something 'bout the little dreams gets us through another day (flora #1)
Shiloh Atkins
la reconstruction
ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5484 POINTS : 980
TW IN RP : mention de relation abusive (psychologique et physique), revenge porn, dépréciation de soi GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a un frère jumeau, Nathan › sait coudre depuis ses dix ans et ne rate jamais une occasion de créer ses propres vêtements › viens tout juste de revenir à Brisbane › sort d'une relation abusive qui aura durer un peu plus d'un an › naturelle et souriante, elle c'est renfermé sur elle-même ces derniers temps DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AA6195 RPs EN COURS : (05)kieran #1 › lewis #5 › megan #14 › cleo #3
leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
En cette fin de matinée, l’atelier est étrangement calme. Le rush des dernières semaines était lentement en train de retomber et tout le monde semblait enfin lâcher la pression pour s’accorder un peu plus de liberté. Comme toujours, l’ensemble des filles étaient partie déjeuner ensemble en se fichant bien de savoir si j’avais l’intention de me joindre à elle ou non. Tenté de zapper complètement ma pause pour mieux me concentrer sur la pièce que m’avait confiée James, je finis par apercevoir la silhouette du directeur à l’autre bout de l’atelier. Il ne faisait que passer, mais il a tout de même pris le temps de lever les yeux dans ma direction, laissant passer le message. Je lui avais promis de prendre mes pauses et de toujours manger un morceau depuis mon malaise en fin d’année. Parfois, j’étais tenté de lui mentir, mais il finissait toujours par tout savoir et je n’avais aucunement envie de le décevoir. Alors même si je n’avais aucun appétit depuis plusieurs jours, je finis par abandonner mon poste pour me diriger vers la cafétéria quelques étages plus bas. Ne souhaitant guère passer ma pause sur l’une des chaises en plastique, je finis par avoir une idée. Après avoir pris le temps de sélectionner mon déjeuner et un second accompagnement, je finis par reprendre l’ascenseur en direction des étages plutôt réservé à l’administratif. J’aurais pu envoyer un message plutôt que tenter un tel coup de poker, mais il semblerait que la chance soit de mon côté quand j’aperçois la silhouette de Flora au travers de la vitre de son bureau. N’ayant aucune main de libre, je frappe du bout du pied sur le panneau de bois pour faire connaître ma présence. « Service de livraison. » J’ai bien conscience de m’imposer sans même savoir si la jeune femme à déjeuner, mais la connaissant elle n’est même pas encore descendu pour s’accorder un repas. « Même si t’as pas faim, je compte bien squatter ton bureau. » que j’annonce ne venant m’installer comme je le fais bien trop souvent dès que Flora est dans les parages. Elle est au courant des tensions au sein de l’atelier et surtout, elle est probablement la seule personne avec qui je m’entends réellement bien dans cette maison. Dernièrement, j’ai besoin d’être distraite pour ne pas penser au procès qui approche à grands pas, pour éviter de me souvenir des malaises qui ont trop régulièrement lieu à l’appartement ces derniers temps et tout simplement pour éviter les harpies de manière générale. « Tu préfères quoi ? » Je dépose mes achats sur un coin de son bureau et adresse un sourire à la jeune femme. « Et sinon ça va ? » que je finis par demander ayant clairement conscience de m’imposer comme jamais dans son environnement, mais ce n’est pas la première fois.
and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now, if the whole world was watching i'd still dance with you. drive highways and byways to be there with you. over and over the only truth, everything comes back to you
Flora Constantine
la petite souris
ÂGE : trente-et-un ans (21.07.1993) SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre STATUT : elle a du mal à y croire mais flirte le parfait amour avec Elijah. il est celui dont elle a toujours rêvé, et il fait d'elle la plus heureuse des petites souris MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon POSTS : 526 POINTS : 0
TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfantDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7380B5 RPs EN COURS :
ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.
CONSTANTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.
Le nez plongé dans de la paperasse, des lunettes de repos sur le nez, Flora s'applique à remettre au propre les inventaires de la nouvelle collection. La frénésie des ateliers retombe peu à peu, et avec elle la Constantine retrouve le chemin de l'aile administrative pour s'appliquer à faire diminuer les piles vertigineuses qui s'entassent sur son bureau. Elle ne porte pas cette partie de son travail dans son coeur, trop peu intéressée par les lignes à n'en plus finir qui se succèdent sur des feuilles par dizaines, mais cette dernière ne fait pas exception. Elle contribue à lui offrir des opportunités plus plaisantes, celles où elle peut toucher de plus près à ce qui la fait vibrer, lui permet de s'accorder des moments privilégiés dans les ateliers. Alors Flora ne se plaint pas et s'exécute, consciente de sa chance, trop pour la laisser passer et grimacer face à des dossiers. Ce n'est qu'une mauvaise chose à passer. Installée dans son bureau, elle redresse cependant la tête à l'entente d'un coup - plutôt de pied que de main, contre sa porte. Ses sourcils se froncent et elle s'interrompt dans ses mouvements, délaissant son stylo alors que la voix qui monte de l'autre côté de la paroi la fait sourire avant même qu'elle n'ait poussé le bois. « Service de livraison. » Shiloh se découpe sur le seuil, les bras chargés, et la brune se décale pour la laisser entrer. Son regard la suit alors qu'elle s'avance, et Flora referme la porte en étouffant un léger rire. « Ne fais pas tomber les boissons sur mes documents, je t'en supplie. » l'encourage-t-elle avant de venir l'aider à se décharger de son butin en toute sécurité, croisant ses yeux dans un sourire. « Coucou. » « Même si t’as pas faim, je compte bien squatter ton bureau. » La blonde prend ses aises et la Constantine ne se gêne pas pour jeter un oeil au contenu des sacs empilés qui trouvent peu à peu une place entre deux pots de crayons et un classeur. Elle n'attendait pas son amie, n'avait pas non plus vu l'heure, mais son estomac semble ravi que quelqu'un ait pensé à lui. Les deux demoiselles ont plus de points communs entre elles qu'elles n'en trouvent avec les autres employés de la maison, et cela explique sûrement pourquoi les deux habituées des casse-croutes sur le pouce ont vite pris l'habitude de se retrouver pour rendre leurs repas un peu plus chaleureux. « Fais comme chez toi - tu as l'habitude. » note-t-elle en lisant les inscriptions sur deux gobelets, tendant son choix habituelle à la livreuse et se réservant l'autre pour elle. « Tu préfères quoi ? » Elle se reporte sur les sacs et hausse les épaules en se saisissant d'une petite boîte, y jetant son dévolu peu importe ce dont il s'agit - cela lui convient. « Et sinon ça va ? » Elle retrouve ses yeux et retourne s'asseoir dans sa chaise, la faisant distraitement rouler un peu vers l'arrière pour être plus confortable, se tournant vers elle. « J'irais mieux si je voyais le bout de cette paperasse - c'est d'un ennui. Mais ça va, et toi ? » elle prend une gorgée de boisson, marquant une brève pause. « Je ne t'ai pas beaucoup vu ces derniers jours. J'étais pas loin d'aller demander à James où est-ce que tu te cachais. » Elles se connaissent, assez pour savoir quand l'autre va mal. Elles ne sont peut-être pas extrêmement proches, mais se fréquentent assez pour pouvoir attester de l'état général de l'autre en un coup d'oeil. « Tu veux en parler ou tu préfères te contenter de manger ? » demande-t-elle d'un ton doux, suggérant à la malice aussi bien qu'au sérieux, lui laissant le choix.
Spoiler:
je suis désolée pour le délai
rainmaker
the innocence of my lips ☽ smear the innocence of my lips, feel you bruising me its boundless, you kill me and show me a world i feel whole in, never felt closer to demise, floating over all the stop signs and still i write pages of promise and cadence its quite alright baby
Shiloh Atkins
la reconstruction
ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5484 POINTS : 980
TW IN RP : mention de relation abusive (psychologique et physique), revenge porn, dépréciation de soi GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a un frère jumeau, Nathan › sait coudre depuis ses dix ans et ne rate jamais une occasion de créer ses propres vêtements › viens tout juste de revenir à Brisbane › sort d'une relation abusive qui aura durer un peu plus d'un an › naturelle et souriante, elle c'est renfermé sur elle-même ces derniers temps DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AA6195 RPs EN COURS : (05)kieran #1 › lewis #5 › megan #14 › cleo #3
leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
Le brouhaha qui règne dans la salle de restauration me file un frisson, de ceux qui ramène des souvenirs du Lycée où il fallait se faire une place dans la jungle. Si a l’époque, je me souciais de ce que les autres pouvaient, ce n’est clairement plus le cas aujourd’hui. Du coin de l’œil, je peux apercevoir la table des harpies qui ont toutes tourné le regard dans ma direction dès mon entrée dans la pièce et qui vont se faire un plaisir de commenter le fait que je reparte avec deux repas plutôt qu’un. Soit, je pourrais entendre des remarques sur mon physique dès que je serais de retour à l’atelier, soit elles vont se faire tout un film sur la personne que je m’en vais rejoindre et je donnerais la moitié de mon salarié pour parier que le prénom le plus prononcé sera celui de James. L’idée même me fait lever les yeux au ciel alors que je me dirige vers le bureau de Flora aka mon safe space dans cette maison. Au moins, je sais que je serais tranquille durant ma pause et surtout que je pourrais parler un peu avec la jeune femme. Cela fait trop longtemps que l’on n’a pas pris le temps de se poser un peu et je suis ravie de voir qu’elle est au moins dans son bureau. « Ne fais pas tomber les boissons sur mes documents, je t'en supplie. » Un sourire se dessine sur mes lèvres tandis que je prends une attention toute particulière à ne rien renverser sur le meuble. « Promis je serais sage comme une image. » Par précaution ultime, je préfère déposer les deux gobelets le plus loin possible du moindre bout de papiers, je m’en voudrais trop d’avoir ruiné des heures de travailler pour la brunette. « Fais comme chez toi - tu as l'habitude. » - « Tu sais bien qu’après l’atelier, ton bureau est mon endroit préféré dans cette entreprise ! » Et cela n’était absolument pas pour jouer les bonnes élèves, je pourrais bien mentionner le bureau de James, mais je préfère ne pas évoquer le patron.
Puisque j’ai le droit de faire comme chez moi, ordre de la maîtresse des lieux, je m’installe sur l’un des fauteuils en fouillant dans l’un des sachets. Mon ventre gargouille comme le signe d’un appétit qui se doit d’être satisfait rapidement. « J'irais mieux si je voyais le bout de cette paperasse - c'est d'un ennui. Mais ça va, et toi ? » Il est vrai que son bureau était recouvert de paperasse en tout genre et je dois dire que je n’étais pas jalouse pour le moins du monde. Je préfère encore me retrouver enseveli sous des dizaines de chutes de tissu à devoir coudre sans m’arrêter. « Je ne t'ai pas beaucoup vu ces derniers jours. J'étais pas loin d'aller demander à James où est-ce que tu te cachais. » Un soupir s’échappe d’entre mes lèvres alors que je me laisse retomber dans le fauteuil. « Donc, toi aussi, tu pars du principe que j’ai des faveurs avec James ? » Pourquoi tout le monde semblait vouloir me lier au créateur par tous les moyens ? Comme si l’on ne pouvait tout simplement pas être ami ou juste avoir une bonne relation de travail. J’ai conscience que les propos de Flora ne sont probablement rien d’autre que des mots anodins, mais j’en ai un peu ma claque que tout le monde se donne à la petite rumeur autour de moi ces derniers temps. « Tu veux en parler ou tu préfères te contenter de manger ? » Je hausse les épaules, après tout, j’avais l’espoir de la trouver pour discuter un peu. « Les harpies me mènent la vie dure. » Ce n’était pas vraiment un scoop, mais c’est une situation qui commençait à me peser quelque peu. « Et… » En dehors de James, Flora était la seule personne au courant de mon histoire ici. Je lui avais parlé de mon ex et de tout ce qu’il me faisait vivre depuis que j’étais de retour à Brisbane. « La date du procès approche et ça m’angoisse beaucoup… » Je crois que je ne vais pas manger grand-chose si on se lance directement dans cette conversation, mais j’ai besoin d’en parler. « Je fais que penser à ça, Flora. » Et j’aurais tellement besoin d’un break.
and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now, if the whole world was watching i'd still dance with you. drive highways and byways to be there with you. over and over the only truth, everything comes back to you
Flora Constantine
la petite souris
ÂGE : trente-et-un ans (21.07.1993) SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre STATUT : elle a du mal à y croire mais flirte le parfait amour avec Elijah. il est celui dont elle a toujours rêvé, et il fait d'elle la plus heureuse des petites souris MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon POSTS : 526 POINTS : 0
TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfantDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7380B5 RPs EN COURS :
ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.
CONSTANTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.
« Tu sais bien qu’après l’atelier, ton bureau est mon endroit préféré dans cette entreprise ! » Elle sourit à la remarque, et suit du regard son amie qui préfère déposer les gobelets à l'écart de ses travaux et ainsi prévenir tout incident maladroit. Flora l'invite à se laisser tomber dans le fauteuil face à elle et la blonde s'exécute, le bruit de son estomac faisant sourire la Constantine qui lui jette un regard du coin de l'oeil. Comme elle, Shiloh oublie fréquemment de subvenir à ses besoins de base, et elle n'est pas si surprise d'entendre son corps crier famine - mais pas moins amusée pour autant, comme en témoigne son regard complice qui n'a que l'air réprobateur sans l'être. « Je sais, qu'est-ce que tu ferais sans moi. » la taquine-t-elle avec douceur en s'appliquant à nouveau à écraser la mine de son stylo sur le papier, reprenant ses tâches. Flora marque une pause avant de lui faire part de son inquiétude quant à leurs entrevues devenues rares ces derniers temps, mentionnant distraitement son cousin uniquement pour faire échapper un soupir à la couturière - a-t-elle dit quelque chose de mal ? « Donc, toi aussi, tu pars du principe que j’ai des faveurs avec James ? » Elle relève le nez de sa paperasse et fronce un peu les sourcils, regardant Shiloh en gardant brièvement le silence. Sa réaction n'est pas disproportionnée ou à vocation d'être désagréable, mais elle surprend un tant soit peu la brunette qui fait une petite moue avant d'hausser les épaules. « Tu ne trembles pas en parlant de lui et tu l'appelles même par son prénom - c'est un privilège, non ? » Elle lui sourit, comme pour l'encourager à s'apaiser, puis secoue la tête d'un air plus sérieux sans perdre de sa douceur. « Il sait tout, c'est pour ça que je dis ça. » ajoute-t-elle pour chasser le moindre doute quant à ses propos. Elles sont toutes les deux dans les bonnes grâces du directeur artistique, et ce n'est pas un reproche ni une mauvaise chose. « Les harpies me mènent la vie dure. » Ce qui explique qu'elle soit un peu à fleur de peau et se braque avant d'être attaquée - mais Flora n'est pas l'une d'elles, et malheureusement les vipères crachent sur son amie depuis un moment maintenant. « Et... La date du procès approche et ça m’angoisse beaucoup… » Désormais saisie d'une boisson, son siège tourné dans la direction de la blonde, Flora lui offre toute son attention. Elle est l'une des rares au courant de l'histoire la liant à Lawrence, et si ce procès est une bonne chose il est pourtant tout à fait légitime que son approche effraie la concernée. « Je fais que penser à ça, Flora. » - « C'est normal d'appréhender. » murmure-t-elle en la regardant, ajustant sa position dans sa chaise pour être confortable. Son sourire impérissable, aussi doux qu'il est sincère, Flora fait une petite pause. « Mais je suis certaine que tout ira bien, Shiloh. C'est une bonne chose ce procès, et la justice va faire son travail. » lui assure-t-elle en parcourant son regard, souhaitant y croire plus que tout. Son amie est quelqu'un de bien, de trop bien sans doute, et elle mérite d'obtenir justice contre l'ordure ayant levé sa main sur elle. Trop nombreuses sont celles qui n'osent pas prendre la parole, et trop nombreux sont ceux qui continuent de cavaler à l'air libre. « Il sera présent ? » demande-t-elle aussi prudemment que possible. « Tu ne seras pas seule, pas vrai ? Tu sais que tu n'as qu'un mot à dire et je ne t'en demanderais jamais plus que tu ne veux en dire. » Elle est son amie, et si elle a besoin d'aide, d'une présence à ses côtés ou quoique ce soit - Flora sera présente.
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ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5484 POINTS : 980
TW IN RP : mention de relation abusive (psychologique et physique), revenge porn, dépréciation de soi GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a un frère jumeau, Nathan › sait coudre depuis ses dix ans et ne rate jamais une occasion de créer ses propres vêtements › viens tout juste de revenir à Brisbane › sort d'une relation abusive qui aura durer un peu plus d'un an › naturelle et souriante, elle c'est renfermé sur elle-même ces derniers temps DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AA6195 RPs EN COURS : (05)kieran #1 › lewis #5 › megan #14 › cleo #3
leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
« Je sais, qu'est-ce que tu ferais sans moi. » « Des fois je me le demande. » Pour l’effet dramatique, je prétends m’affaler sur mon siège avant de laisser échapper un petit éclat de rire. Ce n’est plus un secret entre nous deux, son bureau est mon endroit préféré pour venir me cacher entre deux réunions ou après une journée difficile. Il n’est jamais compliqué de la trouver, si elle n’est pas dans son bureau, elle est forcément quelque part entre ses murs et je finis toujours par réussir à l’embêter dans sa journée. Il m’a toujours été simple d’entamer la discussion avec Flora, qu’importe le sujet, mais lorsqu’elle évoque le prénom de James, je me braque de façon démesurée, au point d’en oublier que notre patron commun reste avant tout son cousin. Flora semble décontenancée, mais je n’ai pas le temps de me reprendre que déjà elle semble avoir trouvé les mots justes. « Tu ne trembles pas en parlant de lui et tu l'appelles même par son prénom - c'est un privilège, non ? » Je ne pus m’empêcher de rire légèrement face à son affirmation. « Ton cousin n’est pas un monstre tu sais. » J’ai conscience que beaucoup de monde dans cette maison voit James comme un tyran, mais il n’a jamais agi de la sorte en ma présence. Il a été celui qui m’a donné ma chance une première fois d’abord, puis une seconde alors que je lui avais tout même fait un sale coup. Rien n’est jamais simple, il lui arrive d’être froid et distant lors des moments de rush, mais je sais qu’il estime mon travail et pour cela je lui en serais à jamais reconnaissante. « Bon d’accord peut être qu’il est plus sympa avec moi qu’avec d’autres à l’atelier, mais je n'ai jamais demandé cela, je viens juste pour faire mon travail. » Un travail auquel je tiens plus que tout au monde, il n’y a rien que je ne ferais pas pour la maison Weatherton, je ne compte pas mes heures et je serais capable de recommencer la même broderie une dizaine de fois si cela était nécessaire. « Et je suis peut-être un peu trop accro à mon travail. » que je finis par plaisanter de bons cœurs alors que Flora finit par conclure. « Il sait tout, c'est pour ça que je dis ça. » - « Je sais, pardon. » Une nouvelle fois, je vins lui sourire, après tout elle ne faisait pas partie de la bande des harpies et je sais qu’elle n’avait pas pensé à mal.
Je finis néanmoins par vider mon sac sur le bureau de mon amie, de manière aussi bien littérale que métaphorique. J’avais besoin de parler de tout cela, de dire tout ce qui était en train de se jouer dans ma vie personnelle. « C'est normal d'appréhender. » A ce niveau, je n’étais plus en train d’appréhender, mais de littéralement me rendre malade avec tous les scénarios qui se jouaient dans un coin de ma tête. « Mais je suis certaine que tout ira bien, Shiloh. C'est une bonne chose ce procès, et la justice va faire son travail. » Une nouvelle fois, je hoche la tête. Après tout, c’est moi qui avais engagé la procédure, j’avais voulu tout cela. « Je sais, c’est juste… Il va falloir que je le revoie. » Dans le fond, je crois que c’est ce qui me rendait le plus nerveuse. J’allais devoir sentir le regard de Lawrence sur moi, une fois de plus. Il allait falloir écouter sa défense et je savais par avance qu’il allait jouer les victimes. « Il sera présent ? » - « Aux dernières nouvelles, oui. » Je sais qu’il va venir, pour le plaisir de me mettre mal à l’aise. « Il va sans doute jouer les victimes, prétendre que je voulais tout cela et que j’en avais après sa pseudo-célébrité. » Je soupire un peu, tentant de ne pas paniquer à cette simple idée. « Mon avocate essaye de me préparer à toutes les possibilités, mais je sais qu’il va réussir à me déstabiliser. » Il avait encore cette emprise sur moi, il avait tellement insufflé une crainte que j’allais faillir, qu’il allait réussir à me faire trembler. « Tu ne seras pas seule, pas vrai ? Tu sais que tu n'as qu'un mot à dire et je ne t'en demanderais jamais plus que tu ne veux en dire. » Touchée par l’élan de Flora, il me faut une seconde pour répondre. « Ma meilleure amie sera avec moi. » Je ne voulais qu’elle à mes côtés, Megan savait tout, je n’avais plus rien à lui cacher. « C’est très gentil, mais… On va détailler toute ma vie à ce procès. » Je sais qu’ils vont montrer les photos, qu’il va falloir parler des abus que Lawrence m’a fait subir et je ne veux pas que les gens qui font partie de ma nouvelle vie soient au courant de tout cela. « Je préfère que tu ne saches pas tout ça, je… C’est humiliant Flora. » Elle en savait beaucoup pourtant la Constantine, parce que je me sentais assez en sécurité avec elle pour lui avoir raconté ce pan de ma vie. « Mais après. Après j’aurais sûrement besoin de me changer les idées, c’est certain. » Et si elle voulait parcourir la ville avec moi à la recherche de tissus et de nouveaux patrons pour nos créations, ce sera avec plaisir. « Enfin… Dis- moi comment tu vas toi ? » La conversation ne pouvait pas être en un seul sens et j’avais toujours détestée monopoliser l’attention.
and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now, if the whole world was watching i'd still dance with you. drive highways and byways to be there with you. over and over the only truth, everything comes back to you
Flora Constantine
la petite souris
ÂGE : trente-et-un ans (21.07.1993) SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre STATUT : elle a du mal à y croire mais flirte le parfait amour avec Elijah. il est celui dont elle a toujours rêvé, et il fait d'elle la plus heureuse des petites souris MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon POSTS : 526 POINTS : 0
TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfantDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7380B5 RPs EN COURS :
ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.
CONSTANTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.
« Ton cousin n’est pas un monstre tu sais. » Elle échappe un rire à cela, caractérisé par sa franchise habituelle sous la spontanéité de la remarque. Elle s'amuse de la façon dont Shiloh réagit, et le sérieux dont elle fait preuve pour défendre son patron. Flora plaisante en mentionnant le caractère rustre et difficile de son cousin, non seulement car ils sont proches mais qu'au-delà de cela la Constantine le considère davantage comme un frère. James et elle ont un lien fusionnel à l'abri des regards, Flora le porte dans son coeur et la réciproque est vraie, et elle cherchait uniquement à faire naître un sourire sur les lèvres de son amie - pas à casser du sucre sur le dos du grand méchant loup de Weatherton. « Tu es idiote Shiloh. » se moque-t-elle gentiment, sans jamais faire défaut à sa bienveillance. « Bon d’accord peut être qu’il est plus sympa avec moi qu’avec d’autres à l’atelier, mais je n'ai jamais demandé cela, je viens juste pour faire mon travail. Et je suis peut-être un peu trop accro à mon travail. » Cependant, son sourire se crispe un tant soit peu à cela, et même s'il ne retombe pas définitivement Flora marque une pause en regardant la couturière. Elle a toujours été de son côté, et jamais Flora ne lui a tenu les moindres reproches quant aux rapports qu'elle peut bien avoir avec le directeur artistique. Elle n'est pas jalouse - de quoi pourrait-elle l'être ? et n'a jamais été de ce goût là à son égard. Elle ne fait pas partie des harpies, et serait presque vexée d'être considérée comme elles si la blonde n'avait pas rectifié le tir à temps. « D'accord ? » demande-t-elle d'un air septique, les sourcils légèrement froncés même si elle s'efforce de sourire. « Je sais, pardon. » Un sourire à la dérobée, même s'il n'atteint pas ses yeux, et la brunette préfère clore le sujet sans rebondir dessus.
Rapidement, Flora découvre toutefois où la nervosité de la demoiselle prend sa source. Le procès approche, et plutôt que de croire que c'est à elle qu'elle en veut à proprement parler, Flora dédouane Shiloh de ses maladresse - elle est visiblement à fleur de peau. « Je sais, c’est juste… Il va falloir que je le revoie. » Il sera présent, et son sourire se fait compatissant à l'égard de son amie. Elle sait qu'elle est entre de bonnes mains, mais comprend son angoisse à l'approche de l'échéance. Rien ne se passe jamais exactement comme prévu, même si elle ne doute pas de l'issue de ce procès et de la capacité de la justice à faire son travail. « Il va sans doute jouer les victimes, prétendre que je voulais tout cela et que j’en avais après sa pseudo-célébrité. Mon avocate essaye de me préparer à toutes les possibilités, mais je sais qu’il va réussir à me déstabiliser. » Elle acquiesce consciencieusement à cela, concentrée sur les propos dont elle lui fait part. Ce scénario là est particulièrement prévisible, et nul doute qu'entre l'avocate et sa cliente tout a été vu à ce sujet. Cela ne sera pas facile pour autant, mais Flora aime croire en l'idée que cela le sera toujours davantage que si rien n'avait été fait. « Tu es la victime dans cette histoire, Shiloh. Ne l'oublie jamais, décris les faits tels qu'ils ont été, et ne les laisse pas te faire culpabiliser. » amorce-t-elle d'un ton prudent. Elle n'a pas à mentir et défendre une cause perdue : la vérité est suffisante pour la faire éclater. « Ma meilleure amie sera avec moi. » C'est une bonne chose. « C’est très gentil, mais… On va détailler toute ma vie à ce procès. Je préfère que tu ne saches pas tout ça, je… C’est humiliant Flora. » Son visage se fait bienveillant à son égard, et elle esquisse un sourire réconfortant. Elle ne la prend pas en pitié, non, mais préfère amplement servir d'essai - Shiloh va devoir s'exprimer, que cela lui fasse plaisir ou non. « Je respecte - mais tu vas devoir en parler, et j'accepte de te servir de crash test sans jugement aucun. Sincèrement. » précise-t-elle sans insister davantage. Elle ne veut pas la contraindre, même si cela lui serait sans doute bénéfique de s'essayer à l'exercice. « Mais après. Après j’aurais sûrement besoin de me changer les idées, c’est certain. » Elle acquiesce un peu plus joyeusement à cela. « Avec plaisir, tu sais où me trouver. » - « Enfin… Dis- moi comment tu vas toi ? » Le revirement de sujet la déstabilise une seconde, mais tenant parole la Constantine n'insiste pas sur le sujet sensible au coeur des tourments de son amie. « Euhm - ça va. » Bien des choses s'enchaînent dans son quotidien, mais rien qui ne lui semble être pertinent à l'instantané. « Je suis bien occupée avec le café et ce que j'ai à faire ici, mais tout va bien. La petite routine en somme. » avoue-t-elle en toute transparence. « Oh, si - une amie m'a emmenée dans un sanctuaire pour tortues marines l'autre jour, c'était formidable. Elle est vétérinaire, et bénévole dans l'association en question. On a passé la journée à dénombrer les animaux et à se rendre utiles, j'ai quelques photos si tu veux. » propose-t-elle, prête à sortir son téléphone pour leur changer les idées et naviguer sur différentes photos des animaux à carapace.
rainmaker
the innocence of my lips ☽ smear the innocence of my lips, feel you bruising me its boundless, you kill me and show me a world i feel whole in, never felt closer to demise, floating over all the stop signs and still i write pages of promise and cadence its quite alright baby
Shiloh Atkins
la reconstruction
ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5484 POINTS : 980
TW IN RP : mention de relation abusive (psychologique et physique), revenge porn, dépréciation de soi GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a un frère jumeau, Nathan › sait coudre depuis ses dix ans et ne rate jamais une occasion de créer ses propres vêtements › viens tout juste de revenir à Brisbane › sort d'une relation abusive qui aura durer un peu plus d'un an › naturelle et souriante, elle c'est renfermé sur elle-même ces derniers temps DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AA6195 RPs EN COURS : (05)kieran #1 › lewis #5 › megan #14 › cleo #3
leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
« Tu es idiote Shiloh. » La petite remarque de Flora me laisse un goût amer. J’avais trop entendu ce terme à mon égard, la fille stupide et idiote qui ne comprenaient rien aux attentes de son homme. Lawrence avait utilisé ce mot à bien des égards pour me rabaisser, pour me rappeler que sans lui je n’étais rien. Employé dans la bouche de mon amie, et qu’importe la plaisanterie, ce mot sonnait encore comme une insulte acerbe, un acide que je n’avais plus l’habitude que l’on me jette. Je me reprends malgré tout, consciente que Flora n’emploierais jamais une telle méchanceté à son égard et qu’elle cherchait simplement à souligner ma bêtise dans le désir de vouloir protéger son cousin. Il me faudra une seconde tout de même pour ne pas perdre pied et ma langue s’empresse de combler le silence avec un discours fébrile et inutile qui vint altérer le sourire de ma comparse. Je n’y vois que du feu, pensant immédiatement que je suis en train de lui faire perdre son temps avec tout ce blabla.
Il paraît presque plus simple de confier à Flora l’origine de ma nervosité, avec le procès en approche et tout ce que cela comporte de stress. « Tu es la victime dans cette histoire, Shiloh. Ne l'oublie jamais, décris les faits tels qu'ils ont été, et ne les laissent pas te faire culpabiliser. » Elle n’est pas la première à me le dire, mais je crois que j’ai besoin de toutes les personnes disponibles pour me rappeler que je ne suis en rien responsable de tout cela et que Lawrence était celui qui avait abusé de moi. « J’ai besoin que l’on me le rappelle de temps en temps. » que je souffle en douceur. Je sais que le procès va être une épreuve, que je vais avoir du mal à vivre les choses, mais je sais également qu’il s’agit d’une étape que je ne peux pas esquiver plus longtemps. Il doit payer pour tout ce qu’il m’a fait subir durant un an. « Je respecte - mais tu vas devoir en parler, et j'accepte de te servir de crash test sans jugement aucun. Sincèrement. » Un léger rire m’échappe à l’idée de me servir de Flora pour répéter mon discours. « Ce serait sûrement mieux que face à mon miroir. » Est-ce qu’elle pourrait me dire si je suis assez convaincante ou non ? Probablement. Je l’imagine être assez franche pour ne pas me mener en bateau à ce sujet.
En attendant, tandis que mon esprit pèse le pour et le contre, je m’enquiers des dernières nouveautés qui la concerne. « Je suis bien occupée avec le café et ce que j'ai à faire ici, mais tout va bien. La petite routine en somme. » Il faut dire que si James pensait que j’étais une bourrue de travail, il devrait peut-être revoir sa définition, car contrairement à moi, Flora cumule les emplois. « Toujours occupée. » que je souligne en souriant, Flora la pile électrique, incapable de se contenter d’un seul emploi. « Oh, si - une amie m'a emmenée dans un sanctuaire pour tortues marines l'autre jour, c'était formidable. Elle est vétérinaire, et bénévole dans l'association en question. On a passé la journée à dénombrer les animaux et à se rendre utiles, j'ai quelques photos si tu veux. » Autant dire que l’idée de passer ma pause-déjeuner a observé des photos de petits être marins me paraît bien plus alléchante que de causer de mon procès à venir. Cependant, je crois que l’on allait pouvoir trouver un certain compromis. « Montre-moi les petites tortues trop adorables et après, je te fais mon discours. » Mais d’abord les animaux mignons.
Au final, on aura sûrement passé plus de temps à s’extasier devant les tortues, mais j’ai réussi à dire quelques points de ma plaidoirie et Flora a pris son rôle très a cœur. Grâce à elle, j’ai pu reprendre quelques formulations, revoir la manière dont je laissais mes émotions entrer en jeu et surtout prendre confiance en moi. Ce n’était pas grand-chose, mais en sortant de son bureau, je me sentais un peu plus légère et prête à affronter le monde.
and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now, if the whole world was watching i'd still dance with you. drive highways and byways to be there with you. over and over the only truth, everything comes back to you