| Maybe I'm defective or maybe I'm dumb [Autumn] |
| | (#)Dim 15 Jan - 20:24 | |
| Il ouvre la porte du restaurant. À ses mains, une enceinte Bluetooth portative ainsi qu’un micro sans fil. Ces deux items-là, il les a ramassés quelques heures plus tôt à la boutique d’électronique en face du salon de coiffure. Cette couleur de cheveux-là, il la regrette déjà.
« C’est permanent ? » « Oui, non, oui non, comme on n’a pas fait de bleaching, votre couleur naturelle plus foncée reprendra le dessus d’ici quelques semaines, voire quelques mois. » UUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU.
Dans son cœur, de la culpabilité. Il n’est pas idiot, Archie, et il ne l’a jamais été. Son esprit est assez logique pour accumuler les indices et trouver les solutions. Il est un briquet. Il enflamme tout ce qui tente de passer au-dessus de sa tête. Ça a commencé par Kieran, qui se croyait assez bien pour prendre soin de celle qui avait passé deux ans aux côtés d’Archie. Dès l’instant où il a croisé son regard, il est devenu son jouet préféré. La personne qu’il prenait plaisir à martyriser en l’enflammant de la tête aux pieds et en le regardant lentement se noircir. Une descente en enfer qu’il consommait à coups de rire parce qu’il ne se soucie de personne, le millionnaire, sauf de ceux qui ont réussi à percer sa carapace et séparer le personnage de l’acteur.
Autumn est passée au-dessus de sa tête. Elle l’a insulté, l’a rabaissé parce qu’il était complètement bourré et parce qu’il n’avait plus les idées claires. Il est le premier à avoir mordu et le dernier à avoir relâché la prise mais, entretemps, son corps s’est fait percer de petits trous parce que les canines de la jeune femme sont aussi aiguisées que les siennes. De ces trous se sont échappés quelques parties de lui-même. Il ne sait pas vraiment combien il a perdu, ce soir-là, mais s’il y a une chose dont il est certain, c’est qu’il ne va pas bien. Et il n’arrive plus à faire croire le contraire, lui qui est pourtant maître en la matière.
Le restaurant est animé, lumineux, presque rempli. Pourtant, Archie n’hésite pas. Ses pas sont assurés quand il se dirige vers une table en plein milieu de la grande salle. Plus loin, le bar. À gauche, la porte battante de la cuisine qui enclave le vas-et-viens des serveurs et serveuses de la place. Il ne voit pas aussitôt Autumn. Pourtant, il sait qu’elle travaille ce soir. La jeune femme n’a toujours pas appris à limiter la quantité d’information qu’elle partage sur les réseaux sociaux. Au moins, ça aura servi à celui qui a une idée stupide derrière la tête.
À sa ceinture, pendant vers l’arrière, un gant de boxe qui luit tant son propriétaire en prend soin. « Eh ! » S’exclame un occupant de la table sur laquelle Archie bondit sans prévenir. Heureusement, cette famille-là n’avait pas encore reçu leur repas. Le garçon arrive même à ne pas renverser un seul verre d’eau tandis qu’il se positionne face à la salle des employés près de la cuisine, allumant son microphone ainsi que son enceinte qu’il pointe en direction de là où Autumn se cache avec un peu de chance. « Un deux, un deux ? » Quel cliché. Mais il devait bien tester le son, qui résonne bien trop fort dans l’endroit. Des dizaines de têtes se lèvent en sursaut et un silence s’impose aussitôt alors que la majorité est occupée à dévisager cet abruti qui s’est levé sur la table. Le personnel ne réagit pas, s’attend peut-être à une sorte de demande en mariage vu l’accoutrement classe d’Archie. Ils ne veulent pas briser la magie du moment. « Je suis ici pour une certaine Autumn. Je sais qu’elle travaille ce soir. » Il lance solennellement en scrutant la salle avec l’attention d’un rapace cherchant le petit souriceau dans les broussailles. Par automatisme, tous les clients se mettent à chercher aussi, comme s’ils savaient à quoi elle ressemblait. Ils veulent voir la réaction de la future épouse en direct. « Autuuuuuumn…. » Qu’il fredonne en dernier recours, prolongeant la voyelle jusqu’à ce que ses poumons se vident de leur air. @Autumn Galloway |
| | | ÂGE : trente-deux ans, jamais elle aurait cru qu'un jour on lui reprocherait d'être trop jeune pour quoique ce soit (01.03.1992) SURNOM : Auty, Octobre, Miss G par ses élèves. STATUT : elle s'en fout, de l'opinion des autres, elle prend sa chance avec Joaquin. MÉTIER : bonjour la permanence, elle s’est finalement fait une place dans une école secondaire de la ville. LOGEMENT : elle squatte chez Joaquin depuis plusieurs mois, en attendant de se trouver autre chose. POSTS : 3243 POINTS : 160 TW IN RP : automutilation, dépression, trouble de la personnalité limite, pensées suicidaires, abus physique et mental, age gap. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : borderline, elle ne connaît pas les zones grises. tout est toujours blanc ou noir, trop ou pas assez › sans identité fixe, elle se module au gré de ceux qui l'entoure › hypersensible et empathique, elle gère très mal ses émotions et encore moins bien celles des autres › elle a été hospitalisé en psychiatrie pendant six mois de septembre 2019 jusqu'à mars 2020 suite à une violente crise et de long mois de dépression profonde › croule sous les dettes, peine à se garder la tête hors de l'eau. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Autumn parle (trop) en orangered. RPs EN COURS : (six) ≡ atlas #4 › faith #3 › ginny › joaquin #7 › kieran #12 (fb janvier 2023) › kieran #13.
halstay ☽︎ i was the arsonist the one who burned us to the ground after the argument. set fire to the room with our hearts in it. and though i said that you're the one who started it. i started it. i was the arsonist but now i make it up to you for all the darkness. for everything i put you through. let me start with this i started it. now I build back that room with our hearts in it.
quity ☽︎ hello love, don't you fade away. just a little less "go," and a little more "stay". i could try to blame you, but my mind ain't safe. like two fireworks tied to a rollerblade. i'm still lost but i'm still holding on. won't you hold me while this storm is in my head? oh, i'm alone and i can barely catch my breath. don't you go away, don't let it die in vain. i'd give anything to feel it all again
faith ☽︎ waiting room, no place to stand. his greatest fears and wringing hands and the loudest silence. if you could see yourself like this, if you could see yourself like this, you'd have never tried it. stayed on the line with you the entire night 'til you told me that you had to go. don't let this darkness fool you. all lights turned off can be turned on. i'll drive, i'll drive all night, i'll call your mom. oh, dear, don't be discouraged. i've been exactly where you are. RPs EN ATTENTE :
RPs TERMINÉS : AVATAR : lucy boynton. CRÉDITS : (av. cristalline) › (sign. siren charms) › (gifs lucy. sophiexrph) › (userbars. loonywaltz) › (dessin. mapartche) DC : penny stringer (ft. elizabeth olsen) + samuel wellington (ft. charlie hunnam) + willow storm (ft. lili reinhart) PSEUDO : vlastuin › marie. INSCRIT LE : 27/04/2021 | (#)Mer 25 Jan - 4:49 | |
| maybe i'm defective or maybe i'm dumb Les commandes s’enchaînent à toute vitesse et l’avantage de travailler un vendredi soir dans un restaurant comme celui-là, c’est que tu n’as pas le temps de t’ennuyer, et surtout pas le temps pour tes éternelles remises en question à essayer de comprendre ce que tu fais là en premier lieu. Les visages s’accumulent et s’interchangent, mais tu offres toujours ton plus beau sourire et tes meilleures manières, espérant recevoir de bons commentaires de la part des clients. Tu ne travailles ici que depuis quelques semaines et si ce n’était vraiment pas le plan de base, tu essayes quand même de faire en sorte que ce ne soit pas un plan complètement foiré. Tu te fais croire que ce n’est que temporaire, que d’un jour à l’autre, tu vas réellement commencer tes recherches pour un poste en enseignement, que la demande est toujours haute, même si l’année scolaire est sur le point de recommencer, et quand tu te sentiras prête, tu n’auras aucun mal à te faire une place dans le milieu. Oui, mais. Tu chasses les pensées aussitôt qu’elles s’incrustent dans ton esprit alors que tu t’arrêtes devant l’écran dans lequel tu entres une nouvelle commande pour une petite famille de quatre qui vient de s’installer sur l’une des banquettes. Un simple regard vers eux t’offre une perspective que tu vois souvent depuis que tu as commencé à travailler au restaurant. Les enfants sont bruyants et s’attirent des regards sévères de la part des clients autour, mais l’attention qu’ils attirent ne dure pas bien longtemps, puisqu’un nouvel élément apparaît et se veut encore plus dérangeant que les deux enfants qui sautent sur la banquette.
« Un deux, un deux? » Tu reconnais la voix avant de reconnaître la silhouette, ou peut-être bien que c’est parce que la dernière fois que tu as vu Archie, il avait encore les cheveux foncés et aujourd’hui, il arbore un blond cendré que tu n’es pas sûre lui convient réellement. Tu es à quelques mètres de la table où Archie vient de se lever, se foutant complètement des clients assis à cette dernière et s’il est impossible pour toi de le manquer, tu n’es pas certaine que lui peut te voir. Ça fait quelques mois que tu ne l’as pas vu, le Kwanteen. Quelques mois qui se sont écoulés depuis cette nuit où tu es allé chez lui et que les choses ont dérapé complètement. Tu y penses souvent, à cette nuit, à ce que y a été dit et les marques que ça a laissé, mais jamais tu n'as cherché à lui reparler depuis et bien honnêtement, tu ne te sentais pas du tout prête à le faire maintenant. Surtout pas en plein milieu de ton shift à ce boulot où tu ne travailles que depuis quelques semaines à peine. Mais comme d’habitude, Archie semble avoir une autre idée en tête. « Je suis ici pour une certaine Autumn. Je sais qu’elle travaille ce soir. » Tu fermes les yeux. Putain, tu n’as qu’une seule envie : disparaître, fuir ce restaurant et ne jamais y remettre les pieds. Compliqué toutefois quand il te reste encore quelques heures à ton shift et que tu as vraiment, mais vraiment besoin de ce salaire. « Autuuuuumn… » Tu passes une main sur ton visage parce qu’il rend ça particulièrement difficile de l’ignorer, puisqu’il a choisi une table au beau milieu du restaurant et vu le regard que te lance ton supérieur, tu comprends qu’il faut que tu gères la situation et rapidement, si tu ne veux pas risquer de te faire renvoyer dans les prochaines minutes. « Descend de là Archie. » que tu hisses une fois que tu t’es approchée de la table, ne lui offrant rien de plus qu’un regard noir. « Je suis vraiment, vraiment désolée. » que tu murmures aux clients, qui ne savent pas trop s’ils doivent être charmés par la performance d’Archie et espéré un moment romantique, ou alors complètement outrés. Peut-être que la colère qui irradie de ta personne saura leur faire comprendre qu’il n’y a rien de romantique dans ce geste qui est légèrement désespéré, en toute honnêteté. « C’est quoi, t’es encore complètement saoul? Tu veux un remake de l’autre soir, en public? » Oh que tu n’entends pas à jouer, tellement aveuglée par ta colère que tu ne remarques pas les gants de boxe qu’il a apporté avec lui. |
| | | | (#)Mer 15 Fév - 21:56 | |
| Ce qui pourrait s’apparenter à un moment de solitude de catégorie extrême n’en est pas un aux yeux d’Archie qui, debout au milieu de cette table, appelle un prénom qui n’appâte aucun visage. Il peut bien s’en ficher de se faire regarder de travers par la majorité des clients : il a appris à ne pas craindre le ridicule dans ce genre de situation. Devant des potentiels collègues d’affaires, c’est différent. Devant des gens qui ne le connaissent pas et qui ne le connaîtront jamais parce que ce n’est pas la célébrité qui l’a rendu riche, ses genoux ne flanchent pas. Ses yeux parcourent la salle, son micro est toujours collé à ses lèvres tandis qu’il passe au radar tous les faciès et prononce une troisième fois son prénom préféré. Il se voit enfin interrompu par la personne qu’il cherche et, dès qu’il la voit, son sourire reprend vie, son dos se redresse, sa posture prend confiance. « Descend de là Archie. » Pour seule réponse, il secoue la tête de droite à gauche, un mouvement discret que seul le plus attentif pour intercepter. « J’ai pas fini. » Il murmure plus loin de micro pour ne pas faire réverbérer sa voix plus que nécessaire. Et, tandis qu’Autumn se confond en excuses à l’égard de la clientèle qui semble pourtant divertie par ce spectacle inattendu, le garçon esquisse un sourire fier. Les gens veulent entendre ce qu’il a à dire même si ça ne les concerne pas. Ce doit être la première fois de leur vie qu’ils assistent à un tel numéro, autant en profiter à fond. Une fausse demande en mariage plutôt originale. « C’est quoi, t’es encore complètement saoul? Tu veux un remake de l’autre soir, en public? » Il fronce les sourcils mais n’est pas choqué. Il soulève la main pour calmer ses accusations puis il recolle le micro à ses lèvres. « Non, je suis complètement à jeun et je sais ce que je fais. » Ça a le mérite d’être clair ; même, pour appuyer ses propos, il se tient sur une jambe, les bras soulevés à l’horizontales de part et d’autre de son torse, garde bien sa forme, immobile pendant au moins cinq secondes et, seulement quand il a convaincu le restaurant entier de ne pas avoir bu une seule goutte d’alcool, il retrouve sa balance. « Je suis venu pour m’excuser. Je n’ai pas trouvé de manière plus discrète de le faire. » Qu’il prétend sur un ton ironique (parce que ce sera toujours plus simple de tout prendre à la rigolade, surtout avec sa partenaire de crime). « Ça ne t’a jamais dérangée, auparavant, que je fasse le clown en public. » Même, elle appréciait sa connerie, pas vrai ? De son côté, il a toujours aimé l’insouciance d’Autumn, sa façon de prendre les choses à la légère, parce qu’il n’y a pas meilleure façon de vivre que de se casser le bras une fois de temps en temps pour apprendre de nouvelles leçons. « D’ailleurs, le blond te va beaucoup mieux, j’en ai conscience. C’était une erreur. » Il précise entre deux ricanements, désignant le foin qu’il trimbale sur sa tête et qu’il regrettera tous les matins en croisant son regard dans le reflet. Une claque qu’il se prendra incessamment jusqu’à ce que la couleur s’efface et laisse place à la naturelle. Puis, relevant les yeux vers la clientèle, il observe quelques visages un après l’autre, hésite une petite seconde, une minuscule seconde imperceptible mais qui lui crispe une grimace au visage le temps qu’il relance, le ton plus sérieux : « Je crois que j’avais besoin d’un public pour que le plus de monde possible sache qu’il vaut mieux pas m’approcher parce que je suis un imbécile qui a blessé la personne la plus incroyable sur la planète. Enfin, d’Australie… » Il glisse un regard à la jeune femme dont il est question, se pince les lèvres puis se permet une autre petite sottise (vaut mieux rire que pleurer) : « Plutôt, de Brisbane. Brisbane c’est déjà assez grand. » Il déglutit, sentant soudainement un poids s’écraser sur ses épaules telle une prise de conscience prenant la forme d’un éboulement de terrain. Alors qu’il regarde Autumn, ses yeux s’attendrissent, il s’égare dans un moment de silence et reprend enfin ses esprits. Sa main se porte à sa hanche, là où est suspendu le gant de boxe dont il se rappelle la présence : « Puisque je t’ai fait mal, je me suis dit que ce serait juste si tu me faisais mal à ton tour. Je le mérite bien, pas vrai ? » Il demande, ses lèvres s’étant légèrement décollées du micro, ses perles bleues accrochées à celles de la jeune femme et surtout pas aux autres serveurs qui commencent à s’agiter à l’arrière de la salle maintenant qu’il n’est officiellement plus question de demande en mariage.
@Autumn Galloway |
| | | ÂGE : trente-deux ans, jamais elle aurait cru qu'un jour on lui reprocherait d'être trop jeune pour quoique ce soit (01.03.1992) SURNOM : Auty, Octobre, Miss G par ses élèves. STATUT : elle s'en fout, de l'opinion des autres, elle prend sa chance avec Joaquin. MÉTIER : bonjour la permanence, elle s’est finalement fait une place dans une école secondaire de la ville. LOGEMENT : elle squatte chez Joaquin depuis plusieurs mois, en attendant de se trouver autre chose. POSTS : 3243 POINTS : 160 TW IN RP : automutilation, dépression, trouble de la personnalité limite, pensées suicidaires, abus physique et mental, age gap. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : borderline, elle ne connaît pas les zones grises. tout est toujours blanc ou noir, trop ou pas assez › sans identité fixe, elle se module au gré de ceux qui l'entoure › hypersensible et empathique, elle gère très mal ses émotions et encore moins bien celles des autres › elle a été hospitalisé en psychiatrie pendant six mois de septembre 2019 jusqu'à mars 2020 suite à une violente crise et de long mois de dépression profonde › croule sous les dettes, peine à se garder la tête hors de l'eau. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Autumn parle (trop) en orangered. RPs EN COURS : (six) ≡ atlas #4 › faith #3 › ginny › joaquin #7 › kieran #12 (fb janvier 2023) › kieran #13.
halstay ☽︎ i was the arsonist the one who burned us to the ground after the argument. set fire to the room with our hearts in it. and though i said that you're the one who started it. i started it. i was the arsonist but now i make it up to you for all the darkness. for everything i put you through. let me start with this i started it. now I build back that room with our hearts in it.
quity ☽︎ hello love, don't you fade away. just a little less "go," and a little more "stay". i could try to blame you, but my mind ain't safe. like two fireworks tied to a rollerblade. i'm still lost but i'm still holding on. won't you hold me while this storm is in my head? oh, i'm alone and i can barely catch my breath. don't you go away, don't let it die in vain. i'd give anything to feel it all again
faith ☽︎ waiting room, no place to stand. his greatest fears and wringing hands and the loudest silence. if you could see yourself like this, if you could see yourself like this, you'd have never tried it. stayed on the line with you the entire night 'til you told me that you had to go. don't let this darkness fool you. all lights turned off can be turned on. i'll drive, i'll drive all night, i'll call your mom. oh, dear, don't be discouraged. i've been exactly where you are. RPs EN ATTENTE :
RPs TERMINÉS : AVATAR : lucy boynton. CRÉDITS : (av. cristalline) › (sign. siren charms) › (gifs lucy. sophiexrph) › (userbars. loonywaltz) › (dessin. mapartche) DC : penny stringer (ft. elizabeth olsen) + samuel wellington (ft. charlie hunnam) + willow storm (ft. lili reinhart) PSEUDO : vlastuin › marie. INSCRIT LE : 27/04/2021 | (#)Jeu 9 Mar - 11:01 | |
| maybe i'm defective or maybe i'm dumb « J’ai pas fini. » Mais toi, tu en as déjà vu et entendu assez, quand bien même il n’a pas dit grand-chose jusqu’à maintenant. La vérité c’est que cette fois, tu n’es pas intéressée par ce qu’il peut bien vouloir te dire. Si tu avais voulu entrer en contact avec lui, tu l’aurais fait directement. Mais non, Archie avait décidé de ne faire qu’à sa tête (pour faire changement) et sans ton consentement, il s’était rendu à ton nouveau lieu de travail et avait décidé de faire une scène. Du grand Kwanteen qui comme toujours, ne savait pas faire les choses à moitié. « Non, je suis complètement à jeun et je sais ce que je fais. » Tu le regardes faire le singe, une jambe dans les airs pour te prouver qu’il a encore toutes ses facultés, et il faut que tu te pinces les lèvres pour ne pas qu’un rire t’échappe. Tu n’as jamais été la meilleure, pour rester complètement sérieuse même lorsqu’il le faut, bien trop habituée de rire devant les performances du nouveau blond. « Ça ne t’a jamais dérangée, auparavant, que je fasse le clown en public. » « T’as jamais mis mon boulot en jeu avant, non plus. » que tu rétorques, te rappelant momentanément toutes les raisons pour lesquelles tu n’es pas heureuse de revoir Archie, surtout pas dans ces conditions-là. « C’est pas tout le monde qui a des millions dans son compte en banque sur lesquels retomber. » Dieu sait que ton compte en banque est loin de contenir autant de zéro que celui du Kwanteen, et c’est sans oublier le fait qu’il y a un beau signe négatif devant ton solde, aussi. Des problèmes pour plus tard, évidemment. Des problèmes qui ne semblent pas aussi importants que celui qui te fait face, là tout de suite. « D’ailleurs, le blond te va beaucoup mieux, j’en ai conscience. C’était une erreur. » Tu voudrais lui demander ce qui lui a passé par la tête pour faire ça, mais ça voudrait dire lui démontrer que ça te fait quelque chose et tu essayes très très fort de te montrer détacher et désagréable, quelque chose qui ne te vient clairement pas naturellement avec le Kwanteen.
Tu oublierais presque que vous êtes toujours au beau milieu du restaurant et qu’il y a plusieurs clients et autres serveurs qui regardent dans votre direction, se demandant ce qui se passe ou ce qui est sur le point de se produire, mais le regard d’Archie qui te lâche quelques secondes pour se concentrer sur la foule te sert de rappel, la gêne te montant aux joues. « Je crois que j’avais besoin d’un public pour que le plus de monde possible sache qu’il vaut mieux pas m’approcher parce que je suis un imbécile qui a blessé la personne la plus incroyable sur la planète. Enfin, d’Australie… » Un ricanement t’échappe alors qu’il se reprend une fois encore. « Plutôt, de Brisbane. Brisbane c’est déjà assez grand. » « Tu t’enfonces. » que tu commentes, retenant une fois encore un sourire qui manque de s’installer sur tes lèvres. Tu le détestes d’avoir cet effet sur toi, surtout après ce qui s’est passé. Surtout après ce qu’il a dit et l’état dans lequel tu t’es retrouvée après cette horrible dispute. Et pourtant, tu ne fais absolument rien pour te débarrasser de lui, au contraire. « Puisque je t’ai fait mal, je me suis dit que ce serait juste si tu me faisais mal à ton tour. Je le mérite bien, pas vrai? » C’est seulement maintenant que tu remarques les gants et tes yeux s’agrandissent face à la sottise de son plan. Il s’imagine vraiment que tu vas monter sur la table et lui donner une raclée? « Tu plaisantes? » que tu ne peux t’empêcher de demander, même si tu le connais assez bien pour savoir que tout de cette mise en scène n’a rien d’une blague, du moins, au sens propre du terme. « Tu mérites pire que quelques coups sous le menton, Kwanteen. » Parce que ses mots ont définitivement fait bien plus mal que n’importe quel coup que tu aurais pu recevoir physiquement, pas que tu aies réellement la moindre idée de ce que ça fait, de se faire frapper. La seule douleur physique que tu connais réellement est celle que tu t’infliges toi-même depuis longtemps, celle-là même qui s’est retrouvée au centre de votre dernière discussion, si l’on peut réellement cela comme ça. Ça n’avait pas grand-chose d’une discussion et tout de coups de couteau dans ton cœur déjà trop fragile, mais ça Archie n’est pas obligé de le savoir. Des plans pour que ça se retourne contre toi. Et tu lui en veux, au Kwanteen, parce que jamais auparavant tu ne l’aurais pensé être la cause de ta douleur, quand toujours il avait pour habitude de te remonter, de te faire sentir plus forte et plus vibrante que jamais. Mais à quel prix? Ce serait mentir de dire qu’il ne te tente pas, avec ses gants de boxe et cet air presque sincère sur son visage, comme s’il était vraiment désolé de ce qui s’était passé, l’autre soir. Se souvenait-il seulement de la violence de votre échange, ou bien est-ce que l’alcool avait eu raison de ses souvenirs? Ce n’était pas ton cas. Tu te souvenais de tout, parfaitement, trop bien sûrement. Et peut-être bien que c’est pour ça que tu décides de grimper sur une des chaises libres entourant la table avant de te retrouver debout devant Archie, attrapant les gants de boxe sans lui demander la permission. Tu doutes réellement être en mesure de lui faire du mal, tu n’as pas la moindre idée de ce que tu es en train de faire et vous êtes sûrement à quelques minutes près de vous faire jeter dehors du restaurant, mais tant pis. Les gants enfilés, tu lui donnes un coup au niveau du ventre, bien que ce dernier manque clairement de puissance. « T’avais pas le droit de me parler comme ça. » Un autre coup, plus fort cette fois. « T’as été horrible avec moi. » Encore. Encore. « J’étais là parce que je m’inquiétais pour toi et tu t’es foutue de ma gueule! » Le ton de ta voix augmente graduellement, le nombre de tes coups se font plus puissants, plus répétés et tu ne vois rien qu’Archie, l’image de lui aujourd’hui qui se mélange avec l’image d’un Archie ivre, aux mots horribles. |
| | | | (#)Sam 11 Mar - 17:40 | |
| Tous les sourires qui percent la carapace d’Autumn, Archie les remarque et les tournent en sa faveur. Il ne les miroite pas complètement parce que, du haut de cette table, il tente de garder un minimum de sérieux. Il n’est pas venu ici pour rire de son amie mais pour lui faire comprendre que, pour une fois, il met son égo de côté et considère la situation et les émotions d’elle avant les siennes. C’est lui qui a été un monstre et c’est elle qui s’est retrouvé dans ses filets. Il aurait pu se défouler sur un étranger dans la rue, briser un autre nez au bar, une énième patte de chaise, défoncer sa voiture avec une batte ; il l’aurait moins regretté. L’argent pourra lui apporter tout ce dont il a besoin pour réparer ses erreurs, sauf les plus graves. Sa fortune n’achètera jamais Autumn. Il ne pourra plus compter sur cette dernière pour effacer les propos qu’il lui a injustement adressés. Il doit se mettre à nue devant elle, lui prouver qu’elle compte plus que sa propre image, qu’il bousille devant un public qui, bientôt, demandera à ce qu’on le chasse d’ici, lui et ses bêtises. « T’as jamais mis mon boulot en jeu avant, non plus. » Elle n’arrivera pas à le faire reconsidérer ses choix par le biais de cette excuse. Elle s’en fiche, de ce boulot. Elle n’a jamais voulu déposer des assiettes de table en table. Elle avait d’autres rêves. Transmettre ses connaissances à la jeunesse, influencer ceux qui ont besoin d’influence. « C’est pas tout le monde qui a des millions dans son compte en banque sur lesquels retomber. » Il se pince les lèvres, secoue la tête. « Tu ne l’aimes pas, ce travail. » Ce n’est pas qu’il veut parler à sa place. C’est qu’il la connait, sait lire dans ses pensées, voit bien qu’elle n’est pas réellement dérangée par l’idée de perdre ce énième boulot qui, à la fin, aura ressemblé à tous les autres. Elle reste dans sa zone de confort, n’en sort pas, ferme ses propres portes et jette la clef par la fenêtre. En attendant, elle ne pleurera pas si elle le perd, celui-là, et elle sait qu’elle pourra toujours compter sur Archie pour lui fournir la monnaie nécessaire en attendant de trouver quelque chose qui lui plaira vraiment. Parfois, il a envie de la jeter dans une école, de l’attacher à une chaise et de la forcer à faire un entretien d’embauche. « Tu t’enfonces. » Oui, il s’enfonce, mais ça amuse la jeune femme, et elle sourit toujours. Inutile de passer sa main devant sa bouche : il sait qu’elle dissimule les réactions qui ont toujours été naturelles entre eux. Le même humour, les mêmes cerveaux. Pas même la pire fracture ne changera ça. « Tu plaisantes? » Elle se surprend à voir le gant de boxe qu’il lui tend. Mais, est-elle réellement surprise ? Les idées d’Archie sont toujours plutôt… originales. Il ne fait jamais rien à moitié. Impressionner ou dégoûter jusqu’au bout. « Tu mérites pire que quelques coups sous le menton, Kwanteen. » Elle a raison. Il acquiesce, haussant les épaules, sans réitérer son offre. « Je sais, mais c’est déjà un bon début, quelques baffes. Tu pourras faire pire si tu trouves comment faire pire. » Il encaissera, il le fera, pour elle, pour leur amitié, pour tout ce qu’ils représentent, et toutes les incendies qu’ils ont provoquées. Il soutient son regard et attend qu’elle prenne sa décision ; enfin, elle grimpe sur une chaise pour mieux attendre la table, les clients sont abasourdis mais Archie se met enfin à sourire et il ne la voit qu’elle et les gants qu’elle enfile, ignore l’agitation qui bourdonne autour d’eux. Les responsables de la place ne les laisseront pas faire si longtemps alors autant se laisser malmener dès le départ. « T’avais pas le droit de me parler comme ça. » Le premier coup porté à son ventre étouffe à peine son souffle, mais le second réussit à le faire reculer d’un pas et renverser un pauvre verre d’eau qui trainait encore là. « T’as été horrible avec moi. » Il serre les dents, habitués à ce genre de douleur, garde ses membres tendus, lâche une sorte de « urgh » au troisième coup. « J’étais là parce que je m’inquiétais pour toi et tu t’es foutue de ma gueule! » « Je sais. » Il parvient à dire, avant d’encaisser tous les prochains qui bombardent son torse et ses abdos, jusqu’à ce que sa cheville glisse au bord de la table et qu’il s’écroule comme une merde au sol, arrivant de justesse à ne pas faire percuter sa tête avec un meuble ou le sol. « Je vais bien ! » Qu’il s’empresse de dire pour ne pas alarmer celle qui l’a mis dans cette position et, à peine est-il à nouveau sur ses pieds que trois adultes se jettent vers eux pour mettre fin aux festivités. Archie tend la main à Autumn pour qu’elle l’attrape, ils sont seuls dans ce petit cercle qu’ils se sont créés, les clients ayant préféré se reculer. « Viens. Allez, on fout le camp, tu ne le regretteras pas, je te le promets. » Elle n’a jamais regretté de lui faire confiance, non ? Même s’ils se cassaient les chevilles, ils en riaient, passaient quelques mois dans les plâtres puis recommençaient comme si rien ne s’était passé.
Sa main attrapée, il la tire vers lui, la conduit jusqu’à la sortie, même si elle porte toujours son chemisier de travail, même si à sa poche est encore accroché le petit carnet et le crayon avec lesquels elle prend les commandes des affamés. « Tu es virée, Autumn ! » Qu’ils peuvent entendre à l’autre bout du restaurant, une annonce qui arrache un sourire à Archie qui ne prend pas le temps de s’arrêter puisqu’il a une mission. Il ignore toutes les questions de son amie, se contente de la mener en silence jusqu’au parc à un petit kilomètre d’ici, le grand parc vert presque plongé dans le noir une fois la nuit tombée, et où ils avaient testés leurs limites à de nombreuses reprises quand ils étaient plus que des amis. Seulement au milieu de l’herbe, il s’arrête, à l’abri dans l’ombre, là où les yeux ne peuvent percer leur bulle. Il fait face à Autumn, la libère de ses gants qu’elle trainait encore, les laisse tomber au-sol et attrape ses deux mains avec les siennes, puis glisse ses doigts jusqu’à la hauteur de ses poignets qu’il couvre de ses paumes pour leur prodiguer de la chaleur, de l’amour, aussi, parce que les cicatrices font partie d’elle maintenant, et qu’il l’a toujours aimée dans son entièreté. « Désolé pour ton boulot mais… » Il commence, à voix basse, pas vraiment désolé, du moins, pas pour ça. « Toutes les choses arrivent pour une bonne raison. » Il marque une pause, hésite une petite seconde puis se permet de le dire : « Tu as oublié comment t’écouter. » Il a l’impression de revoir cette Autumn au cœur en miette qu’il a rencontrée dans le taxi et qu’il a ramenée chez lui pour lui apprendre la seule chose qu’il pourra toujours lui apprendre : elle est plus importante que quiconque essaye de prétendre le contraire. Si elle doit casser des trucs pour obtenir ce qu’elle mérite, tant pis. Elle n’a pas d’excuses à donner. Il y a des vainqueurs et des perdants dans toutes les guerres. « Et… Et moi je n’aurais pas dû te prendre pour acquis. »
@Autumn Galloway |
| | | ÂGE : trente-deux ans, jamais elle aurait cru qu'un jour on lui reprocherait d'être trop jeune pour quoique ce soit (01.03.1992) SURNOM : Auty, Octobre, Miss G par ses élèves. STATUT : elle s'en fout, de l'opinion des autres, elle prend sa chance avec Joaquin. MÉTIER : bonjour la permanence, elle s’est finalement fait une place dans une école secondaire de la ville. LOGEMENT : elle squatte chez Joaquin depuis plusieurs mois, en attendant de se trouver autre chose. POSTS : 3243 POINTS : 160 TW IN RP : automutilation, dépression, trouble de la personnalité limite, pensées suicidaires, abus physique et mental, age gap. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : borderline, elle ne connaît pas les zones grises. tout est toujours blanc ou noir, trop ou pas assez › sans identité fixe, elle se module au gré de ceux qui l'entoure › hypersensible et empathique, elle gère très mal ses émotions et encore moins bien celles des autres › elle a été hospitalisé en psychiatrie pendant six mois de septembre 2019 jusqu'à mars 2020 suite à une violente crise et de long mois de dépression profonde › croule sous les dettes, peine à se garder la tête hors de l'eau. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Autumn parle (trop) en orangered. RPs EN COURS : (six) ≡ atlas #4 › faith #3 › ginny › joaquin #7 › kieran #12 (fb janvier 2023) › kieran #13.
halstay ☽︎ i was the arsonist the one who burned us to the ground after the argument. set fire to the room with our hearts in it. and though i said that you're the one who started it. i started it. i was the arsonist but now i make it up to you for all the darkness. for everything i put you through. let me start with this i started it. now I build back that room with our hearts in it.
quity ☽︎ hello love, don't you fade away. just a little less "go," and a little more "stay". i could try to blame you, but my mind ain't safe. like two fireworks tied to a rollerblade. i'm still lost but i'm still holding on. won't you hold me while this storm is in my head? oh, i'm alone and i can barely catch my breath. don't you go away, don't let it die in vain. i'd give anything to feel it all again
faith ☽︎ waiting room, no place to stand. his greatest fears and wringing hands and the loudest silence. if you could see yourself like this, if you could see yourself like this, you'd have never tried it. stayed on the line with you the entire night 'til you told me that you had to go. don't let this darkness fool you. all lights turned off can be turned on. i'll drive, i'll drive all night, i'll call your mom. oh, dear, don't be discouraged. i've been exactly where you are. RPs EN ATTENTE :
RPs TERMINÉS : AVATAR : lucy boynton. CRÉDITS : (av. cristalline) › (sign. siren charms) › (gifs lucy. sophiexrph) › (userbars. loonywaltz) › (dessin. mapartche) DC : penny stringer (ft. elizabeth olsen) + samuel wellington (ft. charlie hunnam) + willow storm (ft. lili reinhart) PSEUDO : vlastuin › marie. INSCRIT LE : 27/04/2021 | (#)Lun 10 Avr - 11:44 | |
| maybe i'm defective or maybe i'm dumb « Tu ne l’aimes pas, ce travail. » Bien sûr que tu ne l’aimes pas, ce travail. Qui prend réellement plaisir à servir des gens qui oublient de montrer le moindre signe de politesse? Qui aime se faire chier dans un restaurant douze heures par jour, à courir d’un bout à l’autre à servir des plats de merde et sentir le gras et la sueur à longueur de journée? Pas toi, non, certainement pas toi. Tu l’aimes encore moins maintenant qu’Archie est la à faire une scène devant tout le monde et que tu ne trouves pas le moyen de t’en indigner proprement. Non, tu t’en fous au fond, de perdre ton boulot. Tu n’aurais sûrement pas tenu d’ici la fin du mois de toute façon. Non, ce qui te fait réellement chier de tout ça, c’est que tu n’arrives pas à lui en vouloir comme tu le devrais. À la hauteur du mal qu’il t’a fait, cette nuit-là. Tu devrais le maudire et ne plus jamais vouloir passer la moindre minute en sa compagnie, mais au lieu de ca, tu n’arrives pas à lui nier l’attention qu’il exige, à lui tourner le dos et retourner bosser. Mais faire le contraire de ce que tu devrais faire, c’est un peu ta marque de commerce après tout. « Je sais, mais c’est déjà un bon début, quelques baffes. Tu pourras faire pire, si tu trouves comment faire pire. » « Je cherche pas à te faire mal, moi. » Et pourtant, tu es bel et bien sur la table, gants de boxe enfilés, à enchaîner les coups les uns après les autres parce que franchement, il le mérite et c’est nécessaire. Ça ne fera pas pencher la balance d’un côté ni de l’autre, tout comme ça ne viendra pas effacer tout ce qui s’est dit, mais ce serait mentir que de dire que ça ne te fait pas du bien. « Je sais. » qu’il concède simplement alors que tu multiplies les coups, désormais incapable de t’arrêter. C’est à peine si tu as remarqué que tu étais en train d’avancer vers lui, c’est seulement lorsqu’il tombe en bas de la table que tu réalises la stupidité du spectacle que vous êtes en train d’offrir aux clients du restaurant. « Je vais bien! » qu’il annonce en se levant, ce à quoi tu réponds simplement « Dommage. » avec un sourire en coin que tu ne sais pas pleinement dissimulé.
« Viens. Allez, on fout le camp, tu ne le regretteras pas, je te le promets. » Archie rend une main vers toi que tu n’es pas certaine d’être pouvoir prendre, parce que tu n’es plus certaine de pouvoir croire la moindre promesse franchissant ses lèvres. Tu n’as pas vraiment le temps d’hésiter quand la commotion autour de vous semble reprendre et bientôt, vous allez vous faire mettre à la porte. Tu finis par attraper sa main, descendant rapidement de la table où tu avais pris refuge. La suite des événements se produit anormalement rapidement. Des mots de ton prénom qui t’annonce que tu es virée (surprise surprise) jusqu’au moment où tu te retrouves au milieu d’un parc avec Archie, sans qu’aucun de vous n’ait prononcé le moindre mot. « Désolé pour ton boulot, mais… » Il n’a pas l’air moindrement désolé, mais pour ça, tu ne peux pas lui en vouloir. Ce n’est qu’un boulot. Un boulot de merde. Un boulot qui n’apparaîtra évidemment pas sur ton CV. Un boulot qui sera facilement remplacé par autre chose, mais pas ce que tu devrais réellement faire: enseigner. « Toutes les choses arrivent pour une bonne raison. » Une leçon que tu peines de plus en plus à concevoir. « Et c’était quoi la bonne raison pour ce qui s’est passé l’autre soir? » Parce que tu as beau chercher, tu ne trouves pas, tu ne comprends pas. Même le fait d’avoir fini la nuit chez Kieran ne justifie pas tout le mal que les mots d’Archie t’ont causé. « Tu as oublié comment t’écouter. » Est-ce vraiment le cas? Ou bien est-ce que tu ne sais plus comment gérer avec toutes les voix dans ta tête, ces faiblesses que tu crains qu’il ne saurait pas comprendre, encore moins accepter? « Et… Et moi je n’aurais jamais dû te prendre pour acquis. » Un sourire triste s’accroche sur tes lèvres. Tu n’aurais jamais cru entendre de tels mots sortir de sa bouche, mais encore faut-il admettre que tu n’aurais jamais cru possible que vous vous retrouviez dans une telle position non plus. « J’ai l’impression qu’on se connaît plus nous deux. Ou qu’on se comprend pu. » Et ça te fait chier de l’admettre parce que si Archie ne te connaît pas et ne te comprend pas, alors qui est-ce qui le peut? Es-tu devenue si malléable au fil du temps que tu en as perdu toute trace de ta véritable personne? Et es-tu vraiment la meilleure version de toi-même lorsque tu es avec lui? Tu ne sais pas, tu ne sais plus. Il n’y a plus grand chose que tu sais avec assurance sur ta personne ou sur ta vie, de toute façon. « Est-ce que tu as honte, Archie? » Les mots se coincent légèrement dans ta gorge. « De moi, de mes cicatrices? » Tu baisses légèrement le regard, incapable de faire face à ce que tu pourrais lire dans le regard du Kwanteen. « Je veux pas être cette version-là. » Et peut-être qu’Archie a raison finalement; tu as oublié tout ce qu’il t’a appris pour être plus forte, plus solide et pour ça, tu auras toujours besoin de lui, même quand tu lui en veux à mort. « J’aimerai ça que tout redevienne comme avant, mais je sais pas si c’est possible. » Parce que ça implique lui pardonner et ça, tu n’es pas certaine d’en avoir la force. |
| | | | (#)Ven 28 Avr - 2:44 | |
| « Je cherche pas à te faire mal, moi. » Lui non plus. C’est ce qu’il aimerait lui répondre. Mais dans un acte d’autodéfense, Archie blesse plus qu’il ne s’épargne. Il suffit de le pointer d’un seul flingue pour qu’il sorte toute l’artillerie et jette grenades et bombes sans calculer les dégâts. C’est ainsi qu’il évite de souffrir le premier. Il n’avait pas pensé au revers de la médaille dans cette bataille menée contre celle qu’il chérie comme sa propre sœur. Le retour du boomerang, en plein dans ses dents, et il s’en casse une dizaine. Peut-être qu’en laissant Autumn le frapper, il se départira de la culpabilité qui infeste son cerveau et qui l’empêche de réfléchir correctement depuis les événements. Quelques coups sont portés au milieu d’un public abasourdi. Ils ne sont pas bien féroces, mais le dernier frappe assez fort pour qu’Archie perde pied et s’étende au sol, non sans causer plus de chaos dans le restaurant qui perdra certainement l’une de ses serveuses ce soir. « Dommage. » La serveuse en question prononce en constatant les dégâts légers, laissant le garçon revoir ce sourire qu’il apprécie tant et qui lui donne la dernière impulsion. Il lui tend la main, confronte son hésitation d’un regard insistant, puis ils lèvent le voile ensemble, délaissant le public qui aura une nouvelle anecdote à raconter en famille.
Ils se retrouvent seuls et c’est tout comme avant. Leurs respirations saccadées et fatiguées coupent le silence, le chant des cigales aussi. La pelouse est humide et l’eau infiltre les chaussures d’Archie sans que ça ne l’importune. Ses deux yeux sont posés sur la seule chose qui l’intéresse – la seule personne. Il attrape ses poignets avec la douceur qui lui avait fait défaut la dernière fois. « Et c’était quoi la bonne raison pour ce qui s’est passé l’autre soir? » Il se pince les lèvres, les humecte puis déglutit. La réponse à cette question était aussi claire que le croissant de lune faisant pétillant les gouttelettes sur l’herbe. « Il fallait bien que je fasse une connerie de ce genre pour réaliser que je ne suis pas grand-chose sans ma partenaire de crime préférée. » Dès le moment où l’orage s’était calmé, il s’était retrouvé dans un silence inquiétant. Il n’avait pas apprécié de se retrouver avec ses seules pensées. « Je sais, c’est une raison invalide. » Il se justifie avant de se confondre en ce qui ressemble à des excuses. « J’ai l’impression qu’on se connaît plus nous deux. Ou qu’on se comprend pu. » C’est peut-être vrai. Ils ne vivent pas ensemble, ne s’influencent plus, leurs horaires ne s’emboitent pas et, si elle tente de trouver la stabilité auprès d’un homme, lui, il continue de butiner à droite et à gauche pour se convaincre de n’avoir besoin de personne pour vivre sa meilleure vie. Le problème, c’est qu’il commence à comprendre qu’il a tort et qu’il nourrit ce mirage depuis trop longtemps. Aussi, il ment. À lui-même, à tout le monde. Autumn n’échappe pas à ce traitement. « Est-ce que tu as honte, Archie? » Il fronce les sourcils, l’interroge du regard afin qu’elle l’éclaire un peu sur ce questionnement qui lui paraît biscornu. « De moi, de mes cicatrices? » Ça n’a jamais été la honte qu’elle lui inspirait. Ce n’était pas cette dernière qui l’avait poussé à agir aussi mal. Il avait interprété ces cicatrices comme son échec à lui. Juste le sien. Parce qu’il avait tout fait en son pouvoir pour lui bâtir cette même carapace qui le protège des pires épreuves et, visiblement, il avait échoué. « Non. Je m’en veux de ne pas avoir été là alors qu’il y avait sûrement des signes. Je n’ai pas fait l’effort de les chercher parce que je suis trop occupé à vouloir paraître infaillible devant toi. » Une manière détournée d’admettre qu’il a des défauts lui aussi, mais pas les mêmes, parce qu’ils ne se ressemblent pas autant qu’il le pensait. « Et je pensais que tu l’étais. » Parce qu’elle devait être son reflet dans le miroir. Deux dieux vs le reste du monde. « Je veux pas être cette version-là. » Son regard s’adoucit. « J’aimerai ça que tout redevienne comme avant, mais je sais pas si c’est possible. » Il secoue la tête. « C’est possible. » Il affirme avec certitude. Archie est toujours sûr d’absolument tout. « Il nous suffit de rembobiner la cassette. Parle-moi. Dis-moi ce qui se passe. Si tu as l’impression qu’on ne se connait plus, alors parle-moi, et ça redeviendra comme avant. C’est une sorte de… Mise à jour. » Le nettoyage puis le redémarrage d’un ordinateur rempli de bug et de virus. Ce doit être aussi simple que ça, les relations humaines. L’actionnaire ne s’est jamais compliqué la vie à ce niveau-là. C’était tellement plus facile avant. « J’ai croisé Kieran à l’hôpital. » Il admet à mi-voix. « Je sais pourquoi il est là. Et je sais aussi que ça aurait pu être toi à sa place. » Il inspire lourdement, s’empêche de trop réfléchir à son passage à l’hôpital et les dilemmes qu’il avait réveillés en lui. Ses yeux s’humidifient mais il arrive à empêcher les larmes de couler. Il ne pleurera pas devant elle. Il ne pleurera devant personne. « Je ne comprends pas, Autumn. Qu’est-ce qui a changé ? Pourquoi tu te fais du mal ? » Elle n’était pas comme ça quand ils étaient encore ensemble.
@Autumn Galloway |
| | | ÂGE : trente-deux ans, jamais elle aurait cru qu'un jour on lui reprocherait d'être trop jeune pour quoique ce soit (01.03.1992) SURNOM : Auty, Octobre, Miss G par ses élèves. STATUT : elle s'en fout, de l'opinion des autres, elle prend sa chance avec Joaquin. MÉTIER : bonjour la permanence, elle s’est finalement fait une place dans une école secondaire de la ville. LOGEMENT : elle squatte chez Joaquin depuis plusieurs mois, en attendant de se trouver autre chose. POSTS : 3243 POINTS : 160 TW IN RP : automutilation, dépression, trouble de la personnalité limite, pensées suicidaires, abus physique et mental, age gap. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : borderline, elle ne connaît pas les zones grises. tout est toujours blanc ou noir, trop ou pas assez › sans identité fixe, elle se module au gré de ceux qui l'entoure › hypersensible et empathique, elle gère très mal ses émotions et encore moins bien celles des autres › elle a été hospitalisé en psychiatrie pendant six mois de septembre 2019 jusqu'à mars 2020 suite à une violente crise et de long mois de dépression profonde › croule sous les dettes, peine à se garder la tête hors de l'eau. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Autumn parle (trop) en orangered. RPs EN COURS : (six) ≡ atlas #4 › faith #3 › ginny › joaquin #7 › kieran #12 (fb janvier 2023) › kieran #13.
halstay ☽︎ i was the arsonist the one who burned us to the ground after the argument. set fire to the room with our hearts in it. and though i said that you're the one who started it. i started it. i was the arsonist but now i make it up to you for all the darkness. for everything i put you through. let me start with this i started it. now I build back that room with our hearts in it.
quity ☽︎ hello love, don't you fade away. just a little less "go," and a little more "stay". i could try to blame you, but my mind ain't safe. like two fireworks tied to a rollerblade. i'm still lost but i'm still holding on. won't you hold me while this storm is in my head? oh, i'm alone and i can barely catch my breath. don't you go away, don't let it die in vain. i'd give anything to feel it all again
faith ☽︎ waiting room, no place to stand. his greatest fears and wringing hands and the loudest silence. if you could see yourself like this, if you could see yourself like this, you'd have never tried it. stayed on the line with you the entire night 'til you told me that you had to go. don't let this darkness fool you. all lights turned off can be turned on. i'll drive, i'll drive all night, i'll call your mom. oh, dear, don't be discouraged. i've been exactly where you are. RPs EN ATTENTE :
RPs TERMINÉS : AVATAR : lucy boynton. CRÉDITS : (av. cristalline) › (sign. siren charms) › (gifs lucy. sophiexrph) › (userbars. loonywaltz) › (dessin. mapartche) DC : penny stringer (ft. elizabeth olsen) + samuel wellington (ft. charlie hunnam) + willow storm (ft. lili reinhart) PSEUDO : vlastuin › marie. INSCRIT LE : 27/04/2021 | (#)Dim 30 Avr - 11:49 | |
| maybe i'm defective or maybe i'm dumb Quand tu l’avais vu arrivé au restaurant, tu n’étais pas certaine d’avoir envie de lui faire face, mais Archie avait su faire ce qu’Archie sait faire de mieux : il avait su faire fondre la glace que tu avais érigé autour de toi, te rappelant pourquoi tu t’étais accroché à lui pendant tout ce temps. Perdre ton emploi au restaurant n’était pas quelque chose que tu viendrais à regretter, mais tu savais que de ne pas accorder une deuxième chance à Archie serait quelque chose que tu pourrais facilement regretter dans le futur. Alors c’est naturellement et sans trop y réfléchir que tu avais fini par attraper la main qu’il te tendait, que tu avais quitté le restaurant sans jamais te faire du souci quant au fait que tu n’y remettrais plus jamais les pieds. L’air frais et le silence vous offre ce qui était impossible d’obtenir dans le restaurant bondé : un moment de paix et de calme, la chance d’ouvrir une vraie conversation, maintenant que tu avais été en mesure de faire ressortir l’excès de colère que tu arborais pour le Kwanteen. « Il fallait bien que je fasse une connerie de ce genre pour réaliser que je ne suis pas grand-chose sans ma partenaire de crime préférée. » Un mince sourire parvient à habiter tes lèvres. Ce n’est pas grand-chose, mais tu as envie de croire que c’est un pas dans la bonne direction. Tu veux croire qu’il est encore possible que tu sois sa partenaire de crime préférée, comme il le dit si bien, même si tu n’es plus certaine de réellement te retrouver dans le rôle, pas plus que tu n'es certaine d’être complètement confortable à ses côtés à nouveau, comme avant. « J’espère pouvoir te faire confiance à nouveau, un jour. » Mais tu n’étais pas certaine que ce jour viendrait facilement, ou rapidement. Pas parce que tu ne voulais pas essayer, pas parce que tu étais décidée à lui tourner définitivement le dos. Mais tu savais, tu savais que les épisodes comme celui qui avait eu lieu chez lui ce soir-là n’était pas sans conséquence et sans trace définitive et il serait d’autant plus difficile de retrouver votre normal après tout ça.
Tu vois le questionnement dans ses yeux quand tu lui demandes s’il a honte et tu précises ta question, tes doigts glissant machinalement sur la peau abîmée de ton avant-bras. « Non. Je m’en veux de ne pas avoir été là alors qu’il y avait sûrement des signes. Je n’ai pas fait l’effort de les chercher parce que je suis trop occupé à vouloir paraître infaillible devant toi. » « Je t’ai jamais demandé ça. » que tu commentes doucement, loin de la hargne et de la virulence qui existaient dans vos voix la dernière fois. « J’ai toujours pensé que ça te venait naturellement. Que t’étais juste plus fort, plus grand que tout le monde. » Peut-être que si tu y croyais, tu n’avais pas non plus à creuser plus loin pour tenter de comprendre ce qu’Archie cachait réellement au monde entier derrière sa carapace. Tu as longtemps pensé que tu étais avec lui, derrière la carapace, protégée et privilégiée, mais peut-être t’étais tu trompée pendant tout ce temps, aveuglée de la même manière qu’il avait pu l’être. « C’est possible. » qu’il affirme avec certitude, alors que tu te demandes encore si c’est possible de retrouver ce que vous étiez avant, de retrouver votre proximité d’antan et cette connexion qui avait toujours semblé déranger ceux qui vous entourent. « Il nous suffit de rembobiner la cassette. Parle-moi. Dis-moi ce qui se passe. Si tu as l’impression qu’on ne se connaît plus, alors parle-moi, et ça reviendra comme avant. C’est une sorte de… Mise à jour. » Est-ce que cela pouvait réellement être si simple? Il voulait que tu lui parles de toi, que tu le mettes à jour sur tout ce qui se passe dans ta vie, mais la vérité c’est que tu n’étais même plus certaine de le savoir toi-même. Comme s’il y avait trop de choix de mise à jour et tu ne savais plus quelle version était la meilleure. « J’pense que je me suis perdue en cours de route. » Et tu le supplierais presque de te rappeler qui tu es, parce qu’il a toujours su Archie, il a toujours vu tout ton potentiel même quand tu étais persuadée d’en manquer. Il a toujours su te dire exactement qui tu es, ou du moins, qui tu voudrais être et tu arrivais, à t’y modeler. Peut-être qu’il n’était pas trop tard, pour apprendre à nouveau. Et tu en oublierais presque pourquoi vous en êtes venus à vous perdre de la sorte, mais le sujet est bien vite ramené sur la table. « J’ai croisé Kieran à l’hôpital. Je sais pourquoi il est là. Et je sais aussi que ça aurait pu être toi à sa place. » « C’était un accident. » C’est ce qu’il dit, Kieran, mais même si tu lui offres tes plus beaux sourires et toute la compréhension du monde quand tu vas le visiter, tu ne le crois pas, pas vraiment. Ça ne t’empêche pas de vouloir le protéger malgré tout. « Je ne comprends pas, Autumn. Qu’est-ce qui a changé? Pourquoi tu te fais du mal? » Tu hausses les épaules. C’est la même question que tu te poses à chaque jour, celle à laquelle tu n’arrives jamais à répondre sincèrement. « Parfois, je pense que c’est tout ce que je mérite. Pour le mal que j’ai fait. » C’est dur, de parler comme ça avec Archie, mais incroyablement cathartique et nécessaire. « Parfois, je suis tellement déçue d’où j’en suis que c’est comme une punition, de m’auto-saboter un peu plus. » Un triste sourire habite tes lèvres alors que tes pieds frappent contre des roches imaginaires sur le sol, incapable de rester pleinement immobile sous le regard inquiet du Kwanteen. « Tu m’as toujours dit que j’étais forte et solide, mais depuis l’hôpital, je me sens comme tout sauf ça. » Même quand tu prétends tout le contraire, même quand tu agis comme si tu étais sur un petit nuage. Tu pouvais prétendre, par petites périodes ici et là, mais le sentiment était toujours éphémère et tu étais constamment forcée de faire face à toutes les cassures de ton être. « Et je sais que c’est cette version-là que tu aimes. Celle dont tu arrêtais pas de vendre tous les mérites l’autre soir, celle que tu pensais vouloir encore. Pas celle comment je me sens. » Peut-être que c’est toi qui as honte, finalement. |
| | | | (#)Dim 21 Mai - 1:14 | |
| Il arrive encore à la faire sourire. Leur flamme n’est pas morte. La braise rougit encore à chacun de leurs souffles mêlés et les branches tiennent bon. Archie, alimenté par les discours de son autre victime à l’hôpital, pensait avoir perdu Autumn. Il a osé oublier ce qu’ils formaient avant que l’avalanche leur tombe sur le flanc et les écrase de toute sa force destructrice. Leurs fondations sont plus solides que quiconque peut le prétendre, même Kieran qui pourrait se vanter de connaître la jeune femme comme le fond de sa poche. Mais, dans cette course-là, ils traversent la ligne d’arrivée au centième de seconde près, et l’égo d’Archie n’est pas assez insulté pour qu’il imagine arriver en seconde place. Il continuera de le penser jusqu’à sa mort : il a peut-être employé des mots brutaux, certes, et c’était la première fois que ça arrivait, mais Kieran a causé la majorité du tort. Ce n’est pas une coïncidence si la feuille de l’arbre a commencé à se ratatiner lors des débuts de leur fréquentation. Ils sont incompatibles et il n’y a aucune explication à donner. C’est comme ça. Comme le beau temps arrive après la pluie, l’impossibilité du couple formé par Kieran et Autumn est indubitable. S’ils continuent à se tourner autour comme deux pôles négatifs, c’est parce que la nature humaine a le goût du risque. C’est leur façon d’épicer leur quotidien, peut-être, tout comme Archie s’éperd à jeter de l’argent par la fenêtre afin de goûter une dernière fois aux plaisirs de l’adrénaline. La stabilité ne convient pas à grand monde. « J’espère pouvoir te faire confiance à nouveau, un jour. » Il en fera son devoir. Il y arrivera parce qu’il réussit tout ce qu’il entreprend. Ils redeviendront complémentaires comme le violet et le jaune.
En attendant, il peut commencer par admettre ses erreurs. Ce n’est pas quelque chose qu’il fait à tout va. La plupart du temps, il ravale ses fautes et laisse les autres chercher un coupable. Aussi, ça l’amuse d’assister aux confrontations que provoquent son mutisme. Pas ce soir. Autumn est plus importante que ce petit jeu. « Je t’ai jamais demandé ça. » Mais c’était son devoir, d’ouvrir les yeux et de trouver les signes avant qu’il soit trop tard. Il a été incapable. Un échec de plus qu’il cachera derrière son étagère de trophées. « J’ai toujours pensé que ça te venait naturellement. Que t’étais juste plus fort, plus grand que tout le monde. » Il s’humecte les lèvres, ne souhaitant pas se montrer vulnérable devant elle. Il a grandi avec une idée bien claire de la masculinité : s’il veut pouvoir protéger Autumn, il ne doit manifester aucune crainte. Cette façon de penser est tant ancrée en lui qu’il arrive à se convaincre que la plus grande erreur qu’a faite Kieran, c’est de se montrer dans toute sa fragilité. Archie aussi, pourrait se casser. La différence entre lui et l’autre, c’est qu’il ne laisse personne s’approcher de son visage de pour y découvrir les lézardes. À la fin, il est aussi abimé que la majorité. Il a confiance en le temps qui passe et qui guérit les maux. Le deuil est possible. Tourner la page, c’est possible aussi. « C’est plus facile de faire semblant. À force de convaincre les autres, on finit par se convaincre soi-même. Il faut savoir fermer les yeux sur ce qui pourrait nous nuire. » Et il les ferme souvent, ses yeux. Ses paupières étaient collées ensemble jusqu’à ce que ses doigts sentent le relief des lignes sur les poignets de la jeune femme. Ce soir, il va faire un effort pour ne regarder qu’elle, et il commence par communiquer son désir de rembobiner le temps pour recommencer au tout début. « J’pense que je me suis perdue en cours de route. » « Prends la prochaine sortie d’autoroute et arrête-toi en bord de chemin. » C’est en faisant une pause qu’elle pourra prendre le temps de chercher une nouvelle route dans laquelle s’engager. Sans freiner correctement, elle se retrouvera dans la chaussée.
« C’était un accident. » Elle le prend pour un idiot ? C’est Kieran qui lui a dit ça ? « Bouffer dix cachets par accident. Sacrée malchance. » Il ne se priera pas d’employer le sarcasme pour lui faire comprendre qu’il n’a pas envie de prolonger une discussion si elle est nourrie de mensonges. « Parfois, je pense que c’est tout ce que je mérite. Pour le mal que j’ai fait. » Il est prêt à entendre cette vérité-là, du moins, celle qu’Autumn considère comme la vérité. Muet, il reste attentif et ne la coupe pas tandis qu’elle partage son ressenti mais il finit par secouer la tête à la négative, chagriné de l’entendre prononcer de telles paroles. « Je suis désolé d’apprendre que c’est ce que tu ressens, Autumn. Je pensais que notre amitié était assez différente des autres pour que tu te sentes à l’aise avec moi, peu importe la situation. Je sais que tu n’es pas parfaite. Je t’ai rencontrée imparfaite, et je t’aimais déjà la première journée. » Il marque une pause pour récupérer son souffle, qu’il peine à puiser à travers sa gorge nouée. Le gloussement qu’il lâche est impassible lorsqu’il ajoute à mi-voix : « Tu connais mes défauts. Et tu ne m’aimais pas moins malgré eux. » Du moins, avant que ses fameux défauts ne se retournent contre elle parce qu’elle se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment. Après avoir hésité quelques secondes, il admet, pour se mettre à son niveau et lui faire comprendre qu’elle n’est pas seule à lutter contre ses démons : « Je crois que je me suis auto-saboté en t’appelant ce soir-là. Je savais que je n’étais pas en état de t’accueillir. J’ai pensé chaque mot que je t’ai textés dans l’optique de briser quelque chose, pour me punir de… d’être… » Nope, pas ça. Il ne le dira pas. « D’être un imbécile. » Il inspire lourdement. « Je m’auto-sabote en m’endormant bourré plusieurs soirs par semaine. Aussi en ramenant n’importe quelle meuf chez moi alors que je sais très bien que je profite d’elles autant qu’elles profitent de moi. » Il hausse les épaules. La liste est longue. Il ne va pas l’ennuyer plus longtemps. Mais il ne peut s’empêcher d’alléger le sujet : « En me teignant les cheveux en blond… » C’était peut-être de l’auto-sabotage ce passage chez le coiffeur, tiens. « On est tous idiot. On refuse d’être heureux autant qu’on refuse d’être malheureux. On est jamais satisfait de ce qu’on a. Alors on fait des bêtises pour se sortir du moule dans lequel on est tombé. Il faut simplement trouver une façon de fuir notre réalité sans se faire du mal. » Il baisse les yeux. « C’est difficile, je sais. Mais j’ai envie de croire que c’est possible parce qu’il y a des gens plus vieux que nous qui sont là pour le prouver. » Et ça devrait être bien assez pour continuer à vivre. Il suffit d’encourager sa curiosité. De redevenir un enfant insoucieux. De vivre pour vivre sans se poser plus de questions. « Quand est-ce que tu redeviens rousse ? C’était ma couleur préférée. »
@Autumn Galloway |
| | | ÂGE : trente-deux ans, jamais elle aurait cru qu'un jour on lui reprocherait d'être trop jeune pour quoique ce soit (01.03.1992) SURNOM : Auty, Octobre, Miss G par ses élèves. STATUT : elle s'en fout, de l'opinion des autres, elle prend sa chance avec Joaquin. MÉTIER : bonjour la permanence, elle s’est finalement fait une place dans une école secondaire de la ville. LOGEMENT : elle squatte chez Joaquin depuis plusieurs mois, en attendant de se trouver autre chose. POSTS : 3243 POINTS : 160 TW IN RP : automutilation, dépression, trouble de la personnalité limite, pensées suicidaires, abus physique et mental, age gap. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : borderline, elle ne connaît pas les zones grises. tout est toujours blanc ou noir, trop ou pas assez › sans identité fixe, elle se module au gré de ceux qui l'entoure › hypersensible et empathique, elle gère très mal ses émotions et encore moins bien celles des autres › elle a été hospitalisé en psychiatrie pendant six mois de septembre 2019 jusqu'à mars 2020 suite à une violente crise et de long mois de dépression profonde › croule sous les dettes, peine à se garder la tête hors de l'eau. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Autumn parle (trop) en orangered. RPs EN COURS : (six) ≡ atlas #4 › faith #3 › ginny › joaquin #7 › kieran #12 (fb janvier 2023) › kieran #13.
halstay ☽︎ i was the arsonist the one who burned us to the ground after the argument. set fire to the room with our hearts in it. and though i said that you're the one who started it. i started it. i was the arsonist but now i make it up to you for all the darkness. for everything i put you through. let me start with this i started it. now I build back that room with our hearts in it.
quity ☽︎ hello love, don't you fade away. just a little less "go," and a little more "stay". i could try to blame you, but my mind ain't safe. like two fireworks tied to a rollerblade. i'm still lost but i'm still holding on. won't you hold me while this storm is in my head? oh, i'm alone and i can barely catch my breath. don't you go away, don't let it die in vain. i'd give anything to feel it all again
faith ☽︎ waiting room, no place to stand. his greatest fears and wringing hands and the loudest silence. if you could see yourself like this, if you could see yourself like this, you'd have never tried it. stayed on the line with you the entire night 'til you told me that you had to go. don't let this darkness fool you. all lights turned off can be turned on. i'll drive, i'll drive all night, i'll call your mom. oh, dear, don't be discouraged. i've been exactly where you are. RPs EN ATTENTE :
RPs TERMINÉS : AVATAR : lucy boynton. CRÉDITS : (av. cristalline) › (sign. siren charms) › (gifs lucy. sophiexrph) › (userbars. loonywaltz) › (dessin. mapartche) DC : penny stringer (ft. elizabeth olsen) + samuel wellington (ft. charlie hunnam) + willow storm (ft. lili reinhart) PSEUDO : vlastuin › marie. INSCRIT LE : 27/04/2021 | (#)Sam 10 Juin - 10:53 | |
| maybe i'm defective or maybe i'm dumb Tu ne t’attendais certainement pas à avoir un cœur-à-cœur avec Archie ce soir, ou jamais bien honnêtement. Tu pensais vraiment que tu resterais coincée dans ta rancune et que rien de ce que le Kwanteen ne pourrait dire ou faire ne viendrait te faire fondre comme de la crème glacée au soleil. Oh, ce que tu peux encore être naïve quand tu veux, Autumn. Un plan stupide, les bons mots avec la bonne technique et voilà que vous êtes là, et rien ne semble aussi condamné que tu avais voulu t’en persuader dans les derniers mois. Tu n’as pas l’habitude de voir ce côté plus vulnérable de l’actionnaire, et c’est probablement pour cette raison que tu t’es convaincue il y a longtemps de ça que rien de sa personnalité n’était un acte, mais simplement de la confiance à n’en plus finir, le genre que tu aurais rêvé d’avoir mais dont tu es cruellement dépourvue, malgré ce que tu veux bien faire croire. « C’est plus facile de faire semblant. À force de convaincre les autres, on finit souvent par se convaincre soi-même. Il faut savoir fermer les yeux sur ce qui pourrait nous nuire. » « Et tu le sais comment, t’es qui, au travers de toutes tes prétentions? » Il est bien là le problème. Tu n’arrives pas à être confortable à cent pour cent dans tous les rôles que tu habites, alors tu finis par t’en défaire, par les horripiler, par te perdre en chemin, à en oublier complètement qui tu es derrière tout ça. Est-ce que c’est le cas pour Archie aussi? Tu n’arrives pas à te l’imaginer, et pourtant, il y a bien des choses qui se sont produites dernièrement avec lui que tu n’aurais pas imaginé par le passé. Plus rien ne saurait réellement te surprendre. « Prends la prochaine sortie d’autoroute et arrête-toi en bord de chemin. » « Tu vas venir me chercher? » que tu lui demandes, presque suppliante. C’est ce qui te manquait le plus. Quelqu’un qui te guide. Quelqu’un qui te montre le chemin, pour que tu n’aies pas à te perdre sous toutes tes interrogations incessantes. « Ou tu vas encore essayer de me voler mon taxi. » que tu commentes avec humour, un léger sourire sur le bord des lèvres. Ça fait plus de bien que tu ne le pensais, de pouvoir discuter à nouveau comme ça avec Archie, consciente que les choses ont changé oui, mais que tout n’est pas perdu.
« Bouffer dix cachets par accident. Sacrée malchance. » Tu te contentes de baisser le regard. Tu n’as pas à cœur de discuter de Kieran avec Archie, tu sais que cette discussion ne peut pas bien se terminer, surtout qu’Archie semble au courant du temps que le Halstead a passé à l’hôpital. Tu sais que ce n’est pas un accident, qu’importe ce que Kieran s’efforce de clamer à qui veut bien l’entendre, mais admettre le contraire, que Kieran voulait mourir ce soir-là est au-dessus de tes forces alors tu balaies le tout sur le tapis, un bordel pour un autre jour. Dieu sait que ce n’est pas ce dont tu manques, des bordels à ramasser. Tu étends d’ailleurs les pièces de tes propres ressentis, de tes culpabilités pour tes propres actions aux pieds du Kwanteen, d’une manière que tu ne t’es jamais réellement permise par le passé, anxieuse de sa réaction. Il écoute cette fois-ci, il ne réagit pas impulsivement à ta détresse et pour ça, tu le remercies silencieusement. « Je suis désolé d’apprendre que c’est ce que tu ressens, Autumn. Je pensais que notre amitié était assez différente des autres pour que tu te sentes à l’aise avec moi, peu importe la situation. Je sais que tu n’es pas parfaite. Je t’ai rencontrée imparfaite, et je t’aimais déjà la première journée. » Un léger sourire habite tes lèvres. Tu voudrais lui dire que ce n’est pas lui ou votre amitié le problème, que c’est toi. C’est toujours toi. « Tu connais mes défauts. Et tu ne m’aimais pas moins malgré eux. » « Ça a jamais été compliqué, de t’aimer. » que tu lui avoues, peut-être parce que tu étais aveuglée par l’affection que tu lui portais pour voir ce qui était pourtant clair pour bien d’autres. Tu l’idéalisais Archie, l’idolâtrais même depuis si longtemps et si ta vision a changé depuis votre dispute, le fait reste le même : tu voudrais bien plus être comme lui que tu ne veux le détester pour ce qu’il fait parfois. « Je crois que je me suis auto-saboté en t’appelant ce soir-là. Je savais que je n’étais pas en état de t’accueillir. J’ai pensé chaque mot que je t’ai textés dans l’optique de briser quelque chose, pour me punir de… d’être… D’être un imbécile. Je m’auto-sabote en m’endormant bourré plusieurs soirs par semaine. Aussi en ramenant n’importe quelle meuf chez moi alors que je sais très bien que je profite d’elles autant qu’elles profitent de moi. » Tu fronces les sourcils, surprise de réaliser qu’au fond, Archie et toi êtes bien plus similaires que tu n’aurais pu te l’imaginer à la base. « En me teignant les cheveux en blond… » « Vraiment, tu devrais me laisser les changements capillaires impulsifs, ça te va pas aussi bien qu’à moi. » que tu rétorques, décidant que l’humour est la meilleure façon de poursuivre la conversation sans entrer dans quelque chose de trop lourds. Malgré tout, tu gardes bien précieusement chacune des confidences du Kwanteen, avec l’idée de peut-être un jour lui demander pourquoi il se contente de ça s’il n’en ressent aucun plaisir. « On est tous idiot. On refuse d’être heureux autant qu’on refuse d’être malheureux. On est jamais satisfait de ce qu’on a. Alors on fait des bêtises pour se sortir du moule dans lequel on est tombé. Il faut simplement trouver une façon de fuir notre réalité sans se faire du mal. C’est difficile, je sais. Mais j’ai envie de croire que c’est possible parce qu’il y a des gens plus vieux que nous qui sont là pour le prouver. » « Tu penses que ça existe vraiment? Des gens qui ne s’auto-sabotent pas d’une manière ou d’une autre? » Tu pensais que c’était le cas d’Archie, mais de toute évidence, tu avais eu tort. Alors qu’en était-il des autres? Est-ce que tout le monde n’était pas seulement un acteur dans sa propre vie, au final? « Peut-être que le but finalement, c’est de trouver des gens qui sont doués pour nous ramener à l’ordre, quand on a envie de s’auto-saboter. » Archie avait toujours été doué dans ce rôle là pour toi, peut-être que maintenant, il te laisserait lui rendre la pareille. « Quand est-ce que tu redeviens rousse? C’était ma couleur préférée. » « Quand tu feras disparaître ce blond affreux sur ta tête. » que tu lances avec défi. Connaissant Archie, il n’était pas impossible qu’il puisse vous prendre un rendez-vous chez un coiffeur réputé dans la prochaine heure. Un luxe auquel tu ne dirais pas non en ce moment. « Merci d’être venu, Archie. » Tu n’aurais pas cru dire ça au début de la soirée, mais comme quoi, la vie ne cessait de te surprendre. |
| | | | (#)Dim 23 Juil - 18:39 | |
| Ce serait prétentieux de sa part d’affirmer qu’il était certain de pouvoir récupérer Autumn au détour d’un joli discours couvert de pétales de roses, mais c’est ce qu’Archie est. Un homme prétentieux. Et, encore une fois, il avait raison. Une ligne très fine délimite la manipulation et l’assurance et il ne saurait dire de laquelle de cette technique il a usé pour attraper la main de son amie dans le restaurant mais, à la fin, il a gagné. C’est tout ce qu’il arrive à faire, de toute façon. Il n’accepte pas la défaite et si Autumn lui avait fermé la porte au nez, il aurait tenté le jour suivant, puis le jour d’après, jusqu’à ce que la persévérance lui creuse des rides sous les yeux et sur le front. Au plus profond de lui, il sait que tous les deux sont fait pour exister dans le même univers. L’un se nourrit de l’énergie de l’autre, et vice-versa. Le pôle nord n’existe pas sans le pôle sud. À eux d’eux, ils donnent à la Terre ses saisons. « Et tu le sais comment, t’es qui, au travers de toutes tes prétentions? » Oh, il aimerait bien oublier qui il est. Ça ne l’a jamais dérangé, de porter un masque. Tant que les gens importants dans sa vie sont satisfaits de le voir briller. Qu’importe comment il s’y prend pour y arriver. S’il perd un morceau de lui en chemin, c’est tant pis. Il en trouvera un autre ailleurs, dérobé à un autre ou pas. « J’essaye de ne pas me chercher. C’est trop facile de ne voir que ses défauts alors je préfère ne pas m’y attarder. Je fais semblant jusqu’au bout. » Et, même quand on lui crache ses quatre vérités au visage et qu’on lui montre que sa stratégie comporte quelques failles, il les essuie avec le revers de sa main et il passe à autre chose. Kieran ne lui aura pas brisé la voix plus longtemps que nécessaire. « Personne ne peut me briser si je ne suis pas vraiment moi, non ? » Les gens qui ne l’aiment pas n’aiment pas le personnage qu’il joue. Pas lui. Et Dieu sait qu’il ne supporterait pas qu’on poignarde le garçon qu’il a caché au fond de son cœur tout de sa vie. « Tu vas venir me chercher? » Qu’elle lui demande quand il lui propose de s’arrêter un moment sur le bord de la route pour refaire un peu d’ordre dans ses pensées. « Toujours. » « Ou tu vas encore essayer de me voler mon taxi. » Il apprécie de revoir son sourire alors il y joint le sien, haussant les épaules pour mieux blâmer la météo : « Ça aurait été un crime de laisser la pluie abimer mon costume. » Alors elle lui pardonne, comme elle lui a toujours pardonné.
Même si la soirée est bonne et qu’ils ont pu reprendre leur souffle après cette course, il y a un problème qui flotte au-dessus de leur tête et qui prend la forme d’un gros nuage gris prêt à se déverser. Il n’a pas envie de mentir à Autumn et de prétendre qu’il ne voit pas à travers son jeu. Même si c’est plus facile pour lui d’ignorer les problèmes et de laisser les autres s’en occuper, il ne peut pas se résoudre à laisser la jeune femme se faire autant de mal que s’en est fait Kieran, alité à l’hôpital au moment où ils se parlent. Ça aurait pu être elle à sa place, car les deux amoureux sont maudits. Et après, ne venez pas dire à Archie qu’il représente le danger dans la vie d’Autumn ; il vous arrachera la trachée avec ses dents. « Ça a jamais été compliqué, de t’aimer. » D'aimer le personne qu'il joue, certes. Elle ne parlera pas de l’éléphant dans la salle, alors ? Archie ne va pas lui imposer. Au moins, il a pu lui faire savoir qu’il était au courant et qu’elle n’a pas besoin de lui cacher ce genre de chose dans le futur. « Vraiment, tu devrais me laisser les changements capillaires impulsifs, ça te va pas aussi bien qu’à moi. » Elle est vraiment comme lui. Elle attrape la moindre perche tendue pour se sauver des discussions qui font mal. L’élève surpasse le maître. « J’ai compris, je vais engager un tueur à gage pour qu’il nous débarrasse de ce coiffeur avant qu’il ne fasse d’autres victimes. » Comme si ce n’était pas lui qui avait demandé à se faire teindre en blond. « Tu penses que ça existe vraiment? Des gens qui ne s’auto-sabotent pas d’une manière ou d’une autre? » Il secoue la tête à la négative. Un humain ne serait pas humain s’il ne faisait pas d’erreurs. « Peut-être que le but finalement, c’est de trouver des gens qui sont doués pour nous ramener à l’ordre, quand on a envie de s’auto-saboter. » « C’est un bon début. C’est toujours mieux de pouvoir compter sur la perspective d’une autre personne. » Il marque une pause et plisse le regard : « Seulement si cette autre personne est la bonne, et qu’elle veut réellement ton bien. » Elle peut faire ce qu’elle veut de ce conseil. Le suivre à la lettre ou le jeter à la poubelle, comme tous les autres qu’on peut lui donner, à cette têtue. « Quand tu feras disparaître ce blond affreux sur ta tête. » Il grimace : « Le type m’a dit que ça s’estomperait en quelques semaines… » Puis il capte ce qu’elle sous-entend : « Mais je suis certain qu’il peut nous faire de place sur son horaire cette semaine. »
« Merci d’être venu, Archie. » Le sourire avec lequel il la couvre est tendre. « C’est normal. » Pour Autumn, et seulement Autumn. « Allez, viens. Je te reconduis chez toi. » Il l’enveloppe de son bras pour la guider en dehors du parc plongé dans le noir : « Tu devras te lever tôt pour trouver un autre boulot demain matin ! »
@Autumn Galloway |
| | | | | | | | Maybe I'm defective or maybe I'm dumb [Autumn] |
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