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 (Mickey #1) i am in an emotional coma

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Message(#)(Mickey #1) i am in an emotional coma EmptyLun 26 Déc 2022 - 23:57



i am in an emotional coma
 @Mickey Reeves & August Constantine
Août 2022. Une claque. Voilà ce qu’il vient de recevoir. Une claque que personne ne peut apaiser parce qu’elle a été d’une violence inouïe. Il pensait qu’aujourd’hui serait le plus beau jour de sa vie. Il se transforme en son pire cauchemar. Il rejoint les jours trop nombreux déjà, sombres, de son existence. Ceux qui laissent des traces indélébiles, ceux qu’il ne parviendra pas à oublier, même avec toute la bonne volonté du monde. Comment pourra-t-il se relever ? Comment pourra-t-il oublier quand il pensait qu’aujourd’hui allait marquer le début de sa nouvelle vie ? Celle qu’il allait débuter à ses côtés, celle qu’il aime depuis six belles années, les plus belles de son existence. Elle a été son rayon de soleil, sa raison de vivre, celle qui l’a poussé à croire qu’il allait enfin avoir sa propre famille, celle qu’il s’est construit, celle qu’il a choisi, celle où il n’a pas à user de faux semblant et prétendre qu’il était heureux avec. Tout était organisé, tout était prévu depuis des mois, les derniers petits tracas réglés à la dernière minute. Ils y étaient parvenus, main dans la main, à organiser ce mariage qu’ils attendaient avec impatience.

C’était son cas. Mais était-ce le sien ? Elle était impatiente de le retrouver, elle n’a eu de cesse, encore ces derniers jours, pas plus tard que la veille au soir même de lui dire à quel point il lui manquait, à quel point elle avait hâte de le retrouver et surtout de lui dire oui. Était-ce que de la poudre aux yeux qu’elle lui a envoyée là ? Pour ne pas l’affoler alors qu’elle savait déjà qu’elle ne se présenterait pas devant l’autel, qu’elle ne descendrait pas cette allée dans sa robe de mariée, celle qu’il n’aura finalement pas le plaisir de découvrir ? Depuis quand ne l’aime-t-elle plus ? Depuis quand sait-t-elle qu’il n’est plus l’homme de sa vie ? L’a-t-il seulement été ? Tant de questions, tant d’interrogations que se pose le jeune homme alors qu’il a fui la cérémonie. Comment pouvait-t-il rester devant autant de paires d’yeux braqués sur lui, à le juger ? A avoir pitié de lui surtout après avoir lu ce sms disant qu’elle ne viendrait pas, qu’elle ne lui dirait pas oui aujourd’hui et que ce mariage n’aurait tout bonnement pas lieu… La main de Flora sur son épaule n’a pas suffi à l’apaiser, elle qui pourtant en a tous les pouvoirs d’habitude. Quelques secondes lui ont suffit pour réaliser, quelques secondes où il s’est figé, le regard dans le vide, son téléphone manquant de lui filer des doigts. Et c’est finalement ses jambes à son cou qu’il a pris, préférant repousser la main de sa sœur, les quelques gestes de ses proches présents dans l’auditoire qui tente de l’arrêter.

Il ne sait quelle direction prendre, l’impression d’étouffer quand pourtant il est à l’extérieur, l’impression que tout le monde le poursuit dans sa fuite. Il ne sait où allait, se demande une seconde s’il ne devrait pas aller à sa recherche à elle, pour avoir des explications. Mais il s’arrête dans sa course. Subitement. Comme si tout lui revenait en pleine face. Il a du mal à respirer, se penche en posant ses deux mains sur ses cuisses et tente de reprendre son souffle. Il étouffe un sanglot alors qu’il ressent une douleur lancinante dans sa poitrine, le ravale aussitôt avant de reprendre sa course, passant à côté d’une table de réception, celle où ils auraient dû y découper une part de leur pièce montée. Il se saisit d’une bouteille qui traîne là et part se réfugier dans un coin où personne ne le retrouvera.

Un coin caché, celui qui aurait dû être leur cachette quand ils en auraient eu assez de la foule, de toutes ces étreintes et ces félicitations. C’était ce qu’ils s’étaient dit, mais cette cachette est la sienne et uniquement sienne désormais. Seul le bruit des vagues parvient jusqu’à ses oreilles et celui du liquide dans la bouteille qu’il avale bien trop rapidement. Et puis des pas… des bruits de pas approchant, le faisant relever la tête bien trop vite. « Laisse-moi, Mick’ » fait-t-il d’un geste avec sa bouteille qu’il tient du bout des doigts « Je n’ai pas besoin de ta pitié, ni celle de personne, va-t-en » il n’est pas saoul, pas encore. C’est le chagrin et la colère qui parlent pour lui. « Va profiter avec les autres de la bouffe… que ça serve au moins à quelque chose tout ce … » gâchis, cette perte de temps…. Et dans un dernier geste, la bouteille retrouve la commissure de ses lèvres, une longue gorgée s’écoulant le long de son gosier. Ca n’a aucun effet…


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Message(#)(Mickey #1) i am in an emotional coma EmptyMer 4 Jan 2023 - 20:01


☾ i am in an emotional coma
I am in an emotional coma you belittle me and I'll bemoan ya. I could get high on serotonin alone, but whenever you leave it’s so over? I need a lullaby and fresher air, maybe a drink and baby, maybe a prayer Maybe it's the human condition, suicide love or religion.
@AUGUST CONSTANTINE ☆ MICKEY REEVES
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Il n'y a plus de mariée, il n'y a plus de mariage.
Je vous aime, mais aujourd'hui, ce sera sans moi.
Je suis désolée...


C'est facile de se dire désolée quand on vient de briser le cœur d'un homme, et facile de disparaître après avoir signifié son absence à son propre mariage par message comme s'il ne s'agissait pas de la pire façon d'annoncer les choses. Comme quoi quelques mots balancés par téléphone peuvent suffire à réduire en poussière un futur qui semblait pourtant tracé et à anéantir ce qui aurait dû être le plus beau jour d'une vie. Personne n'aurait pu s'y attendre, les choses n'étaient tout simplement pas écrites dans ce sens alors Mickey a pour sa part cru à une très mauvaise blague au départ, avant que la mine déconfite de son ami ne le rende à l’évidence que rien de tout cela n'était orchestré à l'avance. Il n'aura pas fallu longtemps à la stupeur pour s'emparer de l'assemblée et à la cérémonie pour prendre une tournure des plus funestes, mais le pire aura été voir de voir August défaillir sous ses yeux sans rien pouvoir y faire. Oh, il va sans dire que Mickey serait allé chercher la mariée lui-même s'il avait seulement su où celle-ci se cachait mais elle s'est bien gardée de préciser où sa fuite la mènerait, et la place du boxeur est de toute façon auprès d'un ami qu'il entend bien soutenir comme il peut même si ces choses-là n'ont jamais été son fort. Il se fiche personnellement de savoir ce qui a pu passer par la tête de Yara pour envoyer valser ce mariage et cette vie à deux qu'ils étaient prêts à bâtir, les raisons qui sont les siennes l’ancien champion ne souhaite pas les entendre car il retient avant tout la peine causée à celui qu'il considère comme un frère. Un affront que Mickey ne digère pas, il vaut donc mieux qu'il ne croise pas la fameuse Yara puisqu'il ne se gênerait pas pour la mettre face à ses responsabilités. Car on n'abandonne pas un mariage et un homme auquel on s'est engagée à dire oui par texto, c'est un scénario digne de la plus mauvaise comédie romantique et Mickey n'aurait jamais cru devoir un jour ramasser August dans des conditions aussi absurdes. Surtout pas lui, non, pas alors qu'il était censé s'en tirer mieux que l'ancien champion dont le mariage – nettement plus consommé – a également pris l'eau trois ans plus tôt. Il comptait un peu sur August pour remonter le niveau et pour lui prouver que certaines histoires finissent tout de même bien mais le bonheur sans nuage qui se profilait à l'horizon aura finalement viré au cataclysme, à 14:55 précises.

La mariée en fuite ne perd rien pour attendre, l’ancien champion peut déjà l’affirmer mais dans l’immédiat c’est bien le malheureux marié qu’il s’emploie surtout à chercher. August n’a pas pu aller bien loin, ses yeux se sont détournés de lui juste assez de temps pour parvenir à le perdre mais il le connaît assez pour cerner ses petites habitudes, ainsi que l’endroit où il est le plus susceptible d’aller se réfugier. Mickey n'est d'ailleurs pas le seul à partir à sa recherche, autour de lui d'autres invités s'activent parmi lesquels la plupart des Constantine mais il ne dit à personne la destination qui est la sienne, bien trop certain qu'August n'apprécierait pas de les voir débarquer en troupeau dans un moment où il désire sans doute rester seul. Seul, pourtant, Mickey ne lui laissera pas l'occasion de l'être et tant pis s'il doit pour ça s'imposer à lui. « Laisse-moi, Mick’ » Il aurait pu s'attendre à ces mots qui ne le feront évidemment pas rebrousser chemin, au contraire Mickey s'avance même d'un pas prudent tout en guettant du regard les gestes flous de son ami. « Je n’ai pas besoin de ta pitié, ni celle de personne, va-t-en. » Ce qui tombe assez bien puisque sa pitié, August ne l'aura pas. Ce n'est pas ce qu'il compte lui offrir aujourd'hui, considérant que son ami mérite mieux que d'être traité avec apitoiement. Mickey fait donc quelques pas de plus tandis que les vagues semblent guider ceux-ci, avant d'arriver à hauteur du marié dépité. « Hors de question que je te laisse seul. » il tranche fermement et aujourd'hui encore moins qu'un autre jour, pas sans savoir quelle connerie il pourrait faire en échappant ainsi à sa surveillance. Boire plus que de raison, par exemple, ce que Mickey peut à la rigueur accepter tant qu'il ne s'y emploie pas sans lui. « Va profiter avec les autres de la bouffe… que ça serve au moins à quelque chose tout ce … » Il ne profitera de rien sans son ami, c'est une chose déjà actée de son côté et il se fiche à vrai dire de ce qui pourra advenir de cette cérémonie maintenant qu'August n'y est plus. « Les autres se demandent justement où t'es passé, ta famille s'inquiète et je t'avoue que moi aussi. » Ce n'est pourtant pas donné à tout le monde d'y parvenir et ça August le sait bien, car le boxeur n'est pas de ceux s'alarmant facilement. « August, hey. » il souffle avant de se laisser couler à ses côtés, desserrant par la même occasion ce nœud papillon qui menace sérieusement de l'étrangler. « T'es pas seul t'entends ? Elle s'est peut-être barrée comme une lâche mais je suis là moi, et je laisserai pas mon pote se morfondre pour une fille qui n'en vaut pas la peine. » C'est peut-être un peu tôt pour cracher son venin sur la principale concernée mais qu'on ne compte pas sur lui pour trouver la moindre excuse à la mariée désertrice, dont il n’est vraiment pas près de parler en des termes élogieux. « Putain, j'aime pas te voir comme ça. » Il ne l'a même jamais vu dans cet état et maudit férocement celle qui en est la cause, car elle n'avait tout bonnement aucun droit de le briser ainsi. Aucun droit de lui faire faux bond, encore moins de cette façon car c'est sûrement ce qui rend la chose plus exécrable encore. Mickey dépose une main sur son épaule dans un geste qu'August choisira peut-être aussi de rejeter mais qu'importe, il décide malgré tout de s'y risquer. « Et tu comptais vraiment te saouler la gueule sans moi ? On pourrait le faire à deux tu sais, loin de tout ça. » Car ce n'est pas lui qui l'empêchera de boire pour oublier, pas alors que Mickey est lui-même passé maître dans l'art de s'enivrer pour mieux affronter ses problèmes. Il l'extirpera donc volontiers de ce mariage si August le lui demande, en promettant même que leur fuite restera secrète et qu'il n'en avertira personne.

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Message(#)(Mickey #1) i am in an emotional coma EmptyMer 11 Jan 2023 - 16:49



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 @Mickey Reeves & August Constantine
Août 2022. Il a honte. Honte de l’image qu’il renvoi à présent, alors qu’il est avachi contre ce muret, ses yeux rivés sur l’horizon, et cette bouteille, dont le prix est bien trop excessif, qu’il boit à une vitesse folle, tentant de faire disparaitre sa blessure béante. Comme un homme sur le front, il s’avoue vaincu mais ne souhaite que personne ne le voit dans un tel état. Il a honte aussi de cette situation pour laquelle il n’est pourtant nullement responsable, son ego en ayant pris un coup, de la pire manière qu’il soit alors que Yara a fait cette annonce identique à une œuvre shakespearienne. Si elle n’a pas eu l’audace – et peut-être est-ce préférable finalement – de venir devant l’autel et d’annuler devant tous les yeux des invités ce mariage, pour August, la situation est équivalente. Un sms d’excuses qui ne vaut rien à ses yeux mais un message qui ai parvenu à l’atteindre comme jamais il n’a pu l’être encore. Blessé, meurtri, brisé, les qualificatifs manquent sûrement pour définir l’état d’esprit dans lequel il se trouve actuellement. Il ressent tout et son contraire et une quelconque compagnie n’est pas la bienvenue, quand il n’a que très rarement l’habitude de montrer ce qu’il peut ressentir, même dans ses jours les plus sombres. « Hors de question que je te laisse seul. » Un s’obstine ou s’y risque tout du moins. Mickey. Celui qu’il considère plus comme un frère que Malone n’a jamais pu l’être pour lui, un qui a toujours répondu présent quand il en a eu le plus besoin. Mais à cet instant, August le repousse, refuse sa présence et l’invite à retourner rejoindre le reste des invités pour profiter, si ce n’est des festivités puisque annulées, du buffet bien garni.  « Les autres se demandent justement où t'es passé, ta famille s'inquiète et je t'avoue que moi aussi. » Il accorde à peine d’importance aux mots exacts prononcé par son ami mais les mots famille et inquiète sont suffisants à son oreille pour qu’il comprenne « Tu veux dire Flora parce qu’il n’y a qu’elle qui s’inquiète sûrement pour lui quand les trois autres n’en ont jamais eu rien à faire de lui. je vais bien, pas besoin de s’inquiéter » comme si cela allait réellement le rassurer et être suffisant, surtout quand il renvoie tout le contraire dans ses agissements. Il a déjà été bien plus convaincant et ça, Mickey le sait. « Et puis pourquoi s’inquiéter pour moi, hein ? C’est pas comme si je venais de me faire plaquer devant tout le monde » Sa bouteille trouve les airs quelques instants, son bras s’agitant un peu dans tous les sens avant qu’il ne reprenne une gorgée de cet alcool bien trop fort, mais qu’il espère efficace et vite. « August, hey. » « Laisse-moi seul, Mick, s’il te plait » le supplie-t-il, sérieusement, sans toutefois trouver son regard, le sien porté sur l’horizon. « T'es pas seul t'entends ? Elle s'est peut-être barrée comme une lâche mais je suis là moi, et je laisserai pas mon pote se morfondre pour une fille qui n'en vaut pas la peine. » « Ne parle pas d’elle comme ça ! » c’est instinctif parce que cela fait six ans qu’il prend sa défense face à une quelconque attaque. Un mot de travers sur celle qu’il aime, un seul suffit à le faire vriller. Entendre qu’elle est une lâche, entendre qu’elle n’en vaut pas la peine est dur pour lui alors que son ami a raison et il le sait. Il le sait car lui-même le pense à cet instant mais l’entendre dire à voix haute est une autre étape. Il n’en est pas là. Il doit encore digérer. Il doit encore accepter. Le chemin va être long. « Putain, j'aime pas te voir comme ça. » Alors, son regard daigne enfin trouver celui de son ami. Et il y percevra toute l’émotion, toute la tristesse, toute la douleur qui traverse l’entièreté de son corps actuellement. Ce regard veut tout dire, ce regard est similaire à un appel à l’aide, l’humidité qui semble à nouveau prendre place dans ses yeux tente d’être contenu… il est désolé d’infliger ça à son frère de toujours. L’instant est sûrement trop fort en émotion, le geste réconfortant de Mickey, cette main sur son épaule pourtant bienvenue et accepté par le Constantine qui ne le repousse pas alors que son regard retourne dans le vague.  « Et tu comptais vraiment te saouler la gueule sans moi ? On pourrait le faire à deux tu sais, loin de tout ça. » Sans un mot, August lui tend sa bouteille, près à partager, signe aussi qu’il accepte que Mickey reste finalement avec lui. Sa présence à quelque chose de réconfortant même si elle ne sera jamais suffisante pour pallier au mal qu’il peut ressentir. Après un bref instant de silence, August vient à le briser « Tu sais qu’ici et il désigne l’endroit de sa main qui bat l’air on était censé venir s’y réfugier elle et moi ? On avait trouvé cette planque pour que ce soit notre safe place. Qu’on puisse souffler un peu… la nostalgie gagne ses traits, son regard alors qu’il observe les environs comme s’il les découvrait pour la première fois. Un sourire tend à se former sur ses lèvres aussi, comme s’il s’apprêtait à voir Yara surgir d’un instant à l’autre mais elle ne viendra pas… non, il prend conscience qu’il sera seul ici ce soir, qu’il peut l’y attendre mais qu’elle ne le rejoindra pas et sa mine se décompose l’instant d’après   « Je peux pas rester là parce que s’il reste une seconde de plus, il risque d’exploser. «  Sors-moi de là ». Ça ressemble plus à un ordre qu’à une supplication, pourtant ses paroles s’y apparentent. Juste, il ne veut pas le montrer. Il compte en tout cas sur sa discrétion, ne veut pas croiser quiconque vers l’échappatoire qu’il lui propose. Il lui fait confiance.


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Dernière édition par August Constantine le Dim 5 Fév 2023 - 14:12, édité 2 fois
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Message(#)(Mickey #1) i am in an emotional coma EmptyMar 17 Jan 2023 - 21:29


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Il peut le repousser autant qu'il le souhaite et même se convaincre que son insistance finira par le faire partir, Mickey sait de son côté qu'il n'amorcera pas la moindre fuite sans lui. Peu importe qu'August aspire à rester seul, le boxeur est convaincu que ce ne serait pas lui rendre service et si quelqu'un a expérimenté de très près le fait de tout perdre il semble bien que ce soit lui. Alors bien sûr leurs deux situations n'ont rien à voir, se faire larguer le jour de son mariage et causer sa propre chute n'a même rien de très comparable mais Mickey ne le laissera pas partir à la dérive lui aussi, au nom de toutes ces années d'amitié et de l'affection infinie qu'il peut avoir pour le jeune Constantine. Un vrai ami ne partirait pas en le laissant là, en tête-à-tête avec sa bouteille et ses idées confuses car Dieu seul sait dans quel état il le retrouverait ensuite. On ne sait jamais de quoi on est capable dans un moment de désespoir, là encore Mickey peut faire appel à sa propre expérience et il n'est pas le seul à s'en faire pour August, quand bien même ce dernier semble croire que ses soutiens se comptent aujourd'hui sur les doigts d'une seule main. « Tu veux dire Flora. » Il hausse simplement les épaules, ne préférant pas mettre son nez dans leurs affaires de famille et débattre des liens entre les différents Constantine. Il est vrai que sa jumelle semblait particulièrement affectée quand leurs regards se sont croisés mais Mickey n'a pas eu l'occasion de lui adresser un mot, bien trop sûr que Flora aurait trouvé un moyen de le suivre jusqu'ici s'il s'y était risqué. « Peu importe August. » il balaie d'une voix tranquille, malgré le fait que cette situation lui retourne en réalité le bide. Ce mariage est un gigantesque fiasco mais il se fout personnellement du grand gâchis de la cérémonie, ne voyant face à lui qu'un homme brisé dont le cœur et les espoirs ont été piétinés. « Je vais bien, pas besoin de s’inquiéter. » Bien sûr, oui, et c'est la raison pour laquelle cette bouteille ne fera pas long feu. Il suffit de le regarder pour comprendre qu'il ne va justement pas bien du tout mais quel homme rayonnerait de bonheur à sa place ? August a bien le droit d'accuser péniblement le coup et de maudire la terre entière, comme de faire une croix sur l'amour après ça. « Et puis pourquoi s’inquiéter pour moi, hein ? C’est pas comme si je venais de me faire plaquer devant tout le monde. » Il ne peut pas imaginer comment il se sent, ses yeux constatent simplement toute la peine qui est la sienne et cette dernière ne fait que le rendre d'autant plus amer. La colère du boxeur n'est jamais loin quand on ose toucher à ses proches, il ne déplacerait pas des montagnes pour beaucoup de monde sur cette terre mais pour August il ne connait pas ses limites. « Tu méritais pas ça, personne pourra dire le contraire. » Autrement dit ils sont tous de son côté ou ont plutôt tous intérêt à l'être, car le premier qui prendra la défense de la satanée mariée aura affaire à lui, c'est une garantie que l'ancien champion peut d'ores et déjà offrir. « Et t'as rien à te reprocher, tu sais. T'y peux rien si les gens sont pas fiables et si la vie est une garce. » Pas la seule garce qu'il connaisse mais il évitera de nommer la seconde, ce nom ne devant plus jamais résonner entre eux car plus vite la page sera tournée, plus vite August aura une chance d'aller mieux. Mickey refuse qu'il se laisse abattre par cette histoire, tout comme il refuse d'offrir à son ami la solitude qu'il désire dans un moment pareil. « Laisse-moi seul, Mick, s’il te plait. » Sa réponse est toujours la même et à défaut de se répéter, le boxeur remue la tête pour lui signifier que repartir d'où il vient n'est actuellement pas une option. C'est même décidé, il ne quittera plus August des yeux à compter de cet instant.

« Ne parle pas d’elle comme ça ! » Mâchoire contractée et poings serrés, Mickey prend sur lui pour ne pas lui renvoyer ces mots en pleine figure. Il ne s'excusera pas de remettre en question la valeur de Yara car celle-ci ne mérite rien d'autre que son mépris aujourd'hui mais par respect pour son ami, il s'abstiendra de traiter l'intéressée de tous les noms comme il en rêve pourtant. Le voir comme ça s'avère plus difficile qu'attendu, la détresse dans son regard parvient même à mettre l'éternelle dureté du boxeur à l'épreuve et s'il s'écoutait, Mickey passerait volontiers ses nerfs sur tout ce qui les entoure pour évacuer sa frustration. Un endroit dont il ne mesure pas encore la symbolique mais qu'il évitera quand même de saccager, dans le doute. « Tu sais qu’ici on était censé venir s’y réfugier elle et moi ? On avait trouvé cette planque pour que ce soit notre safe place. Qu’on puisse souffler un peu… mais elle ne viendra pas… » Elle ne viendra plus, c'est aussi ce que Mickey en pense et ce que son regard se charge de traduire, tandis qu'il récupère d'une main la bouteille tendue par le jeune Constantine. Il porte cette dernière à ses lèvres dans un geste qui a désormais tout d'habituel, n'hésitant pas à imiter August qui a de toute façon une longueur d'avance sur lui puisqu'il ne l'a pas attendu pour noyer tout ce qui pouvait l'être dans l'alcool. Et là-dessus Mickey le comprend, il sait combien ce genre d'évasion peut être tentante quand on ne sait plus très bien à quoi se raccrocher. Yara doit être loin à présent mais il garde de tels mots pour lui, ne souhaitant pas enfoncer le couteau dans la plaie béante du cœur de son ami. « Tu la trouveras ailleurs ta safe place, fais-moi confiance. J'ai même un bon refuge à te proposer, t'auras pas une aussi belle vue qu'ici mais tu manqueras pas de bouteilles à t'enfiler. » Il pourrait l'amener directement à son bar mais ils n'y seront pas assez tranquilles, pas même en plein après-midi. Mickey n'a pas besoin de mettre les pieds au royaume de l'alcool pour lui offrir le meilleur des remontants car il veut croire que sa compagnie fera le job, et son amitié toute la différence. « Je peux pas rester là. Sors-moi de là. » C'est ce qu'il espérait entendre, sentant bien qu'August a besoin de changer d'air et de prendre ses distances de ce mariage et de tout ce qu'on pourrait y associer. Ils sont même deux à avoir très envie de se tirer de là, c'est le signal que Mickey attendait pour l'extirper de ce vaste bordel alors sans un mot de plus, il fait signe à son ami de le suivre là où son véhicule les attend. Garé à l'abri des regards comme si son conducteur n'avait pas la conscience très tranquille alors qu'en vérité, il s'assure juste toujours un échappatoire comme celui-ci. « Attache ta ceinture, c'est un conseil d'ami. » il l'avertit en bon chauffeur qu'il peut être parfois et d'ici quelques minutes August comprendra où il veut en venir, lorsque sa 911 s'élancera à vive allure dans les rues de Brisbane sans vigilance aucune.

Leur destination n'a rien d'original, Mickey en convient mais l'idée n'est pas de le dépayser, simplement de lui offrir une cachette où personne n'aura l'idée d'aller le chercher. Aucun invité ne connait l'adresse de son studio et même si c’était le cas, l'ancien champion s'assurera qu'on ne vienne pas les déranger tout comme il prétendra que le jeune marié ne se trouve pas avec lui. Ici August n'a à s'inquiéter de rien, il peut d'ailleurs rester aussi longtemps qu'il en ressentira le besoin mais ça Mickey n'estime pas devoir le mentionner, son ami étant bien le seul colocataire que son sale caractère puisse tolérer plus de deux jours par ici. « Fais comme chez toi, la picole se trouve dans le coffre sous la télé. » Ses bouteilles ont changé d'emplacement depuis la dernière fois, d'où cette précision que le boxeur se permet de glisser. Qu'il se sente donc libre de piocher dans son stock, comme de faire appel à lui pour quelque chose d'un peu plus fort encore – pas nécessairement le genre de choses à lui mettre entre les mains en ce moment, mais Mickey n'a jamais prétendu donner le bon exemple à qui que ce soit. Aux grands maux les grands remèdes, n'est-ce pas. « Et pour le reste, t’as qu’à demander. » Le reste s’apparente à ces autres consommations que le boxeur ne se donne pas la peine de nommer mais que l'on devine sans mal, les quelques traces de poudre sur sa table basse donnant à elles seules une nette idée de ce qui peut habituellement trainer sur celle-ci. Pour autant August n'est obligé à rien, s'il souhaite avant tout s'enivrer il reste libre de le faire et de poser ses propres limites, contrairement au boxeur qui n'a jamais identifié les siennes. Mickey s'échoue sur son propre canapé et tapote la place à ses côtés, préférant garder un œil sur son ami plutôt que de le laisser errer dans ce studio sans un minimum de surveillance. Son regard le détaille après ça et il se surprend à esquisser un sourire, dont lui seul connait vraiment la signification. « Si ça peut au moins te rassurer, tu portes ce costume mieux que personne. » C'est maladroit, pas franchement réfléchi mais il espère sans doute trouver à travers ces mots de quoi détendre l'atmosphère et alléger un peu les pensées de son ami. August restera à ses yeux le plus beau des mariés, qu'importe si le mariage de ses rêves a tourné au cauchemar et si ce costume restera désormais associé à sa plus grande peine de cœur. Au moins il n'affrontera pas l'épreuve d'une procédure de divorce, et n'aura pas à la fuir par tous les moyens comme lui. « Si t’as envie de casser un truc vas-y, si tu préfères crier fais-le aussi. Pleure un coup même si tu veux, c’est pas moi qui t’en empêcherai August. » Il ne doit pas avoir peur de se défouler si ça peut l'aider car ce studio en a déjà vu de toutes les couleurs, comme en témoignent les murs creusés et le mobilier endommagé du boxeur. « Mais promets-moi juste que tu passeras pas les prochains mois à regretter tout ça. Pas pour cette.. » Oh, il aurait là encore bien des choses à dire sur Yara mais il contient ses mots à l'état de pensée pour ne pas faire plus de mal que nécessaire à son ami. Le sujet est sensible et les sentiments encore présents, Mickey se doute bien qu’il lui faudra plus d’un jour pour guérir de tout ça. « Pas pour elle, ni pour personne. C’est pas la fin de ta vie August, je te jure. » C'est à la limite la fin d'une histoire et d'un grand chapitre de sa vie mais il aura l'occasion d'en écrire d'autres, même s'il ne voudra sûrement pas le croire ni l'entendre dans l'immédiat. « Regarde-moi, on peut pas dire que le mariage m’ait beaucoup réussi non plus. Et pourtant tu vois, tout roule. » Certes, le tout-puissant doit bien se marrer en l'entendant mais Mickey a encore le droit de se raconter les histoires qui l'arrangent pour ne pas reconnaître qu'il a effectivement tout perdu. Il préfèrerait même crever que d'admettre que sa vie n'a plus tellement de sens depuis que sa femme et sa fille en sont sorties car contrairement à August il a eu le choix, il aurait pu sauver ce qui pouvait l'être mais il a choisi de mener cette vie de débauche avec laquelle son mariage n'était plus compatible. Alors non tout ne roule pas aussi bien qu'il le dit et il ne souhaite évidemment pas à August de tomber aussi bas que lui, conscient que son cas n'a rien d'enviable et voulant surtout croire que son ami pourra s'en relever. Il a la vie devant lui et l'occasion de ne pas en faire n'importe quoi, pourvu qu'il la saisisse.

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Message(#)(Mickey #1) i am in an emotional coma EmptyDim 5 Fév 2023 - 14:12



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 @Mickey Reeves & August Constantine
Août 2022.« Peu importe August. » Peu importe, c’est vrai. Cela n’a plus d’importance depuis des années à ses yeux, depuis que les Constantine ont perdu leur mère et se sont retrouvés sous la coupe d’un oncle qu’il n’a jamais considéré comme un père de substitution – le sien est encore vivant et, même s’il n’a plus toute sa tête, il le restera et personne ne prendra sa place. Flora est la seule de la fratrie dont August est resté proche, malgré les épreuves qu’ils ont eu à traverser, et dont le lien est si indéfectible, qu’il ne peut nier entièrement avoir une famille. Son frère aîné n’est, à ses yeux, qu’un lâche quand il aurait pu être la pierre angulaire de cette famille meurtrie. Le cadet, en revanche, n’a jamais voulu considérer August comme un frère, tant il est bien plus proche de leur cousin, James. Alors à quoi bon s’en soucier ? A quoi bon connaître l’identité de ceux qui, actuellement, s'inquiètent réellement pour lui quand ils ne l’ont jamais fait ? L’alcool qui coule dans ses veines aide à ce que ses pensées soient aussi fatalistes et dramatiques, tout comme son cœur meurtri par une décision qu’il n’a pu que subir. « Tu méritais pas ça, personne pourra dire le contraire. » Il en doute. Certains doivent s’en réjouir, ceux qui ont sûrement encouragé Yara à prendre cette décision ou l’ont soutenu dans celle-ci. Des traîtres contre qui sa colère gronde quand il est plus facile de la diriger contre eux que contre la véritable coupable. « Et t'as rien à te reprocher, tu sais. T'y peux rien si les gens sont pas fiables et si la vie est une garce. » Il a beau dire, Mickey, August ne peut qu’en douter. A ses yeux, il a quelque chose à se reprocher, autrement elle n'aurait pas fui. A ses yeux, il est tout autant coupable qu’elle, autrement, ils seraient en train de se dire oui à l’instant même. A ses yeux, tout est de sa faute si elle est partie. Il n’a tout bonnement pas été capable de voir les signaux d’alerte et ne peut qu’en subir les conséquences désormais. Oui la vie est une chienne et le destin semble se délecter en s’acharnant autant sur la sienne. Et alors qu’il acquiesce au dernier mot prononcé par son ami, August porte la bouteille d’alcool à ses lèvres pour en prendre une énième gorgée, dans l’espoir de voir ses pensées se taire et son cerveau s’éteindre.

Il ne peut être que nostalgique désormais et le voilà, aussi pathétique qu’il ne peut l’être déjà, en train de se rappeler que cet endroit était censé être leur refuge quand la foule serait devenue trop imposante autour d’eux ou quand ils auraient eu l’envie de consommer leur mariage avant la fin de la soirée. Il doit tirer une croix sur tout ça, sur ce mariage, sur cette famille qu’il voulait construire avec elle, sur tous les projets qu’il avait établi à ses côtés, tout s’étant écroulé tel un château de cartes, en une fraction de secondes – alors qu’il leur a fallu six années pour construire et consolider leur relation.  « Tu la trouveras ailleurs ta safe place, fais-moi confiance. J'ai même un bon refuge à te proposer, t'auras pas une aussi belle vue qu'ici mais tu manqueras pas de bouteilles à t'enfiler. » August pivote sa tête en direction de son ami en comprenant qu’il lui offre ici une échappatoire. Il ne supporte plus être dans cet environnement tout comme il ne se sent pas capable de retourner auprès des invités, n’ayant pas envie de subir les nombreux désolé et regard de pitié qu’on lui accordera. L’invitation de Mickey est alléchante, l’évocation de ces bouteilles d’alcool qui les attendent tentantes et cela finit par le convaincre. Il lui fait la demande de le sortir d’ici et c’est sans une once d’hésitation que Mickey accepte cette mission. Il n’est pas n’importe qui, il est cet ami qu’il considère comme un frère et à qui il accorde une confiance telle, qu’il sait qu’il est celui qui lui faut pour s’en sortir. Que ce soit d’une bonne ou d’une mauvaise façon, peu lui importe pour l’heure. Ils ne mettent pas longtemps à quitter cet endroit où il ne compte plus jamais remettre les pieds, rejoignant la voiture de l’ancien boxeur garée à l’abri des regards « Attache ta ceinture, c'est un conseil d'ami. ». August a ce sourire en coin, conscient que le trajet va être rapide mais va mettre sûrement son estomac à rude épreuve, seulement rempli de liquides alcoolisés. Il n’en a rien à faire, il boucle sa ceinture et à peine le cliquetis de celle-ci résonne dans l’habitacle que Mickey démarre en trombe en direction de ce refuge qu’il lui a promis.

Le refuge précédent n’a rien à envier à l’actuel, plus exigu, plus sombre mais plus intime aussi. August sait qu’ici, personne ne le trouvera et c’est tout ce dont il a besoin. Il n’est pas prêt à affronter ses proches - sauf Mickey qui s’est imposé par la force des choses – et ici, c’est d’autres souvenirs qui lui viennent à l’esprit - ce qui n’aurait pas été le cas s’il aurait été se réfugier chez lui, qui plus est avec une possibilité de tomber nez à nez avec Yara - il n’en a pas l’envie. Les souvenirs qui remontent ici sont ceux de leur amitié, ceux du jour de l’emménagement du boxeur déchu dans ce lieu bien trop petit, bien plus silencieux et dépourvu de toute présence humaine comparé au précédent dans lequel il vivait en famille. August se souvient très bien du tournant qu’a connu la vie de son ami quelques années plus tôt et s’en souvient encore comme si c’était hier. Il a fait de son mieux pour être à ses côtés - même s’il a un sentiment de culpabilité qui naît au même moment à ce propos, celui de cet article qu’il a pu écrire au sujet de celui qu’il a toujours considéré comme un frère et qu’il a pourtant trahi. Une chose que Mickey ignore et qu’August espère qu’il en restera ainsi, tant il sait que le boxeur ne lui pardonnera jamais cette trahison, et à raison. Cette culpabilité renaît dans ses entrailles durant quelques instants, s’ajoutant à son moral déjà bien atteint par ce qu’il vient, lui, de traverser. Il s’est figé près de l’entrée, le regard dans le vide et c’est finalement Mickey qui le ramène sur Terre « Fais comme chez toi, la picole se trouve dans le coffre sous la télé. » Le Constantine trouve alors le regard de son ami avant de le porter sur ce coffre qu’il désigne. Celui dans lequel il sait qu’il va piocher d’une minute à l’autre et durant les heures qui suivent. « Et pour le reste, t’as qu’à demander. » Il n’a pas besoin de donner davantage de précisions à August qui connaît les consommations illicites que peut avoir son ami. Quelque chose qu’il ne l’a jamais enchanté, il faut le dire, mais il ne s’est jamais permis un quelconque commentaire à ce sujet. A défaut, conscient des raisons qui ont poussé le boxeur sur ce chemin dangereux, il veille sur lui comme il le peut, de près ou de loin, quasi quotidiennement ou presque. Et aujourd’hui plus que les autres jours, August peut comprendre Mickey. Il se met à sa place, ressent ce qu’il a pu ressentir au moment où celle qui n’est encore que sa femme sur le papier lui a demandé de foutre le camp. Leur situation, aussi ironique que cela puisse paraître, est quasi similaire. Lentement, le journaliste se dirige vers le coffre où il s’empare d’une bouteille un peu au hasard. Qu’importe que cet alcool soit moins fort ou plus fort qu’un autre, tant qu’il l’aide à apaiser ses maux, c’est tout ce qu’il demande. Il vient s’installer auprès de Mickey, alors que celui-ci vient à tapoter l'assise à ses côtés, se laissant à son tour retomber lourdement « Si ça peut au moins te rassurer, tu portes ce costume mieux que personne. » Son costume. Il l’avait presque oublié… Il rit amèrement à la remarque cependant « J’ai l’air d’un con, tu veux dire » Parce qu’il n’a plus de raison de le porter et qu’il se trouve ridicule dedans désormais. C’est pour cette raison qu’il dépose la bouteille sur la table basse pour retirer sa veste de costume et dénouer son nœud papillon, avant de l’envoyer valser à l’autre bout de la pièce.  Il soupire lourdement, laissant retomber son dos contre le dossier du canapé et passe sa main dans ses cheveux qu’il vient décoiffer volontairement. Son apparence n’a plus d’importance.  « Si t’as envie de casser un truc vas-y, si tu préfères crier fais-le aussi. Pleure un coup même si tu veux, c’est pas moi qui t’en empêcherai August. » Un léger ricanement passe la barrière de ses lèvres avant de l’étouffer par le goulot de la bouteille qu’il porte à sa bouche. Une grimace déforme ses traits après qu’il ait senti le liquide envahir chaque parcelle de sa gorge, tournant la tête de droite à gauche « Ca devrait aller . Non ça ne devrait pas. Il est certain qu’il finira par craquer à un moment ou à un autre, que ce soit aujourd’hui, demain ou les jours à venir Puis je pense que ton appartement est suffisamment saccager comme ça sans que j’en rajoute » fait-t-il en désignant un des trous présents dans les murs, non sans un sourire moqueur. Il en rit mais jaune, n’aimant pas voir le mobilier ou les murs du studio de son ami encore plus saccagés à chaque nouvelle visite. « Mais promets-moi juste que tu passeras pas les prochains mois à regretter tout ça. Pas pour cette.. » La phrase est laissée en suspens et August comprend bien que Mickey s'apprêtait à insulter Yara. Il se retient et le Constantine l’en remercie silencieusement quand il n’est pas encore prêt à entendre quiconque parler d’elle péjorativement. « Pas pour elle, ni pour personne. C’est pas la fin de ta vie August, je te jure. » « C’est tout comme pour moi aujourd’hui » Il sait qu’il va avoir droit à ce discours comme quoi ce n’est pas la fin du monde, qu’il y a plus grave dans la vie et qu’il s’en remettra. Mais il n’a pas envie de l’entendre. Parce que pour l’heure, la douleur est lancinante et bien réelle et il n’a pas envie de croire à toutes ces conneries qu’on va lui desservir, Mick’ le premier. « Regarde-moi, on peut pas dire que le mariage m’ait beaucoup réussi non plus. Et pourtant tu vois, tout roule. » « T’es un putain d’hypocrite, Mickey » il ne peut s’empêcher de sortir à cet instant, sur un ton qui se veut accusateur et froid. Le regard dans le vide, il prend une nouvelle gorgée, déglutissant bruyamment tant celle-ci est longue. Il s’essuie la bouche d’un revers de main, tendant la bouteille à son ami sans pour autant le regarder « Tu sais très bien que ces discours sont merdiques. J’ai pas besoin que tu me les sortes à ton tour, d’autres s’en chargeront ». Est-t-il possible que l’alcool fasse déjà effet et qu’il ait l’alcool mauvais, tant la colère semble tout à coup prendre place, quand il parvenait encore à sourire quelques secondes auparavant ? j’ai juste besoin de mon putain de potes qui me dise que ça va être une putain d’épreuves à surmonter parce que je serai incapable de me dire que tout ça n’est pas de ma faute ». Il se redresse, pose ses deux coudes sur ses genoux, ses mains se joignant alors que son regard, lui, fixe les quelques particules de poudre blanche qui jonchent encore la table basse « Pourquoi, Mickey ? amorce-t-il en marquant une pause, avant de trouver le courage d’affronter le regard de son ami pourquoi elle s’est barrée ? Qu’est-ce que j’ai fait de mal, hein ? » Oh, ce serait l’occasion de ressortir et de relire ce texto qu’elle a envoyé non seulement à August mais à toute l’audience. D’ailleurs, c’est ce qu’il fait, récupérant son téléphone dans la poche intérieure de sa veste de costume, abandonnée à ses côtés quelques minutes plus tôt. Son écran est rempli de notifications, de messages et d’appels en absence qu’il ignore totalement pour afficher sur à la place le sms de Yara, tendant, la seconde suivante, le téléphone à Mickey « Vas-y, lis le ». Il a besoin qu’il lui lise à voix haute quand Yara a été incapable de lui dire ces mots dans le blanc des yeux, un besoin d’explications qu’il espère trouver dans ce message, seule source qu’il lui reste pour comprendre cette fuite en avant de celle qu’il peut considérer désormais comme son ex-fiancée. « s’il te plait, Mick’ » Il s’attend à ce qu’il refuse mais ne l'accepte pas et c’est pour cette raison que cette supplication est demandée en le regardant droit dans les yeux.  Il se lève, commençant à faire les cents pas à travers l’unique pièce de l’habitation de Mickey, la bouteille à nouveau dans une de ses mains. Ça l'aidera à faire passer tout ça.


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Message(#)(Mickey #1) i am in an emotional coma EmptyLun 13 Fév 2023 - 22:11


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I am in an emotional coma you belittle me and I'll bemoan ya. I could get high on serotonin alone, but whenever you leave it’s so over? I need a lullaby and fresher air, maybe a drink and baby, maybe a prayer Maybe it's the human condition, suicide love or religion.
@AUGUST CONSTANTINE ☆ MICKEY REEVES
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Certains amis sont aptes à offrir un soutien émotionnel et d'autres, comme Mickey, sont surtout bons à entrainer leurs potes dans leur dérive en se disant qu'ils ne couleront au moins pas tous seuls. La dernière chose dont August a certainement besoin est de boire à n'en plus finir car on ne chasse pas un problème en s'en créant des nouveaux, mais Mickey ne serait pas vraiment Mickey s'il ne proposait pas à son ami des solutions sous forme de bouteilles en tous genres et de poudre à snifer. C'est ainsi qu'il a personnellement survécu aux trois dernières années, en se jetant à corps perdu dans ces addictions lui collant désormais à la peau et même s'il ne souhaite pas à August de sombrer de la même manière, il n'est de toute façon pas capable de lui montrer un autre chemin. C'est même le seul que le boxeur connaisse à cette heure, le seul qu'il perçoive encore dans le sombre décor de sa vie alors tout naturellement, c'est de ce côté-là qu'August est invité à le rejoindre quand bien même il ne lui mettra pas la moindre bouteille entre les mains. L'emplacement de son stock d'alcool lui est simplement indiqué pour que son ami reste libre de venir ou non y piocher, de la même façon que Mickey se tient prêt à le fournir en substances illicites si ce doit être nécessaire – pour sa part, en tout cas, l'ancien champion ne se fera pas prier et le sachet entre ses mains parle déjà de lui-même. Il n'a personnellement pas (ou plus) besoin qu'une bonne femme lui brise le cœur pour plonger la tête la première dans ces saloperies, ces consommations sont bien trop ancrées en lui pour qu'il puisse encore espérer s'en défaire car s'il y a quelqu'un à sauver dans toute cette histoire, Mickey sait déjà que ce ne sera pas lui. August se contente pour le moment d'une bouteille choisie parmi les celles que son coffre peut contenir, confirmant le penchant qu'il avait pu constater un peu plus tôt en l'arrachant à son premier refuge car cette bouteille n'est pas la première que son ami descend aujourd'hui, et quelque chose lui fait dire qu'elle ne sera pas non plus la dernière. Qu'importe, Mickey n'a pas prévu de le laisser sortir d'ici quel que soit son état alors entre les quatre murs de son studio, au moins, le malheureux ne risque rien. « J’ai l’air d’un con, tu veux dire. » La remarque sur son costume ne passe pas et il aurait pu s'en douter, ce qui ne l'empêche pas de penser que son pote éclipserait n'importe quel marié de la terre ainsi accoutré. « Jamais à mes yeux. » il balaie dans un mouvement de tête désapprobateur et il se fiche bien de savoir de quoi August a pu avoir l'air lorsque le ciel lui est tombé sur la tête, car il sait juste que ce n'était pas d'un con. Son ami est en droit de haïr le monde entier aujourd'hui, il est même autorisé à passer ses nerfs sur tout ce qui l'entoure si c'est susceptible de le soulager car cette technique, Mickey la connait pour l'appliquer à lui-même bien trop souvent. La seule chose que le boxeur l'empêchera d'entreprendre est de se faire du mal avec les ustensiles présents dans sa cuisine, il veillera d'ailleurs à le tenir éloigné de cette pièce car la tentation d'y faire une bêtise pourrait être trop forte, il le sait là aussi par expérience. « Ca devrait aller. Puis je pense que ton appartement est suffisamment saccager comme ça sans que j’en rajoute. » Ses lèvres se fendent en un léger sourire alors que Mickey est bien conscient du spectacle navrant qu'il peut lui offrir à la simple vue de son appartement ravagé. Il n'y a plus grand-chose à sauver non plus par ici alors que ce studio est tristement à son image, pratiquement en ruines. « Un peu plus ou un peu moins, hein. » il balance dans un bref hochement d'épaules et si les voisins venaient à se plaindre du bruit, il en ferait très largement son affaire.

Tout ce qu'il demande à August est de ne pas laisser cette histoire l'anéantir alors que son existence ne s'arrête certainement pas ici, sous prétexte que la pseudo femme de sa vie a pris la fuite. Personne n'est en droit de minimiser sa peine, bien sûr, et Mickey veut bien croire qu'il connait actuellement des heures très sombres mais si sa propre descente aux enfers ne l'a pas (encore) tué, il veut croire qu'il en sera de même pour son ami. « C’est tout comme pour moi aujourd’hui. » Ce qu'il peut malgré tout entendre, la douleur se ressentant à elle seule dans ces mots que le boxeur laisse retomber entre eux. Il n'y réagit pas, encaissant d'abord en silence le fait de le voir aussi meurtri avant de saisir la première occasion pour lui mentir, car Mickey n'est honnête avec personne quand il prétend s'être remis de la mort de son mariage. Le départ d'Aliyah l'a bien plus détruit que tout ce qu'il peut consommer depuis mais face à August il veut garder bonne figure, sans penser qu'il ne lui rend vraiment pas service. « T’es un putain d’hypocrite, Mickey. » Sûrement oui, il est en tout cas un putain de menteur n'assumant pas le chaos de sa propre vie ainsi que des blessures que tout le temps du monde ne pourra jamais guérir. Et il a tort de vendre à son ami une épreuve qui ne sera pas si terrible quand tout l'inverse semble déjà l'attendre, sans possibilité d'y échapper. « Tu sais très bien que ces discours sont merdiques. J’ai pas besoin que tu me les sortes à ton tour, d’autres s’en chargeront. » Ce n'est effectivement pas son rôle mais il faut croire qu'il cherche avant tout à le préserver de cette dure réalité, autant qu'il souhaite sûrement se convaincre qu'August ne tombera pas aussi bas que lui. « j’ai juste besoin de mon putain de potes qui me dise que ça va être une putain d’épreuves à surmonter parce que je serai incapable de me dire que tout ça n’est pas de ma faute. » Sans attendre Mickey l'imite et se redresse, bien décidé à faire preuve de transparence puisque c'est ce que son ami attend de lui. Il veut la vérité alors il va la lui donner, aussi déplaisante puisse-t-elle être. « Okay, c'est vrai, tu vas en chier parce que c'est ce qui arrive quand la femme que t'aimes décide de se barrer. Tu vas être au fond du trou pendant quelques temps, t'auras peut-être même envie de te foutre en l'air mais tu seras pas seul, et tu sais pourquoi ? » La réponse, c'est dans son regard qu'August pourra dans un premier temps la trouver alors que ses yeux se confrontent fermement aux siens. « Parce que je serai là moi, et si tu dois en baver alors on en bavera ensemble. J'en ai rien à foutre de souffrir avec toi, je suis déjà mort de toute façon. » Il le dit avec un peu trop de décontraction pour un type qui n'a réellement plus rien à perdre mais l'idée est là, Mickey se laissera même achever avec plaisir s'il le faut et si ça peut rendre sa peine un peu moins lourde à porter. Il sera là pour l'empêcher de tomber mais pas pour le guider sur le droit chemin, car ce serait quand même bien trop en attendre d'un ami comme lui. « Tu peux rester tout le temps que tu veux ici, c'était pas seulement une invitation à picoler. » En d'autres termes son canapé peut l'accueillir cette nuit et les suivantes si August n'a pas la tête à rentrer chez lui ou à affronter ses proches – et ces derniers pourront toujours tenter de joindre le boxeur, ils n'obtiendront rien de lui.

« Pourquoi, Mickey ? » Il le voit venir avec ses questions et Mickey sait déjà qu'il n'a aucune envie d'y répondre, pour la simple et bonne raison qu'il ne cherchera aucune excuse à Yara. Il n'a d'ailleurs pas spécialement envie de savoir ce qui a pu passer par la tête de l'intéressée car aucune explication ne serait de toute façon valable à ses yeux, pas après l'immense bordel causé et le cœur de son ami honteusement piétiné. « pourquoi elle s’est barrée ? » Parce qu'elle ne savait pas ce qu'elle voulait sans doute, à moins qu'un autre homme ne soit entré dans l'équation pour faire pencher la balance de l'autre côté. Il est facile de s'imaginer tout un tas de raisons pouvant pousser une femme à envoyer valser son mariage juste avant de dire oui mais rien de tout cela ne pourrait apaiser les souffrances d'August, le boxeur est même convaincu que plus il cherchera à comprendre et plus douloureuse sera cette épreuve. C'est se faire du mal inutilement, voilà ce qu'il en pense pour sa part. « Je suis même pas sûr qu'elle le sache elle-même. » il souffle d'une voix à peine audible, son regard fuyant un instant en direction de la poudre qu'il répand sur la table dans un geste presque mécanique. « Qu’est-ce que j’ai fait de mal, hein ? » Rien, bien évidemment, et c'est la raison pour laquelle Mickey ne se donne pas la peine de répondre cette fois. Si Yara avait été malheureuse quelqu'un l'aurait remarqué et ce n'est pas ce qui semblait transparaitre dans son message, ce fichu sms que le boxeur espérait de ne pas devoir relire de sitôt avant qu'August ne lui tende son téléphone affichant l'objet du crime. « Vas-y, lis le. » Le regard qu'il vrille vers lui en dit long sur le fait qu'il s'agisse à ses yeux d'une très mauvaise idée, car si son ami voulait un peu plus se torturer il ne pourrait pas mieux le faire qu'en s'infligeant la lecture du fameux message. « Je peux pas faire ça. » Il ne veut pas plutôt, s'y refuse même catégoriquement mais August semble par-dessus tout y tenir, espérant sans doute y trouver les éléments de réponse lui manquant jusqu’ici. « s’il te plait, Mick’. » Un bruyant soupir lui échappe tandis qu'il s'empare du téléphone d'un geste brusque, comprenant bien qu'il ne pourra pas y échapper. « Tu fais chier August. » Oui, mais il ferait n'importe quoi pour lui. Ses yeux se posent donc à contre cœur sur l'écran dévoilant le sms et le boxeur soupire une ultime fois avant d'en lire le contenu. « Il y a six ans, je dirai pas que c'était jour pour jour, mais on est pas si loin... je rencontrai August, mon partenaire pour la vie, mon acolyte, mon confident, mon complice de toujours, en somme, mon meilleur ami. Je l'aime.. » Sa mâchoire se contracte devant ces mots résonnant de la plus atroce des façons, l'ironie de ces derniers réveillant chez lui autant d'amertume que de colère. Mickey s'accorde quelques secondes avant de poursuivre car ce n'est pas l'envie qui lui manque d'envoyer valser ce maudit téléphone, tenu fébrilement entre ses doigts. « plus que j'aurai aimé n'importe qui sur cette planète, plus que je n'aurai pensé que ce soit possible. Je l'aime d'une force que.. » Ça suffit. Le supplice peut certainement s'arrêter là, de son côté en tout cas Mickey ne compte vraiment pas en lire davantage. « Désolé, j'irai pas au bout. » C'est insupportable même pour lui, ce ramassis de conneries n'est bon qu'à enfoncer un peu plus son ami et si August désire malgré tout entendre la suite, c'est seul qu'il devra alors continuer sa lecture. « Tu te fais du mal avec ce putain de message, et moi j'ai aucune envie de retourner le couteau dans la plaie. Tu veux savoir si elle donne ses foutues raisons ? La réponse est non, c'est pas là-dedans que tu trouveras tes réponses et visiblement, elle a pas non plus prévu de te les donner en personne. » Parce que c'est plus facile de disparaître dans la nature sans rien justifier et de prétendre malgré tout l'aimer de tout son cœur, quand ses derniers agissements sont très loin de l'avoir prouvé. « Va falloir que tu sois fort, et surtout que tu l'oublies. Je sais, tu t'en sens pas capable aujourd'hui et c'est normal, personne a dit que tu devais surmonter ça en deux jours. » Mais il devra l'oublier, peu importe de quelle façon, peu importe aussi combien de bouteilles lui seront nécessaires pour y parvenir. « Elle t'a peut-être évité de faire la plus grosse connerie de ta vie, t'y as pensé à ça ? Elle était pas prête et peut-être bien que toi non plus dans le fond, pose-toi cette question au lieu de t'attribuer des torts que t'as pas. » S'il faut un coupable ce ne sera tout simplement pas lui, Mickey n'est pas disposé à le laisser se flageller quand il n'a objectivement rien à se reprocher. C'est donc tout naturellement que le boxeur se lève à son tour pour venir se planter face à lui, le regard déterminé de celui qui ne veut pas en démordre. « T'as rien fait de mal et je le crierai sur tous les foutus toits de cette ville s'il le faut, t'entends ? » Et il ne dit pas ça parce qu'il est son pote, son possible manque d'objectivité le concernant n'ayant rien à faire dans toute cette histoire. August n'est coupable de rien, ou seulement d'avoir confié son cœur à la mauvaise personne.

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Message(#)(Mickey #1) i am in an emotional coma EmptyJeu 2 Mar 2023 - 17:55



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 @Mickey Reeves & August Constantine
Août 2022.Il ne peut avoir d’autres opinions de lui-même que celle qu’il partage à voix haute avec Mickey. Comment ne pas se considérer comme tel quand il a été humilié devant tous les invités, se faisant lamentablement plaquer devant l’autel durant ce jour qui était supposé être le plus beau de sa vie ? Oh, il s’en souviendra de ce jour, sans mal, ce jour où il s’est retrouvé accoutré comme un pingouin devant toute une assemblée, un costume ridicule scrupuleusement choisi pour absolument aucune raison. Un accoutrement qu’il serait prêt à arracher entièrement à l’instant même, à déchirer voire brûler pour ne plus avoir à se souvenir de ce jour à jamais graver dans sa mémoire. « Jamais à mes yeux. » Il est bien trop brave, Mickey, et ses mots de plus ne manquent pas de faire ricaner August qui préfère se défaire de sa veste de costume et de son nœud papillon, à défaut de pouvoir procéder à un striptease intégral. Et puis, le choix de ce costume est celui de sa sœur jumelle et, par respect pour elle et son travail – parce qu’elle a passé des heures sur ce dernier, à faire retouche sur retouche et à céder aux exigences de dernière minute de son frère pour lui faire plaisir – il n’en arrivera pas à un choix extrême et ne le malmènera pas plus que les gestes qu’il vient de réaliser. Peut-être qu’il pourrait, à la place, passer ses nerfs sur toutes les babioles et objets présents dans l’appartement de son ami de longue date, celui dont les murs sont déjà bien amochés et qu’il n’ose rendre plus minable qu’ils ne peuvent l’être déjà. « Un peu plus ou un peu moins, hein. » La remarque le fait à nouveau esquisser un sourire avant de porter pour la énième fois cette bouteille à ses lèvres, celle dont le liquide l’aidera éventuellement à accepter de porter un coup ou deux sur les murs – il sait que le mur gagnera contre lui, n’ayant pas la force et la carrure de son ami qui parvient à le battre à plate couture, au vu des séquelles qu’il en porte, mais ce n’est pas ce que je recherche August. Ce qu’il souhaite, c’est ressentir une douleur plus vive qui l’aidera à oublier celle qui ne la quittera pas de sitôt – voire jamais.  

L’hypocrisie de Mickey est soulignée par August qui n’a pas besoin qu’on lui jette de la poudre aux yeux, en lui balançant des discours déjà tout prêt qui ne sont prononcés que pour faire espérer à la personne en souffrance que tout ira pour le mieux, dans le meilleur des mondes, dans un futur proche. Un futur proche qui lui semble bien éloigné, un monde meilleur qu’il pense ne plus jamais pouvoir connaitre quand il pensait graviter dans ce même monde avec celle qu’il aime encore à en crever. Mais on l’a arraché prématurément de ce monde idéal et il sait qu’il n’est pas prêt d’y retourner. Pour lui, c’est la fin de son monde, la fin d’une vie qu’il a longuement construite pour trouver la stabilité dont il a toujours rêvé. Comme si on lui interdisait d’être heureux, que cette notion ne pouvait jamais être sienne, que le bonheur n’existait que pour les autres. Alors, ce n'est pas de mensonge dont il a besoin, mais de vérités, celles qui le prépareront à ce qui l’attend désormais que tout autour de lui s’est subitement écroulé.  C’est ce qu’il demande à son ami de toujours, celui qui n’a jamais usé de pincettes pour lui dire ses quatre vérités et il ne souhaite pas que sa souffrance visible l’oblige à le prendre en pitié « Okay, c'est vrai, tu vas en chier parce que c'est ce qui arrive quand la femme que t'aimes décide de se barrer. Tu vas être au fond du trou pendant quelque temps, t'auras peut-être même envie de te foutre en l'air mais tu seras pas seul, et tu sais pourquoi ? » Il lui préfère cette franchise, celle plus percutante et réelle, même si cela l’oblige à affronter ce qui l’attend dans les heures, les jours, les mois à venir. Il n’a plus d’autres choix que d’accepter ce qui lui arrive et surtout les conséquences de tout ça. Son regard trouve celui de Mickey dont l’interrogation restée en suspens l’interpelle « Parce que je serai là moi, et si tu dois en baver alors on en bavera ensemble. J'en ai rien à foutre de souffrir avec toi, je suis déjà mort de toute façon. » Les mots sont poignants, la promesse forte et cela touche bien plus que de raison August. Son regard reste planté dans celui de son ami durant de longues secondes, silencieux, alors que celui-ci s’embrume. La meilleure réponse, en dehors de lui en offrir une plus étoffée oralement, est donc ce geste, celui où il s’approche de Mickey, sa main se portant à l’arrière de sa nuque pour l’obliger à coller son front contre le sien, une fraction de secondes à peine « Merci, bro’ ». Il ne montrera pas à quel point cela l’atteint, le réconforte aussi en sachant qu’il pourra compter sur lui dans cet enfer qu’il s’apprête à traverser.  Et c’est aussi à cet instant que la culpabilité s’empare de lui, alors qu’August n’a pas été foutu d’être aussi présent pour Mickey lorsqu’il est tombé de son piédestal. Oh, s’il faisait ce constat à voix haute, Mickey ne serait pas d’accord avec lui. Ils en ont partagé des verres ensemble après que son monde se soit effondré, ils en ont partagé des moments où Mickey venait chez lui – chez eux – en plein milieu de la nuit, amoché mais ayant besoin d’une oreille attentive et d’une épaule sur laquelle se reposer. Il a été là, August. Mais il l’a trahi. Parce que dès que le scandale a éclaté, il a été de ceux qui ont écrit sur son ami. Une trahison qu’ignore encore Mick’ et c’est sûrement pour cette raison que ça le ronge autant, surtout après les mots poignants qu’il vient de lui offrir. Il ne le mérite pas et il s’en veut de ne pas être capable de lui dire la vérité – surement parce qu’il sait aussi ce qui l’attend lorsque l’ancien boxeur l’apprendra : ce sera la fin de leur amitié. Et égoïstement, il préfère la conserver le plus longtemps possible, encore plus aujourd’hui où il a cruellement besoin de lui « Tu peux rester tout le temps que tu veux ici, c'était pas seulement une invitation à picoler. » Il porte un regard en arrière, pour observer quelques secondes ce canapé dont il lui en offre l’hospitalité et acquiesce, plus que reconnaissant, sans formuler un nouveau merci à l’attention de son ami, l’expression sur son visage parlant amplement pour lui.  

Un silence s’installe, bref mais suffisant pour qu’August replonge dans ses pensées. Ses pensées qui sont évidemment dirigées vers celle qui l’a planté devant l’autel, celle qui l’oblige à chercher des explications pour comprendre cette décision qu’elle a prise seule et qu’elle lui a imposée sans même tenter d’avoir une discussion avec lui pour qu’ils la prennent au moins à deux. Des explications qu’il n’obtiendra de personne, hormis elle, et c’est pourtant une question qu’il pose à voix haute à Mickey, comme si, par miracle, il pouvait lui apporter quelques éléments de réponses. « Je suis même pas sûr qu'elle le sache elle-même. » August en doute. Il ne pense pas qu’elle ait pris cette décision sur un coup de tête et c’est là tout ce qu’il se reproche. Il aurait dû le voir. Il aurait dû voir que quelque chose n’allait pas. Il la connaît par cœur et il n’a pourtant rien vu. Il devait y avoir des signes avant-coureur, des gestes, des mots, des paroles qu’elle a dû prononcer et qu’il a sûrement ignorés parce qu’il était bien trop happé par son propre bonheur. Des milliers de questions le taraudent et il ne peut que se sentir coupable de cette situation. La seule source d’explications qu’il a en sa possession pour le moment est ce sms que Yara a envoyé pour lui annoncer sa décision. Il demande alors à Mickey de le lui lire à voix haute, ne lui laissant guère le choix en lui tendant son téléphone « Je peux pas faire ça. » Il le supplie, simplement, et l’ancien boxeur s’y résigne, même si cela est fait à contre cœur « Tu fais chier August. » Qu’importe ce qu’il en pense, August a ce besoin criant de trouver des réponses, même si l’analyse mot par mot de ce message texte ne le mènera nulle part et ne fera que remuer le couteau dans la plaie « Il y a six ans, je dirai pas que c'était jour pour jour, mais on est pas si loin... je rencontrai August, mon partenaire pour la vie, mon acolyte, mon confident, mon complice de toujours, en somme, mon meilleur ami. Je l'aime.. » Elle l’aime. Et pourtant elle est partie. August entend son ami s’interrompre, et alors qu’il faisait ses cents pas dans la pièce, il s’arrête, tournant sa tête vers Mickey « T’arrêtes pas, je peux encaisser » C’est faux. Chaque mot prononcé est telle une lame de couteau qu’on enfonce progressivement dans son cœur mais peu importe « plus que j'aurai aimé n'importe qui sur cette planète, plus que je n'aurai pensé que ce soit possible. Je l'aime d'une force que.. » Une nouvelle pause qui fait soupirer August, limite agacé et, en retournant son regard sur son ami, il se rend compte que celui-ci est incapable de poursuivre « Désolé, j'irai pas au bout. » « Donne-moi ça ! » fait-t-il en lui reprenant le téléphone des mains, prêt à poursuivre lui-même la lecture du message. « Tu te fais du mal avec ce putain de message, et moi j'ai aucune envie de retourner le couteau dans la plaie. Tu veux savoir si elle donne ses foutues raisons ? La réponse est non, c'est pas là-dedans que tu trouveras tes réponses et visiblement, elle a pas non plus prévu de te les donner en personne. » « Alors quoi, Mick’ ? Je suis supposé faire quoi maintenant ? Attendre qu’elle daigne un jour venir me les donner ? Finir jusqu’à la dernière goutte de ton stock de bouteilles en espérant que ce sera suffisant pour estomper le mal que je ressens ? » Il vient frapper un coup de son poing contre son torse pour désigner cet endroit qui souffre en silence. « Ou que j’en prenne l’entière responsabilité et que je reconnaisse que je ne serai jamais heureux dans cette putain de vie ?! » Les émotions se mêlent, la colère semblant être celle qui prend peu à peu le pas sur tout le reste à cet instant. « Va falloir que tu sois fort, et surtout que tu l'oublies. Je sais, tu t'en sens pas capable aujourd'hui et c'est normal, personne a dit que tu devais surmonter ça en deux jours. » Il aimerait pourtant en avoir la capacité. Oublier Yara, oublier le bonheur qu’il partageait à ses côtés, oublier le bonheur qui était supposé être le leur s’ils s’étaient unis aujourd’hui. Mais rien de tout cela n’est possible, il en a conscience et cette douleur dans sa poitrine le rend malade. « Elle t'a peut-être évité de faire la plus grosse connerie de ta vie, t'y as pensé à ça ? Elle était pas prête et peut-être bien que toi non plus dans le fond, pose-toi cette question au lieu de t'attribuer des torts que t'as pas. » Sa tête se tourne lentement de gauche à droite alors qu’il est toujours debout au milieu de la pièce  « J’étais prêt, Mickey ! J’ai aucun doute là-dessus ! Elle était tout pour moi ! » les mots sont prononcés sèchement et il reprend d’ailleurs sa marche dans la pièce, même s’il en fait vite le tour. Une façon comme une autre de passer sa colère – peut-être est-ce préférable pour ne pas la passer injustement contre son ami « T'as rien fait de mal et je le crierai sur tous les foutus toits de cette ville s'il le faut, t'entends ? » « Autrement, elle se serait pas barrée, Mick’ ! ». Il en fait le constat, un peu plus posément, d’un ton plus las. Son regard sur le sol, il soupire fortement, après que sa main soit venue gratter l’arrière de son crâne. Son bras retombe lourdement le long de son corps avant que ce ne soit ce dernier qu’il laisse glisser contre un mur, venant s’asseoir à même le sol, le regard dans le vide « On était supposé être heureux, elle et moi. Même si on ne devait pas, elle s’est autorisée à m’appeler hier soir pour me dire à quel point elle m’aimait et à quel point elle avait hâte de devenir ma femme parce qu’elle était la plus heureuse à mes côtés. Qu’est-ce qui a changé depuis ? » Il parle plus pour lui-même, n’attendant pas de réelle réponse de la part de celui qui est à ses côtés à l’instant même « Comment tu as fait pour survivre à ça ? Après Aliyah ? » Il sait que Mickey n’a pas remonté la pente, il l’a même dévalé à vive allure après sa séparation avec celle qui n’est pourtant pas encore son ex-femme et se trouve encore bien en bas de celle-ci. Il n’est pas l’exemple à suivre mais August serait le dernier à juger les choix qu’a pu faire Mick’… et si parfois il n’a pas été d’accord avec ceux-ci, peut-être qu’aujourd’hui, il voit tout ça sous un nouveau jour.


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Message(#)(Mickey #1) i am in an emotional coma EmptyDim 12 Mar 2023 - 21:09


☾ i am in an emotional coma
I am in an emotional coma you belittle me and I'll bemoan ya. I could get high on serotonin alone, but whenever you leave it’s so over? I need a lullaby and fresher air, maybe a drink and baby, maybe a prayer Maybe it's the human condition, suicide love or religion.
@AUGUST CONSTANTINE ☆ MICKEY REEVES
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Mort et déjà presque enterré, c'est ainsi que Mickey se sent quand il n'est sous l'influence d'aucune substance et c'est la raison pour laquelle son premier réflexe en regagnant son studio a été de s'en remettre à l'alcool, avant de retrouver le chemin de ses chères lignes blanches. Il ne sait même pas comment il comptait tenir toute la durée du mariage sans rien consommer mais la question n'aura au moins pas le mérite de se poser. Pas de quoi l'amener à se réjouir bien au contraire car l'état de manque susceptible de le guetter n'est finalement pas grand-chose à côté de la douleur de son ami, auquel il refuse de cacher plus longtemps la réalité du gouffre qui ne tardera pas à l'avaler tout entier. Autant le préparer au fait qu'il connaitra comme lui des heures très sombres, des passages à vide durant lesquels plus rien ne semblera compter comme des envies de détruire le monde entier, que l'ancien champion alterne personnellement depuis déjà plusieurs années. Certains jours il ne sait même pas dire ce qui le maintient encore en vie et d'autres, il donnerait très cher pour le rester et faire payer sa chute à tous ceux qui y ont contribué car c'est ainsi que Mickey gère pour sa part la chose : en ne gérant strictement rien. Sa peine à lui prend le plus souvent la forme d'une immense colère car il y a bien longtemps que le boxeur n'a plus une seule larme à verser mais s'il doit éponger celles d'August pour rendre son fardeau un peu moins lourd, s'il doit être à ses côtés chaque fois que son ami se sentira sombrer alors oui, ils traverseront cette épreuve et les autres ensemble car regarder sa souffrance dans les yeux ne lui fait pas peur. C'est d'ailleurs ce que Mickey a déjà le sentiment de faire alors que son ami vrille un regard des plus intenses vers lui, saisissant même sa nuque dans un geste que le boxeur ne repousse pas. « Merci, bro’ » Il vient sûrement du cœur ce merci mais il n'est pas pour autant utile à partir du moment où Mickey estime mener ici un combat légitime. Ce n'est pas de la foutue pitié, c'est simplement la seule forme de soutien dont le boxeur soit capable depuis toujours et on le sait, il n'hésiterait pas à retourner la moitié de cette ville si August le lui demandait. Et Yara... ah, Yara. Il aurait beaucoup de choses à dire – et de vérités à cracher – à celle qui s'est donné le droit d’abandonner son pote car bien sûr, Mickey rêve de mettre l'intéressée face à ses actes et d'aller chercher lui-même ces réponses qu'il n'est pour l’heure pas en mesure de donner à August. Une part de lui peine pourtant à croire qu'il y ait grand-chose à comprendre dans toute cette histoire, de la même façon que Mickey peut douter du fait que la vérité se sache un jour. Il n'y croit pas tellement dans le fond et ce qu'il ne croit pas, non plus, c'est qu'August trouvera des éléments dans ce fameux sms qu'il lui demande de relire pour lui. Jamais Mickey n'a eu aussi peu envie de s'y coller, ressasser ce message est même de son point de vue la meilleure façon de l'achever et déjà, aux premières lignes lues, le boxeur est persuadé que tout ça ne risque vraiment pas de l'aider. « T’arrêtes pas, je peux encaisser. » Ce n'est pas ce que sa voix et ses va-et-vient incessants dans la pièce semblent dire et si Mickey accepte malgré tout de poursuivre, c'est pour mieux jeter l'éponge quelques lignes plus tard lorsque le contenu de ce message lui donne proprement envie de vomir. « Donne-moi ça ! » Qu'il le reprenne son foutu téléphone, qu'il l'encadre même ce putain de message s'il tient tant à se torturer avec ça mais pitié, qu'il n'attende plus jamais de lui de poser les yeux dessus. Mickey voudrait brûler le moindre mot que ce sms peut contenir car ce n'est pas là-dedans qu'August y verra plus clair, il ne cessera jamais de l'affirmer.

« Alors quoi, Mick’ ? Je suis supposé faire quoi maintenant ? Attendre qu’elle daigne un jour venir me les donner ? Finir jusqu’à la dernière goutte de ton stock de bouteilles en espérant que ce sera suffisant pour estomper le mal que je ressens ? » Spoiler alert : toutes les bouteilles du monde ne suffiront pas à soigner ce qui aura besoin de l'être car seul le temps pourra sans doute rendre les choses un peu moins douloureuses, à défaut d'être endurables. Boire à en perdre la raison est pourtant ce que Mickey ferait à sa place car le temps, dans son cas, n'a pas franchement fait ses preuves jusque là. « Ou que j’en prenne l’entière responsabilité et que je reconnaisse que je ne serai jamais heureux dans cette putain de vie ?! » Il l'entend parfaitement sa colère, il la comprend aussi trop bien mais il ne peut pas le laisser déblatérer ces mots sans rebondir sur les plus crispants d'entre eux. « Hey je t’interdis de l’attendre, t’entends ? Elle le mérite pas et toi, tu vaux largement mieux que ça. » August n'a pas intérêt à arrêter de vivre dans l'espoir de la voir revenir, ce n'est pas l'attitude qu'il désire constater chez lui et c'est aussi un temps que son ami a l'assurance de gaspiller selon lui. « Bouge pas. » il laisse entendre en pointant vers lui un doigt autoritaire avant de s'éclipser en direction de sa chambre, dont il ne revient pas les mains vides. Mickey traine alors son vieux sac de frappe jusqu'au centre de son salon, estimant qu'il pourrait être utile à August si ce dernier se sentait un peu trop proche de l'implosion. « Frappe là-dedans la prochaine fois que ça te dévore le ventre. Je t’assure que ça fait du bien. » Et ainsi il ne s’abîmera pas les mains comme il l'aurait incontestablement fait en cognant ses murs, Mickey peut même lui refiler ses gants si nécessaire. Ses prochains mots n'ont quant à eux pas pour but de le pousser à bout mais il sent bien qu'August n'aime pas entendre qu'il était sur le point de faire la connerie de sa vie avec ce mariage, ce que le boxeur ne retirera pas pour autant. « J’étais prêt, Mickey ! J’ai aucun doute là-dessus ! Elle était tout pour moi ! » Et lui, était-il vraiment tout pour elle ? « Autrement, elle se serait pas barrée, Mick’ ! » Cette fois c'en est trop pour Mickey qui n'en peut tout simplement plus de ce refrain perpétuel, consistant pour August à endosser une faute qui ne lui revient en rien. « Arrête merde. » il grogne presque, réduisant à nouveau la distance entre eux pour venir planter son regard dans le sien. Son ami n'y verra pas de très bonnes choses c'est certain car il suffirait qu'il demande encore ce qu'il a pu faire de mal pour qu'il ne réponde plus de rien. « T’as pas la moindre idée de ce qui lui est passé par la tête et moi non plus, alors je te jure que je t’étrangle si tu redis encore une fois que tout est de ta faute. » Et même s'il n'ira tout de même pas jusque là, August doit bien comprendre que tout ça doit suffire avant que sa patience n'atteigne ses limites. « (…) Elle s’est autorisée à m’appeler hier soir pour me dire à quel point elle m’aimait et à quel point elle avait hâte de devenir ma femme parce qu’elle était la plus heureuse à mes côtés. Qu’est-ce qui a changé depuis ? » Outre le fait qu'il n'ait jamais rien entendu de plus tordu car cette Yara a de toute évidence un grain, il y a une chose que Mickey se doit de clarifier sans attendre. « On abandonne pas les gens qu’on aime. » Peu importe à quel point ces mots peuvent faire écho à sa propre vie et à quel point son avis peut être biaisé, il y croit fermement et ne laissera pas August se convaincre du contraire. Si Yara l'aimait autant qu'elle le dit elle se serait présentée devant l'autel aujourd'hui, voilà ce qu'il choisit pour sa part d'en conclure car il n'y a que sous cet angle que les choses ont vraiment un sens. « On piétine pas leur cœur comme ça, c’est pas ce que j’appelle de l’amour moi. Et c’est censé te prouver que t’as rien perdu parce que putain, c’est le plus grand retournement de veste de l’histoire qu’elle t’a fait là. » Elle mériterait presque qu'on l'applaudisse pour cette vaste comédie mais au lieu de la maudire Mickey ferait peut-être bien de s'en inspirer, histoire de sortir lui aussi à ses proches combien il les aime la prochaine fois que ses dérives les feront souffrir. C'est la bonne excuse, apparemment. « Supprime-le. » il finit par ordonner, désignant son téléphone d'un mouvement de tête tandis que son regard marque la sévérité de ses mots. « Supprime ce sms August. S’il te plaît. » Tout ce qu'il souhaite c'est lui épargner des heures interminables de souffrances à relire ce message et à tenter de l'interpréter dans tous les sens, car il connait trop bien son ami pour l'en savoir capable.

« Comment tu as fait pour survivre à ça ? Après Aliyah ? » Sa gorge se serre à la mention de ce nom qu'il n'est jamais bon de prononcer à la légère par ici. August le sait, le sujet est sensible tout comme peut l'être celui de sa fille mais il est aussi l'un des rares que le boxeur autorise à s'aventurer sur ce terrain, sur lequel son ami n'aurait jamais l'idée de le provoquer comme d'autres peuvent inconsciemment le faire. Quant au fait d'avoir survécu à l'effondrement complet de sa vie, Mickey ne lui apprendra rien en lui disant s'être raccroché au pire car les consommations qui étaient les siennes à l'époque où les photos sont sorties n'étaient rien comparé à ce qu'elles peuvent être aujourd'hui. « Regarde autour de toi. » il formule simplement, déployant son regard sur l'ensemble de la pièce où August n'a plus qu'à constater les choses par lui-même. « Je crois que t’as ta réponse. » Des bouteilles dans chaque recoin, de la poudre éparpillée sur sa table basse et des seringues trônant un peu plus loin, sans parler des relations éphémères que le boxeur enchaine et des combats qu'il mène désormais en dehors d'un ring pour parfaire cette vie de débauche où il ne se refuse rien. La voilà sa survie, elle n'est en rien glorieuse mais à quoi bon prétendre continuer d'exister pour autre chose quand son existence ne se résume officiellement plus qu'à ça. Oh qu'elle doit être belle, l'image renvoyée à son ami. « C’est pas forcément ce qui t’attend, hein. Et c’est pas non plus en te jetant la tête la première dans la source du problème que tu le régleras. » Là-dessus Mickey croit bien savoir de quoi il parle car on ne règle pas un problème initialement lié à la drogue en consommant dix fois plus, ce n'était pas une façon de s'en sortir mais bien de se détruire et c'est la nuance que le boxeur n'apporte pas ici : il n'a jamais eu la volonté de sauver quoi que ce soit, encore moins de se sauver lui. Si August veut prendre le chemin opposé alors il devra veiller à ne pas entretenir lui aussi son problème en s’accrochant plus que de raison à Yara, car c'est ainsi que l'on fait de sa vie un foutu cercle vieux. « On gère pas tous les choses de la même façon, ça c’est juste la mienne. » Et il ne prétend pas que ce soit la bonne, pas plus qu'il ne conseillerait d'ailleurs ce genre de vie à quiconque. Sa « solution » il ignore dans quoi August ira pour sa part la puiser mais Mickey sait par contre qu'il ne sera jamais loin, au cas où tout ça devait lui ouvrir les portes de mondes un peu trop sombres où il ne serait pas bon de le laisser s'égarer. « Elles reviendront pas August. » il balance tout en retrouvant sa place sur le canapé, face à cette poudre qui n'attend plus que lui. « Quand elles partent en général, c’est pour de bon. » Aliyah n'est pas revenue, ce n'est pourtant pas faute d'y avoir cru alors tout porte à croire que Yara ne le fera pas non plus. « Y’a rien que tu puisses faire ou dire, c’est comme ça. Un jour t’as tout pour être heureux et le lendemain, t’as plus rien. » Mais lui, au moins, n’a pas brisé tout ce qu’il avait de ses propres mains. Ce n'est pas August que l'on pointera du doigt dans cette histoire et ça fait une belle différence, son ami n'en a simplement pas conscience mais il s'en tire avec le beau rôle, même si c'est aussi celui qui fait le plus mal. Mickey relève son regard vers lui car quitte à apporter sa conclusion sur la chose, autant qu'August puisse y lire qu'il croit fort en ce qu'il dit. « T’en fais pas, elle sait très bien ce qu’elle perd et la chance qu’elle avait de t’avoir. » C'est elle la grande perdante, il vient de le décider alors la mariée en fuite n'a plus qu'à s'en mordre les doigts à présent, en attendant de récolter en enfer la place qu'elle mérite selon lui.

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Message(#)(Mickey #1) i am in an emotional coma EmptyMer 22 Mar 2023 - 11:34



i am in an emotional coma
 @Mickey Reeves & August Constantine
Août 2022. Il est perdu. Il a besoin d’explications de la part de celle qui a pris la fuite mais à défaut, il ne peut que se blâmer de cette situation dans laquelle il se trouve. Il ne peut que se déclarer coupable d’une faute qu’il n’a pas commise ou alors inconsciemment, parce qu’en retournant la situation dans tous les sens, il ne parvient à trouver ce qu’il a pu faire de travers « Hey je t’interdis de l’attendre, t’entends ? Elle le mérite pas et toi, tu vaux largement mieux que ça. » Alors quoi ? Dès demain, il est supposé reprendre sa vie là où elle s’est arrêtée ? Prétendre que rien ne l’atteint et que la fuite de celle qui devrait être, à l’heure actuelle, sa femme, n’est pas importante ? Il sait qu’il va traverser un enfer sans nom, il sait qu’il ne parviendra pas à se relever si elle ne daigne pas au moins le retrouver pour lui donner une explication et que Mickey le veuille ou non, que Mickey lui interdisse ou non, sa vie est en stand-by depuis le message envoyé par celle qui rejoint désormais la catégorie de ses ex. « Bouge pas. » Il n’a nulle part où aller de toute manière et, même s’il affiche un air légèrement étonné sous la sommation de son ami, August ne bouge pas d’un iota et observe, la seconde suivante, Mickey tirer un sac de frappe derrière lui « Frappe là-dedans la prochaine fois que ça te dévore le ventre. Je t’assure que ça fait du bien. » Il trouve ça ridicule et le rictus qu’il affiche au coin de ses lèvres l’illustre parfaitement alors qu’il laisse échapper un « C’est bon j’en aurai pas besoin » sa main chassant l’air devant lui, préférant, à la place, la sensation agréable de l’alcool qu’il ingurgite dans une grande gorgée à nouveau. Il est à bout, en devient presque exécrable avec son ami qui ne cherche qu’à être là pour lui, rejetant toutes les paroles qu’il peut avoir à son encontre pour lui faire voir la vérité en face. Mickey fait de son mieux mais August refuse d’entendre raison quand il prétend que ce mariage n’avait tout bonnement pas lieu d’être et qu’il a sûrement réchappé à la pire connerie qu’il aurait pu faire de sa vie. Des mots que le journaliste ne supporte pas d’entendre, continuant à se blâmer pour cette situation chaotique dans laquelle il se trouve, ce qui ne fait qu’ajouter du feu aux poudres, la tension devenant de plus en plus palpable entre les deux amis. « Arrête merde. » Il menace Mickey, s’approchant d’August comme s’il s’apprêtait à le frapper pour le dissuader de poursuivre sur cette pente glissante, celui de cette dévalorisation que le Constantine s’inflige à lui-même. « T’as pas la moindre idée de ce qui lui est passé par la tête et moi non plus, alors je te jure que je t’étrangle si tu redis encore une fois que tout est de ta faute. » « Fais-le, j’ai plus rien à perdre ! » dit-t-il sur un ton je m’en foutiste, gardant son regard planté dans celui de son ami quelques secondes avant de tourner les talons pour s’éloigner de lui.

La tension retombe l’instant suivant lorsque August se laisse glisser le long du mur pour venir s’asseoir à même le sol. Son regard dans le vide, il tente de comprendre comment Yara a pu le laisser alors que, la veille encore, elle lui déclarait tout son amour et sa hâte à devenir sa femme. « On abandonne pas les gens qu’on aime. » C’est pourtant bel et bien ce qu’elle a fait. A moins que ce précédent message ne fût qu’une vaste supercherie et qu’elle s’est jouée de lui. « On piétine pas leur cœur comme ça, c’est pas ce que j’appelle de l’amour moi. Et c’est censé te prouver que t’as rien perdu parce que putain, c’est le plus grand retournement de veste de l’histoire qu’elle t’a fait là. » Il subit les paroles de son ami qui sont d’une véracité qu’il ne peut contredire, baissant la tête tel un enfant qui vient d’être pris sur le fait. Il n’a rien du coupable pourtant, si ce n’est de vouloir s’accrocher à cet espoir, celui de la voir revenir, celui de l’entendre lui dire qu’elle regrette et qu’elle veut passer le restant de ses jours à ses côtés. Il veut y croire, encore, penser qu’elle va l’appeler d’une seconde à l’autre et c’est sûrement pour cette raison que son portable n’a jamais quitté la paume de sa main depuis qu’il a quitté les lieux du mariage « Supprime-le. » August, sorti de sa rêverie, relève sa tête vers l’ancien boxeur, ne comprenant pas tout de suite sa demande « Supprime ce sms August. S’il te plaît. » Le journaliste fronce  les sourcils, puis repose son regard sur l’écran de son téléphone où est affiché encore ce fameux sms. Il ne peut s’y résigner, tourne lentement la tête de gauche à droite, tout en continuant de fixer l’appareil « Je le ferai. Mais pas maintenant Mick’ » Il souffle ces quelques mots, un air à la fois désolé et attristé se dessinant sur ses traits sans toutefois avoir le courage d’affronter les prunelles de son ami « N’insiste pas, je ne changerai pas d’avis » Il reprend la parole, toujours sur le même ton, calme et posé,bien que les mots sont aussi dit avec fermeté. Il connait suffisamment son ami et sa ténacité, sait qu’il s’apprêtait à insister mais il le défend de le faire. Pour l’instant, ce n’est pas d’ordres dont il a besoin mais de soutien. Uniquement de soutien.

Il a besoin aussi de faire un parallèle. De se dire qu’il n’est pas le seul dans ce cas et qu’il peut s’appuyer sur l’expérience de Mickey, guère plus réjouissante, pour se dire qu’il finira par s’en sortir ou, du moins, traverser cette épreuve sans trop de dégâts. « Regarde autour de toi. » C’est ce qu’il fait. L’habitation de son ami a perdu de sa superbe au cours de ces dernières années, celles encore glorieuses où il vivait dans une maison lumineuse et décorée avec goût. Une maison vivante qui dénote avec ce petit espace désormais sombre et morne, où l’ancien boxeur, au sommet de sa gloire, n’est plus. Il a assisté à sa chute, August, il y a même contribué en écrivant ce bout de papier dont il s’en mord encore aujourd’hui les doigts, et c’est avec tristesse qu’il constate le chemin tempétueux et destructeur que son ami a connu depuis. La chute a été brutale, Mickey s’enfonçant dans un gouffre duquel il n’est toujours pas ressorti et, si l’image lui fait peur parce qu’il craint emprunter le même chemin, il s’en veut surtout de ne pas être parvenu de l’en sortir. Il a pourtant été là, depuis le début, ayant tenté de lui dire d’arrêter avec cette poudre blanche qui trône encore fièrement sur sa table basse et qu’il s’apprête à sniffer d’un moment à l’autre, alors qu’elle est la cause de tous ses maux. Mais en vain… « Je crois que t’as ta réponse. » Il l’a, à regret, ses bras entourant ses jambes alors que sa tête, elle, observe encore les alentours. Un soupir s’échappe d’entre ses lèvres, acquiesçant simplement aux mots de son ami. « C’est pas forcément ce qui t’attend, hein. Et c’est pas non plus en te jetant la tête la première dans la source du problème que tu le régleras. » Seul l’avenir le dira. Mais August se sent déjà happé dans les abysses et sait qu’il ne parviendra pas, dès le lendemain, à sortir la source de son problème – aka Yara – de sa tête. Il sait qu’il va être tenté de l’appeler, il sait qu’il va être tenté de remplir ce trou béant, qu’il a désormais à la place du cœur, par l’alcool qui est devenu un allié qu’il n’avait encore jamais connu jusqu’ici. Même si les mots de Mickey se veulent rassurant, il sait que les jours suivants seront sombres et qu’il risque d’emprunter le même chemin que lui. Et cette pensée ne le met bizarrement pas dans la crainte, il semble même peu à peu accepter cette idée. « On gère pas tous les choses de la même façon, ça c’est juste la mienne. » Il se mut dans un silence, écoute le récit conté par son ami, restant assez impartial face à celui-ci quand, pourtant, dans sa tête, il le contredit. Il gérera peut-être différent, mais le résultat restera le même, il le sait : ce n’est pas vers des beaux jours qu’il se dirige et cette accumulation d’événements dans sa vie ne fait que le conforter dans le fait que le bonheur n’est définitivement pas fait pour lui. Alors à quoi bon se battre pour s’en sortir ? « Elles reviendront pas August. » Ses poings se serrent cette fois, sa mâchoire se contracte sous les mots et il se mord la langue pour ne pas répondre. Aliyah ne reviendra pas, c’est certain mais pour Yara, c’est bien trop frais pour le clamer haut et fort. « Quand elles partent en général, c’est pour de bon. » Il insiste et August tourne vigoureusement la tête de gauche à droite cette fois « Ca ne veut rien dire ! » Il est naïf. Mais comment lui reprocher quand la rupture vient tout juste de s’opérer ? Comment lui reprocher quand cela ne fait que quelques heures à peine et qu’il n’a toujours pas réalisé ? Il veut s’accrocher à cet espoir et entendre Mickey le détruire l’insupporte. « Y’a rien que tu puisses faire ou dire, c’est comme ça. Un jour t’as tout pour être heureux et le lendemain, t’as plus rien. » C’est fataliste et pourtant, August est aussi le mieux placé pour savoir que c’est bien souvent le cas. L’accident de son père, le décès de sa mère, ce changement de vie soudain en aménageant chez les Weatherton, la fuite de Malone et celle de Yara aujourd’hui. Toutes les belles choses qu’il a pu connaitre ont fini par s’autodétruire à une fraction de secondes. Et c’est ce qui se passe encore aujourd’hui. Il aurait dû être préparé à cette éventualité, il n’aurait pas dû se laisser happer par cette explosion – illusion ? – de bonheur avec la jeune femme. Il aurait dû tout simplement savoir que cela allait capoter, à un moment ou à un autre. « T’en fais pas, elle sait très bien ce qu’elle perd et la chance qu’elle avait de t’avoir. » « J’en doute ». Autrement, elle ne serait pas partie, autrement, il serait en train de la tenir dans ses bras, à danser avec elle devant la foule admirative et envieuse de leur amour. A la place, il se lève difficilement du sol, sa tête tournant sous l’effet du liquide alcoolisé qu’il n’a de cesse d’ingurgiter, rejoint Mickey sur le canapé pour désigner d’un signe de tête la poudre devant eux « Tu permets ? ». Il sait qu’il ne lui refusera pas, se saisit alors du billet roulé par Mickey afin de s’obscurcir l’esprit et l’instant d’après, August se laisse retomber en arrière pour en savourer les effets qu’il espère immédiat et paralysant pour ne plus avoir à penser.


BY PHANTASMAGORIA
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