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Message(#)a new job is like a blank book and you are the author › chelsea EmptyVen 30 Déc 2022 - 10:55


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@Chelsea Cavanagh  & Jenna Caldwell
C’est avec un énorme sourire sur les lèvres que tu t’étais levée ce matin. L’excitation était tellement grande que tu n’avais pas attendu ton réveil pour ouvrir les yeux. Ne pouvant pas retrouver le sommeil, tu t’étais préparée avant de te faire un café. C’est dans la cuisine que tu avais croisé Finn qui rentrait lui du travail. Finalement, vous ne vous croisiez pas tant que ça avec vos horaires si différents l’un de l’autre. Lui était devenu un oiseau de nuit avec son travail alors que toi tu étais un oiseau de jour. Quand tu rentrais, il était déjà parti et le plus souvent vous vous croisiez le matin comme aujourd’hui. Tu pris de ses nouvelles et vous papotiez quelques minutes avant qu’il ne file se coucher. Toi, tu allais récupérer ton vélo pour te rendre à la galerie. La plupart des commerces étaient encore fermés ce qui était assez normal. Tu adorais faire du vélo quand la ville se réveillait et qu’il n’y avait pas encore trop de monde sur les routes ou dans les rues. La galerie ne se trouvait qu’à une quinzaine de minutes de ta maison en vélo ce qui te permettait d’utiliser ce moyen de transport quotidiennement. C’est toute heureuse que tu rentrais dans la galerie que tu fermais derrière toi. Aujourd’hui était un grand jour car tu accueillais ta première employée pour son premier jour. Ce n’était qu’un emploi à mi-temps que tu avais affiché à l’université car tu souhaitais faire profiter à des étudiants en arts d’une opportunité de travailler dans une galerie. Tu avais eu plusieurs candidats, beaucoup plus que ce à quoi tu t’étais attendue pour une galerie qui venait d’ouvrir et qui ne s’était pas fait un nom. Ta proximité avec le campus universitaire avait sans doute joué et peut-être que certains de tes anciens professeurs t’avaient recommandée. Tu eus donc le choix et c’est sur Chelsea que ton choix s’est porté. Alors que tu enfournais les muffins que tu venais de préparer pour la journée, tu te rappelais de vos différents échanges et tu ne pus t’empêcher de noter qu’il était rare de croiser une jeune femme avec une chevelure aussi flamboyante que la tienne. Tu ne doutais pas que vous seriez toutes les deux taquinées à ce sujet. Mais ce n’était pas pour cette ressemblance physique que tu avais sélectionné Chelsea. De tous les candidats, elle s’était montrée la meilleure et de loin. Tu passais donc les deux premières heures de la journée à préparer les plaisirs sucrés que tu allais servir à tes clients du jour. Tu avais organisé un petit espace cuisine à l’arrière de la galerie et pour l’instant, cela suffisait largement à produire ce dont tu avais besoin pour nourrir tes clients.

L’heure tournait et Chelsea n’allait pas tarder à arriver. Tu installais les différents pâtisseries sur les présentoirs avant de t’assurer que tout était nickel. Une fois satisfaite, tu ouvrais la galerie car c’était l’heure d’ouverture quotidienne. Pour ne pas trépigner derrière le comptoir, tu allais observer chaque œuvre en exposition réfléchissant à quels potentiels acquéreurs elles pourraient intéresser. Tu ne pensais à personne en particulier mais tu cherchais à identifier un type pour pouvoir diriger ces clients vers ces œuvres quand ils passaient la porte. C’est là que tu entendis la clochette retentir et un énorme sourire se dessina sur tes lèvres quand tu vis Chelsea sur le pas de la porte. « Chelsea ! Bienvenue ! » Tu voulais qu’elle se sente le plus à l’aise possible dès son arrivée. « Comment vas-tu  ? » Lui demandas-tu pour lancer la conversation. Tu n’avais jamais eu d’employés, tu ne savais pas comment tu étais censée te comporter mais peu t’importait, tu allais le faire à ta manière en espérant que cela fonctionne. « Si tu veux poser tes affaires je te laisse le faire derrière la porte juste là. » Dis-tu en pointant du doigt la porte un peu plus loin à gauche. « Je te sers quelque chose à boire ? » Pour toi ce serait un nouveau café, tu détestais le thé et tu t’étais retenue d’en prendre un deuxième jusqu’ici.
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Message(#)a new job is like a blank book and you are the author › chelsea EmptyDim 8 Jan 2023 - 0:14

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@Jenna Caldwell & Chelsea Cavanagh 

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Les premières fois, elles étaient innombrables et même infinies. Elles pouvaient aussi bien être agréables que pénibles, mais peu d’entre elles méritaient d’avoir peur, du moins selon son grand-père. Les paroles pleines de sagesse de son aîné n’avaient pas toujours l’effet escompté, sa colocataire Soraya en était la première témointe. La rouquine cachait pleinement son stress lorsqu’elle était à l’extérieur, mais lorsqu’elle se trouvait chez elle il était plus que flagrant. Elle tournait en rond, étalait d’innombrables vêtements sur son lit, elle n’était jamais contente de ce qu’elle trouvait. Chelsea regrettait presque qu’un uniforme ne lui soit pas imposée comme à l’hôtel où elle travaillait, comment devait elle s’habiller dans une galerie d’art ? Elle se posait des questions digne d’une personne qui n’avait jamais mis les pieds dans une seule d’entre elles, alors qu’elle l’avait pourtant déjà fait. Cependant elle n’avait jamais prêté attention aux tenues que portaient les employés, parce qu’elle était trop subjuguée par les œuvres d’art pour ça. Elle était au moins persuadée d’une chose, c’était qu’il fallait être chic. Il était difficile de l’être lorsque l’on misait au maximum sur des habits simples et confortables comme elle, qui n’était pas très friande de shopping et de chichis. Chelsea soupira fortement, avant de se rappeler subitement qu’une de ses dernières trouvailles en friperies pourrait faire l’affaire. Un pantalon noire à rayures verticales blanches, avec des bretelles comme touche d’originalité, à mettre par-dessus un chemisier blanc, qu’elle pourrait accompagner d’un collier argenté et d’une paire de derbies. Une fois la tenue assemblée et portée, elle s’observa dans le miroir et se dit que le résultat était pas mal, elle dirait même qu’elle se surprenait d’avoir fini par trouver the look. Si elle ne faisait pas une bonne impression auprès de sa patronne et de ses clients, elle ne saurait plus quoi faire. Elle passa une main dans sa longue chevelure, elle ne pouvait pas partir sans se maquiller un minimum, sinon elle paraîtrait trop jeune. L’étudiante ne voulait surtout pas passer pour une stagiaire, elle s’appliqua un mascara volumateur, un peu de crayon noir ainsi qu’un rouge à lèvres rose. Elle hocha de la tête, elle était fin prête à effectuer son premier jour à son nouveau lieu de travail.
 
Il y avait un hic et pas des moindres, cette galerie était loin de tout, elle était à la fois loin de son domicile, loin de son université et même loin de son premier boulot. La voilà amenée à se plaindre pour la première fois de l’immensité de la ville, qu’elle avait pourtant appréciée de nombreuses années pour la diversité de ses endroits. Elle en avait pour une bonne trentaine de minutes en vélo, elle si elle avait le malheur de tomber une seule fois, son haut serait tout bonnement fichu. Chelsea croisa les doigts pour ne pas rencontrer la route d’un seul abruti sur son trajet, une prière qui fut exaucée puisqu’elle arriva sans encombres à sa destination. Elle avait même trouvé un emplacement parfait pour y laisser son vélo. L’étudiante arriva pile à l’heure, elle fit retentir la cloche en pénétrant dans la galerie, Jenna ne tardera pas à l’accueillir en lui souhaitant la bienvenue. « Merci. » Son employeuse lui avait même demandé comment elle allait, elle ne se souvenait pas avoir eu un accueil si chaleureux à l’Emerald Hotel. Ils visaient pourtant tous les deux le même type de clientèle, mais ils n’étaient pas tous dotés de la même rigidité et c’était tant mieux. Elle ne savait même pas pourquoi elle en avait douté, la rousse lui ayant paru plutôt douce lors de son entretien. « Je vais bien et vous, comment allez-vous ? » Elle avait un sourire qui n’avait rien de forcé, elle avait l’air tout bonnement ravie d’avoir une assistante, elle était sa toute première assistante ici si elle avait bien compris. Jenna lui indiqua un endroit où elle pourrait poser ses affaires, cela tombait plutôt bien puisqu’elle ne se voyait pas poser son sac à main n’importe où. Elle lui demanda si elle avait envie de boire quelque chose, mais elle craignait tellement de se tâcher bêtement qu’elle pensa instantanément qu’il vaudrait mieux refuser. « Non merci. » Chelsea se dirigea vers la porte derrière laquelle elle pouvait se séparer de son sac. De retour dans la pièce principale, elle s’arrêta net lorsqu’elle aperçut des pâtisseries. Elle ne s’attendait pas à en voir, pas en pleine journée alors qu’il n’y avait aucun évènement spécial, mais ils étaient peut-être indispensables pour que les clients restent plus longtemps. « Elles ont l’air appétissantes, ne vont-elles pas voler la vedette aux œuvres ? » Après tout elles étaient gratuites, il y avait de quoi satisfaire n’importe quel pique-assiette. Est-ce qu’elle avait l’air de critiquer la stratégie de sa supérieure ? Peut-être bien. « Ce n’est pas une critique. » Ajouta-t-elle avant qu’un malentendu ne s’installe. S’il existait bien des personnes avec qui elle essayait de se montrer précautionneuse, c’était bien avec celles qui la payaient.


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Message(#)a new job is like a blank book and you are the author › chelsea EmptySam 14 Jan 2023 - 12:11


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@Chelsea Cavanagh  & Jenna Caldwell
Ce n’était pas la première fois que tu gérais des employés, dans tes postes précédents, tu avais été responsable d’une équipe à plusieurs reprises mais aujourd’hui tout était différent. Cette galerie, c’était ton bébé, c’était des années de rêves qui se réalisaient et il n’était pas facile pour toi de laisser une petite partie de sa réussite dans les mains de quelqu’un d’autre. Toutefois, l’esprit de cette galerie était tout sauf l’égoïsme et ton parcours professionnel faisait que tu avais énormément de choses à partager. Alors pourquoi ne pas le faire avec un ou une étudiant(e) ? C’était Joanne qui t’avait eu l’idée quand tu lui avais exposé la chose. Te trouvant dans l’impossibilité financière d’embaucher quelqu’un à plein temps, tu cherchais un moyen de rendre ces quelques heures par semaine attractives et ton amie avait suggéré de prendre un étudiant. L’idée t’avait de suite séduite et tu n’avais pas trainé. Chelsea poussa la porte de la galerie pile à l’heure ce qui était une très bonne chose. Tu ne saurais pas exactement dire quoi mais tu étais certaine d’avoir fait le bon choix. Laisser une partie de l’avenir de ta galerie dans les mains de la jeune femme te faisait moins peur que ce que tu avais anticipé. « Merci. » Chelsea te regardait étrangement, comme si elle cherchait à t’évaluer et à comprendre si tu avais des intentions cachées. Peut-être avait-elle déjà eu vent de certaines relations de travail dans d’autres galeries mais tu mettais un point d’honneur à ce que la tienne soit avant tout un lieu de rencontre pour tous et pas un lieu guindé où les gens se sentent mal à l’aise. « Je vais bien et vous, comment allez-vous ? » Tu aurais pu aller mieux mais tu n’allais pas entrer dans les détails avec ton assistante. Il faudra certainement que tu lui expliques un jour que ton amie allait bientôt mourir car la galerie fermera quelques jours très certainement. Mais pas pour son premier jour, pas tout de suite. « Je vais bien aussi, je suis ravie de t’avoir à mes côtés pour continuer l’aventure. » S’il y avait une chose sur laquelle il n’y avait aucun doute c’était que tu étais passionnée par ce que tu faisais et tu croyais réellement au projet que tu portais. De ce fait, tu espérais que cela soit contagieux pour ta nouvelle associée. « Tu peux me tutoyer si tu veux. On va passer pas mal de temps ensemble, ce sera plus simple. » Les formalités n’avaient jamais été ton truc et tu n’allais pas commencer maintenant. Tu voulais que Chelsea soit à l’aise donc si elle préférait te vouvoyer tu n’insisteras pas même si tu étais certaine que cela se ferait au fur et à mesure.

Tu laissais Chelsea déposer ses affaires à l’endroit où tu le lui avais indiqué avant de lui proposer de boire quelque chose. « Non merci. » Tu hochais la tête, remarquant qu’elle avait jeté un regard critique à son chemisier blanc. De ton côté, tu te servis un café, la boisson qui te permettait de continuer à avancer heure après heure. « N’hésite pas à te servir quand tu auras soif, c’est offert. » Tu le précisais parce que tu ne voulais pas que Chelsea pense que tu retiendrais le prix de ses boissons sur son salaire. Ce n’était pas ton genre et puis ce n’était pas le type de relation que tu voulais instaurer avec ton employée. Regardant les pâtisseries, Chelsea dit : « Elles ont l’air appétissantes, ne vont-elles pas voler la vedette aux œuvres ? » C’était une question légitime à laquelle tu pouvais facilement répondre. Même si vous vous étiez déjà rencontrées à plusieurs reprises, Chelsea n’avait pas encore totalement compris ce que tu essayais de faire de ce lieu. Mais cela allait venir tu ne te faisais aucun souci. « Ce n’est pas une critique. » Un sourire amusé se dessina sur ton visage. Chelsea ne voulait pas faire de faux pas, c’était évident mais il fallait qu’elle se détende, tu n’allais pas la mettre à la porte pour si peu. « Tu peux te détendre, je ne me vexe pas aussi facilement. » Tu aimais que l’on te challenge et que l’on te pousse à défendre tes idées. « J’ai installé la partie salon de thé pour attirer une clientèle qui ne serait jamais venue dans une galerie mais qui du coup prend le temps de déambuler au milieu des oeuvres. » Tu l’avais bien vu, les clients se montraient intrigués et même s’ils ne passaient pas tous à l’acte d’achat, c’était une graine qui était plantée surtout que les oeuvres exposées étaient très abordables. C’était l’avantage à exposer des artistes encore inconnus ou peu connus. « Je compte aussi organiser des ateliers artistiques pour le enfants le week-end. J’ai envie que ce lieu vive et pas seulement grâce à des critiques très pointus mais grâce à des gens lambdas qui se découvriront peut-être une passion pour un art qu’ils pensaient inaccessibles. » C’était peut-être idéaliste mais tu croyais profondément en ton projet. « Qu’est-ce que tu en penses ? » Lui demandas-tu car en temps qu’étudiante en art, elle aurait certainement un avis.  
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Message(#)a new job is like a blank book and you are the author › chelsea EmptyMer 1 Fév 2023 - 8:55

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@Jenna Caldwell & Chelsea Cavanagh 

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Du haut de ses vingt et un an, qui ne semblaient pas être grand-chose dans une vie tout entière, mais qui représentaient un cap pour la jeune femme, Chelsea avait déjà exercé deux métiers et elle ne s’attendait pas à en avoir un troisième aussitôt. Elle n’avait pas eu le luxe d’avoir des expériences professionnelles qui pourraient lui servir pour atteindre sa vocation. La rouquine ne considérait pas l’envoi et les impressions de photographies prises automatiquement dans des parcs d’attractions, comme une expérience qui rendrait bien sur son CV, même si elle en avait tout de même parlé lors de son entretien avec Jenna. Il était plus flatteur de lui parler de cela, plutôt que de lui raconter qu’elle avait porté l’horrible costume de Belinda la majeure partie du temps, qui pesait une tonne en plus d’être esthétiquement laid, elle avait développé une forte allergie pour les pois blancs depuis. Le second lieu de travail de la Cavanagh était bien plus chic tout comme son uniforme, il lui demandait certes beaucoup moins d’efforts, mais il était ennuyant et à la limite de la transformer en mollusque. Elle voyait en la galerie d’art un joli moyen d’apprendre, de faire les bonnes rencontres et d’être plus active qu’à la piscine de l’Emerald Hotel. Néanmoins, elle ne pouvait pas s’empêcher de faire la comparaison entre les deux, tant elle était étonnée des différences entre deux mondes qu’elle pensait similaires. Chelsea n’avait même pas encore commencé à travailler, que son employeuse soulignait déjà qu’elle était ravie de l’avoir à ses côtés. La galeriste devait peut-être se sentir seule ici, l’étudiante n’avait pas la moindre idée de l’affluence qu’il pouvait y avoir tout au long de la journée, mais elle se doutait qu’elle devait avoir un certain nombre de moments creux. « J’ai hâte de commencer. » Elle n’entendait pas forcément par là qu’elle voulait aller à la rencontre du client, mais plutôt de l’observer et de lui poser d’innombrables questions sur les œuvres qu’elle exposait. Chelsea ne se permettrait pas de jouer la commerçante dès le début, alors qu’elle devait prendre ses marques, elle savait que cet exercice serait bien différent de celui où elle se contentait de rester derrière un comptoir. Jenna l’autorisa à la tutoyer, elle en était bêtement soulagée, parce qu’elle n’était pas fan de l’idée de toujours devoir vouvoyer la seule personne avec qui elle travaillait, malgré leur différence d’âge. « Je pense aussi que ça sera plus simple. » Qu’elle commenta avant de s’absenter un court instant.
 
Chelsea apprit qu’elle avait le droit de se servir sans craindre la moindre rétention de salaire, un discours auquel elle n’avait pas eu le droit lorsqu’elle bossait à Dreamworld, qui devait pourtant brasser plus d’argent. « C’est bon à savoir. » Elle n’aurait pas osé lui poser la question. L’étudiante avait préféré en poser une autre, qui allait possiblement lui poser problème, si Jenna était susceptible. Elle avait peut-être été trop spontanée, elle avait donc cherché à rattraper le coup, avant d’être rassurée par son interlocutrice. Jenna lui expliqua pourquoi elle avait installé un salon de thé, elle voulait attirer des néophytes des galeries d’art et les encourager à rester un minimum. La galeriste lui confia ses autres idées, Chelsea n’était pas grandement enchantée d’apprendre qu’elle risquerait de voir des bambins, avec lesquels le courant n’était pas trop passé à son premier travail. La Cavanagh fut en revanche plus séduite par la suite de son discours, rendre le troisième art plus accessible à monsieur et madame tout le monde. « J’ai toujours trouvé dommage que mes grands-parents n’aient pas été familiarisés plus que cela à l’art, par faute de moyens. » Il s’agissait d’une chose que Lorna regrettait, son métier de couturière l’ayant poussé à s’intéresser aux modes des autres époques, elle avait été avide de nouvelles idées, que sa petite fille lui avait tardivement apporté grâce à sa passion pour le cosplay. « J’adore l’idée de rendre l’art accessible au plus grand monde, je trouve un peu risqué de laisser des enfants s’approcher de trop près de œuvres, cela dit. » Ils n’arriveraient même pas à en comprendre les messages ni la préciosité, des accidents pourraient si vite arriver. « Est-ce que la galerie a un compte Instagram ? Je pourrais l’alimenter. » Si elle voulait bien lui en laisser temporairement les commandes, bien sûr. « J’adorerai essayer de la mettre en valeur et d’en faire la publicité, les réseaux sociaux sont d’excellents moyens d’attirer une clientèle jeune et curieuse. » Elle n’aura pas de mal à trouver les bons hashtags, ni à compter sur ses connaissances pour faire parler de l’endroit. La rouquine ne croulait pas sous le nombre d’abonnés, mais ils trouvaient le chemin de son Instagram parce qu’ils avaient une appétence pour la photographie et les dessins, ils pourraient donc facilement s’intéresser à la galerie.


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Message(#)a new job is like a blank book and you are the author › chelsea EmptyDim 19 Fév 2023 - 18:30


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@Chelsea Cavanagh  & Jenna Caldwell
Finalement, pour toi, Chelsea était un peu comme les artistes que tu exposais. Tu ne prévoyais pas de l’exposer mais par contre, tu te sentais obligée de lui vendre la galerie autant qu’aux artistes que tu démarchais. C’était idiot parce que tu l’avais déjà fait lors de son entretien d’embauche et que si elle avait accepté c’était parce qu’elle était partante pour te suivre dans ton aventure mais il était tout de même important pour toi que Chelsea se sente comme chez elle. Il allait falloir qu’elle embrasse ce projet qui était le tient et c’est toujours plus dur quand la vision vient d’une autre personne. « J’ai hâte de commencer. » Un grand sourire se dessina sur tes lèvres à ces paroles. Il était important pour toi d’avoir quelqu’un de motivé à tes côtés pour t’épauler. C’était ça le plus dur en fait, trouver des gens qui allaient s’investir à cent pour-cent pour la réussite de ton projet. Joanne avait eu une excellente idée en te recommandant de chercher parmi les étudiants, ils voulaient bien plus faire leurs preuves que leurs aînés. « Je suis ravie de l’entendre ! » Peut-être que tu en faisais trop mais tu voulais que la jeune femme comprenne que tu attendais impatiemment sa venue et que tu ne l’avais pas embauchée pour rien. Il y avait un réel besoin pour que tu puisses te libérer de certaines tâches et aussi pour avoir une vision autre que la tienne qui permettrait un nouveau souffle. Pour commencer à instaurer une relation de travail avec Chelsea, il te semblait important de lui signifier qu’elle pouvait te tutoyer. Tu n’avais jamais été une fanatique de tout ce qui était trop formel et ce n’était pas dans l’esprit de la galerie. « Je pense aussi que ça sera plus simple. » Si vous étiez d’accord, c’était le principal.

Cherchant à la mettre à l’aise, tu lui signifiais que la partie salon de thé de la galerie lui était totalement gratuit. « C’est bon à savoir. » Chelsea semblait hésitante, elle ne semblait pas avoir grande confiance dans tes paroles que tu trouvais pourtant très rassurantes. Il était clair qu’elle n’était pas emballée par la partie salon de thé même si elle ne te le disait pas directement. Tu pris donc le temps de lui réexpliquer pourquoi tu avais ouvert cette galerie, l’ambiance que tu voulais lui donner et pourquoi tu avais mis un salon de thé. Cela sembla rassurer plus ou moins Chelsea mais elle ne partait pas en courant donc c’était déjà ça. « J’ai toujours trouvé dommage que mes grands-parents n’aient pas été familiarisés plus que cela à l’art, par faute de moyens. » Il y avait certainement beaucoup de gens dans le cas de ses grands-parents. Tu ne te faisais pas d’illusions, tu n’étais pas un musée et tu restais une galerie d’art où les gens rentraient principalement dans le but d’acheter des oeuvres. Mais si tu créais un lieu assez accueillant pour que les gens aient envie de rentrer et que tu arrivais à les intéresser aux oeuvres même s’ils n’achetaient pas de suite, le pari était gagné à tes yeux. « J’espère pouvoir remédier à cela à mon niveau bien entendu. » Tu n’étais pas mégalomane au point de penser que tu allais révolutionner le monde de l’art non plus. « Comment t’es-tu intéressée à l’art ? » Lui demandas-tu car tu savais qu’elle était photographe et elle venait de confirmer que ce n’était pas ses grands-parents qui l’avaient poussé dans cette direction. « J’adore l’idée de rendre l’art accessible au plus grand monde, je trouve un peu risqué de laisser des enfants s’approcher de trop près de œuvres, cela dit. » Elle n’était pas la première à te le faire remarquer et tu souris en l’entendant prononcer ces mots. Oui, les enfants c’était tumultueux et ils pouvaient faire des bêtises mais tu trouvais cela intéressant de les mettre dès le plus jeune âge en contact avec l’art. « Les oeuvres sont exposées de manière à minimiser les risques. Et tu verras, les parents font attention. » Parce que quoi que tu fasses, les personnes qui passaient la porte de ta galerie avaient déjà une certaine éducation et jusqu’ici les enfants n’avaient pas du tout été un problème. La question suivante de Chelsea s’intéressât beaucoup plus : « Est-ce que la galerie a un compte Instagram ? Je pourrais l’alimenter. J’adorerai essayer de la mettre en valeur et d’en faire la publicité, les réseaux sociaux sont d’excellents moyens d’attirer une clientèle jeune et curieuse. » Les réseaux sociaux étaient ta hantise. Tu détestais ces endroits que tu considérais être des aspirateurs de cerveaux mais tu savais aussi qu’aujourd’hui il était difficile de faire sans. Tu avais suivi des formations express pour savoir comment t’en servir pour la galerie mais tu n’avais pas encore eu le temps de t’y pencher entre le lancement de l’activité et la maladie de Joanne. Que Chelsea puisse s’en occuper pour toi était une excellente nouvelle. « La galerie a un compte Instagram mais pour l’instant je n’ai pas eu l’occasion de le lancer réellement. » Tu préférais être honnête, tout était à construire concernant l’image numérique du lieu. « Si tu veux t’en occuper et que tu as des idées, je suis preneuse. Je n’ai jamais aimé les réseaux sociaux. » Et cela t’amenait à savoir t’en servir mais en faisant le minimum. Car aujourd’hui c’était un très bon outil pour découvrir de nouveaux artistes également. « Cela peut être ta première mission si tu l’acceptes ! » Lui dis-tu sur le ton de la plaisanterie. Il était plus difficile de bien structurer le travail dans une petite structure mais ce n’était pas non plus impossible.  
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Message(#)a new job is like a blank book and you are the author › chelsea EmptyVen 3 Mar 2023 - 11:36

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@Jenna Caldwell & Chelsea Cavanagh 

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Les injustices étaient nombreuses en ce monde, celle de la difficulté à accéder à l’art n’avait jamais été jugée comme importante, parce qu’elle semblait bien futile à côté des autres. Et pourtant il une représentait une source d’émerveillement et d’enrichissement qui devrait être à la portée de tous selon elle. Chelsea s’était toujours demandée à quoi ressemblerait le monde sans lui, il serait probablement totalement insipide. « On peut tous faire quelque chose à notre échelle. » Dit-elle pour signifier qu’il n’était pas grave de ne pas pouvoir métamorphoser la société, contribuer à l’améliorer ne serait-ce qu’un petit peu étant déjà beaucoup, encore plus en sachant que la plupart des gens restaient les bras croisés. Jenna lui demanda comment elle s’était intéressée à l’art, une réponse qu’elle pourrait difficilement deviner et qu’elle ne prendrait peut-être pas au sérieux. L’étudiante en photographie pencha légèrement sa tête sur le côté, elle décida de montrer honnête au risque de passer pour une ‘ gamine ’. « J’ai tout d’abord été fascinée par le sens du détail que pouvaient avoir les mangakas. » Qu’on le veuille ou non, les dessins étaient des œuvres d’art même lorsqu’ils étaient destinés à un jeune public. « Je me suis mise à dessiner, à essayer d’inventer mes propres personnages. » Il avait s’agit d’un excellent moyen de fuir la réalité tout en développant sa créativité, avant de devenir une compétence qui intriguera les curieux qui avaient remarqué qu’elle avait un bon coup de crayon. « Mon grand-père n’était peut-être pas très cultivé, mais il avait un don pour prendre de belles photos, il m’a transmis sa passion assez jeune. » Cela avait ressemblé à un jeu d’enfant, d’avoir juste à appuyer à un bouton pour immortaliser un moment, mais lorsqu’elle comparait ses clichés aux siens elle finit par comprendre qu’il n’était pas si simple que cela d’avoir le même niveau que lui. « Je pense qu’il a manqué sa vocation. » Ce constat l’attristait, non seulement parce qu’il aurait pu s’épanouir davantage, mais surtout parce que ce métier aurait été beaucoup moins éprouvant et lui aurait sûrement évité de tomber malade. Chelsea espérait ne pas connaître le même sort, mais elle savait qu’elle avait eu un capital chance plus notable que le sien, puisqu’elle avait bénéficié d’une meilleure éducation et d’une situation financière plus confortable que la sienne. Il était sans nul doute le mieux placé pour lui faire relativiser les choses, elle était plutôt privilégiée malgré le fait qu’elle se mette à avoir deux boulots en plus de ses études.
 
Discuter de la possibilité de rendre cette chance plus atteignable la réjouissait grandement, mais elle n’était pas sûre que laisser vagabonder des enfants par ici soit une bonne idée. Les bambins s’ennuyaient vite, ce qui ne risquait pas de s’arranger avec leur absence de bonne compréhension de l’art. Elle n’avait pas oublié l’échec cuisant qu’avait été le cadeau qu’elle avait offert à la fille de sa meilleure amie, qui lui avait pourtant semblé à sa portée, puisqu’il s’agissait d’une histoire personnalisée où elle et sa mère étaient représentées. Cependant, le comportement d’Amy pouvait lui confirmer les dires de Jenna, les parents savaient se montrer très précautionneux quand il le fallait. « La tâche est plus aisée qu’il n’y paraît, alors. » Elle n’était pas du genre à baisser les bras devant les premières difficultés, elle n’était juste pas sûre de réussir à garder son calme avec des petites tornades qui refusaient de l’écouter. Ici elle n’aurait pas un déguisement suscitant l’engouement des enfants, elle serait perçue telle qu’elle, une jeune femme qui pouvait se montrer autoritaire avec autrui, chose qui était difficilement devinable au parc d’attractions parce qu’elle n’avait pas le droit de parler lorsqu’elle était ‘ dans son personnage ’. S’il existait bien un domaine qui était plus dans ses cordes, c’était celui des réseaux sociaux, comme pouvaient le dire les boomers cela « coulait de source pour la génération Z ». Elle était loin d’y raconter autant sa vie que les autres jeunes de son âge, mais il lui arrivait de s’y mettre quelques fois en scène, en plus d’y zieuter les pages de différents artistes, ce qui constituait sa plus grosse activité sur les applications. Le compte Instagram de la galerie existait, mais n’avait pas été exploité, Chelsea sentait que ce n’était pas trop son truc. Jenna le lui confirma rapidement et accepta même d’en faire sa première mission. L’étudiante en photographie afficha un grand sourire. « Cool. Je pense que je vais commencer par faire un inventaire de tout ce qu’il y a ici, avant de prendre des photos, mais plutôt avec mon appareil que mon portable. » La technologie ne cessait jamais de progresser, mais rien ne vaudrait un véritable appareil photos à ses yeux. Elle ne l’avait pas sur elle actuellement, mais elle ne manquerait pas de le ramener pour la prochaine fois. La rousse allait réfléchir sur quelles œuvres s’attarder en premier et aux hashtags qui allaient les accompagner.


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Message(#)a new job is like a blank book and you are the author › chelsea EmptyDim 26 Mar 2023 - 11:01


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@Chelsea Cavanagh  & Jenna Caldwell
« On peut tous faire quelque chose à notre échelle. » Tu lui souris en guise de réponse, tu ne pouvais pas la contredire, elle avait parfaitement raison. Tu n’allais pas changer le monde ou la société mais à ton échelle, tu faisais ce que tu pouvais. Vu que Chelsea et toi vous alliez travailler ensemble régulièrement, il te semblait important d’apprendre à la connaître pour pouvoir créer une bonne relation de travail à minima. Votre relation était comme une toile vide qui n’attendait qu’à être remplie alors il était facile de poser des questions. Chelsea étant étudiante en photographie, tu étais intéressée par comment elle était arrivée à s’intéresser à l’art au point de l’étudier dans ses études supérieures. Car nombreux étaient ceux qui s’y intéressaient mais qui finissaient par choisir une voie plus sécurisée et plus rémunératrice. Il ne fallait choisir la voie de l’art, peu importe sa forme, que si l’on était passionné. « J’ai tout d’abord été fascinée par le sens du détail que pouvaient avoir les mangakas. Je me suis mise à dessiner, à essayer d’inventer mes propres personnages. » Toutes les formes d’art t’intéressaient mais il y en avait que tu connaissais mieux que d’autres. Les mangas, ce n’était pas ce que tu connaissais le mieux mais tu n’avais pas de mal à comprendre la fascination qui pouvait naître quand cet objet se trouvait entre vos mains. « Mon grand-père n’était peut-être pas très cultivé, mais il avait un don pour prendre de belles photos, il m’a transmis sa passion assez jeune. Je pense qu’il a manqué sa vocation. » Il devait y avoir des centaines de personnes comme le grand-père de Chelsea qui auraient pu faire de grandes choses dans le milieu de l’art mais qui n’avaient jamais osé se lancer ou ne l’avaient même pas envisagé. Ta mère étant peintre, ce milieu ne t’avait jamais impressionné mais c’était parce que tu avais de suite eu ses codes, tu avais grandi avec. Pour des personnes extérieures, tu pouvais comprendre qu’il semble impénétrable. « Le talent n’a rien à voir avec la culture. » Dis-tu dans un premier temps en arrangeant les fleurs que tu avais déposées sur une table. « Il doit être fier de te voir poursuivre sur cette voie et de te voir t’y épanouir. » Il ne devait pas y avoir de meilleure récompense que de se rendre compte que l’on a transmis quelque chose de spécial à ses petits-enfants. Peut-être qu’un jour, Chelsea sera exposée dans une galerie ou un musée et qu’elle recevra un prix et son grand-père n’en sera que plus heureux.

Il était évident que Chelsea n’était pas emballée par l’idée de voir des enfants déambuler dans la galerie. Toutefois, il fallait relativiser les choses. Oui, il y en aurait mais principalement le samedi quand tu avais l’atelier, le reste du temps, c’était plus rare. La grande majorité de tes clients étaient bel et bien des adultes ou alors des étudiants qui venaient travailler au calme en prenant une boisson et un gâteau. « La tâche est plus aisée qu’il n’y paraît, alors. » Elle ne semblait ni rassurée, ni convaincue mais tu ne t’attendais pas à ce qu’elle fasse la police auprès des enfants ou qu’elle les gère. Ce n’était pas pour cela que tu l’avais embauchée donc même si elle allait devoir supporter leur présence de temps en temps, cela devrait bien se passer. « Ne t’inquiète pas, notre espace salon de thé est plus occupé par des étudiants ou des adultes cherchant du calme pour travailler que par des enfants. » Tu espérais que cela la rassurerait un peu. « Et j’ai une jeune femme qui anime les ateliers, c’est elle qui gère les enfants. » Et toi aussi mais tu n’attendais pas cela de Chelsea, particulièrement si elle n’était pas à l’aise avec eux. La discussion se dirigea ensuite vers le présence de la galerie sur les différents réseaux sociaux. Tu ne cherchais pas à cacher à la jeune femme ton incompétence en la matière ce qui allait lui laisser libre cours sur ce versant là de votre communication. « Cool. Je pense que je vais commencer par faire un inventaire de tout ce qu’il y a ici, avant de prendre des photos, mais plutôt avec mon appareil que mon portable. » Tu hoches la tête car en effet, Chelsea avait pas mal de choses à découvrir sur les lieux et ce qu’ils proposaient. Pour ce qui était de comment mettre le contenu en avant, tu lui faisais confiance. « Je vais te laisser découvrir alors. Si tu as besoin de quoi que ce soit, n’hésite pas à me dire. Je connais tous les artistes personnellement donc je peux te donner un peu de contexte là où tu pourrais en manquer. » Des fois, connaître toute l’histoire qui a amené ces oeuvres dans la galerie, cela permettait de trouver une perspective intéressante. Il était certain qu’il y avait des choses à faire et Chelsea semblait avoir envie de faire avancer les choses. Tu n’allais pas mentir, si Chelsea s’avérait digne de confiance, ce sera un énorme soulagement pour toi de l’avoir comme employée dans cette galerie qui était ton bébé.
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