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 (eliora #4) fuck eyes party

Flora Constantine
Flora Constantine
la petite souris
la petite souris
  
(eliora #4) fuck eyes party IAeu3cF Présent
ÂGE : trente-et-un ans (21.07.1993)
SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre
STATUT : elle a du mal à y croire mais flirte le parfait amour avec Elijah. il est celui dont elle a toujours rêvé, et il fait d'elle la plus heureuse des petites souris
MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir
LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon
(eliora #4) fuck eyes party Tumblr_poblqmGG5I1xhaux3o1_540
POSTS : 526 POINTS : 0

TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfant
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #7380B5
RPs EN COURS :
(eliora #4) fuck eyes party 83e3aec30ba7f805f6c96f4d99fe57a6794c5705
ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.

(eliora #4) fuck eyes party 7af2b1c79e534ae906eb6e6edac1f4e6a75c279c
CONSTANTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.

RPs TERMINÉS : (2022) auden #1ambrose #1(event) défilé weathertonelijah #1millie #1elijah #5james #1elijah #3auden #2bellamy #1carl #1

(2023) malone #1auden #3elijah #4elijah #2elijah #7elijah #8kieran #1elijah #6elijah #9jordan #1august #1elijah et blakeambrose #2penny #1blake #2shiloh #1elijah #16 aushiloh #2elijah #15tessa #1elijah #11eliora #12james #2ambrose #3kieran #2zoya #2blake #3millie #2malone #2


nanowrimo 2022 › 40 000 mots ✓
nanowrimo 2023 › 80 000 mots ✓

(eliora #4) fuck eyes party D3iSS3H
(eliora #4) fuck eyes party TqaZuMT

AVATAR : emma watson
CRÉDITS : cristalline (avatar) astra (signature) loonywaltz (userbars)
PSEUDO : eternalia, astre (amandine)
Femme (elle)
INSCRIT LE : 15/08/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t45755-we-accept-the-love-we-think-we-deserve-flora
https://www.30yearsstillyoung.com/t45768-flora-what-lies-beneath-the-surface
https://www.30yearsstillyoung.com/t47662-flora-constantine

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Message(#)(eliora #4) fuck eyes party EmptyDim 25 Déc - 6:41

fuck eyes party

@Elijah Walker et Flora
novembre 2022
Le rire qui monte dans sa gorge fait naître de fines pattes d’oie aux coins de ses yeux, son sourire grandissant à l’entente d’une énième plaisanterie stupide de son collègue. Ils sont deux pour gérer le bar et la salle ce soir, et Flora est ravie de faire équipe avec celui ayant intégré l’équipe en même temps qu’elle quelques années plus tôt. Un verre qu’elle s’applique à essuyer, son partenaire se charge de ramener son plateau vide sur le comptoir, agrémentant ses aller-retours de potins divers et variés qu’elle prend un malin plaisir à écouter. « Oh et tiens, tu vois le beau brun à la table là-bas ? Non, de l’autre côté de la salle idiote. » Elle le réprimande d’un regard faussement ennuyé, cherche des yeux celui qu’il lui désigne d’un discret mouvement de tête, et fronce légèrement les sourcils tandis que ses prunelles noisette s’arrêtent sur un dos aux courbes étrangement familières. Distraitement, elle l’invite d’un mouvement de menton à poursuivre. « Il est de dos, alors évidemment ça gâche le spectacle. et bon, très hétéro de ce que j’ai déjà vu hier soir, mais qu’est-ce qu’il sait bien se servir de sa gueule d’ange. » Elle pose son verre, feint un rire désintéressé en rejetant son chiffon sur son épaule, et sourit à son ami. « Quelle commère. » Il se détourne, récupère un plateau fraîchement rempli après avoir placé ses mains en évidence, et elle se contente de secouer la tête en le regardant s’éloigner. Il disparaît en terrasse, et sa curiosité la force à rejeter un dernier regard vers la table en question. Ces épaules lui sont familières, ces mèches brunes faussement désordonnées également, et la barmaid est certaine de connaître celui que son collègue lui affirme être une distraction suffisante pour la soirée. et, lorsque quelques minutes plus tard l’homme tourne son visage dans sa direction, Flora aurait préféré se tromper plutôt que de reconnaître l’héritier Walker. Elijah, une charmante brune assise sur les genoux, se tient à quelques misérables mètres d’elle et Flora perd brusquement de son sourire.

***

Ses écouteurs dans les oreilles, son carnet de dessins précieusement rangé dans son sac en bandoulière, Flora entre dans l’un des cafés de Spring Hill où Elijah et elle se sont donnés rendez-vous. Après une première rencontre inopinée aux locaux de Weatherton puis une seconde plus surprenante encore à la poissonnerie - quoique pas plus inattendue que leur troisième, où la brune est la seule à l’avoir aperçu, c’est désormais dans un bar huppé du centre-ville que les deux australiens que tout opposent se retrouvent. L’héritier lui a fait part de son souhait de la voir lui confectionner une tenue, et après en avoir parlé à James et peaufiné des dessins des semaines durant, Flora peut à présent lui présenter un projet complet avant de passer à l’étape de sa confection - si toutefois son client le souhaite. Elle est fière d’elle la brunette, s’est appliquée à donner vie sur papier à une tenue aussi élégante qu’elle est personnelle, aussi minutieuse qu’elle est unique. Avoir vu le grand brun et entendu ses exploits de la bouche de son collègue l’a déstabilisée, certes, mais Flora ne s’est pas résignée pour autant à renoncer à l’opportunité de le voir porter l’une de ses créations. Le feu vert déjà donné par James, les tissus déjà sélectionnés, il était trop tard pour faire demi-tour lorsque l’image qu’elle s’était faite de l’homme d'affaires s’était effritée. Elle avait cru, un bref moment lors de leur conversation légère et captivante à la poissonnerie, qu’il était différent. Que son humilité au milieu de clients pressés, que sa bienveillance quant à ses conseils en cuisine, que son sourire et ses mots avaient été sincères. Elle s’était surprise à espérer, à la suite de cela, le recroiser de manière tout aussi hasardeuse dans son quotidien. Mais plutôt que de se plaire à réentendre son accent australien abîmé par un séjour prolongé à New York, ce dernier lui avait provoqué de désagréables picotements le long de sa colonne vertébrale. et depuis, la brune avait changé d’état d’esprit, prenant un virage à cent quatre-vingt degrés concernant son rapport au brun. Il voyait en elle une styliste idiote et mignonne, et elle voyait en lui un client en mesure de pouvoir lui rapporter gros. Si Elijah venait à aimer ses dessins et à lui demander d’aller au bout de ses idées, Flora pourrait alors donner vie et ce pour la première fois de manière aussi réelle à l’une de ses créations. et cela, au-delà d’être un objectif, était véritablement un rêve d’enfant. et elle ne laisserait pas un croqueur de femmes la priver de ce plaisir, sous prétexte qu’il ne pourrait la mettre dans son lit comme il souhaiterait y parvenir. Non, elle voulait à présent inverser la tendance, et comptait bien se donner les moyens d’y parvenir.

La brune retire ses écouteurs, abaisse la capuche de son manteau long - les gouttes ruisselant sur la matière imperméable de ce dernier, et cherche du regard celui devant déjà être présent sur place. S’il a un faible pour ses manières maladroites et son innocence, Flora compte bien les lui servir un plateau d’argent en feignant un retard non désiré. Lorsqu’il lui fait doucement signe de la main, elle s’avance et s’installe à la table en le saluant d’un sourire doux, retirant sa veste afin de dévoiler une robe tailleur noire tout en prenant soin de replacer ses cheveux en cascade sur ses épaules. « Bonjour Elijah, pardon pour le retard. » souffle-t-elle avant de s’asseoir, la voix aussi douce qu’une caresse, aussi naturelle qu'innocente à l’égard du brun. Elle plonge son regard dans le sien en se penchant pour sortir son carnet de son sac, puis s’orne d’un sourire en posant délicatement ce dernier sur la table. Lorsque le serveur les interrompt brièvement pour prendre sa commande, elle se contente d’un café au lait avant de se reporter sur son client. « Vous allez bien ? » demande-t-elle, une pointe d’excitation - celle-ci tout à fait sincère, se reflétant dans ses mots. Ses doigts tapotent impatiemment la surface du carnet, et elle échappe un léger rire en fermant lentement ses phalanges sur le cuir abîmé. Ce précieux livret est rarement sorti des ateliers pour une autre destination que son appartement, et le voilà pourtant au milieu d’un café à l’ambiance confortable, prêt à s’ouvrir pour les beaux yeux de l’héritier. Pour ses beaux yeux, son sourire plus troublant encore, sa bouche pleine et si finement dessinée, et surtout sa maudite paire de fossettes. Elle le niera et s’accordera le plein mérite de son projet, mais Elijah en mérite en réalité la moitié - c’est son visage et son corps qu’elle avait en tête, et ce à chaque coup de crayon. « J’ai peaufiné quelque chose, j’ai hâte de vous montrer tout ça. » avoue-t-elle sans le quitter des yeux, le maquillage qu’elle s’est appliquée à faire réhaussant les nuances noisettes de ses iris et la malice de ses traits enfantins. Elle prétend concernant certaines choses, mais le jeu est terriblement facile puisqu’il lui plaît. Le jeu, le projet, Elijah. Peut-être les trois à la fois.
rainmaker



 
the innocence of my lips ☽ smear the innocence of my lips, feel you bruising me its boundless, you kill me and show me a world i feel whole in, never felt closer to demise, floating over all the stop signs and still i write pages of promise and cadence its quite alright baby

(eliora #4) fuck eyes party A5LbzAL


Dernière édition par Flora Constantine le Sam 28 Jan - 8:51, édité 1 fois
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Elijah Walker
Elijah Walker
les mauvaises décisions
les mauvaises décisions
  
(eliora #4) fuck eyes party IAeu3cF Présent
ÂGE : 39 ans (04/01/1985)
SURNOM : eli, simple et efficace
STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris
MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland.
LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle
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POSTS : 2694 POINTS : 20

TW IN RP : ex-toxicomanie
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelle
CODE COULEUR : eli se pavane en #00B464
RPs EN COURS :

(eliora #4) fuck eyes party K67f
WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.

(eliora #4) fuck eyes party J7at55c
ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?

RPs EN ATTENTE : (eliora #4) fuck eyes party P5kx

Spoiler:

RPs TERMINÉS : elila #1channing #1lexie #1mila #1elila #2zoya #1walkers #1sofia #1eliora #1eliora #2 (au bunyip) rhett #1eliora #3eliora #4eliora #5lexie #3channing #3mila #2gabrielle #1xmas 2022eliora #6eliora #7ji-yoon #1rhett #2zoya #2lexie #4eliora #8naomi #1mila #3zoya #3rhett #3eliora #9blake #1eliora #10 + blake #2dahlia #1rhett #4walkers #3eliora #15eliora #16 (au)channing #6 (au)eliora #11savannah #1eliora #12mila #4zoya #4channing #4lexie #5walkers #4micah #1eliora #14naomi #2vivian #1eliora #17 (au)channing #7

(eliora #4) fuck eyes party Y9oy77A
AVATAR : henry cavill
CRÉDITS : dramaclubsandwich (avatar), henrycavilledits (gif signature), gunnarstahl (gif profil), mon reuf (le reste)
DC : /
PSEUDO : balderdash, zoé
Femme (elle)
INSCRIT LE : 18/04/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t55857-i-can-hear-the-sound-of-breaking-down-eli
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Message(#)(eliora #4) fuck eyes party EmptyLun 9 Jan - 15:40


Fuck Eyes Party
 
@Flora Constantine & Elijah Walker



C'est un véritable retour en arrière que cette soirée, un retour sur les lieux du crime pour cette bande d'adolescents devenus grands. Sous le signe des retrouvailles, les copains perdus de vue depuis vingt ans s'étaient fixé rendez-vous dans ce lieu qui avait vu leurs premières frasques alors qui n'étaient que des gamins en quête de sensations fortes. Le cadre avait changé, en vingt ans - pourtant, lorsqu'Eli poussa la porte de l'établissement, prêt à retrouver ceux avec qui il avait fait les quatre-cent coups à l'insu d'une Mary qui aurait très certainement défailli si elle savait ce que mijotait son fils préféré, il eut presque l'impression de ne jamais être parti. Il eut l'impression que c'était hier qu'il y était venu fêter son dix-huitième anniversaire, et s'attendait presque à retrouver le fruit de ses tripes remis hier dans les toilettes miteuses de l'établissement. Il n'en fut évidemment rien - lorsqu'il emprunta le petit coin, Eli constata qu'en même temps que son ravalement de façade et son changement de nom, le DBD avait évidemment rénové les sanitaires, dont l'aspect était désormais assorti à celui, nettement plus chic et cosy que dans ses souvenirs, du reste du bar devenu un café. Les acolytes d'autrefois ne tardèrent pas à être réunis autour d'une bière comme au bon vieux temps, et fusèrent ensuite les anecdotes des années passées ensemble puis de celles pendant lesquelles il ne s'étaient plus vus. Parmi les éclats de rire qui s'échappaient régulièrement de leur table, ceux d'Eli se firent les plus tonitruants alors qu'il riait à gorge déployée, heureux et détendu comme il ne l'avait que rarement été depuis son retour à Brisbane l'année dernière. Une deuxième, puis une troisième bière succédèrent à la première, déliant au passage les langues pourtant bien pendues d'entrée de jeu. Une bonne heure s'était déjà écoulée avant l'arrivée de Jodie, reine des retardataires depuis vingt-cinq ans - et comme elle en avait déjà l'habitude lorsqu'ils n'étaient que des ados, plutôt que de se fatiguer à emprunter une chaise aux tables des alentours, elle prit tout naturellement place sur les genoux de celui qui fut autrefois son ami le plus proche. Plantant un chaste baiser sur sa joue mal rasée, la belle brune s'exclama combien elle était heureuse de le revoir, et Eli lui rendit son sourire lumineux, avec pour seul regret celui d'avoir laissé s'écouler deux décennies depuis la dernière fois qu'ils s'étaient vus, à leur remise de diplômes. Le lien qui les avait unis, autrefois si fort, sembla aussitôt retrouver sa solidité d'antan - et pour cause, il avait joué avec brio le rôle du parfait petit ami devant leurs entourages respectifs jusqu'au jour où elle s'était sentie prête à faire son coming-out, à l'aube de leurs dix-sept ans. Eli ne comptait plus les soirées qu'elle avait passées sur ses genoux, prétendument folle de lui tout en échangeant avec l'héritier des regards entendus, rassurée de lui avoir confié son plus grand secret. Tout en l'écoutant raconter avec enthousiasme son union à une jamaïcaine et le parcours semé d'embûches qu'avait été leur accès à la procréation médicalement assistée, Eli prit une nouvelle gorgée de sa bière, jouant distraitement avec les boucles qui dansaient joyeusement dans le bas de son dos.

✵✵✵

L'enthousiasme d'Eli en poussant la porte d'un café huppé de Spring Hill n'était en rien comparable à l'appréhension et la réserve qu'il avait éprouvées quelques mois plus tôt en poussant la porte de l'atelier Weatherton. Pourtant, l'objectif était sensiblement le même : un rendez-vous pour mettre au point la ou les tenues qui seraient dignes d'un homme de sa stature. L'explication à l'enthousiasme surprenant d'Eli face au programme de la journée était d'une simplicité tout à fait évidente : après le mécontentement suscité par le premier employé que lui avait désigné la maison Weatherton, l'héritier avait tenu à choisir personnellement sa collaboratrice, et avait évidemment obtenu gain de cause en un claquement de doigts. Flora était exactement celle qu'il avait espéré rencontrer pour cette tâche, et il avait été conquis par son franc-parler et son authenticité qui n'enlevaient pour autant rien à son professionnalisme. Il avait deviné derrière ses croquis aperçus à la volée et la passion avec laquelle elle s'exprimait au sujet de son domaine de prédilection un talent brut, dont il voulait absolument pour la confection de sa nouvelle garde-robe. Fait rare pour un homme de sa stature, mais finalement tout à fait typique de ce que ferait Elijah, il avait privilégie la personne au curriculum vitæ, peu désireux de risquer un nouveau fiasco diplomatique pour quelques pièces de collection alors que le courant était si bien passé avec Flora et que quelques croquis de cette dernière avaient suffi à conquérir son œil pourtant critique en matière de dessin.  Son caprice de riche —après tout, comment pouvait-on qualifier autrement son entêtement à embaucher quelqu'un d'autre que les nombreux stylistes parfaitement qualifiés de la maison ?— avait abouti au prix de négociations ridiculement aisées pour la tête de mule que pouvait être Eli, et quelques échanges téléphoniques plus tard, l'héritier était parvenu à outrepasser sans sourciller l'ensemble du système hiérarchique de la prestigieuse entreprise qu'était Weatherton.

Pourtant, l'aspect de collaboration professionnelle n'était finalement qu'une collatérale à l'ampleur surprenante que prenait le phénomène Flora dans la vie de l'architecte pourtant difficilement impressionnable. Cette collaboration, il l'avait proposée sur ce qui avait semblé être un coup de tête qui pourtant tombait sous le sens — comme tout le reste de ses interactions avec Flora, d'ailleurs. Deux maigres entrevues constituaient en tout et pour tout leur parcours commun, pourtant, l'entente et la complicité qu'elles avaient suffi à développer était pratiquement surréaliste, suscitant chez Elijah autant de fascination que de perplexité à l'égard de cette quasi inconnue qu'il avait presque l'impression de connaître depuis toujours. Ainsi, l'homme d'affaires au cœur endurci, dont le contact facile se muait systématiquement en une résistance impénétrable dès lors que certains tentaient d'en savoir davantage à son sujet une fois passé le stade des agréables banalités, s'était surpris à apprécier la réalité du contact avec Flora. Aussi l’enthousiasme suscité par leur rendez-vous fixé dans l’un des cafés préférés d’Eli à Spring Hill n’était-il pas limité à la perspective de discuter ourlets et très clairement à la perspective d’un nouvel échange électrisant avec l’intrigante Constantine.

Impeccablement ponctuel comme à son habitude, Elijah prit place dans l’un des confortables fauteuils qui entouraient une table basse en verre en attendant l’arrivée de Flora. Son apparence contrastait avec le raffinement des costumes qu’il avait l’habitude de porter dans des contextes professionnels, mais il conservait une élégance dénuée d’effort en dépit de sa tenue décontractée, toute en lin clair. Dix, puis quinze minutes s’écoulèrent après l’heure convenue pour le rendez-vous, mais Elijah ne trahit aucun signe d’impatience,affichant une expression paisible et prenant quelques minutes pour bavarder avec l’un des employés de l’établissement venue lui demander s’il voulait déjà commander quelque chose. Finalement, une vingtaine de minutes après l’arrivée d’Eli dans le café, la porte d’entrée s’ouvrit sur une silhouette devenue agréablement familière. Eli esquissa un sourire entendu alors que Flora se dirigea dans sa direction, sans chercher à masquer son contentement de la voir arriver. « Bonjour, Flora - ne vous en faites pas, j’ai toute une après-midi à vous consacrer au besoin », sourit-il dans le souci de la mettre à l’aise, la croyant embarrassée par son retard et loin de se douter que celui-ci était tout à fait délibéré. Les prunelles d’Eli ne quittèrent pas celles de Flora, ce qui ne l’empêcha pas de remarquer combien sa robe et sa coiffure lui allaient à ravir. En la voyant ainsi, si différente par rapport à son sobre uniforme de travail ou la tenue décontractée qu’elle portait lors de leur entrevue à la poissonnerie, le regard turquoise d’Eli se teinta très brièvement d’une pointe de surprise, sans pourtant que son expression ne trahisse davantage d’états d’âme. Le serveur revint vers eux, remarquant l’arrivée de Flora, et Eli fit écho à cette dernière en prenant lui aussi un café au lait. « Comme un charme, merci - et vous ? Je vois que la pluie ne vous a pas épargnée », plaisanta-t-il, compatissant devant la douche que venait manifestement de subir l’imperméable de la jeune femme, ainsi que quelques-unes de ses mèches bouclées moins bien protégées.

Eli se voulait difficile à déstabiliser, un atout bien utile dans sa profession maintenant qu’il côtoyait les plus grands requins de l’immobilier. Pourtant, un imperceptible changement chez Flora ne tarda pas à le titiller, sans qu’il ne sût l’identifier avec certitude. Son adorable timidité semblait avoir cédé sa place à une détermination farouche qui n’était pas pour lui déplaire, mais qui suffit à le perturber pour une raison qui lui échappait. Le changement était si subtil qu’il ne pouvait en affirmer l’existence avec certitude, pourtant, il était convaincu que le magnétisme que dégageait Flora avait changé de nature. Mais, fort de ses apparences impassibles, Eli ne se démonta pas pour autant, et répondit avec son flegme habituel à la dernière affirmation de la jeune femme, après avoir suivi du regard, comme captivé, chacun de ses mouvements tandis qu’elle s’affairait à déballer le fruit de ses préparations. « Ah, oui ? J’ai hâte de voir ça. Pour tout vous dire, j’étais très curieux de savoir ce que vous m’exposeriez aujourd’hui », souffla-t-il, tous sourires. Le serveur revint avec leurs cafés et, après l’avoir remercié, Eli porta un regard facétieux sur son interlocutrice. « Dommage que le choix des boissons ne s’y prête pas, j’aurais trinqué à la vôtre, sinon », assura-t-il, complice, avant de prendre une gorgée de son café.

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❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.

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Message(#)(eliora #4) fuck eyes party EmptyJeu 12 Jan - 9:59

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@Elijah Walker et Flora
novembre 2022
Elle est heureuse de le revoir. Malgré elle, malgré que le plaisir ne soit plus exactement le même, malgré les pensées qu’elle a pu avoir en le voyant ce soir-là. Elle ne s’était rien imaginée, mais avait aimé son contact à Weatherton et son authenticité à la poissonnerie. Elle avait apprécié les courbes de son sourire rieur, la façon qu’il avait de se comporter comme s’il était à la fois un invité partout où il allait, et aussi celle tout à fait paradoxale d’agir en hôte en cherchant à mettre à l’aise tous ceux qui croisaient son regard. Elle avait noté chez lui cette facilité déstabilisante d’être confortable peu importe les situations et les lieux, et il lui avait donné - à elle comme à sans nul doute beaucoup d’autres, cette impression plaisante d’exclusivité. Celle de devenir, quelques secondes durant en prenant la parole, le centre de son univers. Cela n’avait été rien de plus qu’une illusion, sans nul doute un mécanisme appris très tôt lorsque l’avenir nous destine à devenir une figure importante dans la société, et même si elle s’était méfiée au premier abord Flora était tombée dans le piège. et, si elle ne lui en voulait pas - il n’était après tout que ce qu’il avait toujours été conditionné à être, elle ne pouvait s’empêcher d’être déçue. Pas de lui - pas d'attentes pas de déceptions, mais bel et bien d'elle-même. De sa naïveté, de son impression de savoir et de comprendre quand il n’en est rien, de prendre en maturité mais d’être continuellement cette petite fille idiote que tout le monde voit en elle.

Elle aimerait voir les détails évidents que toute personne normalement constituée aurait vu chez l’héritier, elle aurait aimé comprendre immédiatement la nature de ses intentions, mais avait fait une énième erreur de jugement et n’avait d’autre choix à présent que de rectifier le tir aussi agilement que possible. « Bonjour, Flora - ne vous en faites pas, j’ai toute une après-midi à vous consacrer au besoin » Elle s’est habillée pour impressionner, ne se plaît pas dans ces fioritures - enfin si, mais dans des cas de figure bien particuliers, et celui-ci n’en est pas un. Elle calcule ses moindres gestes, de la façon dont elle retire son manteau à celle qu’elle a de s’asseoir et de sortir son carnet, souriant doucement aux paroles qu’il lui adresse pour la rassurer. Initialement, la brune avait envisagé un retard de cinq minutes - les quinze supplémentaires n’avaient pas été de son initiative, mais Elijah ne semblait pas s’en formaliser et cela la rassurait un tantinet. Il était imperturbable et elle avait l’intention de l’être aussi. « Je n’abuserais pas à ce point de votre temps, c’est promis. » le rassure-t-elle avant qu’ils ne passent commande pour leurs cafés, la brunette trouvant un certain réconfort à se contenter d’une boisson chaude plutôt qu’un verre de vin ou d’un cocktail - elle avait besoin de toutes ses capacités, et la moindre goutte d’alcool dans son organisme constituait un risque. « Comme un charme, merci - et vous ? Je vois que la pluie ne vous a pas épargnée » Elle sourit doucement à cette remarque, posant sur l’homme un regard simple qui n’en demeure pas moins dénudé d’intérêt. La pluie non plus ne faisait pas partie de son plan initial, et elle avait dû improviser - la voilà la raison derrière son quart d’heure de retard imprévu. Toutefois, loin d’être perturbée plus que de raison, elle replace ses cheveux dans lesquels elle a pris soin de créer quelques ondulations - bien que certaines se soient créées d’elles-mêmes sous la pluie, elle le reconnaît. « Ravie de l’entendre, je vais bien aussi merci. » Elle marque une courte pause, son sourire étirant le coin de sa bouche. « Si j’avais été à l’heure, j’y aurais peut-être échappé. » remarque-t-elle avec une pointe d’amusement, avant de placer prudemment son carnet entre eux.

Son seul regret est d’avoir une part aussi personnelle et privée d’elle au cœur de cette conversation, mais la brune sait pourtant qu’elle est indispensable et surtout la raison derrière leur projet. Le livre à la couverture de cuir est probablement l’objet le plus personnel qu’elle possède, celui qu’elle irait sans hésiter récupérer dans un incendie, et s’apprêter à l’ouvrir aux yeux d’un homme qu’elle ne connaît pas la fait frissonner. « Ah, oui ? J’ai hâte de voir ça. Pour tout vous dire, j’étais très curieux de savoir ce que vous m’exposeriez aujourd’hui » Elle sourit à ses paroles, mais à la différence des dernières similaires qu’il a pu tenir à son égard, Flora ne les ressent pas. Il a l’air tout aussi sincère qu’il l’a toujours été, ses yeux pétillant de curiosité derrière ses cils de jais, mais la brune se refuse de le croire aussi simplement. Elle veut analyser et scruter son visage lorsqu’elle lui présentera la tenue, mais tout ce qu’il peut dire avant de la découvrir n’a ni importance ni valeur. « Dommage que le choix des boissons ne s’y prête pas, j’aurais trinqué à la vôtre, sinon » Elle lève légèrement sa tasse dans sa direction pour toute réponse, prenant une gorgée de café - et se brûlant la langue par la même occasion, n’esquissant toutefois pas de réaction si ce n’est celle qu’elle ne peut contrôler de sentir brièvement son regard d'humidifier. « On peut dédier ce café à notre première rencontre planifiée. » sourit-elle avant de poursuivre, jetant un oeil autour d’eux en reprenant d’une voix plus basse et personnelle. « J’apprécie cet endroit derrière son apparence cosy. On s’y sent bien. » souffle-t-elle avant de poser sa tasse, plaçant cette dernière un peu plus à l’écart que toute personne lambda ne le ferait.

Flora défait prudemment la lanière de cuir du carnet, puis l’ouvre avant de faire défiler des dizaines de pages de croquis. Elle compose dans ce joli recueil depuis des années, et n’a pas encore pris le temps de mettre à l’écart des autres créations celle qu’elle réserve à l’héritier. Des patrons par dizaines si ce n’est centaines s’entassent entre ces pages, mais également quelques sketchs nerveux qui n’ont jamais aboutis. Lorsque ses doigts s’arrêtent sur la page recherchée, elle sent son coeur se contracter nerveusement dans sa poitrine, puis son regard retrouve celui du brun. « Ce n’est pas une version finale, gardez cela à l’esprit. Les couleurs sont modulables au besoin, et j’ai quelques samples dans mon sac pour que vous puissiez toucher les tissus. » Elle marque une pause, se pinçant inconsciemment les lèvres tandis qu’elle tourne le carnet dans le sens de lecture de son client. Elle est brusquement sérieuse, évidemment nerveuse puisque cela est la première fois qu’elle se comporte ainsi, même si elle fait de son mieux pour rester très professionnelle. et, repoussant prudemment le livre vers Elijah avant d’en retirer ses doigts, son regard plonge dans celui du brun. La tenue à laquelle elle a donné vie se présente sous tous ses angles, Flora ayant opté pour des tons bleus, lesquels se rapprochent étrangement - si ce n’est précisément, du regard de l’aîné des Walker. L’ensemble est rehaussé d’une chemise blanche, la cravate quant à elle d’un joli rouge vin. « et, évidemment, toute remarque est bonne à prendre. » Elle aimerait poursuivre encore un peu, mais son coeur tambourine et l’idée que sa voix paraisse moins sûre d’elle l’interrompt dans son élan.

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Elijah Walker
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MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland.
LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle
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Message(#)(eliora #4) fuck eyes party EmptyLun 16 Jan - 18:48


Fuck Eyes Party
 
@Flora Constantine & Elijah Walker



Avec l'air enjoué et détendu qui le caractérisait si bien, Eli, fort de son habituelle sérénité, ne quitta pas du regard la jeune femme tandis que cette dernière s'activait en face de lui, habitée de cette frénésie toutefois subtilement différente de celle qu'il lui avait déjà connue. Il ne connaissait pratiquement rien d'elle, pourtant, il avait pu remarquer l'effervescence dans ses gestes et son attitude, la façon qu'elle avait de s'activer en sa présence, presque bouillonnante, dans ce qui semblait être le souhait de faire preuve d'un maximum d'efficacité et de rentabiliser au maximum le précieux temps qu'il lui accordait. Il avait même deviné, derrière les sourires affables de Flora, l'ombre d'une anxiété qui venait catalyser son souci méticuleux de bien faire. Il l'avait sentie à l'aise en sa présence, pourtant, il avait également perçu une certaine tension, un conflit entre une tendance au laisser-aller sous l'influence de la complicité qui semblait naturellement s'être installée entre eux, et l'injonction à la bonne tenue qui l'obligeait à faire bonne figure devant un homme richissime dont l'influence était susceptible de créer des ennuis à la société pour laquelle elle travaillait. Si Eli ne cessait jamais de s'étonner devant le pouvoir qu'il semblait détenir, il en était toutefois parfaitement conscient, de cette influence et de cette importance qui l'accompagnaient partout où il se rendait et qui tâchaient toutes les interactions qu'il nouait pourtant de la plus ingénue des manières. Ainsi, il commençait à s'habituer aux comportements parfois étranges qu'il rencontrait chez ces nombreuses personnes qui, à son contact, avaient quelque chose à gagner mais surtout tout à perdre. Bon nombre d'hommes de son rang se complaisaient volontiers dans ce pouvoir qui contaminait de nombreux rapports de force ; Eli, lui, y voyait davantage une fatalité avec laquelle il avait appris à composer, pourvoyeuse davantage de frustrations que d'opportunités d'en tirer profit. Il avait ainsi, comme souvent, presque automatiquement regardé au-delà des bizarreries que son rang social avait tout naturellement suscitées chez Flora pour se concentrer sur tous les aspects profondément séduisants qu'elle revêtait à côté de son attendrissante maladresse, et la démarche avait été pour le moins fructueuse, car il s'était retrouvé charmé par l'entièreté de sa personne. Pour autant, il avait, même de manière subconsciente, bien remarqué les aspects plus gauches de la styliste en herbe, et ceci de manière plus flagrante encore maintenant que ces aspects semblaient avoir changé. Une certaine étrangeté avait bel et bien persisté, mais elle semblait être d'une toute autre nature. Flora exultait davantage d'assurance, associée à une certaine distance, sinon un détachement. D'une façon qu'Eli n'expliquait pas, la chaleur qui teintait ses prunelles noisette ne s'accompagnait plus de la même ingénuité, et là où la douceur de Flora semblait auparavant presque enfantine, aujourd'hui, elle était femme à part entière. Et s'il avait d'entrée de jeu été charmé par tout ce qu'incarnait la mystérieuse jeune femme, force lui fut de constater que cette volte-face soudaine ne le laissait certainement pas indifférent : de la découvrir ainsi, sous un tout nouveau jour, était aussi surprenant que déroutant, mais cette surprise n'eut rien pour lui déplaire. Si son attendrissante ingénuité avait immédiatement capté l'attention soutenue de l'héritier, le charme que dégageait Flora aujourd'hui avait quelque chose de profondément envoûtant.

Une chose au moins n'avait pas changé - la délicieuse politesse teintée d'impertinence de la surprenante Flora. Ses mots incarnaient toujours les manières les plus exquises, tandis que ses prunelles pétillaient d'une malice qui semblait presque le mettre au défi, autant qu'elle sous-entendait qu'elle se serait bien passée de toutes ces courbettes à rallonge. Eli sourit, le regard se faisant complice sans rien perdre de son impeccable courtoisie. « Oh, vous pouvez en abuser autant que vous le voulez, tout le plaisir est pour moi », plaisanta-t-il, les yeux pétillants. L'échange de banalités se poursuivit brièvement, tout à fait innocent en apparence mais sur un fond de tension palpable sans pour autant être désagréable. Flora glissa à son tour une petite pique à l'encontre de sa propre ponctualité, et soutira un nouveau regard amusé à Eli. « Si ça peut vous rassurer, il faisait tout aussi mauvais à l'heure du rendez-vous — j'étais juste un peu mieux équipé que vous », la taquina-t-il en désignant du menton l'imposant parapluie posé à côté de lui, duquel ruisselaient une abondance de gouttes de pluie.

Arrivèrent leurs boissons tandis qu'au gré de leur échange, les deux presque inconnus semblaient s'apprivoiser avec prudence. Faisant écho à Flora, Eli leva sa tasse vers elle avant de prudemment la porter à ses lèvres, se ravisant d'en prendre une trop grande gorgée en constatant la température brûlante de sa boisson. Flora, elle, semblait dotée d'un plus grand courage que lui, ou de l'absence totale de terminaisons nerveuses au niveau de la bouche. Elle ne se démonta en tout cas nullement, poursuivant leur conversation sur le ton de la confidence. « C'est la première fois que je reviens ici depuis mon retour à Brisbane — il y a vingt ans, ils vendaient de la coke derrière le bar. Je peux pas être sûr à 100%, mais j'ai l'impression que ça ne fait plus partie du menu », rit-il avec légèreté. « C'est pas plus mal, j'adore ce qu'ils ont fait de l'endroit. Plusieurs amis me l'ont recommandé, je suis content d'avoir enfin suivi leurs conseils. » Il jaugea à nouveau la température de son café, l'estima bien plus acceptable que quelques instants plus tôt et but une gorgée, un air appréciateur venant illuminer ses traits.

Le moment sembla venu de discuter affaires, et Eli dévisagea avec une curiosité non dissimulée le fameux carnet serti de cuir auquel il n'avait pu s'empêcher de jeter plusieurs coups d'œil intrigués depuis le début de leur entrevue. Avec avidité, ses yeux parcoururent les croquis dévoilés par Flora, papillonnant d’une page à l’autre tandis qu’il écoutait attentivement ses explications. Lorsqu’elle fit glisser le carnet dans sa direction, il l’attrapa précautionneusement, retournant quelques pages en arrière, avant de les faire défiler dans la bonne direction. Il pouvait sentir le regard de Flora rivé sur lui, le silence se faire assourdissant tandis qu’il était plongé dans les dessins au niveau de détail remarquable. « Hmmmm.. du rouge ? », commenta-t-il dans sa barbe, intrigué par le choix de la cravate. « Je ne pense pas en avoir jamais porté – c’était supposément une couleur trop criarde », s’amusa-t-il en se remémorant les consignes absurdes que les enfants Walker avaient été tenus de respecter pour chacune de leurs apparitions publiques. Du bout des doigts, il traça certains des traits esquissés par Flora, comme plongé dans ses réflexions. Il leva ensuite les yeux pour retrouver ceux de la jeune femme, et la gratifia d’un sourire enthousiaste. « J’adore, c’est parfait », conclut-il avant de repousser de quelques centimètres le carnet, comme pour ponctuer ses propos. « Je savais que je faisais un pari gagnant en vous engageant, Flora – c’est comme si vous aviez exactement deviné ce que j’avais en tête, alors que moi-même, je n’en avais aucune idée », sourit-il, sans chercher à masquer l’admiration qui perçait dans sa voix profonde. « Vous disiez que vous avez apporté des échantillons ? Ça m’intéresserait de les voir. » Il finit son café, ses prunelles reflétant une excitation qu’il n’aurait jamais cru éprouver en discutant de mode. Sans doute le sujet de la conversation n’était-il pas la seule explication à l’enthousiasme de l’héritier, qui, maintenant qu’il avait fini de regarder les croquis, avait à nouveau du mal à détacher le regard de son interlocutrice qui recelait de nombreuses surprises.
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❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.

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Flora Constantine
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la petite souris
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ÂGE : trente-et-un ans (21.07.1993)
SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre
STATUT : elle a du mal à y croire mais flirte le parfait amour avec Elijah. il est celui dont elle a toujours rêvé, et il fait d'elle la plus heureuse des petites souris
MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir
LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon
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POSTS : 526 POINTS : 0

TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfant
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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RPs EN COURS :
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ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.

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CONSTANTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.

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(2023) malone #1auden #3elijah #4elijah #2elijah #7elijah #8kieran #1elijah #6elijah #9jordan #1august #1elijah et blakeambrose #2penny #1blake #2shiloh #1elijah #16 aushiloh #2elijah #15tessa #1elijah #11eliora #12james #2ambrose #3kieran #2zoya #2blake #3millie #2malone #2


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nanowrimo 2023 › 80 000 mots ✓

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Message(#)(eliora #4) fuck eyes party EmptyLun 23 Jan - 16:25

fuck eyes party

@Elijah Walker et Flora
novembre 2022
Elle faisait rarement cela, ne s’était jamais vraiment prêtée à ces petits jeux de paraître et de sourire pour mieux mettre en valeur quelque chose - encore moins son propre travail. Elle faisait de son mieux lorsqu’on lui indiquait de se rendre au show room, mais Flora n’avait jamais été très adroite pour feindre l’intérêt ou sourire de toutes ses dents sans en avoir l’envie. Elle était bien plus douée dans les ateliers que pour trouver preneur aux pièces qui en sortaient, et probablement ferait-elle une commerciale pathétique - sauf face à des clients inspirants, dont l’intérêt était sincère et le minois plaisant. soit une alarmante minorité. Toutefois, pour la bonne cause et afin de saisir sa chance de se démarquer, la brune avait pris le pari de vendre ses idées à l’héritier Walker. Elle avait peaufiné des semaines durant une tenue pour rendre justice aux courbes de son corps, s’était minutieusement appliquée à rendre chaque détail parfait, gommant inlassablement les moindres traits qu’après avoir contemplé trop longtemps lui semblaient anguleux, dans l’espoir de présenter au brun un projet au moins encourageant si pas suffisant. Elle voulait attirer son oeil, consciente de l’enjeu qu’un homme comme lui pourrait représenter pour sa carrière future, pleinement au courant du pouvoir qu’il tenait au creux de ses mains. Si Elijah s’intéressait à son travail et aimait ce qu’elle lui proposait, quelle qu'en soit la véritable raison - elle ou les tenues, Flora pourrait peut-être rêver et donner vie à d’autres pièces. Elle pourrait, si et seulement si, s’essayer à ce qui la faisait vraiment rêver. Il représentait une opportunité aussi unique qu’idéale, et elle ne voulait pas le laisser lui filer entre les doigts. « Oh, vous pouvez en abuser autant que vous le voulez, tout le plaisir est pour moi » Elle sourit à cela, à nouveau décontenancée une brève seconde par la facilité avec laquelle les mots s’échappent de ses lèvres. Il semble toujours si bon, si honnête, désabusement simple derrière l’évidence de son rôle dans cette ville. Coinçant distraitement une mèche derrière son oreille, sa bouche se ourle pour toute réponse. Elle n’osera pas, n’ayant pas de raison de le retenir plus longtemps que nécessaire quand elle sait qu’il ne s’agit là que d’une trop grande politesse, une offerte mais n’ayant pas pour but d’être saisie. Il est sûrement attendu plus tard dans l’après-midi, ailleurs, par quelqu’un d’autre pour qui sait quelles raisons. Par une autre personne face à qui son regard pétillera tout autant qu’à l'instantané, face à un énième cadre ou investisseur - peut-être une femme pour ce qu’elle en sait, peut-être face à la jamaïcaine de l’autre jour pour ce que cela vaut. « Si ça peut vous rassurer, il faisait tout aussi mauvais à l'heure du rendez-vous — j'étais juste un peu mieux équipé que vous » Elle suit son regard sur le bas côté de la table, y remarquant à ce moment un parapluie détrempé - le type de parapluie qui n’appartient qu’à ces gens en costume, ceux que la plupart des habitants lambda de Brisbane ne se donnent pas la peine d’utiliser, préférant un imperméable tout aussi efficace et bien plus pratique que ces ombrelles avec une dangereuse prise au vent. « Mais même bien équipé, vos cheveux n’ont pas été plus épargnés que les miens. » répond-t-elle sans réfléchir - comment ça sans réfléchir ? Elle réalise après un court instant de latence la portée de ses paroles, ses joues se teintant subitement d’une nuance de rose avant qu’elle ne chasse ses propos d’un geste désordonné de la main. Idiote. « Ce que je veux dire, c’est que vous aussi quelques unes de vos mèches ont pris la pluie. Elles sont ondulées, elles ne l’étaient pas la dernière fois. » Elle marque une pause, se pince les lèvres d’un air qui se veut tout ce qu’il y a de plus serein - non.  « Ce n’est pas une critique, juste une remarque- laissez. » Elle se penche honteusement dans son sac pour chasser son malaise, manquant de s’étouffer après une gorgée de son café bouillant, saisissant son carnet de cuir en se maudissant intérieurement.

Ils reprennent leur conversation l’instant suivant, Flora se surprenant à retrouver en quelques minutes seulement une certaine contenance, délogeant plus rapidement qu’elle ne l’aurait imaginé les couleurs chaudes de ses joues. Les mains entourant sa tasse, son carnet soigneusement à ses côtés, elle écoute avec attention les dires de l’héritier, facilement captivée par sa façon de s’exprimer et de rendre quelconque sujet intéressant - il a cette façon de parler, d’accaparer son attention et ses sens, et si la brune ne se l’explique pas elle est toutefois ravie de pouvoir en profiter. « C'est la première fois que je reviens ici depuis mon retour à Brisbane — il y a vingt ans, ils vendaient de la coke derrière le bar. Je peux pas être sûr à 100%, mais j'ai l'impression que ça ne fait plus partie du menu » Ses yeux pétillent sous l’amusement, et elle échappe un rire doux à l'anecdote - elle le croit, sans chercher à savoir pourquoi. Les lieux ont à plusieurs reprises changé de propriétaires, et elle ne serait pas surprise de découvrir un passé plus tumultueux derrière les airs à présent réconfortants de l’endroit. La Constantine serait même tout à fait curieuse d’en apprendre davantage, pourquoi pas de consulter des photos si elle s’en voyait offerte la chance, enviant une seconde durant la comparaison que l’héritier peut faire avec ses souvenirs et l’allure actuelle des lieux. Son regard ondule autour d’eux, un léger sourire toujours omniprésent sur ses lèvres. « Je n’ai rien vu sur la carte en tout cas. » plaisante-t-elle en se reportant sur son interlocuteur, reprenant après une pause. « C'est pas plus mal, j'adore ce qu'ils ont fait de l'endroit. Plusieurs amis me l'ont recommandé, je suis content d'avoir enfin suivi leurs conseils. » Elle acquiesce à cela, hésitant une seconde avant de poser la question qui lui brûle le bout de langue. Cela ne compromettra pas ses plans après tout, pas vrai… ? Elle est simplement intéressée. « Cela ne vous fait pas étrange ? De revenir après tant d’années ? » Cela est peut-être un peu déplacé de sa part, mais la bienveillance et la douceur de ses mots suffisent à faire comprendre que la question peut être ignorée sans commentaire supplémentaire. Comment se sentirait-elle, elle, si elle retournait à Sydney demain ? La brune n’y est après tout jamais retournée, partie sans un regard en arrière sur sa ville bien aimée, et retourner dans la maison de son enfance - exemple le plus parlant à ses yeux, lui provoquerait sûrement une crise de larmes. Ou peut-être sourirait-elle bêtement, le coeur étriqué dans sa poitrine ?

et finalement, le moment clé de leur rencontre. Flora présente son projet, confiant prudemment son carnet à l’homme qu’elle connaît à peine alors que peu de ses proches ont eu le privilège de le tenir dans leurs mains, guettant sa réaction avec autant d’impatience que d’angoisse - dissimulée, évidemment. Mais plutôt que de regarder les dessins lui étant adressés, Elijah remonte quelques pages en arrière et le sang quitte son visage. Il y a à l’intérieur de ce carnet bien des idées, mais toutes sont relativement abstraites - et quelques dessins sans intérêt prennent de la place sur des pages au milieu d’autres, comme la vue depuis sa chambre à Fortitude Valley ou le chat du quartier qu’elle considère comme sien même s’il ne l’est pas. Il y a aussi Millie, probablement, sûrement des inconnus au café qu’elle s’est amusée à sketcher en quelques secondes, et autant de moments de sa vie dénudés d’intérêt pour celui qui souhaite voir ce qu’elle lui a réservé. Cependant, sans lui laisser le temps de s’affoler, Elijah se reporte sur la page initialement ouverte et s’y penche sans un mot. sans un mot. Il garde le silence de longues minutes - ou secondes ? et elle reste pendue à ses lèvres, ses mains retournées sur sa tasse, en dérobant une longue gorgée - parle, je t’en prie. « Hmmmm.. du rouge ? Je ne pense pas en avoir jamais porté – c’était supposément une couleur trop criarde » Il n’aime pas. Elle ne répond pas, sa bouche s’entrouvrant sans qu’aucun son n’en sorte, et elle baisse le regard sur son croquis. Oui, du rouge, pour contraster avec le bleu du costume et le blanc, pour attirer l’attention sur la découpe et la façon dont votre cou est fait. Pour laisser les regards suivre les courbes de vos épaules et vous mettre en valeur. Oui, du rouge. « J’adore, c’est parfait » Note-t-il la façon dont son regard se transforme à cela ? Celle dont ses épaules s’affaissent, ses traits se détendent, ses lèvres se rejoignent après un discret souffle de soulagement et dont ses yeux se ferment aussi brièvement que lourdement ? Cela lui plaît, ses doigts s’attardent sur le papier et elle a l’impression qu’il vient de lui insuffler une précieuse bouffée d’oxygène. « Vraiment, vous aimez ? » redemande-t-elle, se résignant enfin à lâcher sa tasse pour faire se rejoindre ses mains sous son menton sur lequel elle l’appuie, son regard noisette téméraire se plantant dans celui si particulier de l’héritier. « N’hésitez pas si quoique ce soit vous perturbe, parce-que c’est loin d’être parfait. Il faut encore que je peaufine la version finale, et il me faudra également vos mesures par la suite. » explique-t-elle avant de se mordre l'intérieur de la lèvre inférieure, souriant un peu. « Je ne vais pas vous les prendre maintenant, on attirerait les regards. Mais si vous avez l'occasion de passer aux ateliers ces prochains jours, vous pouvez me demander à l’accueil et on ira faire ça. » Ils auraient dû les prendre plus tôt, mais Flora avait oublié. La faute au manque d’expérience et d’habitude.

« Je savais que je faisais un pari gagnant en vous engageant, Flora – c’est comme si vous aviez exactement deviné ce que j’avais en tête, alors que moi-même, je n’en avais aucune idée » Elle est flattée - vraiment, mais surtout soulagée. Il a l’air sincère, et c’est tout ce qui lui importe. La tenue n’est pas une qu’il a l’habitude de porter et elle lui plaît, et après un passage du papier au réel - rien que ça, Flora pourra la lui faire porter. et l’idée, la simple pensée, la fait frissonner d’impatience. Iront-ils vraiment jusqu’au bout ? Elle l'espérait, vraiment. « Je suis vraiment ravie qu’elle vous plaise, sincèrement. » Elle l’est. La passion l’emporte sur ce rôle qu’elle se donne et, pour quelques secondes, la brune renvoie l’image de la jeune fille d’une quinzaine d’années qui passait ses journées à dessiner dans sa chambre. Celle qui rêvait de grandeur, de jouer avec les couleurs et les matières, et de voir quelqu’un avec son travail sur le dos. À l’aube de la trentaine, cette petite fille n’est jamais bien loin de celle qui assume bien plus de responsabilités qu’elle n’en a jamais voulu. « Vous disiez que vous avez apporté des échantillons ? Ça m’intéresserait de les voir. » Elle acquiesce à nouveau et se penche dans son sac pour se saisir des morceaux de tissus, les présentant à l’héritier avec un sourire. « J’imaginais ce bleu, ou celui-ci. Celui-ci se rapproche davantage de la couleur de vos yeux, celui-ci un peu moins. » Penchée vers lui, elle redresse son regard dans le sien - de manière tout à fait professionnelle, uniquement pour en inspecter les nuances. Ses yeux plongent dans les siens et la brune a tout le loisir d’imprimer les moindres détails de ses iris, assez proche pour suivre jusqu’aux découpes de la pastille de brun qui perturbe son oeil gauche. « …avec cette texture-ci de tissu. » poursuit-elle en se reportant sur les échantillons, se reculant un tantinet. « et ce rouge-ci pour la cravate, même si je vais le travailler avec d’autres que je n’ai pas sur moi. » précise-t-elle toujours en guettant régulièrement ses réactions, un sourire inconsciemment plaqué sur ses lèvres. Elle laisse à l’aîné le temps d’inspecter les tissus, reprenant une gorgée de café entre deux échanges, laissant son attention courir sur ses traits.
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Elijah Walker
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Message(#)(eliora #4) fuck eyes party EmptySam 28 Jan - 8:32


Fuck Eyes Party
 
@Flora Constantine & Elijah Walker



L’indéfinissable étrangeté qu’il avait déjà eu l’occasion de remarquer chez Flora ne tarda pas à refaire surface, sous la forme d’une réflexion susceptible d’être interprétée comme moqueuse que la jeune femme s’empressa de désamorcer avec une maladresse absolument adorable. Arquant un sourcil, Eli l’écouta s’empêtrer dans des explications et autres justifications confuses, alors même qu’il n’avait en rien été offensé par la remarque par ailleurs pleine de justesse qu’elle s’était permise de faire dans un moment de relâchement peut-être jugé trop important. Un bref éclat de rire s’échappa des lèvres de l’architecte, tandis qu’il leva la main avec douceur, comme pour l’inviter à prendre un temps mort dans ses paroles qui commençaient à s'enchevêtrer. « Respirez, Flora », lui suggéra-t-il avec un brin de malice dans le regard. « Et n’ayez pas peur des mots – je suis d’accord avec vous, j’ai une coupe de chien mouillé. Mon parapluie de riche m’a fait défaut en pleine bourrasque », énonça-t-il avec un sourire coupable, en passant machinalement une main dans ses cheveux plus frisés qu’à l’accoutumée. « Mais je dois dire que je suis épaté par votre sens de l’observation », glissa-t-il avec un air complice, impressionné par la mémoire de la jeune femme plutôt que de s’inquiéter de savoir qu’elle l’avait détaillé dans ses moindres recoins lors de leurs précédentes rencontres. La douceur et la bienveillance étaient palpables derrière ses airs espiègles, toujours dans l’objectif de mettre à l’aise celle qui semblait toujours avoir du mal à jauger quelle était la distance adéquate à tenir face à Eli – une distance que son instinct semblait lui insuffler de réduire, tandis que sa raison l’incitait à ne surtout pas se permettre trop de familiarités. Le résultat de cette perpétuelle hésitation qui habitait Flora de manière très visible était aussi comique qu’il n’était attendrissant ; néanmoins, il n’y avait pas l’ombre d’une moquerie dans les réactions d’Eli qui se sentirait presque coupable de lui infliger sans même le vouloir un dilemme de cet acabit. La seule réaction qui lui semblait adéquate était la réassurance, adressée toujours avec la plus grande légèreté, dans l’idée de dédramatiser la situation qui semblait générer de nombreux scrupules chez son interlocutrice.

Une réassurance qui sembla fonctionner au moins en partie, car la prochaine question qu’elle se risqua à lui poser en-dehors du cadre strict de leur relation professionnelle ne fut pas immédiatement suivie d’excuses balbutiées en piquant un fard. Un vague air de surprise vint se loger sur les traits d’Elijah à l’entente de l’interrogation de Flora. Il ne lui répondit pas immédiatement, l’air songeur. « C’est… assez étrange, oui », finit-il par prononcer lentement, comme réfléchissant à la suite de sa réponse. « À vrai dire, j’ai vécu plus de la moitié de ma vie à New York – toute ma vie adulte, ma carrière, mon évolution en tant qu’homme. Et puis, le retour à Brisbane… C’est comme si tout et rien n’avait changé à la fois. Je retrouve les mêmes personnes, les mêmes endroits, à peu de choses près – mais évidemment, personne ne m’a attendu pour continuer sa vie, et j’ai surtout eu l’impression d’avoir loupé les vingt dernières années, sans jamais avoir pensé ça quand j’étais en train de les vivre à New York. » Ces confessions extrêmement personnelles, il les énonça avec un naturel désarçonnant, comme s’il n’y avait rien de plus évident que de se livrer à une Flora qui n’attendait certainement pas ce niveau de détail en réponse à sa question. Eli était d’ordinaire quelqu’un de pudique et de réservé par rapport à ses états d’âme, en dépit de sa sincérité et de son authenticité qu’il voulait infaillibles. Pourtant, par un phénomène qu’il n’expliquait pas, il n’avait eu aucun mal à se livrer à elle, et les mots lui étaient venus avec la plus grande spontanéité. « Je pense qu’il n’y a rien de plus bizarre que de voir que sa sœur de douze ans a entre-temps passé le cap de la trentaine », conclut-il avec une légèreté qui ne refléta en rien combien la situation à laquelle il faisait allusion avait été dramatique, et vécue comme rien de moins qu’un abandon par la sœur en question – à juste titre, d’ailleurs, mais tout cela, Flora l’ignorait. Comment pouvait-elle le savoir, alors même que la mère Walker avait tout fait, et continuait à tout faire, pour préserver la sacro-sainte image de la famille parfaite, où rien ne se passait jamais mal ?

Le changement de sujet offrit à l'homme très privé qu'était Eli l'opportunité de ne pas s'épancher davantage sur le tournant plus personnel qu'avait précédemment pris la conversation. Une incursion dans son intimité qu'il avait volontiers accordée avec Flora, lui ayant livré spontanément ces quelques bribes de son ressenti, mais qu'il n'était pas mécontent de voir se clôturer, peu désireux de s'épancher davantage comme à son habitude. De manière involontaire, en mettant un point final à ce bref aperçu de son intimité, il se retrouva projeté, et de manière bien plus intense dans celle de Flora. Pensant trouver davantage de croquis de la tenue en feuilletant à reculons le cahier qu'elle lui tendit, son regard curieux tomba sur des dessins qui n'avaient rien à voir avec le sujet du jour. Des détails du quotidien de la jeune femme captures à la va-vite, mais avec une acuité impressionnante. Des visages aux expressions colorées, des lieux de Brisbane qu'il eut l'impression de reconnaître au premier coup d'oeil, des scènes de la vie de tous les jours dont transpirait l'émotion en dépit de la simplicité épurée des traits. Aussitôt, le visage de l'architecte s'illumina d'une expression émerveillée et admirative, tandis qu'il se dépêcha de retourner aux pages qui lui étaient destinées, quelque peu coupable de s'être ainsi immiscé dans la vie privée de Flora. L'émerveillement ne disparut en rien de ses traits lorsqu'il découvrit les croquis qu'elle avait dressés à son intention. Quelques coups d'œil aux dessins savamment réalisés eurent tôt fait de le conquérir, et la suggestion de Flora d'adapter des détails qui ne seraient pas à son goût lui parut absolument futile. Ainsi, après avoir hoché la tête d'un air assuré lorsqu'elle lui demanda s'il aimait ce qu'elle lui avait présenté, il la secoua avec ferveur à sa proposition d'effectuer des altérations sur le modèle. « Non, non, c'est ce modèle que j'aime, et si vous le changez, ce ne sera plus le même », lui assura-t-il d'un ton sans réplique. Avant de poursuivre, avec plus de légèreté et un soupçon de taquinerie : « Je vous l'ai dit, j'ai toute l'après-midi à vous consacrer si vous avez besoin de prendre mes mesures, et que vous voulez priver les gens ici du spectacle. Bien que cela me ferait plaisir d'avoir une bonne occasion de venir vous demander à l'accueil » Il ponctua ses dires d'un clin d'oeil furtif, aussi facétieux qu'il n'était ingénu.

Il ne tarda toutefois pas à reprendre un minimum de sérieux, et ceci d'autant plus que la réaction pleine d'humilité de Flora au compliment sincère qu'il lui adressa ensuite ne lui échappa nullement. Il plongea son regard dans le sien, avant de renchérir, presque solennel : « Vous savez, Flora, vous ne l'avez pas volée - ma réaction n'est rien d'autre que le fruit de votre propre travail. » Le sourire qu'il lui adressa ensuite avait tout perdu du caractère espiègle de ses prédécesseurs. « Vous avez très bien fait ça, et j'ai beau ne pas être le plus qualifié pour l'affirmer, je suis convaincu que vous avez beaucoup de talent. Vous pouvez être fière de votre travail, et vous accorder tout le crédit qui vous revient. Pour ce que vous avez fait en vue de ce rendez-vous, mais aussi pour ce que vous faites aujourd'hui. » Derrière ces paroles simples et qui pouvaient paraître un peu sottes, il y avait un message lourd de sous-entendus qui ne gagneraient pas à être explicités. Il aurait voulu lui dire qu'elle n'avait aucune raison de douter autant d'elle-même, de se sentir incertaine en sa présence, et qu'elle avait tout intérêt à se faire davantage confiance. Mais, si le tact d'Eli ne valait pas grand-chose, même un balourd de son acabit était doté de suffisamment de jugeote que pour se douter que ces paroles n'auraient fait qu'accroître le malaise de Flora en se focalisant sur son manque de confiance en elle, dont elle était certainement consciente mais espérait probablement qu'il était passé inaperçu. Rien de pire, donc, que de lui renvoyer que son camouflage avait lamentablement échoué. À quoi bon lui renvoyer des insultes déguisées en des compliments qu'il désirait sincèrement lui faire entendre ? Ainsi, le rustre que pouvait être Eli fit preuve d'une attention dont il fut le premier à s'étonner.

Il ne put que se réjouir de ne rien avoir dit qui pût influencer négativement l'assurance de Flora, car cette dernière s'arma du sourire le plus convaincant et le plus adorable pour lui présenter ses échantillons de textile. Eli les inspecta attentivement, les effleurant du bout des doigts tout en s'amusant du raisonnement avancé par la jeune femme pour justifier le choix des nuances de bleu. « Je dois avoir de beaux yeux, alors, à croire ce que vous dites », plaisanta-t-il tout en s'émerveillant des nuances de la laine proposée par Flora. Un coup d'oeil jeté à l'étoffe sélectionnée pour la cravate plus tard, il hocha la tête pour marquer son approbation. « Ça me convient parfaitement », conclut-il, affable. Il posa son regard sur leurs tasses vides à tous les deux, et lui demanda : « Vous reprenez un café ? Ce serait dommage de s'arrêter là » sans préciser s'il faisait référence à la qualité des boissons ou de celle de leur échange. Il héla le serveur et lui commanda deux autres cafés, hésita brièvement, avant d'ajouter qu'il prendrait également une part de cheesecake. L'air interrogateur, il se reporta sur Flora. « Vous en prendrez aussi ? Le travail, ça creuse », justifia-t-il sans chercher à cacher qu'il avait lui-même conscience combien le prétexte était lamentable.
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❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.

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ÂGE : trente-et-un ans (21.07.1993)
SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre
STATUT : elle a du mal à y croire mais flirte le parfait amour avec Elijah. il est celui dont elle a toujours rêvé, et il fait d'elle la plus heureuse des petites souris
MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir
LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon
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TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfant
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.

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CONSTANTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.

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nanowrimo 2022 › 40 000 mots ✓
nanowrimo 2023 › 80 000 mots ✓

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Message(#)(eliora #4) fuck eyes party EmptySam 4 Fév - 13:14

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@Elijah Walker et Flora
novembre 2022
« Respirez, Flora » Il lève doucement sa main pour interrompre le flot de paroles qui s’échappe d’entre ses lèvres maladroites, un rire étirant les siennes tandis qu’il ne semble pas le moins du monde offensé par ses propos. La brune ne pensait pas à mal, avait gauchement essayé de le complimenter - ou de plaisanter dans le pire des cas, mais s’était rendue compte un peu tard de la résonance de ses mots. Cependant, la réaction d’Elijah n’avait rien à envier à celle qu’elle aurait espéré face à plus d’adresse, et elle s’exécute lorsqu’il l’incite à respirer pour se ressaisir. L’odeur de café s’infiltre dans ses sens, et elle bat brièvement des paupières tout en le regardant, s’abstenant d’ajouter quoique ce soit - elle est bien assez embarrassée comme ça. « Et n’ayez pas peur des mots – je suis d’accord avec vous, j’ai une coupe de chien mouillé. Mon parapluie de riche m’a fait défaut en pleine bourrasque » À cela, ses yeux s’écarquillent progressivement même si elle le laisser terminer sa phrase, incapable de l’interrompre même si la façon dont sa bouche s’entrouvre et qu’elle penche son buste vers l’avant témoignent de son déssacord - non, elle ne voulait vraiment pas le comparer à un animal détrempé. « Vous ne ressemblez pas du tout à un chien mouillé, ce n’est pas ce que j’ai dis. » car peu importe ce qu’elle a réellement essayé de dire, mais aucune comparaison à un caniche n’avait été intentionnelle. et concernant le parapluie vaincu par les éléments, elle tâche du mieux qu’elle peut de ne pas s’imaginer la scène - car oui, elle serait sans nul doute bien plus moqueuse sur ce sujet-ci. « et pour ce que ça vaut, je suis désolée - pour ce qui vous est arrivé. » Pas d’avoir été désabusement maladroite, puisqu’elle devrait l’être à longueur de journées le cas échéant. Mais qu’il ait eu à essuyer les caprices de dame nature et ce comme tous les habitants de Brisbane dehors à ce moment-là. « Mais je dois dire que je suis épaté par votre sens de l’observation » Trempant prudemment ses lèvres dans sa boisson, ses yeux noisette jouent dans les siens une seconde alors qu’elle sourit à sa remarque. Les artistes, qu’ils peignent dessinent ou sculptent - pas qu’il ne s’agisse là que des trois catégories d’art possible, sont censés avoir un sens du détail prononcé. et dans leur cas, Flora avait suffisamment inspecté les traits de l’héritier pour pouvoir reproduire de mémoire sa tenue et sa coiffure sur simple demande, si bien qu’il n’y avait rien de surprenant à ce qu’elle ait remarqué les ondulations dans ses mèches. En réalité, il s’était même agi de la même chose qui avait attiré son oeil. « Le sens du détail. » souffle-t-elle avant de prendre une gorgée de son café au lait.

et sans détour après un moment plus léger, voilà qu’elle se permet de l’interroger quant à son retour en Australie. Quant à son ressenti sur son retour aux sources, la façon dont il l’a vécu - en réalité, peu importe les détails qu’il se sentira à même de lui confier, elle est simplement désireuse d’en apprendre davantage sur lui. « C’est… assez étrange, oui » Sa tête se penche curieusement sur le côté alors qu’il amorce lentement le sujet, probablement entrain de se plonger dans ses souvenirs pour trouver les mots plus justes possibles. « À vrai dire, j’ai vécu plus de la moitié de ma vie à New York – toute ma vie adulte, ma carrière, mon évolution en tant qu’homme. Et puis, le retour à Brisbane… C’est comme si tout et rien n’avait changé à la fois. Je retrouve les mêmes personnes, les mêmes endroits, à peu de choses près – mais évidemment, personne ne m’a attendu pour continuer sa vie, et j’ai surtout eu l’impression d’avoir loupé les vingt dernières années, sans jamais avoir pensé ça quand j’étais en train de les vivre à New York. » Flora s’enveloppe dans le silence en l’écoutant, loin de s’être attendue à ce qu’il lui partage les faits d’un point de vue aussi personnel. Elle en est toutefois ravie, évidemment, acquiesçant doucement à ses mots en essayant de visualiser au mieux les faits. En essayant de se mettre à sa place pour mieux ressentir ce qu’il a dû vivre, et les différents états d’esprits qu’il a dû traverser. Le choc a forcément dû être déplaisant, d’une certaine façon, en voyant de ses propres yeux ce dont son coeur avait conscience. Il est parti en tant qu’adolescent et est revenu en adulte accompli, et a été confronté à l’évolution brutale de ses proches restés sur le continent en son absence. et si elle-même avait parfois du mal à accepter que son petit frère grandisse, elle avait pourtant la chance de le suivre de près - Elijah n’avait pas eu cette chance. « Je pense qu’il n’y a rien de plus bizarre que de voir que sa sœur de douze ans a entre-temps passé le cap de la trentaine » Elle frissonne à cela, et esquisse un sourire compatissant - pas navré, simplement réconfortant. « Je pense comprendre, au moins un peu. Je m’imagine mal faire un bond de vingt ans dans le futur et avoir à redécouvrir ceux que j’aime. » confie-t-elle à son tour, n’osant pas jusqu’à lui demander s’il regrette ses choix - elle n’est personne pour lui demander ça, et juge en savoir déjà bien plus qu’elle ne le devrait. Mais évidemment, la question s’installe dans sa tête, et Flora est incapable de savoir si elle trouve l’aîné des Walker courageux ou complètement stupide - en partant du principe qu’il serait parti délibérément, de son plein grès, et aurait consciencieusement coupé les ponts.

C’est ensuite à son tour de voir une partie de son intimité dévoilée au grand jour, et ce d’une manière un peu moins contrôlée lorsque Elijah revient quelques pages en arrière pour assouvir une curiosité qu’elle ne peut lui reprocher - probablement voudrait-elle voir chacune de ses maquettes dans son atelier d’architecte si elle en avait un jour le privilège. Elle est toutefois nerveuse à l’idée qu’il puisse froncer les sourcils en découvrant un visage ou un paysage, et elle se met à espérer qu’il revienne rapidement sur les pages qu’elle lui a ouvertes - ce qu’il fait l’instant suivant. et, sans se départir de son expression conquise qui lui sied particulièrement bien, Elijah approuve sans l’ombre d’un doute ce qu’il voit. Il émet une réserve sur la cravate, un opinion n’ayant pas pour vocation d’être négatif, simplement curieux et elle semble trouver les mots justes pour défendre son point de vue et le lui faire partager. « Non, non, c'est ce modèle que j'aime, et si vous le changez, ce ne sera plus le même » Elle sourit à cela, acquiesçant sans insister, mettant légèrement ses mains en évidence pour prouver sa bonne foi quant à ne pas changer quoique ce soit s’il ne lui en fait pas l’explicite demande. « Soit, d’accord. Je veillerais à ne pas trop le changer dans ce cas. » Elle est taquine à son tour, même si elle devra forcément apporter des changements dans le processus de création. mais rien qui ne devrait trop affoler l’héritier. « Je vous l'ai dit, j'ai toute l'après-midi à vous consacrer si vous avez besoin de prendre mes mesures, et que vous voulez priver les gens ici du spectacle. Bien que cela me ferait plaisir d'avoir une bonne occasion de venir vous demander à l'accueil » et, face à son clin d’oeil complice, la brunette reste un moment interdite avant de partir d’un léger rire - le genre flatté, tandis qu’elle baisse le regard un instant. Elle a eu raison de commander un café plutôt qu’un cocktail, sans quoi ses joues se seraient empourprées pour ajouter à son malaise - pas le plus désagréable qui soit, ceci-dit. « Dans ce cas, l’un de nous deux va devoir se priver d’un plaisir. » Elle de prendre ses mesures ici, ou lui de venir aux ateliers. Quel sacrifice. et, murmurant ces quelques mots presque pudiquement, son sourire se fait malicieux un instant sans jamais rien perdre de sa timidité.

Lorsque le sérieux reprend le dessus, son visage est plus apaisé - pas qu’il ait à un moment ou un autre été tordu de nervosité, mais tout de même. Ses doigts effleurent les échantillons de tissu, son regard suivant ses gestes, avant qu’elle ne le redresse pour croiser le sien à l’entente de sa voix solennelle.  « Vous savez, Flora, vous ne l'avez pas volée - ma réaction n'est rien d'autre que le fruit de votre propre travail. » Elle ne scille pas, soutenant son attention en la lui rendant, le laissant poursuivre. « Vous avez très bien fait ça, et j'ai beau ne pas être le plus qualifié pour l'affirmer, je suis convaincu que vous avez beaucoup de talent. Vous pouvez être fière de votre travail, et vous accorder tout le crédit qui vous revient. Pour ce que vous avez fait en vue de ce rendez-vous, mais aussi pour ce que vous faites aujourd'hui. » Quoiqu’il en soit, une chose est sûre : il est bien plus doué avec les mots qu’elle ne le sera jamais. Flora ne répond pas immédiatement à ce qu’il assure avec une certitude déconcertante - est-ce de cette façon qu’il s’adresse à une assemblée ? et la brune préfère prendre le temps de faire tourner sa cuillère dans sa boisson chaude le temps de trouver les mots justes, bien qu’ils ne le seront jamais autant que les siens. « Je ne suis pas encore familière avec tout ça, mais j’apprécie sincèrement vos mots. J’ai encore beaucoup à apprendre, mais je suis bien entourée et j’ai bon espoir de m’améliorer encore. » avoue-t-elle avec un sourire doux à son intention, témoin de sa reconnaissance. Elle le remercie de croire en elle, de lui laisser une chance, et surtout de flatter son travail pour lui permettre de prendre confiance en elle. et ce sans jamais se défaire de son honnêteté qui lui colle à la peau - si elle est aussi réelle qu’elle en a l’air. « Merci de contribuer à tout ça. » ajoute-t-elle avec un sourire à la dérobée.

« Je dois avoir de beaux yeux, alors, à croire ce que vous dites » Les échantillons toujours sur la table, laissant au brun tout le loisir de s’y intéresser, elle échappe un sourire à sa remarque. Il a des yeux tout à fait hypnotisants, pas qu’elle s’imagine lui apprendre quoi que ce soit, et ces derniers méritent d’être mis en valeur - et ce qu’elle a en tête y parviendra de la plus belle des façons. « Vous avez de très beaux yeux, oui. » Elle le remarque en toute qualité de styliste, évidemment. Styliste qu’elle n’est pas, qu’elle n’est pas prête de devenir même avec le talent qu’elle peut bien renfermer, pas avant encore plusieurs années - elle l’espère. et si les yeux du brun ne sont pas les seuls à mériter le feu des projecteurs, elle ne pouvait toutefois pas avoir une autre inspiration qu’eux pour lui confectionner cette tenue. Son regard soutient le sien, et elle acquiesce doucement lorsqu’il ajoute. « Ça me convient parfaitement » « Formidable. » « Vous reprenez un café ? Ce serait dommage de s'arrêter là » Elle le regarde après une pause et acquiesce, jetant un regard à leurs tasses vides puis à la pluie battante à l’extérieur du café, acceptant sous ce prétexte de s’attarder un peu plus longtemps sans culpabiliser de prendre du précieux temps de l’aîné des Walker. « Uniquement pour vous accompagner et préserver mes cheveux. » Elle essaie, à sa façon, de gagner en assurance à ses côtés - pas que cela n’ait pour vocation de s’éterniser, cependant. Un sourire sur les lèvres, elle le laisse passer commande auprès du serveur et le regarde en coin lorsqu’il fait preuve de gourmandise. « Vous en prendrez aussi ? Le travail, ça creuse » Ils sont aussi ridicules l’un que l’autre. Elle hésite brièvement à son tour puis se reporte sur le serveur, lui indiquant d’en ajouter une seconde avant que le garçon ne disparaisse auprès des autres tables, les laissant à leur conversation.

***

Elle a du mal à croire qu’ils en soient arrivés là. Ils avaient presque fini leurs parts de cheesecake et plaisantaient avec légèreté lorsqu’un client d’une table voisine, probablement italien à la façon dont il avait agité ses mains pour s’exprimer, avait déséquilibré le plateau d’un serveur passant à proximité. et, malgré la tentative de l’employé pour empêcher l’inévitable, le contenu entier de son plateau s’était déversé sur leur table, Flora ayant tout juste le temps de sauver son carnet, au moins deux cafés et un chocolat chaud se renversant sur eux. La brune avait été épargnée, plutôt miraculeusement, mais Elijah avait vu son ensemble aux tons crèmes ruiné par des éclaboussures grossières qui avaient fait naître une expression d’horreur sur les traits du serveur ainsi que sur ceux de la Constantine - quoique amusés au travers de la surprise. Le bar leur avait offert leurs consommations et s’était excusé platement, leur fournissant le nécessaire pour s’essuyer, et Flora avait finalement suggéré qu’ils se rendent à Weatherton pour lui trouver une nouvelle chemise - et en profiter pour prendre ses mesures.

Après une courte course sous la pluie, les deux acolytes atteignent les locaux de la célèbre maison de haute couture, et Flora retire sa capuche dans un rire complice en se tournant vers le grand brun. « J’ai peur que ce serveur fasse des cauchemars à base de cafés et de chocolats chauds cette nuit. » avoue-t-elle avant de secouer chastement les pans de son manteau, et de faire signe au Walker de la suivre. Elle est bien plus dans son élément ici que nul part ailleurs à Brisbane, et salue sur son chemin quelques employés tout en entraînant Elijah avec elle de l’air le plus naturel qui soit. « Venez, on va déjà voir pour la chemise. » lance-t-elle en le regardant, s’avançant au travers des couloirs.
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Elijah Walker
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Message(#)(eliora #4) fuck eyes party EmptyLun 6 Fév - 13:17


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@Flora Constantine & Elijah Walker



L’échange de regards autour de ce cahier de croquis était d’une intensité remarquable, caché derrière la légèreté apparente de la conversation entretenue par Flora et Eli. Ce dernier ne cherchait même plus à dissimuler la ferveur qui dansait dans ses prunelles, tant en contemplant les traits de crayon de la vraie artiste qu’était Flora qu’en reportant les yeux sur son visage qui recelait d’autant d’informations parlantes que de mystères irrésolus. Derrière ses airs incertains se cachait un talent remarquable, aussi flagrant au travers de ses dessins qu’il n’était discret lorsqu’on l’écoutait s’exprimer avec réserve. Leur collaboration avait beau n’en être qu’à ses premiers balbutiements, Eli n’en était pas moins persuadé qu’elle serait fructueuse et que le résultat lui donnerait raison d’avoir fait des pieds et des mains pour obtenir de la maison Weatherton qu’on lui assignât Flora pour la confection de ses précieuses tenues. Lui qui était si profondément désintéressé de tout ce qui avait trait à la mode, malgré les bons goûts vestimentaires qui lui avaient été inculqués dès la plus tendre enfance, se surprenait à avoir hâte de voir le résultat final du travail acharné de la Constantine. Il n’aurait jamais pensé s’intéresser autant à ce qui avait initialement été une corvée à l’initiative de sa mère ; pourtant, au-delà des charmes indéniables de Flora qui rendaient incontestablement plus qu’agréables les moments passés en sa compagnie, fussent-ils dans un cadre professionnel, la passion de la jeune femme pour son métier revêtait un caractère contagieux, et avait conquis de manière presque inespérée Eli dont les yeux venaient à s’émerveiller devant la finesse des croquis et la richesse des textiles qu’elle lui exposait d’une main de maître.

Il sembla donc naturel à Elijah de complimenter, avec une sincérité qui ne s’inventait pas, le fruit du dur labeur de Flora, et les nombreuses qualités dont elle était dotée et qui transparaissaient de manière si flagrante à travers son œuvre. Mais, si la collaboration était censée être strictement professionnelle, comment se faisait-il que la réaction, aussi surprise que touchée, de Flora lui mît autant de baume au cœur ? Eli eut l’impression de sentir son estomac tressaillir, parcouru d’une sensation de chaleur réconfortante tandis qu’elle lui fit part de sa gratitude avec cette humilité qui la rendait si touchante. « Croyez-moi, quand on a déjà le talent, le reste viendra à force de persévérance », sourit-il à son tour, sans rien lui apprendre, mais soucieux de lui rappeler cette évidence. Bien sûr, les opportunités, la chance de rencontrer les bonnes personnes au bon moment et la capacité à convaincre autrui d’être indispensable entraient également en jeu – mais ces facteurs semblaient déjà, au moins en partie, acquis par Flora, et si elles facilitaient considérablement les choses, elles ne remplaçaient à ses yeux pas les qualités comme la ténacité, le courage et la rigueur qui étaient de mise lorsqu’il s’agissait d’évoluer dans un milieu aussi compétitif. « Merci de m’avoir laissé faire mon caprice auprès de votre patron », corrigea-t-il avec un soupçon de malice, bien conscient des méthodes peu catholiques qu’il avaient empruntées pour leur permettre d’en arriver là, et qui n’auraient certainement pas fonctionné s’il n’avait pas été l’héritier de son influente famille.

À nouveau, la sensation bizarre mais étrangement agréable s’empara des entrailles d’Eli lorsque, à son tour, Flora lui adressa un compliment, pourtant relativement prévisible puisqu’il lui fut adressé en réponse à la plaisanterie qu’il avait faite quelques secondes plus tôt. Fait inhabituel, les yeux d’Eli, si féru des contacts visuels soutenus, se détournèrent brièvement de leur interlocutrice pour se reporter sur les échantillons posés entre eux, lui conférant l’espace d’un instant l’air d’un adolescent amouraché, renforcé par le sourire en coin qui vint spontanément étirer ses lèvres. Ce bref moment de débordement émotionnel prit fin aussi brusquement qu’il n’était apparu, cédant sa place à la composition millimétrée qu’Eli avait l’habitude d’arborer, chaleureux mais parfaitement en contrôle de son apparence. « Merci, je les ai fabriqués moi-même », plaisanta-t-il avec une légèreté qui ne laissait en rien deviner le bref moment d’émoi qui l’avait frappé quelques secondes plus tôt. Il profita du changement de sujet qui suivit pour reprendre pleinement contenance, bien vite suffisamment revenu à ses esprits pour relever la remarque de Flora sur ses propres cheveux. « Vous savez, la pluie leur a fait justice – vous aussi, vous gagnez en boucles quand vous vous prenez une averse. Je dois dire que ça vous va bien », commenta-t-il innocemment, employant un ton factuel qui ne laissait pas entendre qu’il exprimait là son appréciation personnelle.

La discussion reprit son cours, tout en douceur et en spontanéité, autour de leurs cafés et de leurs parts de gâteau qui ne tardèrent pas à disparaître de leurs assiettes. Eli ne manqua pas de laisser échapper une exclamation ravie tout en fermant les yeux, un air appréciateur sur le visage, en goûtant la pâtisserie préparée d’une main de maître par l’établissement. Rien ne semblait pouvoir gâcher le moment d’exception qu’il était en train de passer aux côtés de la surprenante Flora – rien, si ce n’est la sensation plus que désagréable de se retrouver soudainement aspergé de café brûlant. Eli avait été si captivé par la discussion avec Flora qu’il n’avait prêté aucune attention à l’énergumène bruyant et gesticulant qui avait eu le malheur de faire irruption dans leur journée, bousculant sans cérémonie un plateau sur son passage. À vrai dire, Eli ne remarqua rien jusqu’à ce qu’il ne soit trop tard, et que son ensemble hors de prix ne se voie redécoré, dans des tons certes assortis à sa teinte crème d’origine, mais avec des motifs à l’aspect et à l’odeur pour le moins douteux. Les yeux de l’architecte s’écarquillèrent sous le coup de la surprise, s’arrachant à ceux de Flora sur lesquels ils étaient rivés jusque-là, pour se reporter sur sa veste et sa chemise maculées de café, puis sur la tasse désormais vide qui était tombée sur la table dans un fracas retentissant. Sans s'énerver franchement, Eli trahit toutefois un certain agacement en sentant le tissu mouillé et déjà imprégné de l'odeur entêtante du café contre sa peau. Il balaya d'un geste de la main les excuses du serveur penaud devant le fiasco déclenché par l'homme agité qui poursuivait déjà sa route en direction de la sortie, et qui fut le seul à s'attirer un regard franchement courroucé de la par de l'héritier. Eli ne tarda pas à retrouver l'air serein qui lui était caractéristique, préférant s'amuser de la situation faute de vouloir se morfondre sur son propre sort. Les deux acolytes s'empressèrent de quitter l'établissement avant d'essuyer les dégâts d'une autre catastrophe, après avoir remercié le serveur qui, entre deux excuses balbutiées avec maladresse, avait annoncé leur offrir leurs consommations. Eli accepta avec reconnaissance la proposition de Flora de lui fournir une tenue propre, touché par cette attention.

Une fois devant le café, Eli s'apprêta à ouvrir la marche en direction de sa voiture, s'attirant un concert de protestations de la part de Flora qui lui servit un discours complexe sur fond d'écologie et d'empreinte carbone. C'est avec un soupir théâtral qu'Eli se résigna alors à ouvrir son immense parapluie au-dessus de leurs têtes, suivant en ronchonnant Flora qui lui assura que le trajet ne prendrait sur quelques minutes. La situation se corsa lorsqu'une bourrasque eut raison de l'armature du parapluie, les contraignant de poursuivre leur périple sous la pluie battante. En dépit des plaintes théâtrales d'un Elijah pour le moins mélodramatique par rapport à la distance à parcourir, la suite des événements donna raison à Flora, et quelques centaines de mètres plus loin, les voilà arrivés devant les ateliers de la maison Weatherton. Tout en secouant les restes de son parapluie, Eli laissa échapper un rire amusé à la remarque taquine de la jeune femme. « Et encore, ce n'est rien à côté des cauchemars que je vais faire sur ma note de pressing », prétendit-il, feignant une détresse à la crédibilité pour le moins bancale. Il emboita le pas à Flora à l'intérieur du prestigieux immeuble, la regardant procéder avec une aisance qu'il ne lui avait que rarement connue. Eli salua poliment les employés sur leur chemin, reconnaissant de porter un imperméable par-dessus son costume souillé, n'exposant ainsi à leurs regards que le ridicule de son apparence trempée. Il suivit son employée attitrée à travers un dédale de couloirs jusqu'à arriver dans une pièce visiblement fermée au public, et, tout en déboutonnant son pardessus, jeta un œil curieux aux tenues impeccablement repassées qui les entouraient. « Je prends tout ce qui ne sent pas le café », affirma-t-il tout en poursuivant son tour du propriétaire, épaté par la variété de couleurs et de coupes des chemises qui s'étendaient sous ses yeux. Flora semblait avoir disparu de son champ de vision, manifestement happée par la multitude de vêtements que recelait la pièce. Eli posa distraitement son parapluie contre une chaise, repéra un cintre accroché à un portant métallique et se débarrassa de son imperméable avant de l'y accrocher avec soin. Il fut rapidement assailli par l’odeur qu’il venait de mentionner sur le ton de plaisanterie, et fronça le nez, pestant intérieurement contre l’énergumène qui avait éhontément ruiné sa précieuse chemise en lin. Il s’affaira à en ouvrir les boutons avant de s’en débarrasser sans cérémonie, la jetant sur un autre cintre, satisfait de sentir l’odeur de café s’estomper aussitôt. Il tressaillit en réaction au changement de température non négligeable causé par son déshabillage, bien que la pièce fût loin d’être froide, et sa peau se hérissa de chair de poule, entraînant une contraction réflexe de tout le haut de son corps. Il se retourna afin de chercher du regard Flora et la chemise que celle-ci lui avait promise. Son visage s’illumina d’un nouveau sourire en l’apercevant non loin de lui, une chemise bleu ciel à la main. « Je vois qu’on reste dans le thème de mes jolis yeux », taquina-t-il, tendant la main en direction du vêtement qu’elle avait choisi pour lui. « Merci, vous êtes un ange », lui glissa-t-il, reconnaissant, attrapant la chemise et faisant glisser le tissu entre ses doigts. « Je suis de plus en plus convaincu d’avoir pris la bonne décision en revenant vers Weatherton », commenta-t-il, appréciant la qualité du coton. Il voulut défaire les boutons du vêtement mais constata que Flora avait déjà fait le nécessaire. Il reporta son regard azur sur elle, un sourire mutin aux lèvres. « Ah, je vois que vous avez déjà déboutonné ma chemise ? », laissa-t-il échapper, trop vite pour avoir le temps de prendre conscience de la formulation pour le moins hasardeuse de ses propos. Il ne rougit pas pour autant, se contentant de l’enfiler face au miroir sur pied à côté duquel ils se tenaient. Il se rappela alors – « Peut-être que ce sera plus simple de prendre mes mesures avant que je ne me rhabille ? », demanda-t-il avec un nouveau clin d’œil, se débarrassant d’une brève secousse des épaules du vêtement encore ouvert. Il l’accrocha à côté de ses propres attributs, avant de faire face à Flora. « Voilà, je suis tout à vous », déclara-t-il sans un soupçon de pudeur, écartant les bras dans un geste théâtral. Ce faisant, il jeta un regard à son pantalon et y aperçut une autre tache, qui était passée inaperçue jusque-là par un miracle inexpliqué. Il adressa un regard faussement penaud à Flora, avant de déclarer : « Je ne voudrais surtout pas abuser de votre générosité – mais il me semble que j’aurai également besoin d’un remplacement pour le bas. Pour la peine, vous n’avez qu’à me donner ce que vous avez de plus cher, comme ça vous ferez de votre patron un homme heureux. » Il se mordit brièvement la lèvre pour s’empêcher de ricaner, conscient de combien ses propos venaient renforcer son image de merdeux déconnecté de la réalité. « Si mes yeux fonctionnent toujours aussi bien, il me semble que les pantalons ne sont pas dans cette pièce-ci – vous voulez que je garde le mien, ou vous allez prendre toutes les mesures tout de suite ? »

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❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.

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LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon
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GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfant
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #7380B5
RPs EN COURS :
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ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.

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CONSTANTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.

RPs TERMINÉS : (2022) auden #1ambrose #1(event) défilé weathertonelijah #1millie #1elijah #5james #1elijah #3auden #2bellamy #1carl #1

(2023) malone #1auden #3elijah #4elijah #2elijah #7elijah #8kieran #1elijah #6elijah #9jordan #1august #1elijah et blakeambrose #2penny #1blake #2shiloh #1elijah #16 aushiloh #2elijah #15tessa #1elijah #11eliora #12james #2ambrose #3kieran #2zoya #2blake #3millie #2malone #2


nanowrimo 2022 › 40 000 mots ✓
nanowrimo 2023 › 80 000 mots ✓

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AVATAR : emma watson
CRÉDITS : cristalline (avatar) astra (signature) loonywaltz (userbars)
PSEUDO : eternalia, astre (amandine)
Femme (elle)
INSCRIT LE : 15/08/2022
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Message(#)(eliora #4) fuck eyes party EmptyDim 12 Fév - 8:55

fuck eyes party

@Elijah Walker et Flora
novembre 2022
« Croyez-moi, quand on a déjà le talent, le reste viendra à force de persévérance » C’est en tout cas ce qu’elle se plaît à croire, se basant sur sa seule certitude d’avoir un minimum d’aisance avec les crayons et les idées qui germent dans son esprit. Elle ignore le niveau qu’elle est en mesure d’atteindre, ne sait pas si ses idées attireront l’oeil en dehors de murs de Weatherton, mais Flora sait qu’elle se plaît à créer et que son potentiel mérite qu’elle lui donne une chance. Mérite qu’il prenne le risque qu’elle s’applique à le peaufiner des années durant, peut-être pour finir par se cantonner à des cahiers de sketchs loin des podiums et des ateliers. C’était un risque qu’elle était prête à prendre, qui en valait la peine. « Merci de m’avoir laissé faire mon caprice auprès de votre patron » Elle sourit doucement aux paroles malicieuses de son interlocuteur, se faisant tantôt reconnaissante et sérieuse tantôt amusée et plus décontractée. Elle essayait, inlassablement, de calculer ses moindres faits et gestes, mais son naturel semblait bien trop en phase avec celui présumé de l'héritier pour que la brune puisse être autant au contrôle qu’elle l’aurait aimé. Elle vivait davantage le moment qu’elle ne se l’était promis, et faire abstraction des talents de l’autre pour la mettre à l’aise n’en était que plus frustrant. Il était doué, terriblement doué, trop sûrement pour la petite main des ateliers qu’elle était et qui n’avait suivi aucune formation pour parer les agiles manigances des hommes fortunés comme lui. Elle n’avait pas appris à discerner le vrai du faux, et son jugement était induit en erreur par la simple teinte de ses prunelles pétillantes. Elle était pathétique. « Merci, je les ai fabriqués moi-même » Imperturbable, trop habitué à des remarques similaires, elle prit toutefois note de son attention qui quitta brièvement son regard pour se reporter sur les échantillons - signe qu’elle apprenait vite sous les apparences, et que ce contact visuel qu’il s’appliquait à maintenir avait failli un instant. Peu importe ce que cela signifiait, elle se contenta de sourire, un air léger sur les traits qui se dissipa à la remarque dont il la gratifia concernant ses cheveux. « Vous savez, la pluie leur a fait justice – vous aussi, vous gagnez en boucles quand vous vous prenez une averse. Je dois dire que ça vous va bien » Ses traits changent légèrement mais elle essaie - avec moins de flegme, évidemment, de ne rien laisser transparaître. Un compliment pour un rendu, c’est ce qu’elle essaie de se dire, poursuivant bien vite sur leurs parts de cheesecakes et les tissus toujours sur la table, même si elle ne peut s’empêcher de pousser ses cheveux vers son dos.

La gourmandise du brun la fit sourire, notant la façon qu’il avait de savourer ce sur quoi il avait jeté son dévolu, elle se montrant bien moins impressionnée par ce gâteau - certes très bon, mais qui n’était pas une chose qui la faisait sourire désabusement. Son palais avait probablement été trop abîmé par des années de malbouffe, ses terminaisons gustatives maltraitées par les cochonneries qu’elle avait dans ses placards, si bien qu’elle pris en réalité plus de plaisir à le voir boire ses paroles et avaler le contenu de son assiette qu’à elle-même s’en délecter. Ils continuèrent d’échanger un moment sur leurs arts respectifs, oscillant de l’architecture au stylisme, partageant avec intérêt leurs connaissances et ce jusqu’à ce qu’un plateau et du café brûlant viennent perturber leur moment. Un réflexe proche de zéro, Flora se contenta d’ouvrir la bouche face à la scène, la cachant de sa main pour réprimander un rire face à l’air alarmé du serveur, des tables voisines et plus amusant encore celui d’Elijah. Il y eut un moment de silence aussi long qu’il fut bref, et finalement le Walker ne s’emporta pas comme il aurait pu le faire - ce qui la surprit un minimum, et quelques minutes plus tard le duo s’accordait pour quitter les lieux et prendre la direction des locaux Weatherton. Une excuse pour lier l’utile à l’agréable, et faire profiter au brun d’un dédommagement pour une chose qui n’était pas de sa responsabilité - on était bon chez Weatherton, et on prenait soin de ses clients. Sur le seuil du café, Elijah propose de les conduire en voiture aux ateliers ce que la brunette décline - ils ne sont qu’à une poignée de mètres, et risquent de perdre davantage de temps à trouver une place de parking qu’à se rendre de leurs propres moyens sur place.

Ils s’abritent tout deux sous l’immense parapluie, et si ce n’était pas pour une bourrasque sur les dernières minutes de trajet, probablement aurait-elle pu se vanter de ses résolutions écologiques. « Et encore, ce n'est rien à côté des cauchemars que je vais faire sur ma note de pressing » Ils reprennent leurs esprits, sourires aux lèvres, et Flora secoue dramatiquement la tête à l’intention de l’aîné des Walker. Elle secoue les pans de son manteau et se passe une main dans les cheveux, les deux compères s’attirant inévitablement quelques regards sans que personne ne leur fasse la moindre remarque - est-ce parce qu’elle est la cousine de James, ou Elijah le frère de l’égérie des collections hommes ? « Comme je vous comprends. » confesse-t-elle avec ironie - il n’en est évidemment rien, avant de leur emboîter le pas pour prendre la direction des ateliers et des réserves. Ils croisent quelques visages familiers sur leur chemin, Flora gratifiée d’un main sur l’épaule par un collègue qui s’amuse de son apparence pour le moins humide, avant qu’ils n’atteignent des quartiers moins peuplés de l’immense bâtiment. « Entrez. » l’invite-t-elle avant de refermer la porte sur son passage, activant un interrupteur sur le côté de la porte en provoquant ainsi un domino de néons dont la lumière inonde la pièce.  Le temps que tous les éclairages s’actionnent, elle s’est déjà éloignée vers des supports de travail, posant un regard curieux sur quelques notes laissées de ça et là par des couturières. « Je prends tout ce qui ne sent pas le café » Elle tourne la tête vers le brun, s’amuse d’un sourire et pose le bout de papier dont elle s’est saisie machinalement. Puis, profitant de le voir se débarrasser de son imperméable, elle prend soin de laisser courir ses yeux de ses épaules jusqu’à sa taille, en déduisant en quelques secondes la taille de chemise à lui apporter - comme si elle ne le savait pas avant cela. « Je vais vous trouver ça. » assure-t-elle, avant de s’éloigner dans une pièce annexe. Nouvelle rangée de spots lumineux, et plusieurs penderies s’étendent face à elles - toutes garnies de pièces qui n’ont pas encore été transportées aux showrooms. L’australienne s’avance, satisfaite, et se penche sur les dernières collections avec une minutie soudaine. Les pièces sont toutes superbes, et elle ne met que quelques secondes à se saisir d’une chemise d’un bleu étrangement familier. Que James la pardonne pour cet emprunt. Elle s’applique à la déboutonner, accrochant le cintre à un support, puis la laisse ouverte sur ce dernier avant de retourner près de son nouveau propriétaire.

Lorsqu’elle s’avance dans l’espace, son regard tombe inévitablement sur le torse déjà nu de l’héritier, et peut-être que ses pas ralentissent un peu. Est-elle vraiment obligée de l’inciter à se couvrir ? Elle réduit toutefois la distance, s’accordant ainsi une vue de plus en plus appréciable sur celui qui se tient comme un véritable dieu grec au milieu de la pièce. « Je vois qu’on reste dans le thème de mes jolis yeux » Ses lèvres se plissent en un sourire teinté d’une timidité perceptible, tandis qu’elle lui tend le vêtement. Le choix n’est évidemment pas laissé au hasard, et elle-même est curieuse de pouvoir assister à un avant-goût du rendu de cette couleur sur lui.  « Merci, vous êtes un ange. Je suis de plus en plus convaincu d’avoir pris la bonne décision en revenant vers Weatherton  » Il fait glisser le tissu entre ses doigts et elle en profite pour se reculer un peu, surtout afin de ne pas rester d’un air ahuri à le regarder. Elle se détourne, inspire posément et prend la direction de son espace de travail dédié dans un coin à proximité. « C’est la moindre des choses. et je compte faire le nécessaire pour que vous ne regrettiez pas votre choix. » À son niveau, du mieux qu’elle le peut. Mais il a conscience du pari qu’il a pris en l’embauchant - pas que cela lui servira d’excuse si elle venait à ne pas pouvoir porter ses travaux au bout. La pression est la même que si elle était une fidèle et talentueuse employée de la maison. « Ah, je vois que vous avez déjà déboutonné ma chemise ? » Elle tourne la tête vers lui à cela, sortant le nez d’un tiroir dans lequel elle cherche un mètre de couture. Ses joues se teintant brièvement de rose, elle échappe un rire spontané avant d’hausser les épaules avec fausse négligence. « Je me suis permise, oui. » confirme-t-elle avant de revenir à sa hauteur, brandissant d’un air victorieux le ruban millimétré. Elijah se tourne face au miroir à pied près d’eux, et la brune se contente de se tenir dans son reflet, derrière lui. Il passe la chemise et son sourire se ourle à la façon dont les deux bleus - celui de ses yeux et celui du vêtement, s’associent au premier coup d’oeil. « Peut-être que ce sera plus simple de prendre mes mesures avant que je ne me rhabille ? » Ses prunelles focalisées sur le vêtement, elle les remonte toutefois dans les siennes par le biais du miroir, entrouvrant la bouche avant de la refermer en le voyant s’affairer à refaire quitter ses épaules à la pièce qui retourne l’instant suivant sur son cintre. « Voilà, je suis tout à vous » Il lui fait face et elle n’a toujours pas bougé, son ruban en suspension dans l’une de ses mains et ses yeux tombant à nouveau sur les courbes de son corps - son geste théâtrale ne faisant rien pour ses muscles, les étendant brièvement tandis qu’elle est toujours aussi silencieuse. « Euhm - en réalité, la chemise ne gêne pas vraiment. Mais restez comme ça, c’est très bien. » lance-t-elle en se détournant à nouveau, allant se pencher dans un bureau pour sortir un petit bloc note et un crayon trouvé au hasard parmi d’autres. « Je ne voudrais surtout pas abuser de votre générosité – mais il me semble que j’aurai également besoin d’un remplacement pour le bas. Pour la peine, vous n’avez qu’à me donner ce que vous avez de plus cher, comme ça vous ferez de votre patron un homme heureux. » Elle redresse la tête et s’approche avec son nécessaire, fronçant un peu les sourcils - elle n’avait pas l’intention de lui faire payer cette chemise, mais ne peut pas non plus commencer à lui offrir tout le stock sur un coup de tête. Elle se mord chastement l’intérieur de la lèvre à sa remarque, réfléchissant en posant le calepin pour libérer ses mains qui étendent le ruban. « La chemise est pour moi, et tout ce qui se trouve ici n’a pas encore été étiqueté. » explique-t-elle simplement, par conséquent incapable de pouvoir lui donner tel bas simplement en se basant sur son prix. « Mais on va trouver un bas également. » ajoute-t-elle toutefois, prête à commencer à prendre ses mesures lorsqu’il reprend. « Si mes yeux fonctionnent toujours aussi bien, il me semble que les pantalons ne sont pas dans cette pièce-ci – vous voulez que je garde le mien, ou vous allez prendre toutes les mesures tout de suite ? » Elle relève son regard vers le sien - leur différence de taille s’accentuant sous la proximité nécessaire pour la prise de mesures, et elle secoue la tête. « Gardez votre pantalon. » se contente-t-elle de murmurer dans un souffle, avant de poser ses mains sur son torse sans le lâcher du regard et d’entreprendre de faire glisser le mètre sur sa peau. Elle ne tient pas vraiment à voir James ou même Auden - ni même qui que ce soit en réalité, entrer dans cette pièce avec l’héritier en caleçon et elle avec ses cheveux trempés en train de gratter ses dimensions sur le papier. Ses yeux noisettes se sont reportés sur ses actions, et elle s’applique à prendre toutes les mesures nécessaires. « Ne bougez pas et tenez-vous bien droit. » précise-t-elle en ajustant ses mains, ses ongles effleurant de ça et là sa peau agréablement chaude sous ses doigts bien plus frais. Elle entreprend par la suite de faire glisser le ruban autour de sa taille, entourant le brun de ses bras - et ne comprenant que trop tard que ses mains se rejoignent à peine dans son dos. Ses bras se posent prudemment tout contre l’homme, sa joue le frôlant tandis qu’elle tourne sa tête sur le côté, avant de briser le silence en échappant un souffle maladroit. « Je suis désolée, pardon. » Il sent le frais, le santal et - malheureusement, le café. Mais cela l’amuse plutôt que de la mettre mal à l’aise, et elle confesse des excuses avant de terminer de prendre ses dernières mesures et de coincer une mèche derrière son oreille en se penchant à nouveau sur son calepin. « J’ai ce qu’il me faut pour la chemise. Si vous souhaitez la renfiler vous pouvez, j’ai vu que vous aviez la chair de poule… » remarque-t-elle en le regardant au travers de sa malice inconsciente, un sourire sur les lèvres.

Quelques minutes plus tard, le duo a changé de pièce et les voilà désormais près d’une multitude de pantalons - toujours la nouvelle collection, que Flora découvre en même temps que l’héritier. « Tout est prêt depuis hier, vous avez vraiment de la chance. » Deux jours plus tôt, et ils auraient dû aller magasiner en public au showroom. Elle tourne la tête vers lui, l’air d’une enfant dans un magasin de jouets ayant définitivement pris le dessus sur son plan initial. « J’ai choisi la chemise, et même si je ne vous laisserais pas prendre n’importe lequel de ces pantalons, vous pouvez tout de même me faire part de vos préférences. »
rainmaker



 
the innocence of my lips ☽ smear the innocence of my lips, feel you bruising me its boundless, you kill me and show me a world i feel whole in, never felt closer to demise, floating over all the stop signs and still i write pages of promise and cadence its quite alright baby

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Elijah Walker
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les mauvaises décisions
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ÂGE : 39 ans (04/01/1985)
SURNOM : eli, simple et efficace
STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris
MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland.
LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle
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POSTS : 2694 POINTS : 20

TW IN RP : ex-toxicomanie
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelle
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RPs EN COURS :

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WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.

(eliora #4) fuck eyes party J7at55c
ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?

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PSEUDO : balderdash, zoé
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INSCRIT LE : 18/04/2022
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Message(#)(eliora #4) fuck eyes party EmptyDim 12 Fév - 12:34


Fuck Eyes Party
 
@Flora Constantine & Elijah Walker



Bientôt, pour la première fois depuis qu’ils se connaissaient, Eli et Flora se retrouvèrent seuls dans un endroit, sans le brouhaha de la foule environnante pour faire diversion dans leurs interactions privilégiées. Autour d’eux, de leurs échanges légers ponctués de plaisanteries et de regards complices, il n’y eut plus rien que du silence et le sentiment d’intimité conféré par ce constat eut quelque chose de tout particulier. Pas désagréable pour autant, certes – il en fallait beaucoup pour qu’Eli ne se sente pas à l’aise en présence de quelqu’un, et la compagnie de Flora se qualifiait plutôt dans la tendance opposée, tant sa compagnie était facile. Mais, au terme de tous les regards appuyés qu’ils avaient échangé et à la façon dont elle semblait dotée de cette capacité hors du commun à faire s’affoler tous les sens de l’héritier par la simple force de son sourire, se retrouver entièrement seul avec elle n’avait rien d’anodin. Bien sûr, le déni pathologique était l’un des plus précieux alliés de l’héritier qui, quand bien même viendrait-on lui exposer les faits avec des preuves à l’appui, n'aurait eu aucun mal à nier et rationaliser les sentiments pourtant particuliers que la Constantine suscitait en lui – et, par conséquent, il ne conscientisa absolument pas l’étrange sensation qui vient habiter ses organes, bien plus perspicaces et réceptifs qu’il ne pouvait l’être lui.

En apparence, donc, la scène avait tout ce qu’il y avait de plus anodin et décontracté, n’en déplaise aux sous-entendus lancés sans même s’en rendre compte par l’héritier et aux impairs qu’il ne tarda pas à commettre, alors qu’un homme de son rang connaissait par cœur les codes et lignes de conduite dans des environnements comme celui de la haute couture. Comment expliquer autrement que l’homme d’un raffinement habituellement impeccable et dont les manières irréprochables lui avaient bâti une renommée immaculée dans le milieu professionnel, ne puisse s’empêcher d’esquisser un sourire aux teintes presque lubriques et de répéter : « Dans ce cas, je compte également sur vous pour faire le nécessaire pour me conforter dans ma décision » ? Les mots étaient certes d’une politesse impeccable –Eli ne s’exprimerait jamais comme un beauf, son éducation pratiquement aristocrate était bien trop ancrée pour que cela ne puisse arriver– et à moins de le confronter directement pour l’interroger sur le sujet, il était impossible d’affirmer avec certitude que les paroles avaient un double sens, mais l’enchaînement de paroles ambiguës se faisait significatif et, fait rare pour le Walker qui maîtrisait avec une aisance rare l’art des mots, il était entièrement involontaire. Et, comme si cette maladresse-là ne se suffisait pas à elle-même, elle fut rapidement succédée par la remarque d’une Flora visiblement décontenancée qui, dans toute sa politesse et sa délicatesse, fit le nécessaire pour ne pas mettre mal à l’aise un Elijah dont l’ego aurait probablement dans tous les cas évité que ce sentiment ne le gagne, mais ne put s’empêcher de préciser qu’il aurait pu continuer à se rhabiller. Eli esquissa un sourire en apparence parfaitement à l’aise, se félicitant intérieurement d’être aussi imperturbable au premier abord, tout en se maudissant de se comporter comme un parfait imbécile. Il fut tellement plongé dans ses pensées qu’il en oublia de répondre à Flora, qui lui annonça lui offrir généreusement sa chemise, et qui avait visiblement cru comprendre qu’il lui demandait de surcroît de lui faire cadeau d’un pantalon hors de prix, ce qu’il n’aurait jamais osé faire – il sembla ainsi consentir silencieusement, alors qu’un Eli un peu plus alerte aurait incontestablement déversé un flot de protestations. Les ruminations de l’héritier ne l’empêchèrent toutefois en rien de commettre une nouvelle bourde, une poignée de secondes plus tard, à laquelle la styliste en herbe se contenta de lui répondre de rester habillée, masquant son amusement derrière un professionnalisme mis à rude épreuve par les pitreries d’Elijah. Celui-ci renonça à se justifier, ou à se lancer dans des explications, peu désireux de laisser échapper une nouvelle insanité, et il se contenta de se tenir immobile, inhalant brièvement et quelque peu brusquement une bouffée d’air en sentant le contact étranger des mains de Flora contra sa peau nue. Il eut ainsi confirmation de ce qu’il savait pourtant déjà pertinemment – ses mesures, on les lui avait toujours prises habillé.

Il ne broncha toutefois pas, conservant une apparence sereine en observant avec curiosité la jeune femme dressée à quelques centimètres de lui, concentrée sur son travail. Son parfum floral remonta aux narines de l’architecte, à la fois frais et sucré, et Eli se dit qu’elle sentait divinement bon. Leurs regards se croisèrent, et Eli sourit, sans dire un mot, avant de laisser échapper un souffle qu’il n’avait pas eu conscience de retenir lorsqu’elle se détourna brièvement de lui pour griffonner quelques chiffres sur un bout de papier. Il hocha la tête et afficha un air exagérément concentré lorsqu’elle lui demanda de se tenir immobile, étirant les muscles de son dos en se redressant, et s’appliquant à ne pas bouger d’un poil – si ce n’est le léger frisson qui le parcourut lorsque les mains de la Constantine effleurèrent à nouveau sa peau tendue sur ses pectoraux. Brièvement, la tension sembla si épaisse qu’elle en devint presque palpable, avant de retomber tout aussi brusquement alors que la jeune femme semblait rencontrer des difficultés à compléter sa tâche. Elle sembla l’étreindre, peinant à faire le tour de son corps avec son mètre-ruban, et lorsque son visage s’écrasa contre le torse d’Eli, celui-ci se félicita d’avoir un aussi bon cardio, sans quoi son cœur, qui continua à battre paresseusement dans sa poitrine en dépit de l’émoi qui l’envahit de manière inexpliquée, se serait sans doute affolé contre l’oreille de Flora collée juste à côté. Eli tressaillit à nouveau, presque imperceptiblement, et laissa échapper un petit rire lorsqu’elle s’excusa, baissant le regard dans sa direction. « Oh, ce n’est rien – j’espère juste ne pas sentir la transpiration, en plus du café », plaisanta-t-il, tout en sachant pertinemment que ce n’était pas le cas. Elijah Walker ne sentait jamais la transpiration : derrière l’odeur de lessive et de crème hydratante, il n’y avait jamais rien d’autre qu’un parfum boisé, musqué, perturbé occasionnellement par les traces du tabac qui n'étaient jamais que les seuls nuages gris à l’horizon de ce paysage olfactif.

C’est presque à regret qu’il la regarda s’éloigner de lui quelques instants plus tard, bien que son corps et son esprit en alerte eurent bien besoin d’un peu de répit. Eli esquissa un sourire goguenard en réponse à la remarque en apparence innocente, mais véhiculant elle aussi un double-sens subtil, de Flora. « Oui, je dois dire que j’ai du mal à me réhabituer au climat rude de l’Australie, après vingt ans passés sous le soleil tropical de New York », ironisa-t-il avec humour en attrapant la chemise, avant de l’enfiler d’un mouvement fluide et de s’affairer à en refermer les boutons. « J’aime beaucoup cette chemise, Flora – vous avez très bon goût », déclara-t-il en lui adressant un regard conquis.

Il la suivit alors dans une pièce voisine, où pullulaient les pantalons en tous genres. Eli jeta un regard impressionné aux alentours, et commenta les dires de Flora avec un nouveau sourire : « Vous savez, je trouve aussi que je suis très chanceux. » Il ne précisa pas à quel propos il avait fait cette réflexion, poursuivant son état des lieux avec curiosité. Il fut toutefois arraché à ses contemplations par la proposition suivante de Flora, qui lui rappela ses mots de quelques minutes plus tôt, et il posa un regard dont le sérieux contrastait étrangement avec son air joueur des instants précédents. « J’ai oublié de vous le dire toute à l’heure, j’avais l’esprit un peu ailleurs » mais il ne précisera certainement pas où « mais il est hors de question que vous m’offriez cette chemise, ce n’est certainement pas ce que j’attendais de votre part – idem pour le pantalon, étiqueté ou non, j’en payerai chaque centime. Vous n’avez pas à vous mettre dans l’embarras pour moi, vous êtes déjà bien assez généreuse avec tout le temps que vous m’accordez. » Il s’exprimait d’un ton calme et chaleureux, mais une nette fermeté transparaissait dans ses paroles, reflétant l’autorité dont pouvait faire preuve Elijah, l’homme d’affaires, et qui contrastait avec l’espièglerie d’Elijah, le grand enfant à la trentaine bien entamée. Le ton était sans réplique, bien que dépourvu de la moindre sévérité. « Bien sûr, je vous suis extrêmement reconnaissant de vouloir me faire un aussi beau cadeau, mais je ne peux pas l’accepter », nuança-t-il ensuite, soucieux de ne pas offenser Flora dont les intentions étaient admirables. « Ce que je vous propose, donc, c’est de m’indiquer un portant dont les articles semblent particulièrement hors de prix, même pour les standards de la maison, qui ne semble pas avoir froid aux yeux dans ce domaine-là… » Il esquissa un sourire en coin, énonçant la phrase de manière tout à fait factuelle, loin de reprocher à Weatherton de pratiquer les tarifs exorbitants pour lesquels ils étaient connus, mais sans voir l’intérêt de prétendre ne pas avoir remarqué combien une séance de shopping auprès de l’enseigne pouvait être douloureuse pour le portefeuille. « Ensuite, vous pourrez dire à James Weatherton que vous êtes parvenue à me convaincre de la plus-value d’une telle pièce pour ma garde-robe, et on sera gagnants tous les deux – vous serez félicitée et remarquée par votre employeur, quant à moi, je serai sapé comme un prince, et surtout, je n’empesterai plus le café froid. Qu’en pensez-vous ? Ce sera notre petit secret, à tous les deux », proposa-t-il avec entrain tout en arpentant la pièce, toisant les portants où étaient accrochés des pièces d’une qualité remarquable. « Ou alors, si vous préférez qu’il y ait quand même un peu de challenge, je me soumettrai volontiers à vos arguments pour me convaincre réellement de la plus-value de la pièce en question, et je tâcherai de faire preuve d’objectivité – bien que je n’aie aucun doute que vous y parveniez, après tout, vous avez déjà réussi à me convaincre de redevenir client ici, alors que je m’étais juré ne plus jamais y remettre les pieds. » Il haussa les épaules, arborant un air innocent mais taquin. « Enfin, bref – vous voulez d’abord prendre les mesures pour le bas, pour qu’on puisse s’amuser ensuite dans les rayons ? », demanda-t-il, l’air béat de la jeune femme face aux centaines de vêtements qui l’entouraient ne lui ayant nullement échappé – il se dit qu’elle prendrait bien plus de plaisir à lui montrer ses pièces préférées qu’à mesurer la circonférence de ses cuisses au millimètre près.
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❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.

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Flora Constantine
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la petite souris
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ÂGE : trente-et-un ans (21.07.1993)
SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre
STATUT : elle a du mal à y croire mais flirte le parfait amour avec Elijah. il est celui dont elle a toujours rêvé, et il fait d'elle la plus heureuse des petites souris
MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir
LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon
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GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfant
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.

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CONSTANTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.

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Message(#)(eliora #4) fuck eyes party EmptyJeu 16 Fév - 13:47

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@Elijah Walker et Flora
novembre 2022
« Dans ce cas, je compte également sur vous pour faire le nécessaire pour me conforter dans ma décision » Elle ignore si la portée de leurs paroles est accentuée par le calme des lieux, ou si le brun et elle s’adonnent - quasi inconsciemment, à une suite de sous-entendus tous plus innocents les uns que les autres. Flora devrait être nerveuse en sa compagnie, réfléchir à toute allure à quelles pièces assortir pour lui proposer une tenue digne de son standard, s’affoler de ses boucles humides en cascade dans son dos et de tous les autres détails jugés malvenus en sa présence. « Évidemment. » Mais au lieu de cela, la Constantine profite avec légèreté du moment, pas le moins du monde alarmée par le temps qui s’égraine et les frissons visibles sur la peau de l’héritier, sans même vraiment se l’expliquer. Il est évidemment doué pour prétendre et se tenir là comme si rien ne pouvait l’atteindre, mais la brune se plaît à croire - jamais bien plus longtemps que quelques minutes, que son attitude est authentique. Qu’il n’est pas dérangé par la situation, pas mal à l’aise de la voir s’agiter de ça et là pour rassembler le nécessaire, encore moins offensé par quelques vêtements ou échantillons de tissus qui traînent de ça et là. Flora entame par la suite sa prise de mesure, retenant bêtement son souffle lorsque ses doigts s’attardent sur sa peau, griffonnant ses dimensions sur un carnet, lui souriant entre deux rictus concentrés. Ils le sont tous les deux d’ailleurs - Elijah se plonge dans un drôle de silence, sans apparaître délibérément absent pour autant, s’appliquant à étendre les muscles de son dos pour se tenir particulièrement droit. et si la brune ne fait pas de remarque sur les pensées qui se bousculent en silence dans l’esprit concerné de l’aîné, elle ne peut toutefois s’empêcher de sourire un peu davantage. Sans relancer de conversation, la brune entreprend de mesurer sa taille, mais sous-estime la circonférence de son tronc et se retrouve par conséquent à devoir appuyer brièvement sa joue sur ses abdominaux - pas qu’elle s’en plaigne, son parfum l’envahissant un peu plus intensément quelques secondes durant. Il sent le frais, ponctué de notes plus musquées sans jamais être désagréables, accompagnées de celles de linge propre et de gel douche - il sent bon, terriblement bon. « Oh, ce n’est rien – j’espère juste ne pas sentir la transpiration, en plus du café » Son visage, étrangement froid en comparaison à son torse tiède, se recule et elle redresse le regard vers lui. Ses lèvres s’amusent et elle secoue la tête par la négative, se reportant sur son ruban qu’elle ajuste sur sa peau. « Non, soyez tranquille. » Il n’est pas de ceux ayant besoin d’être rassuré, mais Flora s’y applique quand même, la voix réduite à un murmure avant qu’elle ne laisse s'engouffrer à nouveau l’air entre eux en s’éloignant vers son carnet.

« Oui, je dois dire que j’ai du mal à me réhabituer au climat rude de l’Australie, après vingt ans passés sous le soleil tropical de New York » Elle jette un oeil dans sa direction à l’entente de ses paroles, un sourire en coin témoignant de sa malice, se reportant sur ses prises de notes la seconde suivante. Le soleil tropical de New York, bien sûr. Son corps se tourne à nouveau dans sa direction, juste à temps pour le voir enfiler la chemise sélectionnée d’un mouvement absurde tant il est fluide, la brunette laissant distraitement courir son regard sur la façon dont ses doigts s’appliquent à la boutonner. « J’aime beaucoup cette chemise, Flora – vous avez très bon goût » Ses yeux retrouvent les siens et elle se contente de sourire, l’air satisfait sans ajouter quoique ce soit de supplémentaire. Elle aussi trouve qu’elle a particulièrement bon goût aujourd’hui.

« Vous savez, je trouve aussi que je suis très chanceux. » Ils s’avancent dans une pièce annexe, Flora ayant embarqué son carnet avec elle, le déposant sur une table à proximité avant de balayer d’un regard les différents portants - les dernières créations sont tout bonnement sublimes, et elle n’avait jusque lors pas eu le temps de pouvoir les apprécier. Son oreille tendue vers l’héritier mais son regard ailleurs, elle ne tarde pas à sortir quelques pantalons de leur logement pour en toucher le tissu et en regarder de plus près les finitions. « J’ai oublié de vous le dire toute à l’heure, j’avais l’esprit un peu ailleurs. Mais il est hors de question que vous m’offriez cette chemise, ce n’est certainement pas ce que j’attendais de votre part – idem pour le pantalon, étiqueté ou non, j’en payerai chaque centime. Vous n’avez pas à vous mettre dans l’embarras pour moi, vous êtes déjà bien assez généreuse avec tout le temps que vous m’accordez. » Cependant, à la façon dont la résonance de ses paroles change - pas tant son ton, toujours bienveillant et chaleureux, mais Flora note une différence qu’elle ne parviendrait pas vraiment à décrire si ce n’est qu’elle est plus formelle, la brune se tourne vers lui. Elle se fait plus sérieuse à son tour, un peu plus attentive encore au message qu’il s’applique à lui faire passer. Elle entend sa requête - qui n’en est pas vraiment une, davantage une simple information tant il n’attend pas de réponse à ce qui quitte ses lèvres, et en est une seconde décontenancée. Non, Flora n’aurait de toute façon pas les moyens de régler une quelconque facture pour son compte, mais se serait arrangée directement auprès de James pour justifier ses agissements. Toutefois, la possibilité semble bannie à la façon dont ses yeux azur scrutent les siens. « Bien sûr, je vous suis extrêmement reconnaissant de vouloir me faire un aussi beau cadeau, mais je ne peux pas l’accepter » - « Vous le pouvez, mais j’entends que vous n’y tenez pas. » le corrige-t-elle à son tour, l’interrompant brièvement avec un léger sourire. Elle n’insistera pas, le message tout à fait clair, mais Elijah n’est pas tout à fait juste en prétendant ne pas pouvoir accepter son offre. Il le pourrait, mais s’y refuse. « Ce que je vous propose, donc, c’est de m’indiquer un portant dont les articles semblent particulièrement hors de prix, même pour les standards de la maison, qui ne semble pas avoir froid aux yeux dans ce domaine-là… » et peut-être, peut-être, que ses yeux se lèvent au ciel sur un battement de paupières sincèrement amusé sous son air faussement réprobateur. Ou peut-être le fait-elle si rapidement que cela est à peine perceptible, la demoiselle se détournant pour aller se saisir à nouveau de son mètre de couture en le laissant poursuivre. « Ensuite, vous pourrez dire à James Weatherton que vous êtes parvenue à me convaincre de la plus-value d’une telle pièce pour ma garde-robe, et on sera gagnants tous les deux – vous serez félicitée et remarquée par votre employeur, quant à moi, je serai sapé comme un prince, et surtout, je n’empesterai plus le café froid. Qu’en pensez-vous ? Ce sera notre petit secret, à tous les deux » Elle s’amuse de la façon dont il considère la tâche, la décrit avec une note de malice, et n’ose reprendre la parole avant qu’il ne vienne à bout de ses idées. « Ou alors, si vous préférez qu’il y ait quand même un peu de challenge, je me soumettrai volontiers à vos arguments pour me convaincre réellement de la plus-value de la pièce en question, et je tâcherai de faire preuve d’objectivité – bien que je n’aie aucun doute que vous y parveniez, après tout, vous avez déjà réussi à me convaincre de redevenir client ici, alors que je m’étais juré ne plus jamais y remettre les pieds. » Elle approuve ses paroles d’une petite moue convaincue, s’approchant de lui en jouant distraitement avec son ruban millimétrée, son carnet coincé sous le bras. Elle était, effectivement, parvenue au détour d’un hasard à la poissonnerie à convaincre l’homme d’affaires de laisser une seconde chance à Weatherton - elle ne lui avait pas tenu un discours minutieusement préparé ou vantant à tours de bras le talent de la maison, mais était parvenue avec un peu de transparence et d’honnêteté à faire naître le doute. « Allons pour un semblant de challenge dans ce cas. » accepte-t-elle avec un air complice tandis qu’il lui demande si elle souhaite prendre le reste de ses mesures dès maintenant, ce à quoi elle acquiesce avant de s’abaisser légèrement et de dérouler son mètre. « Vous êtes de toute façon condamné à vous habiller auprès de tailleurs. » remarque-t-elle, à peine son mètre ayant entamé les mesures de ses jambes. Sans même parler de goût ou de nécessité d’avoir des vêtements de circonstances pour ses apparences en société, un corps comme le sien ne peut trouver sa taille dans les gammes standards des magasins. Elle l’incite à écarter un peu les pieds d’un mouvement de main, entreprend de noter les dimensions sur sa prise de notes ouverte à même le sol, poursuivant ses gestes minutieux en forçant sa respiration à suivre un rythme régulier. « Vous êtes grand, vos épaules larges et votre corps musclé - et je doute qu’avec des jambes aussi longues, vous puissiez trouver votre bonheur ailleurs qu’auprès de grandes maisons. » Elle prend le temps nécessaire pour terminer ses mesures, relevant entre-temps le regard vers lui pour un sourire, avant de se redresser et d’aller glisser soigneusement son carnet dans un bureau. L’aîné est particulièrement bien fait, et si cela est un privilège pour les regards qui se posent sur lui, cela n’en demeurerait pas moins un casse-tête si Elijah n’avait pas les moyens de se fournir auprès de la Haute Couture - bien qu’elle ne doute pas qu’il puisse trouver, de manière opportuniste, quelques vêtements plus simples de ça et là.

Finalement, une fois les mesures prises, le duo peut s’adonner à une activité plus plaisante encore - bien que Flora n’ait pas été la plus à plaindre jusque lors. Ses mains libérées, la brune ne tarde pas à s’avancer parmi les penderies toutes plus inspirantes les unes que les autres, invitant Elijah à flâner également. « Si l’un vous attire l’oeil, faites moi signe. » lance-t-elle en peinant à cacher son enthousiasme, sourire floqué sur les lèvres. et, si elle ne lui pointe pas du doigt les portants les plus précieux comme convenu plus tôt, c’est également pour laisser l’héritier choisir selon ses goûts. Son avis lui importe davantage que la réaction de James - qui ne variera pas drastiquement quoiqu’il en soit. La brune s’égare en lorgnant sur les différents modèles, et ce jusqu’à ce que son regard s’arrête sur l’un d’eux, ses mains sortant avec précaution l’un des pantalons. « Si vous n’avez pas encore eu de coup de coeur - celui-ci devrait être parfait. » statue-t-elle en redressant le regard vers Elijah, contournant les portants pour s’approcher de lui. Elle lui présente la pièce sans faire vraiment de remarque, comme si sa vue était suffisante, avant de la lui tendre. « Vous accepteriez de le passer ? » lui demande-t-elle, un sourire comme coupable autant qu’il est impatient sur le visage. « Il y a des cabines d’essayage à un niveau inférieur, si vous voulez prendre d’autres pièces avec vous. Ou vous pouvez l’enfiler ici, et je peux me tourner - peu importe. » Elle ne veut pas lui imposer un choix ou l’autre.
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Elijah Walker
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STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris
MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland.
LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle
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PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelle
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RPs EN COURS :

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WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.

(eliora #4) fuck eyes party J7at55c
ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?

RPs EN ATTENTE : (eliora #4) fuck eyes party P5kx

Spoiler:

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Message(#)(eliora #4) fuck eyes party EmptyVen 17 Fév - 20:06


Fuck Eyes Party
 
@Flora Constantine & Elijah Walker



Le comportement d'Eli était pour le moins inhabituel. Bien sûr, son affabilité, sa répartie et sa façon agréable de relancer inlassablement la conversation n'étaient en rien différentes de ce qu'elles étaient d'ordinaire, et à ce niveau, la situation n'avait rien de particulier. En revanche, tout chaleureux de nature qu'il était, Eli adoptait toutefois une attitude sensiblement différente en tant que client que lorsqu'il était face à l'écrasante majorité des commerçants qu'il avait déjà pu côtoyer dans les différentes transactions qui avaient pu rythmer son quotidien. En présence de Flora, il se faisait légèrement trop charmeur pour rester dans la même dynamique que celle qui était habituelle à ses interactions professionnelles, mais certainement pas assez pour que l'on pût le soupçonner d'avoir l'objectif de la séduire. Eli était un dragueur plutôt subtil, mais ses intentions étaient pour autant assez transparentes, et bien qu'il œuvrât toujours à grands renforts de sous-entendus plutôt que propos plus directs, il était assez simple de déterminer s'il avait une idée derrière la tête ou non. Avec Flora, il y avait très certainement des moments de flirt très légers – mais c'était bien là leur particularité, car ces moments apparaissent si innocents qu'ils semblaient involontaires plus qu'autre chose, leur conférant un certain caractère maladroit plutôt que séducteur. Eli n'avait jamais été maladroit lorsqu'il s'agissait de séduire une femme. Il était parfaitement conscient de l'effet qu'il faisait et, s'il n'en abusait pas, il n'hésitait pas à s'en servir, encouragé par les années de renforcement positif qu'il avait derrière le dos. Il n'était pas non plus du genre à feindre un embarras ou une maladresse pour se donner un air plus ingénu, car, de manière assez arrogante mais plutôt fondée, il considérait ne pas en avoir besoin. Difficile donc d'établir la nature de ces petits moments de flirt adressés à Flora, de définir dans quelle mesure il se faisait délibérément séducteur avec celle qui lui plaisait de manière manifeste mais qu'il ne se résolvait pas pour autant à draguer réellement. Eli aurait affirmé qu'il s'agissait simplement d'une bonne entente qui se limitait à un cadre professionnel, pourtant, ses agissements semblaient indiquer le contraire. Tout orgueilleux qu'il était, il n'aurait d'ordinaire pas refusé avec une telle fermeté de la laisser lui offrir la chemise qu'elle avait sélectionnée pour lui. Sous couvert que cela ne se faisait pas, et qu'il faisait simplement preuve de considération, ou encore qu'il se refusait à être l'objet d'une quelconque charité, le Walker d'ordinaire égocentrique et opportuniste s'était en réalité soucié de ne pas causer d'embarras à celle dont la générosité n'avait pas manqué de lui mettre du baume au cœur. Le risque que Flora ne s'attire des ennuis était sans doute des plus minces, et probablement n'aurait-elle pas pris le risque de se mettre dans une situation délicate pour les beaux yeux d'Eli – pourtant, ce dernier n'avait pas envisagé une seconde de la laisser enfreindre les règles pour lui, même s'il n'était absolument pas conscient de sa démarche. Heureusement, Flora ne fit pas de difficultés et n'insista pas davantage lorsque, fort de son ton aussi calme qu'implacable, il lui avait signifié qu'il paierait tout ce qui quitterait l'atelier sur lui aujourd'hui. Eli esquissa un sourire à la rectification que Flora se permit d'ajouter à sa tirade, et hocha solennellement la tête dans sa direction. « Je pourrais, mais je n'y tiens pas », répéta-t-il avec douceur, son regard complice confirmant les dires de la Constantine.

À nouveau, Eli se tint sagement immobile pendant que Flora entreprit de mesurer chaque recoin de ses jambes. Cette fois-ci, elle ne l'avait pas laissé commettre de nouvel outrage à la pudeur pour l'occasion, et le contact de ses mains contre lui fut moins perturbant maintenant qu'un tissu faisait obstacle entre eux. À vrai dire, Eli s'en voyait soulagé, au moins autant qu'il ne se sentait stupide d'avoir retiré sa chemise quelques minutes plus tôt alors que cela n'avait absolument pas été nécessaire. Il n'osait imaginer la scène de douce torture qu'aurait été le contact des doigts de fée contre la peau de ses cuisses, tant au niveau des sensations formellement proscrites que cela aurait suscité que du caractère déplacé de l'interaction dans son ensemble. Même s'ils étaient à mille lieues de ladite scène, et ce rien que grâce à son simple pantalon qui fait pourtant toute la différence, Eli ne put réprimer un léger frisson lorsque la main et le mètre de Flora glissèrent le long de son genou, bien trop concentré sur son expression qui se devait de rester impassible pour réellement prêter attention aux commentaires de la jeune femme qui mirent quelques secondes à monter jusqu'à son cerveau. Sans mot dire, il écarta docilement les pieds lorsqu'elle en effleura un pour initier le mouvement demandé, et il lui retourna son sourire lorsqu'elle releva les yeux vers lui tout en s'interdisant de visualiser les pensées formellement interdites qui menaçaient d'envahir son esprit perturbé. Il prit une profonde inspiration afin de recomposer l'expression sereine qu'il préférait arborer, et se redonna davantage contenance en laissant échapper un petit gloussement en réaction aux observations de Flora qu'il avait dû se faire violence à écouter plutôt que de laisser vagabonder ses pensées. « Je vous jure, c'est une torture d'être trop difforme pour les marques de prêt à porter », plaisanta-t-il avec un sourire goguenard en la regardant se relever, ses yeux la suivant automatiquement tandis qu'elle s'éloignait pour reposer son matériel, et s'attardant quelques secondes sur sa silhouette gracieuse. « Je trouve qu'on ne parle pas assez des grands hommes riches et musclés, pas vous ? », charria-t-il malicieusement avant de la rejoindre pour explorer les centaines de pièce qui se dressaient au centre de la pièce.

Eli ne put réprimer un sourire amusé face à la frénésie évidente de Flora sitôt qu'ils furent entourés des articles exclusifs de la nouvelle collection de Weatherton. Il acquiesça tout en laissant glisser son regard azur sur les différentes pièces. Il n'était pas particulièrement féru de mode, certainement pas du genre à consacrer des heures entières à l'acquisition de vêtements, bien que le temps qu'il avait déjà passé aux côtés de Flora dans ce but semblait contredire cette réalité. L'on aurait pu arguer que ce n'était pas seulement pour le plaisir d'être bien habillé qu'il s'était engagé dans cette aventure vestimentaire à ses côtés, bien qu’Eli l’eût certainement vivement contesté avec toute la mauvaise foi dont il était capable. Toujours est-il qu’il avait pris goût à l’expérience, et qu’au fur et à mesure qu’il découvrait l’univers qui passionnait tant la petite brune à ses côtés, il se sentait lui aussi séduit par ce qu’il avait à lui offrir. Ses doigts lévitèrent à quelques centimètres de certaines des étoffes à sa disposition, appréciant la qualité de la laine, du lin ou du velours utilisés dans la confection des pièces. Il n’était pas amateur de shopping, pourtant, la diversité de couleurs et de modèles était aussi séduisante qu’elle n’attisait sa curiosité, et il dut lutter contre l’envie de toucher à tout sans savoir par où commencer. Du coin de l'œil, il pouvait voir Flora s’affairer de son côté, avec la concentration et la diligence qu’il lui connaissait dans le cadre de son métier, qu’elle prenait manifestement à cœur. Il se reporta sur elle lorsqu’elle s’approcha de lui, un pantalon à la main, et le visage d’Eli s’illumina immédiatement, son expression à la fois soulagée et reconnaissante. « Au contraire, j’étais en train de m’y perdre – vous me sauvez, encore une fois », répondit-il d’un ton enjoué, avant de jeter un regard au pantalon qu’elle lui présentait. Elle avait choisi une pièce en lin, ce qui ne manqua pas de susciter une expression appréciatrice chez l’héritier qui constata qu’elle avait cerné ses préférences à la perfection – au-delà de la matière, la coupe et la couleur étaient exactement ce qu’il aimait porter, et son non-verbal le communiquait très clairement. Il tendit le bras pour attraper le pantalon, amusé par la demande de la jeune femme. « Bon, d’accord – mais c’est bien parce que c’est vous », prétendit-il sur le ton de la plaisanterie tout en contemplant le pantalon sous toutes ses coutures, admiratif devant la qualité des finitions et le travail du tissu. « Oh, je vais l’enfiler ici, si ça ne vous dérange pas – à mon avis, il n’y aura pas besoin d’autres essayages. Vous avez l’oeil, je pense que vous avez tapé dans le mille », répondit-il nonchalamment, sans s’arrêter sur le caractère plutôt incongru de la situation qui se profilait de manière imminente. Il n’y avait pas grand-chose d’orthodoxe dont la manière dont ils avaient travaillé jusqu’à présent, et cela ne risquait certainement pas d’aller en s’améliorant. Pourtant, à l’instant où Flora avait émis la proposition de le laisser se changer là, la pensée qu’il serait étrange de se dévêtir juste à côté d’elle n’avait même pas effleuré l’esprit enthousiaste d’Eli, qui n’avait par ailleurs jamais eu de difficultés à se débarrasser de ses vêtements en présence d’autres personnes, bien que l’occasion ne s’était jamais présentée dans un climat strictement professionnel. Poliment, Flora se détourna et, après s’être débarrassé de ses mocassins de deux coups de pied agiles, Eli déboutonna son pantalon avant de le laisser tomber au sol dans un bruit presque inaudible. Il s’affaira ensuite à ouvrir la fermeture du nouveau vêtement, restant planté en caleçon pendant quelques instants à une distance ridicule de la jeune femme, l’air parfaitement idiot et absolument pas à sa place. Lorsqu’il vint à raison des boutons qui constituaient la fermeture du pantalon, Eli s’empressa de l’enfiler dans un mouvement souple, et remit tranquillement ses souliers. Il ramassa son pantalon laissé au sol et l’accrocha négligemment en hauteur, et parcourut quelques pas jusqu’à trouver un miroir devant lequel il s’admira sans retenue, conquis par le rendu final dans l’ensemble sélectionné par Flora. Un sourire enthousiaste étira ses lèvres, fait rare lorsqu’il achetait des vêtements, qui n’avaient généralement pas le don de le ravir à ce point – il fut d’ailleurs surpris du sentiment d’intense satisfaction prodigué par cette tenue, qui restait somme toute assez classique et semblable à de nombreux articles qui pendaient déjà dans sa garde-robe. Il fallait croire que ces vêtements-ci avaient malgré tout quelque chose de particulier, à moins que ce ne soit le contexte dans lequel il les avait obtenus qui exerçât cet effet si positif. « Il est parfait. Je suis impressionné, Flora. Merci beaucoup, vous avez fait de moi un homme conquis », complimenta-t-il sans retenue en la rejoignant, le sourire aux lèvres. « Vous avez très clairement fait tout ce qu’il fallait pour ne pas me faire regretter ma décision. Je sens que notre collaboration va être mémorable », renchérit-il sincèrement, loin de se douter à quel point cela pouvait bien être vrai.

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❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.

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