ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
Trois jours de Los Angeles à Aspen quand il aurait fallu deux heures et demie en avion. Seize heures passées sur les routes, soit bien assez pour réécouter la discographie entière de celui surnommé Le Roi et que Gabrielle affectionne tout particulièrement. Les deux amants s’étaient accordés sur ce road trip de manière assez soudaine, plongés dans des souvenirs de leurs périples respectifs, désireux d’en créer ensemble. et quelques heures plus tard, ils avaient réservé un chalet dans la plus prisée des villes du Colorado pour une semaine d’activités en plein air. Trois nuits passées dans des motels douteux plus tard, le G63 trouve un emplacement dans la neige au pied du complexe, et ses deux occupants quittent l’habitacle en échappant un souffle d’aise. Un vol aurait été bien plus reposant et pratique, mais ils avaient tenu à rendre le séjour le plus inoubliable possible et avaient durant ces dernières soixante douze heures forgé bien plus de souvenirs qu’ils n’en auraient jamais créés en somnolant au-dessus des nuages. Réajustant sa veste sur ses épaules et lançant un regard complice à la brune, Channing se dirige vers l’arrière du véhicule pour décharger leurs valises, et ils gagnent leur logement pour la semaine entre rires et protestations en évoluant péniblement dans la poudreuse.
Un membre du personnel de location les aide à franchir les derniers mètres et se charge de leur remettre les clés du chalet, l’endroit aussi féérique que sur les photos, laissant les vacanciers prendre leurs aises et disparaissant dans la foulée. Channing fait tourner les clés dans la serrure et invite Gabrielle à entrer la première, la suivant de près, abandonnant ses chaussures et sa veste dans le vestibule avant de regarder autour d’eux. Le feu crépite dans la cheminée, les lieux sont réchauffés d’une ambiance cosy où règnent des poutres apparentes et des tapis en fausse fourrure, et l’héritier prend quelques secondes pour s’imprégner de l’endroit. « Heureuse ? » lance-t-il à la californienne en se reportant vers elle, la frôlant en posant sa main sur sa taille, s’avançant dans le salon pour regarder au travers de la baie vitrée leur offrant un spectacle sans pareil sur les sommets. « Avant quoique ce soit, je pense qu’on mérite une boisson chaude. Qu’est-ce que tu veux ? » propose-t-il en lui lançant un regard, s’avançant l’instant suivant vers les placards de la cuisine équipée. « C’est un peu comme à la maison, il y a de tout. » précise-t-il en sortant de quoi se préparer un café, son attention s’égarant sur des biscuits locaux dans un petit panier en osier près d’une bouilloire tandis que la cafetière se met à chauffer. « Je pensais qu’on pourrait découvrir gentiment les lieux aujourd’hui, mais s’épargner quoique ce soit de trop éprouvant. » commence-t-il en s’appuyant à l’un des plans de travail, ses yeux noisette tournés vers l'américaine. « Faire le tour du propriétaire, se pencher sur les prospectus des activités et des pistes, et s’accorder une bonne nuit de sommeil avant de lancer les hostilités. Qu’est-ce que tu en penses ? »
rainmaker
why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
Dernière édition par Channing Walker le Sam 29 Juil 2023, 16:13, édité 1 fois
Décembre 2017. C’est sur un coup de tête qu’ils ont entrepris ce périple et si Gabrielle aurait pu avoir une quelconque réticence à poser quelques jours de congé auprès de son cabinet, elle n’en a, en réalité, eu aucune, si ce n’est pour faire languir un peu l’héritier et s’amuser de son impatience à la voir céder à ces quelques jours en sa compagnie. Quand elle a fini de s’amuser de lui, elle a bien évidemment accepté et le lendemain, les deux amants sont montés à bord d’une voiture qu’ils ont spécialement loué pour l’occasion. Une voiture dont la californienne n’a eu droit de conduire, Channing ne semblant avoir confiance qu’en sa propre conduite, quand bien même elle a tenté de le persuader à maintes reprises de lui laisser sa place derrière le volant. Un compromis a cependant été trouvé, elle pouvait décider de tout le reste dont la playlist qui allait accompagner leurs longues heures de trajet et c’est ainsi que l’australien a appris l’affection tout particulière que Gabrielle portait au King aka Elvis. Comme un sentiment de liberté et d’apaisement en étant à ses côtés, elle s’est laissée aller à chanter à tue-tête, notamment sur un de ses morceaux favoris, dont elle ne s’est pas épanchée sur les raisons de son affection toute particulière pour celui-ci, préférant rester dans un état d’esprit léger, sentiment agréable qu’elle semble découvrir au fil des semaines passés à ses côtés.
Leur destination atteinte après trois jours sur les routes, le contraste de température fait frissonner Gabrielle, un courant d’air s’immisçant au travers de ses vêtements, malgré ce gros manteau qu’elle a revêtu. Ils ne perdent pas de temps pour rejoindre le chalet qu’ils ont loué spécialement pour l’occasion et leurs pas mal assurés amusent autant les passants qu’ils croisent sur leur chemin qu’eux-même, se moquant réciproquement de l’un et de l’autre quand ils manquent de tomber. En arrivant à l’intérieur, Gabrielle retire sa capuche, se recoiffant un tant soit peu et frisonne une nouvelle fois alors qu’ils sont chaleureusement accueilli par un membre du personnel. Ils rejoignent enfin leur habitation pour quelques jours et en découvrant les lieux, la jeune femme est ravie, ses yeux pétillants sous la beauté des pièces et de la vue qu’il leur est offerte par l’immense baie vitrée. « Heureuse ? » Débarrassée de son manteau et de tout le reste, son regard se reporte sur l’héritier alors qu’il approche d’elle et la frôle quelque peu, acquiesçant sans mot dire, sourire aux lèvres. C’est naturellement que ses pas la guident vers la cheminée, ses mains venant se présenter devant les flammes qui dansent généreusement dans celle-ci. « Avant quoique ce soit, je pense qu’on mérite une boisson chaude. Qu’est-ce que tu veux ? (…) C’est un peu comme à la maison, il y a de tout. » « Est-ce que tu penses qu’ils auraient un de ses chaï latte avec ce juste ce qu’il faut de cannelle sur le dessus ? et elle tire sur ses manches pour camoufler quelque peu ses mains à l’intérieur et une réserve de chocolat ? » Elle le taquine, s’amuse de sa réaction alors qu’elle reste près du feu, son regard cependant tourné vers Channing. L’instant suivant, elle lui indique qu’un thé fera amplement l’affaire et l’aidera tout autant à se réchauffer. « Je pensais qu’on pourrait découvrir gentiment les lieux aujourd’hui, mais s’épargner quoique ce soit de trop éprouvant. » « Je suis d’accord, surtout avec le long périple qu’on vient de faire » elle le rejoint dans la cuisine alors qu’il prend appui contre l’un des plans de travail « Faire le tour du propriétaire, se pencher sur les prospectus des activités et des pistes, et s’accorder une bonne nuit de sommeil avant de lancer les hostilités. Qu’est-ce que tu en penses ? » Et un sourire nait sur ses lèvres, alors qu’elle approche davantage de lui, la malice prenant place sur ses traits « J’en pense qu’on peut effectivement attendre demain pour lancer certaines hostilités… il n’y a plus que quelques centimètres qui les séparent, alors qu’elle vient à passer ses bras autour de sa nuque et que ses lèvres sont bien trop proches des siennes au point que leurs souffles se mêlent ce qui nous empêche pas d’en lancer une ou deux plus spécifiques d’ici là… et nous reposer ensuite, ça va de soi » murmure-t-elle alors que son regard se plante dans le sien, celui-ci parlant plus explicitement encore que les mots qu’elle vient d’utiliser. Ses lèvres viennent à s’emparer des siennes avec une certaine avidité alors que la seconde suivante, elle se détache sous le signal de la bouilloire, venant se saisir de celle-ci pour se servir un thé.
Gabrielle prend place sur le canapé, venant à recroqueviller ses jambes sous elle. Sa tasse à la main, un prospectus dans l’autre, elle laisse Channing venir la rejoindre. « Il y a une patinoire en plein air dans la station… on pourrait peut-être se réserver ça pour un soir » dit-t-elle distraitement alors qu’elle continue de regarder les différentes activités proposées, partageant le prospectus avec l’héritier afin qu’il puisse lui aussi voir les choix qui s’offrent à eux pour leurs prochains jours ici.
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Dernière édition par Gabrielle Strange le Mer 18 Jan 2023, 06:57, édité 1 fois
Channing Walker
La couronne d'épines
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
« Est-ce que tu penses qu’ils auraient un de ses chaï latte avec ce juste ce qu’il faut de cannelle sur le dessus ? » Ses yeux trouvent les siens et l'héritier hausse mollement les épaules dans un sourire, peu convaincu. Comme à la maison ou presque, les placards offrant différentes variétés mais pas pour autant celles auxquelles ils sont habitués. Gabrielle devra se contenter d'un thé plus ordinaire que celui auquel elle pense, même s'il sera préparé avec autant de soin. « et une réserve de chocolat ? » Il remplit la bouilloire et la met à chauffer, se reportant brièvement sur la californienne dans une grimace incertaine. L'instant suivant, il sort quelques barres chocolatées d'un panier, un rire sur les lèvres. « Pas une réserve certes, mais je suis persuadé que le supermarché à proximité en a une. » Agilement, il lance une gourmandise en direction de la brune, puis reprend la préparation des boissons. Ils s'accordent quant à ne pas se précipiter sur les pistes et diverses activités sportives, préférant s'épargner pour la journée et s'y consacrer après une bonne nuit de sommeil. et si elle le rejoint sur le principe, Gaby sous entend toutefois une exception en s'approchant de lui, battant innocemment des cils et lorgnant sur sa bouche - mais se contentant de la frôler, se détournant vers l'eau bouillante au signal de celle-ci. « (...) ce qui nous empêche pas d’en lancer une ou deux plus spécifiques d’ici là… et nous reposer ensuite, ça va de soi » « Des plus spécifiques, mh ? » Habitué, il sourit et se sert son café d'un air se voulant détaché, acquiesçant distraitement en réchauffant ses mains sur la tasse. La brune prend la direction du canapé et lui flâne dans la pièce à vivre, passant à proximité de la cheminée puis se postant devant la baie vitrée pour regarder à l'extérieur, la neige ayant progressivement redoublé depuis leur arrivée. « Il y a une patinoire en plein air dans la station… on pourrait peut-être se réserver ça pour un soir » Il se tourne vers elle et lui fait signe de se lever pour venir le rejoindre, lui désignant d'un signe de tête le coeur du village qui se découpe en contre-bas. « Regarde, on peut la voir d'ici. » Il prend une gorgée de café, puis dérobe gentiment des mains le prospectus de la demoiselle pour s'y pencher.
Plus tard dans la soirée, après que le duo ait défait ses valises et partagé un bain, les voilà en direction du coeur du village. Ils ont dîner au chalet pour plus de flexibilité, et s'orientent désormais vers la fameuse patinoire, Gabrielle ayant insisté pour prendre le risque de lui casser une jambe dès le premier jour - elle ne l'avait pas fait, évidemment. Mais la probabilité l'amusait profondément, et il était celui à l'avoir mentionnée à voix haute. Emmitouflés sous plusieurs épaisseurs, la neige tombant en fine couche autour d'eux, ils découvrent progressivement les illuminations de la ville et la façon dont elle s'est préparée à recevoir les festivités de fin d'année. Au coeur de la place trône un immense sapin, et autour de lui différents stands de spécialités réconfortantes, entre autres activités plus amusantes qu'une gaufre au chocolat. « Je pense qu'on a meilleur jeu à s'essayer aux patins dès maintenant, et se remonter le moral ensuite en mangeant un dessert. Qu'est-ce que tu en penses ? » propose-t-il en croisant son regard, sa main bêtement dans la sienne tandis qu'il sourit.
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why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
Décembre 2017. « Pas une réserve certes, mais je suis persuadé que le supermarché à proximité en a une. » Ses habitudes gourmandes sont bousculées mais la barre chocolatée que lui envoie l’héritier – et qu’elle attrape avec une aisance qui la surprend elle-même – fera amplement l’affaire, surtout après un trajet aussi éreintant qu’il n’a pu être plaisant. Gabrielle rejoint Channing dans la cuisine ouverte alors qu’il s’attelle à la préparation de leurs boissons chaudes et, s’ils sont d’accord sur le fait de s’accorder le reste de la journée à planifier leur séjour et à se reposer, la californienne lui suggère quelques activités qu’ils pourraient s’autoriser en attendant « Des plus spécifiques, mh ? » A-t-elle réellement besoin de lui faire un dessin ou de se montrer plus précise ? Elle sait qu’il a saisi l’idée et alors qu’elle verse de l’eau chaude dans sa tasse, elle l’observe du coin de l’œil, amusée, bien qu’il adopte cet air détaché, presque innocent auquel elle ne croit pas. L’instant d’après, l’avocate prend place dans le canapé, regardant les activités disponibles dans la station et la patinoire lui parait en être une envisageable « Regarde, on peut la voir d'ici. » Elle le rejoint près de la baie vitrée, venant à se mettre légèrement sur la pointe des pieds pour l’apercevoir. Pour se faire et pour l’aider à garder l’équilibre, une de ses mains vient à se poser sur l’épaule de Channing, qui en profite à cet instant pour lui dérober le prospectus qu’elle tenait dans l’une d’elles. Le geste la fait sourire, profitant alors d’avoir ses deux mains libres pour venir ouvrir la barre chocolatée qu’il lui a lancée plus tôt. Le premier morceau lui est destiné, l’approchant de ses lèvres mais le retirant aussitôt dès que Channing est prêt à s’en saisir. Un petit rire amusé résonne dans l’appartement avant que Gaby ne lui propose à nouveau le chocolat, en lui promettant de ne pas lui faire le coup une deuxième fois « Verdict ? » Elle ne l’attend pas en réalité, portant un morceau à sa bouche pour goûter à son tour et l’instant d’après, les deux amants se penchent un peu plus sérieusement sur leur programme à venir.
Les illuminations sont nombreuses et attirent le regard curieux de la californienne, peu coutumière à ce genre de spectacle tant à Los Angeles, les fêtes de fin d’année ont une tout autre saveur. Ici, bien que le froid puisse la faire frissonner et transperce la couche de ses vêtements, cette ambiance a un côté réconfortant et Gabrielle sent son cœur se réchauffer. Sûrement parce que sa main trouve la chaleur de la sienne, celles-ci s’étant nouées aussi naturellement que leurs pas les ont guidés jusque-là. Les distractions sont multiples, les gourmandises également, mais ils s’en contenteront une fois qu’ils auront enfilé leurs patins. « Je pense qu'on a meilleur jeu à s'essayer aux patins dès maintenant, et se remonter le moral ensuite en mangeant un dessert. Qu'est-ce que tu en penses ? » « Ce que j’en pense surtout, Monsieur Walker, c’est que je vais vous mettre une bonne raclée » En murmurant ses mots, la jeune femme a posé sa main libre sur son avant-bras, se serrant un peu plus contre lui, la malice ayant repris place sur ses traits. En réalité, le patin à glace n’est pas son fort puisqu’elle n’en a jamais fait. Mais sur l’instant, cette idée l’amuse, alors qu’il n’y aura aucune compétition entre eux, puisqu’ils n’ont rien à se prouver. Ils sont là pour profiter pleinement et se complaire dans ce temps qu’il leur est offert, ensemble.
Les patins sont enfilés, les voilà désormais sur la glace. Gabrielle est toujours accrochée à la rambarde et, d’un pas mal assuré, s’élance – alors que Channing semble plus à l’aise face à l’exercice. Ce qui devait arriver arriva, la jeune femme perd l’équilibre et manque de peu de tomber, se rattrapant de justesse à l’héritier. Son bonnet, qui s’est abaissé sur ses yeux dans sa presque chute, est rehaussée d’une de ses mains « Ok, la bonne raclée ne sera pas pour cette fois. Je n’ai jamais patiné de ma vie » Son air est sérieux sous la confession, une grimace déformant ses traits, alors qu’elle observe ses pieds quelques instants « Tu veux bien m’apprendre ? » Un sourire prend place timidement sur ses lèvres, alors que son regard s’apparente presque à celui d’un chien battu, retrouvant celui de Channing, dont les reflets des illuminations donnent une couleur particulière à ses yeux dont elle peine déjà à se défaire habituellement.
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