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 the mystery is lifted and the man remains › carmine

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Message(#)the mystery is lifted and the man remains › carmine EmptyLun 2 Jan - 11:56


the mystery is lifted and the man remains
@Carmine Sighbury & Jenna Caldwell
Ce n’était pas parce que les fêtes étaient passées qu’il n’y avait plus rien à faire. Tu avais décidé de profiter d’une activité un peu moins intense en ce début d’année pour visiter quelques galeries de Spring Hill. Chelsea étant autonome à la galerie, tu pouvais l’y laisser seule quelques heures. Tu faisais cela en général sur tes jours de congés mais ce n’était pas possible pour toutes les galeries car elles fermaient en même temps que toi. Donc aujourd’hui tu avais pris la direction de Spring Hill pour observer la compétition et aussi saluer un certain nombre de connaissances. C’était une manière comme une autre d’entretenir ton réseau. Après avoir fait une ou deux galeries, il fallait te rendre à l’évidence, ta concurrence n’était pas réellement là. Elle était loin l’authenticité et la simplicité que tu cherchais à garder précieusement dans ta galerie. Les oeuvres de Madison et des autres artistes que tu exposaient étaient plus vraies et plus intimes à tes yeux. Mais c’était ainsi que fonctionnait le marché de l’art. Tu savais qu’il faudrait que tu ailles te promener dans les autres quartiers de la ville où la comparaison serait plus raisonnable.

N’ayant plus rien à voir, tu décidais de faire un tour dans quelques magasins pour voir si tu ne pouvais pas trouver de quoi renouveler un peu ta garde robe. Après plusieurs essayages, tu finis par acheter une robe, une jupe et un t-shirt qui seront parfaits pour les longues journées que tu passeras à la galerie. En sortant, tu vis en face de toi une affiche publicitaire pour Rolex. Le visage qui accompagnait cette belle montre te semblait familier depuis plusieurs semaines et tu avais fini par trouver qui c’était. Carmine, cet homme mystérieux que tu avais rencontré dans un musée et qui avait tenu sa promesse de passer dans ta galerie. Le vase qu’il avait apporté avec les fleurs trônait sur le comptoir, tu changeais les fleurs régulièrement. Il était magnifique et désormais, il était plus facile de comprendre d’où venait l’argent qui finançait les beaux habits et les cadeaux exubérants. Ce hasard avait beaucoup fait rire Joanne quand tu te lui avais raconté, elle semblait trouver très drôle que tu tombes sur des hommes connus toi qui les fuyais en général comme la peste. Voir un sourire sur son visage était rare ces derniers temps donc tu n’avais pas cherché à la contredire.

Prenant la direction de ton arrêt de bus, tu allais passer devant sans faire attention quand tu revins légèrement sur tes pas. Là, en plein Spring Hill, il semblait que Carmine soit perdu dans une conversation téléphonique qui lui avait sans doute fait oublier qu’il tournait en rond devant sa propre publicité. N’étant pas pressée, tu attendis quelques minutes à plusieurs mètres du jeune homme avant qu’il ne t’aperçoive. Tu lui fis un signe de la main et il en fit de même ne tardant pas à terminer sa conversation téléphonique. Alors que tu t’approchais de lui, tu ne pus t’empêcher de lui dire : « Il me semblait bien que c’était vous mais je suis ravie de pouvoir comparer votre image à la réalité aujourd’hui. » Les doutes n’avaient pas vraiment été nombreux mais tu trouvais toujours cela irréaliste de voir le visage de quelqu’un que tu connaissais sur des affiches publicitaires. Et malheureusement, l’expérience n’était pas aussi exceptionnelle que tu l’aurais aimé. « Bonne année ! J’espère que vous avez passé de bonnes fêtes. » Lui dis-tu poliment. Maintenant que tu connaissais son réel statut, tu ne pouvais qu’être plus méfiante, tes expériences avec des personnes célèbres n’étaient pas fabuleuses.
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Message(#)the mystery is lifted and the man remains › carmine EmptyMer 11 Jan - 2:04


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Jenna ❦ Carmine



« Aston Martin ? »À l'autre bout du fil, le chargé de recrutement de la célèbre marque automobile lui expliquait avec professionnalisme les raisons de son appel. Carmine écoutait attentivement, laissant le soin à son interlocuteur d'entrer dans les détails. Le mannequin était surpris d'avoir directement affaire au responsable de campagne. Cela ne pouvait vouloir dire qu'une chose : on avait communiqué son numéro personnel à cet homme en lui faisant comprendre que rien ne se signerait avec la maison Sighbury sans l'aval de Carmine. La manœuvre avait de quoi étonner l'anglais qui jusqu'alors avait été habitué à se voir attribuer l'emploi du temps de ses séances de mannequinat sans qu'on lui demande son avis ; son appartenance à la maison britannique étant prise pour acquis par l'équipe technique des Sighbury.

Mais les choses changeaient et depuis que l'anglais avait joué ce coup de poker en prenant l'initiative de signer avec Rolex, le staff de la marque familiale semblait le considérer avec un plus grand sérieux. Il n'était plus vu comme l'enfant star, le bébé en salopette sur lequel s'était attendrie toute une génération de vieilles duchesses endimanchées au début des années 80. Cela n'avait rien pour lui déplaire. Carmine savait qu'en gagnant en influence au sein de sa maison, il gagnerait également en autonomie ainsi qu'en liberté de mouvement dans sa vie personnelle et c'était tout ce qu'il désirait, à vrai dire. Sa collaboration avec la célèbre marque d'horlogerie fine faisait de lui une nouvelle icône de désirabilité dans les hautes sphères de la finance, de l'entreprenariat et de tous ces univers au sein desquels se promener Rolex au poigmet voulait dire quelque chose de plus que de simplement avoir l'heure à portée de main. « Vendredi c'est tout à fait possible, oui. Royal Lancaster Hotel, 10h ? » Cela lui laissait un peu moins d'une semaine pour réserver son vol privé en direction de Londres et contacter Matthew en prévision d'un éventuel contrat à relire. Son interlocuteur continuait ses explications mais l'attention du mannequin décrocha de la conversation lorsqu'une crinière rousse passa dans son champ de vision. À quelques mètres de lui, Jenna le saluait silencieusement, provoquant l'apparition d'un sourire ravi sur son visage jusqu'alors sérieux d'homme d'affaires.

Carmine ne tarda pas à raccrocher. « Jenna ! » S'exclama-t-il. Il semblait évident que revoir la jeune femme lui faisait plaisir. Caldwell, en plus d'être amatrice d'art comme lui, avait de la conversation et un talent certain pour la préparation du thé (ce qui ne pouvait lui valoir qu'une estime bien mérité selon les critères Carminesque). « Il me semblait bien que c’était vous mais je suis ravie de pouvoir comparer votre image à la réalité aujourd’hui. » Le mannequin jeta un œil par dessus son épaule, dans la direction que prenait le regard de Jenna. Dans son dos, la photographie de lui-même recoiffant sa mèche, Rolex au poignet, jouait les mises en abime. Sighbury eut un rire gêné. Faire les cent pas devant sa propre publicité lui avait probablement donné l'air prétentieux et imbu de sa personne mais Carmine ne pouvait se résoudre à dire qu'il ne voyait même plus les images de lui sur les arrêts de bus au risque de paraître tout bonnement imbuvable. Il fallait avoir vécu à Londres et avoir vu la démesure des campagnes publicitaires des Sighbury pour comprendre que cette affiche n'était pas grand chose aux yeux du mannequin. Avant qu'il ne quitte l'Angleterre et s'installe à Brisbane, Catherine avait insisté pour que des vidéos de lui dans les tenues de la dernière collection masculine soient diffusées en boucle sur les écrans des stations de métro huppées de la city. S'entendre parler et interpeler les passant avait quelque peu déstabilisé l'anglais plus habitué aux photographies qu'à ces nouvelles technologies prônant l'interaction avec le consommateur.  « Me voilà percé à jour. » Il ne pouvait plus prétendre garder l'anonymat désormais.

« Bonne année ! J’espère que vous avez passé de bonnes fêtes. » « Elles furent calmes cette année, je vous présente mes meilleurs vœux. » Répondit-il, révérencieux, avant d'arrêter son regard sur les paquets que la rousse portait à bout de bras. « Puis-je  ? » Proposa-t-il poliment, la main tendue afin de la soulager du poids des sacs. Gentleman, Carmine observa les alentours et comprit que Caldwell s'apprêtait à prendre les transports en commun. Il lui proposa tout naturellement : « Vous allez quelque part ? Laissez-moi vous offrir un thé puis vous déposer à bon port. » Pas de bus ni de tramway pour sa majesté Carmine. Taxi hélés à la New-Yorkaise ou chauffeurs privés, dépendamment de ses humeurs, rythmaient sa vie de conducteur approuvé par le code de la route mais peu désireux d'être celui en charge de piloter le volant. Sighbury détestait les embouteillages, raison pour laquelle il préférait de loin s'asseoir sur la banquette arrière et lire un livre en attendant qu'on le conduise à destination.

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Dernière édition par Carmine Sighbury le Mar 28 Fév - 5:15, édité 5 fois
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Message(#)the mystery is lifted and the man remains › carmine EmptyDim 22 Jan - 14:30


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@Carmine Sighbury & Jenna Caldwell
Pour une propriétaire de galerie d’art, tu n’étais pas très connectée. Les réseaux sociaux étaient des outils de promotion important et tu savais les utiliser mais tu détestais tout ce qui tournait autour de ces outils alors tu les utilisais le moins souvent possible. Ce que tu aimais c’était découvrir des artistes qui postaient leurs créations donc tu en suivais un certain nombre mais c’était ta seule activité. Ce faisant, tu passais à côté de toute une partie des informations qui circulaient à cet endroit comme les publicités et les actualités des gens célèbres. Pour toi, la célébrité était associée à des souvenirs très négatifs et les personnes de renom que tu avais rencontrées depuis ne t’avait pas fait changer d’avis. Même si lors de ta rencontre avec Carmine, tu avais de suite remarqué que vous n’apparteniez pas au même monde, tu avais été bien loin de penser que tu te trouvais en compagnie d’un de ces mannequins que tu voyais partout en ville sur des publicités. C’était idiot mais il t’avait paru au-dessus de tout cela avec l’intelligence dont il avait fait preuve face aux épreuves de Turner. Mais il fallait se rendre à l’évidence, tu avais rencontré un mannequin avec la tête bien faite et des manières de gentleman. Cela ne t’avait pas poussé à faire des recherches sur Carmine, bien au contraire ! Tout ce qui pouvait être lu sur internet ou dans la presse ne t’intéressait pas parce que tu ne savais que trop bien que l’on pouvait leur faire dire tout et n’importe quoi. A l’époque, il n’avait été que trop simple de vendre un Rhett célibataire et dédié au rugby alors qu’un tout petit peu d’investigation aurait suffi pour que des gens vous disent que ce n’était pas le cas. Mais vous cherchiez à faire gober cette version de l’histoire à la presse ou du moins, les coach de Rhett cherchaient cela.

Carmine ne chercha pas à t’éviter, au contraire il t’apostropha : « Jenna ! » Toi non plus, tu ne cherchais pas à éviter de le saluer car après tout, être connu n’était pas un crime, tout dépendait de la manière dont la personne en question se comportait. Tu fis tout de même remarquer par une petite blague à ton interlocuteur que tu l’avais percé à jour ou du moins que tu avais découvert ce qu’il avait bien pris soin de ne pas te confier lors de vos précédentes rencontres. Il eut la décence d’apparaître gêné de se faire prendre devant sa propre publicité mais à part une petite gêne, cela ne semblait pas l’entamer plus que cela. « Me voilà percé à jour. » C’est toi qui pris l’initiative de ne pas continuer sur ce sujet, du moins pas de cette manière. Contrairement aux autres personnes célèbres, Carmine n’avait pas changé la manière dont il te parlait ou te considérait et c’était le plus important. Dire que tu n’étais pas méfiante c’était beaucoup s’avancer mais cela te détendait au moins un peu. Tu en profitais donc pour lui souhaiter tes meilleurs voeux. « Elles furent calmes cette année, je vous présente mes meilleurs vœux. » Les fêtes de fin d’année étaient pour certains une réjouissance et pour d’autres un vrai calvaire, Carmine semblait entre les deux mais son sourire ne laissait pas percevoir qu’elles avaient été particulièrement difficiles. « Puis-je  ? » Tu avais complètement oublié les paquets que tu avais dans les mains. Ils n’étaient vraiment pas lourds en vérité. « Ne vous en faites pas, ils sont légers je peux les garder. » C’était très gentleman de sa part mais toi, tu avais toujours été habituée à faire tout toi-même donc ce n’était pas simple d’accepter l’aide des autres. « Vous allez quelque part ? Laissez-moi vous offrir un thé puis vous déposer à bon port. » Tu suivis son regard vers une voiture qui attendait quelques mètres plus loin. C’était aussi bien payé que ça d’être mannequin ? La question restait entière et tu lui répondis : « Je rentre chez moi en vérité. Je prépare peut-être le thé à merveilles mais je n’en bois pas donc si vous m’offrez un café, avec plaisir ! » Cela surprenait beaucoup les gens que tu n’aimes pas le thé mais c’était pour toi une boisson insipide qui n’avait aucun effet sur toi donc tu préférais de loin le café. « Je vous aurais imaginé tout mais pas mannequin. Je n’ai rien contre cette profession mais j’ai du mal à les imaginer passant leur temps libre dans les musées de Brisbane. D’où vous vient cette passion ? » Car il ne pouvait s’agir ce de cela vu comment il t’avait parlé de l’oeuvre de Turner lors de votre première rencontre.
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Message(#)the mystery is lifted and the man remains › carmine EmptyDim 29 Jan - 5:29


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Jenna ❦ Carmine



Il inclina la tête lorsque Jenna déclina sa proposition de la délester de ses sacs, respectueux de ses désirs et pas disposé pour un sou à se vexer de son refus. D'une main galante, l'anglais présenta à la jeune femme la voiture au volant de laquelle attendait son chauffeur. « Je rentre chez moi en vérité. Je prépare peut-être le thé à merveilles mais je n’en bois pas donc si vous m’offrez un café, avec plaisir ! » « Vraiment ? » Répondit-il, surpris, tout en ouvrant la portière afin de permettre à Jenna de s'installer sur la banquette arrière. Lui faisant suite, Carmine prit place à ses côtés. « Ce sera donc un café. Donald, conduisez-nous chez Lavazza s'il vous plait. » Le chauffeur acquiesça d'un signe de tête à travers le rétroviseur. Un tour de clé plus tard, ils s'avançaient tous trois dans la circulation dense du centre ville en direction de ce bar à expresso connu pour la qualité de ses torréfactions.

« Je vous aurais imaginé tout mais pas mannequin ... » Sighbury eut un sourire satisfait. Là où les autres représentants de la marque auraient probablement tiqué, lui appréciait à sa juste valeur l'ignorance de la rousse concernant sa carrière et sa renommée. Après plus de trente années de mannequina et de campagnes publicitaires mondialement relayées, il était à la fois rafraîchissant et stimulant pour l'égérie de constater qu'il existait encore des gens incapables de le reconnaître au premier coup d'œil. Ce phénomène d'appréciation étrange trouvait sa raison dans les nombreuses désillusions que la célébrité avait infligé à l'anglais. Avec le temps, il avait du se rendre à l'évidence et accepter l'idée que bon nombre de personnes prétendaient l'apprécier et vouloir passer du temps en sa compagnie dans le seul but de tirer profit de sa lumière. Être beau et reconnu comme tel ne le grisait plus depuis longtemps. Carmine connaissait tous les avantages mais aussi tous inconvénients de son métier. « ... D’où vous vient cette passion ? » « Comme je vous le disais au musée, j'ai étudié l'Histoire de l'Art. » Reprit-il en croisant les jambes, détournant son attention des rues et façades défilant à la fenêtre pour ne la concentrer que sur son interlocutrice. « Le beau ne se contente pas d'être superficiel ... » Il accompagna sa remarque d'une petite tape de l'indexe contre la montre présente à son poignet. La même que sur l'affiche qu'ils venaient de laisser derrière eux. « ... il trouve sa puissance dans la subjectivité des regards qu'on lui porte. »

Des souvenirs de Cambridge et de ses cours tous plus intéressants les uns que les autres lui revenaient en mémoire. S'il l'on n'avait pas attendu de lui qu'il ait de bonnes notes à ses examens - son passage à l'université n'étant qu'un prétexte au réseautage et au respect des traditions familiales - l'anglais s'était toutefois montré particulièrement investi et brillant au cours de son cursus. Mais, comme bien souvent, sa réussite personnelle était passée au seconde plan, à peine félicité, banalisée à l'extrême par l'image de la marque qui voulait qu'un Sighbury, par définition, réussisse en tout. « Vous faisiez des emplettes ? » Questionna-t-il, conscient que cette partie de la ville ne se trouvait pas vraiment dans le périmètre d'action de la jeune femme. « Pour la galerie, peut-être ? » Un endroit délicieux que Carmine avait pris grand plaisir à découvrir sans toutefois prendre l'initiative d'en faire la promotion par le biais de ses réseaux mondains. L'anglais avait préféré laisser à Jenna le soin de percer par elle-même. Il n'avait aucun doute quant à la réussite de la jeune femme. Passion et persévérance étaient les meilleurs moteurs d'accomplissement, or il lui avait semblé, au cours de leurs conversations, que Jenna n'en manquait pas. C'était l'une des raisons pour lesquelles il appréciait sa compagnie.

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Message(#)the mystery is lifted and the man remains › carmine EmptySam 18 Fév - 11:59


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@Carmine Sighbury & Jenna Caldwell
Ton désamour pour le thé était bien connu de tes proches et particulièrement de Rhett qui en avait déduit qu’il y avait peu de chances que tu le suives à Londres. En vérité, le thé n’y était ici pour rien mais soyons honnêtes, tu aurais eu du mal à apprécier le Tea Time. « Vraiment ? Ce sera donc un café. Donald, conduisez-nous chez Lavazza s'il vous plait. » Ce n’était pas la première fois que tu avais un chauffeur, comme tout le monde tu prenais des taxis et des Uber mais c’était la première fois que tu montais dans la voiture de quelqu’un qui avait un chauffeur attitré. Car il n’y avait que dans ces circonstances qu’une personne connaissait le prénom de son chauffeur. Tu le notais mais sans commenter, préférant faire remarquer à Carmine que tu l’imaginais tout faire sauf mannequin. Ce n’était pas un métier que tu portais dans ton estime à première vue mais c’était surtout parce que l’homme que tu avais rencontré te semblait bien trop distingué pour le milieu que tu imaginais. Tu avais pensé que Carmine pouvait être un spécialiste d’art, une personne qui achetait et revendait des tableaux en se faisant un bon profit. En tout cas tu le voyais plus dans le commerce de luxe que dans le mannequinat. Au moins tu avais vu juste, il faisait dans le luxe dans tous les cas vu les marques pour lesquelles il posait. « Comme je vous le disais au musée, j'ai étudié l'Histoire de l'Art. Le beau ne se contente pas d'être superficiel ... il trouve sa puissance dans la subjectivité des regards qu'on lui porte. » Tu acquiesçais, totalement d’accord avec cette belle phrase de ton interlocuteur. Il y avait quelque chose de simple et de naturel dans tes échanges avec Carmine qui faisait que tu avais envie de lui laisser une chance malgré l’argent et la célébrité qui l’entouraient. Tu avais oublié qu’il avait fait des études en histoire de l’art et tu te trouvais idiote de reposer la question mais tu refusais de te démonter. « Vous n’aviez pas envie de travailler dans le milieu de l’art à la fin de vos études ? » La curiosité était un vilain défaut mais tu ne pouvais t’empêcher de noter que c’était du gâchis. « Vous semblez être un fin connaisseur et avoir l’oeil pour repérer les belles choses, vous feriez fureur dans le milieu. » Le fait qu’il présentait bien et semblait avoir une belle culture générale n’étaient que des atouts qu’il aurait pu mettre en avant. « J’ai commencé en étant conservatrice de musée après mes études. C’était un métier que j’ai adoré et qui m’a ouvert de belles portes mais j’avais besoin d’un nouveau défi. » Dis-tu même si en réalité, au-delà du défi, tu avais surtout voulu réaliser ton rêve.

Alors que Carmine se mettait à l’aise dans la voiture, il fallait avouer que tu l’étais beaucoup moins. Les sièges en cuirs étaient très confortables mais tu avais peur de faire une bêtise et de les salir ce qui était ridicule vu que tu n’avais pas de boisson sur toi ou quoi que ce soit qui puisse les tâcher. Tu serrais tes mains devant toi et heureusement, Carmine te posa une question : « Vous faisiez des emplettes ? Pour la galerie, peut-être ? » Tu secoues la tête car oui tu as fait des emplettes, les sacs étant à vos pieds mais tu ne l’avais pas fait pour la galerie. Etait-ce un crime de s’offrir de petites choses de temps en temps ? Pas à ta connaissance. « J’ai fait des emplettes mais pour moi. J’ai acheté quelques nouvelles affaires. Je les porterai certainement à la galerie mais ce n’est pas pour cela que je les ai achetées. » La composition de ta garde-robe devait peu intéresser Carmine alors tu ajoutais : « Avant de faire des emplettes, j’étais à Spring Hill pour visiter quelques galeries. C’est important pour moi de voir ce que propose la concurrence et d’entretenir mon réseau. Mais force est de constater que nous ne tapons pas dans la même clientèle. » Ce n’était pas un problème vu que tu ne cherchais pas à vendre des tableaux ou photos hors de prix à des super riches. Toi, tu voulais que l’art puisse toucher le plus de monde possible. « Cela m’a réconforté dans mon projet et dans l’idée qu’il faut des galeries pour tout le monde. » Peut-être étais-tu trop simple pour certains mais tu n’avais jamais pris la grosse tête et essayé de te faire passer pour ce que tu n’étais pas. « Vous achetez de l’art de temps en temps ? » Tu posais la question car il était évident qu’il en avait les moyens contrairement à toi.
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Message(#)the mystery is lifted and the man remains › carmine EmptyDim 5 Mar - 7:35


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Jenna ❦ Carmine



« Vous me flattez. » Répondit Carmine aux compliments que lui faisait Jenna, un sourire appréciateur aux lèvres mais le nez suffisamment froncé pour laisser paraître qu'il avait encore l'humilité de ressentir une pointe de gêne face à tant de mots gentils. « Disons que ma famille avait besoin de moi ... » Qu'il n'avait tout simplement pas eu d'autre choix que de rester l'éternel icône des Sighbury et de vieillir au rythme des collections, passant de celle enfant à celle adulte, incarnant au fil des années les différents visages et archétypes de la marque jusqu'à se retrouver dans ce rôle d'homme accompli dont le visage était devenu synonyme de réussite et de standing. « ... mais j'aurais adoré être l'un de vos collègues, cela va sans dire. » Entendre Jenna avouer avoir été conservatrice ne le surprenait pas compte tenu des discutions qu'ils avaient eu la chance d'avoir précédemment, tout comme le fait qu'elle fut un jour avide de nouveaux challenges le confortait dans l'idée qu'elle irait loin et que son projet avait de beaux jours devant lui.

« Qui serais-je pour blâmer les achats vestimentaires ? » Plaisanta-t-il, conscient d'être l'incarnation même de ce que la mode envoyait comme injonction à consommer toujours plus. Carmine écouta attentivement le discours de la rousse concernant la concurrence et opina du chef sur sa dernière réplique. « Cela m’a réconforté dans mon projet et dans l’idée qu’il faut des galeries pour tout le monde. » « C'est évident. Ce que j'ai vu dans la votre m'a beaucoup plu, l'ensemble ne manque pas de diversité. J'ai bon espoir que le succès soit au rendez-vous ! » S'il n'avait jamais rencontré le moindre obstacle dans son désir d'accéder à l'Art et aux cultures qui y étaient associées, Carmine comprenait l'importance de s'assurer que ce fut le cas pour tout le monde. En ce sens, il appréciait le travail de Frida Kahlo, Diego Rivera, Orozco et des autres muralistes de leur époque, soucieux à la fois d'instruire et d'informer par le biais de leurs œuvres. Évidemment, en sa qualité de fidèle sujet de sa majesté se revendiquant comme tel, le mannequin trouvait le point de vue de ces artistes Sud Américains un tantinet rebelle mais leur excusait leurs divergences d'opinions car, selon lui, l'Art sans parti pris n'existait pas.

« Vous achetez de l’art de temps en temps ? » « Cela m'arrive. » Dans le cadre de galas, le plus souvent, lorsqu'il était question pour la maison Sighbury de briller en montrant à qui voulait s'en informer qu'elle avait les moyens de dépenser des fortunes en tableaux et sculptures destinés à décorer les hall des succursales de la marque à travers le monde. « Mais ça fait une éternité que je n'ai plus cherché après la pépite. » Le petit air cowboy qu'affichait l'anglais était à la fois drôle et parodique. « J'avais l'habitude d'écumer les vides greniers lorsque je vivais à Londres. » Un passe-temps dans lequel Greta refusait toujours de l'accompagner sous prétexte de trouver cela barbant. Il fallait dire que Carmine pouvait s'y perdre pendant des heures et que tout ceci était d'un ennui mortel pour les profanes.

Ils arrivèrent au café plus vite que ne le laissait croire la densité de la circulation tant et si bien que l'anglais fut surpris d'être interrompu par l'ouverture de la portière. Donald leur ouvrait le chemin. Lorsqu'ils se furent assis à l'une des tables du café, Carmine laissa le soin à son invitée de commander la boisson de son choix et s'accorda l'audace de prendre un risque que son dentiste aurait probablement qualifié d'inconsidéré pour la blancheur de son sourire : « Je vous laisse choisir une tasse pour me convaincre. » Que le café pouvait si ce n'était égaler le thé dans son cœur de british, tout du moins lui tenir lui de substitut, à l'occasion. Puis, en attendant qu'on les serve, il revient au sujet de discussion entamé dans la voiture : « S'il vous plait, dîtes-moi tout : Quelle pièce vous a le plus marquée dans votre carrière de conservatrice ? » À voir la façon dont le mannequin attendait sa réponse, bien droit sur son siège et les yeux grands ouverts, il était évidant que Carmine ne faisait pas juste la conversation. Un intérêt sincère animait ses traits et nul doute qu'une pointe de jalousie bon enfant chatouillait ses entrailles tandis qu'il s'imaginait la rouquine déambulant au milieu des galléries d'un musée pour elle toute seule après la fermeture des portes.

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Message(#)the mystery is lifted and the man remains › carmine EmptyLun 10 Avr - 16:11


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@Carmine Sighbury & Jenna Caldwell
La curiosité était un vilain défaut, un défaut qui coulait dans ton sang vu que c’était aussi devenu le plus gros défaut (et atout) de ton cousin Blake. Mais tu ne pouvais pas lâcher le morceau, tu ne comprenais pas comment quelqu’un qui avait une si grande culture de l’art et qui en était passionné pouvait laisser derrière lui des études qu’il aimait pour devenir mannequin. La réponse de Carmine eut le don de te couper le sifflet : « Vous me flattez. Disons que ma famille avait besoin de moi ... mais j'aurais adoré être l'un de vos collègues, cela va sans dire. » La famille c’était l’argument ultime. Que ne feriez-vous pas tous pour votre famille ? Tu tenais tellement à la tienne que tu savais que tu serais capable de tous les sacrifices pour elle. Qui étaient sa famille exactement ? Et pourquoi est-ce qu’ils avaient besoin qu’il devienne mannequin ? Tu te promis de faire quelques recherches sur internet en rentrant pour voir si sa famille possédait une marque ou quelque chose comme ça. Tu lui souris quand il te dit qu’il aurait aimé être ton collègue. « Que ne ferait-on pas pour notre famille ? » Il avait dû laisser une part de ses rêves derrière lui ce que tu trouvais dommage. « Vous avez des frères et soeurs ? » Ne pus-tu t’empêcher de demander. Peut-être que c’était ses parents qu’il avait voulu aider mais qu’importe, c’était un moyen de faire connaissance avec ton interlocuteur qui restait malgré tout ce que tu avais appris, mystérieux à tes yeux. « Qui serais-je pour blâmer les achats vestimentaires ? » Cette fois, tu laissais échapper un éclat de rire avant de rétorquer : « Certes mais je doute que nous fassions notre shopping au même endroit. Vous me semblez beaucoup trop sophistiqué pour mes petites tenues toutes simples. » Tu le taquinais et pour le lui montrer, tu lui fis un clin d’oeil. Tu n’avais jamais eu pour but dans la vie de devenir riche, tu te satisfaisais de la possibilité de t’acheter quelques belles pièces de temps en temps mais tu restais très simple le reste du temps et cela te convenait très bien.

Quand on te lançait sur le sujet de ta galerie, tu pouvais ne jamais t’arrêter. C’était un sujet sans fond tellement tu en étais fière. Pour l’instant, ce n’était pas un succès fou mais la galerie ne se débrouillait pas si mal que ça. « C'est évident. Ce que j'ai vu dans la votre m'a beaucoup plu, l'ensemble ne manque pas de diversité. J'ai bon espoir que le succès soit au rendez-vous ! » C’était gentil à lui de le mentionner. Tu voulais mettre l’art à porter de tous et tu voulais surtout mettre en avant de nouveaux artistes, des artistes qui avaient du mal à percer malgré un talent fou mais qui n’avaient peut-être pas la confiance en eux nécessaire ou les codes du milieu pour se lancer. « C’est beaucoup de travail mais j’y crois beaucoup. Je vous remercie pour votre enthousiasme et votre visite, cela m’a beaucoup touchée. » Vous vous connaissiez à peine mais Carmine avait tenu sa promesse et il avait même fait plus vu les fleurs qu’il t’avait amenées. Vu qu’il avait des moyens bien au-dessus des tiens, tu lui demandais s’il achetait de l’art. « Cela m'arrive. Mais ça fait une éternité que je n'ai plus cherché après la pépite. J'avais l'habitude d'écumer les vides greniers lorsque je vivais à Londres. » C’est un excellent moyen de trouver la perle rare en effet. Il y avait des tout dans les vides greniers mais des fois cela valait le détour. Tu avais du mal à imaginer l’homme à tes côtés en train de chiner dans des vides greniers mais il te démontrait encore une fois qu’il y avait un monde entre les apparences et ce qui faisait une personne. « Vous n’avez pas eu l’occasion de vous y remettre à Brisbane ? » Demandas-tu curieuse avant d’ajouter : « Ou vous aviez déjà trop d’oeuvres d’art ici ? » Tout était possible après tout.

Vous étiez arrivés à destination, du moins c’est ce que tu en déduisais quand la voiture s’arrêta et le chauffeur vint vous ouvrir la porte. Tu remarquais que tout cela avait l’air d’être tout à fait normal pour Carmine mais il prit le temps de remercier le chauffeur, ce que tu fis également. Une fois à l’intérieur, installés autour d’une table, tu regardais la carte des cafés avec attention : « Je vous laisse choisir une tasse pour me convaincre. » La tâche était rude et surtout impossible à relever. En temps que Britannique, Carmine était un amoureux du thé et le restera. Voilà pourquoi tu allais opter pour une intensité moyenne avec des arômes de fruits secs. Quand le serveur apparut, tu commandas : « On va vous prendre deux Lungo Doce s’il vous plaît. » Tu n’étais pas une connaisseuse du café Lavazza mais c’était un excellent café donc il n’y avait pas de raisons que tu te trompes. « Je doute vous convaincre mais je vais déjà essayer de ne pas vous dégouter. » Ce serait déjà pour toi un bel exploit, il ne fallait pas trop en demander non plus. Alors que vous attendiez vos cafés, Carmine te demanda : « S'il vous plait, dîtes-moi tout : Quelle pièce vous a le plus marquée dans votre carrière de conservatrice ? » C’était une excellente question et il était évident que Carmine ne cherchait pas simplement à faire la conversation. Des pièces, il y en avait eu des dizaines mais il y en avait une qui t’avait marquée plus que les autres. Ce n’était pas pour des questions purement artistiques d’ailleurs. « Bridge Over a Pond of Water Lilies de Monet. » Dis-tu sans hésitation. Il allait falloir que tu t’expliques car même si l’oeuvre était magnifique, ce n’était pas suffisant en soit. « C’est la première oeuvre dont je suis tombée amoureuse. J’avais six and et ma tante m’a amené au MET pour la première fois. J’ai vu des dizaines d’oeuvres ce jour-là sans réellement les comprendre mais celle-là m’a parlé plus que les autres. Je suis restée devant de longues minutes, ma tante m’a perdue puis retrouvée et j’ai pris un savon mais à chaque visite à New York, elle me ramenait au MET. Quand je suis devenue conservatrice là-bas, c’était pour moi vivre un rêve éveillé. Je ne compte plus les heures que j’ai passées devant ce tableau mais il m’a toujours subjuguée. » C’était très personnel et ramener ta tante sur le tapis te fit ressentir un pincement au coeur. Tu lui devais tant … « Je n’ai jamais retrouvé cette sensation devant un autre Monet, ni devant d’autres oeuvres. Du moins, jamais avec une telle intensité. » Car tu avais eu d’autres coups de coeur par la suite bien entendu. « Vous avez une oeuvre favorite de votre côté ? » Lui demandas-tu curieuse. Car la dernière fois, vous n’aviez parlé que de Turner.  
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Message(#)the mystery is lifted and the man remains › carmine EmptyMer 19 Juil - 1:42


The mystery is lifted and the man remains


Jenna ❦ Carmine



Le temps avait passé si vite. Du trajet en voiture au café partagé sur les confortables banquettes de chez Lavazza, Carmine avait répondu aux questions de Jenna et renvoyé la courtoisie sans voir tourner l’aiguille de l’horloge. Ils s’étaient confiées quelques informations concernant leurs vies personnelles, faisant mention de la tante de Jenna et de la sœur du mannequin, mais avez surtout discuté d’Art et de leur passion commune pour ce que leurs proches avaient tendance à qualifier de vieilleries sans réelle importance. Quand elle lui avait parlé de son œuvre fétiche, Carmine avait répondu par le souvenir extraordinaire de son voyage en Italie et de sa rencontre avec les plafonds de la chapelle Sixtine. À les entendre parler, il était évident que ces deux là maîtrisaient un langage tout à fait spécifique, rendant leurs propos complexes à saisir pour les néophytes. Détails, chronologie, symbolisme et même techniques de restauration, tous les sujets relatifs à l’Art étaient venus très naturellement sur la table. Peu habitué à se voir offrir l’opportunité de partager de la sorte, l’anglais avait accaparé l’attention de la rousse, chassant de petits signes de la main les serveurs qui étaient venus s’enquérir de nouvelles commandes après qu’ils eurent fini leur première tasse. Ce ne fut que lorsqu’il reçût un message sur son téléphone de la part de sa sœur s’inquiétant de ne pas le voir rentrer que Carmine réalisa. « Dear Lord ! » Mais ou était passé la fin d’après-midi ? « Je manque à tous mes devoirs et vous retiens ici sans m’inquiéter de vos obligations ! » Avoua-t-il d’un air pompeusement coupable. Sighbury avait promis à Greta de la rejoindre pour une soirée entre frère et sœur. Il s’imaginait également que Jenna avait beaucoup de choses à faire et fit une nouvelle fois signe de la main, mais pour attirer le personnel plus que pour le faire fuir, cette fois-ci.

Lorsqu’il eut payé l’addition et laissé, comme à son habitude, un pourboire plus élevé que le prix des consommations, l’anglais raccompagna Caldwell jusqu’au hall d’entrée. « C’est certain, vous ne souhaitez pas que nous vous déposions ? » Peut-être son interlocutrice avait-elle changé d’avis compte tenu du temps passé à discuter et de la soirée déjà entamée. Donald, le chauffeur, avait attendu tout ce temps sans bouger, assis au volant du véhicule resté face au commerce. D’aucuns auraient médit que cet homme était payé à ne rien faire, mais il fallait connaître Carmine pour savoir que le chauffeur de l’Anglais était surtout rémunéré pour sa patience d’ange. Peu nombreux étaient les personnes capables de suivre Sighbury dans un rythme de vie tantôt rendu infernal par les particularités de son emploi, tantôt jonché d’imprévus et de moments comme celui-ci, ou la passion et la frivolité lui faisaient oublier que le monde continuait de tourner en dehors de ses préoccupations personnelles.

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