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 (James #1) i’m losing control, i’m losing my mind

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Message(#)(James #1) i’m losing control, i’m losing my mind  EmptyDim 8 Jan 2023 - 20:39



i'm losing control, i'm losing my mind
 @"Cristina Weatherton" & August Constantine
Il va mal, August. Son absence pendant des semaines n’a pas aidé à éponger ses peines, et encore moins à panser ses blessures. Sa rencontre avec son ex non plus, la veille des fêtes, ne l’a pas aidé. Ses explications non plus, la colère qu’il a pu laisser exploser guère davantage. C’est pire depuis son retour à Brisbane à vrai dire, la compassion criante dans le regard de ses proches, ces regards attristés qu’ils lui portent ne font qu’accentuer encore le malaise incessant dans lequel il se trouve. Il préférerait surement disparaitre que d’affronter un énième regard compatissant et empli de pitié pour lui. Mais ce n’est pas comme s’il pouvait se le permettre, ce n’est pas comme s’il pouvait à nouveau partir. Il ne roule pas sur l’or et quand bien même il a un métier qui pourrait lui permettre de prendre la poudre d’escampette, il ne travaille que pour un journal local qui ne lui redonnera pas de possibilités de voyager avant l’année prochaine, très certainement. Alors, la solution qu’il a toute trouvée, celle qui reste abordable et celle qui est aussi bien trop facile, est celle de l’alcool. Un verre par ci en rentrant du boulot, un deuxième trente minutes après et encore un suivant dans un laps de temps encore plus court, alors qu’il ne parvient plus à trouver ni la concentration ni l’énergie nécessaire pour boucler son article. Compliqué quand il se trouve dans cette maison qui est devenue bien trop grande pour lui, bien trop silencieuse et bien trop vide, celle-là même qui lui rappelle tous les jours l’échec cuisant de son mariage. Les souvenirs dans cette maison sont nombreux avec Yara, il pourrait conter un souvenir pour chaque recoin de la baraque. Il sait qu’il devrait cesser de se torturer ainsi, il sait surtout qu’il devrait la mettre en vente et trouver une autre habitation. Il s’est promis de le faire cette année alors qu’il s’est noté stupidement dans un coin de son carnet, les bonnes résolutions qu’il allait prendre pour cette nouvelle année. Une résolution nécessaire à entreprendre, surtout quand il a appris, pas plus tard qu’aujourd’hui, que les frais d’hospitalisation de son père allaient grimper.

Un père à qui il décide d’ailleurs de rendre visite et qui n’arrange en rien son moral déjà bien au plus bas.  Il aimerait que son père soit conscient, surtout, soit capable de l’entendre et de le conseiller, de le rassurer quand il en a le plus besoin. Il quitte la chambre d’hôpital et parce qu’il n’a pas envie de broyer du noir en rentrant, il décide d’aller à l’Emerald Hotel. Le choix du lieu n’est pas anodin, il a besoin d’un verre de plus, peut-être même deux voire trois et c’est ce qu’il fait lorsqu’il s’installe au bar. Ce sont deux verres supplémentaires qui suffiront à le rendre dans un sale état, à héler le serveur après le deuxième verre (cinquième en comptabilisant ceux déjà bu à la maison), reposant fortement le verre qu’il vient de finir « Un autre. La même chose s’il te plait » Sa voix le trahit, le serveur a bien vu que son client était déjà bien éméché et il refuse « je crois que tu en as eu assez pour ce soir, mate ». August relève alors le regard, son index pointant le serveur, du moins du mieux qu’il le peut « Je vais bien, mate qu’est-ce que tu racontes ! » il ne le convaincra pas alors qu’en se levant de son tabouret, il titube et se rattrape de justesse au comptoir « tu devrais rentrer chez toi, je t’appelle un taxi » « non non non. Je ne veux pas rentrer, je veux un autre verre ! Et tout de suite ! » Mais le serveur ne compte pas céder et August commence à s’agiter bien trop, haussant le ton et attirant l’attention de tout le monde présent aux alentours « Appelez moi le responsable ! Je veux voir Cristina Weatherton ! On est de la même famille en plus elle et moi ! » il se tourne, voit un gars de la sécurité approcher et ajoute en levant les bras « je raconte pas de connerie, appelez-la et vous verrez ! ». Il rit à moitié, peu conscient de ses faits et gestes au vu de l’état dans lequel il se trouve… il donne son nom et insiste à nouveau jusqu’à ce que le serveur appelle très certainement celle qui est à la tête de cet empire hôtelier.


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Dernière édition par August Constantine le Sam 1 Juil 2023 - 23:21, édité 4 fois
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Message(#)(James #1) i’m losing control, i’m losing my mind  EmptyDim 15 Jan 2023 - 20:33

« Je suis désolé de vous déranger, mais… » Voilà le genre d'appel qui te fait lever le poil sur les bras avant même que tu ne saches la suite. Quelqu'un est désagréable au bar. Quelqu'un qui a un peu trop abusé de la bouteille. Mais ce n'est pas de la faute du barman, il avait déjà consommé avant d'entrer au bar de l'hôtel. Ce charmant ivrogne à même préciser que tu le connaissais bien, qu'il faisait même partie de ta famille. Voilà qui est agaçant. « J'appelle la sécurité ? » Tu consultes une feuille accrochée sur le babillard. Tu cherches rapidement la date d'aujourd'hui. Ton doigt glisse ensuite vers la droite. Ce n'est pas Malone qui est à la sécurité aujourd'hui. Tu te serais fait un plaisir de le laisser gérer son turbulent frère. Tu mises sur August en potentiel ivrogne dérangent. Encore étonnant qu'il n'ait pas refait surface avant ça. Il faut croire qu'il était bien trop occupé à gâcher sa vie pour sortir de chez lui. « Non, j'arrive. » que tu précises avant de raccrocher le téléphone de ton bureau. Tu vas prendre une minute de ton précieux temps pour le mettre à la porte à coup de pied au derrière toi-même. James apprécierait sans doute pas que tu envoies la sécurité sur son cousin - même si leurs rapports sont loin d'être courtois. La famille, c'est la famille et blablabla. Pourtant, il serait peut-être plus délicat que tu ne le seras avec ce dernier. Le bruit de tes talons contre le sol se fait entendre depuis le couloir. Ce simple bruit confirme à l'hôtel tout entier que ce déplacement ne te fait aucunement plaisir. À la seconde où tu entres dans le bar, tes doutes sont confirmés : c'est bien August qui est ivre mort et qui refuse de quitter les lieux. « Tu as terminé de te donner en spectacle ? » Tu ne lui laisses même pas le temps de répondre que tu l'attrapes par le bras - non sans oublier de lui planter tes ongles dans la peau - pour le tirer en dehors du bar. Il ne fera certainement pas sa petite crise devant les clients de l'hôtel. Il t'a déjà mis assez la honte comme ça. L'odeur d'alcool qu'il émet est totalement répugnante. « Tu es pathétique August. » que tu grinces entre tes dents. Tu n'as aucun problème avec le fait qu'il le soit. Tu as un problème avec le fait qu'il soit aussi misérable sous ton toit. Qu'il aille boire jusqu'à en mourir dans n'importe quel autre bar miteux de la ville. « Elle n'est pas ici si c'est ce que tu es venu vérifié. » Ce n'est même pas nécessaire de venir mettre un prénom sur ce elle. Vous savez tous les deux de qui tu parles. Yara évite l'hôtel comme la peste depuis ce mariage catastrophe en fait, terrorisé à l'idée de croiser n'importe quel Constantine dans les lieux. À voir l'état de son ex fiancé, elle fait bien de ne plus traîner ici. Quoique de voir August ainsi lui confirmerait qu'elle a très bien fait de prendre ses jambes à son cou. Qui aurait envie de se marier à un pareil perdant ?
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Message(#)(James #1) i’m losing control, i’m losing my mind  EmptySam 4 Fév 2023 - 22:51



i'm losing control, i'm losing my mind
 @Cristina Weatherton & August Constantine
Cinq. Ce n’est pas suffisant. Cinq paraissent si peu quand il sent encore la douleur l’envahir dès qu’il pense à elle. Cinq c’est misérable, tout comme lui à cet instant, alors que tous les regards sont désormais portés sur sa personne. Il s’en contrefiche qu’ils le regardent, qu’ils le jugent même. Ils ne peuvent pas comprendre. Personne ne le peut. C’est pour ça que la compagnie de ces verres d’alcool est plus fiable que n’importe qui d’autres à ses côtés. Eux, au moins, n’auront pas ce regard compatissant et empli de pitié à son égard, le plaignant du malheur qui s’est abattu sur sa petite personne. Eux, au moins, ne le jugeront pas non plus avec dédain, quand il titube bien trop en traversant un bar - ils en sont la cause, comment le pourraient-t-ils ? Leur compagnie est suffisante, lui procure une sensation qui se veut apaisante et qui l’aide à mieux traverser ses soirées. Parfois, il les accompagne d’une compagnie bien plus charmante, que les courbes soient masculines ou féminines, et cela l’aide à l’apaiser pendant quelques heures. Si ce soir il ne compte pas sur la compagnie de la silhouette qui s’approche de lui – non pas qu’elle ne soit pas charmante – il compte au moins sur elle pour lui permettre d’avoir un verre de plus ou, au mieux, ne pas se faire virer comme un impropre de ce bar qu’il connaît comme le fond de sa poche « Ma cousine préférée » énonce-t-il dès qu’il la reconnaît, ses bras se levant à nouveau en l’air, l’accueillant avec un grand sourire prêt à la serrer dans ses bras. « Tu as terminé de te donner en spectacle ? » « Eh ! doucement ! Tu me fais mal en plus » La garce enfonce ses ongles dans sa peau et il regarde d’ailleurs Cristina resserrer davantage encore son emprise autour de son bras. Il la suit malgré lui loin du bar, dans un endroit où il ne l’affichera pas davantage qu’il n’a pu le faire déjà. « Tu es pathétique August. » Il récupère enfin son bras, masse celui-ci de sa main libre, les empreintes des griffes de la sorcière encore bien présentes sur sa peau. « Elle n'est pas ici si c'est ce que tu es venu vérifié. » Il se raidit aussitôt, stoppant ses gestes alors qu’elle évoque ce elle qui n’a effectivement pas besoin d’être nommée. « Je ne la cherche pas ! Le ton qu’il emprunte laisse penser qu’il est totalement sobre, comme si l’évocation de Yara était suffisante pour le ramener à la réalité. Il se laisse retomber sur un fauteuil non loin d’eux, dans cette salle désormais bien trop silencieuse à son goût, dépourvue de toutes présences humaines, à part la leur. Il prend ses aises, laisse ses bras reposer sur les accoudoirs avant de retrouver le regard de la brune Mais je suis sûr que tu vas te charger d’aller lui répéter que son ex-mari t’a foutu la honte dans ton "prestigieux" hôtel » Il mime les guillemets, grimace aussi quand ce standing l’a toujours écœuré au fond de lui, les faux semblants aussi, ceux dont Cristina use au quotidien du fait de son titre et de son fake mariage avec son cousin, James. « Ex-mari… que dis-je… Elle nous a pas laissé le temps de devenir mari et femme » il réagit après coup, cherchant autour de lui sûrement une bouteille ou un verre qui pourrait traîner, enfin de mieux supporter la leçon de morale qu’il va devoir essuyer de la part de celle qui porte le nom de Weatherton. « J’imagine que tu fais partie de ceux et celles qui sont de son côté, n’est-ce pas ? » Il ne sait pourquoi il pose la question, il en connait la réponse et sait aussi qu’elle va se donner un malin plaisir de lui balancer tous les arguments pour lesquels elle défendra sa copine coute que coute. Il lui en sert déjà un tout cuit sur un plateau d’argent avec le comportement qu’il a eu quelques secondes plus tôt.   « Tu pourrais, au moins, m’offrir un verre » Ca aiderait. Grandement.  

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Message(#)(James #1) i’m losing control, i’m losing my mind  EmptyJeu 9 Fév 2023 - 20:29

« Ma cousine préférée » Ses bras s'étirent dans les airs, prêt à te recevoir dans ses bras. Une belle démonstration d'affection publique pour prouver à tout le monde qu'il disait la vérité lorsqu'il disait connaître la propriétaire des lieux. Simplement parce que tu fais personnellement le déplacer au lieu d'envoyer la sécurité à son cul, c'était déjà une preuve bien suffisante. L'accolade n'a pas lieu - oh, oui, on est très très surpris. Tes ongles viennent plutôt s'enfoncer dans son bras pour le traîner en dehors du bar, loin des clients, loin des regards. « Eh ! doucement ! Tu me fais mal en plus » Le seul résultat de ses pleurnicheries est de resserrer un peu plus ta prise sur lui. « Fais pas ta fillette. » Des traces d'ongles dans la peau, ça n'a jamais tué personne. Et il est sûrement mieux de tomber sur toi plutôt que sur James. Mieux pour lui, certainement pas pour toi. La peine de coeur de son cousin est bien la dernière chose que tu as envie de gérer ce soir. S'il a décidé ce soir de faire le tour de tous les endroits possibles où pourrait se trouver Yara, il a mal misé en venant du côté de l'Emerald. Ce n'est plus son endroit de prédilection. Ce ne le sera plus jusqu'à ce que la poussière retombe surtout avec August, mais aussi avec sa famille. Elle n'a pas envie de prendre la risque de croiser l'un d'entre eux en venant ici. « Je ne la cherche pas ! Son tom devient soudainement bien sérieux. Il suffit donc de parler de sa chère et tendre pour qu'il arrive à reprendre un minimum de sérieux. Il se laisse tomber dans l'un des fauteuils de l'entrée. Il semble se mettre confortable comme s'il comptait y rester pendant des heures. Pas la peine mon chou, il sera reparti aussi rapidement qu'il a osé y entrer. Mais je suis sûr que tu vas te charger d’aller lui répéter que son ex-mari t’a foutu la honte dans ton "prestigieux" hôtel » Encore faudrait-il qu'ils se soient mariés pour qu'il obtienne le titre d'ex mari. Au moins, Yara aura pu partir avec la moitié de son argent. Elle gagne rien du tout à s'être cassé avant. « Ex-mari… que dis-je… Elle nous a pas laissé le temps de devenir mari et femme » Voilà qu'il se corrige lui-même. Tu lèves les yeux au ciel. Il t'exaspère au plus haut point. Non, tu n'iras pas parler de ce léger incident avec Yara, elle n'a pas besoin de se sentir réponse du malheur de son ex - pas ex-mari. « Ne te donne pas trop d'importance. Tu n'es pas au centre de nos conversations. » Peut-être qu'il l'est un peu. Mais il l'est de moins en moins, jusqu'à finir par devenir une vague souvenir, comme si c'est six dernières années n'avaient jamais existé.

« J’imagine que tu fais partie de ceux et celles qui sont de son côté, n’est-ce pas ? » Dans quel monde une amie ne prendrait pas le partie d'une autre amie ? August n'est rien pour toi. Alors, oui, la question ne se pose même pas. Et puis, ça lui va drôlement bien ce célibat à Yara. « C'est vrai qu'en te voyant ainsi, ça donne vraiment envie d'être de ton côté. » Oui, c'est purement sarcastique. Il est pathétique. Tu l'as déjà dit plus tôt et tu le penses toujours. C'est pas parce qu'un coup assied il est moins chambranlant que ça change quoique ce soit au fait. « Tu pourrais, au moins, m’offrir un verre » - « La seule chose que je vais t'offrir, c'est un taxi pour te reconduire chez toi. » Peu importe où c'est chez lui maintenant. Encore au même endroit ? Ou les mauvais souvenirs l'ont poussé à changer d'appartement ? Tu attrapes ton téléphone pour appeler un taxi justement - et prévenir James de la présence de cet intrus familial dans un état second à l'hôtel. S'il pouvait prendre le relais, ce serait encore mieux. « Personne ici ne va te servir dans cet état. » que tu précises ensuite au cas où l'idée de revenir une autre fois lui passerait par la tête.
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Message(#)(James #1) i’m losing control, i’m losing my mind  EmptyJeu 23 Fév 2023 - 17:08



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 @Cristina Weatherton & August Constantine
« Fais pas ta fillette. » Et sur ces mots, Cristina se fait un malin plaisir de resserrer son emprise autour de son bras, enfonçant davantage encore ses ongles dans sa chair. Elle s’en fait un malin plaisir, c’est certain, et peut-être cherche-t-elle-même à venger sa copine se faisant - il se demande bien de quoi d’ailleurs quand lui n’a rien à se reprocher.

Désormais à l’abri des regards indiscrets – et surtout lui désormais éloigné du bar fréquenté où il s’est fait bien trop remarquer au goût de la propriétaire des lieux - August prend place dans un des fauteuils de l’entrée, se laissant tomber dans celui-ci alors que sa tête lui tourne à cause des trop grandes quantités d’alcools ingurgitées. Et s’il comptait souffler un peu, installé dans ce fauteuil, ce n’est pourtant pas Cristina qui le ménage, quand elle entre tout de suite dans le vif du sujet, l’accusant d’être venu ici pour trouver Yara. Il n’en est rien et s’en offusque, son sérieux reprenant le dessus alors qu’il défend être ici pour cette raison. Elle est sûrement la dernière personne qu’il souhaite croiser, surtout pour lui offrir, sur un plateau d’argent, tous les arguments lui donnant raison quant au fait de l’avoir laissé seul devant l’autel. Mais il n’est pas exclu, aux yeux du journaliste, que soit porté à sa connaissance ce petit incident et la coupable de cette possible divulgation est toute trouvée puisqu’elle se tient, à l’instant même, devant lui « Ne te donne pas trop d'importance. Tu n'es pas au centre de nos conversations. » Il en doute sérieusement et c’est pour cette raison qu’il en rit, un rire qui se veut toutefois mauvais, alors que son bras vient battre l’air avant de retomber lourdement sur l’accoudoir. Le débat à ce sujet pourrait être long et il préfère sûrement l’éviter. Connaitre les dires que celle qui n’a pas eu le courage de le quitter en bonne et due forme échangent avec Cristina ne l’intéresse, pour ainsi dire, le moins du monde.

Pour August, il n’y a aucun doute quant au fait que la femme d’affaire est du côté de son ex. Bien qu’elles soient amies, il peine à comprendre ceux et celles qui parviennent à comprendre Yara, quand son choix n’était en rien justifié à ses yeux. Et quand bien même il pourrait être compris, la manière qu’elle a eu de se comporter avec lui n’est pas défendable. « C'est vrai qu'en te voyant ainsi, ça donne vraiment envie d'être de ton côté. » Il roule lentement des yeux, sa tête se tournant légèrement au même rythme. « C’est vrai que tu as une vision particulière du mariage, je ne vois pas pourquoi j’attendrais que tu prennes ma défense . Elle et James peuvent prétendre ce qu’ils veulent aux yeux de tous, il ne faut pas être dupe pour se rendre compte que leur mariage n’est qu’une façade, de la poudre aux yeux, une union encore scellée uniquement pour une question d’image je suis sûre que tu aurais été capable de faire la même à James. Il l’aime bien Cristina. Il l’a toujours apprécié. Mais tout son venin – et l’alcool aidant – sort subitement, s’en prenant sûrement injustement à elle alors qu’elle n’est pas la coupable dans l’histoire, quoi que je suis sûr que tu es même celle qui l’a incitée à fuir. Pour ne pas qu’elle fasse les mêmes erreurs que toi… C’est ça ? » il provoque mais cherche plus à comprendre, en réalité. Il soupire lourdement, repose sa tête quelques instants sur l’arrière du siège sur lequel il est installé, avant de la redresser, cherchant un quelconque réconfortant liquide dans les environs « La seule chose que je vais t'offrir, c'est un taxi pour te reconduire chez toi. » Et il la voit déjà en train de pianoter sur son téléphone « T’avises pas à prévenir qui que ce soit de la famille, encore moins James ! Son cousin, celui avec qui il n’a jamais eu de bons rapports et ce n’est sûrement pas son comportement actuel qui va contribuer à les rendre meilleurs. Il laisse retomber son index menaçant, son regard se portant sur une des fenêtres et je n’ai pas besoin de ton aide, je peux très bien me débrouiller tout seul, je rentrerai par mes propres moyens ». Il n’a besoin de l’aide de personne. Si ce n’est d’un verre d’alcool, son seul allié ces derniers mois, celui qui tend à l’aider à apaiser ses peines « Personne ici ne va te servir dans cet état. » [color:ce92= cornflowerblue] « Aller, Cristi’, sois sympa pour une fois et il vient à se pencher, posant ses deux coudes sur ses genoux, un sourire provocateur sur les lèvres même à toi, ça ne pourrait pas te faire de mal. Ca t’aiderait à te détendre un peu ». Cristina en a sûrement bien besoin, au vu de ce masque bien trop sérieux et ennuyeux qu’elle n’a de cesse de porter.    


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Message(#)(James #1) i’m losing control, i’m losing my mind  EmptyVen 21 Avr 2023 - 20:54


(c) harley & katherine-mcnamara
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Il n'avait aucune intention de faire le déplacement, au départ, lorsque Cristina l'avait sommé de rappliquer au Emerald Hotel pour s'occuper de son cousin passablement alcoolisé et légèrement incontrôlable. Par simple esprit de contradiction, bien sûr, mais aussi et surtout parce que ça n'était pas son putain de problème, ce que pouvait ou non faire August quand il avait quelques verres dans le nez. Heureusement pour sa femme, une part de lui redoutait pourtant un peu trop de voir son cousin leur faire une crise d'adolescence en retard et se tourner en ridicule tout en satisfaisant la curiosité des clients de l'hôtel au passage, ce qui finit par le pousser à rejoindre celui-ci après s'être fait désirer. Il était là, c'était le plus important, et Cristina pourrait toujours décider de lui voler dans les plumes une fois qu'ils seraient seuls parce qu'il n'aurait pas daigné accourir plus vite. Considérant sa charge de travail, c'était déjà un miracle qu'il ait pu se libérer. « Personne ici ne va te servir dans cet état. » - « Aller, Cristi’, sois sympa pour une fois » La scène était aussi grotesque qu'on pouvait l'imaginer, pourtant c'était loin d'être la première fois qu'un client faisait un scandale pour qu'on lui serve un verre de plus. La différence, c'est que ce soir ça n'était pas un inconnu que sa femme tentait de chasser du bar, mais un August dans un état second qui n'avait même pas conscience des problèmes qu'il pourrait s'attirer en agissant de la sorte. Si sa femme l'avait appelé, c'était pour éviter d'avoir à le faire escorter hors de l'hôtel avec pertes et fracas, James le savait. « Même à toi, ça ne pourrait pas te faire de mal. Ça t’aiderait à te détendre un peu » Estimant avoir passé suffisamment de temps à les observer et à maudire chacun d'eux de l'avoir fait venir pour une raison aussi absurde, James s'avança de quelques pas dans leur direction, créant aussitôt un contact visuel avec Cristina. Oh, elle était à bout de nerfs. En d'autres termes, il arrivait juste au bon moment pour essayer de calmer le jeu. « T'as entendu ce qu'elle a dit, t'as assez bu pour ce soir. » Il adressa à l'attention d'August, qui tenait à peine debout et devait probablement voir trente-six chandelles à force de s'être enfilé des verres. « Je m'occupe de lui. Retourne à tes clients. » Elle avait mieux à faire et c'était aussi son cas, mais Cristina comptait sur lui pour régler la situation sans faire davantage de scandale et il le lui devait bien, ne serait-ce que parce que l'idiot en face de lui était son cousin et qu'il en avait ici la responsabilité. Ça ne l'enchantait pas – pas du tout, même – mais il ne tenait pas à laisser les agents de sécurité s'occuper de son cas. En partie parce que l'un d'eux se trouvait être le frère d'Ambrose et que pour le moment, il jugeait préférable de laisser Malone et les autres en dehors de ça. « Je compte sur vous pour attendre d'être dehors avant de vous entre-tuer. » - « Ça, ça va dépendre d'August. » Son épouse leur faussa compagnie pour rejoindre la réception et engager la conversation avec le personnel, valant au silence de se réinstaller un court instant.

Planté face à son cousin, James l'observa des pieds à la tête avant de laisser échapper un long soupire, témoignant aussi bien de la contrariété qu'il éprouvait de devoir gérer ses conneries que son incrédulité devant l'état du jeune homme. « Tu fais peine à voir. » Et c'était encore peu de le dire. Complètement éméché et incapable de se rendre compte d'à quel point son attitude était malvenue, August ressemblait à un adolescent qui vivrait sa première cuite. Il était pourtant plus malin que ça, la plupart du temps, ou suffisamment en tout cas pour éviter de se retrouver dans ce genre de situations et de rajouter plus d'inquiétude à ses frères et sa sœur, qui avaient eu leur compte en la matière. Si James ne comptait pas les prévenir, il peinait pour autant à comprendre qu'il puisse se laisser aller à ce point. Mais surtout, il lui pardonnait difficilement de prendre les clients de l'hôtel à témoins de ses enfantillages, comme s'il ignorait combien l'établissement était cher à Cristina. « On devrait te filmer et te coller dans une publicité sur les dangers de l'alcool, je suis sûr que ce serait plus efficace que leurs spots à la con. » Qu'on ne compte pas sur lui pour se débarrasser de son sarcasme habituel, même dans ces circonstances. Il n'était pas encore complètement incapable de compatir, même alors qu'August et lui n'avaient jamais partagé une relation particulièrement fusionnelle, mais il avait en l'état surtout envie de lui coller une tape à l'arrière du crâne et de lui hurler d'arrêter ses conneries. « Pitié, ne me dis pas que c'est encore à cause de Yara. » Il n'allait pas passer toute sa vie à se morfondre pour une femme, et que ce soit celle qu'il avait failli épouser n'y changeait rien. Pourtant James était suffisamment réaliste pour savoir qu'il l'avait véritablement aimée et l'aimait probablement toujours. Ça n'avait jamais empêché personne de se comporter en adulte et de manière responsable, pourtant, lui le premier. Mais ce n'est certainement pas ce soir qu'il se livrerait à des confessions sur la manière dont il avait du enterrer son premier amour et du composer du jour au lendemain avec une vie dénuée d'une partie de son sens. « Enfile ton pantalon de grand garçon et reprends-toi en main, bon sang. Tu crois qu'elle regretterait sa décision si elle te voyait comme ça ? Tu crois que tu lui ferais pas pitié, si elle était là ? » Il était dur, oui, et c'était intentionnel. Parce que ça n'était pas en lui disant que demain serait un autre jour qu'il l'aiderait à remonter la pente. August puait l'alcool à pleine nez et ça lui faisait horreur, à James, de voir ce petit imbécile se morfondre plutôt que d'utiliser cette colère et cette détresse à des fins plus productives. Si le reste de leur famille en était capable, pourquoi en serait-il autrement pour lui ?
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Message(#)(James #1) i’m losing control, i’m losing my mind  EmptyVen 28 Avr 2023 - 16:59



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  @James Weatherton  & August Constantine
 « T'as entendu ce qu'elle a dit, t'as assez bu pour ce soir. » relevant le regard vers la personne qui les rejoint Cristina et lui, August affiche un grand sourire en reconnaissant James et en vient même à en faire des tonnes en levant les mains en l’air pour l’accueillir « Votre sainteté James, nous vous attendions » qu’il se moque, bien évidemment, quand il n’a jamais été ravi de voir son cousin débarquer dans la même pièce que lui et encore moins ce soir en sachant pertinemment les raisons de sa présence. Cristina l’a appelé à la rescousse pour qu’il vienne s’occuper du Constantine dont l’état d’ébriété ne peut qu’être constaté. « Je m'occupe de lui. Retourne à tes clients. » August observe la scène entre les deux supposés mariés et, à cela, il ne peut s’empêcher une petite remarque « On ressent tellement de l’amour entre vous deux. Ca crève les yeux, vous êtes vraiment le couple rêvé ». Il ironise parce qu’il n’y a là aucune démonstration de tendresse entre eux, aucun signe d’amour quelconque. Il n’est pas dupe, contrairement à beaucoup, face au couple qu’ils sont supposés former les deux, celui qui ne paye pas de mine quand on les connait dans l’intimité et qu'on sait qu’ils n’usent que de faux semblant pour parfaire leur image, celle qui leur tient trop à cœur d'entretenir. « Je compte sur vous pour attendre d'être dehors avant de vous entre-tuer. »« Ça, ça va dépendre d'August. » Et à l’unisson « Ca va dépendre de James » qu’il fait, non sans grimacer alors qu’il désigne de son index son cousin, avant de laisser retomber son bras lourdement.

Cristina disparait de leur champ de vision, à son plus grand soulagement, mais il se retrouve désormais en présence de James et sait que la partie sera moins plaisante encore. Finalement, il n’y en a pas un pour rattraper l’autre, surtout quand les propos sont similaires « Tu fais peine à voir. » « Bla bla bla, August, tu fais pitié à voir… t’emmerdes pas, ta femme a déjà eu ce discours avec moi ». Il brase l’air avec sa main, toujours avachi dans son fauteuil, s’ennuyant profondément alors qu’aucun verre n’est présent dans celle-ci. Un manque qu’il ressent, surtout l’habitude du geste de porter le liquide à ses lèvres, ce qui lui évite d’avoir les idées qui divaguent ailleurs pendant ce temps-là « On devrait te filmer et te coller dans une publicité sur les dangers de l'alcool, je suis sûr que ce serait plus efficace que leurs spots à la con. » « Et toi et ta femme devraient faire des spots sur les dangers du mariage, je suis sûr que les avocats du divorce se ferait des couilles en or grâce à vous » qu’il ironise à son tour quand ils semblent incapable d’entretenir une véritable conversation l’un envers l’autre, si ce n’est celle ponctuée de reproches et de tout ce qu’ils peuvent détester l’un chez l’autre. « Pitié, ne me dis pas que c'est encore à cause de Yara. » Cette fois, August ne bronche pas, relevant uniquement le regard pour trouver celui de son cousin, celui qui lui offre se faisant plus noir, plus fermé « Enfile ton pantalon de grand garçon et reprends-toi en main, bon sang. Tu crois qu'elle regretterait sa décision si elle te voyait comme ça ? Tu crois que tu lui ferais pas pitié, si elle était là ? » « Ferme-la, James ! » Il se lève au même moment, manquant de basculer en avant, en se rattrapant de justesse à son cousin. Il ne tient plus l’équilibre, lâche tout de même James en déclinant toute aide qu’il souhaiterait lui apporter et tente d’exécuter quelques pas, non sans que sa tête ne tourne et que ses pas soient incertains. « Ramène-moi chez moi, que tu serves au moins à quelque chose. C’est pas avec toi que je vais parler d’elle, de toute façon ». Il est le dernier à qui il irait se confier sur sa relation avec Yara et sur tout ce qu’il ressent à son égard alors qu’elle a pris la fuite. Parce qu’il n’a jamais vu en James une oreille attentive, une personne de confiance, celui à qui il se livrerait sans la moindre hésitation, il s’y refuse donc, tout comme un moindre appui pour rejoindre l’extérieur de l’hôtel, préférant se tenir à ce qu’il trouve sur son chemin pour se faire.


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Message(#)(James #1) i’m losing control, i’m losing my mind  EmptyMer 17 Mai 2023 - 21:24


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August pouvait s'estimer heureux que Cristina ait fait appel à James et n'ait pas directement contacté la police, certainement refroidie à la simple idée que des agents puissent débarquer à l'hôtel et escorter le jeune homme à l'extérieur devant le reste des clients. Les apparences avaient toute leur importance et c'était une chose qu'August était loin d'ignorer, ce qui n'aidait pas à alléger l'atmosphère maintenant que le créateur s'était joint à eux. S'il pourrait se moquer de tout ça, il le prenait au contraire à cœur lorsqu'il était question de la plus précieuse possession de son épouse : cet hôtel était son bébé, son héritage, et quiconque égratignerait sa réputation aurait inévitablement affaire à lui. « Votre sainteté James, nous vous attendions » - « Si j'étais toi, je ferais pas trop le malin. » Il n'était pas en position de fanfaronner, August, et il serait peut être bon de le lui rappeler. Il s'en tirait même plutôt bien compte tenu de son comportement et du fait que Cristina aurait pu très facilement lui causer des ennuis. Elle ne l'avait cependant pas fait, aussi sans doute en partie parce qu'elle était consciente que James ne l'aurait pas voulu. « On ressent tellement de l’amour entre vous deux. Ça crève les yeux, vous êtes vraiment le couple rêvé » La remarque tira à James un rictus incrédule, toujours stupéfait qu'après toutes ces années chacun croit toujours devoir l'attaquer sur ce sujet-ci comme s'il ne savait pas déjà ce que tous pensaient de son mariage et de son couple. « T'es bien sûr d'être le mieux placé pour juger du couple des autres, August ? » Parce que s'il tenait à effleurer la question, pas sûr qu'il apprécie tellement la manière dont James s'amuserait à répliquer. « J'ai du rater l'épisode où tu t'apprêtais à fêter tes sept ans de mariage, toi aussi. » Dans son cas, la mariée n'avait même pas attendu qu'ils se soient passés la bague au doigt depuis sept minutes pour prendre ses jambes à son cou. Alors son mariage était peut être loin d'être parfait, mais il avait le mérite de tenir debout la plupart du temps. « Ça va dépendre de James. » Pas sûr que Cristina soit tellement plus rassurée maintenant qu'ils se regardaient en chiens de faïence, mais son épouse avait à faire et James n'avait plus d'autre choix que de prendre le relais.

« Bla bla bla, August, tu fais pitié à voir… t’emmerdes pas, ta femme a déjà eu ce discours avec moi. » Le couple partageait certes bon nombre de divergences d'opinions, mais ils étaient au moins d'accord pour dire que l'attitude d'August était condamnable à tous les niveaux. Qu'il ait bu jusqu'à se mettre minable n'était pas son problème, mais ça le devenait en revanche lorsqu'il s'affichait comme ce soir devant le reste des clients. Il n'était dans ces cas-là qu'un gamin capricieux et intenable, qui mériterait qu'il le laisse aux mains de la sécurité et reparte vaquer à ses occupations. Seulement, s'il faisait ça, il y avait fort à parier pour qu'Ambrose l'apprenne un jour et lui en tienne rigueur, James le savait. « Tu l'as mise de mauvaise humeur. Je te croyais assez mature pour aller t'échouer dans un endroit où tu risquerais pas de faire honte à ta famille, mais visiblement c'était trop te demander. » Il n'en avait jamais beaucoup attendu d'August, qui se faisait depuis toujours un malin plaisir à le contrarier et lui montrait à la première occasion tout le mépris qu'il lui inspirait. Malgré tout, il aurait pensé qu'en étant devenu adulte il prendrait au moins conscience de la valeur de certaines responsabilités. « Et toi et ta femme devriez faire des spots sur les dangers du mariage, je suis sûr que les avocats du divorce se ferait des couilles en or grâce à vous » Décidément, son mariage l'obsédait plus encore ce soir que d'habitude, ce à quoi James leva brièvement les yeux au ciel. Il se cherchait peut être bien un bouc émissaire sur qui passer ses nerfs, en attendant de se lever demain matin et de se maudire d'avoir eu la main aussi lourde sur l'alcool. Oh oui, James connaissait bien ce genre de situations, il était prêt à parier que ça se finirait ainsi. « Pourquoi pas, j'ai toujours pensé que je serais ultra télégénique. » De quoi lui donner des idées pour le jour où il voudrait diversifier ses activités ? Allez savoir.

Finalement, et parce que même l'état d'August ne saurait pas lui inspirer la moindre diplomatie, James effleura un sujet qu'il savait sensible. Plusieurs mois avaient passé depuis que Yara avait fait faux bon à son cousin le jour de ce qui aurait du être leur mariage, et si tous avaient compris qu'il ait eu besoin d'un peu de temps pour digérer la pilule, la plaisanterie s'éterniserait un peu trop au goût de James. Il n'était pas le premier à avoir le cœur brisé mais se comportait comme s'il ne s'en relèverait jamais. Et ça, c'était parfaitement idiot du point de vue de celui qui avait forgé sa carapace sur les cendres de son propre chagrin d'amour, sans jamais s'être laissé abattre même les jours où sortir de son lit lui demandait parfois des efforts surhumains. August devrait être capable de relever la tête et de se ressaisir, lui aussi : il était suffisamment jeune pour que la vie ait encore beaucoup à lui offrir, et il était impensable qu'ils puissent avoir la moindre de sang en commun s'il continuait à se morfondre comme il le faisait. « Ferme-la, James ! » Bien sûr qu'il savait ce qu'il faisait en évoquant le sujet et qu'il n'y avait aucune chance que la réaction d'August soit un tant soit peu positive. Et bien sûr que c'était un moyen pour James de le secouer, de lui faire prendre conscience d'à quel point son comportement était insensé et pathétique. « Ramène-moi chez moi, que tu serves au moins à quelque chose. C’est pas avec toi que je vais parler d’elle, de toute façon » Le contraire aurait tout d'étonnant lorsqu'on savait que les deux cousins n'avaient jamais été proches, pas même susceptibles de partager une relation cordiale ou civilisée. S'il leur arrivait de faire des efforts, c'était le plus souvent pour le reste de leur famille, lorsqu'ils tombaient d'accord pour ne pas se donner inutilement en spectacle – chose beaucoup plus facile lorsqu'August était parfaitement sobre. Alors non, James n'attendait aucune confession de sa part, n'ayant de toute façon jamais eu l'allure d'une oreille attentive. « Justement, j'aurais pensé que t'irais pleurnicher à la porte de Flora. Mais j'imagine que t'avais trop honte pour te retrouver dans cet état devant elle. » Devant Cristina et lui, par contre, il ne semblait pas le moins du monde dérangé à l'idée de se ridiculiser. Tout était bien différent avec sa fratrie, ça James le savait. « On l'appelle, si tu veux. Ou je te dépose directement chez elle si tu préfères. Elle doit même être avec sa colocataire à l'heure qu'il est, ça te ferait tout un public devant qui te donner en spectacle. » L'anglais bluffait, bien sûr, un peu trop conscient d'à quel point cette confrontation causerait inutilement de la peine à tous les partis. Il était peut être sadique à ses heures, cruel quand il le voulait, mais il ne causerait jamais le moindre tort à sa famille. Et même si August ne se montrait pas toujours digne de cette loyauté sans borne qu'il leur dédiait, ça l'englobait bel et bien lui aussi. Alors peu importe à quel point il aimerait le voir assumer les conséquences de ses actes et se responsabiliser, il ne mêlerait pas Flora à ça. « Je te préviens, t'as pas intérêt à vomir partout sinon je t'éjecte de la voiture et je t'abandonne sur le bord de la route. Compris ? » Et prenant avec August la direction du véhicule, garé à quelques mètres de là sur le parking privé de l'hôtel, James lui fit de nouveau face pour planter son regard dans le sien. Une manière de lui conseiller de faire ce qu'il avait à faire dès maintenant s'il avait bu au point d'en avoir la nausée.
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Message(#)(James #1) i’m losing control, i’m losing my mind  EmptyMar 6 Juin 2023 - 20:48



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 « Si j'étais toi, je ferais pas trop le malin. » Il le fait pourtant mais il s’agit là d’un comportement incontrôlé, du fait de la consommation excessive faite durant une grande partie de la soirée. Toutefois, il faut reconnaître que, même en étant sobre, August a un peu une image similaire de James, quand celui-ci semble être vénéré par une grande majorité de la fratrie Constantine – Ambrose en première place, Flora arrivant juste derrière. Et c’est quelque chose qui a toujours agacé le journaliste, quelque chose qui a toujours attisé sa jalousie vis-à-vis de la place qu’a pu avoir et a encore son cousin auprès des deux susnommés. Une place que seul August aurait aimé pouvoir prendre sans être dans l’ombre de James qui est désormais bien plus proche du dernier des Constantine, une relation que l’ainé ne peut se vanter d'avoir avec son cadet. Alors, oui, une part de lui s’exprime réellement ce soir et l’alcool n’est là qu’une excuse pour justifier le fait de le prononcer à voix haute, quand cette pensée se contente de rester silencieuse en temps normal. « T'es bien sûr d'être le mieux placé pour juger du couple des autres, August ? » Il attaque James sur ces faux-semblants usés par son couple avec Cristina, ce couple uniquement façonné pour donner une image parfaite de leur personne et maintenir leur empire respectif sous les projecteurs. « J'ai dû rater l'épisode où tu t'apprêtais à fêter tes sept ans de mariage, toi aussi. » La répartie de son cousin ne se fait pas attendre et August l’apprécie moyennement « Au moins, elle prétend pas être heureuse à mes côtés, elle » On peut au moins reconnaître ça à celle qui a pris la fuite.

« Tu l'as mise de mauvaise humeur. Je te croyais assez mature pour aller t'échouer dans un endroit où tu risquerais pas de faire honte à ta famille, mais visiblement c'était trop te demander. » Ses pupilles exécutent un tour gratuit dans leurs orbites mais il doit reconnaître que son choix n’a pas été des plus judicieux ce soir « Enfin, voyons, je n’allais pas aller chez la concurrence. Je veux bien faire, et voilà comment on me reçoit ! Puis ça va, tu peux la rassurer, je ne vais pas écrire un article sur son barman qui n’a pas voulu me resservir » Ils se stoppent quelques secondes, portant son index sur son menton avant de reporter lentement son regard sur son cousin « Je pourrais cela dit » qu’il bluffe d’un air songeur, un rictus mauvais au bout des lèvres. « Pourquoi pas, j'ai toujours pensé que je serais ultra télégénique. » Il explose d’un rire franc et surtout moqueur à l’encontre de celui qui a sûrement une pastèque à la place de sa tête et qui doit lui empêcher de pouvoir passer certaines portes tellement celle-ci est énorme. Et il connaît suffisamment James pour savoir qu’il serait capable de participer à un tel projet, tant que cela lui rapporte et qu’il est le centre de toute l’attention.

Le ton change dès que James évoque Yara. August retrouve son sérieux, demandant à son cousin de la fermer alors qu’il le somme la seconde suivante de le ramener chez lui parce qu’il ne compte nullement aborder le sujet de son mariage avorté avec lui « Justement, j'aurais pensé que t'irais pleurnicher à la porte de Flora. Mais j'imagine que t'avais trop honte pour te retrouver dans cet état devant elle. » Qu’il ose parler de Flora ensuite ne fait que de faire monter d’un cran sa colère et il ignore ce qui le retient à cet instant-là de laisser son poing partir dans la tronche de James – sûrement le fait qu’il n’est pas en état et qu’il se ridiculisera se faisant, mais aussi parce qu’il doit lui rester un tant soit peu de bon sens qui le pousse à ne pas agir stupidement. « On l'appelle, si tu veux. Ou je te dépose directement chez elle si tu préfères. Elle doit même être avec sa colocataire à l'heure qu'il est, ça te ferait tout un public devant qui te donner en spectacle. » August s’approche toutefois de son cousin, brandissant un index près de son visage « Laisse Flora en dehors de ça. Si j’apprends que tu lui as dis quoi que ce soit de cette soirée, je te jure que je t’étripe James ! ». Il a tout de même conscience que son comportement n’est pas à la hauteur ce soir et il ne souhaite pas que sa sœur jumelle l’apprenne. Leur relation est encore fragilisée du fait de son silence radio de plusieurs semaines et il ne souhaite en aucun cas la décevoir. Car il sait qu’elle le serait en le voyant dans un tel état, serait tout autant en capacité de lui remonter les bretelles pour avoir atteint des bas-fonds aussi sombres. Il soupire, relâche la pression présente sur ses traits et sur ses épaules, remettant de la distance entre son cousin et lui « Elle n’a pas besoin de savoir. Que je te déçoive toi m’est complètement égal. Mais pas elle » qu’il dit sur un ton qui se veut neutre avant de commencer à prendre la direction de la sortie de l’hôtel en compagnie de son cousin, jusqu’à atteindre l’extérieur. « Je te préviens, t'as pas intérêt à vomir partout sinon je t'éjecte de la voiture et je t'abandonne sur le bord de la route. Compris ? » « Ça va, n’exagères pas » Il ne ressent pas de nausée quelconque, a juste la tête qui tourne et peine à aligner ses pieds l’un devant l’autre pour garder une trajectoire droite. Autrement, son organisme est bien trop habitué aux effets de l’alcool pour en arriver à ce que cela le rende malade désormais. « Et ça dépend de toi et ta conduite. Je sais qu’elle laisse à désirer » qu’il fait une fois qu’ils ont atteint la voiture de James, August ouvrant la porte côté passager pour s’y engouffrer ensuite. Par précaution, il ouvre la fenêtre alors que son cousin démarre et un silence s’installe longuement dans l’habitacle avant qu’August ne vienne l’interrompre « Dis rien à Ambrose non plus, même si je me doute que ça te réjouirait de le faire pour recevoir un peu plus de ses faveurs » qu’il dit sur un ton amer, son regard porté sur les buildings qui défilent sous leurs yeux. « Je sais ce que tu as fait en plus à son ex ». Il n’a sûrement pas besoin d’en dire plus pour que James comprenne ce à quoi il fait allusion, concernant cette altercation qu’il a eu avec Ruben. Même si August a soutenu le geste de son cousin qui a agi en pensant que l’ex de leur cadet allait l’agresser, il n’hésite pas ce soir à user de cette histoire pour en faire une potentielle menace auprès du styliste.


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Message(#)(James #1) i’m losing control, i’m losing my mind  EmptyVen 23 Juin 2023 - 20:28


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« Au moins, elle prétend pas être heureuse à mes côtés, elle » Un rire sarcastique filtra entre les lèvres de James qui secoua la tête d'un air incrédule, convaincu que le véritable problème avait toujours été qu'August, parmi quelques autres, ne s'était jamais assez intéressé à son mariage pour y comprendre quoi que ce soit. « Grandis un peu, August. La vie c'est pas une putain de comédie romantique, tout le monde ne veut pas vivre d'amour et d'eau fraîche. » Ce n'était pas ce dont il était question entre sa femme et lui, peu importe à quel point le reste du monde restait bien trop étroit d'esprit pour le comprendre. Et c'est pour ça que leur union durait en dépit de leurs nombreuses divergences et de toutes les fois où les portes claquaient au rythme de leurs disputes : c'était la confiance bien plus qu'aucun attachement sentimental qui était le ciment de leur couple. Cristina savait qu'elle pouvait compter sur lui à chaque instant, tout comme il lui témoignait une confiance aveugle. Ça n'était pourtant pas faute d'avoir souvent plaisanté sur l'idée d'empoisonner leurs tasses de café en douce. « Cristina a toujours été animée par le pouvoir et l'argent. Deux choses dont elle a pas le moindre risque de manquer. Que ça te fasse pas rêver toi ne veut pas dire que ça la rend pas heureuse, elle. » C'était un concept qu'August refusait de concevoir tant son esprit était conditionné pour ne voir les choses que sous un seul prisme : s'accrocher à l'idée que l'amour était la seule raison pour laquelle deux personnes pouvaient choisir de s'unir lui valait aujourd'hui de dépérir à cause d'une peine de cœur. Et ça, ça faisait pas vraiment rêver du point de vue du créateur qui lui aussi était passé par là. Lorsqu'aimer était synonyme de souffrance, à quoi bon se l'infliger à soi-même ? « Enfin, voyons, je n’allais pas aller chez la concurrence. Je veux bien faire, et voilà comment on me reçoit ! Puis ça va, tu peux la rassurer, je ne vais pas écrire un article sur son barman qui n’a pas voulu me resservir. » Encore heureux, la colère de Cristina ne connaîtrait sinon aucune limite. « Je pourrais cela dit. » Qu'il bluffe ou pas, August était trop éméché pour que James soit tenté de vraiment le prendre au sérieux. « Et je m'inquiéterais si ton article risquait pas de se retrouver entre l'horoscope et les petites annonces du journal du coin. » Sourire moqueur au coin des lèvres, James poursuivit. « Oui, je suis sûr que ça nous ferait perdre au moins deux clients. Trois, si tu t'appliques. » Il était sacrément mauvais, James, quand sa patience était mise à rude épreuve.

Bien qu'il s'amuse ici à laisser entendre le contraire, l'anglais n'avait pas réellement l'intention de mettre Flora au courant de la tournure déplorable de cette soirée. Ce serait pourtant facile de faire en sorte qu'August se donne en spectacle devant elle et il n'aurait qu'à organiser une rencontre pour lui faire regretter chaque choix qui l'avait placé dans cette situation, mais Flora ne méritait pas d'être mêlée à tout ça et encore moins d'en souffrir. Les problèmes de son frère jumeau n'avaient pas à devenir les siens, encore moins quand sa fratrie n'était déjà pas épargnée. « Laisse Flora en dehors de ça. Si j’apprends que tu lui as dis quoi que ce soit de cette soirée, je te jure que je t’étripe James ! » L'air faussement menaçant de son cousin lui aurait sûrement arraché un rictus moqueur si toute cette situation n'était pas déjà assez grotesque. Il avait mieux à faire que de jouer les baby-sitters d'un soir, James, c'est pourquoi il tenait assez à ce que la situation ne s'éternise pas davantage. « Elle n’a pas besoin de savoir. Que je te déçoive toi m’est complètement égal. Mais pas elle. » Et il le comprenait mieux qu'August n'en avait sûrement conscience, quand bien même son cousin avait toujours veillé à lui faire sentir qu'il n'avait pas sa place au sein de leur fratrie et ne serait jamais pleinement l'un des leurs, peu importe qu'ils aient presque grandi tous ensemble sous le toit de Norman. « On est au moins d'accord sur un point : ta sœur détesterait te voir comme ça. » Il n'était pas là pour le ménager, surtout si ça pouvait lui faire l'effet d'un électrochoc et le convaincre de se reprendre en main. Le voir comme ça ne l'enchantait pas le moins du monde, il n'en tirait même aucun plaisir, en partie parce que ça lui rappelait aussi combien l'alcool était pour lui devenu un réconfort un peu trop familier ces derniers mois. « Je lui dirai rien si t'arrêtes tes conneries une bonne fois pour toutes. » Ça lui semblait plutôt honnête, comme compromis, et il lui faisait même une faveur dont August n'avait sûrement pas conscience. Après tout il aurait très bien pu l'abandonner à son sort devant l'hôtel. Au lieux de ça, il comptait bien le ramener chez lui et s'assurer qu'il n'en fasse pas davantage pour ce soir. « Ça va, n’exagères pas. Et ça dépend de toi et ta conduite. Je sais qu’elle laisse à désirer. » Pour sa défense, il se payait bien souvent les services d'un chauffeur mais avait pour ce soir opté pour son propre véhicule, ne désirant pas attirer davantage l'attention sur les frasques d'August lorsque sa femme l'avait appelé. « Uniquement quand je transporte des idiots. » Ce qui serait le cas maintenant qu'August avait grimpé du coté passager, James se glissant quant à lui derrière le volant.

« Dis rien à Ambrose non plus, même si je me doute que ça te réjouirait de le faire pour recevoir un peu plus de ses faveurs. » Son regard porté sur la route qui défilait devant ses yeux, James réprima un soupire et songea qu'un August saoul était encore plus embêtant qu'un August sobre – et de son point de vue, ça n'avait rien d'évident. « Ça va peut être te surprendre, mais j'ai pas l'intention de lui dire quelque chose qui risquerait de le blesser. Même pour te donner une bonne leçon. » Ce serait tentant de lui remettre une bonne fois pour toutes les idées en place, plutôt que de le laisser se morfondre encore six mois sur sa rupture amoureuse, mais il y avait des limites à ce que James était prêt à faire et il était hors de question qu'Ambrose se retrouve affecté par ses conneries. Il avait suffisamment de choses à l'esprit pour ne pas qu'il veuille en rajouter, c'était le genre de choses qu'il aimait mieux régler seul à seul avec August, quand bien même ça ne l'enchantait pas spécialement. « Je sais ce que tu as fait en plus à son ex. » L'espace d'un instant, ses doigts se crispèrent autour du volant et c'est après lui avoir lancé un bref regard en coin que James constata qu'il était bien sérieux. « C'est Ambrose qui t'en a parlé ? » Il n'en voudrait pas à son cousin de le lui avoir dit, même si ça ne l'arrangeait pas qu'August soit maintenant dans la confidence et ait le pouvoir de brandir sa menace comme si c'était parfaitement anodin. Ça ne l'était pas, pas alors que James s'était placé dans une position délicate en rouant de coups un jeune médecin dont le seul tort avait été de se retrouver au mauvais endroit au mauvais moment. « Si tu connais toute l'histoire, tu dois savoir que j'avais une bonne raison de réagir comme je l'ai fait. Au départ, en tout cas. » Il ne nierait pas avoir fait preuve d'une terrible erreur de jugement en s'en prenant au mauvais type, mais ses intentions étaient claires : il pensait juste à protéger Ambrose d'un homme qu'il pensait violent. « Et n'essaie pas de me faire croire qu'à ma place, t'aurais pas fait la même chose. » Qu'à sa place, s'il avait cru avoir affaire au bourreau de son frère, il serait resté sans réagir. Redevenant silencieux quelques secondes, James profita qu'un feu rouge les force à s'arrêter pour organiser ses pensées et finir par déclarer, après avoir poussé un lourd soupire. « J'arrive pas à croire que je vais dire ça, mais allons bon. » Foutu pour foutu, il lui venait une idée qui pouvait être aussi bien bonne que terriblement mauvaise. « Si tu tiens ta langue sur ce qui s'est passé avec Ruben, je ferai en sorte d'oublier cette soirée. C'est gagnant-gagnant, non ? » Et bien que ça lui coûte de passer ce genre de marché avec August, James était conscient de ne pas vraiment avoir d'autre choix. S'il ne voulait pas que cette affaire lui nuise et finisse par retomber sur Ambrose, il se devait de faire le nécessaire. August saurait lui aussi probablement voir que c'était dans son intérêt d'accepter.
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Message(#)(James #1) i’m losing control, i’m losing my mind  EmptySam 1 Juil 2023 - 23:21



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 « Grandis un peu, August. La vie c'est pas une putain de comédie romantique, tout le monde ne veut pas vivre d'amour et d'eau fraîche. » Cette phrase ne manque pas de lui faire avoir un rictus moqueur tant il n’imagine pas effectivement James jouer dans une telle comédie. Le romantisme, il faudrait qu’il y soit disposé, or, il n’imagine pas son cousin de la sorte, voyant plutôt en lui un tyran que quelqu’un donnant un amour inconditionnel à ses proches – et là, en l’occurrence, à sa femme « Cristina a toujours été animée par le pouvoir et l'argent. Deux choses dont elle a pas le moindre risque de manquer. Que ça te fasse pas rêver toi ne veut pas dire que ça la rend pas heureuse, elle. » « Uhm, c’est donc ça en fait la clé de la réussite d’un mariage ? Être marié à quelqu’un que pour un intérêt pécunier ? Non, ça ne me fait pas rêver » et c’est surtout qu’une fausse excuse et s’est particulièrement pathétique, à son sens, de s’unir à quelqu’un que par intérêt. Il n’y voit aucun avantage, August, et n’envie en rien le mariage arrangé de son cousin avec Cristina. Il préfère encore vivre ce qu’il vit actuellement que d’être dans un mariage dépourvu d’amour et de sentiments sincères. « Et je m'inquiéterais si ton article risquait pas de se retrouver entre l'horoscope et les petites annonces du journal du coin. » Il déteste James, il le déteste lui et son air condescendant, celui qui est incessamment le sien et qui est insupportable. Qu’il pense bien ce qu’il veut de sa position de journaliste, ce n’est pas l’avis de James qui risque de l’atteindre, n’ayant jamais accordé une quelconque importance à celui-ci. « Oui, je suis sûr que ça nous ferait perdre au moins deux clients. Trois, si tu t'appliques. » C’est un doigt d’honneur qu’il obtient en guide de réponses, un geste bien plus simple à exécuter – quoi que, au vu de son état, celui-ci part un peu de travers - que d’utiliser sa salive qu’il gaspillerait pour son cousin qui, à ses yeux, n’en vaut même pas la peine.

Ils ne se sont jamais entendus et ce n’est pas ce soir que les choses changeront. James joue avec le feu et les nerfs d’August en évoquant Flora, ce qui ne manque pas de le faire sortir de ses gongs. Il défend James de dire quoi que ce soit de cet incident à sa jumelle, plus parce qu’il ne veut pas la décevoir une nouvelle fois que parce qu’il a honte de l’état dans lequel il se trouve – bien que cela en soit en partie le cas aussi. « On est au moins d'accord sur un point : ta sœur détesterait te voir comme ça. » Il le sait et il essaye au mieux de la préserver de cet état qui est le sien depuis des mois. Pourtant, il lui a fait la promesse aussi de ne plus la mettre à l’écart et peut-être que si elle venait à apprendre cet incident, elle lui en voudrait à nouveau de ne pas l’avoir appelé, elle, à la rescousse ou de ne pas être venu la voir, plutôt que de merder comme il vient de le faire. Bien sûr, la culpabilité le gagne déjà mais il n’en montre rien à James à qui il ne tient pas à donner du grain à moudre « Je lui dirai rien si t'arrêtes tes conneries une bonne fois pour toutes. » « C’est une menace ? ». Ça sonne tout comme en tout cas et si August aimerait se sortir de ce merdier et qu’il n’est pas fier de ce qu’il entreprend, il sait qu’il n’est pas capable de garantir quoi que ce soit, encore moins à James. « Tu tiens à elle toi aussi, tu lui diras rien, point barre ». Fin de la discussion, James n’a intérêt de rien dire à Flora, autrement, c’est son poing qu’il verra de très près, cousin ou pas. « Uniquement quand je transporte des idiots. » « Ca doit pas être tous les jours facile pour toi alors » Parce qu’évidemment, James n’échappe pas à cette catégorie non plus. Ils ne sont pas cousins pour rien.  

« Ça va peut-être te surprendre, mais j'ai pas l'intention de lui dire quelque chose qui risquerait de le blesser. Même pour te donner une bonne leçon. » Si August ne tient pas à ce que Flora soit au courant de cet incident, il ne tient pas non plus à ce qu’Ambrose l’apprenne. Il faut dire qu’il ne tient pas à ternir davantage cette opinion peu glorieuse que son frère peut avoir de lui et ainsi perdre encore un peu plus le peu d’entente et le peu de lien qu’il peut avoir avec son cadet, car il est certain qu’il n’apprécierait pas d’apprendre ce qu’il s’est passé ce soir à l’Emerald. S’il ne le remercie pas à voix haute, August le fait silencieusement en se contentant d’hocher la tête. « C'est Ambrose qui t'en a parlé ? » Il est celui qui relance la discussion, lançant à James qu’il sait pour cet incident qu’il s’est passé un mois plus tôt alors que le styliste a eu la main leste et a donné un bon coup à Ruben Hartfield, un des ex d’Ambrose. « Il m’a appelé ce soir là pour que j’aille le chercher à l’hôpital. En creusant un peu, j’ai appris que son pote n’était pas simplement tombé mais que tu étais le responsable de leur passage à l’hôpital » surement qu’Ambrose en avait eu assez que son frère joue les donneurs de leçons en cherchant à tout prix à savoir à quel point les deux avaient consommé de l’alcool pour qu’ils se retrouvent à l’hôpital à une telle heure. « Si tu connais toute l'histoire, tu dois savoir que j'avais une bonne raison de réagir comme je l'ai fait. Au départ, en tout cas. » L’histoire, August ne la connait pas encore et reste donc cantonnée à celle qu’Ambrose lui a raconté « Tu as mal interprété un geste que Ruben a eu à l’encontre de Rose et tu as cru qu’il allait le frapper. C’est tout ce que je sais ». Et pour ainsi dire, il ne cherche pas à connaitre le fin mot de l’histoire, ici, ni entendre la version des faits de James. « Et n'essaie pas de me faire croire qu'à ma place, t'aurais pas fait la même chose. » August sent l’agacement chez son cousin, ce qui ne manque pas de l’amuser, ne l’empêchant toutefois pas à reconnaitre qu’il a eu raison « Tu le croiras ou non mais je t’ai défendu ». Il ne cherche pas à gagner ses bonnes grâces en disant ça, mais il doit reconnaitre que, lorsqu’il s’agit de protéger Ambrose, les deux cousins sont au moins sur la même longueur d’onde. De là, à ce que cela finisse par les rapprocher… « J'arrive pas à croire que je vais dire ça, mais allons bon. » August porte son regard sur James, son sourcil se arquant, intrigué par ses propos « Si tu tiens ta langue sur ce qui s'est passé avec Ruben, je ferai en sorte d'oublier cette soirée. C'est gagnant-gagnant, non ? » Il ne peut réprimer un rire, son regard venant se reporter sur la route devant eux. Voilà que James a peur que le secret de cet incident sorte et surtout, sa crainte montre à quel point la confiance n’est pas de mise entre eux – ce qui est bien regrettable, il faut le reconnaitre « C’est pourtant bien tentant » qu’il s’amuse à lui répondre, grand sourire aux lèvres « Je dirai rien » qu’il finit par conclure, avant qu’un long silence ne s’installe dans l’habitacle, jusqu’à ce qu’ils finissent par atteindre l’adresse du domicile d’August. « Je devrai pouvoir me débrouiller maintenant, j’ai pas besoin que tu m’accompagnes, je connais le chemin ». Il ne risque pas grand-chose, si ce n’est s’effondrer dans l’allée ou au pire s’endormir sur le perron, s’il ne parvient pas à mettre la clé dans la serrure. Il ouvre la portière et sort du véhicule et parce qu’il lui reste un peu de clarté dans son esprit, c’est un « Merci » qu’il glisse furtivement à son cousin avant de faire claquer la portière et prendre la direction de sa maison, celle où les souvenirs avec Yara sont encore bien trop omniprésents.  



BY PHANTASMAGORIA
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