Le printemps est passé, mais je me suis levé avec la ferme intention de faire le grand ménage. Je ne saurais dire combien de temps l’appartement a été laissé à l’abandon. Tout ce que je sais, c’est que Maisie n’était déjà plus là lorsque je suis rentré. Elle n’a laissé aucun mot sur le frigo, aucun post-it en guise d’au revoir, rien. En même temps, je n'ai rien laissé de plus que l'avance du loyer pour le mois d'octobre lorsque j'ai décidé de faire mes valises et de me tirer d'ici. Elle est partie et il n'y a pas un jour qui passe sans que Samuel me le fasse payer. Le retour n’a pas été facile, pour lui comme pour moi. Il faut bien trouver un fautif à chaque histoire et puisqu’il ne peut pas en vouloir à celle qu’il a tout de suite adoptée, c’est sur moi qu’il a décidé de décharger ses excès de colère. Je m’y étais préparé, c’est souvent comme ça que ça se passe lorsqu’on doit faire face à un changement ou que les choses ne se passent pas comme il les avait envisagées. C’était le risque à prendre en acceptant Maisie sous notre toit et même si j'ai pris soin de lui répéter qu’il n’y avait rien d’acté, qu’elle pourrait finir par s’en aller et que c’était juste passager. Samuel n’a que dix ans et à cet âge, on a encore dû mal à se faire une raison. La raison, je la connais. Nous n'en avons jamais parlé, mais elle a commencé à se montrer distantes quelques jours après ma déclaration à la police. Là encore, je ne peux pas lui en vouloir, Seth ne serait jamais passé par la case prison si j’avais fait le choix de le couvrir. Et peut-être que je l’aurais fait dans une autre vie, mais pas dans celle-ci. Je m’arrête un instant devant la porte de ce qui fut sa chambre, un sac poubelle dans une main et l’autre posée sur la poignée. Je ne l’ai pas ouverte depuis mon retour à Brisbane, par manque de temps, mais aussi d’envie car les choses ne deviennent réelles que lorsqu'on fait le choix de les affronter. Et alors que je m'apprête à ouvrir la porte, je suis prix d'un rire nerveux, non pas parce que je trouve une quelconque joie dans le fait de débarrasser la pièce de toutes ses affaires, mais parce qu’il fallait forcément que ça se termine de cette façon, non ? Un sac poubelle à la main, à jouer les éboueurs maintenant que le rôle du faux petit ami est terminé.
La chambre est vide, elle n’a même pas laissé la robe rose bonbon en souvenir de la dernière année passée à faire semblant d’être ensemble, pas même une médaille d’honneur pour services rendus. C’est qu’il m’en aura fallu du courage pour arriver à la supporter aussi longtemps. Je défis n’importe quel mec d’en faire autant, son nouveau colocataire, par exemple. C’est Rose qui m’a mis dans la confidence. Il y a peu de personnes avec qui j'ai gardé contact lorsque je suis parti, mais la patronne du Twelve Happy Spectactors a été celle que j'ai eu le plus de fois au téléphone. Tous les mercredi après-midi, pour être précis. Histoire de prendre des nouvelles du cinéma et d’en profiter pour m’assurer que sa petite protégée aille bien, aussi. Rose a su garder le secret durant tout le mois de novembre et puis un samedi après-midi, au beau milieu d'une pause goûter, elle a fini par me dire que Maisie avait trouvé un nouvel endroit où loger, chez un dénommé Jo. J'ai coupé court à la conversation en changeant de sujet, pour ne pas l'entendre faire des éloges à son sujet. C’est quel genre de prénom ça, Jo ? Celui d’un mec trop flemmard pour avoir envie de le prononcer en entier ou probablement trop con pour savoir l’épeler. Deux lettres, ça rapporte quoi au scrabble, sept points à tout casser ? Pour ainsi dire que dalle. J’attrape sa brosse à dents laissée à l’abandon dans la salle de bain puis me dirige vers le salon pour y ajouter les quelques babioles qu’elle a semées sur son passage. Je ne garde que l’un de ses nombreux cds, le rescapé, celui qu’elle a oublié de sortir de la vieille chaîne Hi-Fi et que Samuel n’arrête pas d’écouter. Là encore, je suis forcé d’y voir un signe du destin, le revers de la médaille pour l’avoir trop souvent gonfler à jouer les DJ lors de nos petites virées. Je fais un dernier tour de l’appartement pour être certain de ne rien avoir oublié avant de jeter le sac sur le siège passager et de rouler jusqu’à son nouveau domicile.
Il se trouve que Jo est le voisin de Nicholas ce qui fait de Moriarty, sa nouvelle voisine. Le hasard fait bien les choses, tu parles. J'hésite un instant à aller rendre visite à Esmée. C’est que j’ai fini par m’y attacher et que, même si on ne se parle plus vraiment avec son petit-fils, je commence sérieusement à me faire du souci pour elle comme pour lui. La façade de la maison ne diffère pas vraiment de celle des Hurley. Une chose est sûre, c’est que Maisie a vraiment fini par gagner au change. Je n’ai pas besoin de faire le tour de la demeure pour me rendre compte qu'elle possède bien plus de mètre carré que mon modeste appartement. C’est cool pour Lee, beaucoup moins pour mon égo. Jo n’est peut-être pas si con, finalement. Je reste tout de même accroché à l'idée que ce soit un glandeur professionnel qui n'a jamais rien fait de sa misérable vie si ce n'est toucher un héritage familiale. J’enfonce mon doigt sur la sonnette à plusieurs reprises avant de reculer d’un pas. "C'est le livreur, j'ai un colis au nom de Maisie Moriarty." Je gueule un peu trop fort tout en déposant le sac poubelle à mes pieds.
BY PHANTASMAGORIA
Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10984 POINTS : 2510
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
jealousy, jealousy Jo Carter & @Angus Sutton (crédit gif/harley)
Jo referma la porte derrière elle après avoir accompagné Ava jusqu’à la voiture de Richard, lequel était venu la chercher pour leur sempiternel goûter du lundi après-midi. C’était mignon, la romance des seniors, surtout qu’une fois sur deux, Ava ne remettait même pas son soupirant dont l’obstination avait fini par émouvoir Jo ; le prenant tantôt pour feu son époux, tantôt pour l’un des nombreux jeunes premiers qu’elle avait habillé à la grande époque américaine, celle qu’elle avait passé dans les studios de cinéma à rendre joli ce qui ne devait pas l’être, à sublimer des époques dont elle ne se souvenait qu’à moitié aujourd’hui, Ava était pourtant d’une douceur infinie avec lui — une douceur qui aurait dû inspirer davantage sa petite-fille, mais n’était pas délicate qui voulait, et Jo ne l’avait jamais été. C’était mieux comme ça, que sa grand-mère ne soit pas là alors que bientôt, Jo repartirait pour Sydney jusqu’au weekend prochain, renchainant sur un nouveau tour de chant qui la forcerait à laisser Brisbane de côté. C’était un peu lâche, elle le savait, de préférer sa vie de paillettes à sa vie de petite-fille dévouée à la cause de sa grand-mère, mais on l’avait encouragée à être égoïste, et le moins que l’on pouvait dire, c’était qu’elle excellait dans l’exercice. Elle avait des regrets, c’était un fait, pas assez cependant pour mettre de côté cette sensation quelle ressentait dans chaque cellule de son corps lorsqu’elle remontait sur scène, lorsque l’attention était dirigée vers elle, et lorsqu’elle s’apercevait que, les semaines passant, elle était toujours à l’affiche des primes diffusés chaque samedi soir, s’attirant même les gros titres de la part de la presse spécialisée, celle qui croyait en elle et qui la voyait déjà gagnante. Elle s’en foutait pas mal des gardes du corps, des invitations et du reste : elle faisait ce qu’elle aimait faire le plus au monde, et sa créativité s’en retrouvait titillée si fort qu’elle préférait s’enfermer dans sa chambre d’hôtel plutôt que de sortir profiter des opportunités qu’on lui offrait sur un plateau d’argent. Pourtant, assez curieusement, elle évitait de trop y croire, aux rumeurs qui la plaçaient sur le podium seulement parce que ça avait été exactement pareil la première fois, à la statistique près : les votes en masse, l’enthousiasme, l’effervescence, les éloges… et la chute, rude et douloureuse dont elle ne s’était relevée que parce qu’il le fallait bien, et qu’à choisir entre se morfondre et prouver au monde qu’elle en avait plus dans le froc que la moitié des bonhommes de cette planète, ça l’avait aidée à surmonter l’idée qu’elle n’était rien lorsqu’elle était seule.
Ce n’était pas vrai, elle pouvait avancer seule. C’était du moins ce qu’elle essayait de se convaincre sans pour autant réussir à oublier le scandale qu’elle avait fait lors du premier prime. C’était il y avait un moment maintenant, c’était inutile de ressasser, et compte tenu de sa capacité à camper sur ses positions pour emmerder le monde et lui prouver tout et son contraire, elle se débrouillait pour ne pas s’écouter et aller frapper à la porte de la chambre d’hôtel de Midas en le suppliant de l’excuser d’être aussi conne ; sur une échelle allant de la bonne idée à la mauvaise, le curseur se situait dans un entre-deux auquel elle évitait de songer parce qu’elle ne voulait pas donner l’impression d’avoir quelque chose à se reprocher, même si c’était le cas, putain. Elle gonfla les joues, s’apprêtant à rejoindre l’étage pour rassembler ce qu’elle souhaitait amener de plus à Sydney pour la semaine à venir, et fût stoppée dans son geste par la sonnette qui résonna dans l’entrée. Et puis une voix forte la fit réagir dans la foulée en se jetant sur la porte qu’elle ouvrit à la volée "Hé, c’est pas chez ta mère ici, on se calme." Comme entame, c’était à revoir. Le media-training qu’elle avait reçu récemment, on lui avait dit qu’il l’aiderait à calmer ses ardeurs et à temporiser cette verve agressive qui était la sienne, sauf que force était de constater qu’il lui fallait plus d’une journée pour apprendre à s’adresser au commun des mortels sans leur donner l’impression de vouloir leur arracher la tête avec les dents — quand ce n’était que la tête à la rigueur, ça passait. Le regard qu’elle posa sur le jeune homme, il était encore moins engageant que ses paroles, et parce qu’il était grand, très grand, elle prit un long temps pour le toiser de bas en haut avant de s’arrêter sur son visage et de lui dire après un instant "C’est pour Maisie, c’est ça ?" Comme il n’avait pas la gueule d’un livreur et que s’il tractait avec lui n’avait rien d’un colis soigneusement emballé, elle plissa les yeux sans cacher le fait qu’elle le soupçonnait de quelque chose, même si elle ne savait pas bien de quoi. Parlez d’intuition féminine, ou de sa capacité notoire à se méfier d’à peu près tout le monde, quelque chose lui souffla d’assurer les arrières de sa colocataire, et d’ajouter de sa voix rocailleuse et traînante, sa petite tête serpentant comme elle se plaçait en rempart solide face à ce yéti sorti d’elle ne savait où "Elle est pas là."
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
J'aimerais faire marche arrière pour ne pas avoir à lui rendre ses affaires. Remonter le temps pour empêcher son frère de jouer au con, mais les choses ne fonctionnent pas de cette manière. J'aurais à peine eu le temps de m'habituer à sa présence que je dois maintenant me faire à son absence. Presqu'une année, c'est le temps qu'aura duré la supercherie. C'est bizarre à dire, mais j'ai l'impression de m'être fait licencié. J'avais pourtant signé pour un contrat à durée déterminé, je savais qu'il prendrait fin le jour où elle n'aurait plus besoin de moi pour faire chier son frère. Cependant, je ne m'attendais pas à ce qu'on finisse par ne plus se parler ou faire comme si on ne s'était jamais rencontré. Je pensais qu'on se mettrait d'accord sur le motif de la rupture sans pour autant être obligé de mettre fin à la colocation, mais non. Elle a préféré me ghoster, comme l'ont fait d'autres avant elle. Dommage que la société de S.O.S fantômes n'existe pas parce qu'ils n'auraient pas manqué de boulot avec moi. Quoiqu'il en soit, Maisie n'a fait que respecter sa part du contrat et même si la fin reste discutable, il valait mieux que ça se termine pour ne pas que Samuel s'y attache davantage. Il a eu du mal à digérer la nouvelle, mais il finira par s'en remettre même s'il espère toujours nous revoir ensemble dans un futur plus ou moins proche. Je n'ai pas eu les couilles de lui dire que c'était des conneries. Je lui ai juste dit que c'était fini, mais que ça ne l'empêcherait pas pour autant de voir Lee en dehors de l'école. Mon doigt appuie une nouvelle fois sur la sonnerie tandis que je commence doucement à perdre patience.
"Hé, c’est pas chez ta mère ici, on se calme." J'observe la brune en arquant un sourcil. Je m'attendais à tout, sauf à voir débarquer une inconnue."Ma mère est morte, mais merci pour l'info." Je lâche en examinant sa réaction. Morbide comme entrée, je sais. C'est la première fois que je prononce ces mots à voix haute, mais j'aime pas du tout sa façon de parler donc si elle pouvait se liquéfier sur place et se confondre en excuses ça m'arrangerait. D'ailleurs elle est où la pancarte avec écrit "attention, chien méchant" ? Non parce que même le mien se montre plus avenant envers les étrangers. "Excuse-moi, mais t'es qui ?" Je demande sur un ton qui s'avère être plus que condescendant. Je suis celui qui se tient sur le pas de sa porte, non l'inverse. Pour autant, elle ne ressemble en rien à Maisie, c'est son opposé. La brune a tout d'une fille superficielle, même si elle fait à peu près la même taille que Moriarty et qu'elle a l'air d'avoir un caractère bien trempé. Elle n'a pas non plus les caractéristiques requises pour être Jo. Je la laisse me toiser de bas en haut avant de faire un tour sur moi-même pour qu'elle puisse me contempler en intégralité. "C'est bon, t'as fini de te rincer l'œil ?" Non parce que j'ai pas que ça a faire de ma journée. J'aimerais mettre un terme à la supercherie une bonne fois pour toute et tirer un trait sur la famille Moriarty du moins sur tous excepté Lee. "C’est pour Maisie, c’est ça ?"Je fronce les sourcils. Un peu surpris par ses talents de déduction. Est-ce que c'est sa pote ? Si c'est le cas alors j'ai affaire à un spécimen rare. Le genre de Pokémon qui mérite de sortir une master ball. En réalité, la seule question que je me pose c'est si Maisie lui a parlé de moi en disant des choses comme: j'ai dû faire semblant d'être amoureuse d'un mec aussi grand, que con. "Ouais, je suis son cousin. Elle m'a demandé de passer chez son ancien colocataire pour récupérer le reste de ses affaires." Le retour du cousin, hein ? C'est pas parce que j'envisage de me montrer un peu plus franc en 2023 que je dois pas profiter du dernier mois de l'année pour mentir à foison. C'est que ça a peut avoir du bon par moment comme pour m'aider à me sortir de situations foireuses ou pour ne pas avoir admettre que je suis celui qui l'a sans doute poussé à vouloir faire ses affaires. "Elle est pas là." Merci, Einstein. C'est qu'elle est douée pour me faire part d'informations que j'ai déjà en ma possession. Maisie doit bosser au ciné à l'heure qu'il est ce qui ne m'empêche pas d'être déçu de ne pas la trouver devant moi. "Tu permets ?" Je demande en ramassant le sac avant de m'avancer vers la porte d'entrée. Porte, qu'elle garde aussi bien que Touffu dans Harry Potter à l'école des sorciers. "Il est assez lourd. Ce serait vraiment dommage de te casser un ongle en le portant, non ?" J'ajoute en lui faisant les yeux doux. Quitte à être là, autant en profiter pour faire le tour de sa nouvelle maison. Y'a de grandes chances pour que son nouveau colocataire se cache à l'intérieur. Qui me dit que c'est pas un dealer, sérieux, je serais vraiment le pire des faux ex si je partais d'ici sans m'être assuré qu'elle soit en sécurité, non ?
BY PHANTASMAGORIA
Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10984 POINTS : 2510
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
jealousy, jealousy Jo Carter & @Angus Sutton (crédit gif/harley)
L’info concernant le sort de la daronne du mec qui faisait le pied de grue devant sa porte la laissa de marbre. Beaucoup plus que la manière qu’il eut de lui demander qui elle était, en tout cas "Pas ta mère, de toute évidence." qu’elle lui répondit d’une voix blanche, et ce sans démontrer la moindre expression autre que du dédain pur et dur sur son visage tourné droit dans sa direction. Le culot qu'il avait, à se pointer à son adresse en osant lui demander son identité comme s'il s’agissait là de la chose la plus normale du monde. Généralement, elle s’offusquait théâtralement face à ceux qui ne connaissaient pas son nom — franchement, qui ne connaissait pas son nom, surtout en ce moment ? —, mais là, c’était d’autant plus douteux que, dans la logique des choses, dans la sienne en tout cas, lorsqu’on prend le temps de venir sonner à la porte de quelqu’un, c’était avec un minimum d’infos à son sujet "Et toi, t’es qui ?" Un juste échange de question pour lui éviter de répondre de son côté, n’ayant pas à trop se pousser pour lui rendre la monnaie de sa pièce en empruntant le même ton condescendant dont il l’avait abreuvée en pensant quoi, qu’elle serait impressionnée ? Dans ses rêves, peut-être — dans ses rêves aussi, l’action de se rincer l’oeil, ce qu’elle ne faisait définitivement pas, hermétique aux bonhommes qui mesuraient plus d’une quarantaine de centimètres de plus qu’elle. Si elle lui accorda une oeillade de long en large, c’était uniquement parce qu’elle essayait de deviner dans quelle catégorie sociale il se trouvait, à savoir dans celui des clodos, ou des types désespérés qui viennent frapper aux portes pour faire l’aumône en remuant du boule, et tout ça en prétendant être désirables en plus de ça. Dans un cas comme dans l’autre, elle ne se montrerait pas plus sympathique, c’était une certitude qu’elle marqua clairement en arquant un sourcil en continuant de le fixer, pas le moins du monde émue de le voir autant se démener pour la divertir — ou pour royalement la faire chier, c’était plutôt ça qu’elle ressentait sur le moment.
Il leva en partie le voile sur son identité. Sa bouche se pinça avant qu’elle ne rétorque, de sa voix traînante, mais agréable à l’oreille "Elle m’a parlée d’aucun cousin." Est-ce qu’elle pouvait en être réellement sûre, Josephine ? Non, pas du tout. Parce qu’en plus de s’en foutre à moitié du monde qui l’entourait, elle avait la capacité de concentration d’une gamine de six ans avec un trouble déficitaire de l’attention : en d’autres termes, même avec toute la bonne volonté du monde, surtout lorsqu’il s’agissait de laisser sa grand-mère aux mains d’une quasi-inconnue, elle oubliait des trucs. D’aucun dirait que c’était le signe qu’il fallait qu’elle se fasse tester le plus rapidement possible pour Alzheimer au vue de ses antécédents familiaux, mais d’aucun ne la connaissait pas assez pour savoir que ça n’avait rien à voir, qu’elle était juste inattentive. Alors, vraiment, Maisie avait bien pu lui parler de sa filiation avec l’abominable homme des neiges qu’elle l’aurait oublié dans la seconde, c’était certain "C’est quoi ton nom, déjà ?" Juste pour s’assurer qu’elle ne faisait pas carotter par l’idiot du village — quoiqu’encore une fois, elle n’avait en vérité aucun moyen de savoir si oui ou non il était de bonne foi, le jeune homme qu’elle fixa avec un oeil plissé, ses bras se croisant un peu plus sur sa poitrine lorsqu’il insista pour entrer "Nan, je permets pas. Qu’est-ce qui me dit que t’es pas en train de me la faire à l’envers ?" Un peu plus, son sourcil s’arqua "Elle m’aurait prévenue si quelqu’un devait passer aujourd’hui lui ramener des trucs." Surtout si elle devait s’en aller et la laisser s’occuper de la réception. Ça, elle l’aurait retenu sans mal, Jo "Tu sais quoi, reste-là. Je vais chercher mon téléphone — t’entres, et tu te rendras compte que j’en ai rien à foutre de me péter un ongle, compris ?" Un ongle, justement, pointé sur lui, et une petite menace plus tard, et elle disparut — juste le temps de refermer un peu la porte pour trottiner jusqu’à la cuisine où elle avait laissé son téléphone, et elle revint comme une fleur en déverrouillant l’écran d’un pouce entraîné, rouvrant la porte en même temps "Avec les temps qui courent, on est jamais trop prudents. L’autre jour, j’ai vu une vidéo sur Insta où des faux vieux demandaient de l’aide aux portes des maisons pour après refiler des infos sur les propriétaires à des bandes organisées." Tsktsktsk sembla dire le petit bruit désapprobateur qu’elle fit avec sa bouche, sa tête se secouant de gauche à droite, tandis qu’elle décochait un nouveau regard supplémentaire en direction du jeune homme, exactement le même qu’elle lui avait adressé tout à l’heure. Après une longue seconde, passant en revue son journal d’appels, elle tomba enfin sur le nom de contact de Maisie "Je l'ai trouvée. Je l’appelle."
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
"Pas ta mère, de toute évidence." Outch. Je pourrais lui cracher ma haine au visage et c'est sans doute ce que j'aurais fait quelques mois plus tôt, mais pas cette fois. Pourtant c'est pas ce qui manque, j'ai de la colère à revendre au point de pouvoir en faire tout un commerce. J'ai emmagasiné tellement de mauvaises émotions au cours des derniers mois que j'appréhende le jour où je n'aurai plus de place et qu'il faudra que je m'en débarrasse. C'est un rire nerveux qui vient rompre le silence que sa réplique macabre a laissée derrière elle. Un rire que je ne peux contrôler et qui finit par me faire culpabiliser. Un peu comme à chaque fois qu'il m'arrive de sourire depuis qu'elle n'est plus là. "Et toi, t’es qui ?" Je me racle la gorge avant de reprendre mon sérieux. "J'imagine que je suis tout sauf ton fils ?" Je réponds sur le même ton qu'elle a employé quelques secondes plus tôt. Non mais sérieux, cette fille manque cruellement de tact et elle devrait être blacklistée de tous les enterrements pour la phrase qu'elle vient de me sortir. Je l'imagine bien dire une connerie du genre "Corps froid, teint grisâtre, elle est morte, de toute évidence." en plein milieu d'une veillée funéraire. "Le fils du frère du père de ta pote." Je mens en lui tendant une main en guise de présentation. Je paris trois Tim Tam qu'elle refusera de me la serrer, il ne faudrait pas qu'elle abîme sa main manucurée. "Elle m’a parlée d’aucun cousin." Normal, je suis même pas sûr qu'elle en ait un. Cependant, je serais curieux de savoir si elle lui a déjà parlé de moi. C'est visiblement pas le cas ou alors pas jusqu'à aller à me décrire de la tête aux pieds sinon son amie n'aurait eu aucun mal à mettre un prénom sur ma grande taille. "C'est normal. On s'est un peu éloigné depuis qu'elle a déménagé à Brisbane. Les histoires de famille, c'est compliqué." Je rétorque du tac au tac en imitant l'accent anglais. Plus je m'enfonce dans mon mensonge et plus je regrette de ne pas avoir été sincère dès le départ. Tout ça pour quoi ? Eviter d'avoir à admettre que je suis inquiet pour elle et faire la rencontre de son nouveau colocataire qui n'a pas l'air d'être présent.
"C’est quoi ton nom, déjà ?"C'est qu'elle est maligne. Je connais la technique du poisson rouge, celle qui consiste à faire semblant d'avoir oublié une information qu'on a jamais eu en sa possession pour pousser la personne à se répéter. Néanmoins, je décide de jouer le jeu puisque Maisie n'est pas du genre à parler ouvertement de sa famille si ce n'est de Lee. "Harold, mais les gens m'appellent Harry, comme le prince, mais en moins roux." Et beaucoup moins riche, aussi. J'attrape le sac pour tenter de me frayer un passage jusqu'à la porte d'entrée avant qu'elle ne s'amuse à jouer les vigiles, que dis-je, le chien de garde. "Nan, je permets pas. Qu’est-ce qui me dit que t’es pas en train de me la faire à l’envers ?" Oh je suis carrément en train de te la faire à l'envers. Je songe avant de souffler et de reculer d'un pas. Elle défend la propriété comme si c'était chez elle alors que sauf erreur de la part de Rose, il me semble que Maisie cohabite avec Jo et non pas avec l'espèce Bratz ambulante qui se tient devant moi. "Elle m’aurait prévenue si quelqu’un devait passer aujourd’hui lui ramener des trucs."- "Peut-être qu'elle ne l'a pas fait parce que je lui ai dit que je passerai dans la semaine et pas forcément aujourd'hui." Je dis en tapotant mon index contre ma tempe pour lui montrer à quel point je peux être futé, moi aussi."Tu sais quoi, reste-là. Je vais chercher mon téléphone — t’entres, et tu te rendras compte que j’en ai rien à foutre de me péter un ongle, compris ?" Elle pointe son doigt sur moi, mais je ne bouge pas d'un centimètre. " T'es toujours aussi agressive ou t'as juste un truc contre les british?!" Je demande en levant les mains en l'air. C'est qu'elle a l'air dangereuse et que j'ai pas forcément envie de la voir péter son câble à quelques mètres de la maison des Hurley. Il suffirait que l'un d'entre eux se décide à sortir pour que ma couverture tombe à l'eau. Les mains dans les poches, je profite de son absence pour jeter un rapide coup d'œil à travers l'embrasure de la porte. Je n'ai pas le temps d'apercevoir grand chose que je l'entends déjà revenir en trottinant, son téléphone portable dans une main. Je sais pas comment elle arrive à taper sur le clavier tactile en ayant des ongles aussi longs, c'est le genre de don qui pourrait lui valoir un ticket pour une émission telle qu'incroyable talent.
J'aimerais lui dire que c'est mal poli d'utiliser son téléphone alors que nous sommes en pleine discussion, mais mon petit doigt me dit que ce serait comme pisser dans un violon. "Avec les temps qui courent, on est jamais trop prudents. L’autre jour, j’ai vu une vidéo sur Insta où des faux vieux demandaient de l’aide aux portes des maisons pour après refiler des infos sur les propriétaires à des bandes organisées." Je lève les yeux au ciel, une vraie dramaqueen."Le rapport ? Non parce que jusqu'à preuve du contraire : je suis pas vieux et je t'ai proposé mon aide, pas l'inverse." Je dis en montrant le sac d'un signe de la tête. J'aurais pas sonné à sa porte si j'envisageais de la cambrioler et je n'aurais pas pris le risque de montrer mon visage. Un peu de respect, je me suis quand même tapé toutes les saisons de la Casa de papel. "Mais si tu veux on peut toujours parler de ton traumatisme ? Laisse moi deviner, t'as dû passer une journée en maison de retraite quand t'étais à l'école primaire et y'a un papi qui a eu le malheur de te voler ton goûter ? " J'ajoute sur un ton mélodramatique alors qu'elle a les yeux rivés sur son téléphone. "Je l'ai trouvée. Je l’appelle." Il me faut un moment pour comprendre où elle veut en venir. Elle a trouvé le numéro de Maisie et s'apprête à lui passer un coup de fil. Je reste de marbre et m'éloigne un peu pour aller m'assoir sur le muret. "Elle doit être en train de bosser au Twelve." Je l'informe sans montrer la moindre panique. Je suis pas stressé à l'idée qu'elle décroche, en fait, j'ai presque envie qu'elle le fasse pour pouvoir entendre le son de sa voix et mettre fin à la masquarade. Dans tous les cas elle finira bien par faire le lien entre le sac poubelle et l'identité caché derrière son cousin imaginaire et peut-être que ça nous donnera l'occasion de discuter. "Tout ce que tu risques de faire c'est l'inquiéter." J'ajoute en pointant un doigt accusateur vers la brune. De nos jours, les gens envoient des sms. Les appels en pleine journée c'est pour les trucs qui ne peuvent pas attendre comme les ragots ou les urgences. "Tu la connais depuis quand ?" Je demande pour ne pas avoir à me focaliser sur le moment où Maisie décrochera et m'obligera à tomber le masque.
BY PHANTASMAGORIA
Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10984 POINTS : 2510
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
jealousy, jealousy Jo Carter & @Angus Sutton (crédit gif/harley)
Elle n’avait pas été très assidue sur les bancs de l’école Josephine, la musique ayant toujours pris trop de place dans son quotidien pour qu’elle ne trouve ça très stimulant de rester assise des heures dans une salle de classe étouffante. Elle n’était pas moins futée pour autant, son esprit d’analyse s’étant aiguisée en même temps qu’elle prenait de l’âge et que son caractère haut-en-couleur prenait de l’envergure pour la faire devenir qui elle était aujourd’hui. La vibe du type qui se trouvait en face d’elle, elle lui envoyait un signal assez cryptique pour qu’elle sache au plus profond de son petit corps moulé dans une robe probablement trop courte pour la tolérance de ses voisines — bien sûr, elle n’avait jamais de remarques de la part de ses voisins — que quelque chose ne tournait pas rond. Son sarcasme, déjà. Même si c’était son propre mode par défaut, le fait qu’il se mette à tourner autour du pot sans raison, alors qu’il se présentait tout seul, comme le grand qu’il était, devant la porte de chez elle en appuyant sa visite sur le lien familial qu’il avait avec sa colocataire, c’était un peu suspect ; qu’il refuse sans en avoir l’air de répondre à ses questions, ça l’était encore plus. Alors d’accord, il lui donna des justifications, mais ça sonnait creux, comme le regard qu’elle lui renvoya lorsqu’il lui tendit la main en espérant qu’elle la lui serre. Il espérait quoi au juste ? Elle ne touchait pas les gueux, Jo.
Pas par bienveillance, mais par bon sens, elle évita de demander à Harold si lui aussi il se faisait des onguents pour ses bijoux de famille avec la crème hydratante que sa mère s’appliquait sur le visage, mais même elle avait ses limites contrairement aux membres de la famille royale. Elle fronça les sourcils, continuant à le regarder pendant que tous ses voyants se mettaient à clignoter lorsqu’il rebondit sur ses soupçons avec une facilité certes déconcertante, qui ne lui disait rien qui vaille pour autant. D’où l’idée de faire quelque chose pour le déstabiliser, comme appeler sa cousine pour lui demander de plus amples informations parce que d’accord, elle n’avait pas peur de grand-chose ni de grand-monde Jo, mais en l’occurence, le monde devenait fou et quand elle n’était pas en ville, sa grand-mère était celle qui passait le plus de temps ici. Elle n’avait pas envie de rentrer un jour et d’apprendre qu’on s’était introduit dans la maison pour faire Dieu savait quoi, c’était un risque qu’elle refusait de prendre pour continuer à avoir la conscience relativement tranquille lorsqu’elle retrouvait les plateaux de tournage. Le laissant à son sort le temps d’aller chercher son téléphone portable dans la maison, elle fût momentanément confrontée à son courroux et lui répondit dans la foulée, loin d’être impressionnée par ce qu’il laissa échapper "J’ai un truc contre à peu près tout le monde, te crois pas exceptionnel. Je te traite comme tous les autres, reste à ta place." Cousin de Maisie ou pas, elle ne le laisserait pas rentrer sans avoir la certitude de ne pas être sur le point de laisser le loup rentrer dans la bergerie.
"Et jusqu’à preuve du contraire, tu te pointes chez moi en en connaissant un rayon sur ma colocataire et tu refuses d’être honnête en me disant qui t’es vraiment. Ouais, pardon de ruiner tous tes espoirs, mais si tu comptais te lancer dans une carrière d’acteur, c’est mort ; t’es mauvais, tu pues le bobard à plein nez." A deux doigts d’ajouter un connard pour faire bonne mesure, c’est le fait que ses yeux tombèrent enfin sur le numéro de Maisie sur l'écran de son téléphone portable qui la dissuada de le faire. L'appareil à l’oreille, les yeux posés sur Harold, elle plissa les paupières en l’entendant lui dire des choses qu’elle savait déjà ; qu’elle bossait, qu’elle ne répondrait sans doute pas — elle ne s’attendait pas à tomber sur la jeune femme, ce n’était qu’une tactique assez maline pour pouvoir jauger la réaction du jeune homme maintenant qu’elle avait brandit la menace de lui parler en direct pour qu’elle lui donne le feu vert. Elle ne flancha pas dans ses intentions, et ce malgré les provocations qu’il fit pleuvoir sur elle, restant flanquée dans l’entrebâillement de la porte, s’y appuyant nonchalamment en verrouillant ses yeux bruns à ceux de la même couleur de son interlocuteur qui la questionna sur depuis combien de temps elle connaissait la jeune femme. Un léger tressaillement de sourcils lui échappa quand elle se força à ne pas les froncer Jo, la sonnerie de l’autre côté de l’appareil continuant de résonner pendant qu’elle lui disait "C’est pas des trucs qu’on se dit entre cousins ? Si t’es assez proche d’elle pour te pointer à l’improviste avec des affaires à lui rendre, tu dois l’être pour qu’elle te confie le récit de ses rencontres récentes. Je suis pas là pour faire la causette — ouais, c’est Jo." fit-elle au travers du téléphone tout en se décollant d’une poussée de la porte lorsque la messagerie vocale de la jeune femme se déclencha. Un doigt venant se positionner sur son tragus de l’oreille opposée à celle contre lequel elle avait collé son téléphone portable, et Jo continua sur sa lancée en ne quittant pas le jeune homme des yeux "Y a un gars qui se prétend être ton cousin qui s’est pointé à la maison, mais il m’inspire pas confiance. Il a des trucs à toi, ça te va si je les récupère et que je lui demande de partir ?" Elle ne laissa pas de blanc, pas assez stupide pour attendre une réponse alors qu’elle parlait dans le vide "Text-moi quand t’auras écouté ce message. Je peux le faire poireauter jusque-là." Et à ces paroles en particulier, elle laissa un sourire en coin lui échapper, le regard toujours rivé sur lui.
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
L'avantage de passer un accord avec soi-même, c'est qu'on peut le rompre sans que cela n'engendre une quelconque déception chez les autres. La nouvelle année n'a même pas encore commencé que je suis déjà en train de rompre l'une mes nouvelles résolutions. Chassez le naturel, il revient au galop. Bien que, pour ma défense, je ne pense pas être né pour mentir. Ce n'est pas un talent inné si tant est que cela puisse vraiment exister. Les dons, ça se travaille et c'est en s'exerçant sans relâche qu'on finit par être doué sinon, ce serait trop facile et les artistes n'auraient plus de raison d'exister. Non pas que mentir soit un art à proprement parler, c'est un défaut qui peut parfois avoir ses avantages ; comme s'incruster dans des soirées mondaines sans y avoir été invité ou se mettre dans la peau d'un anglais dont l'accent laisse vraiment à désirer. "J’ai un truc contre à peu près tout le monde, te crois pas exceptionnel. Je te traite comme tous les autres, reste à ta place." Oh, mais c'est que je compte bien y rester, à ma place. Encore une de ces filles qui est encore bloquée dans sa phase emo et qui en veut à la terre entière. Mentalement, je veux dire, parce que bon physiquement, elle ressemble plus à une fan de Britney Spears qu'à celle d'un groupe comme My Chemical Romance. Elle me parle de cette vidéo qu'elle a vue sur Instagram et qui l'a visiblement rendu excessivement suspicieuse de tout, même d'un type qui ne fait que ramener les affaires de sa cousine. Bon, ok. Peut-être qu'elle a raison de se méfier et que je ne fais pas vraiment partie de la famille de Maisie, Dieu merci . Ce qui ne fait pas de moi un cambrioleur pour autant. Le frère Moriarty par contre, c'est une autre histoire. "Et jusqu’à preuve du contraire, tu te pointes chez moi en en connaissant un rayon sur ma colocataire et tu refuses d’être honnête en me disant qui t’es vraiment... - "Sur ta colocataire ?" Je la coupe, les yeux ronds avant de reculer d'un pas pour vérifier le numéro de la maison. ...Ouais, pardon de ruiner tous tes espoirs, mais si tu comptais te lancer dans une carrière d’acteur, c’est mort ; t’es mauvais, tu pues le bobard à plein nez." C'est cool, Sherlock. Elle veut quoi ? Une médaille pour avoir vu clair dans mon jeu. J'ai passé des mois à jouer le petit copain de Maisie sans que personne ne se doute de la supercherie donc c'est que je ne dois pas être si mauvais. "Vous êtes combien à vivre dans cette maison ? Trois ?" Je demande quelque peu désarçonné. Rose ne devait pas avoir toutes les informations en sa possession quand elle a mentionné la nouvelle colocation de Maisie. "C’est pas des trucs qu’on se dit entre cousins ? Si t’es assez proche d’elle pour te pointer à l’improviste avec des affaires à lui rendre, tu dois l’être pour qu’elle te confie le récit de ses rencontres récentes. Je suis pas là pour faire la causette — ouais, c’est Jo." Oui, et moi je suis le prince d'Angleterre. Elle a l'air sérieuse et il faut un instant à mon cerveau pour analyser l'information. Ce n'est lorsque je capte l'étendu du quiproquo que je me mets à exploser de rire.
"Attends, t'es Jo ?" Putain je sais pas ce qui est le plus drôle entre le fait que je me sois fait tout un film sur son présumé colocataire et le fait que Maisie se retrouve à devoir cohabiter avec son opposé. Non, mais sérieusement. J'aurais aimé être une petite mouche pour voir la gueule qu'elle a faite quand Jo est venue lui ouvrir la porte. Je passe une main devant mes lèvres pour étouffer un dernier gloussement avant de reprendre mon sérieux. "Pardon, mais tu viens de refaire ma journée." J'ai pas le temps d'en dire plus qu'elle se bouche une oreille tout en positionnant son portable sur l'autre. "Y a un gars qui se prétend être ton cousin qui s’est pointé à la maison, mais il m’inspire pas confiance. Il a des trucs à toi, ça te va si je les récupère et que je lui demande de partir ?" J'essaye de tendre l'oreille pour écouter la voix de celle qui se cache derrière le numéro qu'elle vient de composer, mais les bruits environnant de la rue m'empêche d'entendre ne serait-ce qu'un murmure. "Text-moi quand t’auras écouté ce message. Je peux le faire poireauter jusque-là." Avant qu'elle ne puisse raccrocher, je me lève du muret pour me rapprocher du téléphone qu'elle tient toujours dans ses mains. "Et n'hésite pas à cligner deux fois des yeux si t'as besoin d'être sauvée." Je lâche avant de reculer pour reprendre place sur la cloison en pierre. J'en ai plus rien à foutre de voir l'intérieur de la maison maintenant que j'ai fait la connaissance de Jo. Par contre, je serais curieux de connaitre la réponse de Maisie alors je patiente en espérant que sa colocataire ne fasse pas partie des gens qu'elle a blacklistés, sinon ça risque d'être long, très long et je sais de quoi je parle. "Joanna ?" Je demande en relevant la tête. "Non, attends." Je viens triturer mon menton en faisant mine de penser au prénom qui lui irait le mieux. "Josiane." C'est clair qu'elle ne s'appelle pas Joy. Josiane, en revanche, pourrait expliquer le fait qu'elle puisse en vouloir à la terre entière. C'est vrai quoi ? Il faut vraiment souhaiter le pire à son enfant pour l'appeler comme ça. Y'a pas mieux pour mal commencer dans la vie que de donner le prénom d'une septagénaire à un nouveau-né. "Je compatis, ça ne doit pas être facile tous les jours." J'ajoute en me pinçant les lèvres pour ne pas rire. Ce n'est pas qu'elle fait peur, la Josy, mais je n'ai pas trop envie de finir aux urgences à devoir expliquer à l'infirmier que : non, je ne me suis battu avec Wolverine, mais que oui, j'ai peut-être un ongle ou deux de planter dans la peau. "Comment elle va, Maisie ?" Je demande alors en prenant le risque de faire tomber le masque pour de bon cette-fois.
BY PHANTASMAGORIA
Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10984 POINTS : 2510
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
jealousy, jealousy Jo Carter & @Angus Sutton (crédit gif/harley)
Inutile de dire que lorsqu’il lui demanda combien ils étaient à vivre sous le toit de la charmante petite maison de mamie Carter, Jo ne lui répondit pas, son visage de poupée restant aussi stoïque que celui d’une statue antique. Elle lui répondit encore moins quand enrobée d’une surprise qui lui sembla authentique, il sauta sur l’information qu’elle venait de laisser échapper en enregistrant un message vocal sur la messagerie de Maisie. Elle était Jo. Qui pensait-il qu’elle était au juste ? Ils devaient avoir une drôle de relation avec sa cousine, voilà ce qu’elle pensa de son côté en lui accordant le genre de regard peu amène qu’elle dressait à la populace, passant sa longue silhouette en revue en fronçant le nez comme si elle avait senti les effluves d’une odeur nauséabonde. Une fois qu’elle eut terminé de mettre Maisie au courant de la situation qu’elle était en train de vivre par sa faute, elle raccrocha sans vergogne, le bout de son index surplombé d’un ongle soigné s’abattant sur la petite icône rouge, pour lui dire avec un sérieux de composition, ses yeux sombres remontant du chemin qu’ils avaient parcourus pour se ficher dans les siens "Je connais un hôpital psy qui t’admettrais sans aucune hésitation. T’as vraiment un problème, c’est quoi ton délire ?" finit-elle par lui demander. La patience n’était pas une vertu propre à la personnalité de Jo. Elle en avait d’autres, c’était une certitude à appuyer sur l’action même d’appendre à la connaître — ce qui n’était pas simple, la porte de ses secrets restant fermée à double-tours face à ceux qui tentaient souvent de la forcer pour se rendre compte qu’elle était trop obstinée à avancer seule pour se faire des amis. Harold, il se pointait devant avec des velléités qui la laissait suspicieuse, et si elle n’était pas née de la dernière pluie, elle devait admettre qu’au fond ça la laissait perplexe, et qu’à cause de ça, elle s’exempta de l’affront de lui claquer la porte à la gueule "Ouais, fais le malin. De la part d’un gars qui dit s’appeler Harold, c’est vachement opportun de se foutre de ma gueule t’as raison." Elle glissa son téléphone portable dans le creux de son décolleté, se calant sur la position du jeune homme sans évidemment lui donner son prénom en entier, plissant les paupières à la place et croisant les bras sur sa poitrine pour mieux faire le point sur ce qui lui demanda juste après.
Sans le feu vert de Maisie, Jo ne comptait faire fuiter aucune information à son sujet "Qu’est-ce que ça peut te foutre ? Je croyais que t’étais son cousin. T’as dû lui parler récemment vu qu’elle t’a demandé de lui rapporter ses trucs, je suis pas sa putain de secrétaire." Prêcher le faux pour savoir le vrai, ou comment Jo réussissait à connaître tous les potins du quartier — avec ça et avec son joli minois qui devenait venimeux une fois qu’elle arrivait à ses fins, elle aurait été une femme fatale d’exception à une certaine époque, et sans nul doute qu’elle le devait à ses gènes, à ceux de sa grand-mère qui avait ce genre de charisme qui l’avait fait percer dans le monde fermé du cinéma hollywoodien ; si sa mémoire ne lui jouait pas autant de tour, elle en aurait des choses à raconter, nana Carter "Tu sais c’est pas en me racontant des conneries que tu réussiras à obtenir quoi que ce soit de moi. On a un pacte, elle et moi : on se mêle pas de la vie de l’autre, alors sous le prétexte que t’es pas trop dégueulasse à regarder, crois pas que je vais rompre ma promesse." Elle en avait vu d’autres, des belles gueules, et il y en avait certaines qui se cassaient encore régulièrement les dents pour apprivoiser la sauvage Josephine Carter. Certes Harold avait l’avantage de la taille, mais elle avait l’avantage de la légèreté ; un mot de travers de son côté et elle s’envolerait sous la volonté de son tempérament indomptable pour le laisser là, la queue entre les jambes. Un moment d’observation de plus, et Jo accentua le fronce qu’il y avait entre ses sourcils, ses yeux se déportant doucement sur ce que le jeune homme avait apporté avec lui et qui faisait fi de bonne excuse pour se pointer à sa porte "T’es qui en vrai — hey, si tu veux que je te laisse ramener ça à l’intérieur, c’est dans ton intérêt d’être honnête. Je m’en fous de vos histoires, si ça peut te rassurer." Mais elle savait apprécier un bon gossip Jo, même quand il ne la concernait pas.
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
Je devrais commencer à faire une liste des pires rencontres du mois et la brune qui se tient devant moi en ferait certainement partie. Nul doute, qu’elle serait en première position, loin devant ceux que j’ajouterais par la suite. Elle est antipathique, anti-tout, en fait. Je suis presque sûr qu’on pourrait créer le meilleur des répulsifs avec une mèche de ses cheveux. En gros, cette fille a le même effet que le sortilège du repoustout. Je pensais pas que c’était possible d’être aussi aigri avant d’avoir dépassé la soixantaine, mais apparemment c’est possible. Les vieux ronchons, c’est chiant, mais ils ont moins l’excuse d’avoir passé assez de temps sur cette terre pour avoir le droit de râler un peu. C’est quoi son excuse ? On doit avoir le même âge et même si je suis bien placé pour savoir qu’on peut avoir vécu énormément de choses en peu de temps, ça ne lui donne pas le droit d’être aussi désagréable. Pas quand je lui propose mon aide et encore moins quand tout ce que je veux c’est rendre les affaires de Maisie. "Je connais un hôpital psy qui t’admettrais sans aucune hésitation. T’as vraiment un problème, c’est quoi ton délire ?" - “Tu parles de celui qui propose un tarif de groupe ? Non parce que si c’est bien celui auquel je pense, on peut y aller ensemble. ” Je rétorque en lui faisant signe d'ouvrir la danse. J’ai plusieurs problèmes, c’est un fait, mais aucun qui ne relève de la psychiatrie, c’en est un autre. Là, mon plus gros souci, c’est elle et je ne crois pas qu’il existe un remède contre les filles comme elle sinon le monde ressemblerait à un havre de paix. Elle lâche son prénom sans crier gare et non seulement je suis sur le cul d’apprendre que Jo, c’est elle, mais j’ai tout de suite envie de résoudre le mystère qui se cache derrière les deux lettres qu'elle vient de prononcer. J'en profite pour me foutre de sa gueule sans m’en cacher et ça fait un bien fou. "Ouais, fais le malin. De la part d’un gars qui dit s’appeler Harold, c’est vachement opportun de se foutre de ma gueule t’as raison." J’étouffe un dernier rire avant de reprendre mon sérieux. Josiane, ce sera. Elle glisse son portable dans son décolleté ce qui me fait froncer les sourcils. “Tu sais que y’a des gens qui se sont creusés les méninges pour avoir l’idée de nous créer des poches ? Tu pourrais au moins leur accorder un minimum de respect.” Je lui fais cadeau du discours moralisateur sur les effets néfastes des ondes téléphoniques sur le corps humain parce que je me moque pas mal de sa santé. Elle est pas assez sympa pour que ça me préoccupe et ça aussi, je m’en branle tant qu’elle se montre un peu plus aimable avec Maisie.
Moriarty ne répond pas au téléphone et je cache ma déception en lui tournant le dos pour reprendre place sur le petit muret. "Qu’est-ce que ça peut te foutre ? Je croyais que t’étais son cousin. T’as dû lui parler récemment vu qu’elle t’a demandé de lui rapporter ses trucs, je suis pas sa putain de secrétaire." Je lève les yeux en l’air en soufflant. Elle sait tout autant que moi que je ne suis pas son cousin, pourtant elle préfère continuer à prétendre le contraire et ça m’exaspère. “Ah bon ? Et elle fait quoi dans la vie, la Josie ?” Je demande en souriant de toutes mes dents. Chieuse professionnelle, peut-être ? Ou esthéticienne. La première option me paraît évidente, quant à la deuxième, ce serait une aubaine pour elle que de pouvoir bénéficier de réduction sur les manucures. Quant à ce que ça peut bien me foutre, tout et rien à la fois. Tout, parce que j’aurais beau me persuader du contraire, j’ai besoin de savoir que Maisie va bien et rien, parce que vu la façon dont elle m’a ghosté, je ne pense pas qu’elle mérite ne serait-ce qu’un quart de l’attention que je peux bien lui porter. "Tu sais c’est pas en me racontant des conneries que tu réussiras à obtenir quoi que ce soit de moi. On a un pacte, elle et moi : on se mêle pas de la vie de l’autre, alors sous le prétexte que t’es pas trop dégueulasse à regarder, crois pas que je vais rompre ma promesse." Elle a le mérite d’être digne de confiance, je peux pas lui enlever ça. Je ne lui montre pas, mais je suis heureux de constater qu’elle ne compte pas briser le pacte qu’elle a passé avec Maisie. Ça prouve qu’elle tient un minimum à elle et ça nous fait un point en commun, aussi. “Super canon, tu veux dire, merci.” J’ajoute sans avoir à forcer un sourire, ce qui est un exploit car jusqu’ici ce n’était pas le cas. "T’es qui en vrai — hey, si tu veux que je te laisse ramener ça à l’intérieur, c’est dans ton intérêt d’être honnête. Je m’en fous de vos histoires, si ça peut te rassurer." J’observe le sac posé à mes pieds avant de relever la tête vers Jo. Je m’en moque d’entrer dans la nouvelle demeure de Maisie, alors oui, c’était clairement mon intention en ramenant ses affaires jusqu’ici, mais ça c’était avant de me rendre compte que Jo n'est pas un mec, mais une emmerdeuse. Elle vient de me prouver qu’elle est peut-être pas la fille la plus aimable de la ville, mais qu’elle est sûrement bien plus cool en tant qu’amie et ça me suffit. Je lâche un soupire puis me lève pour prendre le sac et le déposer devant elle. Qui je suis en vrai ? C’est une bonne question. Je ne suis plus le colocataire de Maisie, ni même son faux petit-ami et vu qu’on a jamais été ami, il ne me reste plus trop de façon de me décrire si ce n’est employé le tout au passé. “Son ancien colocataire.” Je réponds en haussant les épaules. Le passé qui rencontre le présent, c’est assez étrange comme situation. “J’ai placé la barre hyper haut donc t’as intérêt d’assurer, ok ?” Je mens sans pour autant la quitter des yeux afin qu’elle comprenne à quel point je suis sérieux. “Sois cool avec elle et son petit-frère.” Si tant est que ce soit dans ses capacités. “Ah et je connais ton voisin donc si tu me vois passer dans le quartier, c’est pas que je stalk, mais juste que je rends visite aux Hurley.” J’ajoute en montrant la maison qui se trouve juste à côté d’un signe de la tête. J’ai pas trop de nouvelles de Nicky, mais je compte bien lui poser des questions sur sa voisine quand j’aurais trouvé le courage d’aller lui parler. “Enfin bref, tu peux déposer le sac dans sa chambre, je dois y aller de toute façon.” Je dis en faisant un salut militaire. “C’était vraiment un plaisir de faire ta connaissance, Josiane.” Pas du tout. J’espère ne jamais avoir à la recroiser, primo parce que la seule raison qui pourrait me pousser à revenir toquer à sa porte, c’est si je reçois un appel de Maisie qui me demande de venir la chercher. Deuzio, parce qu’elle s’est montrée tellement imbuvable, qu’il faudrait être fou pour vouloir passer ne serait-ce qu’une seconde de plus en sa compagnie.