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 Work in Sydney (Channing)

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Message(#)Work in Sydney (Channing)  EmptyVen 30 Déc 2022 - 21:49

@Channing Walker - Mila Valentini


Mi-janvier 2023, 5H00 du matin


Il est tôt, beaucoup trop tôt pour la brunette qui fait lentement rouler son bagage à mains derrière elle. Elle est déjà impeccablement maquillée et coiffée, mais elle est vêtue d’un legging noir, d’un débardeur blanc et d’un gilet gris, une tenue dans laquelle elle se sent à l’aise et qu’elle arbore rarement en société. Ses escarpins ont été troqués pour des baskets et, en arrivant près de Channing au niveau du comptoir d’enregistrement, elle porte le gobelet qu’elle tient dans sa main à ses lèvres, buvant une grande gorgée de café.

« Rappelle-moi pourquoi on n’est pas partis hier soir ? »

Ils auraient dû, sans aucun doute. Leur première réunion débutait à 9H00 et, même s’ils n’avaient qu’une heure trente de vol, ils devaient prévoir le temps pour s’enregistrer, passer les contrôles, embarquer, débarquer et traverser Sydney en taxi.
Après son deuxième café et après avoir dû vider sa valise presque entièrement à un point de contrôle, Mila est plus réveillée, mais pas davantage de bonne humeur. Installée dans l’avion, elle sort le programme de leur première journée. Ses yeux bleutés se plongent dans ceux de Channing et elle hausse un sourcil, affichant un air méfiant.

« On a 1H35 de vol, tu ne vas pas me faire le coup de la sieste pendant tout le voyage, comme lorsqu’on était en Europe ? »

Elle n’était pas prête à l’observer rattraper ses heures de sommeil en retard, alors qu’elle pesterait à l’encontre de Morphée et des éventuelles turbulences qu’ils rencontreraient pendant le vol.

« A 9H00, on a rendez-vous avec un promoteur qui nous emmènera voir plusieurs terrains à vendre dans la ville. L’après-midi, on rencontrera des représentants de la start up dont on construit les locaux. A priori, ils ont quelques réserves sur les plans qu’on leur a présentés. Tu veux qu’on les étudie maintenant ? »

Sans attendre la réponse du brun, l’italienne commence à fouiller dans les dossiers pour en sortir les plans des architectes, et le reste du vol est studieux. Lorsqu’ils s’engouffrent dans le taxi, aux alentours de 8H30, Mila est enfin totalement réveillée. Elle sort de son sac une paire d’escarpins et une robe fourreau bleue marine, et commence à se déshabiller à l’arrière du véhicule, coulant un regard circonspect vers Chan.  

« Quoi ? On n’est pas en avance, et je vais certainement pas débarquer en legging à un rendez-vous d’affaires ! »

Un regard vers l’avant du taxi lui apprend que le chauffeur ne compte pas vraiment se concentrer sur la route, préférant observer le spectacle qui se déroule sur sa banquette arrière. La brunette lui adresse un sourire angélique en ôtant son pantalon.

« Je vous préviens, si on a un accident, je vous colle un procès au cul. »

Deux minutes plus tard, Mila offre son plus beau sourire à Chan avant de lui présenter son dos et sa tirette ouverte.

« Tu m’aides ? Je sais que tu fais ça tellement bien. »

Elle exagère sans aucun doute, et ne peut s’empêcher de rire, alors que les souvenirs de leur précédent voyage l’assaillent. Elle prend ensuite le soin de ranger ses baskets dans son sac, au cas où elle aurait besoin de changer de chaussures lors de la visite des terrains disponibles en ville.
La suite de la journée s’enchaîne à une vitesse folle. Le matin, Chan et Mila se rendent dans plusieurs zones commerciales ou de bureaux afin de vérifier l’emplacement des terrains qu’on leur propose ainsi que l’environnement. Le déjeuner est bref et immédiatement suivi par la réunion avec les dirigeants d’une récente start up qui a fait appel au Walker Group pour construire leurs nouveaux locaux, en raison de leur expansion. Ce n’est qu’une fois leurs rendez-vous terminés que les jeunes gens peuvent enfin se rendre à l’hôtel et y poser leurs bagages. Il est déjà 20H, ils n’ont pas encore dîner, et sont debout depuis bien trop longtemps. La brunette défait rapidement sa valise avant de toquer à la porte communicante qui sépare sa chambre de la suite de Channing, y pénétrant sans attendre la réponse de son chef. Là, elle prend place sur le canapé, ôte d’un geste du pied ses chaussures, repliant ses jambes sous elle. Elle feuillette l’agenda qu’elle a emmené avec elle, laissant échapper un soupire.

« Hoooo, la journée de demain va être toute autant chargée que celle-ci ! Je suis déjà au bout de ma vie. »

Elle soupire une nouvelle fois pour montrer son exaspération. Leur séjour en Europe était plus détendu, les rendez-vous plus espacés. En plus du boulot, ils avaient pu faire des visites et profiter des villes dans lesquelles ils avaient séjournées. L’ambiance de ce voyage professionnel semblait tout à fait différente, au grand damne de la brunette.

« Tu veux qu’on aille manger un morceau à l’extérieur ou on se fait monter quelque chose ? »

Enfin, elle relève son regard vers Chan et fronce les sourcils en le dévisageant. Si elle a sans doute l’air fatigué, lui n’a clairement pas l’air d’aller bien. Déjà, la brunette se relève et se rapproche de son boss, son inquiétude se lisant sur ses traits fins.

« Chan ? Ca va ? »




Dernière édition par Mila Valentini le Dim 8 Jan 2023 - 20:36, édité 1 fois
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Channing Walker
Channing Walker
La couronne d'épines
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ÂGE : trente huit ans (26.08.1986)
SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court
STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore
MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier
LOGEMENT : (ça arrive)
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POSTS : 2608 POINTS : 0

TW IN RP : cicatrices, coma
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motard
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WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.

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AVATAR : matthew daddario
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PSEUDO : eternalia, astre (amandine)
Femme (elle)
INSCRIT LE : 27/11/2020

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Message(#)Work in Sydney (Channing)  EmptyDim 8 Jan 2023 - 17:23

work in sydney

@Mila Valentini et Channing
mi-janvier 2023
Ils ont rompu. Ils ne sont plus ensemble et l'héritier se sent aussi vide que léger en avançant dans l'immense aéroport pour rejoindre son terminal. Cela fait maintenant deux semaine que Gabrielle et lui ont mis un terme à la relation qu'ils s'appliquaient à construire, et les faits lui semblent encore irréels. Après tant d'efforts, de compromis, de moments et de discussions, ils avaient mis un terme à leurs peines et s'étaient tournés le dos avec pour ultime promesse celle de rester amis. Mais en étaient-ils seulement capables ? Etaient-ils encore capables de quoique ce soit l'un pour l'autre ? Ses pensées sont ailleurs tandis qu'il tend son passeport à la femme derrière le comptoir d'enregistrement, écoutant Mila d'une oreille distraite. « Rappelle-moi pourquoi on n’est pas partis hier soir ? » Leur séjour pour Sydney s'était organisé à la dernière minute, et Channing n'avait pas tenu à faire une croix sur l'une des courses les plus importantes du monde de la nuit. Voilà pourquoi ils étaient partis au petit matin plutôt que la veille au soir, et ce peu importe les protestations et les remarques tout à fait pertinentes de son assistante. « J'avais des impératifs, je te l'ai dis. » Son ton est détaché, tout comme l'étirement de lèvres qu'il adresse à l'employée qui leur fait signe de poursuivre leur avancée. D'un point de vue logistique, ils auraient été bien plus tranquilles en étant déjà sur place ce matin, mais l'héritier n'avait pas laissé place à de quelconques négociations - pas qu'il le regrettait, certainement pas. Il avait pu réunir une belle liasse la veille, mais surtout renouer avec l'ambiance électrique des parkings bruyants et récupérer une fiole des anti-douleurs dont il abusait généreusement depuis des mois. Le brun veillait à maintenir un stock suffisant pour ne jamais se retrouver en manque, et aucune des plaintes de Mila ne l'aurait fait prendre ce risque. Quelques dizaines de minutes plus tard, ils s'installent à bord de l'avion et l'australien étire ses jambes en inspirant profondément. Il a pu somnoler une heure en faisant une halte chez lui avant de venir ici, et a bien l'intention de profiter de celle qui les attend. enfin, à un détail près. « On a 1H35 de vol, tu ne vas pas me faire le coup de la sieste pendant tout le voyage, comme lorsqu’on était en Europe ? » Ses sourcils se froncent avec lassitude et ses yeux noisette croisent les siens azur. Il avait vraiment dormi pour l'Europe, et avait de toute façon cette fâcheuse tendance à sentir ses paupières s'alourdir dès lors que l'appareil atteignait son altitude de croisière. Il n'y pouvait rien, et l'italienne non plus. « Pourquoi est-ce que tu grognes autant ce matin ? et quoi si j'ai envie de dormir ? » l'interroge-t-il, ni trop ferme pour ne pas lui faire croire qu'il lui reproche trop sérieusement son comportement, ni trop amusé pour qu'elle le prenne au sérieux. Au cas où ses cernes ne seraient pas assez parlantes, il n'est pas plus ravi qu'elle de se retrouver ici à une telle heure de la nuit - ou du matin. « A 9H00, on a rendez-vous avec un promoteur qui nous emmènera voir plusieurs terrains à vendre dans la ville. L’après-midi, on rencontrera des représentants de la start up dont on construit les locaux. A priori, ils ont quelques réserves sur les plans qu’on leur a présentés. Tu veux qu’on les étudie maintenant ? » Il bat lentement des paupières en la regardant, inspirant posément, avant de lui faire signe de les sortir tout en réajustant sa position dans son siège. Ils auraient tout le temps du temps de convaincre les investisseurs une fois face à eux, mais la voix de la demoiselle pouvait lui servir de berceuse. et des détails sur des plans et des bâtiments seraient bien plus apaisants que ses plaintes sur sa facilité à s'endormir à plusieurs kilomètres d'altitude.

Ils bondissent dans un taxi une fois sortis de l'aéroport, Channing sirotant un énième café pour lui permettre de garder les yeux ouverts, peut-être un peu plus silencieux qu'à l'accoutumé. Mila quant à elle semble en meilleur forme qu'à Brisbane, sortant joyeusement de son sac à main une robe ainsi qu'une paire d'escarpins, entreprenant de retirer sa tenue plus décontractée sous un regard en coin de son patron et un autre du chauffeur. « Quoi ? On n’est pas en avance, et je vais certainement pas débarquer en legging à un rendez-vous d’affaires ! » Il croise son regard et porte son gobelet à ses lèvres, esquissant une rapide moue, sa main libre se mettant brièvement en évidence. La seconde suivante, il s'est reporté sur le paysage qui défile au travers de la fenêtre du véhicule. « Je vous préviens, si on a un accident, je vous colle un procès au cul. » Un sourire discret passage sur ses lèvres, à l'abri des deux autres occupants de l'habitacle. Il ne se reporte sur Mila que lorsqu'elle lui demande de remonter sa tirette, lui tendant son café pour pouvoir user de ses deux mains. L'une dégage ses cheveux et l'autre remonte la fermeture de sa robe, et il ne s'attarde pas plus que nécessaire même si ses gestes sont doux - il n'a pas goût à quoique ce soit de ce genre, et préfère récupérer sa caféine. Lorsque leur chauffeur les conduit à bon port, ils descendent du véhicule et ne perdent pas une seconde avant de suivre à la lettre le programme de leur journée. Ils courent d'une réunion à une autre, d'une réception à un rendez-vous, et n'atteignent leur hôtel qu'à la nuit tombée. Il est probablement vingt heures, peut-être un peu plus, et Channing a désespérément besoin de se poser cinq minutes. Mila disparaît de son côté de la suite et lui du sien, déposant - jetant serait plus approprié, sa valise sur son lit. Sa main fait glisser la tirette de cette dernière le long de son logement, et le brun plonge les mains dans ses affaires pour en sortir sa trousse de toilettes - ou plutôt la chercher. Ses sourcils se froncent, il dépose quelques piles de vêtements sur la couverture et pâlit à vue d'oeil au fur et à mesure que le fond de son bagage apparaît. La vanity est introuvable. et s'il se fout de ses shampoings, il y avait inséré entre deux flacons le précieux récipient contenant les gélules lui permettant de rester debout. « Putain non... c'est pas vrai » et quelques secondes plus tard, l'intégralité de ses affaires sont déversées sur son lit et la trousse n'y figure pas. Channing ne l'a pas oublié, il en est persuadé - mais leurs bagages ont été contrôlés à Brisbane et il n'avait pas suffisamment les yeux en face des trous pour s'assurer que la stagiaire ayant décortiqué sa valise avait veillé à en remettre chacun des composants à l'intérieur. et voilà qu'il se retrouvait sans anti-douleurs, à l'autre bout de l'Australie, après des mois à en prendre plusieurs fois par jour. « Hoooo, la journée de demain va être toute autant chargée que celle-ci ! Je suis déjà au bout de ma vie. » Mila l'a rejoint, et il n'en prend conscience qu'à l'entente de sa voix dans leur salon commun. Lentement, l'héritier se redresse et sort de la chambre d'un air absent, allant de servir un verre d'eau au mini bar sans réellement entendre ce que lui dit l'italienne. « Tu veux qu’on aille manger un morceau à l’extérieur ou on se fait monter quelque chose ? » Qu'était-il censé faire ? Comment son corps allait-il se comporter face à un sevrage aussi brutal ? Pouvait-il seulement tenir ? Sa jambe commençait déjà à le tirer après avoir couru au travers d'immeubles tous plus immenses les uns que les autres, et une soudaine vague de chaleur le secoua. et, peut-être était-ce la réalisation ou le calme ambiant, mais cela fut suffisant pour couvrir son corps d'une fine pellicule de sueur. « Chan ? Ca va ? » Enfin, ses yeux trouvent les siens et il est confronté à l'inquiétude de la brune - depuis combien de temps le regarde-t-elle de cet air ahuri ? « Je- pas trop... » avoue-t-il en renonçant à se servir de l'eau, préférant s'adosser au bar sur lequel il pose ses mains, soutenant sa silhouette dans un souffle résigné. « Ça va passer, ne t'en fais pas. » aucun risque. et oui, s'inquiéter est tout à fait de circonstance. Il ferme les yeux après un regard se voulant rassurant vers la demoiselle. et pendant qu'il sent la fatigue s'abattre sur ses épaules, il réfléchit à comment faire pour changer la donne - car plus il y pense, plus l'idée de rester sans pilule plusieurs jours lui semble complètement hors de portée. « Enfin, peut-être pas - j'ai perdu mes anti-douleurs. » Il ne voit pas comment lui cacher, encore moins comment se tirer de ce faux pas seul. et plutôt qu'elle ne s'imagine trop de scénarios, Channing préfère lui avouer les faits. L'une de ses mains passe brièvement dans ses cheveux, et il tente de faire abstraction de cette soudaine montée de fièvre tandis qu'il déboutonne nerveusement le col de sa chemise après s'être débarrassé de sa cravate. « Je vais devoir sortir me procurer quelque chose, même si j'ignore encore où et quoi. J'ai cru entendre que tu voulais te commander quelque chose à manger - fais, prends ce que tu veux. » Mais ce serait mal connaître Mila que d'espérer la voir se contenter d'une telle réponse.

Quelques minutes plus tard, les voilà tous les deux à bord d'une voiture de location pour un rapide aller-retour dans les rues de la ville. Sans surprise, Mila n'a pas voulu le laisser s'aventurer seul après que Channing ait échangé par sms avec son contact de Brisbane, et l'héritier a préféré s'économiser du temps ainsi que de l'énergie en acceptant qu'elle le suive. L'homme le fournissant depuis l'accident s'est arrangé avec un de ses sbires sur la capitale de la nouvelle-galles du sud pour lui procurer quelques doses, et ils doivent se rejoindre au point de coordonnées transmis. « Tu restes dans la voiture - et si je me fais passer à tabac, tu seras gentille d'appeler une ambulance plutôt que de jouer les héros. » lance-t-il d'un ton tout à fait sérieux, le silence tombant dans l'habitacle, son regard trouvant le sien après un moment. « Je plaisante Mila, ne me regarde pas comme ça. C'est une blague. » Il fait confiance à l'homme qu'il connaît depuis des années - peut-être à tord, ceci dis. Un peu plus tard, le duo arrive sur place, et Channing coupe le moteur lorsqu'un inconnu au loin lui fait signe de s'arrêter. « Je reviens. » lance-t-il à son assistante avant de sortir et de s'avancer, à pied, jusqu'à l'homme.
rainmaker



 
why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe

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Message(#)Work in Sydney (Channing)  EmptySam 14 Jan 2023 - 21:51

@Channing Walker - Mila Valentini


Mila n’est pas de très bonne humeur. Il est bien trop tôt pour qu’elle puisse être pétillante, espiègle et charmeuse. Et elle a beau être totalement réveillée lorsqu’ils sont installés dans l’avion, elle n’est toujours pas dans de meilleures dispositions.

« Pourquoi est-ce que tu grognes autant ce matin ? Et quoi si j’ai envie de dormir ? »

Elle le fusille du regard, surprise par sa réponse. Lui aussi n’a pas l’air d’aussi bon poil que d’habitude, même s’il lui arrive plus régulièrement que Mila d’être grognon.

« Parce que tu m’as forcé à me lever trop tôt ! Parce que la seule raison pour laquelle j’aime qu’un homme me réveille en pleine nuit, c’est pour m’envoyer en l’air, et je parle pas au sens littéral ! », précise-t-elle en désignant d’une main l’avion qui les entoure.

« Et si tu as envie de dormir, tu prends sur toi, sinon, je vais être aussi chiante que maintenant pendant tout le séjour, et je crois que tu n’en as pas envie ! »

Elle pousse sans doute le bouchon trop loin. Parfois, elle oublie qu’il est son boss, et qu’il pourrait la muter dans un autre service, la suspendre ou même la renvoyer. Elle oublie parfois ce lien hiérarchique qui les unit, et qui fait de lui un supérieur et d’elle, une subalterne. Elle devrait surveiller ses mots et son comportement, mais la frontière entre le domaine professionnel et le domaine privé s’efface rapidement avec Channing. Ils ont franchi les limites à de nombreuses reprises. Ils ont été amants avant qu’elle ne travaille pour lui, et ils n’ont pas hésité à remettre le couvert depuis. Et, au-delà du pan sexuel, ils en savent beaucoup l’un sur l’autre, ou du moins Chan en sait énormément sur elle. Il connaissait son père, il connait son histoire. Il en sait plus que beaucoup de personnes, les mensonges de Mila lui permettant de protéger sa vie privée. Alors la limite ténue entre le privé et le professionnel s’efface souvent, trop souvent. Le reste du vol est cependant studieux, et ils sont prêts à affronter tous les rendez-vous de la journée lorsqu’ils débarquent de l’avion.

Le soir, dans la suite de Channing, l’italienne est prête à débriefer la journée qu’ils ont vécu : un véritable marathon, mais ils ont réussi à franchir la ligne d’arrivée, du moins pour le premier jour. La brunette consulte l’agenda des jours suivants, et le programme la fait pâlir. Elle se rend finalement qu’elle parle toute seule, ou plutôt qu’elle se plaint toute seule, quand Chan ne répond à aucune de ses remarques. Elle relève les yeux vers l’héritier, et son expression l’inquiète grandement. Elle se lève du canapé sur lequel elle s’était installée et se rapproche de lui, observant ses traits pour tenter de l’analyser : est-il malade ? fatigué ? a-t-il des douleurs dues à l’accident ?

« Je- pas trop … Ca va passer, ne t’en fais pas. »

A ces mots, Mila penche légèrement la tête sur le côté, hausse les sourcils, et lui lance son fameux regard, celui qui dit « voyons, tu sais que je sais que tu mens » ! Il ne lui fera pas croire que tout va bien, pas alors qu’il a une mine de déterré et un air inquiet affiché sur son visage, sans aucun doute communicatif.

« Enfin, peut-être pas – j’ai perdu mes anti-douleurs. »

L’anxiété ne quitte pas pour autant les traits fins de la brunette à cette explication : la situation est en effet suffisamment grave pour qu’elle demeure inquiète. Mila avait parlé au médecin de Chan avant leur départ et fait un point avec lui pour préparer leur voyage. Il avait protesté, avait argué le secret professionnel, mais avait fini par en révéler un minimum, face à l’insistance de la brunette. Elle ne voulait pas détails, ne se permettrait pas d’être aussi intrusive avec un événement aussi personnel et traumatisant de la vie de Chan. Mais elle voulait être préparée. Avait-il encore des médicaments à prendre ? Des exercices de rééducation à effectuer quotidiennement ? Et elle savait ainsi que, si l’état de Chan s’était nettement amélioré depuis son accident, il n’était pas pour autant tiré d’affaires. La route était encore longue, et l’héritier avait encore un traitement à prendre. La brunette regarde partout autour d’elle.

« Où est-ce que j’ai mis mon téléphone ? J’ai le numéro de ton médecin. On va l’appeler, et lui demander d’envoyer une ordonnance à la pharmacie la plus proche ! »

Elle est un peu paniquée, et a besoin d’agir pour pouvoir se calmer. Elle doit trouver une solution pour aider Channing, et peu importe qu’elle lui révèle avoir contacté son docteur. Pourtant, le brun à d’autres plans.

« Je vais devoir sortir me procureur quelque chose, même si j’ignore encore où et quoi. J’ai cru entendre que tu voulais te commander quelque chose à manger – fais, prends ce que tu veux. »

La brunette dévisage Chan, stupéfaite. Elle ne s’attendait pas à une telle réponse, et a du mal à comprendre ce que le Walker suggère.

« Quoi ? Comment ça … « où et quoi » ? Dans une pharmacie, des anti-douleurs, avec une ordonnance ! »

C’était simple, facile, légal. Et si la suggestion du brun commençait à faire son petit bonhomme de chemin dans l’esprit de Mila, elle avait toujours du mal à comprendre pourquoi ils iraient acheter des médicaments à un dealer … parce que c’était finalement ce que Chan proposait, non ?

Quelques minutes plus tard, Mila regarde obstinément par la vitre côté passager de la voiture que Chan a loué. Elle n’en profite même pas pour découvrir Sydney de nuit, laissant le paysage défiler sans y prêter attention. Elle est tendue, et sa mâchoire est crispée. Finalement, le Walker se gare, et le cœur de Mila bat un peu plus vite : ils sont arrivés.

« Tu restes dans la voiture – et si je me fais passer à tabac, tu seras gentille d’appeler une ambulance plutôt que de jouer les héros. »

A ces mots, l’italienne se tourne vers son chef, la bouche entrouverte sous le coup de la surprise, blanche un linge. L’inquiétude se lit clairement sur son visage.

« Je plaisante Mila, ne me regarde pas comme ça. C’est une blague. »

Elle lui lance un regard noir, pinçant les lèvres alors qu’elle bouillonne intérieurement. Sa blague n’allège pas l’ambiance, elle ne permet pas de faire redescendre la pression, ou de détourner son inquiétude vers de la colère. Maintenant, elle est simplement anxieuse et furieuse.

« Pezzo di merda ! »

L’insulte fuse toute seule, sans qu’elle ne puisse la retenir. Et la voilà qui fixe à nouveau les bâtiments par sa fenêtre, croisant les bras sur sa poitrine.

« Je reviens. »

Elle enrage.

« C’est ça, va ! »

Une heure plus tard, Chan et Mila sont de retour à l’hôtel. La brunette n’a toujours pas desserré les dents depuis leur virée en voiture. Toute cette situation l’exècre au plus haut point : des médicaments sans ordonnance, une consommation illicite, une transaction illégale avec un dealer local … Rien n’allait. Mila était loin de s’attendre à de telles péripéties pour un voyage avec Chan. Leur escapade en Europe avait été magique, agrémentée de tourisme et de sexe. Le présent séjour n’avait rien en commun avec le précédent voyage, qu’elle regrettait amèrement. La brunette pénètre dans la suite de son chef, récupère ses affaires qu’elle y avait laissé en début de soirée, puis se dirige vers la porte de sa chambre sans un regard vers l’héritier.

« J’ai plus faim. Je file me coucher. »

Et la voilà qui claque la porte de sa chambre derrière elle, le bruit du verrou se faisant distinctement entendre dans le silence qui suivit.

Le lendemain matin, la brunette est de meilleure humeur, même si elle n’a pas oublié leur escapade nocturne de la veille. Elle a cependant bien dormi, et rattrapé une partie du sommeil qu’il lui manquait de la nuit précédente. C’est après s’être préparée qu’elle pénètre dans la suite de Chan, dans une jolie robe blanche, afin de savoir s’il a déjà commandé le petit déjeuner.

« Chan ? T’es prêt ? On fait monter quelque chose pour le petit déjeun… »

Au même moment, l’héritier sort de la salle-de-bains, une serviette nouée autour de la taille, quelques gouttes d’eau perlant encore sur son torse. La brunette se stoppe dans sa phrase, ses yeux papillonnant un instant, alors qu’elle observe sans gêne le corps de son patron. Sans qu’elle ne s’en rende compte, ses dents viennent capturer sa lèvre inférieure, et la voilà déjà qui avance doucement vers Chan, gommant les quelques mètres qui les séparent. Ses yeux descendent petit à petit, passant de son torse à ses hanches. Il a perdu de sa musculature et pourtant, son corps est toujours magnifique, et Mila sent le désir se diffuser petit à petit dans ses veines. Elle repère la cicatrice sur son flanc droit, qui part de sa hanche pour disparaitre sous la serviette, ne cessant qu’à un endroit dissimulé aux yeux de la brunette. Ses doigts s’avancent doucement vers le corps de Chan, qu’elle rêve de toucher. Son regard bleuté se plonge dans celui du Walker, comme pour lui demander la permission, ce qu’elle ne fait que très rarement. Mais elle n’a plus senti son corps contre le sien depuis l’accident. Il n’a plus accepté son contact depuis plusieurs mois, et la brunette sait qu’il se sent différent. Finalement, sa main efface les derniers centimètres qui les séparaient, et se pose sur son torse. Ses yeux quittent ceux de Chan pour repérer le chemin invisible tracé par ses doigts, qui suit la cicatrice de l’héritier. Finalement, elle murmure.

« J’ai tellement envie de toi … »

Pourtant, elle retire sa main et recule de deux pas, tentant d’instaurer une distance plus règlementaire entre eux, une distance qui lui permettrait de garder les idées claires. Son regard se plonge dans celui de Chan, bien décidé à ne plus dévier vers son corps si attirant.

« Dommage que je sois tellement en colère … »

Elle recule encore d’un pas, un petit sourire flottant sur son visage.

« On se retrouve en bas pour le petit-déj ? »

Parce que rester ici est une très mauvaise idée, sans aucun doute.


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@Mila Valentini et Channing
mi-janvier 2023
« Parce que tu m’as forcé à me lever trop tôt ! Parce que la seule raison pour laquelle j’aime qu’un homme me réveille en pleine nuit, c’est pour m’envoyer en l’air, et je parle pas au sens littéral ! (...) Et si tu as envie de dormir, tu prends sur toi, sinon, je vais être aussi chiante que maintenant pendant tout le séjour, et je crois que tu n’en as pas envie ! » Il n’aime pas jouer à la police, Channing. Asseoir son autorité, rabattre les oreilles et mettre les choses au clair, ce n’est pas ce qu’il se plaît à faire. Gérer l’entreprise familiale, les courbes du marché et pas des dizaines mais bien des centaines de projets à travers le monde est une charge de travail bien assez conséquente, sans avoir à gérer par-dessus le lot les petits caprices de ses employés. et Mila, en toute bonne italienne, fait honneur à ses origines et ne se prive pas d’hausser le ton lorsque cela lui chante, échappant de temps à autres des insultes dans sa langue natale, et ce en se comportant avec lui comme s’il était son ami ou son plan cul. Mais elle oublie qu’il ne l’est pas, pas uniquement et encore moins maintenant, et lorsque la brune s’amuse un peu trop près de la frontière qui les sépare, elle contraint son patron à jouer les méchants. et, manque de chance pour son assistante, il n’est pas dans ses meilleures dispositions pour la préserver. « Je vais être clair Mila, puisque tu n’es pas foutue de m’écouter quand je te le dis gentiment. » Sa mâchoire s’est contractée, et il ne lui a pas fallu plus que quelques secondes pour être entièrement réveillé et planter ses yeux noisette dans les siens. Son ton dangereusement bas, bien assez ferme et dissuasif quant à de quelconques négociations, il poursuit. « Si tu es si fatiguée, tu sors de ce putain d’avion et tu rentres chez toi finir ta nuit - et tu pourras aussi passer récupérer tes affaires au bureau. » Il marque une pause, assez longue pour lui faire comprendre qu’il est parfaitement sérieux, pas assez pour la laisser l’interrompre. « Je vais prendre sur moi et garder les yeux ouverts, mais ne me cherche pas trop. et ne me menace surtout pas. » Il peut aussi lui expliquer les choses en italien si elle préfère, mais doute avoir besoin d’en arriver là. Son regard défie le sien encore de longues secondes, et finalement toute sa défense retombe en un battement de cils, sa mâchoire se détendant à nouveau et son dos se réappuyant dans le siège. Ils peuvent passer à la suite.

Le reste de la journée défile sans plus de cérémonie, tout s’enchaînant à grande vitesse, et le brun échappe un souffle de soulagement en se retrouvant enfin seul dans sa suite. Le répit est toutefois de courte durée lorsqu’il réalise avoir oublié ses anti-douleurs - ou plutôt les avoir semé en route, et l’angoisse ne met que quelques secondes à envenimer son être et lui provoquer de désagréables bouffées de chaleur. Il entend Mila parler de l’autre côté de la pièce et ne tarde pas à la rejoindre, un air absent sur les traits, redressant son regard uniquement pour croiser celui mal assuré de la demoiselle. Channing n’a d’autre choix que de lui avouer avoir perdu ses pilules et devoir sortir pour s’en procurer d’autres, incapable de tenir ainsi pour la durée de leur séjour. et c’est peu dire que la nouvelle ne réjouit pas franchement son assistante qui cherche déjà une solution qui n’est pas la bonne. « Où est-ce que j’ai mis mon téléphone ? J’ai le numéro de ton médecin. On va l’appeler, et lui demander d’envoyer une ordonnance à la pharmacie la plus proche ! » Elle est paniquée, veut bien faire, et il lui en est reconnaissant. Intérieurement. Mila n’a pas suivi de près son état, encore moins sa convalescence et n’a pas non plus d’idée trop fixe de ce à quoi ressemble son quotidien depuis son coma. Elle est prête à appeler le médecin qui le suit, sans savoir que ce dernier ne ferait qu'amplifier son angoisse en apprenant la nouvelle - il aurait dû arrêter les anti-douleurs il y a longtemps, et en prendre de manière occasionnelle en cas de douleur. Certainement pas plusieurs fois par jour, et encore moins en jetant son dévolu sur la molécule dont il est question. « Quoi ? Comment ça … « où et quoi » ? Dans une pharmacie, des anti-douleurs, avec une ordonnance ! » Sa tête se secoue par la négative, gentiment et avec une bienveillance qui se fait rare ces derniers mois, et Channing lui annonce avoir tort. Ils ne peuvent pas aller demander de l’aspirine à la pharmacie de garde au coin de la rue, cela ne suffira pas. « Tu n’as pas à t’inquiéter autant. Tout ira bien. » souffle-t-il avec une certaine douceur, esquissant un sourire. Il ira bien.

« Pezzo di merda ! C’est ça, va ! » Mila a la tête dure et n’est pas d’humeur à plaisanter. Il en prend note, et s’efforce de ne pas ricaner pour amplifier sa mauvaise humeur - contrairement à celle de ce matin, il comprend et tolère celle-ci de la façon qu’il espère être la plus pacifique. Un clin d’oeil lancé à la dérobée, la transaction se passe dans le calme et aussi bien qu’ils peuvent l’espérer. Channing ne met que quelques minutes à revenir dans la voiture avec la précieuse poudre médicamenteuse, et ils quittent le parking sans excès de vitesse, sagement, sous le regard prudent des différents guetteurs qui les suivent des yeux. Lorsqu’ils arrivent à l’hôtel, la brunette est raide comme un piquet et ne se justifie pas en récupérant ses affaires avant d’aller s’enfermer dans sa chambre, lançant un « J’ai plus faim. Je file me coucher. » tout en claquant la porte et s’enfermant à double tours. L’héritier suit la scène sans un commentaire, et se commande quant à lui de quoi reprendre des forces et mieux faire accepter à son système ses précieux cachetons. Il travaille un peu le temps pour la poudre de faire effet sur son organisme, et s’endort un peu plus tard dans la nuit, épuisé.

Le lendemain matin, il constate s’être rendormi un quart d’heure après la sonnerie de son réveil. La journée ne fait que commencer et il a déjà l’impression d’être trop fatigué pour l’affronter. Quelques plaintes et étirements plus tard, il abandonne son lit et ses couvertures froissées pour aller disparaître sous la douche, comptant sur une bonne dose d’eau chaude pour lui faire ouvrir les yeux. et cela fonctionne. Son corps se réveille progressivement sous l’eau en pluie, et il sort de la cabine uniquement pour s’essuyer grossièrement et aller chercher de quoi s’habiller dans sa valise qu’il n’a pas pris le temps de défaire. Une serviette nouée à la taille, l’humidité se dégageant de la salle d’eau lorsqu’il en sort, le Walker a toutefois à peine le temps de se saisir de sa valise et de l’ouvrir que de la compagnie s’annonce contre la porte communicante de la suite. « Chan ? T’es prêt ? On fait monter quelque chose pour le petit déjeun…» Il relève les yeux pour croiser ceux de son assistante, Mila déjà prête et enveloppée dans une robe blanche qui fait tout pour son teint légèrement hâlé, le tissu tombant sur ses courbes comme s’il avait été découpé pour elles. Interrompu dans ses gestes, il se redresse légèrement après avoir dézippé son bagage, reportant son attention sur la brune qu’il n’a quitté des yeux que quelques secondes. Il ne prend pas la peine de lui répondre, la demoiselle assez grande pour constater qu’il n’est pas prêt, et Channing doutant qu’elle l’écoute s’il vient à l’encourager à commander un plateau au room service. Elle s’approche à pas lents et, naturellement, son regard suit son avancée. Il n’a pas besoin de suivre la direction prise par ses yeux azur pour deviner qu’ils s’arrêtent sur la cicatrice qui marque son aine, et le brun acquiesce d’un battement de paupières dérisoirement simple lorsqu’elle lui demande l’autorisation d’y poser les doigts. Mila ne l’a plus revu ainsi depuis l’Europe, ne l’a plus revu sans ses vêtements depuis son accident. et, pour celle qui a toujours connu son corps comme un particulièrement fort et musclé, le contraste ne doit en être que plus marqué - pas qu’elle semble s’en formaliser à la façon dont l’intensité qui se reflète dans son regard ne semble pas différente de celle qu’il lui a connu à plusieurs reprises. « Déçue ? » souffle-t-il d’un ton rieur, son sourire s’amusant - lui l’est tellement en croisant son reflet dans le miroir qu’il est persuadé que son entourage doit l’être tout autant. « J’ai tellement envie de toi … » Visiblement pas. Il se tait, le sérieux refaisant surface dans ses yeux bruns, et parcourt d’une manière minutieuse la façon dont son visage est fait sans rien ajouter de plus. Des mots pourtant ridiculement simples mais qui font s’égarer son attention sur les lèvres pleines de son assistante, celles vers lesquelles il lève lentement la main - mais Mila se recule d’un pas puis d’un autre, le faisant laisser sa main légèrement en suspens. « Dommage que je sois tellement en colère… On se retrouve en bas pour le petit-déj ? » - « Je pensais que tu voulais nous le faire monter ? » demande-t-il alors qu’elle semble déjà s’éloigner, le faisant sourire progressivement. Sa main retombe le long de son corps et il est celui qui s’avance, ses doigts venant au contact de son poignet puis remontant lentement à contre-sens contre sa peau. Il suit l’avancée de sa main puis se reporte sur le visage fin de l’italienne tandis qu’il atteint son épaule, son contact se faisant moins léger tandi que sa paume s’appuie contre la peau nue de la base de sa nuque. « Tu es en colère… oh, pauvre Mila. » se moque-t-il à voix basse en usant d’un ton plaintif, sa main continuant ses caresses en remontant à l’arrière de son cou, ses doigts jouant à présent avec la naissance de ses cheveux. « Tellement autoritaire à me rabattre les oreilles et me donner rendez-vous d’ici dix minutes pour un café. » et tandis qu’il poursuit ses petites moqueries d’une voix puérile réduite en un murmure, son sourire s’est fait une place sur ses traits. Son visage s’approche dangereusement du sien, ses lèvres assez proches des siennes pour que son souffle puisse les caresser, Channing visiblement d’humeur à faire durer le moment. « Tu devrais te détendre. » souffle-t-il en inclinant son visage pour venir trouver la sensibilité de son cou, ses lèvres s’y pressant une première fois puis une seconde, le brun prenant le temps d’inspirer son parfum et de le goûter. Il s’attarde dans le contact, son corps s’étant rapproché du sien, et sa main libre venue se poser dans le creux de son dos. Il tient à leur hiérarchie dans le cadre strictement professionnel, mais ne lui accorde pas la moindre attention lorsqu’ils se retrouvent seuls. Encore moins lorsqu’il lui manque des vêtements. Sa bouche continue de s’égarer de ça et là contre sa peau, remontant une seconde contre sa mâchoire, puis dégringolant jusqu’à sa poitrine qu’il parsème de baisers tous plus appuyés les uns que les autres - et, lorsqu’il considère en avoir assez, son visage vient se réaligner avec le sien et ses yeux se plongent dans les siens. « Je continue, ou tu préfères aller boire un café ? » murmure-t-il d’une voix toujours aussi basse, plus rauque qu’à l’accoutumée.


La journée avait pourtant bien commencé. De bonne humeur malgré un peu de retard, les deux complices s’étaient présentés à leur premier rendez-vous et les avaient ensuite enchaînés toute la journée, sans encombre. Mais lors de leur dernière entrevue de la journée, et ce en pleine réunion, sa tête avait commencé à lui tourner dangereusement. Il faisait confiance à son contact quant à la composition de la poudre qu’il lui avait fourni, mais cette dernière n’était peut-être pas dosée avec la même précision que celle disons haut de gamme à laquelle il était habitué. Channing avait murmuré une excuse et s’était ellipsé, chose tout à fait inhabituelle, et ses bras s’appuient désormais fébrilement sur le lavabo des sanitaires les plus proches dans lesquelles il a trouvé refuge. L’estomac noué, la vision trouble, le brun rassemble toute son énergie pour ne pas s’écrouler, redressant péniblement la tête pour croiser son reflet dans le miroir. merde. Sa main se saisit de son cellulaire et, sans trop savoir pourquoi, il envoie un message à Mila en lui demandant de le rejoindre. Le portable ensuite abandonné, il allume le robinet d’un geste et conserve une main en appui, utilisant l’autre pour s'humidifier le visage puis la nuque, respirant par la bouche pour essayer de s’aider d’une manière ou d’une autre. Lorsque Mila entre - du moins il espère sincèrement que ce soit elle, Channing tremble de tout son être. « Il faut que tu termines rapidement avec Clark et qu’on rentre. » articule-t-il avant de trouver son regard, le teint pâle. « Désolé Mila - je t’attends ici. »
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why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe

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Message(#)Work in Sydney (Channing)  EmptyDim 12 Fév 2023 - 22:41

@Channing Walker - Mila Valentini


Mila est de mauvaise humeur. Il lui manque clairement des heures de sommeil, ce qui n’est bon ni pour son cerveau, qui aura besoin de fonctionner à plein régime pour les nombreux rendez-vous qu’ils ont à assurer, ni pour son teint, qui doit rayonner. Et, comme toujours, Mila n’a pas la langue dans sa poche. Elle laisse les mots franchir ses lèvres sans même essayer de les retenir, son ton et ses paroles n’étant en rien professionnels. Ce que Chan ne tarde pas de lui faire remarquer.

« Je vais être clair Mila, puisque tu n’es pas foutue de m’écouter quand je te le dis gentiment. »

Son ton tranchant et son vocabulaire mal élevé font lever les yeux de la brunette, son regard bleuté quittant le dossier sur ses genoux pour plonger dans celui de Channing. Il n’a pas l’habitude de lui parler ainsi, et elle sait que la suite ne sera pas plaisante.

« Si tu es fatiguée, tu sors de ce putain d’avion et tu rentres chez toi finir ta nuit – et tu pourras aussi passer récupérer tes affaires au bureau. »

Sa bouche s’entrouve légèrement sous le coup de la surprise et pendant une seconde, par simple esprit de contradiction, juste parce qu’elle déteste qu’on lui parle ainsi et qu’elle rêverait d’avoir le dernier mot, elle envisage de se lever et de partir. Mais elle aime trop son job, sa collaboration avec Chan, et a énormément besoin du salaire qui va avec. Encore plus depuis qu’elle a quitté le logement d’Elijah et se retrouve désormais avec un loyer à payer, en plus de la maison de repos de sa mère.

« Je vais prendre sur moi et garder les yeux ouverts, mais ne me cherche pas trop. Et ne me menace surtout pas. »

Elle le fusille du regard, ses yeux bleutés soutenant le regard de l’héritier. Elle est en colère, déteste qu’il lui parle ainsi, même si elle doit admettre qu’elle a dépassé les bornes. Pourtant, elle sait qu’elle doit céder, et la voilà qui desserre la mâchoire pour répondre d’un ton froid.

« Bien, patron. »

Et si Chan semble se détendre pour la suite du vol, Mila est glaciale et a l’impression d’étouffer dans l’avion. Elle ne semble à nouveau respirer correctement qu’en atterrissant et sa bonne humeur revient progressivement dans le taxi qui les emmène à leur premier rendez-vous.  

Le reste de la journée se déroule sans accroc, jusqu’à ce que, dans sa suite, Channing révèle à l’italienne avoir oublié ses anti-douleurs et devoir aller s’en procurer dans la rue, auprès d’un dealer local. L’inquiétude saisit immédiatement la jeune femme, qui a du mal à imaginer le Walker se droguer. A ses yeux, il a toujours fait attention à son corps. Il est sportif, il s’entretient … du moins, ça, c’était avant l’accident. Elle ne l’imaginait pas non plus donner dans l’illégalité, alors qu’il est une personnalité publique, un homme d’affaires dont le nom est connu, et le visage presque autant. Il a une image à préserver, et une consommation de drogues serait préjudiciable pour le groupe. Mais pour l’instant, toutes ces considérations d’image s’effacent au profit de l’inquiétude que Mila ressent en emmagasinant toutes ces informations.

« Tu n’as pas à t’inquiéter autant. Tout ira bien. »

Elle pince les lèvres et secoue la tête.

« Qu’en sais-tu ? Depuis combien de temps tu fais ça ? »

Qu’en sait-il réellement ? Est-il un habitué de ce mode de fonctionnement ? Elle veut savoir, sans pour autant être certaine de pouvoir supporter la réponse. Et malgré le choc, justement parce qu’elle est si inquiète, elle ne peut se résigner à le laisser sortir seul, alors qu’il a sans doute dû effectuer la même démarche, en solitaire, plusieurs fois.
Elle l’accompagne pour la transaction et, de retour à l’hôtel, rassuré qu’il soit encore en vie et qu’acheter de la drogue semble aussi facile que d’aller chercher un plat à emporter au restaurant du coin, elle claque la porte de sa chambre et s’enferme jusqu’au lendemain matin, exprimant ainsi sa colère et le rejet de cette situation.

Le lendemain matin, après une bonne nuit de sommeil et une douche bien chaude, la voilà prête à affronter cette journée. Sa mauvaise humeur l’a quitté ou, du moins, elle a décidé de l’occulter pour se concentrer sur cette journée. La colère est toujours là, sous-jacente, mais dans l’immédiat, elle espère seulement que Chan va mieux et que la journée se déroulera comme prévue. Car aujourd’hui encore, le programme n’est pas de tout repos. Mais lorsqu’elle pénètre dans la suite de son patron pour s’enquérir du petit déjeuner, il est là, à fouiller dans sa valise, vêtu simplement d’une serviette nouée autour de la taille, des gouttes d’eau perlant sur son torse. Cette vision la subjugue et, en quelques secondes, elle gomme les quelques mètres qui la séparaient de Channing. Il a changé, sans aucun doute. Il a perdu en musculature, et une cicatrice rappelle l’accident dont il a été victime. Pour Mila, cependant, il est toujours aussi sexy et attirant, et elle doit déployer toute l’énergie du monde pour reculer et instaurer une distance convenable entre Chan et elle, une distance qui lui évitera de craquer et qui lui permet d’exprimer sa colère suite aux événements de la veille.

« Je pensais que tu voulais nous le faire monter ? »

Mila ne peut réprimer un sourire, mais elle parvient à secouer la tête, reculant encore d’un pas.

« J’ai changé d’avis. »

Ses yeux se forcent à rester sur le visage de Chan, alors qu’elle ne peut que remarquer la main qu’il avait levé pour lui caresser la joue, tentant de contenir sa déception. Pourtant, le Walker se rapproche d’elle, ses doigts frôlant son poignet et remontant tout le long de son bras. Le cœur de Mila rate un battement. Channing est rarement celui qui fait le premier pas, il est rarement celui qui initie le contact, et la brunette savoure cet instant. La course folle de ses doigts continue et l’italienne frissonne à ce contact qui lui a tant manqué.

« Tu es en colère … oh, pauvre Mila. Tellement autoritaire à me rabattre les oreilles et me donner rendez-vous d’ici dix minutes pour un café. »

Sa voix est chargée de moqueries et, un instant, Mila se fige, lui lançant un regard noir.

« Ne t’avise pas de te moquer. Ma colère est légitime, et tu le sais ! »

Son ton est cassant, même si sa voix se brise sur la fin de sa phrase, alors que les lèvres de Chan se rapprochent dangereusement des siennes. Elle espère sincèrement qu’il ne tournera pas les talons, mais elle est prête à courir le risque pour affirmer sa position. Mila serait parfaitement incapable de garder sa langue dans sa poche et ses opinions pour elle, même si cela devait lui faire louper une magistrale partie de jambes en l’air.

« Tu devrais te détendre. »

Son ton est un peu moins ferme et on peut entendre le sourire dans sa voix quand elle répond.

« Ton comportement ne m’y aide pas. »

Pourtant, elle est déjà perdue, elle le sait, et elle a parfaitement conscience du fait que Channing aussi le sait. Il a maintenant tout pouvoir sur elle. Elle remercie intérieurement la main du brun qui vient se poser dans le creux de son dos et l’empêche ainsi de tomber, alors que ses jambes semblent se dérober sous elle, au fur et à mesure que les baisers pleuvent de son cou jusqu’à sa poitrine. Sa respiration s’accélère et son cœur bat la chamade, alors qu’elle aspire à plus, ses dernières barrières ayant depuis longtemps cédé.

« Je continue, ou tu préfères aller boire un café ? »

Ses yeux dans les siens, Mila secoue doucement la tête, alors qu’un sourire amusé illumine son visage.

« Je te déteste. »

Elle murmure ces quelques mots en riant puis se laisse enfin totalement aller. Ses mains viennent se poser dans la nuque de Chan, l’attirant à elle dans un baiser fougueux, laissant le désir et la passion se mélanger à la colère et à l’inquiétude de la veille.

Leur retard est minime et, finalement, ils s’en sortent bien. Les rendez-vous s’enchaînent, et leurs tâches sont toutes effectuées avec entrain et brio. Pourtant, dans les locaux du Walker Group de Sydney, en pleine réunion avec les collaborateurs locaux, Channing s’éclipse, sous le regard interrogateur de Mila. L’héritier est un leader, un homme charismatique qui sait mener les réunions, intéresser ses interlocuteurs, et imposer son point de vue lorsque le besoin s’en fait ressentir. Il est le chef, il est celui que l’on écoute et, depuis qu’elle travaille pour lui, l’italienne ne l’a jamais vu s’absenter d’une réunion. Son inquiétude est cependant reléguée au second plan quand elle devient l’unique interlocutrice du groupe de Sydney et qu’elle doit être irréprochable. Elle poursuit donc la réunion en lieu et place de Chan, jusqu’à ce qu’un SMS de son boss la pousse à demander une pause de quelques minutes. Suivant les indications du Walker, elle le retrouve dans les toilettes, penché au-dessus du lavabo, se mouillant le visage. Sa respiration bruyante emplie la petite pièce, sa pâleur achève d’inquiéter la brunette.

« Chan ? »

Sa voix révèle toute la peur qui l’envahit, alors qu’elle s’avance et pose sa main sur le front de son patron.

« Il faut que tu termines avec Clark et qu’on rentre. Désolé Mila – je t’attends ici. »

La brunette laisse échapper un juron en italien avant de hocher la tête. Elle trouve mille raisons de contester cet ordre. Elle voudrait appeler un médecin, ou au moins un taxi, pour qu’il puisse aller s’allonger à l’hôtel, à défaut de se rendre à l’hôpital. Mais ils n’ont pas le temps de négocier, pas maintenant.

« Assieds toi au moins … Je fais au plus vite. »

Elle quitte les toilettes pour aller continuer la réunion, comme le lui a demandé Chan. Elle accélère, s’en tient aux points les plus importants, et promet de revenir vers eux dès leur retour à Brisbane et de planifier une visio avec le boss. Elle rejoint ensuite Channing, pâle comme un linge, assis sur le sol.

« Oh Dio ! Tu peux te lever ? »

Alors qu’elle tente de soulever Chan, un bras sous les aisselles du Walker, le fameux Clark, directeur de l’antenne locale, fait irruption dans les toilettes. Son regard trahit l’incompréhension, et Mila laisse échapper un soupire agacé.

« Venez nous aider ! Il a fait un petit malaise, je vais le ramener à l’hôtel. »

Après une seconde d’hésitation, Clark vient épauler Mila et aide l’italienne à soutenir Chan jusqu’à la voiture de location que l’héritier a à sa disposition depuis la veille au soir. La jeune femme remercie Clark, promet de le contacter dès demain pour le tenir informé de l’état de santé du Walker, et s’installe au volant pour rejoindre leur hôtel. Là, elle déploie toutes les forces dont elle est capable pour aider Channing à rejoindre sa suite. Une fois à l’intérieur, elle s’écroule avec lui sur le lit, reprenant son souffle pendant quelques secondes. Finalement, elle se redresse, dévisageant Channing avec inquiétude.

« Dis moi ce que je peux faire. Je peux appeler ton médecin ? Une ambulance ? »

Elle réfléchit à toute vitesse, tente de comprendre ce qu’il se passe. Est-ce la drogue qu’il a prise hier ? Est-il en manque ? Fait-il une overdose ?

« Tu veux prendre une douche ? »

Elle se sent dépassée, perdue, et elle déteste ce sentiment.


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Channing Walker
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La couronne d'épines
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ÂGE : trente huit ans (26.08.1986)
SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court
STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore
MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier
LOGEMENT : (ça arrive)
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TW IN RP : cicatrices, coma
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motard
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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RPs EN COURS :
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WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens

nanowrimo 2021 › 30 000 mots ✓
nanowrimo 2022 › 40 000 mots ✓
nanowrimo 2023 › 80 000 mots ✓

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@Mila Valentini et Channing
mi-janvier 2023
Mila l'interroge et il fait la sourde oreille. La brune en sait déjà bien trop sur ce qui le tourmente, sur cet univers sombre dans lequel il se comporte avec un naturel trop troublant pour pouvoir le leurrer. Les ruelles sombres, les parkings l'étant tout autant, les jeunes emmitouflés sous leurs doudounes et les regards méfiants - tout cela est monnaie courante pour lui. Mais cela ne l'est pas pour l'italienne, et s'il entend sa curiosité il ne lui apporte toutefois aucune réponse. Ils retournent à l'hôtel, la brune préfère lui tourner le dos et cela facilite les choses, et la paire ne se retrouve que le lendemain matin pour une activité plus réjouissante que le trafic de stupéfiants. Un peu de chaleur sous les draps apaise leurs tensions récentes, et ils reprennent ensuite le cours de leur programme aussi vaillamment qu'ils en sont capables - et ils se débrouillent admirablement bien. Les réunions s'enchaînent et ils maintiennent le cap en captivant leurs interlocuteurs et signant les contrats pour lesquels ils ont fait le déplacement, et ce jusqu'à ce que la fatigue de fin de journée entreprenne de faire courber l'échine à l'héritier. Il ne restait pourtant plus si longtemps à tenir - mais sa vision se trouble, la sueur dégringole le long de sa peau, et il est brusquement incapable de prétendre alors qu'il s'agit de ce qu'il fait de mieux. Son sourire l'excuse et il trouve refuge dans les sanitaires les plus proches de la salle de conférence, en sortant d'un pas aussi calme qu'il puisse l'être. Son ventre se tord, un souffle entrecoupé s'échappe de ses lèvres, et il compose un message à l'intention de son assistante pour l'appeler à l'aide. Ses doigts font partir le sms et il essaie sans trop savoir comment s'y prendre de revenir à lui, quémandant honteusement un peu de courage à son cerveau embrumé qui peine à retranscrire tous les ordres qu'il reçoit. « Chan ? » La voix rassurante de la brune résonne derrière lui, et le brun redresse lentement le visage pour croiser le regard de la demoiselle dans le miroir qui leur fait face. La façon dont il s'est décomposé en seulement quelques minutes est effrayante, et son teint jusque là frais est désormais aussi pâle qu'un froid matin d'hiver. Les doigts de Mila trouvent son front et elle lui donne l'impression de se déplacer bien plus vite qu'il n'a le temps de la voir faire - effet tout à fait déplaisant, renforçant l'impression de flottement que renvoie l'environnement autour de lui. « Assieds toi au moins … Je fais au plus vite. » Il n'est pas en mesure de contester - et elle non plus. Alors il se s'assoit, laissant son dos glisser contre la paroi à proximité, acquiesçant à la demande avant de la suivre du regard lorsqu'elle disparaît à nouveau. Ses paupières se ferment et il échappe un souffle las, patientant pendant ce qui lui donne l'impression d'être des heures. Une fine pellicule de sueur le couvre désormais de la tête aux pieds, et il craint de s'évanouir d'un instant à l'autre - et la sensation d'absence totale de contrôle l'effraie bien plus qu'il ne l'aurait pensé. « Oh Dio ! Tu peux te lever ? » Elle réapparait et il déglutit en éclaircissant sa vue, hochant à nouveau en se plaignant mollement lorsqu'elle lui donne l'impression de le secouer en passant prudemment son bras par dessus ses épaules. « Ouais, ça va aller... » articule-t-il en s'aidant du soutien qu'elle lui offre, essayant de les aider en s'appuyant sur le lavabo de sa main libre. Mais, et comme si la situation ne pouvait pas être pire encore, Clark les rejoint en se figeant dans l'entrée des sanitaires. Une seconde durant, Channing le regarde avec horreur, puis se déteste encore davantage lorsque l'italienne encourage l'homme à venir leur prêter main forte - ce qu'il fait.

Une petite demi-heure plus tard, Mila et lui s'écroulent sur le lit à l'hôtel, et le brun reprend péniblement son souffle en passant sa main sur son visage - et l'y laissant, sa poitrine se soulevant plus fortement que d'ordinaire alors qu'il reste allongé. « Je veux disparaître. » maugrée-t-il dans une plainte, incapable d'affronter le regard de son assistante ou de le sentir sur lui. Il s'est rarement senti humilié - jamais ? et aimerait se réveiller d'un mauvais rêve d'une seconde à l'autre. Ils sont silencieux plusieurs minutes, plus finalement la demoiselle brise le calme assourdissant de la pièce. « Dis moi ce que je peux faire. Je peux appeler ton médecin ? Une ambulance ? » Il la sent se redresser et se pencher un peu vers lui, mais conserve sa main en travers de ses traits et se contente de déglutir en silence. Il secoue mollement la tête par la négative après une pause, puis souffle doucement après une profonde inspiration. Finalement, sa main découvre ses traits et ses yeux noisette - dont les nuances sont étrangement différentes, plongent dans ceux azur qui l'auscultent avec inquiétude. « On ne peut rien faire, ça va passer. » murmure-t-il d'une voix si timide qu'il doute que Mila l'ait déjà entendue. « Tu veux prendre une douche ? » Ses yeux toujours dans les siens, il se force à esquisser un sourire rassurant. Elle est inquiète, et il se sent coupable - à raison. Mais une douche peut lui faire le plus grand bien, et il ne s'y refuse pas. « Je me débrouille pour y aller, ça va. » assure-t-il en se redressant progressivement, prenant le temps dont il a besoin. Quelques minutes plus tard, Channing s'assoit dans la cabine après avoir allumé l'eau, y pénétrant entièrement habillé. Il n'a pas le cran de se déshabiller et tressaillit audiblement en laissant l'eau pleuvoir sur lui, ses vêtements ne mettant que quelques minutes à se gorger et s'alourdir. Ses paupières se ferment et l'héritier étendant mollement ses jambes, la tête s'inclinant vers l'arrière pour que son crâne puisse se reposer contre la paroi, la fraîcheur de l'eau le vivifiant alors qu'il se meurt dans le silence le plus complet. Le bruit des jets est uniquement perturbé par les froissements de ses mains qui détendent sa cravate et la laissent tomber sur le sol carrelé, sa respiration marquant des irrégularités de temps à autre alors qu'il laisse le monde tourner sans l'accompagner.

Lorsqu'il réouvre les yeux, Mila est accroupie face à lui, ses mains sur ses épaules en le secouant vivement. Les cheveux de la brune dégoulinent, ses yeux parcourent les siens, et Channing revient lentement à lui en la regardant sans oser bouger. Pourquoi le secoue-t-elle comme ça ? Il l'encourage à cesser en posant ses mains sur les siennes pour la calmer, refermant les yeux dans une grimace alors que l'eau semble s'être arrêtée de couler. « Mila, doucement, pour l'amour du ciel... » gémit-il alors qu'il ignore depuis combien de temps elle le secoue ainsi. Lentement, l'héritier se résout à rouvrir les yeux, et il regarde à nouveau la brune sans pouvoir cacher sa préoccupation. « Tu fais une tête pire que la mienne. » assure-t-il avec l'ombre d'un sourire moqueur, vraisemblablement dans un état moins inquiétant que celui dans lequel il végétait jusque maintenant.
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Message(#)Work in Sydney (Channing)  EmptyMar 21 Mar 2023 - 21:28

@Channing Walker - Mila Valentini


La journée a pourtant bien commencé. Les tensions de la veille ont été dissipées dans une étreinte charnelle passionnée, rendant la brunette d’attaque pour une journée de folie. Les rendez-vous s’enchaînent, et la mauvaise humeur de Mila s’est estompée. Elle a oublié s’être agacée de leur départ plus que matinal pour Sydney. Elle a presque oublié leur escapade de la veille dans des quartiers peu recommandables, afin que Channing se fournisse en anti-douleurs auprès d’un dealer local. Les effets de leur partie de jambes en l’air se prolonge pendant leurs diverses réunions, jusqu’à ce que Chan s’éclipse en plein rendez-vous, sous l’œil suspicieux de la brunette. A sa demande, elle termine rapidement la réunion, puis vient le chercher pour le ramener à l’hôtel. Là, elle s’écroule sur le lit de la suite luxueuse du Walker, entrainant ce dernier dans sa chute, incapable de le soutenir davantage. Inquiète, elle réfléchit à voix haute, tentant de trouver comment l’aider à se sentir mieux. La douche semble tenter Channing, qui finit par se redresser avec difficulté et disparaître dans la salle-de-bains. Mila ôte ses escarpins et attrape son téléphone, pianotant pour tenter de trouver ce que son patron peut bien avoir. Est-ce une overdose ? Un surdosage de médicaments ? Un simple effet secondaire des anti-douleurs ? Une réaction allergique ? Elle cherche, mais ne trouve pas, parce qu’il lui manque trop d’informations : le nom des cachets, ou les symptômes du Walker. Elle a pu constater ses vertiges, sa fièvre, mais n’en sait pas davantage. A-t-il mal à la tête ? L’estomac en vrac ? Elle n’en sait rien, et s’agace, jetant rageusement son portable sur le lit de Channing alors qu’elle se lève pour faire les cent pas dans la suite. Un coup d’œil à sa montre, et la voilà qui fronce les sourcils : depuis combien de temps Chan est-il dans la salle-de-bains. L’italienne frappe à la porte à plusieurs reprises, de plus en plus fort, sans qu’aucune réponse ne lui parvienne. Elle entend pourtant le son étouffé de l’eau qui coule et finit par pénétrer dans la salle-de-bains, son comportement dicté par l’inquiétude. Là, elle y découvre Channing, assis dans la douche, encore tout habillé, alors que le jet l’asperge. Elle signale sa présence, l’appelle doucement avant de crier son prénom. Folle d’inquiétude, elle entre à son tour dans la cabine de douche, n’ayant que faire de ses vêtements, s’accroupit face à Channing et commence à le secouer. Elle continue de le bousculer alors que les secondes défilent, le secouant de plus en plus fort. Elle aurait dû appeler une ambulance ! Elle aurait dû appeler une ambulance bien plus tôt, n’aurait pas dû écouter le Walker. Elle lui en veut autant qu’elle s’en veut et continue de le secouer, encore et encore, quand il finit par ouvrir les yeux. Ses mains viennent se poser sur les siennes, et la brunette le dévisage, tentant de lire sur ses traits comment il se sent.

« Mila, doucement, pour l’amour du ciel … »

Elle le lâche enfin en laissant échapper un soupire de soulagement, se laissant tomber dans la douche. Assise, elle s’adosse à la paroi, laissant la fraîcheur des carrelages transpercer sa robe trempée.

« Tu fais une tête pire que la mienne. »

Incapable de se contrôler, elle laisse échapper un sanglot qu’elle tente d’étouffer dans un rire et, pour dissimuler ses larmes, elle place son visage sous le jet d’eau. Elle ne veut pas qu’il la voit ainsi, aussi vulnérable. Elle ne veut pas qu’il s’interroge sur les sentiments qu’elle pourrait éprouver. Alors elle tente d’oublier que, pendant quelques secondes, qui lui ont paru durer une éternité, elle a cru l’avoir perdu.

« Ca m’étonnerait beaucoup ! »

Elle réplique comme elle le ferait habituellement, mais sa voix est secouée de tremblements, tout comme son corps. Pour cacher son état, elle se redresse et quitte la douche, laissant sa robe trempée sur le sol de la salle-de-bains et ses sous-vêtements, avant de s’enrouler dans un peignoir. Coupant le jet d’eau, elle tend un autre peignoir à Channing, l’aidant à se relever. Son regard bleuté accroche celui du Walker, et ses yeux semblent sonder les siens, alors qu’elle demeure un instant sans bouger. Elle aimerait lire en lui, comprendre ce qu’il ressent, être rassuré sur son état.

« Comment tu te sens ? »

Elle esquisse finalement quelques pas vers la chambre, se retournant avant de quitter la salle-de-bains.

« Je vais commander à manger. Et je resterai avec toi cette nuit, pour vérifier que tu vas bien. Pas de protestations ! »

Elle lève le doigt pour éviter un éventuel débat. Habituellement, ils ne dorment ensemble que si leur étreinte charnelle s’est prolongée tard dans la nuit, et qu’ils ont fini par s’assoupir, épuisés. Mais pas ce soir. Cette nuit, elle veillera sur lui, tout simplement, pour éviter qu’il ne refasse un malaise. Si elle retournait dans son lit, elle viendrait de toute façon régulièrement vérifier qu’il respire encore, alors autant rester à ses côtés.

La nuit est agitée. Mila est morte d’inquiétude, et somnole plus qu’autre chose aux côtés de Channing. Elle est étrangement sage, et n’esquisse pas un geste pour le draguer ou l’allumer, focalisée sur son état de santé.
Lorsque finalement les rayons du soleil percent dans la suite, caressant les draps, la brunette rouvre les yeux, exténuée. Son regard bleuté trouve celui du Walker, qui a l’air beaucoup plus alerte que la veille.

« Bonjour. »

Esquissant un sourire, elle se redresse et vient poser sa main sur le front de son patron : la fièvre semble l’avoir quitté.

« Tu as meilleure mine. Comment tu te sens ? »

Elle se lève doucement et s’étire. Le lit est ultra confortable, sans aucun doute, mais la tension a crispé ses épaules, et l’inquiétude qui la rongeait l’a empêché de dormir correctement. Elle se masse doucement les épaules en attrapant le combiné sur la table de nuit, commandant ainsi le petit-déjeuner. Elle s’empare finalement de l’agenda et retourne s’installer sur le lit à côté de Chan, jambes croisées. Elle ouvre le calepin sur ses genoux, le tournant à moitié vers son chef pour qu’il puisse également regarder.

« C’est quoi le programme aujourd’hui ? Tu veux que j’appelle un médecin ? »

Elle hésite un instant, se mordille la lèvre inférieure en affichant une mine désolée.

« Tu devrais appeler Clark pour le remercier de son aide hier. Ca permettrait également qu’il soit rassuré sur ton état et évite de répandre des rumeurs. »

Elle lève les yeux au ciel, attrape le portable de Chan et le lui tend : autant faire ça rapidement, qu’ils en soient débarrassés.

« Et il faudra que tu fasses une visio avec lui à ton retour à Brisbane. Je lui ai promis que tu finaliserais avec lui les derniers points du projet sur lesquels il avait encore des questions. »

Elle hausse les épaules d’un air désolée : elle avait fait son possible, mais elle n’était pas le big boss. Elle n’avait pas pu se positionner sur tous les points, et ce n’était clairement pas elle qui serait en capacité de régler les derniers détails.



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SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court
STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore
MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier
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PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motard
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WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens

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Message(#)Work in Sydney (Channing)  EmptyLun 3 Avr 2023 - 15:44

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@Mila Valentini et Channing
mi-janvier 2023
L'eau perle au travers de ses cils lorsqu'il bat des paupières, et le brun met quelques secondes à revenir à lui, encouragé par les secousses provoquées par les mains sur ses épaules. Dans un état second, perdu entre le présent et la somnolence, ses sourcils se froncent à la vue de l'italienne qui semble se remettre à respirer au moment où il parvient à la distinguer. La fraîcheur de l'eau sur ses vêtements le fait frissonner, un râle s'extirpe de ses lèvres, et il ne met pas plus longtemps à protester gentiment contre l'angoisse de son assistante dont l'apaisement ne lui échappe pas - pourquoi est-elle si nerveuse d'ailleurs ? Sereinement appuyé contre la paroi, son regard noisette ondule sur son visage qu'elle place sous l'eau en pluie, effaçant les traces d'un quelconque émoi dont il est presque certain qu'elle a été victime. « Ca m’étonnerait beaucoup ! » La barre est effectivement haute pour rivaliser avec son teint blafard et le manque de pétillement dans ses prunelles, mais la pâleur de l'italienne est renforcée par sa peau quotidiennement plus hâlée que la sienne - le contraste est plus frappant sur ses traits que sur les siens. « Est-ce que ça va ? » murmure-t-il sans vraiment espérer de réponse, l'interrogation aussi douce qu'une caresse alors qu'elle se redresse déjà et coupe le jet de la cabine. Sa robe plaquée contre ses courbes, la matière en délicate transparence maintenant qu'elle est imbibée d'eau, l'héritier reste paresseusement assis sur le sol en la regardant évoluer dans l'espace, achevant de revenir à lui maintenant que ses pensées s'alignent face à la vue qu'elle lui offre. Elle s'en défait et il se contente de suivre ses gestes du regard, appréciant sans arrière pensée la finesse de ses mouvements alors qu'elle se reporte sur lui en nouant le vêtement de coton à sa taille, se saisissant de sa main tendue dans un sourire à l'air désolé. « Comment tu te sens ? » Il se saisit machinalement du peignoir qu'elle lui tend et le dépose à portée, le temps de pouvoir se débarrasser de sa tenue avant de s'enrouler à l'intérieur. Il n'est pas au meilleur de sa forme - et Mila le connait assez pour s'en douter. Mais il se sent un peu mieux, un peu moins lamentable, et c'est tout ce dont il peut se réjouir dans son état. « Je t'assure que ça va. » souffle-t-il à voix basse, appuyant ses paroles d'une moue aussi convaincante que possible - mais sincère, sans surjouer quoique ce soit, tenant à la rassurer un peu sans pour autant lui faire croire qu'il est en excellente forme. « Je vais commander à manger. Et je resterai avec toi cette nuit, pour vérifier que tu vas bien. Pas de protestations ! » Son visage s'amuse, signe qu'il va véritablement mieux, et ses mains se placent mollement en évidence pour témoigner de sa bonne foi. Il proteste et s'oppose à pas mal de choses Channing, mais n'ira certainement pas lutter contre le corps de son assistante à proximité du sien. Si elle veut lui tenir chaud et s'assurer que son coeur ne cesse pas de battre dans son sommeil, il ne l'ennuiera pas et s'endormira docilement sous sa bonne garde. Mila disparait de la salle d'eau et il se déshabille enfin, s'enroulant dans un peignoir à son tour après s'être séché et avoir repris un peu du poil de la bête. Ils grignotent ensemble lorsque leur plateau leur est amené quelques dizaines de minutes plus tard, puis s'endorment en l'abandonnant au pied du lit - enfin, il s'endort, ne se doutant pas une seconde de la nuit que s'apprête à passer la brune.

Le soleil mord les courbes de leurs corps au travers des draps, et Channing inspire profondément en quittant le sommeil réparateur dans lequel il s'est plongé sans en sortir de la nuit. Il a bien dormi, terriblement bien dormi, et cherche à prolonger l'instant en se blottissant davantage sous les couvertures, effleurant le corps à côté du sien en réajustant sa position. Mollement, ses paupières battent pour faire face à la luminosité de la chambre, et c'est la vue d'une Mila encore somnolente qui se découpe à ses côtés, faisant naître un sourire sur ses traits. Il veille à ne pas la réveiller et s'étire en silence, uniquement pour l'entendre prendre la parole la seconde suivante - pas si endormie que ça finalement. « Bonjour. » Ses yeux trouvent les siens et il sourit sobrement à sa vue, l'air particulièrement vulnérable du réveil amplifié par l'apaisement de son corps dans la chaleur des draps et la simplicité du moment. « Bonjour Mila. » murmure-t-il d'une voix rauque, à peine audible, refermant les yeux jusqu'à sentir sa main sur son front. « Tu as meilleure mine. Comment tu te sens ? » Il réouvre les yeux pour la regarder, assez surpris par sa vivacité, et acquiesce sans trop savoir pourquoi. Déjà la brune se redresse et se lève, se saisissant du combiné pour commander leur petit-déjeuner, et il a l'impression qu'elle est déjà éveillée depuis plusieurs heures à la voir évoluer ainsi alors qu'il est toujours sous les draps, dans la même position qu'à son réveil. « Bien - euhm, Mila ? » cherche-t-il à l'interpeller en vain, soupirant plaintivement lorsqu'elle continue de se mettre au travail. « C’est quoi le programme aujourd’hui ? Tu veux que j’appelle un médecin ? » Il secoue la tête pour répondre à sa seconde interrogation, un peu dépassé. Il se sent mieux et n'a pas besoin de consulter, ayant simplement mal réagi lors de sa première prise, mais les effets recherchés fonctionnant malgré ceux secondaires dont il a été victime. « Tu devrais appeler Clark pour le remercier de son aide hier. Ca permettrait également qu’il soit rassuré sur ton état et évite de répandre des rumeurs. Et il faudra que tu fasses une visio avec lui à ton retour à Brisbane. (...) » Toujours sous les draps, il pose son regard sur elle puis sur son cellulaire, le prenant avant de le poser sur sa table de chevet sans un mot. Il se redresse mollement, acquiesçant à ce qu'elle lui partage sans trop l'avoir écoutée - même avec toute la bonne volonté du monde, Channing n'est jamais efficace avant de boire son premier café de la journée. Il étire une dernière fois son haut du corps puis fait signe à Mila de revenir s'asseoir, se levant à contre coeur pour aller brièvement dans la salle d'eau, revenant quelques secondes plus tard. « J'ai très bien dormi, merci. Mais je doute que tu puisses en dire autant, tu es raide comme un piquet. » constate-t-il en repensant à la finesse de ses gestes de la veille et la rigidité de ceux qu'elle exerce inconsciemment ce matin. L'héritier refait brièvement le lit, puis indique à la demoiselle d'y prendre place, remontant les manches de son propre peignoir qu'il a enfilé dans la salle de bain. « Enlève ton peignoir et allonge toi sur le ventre. » lui indique-t-il d'un ton aussi doux qu'il est ferme, se saisissant du petit flacon d'huile qu'il a été déniché la minute précédente et en versant une noisette dans ses paumes avant de commencer à la réchauffer. « Maintenant, Mila. » insiste-t-il pour parer à toute excuse ou défilement. Une fois la brune installée, et sans rien ajouter, le brun vient s'installer de sorte à pouvoir masser son dos, et ses mains couvertes d'huile tiède viennent se poser sur ses épaules. « Je pense que tu as suffisant pris soin de moi hier - laisse moi t'offrir ça. On parlera du programme de la journée, Clark et le reste, plus tard. » précise-t-il à voix basse, avant de faire glisser ses doigts sur sa peau et de s'appliquer à apaiser les tendeurs de son dos, se plongeant dans le silence et se concentrant sur ses pressions. Channing, il tient à remercier Mila pour veiller ainsi sur lui et se montrer aussi efficace à son poste lorsque nécessaire - il tient à la remercier, et aussi à lui faire plaisir, du mieux qu'il le peut.

Après ce qui doit avoisiner être une heure de massage, Mila s'est tu sous ses doigts et il est presque certain qu'elle s'est assoupie au moment où il décolle ses paumes de ses trapèzes. En silence, Channing l'abandonne après un sourire léger et l'avoir couverte d'une couverture, puis s'ellipse dans la salle de bain pour aller se laver les mains. Lorsqu'il en sort, il prend la direction de l'entrée de la suite pour y récupérer le plateau déjeuner qui les y attend, et le ramène sur le lit - mais il ne réveille pas l'italienne, et patiente en allant passer un appel à Clark sur le balcon de la suite, répondant à quelques messages pour attendre le réveil de son assistante. et, lorsque son regard est attiré par du mouvement à l'intérieur, le brun la rejoint avec un air aussi satisfait qu'il est coupable. « Salut - ça fait du bien ? » la taquine-t-il avec un sourire bienveillant, avant de venir se réinstaller à ses côtés pour entamer les hostilités sur ce plateau qui patiente depuis un moment mais dont il s'est chargé de réchauffer les boissons. et, après avoir laissé le temps à la demoiselle de se réveiller pleinement, il revient sur le sujet qu'elle avait abordé un peu plus tôt. « On est en quartier libre aujourd'hui - et je me suis occupé de Clark, c'est réglé. On peut faire ce qui nous plaît, que cela rime à ne rien faire ou à profiter d'une activité quelconque. Je ne sais pas ce qui te plairait, mais je te suis. » Pour une fois, il veut qu'elle puisse profiter à sa manière, et il se contentera de la suivre dans ses choix. « J'ai feuilleté les dépliants du tourisme de base à Sydney - ce n'est pas les activités qui manquent, et il y a même un opéra ce soir si on veut tenter l'expérience. » propose-t-il sans pouvoir empêcher à son visage de s'amuser - l'idée le tente autant qu'elle le fait frissonner désagréablement, mais il la trouve trop évidente pour ne pas la mentionner.
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Message(#)Work in Sydney (Channing)  EmptyJeu 13 Avr 2023 - 11:44

@Channing Walker - Mila Valentini


Le visage sous le jet d’eau, bien décidée à dissimuler les larmes qui roulent silencieusement sur ses joues, Mila respire à nouveau. Elle n’avait pas réalisé qu’elle était en apnée depuis qu’elle avait trouvé Channing inconscient, avachi dans la douche. Elle pleure parce qu’elle a eu peur de le perdre. Elle pleure parce qu’elle est soulagée qu’il ait ouvert les yeux et qu’il revienne à lui.

« Est-ce que ça va ? »

Channing insiste, malgré les dénégations de la brunette, qui tente de faire bonne figure. Elle esquisse un faible sourire, hoche fermement de la tête et se lève pour couper court à la conversation.
Après un rapide dîner, les deux jeunes gens sombrent rapidement dans les bras de Morphée, épuisés par leurs émotions de la journée. Mais si Channing semble dormir d’une traite et, heureusement, en profiter pour reprendre du poil de la bête, Mila, elle, ne dort que par tranches d’une heure tout au plus. Elle se réveille régulièrement, tirée du sommeil par son inquiétude qui ne la laisse pas tranquille, vérifiant sans cesse que son patron respire encore et que sa température corporelle reste correcte. Et quand les rayons du soleil illuminent la chambre, l’italienne est épuisée, et a à peine la sensation d’avoir fermé les yeux. Malgré la fatigue, sa crainte de voir Chan faire un nouveau malaise ne l’a pas quitté, et la voilà qui vérifie déjà qu’il n’a pas de fièvre, posant sa main sur son front. Il n’est pas chaud, il parle, et il a repris des couleurs : sans doute des signes encourageants, qui lui permettent de se remettre en marche. Elle a besoin de bouger, de s’occuper les mains et l’esprit et, en quelques minutes, elle a déjà commandé le petit-déjeuner et s’est emparé de l’agenda pour faire un point sur leur journée. Tout pour éviter de penser aux événements de ces derniers jours. Tout pour oublier la drogue, l’état comateux de Channing, la peur qu’elle a ressentie. Elle enchaîne, s’active, reste en mouvement pour ne pas laisser son esprit vagabonder. Le Walker, lui, traîne entre les draps de satin, prend son temps pour s’étirer avant de finalement s’éclipser dans la salle-de-bains. Il en revient quelques instants plus tard, trouvant Mila toujours debout, faisant les cent pas dans la chambre.

« J’ai très bien dormi, merci. Mais je doute que tu puisses en dire autant, tu es raide comme un piquet. »

L’italienne hausse un sourcil en lançant un regard mauvais à son patron : est-ce la façon polie de lui dire qu’elle a une mine affreuse et des cernes aussi gros que des montgolfières ? Elle l’observe refaire rapidement le lit, dubitative.

« Enlève ton peignoir et allonge toi sur le ventre. »

Son autre sourcil se hausse, la surprise et l’incompréhension se lisant sur les traits de la brunette. Elle ne dira cependant jamais non à un jeu coquin. Les intentions de Channing se précisent pourtant quand il étale de l’huile sur ses mains et insiste, d’un ton ferme.

« Maintenant, Mila. »

Elle se mordille la lèvre inférieure pour réprimer un sourire et rougit légèrement, ne pouvant s’empêcher de commenter.

« Bien, chef. »

Docilement, elle laisse tomber son peignoir à ses pieds, se retrouvant nue face à Channing dont elle ne lâche pas le regard. Elle espère y lire l’envie, le désir, et prend délibérément son temps pour s’allonger sur la couette, à plat ventre. Quelques secondes plus tard, elle sent les mains de son patron se poser sur ses épaules et commencer à la masser. Elle laisse échapper un petit gémissement de plaisir.

« Je pense que tu as suffisamment pris soin de moi hier – laisse moi t’offrir ça. On parlera du programme de la journée, Clark et le reste, plus tard. »

Elle se contente de hocher la tête et se concentre sur ses gestes, se détendant au fur et à mesure. Elle se sent bien, s’apaise petit à petit, laisse les tensions des derniers jours la quitter au rythme des caresses de Channing. Elle se sent privilégiée, également, de savoir que le boss prend soin d’elle, quand c’est son rôle à elle de s’occuper de lui et quand c’est, en principe, la brunette qui initie tout contact non professionnel. Choyée, elle profite du moment et, finalement, laisse le sommeil l’emporter.
Quand elle rouvre les yeux, le soleil est plus haut dans le ciel, un plateau bien garni est installé sur le lit, et Channing revient dans la pièce quand elle se redresse, s’enroulant pudiquement dans le drap.

« Salut – ça fait du bien ? »

Elle sourit, rougit légèrement et acquiesce. Elle se sent mieux, définitivement, après avoir dormi quelques instants supplémentaires et après ce massage qui l’a bien détendu.

« Merci. »

Elle l’observe se réinstaller à ses côtés sur le lit et attaquer le petit-déjeuner. Elle s’empare à son tour d’une tasse de café avant de se saisir d’un pancake.

« On est en quartier libre aujourd’hui – et je me suis occupé de Clark, c’est réglé. On peut faire ce qui nous plaît, que cela rime à ne rien faire ou à profiter d’une activité quelconque. Je ne sais pas ce qui te plairait, mais je te suis. »

Terminant son café, elle repose doucement la tasse sur le plateau et s’essuie délicatement les lèvres, hochant la tête. Elle adore quand ils ont du temps libre à passer ensemble, et aime encore plus quand il lui laisser les rênes.

« J’ai feuilleté les dépliants du tourisme de base à Sydney – ce n’est pas les activités qui manquent, et il y a même un opéra ce soir si on veut tenter l’expérience. »

Mila répond au sourire amusé de Chan par un air identique et se lève, enroulée dans le drap, pour ôter le plateau de petit-déjeuner du lit.

« Pourquoi pas ! Je n’ai jamais été à l’opéra, mais ça me plairait bien de tester, et de découvrir l’intérieur de cette merveille architecturale ! »

Grimpant à nouveau sur le lit, elle s’approche de Chan, un air coquin sur le visage, et prend place entre les jambes de l’héritier. Ses mains caressent le col du peignoir du Walker, son regard brûlant de désir se détachant de ses doigts pour se plonger dans celui de Channing.

« Je propose qu’on fasse un peu de tourisme cette après-midi, avant d’aller à l’opéra. Mais j’ai d’autres plans pour maintenant. »

Là, de suite, elle a très envie de lui. Parce qu’il est Chan. Parce qu’elle a cru un instant qu’ils ne pourraient plus jamais le faire. Parce qu’elle est soulagée qu’il aille mieux. Parce qu’elle veut le remercier à son tour. Et parce qu’elle veut profiter de sa prédisposition à violer toutes les règles qui régissent leur relation professionnelle. Alors elle laisse ses doigts courir doucement sur l’espace en V de peau nue en haut de son torse avant de poser ses lèvres sur celles de Channing, dans un baiser passionné. Ses mains descendent jusqu’à la ceinture de son peignoir qu’elle défait pour débarrasser l’héritier de son vêtement inutile, ses lèvres ne lâchant pas les siennes.

Quelques heures plus tard, les voilà qui déambulent dans le quartier des rocks, le plus ancien quartier de Sydney, le plus authentique, qui regorge de bars et de restaurants. Attablée en terrasse, Mila savoure un smoothie en regardant les alentours. D’un mouvement habile de la cheville, elle ôte sa ballerine pour laisser son pied remonter le long de la jambe de l’héritier, insensible aux éventuels regards qui pourraient se poser sur eux. Son regard bleuté brille d’une lueur amusée alors qu’elle le plonge dans celui noisette de Channing.

« On a encore le temps pour parcourir le Harbour Bridge. Motivé ? »

Avec l’aval du Walker, les voilà qui se remettent en route pour le Harbour Bridge. Du pont, la vue sur la ville est incroyable, ainsi que celle sur l’opéra, un bâtiment incroyable. Le vent qui souffle décoiffe la brunette qui resserre sa petite veste contre elle.

« Ca doit être magnifique la nuit, avec les lumières de la ville. On pourrait peut-être revenir, après l’opéra ? »

Il est temps de rentrer pour se préparer et Mila s’éclipse directement dans sa chambre. S’ils veulent être à l’heure, hors de question de batifoler maintenant. Ne souhaitant pas se laisser tenter, elle ferme même à clés la porte communicante entre leurs chambres et file sous la douche. Une heure plus tard, après déverrouillé la porte et toqué, la voilà qui pénètre dans la suite de Channing. Elle est divinement belle, dans sa robe de cocktail courte qui s’arrête à mi-cuisse. Bordeau, avec un col bateau, elle laisse voir les épaules de Mila dénudées. Ses escarpins argentés complètent sa tenue et rappellent la broche fixée dans son chignon coiffé décoiffé dont s’échappe plusieurs mèches ondulées. Timidement, ce qui est loin de ressembler à l’italienne, incertaine pour une fois, alors qu’elle a multiplié les efforts pour charmer l’héritier, elle sourit à ce dernier.

« Prêt ? »



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Channing Walker
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La couronne d'épines
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SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court
STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore
MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier
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PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motard
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WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens

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Message(#)Work in Sydney (Channing)  EmptyLun 22 Mai 2023 - 13:08

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@Mila Salvatori et Channing
mi-janvier 2023
Né sur le sol australien, Channing ne s’est pourtant jamais rendu à l’opéra pour une représentation en toute bonne et due forme. Sydney attire des curieux et passionnés du monde entier mais l’héritier n’a jamais perçu davantage qu’une prouesse architecturale au travers des lignes de l’édifice - à tort sans doute, mais l’univers accueilli par le monument n’est pas de ceux qui l’attirent et jamais l’idée de rectifier le tir ne lui a effleuré l’esprit. Jusqu'à maintenant. Mila pour compagnie, la proposition est suggérée avec un léger sourire en tant qu’offre de paix pour terminer leur séjour d’une manière plus légère que celle dont il a commencé. Il doute que l’italienne soit plus sujette à apprécier les soprano qu’il ne l’est mais l’idée semble la convaincre, et cela suffit aux deux complices pour s’accorder sur ce programme, alliant l’utile à l’agréable comme ils savent si bien le faire. La paire passe le restant de la journée à sillonner la ville sans trop se soucier de quoique ce soit d’autre que leurs envies, s'attablant tantôt en terrasse pour un verre et se contentant l’instant suivant d’une boisson fraîche à emporter en continuant leur visite. Ces moments, le brun les apprécie plus que de raison - ceux les plus simples, les plus faciles, ceux durant lesquels aucun tourment autre que choisir le parfum de sa glace n’a sa place dans son esprit. Ses réflexions se mettent en veille et relâchent ses épaules, son visage témoigne de sa satisfaction, et comme il en a pris l’habitude lorsqu’il se sent bien, Channing est silencieux.

Confortable et calme, son regard noisette ondule sur une enfant accroupie près d’un chat vagabond quelques tables plus loin de la leur, et un air attendri se retranscrit au travers des verres fumés de ses solaires. Le félin calico fait le dos rond sous les tentatives timides de la fillette de le caresser, et cette dernière échappe un rire qui fait se tordre le coeur du brun sous son authenticité lorsque le bout de la queue de l’animal lui chatouille le nez. Désormais assise à même le sol, la petite blondinette attire le chat sur ses cuisses qui coopère et s’étire sur ses petites jambes, captivant l’attention de Channing qui peine à s’arracher à la tendresse de la scène. « On a encore le temps pour parcourir le Harbour Bridge. Motivé ? » Son attention se reporte sur son assistante et un frisson dégringole le long de son dos alors qu’il réalise sentir son pied contre sa jambe. Un sourire mutin sur les lèvres, l’héritier reprend une gorgée de son café et redresse ses lunettes dans ses mèches charbonneuses, détournant distraitement le regard sur ce qui les entoure avant de retrouver celui bleu de la napolitaine. « Motivé, moi ? » la charie-t-il avec amusement avant d'acquiescer naturellement, hélant un serveur pour payer leurs consommations et reprendre la route pour le pont métallique. Lorsqu’ils l’atteignent, la brise et la vue les y accueillent et ils n’ont qu’à s’appuyer à la rambarde pour en apprécier le point de vue. « Ca doit être magnifique la nuit, avec les lumières de la ville. On pourrait peut-être revenir, après l’opéra ? » Si Sidney n’était pas si loin de Brisbane, sûrement aurait-il ajouté ce pont à son carnet d’adresses pour ses virées en moto sous le soleil. Amateur de beaux panoramas, le pont en offre un tout à fait plaisant en reliant le quartier des affaires et la rive nord de la baie, scotchant quelques touristes au passage à en juger par ceux qui prennent la pose autour d’eux. « Le meilleur moment doit être celui du lever de soleil, sans les touristes et avec la chaleur pour seul horizon. » remarque-t-il bien qu’ils s'exécuteront en revenant plus tard, s’attardant présentement juste assez pour une ou deux photos puis prenant la direction de leur hôtel. Lorsque Mila le rejoint dans sa suite, Channing est déjà prêt et patiemment assis sur l’immense lit au centre de la pièce, le nez rivé dans dans son téléphone - il l’en sort toutefois pour regarder celle qui le rejoint, plaçant le cellulaire en veille en découvrant la tenue de l’italienne. Mila a toujours su s’habiller et se mettre en valeur, mais peut-être est-ce dû à son manque surprenant d’assurance - le Walker la trouve formidable dans cette robe bourgogne. « Prêt ? » - « Tu me donnes l’air d’être ton chauffeur. » plaisante-t-il à voix basse en se levant, lui-même cintré dans un ensemble noir et blanc qui, s’il tombe parfaitement, n’en demeure pas moins tout à fait classique et ordinaire. La main tendue dans un sourire discret, le duo prend ensuite la direction de l’opéra.

La soirée est tout ce qu’ils peuvent espérer qu’elle soit - selon leurs attentes. Lorsque le spectacle touche à sa fin, l’héritier peine à dissimuler la légèreté et l’amusement de ses traits - il peut l’assurer maintenant, il préfère définitivement les ballets aux opéras, et est plus tutus que chants lyriques. L’air frais gifle ses joues rosies par le champagne sur lequel sa main a été relativement lourde, et Channing inspire profondément en se tournant vers l’italienne à ses côtés, étirant son dos partiellement endolori malgré la douceur de la cabine d’où ils ont assisté à l’événement. « Tu peux désormais te vanter d’avoir été à un opéra. » annonce-t-il dans un rire qui ne perd pas de sa bienveillance malgré l’intonation de sa voix rendue plus rauque qu’à l’accoutumée par l’alcool. Se pinçant les lèvres, Channing leur emboîte le pas en prenant la direction du pont sur lequel ils sont passés plus tôt dans la journée, ce dernier à plusieurs centaines de mètres de là où ils se trouvent. « Tu dois être l’une des assistantes les plus courageuses de tout le continent. » continue-t-il sur cette même lancée qui, si elle est un peu moqueuse, ne perd rien de sa légèreté - oh, il ne nourrit aucune aversion à l’égard de ceux qui prennent plaisir à assister à ces spectacles, et est presque même jaloux de ne pas les comprendre pour s’y plaire également. Mais il doit admettre que l’art dont il est question ne lui parle pas, et il se sentirait presque coupable d’avoir occupé l’une des places prisées de la salle lorsqu’elle aurait été bien plus juste entre les mains d’un tiers. « Regarde ça. » lance-t-il lorsqu’ils arrivent un peu plus tard à hauteur du pont, continuant d’avancer pour s’y rendre puis s’arrêtant sensiblement au même endroit que plus tôt dans la journée. La ville est plus belle encore sous la pénombre clairsemée des éclairages artificiels qui la font vivre, et l’héritier sourit bêtement en se reportant sur la brune. « On aurait dû rester ici tout à l’heure. » remarque-t-il en la regardant, elle et ses grands yeux bleus qui reflètent les lumières.
rainmaker



 
why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe

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