon et en parfait accord avec la chambre déjà encombrée du bébé, encore bien trop malhabile pour profiter de tous les cadeaux dont on l'avait gâtée. Le bientôt quarantenaire sortait d'une garde particulièrement mouvementée à la caserne. Plusieurs interventions de secours, notamment un brancardage périlleux depuis un 6e étage, où l'évacuation s'était révélée impossible par l'escalier. Profitant de quelques accalmies, il avait échangé plusieurs messages avec Amos, qu'il avait curieusement vu connecté à une heure avancée de la nuit. Chad avait suggéré de venir l'embêter sur son propre terrain pour une fois, quitte à faire un détour par le Nord de la ville, avant de finir sa course dans son lit, dans la pénombre des volets clos.

A vrai dire il n'était pas si fatigué. L'idée d'enfin faire son coming out à ses parents avait achevé de faire son chemin, et plus l'échéance de Noël s'approchait, plus il se sentait nerveux. C'était en partie pour cette raison qu'il avait fait une escale, encore incapable de prédire s'il serait présent le jour de l'anniversaire de Micah pour lui remettre un cadeau dont il était le seul à accorder de l'importance, ni même s'il remettrait de si tôt les pieds à Kilcoy. Sa dernière visite s'était relativement bien passée, mais le contexte s'y prêtait. Le mariage de son frère, qui avait contre toute attente écouté son conseil d'impliquer leur mère, même de façon artificielle et différée, était de fait une sacrée diversion. Il n'était pas question de lui et de ses errances, ou de ses chamailleries avec Zach, avec qui il avait plutôt bien ri à vrai dire, comme souvent lorsqu'ils mettaient leurs problèmes sous le tapis. Seulement d'Amos et de Raelyn, que leur mère s'était finalement résignée à voir longtemps dans le paysage familial. Il ne s'était pas attendu à croiser Midas et Olive, les deux autres électrons libres que plus rien ne rattachait à la vie rurale. Il la tenait d'ailleurs la distraction parfaite : inviter leur cousin prodige pour faire oublier à Maggie Taylor à quel point ses propres enfants étaient doués pour la décevoir. La barre était rudement haute pour cette pauvre Olive, qui n'avait pas le droit de se chercher au sein d'une famille où tout leur souriait.

Chad ressortit de la boutique avec un petit sac en kraft aux couleurs pastels qui dénotait avec sa carrure de grand dadais. Il avait acheté une petite gourde sur laquelle étaient dessinés des poulpes. Une référence que comprendrait Amos, qui l'attendait justement à l'Octopus pour leur entrevue matinale. Une fois arrivé dans le quartier, il envoya un dernier message à son frère pour le prévenir de son arrivée imminente. Il le retrouva au bar, où Amos l'attendait sagement. « T'as l'air plus en forme que les matins où je t'ai vu à la salle. » l'avait-il charrié en lui tapotant l'épaule. Chad ne put s'empêcher d'inspecter ce qui tapissait le fond du verre de son frère. Amos avait eu une année compliquée. Le lot des nouveaux parents, bien forcés de s'adapter du jour au lendemain aux contraintes d'un enfant auxquelles personne n'était tout à fait préparé. Le timing n'était peut-être pas idéal pour entreprendre de devenir sobre, mais Amos avait relevé le défi avec beaucoup de bravoure. « Tiens, c'est pour l'anniversaire de Micah. Elle s'en servira certainement pas avant l'année prochaine, mais j'ai pas pu résister. » Il lui avait tendu le sac, laissant à son frère le soin de l'ouvrir tout de suite. A cet âge, on faisait peu de cas des superstitions. « Je préfère te donner ça maintenant, je sais pas trop où je serai le 26. J'imagine que vous n'avez pas prévu de vous éterniser à Kilcoy après Noël ? » avait-il fini par demander un peu naïvement, comme si passer ne serait-ce qu'en coup de vent dans la maison où ils avaient grandi était une évidence inviolable en cette période.

@Amos Taylor :l:



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Dernière édition par Chad Taylor le Dim 11 Juin 2023 - 0:01, édité 1 fois
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Message(#)it's the most nail-biting time of the year (amos) EmptyVen 10 Fév 2023 - 20:37




It's the most nail-biting time of the year


Je ne me suis pas levé tôt dans la matinée, abandonnant femme et enfant, pour abattre la somme de paperasse qui m’attend sur mon bureau. A fortiori, je suis plus efficace en soirée ou de nuit. Pourtant, j’ai franchi les portes de l’Octopus de bonne humeur, un sourire discret égayant mes traits. Certes, je n’irai pas jusqu’à prétendre que je suis inondé d’une joie que je distribue malgré moi sur mon passage. Chez moi, tout est pondéré. Toutefois, je dégage des ondes positives qui me valent des salutations plus franches du barman. Il m’a proposé un café : j’ai refusé. J’ai préféré un jus d’orange sans agrément qui se compte en pour cent. Ma tournée minérale perdure dans le temps et, je l’admets, je ne suis pas peu fier de moi. Quoique je ne vende la peau de l’ours avant de l’avoir trouvé et tué, je m’enorgueillis de remporter, jour après jour, de nouvelles batailles contre mon assuétude. Évidemment, c’est un combat perpétuel, mais je m’endors assez serein pour maîtriser mes angoisses du réveil, ces inquiétudes qui se traduisent en une question : “Vais-je réussir aujourd’hui ?” Sur l’heure, tandis que j’attends mon frère - il m’a donné rendez-vous sur mon terrain, preuve que toutes les belligérances entre nous sont balayées -, je suis convaincu que je me coucherai avec la satisfaction au cœur. J’en suis d’autant plus persuadé que j’aime ces rendez-vous réguliers avec Chad. Nous apprenons à nous découvrir en tant qu’adulte à présent que nous avons surmonté les malentendus qui trainaient entre nous. Nous construisons une relation fraternelle plus stable qu’hier et, je dois bien l’admettre, c’est avec un plaisir non-dissimulé que je me lève pour l’accueillir et avec un amusement non feint que je ris à sa vanne. « Tu attends un merci ? » lui ai-je d’ailleurs répliqué sur le ton de l’humour. Je lui ai déjà témoigné ma reconnaissance. « Parce que tout ce que je peux faire pour toi, c’est t’offrir à boire. Café ? Autre ?» Chad, moins subtil qu’il l’aurait souhaité, a jeté un oeil vers le mien et j’ai hoché de la tête doucement parce que le geste est plus évocateur que les mots pour les pudiques. Il dit : “Ouais. Je tiens le coup.”, “Ouais, je te le dois aussi, en partie, parce que le sport m’a aidé.”, “Ouais, c’est compliqué, mais je m’accroche.” Quant au sac en papier kraft qu’il me tend, il me touche. Il m’émeut parce que je devine qu’il s’agit d’un cadeau pour Micah qui fêtera  bientôt son anniversaire. «Il ne fallait pas. Mais, je le prends quand même.» Je vais jusqu’à l’ouvrir pour découvrir quel jouet aura ravi le coeur d’oncle de mon frère. Aucun visiblement et je salue sa perspicacité. Micah croule sous le plastique ou le bois d’arbres musicaux, de cubes ou autres sources de divertissements. Une gourde est une idée géniale, plus encore grâce au clin d’oeil à l’établissement. «C’est parfait.» ai-je confirmé, riant à gorge déployée%. « Merci d’avoir pensé à elle.» Ma reconnaissance est sans limite et, j’avoue, je culpabilise dès lors qu’il aborde le sujet des fêtes. Comment lui dire que je n’ai pas l’intention de me rendre à Kilcoy alors que j’ai le sentiment qu’il compte sur ma présence ? Suspicieux, je le détaille avant de m’exprimer, de me lancer dans une explication somme toute brève. «Je n’ai pas l’intention d’y aller du tout.» Lentement, je dépose le paquet sur le zinc et j’hésite à me justifier avant de statuer : c’est mon frangin. Il n’est pas question de verser dans les secrets inutiles. «C’est l’anniversaire de Rae un peu avant, je n’ai pas envie de lui imposer ça. Pour être honnête, je n’avais pas l’intention d’y aller.» Je n’ai, a priori, plus personne à vexer davantage si ce n’est mon père qui, malgré sa contrariété, comprendra à court terme ce qui m’a poussé à éviter ma mère. «A moins que tu n’aies besoin que j’y fasse un saut. Comment ça se passe pour toi avec les parents ? Et, tu prévois d’être où le 26 ? » me suis-je enquis, réalisant le poids de cet aveu.
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Message(#)it's the most nail-biting time of the year (amos) EmptySam 15 Avr 2023 - 23:55

Pour quelqu'un qui refusait de faire de son coming out un moment solennel, Chad s'appliquait à faire de l'événement une véritable cérémonie. Chaque jour de mensonge supplémentaire participait à son anticipation. Il avait pu y échapper avec Liam et Amos, qui avaient réagi sans drame à l'annonce, comme si finalement cette vérité n'avait d'importance que pour lui. En revanche, s'il y avait une réaction qu'il pouvait deviner excessivement tragique, c'était bien celle de Maggie Taylor. Il n'existait pas un seul univers où sa mère accepterait la nouvelle avec la bienveillance qui lui assurait sa place au paradis. Au mieux elle ferait semblant de ne pas avoir entendu, au pire elle le chasserait de la maison comme Casey l'avait été plus de 20 ans en arrière. Voulait-il vraiment lui infliger cette peine à nouveau ? Non, mais Casey défendait certains sujets avec obstination, et sa présence en ce moment aussi incertain que crucial en faisait partie.

Amos l'avait accueilli chaleureusement. L'avantage des nuits blanches était l'assurance d'être de bonne humeur le matin, à défaut d'être reposé. Il avait répliqué sur le même ton taquin qu'ils ne se seraient pas permis quelques années plus tôt, lorsque leur relation était effarouchée et instable. « Oh non, ça doit vouloir dire que la torture... euh l'entrainement a payé. » Ce qui valait bien mieux que des remerciements de son point de vue. « Je veux bien un café, même si la première chose que je vais faire en rentrant chez moi c'est essayer de dormir un peu. » avait-il accepté, gardant sa main un peu plus longtemps sur l'épaule de son frère en réponse à son acquiescement pudique. Chad ignorait si c'était son manque de discrétion ou une fierté ostensible qui avait intimé ce geste à Amos, toujours était-il que le message était passé sans prononcer le moindre mot. Il tenait bon, et n'avait pas honte d'assumer un verre sans alcool. « D'ailleurs, ça se passe mieux toi niveau sommeil ? » avait-il demandé, curieux de savoir si son frère préférait les nuits longues au casino ou les nuits courtes à la maison. Il l'observa déballer le cadeau avec une impatience contenue. Chad ne doutait pas avoir tapé dans le mile et n'attendait qu'une chose : lire l'expression sur le visage de son frère. Cette dernière, quoique timide, était sans équivoque. L'idée lui plaisait, et Chad n'aurait pas pu être plus ravi de voir la joie pudique raviver les iris fatigués de son frère. « C'est rien, à cet âge-là les cadeaux c'est plutôt pour les parents. Si ça tenait qu'à moi, j'aurais acheté tout le magasin. »

Sa posture changea au moment de se justifier de son absence à la table de Noël. Quoique Chad aurait aimé entendre le contraire, il s'était attendu à ce genre de réponse. « Tu devrais voir le verre à moitié plein, au moins l'entente entre Rae et maman vous donne une bonne excuse pour éviter les diners protocolaires. Parfois je m'en passerais bien aussi. » avait-il assuré, presque envieux. A l'époque, c'était Chad qui se défilait en prétextant devoir faire acte de présence chez les Ward. Aujourd'hui, il lui restait encore le travail pour s'esquiver une année sur deux, mais la vérité était qu'il avait appris à apprécier les rares moments passés à Kilcoy depuis l'accident de sa mère. Il les trouvait plus précieux. Un rictus un peu penaud étira la commissure de ses lèvres. Même si c'était inconscient, il voulait à tout prix éviter le chantage affectif.  « A vrai dire j'aurais bien eu besoin de soutien... » avait-il commencé, étirant encore le suspense comme il l'avait fait pendant près de deux décennies. « J'envisage de présenter Casey aux parents, et j'ai peur que maman ne trouve pas le cadeau de Noël à son goût... » avait-il enfin confié. La déception de sa mère, Chad pouvait encore faire avec, mais il ne pourrait supporter qu'elle se permette de juger ou rabaisser celui qui partageait sa vie. Elle n'avait eu aucun scrupule à le faire pour Raelyn. « Donc le 26, j'imagine que je serai quelque part dans le neuvième cercle de l'enfer » S'il faisait mine d'en rire, Chad était terrifié à l'idée de subir le silence désapprobateur de sa mère. Son opinion avait toujours beaucoup trop compté pour son propre bien. « Dis-toi qu'après ça, Rae sera certainement une sainte à ses yeux. »

@Amos Taylor it's the most nail-biting time of the year (amos) 2954228499



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Message(#)it's the most nail-biting time of the year (amos) EmptyLun 1 Mai 2023 - 1:25




It's the most nail-biting time of the year


Je plaisante, bien entendu. Chad mérite les remerciements que je lui souffle après un éclat de rire. Ses entraînements ont porté leurs fruits. Ils m’ont aidé à transformer certains de mes réflexes liés à ma lutte contre mon addiction en un schéma plus sain a minima quand la tentation est trop forte. Parfois, il arrive que je la combatte en utilisant le tapis de course de Raelyn. J’ai même investi dans un vélo d’appartement et je me surprends à m’arrêter devant le club de boxe que je fréquentais à mon arrivée sur Brisbane. Le sport reprend peu à peu une place dans ma vie pour plusieurs raisons. Je me dois de rester en bonne santé pour accompagner Micah dans les moments capitaux de son existence, je refuse de m’empâter alors que la cinquantaine approche à grands pas et mon nouveau statut ne me permet pas de n’être plus qu’un homme anciennement bien entraîné en mec ramolli par la sédentarité. Evidemment, les mauvaise habitudes ont la dent dure, mais je m’astreins à prendre des rendez-vous avec moi-même maintenant que j’ai déchargé mon frangin de son rôle de coach par manque de temps. Je le regrette : j’aimais bien ces moments privilégiés qui nous renvoyaient vers notre complicité d’enfant. A défaut d’être aussi réguliers que je le souhaiterais, je me réjouis que mes rencontres avec Chad soient devenues aussi légères. Nous rions, nous plaisantons et ça me fait un bien fou. J’y songe alors que je sers à mon frère son café. « Tu as bossé de nuit ? » lui ai-je d’emblée demandé sans éluder sa question. « C’est compliqué pour le rythme, pas vrai ? Pour ma part, je suis content. Micah va sur sa première année. Elle fait enfin ses nuits, je désespérais.» Certes, Rae et moi étions bien organisés. Nous avons veillé à respecter le sommeil de l’autre, nous levant pour pouvoir aux besoins de notre bébé par alternance. Prétendre que nous ne sommes pas soulagés d’être en mesure de nous reposer du sommeil du juste, quoique notre vie soit décalée par rapport à celle de la majorité, quand l’occasion nous est offerte.


Touché par l’attention de mon cadet - un cadeau n’est jamais utile, mais il ravit toujours les coeurs - je lui manifeste de nouveau toute ma reconnaissance. Je salue son choix et balaie sa remarque pudique propre aux Taylor. D’aucuns d’entre nous ne sont doués pour assumer nos présents. Aussi, n’ai-je pas insisté. « Tu souffres de la même maladie que Raelyn. Elle change Micah plusieurs fois par jour pour être sûre que la petite pourra tout porter une fois. Moi, je la gâte en jouets, comme si elle n’en avait pas déjà assez. La gourde, c’était vraiment un choix judicieux» ai-je admis, les traits étirés par un franc sourire. J’aurais aimé qu’il persiste, qu’il soit le souvenir à retenir de cette conversation. Malheureusement s’en viennent systématiquement les sujets fâcheux et, entre frères, la famille est parfois de ceux-là. C’est non sans une pointe de déception que je lui annonce que les fêtes de Noël à Kilcoy se déroulera sans moi. L’attitude de ma mère me dénantit d’arguments pour susciter en moi l’envie ou pour convaincre Raelyn d’opérer un effort quelconque au nom de mes valeurs. Maggie les transforme en peau de chagrin et une part de moi lui en veut. Ma place n’est-elle pas à côté de Chad compte tenu de ce qu’il m’apprend ? Mon rôle d’aîné n’inclut pas d’être la soupape de sécurité entre la matriarche et Zach qui se réjouira que le benjamin chute de son pied d’estale ? Il n’existe pas de monde où notre mère s’accommodera de cette annonce avec les félicitations. Au mieux, elle ignorera l’information. Au pire, elle tentera de persuader Chad de s’inscrire dans l’un de ses camps protestants supposés guérir les homosexuels, comme si c’était une maladie, comme si c’était une honte, comme si Chad devenait à ses yeux une ignominie. «Tu vas faire ça comme ça ? Leur mettre sous le nez ton mec ? Tu n’as peur de rien toi…» ai-je remarqué, saluant son courage d’une grimace d’admiration. «Ecoute, je vais essayer de voir ce que je peux faire, pour être là, pour te soutenir et essayer de la raisonner. Mais…» Peu importe que Rae soit détrônée par l’homme de ma vie de mon frère aux yeux de la moins progressiste d’entre nous, mon épouse ne supporte pas qu’elle m’ait blessé. Elle exige des excuses, davantage pour moi que pour elle. Elle ne saisit pas que je puisse envisager de pardonner les insultes - ce que je n’ai pas fait - ou que je les tolère, simplement, parce que j’ai été bercé par les bras de Margaret étant petit. «Je ne peux pas te promettre qu'on sera là. Entre l’anniversaire de Raelyn, celui de Micah et le comportement de maman, j’ai bien peur de ne pas avoir de quoi faire changer ma femme d’avis. D’autant qu’on ne va pas se mentir, personne aura envie d’être là à ce moment-là… et je doute qu’elle aura envie de s’infliger ça et je ne veux pas le lui imposer. Tu sais, elle se demande parfois ce que j’ai bien pu lui trouver tellement elle est différente de Sarah. Je pense qu’aujourd’hui elle a compris, mais je n’ai pas envie d’enfoncer des couteaux et de rouvrir des vieilles plaies.» me suis-je justifié, mes pupilles ancrées à celle du pompier volontaire. «Mais, vraiment, je vais tenter ma chance. Promis. Et je te promets aussi que je te rejoindrai en enfer.» La remarque est dictée par la plaisanterie, mais il est un fond de vérité qu’il me faut cacher. ça compte parmi mes regrets : je déteste cacher qui je suis à mon petit frère qui s’est montré si honnête. Or, je n’ai pas le choix : il en va de la pérennité de notre relation enfin apaisée. «Après, pourquoi tu vas ? Pourquoi tu te fais ça ?» lui ai-je demandé avec, au fond de la voix, un soupçon de gravité.

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Message(#)it's the most nail-biting time of the year (amos) EmptyDim 14 Mai 2023 - 19:23

En observant Amos, la cinquantaine paraissait une formalité. Jeune père dans un corps sain, il forçait l'admiration de ses frères, souvent trop pudiques pour lui faire cet aveu. Qui aurait cru qu'un enfant pouvait rendre sa fougue et sa jeunesse à un homme ? Au rythme où Chad traversait les jours, il ne donnait pas cher de sa peau à l'âge de son ainé. « J'ai enchainé une garde de 12h à la caserne. La routine. » avait-il admis avec nonchalance. Sa vie de pompier volontaire l'obligeait à s'astreindre aux incertitudes de la caserne, et à effectuer des gardes tous les mois. Un choix qu'il assumait et que son entourage – à commencer par Casey – respectait. Des échos qu'il entendait des parents autour de lui, une garde mensuelle semblait bien dérisoire comparée à l'invariabilité d'un enfant. Amos ne faisait pas exception à en juger par le soulagement avec lequel il évoquait les nuits nouvellement paisibles de sa fille. « Vous devez être tellement soulagés avec Rae. Tout se passe bien entre vous ? J'imagine que ça doit mettre vos nerfs à l'épreuve. » s'était-il enquis en soufflant sur son café fumant. Chad se réjouissait de savoir que sa belle-soeur était aussi gaga que lui. A sa place, il n'aurait pas agi différemment. Pour un homme, habiller un enfant était bien la seule manière de jouer à la poupée sans mettre en péril sa virilité. « En même temps elle grandit si vite. Un an déjà. Elle va bientôt gambader partout. » Chad l'imaginait sans mal courir dans son jardin sous l'oeil attendri de sa famille, réunie autour d'un barbecue. Une idée qu'il nota allègrement dans un recoin de sa tête.

La révélation de son projet de Noël éclipsa le sourire franc et ému de son frère. Chad n'avait pas besoin de s'entendre dire que l'initiative, tant dans le fond que la forme, était aussi mauvaise que le timing. Pour une fois, il n'avait pas pour ambition secrète d'être dissuadé par l'évidente perspicacité de son frère à propos de leur mère. Il était bien déterminé à ne plus reculer. « Je sais, c'est pas la manière la plus douce. Mais je pense que maman aura besoin de voir que c'est concret, et pas juste une folie qu'elle pourra guérir par des prières. J'ai été marié 10 ans à une femme, je m'attends pas à ce qu'elle comprenne. » Le mais d'Amos faisait office de refus. Chad ne lui en voulait pas de se désolidariser d'un énième moment gênant autour de la table des Taylor. Son soutien une fois qu'éclaterait l'inévitable scandale de Maggie comptait bien plus à ses yeux qu'un rôle de témoin impuissant. Personne ne pouvait empêcher un volcan d'entrer en éruption. La seule alternative était de s'en éloigner le plus possible, et surtout d'attendre que la coulée de lave soit passée. « T'es sérieux, maman a réussi à l'atteindre au point de se remettre en question ? Au moins elle est consciente que son avis compte un peu. La famille ça reste important. » avait-il assuré mine de rien. Ce discours, il l'avait déjà servi à Raelyn. Si Maggie avait tort d'être si bornée, il était dangereux pour ses fils de choisir ostensiblement un camp. Amos n'avait pas le choix, et peut-être même que le mariage l'avait rendu plus légitime encore, mais Chad craignait toujours que Rae, inconsciemment ou non, éloigne son frère de sa famille. « Merci pour ton honnêteté en tout cas. Tant que tu promets de me ramasser à la petite cuillère une fois rentré à Brisbane. » Il hocha les épaules avec résignation. Le jour de son coming out à Kelly le hantait encore. La déception était inévitable. Il ne tenait qu'à lui de s'en détacher le plus possible le temps que se dissipe la tempête.

Ce n'était pas une embuscade que Chad tendait à son frère, ni un acte de chantage affectif. Leur relation en était-elle même arrivée à ce point où ils étaient capables de se faire culpabiliser ? L'inquiétude manifeste d'Amos était réelle néanmoins, et avait le don de le faire relativiser. Chad s'efforçait d'avoir l'air assuré, mais au fond il était tourmenté par les mêmes questions. S'il ne voulait pas se défiler, il se devait de donner l'impression d'être le plus déterminé. « J'ai menti pendant longtemps. Et c'était facile parce que je me mentais à moi-même... » avait-il commencé, retraçant l'historique de sa sexualité refoulée. « Aujourd'hui j'y arrive plus. Je le fais pas pour faire plaisir à Casey. J'ai envie de le faire parce que c'est devenu une part importante de ma vie, et que j'en peux plus de distinguer la famille et ma vie personnelle. » Sa sexualité, si elle ne le caractérisait pas totalement, était devenue une part intégrante de son identité. Il en avait même fait une lutte quotidienne. « Comment je pourrais être légitime à dire aux gens que j'aide à la salle qu'ils ont droit d'être tout ce qu'ils veulent si moi-même je joue un rôle devant mes propres parents ? » A quarante ans, il trouvait cette perspective foncièrement pathétique. Il vivait dans un confort qui rendait cet acte bien moins grave et politique que pour les infortunés qui atterrissaient sous le toit de Casey. Continuer cette mascarade faisait de lui un lâche et un hypocrite. « Tu trouves que c'est une mauvaise idée ? »

@Amos Taylor it's the most nail-biting time of the year (amos) 2954228499



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Message(#)it's the most nail-biting time of the year (amos) EmptyJeu 1 Juin 2023 - 15:46




It's the most nail-biting time of the year


J’ignore si “soulagé” est le terme exacte pour qualifier ce que je ressens maintenant que mes nuits, déjà écourtées par mon mode de vie, me permettent de dormir, a minima, d’une oreille. L’autre reste attentif à Micah. C’est un phénomène bien connu chez les nouveaux parents. Pour moi, c’est une réminiscence du passé que j’ai à peine éprouvée à la naissance de Sofia. Je n’étais pas assez présent pour connaître ces aleas-là. Je les appris de la bouche d’une Sarah me tançant de reproches sous couvert de sa fatigue. A l’époque, je la plaignais. Aujourd’hui, je ne pense plus grand chose de ce qu’elle a argué au cours de notre mariage. Je distingue plus le vrai du faux compte tenu de son étalage de mesquinerie pendant notre divorce et, qu’importe, ce n’est pas le sujet. Je la répudie de la conversation pour me focaliser sur la gourde - mignonne au possible - et sur mon frère. «Oui. On l’est et, d’un autre côté, je crois que ça nous manque aussi. Elle gradit, comme tu le dis, beaucoup trop vite. Elle va bientôt marcher, parler, devenir plus autonome et, c’est le jeu. On aura toujours de quoi être fiers d’elle, mais je ne suis pas sûr d’être prêt.» ai-je confessé avant d’affirmer que ma relation avec mon épouse est au beau fixe. Nous avons bien traversé quelques orages, mais rien ne nécessite que je réclame des conseils en matière de communication. Mes progrès sont évidents, à tous niveaux. «Elle est aussi plus sereine. C’est l’effet des tournées minérales. Je la préfère comme ça, alors je donne tout pour tenir le coup.» Est-ce facile pour autant ? Non ! Suis-je assaillie par mes démons ? Me poursuivent-ils jusque dans mes rêves ? Souvent. Je me presse alors contre le corps chaud de ma dulcinée, aussi sagement que possible, et j’invoque toutes ces raisons pour lesquelles j’aspire à une sobriété durable. Quant à Chad, il souhaite que Maggie intègre effectivement ce qu’il est autrement que par les mots. Ceux-ci n’ont pas percuté. Ils l’ont plongé dans le déni. Lorsque j’ai tenté de lui en toucher un mot, elle a savamment changé de sujets pour ramener la conversation à moi, moi qui ne viens pas assez, moi qui fais tout pour la garder loin de Micah. J’ai raccroché en soupirant mon dépit : si elle est trop vieille pour changer, un petit coup de pied au derrière ne lui ferait pas de tort, histoire qu’elle se souvienne qu’il existe une nette différence entre ces ambitions pour ses gosses et ce qu’ils ont décidé d’en faire. En restera-t-il un de nous quatre pour la satisfaire ? Une part de moi se désole autant du comportement de notre maman que de ma réaction. Elle était trop vive. Elle aurait pu sous-entendre que je ne soutenais pas la démarche alors qu’en réalité, je nourris la conviction que c’est, certes la moins habile, mais celle qui sera la plus efficace. «Tu as déjà essayé la manière la plus douce. Elle fait semblant de rien. Je crois que si tu ne la bouscules pas, elle invitera toujours Kelly au repas de famille… si tu vois ce que je veux dire.» Référence à l’omniprésence de mon ex-femme alors que, jadis, Raelyn était ma compagne. Il aura fallu annoncer une naissance pour rétablir un semblant d’équilibre et je serais hypocrite de prétendre que je me suis transformé en exemple de délicatesse le soir venu. «Et, Rae dit que non, qu’elle s’en fout et je pense que c’est vrai, que c’est pour moi qu’elle s’en fait. Elle essaie de trouver le juste équilibre pour que je ne souffre pas de la situation en se respectant elle-même. Je me dois de l’encourager dans cette démarche, de lui faire comprendre que tout ne repose pas sur ses épaules, que ma mère a aussi une main à tendre dans sa direction. C’est là que j’ai peur que le bât blesse d’ailleurs.» Et, c’est pour cette même justification que ma promesse n’est pas vaine : j’essaierai réellement d’être présent, mais j’annonce la couleur d’emblée. En termes de pourcentage, on frôle le quatre-vingt-quinze en faveur de l’absence. «Mais, je serai là pour vous ramasser tous les deux et, surtout, prépare Casey. Il en a certainement vu d’autres…» Je ne sais rien de lui : je me prête au jeu des devinettes. «Mais, l’indifférence de maman, quand elle se contente de ça, peut peser lourd en fonction de ce que tu feras… en l’occurence, claquer une porte…» Autrement dit, choisir un parti. «Mais, en t’assurant de laisser une fenêtre ouverte.» Ce qui signifie : faire croire à Maggie que son fils est toujours à sa cause acquise. «Surtout si tu le fais pour toi avant de le faire pour lui. Tu mérites d’être aimé pour ce que tu es et pas pour l’image qu’on s’est fait de toi. Je ne me fais pas de soucis pour Papa par contre et, dans les faits, il sera un allié pour toi. Il arrivera à la calmer dans l’ombre. Tu sais comment il fonctionne…» La pudeur le définit : seul avec sa femme, il jouera les redresseurs de torts d’une main de fer dans un gant de velours. «Mais, non, je ne pense pas que ça soit une mauvaise idée. On a pas été élevé comme des peureux et des faux-culs. Tu as envie d’assumer pleinement ce qui fait partie de toi et tu as raison de le faire. On ne devrait plus, à notre âge, accordé autant d’importance à ne pas froisser maman. Je ne dis pas qu’il faut sciemment lui faire de la peine, mais la secouer comme un prunier ne peut pas lui faire de mal. J’aurai donc une pensée pour toi ce jour-là si je suis pas là. Je t’appelerai aussi. Vous pourrez passer avec Casey pour faire un compte-rendu, si je peux aider, je le ferai. Tu en as parlé à Liam ? » Arrives-tu à le joindre ? «Et, Zach ? Il a pris comment la nouvelle ? Je t’avoue que je ne l’ai plus eu au téléphone depuis un sacré bout de temps. Je soupçonne qu’il fait tout pour m’éviter…» Preuve qu’il a quelque chose à cacher, comme une forme de jubilation malsaine qu’une bonne dispute règlerait s’il était plus impétueux et, d’une certaine manière, un rien moins mesquin.
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Message(#)it's the most nail-biting time of the year (amos) EmptyDim 23 Juil 2023 - 11:03

L'ombre de Sofia planait dans toutes leurs discussions. Si l'exercice était nouveau pour Rae, Chad détestait considérer Amos comme un père novice, car même s'il donnait l'impression de vouloir se rattraper avec Micah, il ne pouvait nier ce qu'il avait vécu avec une fille dont la mort tragique l'avait précédée. A tort ou non, certains sujets étaient bannis chez les Taylor, et celui-ci en faisait partie aux yeux de Chad. Il refusait d'être celui qui rappellerait à son frère que l'armée lui avait pillé de précieux souvenirs. « Je connais aucun parent qui est prêt à tout ça. Mais ça va bien se passer, et vous savez tous les deux que vous n'êtes pas seuls si besoin. » l'avait-il rassuré. Il ne comptait plus le nombre de fois où il avait insisté sur le rôle qu'il espérait jouer dans la vie de sa nièce. Lui aussi avait des choses à se faire pardonner, et surtout une présence à affirmer, là où il avait échoué à le faire lorsque Sofia en avait le plus besoin. Amos avait l'air sincère, mais Chad doutait de toute manière qu'en période de tension il oublie sa fierté pour lui déballer ses problèmes sentimentaux. C'était une position qu'il réservait à Liam. Alors il faisait mine de le croire. « Je suis content pour vous, vous avez l'air d'être dans une bonne dynamique. » Les vertus de la sobriété semblaient faire effet. Quoique Amos n'avait pas l'air plus enchanté que ça à l'idée de boire de l'eau, le soutien et surtout l'apaisement de Raelyn étaient de toute évidence une source de motivation. « T'as de quoi être fier de toi aussi Amos. Moi je le suis. » s'était-il fendu, comme il le faisait rarement. Son frère avait fait du chemin et ne pas le souligner serait hypocrite de sa part. Après tout, lui-même avait soufflé l'idée qu'il se fasse aider. Un sourire comblé étira la commissure de ses lèvres alors qu'il gratifiait Amos d'un regard tendre. Rae le faisait sans doute, mais ils ne seraient jamais trop à l'encourager.

Chad resta pendu à l'avis de son frère. Il ne pèserait pas dans la balance, mais il comptait tout de même. Amos n'était pas le plus mesuré quand il était question de leur mère. Elle avait bien trop maltraité son couple pour mériter le peu de retenue dont il était capable. « Je vois exactement ce que tu veux dire. J'avais jamais réalisé à quel point c'était irrespectueux envers toi comme envers Rae qu'elle s'obstine à considérer Sarah comme sa belle-fille. J'ai rien contre le fait qu'elle garde Kelly dans son cœur, elle compte toujours pour moi aussi, mais notre mariage est terminé. » Chad avait longtemps gardé contact avec Sarah, mais les liens renoués avec son frère lui avaient intimé de choisir un camp. Sarah, à l'instar de leur mère, portait l'héritage d'un passé révolu. Elle ne donnait pas l'impression de vouloir avancer en s'entêtant à hanter son ex belle famille. « Elle a du mal avec le changement, et depuis l'AVC j'ai l'impression que c'est pire. » Depuis son accident, leur mère semblait plus attachée encore à garder le contrôle, y compris des nombreuses variables pour lesquelles elle n'en avait aucun. « Casey en a vu d'autres, mais il s'en voudrait de me voir souffrir comme il a souffert. » Renié par sa famille, Casey espérait sans doute foncièrement pouvoir s'intégrer à celle de Chad. Si ses frères l'avaient accueilli à bras ouverts, Maggie demeurait la personne à séduire. « C'est ce que je me dis pour papa. Il n'a pas besoin de le revendiquer comme maman, mais je sais qu'il veut le meilleur pour nous. Quand j'y repense, je réalise qu'il nous a jamais bridés comme elle. » Chad s'était plié aux passions de son père pour le simple plaisir de passer du temps avec lui, mais jamais ce dernier ne l'avait véritablement forcé. Il avait eu suffisamment de fils pour se résigner à faire de son cadet le plus virilement affirmé de tous. Amos avait tenté de le rassurer sur la rancune passagère de leur mère. Il avait raison, c'était mauvais pour son karma de rester fâchée trop longtemps. « Merci pour ton soutien, ça me touche. » dit-il avec le même sourire attendri que plus tôt. « Liam oui, mais j'ai rien dit à Zach. Tu connais notre relation... on se fait pas vraiment de confidences. Puis je l'imagine déjà jubiler quand maman me foutra à la porte à coups de balai. » Amos lui dirait le contraire, que son estime de Zach était bien trop assombrie par leurs différents, et qu'il avait assez d'empathie pour comprendre sa position. Mais Chad savait bien qu'au fond, il en profiterait pour s'installer à sa place dans l'estime de leur mère, et lui piquer la place tant convoitée de favori.

@Amos Taylor :l:



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Message(#)it's the most nail-biting time of the year (amos) EmptySam 16 Sep 2023 - 21:58




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La sollicitude de mon frère me touche et, tandis qu’il se décrit comme étant fier de moi, je le remercie d’une tape fraternelle dans le dos, une dans laquelle j’insuffle un rien de trop force, soucieux qu’elle paraisse virile, non pas à cause de l’homosexualité de mon frère - à défaut de comprendre, je ne le juge pas ) mais parce qu’il m’ébranle, Chad. Qui, récemment, a affirmé avec autant d’aplomb que j’étais pour lui une source de vanité ? Personne. Hormis mon épouse, d’aucuns n’ont jugé utile de m’encourager en chatouillant mon ego à part mon petit frère. Je le remercie pour ce coup de boost gratuit et j’avoue, je culpabilise à l’idée de l’abandonner a son épreuve pour le réveillon de Noël. Le pourrais-je que je me pointerais à Kilcoy sans hésitation. Au lieu de ça, je suis forcé par le timing - il est mauvais et mes priorités sont bien définies  - à justifier mon absence et, par souci d’intégrité, je ne compte pas mes mots. Je ne lésine pas sur les efforts pour contrer la pudeur atavique des hommes de notre famille et m’épancher sur mes vexations. Je me répandais aussi en conseil et en promesse qui me valent une gratitude que je ne mérite pas réellement. Je l’aurais acceptée si les fêtes n’étaient pas entourées, dans mon agenda, par les deux anniversaires des femmes les plus importantes de mon existence. Au lieu de ça, je les balaie d’un revers de la main, la mine assez déconfite pour laisser supposer ô combien j’aurais souhaité offrir bien plus à mon frère et à son compagnons des mots, justes des mots aux allures de serment que je pourrai tenir qu’à la condition où on mon frère me confie un quelconque désarroi lié, nous n’en doutons pas, aux comportements de notre maman et de notre frère cadet. Abe et moi avons toujours été très proches. Je suis celui de ces trois frangins qui l’appréhendons le mieux. Je n’oserais donc pas affirmer qu’une part de lui ne jubilera pas d’assister à la peine de notre mère et à l’éviction temporaire de Chad. Mais, la clé de la situation est justement là : ce sera temporaire. Une fois qu’il aura terminé de redorer son blason auprès de Susan, il réalisera l’ampleur de la peine de mon interlocuteur et je suis convaincu qu’il se confondra en excuses. Il sera désolé et, s’il décidait de cacher son ressenti, ce ne serait que par fierté et sous prétexte que sa relation avec Chad est en lambeaux. «C’est possible, oui.» Inutile de mentir : je perdrais en crédibilité. «Mais pas longtemps. Dans le fond, il n’a rien contre toi. il nous aime tous beaucoup.» J’ai gardé pour moi l’article au sujet de la fraternité. Je l’ai usé, cet argument. Que vaut-il à présent que chacun se l’est entré dans le crâne ? Que tous sont prêts à ce que nous reformions cette fratrie unie et source de convoîtise lorsque nous étions si complices ? Plus grand chose. Autant miser sur l’honnêteté et, plus intéressant encore, sur les actions pour “avancer” dans la bonne direction et non sur le mode d’emploi utile à ressasser ou à nourrir de la rancoeur pour la mesquinerie puérile des uns et des autres. Elle n’est rien comparé à notre affection et à cette bienveillance qui sous-entend que, dans l’adversité, chacun serait prêt à cacher un corps pour sauver les miches d’un autre. «Mais pas longtemps. Il cherchera d’abord à te choper le Graal tant que c’est possible et tant que ça dure, mais, est-ce qu’on peut lui en vouloir ? C’est celui qui a le plus souffert de l’attitude de maman, même si je pense que c’était surtout de la maladresse de sa part. JE crois pas qu’elle ait voulu hiérarchiser. Ou on aurait pas tous peur de lui annoncer quelque chose qui quand ce quelque chose sort de son cadre à elle.» Ce phénomène et l’anxiété qui en découle, nous le partageons tous et, naturellement, amusé par ce qui nous lie plutôt que par ce qui nous aura, à une époque, éloignés les uns des autres, je ris à gorge déployée. Je m’esclaffe et, l’heure étant venu de nous quitter, je suis ravi que la séparation s’opère sur une note de franchise hilarante plutôt que sur l’enchevêtré d’angoisse quand nos vies ne sont pas à la hauteur des rêves d’idéaux de Margaret Taylor.  
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