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 the pain set in but i never cried (mavis&simon)

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Message(#)the pain set in but i never cried (mavis&simon) EmptyMar 27 Déc 2022 - 14:25

Comme à chaque fois qu’il se retrouvait dans ce couloir blanc, Simon sentait son palpitant s’emballer. Tachycardie, lui avait un jour diagnostiqué un jeune interne qui l’avait retrouvé prostré dans un couloir, alors que Simon pensait sa dernière heure être arrivée. Depuis, il était devenu coutumier du fait et avait appris à gérer ce trop plein d’émotions. Il fit quelques pas hésitants et, inconsciemment, se rapprocha du mur. Il ne tanguait pas, n’était pas ivre, n’était pas dans un état second. Il était juste terrifié, et complètement démuni. Il ne se sentait pas maître de la situation, pas maître de son destin, pas maître de lui-même. Il perdait toute notion du temps, toute notion du lieu ; ses sens s’en retrouvaient bouleversés. Machinalement, sa main droite se posa sur le papier peint et il s’arrêta brièvement. Il ferma les yeux, inspira profondément, et le regretta la seconde suivante. Ne pas voir, c’était comme s’exposer davantage. Il détestait l’odeur pestilentielle de ce lieu, et son estomac se rappela à son bon souvenir en faisant un bond dans le fond de ses entrailles. Il avait pourtant anticipé, et avait fait une croix sur son petit-déjeuner, ce matin. Mais il n’était pas sûre que ça suffise. Tous ces efforts, pour rien. À moins que ce ne soit la fatigue, qui lui donne des aigreurs d’estomac ? Il avait passé les dernières trente-six heures éveillé, comme à chaque fois qu’il devait se rendre à l’hôpital. La veille au travail, derrière ses fidèles écrans, à scruter et observer les moindres faits et gestes de leurs derniers suspects en date. Plongé dans son univers, où aucun code ne lui résistait. Lorsque Widow lui avait fait comprendre qu’il était l’heure pour lui d’aller se reposer, il avait prétexté un élément troublant qu’il voulait résoudre — un mensonge éhonté, en réalité, qui lui permettait de rester un peu plus longtemps dans le local secret du PSI. Là, au moins, il se sentait en sécurité. On ne pouvait pas l’atteindre, jamais. En tout cas, Simon avait réussi à s’en persuader.


Il n’avait quitté sa caverne que pour aller prendre une douche, et changer de fringues. Ses yeux étaient rouges d’avoir été trop sollicités, et la fatigue se lisait sur tous ses traits. Ses mouvements étaient plus lents, moins précis. Il n’aurait pas fallu grand-chose pour le briser, à vrai dire. Nerveux, Simon sentit une goutte de sueur glisser le long de son dos, lui rappelant qu’il devait vraiment agir avant de paraître suspect aux yeux du personnel soignant. Lentement, il osa faire un premier pas. Il avait l’impression d’être un funambule sur le point de tomber. Son équilibre était précaire, en tout point. Il ferma les yeux pendant une fraction de seconde, prit son courage à deux mains, et se présenta quelques instants plus tard devant le pôle d’accueil des infirmières. Celle qui oeuvrait derrière le bureau devait avoir une quarantaine d’années, et avait des traits doux et harmonieux. Une jolie brune, au sourire sincère et au timbre de voix délicat. « Je peux vous aider ? » Gentille, qui plus est. Simon hocha la tête, se racla la gorge, et annonça qu’il avait un rendez-vous. Il ne précisa ni le nom du spécialiste, ni les raisons pour lesquelles il était suivi. Inutile ; chaque détail de son sinistre séjour entre ces murs était répertorié dans son dossier médical. Et peut-être plus encore. Combien de fois avait-il eu envie de pirater son propre dossier, afin de lire quels étaient les mots que les différents médecins avaient écrit sur son compte ? Il était passé entre de nombreuses mains, depuis son accident. Il ne se souvenait pas de la plupart, mais était parfois réveillé en sursaut par des voix lointaines, qui perturbaient encore son esprit. Polytraumatisé, en état de choc, syndrome du survivant ; ces mots étaient devenus familiers, avec le temps. « Monsieur Johnson, suivez-moi s’il vous plait. » Il croisa le regard chaleureux de l’infirmière, et ne comprit pas. Comment pouvait-elle sourire, dans ce lieu hostile ? Comment pouvait-elle se montrer agréable et presque légère, alors que la mort rôdait à chaque étage ? Alors que cette pensée lui traversait l’esprit, il se retourna brusquement. Il se trouva idiot, et fut soulagé de constater que personne n’avait apparemment fait attention à son étrange comportement. Sinon, comment aurait-il pu justifier qu’il avait fait volte-face pour s’assurer que la faucheuse n’était pas à ses trousses ? On le prendrait pour un fou, s’il admettait la vérité à voix haute. On le renverrait ici ou ailleurs, sans lui demander son avis, dans une chambre aux murs blancs. Il en était intimement persuadé. « Le docteur est un peu en retard, mais vous pouvez l’attendre ici. » Il écarquilla les yeux, horrifié. Être dans ce bâtiment était un supplice, à bien des égards. Il aurait voulu s’en aller, disparaître sous terre. Il s’installa sur une chaise inconfortable, posa ses coudes sur ses genoux, et dissimula son visage dans ses mains. Il ne voulait pas voir, et il ne voulait pas être vu. Il voulait oublier, et que le temps passe le plus vite possible. Il aurait tant aimé que Ruben soit là, à ses côtés. Lui qui avait tant l’habitude d’arpenter ces couloirs immaculés, à l’odeur nauséabonde. Lui qui connaissait chaque recoin de ce labyrinthe, lui qui sauvait des vies. Son meilleur ami aurait peut-être pu le rassurer. Peut-être, ça n’était même pas sûr.

@Mavis Barnes
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Mavis Barnes
Mavis Barnes
la pomme de la discorde
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the pain set in but i never cried (mavis&simon) IAeu3cF Présent
ÂGE : 25 ans (11.06.1999)
SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins
STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben)
MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong
LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac
the pain set in but i never cried (mavis&simon) Tumblr_inline_pc0uyltjH41urfelz_1280
POSTS : 2677 POINTS : 380

TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it ends
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair)
RPs EN COURS :
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RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
the pain set in but i never cried (mavis&simon) Fbml
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine


ambrose#18ruben#24

RPs EN ATTENTE :

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DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
the pain set in but i never cried (mavis&simon) 3f974200162afe901327419b995974f34da2b98f
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : olivia holt
CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs rubis, marose) › ©symphonygifs (gifs profil, sign), ©kaceypacks (gif dan), ©gifpacklove (gif baz) › ©astra (code)
DC : jo carter & alma barton
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 20/10/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t46706-mavis-she-had-a-marvelous-time-ruinin-everything
https://www.30yearsstillyoung.com/t46744-mavis-i-ll-stare-directly-at-the-sun-but-never-in-the-mirror
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the pain set in but i never cried
@Simon Johnson the pain set in but i never cried (mavis&simon) 873483867 (crédit gif/stefansalvatored)

"Comment tu vas, ma chérie ?" Un gros soupir s’échappa des lèvres pleines de Mavis qui, la tête baissée, eut le genre de rictus amer qu’elle ne réservait qu’à une seule personne : son père "Je te l’ai déjà dit, je vais bien." débita-t-elle sans rien y penser, triturant le bout de ses ongles en ayant la satisfaction de les avoir impeccables et bien taillés. L’échange fût aussi concis que celui-ci, simplement parce que Mavis ne voulait pas s’éterniser sur ce qu’elle sentait poindre du côté de son père. Le deuil, c’était comme une maladie incurable ; il frappait au mauvais moment pour, plus tard, se rappeler aux bons souvenirs de celui qui était concerné, et parce que la fin du mois de décembre accueillait la date anniversaire de la mort de Marion, elle savait ce que sa présence dans le bureau de son père signifiait en réalité. Il ne s’enquérait pas réellement de son état, de ses études et du reste, mais de la sensation qu’elle ressentait au fin fond de ses entrailles en songeant au fait que ça faisait désormais dix ans qu’elle avait perdue sa moitié — et elle ne voulait pas parler de ça avec Leon, Mavis. Pas parce qu’il était son père et qu’elle était pudique, mais parce qu’elle ne ressentait rien qui vaille l’air abattu qu’il lui réserva lorsqu’elle releva la tête pour le regarder droit dans les yeux, et qu’il comprit qu’elle ne lui décrocherait pas une parole supplémentaire à ce sujet.
Ils avaient déjeuné ensemble, ils avaient parlé de tout et de rien, de Ben et de la soirée du nouvel an qu’ils passeraient à Falls Creek comme tous les ans avec l’air d’être ce genre de père et fille qui avaient une relation si forte que c’était touchant à voir. Seulement, la vérité, c’était que le coeur n’y était pas ; parce que Leon pensait à Marion qu’il voyait dans les traits de Mavis qui se leva soudain pour s’en aller sans lui dire au revoir, sentant un poids peser sur sa poitrine comme elle avait envie de lui hurler qu’elle était toujours en vie, elle, et qu’elle faisait tout ce qu’il voulait qu’elle fasse, alors pourquoi il s’obstinait à la traiter comme une vulgaire suppléante ?

C’était la seule conjoncture capable de faire tambouriner son coeur aussi vite dans sa poitrine, de se rendre compte que, malgré tous ses efforts, elle resterait dans l’ombre de sa soeur jumelle. Son coeur, elle le sentit s’affoler sous la fine couche de vêtements qu’elle portait en dessous de sa blouse, le col roulé de son pull très fin l’enserrant soudain qu’elle se sentit mal à l’aise au point d’y passer un doigt pour en décoller le tissu de sa peau. Son dos se posa brièvement contre le porte du bureau de son père qu’elle avait refermé derrière elle ; donnant sur une salle d’attente qu’elle croyait vide, la respiration profonde de quelqu'un dans la pièce lui fit réaliser qu’elle n’était pas seule en réalité et son attitude changea brusquement.
Elle rouvrit les yeux, se décolla de la porte pour se redresser de toute sa petitesse, et tint les pans de la blouse blanche qu’elle portait pour retrouver une contenance. Lorsqu’elle s’engagea dans la petite pièce, son regard se perdit du côté de la respiration profonde qui l’avait renvoyée à sa réalité ; et sa réaction fût spontanée, assez en tout cas pour qu’un léger sourire fasse saillir ses pommettes et que dans la foulée, elle s’approche de Simon qu’elle reconnut sans avoir besoin de se concentrer "Hey, tout va bien ?" lui demanda-t-elle du ton presque amical qu’elle avait en magasin, passant outre son statut de stagiaire pour s’adresser à lui d’une façon un peu moins formelle ; parce qu’elle l’avait vu dans un lit d’hôpital, parce qu’elle le savait proche de Ruben aussi — surtout "Simon, c’est bien ça ?" ajouta-t-elle par politesse tout en connaissant déjà la réponse, ses mains se glissant dans les poches de sa blouse tandis qu’elle s’approchait un peu plus près simplement pour se rendre compte, sans qu’il n’eut besoin de lui dire, que ça n’allait pas fort "Je peux m’asseoir ?" fit-elle en joignant le geste à la parole, se glissant prudemment sur la chaise à ses côtés sans vraiment attendre qu’il lui réponde, et de nouveau par politesse, elle laissa un temps de silence s’installer avant de le balayer d’un froncement de nez, son menton pointant vers la porte du bureau de son père qu’elle désigna avec un sourire en biais "À moi aussi, il me fait cet effet-là."


    no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.










    :prof::



Dernière édition par Mavis Barnes le Mer 25 Jan 2023 - 16:23, édité 1 fois
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Message(#)the pain set in but i never cried (mavis&simon) EmptyDim 15 Jan 2023 - 11:31

Il aurait préféré rester seul, mais avec sa peine et son angoisse. Il aurait préféré rester seul, pour qu’il n’y ait aucun témoin de sa déchéance. Mais Simon n’avait pas le coeur à se montrer désagréable, et était tout bonnement incapable de repousser cette inconnue. Il haussa donc les épaules, et estima que ce simple mouvement suffirait en guise de réponse. Les chaises de la salle d’attente étaient toutes inoccupées et pourtant, cette parfaite inconnue décidait de s’installer à ses côtés. À quoi bon ? Qu’attendait-elle de lui, au juste ? Il n’était clairement pas d’humeur à faire la discussion, et doutait de ses capacités à lui répondre autrement qu’en monosyllabe — et encore, ça, c’était parce qu’il ne voulait pas paraître impoli. Non, il n’allait pas bien. Mais il n’était pas question de le formuler à voix haute — parce qu’ils ne se connaissaient pas, et parce que même s’ils avaient été les meilleurs amis du monde, Simon n’avait pas envie de s’éterniser sur sa souffrance.


Il sentit son coeur faire une embardée à laquelle il ne s’était pas attendu, alors qu’elle confessait connaître quelques déboires avec le docteur Barnes. Étrangement, cette information sortit partiellement Simon de sa torpeur ; soudainement, il se rendait compte qu’il n’était pas le seul. Pas le seul patient, pas le seul à possiblement se sentir torturé. « Ah oui ? » Demanda Simon en relevant les yeux vers son interlocutrice, alors qu’une touche d’espoir pouvait être perçue dans son intonation. « Pourquoi ? » Il espérait sincèrement que cette personne, qu’il ne pensait pas avoir croisé avant, prendrait la peine de lui répondre — même sans lui confier tous les détails liés à sa présence dans cette salle d’attente lugubre. « Rendez-vous de routine ? » Le tatoué n’était pas spécialement curieux ; simplement, le fait d’être en présence d’une tierce personne lui permettait d’oublier les raisons pour lesquelles il était là, lui. C’était comme une parenthèse en couleur, dans un monde en noir et blanc. Une parenthèse qui perdit instantanément de sa superbe lorsque l’ancien agent de terrain comprit qu’il s’était complètement fourvoyé quant aux raisons de la présence de la blonde à ses côtés… dont la blouse blanche ne laissait que peu de place au doute. « Mais… Comment savez-vous que je m’appelle Simon, au fait ? » Demanda-t-il, désormais sur la défensive. Les sourcils froncés, il était évident que le patient était suspicieux à l’égard de la blonde, et attendait désormais une réponse. Puis il eut un bref mouvement de recul en constatant l’évidence — elle n’était pas là parce qu’elle consultait, mais parce qu’elle arpentait les couloirs de cet hôpital pour son travail. « Vous n’êtes pas une patiente. » Bravo, Sherlock. L’unité PSI dans son entièreté se serait clairement foutue de lui… Si la déduction avait été faite dans un autre cadre, dans d’autres circonstances. Mais jusqu’à maintenant, Simon avait été suffisamment discret et malin pour éviter les questions qui concernaient son ancienne vie. Son intégration au PSI ? Une bonne rencontre, au bon moment. Son ancien job ? Flic. Son choix de mutation à la cybercriminalité ? Un besoin de voir d’autres choses, de combattre d’autres vices, et puis il avait toujours été doué avec la technologie moderne. Rien n’était faux, dans tout ça ; seulement, toutes ces informations étaient terriblement incomplètes. « Et vous savez qui je suis. » Petit à petit, les rouages dans l’esprit de Simon s’activaient. Et les conclusions qu’il faisait, les unes après les autres, n’allaient pas l’aider à se détendre avant son rendez-vous avec le docteur Barnes. Il avait la désagréable sensation d’être pris au piège, et ça le rendait davantage nerveux. « Est-ce que vous êtes une sorte de… D’assistante, ou je ne sais quoi ? » Cette inconnue connaissait-elle son dossier médical ? Avait-elle lu les dizaines de lignes de charabia médical, scruté les quelques graphiques et autres radios qui composaient ses antécédents ? Il avait l’amère sensation de n’être qu’une vulgaire bête de foire, un cas médical intéressant et enrichissant pour la science. Mais qui pensait à lui ? A son bien-être, à son besoin d’oublier pour avancer ? Qui ? Il posa ses coudes sur ses genoux, et encadra sa tête de ses mains. « Il faut que ça cesse. Il faut que tout ça cesse. » Murmura-t-il, alors que ses yeux balayaient le sol, en quête d’un élément qui viendrait attirer son oeil averti. Mais le stress auquel il se soumettait, et la fatigue qui résultait d’une nuit blanche n’aidaient en rien le policier à se concentrer sur quoique ce soit. « Quand sera-t-il disponible ? » Demanda-t-il d’une voix sèche en jetant un coup d’oeil vers la porte, qui restait obstinément fermée. Pourtant, il savait que derrière, le docteur était là. Et vraisemblablement seul. Alors pourquoi ne venait-il pas le chercher ? Pourquoi l’obligeait-il à attendre dans cette maudite salle, alors qu’il savait pertinemment que son patient détestait cette blancheur immaculée ? Simon en venait à penser qu’il ne s’agissait ni plus ni moins que d’un test — comme pour tester ses limites. « J’en ai ras-le-bol d’attendre. » Mais ça n’était en rien le noeud du problème ; à la façon du Titanic, la prétendue impatience de Simon n’était que la partie émergée de l’iceberg. Le reste, encore complètement immergé, n’était en réalité qu’une bombe à retardement.


@Mavis Barnes
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Message(#)the pain set in but i never cried (mavis&simon) EmptyMer 25 Jan 2023 - 16:57


the pain set in but i never cried
@Simon Johnson the pain set in but i never cried (mavis&simon) 873483867 (crédit gif/stefansalvatored)

"Promettez de rien dire, hm ?" Charmante petite Mavis, à séduire son monde avec des fossettes et des yeux doux, tu parles d’une manipulatrice. Retenant déjà un léger sourire, elle s’attendait à ce qu’il accède à sa requête sans rechigner puisque son intention était seulement de détendre un peu l’atmosphère. Dans une attitude de conspiratrice, ses traits de fronçant juste un peu pour accueillir sa boutade avec anticipation, elle murmura exagérément "C’est mon père." Un secret de polichinelle donc, pas de quoi fouetter un chat que diraient ceux qui connaissaient la petite Barnes et son historique familial. L’hôpital restait un terrain conquis pour elle, quand bien même elle faisait mine de travailler d’arrache-pied pour parvenir à son but — et c’était ce qu’elle faisait, elle en suait des notions et des formules, croyez-le —, elle restait ce qu’on appelait aujourd’hui une nepo baby. D’autres s’offusqueraient de recevoir ce titre, mais elle, elle n’en avait clairement rien à foutre. Naître avec une cuillère en argent dans la bouche, c’était un avantage qu’elle ne renierait pas sous le prétexte qu’il fallait préserver les égos de ceux qui n’avaient pas évolués dans son milieu et qui avaient dû se battre pour y accéder — pas de pitié, c’était comme ça qu’elle voyait les choses. Elle donnait bien le change cependant, se montrant encourageante auprès de ceux qui n’avaient pas son ADN, et elle savait bien faire semblant, mais de là à prétendre qu’elle ne méritait pas sa place sous l’idée que c'était trop facile pour les gens comme elle, plutôt crever.

Elle eut un léger sourire, espérant que sa tentative de le détendre trouverait racine chez le jeune homme qu’elle voyait peiner à se remémorer qui elle était. Ses yeux noisettes s’arrondirent sous sa réalisation "C’est vrai, c’était il y a un moment, désolée. Mavis." Barnes, donc, fit-elle, lui présentant une main soignée pour faire les présentations dans les règles de l’art "Vous vous en souvenez sans doute pas, j’ai fait quelques passages dans votre chambre à l’époque de…" De quoi, de son coma ? Est-ce que ça se faisait vraiment de rappeler aux gens qu’ils avaient failli y passer pendant une période donnée ? Ruben avait eu l’air affecté à l’époque, elle avait compris qu’ils étaient proches, et par extension, le cas du jeune homme était devenu important à ses yeux — sans qu’elle ne puisse y prendre part, elle n’était qu’une petite externe qui jouissait de sa filiation pour fouiner là où on ne lui reprocherait pas alors elle y allait gaiement, c’était tout "Je suis étudiante. Je suis en cinquième année, et c’est ma deuxième année d’externat ici." Autant dire qu’elle était au bas de la chaîne alimentaire. Mais hey, elle avait le nom, l’aplomb et la volonté, ça devait suffire "Je connais Ruben, c’est un de mes tuteurs." crut-elle bon d’ajouter pour apporter un peu de corps à leur présentation, et tandis qu’elle se positionnait correctement sur sa chaise, elle eut un regard absent vers la porte du bureau de son père quand Simon s’agita à ses côtés.
Elle fit glisser son regard sur lui et sur sa silhouette à demi recroquevillée, sa tête entre ses mains "Vous voulez un peu d’eau ?" lui demanda-t-elle avant d’agir, esquissant un mouvement pour se lever de sa chaise quand ce qu’il murmura la fit se raviser et serrer les lèvres avant de reprendre doucement "Vous avez envie d’en parler ? Ça peut aider à canaliser ce qui se passe là", elle tapota sa tempe avec son index pour sous entendre ce qui la faisait baver d’envie lorsqu’elle suivait les interventions de Ruben à distance : le cerveau "et je suis soumise au secret médical. Tout ce que vous me direz, je l’emporterais dans la tombe sous couvert que votre vie n’est pas en danger." Putain, c’était bien sa veine de tomber sur les cas sociaux de cet hôpital chaque fois qu’elle jugeait bon d’agir en bonne Samaritaine. Elle eut un sourire néanmoins, du genre à vous rassurer en un clin d’oeil parce que malgré son incapacité notoire à savoir gérer les émotions de ses patients tout en restant neutre dans le fond de ses pensées, Mavis était assez douée pour donner l’impression à quiconque d’être assez important pour attirer son attention.
La suite de ses paroles, elle la fit enfin se lever "Ses consultations ne commencent que dans une demi-heure, vous êtes sûrement le premier sur son carnet de rendez-vous. Mais j’imagine que je peux vous faire profiter de mes passe-droits si vraiment vous ne vous sentez pas bien." lui proposa-t-elle, amorçant un mouvement vers la porte de Leon tout en lui demandant, concernée "Qu’est-ce qui vous met dans tous vos états ? C’est rien qu’une visite de routine." Ce n’était jamais rien qu’une visite de routine à dire vrai, c’était toujours un stress énorme d’être ainsi soumis à l’expertise d’un professionnel de santé, surtout après connu une déroute comme celle du jeune homme. Une partie de son apprentissage lui enseignait l’action de se mettre à la place de ses patients — elle avait encore du chemin à faire de ce côté-là. Mais après tout, tout exercice était bon à prendre.


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Message(#)the pain set in but i never cried (mavis&simon) EmptyDim 12 Fév 2023 - 10:40

Faible et vulnérable : voilà dans quel état il se sentait, quand il était prisonnier volontaire de ces murs blancs immaculés. Rien ne l’obligeait pourtant à se rendre ici, de manière régulière — hormis peut-être les précieux conseils de son ami Ruben. C’était pour la science, pour faire avancer les choses, qu’il lui avait dit. Le docteur Barnes, qui n’avait jamais caché vouloir faire de Simon un cas d’étude, avait vraisemblablement envoyé son meilleur agent pour convaincre le principal concerné. D’abord circonspect, le tatoué avait fini par accepter ; et c’est ainsi que, bon gré mal gré, l’Australien se rendait aux rendez-vous fixés par le corps médical. Mettant de côté son malaise, pourtant évident, et dans l’espoir d’oeuvrer pour le bien commun. Dérangé dans sa propre déchéance, Simon accepta de répondre à demi-mot aux questions qu’elle lui posait. Elle avait l’air concernée, et sa blouse blanche laissait supposer que son rôle dans ces locaux était actif. De là à dire ce qu’elle faisait dans les parages… « Votre père ? » Répéta-t-il en arquant un sourcil, surpris par les révélations de cette femme qui lui semblait étrangement familière, tout en lui paraissant inexplicablement inconnue. Cette sensation s’était infiltrée dans son esprit, et Simon cherchait à démêler le vrai du faux. Et le moins que l’on puisse dire, c’était que cette blonde sortie de nulle part ne l’aidait pas à y voir plus claire. « Et vous suivez le même chemin ? » Demanda-t-il en plissant les yeux, désormais carrément suspicieux à son égard. Ce n’était pas juste, il le savait ; cependant, dès que la conversation s’approchait d’un peu trop près de sa santé, l’ancien agent de terrain ne pouvait pas s’empêcher de battre en retraite. Inquiet, mais surtout méfiant. « Dans la même spécialité ? » Insista-t-il, sans se soucier de l’image qu’il pouvait renvoyer. Et puis, poser des questions… Ça n’était ni plus ni moins qu’une déformation professionnelle, n’est-ce pas ?


« Enchanté. Enfin, je crois. » Il esquissa un léger sourire, se détendant légèrement. À quoi bon être bourru avec elle ? Jusqu’à maintenant, elle avait eu une attitude douce, délicat et prévenante à son égard ; à lui, donc, d’essayer de gérer la vague d’émotions négatives qui le submergeait. « Je… » Il fit la moue, et choisit de jouer l’honnêteté plutôt que de lui mentir. « Je ne m’en souviens pas, désolé. » Avoua-t-il en passant une main dans ses cheveux. « Pas vraiment, en fait. » Il avait passé des heures dans une chambre, et avait vu des dizaines de blouses blanches se succéder. Toutes avaient été gentilles, s’étaient présentées, et avaient énoncé les raisons qui les avaient amenées jusqu’à lui. Mais il avait souvent été dans le coaltar, rendu amorphe et aphasique par les médicaments, et n’avait pas retenu grand-chose des visites reçues. « Mais ça pourrait changer. » Comme si elle en avait quelque chose à foutre, songea le tatoué. Mais c’était une vérité : parfois, des souvenirs lui revenaient. Comme s’ils s’étaient cachés dans un tiroir, dans un coin de son cerveau. Il sourit lorsqu’elle lui confia connaître Ruben, et déclara : « Vous avez de la chance. C’est une bonne personne. » Son meilleur ami, depuis toujours. Forcément, il n’était pas franchement impartial. « Vous savez s’il est dans les parages, aujourd’hui ? » Si elle lui répondait positivement, il tenterait peut-être de le joindre. Qui sait, peut-être que sur un malentendu, il aurait un peu de temps à lui accorder.


Mais penser à Ruben, c’était aussi réaliser qu’il était là. Un brin détendu quelques secondes auparavant, Simon se tendit perceptiblement une fraction de seconde plus tard. « Non, merci. » A choisir, il aurait clairement préférer boire de l’alcool. Mais il n’était pas convaincu que Mavis y soit favorable. Il tressaillit lorsqu’elle lui suggéra de se confesser — il n’y était pas spécialement favorable, mais un argument lui fit revoir sa position. Elle était tenue au secret médical. Elle emporterait avec elle ses secrets, ses inquiétudes, son incapacité à faire face dignement à ce qui lui était arrivé. « Je suis mort ici. » Murmura Simon à voix basse, alors que ses yeux contemplaient le sol. Le silence se fit. Forcément ; même si Mavis était prête à entendre ses confidences, cela ne signifiait pas forcément qu’elle en avait réellement envie. Mais l’expert en cybercriminalité avait ouvert les vannes, et il avait désormais besoin d’aller au bout. « Deux fois. » Il n’en gardait aucun souvenir, mais tout avait été scrupuleusement noté dans son dossier médical. À son arrivée aux urgences, il était déjà inconscient. En état de choc. Ses constantes avaient brutalement chuté, et il avait été choqué une première fois. « Alors revenir ici, même si ce n’est que pour un contrôle de routine, c’est pesant. » Son deuxième arrêt cardiaque, il l’avait fait sur la table d’opération. Le chirurgien retirait délicatement les balles qui avaient troué sa peau, et lui, il avait choisi de lâcher prise. Mais, une fois de plus, on ne l’avait pas laissé faire. Son heure n’était pas venue, pas encore. C’était en tout cas ce que l’équipe médicale, dans son ensemble, avait voulu lui dire. « Il y a une partie de moi qui n’est jamais partie d’ici, je crois. » Confessa-t-il en haussant les épaules. Un fragment de l’ancien Simon, en déshérence. Un bout de lui qu’il ne pourrait jamais récupérer, et avec lequel il n’avait plus grand-chose en commun. « C’est déstabilisant. » Il passa une main sur son visage, et se frotta les yeux. Son manque de sommeil pesait lourdement sur ses paupières. Pourtant, il fuyait les moments où il devait se reposer : ses nuits étaient souvent courtes, rarement calmes, constamment dérangées par ses cauchemars. « J’espère surtout que les rendez-vous prendront bientôt fin. » Admit-il en haussant les épaules. La science, elle avait bon dos. Et puis, n’avait-il pas donné suffisamment de sa personne ?


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ÂGE : 25 ans (11.06.1999)
SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins
STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben)
MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong
LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac
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POSTS : 2677 POINTS : 380

TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it ends
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RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
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MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine


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DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
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BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : olivia holt
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PSEUDO : ssoveia
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Message(#)the pain set in but i never cried (mavis&simon) EmptyMer 22 Fév 2023 - 16:02


the pain set in but i never cried
@Simon Johnson the pain set in but i never cried (mavis&simon) 873483867 (crédit gif/stefansalvatored)

"Je ne vais pas essayer de vous trifouiller le cerveau, soyez sans craintes." Les questions presque monosyllabiques de Simon la firent sourire et vouloir le rassurer sur la finalité du dialogue qu’ils entretenaient. Elles n’étaient pas là pour jouer à la rabatteuse de cas médicaux intéressants, encore moins au génie scientifique avec un pète au casque. Elle l’avait simplement senti peiner à faire le point sur son propre état, perclus sur sa chaise à chercher sa respiration. Elle n’avait pas les attributions nécessaires pour le charcuter de toute façon ; comme si ça l’arrêterait, elle qui passait des pactes malhonnêtes avec Ruben pour le faire sans même avoir terminé sa formation "Je n’ai pas encore officiellement choisi ma spécialité. Je vous l’ai dit, je ne suis qu’en cinquième année." Ça devait paraître nébuleux pour les novices, le parcours d'un étudiant en médecine. Elle prendrait le temps de lui expliquer tout ça un autre jour, se résignant  à faire aussi court qu’il semblait être capable de le supporter. Se reprenant, elle poursuivit "Mais au fond tout le monde sait que je me dirigerai vers la neuro-chir." La neuro-chir, qu’ils pouvaient être insupportables les médecins à tout raccourcir pour se donner des grands airs. C’était dans ces moments-là qu’elle savait qu’elle avait choisi la bonne voie, que c’était inscrit en elle et pas ailleurs. Elle avait déjà les bons automatismes, à faire passer des termes basiques pour des notions épineuses en gardant l’air de déclamer sa liste de courses.
Elle espérait que se présenter l’aiderait à relativiser son approche, mais elle constata que ça le plongeait dans le regret parce qu’il ne la remettait pas vraiment au final. Intérieurement, elle soupira, gardant extérieurement un léger sourire sur le visage lorsqu’elle lui dit en même temps pour le rassurer sur l’idée qu’elle ne le prenait pas comme un affront, qu’il ne se souvienne pas d’elle "C’est rien." Elle opina, et ce un peu plus fort pour marquer son affirmation à propos du caractère évolutif du retour de ses souvenirs "Bien sûr que ça changera. Vous n’en êtes qu’au début de votre guérison, tout est encore à faire. Ça peut paraître décourageant dit comme ça, mais c’est au contraire une bonne nouvelle, ça veut dire que vous êtes vivant. Et si je peux me permettre, c’est déjà quelque chose de positif étant donné l’état dans lequel vous étiez à l’époque." Mine de rien, elle savait y faire pour rassurer, et si foncièrement, elle se sentait toujours un peu étrange d’être aussi bienveillante, nourrissant souvent d’autres velléités que de répandre sa bonne parole, elle en venait souvent à se dire que ça aussi, c’était inné chez elle.

Un léger sourire lui échappa quand Simon rebondit sur l’information qu’elle venait de lui donner, à savoir qu’elle était l’élève de Ruben — c’était son titre officiel, elle ne s’en octroyait aucun autre lorsqu’il s’agissait de parler du jeune homme dans leur sphère professionnelle. Un rire finit par lui échapper, sa tête se penchant sur le côté à la question de Simon "La vraie question est : quand est-ce qu’il n’est pas dans les parages ?" lui répondit-elle, la tête tournée dans sa direction "Il a un planning chargé. Je vous soupçonne de déjà le savoir, je peux toujours le convaincre de vous accorder un peu de temps entre deux consultations post-opératoire." Quelle amabilité, Mav.
Une amabilité qui aurait pu se tarir si elle n’avait pas été aussi bien élevée, et ce uniquement à cause de l’impression qu’elle avait d’être prise pour une psy. Ça lui arrivait souvent, et elle savait que ça lui arriverait encore, mais compte tenu de la relation qu’elle avait avec sa mère qui était justement psy, ça la heurtait assez qu’on puisse penser qu’elle s’abaissait à ce genre de sous-discipline — c’était son opinion, gavée d’anxiolytiques après la mort de sa soeur par une mère soupçonneuse d’un état dépressif qui avait été les prémices de son changement radical de comportement, chrysalide devenu papillon. C’était de bonne guerre, qu’il lui fasse des confidences, elle l’avait encouragé à le faire. Mais putain que c’était chiant "Je comprends." Elle se mordit l’intérieur de la joue pour s’éviter de dire des choses trop sirupeuses, pas tellement rompue à cet exercice et mal à l’aise lorsqu’il s’agissait de tomber dans les lieux communs "Vous êtes en vie, c’est une bonne raison de déambuler ici avec la certitude que vous avez vécu le pire. Quand vous dépassez les portes de l’accueil, c’est en tant que maître de votre destin, pas en tant que commun de mortels." Elle exagérait un peu, mais si elle avait appris quelque chose de ses longues heures de stage à l’hôpital, c’était que les patients avaient besoin d’être caressé dans le sens du poil pour cesser de réagir en drama-queen et envisager leur guérison sous le spectre de la bonne chose, et pas de la malédiction "Vous êtes un survivant, c’est pas rien si vous voulez mon avis."


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Dernière édition par Mavis Barnes le Jeu 6 Avr 2023 - 14:52, édité 2 fois
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Message(#)the pain set in but i never cried (mavis&simon) EmptyVen 31 Mar 2023 - 20:06

Vraisemblablement, Simon n’avait pas besoin de trop en dire pour que ses inquiétudes soient dévoilées : Mavis venait de mettre, avec justesse, le doigt sur ce qui tracassait profondément le tatoué. Que quelqu’un, d’inconnu et du corps médical, soit encore intrigué par son cas et veuille faire de lui une bête de foire (ou, plutôt, « un cas d’étude » comme le docteur Barnes le soulignait à chacun de leur rendez-vous). « Tant pis pour vous. Il parait que je suis un cas intéressant. » Un léger sourire vint étirer ses lèvres, mais Simon n’en menait pas particulièrement large pour autant. Il essayait de prendre sa situation médicale avec humour, mais la pilule restait difficile à avaler ; son accident, comme il l’appelait désormais, l’avait bien plus traumatisé qu’il ne voulait bien l’admettre. Les mois avaient passé, ses blessures physiques avaient été soignées, mais son esprit restait endommagé. « Exact. » Elle l’avait peut-être mentionné — sans doute, d’ailleurs, si elle le disait avec tant d’assurance. Mais l’expert en informatique de la cellule PSI n’en gardait pas le moindre souvenir ; égoïstement, il s’était surtout concentré sur lui-même et sur ses angoisses silencieuses, malgré la main tendue par la fille de son docteur. Et puis, à la décharge de Simon, le système médical et le choix des spécialités étaient quelque peu nébuleux. Comme le choix vers lequel Mavis semblait tendre. « Intime vocation, ou obligation familiale ? » Demanda Simon en confrontant son regard à celui de son interlocutrice. Il se méfiait toujours des carrières toutes tracées, des évidences qui s’imposaient aux héritiers. À quel point les rejetons souhaitaient-ils réellement suivre le chemin initié par les parents ? A quel point se soumettaient-ils aux exigences plus ou moins dictées par leurs aînés ? Et, surtout, à quel point en avaient-ils conscience ? « C’est ambitieux, en tout cas. » Concéda l’Australien avec respect. Il n’y avait aucun jugement de valeur dans le ton de Simon ; il constatait, ni plus ni moins. Et, d’une certaine façon, il trouvait admirable que les étudiants soient aussi sûrs d’eux, et aussi déterminés à tout mettre en oeuvre pour atteindre leur objectif. C’était, aux yeux de Simon, une preuve de maturité. « Je vous souhaite de réussir. » Tout comme, pour sa part, il espérait un jour retrouver la mémoire dans les moments qui avaient suivi son accident. Il avait tout oublié, ou presque ; à vrai dire, il ne gardait que des bribes de souvenirs, des sons et des voix lointaines qu’il n’identifiait pas, des images floues — comme s’il n’avait été qu’un spectateur lointain de tout ce qui s’était passé. « C’est à la fois rassurant et complètement désespérant. » Fit remarquer l’ancien agent de terrain en haussant les épaules. Au fond de lui-même, il était persuadé que ce qui l’empêchait de retrouver la mémoire n’était pas dû à un problème neurologique, mais plutôt à un choc psychologique. Et plus le temps avançait, plus le docteur Barnes semblait se ranger derrière cette opinion. Sa fille, d’ailleurs, se permit une remarque d’une justesse crue mais bien réelle : le fait qu’il soit là et qu’il s’interroge était finalement bon signe. Il eut un rire sans joie, et opina du chef. Mavis n’avait pas tort : sa survie était presque miraculeuse. Tout le monde s’était accordé sur ce point, et l’ensemble des médecins qui s’étaient occupés de son cas n’avait pas manqué de le souligner.


Quand Mavis l’informa être l’une des étudiantes du Ruben, les traits de Simon se détendirent aussitôt. C’était l’effet apaisant que le neurochirurgien pouvait avoir sur lui qui, en bonne pile électrique, avait toujours été prompt à faire une multitude de conneries quand l’occasion se présentait. Son meilleur ami avait toujours été la voix de la sagesse. « Quand j’essaye de le soudoyer. » Répondit aussitôt Simon en souriant, amusé. La dernière fois qu’ils avaient eu l’occasion de passer un véritable moment ensemble, c’était lors de la soirée du nouvel an — le premier depuis de nombreuses années, comme Ruben n’avait pas manqué de le souligner. La faute à leurs emplois du temps respectifs, et à leur même dévotion envers leur travail. Mavis n’avait donc pas tort : Ruben usait les semelles de ses chaussures dans cet hôpital. « Mais Ruben est dur en affaires. » Et surtout, il était passionné. Il hocha la tête, alors que la blonde évoquait le planning chargé de son meilleur ami. « Inutile de l’interrompre pour si peu. » Simon n’était plus un enfant qu’il fallait rassurer ; quant à Ruben, il avait d’autres chats à fouetter. Il ne manquerait d’ailleurs pas de l’interroger sur son rendez-vous, lorsqu’ils se croiseraient la prochaine fois. « Quel genre de professeur est-il ? » Demanda le tatoué, alors que ses lippes s’étiraient en un sourire malicieux. Il le supposait studieux, dévoué, organisé ; il l’imaginait aussi volontiers taquin et charmeur, de temps à autres.


L’ancien policier perdit de sa superbe, quand il mentionna son séjour dans les murs de cet hôpital. Compréhensive, Mavis Barnes entreprit ensuite de regonfler l’égo de son interlocuteur. « Seriez-vous en train de me dire que je me rapproche du statut de super-héros ? » Demanda Simon en secouant la tête, un brin amusé. À défaut d’être rassuré, il lui était reconnaissant d’être restée et d’avoir pris le temps d’échanger avec lui pour lui changer les idées. « Il semblerait que ce soit un de nos points communs, dans ce cas. » Admit le tatoué en croisant le regard de Mavis. S’en découvriraient-ils d’autres ? « C’est vous qui sauvez des vies. C’est vous qui avez fait de moi quelqu’un avec quelque chose en plus. » Fit remarquer Simon. Peut-être pas elle directement (en tout cas, pas avec lui), mais l’ensemble du corps médical. « Merci, docteur Barnes. » Murmura le brun avec sincérité. « Je vous en dois une. » Parce que contrairement à son père, elle avait su se montrer plus douce, plus rassurante, plus à l’écoute. Elle avait su anesthésier, au moins momentanément, les plaies encore béantes de son interlocuteur. Et, aux yeux de Simon, ce n’était pas rien.


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Message(#)the pain set in but i never cried (mavis&simon) EmptyJeu 6 Avr 2023 - 15:22


the pain set in but i never cried
@Simon Johnson the pain set in but i never cried (mavis&simon) 873483867 (crédit gif/stefansalvatored)

"Un peu des deux, je suppose." répondit Mavis lorsque Simon s’intéressa à ses motivations derrière son choix de carrière. Si elle devait être tout à fait honnête, elle oserait révéler que ce n’était rien de tout ça, que choisir cette voie en particulier avait été sa seule vraie solution pour tenter d’attirer un tant soi peu l’attention de son père au cours des dernières années. Quelque part, Mavis aspirait à d’autres choses, d’autres chemins, mais puisqu’elle avait rapidement arrêté son choix pour s’assurer d’être toujours la préférée de papa, toutes ses anciennes velléités s’étaient gommées au profit de son ambition grandissante de devenir l’égale de l’homme qui lui avait donné son nom. Elle ne tenait pas à parler de tout ça avec quiconque, surtout pas avec un patient de son père qui, en plus de ça, avait la chance de connaître Ben. Et elle avait beau palabrer plus souvent qu’à son tour Mav, elle n’était pourtant pas la plus encline à faire des confidences, à mettre son coeur sur la table, et à être transparente. Il fallait savoir s’y prendre pour la forcer à se révéler, et même qu’elle était très bien entourée, personne n’y était jamais vraiment arrivé.

Elle restait beaucoup trop maline pour accepter qu’on sonde son âme, et comme le sujet de conversation dérivait ailleurs, sur Ruben en l’occurence, elle ne bouda pas l’idée de diriger le curseur sur autre chose que son propre cas, souriant doucement en se rendant compte que Simon avait l’air beaucoup plus serein lorsqu’il parlait de leur connaissance en commun "Vous vous connaissez depuis longtemps avec le docteur Hartfield ?" demanda-t-elle par curiosité, essayant d’elle-même d’établir le niveau d’intimité qu’avaient les deux jeunes hommes pour que Simon déclame avec autant de certitude que son ami était un homme passionné "Hm, dévoué et persuasif, je dirais." commença-t-elle lorsqu’il la questionna à propos du rôle d’enseignant du docteur Hartfield. Intérieurement, elle se félicita de pouvoir disséminer des sous-entendus sans en avoir l’air, l’attention de Ruben pour sa stagiaire n’étant pas toujours induite par le fait qu’ils étaient jeunes, doués et ambitieux. Elle inclina la tête sur le côté, ajouta dans la foulée "Il sait donner de sa personne. Je sais qu’il ne fait pas l’unanimité auprès des étudiants, il a tendance à être un peu… Ruben quoi." Si Simon le connaissait aussi bien, il saurait ce qu’elle voulait dire — certains disaient que c’était une tête de con tout en reconnaissant qu'il était foutrement doué, seulement il était un peu pédant et borné, le docteur Hartfield, c’était aussi évident qu’il savait être charmant pourtant "Mais il s’implique avec moi. Sûrement parce que mon père a été son mentor autrefois, ou alors il croit vraiment en moi." Ou plus sûrement que ça, le fait qu’elle lui donnait l’opportunité d’aller regarder sous sa jupe plus souvent qu’à son tour l’incitait à croire en elle, allez savoir.

"Vous savez ce qu’on dit, tous les héros ne portent pas de cap." rétorqua Mavis, sentant que sa description des efforts de Simon pour reprendre du poil de la bête ne l’avait pas laissé indifférent. De nouveau, elle lui sourit, lui faisait remarquer par la même occasion, ses yeux se déportant sur sa poitrine qui avait retrouvé un rythme de respiration normale "Vous avez repris votre respiration." Un moyen comme un autre de s’auto-congratuler d’avoir été bonne conseillère, encore qu’elle n’avait fait que maintenir un dialogue et rien de plus. Elle eut un rire à la suite des paroles du jeune homme "J’en suis pas encore au stade où je sauve qui que ce soit, mais donnons-nous rendez-vous dans quelques années, et on comparera nos listes de victimes et de sauvés." Laissant l’arrière de sa tête se coller contre le mur qu’il y avait derrière elle lorsqu’elle se réinstalla convenablement sur sa chaise, assise à côté de Simon qui la remercia, la gratitude qu’elle décela dans son ton lui fit marquer une observation de son visage pendant quelques secondes avant de lui dire, en léger décalé "Je n’ai fait que vous parler. Vous avez fait le reste, c’est pas utile de me remercier." "Simon." Et la voix de son père se fit entendre lorsqu’il ouvrit la porte de son bureau pour se flanquer dans l’entrebâillement de la porte, un sourire professionnel fiché sur son visage qu'il avait tourné vers le duo présent dans sa salle d’attente.


    no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.










    :prof::

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Message(#)the pain set in but i never cried (mavis&simon) EmptyDim 9 Avr 2023 - 22:28

Ses lippes s’étirèrent en un sourire amusé alors que son meilleur ami se faisait appeler par son titre et son nom de famille. Il n’y avait pourtant rien de surprenant, et Mavis Barnes ne devait pas être la seule à l’évoquer en ces termes. Mais ça lui faisait drôle, tant de sérieux ; pour lui, le docteur Ruben Hartfield était Ruby, ni plus ni moins. Il se promit que, à l’occasion d’une prochaine rencontre, il ne manquerait pas de le taquiner à ce sujet. « Peut-être... Quinze ou seize ans, maintenant. » Confessa Simon en secouant légèrement la tête. Il se souvenait parfaitement de la première fois où il avait croisé Ruben Hartfield, à l’internat ; le moins que l’on puisse, c’était que rien n’avait été gagné entre eux. Simon, tête brûlée et élève bordélique, n’avait eu que faire des ambitions débordantes et dévorantes de ce jeune premier, fils de bonne famille. Hors de question, pour lui, que cet inconnu ne vienne jouer le trouble-fête dans son quotidien sous prétexte qu’il devait préparer son avenir. Ils s’étaient apprivoisés petit à petit, jusqu’à devenir un duo aussi déroutant qu’incontournable — à la manière du yin et du yang. Ils étaient différents, parfois même diamétralement opposés, mais formaient aussi et paradoxalement un excellent duo. « Je le reconnais bien là. » Déclara le tatoué en inclinant légèrement la tête. Dévoué était un adjectif qui lui allait comme un gant, a fortiori quand il s’agissait de médecine. Il n’avait jamais dévié de sa ligne de conduite, et avait toujours oeuvré pour obtenir ce qu’il souhaitait. Il avait bossé comme un acharné pour en arriver là où il était, et cet abnégation avait toujours suscité la plus grande admiration de Simon. « Il est Ruben. » Répéta-t-il, alors qu’un léger rire s’échappait. Il se demandait s’il était aussi tête à claques avec ses étudiants qu’il avait pu l’être, adolescent. « Vous avez si bien résumé la situation. » Les évidences méritaient de se passer d’explication et de commentaire. Mais que la blonde ne se méprenne pas ; même si Simon connaissait les travers de son ami (tout comme lui connaissait d’ailleurs les siens), il n’en demeurait pas moins un allié éternel. À la vie, à la mort. « Si Ruben croit en vous, alors vous êtes promise à une brillante carrière. » Déclara l’ancien agent de police. Parce qu’il ne la laisserait pas tomber, parce qu’il prendrait le temps nécessaire pour la former, parce qu’il s’impliquerait pour elle. Mais aussi et surtout parce qu’elle était sans doute franchement douée. « Il n’aime pas beaucoup la médiocrité. » Mais ça, les étudiants qui avaient affaire à lui devaient déjà le savoir sur le bout des doigts. Avec Ruben, on se donnait à mille pour-cents ou rien. Ça demandait de la discipline, de la motivation, et un certain sens du sacrifice — ce dont tout le monde n’était évidemment pas capable. « Votre père doit avoir un sacré caractère, s’il a pris Ruben sous son aile… » Suggéra le tatoué, alors qu’un léger sourire étirait ses lippes. « Plutôt que de le craindre, je devrais peut-être essayer de le pousser dans ses retranchements. » S’il avait été plus en forme, plus en confiance, il aurait probablement joué la carte de l’arrogance avec le docteur Barnes. Mais son traumatisme, dont les stigmates étaient essentiellement psychologiques, restait grand. Il n’avançait plus, il stagnait. Et ça le rendait dingue.


Il ne savait pas si la gentillesse et la bienveillance de la fille du docteur Barnes étaient réelles ou simulées, mais elles avaient au moins eu l’effet escompté : comme Mavis le lui fit remarquer, il avait repris sa respiration et était désormais plus calme. « C’est vrai. » Admit l’expert en informatique en inclinant légèrement la tête. « Grâce à vous. » Précisa Simon, rendant justice à sa bienfaitrice. « Théoriquement, pas de réanimation à prévoir dans les prochaines minutes. » Et voilà qu’il osait même plaisanter de sa propre situation. Ça le changeait de ses attitudes renfermées, qu’il avait habituellement lorsqu’il était dans cette foutue salle d’attente. « Dans quelques années ? » Protesta le tatoué en faisant la moue. La liste des victimes, comme celles des sauvés, avait largement le temps d’être étoffée. « Je ne suis pas vraiment patient. » Concéda Simon en haussant les épaules. Et puis… Il trouvait la présence de la blonde rassurante. Pris d’un courage dont il ne se serait jamais pensé capable dans un tel lieu, il déclara : « Et normalement, je devrais à nouveau être ici dans un mois. » Si c’était une façon détournée de lui proposer de se revoir à ce moment-là ? Évidemment. « Ce n’est peut-être rien pour vous, mais c’est important pour moi. » Parce que même s’il n’en était pas encore conscient, Mavis Barnes venait de lui montrer qu’il existait une autre possibilité que celle de paniquer, lorsqu’il avait rendez-vous dans ces murs qu’il abhorrait. Le tatoué sursauta quand il entendit la voix grave, profonde et malheureusement trop familière de son praticien l’appeler. « Docteur Barnes. » Il se redressa plus promptement que d’ordinaire, comme s’il avait été pris en faute. Il fit un pas en direction de la salle de consultation, mais se retourna finalement vers celle qui avait su le ramener à la raison. « A bientôt, peut-être. » Il inclina légèrement la tête, eut un sourire sincère, et se dirigea vers un énième interrogatoire concernant sa santé.

@Mavis Barnes
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