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 (Penny #4) Sorry I had to go

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Message(#)(Penny #4) Sorry I had to go  EmptyDim 8 Jan - 14:34



Sorry I had to go
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Début décembre 2022 "C'est pas juste !" J'observe Samuel remettre sa ceinture en croisant les bras. C'est donc ce qu'on récolte quand on essaye de se montrer un peu plus honnête, la crise de colère de son petit frère ? J'aurais mieux fait de lui mentir sur mon programme de la journée. "T'es qu'un égoïste ! Moi aussi je veux voir Penny." Un égoïste, hein ? J'accuse le coup sans rien dire avant de déverrouiller les portes de la voiture. "J'ai besoin de lui parler seul à seul, mais on pourra retourner la voir ce week-end." En attendant si j'ai payé pour qu'il aille au centre asperger durant les vacances, c'est pas pour qu'il soit absent dès le premier jour donc il va y aller que cela lui plaise ou non. C'est pas comme si j'avais d'autres solutions ? Je bosse toute la semaine et le seul créneau que j'ai trouvé pour enfin rendre visite à Penny c'est avant de prendre mon service. Je commence un peu plus tard aujourd'hui parce qu'hier j'ai dû resté deux heures en plus vendredi dernier. Ce qui n'est rien comparé aux heures supps que je faisais à la MHI et qui ne m'étaient jamais rendues. "Je peux lui faire passer un message si tu veux ?" Je lance à Samuel pour détendre l'atmosphère. Il m'en veut pour pas mal de choses en ce moment. Le départ de Maisie; d'avoir dû fêter son anniversaire loin de Lee; de ne pas l'emmener voir Penny, mais surtout de l'avoir forcé à quitter la ville. J'ai pas été le meilleur des grands frères, ça c'est clair, mais je ne l'aurais pas été davantage en restant ici. "Non. Je lui dirai samedi." Il répond en détachant sa ceinture. Je prends ça comme un signe de paix et sors du véhicule pour venir lui ouvrir la portière. Samuel attrape son sac et court rejoindre Maggie qui l'attend devant la porte d'entrée. "Passe une bonne journée !" Je gueule en secouant la tête. Je déteste le quitter en sachant qu'il est fâché parce qu'on sait jamais ce qui peut arriver.  

Je n’ai pas revu Penny depuis un peu plus de deux mois. Un record dont je suis loin d'être fier car même lorsqu'il lui arrivait de quitter la ville pour ses projets pros, nous mettions un point d'honneur à nous appeler en facetime pour ne pas perdre contact. Je n'ai pas su faire ce qu'elle a fait pour moi quelques années plus tôt. Non pas parce que je n'avais aucune envie de lui parler, mais parce que j'étais persuadé de la protéger en la tenant à distance de toutes les choses qui m'ont poussé vers la sortie. Un enchainement de mauvaises décisions qui font qu'aujourd'hui, je me tiens devant sa porte pour lui demander pardon. Je sais qu'il me faudra probablement plus qu'une boite de ses chocolats favoris pour qu'elle daigne me pardonner, mais je pouvais pas passer lui rendre visite en ayant les mains vides et puis dans le pire des cas, ça servira toujours à la réconforter si nos retrouvailles ne se passent pas comme je l'avais espéré. Parce que oui, ça pourrait mal se passer, elle aurait tout les droits de m'envoyer bouler. J'ai dû lui envoyer deux textos durant mon absence, le premier pour la rassurer et l'autre pour lui promettre qu'on finirait par rentrer. Je sonne à la porte en croisant les doigts pour qu'elle soit là. "C'est Angus." Je dis alors que je peux apercevoir l'ombre de sa silhouette à travers  le vitrail de la porte d'entrée. "Je suis venu avec des chocolats." J'ajoute après m'être raclé la gorge. Ouais, j'en suis arrivé à devoir tout miser sur les talents de son chocolatier préféré.  "Et des excuses."  Car c'est pour cette raison que je me tiens devant chez elle et non pas pour lui livrer des confiseries même si c'est tendance en période de Noël.


BY PHANTASMAGORIA

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Penny Stringer
Penny Stringer
l’ère de l'apaisement
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(Penny #4) Sorry I had to go  MTtf4TM Absent
ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992)
SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court.
STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore.
MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras.
LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu.
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POSTS : 13982 POINTS : 0

TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant.
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal.
RPs EN COURS : (03)anguschrisethel.

+ the one and only (03)isaac #23isaac #24isaac (ff)isaac (tel).
RPs EN ATTENTE : andréa › harleen › micah #6 › riley #2 › rory #12 › you?
RPs TERMINÉS :
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AVATAR : elizabeth bb olsen.
CRÉDITS : (av. nedorametoris) › (sign. siren charms) › (dessin. mapartche ♡) › (gifs signa. gwennifergifs) › (userbars. loonywaltz)
DC : autumn galloway (ft. lucy boynton) + samuel wellington (ft. charlie hunnam) + willow storm (ft. lili reinhart)
PSEUDO : vlastuin › marie.
Femme (elle)
INSCRIT LE : 27/10/2020
https://www.30yearsstillyoung.com/t34526-when-the-party-s-over-penny
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Message(#)(Penny #4) Sorry I had to go  EmptyMer 18 Jan - 10:02

sorry i had to go

PENNY STRINGER & @ANGUS SUTTON

La routine du matin en est toujours une qui s’avère assez compliquée et chaotique, surtout quand Isaac travaille tôt, trop tôt. Il est généralement parti avant même que les enfants ne soient réveillés, ce qui en dit long sur l’heure à laquelle son réveil sonne. Maia est toujours un oiseau de nuit, ce qui veut au moins dire qu’elle aime dormir jusqu’à au moins 8h, et Jude semblait s’être habitué au rythme de sa sœur, ce qui t’offrait au moins la chance que tes journées ne commencent pas en même temps que celles de ton amoureux. Mais ça voulait aussi dire que tu devais gérer avec les deux enfants toute seule, l’impatience d’une Maia qui réclamait à boire dès qu’elle ouvre les yeux et Jude qui insiste pour aider avec toutes les étapes de la confection de son petit-déjeuner. Tu es quelque part entre le moment où Jude te demande à toutes les cinq secondes de l’aider à s’habiller alors que tu essayes de donner quelques cuillères de purée à Maia qui refuse une bouchée sur deux, seulement pour mieux s’en mettre sur les joues l’instant d’après. Tu fais de ton mieux pour garder ton calme, pour gérer entre les deux enfants qui cherchent autant l’un que l’autre à attirer ton attention et les quelques coups portés contre la porte d’entrée demandent que tu jongles un peu plus. Dès que tu tournes le dos à ta fille, elle se met à chigner, et plutôt que de risquer une crise, tu sors la petite de sa chaise haute et la prend dans tes bras. Jude te suit, curieux de voir qui se trouve à la porte. Depuis qu’il a compris que sa maman était partie, il espère sa présence à chaque fois que quelqu’un vient vous rendre visite. Lorsqu’il constate que la silhouette au travers de la baie vitrée ne ressemble en rien à celle de sa mère, la déception est visible sur son visage et ça te brise le cœur. Mais ton attention change rapidement de destinataire, quand tu reconnais la personne qui attend que tu ouvres enfin la porte. « C’est Angus. » Tu t’arrêtes légèrement dans l’entrée, surprise de l’entendre, de le voir. Deux mois avec si peu de nouvelles, une disparition que tu n'avais pas anticipée, que tu n’avais pas comprise, même après qu’Isaac t’ait fait une confidence qui n’était pas sienne à t’offrir. « Je suis venu avec des chocolats. » La remarque t’aurait normalement fait sourire, mais tu n’es pas certaine d’y trouver le moindre réconfort. Tu t’es ennuyée d’Angus, bien sûr et il n’y a pas à dire, il y a des milliers de questions que tu voudrais lui poser, mais la surprise te fige sur place et ça te prend encore quelques secondes de plus avant de finalement venir déverrouiller la poignée et faire disparaître toutes les barrières entre vous. « Et des excuses. » « T’essayes de m’amadouer? » que tu commentes, un faible sourire sur les lèvres. Maia attire ton attention en tirant sur l’une des mèches de tes cheveux, comme si elle voulait te rappeler que c’est impoli de rester silencieuse devant le Sutton sans rien dire. « Reste pas là, entre. » Il y avait bien trop de choses à dire pour que vous restiez dans l’entrée, et même si tu savais avoir momentanément perdue ta faculté de la parole, tu ne voulais pas qu’il te croit incapable d’accepter tes excuses. Tu avais simplement besoin de savoir ce qui s’était passé, pourquoi il était parti, ou encore pourquoi il ne t’avait rien dit pour sa mère et si c’était l’une des raisons qui avait poussé à son départ. « Penny, je veux les shorts de Bluey! » que Jude te demande pour la dixième fois ce matin et tu soupires, ne sachant déjà plus où donner dans la tête. « Tu peux la prendre deux minutes, le temps que j’habille le petit? » que tu demandes à Angus, imaginant bien qu’il ne s’attendait pas à trouver le chaos si tôt dans sa journée. « Après promis, je vais analyser tes excuses. » que tu lui dis toujours avec ce vague sourire aux lèvres, celui qui dit tu m’as manqué aussi, espèce d’imbécile.



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Message(#)(Penny #4) Sorry I had to go  EmptySam 28 Jan - 19:43



Sorry I had to go
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Début décembre 2022  Je ne suis pas fan des mormons -ni de tout ce qui se rapporte de près ou de loin à la religion- pourtant, en cet instant précis, j'admire leur courage. Parce qu'il en faut pour aller frapper à la porte d'inconnus au risque de se la faire claquer au nez. Je suis loin de faire le malin, alors qu'il n'y a pas l'ombre d'un effet de surprise à l'horizon. Je sais qui se cache derrière la porte, mieux encore, je la connais. Alors pourquoi suis-je en train de stresser ? Peut-être parce que je ne suis pas un mormon, justement. Je ne crois plus en Dieu, je n'ai donc aucun moyen de réconforter mon anxiété lorsqu'elle pointe le bout de son nez car c'est aussi ça : avoir la foi - n'est-ce pas ?  Etre doté de cette faculté à pouvoir se rassurer lorsqu'on est stressé, perdu ou même confus en se disant que le seigneur est bon et que rien de mauvais ne peut arriver tant qu'il est à nos côtés.  C'est ce qui fait que la vie est plus légère pour les croyants que pour les mécréants. Pas étonnant qu'après toutes ces années, les religions ne se soient pas essoufflées. J'inspire un grand coup lorsque je distingue une silhouette à travers le vitrail de la porte d'entrée et jette un coup d'œil à la boite que je tiens dans mes mains. À défaut d'avoir Dieu, j'ai des chocolats et franchement entre le philosophie de vie de Forrest Gump et celle des chrétiens, le choix est vite fait.

« T’essayes de m’amadouer? » J'observe Penny un moment puis mes yeux s'attardent sur l'enfant qu'elle porte dans ses bras et qui n'a plus rien d'un nouveau né. C'est à ce moment précis que je prends conscience du temps qui s'est écoulé entre la dernière fois que je suis venu leur rendre visite et maintenant. Une claque, c'est l'effet que ça me fait quand je vois à quel point Maia a pu changer en l'espace d'un trimestre. Le petit sourire de Penny suffit à me rassurer un peu, mais n'attenue pas la désagréable sensation d'être de trop.  "Un peu, même si j'aurais pu venir avec Samuel pour mettre toutes les chances de mon côté." Un petit rictus vient étirer mes lèvres tout en baissant les yeux vers Jude que je salut timidement d'un geste de la main. Il ne doit probablement pas se souvenir de moi, ni même de la petite séance karaoké improvisée  dans la voiture de Penny. Les enfants, ça oublie vite, alors après trois mois, c'est à peine s'il doit se rappeler de mon prénom. "Tu lui manques." J'ajoute dans un murmure car c'est ma faute si c'est le cas et que même si le départ était nécessaire, j'ai encore du mal à me pardonner de l'avoir forcé à quitter Brisbane. « Reste pas là, entre. » Je ne lui donne pas l'occasion de revenir sur son invitation et m'empresse d'entrer avant de refermer la porte derrière moi. « Penny, je veux les shorts de Bluey! » Elle soupire et je me dis que j'aurais mieux fait d'appeler avant de passer à l'improviste. Ce n'est visiblement pas le bon moment pour avoir une conversation. Et il est hors de question que je la dérange avec mes soucis personnels, encore moins quand je vois à quel point elle est demandée. Ça ne doit pas être facile pour Penny de devoir se couper en deux pour répondre aux besoins affectifs de Maia et Jude. Je suis sur le point de m'excuser d'avoir débarqué sans prévenir avant de lui proposer de remettre ça à plus tard lorsqu'elle me tend sa fille. « Tu peux la prendre deux minutes, le temps que j’habille le petit? » - "T'es sûre ?" Je demande, comme si c'était la première fois qu'elle m'autorisait à la prendre dans mes bras. Ce n'est pas le cas, pour autant ça va faire trois mois que Maia ne m'a pas vu et j'ai pas envie de la traumatiser. Si Jude m'a sûrement oublié, qu'en est-il de ma filleule ?  « Après promis, je vais analyser tes excuses. » - "T'inquiètes, c'est pas la priorité." Je réponds en tendant maladroitement les mains vers la petite. "En revanche, on ne peut pas commencer la journée sans avoir mis la main sur les shorts de Bluey." J'ajoute en faisant un clin d'œil à Jude tandis que je prends Maia dans mes bras. Je suis rouillé, c'est un fait et c'est à peine si j'ose la regarder de peur de la faire pleurer, c'en est un autre. Je me retiens presque de respirer en me disant que je plus je serai discret et moins j'aurai de chance de l'affoler.

Je les regarde se diriger vers la chambre du petit garçon tandis que je préfère rester dans le salon avec Maia pour laisser Jude profiter d'un instant privilégié avec Penny. L'enfant que je tiens dans mes bras me dévisage et, du coin de l'œil, je peux voir les larmes commencer à monter. Je tente de ne montrer aucun signe de détresse, mais c'est la panique totale. "Je suis d'accord avec toi. Passer des bras de ta maman aux miens, c'est vraiment nul." Je dis avant de grimacer. Un peu comme s'apercevoir qu'on nous a mis une barquette de frites alors qu'on est pro potatoes. L'esquisse d'un sourire vient égayer son visage et il ne m'en faut pas plus pour m'aider à me détendre. Je lâche un soupire de soulagement tout en faisant les cents pas dans le salon pour la bercer un peu. "Je suis désolé d'avoir été absent, mais je te promets de me rattraper." J'ajoute en la serrant tendrement contre moi. Elle fronce un peu les sourcils et sa mimique m'arrache un rire. "Tu me crois pas ? Aucun problème, on en reparlera quand t'auras seize ans et que tu préfèreras passer du temps avec tes potes plutôt qu'avec ton pot de colle de parrain."  J'en fais ma mission. J'ai peut-être loupé trois mois de sa vie, mais c'est rien comparé à toutes les années qui sont à venir. Et puis je suis bien placé pour savoir que ce n'est pas la quantité qui compte, mais la qualité. "Ouais, il faut que je me rase, je sais." Je lui fait remarquer lorsqu'elle pose sa petite main sur ma joue et qu'elle penche la tête sur le côté pour inspecter ma mâchoire. Normalement, je suis toujours rasé de prêt, mais ces derniers temps il m'arrive souvent d'avoir la flemme et de me retrouver avec une barbe de trois jours, pas plus, faut pas déconner. "C'était sympa de pouvoir discuter avec toi." Je lance en déposant un bisou sur son front avant d'essuyer la bave qu'elle a sur le menton avec la manche de mon gilet. C'est un Jude tout heureux qui nous rejoint en premier, vêtu de son short bleu. "La classe, tu vas faire des jaloux." C'est que le bouvier australien a la côte auprès des enfants. Sam a passé l'âge, mais il lui arrive encore de se poser devant un épisode lorsque ça passe à la télé. Il n'y a pas que le sourire de Maia qui s'élargit lorsque Penny fait son apparition dans le salon. "Elle est bavarde ta fille, un vrai moulin à paroles." Je dis tout en me rapprochant de mon amie lorsque Maia se penche pour retourner dans ses bras. Je ne lui en veux pas, il n'y a pas plus réconfortant que les câlins d'une mère et puis je suis déjà content de ne pas l'avoir fait pleurer. "Isaac est au boulot ? " Je demande car ça fait longtemps qu'on ne s'est pas parlé et que si je dois des excuses à celle qui se tient à côté de moi, j'en dois aussi à celui que je considère désormais comme un ami plus que comme le simple chéri de Penny. "Je peux repasser si t'es trop occupée, je veux pas déranger." Je finis par avouer. Elle a certainement déjà planifiée sa journée, ça me paraît évident maintenant que je suis ici et je ne sais même pas pourquoi ça ne m'a pas traversé l'esprit avant de débarquer chez elle.


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Message(#)(Penny #4) Sorry I had to go  EmptyVen 10 Fév - 12:13

sorry i had to go

PENNY STRINGER & @ANGUS SUTTON

Tu ne t’attendais pas à recevoir la visite d’Angus ce matin. À vrai dire, tu ne t’attendais pas à recevoir de la visite de sa part pour un moment encore, considérant que tu n’avais pas vu venir son départ et qu’il avait été incapable de te dire si et quand il reviendrait à Brisbane. Ça avait laissé un trou dans ta vie, l’absence des frères Sutton, et si dans d’autres circonstances tu aurais pu laisser la colère et la déception être tes réactions principales, tu étais bien trop soulagée de le voir en un seul morceau pour lui tenir rigueur de son silence des derniers mois, et des cachotteries de ceux d’avant. « Un peu, même si j’aurais pu venir avec Samuel pour mettre toutes les chances de mon côté. » C’est vrai qu’il n’y avait pas grande compétition entre le chocolat que tenait ton ami et la présence de son petit frère, voir Samuel ce matin aurait fait ta journée au grand complet, malgré son début compliqué (qui n’a pourtant rien de bien surprenant lorsqu’il est question de s’occuper de deux petits êtres humains.) « Tu lui manques. » « Tu lui diras que j’ai hâte de le voir aussi. » que tu réponds sur un ton aussi bas et doux que celui employé par Angus. Une façon de lui faire comprendre que même si tu ne comprends pas ce qui s’est passé, que les raisons derrière la distance imposée t’échappent complètement, tu ne lui en tiens pas complètement rigueur. Tu aurais voulu être là pour lui, faire plus pour les frères Sutton, si tu avais eu la moindre idée de tout ce qui se tramait, mais rien ne s’était déroulé comme prévu. Tu as à peine le temps de l’inviter à entrer dans la maison que déjà, Jude te demande toute ton attention. Il n’est sûrement pas venu ici pour ça, mais tu serais idiote de ne pas demander l’aide d’Angus pour gérer les prochaines minutes sans être obligé de partager ton attention en deux. « T’es sûre? » « Bien sûr. » que tu renchéris aussitôt, refusant de laisser planer le moindre doute dans son esprit. Maia semble un peu perplexe lorsque tu la passes à Angus, mais elle le fixe déjà, cherchant à se souvenir si le visage du Sutton lui est familier. « T’inquiètes, c’est pas la priorité. En revanche, on ne peut commencer la journée sans avoir mis la main sur les shorts de Bluey. » Jude hoche vivement la tête en approbation aux mots d’Angus qu’il a reconnu même sans te le faire savoir verbalement. Tu souffles un léger merci à Angus avant de disparaître dans les escaliers.

Malgré son entêtement à mettre la main sur les shorts de Bluey, une fois devant son garde-robe, c’est un combat de le convaincre d’enfiler quoique ce soit. Les shorts de Bluey ne font plus l’affaire, le top de la Pat Patrouille qu’il veut est au lavage et voilà que les trop grandes émotions du petit garçon explosent, comme elles le font régulièrement depuis la départ de sa mère. Tu fais ton possible pour être patiente, attentive. Tu te mets à son niveau, tu lui expliques ses choix dans des termes qu’il comprend, tu lui donnes le temps de passer au travers de la gamme d’émotions qui prend le contrôle et quand la tempête est passée, c’est finalement les fameuses shorts de Bluey qui l’emportent, que tu assortis avec un simple t-shirt gris et une fois que le sourire s’est replacé sur les lèvres de Jude, vous reprenez le chemin pour le salon, là où Angus semble en grande discussion avec ta fille qui le regarde avec attention. « La classe, tu vas faire des jaloux. » Jude paraît fier, mais il ne semble pas assez à l’aise pour s’installer près d’Angus, décidant plutôt dans la salle de jeu que vous lui avez installé dans une des pièces au rez-de-chaussée. « Désolée, pour ça. » que tu murmures, une fois que tu es certaine que Jude ne peut pas t’entendre. Tu es persuadée qu’il est impossible que la crise de Jude ne soit pas parvenue aux oreilles de ton ami, même s’il semblait avoir été occupé avec Maia. « Elle est bavarde ta fille, un vrai moulin à paroles. » « Faut bien qu’elle tienne quelque chose de sa mère. Plus ça va, plus elle ressemble à Isaac je trouve. » Le consensus n’avait pas encore été atteint à savoir de qui la petite tenait le plus, mais tu persistais à dire à qui voulait bien l’entendre que tu voyais bien plus du Jensen que de toi chez ta petite merveille, malgré ses cheveux clairs qui rappelaient bien plus les tiens. Maia tend les bras dans ta direction dès qu’elle en a l’occasion, et elle se cale contre toi, sa petite tête se nichant contre ton cou. « Isaac est au boulot? » Tu hoches la tête, tes lèvres se pinçant légèrement dans une réponse que tu n’oses pas réellement élaborer. Oui, Isaac est au travail. Tu as l’impression qu’à chaque jour, ses heures s’allongent et que son temps passé à la maison se fait de plus en plus limiter. « Je peux repasser si t’es trop occupée, je veux pas déranger. » « Non, non, reste. On a beaucoup de choses à se dire, je pense. » Et par on, tu veux plutôt dire que tu penses qu’il a des choses à te dire, mais tu n’es certainement pas là pour le presser. Il a fait l’effort de venir jusqu’à toi après tout, et ça, tu l’apprécies. « Ça fait longtemps que t’es revenu à Brisbane? » que tu lui demandes, même si ce que tu voudrais lui demander, c’est pourquoi il ne t’a rien dit au sujet de sa mère, au sujet de son départ et tous les morceaux qui te manquent entre les deux évènements.



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Début décembre 2022 Cela fait un peu plus d'un mois que je suis de retour et pourtant, j'ai l'impression d'avoir quitté Brisbane depuis plus longtemps. Non pas que le temps m'a paru long auprès de Jim et Mary, les journées étaient bien remplies, assez pour que je puisse me changer les idées. J'ai juste la sensation d'avoir raté énormément de choses et de ne plus être à ma place comme si j'étais resté bloqué dans une boucle temporelle ou une connerie du genre.  J'ai mis ma vie sur pause pendant que mes proches ont continué de vivre la leur. Penny n'a pas changé, mais sa fille a bien grandi. Je me demande si Samuel partage ce même sentiment et si c'est pour cette raison qu'il ne supporte pas les changements. Un mois, ce n'est pas grand-chose. On a déjà connu ça avec Penny lorsqu'elle était en tournage, pourtant là, c'est différent. Ce n'est pas pareil parce que je ne lui ai pas parlé de mon départ, ni même des raisons qui m'ont amené à faire mes bagages. Je ne me suis pas confié à elle alors que, même si je n'ai jamais été du genre à me livrer, Penny reste celle à qui il m'a toujours été le plus facile de parler. Je pensais que c'était une bonne idée de vouloir la préserver, mais je n'en suis plus certain maintenant que je me tiens dans son hall d'entrée. Elle a beau me dire que Samuel lui a manqué, m'accueillir chez elle avec cette douceur qui lui est propre, je sens bien qu'il y a un truc qui cloche. C'est plus aussi naturel qu'avant. J'essaye de ne rien montrer et tends les bras lorsqu'elle me demande de prendre Maïa avant de la regarder disparaître dans le couloir en compagnie de Jude. Il fut un temps où j'aurais pris les devants en nous préparant des boissons chaudes et en faisant comme si j'étais chez moi parce que je me suis toujours senti comme à la maison en présence de Penny sauf que ça, c'était avant. Aujourd'hui, je me comporte comme un invité lambda qui tente de ne pas amplifier le malaise en évitant de faire pleurer ma filleule. Je dis des âneries en faisant des grimaces et ça fonctionne ; un peu. Assez pour que je puisse sentir mes épaules s'affaisser et mon corps se détendre à mesure que le sourire de Maïa s'agrandit. C'est ce qu'il y a de bien avec les enfants, il suffit de leur montrer un peu d'attention, de faire au mieux pour qu'ils se montrent tolérants. Ce n'est pas pareil avec les adultes, parfois, on a beau les faire passer en priorité et donner le meilleur de soi-même, ce n'est toujours pas suffisant. Je le sais, car si ça avait été le cas, je n'aurais pas eu à quitter la ville et Samuel n'aurait pas à se coltiner un grand-frère pour unique parent.





Les cris de Jude parviennent jusqu'au salon. J'essaye de bercer Maïa pour faire diversion après avoir hésité un moment avant de rejoindre Penny pour lui venir en aide. Je me demande si Jude habite désormais chez eux ou s'il est venu rendre visite à son père pour quelques jours. Je tends l’oreille sans arriver à capter le sujet de leur altercation. Jude ne semble pas être content et je devine aux murmures de Penny, qu’elle tente tant bien que mal de gérer la situation en restant calme. Elle n’élève pas la voix, du moins, je ne l’entends pas le faire et ça a l’air de fonctionner puisque le petit-garçon ressort de sa chambre sans avoir l’air de bouder. Je complimente la tenue qu’il a finalement choisie et le regarde s’éloigner de nous pour aller s’amuser dans la salle de jeux. « Désolée, pour ça. » Elle s’excuse tandis que je secoue la tête. Penny n’a rien à se faire pardonner contrairement à moi. Et puis les crises, ça nous connaît. Quand Sam était petit, il lui arrivait d’en faire beaucoup plus que maintenant et quand nous étions en compagnie de Penny, c’est souvent elle qui arrivait le mieux à gérer la situation surtout dans les débuts. Alors, non, elle n’a pas à s’excuser pour ce qui vient de se passer. Quant à Jude, il a tous les droits d’être en colère. Je m'inquièterais davantage si ça n’était pas le cas et ça prouve aussi qu’il se sent assez en sécurité chez Penny et Isy pour pouvoir piquer des crises sans avoir peur d’être abandonné. Je reporte mon attention sur Maïa qui se penche pour tendre ses mains vers sa maman.« Faut bien qu’elle tienne quelque chose de sa mère. Plus ça va, plus elle ressemble à Isaac je trouve. » Je souris en me rapprochant de mon amie pour que sa fille puisse rejoindre ses bras. J’espère que ce n’est pas la seule chose que Maïa tiendra de sa mère. Il faut plus de gens comme elle dans ce monde et plus de gens comme son père; aussi. J’en profite pour le chercher du regard avant que Penny ne me confirme d’un hochement de tête qu’il est encore au boulot. « Non, non, reste. On a beaucoup de choses à se dire, je pense. » Les lèvres pincées, j’acquiesce de la tête. J’ai beaucoup de choses à lui dire et je pense qu’il en est de même pour elle. « Ça fait longtemps que t’es revenu à Brisbane? » Je lui fais signe de venir prendre place autour de la table. “Un mois.” J’admets en m’asseyant sur l’une des chaises. “Je savais pas comment revenir.” J’ajoute sans même parvenir à la regarder. J’ai passé les deux premières semaines à déposer des c.v pour retrouver un job rapidement et ainsi pouvoir payer le loyer de l’appartement. Quant aux deux dernières, je les ai passé à ruminer tout en essayant de gérer les crises de Samuel. Je vois de la tristesse, bien plus que de la colère dans les yeux de mon petit-frère. J’ai repris rendez-vous avec son pédopsychiatre qui en a profité pour me glisser qu’il serait bien que je consulte à mon tour. L’année a été rude, certes. Pour autant, je n'ai pas envie de tout ressasser et ce serait un comble pour un garçon qui a vu sa mère dépérir sur son sofa que de se laisser aller à des activités telles que des confessions sur un foutu canapé. “Je suis désolé d’avoir déserté.” Enfin, ce n'est pas le terme exact puisque j’ai quand même répondu à mes sms durant le mois passé au ranch, mais je n'étais pas là physiquement. Je me racle la gorge avant de prendre une longue inspiration. Le genre de bouffée qu’on prend pour se donner un peu plus de courage. “Ma mère…” Je commence à dire avant que le début de phrase ne disparaisse dans un murmure. Les mots que je m'apprête à lui livrer ne sont pas faciles à prononcer et je ne veux pas mettre Penny dans l’embarras. Je ne pourrais pas faire le métier d’Isaac pour la simple et bonne raison que je ne sais jamais quoi dire quand quelqu’un m’annonce la perte d’un proche. Qu’est-ce qu’on peut dire dans ces moments-là ? Qu’est-ce que j’aurais aimé entendre lorsque la sentence est tombée ? Je ne sais pas. Rien, je crois. “Elle est partie en avril.” Ca semble si loin et pourtant mon corps réagit encore comme si ça faisait une semaine qu’elle venait de nous quitter. Je sens ma gorge se nouer et mon cœur se serrer. J'ai horreur de ça et pour ne pas repenser à la nuit où tout a basculé, je cache mes mains sous la table pour venir pincer le dos de l’une d’entre elles. C’est ce que j’ai trouvé de mieux pour rester dans l’ici et maintenant et ça fonctionne, un peu. “Je t’ai rien dit parce que t’étais enceinte et que je voulais pas t’inquiéter.” Et puis après, Maïa est née et les nuits de Penny se sont écourtées. Elle avait trop de choses à gérer avec Jude et son nouveau-né. “J’ai démissionné de la MHI en septembre.” J’ajoute en haussant les épaules. Quitte à parler, autant tout balancer. “Et dans le même mois, la fille pour qui j’ai passé presque une année à jouer le faux-petit copain m’a ghosté. On habitait ensemble, enfin c’est compliqué, mais elle s’est barrée du jour au lendemain en laissant ses affaires et son cochon d’Inde.” Elle va me prendre pour un fou, c'est sûr. Il me semble que la dernière fois que je lui ai parlé de quelqu’un, c’était Damon et là encore, je n’étais pas vraiment rentré dans les détails. “Je crois que ça a été le départ de trop.” Celui qui m’a poussé à quitter la ville avant que quelqu’un d’autre ne me quitte.  


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Penny Stringer
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ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992)
SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court.
STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore.
MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras.
LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu.
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POSTS : 13982 POINTS : 0

TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant.
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal.
RPs EN COURS : (03)anguschrisethel.

+ the one and only (03)isaac #23isaac #24isaac (ff)isaac (tel).
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AVATAR : elizabeth bb olsen.
CRÉDITS : (av. nedorametoris) › (sign. siren charms) › (dessin. mapartche ♡) › (gifs signa. gwennifergifs) › (userbars. loonywaltz)
DC : autumn galloway (ft. lucy boynton) + samuel wellington (ft. charlie hunnam) + willow storm (ft. lili reinhart)
PSEUDO : vlastuin › marie.
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sorry i had to go

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Rien ne se passe comme tu te l’imaginais ce matin. Jude est de mauvaise humeur, Maia est fatiguée et tu as les nerfs en boule. Et tout ça, c’était avant même qu’Angus n’apparaisse sur le pas de ta porte, la queue entre les jambes avec des excuses à offrir. Des excuses que tu voulais entendre, des explications que tu voulais comprendre, des nouvelles que tu voulais prendre, de lui et de Sam aussi. Tu connaissais les Sutton depuis de nombreuses années maintenant et jamais depuis le jour où vos chemins s’étaient trouvés tu n’avais passé autant de temps sans savoir comment ils vont, où ils sont et ce qu’ils font. L’inquiétude avait été grande au départ, et puis tu t’étais rabattue sur le fait que si Angus voulait que tu aies des nouvelles de sa part, il t’en aurait donné, son silence créant malgré tout un fossé qui n’avait jamais existé auparavant entre vous. Quand tu reviens dans le salon, tu observes Angus, tentes de lire le moindre signe d’inconfort ou de détresse sur son visage sans toutefois être réellement certaine de ce que tu y vois. « Un mois. » Un mois qu’il est revenu dans les environs et il a attendu tout ce temps avant de te faire signe de vie. Tu ne parviens pas à cacher l’éclair de douleur qui éclaircit ton visage, le cœur serré, te demandant ce que tu as bien pu faire pour qu’il mette autant de temps avant de vouloir revenir vers toi. « Je savais pas comment revenir. » Tu te mordilles légèrement les lèvres, faisant de ton mieux de ne pas laisser tes émotions prendre le dessus et risquer de dire quelque chose que tu pourrais ensuite regretter, parce que le plus important de ce moment, c’est que tu es contente qu’il soit revenu et c’est la seule chose que tu veux réellement qu’il retienne. « J’aurais été là, qu’importe ce que tu avais de besoin. » Il est trop tard pour changer les choses de toute façon. Il est parti, il a attendu et voilà que vous êtes là aujourd’hui, hésitants comme vous ne l’avez jamais été auparavant, à tenter de repartir ce qui s’est arrêter brusquement sans que tu ne voies rien venir.

« Je suis désolé d’avoir déserté. » Tu secoues doucement la tête, un faible sourire sur les lèvres. Tout le monde répond aux aléas de la vie à sa façon. Tu ne peux pas lui en vouloir d’être disparu pendant quelques semaines alors que tu as toi-même eu un réflexe similaire il y a quelques années, quand ton monde a cessé de faire du sens suite à ton agression. « Ma mère… » Tu ne termines pas sa phrase pour lui, même si tu sais où il s’en va avec cette dernière. « Elle est partie en avril. » « Je sais. Isaac a fini par me dire. » que tu avoues d’une petite voix, t’approchant du Sutton, posant une main sur son bras. « Je suis vraiment désolée, Angus. » Tu sais que la relation entre la mère et le fils n’avait rien de simple, et ce depuis bien longtemps, mais ça reste le genre de perte qui fat des vagues, qu’importe tout ce qui pouvait bien y avoir entre eux. « Je t’ai rien dit parce que t’étais enceinte et que je voulais pas t’inquiéter. » « C’est une raison de merde. » que tu réponds du tac-o-tac, avec un léger sourire toutefois pour ne pas qu’il pense que tu lui en veux amèrement pour cela. Oui, tu aurais préféré qu’il te le dise dès que c’est arrivé, parce que tu aurais pu être là pour lui, pour Samuel. Tu aurais pu les aider à gérer avec les détails et les arrangements et l’ajustement qui est inévitablement venu avec son absence. Mais au lieu de ça, Angus s’est replié sur lui-même, a gardé ses secrets et sa peine pour lui et des mois plus tard, tu te demandes comment faire pour réparer les dégâts. « Tu sais que je ferais n’importe quoi pour Sam et toi, pas vrai? » Parce que maintenant plus que jamais, tu doutes qu’il s’en souvienne. « Comment il va, Sam? » que tu ne peux t’empêcher de lui demander, ressentant le besoin plus que jamais de savoir qu’il va bien et qu’il s’est ajusté même si tu en doutes grandement. Tu n’oses même pas t’imaginer ce que ce serait pour David, s’il devait subitement perdre l’un de tes parents. Sans compter que toi non plus, tu ne gérerais certainement pas bien avec le vide que cela laisserait dans ta vie, mais tu t’efforces de ne rien laisser paraître de ton train de pensée sur ton visage.

« J’ai démissionné de la MHI en septembre. » Tu hoches la tête, surprise de l’entendre. « Et dans le même mois, la fille pour qui j’ai passé presque une année à jouer le faux petit-copain m’a ghosté. On habitait ensemble, enfin c’était compliqué, mais elle s’est barrée du jour au lendemain en laissant ses affaires et son cochon d’Inde. » Attends, quoi? Rien des derniers mots d’Angus ne fait du sens, alors qu’il te déballe une année complète d’évènements dont tu n’avais pas la moindre idée et le choc sur ton visage est facilement visible, mais pas assez pour arrêter les prochains mots du Sutton apparemment. « Je crois que ça été le départ de trop. » « Tu m’as jamais dit… Tu m’as jamais rien dit de tout ça, Gus… » que tu commentes, surprise, tes bras s’accrochant contre Maia, comme si elle te permettait de te garder dans le moment présent, dans tout ce que toi tu lui as partagé, dans la dernière année. « C’est qui cette fille? Tu sais pourquoi elle est partie? » Il y a tellement de questions qui émergent dans ton esprit que tu ne sais plus par laquelle commencer. « Attends. Pourquoi est-ce que tu devais faire semblant d’être son petit-ami? Tu rejoues un de mes clichés de comédie romantique préférée et tu me dis rien, pendant presqu’un an? » Oui, bon, ce n’est sûrement pas le truc le plus important à dire, mais c’est ta façon d’alléger la conversation au travers des révélations qui elles, n’ont pas grand-chose de légères. « Et ton boulot à la MIH… Je pensais que t’étais bien là-bas? » Ça tourne, il y a définitivement trop de choses à dire, trop de choses à comprendre. Tu t’installes plus confortablement contre le dos du canapé, Maia se niche dans le creux de ton cou alors que sa respiration se ralentit et qu’elle s’endort contre toi et un dernier regard vers la salle de jeu te confirme que Jude est occupé avec ses jouets. Une fois rassurée que tes petits humains n’ont pas besoin de toi, tu concentres toute ton attention sur Angus, en attendant les réponses à tes multiples questions.



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Message(#)(Penny #4) Sorry I had to go  EmptyDim 7 Mai - 10:23



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Début décembre 2022 La honte m’empêche de la regarder dans les yeux, mais je peux tout de même apercevoir  les traits de son visage se durcir lorsque je réponds de façon on ne peut plus honnête à sa question. Ma réponse est tout aussi douloureuse à dire qu’à entendre. Et si c’était à refaire, je referais tout de la même manière. Elle m’en veut, c’est certain et je ne peux pas lui en vouloir de le prendre mal. Toutefois, je ne me voyais pas lui apprendre le décès de ma mère alors qu’elle était enceinte tout comme je ne me voyais pas non plus empiéter sur sa nouvelle vie de famille en la prévenant de mon départ. Elle m’aurait certainement demandé les raisons qui m’ont poussé à partir et je n’aurais pas pu lui mentir une seconde fois. « J’aurais été là, qu’importe ce que tu avais de besoin. » - “Je sais, évidemment que je le sais.” C’est une chose qu’elle puisse penser je suis loin d'être l'ami idéal, c’en est une autre de la laisser croire que je ne la pense pas capable d’être là pour moi. Elle est restée même quand elle aurait pu tirer un trait sur notre amitié. Alors oui, c’est sûr qu’elle se serait montrée présente si je lui avais donné l’opportunité de le faire. Pour une fois, j’ai préféré la devancer avant de lui donner de quoi me faire passer en priorité.  Et peut-être que c’était pas la meilleure chose à faire, mais en attendant, Maia est en bonne santé et la grossesse s’est bien déroulée. C’est suffisant pour me dire que c’était sans doute ce que je pouvais faire de mieux pour la protéger. Je finis par m’excuser, car c’est ce qui m'a poussé à trouver le courage d'affronter les conséquences de mon absence. Je peux voir le brouillon d’un sourire étirer ses lèvres et c’est bien plus que ce que je pense mériter à l'heure actuelle, mais c’est Penny et elle a toujours eu tendance à faire passer les autres avant son bien être personnel. Je m’éclaircis la gorge et commence à prononcer ce que je n’ai pas su lui dire en avril dernier. « Je sais. Isaac a fini par me dire. »  Je suis pas fier d’avoir demandé à son petit-ami de bien vouloir garder le secret, mais soulagé d'entendre qu'il a fini par lui dire la vérité. J’imagine même pas à quel point ça a dû être difficile pour Jensen de lui mentir. “C’était ma décision, pas la sienne.” Je suis peut-être un sacré menteur qui préfère faire l’autruche qu’avouer qu’il a besoin d’aide, mais je sais aussi assumer mes erreurs. Isaac n’a fait que répondre à son devoir d’infirmier en tentant de préserver le secret profesionnel.  «Je suis vraiment désolée, Angus. » Ma main vient trouver celle qu’elle a déposée sur mon bras et je la serre sans rien arriver à ajouter.

« C’est une raison de merde. » - “De nous deux, t’es celle qui a toujours eu les meilleures idées alors tu t’attendais à quoi ?” Je réponds en souriant faiblement. Samuel est le pragmatique de notre trio. Penny, la sagesse incarnée. Quant à moi, je suis qui ne sait pas déleguer. « Tu sais que je ferais n’importe quoi pour Sam et toi, pas vrai? » J’acquiesce de la tête. Exactement, c’est justement pour cela que j’ai voulu la préserver. Une femme enceinte ne peut pas se permettre de faire n’importe quoi. Je crois que si je me suis renfermé, c’est aussi parce que je ne voulais pas que quelqu’un puisse être témoin de ma douleur. Finalement, je ne me suis même pas permis d’être spectateur de ma propre peine parce que j’ai préféré la laisser s’accumuler et se transformer en haine. La colère, c’est dangereux mais ça permet de rester en perpétuel mouvement alors que la tristesse, n’est que fourberie et si on la côtoie trop longtemps, elle peut même finir par nous anéantir. « Comment il va, Sam? » - “ Il me déteste pour plusieurs raisons et en venant te voir sans lui, je viens de prendre un boudage à perpetuité.” Je lâche en soupirant. “Mais je me dis que s'il arrive à exprimer ses émotions, c'est que ça ne peut qu'aller en s'arrangeant.” Du moins j’espère. Les terreurs nocturnes ont fini par passer même s’il lui arrive encore d’en faire quelques-unes quand il est stressé. J’aimerais dire que nous sommes revenus du ranch plus soudés que jamais, mais le départ de Maisie ne nous a pas épargné. On se retrouve une nouvelle fois à devoir faire face à un appartement qui paraît bien plus vide que d’ordinaire et c’est dur de combler le manque que qu'elle et ma mère ont fini par laisser.

« Tu m’as jamais dit… Tu m’as jamais rien dit de tout ça, Gus… » Je me voyais mal venir toquer à sa porte pour fêter mon chômage. C’est pas le genre de chose qu’on s’empresse d’annoncer surtout pas quand tout ce qui faisait que je pouvais me la péter consistait à avoir déniché le job en question. Quant à Maisie, la présenter à Penny aurait représenté bien plus de choses qu’une simple rencontre entre celle que je considère comme étant de ma propre famille et ma fausse petite-amie. « C’est qui cette fille? Tu sais pourquoi elle est partie? » Deux questions que je me suis beaucoup trop posées. “La sœur d’un blaireau. Tu sais celui qui m’a fait perdre mon job de barman quand j’étais encore à l’université ? Seth s’est fait arrêter après avoir volé un des bijoux de la MHI donc je pense qu’elle m’en veut de l’avoir balancé à la police.” Ça n'a pas été de gaieté de cœur. J’ai juste voulu éviter qu’il me fasse passer pour son complice. On parle de Seth, évidemment qu’il aurait tout fait pour tenter de me nuire. C’est ce que j’aurais expliqué à Maisie si elle m’avait donné l’occasion de le faire. Finalement, Seth a fini par gagner puisque sa soeur ne souhaite plus me parler. « Attends. Pourquoi est-ce que tu devais faire semblant d’être son petit-ami? Tu rejoues un de mes clichés de comédie romantique préférée et tu me dis rien, pendant presqu’un an? » Je lâche un rire avant de secouer la tête. C'est vrai que c'est long, un an. Je n'ai même pas vu le temps passer. Les mois se sont enchainés avec Maisie à mes côtés et ça peut paraître inenvisageable, mais j'ai fini par m'y habituer.   “Elle voulait faire rager son frère et j’avais des comptes à régler de mon côté. C’était pas censé durer aussi longtemps. Lee, le petit-frère de Maisie, est le meilleur ami de Samuel alors on a fini par passer plus de temps ensemble que ce qui était prévu à la base. Finalement, je suis content de ne pas te l'avoir présenté vu que c'est plus d'actualité. ” Je lui présenterais quelqu'un le jour où j'aurais trouvé la personne qui fera le choix de rester là où d'autres ont préféré se casser. Un peu vieux jeu, mais je vois pas l’intérêt de présenter une personne à mes proches si c’est pour que ce soit fini le mois d'après. Ils sont trop importants pour être pris pour des moulins à vent.  « Et ton boulot à la MIH… Je pensais que t’étais bien là-bas? » Avant que tout ne s’effondre comme un château de cartes. “Au début oui et puis les choses sont rapidement devenues néfastes avec mon patron. C’est aussi pour ça que j’ai balancé Seth à la police, parce que j’avais peur que mon boss saute sur l’occasion pour me remettre la faute dessus.” Je dis alors qu'une grimace déforme mon visage. “Et toi ? Qu’est-ce que j’ai loupé ?” Je dis en allant m'asseoir sur le sofa. La présence du fils d’Isaac me laisse penser que j’ai aussi des choses à rattraper. "Il a eu la garde exclusive de Jude ?" Je demande en chuchotant pour ne pas que le petit puisse m'entendre. "Je me suis peut-être égaré pendant un temps, mais sache que je suis là maintenant si jamais t'as besoin de souffler ou de te prendre une journée." Je suis peut-être pas doué pour me confier, mais j'ai un bon contact avec les gosses, nettement plus qu'avec les adultes.


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TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant.
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INSCRIT LE : 27/10/2020
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Message(#)(Penny #4) Sorry I had to go  EmptyVen 12 Mai - 6:56

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PENNY STRINGER & @ANGUS SUTTON

« Je sais, évidemment que je le sais. » Ça te rassure autant que ça t’attriste de l’entendre, parce que même en sachant que tu aurais fait tout et n’importe quoi pour lui, il a pris la décision délibérée de ne pas te mettre au courant des multiples développements dans son quotidien au cours de la dernière année. Des évènements si lourds et si difficiles à porter qu’il en vient à décider de disparaître de la circulation pendant quelques semaines, quelques mois, ne t’offrant donc aucune nouvelle et un silence à laquelle tu n’étais pas préparée. Malgré tout ça, tu n’arrives pas à lui en vouloir, à retenir tout ça contre lui, surtout depuis que tu as su pour la mort de sa mère, une nouvelle que tu as dû apprendre plusieurs semaines après les évènements de la bouche de ton amoureux. « C’était ma décision, pas la sienne. » « Je sais. Je lui en veux pas. » que tu le rassures aussitôt, même si tu aurais préféré ne pas avoir à l’apprendre de cette façon. Tu aurais voulu être présente pour Angus, pour l’aider à traverser cette épreuve, pour Sam aussi qui a dû être complètement chamboulé suite à cette perte si grande. « Et je t’en veux pas non plus. J’aurais voulu être là pour toi, pour ton frère. C’est tout. » que tu finis par avouer le plus simplement du monde parce qu’il est juste là, le cœur du problème. Non pas que ce soit un véritable problème, ou rien qui ne soit irréparable. Angus est assez grand pour faire ses choix, et toi tu es assez grande pour les respecter, que tu les comprennes ou non. Tu espères simplement que maintenant qu’il est de retour, maintenant qu’il est là devant toi, il aura envie de te parler, de se confier à toi et de te laisser l’aider, qu’importe la forme que cela prend.

« De nous deux, t’es celle qui a toujours eu les meilleures idées alors tu t’attendais à quoi? » L’échange de sourires est faible, mais présent et c’est ce qui compte. « Il me déteste pour plusieurs raisons et en venant te voir sans lui, je viens de prendre un boudage à perpétuité. Mais je me dis que s’il arrive à exprimer ses émotions, c’est que ça ne peut qu’aller en s’arrangeant. » « Je te promets de venir lui rendre visite dans quelques jours. On dira que ce sera une surprise que tu as organisée pour lui. Ça devrait te remettre dans sa bonne liste. » Sortir de la maison ne te ferait pas de tort, à toi non plus. C’est toujours un sacré défi de préparer tout le monde et aller à l’extérieur, même si c’est seulement au bout de la rue, mais tu es certaine que Sam apprécierait de voir Maia et Jude, en plus de passer un peu de temps avec toi. Une petite sortie au parc pourrait être un joli terrain neutre pour ne pas laisser les grosses émotions des moments passés prendre toute la place. Mais les nouvelles de Sam sont minces et même un brin simpliste quand tu compares avec tout ce que tu sembles avoir manqué dans la vie d’Angus avant même qu’il ne disparaisse de Brisbane pour quelques temps. Et quand Angus mentionne une fille dont tu n’avais pourtant jamais entendu le prénom avant aujourd’hui, tu réalises à quel point il a été secret. « La sœur d’un blaireau. Tu sais celui qui m’a fait perdre mon job de barman quand j’étais encore à l’université? Seth s’est fait arrêter après avoir voler des bijoux de la MHI donc je pense qu’elle m’en veut de l’avoir balancé à la police. » « Ah oui merde, pas une position idéale dans laquelle se retrouver pour elle. » Même si son frère semble être un mec avec bien des problèmes, ça ne peut pas être facile de faire la part des choses quand il s’agit de sa famille.

Et puis Angus te sort toute cette idée rocambolesque de fake dating et tu t’y perds encore plus. « Elle voulait faire rager son frère et j’avais des comptes à régler de mon côté. C’était pas censé durer aussi longtemps. Lee, le petit frère de Maisie, est le meilleur ami de Samuel alors on a fini par passer plus de temps ensemble que ce qui était prévu à la base. Finalement, je suis content de ne pas te l’avoir présenté vu que c’est plus d’actualité. » « Et tes sentiments pour elle, c’était plus que du fake? » que tu demandes, puisqu’il avait qualifié le départ de Maisie comme étant le départ de trop. Une histoire qui commence sur des fondations un peu bancales, mais après autant de temps et de rapprochements, tu peux imaginer que les cartes se brouillent. « Au début oui et puis les choses sont rapidement devenues néfastes avec mon patron. C’est aussi pour ça que j’ai balancé Seth à la police, parce que j’avais peur que mon boss saute sur l’occasion pour me remettre la faute dessus. » Mais même en ayant fait la bonne chose, il s’est tout de même retrouvé sans le boulot et sans la fille, ce qui ne manque pas de t’arracher une grimace désolée. « Tu vas faire quoi, maintenant que tu es revenu? » Tu connais assez Angus pour savoir qu’il n’est pas le genre à s’apitoyer sur son sort bien longtemps sans rien faire et tu espères qu’il aura envie de te confier de quoi sont faits ses prochains plans. « Et toi? Qu’est-ce que j’ai loupé? » Un léger rire t’échappe. Il y aurait tant à raconter, l’impression que ta vie s’apparente désormais à cette série télé dans laquelle tu jouais au début de ta vingtaine. « Il a eu la garde complète de Jude? » Tu hoches discrètement la tête, ton regard trouvant l’arrière de la tête de Jude complètement concentré sur sa construction. « Lucy est partie vive aux États-Unis il y a quelques semaines de cela. » Presque deux mois maintenant. Deux mois où Jude vous demande constamment quand sa maman reviendra, pourquoi elle est partie et si elle l’aime encore. Deux mois au cœur complètement brisé face à cet abandon. « Il sait, mais il comprend pas encore. Je pense que c’est mieux comme ça. » que tu murmures, même si franchement, tu n’es pas certaine de réellement le croire. « Je me suis peut-être égaré pendant un temps, mais sache que je suis là si jamais t’as besoin de souffler ou de te prendre une journée. » « Je pense que tu as assez à gérer en ce moment Gus, c’est moi qui devrais te suggérer mon aide. » que tu lui proposes plutôt, consciente au fond, que vous auriez tous les deux à gagner à simplement tendre la main quand vous en avez besoin, une qualité qui ne vous vient pas naturellement ni à un ni à l’autre. « Tu promets de rester dans le coin? » que tu ne peux t’empêcher de demander, ayant besoin de l’entendre.



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Sorry I had to go
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Début décembre 2022  « Je sais. Je lui en veux pas. » Ca faisait un moment que je n'avais pas ressenti un tel soulagement. Je ne sais pas si j'aurais pu supporter d'ajouter quelques kilos de culpabilité de plus sur mes épaules. J'ai parfois l'impression de n'être plus qu'une tour de Kapla dont la hauteur égalise mes un mètre quatre-vingts-seize. Une forteresse qui semble être plutôt solide quand on l'observe de l'extérieur, mais qui ne paye pas de mine une fois qu'on se retrouve à l'intérieur.  « Et je t’en veux pas non plus. J’aurais voulu être là pour toi, pour ton frère. C’est tout. » Là, tout de suite, je pourrais m'éffondrer. Lâcher prise pour une fois et laisser de côté la pudeur pour m'autoriser à ressentir tout ce que j'ai tenté de refouler durant la dernière année. Penny est sans aucun doute la seule personne que je choisirais pour être témoin d'une telle preuve de fragilité. J'aurais honte, c'est un fait, mais je me sentirais quand même en confiance à ses côtés. Pourtant, je ne fais rien si ce n'est me râcler la gorge pour dénouer la boule qui vient de s'y former. Je murmure un merci qui englobe toutes les choses qu'elle a fait pour moi depuis que je la connais. Quand on accumule les départs, on finit par être persuadé que les gens ne sont pas fait pour rester. Penny est l'exception; elle vient de me prouver que j'aurais beau me renfermer, elle est pas prête de me laisser tomber.

La conversation bascule sur Samuel. Je lui raconte à quel point ça peut être difficile et le nombre de points que j'ai perdu en peu de temps. J'ai peut-être échoué à la MHI, mais je compte pas démissionné de mon rôle de grand-frère. Qu'importe s'il me déteste en ce moment, je suis bien placé pour savoir que derrière la haine peut parfois se cacher son exact opposé.« Je te promets de venir lui rendre visite dans quelques jours. On dira que ce sera une surprise que tu as organisée pour lui. Ça devrait te remettre dans sa bonne liste. » Un rire faible s'échappe d'entre mes lèvres tandis que je hoche la tête. "Tu me sauverais la vie. Isaac est le bienvenu, s'il arrive à libérer un peu de temps pour lui." J'ai pas eu l'occasion de le remercier d'avoir été là le soir où tout a basculé ainsi que les jours qui ont suivi. Je suis pas doué pour la cuisine, mais je pense être capable de suivre une recette à la lettre; ou pas. Sam serait tellement content de revoir Penny et les petits. Et puis quoi de mieux que des enfants pour ajouter un peu de vie à l'appartement ? « Ah oui merde, pas une position idéale dans laquelle se retrouver pour elle. » J'arque un sourcil sans vraiment comprendre comment Penny peut prendre la défense de Maisie.  "Pour moi, tu veux dire ?" Je dis en baissant mes yeux vers elle pour chercher son approbation. La situation ne doit pas être simple pour elle non plus, c'est clair. Elle doit se faire du souci pour Seth et ça s'arrête là. Rien de nouveau pour elle, donc. Par contre la connerie de son frère a failli me coûter plus que mon poste comme des ennuis avec la police, par exemple. J'ai passé des semaines à craindre l'arrivée des services sociaux et à monter un dossier pour réussir à obtenir la garde de Samuel.  Sans parler de la fausse rupture amoureuse.


« Et tes sentiments pour elle, c’était plus que du fake? » Cette fois-ci je m'esclaffe, un peu trop fort peut-être pour que ça semble sincère. Je balaye sa question d'un revers de la main comme si c'était une blague qui ne méritait aucune réponse. "Elle s'est barrée à la minute où elle n'avait plus personne à faire rager." Je dis en haussant les épaules. C'était du fake du début à la fin et c'est sans doute ce qu'elle a voulu me faire comprendre en me gosthant. Peu importe si mes sentiments ont fini par évoluer au fil du temps, ça n'aurait jamais pu marcher de toute façon. "Au final, c'est un mal pour un bien. Elle mérite mieux que ça." J'ajoute avant de détourner le regard pour poser mes yeux sur Maïa. J'ai beau lui en vouloir d'être partie sans dire au revoir, je ne peux pas lui reprocher d'avoir eu envie de mettre un terme à notre subterfuge. Il fallait bien qu'un de nous deux le fasse à un moment donné. Je sais pas trop ce que je ressens à son égard. J'aurais tendance à dire que je la hais toujours autant qu'avant si ce n'est plus, mais les gens qu'on déteste ne sont pas du genre à nous manquer, si ?  "Je crois qu'on peut tirer un trait sur les double date." Car cela n'arrivera jamais ou du moins pas avec moi. Cette année aura au moins permis de prouver que je ne suis pas fait pour les relations qu'elles soient vraies ou fausses. Je préfère me dire que je m'y prends mal plutôt que d'avoir à admettre que même en y mettant du mien, ça ne change rien. «Tu vas faire quoi, maintenant que tu es revenu? » Sincèrement, j'en sais rien du tout. Fut un temps, j'avais l'impression que mon avenir été tout tracé et puis j'ai dû dire au revoir à la Sillicone Valley pour m'en construire un nouveau. Aujourd'hui, j'ai plus trop d'option et surtout plus l'envie de voir en grand. Je veux me concentrer sur les choses de la vie qui comptent vraiment. Si y'a bien une leçon que j'ai apprise durant l'année, c'est qu'on peut être à deux doigts de toucher le sommet, ça vaut rien si on a plus personnes avec qui pouvoir partager son succès. "Vendre des cafés et tenter de me rattraper auprès de ceux que j'ai l'impression d'avoir mis de côté."   Je réponds en tendant une main pour venir caresser la joue de Maïa.

« Lucy est partie vivre aux États-Unis il y a quelques semaines de cela. » Je peste une injure que je censure automatiquement d'un bip pour ne pas qu'elle arrive aux oreilles des enfants. Il faudrait vraiment que l'Etat mette en place un stage d'une année minimum pour forcer les personnes qui ont pour projet d'avoir un enfant à y réfléchir à deux fois avant de se lancer. Une genre de simulation de douze mois et plus avec un faux bébé bien plus difficile à prendre en charge que la normale. Un poupon qui testerait la durabilité du couple lorsqu'il est sous pression. Cela ne résoudrait pas tous les problèmes, mais ça permettrait déjà de faire un bon tri. « Il sait, mais il comprend pas encore. Je pense que c’est mieux comme ça. » Jude est trop jeune pour connaître ça. Il est trop petit pour qu'on lui donne l'impression de ne pas être assez pour avoir le mérite de compter. J'essaye de garder mon sang froid, mais ça fait remonter tellement d'émotion que j'ai juste envie de prendre l'avion pour les USA, trouver cette Lucy et lui dire le fond de ma pensée. Heureusement que dans sa malchance, il a eu la chance de se retrouver avec Isy pour père et Penny comme belle-mère. Ce ne sera peut-être pas suffisant pour panser sa peine, mais bien assez pour lui montrer que si sa mère a fait le choix de partir, ils sont bien décidés à prendre soin de lui pour le restant de sa vie. "Je suis sûr que ça ira pour Jude. Son père a un coeur tellement gros qu'il passe ses journées à sauver des vies. Quant à sa belle-mère, c'est une battante qui ferait n'importe quoi pour prendre soin des gens qu'elle aime. Puis regarde-moi un peu sa soeur, sérieux ? Avec les gènes qui coulent dans ses veines, c'est clair qu'en grandissant, elle fera tout ce qui est en son pouvoir pour protéger son grand-frère." Je la rassure en venant la prendre dans mes bras avant de venir déposer un bisou sur le haut de sa tête. "D'ailleurs, avec le départ de ma mère, j'ai dû rédiger tout un tas de paperasses dont un testament..." Je lui confesse en passant ma main derrière ma nuque. "Y'a pas plus morbide comme conversation, mais je voulais savoir si vous accepteriez de vous occuper de Sam en cas de force majeur." J'omets de lui parler des crises de paniques à chaque fois que j'ai l'impression d'être en danger ou que je m'auto-perçois que quelque chose de grave est sur le point d'arriver. "J'aurais dû m'en occuper bien avant, mais j'avais peur de me porter l'oeil." J'ajoute en rigolant pour détendre l'atmosphère et parce que le rire nerveux a toujours été ma meilleure arme contre le stress. "Vous êtes pas obligés de me donner une réponse tout de suite, ni même d'accepter." Personne ne pourrait s'occuper de lui mieux que Penny. Et il est hors de question qu'il finisse en foyer ou pire encore, chez Russell. Je crois que je serais capable de revenir à la vie si c'était le cas, mais ça ne veut pas pour autant dire que je leur en voudrais s'ils venaient à refuser. Ils ont déjà deux enfants à gérer et Samuel n'est pas de tout repos.  « Je pense que tu as assez à gérer en ce moment Gus, c’est moi qui devrais te suggérer mon aide. » Je mime une négation de la tête. "Et si on s'entraidait ? J'ai besoin de me changer les idées et t'as l'air d'avoir besoin de souffler." Elle a surtout l'air épuisé. Elle va pas pouvoir tenir sur la durée si elle continue comme ça. Les petits ont besoin de Penny, mais pour qu'elle puisse prendre soin d'eux, il faut aussi qu'elle arrive à penser un peu plus à elle. « Tu promets de rester dans le coin? » - "Seulement, si tu promets de ralentir la cadence." Je dis en lui tendant mon petit-doigt. "Tu sais quoi ? Tu vas me noter trois choses qui te font envie et que tu ne t'es pas permises de faire depuis longtemps." Je dis en décrochant une feuille du bloc-notes émenté sur le frigo et en lui tendant le stylo qui va avec.
 


BY PHANTASMAGORIA

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Penny Stringer
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l’ère de l'apaisement
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ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992)
SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court.
STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore.
MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras.
LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu.
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TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant.
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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RPs EN COURS : (03)anguschrisethel.

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cf. fiche de liens (chronologie des sujets tenue à jour.)


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PSEUDO : vlastuin › marie.
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Message(#)(Penny #4) Sorry I had to go  EmptyLun 29 Mai - 9:51

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PENNY STRINGER & @ANGUS SUTTON

« Tu me sauverais la vie. Isaac est le bienvenu, s’il arrive à libérer un peu de temps pour lui. » « Je lui passerai le message. » que tu l’assures aussitôt, même s’il est difficile de pouvoir promettre la présence de ton amoureux puisque son horaire demeure souvent imprévisible et atypique, et qu’il arrive bien souvent dernièrement que malgré toutes les bonnes intentions du Jensen, il ne soit pas en mesure de tenir ses engagements, appeler à prendre part à une urgence quelconque, que ce soit dans le cadre de ses fonctions d’infirmier ou de pompier-volontaire ou dans ses nombreux rôles de bénévoles. Tu admirais tout le temps qu’il offrait à autrui, toutes les bonnes actions qu’il faisait pour rendre le monde autour de lui ne serait-ce qu’un peu meilleur, mais il t’était parfois difficile de le voir partir à la rescousse du monde entier en te laissant derrière avec les enfants, même s’il demeurait le père le plus attentif et présent lorsqu’il était à la maison. « Pour moi, tu veux dire? » Tu hoches doucement la tête, pour lui faire comprendre que oui, tu trouves ça compliqué pour lui aussi même si tu peux compatir avec la jeune femme, même si tu ne la connais pas. « Évidemment que c’est une situation de merde pour toi Gus, j’ai pas dit le contraire. Mais pour elle aussi, ça devait être compliqué, de se retrouver entre son frère pis toi. C’est tout ce que je dis. » que tu attestes en levant légèrement les bras, l’air de dire t’en prends pas à moi, je ne fais qu’offrir une opinion. Ce que tu comprends surtout de tout ça, c’est que cette fille dont tu n’apprends l’existence qu’après sa disparition semble tout de même avoir laissé sa marque sur ton ami, et tu te demandes à quel point est-ce que leur relation était fausse.

Une question qui te semble légitime, mais qui évoque une réaction que tu qualifierais presque d’exagérée de la part du Sutton, ce qui te fait automatiquement froncer des sourcils. « Elle s’est barrée à la minute où elle n’avait plus personne à faire rager. » Tu offres une moue compatissante à ton ami. Son départ l’avait ébranlé, qu’importe ce qu’il était prêt à admettre ou non sur les sentiments qu’il avait eus ou pouvait avoir encore pour elle. « Au final, c’est un mal pour un bien. Elle mérite mieux que ça. » « Mieux que quoi? » que tu lui demandes, cherchant à le forcer à préciser sa pensée. « Mieux qu’une histoire sous de faux prétexte ou mieux qu’un gars comme toi? Parce que si tu penses que je vais pas passer la prochaine heure à te rappeler toutes les raisons pourquoi n’importe qui serait extrêmement chanceux d’avoir quelqu’un comme toi dans sa vie, c’est que tu me connais mal. » que tu l’avertis avec un léger sourire sur le bord des lèvres. Angus avait beau avoir fait partie des abonnés absents pendant quelques temps, cela n’avait en rien changé l’opinion que tu te faisais de lui et l’estime que tu lui portais, ni l’affection que tu avais à son égard. Angus et Sam étaient comme des frères pour toi, et tu ne tournais pas le dos à ta famille. Jamais. « Je crois qu’on peut tirer un trait sur les double date. » « Ça viendra. » Peut-être pas avec Maisie, peut-être pas dans un futur rapproché, mais tu ne te fais pas d’idée : un jour, il y aura bien quelqu’un qui réalisera tout ce qu’Angus a à offrir. Mais chaque chose viendrait en son temps, et tout d’abord, tu voulais savoir quels étaient ses plans maintenant qu’il était de retour en ville. « Vendre des cafés et tenter de me rattraper auprès de ceux que j’ai l’impression d’avoir mis de côté. » « Tu t’y prends plutôt bien. » que tu le rassures d’un sourire alors que ses doigts viennent caresser la joue de ta fille qui gazouille au contact.

Quand c’est ton tour de mettre le jeune homme au courant des derniers développements, tu ne peux évidemment pas passer à côté de l’absence de Lucy dans le portrait, une annonce qui fait sacrer ton ami même s’il tente de se censurer du mieux qu’il le peut. Angus sait trop bien ce que c’est, de se faire abandonner par un parent, et autant tu détestes le fait que ce soit une réalité pour lui et son frère depuis de nombreuses années, tu détestes que ce soit désormais une réalité pour Jude qui non seulement a dû grandir pendant quelques années sans son père, mais voilà que sa mère décide de s’effacer du portrait sans même avoir tenter d’expliquer son choix. « Je suis sûr que ça ira pour Jude. Son père a un cœur tellement gros qu’il passe ses journées à sauver des vies. Quant à sa belle-mère, c’est une battante qui ferait n’importe quoi pour prendre soin des gens qu’elle aime. Puis regarde-moi un peu sa sœur, sérieux? Avec les gènes qui coulent dans ses veines, c’est clair qu’en grandissant, elle fera tout ce qui est en son pouvoir pour protéger son grand-frère. » Ton regard s’humidifie malgré tout après tous les bons mots soufflés par ton ami et tu laisses ta tête tombée contre son épaule alors qu’il t’offre une étreinte. « D’ailleurs, avec le départ de ma mère, j’ai dû rédiger tout un tas de paperasses dont un testament… » Tu te recules légèrement, de manière a pouvoir observer le visage de ton ami alors que la conversation prend un détour auquel tu ne t’étais pas attendue. « Y’a pas plus morbide comme conversation, mais je voulais savoir si vous accepteriez de vous occuper de Sam en cas de force majeur. » Tu clignes des yeux quelques fois, comme si tu peinais à croire que vous étiez réellement en train de discuter de cela. Mais les secondes filent et oui, c’est bien la réalité et tu sais au fond, que c’est une conversation essentielle même si la simple idée qu’il puisse arriver quelque chose à Angus te file la nausée. « J’aurais dû m’en occuper bien avant, mais j’avais peur de me porter l’œil. Vous êtes pas obligés de me donner une réponse tout de suite, ni même d’accepter. » « Bien sûr que tu peux compter sur nous. » que tu réponds aussitôt, avant de réaliser que tu ne peux pas te permettre de répondre seulement en ton nom, surtout pas pour une aussi grande demande. « Enfin, je dois voir avec Isaac, mais ça ne devrait pas être un problème. Il sait que je vous considère comme ma famille, Samuel et toi et God forbid qu’il t’arrive quelque chose, je te promets qu’on ne laissera rien arriver à ton petit frère. » Mais ça n’arriverait pas, il n’y avait aucune raison pour que quoique ce soit ne vienne arracher Angus de vos vies, et tu refusais tout simplement de t’imaginer des scénarios catastrophes, même si tu savais que la vie pouvait parfois vous jouer de bien mauvais tours.

« Et si on s’entraidait? J’ai besoin de me changer les idées et t’as l’air d’avoir besoin de souffler. » « Qu’est-ce qui te fait dire ça? » que tu lui demandes, l’air innocente, comme si tu ne comprenais pas pourquoi il faisait une telle insinuation. Tu sais parfaitement que tu as l’air un peu dépassée par ton rôle de mère et de belle-mère, probablement parce que tu l’es, même si tu tentes souvent de préserver les apparences. Chose qui serait bien inutile devant Angus vu à quel point le garçon te connaît trop bien. « T’es sûr que t’as le temps? Je voudrais pas que tu te sentes obligé. » Tu ne doutais pas un seul instant que son retour demandait beaucoup de gestion et tu ne voulais pas non plus empiéter sur du temps qu’il pouvait passer avec son frère. « Seulement, si tu promets de ralentir la cadence. » « Ce chantage. » que tu répliques sur un ton amusé, bien que tu n’hésites pas à venir enrouler ton petit-doigt autour du sien. « Tu sais quoi? Tu vas me noter trois choses qui te font envie et que tu ne t’es pas permise de faire depuis longtemps. » « Gus, c’est pas nécessaire. » que tu répliques, mais il insiste le Sutton, lorsqu’il vient attraper le bloc note sur ton réfrigérateur avant de te le tendre, avec le stylo accroché à ses côtés. Tu passes une main sur ton visge, fais mine d’y réfléchir quelques instants. « Ça fait vraiment longtemps que j’ai pas eu le temps d’aller chez la coiffeuse. » que tu avoues d’une petite voix, tes soins capillaires étant quelque chose que tu te permettais sur une base très régulière avant les enfants. « Mais tu sais ce que je voudrais vraiment, par-dessus tout? » que tu avoues en levant la tête vers ton ami. « Un café de cette petite place, pas loin de l’école de Sam et l’un de leur pain au chocolat. » Tu salives rien qu’à y penser. « C’est un peu compliqué souvent de sortir toute seule avec les enfants, mais maintenant que tu es là… » La suggestion est bien présente dans le ton de ta voix, et franchement, rien ne te ferait plus plaisir que d’aller boire un café avec lui et de profiter de quelques heures loin des murs de ta demeure.



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Message(#)(Penny #4) Sorry I had to go  EmptyDim 16 Juil - 21:42



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Début décembre 2022 « Je lui passerai le message. »  Je devrais plutôt être celui qui lui en envoie un au lieu de prendre de ses nouvelles par le biais de sa petite-amie.  J’ai pas envie de le déranger, mais je veux pas non plus qu’il pense que je ne suis pas reconnaissant à son égard car il a fait bien plus que son simple job d’infirmier le soir où ma mère s’en est allée. Je dois être pris par l’effervescence des retrouvailles car je me mets à lui parler de ma vie privée. Non pas que ça ne me soit jamais arrivé, j’ai confiance en Penny bien plus qu’en n’importe qui. Cependant, si j’ai toujours eu une facilité à lui confier toutes mes craintes liées à Samuel, j’ai souvent eu du mal à parler librement de ma vie privée. Si je n’en parle pas et que ça se passe mal, alors je pourrais faire comme si l’histoire n’avait jamais existé. Il n’y aura aucune personne pour me rappeler le fiasco d’une relation passée et aucune autre  à prévenir en cas de rupture prématurée. Personne pour remuer le couteau dans la plaie. « Évidemment que c’est une situation de merde pour toi Gus, j’ai pas dit le contraire. Mais pour elle aussi, ça devait être compliqué, de se retrouver entre son frère pis toi. C’est tout ce que je dis. » Elle lève les bras en signe de paix tandis que je balaye le sujet d’un revers de la main parce que ça n’a plus aucune importance et que c’est encore trop frais pour que je puisse en parler sans m'énerver. Sa place n’était pas idéale, on est d’accord, mais c’était son idée et Maisie savait très bien où elle mettait les pieds. On aurait pu trouver le moyen d’y mettre fin sans arrêter de se parler.  « Mieux que quoi? » Je la regarde sans rien dire parce que la réponse me semble évidente. « Mieux qu’une histoire sous de faux prétexte ou mieux qu’un gars comme toi? Parce que si tu penses que je vais pas passer la prochaine heure à te rappeler toutes les raisons pourquoi n’importe qui serait extrêmement chanceux d’avoir quelqu’un comme toi dans sa vie, c’est que tu me connais mal. » Je lâche un rire amer en hochant la tête sans trop y croire. Son avis est biaisé par notre amitié, mais elle essaye de me remonter le moral tant bien que mal et ça a le don de me toucher. “Les deux, même si aucune des deux options ne l’intéresse vraiment.”  Maisie ne veut pas d’une vraie relation, elle a déjà essayé, ça n’a pas fonctionné. Ce sont ses mots, pas les miens. Et je dois être à l’opposé de la définition qu’elle se fait du mec idéal. C’est probablement pour ça qu’elle m’a demandé de jouer son faux petit-ami, parce qu’elle savait qu’elle prendrait moins de risque en me choisissant qu’en demandant à un mec qui pourrait potentiellement la faire changer d’avis.  “J’ai pas toujours été cool avec elle. Au début, j’ai même été un sacré c-o-n-n-a-r-d.” J’ajoute en désarticulant le gros mot, lettre par lettre, pour préserver les oreilles des plus jeunes. Je préfère être sincère envers elle, histoire qu’elle puisse se montrer un peu plus objective à mon égard. “Je me suis moqué de son boulot à plusieurs reprises; je l’ai pas mal dénigré, aussi.”  Je confie en détournant le regard pour ne pas voir l’expression qui pourrait naître sur le visage de mon amie. “Un abruti, quoi. Elle me détestait avant même de m’avoir rencontré et je voulais être à l’image des préjugés qu’elle pouvait avoir à mon sujet. ”  J’hausse les épaules en soupirant. « Ça viendra. »  Je commence à penser que ça n’arrivera jamais et pire encore, je me fais doucement à l’idée que c’est pas une fin en soi si ça n’arrive pas. Je crois que je préfèrerais encore finir seul que d’avoir à prendre le risque de m’attacher à quelqu’un qui pourrait se barrer du jour au lendemain. C’est drôle, puisque c’est pas du tout ce à quoi j’aspirais en étant gamin. À l'époque, j’étais persuadé que je me marierais jeune, comme mes parents et que j’aurais au moins deux enfants. Aujourd’hui, je ne souhaite ni l’un, ni l’autre.  « Tu t’y prends plutôt bien. » Elle sourit et c’est con, mais je me dis que si j’arrive à garder mes amitiés intactes, alors c’est que j’aurais au moins réussi à faire quelque chose de bien sur le plan personnel.




Mettre Samuel à l'abri a toujours été ma seule priorité. J’étais déjà poussé par une soif de réussir avant même qu’il soit né, mais il n’a fait qu’accroître mes ambitions et mon envie de grimper les échelons. Et, même si ma première expérience professionnelle s’est soldée par un échec, il y a toujours une partie de moi qui aspire à plus que de passer mes soirées à faire les comptes pour être sûr de ne pas finir dans le rouge. J’ai un peu perdu la niaque au cours des derniers mois, j’ai même dû revoir certaines de mes ambitions à la baisse en posant des limites tant sur le plan éthique que moral. Aujourd’hui, j’ai toujours le même objectif en tête, seules mes conditions ont changé. Je ne veux plus piétiner sur les valeurs qui m’ont été inculquées pour dénicher un boulot au salaire avantageux. Ceci étant, même s’il m’arrive de douter de pouvoir prendre soin de Samuel de mon vivant, en ce moment c’est surtout l’après qui a tendance à m’angoisser. J’ai peur qu’il se retrouve seul, sans personne sur qui pouvoir compter ou qu’il finisse entre les mains des services sociaux si quelque chose venait à m’arriver. « Bien sûr que tu peux compter sur nous. »  Je relève mon visage pour la regarder tout en espérant qu’elle puisse y trouver toute la gratitude qu’un simple ‘merci’ ne pourrait contenir. « Enfin, je dois voir avec Isaac, mais ça ne devrait pas être un problème. Il sait que je vous considère comme ma famille, Samuel et toi et God forbid qu’il t’arrive quelque chose, je te promets qu’on ne laissera rien arriver à ton petit frère. » Je déteste les promesses, mais celle-ci est différente puisqu’elle est prononcée par la seule personne qui n’a jamais brisé celles qu’elle a pu me faire dans le passé. N’étant pas habitué à être le centre de la conversation durant aussi longtemps, je trouve le moyen de changer de sujet afin qu’on puisse de nouveau se concentrer sur celle que je suis venu retrouver. « Qu’est-ce qui te fait dire ça? » Je viens pincer mon menton en faisant semblant de réfléchir. Elle donne le change, mais je la connais assez pour voir qu’elle est fatiguée. « T’es sûr que t’as le temps? Je voudrais pas que tu te sentes obligé. » Je fronce les sourcils et articule un “aoutch” inaudible. “Tu dis ça comme si passer du temps en ta compagnie était devenu une véritable corvée.”  Je rétorque en secouant la tête pour montrer ma désapprobation. “J’ai du temps et j’en trouverais toujours.” J’ajoute pour lui faire comprendre qu’elle peut encore m’appeler à n’importe quelle heure de la journée.  « Ce chantage. » Je souris fièrement avant de lui demander de me faire la liste des trois activitées qu’elle aimerait faire et qu’elle n’a pas pu accomplir depuis que ses journées sont prises par ses deux adorables garnements.  « Gus, c’est pas nécessaire. »  Je croise les bras et recule pour venir m'asseoir sur le rebord du canapé.  « Ça fait vraiment longtemps que j’ai pas eu le temps d’aller chez la coiffeuse. » Je fais mine de noter ce début de liste sur la paume de ma main puis relève la tête à la recherche d’une autre de ses envies.  « Mais tu sais ce que je voudrais vraiment, par-dessus tout? » J’arque un sourcil et me prépare à ajouter ce qu’elle s’apprête à dire sur ma to do list imaginaire. « Un café de cette petite place, pas loin de l’école de Sam et l’un de leur pain au chocolat. » Elle m’arrache un doux rire. Sam adore leurs pancakes et leurs milkshakes, mais je suis d’accord pour dire que leurs viennoiseries sont délicieuses. « C’est un peu compliqué souvent de sortir toute seule avec les enfants, mais maintenant que tu es là… » Je jette un coup d'œil à Jude puis à ma filleule. “Tu crois que ta coiffeuse aurait une place de libre pour ce samedi ?” Je demande en me relevant pour la rejoindre. “On a rien de prévu si jamais t’as besoin de quelqu’un pour garder les enfants pendant quelques heures. On aura qu’à en profiter pour faire un truc tous ensemble juste après ? ”  Je propose en souriant. Sam serait ravi de les revoir. “Quant au café, on peut y aller en fin d'aprem si ça te dit ? Je dois récupérer Sam à 16h30. J’ajoute en jetant un coup d'œil à ma montre. Je peux pas y aller sans lui et encore moins avec Penny parce qu’il m’en voudrait à mort. Je lui ai déjà causé trop de peine en le privant de ses proches pendant un mois pour prendre le risque de merder une nouvelle fois.


BY PHANTASMAGORIA

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