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 i wanna be right where you are (eliya #3)

Elijah Walker
Elijah Walker
les mauvaises décisions
les mauvaises décisions
  
i wanna be right where you are (eliya #3) IAeu3cF Présent
ÂGE : 39 ans (04/01/1985)
SURNOM : eli, simple et efficace
STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris
MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland.
LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle
i wanna be right where you are (eliya #3) 3d176ba8243aa6c0b46da26a45ed439e930be35e
POSTS : 2694 POINTS : 20

TW IN RP : ex-toxicomanie
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelle
CODE COULEUR : eli se pavane en #00B464
RPs EN COURS :

i wanna be right where you are (eliya #3) K67f
WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.

i wanna be right where you are (eliya #3) J7at55c
ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?

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Spoiler:

RPs TERMINÉS : elila #1channing #1lexie #1mila #1elila #2zoya #1walkers #1sofia #1eliora #1eliora #2 (au bunyip) rhett #1eliora #3eliora #4eliora #5lexie #3channing #3mila #2gabrielle #1xmas 2022eliora #6eliora #7ji-yoon #1rhett #2zoya #2lexie #4eliora #8naomi #1mila #3zoya #3rhett #3eliora #9blake #1eliora #10 + blake #2dahlia #1rhett #4walkers #3eliora #15eliora #16 (au)channing #6 (au)eliora #11savannah #1eliora #12mila #4zoya #4channing #4lexie #5walkers #4micah #1eliora #14naomi #2vivian #1eliora #17 (au)channing #7

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AVATAR : henry cavill
CRÉDITS : dramaclubsandwich (avatar), henrycavilledits (gif signature), gunnarstahl (gif profil), mon reuf (le reste)
DC : /
PSEUDO : balderdash, zoé
Femme (elle)
INSCRIT LE : 18/04/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t55857-i-can-hear-the-sound-of-breaking-down-eli
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Message(#)i wanna be right where you are (eliya #3) EmptyLun 16 Jan 2023 - 16:54


I wanna be right where you are

@Zoya Lewis & Elijah Walker
( NEW YORK, JUILLET 2017 )



Ce soir, je t'emmène dîner. Voilà les mots qu'Eli avait prononcé quelques heures plus tôt, au téléphone avec une Zoya qui, sous couvert de vouloir échanger quelques banalités avec l'architecte, s'était ainsi assurée de ce qu'il allait toujours bien. Il s'agissait là d'un rituel auquel ils se soumettaient tous les deux religieusement, sans jamais avoir explicitement reconnu son existence. Depuis l'overdose d'Eli, près d'un an plus tôt, sa relation avec Zoya avait pris un tournant imprévu : de simples et occasionnels amants, ils étaient devenus bien plus, quoiqu'aucun qualificatif ne semblât pouvoir désigner avec exactitude quel était le lien qui les unissait désormais. Lorsqu'ils n'étaient pas ensemble, ils semblaient se comporter comme deux amis chers – c'est dans cette dynamique que, presque quotidiennement, Zoya l'appelait d'où qu'elle fût sur le globe, prétendument sans raison particulière, et en réalité pour s'assurer de son état. La crainte d'une rechute restait présente, en dépit du traitement de substitution observé scrupuleusement par le Walker, mais elle s'enquérait tout autant de son moral, de ses joies que de ses chagrins. Eli n'avait jamais été dupe du dessein réel de ces appels en apparence anodins, mais il n'avait jamais relevé, et entretenait à chaque fois la conversation avec un plaisir sincère. Lors de chacune de ces discussions, le souci et l'affection que se portaient Elijah et Zoya semblait donc découler d'une amitié précieuse ; en revanche, lorsque se croisaient leurs chemins lors des passages de la photographe à New York, leur dynamique changeait de manière fluctuante, pour devenir celle de deux amants qui regagnaient volontiers le même domicile à l'issue des soirées qu'ils fréquentaient ensemble, avant de retrouver son caractère platonique lorsque la nuit finissait par emporter avec elle son lot de passion. Le cœur d'Eli, encore meurtri par sa dernière mésaventure, avait retrouvé un sentiment de paix et de bonheur auprès de Zoya et de la relation particulière qu'elle avait été en mesure de proposer à celui qui s'était juré de ne plus se laisser embarquer dans une relation qui risquerait de l'anéantir à nouveau. Ici, il n'était pas question d'engagement, de contrainte ni de responsabilité : il n'y avait que l'affection et le plaisir, le soutien et la complicité, qui évoluaient en l'absence d'un cadre dont la rigidité aurait fait fuir aussitôt Eli.

Il n'était pas anodin qu'il lui propose de l'emmener dîner. Ils avaient déjà partagé des hot-dogs achetés dans un stand à trois heures du matin, ou des beignets certains lendemains matin ; parfois un café lorsque Zoya était de passage la journée mais ne pouvait rester le soir, et souvent de trop nombreux verres d'alcool pour en garder le compte lorsqu'ils étaient de sortie avant de finir la nuit ensemble. La plupart de ces occurrences avaient d'ailleurs en commun leur caractère impromptu, aussi la proposition d'Eli d'organiser une sortie qui n'impliquait pas de se retourner le cerveau jusqu'au milieu de la nuit paraissait-elle d'autant plus exceptionnelle. Si Zoya avait été perplexe face à l'invitation, elle ne l'avait en tout cas pas laissé transparaître au-delà du ton vaguement surpris de sa voix en acceptant le rendez-vous. Eli ne s'expliquait pas cette décision à la fois impulsive et qui tombait sous le sens – il avait ressenti le besoin impérieux de la rencontrer autrement, et pris unilatéralement la décision égoïste de faire un pas en avant dans cette relation dont l'état actuel était pourtant ce qu'il chérissait particulièrement.

Si les premières minutes partagées en face à face dans le restaurant italien à l'ambiance intimiste furent ponctuées de quelques moments d'étrangeté, le contexte étant incongru pour les deux amants qui n'avaient cesse de casser les codes et qui n'auraient probablement jamais cru partager ce qui se rapprochait en tous points d'un rendez-vous galant, la familiarité ne tarda toutefois pas à regagner du terrain et la conversation se fit bientôt abondante autour d'un repas qu'ils prirent plaisir à partager. Le temps s'écoula vite en la présence l'un de l'autre, et le soleil rougeoyait déjà à l'horizon lorsqu'ils quittèrent l'établissement au profit de la chaleur de l'été new-yorkais. « Je te raccompagne ou tu veux qu'on fasse un tour au parc ? », demanda Eli, quelque peu gauchement, peu habitué à quitter un établissement aux côtés de Zoya sans qu'ils n'aient échangé des baisers langoureux facilités par une alcoolémie considérable. Il désigna, à quelques centaines de mètres de là, les cîmes des arbres de Central Park qui se dessinaient contre le ciel aux milles couleurs. « Tu n'as pas froid ? », s'enquit l'héritier, se débarrassant de sa veste en lin pour la poser sur les épaules de Zoya, lui adressant un sourire d'autant plus adorable qu'une pointe de timidité semblait s'y être frayé un chemin.

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❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.

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Message(#)i wanna be right where you are (eliya #3) EmptySam 4 Fév 2023 - 22:15

i wanna be right where you are ft @Elijah Walker #3  

Juillet 2017. Il n’y a rien de coutumier dans cette situation qui est la leur, ce soir. C’est même à l’opposé de leurs habitudes, celles qu’ils partagent occasionnellement depuis un an. La jolie robe qu’elle a enfilée pour l’occasion dénote avec la tenue plus décontractée ou plus dénudée qu’elle porte habituellement. Le temps qu’elle a pu mettre d’ailleurs pour se préparer est démesuré quand on connaît Zoya qui prône le naturel plutôt que l’artificiel et n’est donc pas du genre à s’épancher longuement dans sa préparation – sans que cela lui donne un look négligé outre mesure. Mais l’occasion qui se présente ce soir, cette invitation qu’il lui a faite et qui l’a prise au dépourvu, est une première et sera peut-être unique mais, pour elle ne sait quelles raisons, elle a mis les petits plats dans les grands. Son palpitant s’est accéléré à plusieurs reprises, ses nerfs aussi face à l’insatisfaction et l’impression soit d’être ridicule soit de ne pas être à la hauteur mais, finalement, le résultat face au miroir n’est pas si déplaisant et ne parait pas trop superficiel non plus. Mais il est certain qu’elle s’est donnée du mal et qu’elle aurait sûrement droit à des remarques taquines de la part de ses proches s’ils la voyaient aussi pimpante qu’aujourd’hui, alors qu’elle s’apprête à rejoindre Elijah dans ce restaurant.

Ils lui diraient sûrement que cet homme n’est pas n’importe qui, qu’elle peut bien prétendre ce qu’elle veut, il est clair qu’elle est amourachée de lui. Que dans le cas contraire, elle se serait amusée de leurs remarques plutôt que de se mettre en colère et de rougir stupidement, telle une adolescente lors de son premier baiser. Mais Zoya les contredirait, coûte que coûte, car elle n’est pas prête à reconnaître tout ce qu’elle peut ressentir envers le Walker. Elle joue les innocentes en l’appelant quasi quotidiennement pour prendre de ses nouvelles, alors qu’elle est incapable de ne pas s’inquiéter pour lui après l’épisode traumatisant auquel elle a assisté un an plus tôt. Il est celui qui s’est effondré devant elle, alors qu’il avait à nouveau bien trop consommé et que, ce soir-là, son corps ait été incapable d’en supporter davantage. Il est celui qu’elle a vite rejoint à l’hôpital et dont elle a attendu le réveil avec une impatience certaine. Elle n’aurait pas aimé être celle qui annonce à ses proches qu’il est décédé, surtout quand elle connaissait sa plus jeune sœur, quelque chose qu’elle s’était d’ailleurs bien gardé de lui révéler jusqu’alors. Jusqu’à ce moment où il s’est réveillé et où elle n’a pas manqué de lui dire qu’elle allait appeler Lexie parce qu’elle était en droit de savoir, tout comme son frère cadet, mais son refus catégorique en a dissuadé la photographe. Alors, à défaut qu’il est quiconque autour de lui pour le soutenir dans cette épreuve – les mauvaises influences qui se prétendaient être des amis pour Elijah ne comptant pas – Zoya a donc endossé ce rôle. Il y a sûrement d’autres raisons qui l’ont motivé à le faire mais celle-ci en a été la principale et explique pourquoi, aujourd’hui, elle joue le rôle de celle qui prend soin de lui. De celle qui se veut être présente, même après sa convalescence, même après qu’il ait réussi à remonter la pente et même alors qu’il se porte bien désormais. Elle prétend l’appeler juste parce qu’elle a besoin un peu de compagnie et qu’elle s’ennuie à mourir dans sa chambre d’hôtel ou juste parce qu’elle a besoin de quelqu’un pour l’écouter alors que sa journée a été éprouvante – ou qu’elle ait dû se retenir à tuer quelqu’un. Bref, elle use de mensonges et il ne la croit sûrement qu’à moitié mais, tout ce qu’elle retient, c’est qu’il ne raccroche jamais et accepte ces discussions régulières, tout en laissant percer à jour ses doutes et ses craintes, quand ceux-ci sont existants.

Il y a un attachement certain, un lien inexplicable qui s'est créé entre eux et, lorsqu’ils se retrouvent à New York, ce lien est davantage intime et passionnel. Il faut dire que la carrure d’Elijah est loin de laisser Zoya indifférente, au-delà même de sa personnalité qu'elle apprécie tout particulièrement. C’est tout autant naturel que léger et apaisé quand ils se retrouvent, ce qui relève d’un miracle quand on connaît le caractère fort de la demoiselle. Ce soir, l’atmosphère est légère mais n’empêche pas Zoya de se sentir mal à l’aise car elle est étrange. Ils ne sont pas habitués à un tel cadre ensemble et à autant de manière entre eux – qu’Elijah en vienne à lui tirer la chaise avant qu’elle ne s’assoit, à être aussi intimidé quand ils se regardent dans le blanc des yeux et qu’il lui sourit bêtement, au point d’en perdre tous ses moyens prouvent qu’il y a quelque chose de nouveau qui est en train de naitre dans cette relation qui est la leur. Le dîner se déroule à merveille cependant et lorsque celui-ci est terminé, ils rejoignent très vite l’extérieur, Zoya savourant l’air frais qui vient chatouiller son visage. Les couleurs adoptées par le ciel new-yorkais sont sensationnelles et la photographe qu’elle est, regrette de ne pas avoir porté son appareil photo pour immortaliser l’instant. « Je te raccompagne ou tu veux qu'on fasse un tour au parc ? » Il la sort de sa rêverie et un sourire naît aussi spontanément sur ses lèvres que lorsqu’elle a quelques grammes d’alcool dans le sang qui la font bondir dans ses bras, impatiente de s’y fondre et de s’y perdre pendant des heures. Sauf que là, le geste n’aurait aucune justification, les deux verres de vin n’étant pas suffisants pour ce faire. « Autant profiter de ce magnifique coucher de soleil » Elle sent qu’Elijah est étrange et pas à l’aise. Elle sent sa timidité qui ressort, celle qu’elle ne lui a jamais connue jusqu’à présent. Zoya est intriguée mais s’abstient de tout commentaire « Tu n'as pas froid ? » C’est sûr que sa robe à fines bretelles était un excellent choix pour le dîner qu’ils ont partagé. Mais l’australienne frissonne dès l’instant où la brise vient à s’engouffrer à travers ses vêtements, bien trop habituée au climat chaud de son pays natal. Elle n’a pas vraiment le temps d’acquiescer cependant qu’il a pris l’initiative de lui glisser sur le dos sa veste en lin « Merci, gentleman ». Son air est légèrement moqueur, le taquinant bien volontiers quand elle le sent aussi stupidement gêné quand il n’a aucune raison de l’être avec elle. « Aller, viens » lui murmure-t-elle avec un sourire plus bienveillant, entrelaçant sa main à la sienne afin de rejoindre le parc non loin de là.

Leurs pas les guident donc vers Central Park et lorsqu’ils s’y engouffrent, ils ne peuvent que constater qu’ils ne sont pas les seuls à avoir eu cette idée. Du monde se balade autour du petit lac, certains étant installés au bord de celui-ci pour savourer les derniers rayons du soleil et le spectacle fantastique qui se présente sous leurs yeux. « Tu veux qu’on s’installe ou… et son sourire ne fait que grandir alors qu’elle approche de lui, son doigt venant tapoter légèrement le bout de son nez pour le faire revenir sur terre tu préfères rester debout, à sourire bêtement pour le restant de la soirée ? En réalité, elle lui aime tout particulièrement cet air niais qui lui sied bien et, restant postée devant lui, elle ajoute Ou tu  pourrais aussi m’expliquer le pourquoi de cette soirée romantique en tête à tête ? » Elle l’encourage, d’un air plus doux et loin d’être taquin, resserrant sa veste sur ses épaules qui manque de glisser sous l’effet de la brise. Son regard émeraude ne se détache pourtant du sien azur, son sérieux semblant retrouver place au fil des secondes de silence qui s’égrènent.


(c) ANAPHORE

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Message(#)i wanna be right where you are (eliya #3) EmptyMer 15 Fév 2023 - 16:50


I wanna be right where you are

@Zoya Lewis & Elijah Walker
( NEW YORK, JUILLET 2017 )



En amitié comme au travail, Eli n'avait jamais été le plus doué lorsqu'il s'agissait de poser des limites, plutôt du genre à mélanger les affaires et le plaisir. Il avait eu autant de collègues estimées que d'amies précieuses, et dans les deux cas, cela ne l'avait jamais empêché de franchir les frontières de l'acceptable en associant des aventures avec ou sans lendemain à ces relations. Il n'y avait qu'en matière d'amour qu'il se montrait intraitable depuis sa dernière expérience, dont il avait conservé un véritable traumatisme. Eli n'hésitait jamais à redoubler de tendresse, d'affection et de passion lorsqu'il estimait que le contexte y était propice, mais coupait court à cette forme de proximité dès que les sentiments menaçaient de pointer le bout de leurs nez, de son côté comme de celui des nombreuses partenaires qu'il avait déjà déçues à ce sujet. Toujours parfaitement transparent au sujet de ses intentions avec les femmes aux côtés desquelles il vivait ces aventures qu'il mettait un point d'honneur à garder vides de sens, Eli se refusait à nourrir chez elle des espoirs qui mèneraient assurément à de douloureuses désillusions, et n'avait jamais hésité à mettre un terme, parfois brusquement, à ces relations qui menaçaient de prendre une tournure qu'il voulait à tout prix éviter. La complicité et la passion avaient toute leur place dans la vie riche en rebondissements qu'il aimait mener ; l'amour, lui, jamais. Jusqu'à présent, Eli n'avait jamais eu de mal à suivre cette règle stricte, peu importe combien il avait pu développer d'affinités ou passé de bons moments avec quelqu'un.

Zoya avait, dès le début, constitué un cas particulier. La pétillante photographe n'avait initialement partagé que ses draps, de manière répétée mais jamais préméditée et sans qu'ils ne cherchent à approfondir ce qu'il existait entre eux. Naturellement, leurs ébats ne s'étant pas accompagnés de silences passés à se regarder dans le blanc des yeux avant de se séparer à nouveau, les confessions sur l'oreiller ou autour d'un énième cocktail avaient, progressivement, abondé entre les deux amants, dont l'affection sincère qu'ils se portaient connut un bond significatif lors de l'overdose d'Eli. Ce jour-là, leur relation avait pris un tournant décisif qu'ils n'avaient pourtant jamais qualifié en termes clairs. Un véritable lien porteur de sens s'était tissé parallèlement à leurs aventures charnelles, et tous deux s'en étaient accommodés avec le plus grand naturel. Le caractère implicite de ces avancées avait permis à Eli de ne pas se braquer comme il l'aurait probablement fait en temps habituel – et puis, il avait cruellement eu besoin de sa présence lorsqu'il était au plus bas, tout comme il continuait en avoir besoin, même si c'était de manière moins flagrante, maintenant qu'il allait mieux. Eli l'avait pourtant mise en garde, comme il l'avait fait avec les autres – indirectement d'abord, en se confiant au sujet de ses déboires passés, concluant son récit par sa résolution de ne plus jamais prendre le risque d'avoir le cœur brisé par une nouvelle relation amoureuse ; plus directement, ensuite, lorsque leurs nuits s'étaient vues multipliées et qu'il lui avait soufflé au creux de ses draps que le caractère récurrent de leurs escapades nocturnes ne pouvait être synonyme d'aucun sens plus profond. Mais ces occurrences remontaient à longtemps déjà, et depuis l'overdose et leur rapprochement supplémentaire, plus aucun mot n'avait été échangé à ce sujet entre eux. Eli se cachait derrière le caractère définitif et absolu des mots qu'il avait employés plus d'un an plus tôt, lorsqu'il avait assuré à Zoya que les relations, ce n'était plus pour lui, et que plus jamais il ne laisserait à quelqu'un l'opportunité de lui briser le cœur. Sans doute par lâcheté, Eli n'avait pas cherché à savoir si la donne avait changé du côté de Zoya, qui avait autrefois acquiescé plutôt indifféremment à ses revendications – maître dans l'art de faire l'autruche, Eli fuyait allègrement les signaux qu'il avait l'habitude de guetter et se complaisait dans l'idée qu'ils restaient tous deux sur la même longueur d'onde qu'il y a un an, même si bien des choses avait changé. Pire, il contribuait lui-même activement au floutage de ces limites auxquelles lui-même revendiquait son attachement, en l'invitant à un rendez-vous qui n'avait absolument pas sa place dans la dynamique qu'ils avaient instaurée et qui, jusque là, fonctionnait à merveille. Eli n'était pas étranger à l'égoïsme et à l'irresponsabilité et, bien que ce fût avec les meilleures intentions dans son chef, il en faisait une nouvelle fois la démonstration.

Lorsque le dîner prit fin et qu'ils retrouvèrent la brise estivale, le sentiment d'étrangeté regagna Eli avec plus d'intensité que lorsqu'ils étaient attablés. À l'intérieur du restaurant, l'atmosphère avait déjà été assez particulière pour les deux oiseaux de la nuit qui n'avaient pas l'habitude de ce genre de contexte pour se retrouver en tête à tête, mais leurs assiettes et leurs verres avaient constitué une espèce de rempart contre la gêne potentielle, leur permettant de s'y réfugier si jamais un silence venait à se faire trop long ou trop inconfortable – aucun d'eux n'avait eu besoin d'un recourir et la conversation s'était heureusement faite plutôt fluide pour ces deux êtres de nature plutôt sociable, mais il avait été en quelque sorte rassurant de savoir qu’au pire des cas, ce plan B était à leur disposition. Maintenant qu’ils se trouvaient réellement en tête à tête sans rien pour les séparer, avec pour seule occupation au programme une promenade dans le parc voisin, Eli se sentait étrangement vulnérable, et si la situation n’avait rien de désagréable, elle était déstabilisante en tous points. Son air un peu gauche n’échappa pas à Zoya, qui ne se priva pas de le charrier gentiment, sans doute intriguée par cet aspect qu’elle ne lui avait jamais connu auparavant, lui qui était d’ordinaire maître de ses émotions en toutes circonstances. Il y avait toutefois quelque chose de réconfortant dans l’air moqueur mais bienveillant qu’elle employa pour interagir avec lui – c’était familier et rassurant, un gage de normalité entre eux en dépit de la situation inédite qu’il avait provoquée en l’invitant à sortir ce soir.

Le semblant de nervosité de l'héritier se dissipa tandis qu'ils entreprirent d'arpenter les sentiers familiers de Central Park, bavardant avec légèreté jusqu'à se retrouver aux abords d'un étang bordé d'arbres verdoyants. La vue de couples partageant des moments privilégiés renvoya Eli à un questionnement perturbant quant aux motivations qui l'avaient poussé à organiser cette soirée avec Zoya, qui eut le don de bousculer le déni confortable dans lequel il se complaisait habituellement. Il fut arraché à ses pensées par la jeune femme qui le ramena, rieuse, à la réalité en lui effleurant le bout du nez, et son regard se focalisa sur elle, accompagné d'un petit sourire coupable. « S'installer, déjà ? On vient de passer deux heures assis sur nos fesses, espèce de larve », la taquina-t-il à son tour en lui pinçant légèrement la taille, se remettant en marche à ses côtés en laissant sa main logée sur ses hanches, la rapprochant légèrement de lui avec un naturel qui ne trompait pas quant à la spontanéité du geste. En réalité, Eli n'avait pas atteint l'âge où les promenades digestives devenaient nécessaires à son transit, et il s'agissait d'une nouvelle parade pour se donner contenance en se soustrayant au regard pénétrant d'une Zoya assise à ses côtés sur un banc public. Une contenance dont il eut bien besoin lorsqu'elle l'interrogea de but en blanc, avec son tact habituel, sur ses motivations à l'inviter ce soir. Eli esquissa un sourire enjôleur, mais son regard se reporta bien vite sur ses chaussures et il dut se faire violence pour le faire remonter pour croiser les prunelles inquisitrices de la brune. Il fut soulagé de constater que sa voix, elle, ne flancha pas lorsqu'il lui répondit, du ton calme et maîtrisé qui lui était habituel. « J'avais envie de te voir », justifia-t-il sobrement, ses prunelles se faisant malicieuses, « et je me suis dit que ce serait sympa, pour une fois, de passer un moment loin du bruit et des shots de tequila. Tu ne penses pas ? », interrogea-t-il à son tour, curieux de savoir ce que Zoya pensait de cette initiative qui ne leur ressemblait en rien. Il garda quelques secondes de silence, avant de préciser, avec une certaine pudeur dans le choix des mots qui étaient pourtant porteurs de sens : « Dans le fond, toutes nos vraies conversations, on les a par téléphone. Je trouvais ça dommage de ne pas les associer au plaisir de te voir, là, en face de moi. » Il se racla légèrement la gorge, la gratifiant d'un sourire un peu plus fuyant et raffermissant sa prise sur sa taille. « Et je suis vraiment content de te voir. Tu es rayonnante. » Ainsi, d'une main de maître, Eli brouilla toutes les frontières et les balises qu'ils avaient érigées au cours de la dernière année, entre leur amitié téléphonique et les moments de passion pure lorsqu'ils étaient réunis.

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Dernière édition par Elijah Walker le Jeu 2 Mar 2023 - 22:28, édité 1 fois
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Message(#)i wanna be right where you are (eliya #3) EmptyJeu 2 Mar 2023 - 22:16

i wanna be right where you are ft @Elijah Walker #3  

Juillet 2017. Les relations amoureuses n’ont jamais été le fort de Zoya. La dernière en date a été un véritable fiasco et elle en assume entièrement la responsabilité – enfin, à sa façon, Zoya restant Zoya. Parce qu’elle ose quand même dire que Finnley était ce petit-ami un peu gauche, qui manquait sûrement d’affirmation pour qu’elle puisse se voir aller plus loin avec, son manque de caractère face au sien écrasant ne pouvant permettre à leur relation de perdurer. Elle reconnait aussi, sans honte, que l’amour l’a effrayée à cette période de sa vie où elle était en plein épanouissement professionnel, sautant d’un avion à l’autre pour faire ses marques dans le domaine photographique. D’ailleurs, dans leur moment de confessions partagées, Zoya a été transparente à ce sujet avec Elijah, lui contant cette histoire avec le Coverdale, avouant qu’elle a été même jusqu’à lui faire croire qu’elle l’a trompé pour mettre fin à leur relation. Elle l’aimait, il l’aimait en retour, mais elle a choisi sa liberté, son égoïsme ayant aussi pris le dessus dans cette décision qui n’a pas été la plus évidente à prendre pour autant – même si elle a montré une indifférence totale au moment de sa rupture avec Finn.

La Lewis n’a aucun mal à reconnaitre l’intensité avec laquelle elle vit chacune de ses relations. Que celles-ci soient amicales, amoureuses ou charnelles, elle aime intensément et égoïstement. La personne qu’elle chérie est sienne, uniquement sienne, et ne doit manifester aucun intérêt pour quiconque d’autre. Une certaine logique peut être trouver dans sa perception d’une relation amoureuse, un peu moins dans une tout autre relation. Sauf qu’elle est ainsi, ne supportant pas l’idée qu’elle ne puisse pas être le centre de l’attention et ne puisse pas être tout et suffisante pour les personnes qui lui sont chères. La jalousie et possessivité de Zoya est donc excessive et, sur ce point, elle s’est permise de ne pas l’évoquer avec l’architecte. A quoi bon, après tout, quand elle estime elle aussi que leur relation n’ira jamais plus loin que celle charnelle qu’ils partagent à chacune de leurs retrouvailles. Bien sûr, elle n’aime pas le savoir en tout autre compagnie, préfère qu’il se contente de sa compagnie à elle, même si elle est occasionnelle, mais jamais elle ne l’a manifesté. C’est sûrement aussi pour cette raison que, lors de leur retrouvaille, Zoya se donne corps et âme à l’exercice, la passion avec laquelle elle s’offre à lui étant des plus ardentes.

Et si leurs retrouvailles ont toujours été dans le plus simple appareil – ou presque – les deux amants sont aujourd’hui dans un cadre qui n’est pas habituellement le leur. Un dîner en tête à tête, dans un restaurant réputé de la ville, qui change de leurs plats à emporter pris à la va vite afin de passer plus rapidement aux choses sérieuses – entendez par là, leurs ébats. Une atmosphère plus posée, où ils ont le temps d’échanger davantage qu’ils ne peuvent réellement le faire. Un sentiment agréable et nouveau, un sentiment qui surprend aussi la photographe qui n’a aucun mal à se perdre facilement dans les iris azurs d’Elijah. Une façon de le voir autrement, de le découvrir sous un autre jour, celui qu’elle ne lui connaissait jusqu’alors, et qu’elle ne pensait pas avoir le privilège de connaitre, tant il a toujours été catégorique sur leur relation. Rien de sérieux, rien de romantique, des limites posées que la jeune femme a balayé d’un revers de main quand elles ont été posées, peu intéressée par toutes ces mises en garde dont elle avait que faire. Pourtant, ce soir, elle ne peut s’empêcher de se demander si le jeune homme a changé son opinion à ce propos tant l’invitation l’a prise au dépourvue. Sans lui demander explicitement pour le moment, Zoya lui propose de prendre place sur un des bancs du grand parc qu’ils ont rejoint, alors qu’elle extirpe le beau brun de sa rêverie « S'installer, déjà ? On vient de passer deux heures assis sur nos fesses, espèce de larve » Et cette façon qu’il a de la bousculer légèrement, en la pinçant au niveau de sa taille, l’invite à se débattre, se tournant pour esquiver l’attaque, alors qu’elle repousse ses mains avec les siennes, ricanant face au contact. « Je le suis et je l’assume. Tu sais que je ne suis pas une grande sportive. Enfin… ça dépend ». Un clin d’œil, complice, taquin pour accompagner le sous-entendu et ils poursuivent leur marche à travers le parc. Elijah a ce geste, venant à nouer son bras derrière son dos, posant ainsi sa main sur sa hanche tout à l’attirant à lui de la plus naturelle des façons. Et c’est en reprenant leur promenade que la Lewis, encouragée par cette tendresse qu’il manifeste à son égard, demande les raisons de cette invitation particulière. « J'avais envie de te voir » Elle arque un sourcil, Zoya, peu convaincue par cette explication, alors qu’une moue se dessine sur ses lèvres « et je me suis dit que ce serait sympa, pour une fois, de passer un moment loin du bruit et des shots de tequila. Tu ne penses pas ? » Elle acquiesce, toujours avec un air dubitatif, ses épaules se haussant alors que sa main vient se sceller à celle qu’il a déposé sur sa hanche « Oh, tu sais, joli cœur, on aurait pu tout aussi bien passer un moment plus calme dans ton appartement. Bon, certes, on n’aurait pas été aussi sage qu’on peut l’être maintenant. Mais j’aurai pu te démontrer que je ne suis pas totalement une larve non plus » Elle s’en amuse, non pas qu’elle ne prend pas au sérieux ce qu’il lui dit, mais plus parce qu’elle a conscience de la portée réelle de ses paroles. Une façon de dédramatiser, d’alléger l’atmosphère entre eux et peut-être l’encourager dans le fait de ne pas avoir honte d’exprimer réellement ce qu’il souhaitait au fond de lui en lui proposant une telle soirée à ses côtés « Dans le fond, toutes nos vraies conversations, on les a par téléphone. Je trouvais ça dommage de ne pas les associer au plaisir de te voir, là, en face de moi. » Zoya tourne doucement sa tête en direction d’Elijah, tout en continuant de marcher à ses côtés, sentant sa prise se resserrer sur elle. Une sensation agréable parcoure son échine au même moment, autant du fait de ce geste que par les paroles qu’il prononce à son encontre, de cette envie – partagée – d’avoir des discussions plus profondes en étant en présence l’un de l’autre. « Et je suis vraiment content de te voir. Tu es rayonnante. » Elle est presque bouche bée la Zoya, alors que  les dernières lueurs du soleil se reflètent dans le regard de l’architecte « Je le suis aussi, Elijah ». Elle ralentit la cadence de leurs pas, venant à les interrompre au bout de quelques mètres, se pivotant totalement vers lui, une de ses mains venant à trouver lentement sa joue qu’elle caresse subtilement. Elle l’observe silencieusement, comme si elle le découvrait pour la première fois – c’est un peu le cas ce soir, tant il agit différemment avec elle – quelques secondes à peine, avant de rompre ce même silence – et le contact avec lenteur « Et tu as raison. J’aime ces conversations qu’on partage. Les avoir lorsqu’on se voit serait encore plus plaisant » encore faut-t-il qu’ils parviennent à s’ouvrir autant en se regardant dans le blanc des yeux mais il semblerait qu’avec toutes ces petites choses – leurs appels téléphoniques récurrents et, malgré tout, cette overdose – ils en aient les capacités autant l’un que l’autre « Je dois te dire que cette invitation m’a prise un peu au dépourvu. Mais, elle est loin de me déplaire… » Elle se risque à confesser que ce nouveau format entre eux lui plait bien plus qu’elle ne veut l’avouer, peut-être pour ne pas le faire fuir alors que tout semble apaisé et simple entre eux pour l’heure « J’aime beaucoup cette nouvelle facette que je découvre de toi ». Inconsciemment, elle s’est approchée de lui, leurs corps se frôlant l’un l’autre alors qu’une de ses mains se pose sur son avant-bras droit. Son regard ne se détache pas du sien et Zoya devient étonnamment bien trop calme, ce qu’elle n’ait jamais. Perturbée, intimidée, confuse, un peu de tout ça en même temps la rende soudainement ce qu’elle n’a jamais été, elle qui exprime bien trop fort ce qu’elle ressent et qui aurait sûrement sauté au cou de quiconque lui aurait fait une telle confidence et organisé une telle soirée en temps normal. Mais Elijah semble sortir du lot, sûrement parce qu’elle connait ses réticences et qu’elle préfère ne pas s’emporter avant que la certitude de son désir à lui ne soit manifesté.

(c) ANAPHORE

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Elijah Walker
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les mauvaises décisions
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SURNOM : eli, simple et efficace
STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris
MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland.
LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle
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TW IN RP : ex-toxicomanie
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ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelle
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RPs EN COURS :

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WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.

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Message(#)i wanna be right where you are (eliya #3) EmptyMar 7 Mar 2023 - 21:19


I wanna be right where you are

@Zoya Lewis & Elijah Walker
( NEW YORK, JUILLET 2017 )



Eli ne se sentait pas franchement nerveux – mais il n’était certainement pas dans la chaleur familière de sa zone de confort, et cela se percevait nettement sur ses traits un poil plus tendus qu’à l’accoutumée et à sa voix légèrement plus contenue. Il s’avançait sur un terrain inconnu, ou du moins, un dont il n’avait pas foulé le sol depuis des années et où il s’était juré de ne plus jamais remettre les pieds. Non pas qu’il eût changé d’avis – il n’était nullement question de renoncer à cette résolution intraitable qu’il avait formulée à l’instant où son cœur s’était vu brisé par sa dernière mésaventure, mais Eli ne s’en voyait pas moins disposé à se rendre un tantinet plus accessible à celle qui n’avait été rien de moins que son seul pilier au cours des derniers mois. Ils avaient déjà, abondamment, partagé les émotions et sentiments qu’ils avaient connus lors de leurs précédentes relations, mais n’avaient jamais appliqué l’exercice à leur situation à tous les deux, sous couvert du fait que cela n’avait jamais été nécessaire jusqu’à présent. Quand Eli et Zoya étaient ensemble, tout ce qu’ils partageaient était de l’ordre du charnel, et les conversations caractérisées par une légèreté insouciante qui se gardait bien d’entrer trop en profondeur dans les sujets qui pouvaient fâcher. Quand ils étaient à distance, protégés par cette dernière, ils se laissaient aller un peu plus librement aux épanchements divers, tout en se gardant bien de se pencher sur l’étrange lien qui les unissait – parler de leur ressenti, oui, mais tant que cela concernait les autres. Maintenant qu’ils se retrouvaient à se promener côte à côte dans ce parc, sans diversion ni parade possible pour se défiler face à la conversation imminente qui les attendait, Eli se sentait étrangement vulnérable. Et Zoya dut le percevoir, car elle n’hésita pas à détendre l’atmosphère avec son humour piquant et ses remarques lourdes de sens, un sourire mutin aux lèvres. Eli ne le laissa pas remarquer, mais il lui fut reconnaissant de lui accorder cet échappatoire tandis que son esprit quelque peu dépassé par la situation cherchait à atterrir de la façon la plus sécurisante possible. Il laissa échapper un petit rire quand, à son tour, elle remit en question ses propres talents sportifs, tout en se débattant contre les chatouilles qu’il lui avait infligées avec son satané air innocent. Eli ne lâcha nullement sa taille en dépit de la tentative de Zoya de déloger sa main avec les siennes, dont la force était bien trop insuffisante pour parvenir à venir à bout de celle de l’héritier. Au lieu de cela, il répéta son assaut, la pinçant une nouvelle fois avant de laisser reposer plus sagement sa main contre les hanches de la Lewis. « Disons que tu as tes bons jours, quand tu y es disposée », la taquina-t-il malicieusement, la rejoignant dans ses sous-entendus à la subtilité toute relative.

La conversation redoutée finit bel et bien par pointer le bout de son nez, mais Zoya en désamorça la tension avec la même efficacité que quelques minutes auparavant, usant de sa répartie légère et audacieuse pour relativiser les mots qu’Eli avait prononcés presque avec timidité en réponse à la question de la jeune femme concernant leur entrevue de ce soir. Eli sourit, tant aux mots de Zoya qu’à la sensation de sa main sur la sienne, toujours logée contre sa hanche. « La soirée n’est pas finie. Tu auras tout le loisir de m’en faire la démonstration, petite larve », rétorqua-t-il avec un air narquois, avant de recouvrir son sérieux pour poursuivre ses explications quant à la raison pourquoi il avait voulu la voir. Cette fois-ci, elle le laissa parler, et il parvint au bout de son propos avec bien moins de difficulté que ce qu’il n’avait pensé – il avait oublié combien il pouvait être simple de lui parler, quand bien même s’était-il adonné quasi quotidiennement à cet exercice au cours des derniers mois. Ce constat vient appuyer le désir qu’il venait de formuler de pouvoir lui parler en face à face plutôt que toujours par téléphone interposé : il avait craint que la communication ne soit moins aisée, entravée par un quelconque malaise, si elle devait se faire de vive voix, mais il se rendait compte que cela n’était nullement le cas. Eli reporta son regard sur Zoya, dont l’expression trahissait une certaine surprise devant la sincérité et la vulnérabilité de ses propos. Il sourit, s’apprêtant à lui demander si elle avait perdu sa langue pourtant bien pendue, mais elle lui répondit à cet instant-là, lui réciproquant son ressenti. Le sourire d’Eli s’élargit, authentique et dénué des artifices habituels, destinés à renvoyer l’image assurée et parfaitement contrôlée qu’il avait l’habitude de refléter. « En même temps, qui ne serait pas ravi de me voir ? », plaisanta-t-il avec un air un peu niais, s’apprêtant à recevoir un coup de coude entre les côtes comme à chaque fois qu’il laissait son arrogance reprendre le dessus.

Sans trop savoir pourquoi Zoya les fit s’arrêter, Eli suivit son initiative et fit face à la brune, le regard légèrement interrogateur. Dans l’expectative, il la regarda silencieusement, étrangement calme en dépit de la tension palpable qui enflait nettement entre eux. Sans un mot, il la vit lever une main avec une lenteur presque cinématographique, et il déglutit doucement lorsqu’elle l’apposa presque prudemment contre sa joue dans une caresse aérienne qui lui fit brièvement fermer les yeux. Il poussa un petit soupir presque imperceptible avant de rouvrir les paupières et de plonger son regard dans les émeraudes de ses yeux, toujours remarquablement silencieux. Il ne parla pas non plus lorsqu’elle lui témoigna, à son tour, son souhait de se rapprocher davantage sans avoir à passer par les moyens de communication auxquels il se cantonnaient habituellement, tout comme il resta également interdit tandis que Zoya revenait sur son ressenti sur cette soirée hors du commun sous tant d’aspects. Seul le sourire en coin d’Eli et le pétillement de son regard vinrent répondre aux paroles qu’elle proféra avec une douceur électrisante. Cette douceur ne fut pas la seule chose à le faire frissonner – le rapprochement qu’elle initia entre eux, apposant sa main sur son avant-bras et concluant son propos dans un murmure empli de tendresse, fit se couvrir son corps entier de chair de poule pendant un instant. Eli baissa brièvement les yeux, un sourire à la timidité inhabituelle floqué sur les lèvres, avant de la regarder à nouveau. « Je suis ravi de savoir que j’arrive encore à te prendre au dépourvu », murmura-t-il d’un ton espiègle, avant de replacer une mèche de cheveux derrière l’oreille de la photographe. « Et je suis ravi, aussi, que cette facette te plaise », ajouta-t-il, tout juste audible, assortissant sa réponse d’un clin d’œil complice. Il se tut pendant quelques instants, comme s’il cherchait ses mots. Mais aucun mot ne vint ; lentement, il délogea sa main de la hanche de Zoya pour la ramener à hauteur de son visage, et son pouce vint effleurer la lèvre inférieure de la brune avec une douceur et une prévenance qui contrastaient avec la passion qui caractérisait leurs rapprochements habituels. Sa main se logea bientôt dans la nuque de Zoya, ses doigts s’emmêlant dans ses mèches brunes, et Eli se pencha en avant pour venir, d’un geste prudent mais assuré, capturer ses lèvres avec les siennes. Les yeux clos, il s’abandonna au baiser tendre et doux qu’il y apposa. Ses mains, l’une à l’arrière de sa tête et l’autre agrippée à sa hanche, raffermirent légèrement leur prise sur le corps de Zoya pour la rapprocher de lui. À cet instant précis, son esprit se vida de toutes ses pensées, submergé d’un nuage épais de félicité, tandis que ses entrailles remuèrent sous l’effet de l’explosion d’émotions qui sembla s’y produire.

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Message(#)i wanna be right where you are (eliya #3) EmptyJeu 16 Mar 2023 - 17:00

i wanna be right where you are ft @Elijah Walker #3  

Juillet 2017. Il n’y a pas de demi-mesure avec Zoya. Passer du temps avec elle implique de l’extravagance et du haut en couleurs. Que ce soit par la passion, par la colère ou l’allégresse qu’elle peut démontrer, rien n’implique en tout cas de la sagesse comme celle actuelle dans laquelle Elijah et elle se trouvent soudainement plonger. Ça n’a jamais été le cas entre eux, Zoya ayant toujours été très expressive, très démonstrative et ça, en grande pompe, auprès de l’architecte. Il n’est évidemment pas question de sentiments mais d’attirance purement physique, ses agissements auprès de lui ayant toujours été très révélateur de sa personnalité. Celle du moins qui est la sienne au quotidien avec ceux qui lui sont proches – et le grand brun à ses côtés rejoint cette catégorie – où elle déborde d’énergie pour montrer tous les sentiments et émotions qui peuvent l’habiter. Elle sait cependant se tenir, être un peu plus calme quand cela est nécessaire – dans le cadre professionnel majoritairement parlant - mais, par ailleurs, Zoya reste elle-même. Jamais personne ne pourrait lui reprocher d’ailleurs de ne pas être entière et vraie. Les faux semblants ne sont pas pour elle. Alors, cette atmosphère étonnante qui plane au-dessus de leur tête aujourd’hui laisse une Zoya pas à l’aise dans l’exercice et c’est pour cette raison que la taquinerie est usée pour alléger un peu cette tension palpable – de quelque nature qu’elle puisse être.  « Disons que tu as tes bons jours, quand tu y es disposée » C’est d’un coup de coude dans le ventre qu’il hérite cette fois, puisqu’elle n’est pas en mesure de se dépêtrer de son emprise autour de sa taille – et elle ne l’a subi nullement, appréciant cette proximité qui est la leur, bien que différente de celle dont il est question dans leur conversation – venant le menacer la seconde suivante d’un index pointé sous son nez « Prends garde à ce que tu dis, tu risques de le regretter ». Il n’est pas question là de le bannir de toutes retrouvailles charnelles, mais plutôt de faire naitre la Zoya qui n’use plus de demi-mesure, capable de l’entraîner dans un coin, à l’abri des regards, pour lui montrer de quel bois elle se chauffe – et lui faire fermer son clapet sur ses soi-disant performances qu’il ose remettre en question. « Bien que je n’ai rien à te prouver… Autrement, tu ne finirai pas dans un état second à chaque fois ». La subtilité des mots pour ne pas parler grossièrement l’étonne elle-même, un sourire taquin sur le bout des lèvres alors que cet index pointé s’est lentement glissé le long de son torse, pour le déstabiliser au contact. Ses sourcils se haussent successivement d’un regard plein de sous-entendus encore avant qu’ils ne reprennent leur marche côte à côte.

Zoya n’a pas pu garder son étonnement pour elle plus longtemps, sommant de questions un Elijah qu’elle trouve transformé ce soir. Il est bien plus sage, bien plus silencieux, une attitude qu’elle n’a en rien accoutume de lui connaitre. Son expressivité, son aisance lui manque peut-être un tantinet mais c’est surtout cette invitation qu’il lui a faite qui la prend au dépourvu. Il est question de passer un moment ensemble différent de tout ceux qu’ils ont pu passer jusqu’à présent, notamment pour retrouver une complicité différente, celle qui est la leur à distance. Aux yeux de la photographe, une telle soirée aurait pu tout aussi bien se passer dans l’appartement de l’architecte, bien que la sagesse n’aurait pas été totalement de mise de la part d’une Zoya qui ne cache en rien l’attirance toujours prépondérante qu’elle peut ressentir à l’égard de l’américain d’adoption. « La soirée n’est pas finie. Tu auras tout le loisir de m’en faire la démonstration, petite larve » L’invitation alléchante n’est évidemment pas déclinée par la photographe dont le regard qu’elle lui offre en réponse ne manque pas d’être plus qu’explicite. Qu’ils le veulent ou non, malgré cette nouveauté qui plane au-dessus de leur relation, malgré cette volonté aussi de donner un souffle différent à celle-ci le temps d’une soirée, la conclusion de leur rencontre reste toujours similaire au précédente. Cependant, au vu des propos de l’architecte, qui se livre un peu plus sur ses intentions quant à cette soirée, peut-être que celle-ci sera plus tendre avec des conversations qui s’éterniseront jusqu’au bout de la nuit, avant de se tolérer un moment de retrouvaille qui leur est davantage caractéristique. En tout cas, Zoya avoue ne pas être contre cette idée, celle où il s’autoriserait à être un peu plus eux-mêmes lorsqu’ils se retrouvent en chair et en os, osant avoir des propos similaires à ceux qu’ils peuvent avoir par téléphone « En même temps, qui ne serait pas ravi de me voir ? » Alors qu’elle a adopté un air sérieux et qu’elle laisse apparaitre là une facette plus douce de sa personnalité, Elijah use d’un humour douteux qui ne manque pas de lui faire avoir un mouvement de recul de la tête. Doucement, sa tête se tourne de gauche à droite alors qu’elle le repousse un peu à nouveau, laissant échappé un « Estupido », dans la langue maternelle de sa mère – Elijah en connait les origines hispaniques et entendre Zoya en user ne l’étonnera en rien. Pourtant et ce malgré le petit surnom gentillet dont il hérite, le sourire de l’australienne s’attendrit davantage face à la boutade d’Elijah car, même si elle ne le formule pas, elle est ravie de le voir – mais il n’a pas besoin de mots pour le deviner. En revanche, ce qu’il ignore, c’est qu’il fait naitre en elle l’envie de l’avoir que pour elle, d’être la seule à se languir de sa présence, qu’il en soit de même pour lui et qu’ils s’abandonnent exclusivement l’un à l’autre plutôt qu’à cette relation floue qui peut être la leur. Une confession qu’elle ne fait pas alors que son regard se perd dans le sien azur, déstabilisant, visible cependant du fait du comportement qu’elle peut adopter face à lui, gardant cette tendresse et ce calme inégalée qui n’est pas sien habituellement.

Ses pas ralentissent jusqu’à venir se poster progressivement devant Elijah et donc stopper leur balade apaisée. Son regard, égarée dans le sien, Zoya confesse qu’elle aime particulièrement cette nouvelle facette qu’il lui fait découvrir ce soir, dénotant avec cette image incessante qu’il veut donner de lui. Celle d’un homme sûr de lui, certain de ses convictions – celles attenantes notamment à sa volonté de ne pas vouloir d’une quelconque relation – au point d’avoir parfois ce côté agaçant duquel cependant elle s’est accommodée. Mais ce soir, Elijah perd de sa superbe habituelle, et si cela peut paraitre péjoratif, il n’en est rien en réalité. Au contraire, Zoya est séduite, comme envoutée, ses gestes et son corps s’approchant du sien exprimant, à sa place, ce qu’elle n’est pas capable de dire à voix haute. « Je suis ravi de savoir que j’arrive encore à te prendre au dépourvu » Sa voix n’est plus qu’un murmure, ce geste doux qu’il adopte à son tour à son encontre ne manquant pas de la faire frissonner, lui faisant perdre jusqu’à son sourire. Le sérieux à regagner ses traits parce que ce soir, Elijah lui fait avoir le souffle coupé. « Et je suis ravi, aussi, que cette facette te plaise » Il ne devrait pas Elijah. Il ne devrait pas se risquer à plus avec Zoya. C’est tout ce qu’il fuit mais c’est tout ce qu’elle désire, à cet instant. A cet instant où elle prend conscience qu’elle l’aime, qu’elle en tombe plus amoureuse encore et qu’elle ne le laissera pas partir. Il se risque mais elle n’attend que ça. Plus que quelques centimètres les séparent désormais et elle prie pour qu’il finisse par les rompre. Et c’est ce qu’il fait, alors que son pouce passe délicatement sur ses lèvres en premier lieu avant que sa main entière n’aille se loger derrière sa nuque. Surtout, ses lèvres finissent par se fondre contre celle de la brune qui savourent la douceur de ce baiser, un de ceux qu’elle n’a jamais échangé encore avec lui. Il la prend au dépourvu à nouveau mais, dans son for intérieur, elle exalte. Elle ne laisse rien transparaitre, se laissant porter par ce baiser savoureux, qu’elle prolonge tout en venant nouer ses bras autour de la nuque de l’architecte. Zoya se sent divinement bien et n’a nullement envie de le lâcher et si, habituellement, elle laisse ses ardeurs s’exprimer, cette fois, elle se contient. L’instant est unique, presque sacré et lorsque ses lèvres se défont de celle d’Eli’, Zoya semble presque estomaquée, bien trop muette pour la personne qu’elle peut être. Son regard, porté sur le sol, ses bras toujours agrippés à sa nuque, elle semble nécessiter quelques secondes avant de retrouver le regard de celui dont elle ne peut nier l’amour qu’elle ressent, dans un besoin de retrouver contenance et de prendre son courage à deux mains pour lui demander ce qui pourrait s’apparenter à la question fatidique « Et ça, qu’est-ce que ça signifie, Eli’ ? ». Sa voix n’est qu’un murmure, qui se meurt parmi les bruits environnants, bien qu’elle ait fait abstraction de tout le reste depuis un moment. Ses pouces tracent des cercles invisibles sur sa peau alors qu’elle cherche des réponses dans son regard, celles qui lui donnera la conviction qu’il veut bien plus avec elle que ce qu’ils ont partagé jusqu’à présent. Ne nie pas, Elijah pourrait être les mots qui s’ensuivent mais qu’elle garde pour ne pas le brusquer. Son impatience se manifeste malgré elle alors que sa jambe s’agite dans un léger tremblement à peine perceptible et parce qu’elle pense qu’il a peut-être besoin d’être encouragée, c’est elle, cette fois, qui vient trouver ses lèvres. Lentement, usant de la même douceur avec laquelle il l’a embrassé la minute précédente, elle l’embrasse alors que son corps tout entier réclame le sien. Mais ce n’est pas ce qu’elle cherche à lui faire comprendre par ce rapprochement de plus. Elle souhaite lui montrer que son baiser à elle a les mêmes motivations que les siennes, qu’elle ressent la même chose à son égard et qu’elle est prête à accepter cette nouvelle définition de leur relation, si c’est ce qu’il veut réellement. Elle n’émettra aucune objection, prête à lui démontrer par bien d’autres manières tout ce qu’elle peut ressentir pour lui, même si cela ne s’opérera pas sur le champ, alors qu’il y a bien trop de regards indiscrets autour d’eux. Elle se détache à nouveau, affronte son regard immédiatement cette fois, pendu à celui-ci, pendu à ses lèvres. Réponds-moi, Elijah….  Il joue avec son impatience, c’est risqué.


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Elijah Walker
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Message(#)i wanna be right where you are (eliya #3) EmptyMar 4 Avr 2023 - 21:02


I wanna be right where you are

@Zoya Lewis & Elijah Walker
( NEW YORK, JUILLET 2017 )



Eli et Zoya avaient déjà partagé des centaines de baisers depuis le début de leur étrange relation. Le geste était devenu presque habituel, bien qu’il ait toujours été accompagné de cette passion indescriptible qui les avait unis dès le soir de leur première rencontre. Habituel, et pourtant particulièrement codifié, sans même que les règles n’aient jamais eu besoin d’être édictées à voix haute. Les baisers précédaient ou succédaient toujours immédiatement les moments de passion partagés au décours d’une soirée arrosée, dans les recoins les plus tamisés des établissements qu’ils fréquentaient ou dans l’intimité de l’appartement d’Eli ou de la chambre d’hôtel de Zoya. Ils n’existaient qu’au service de l’érotisme et du désir qui unissait les deux amants réguliers, toujours vecteurs de l’ardeur avec laquelle ils aspiraient à explorer chacun le corps de l’autre et à partager un plaisir intense. Ils avaient parfois été chargés de tendresse, mais celle-ci ne témoignait que d’une complicité ou d’une satisfaction de celles qu’apportait la félicité qui les enveloppait après un moment d’intimité particulièrement plaisant. Cette tendresse n’avait jamais traduit de réelle affection ni de sentiments pouvant se rapporter de près ou de loin à l’amour. Pourtant, ils en partageaient, de l’affection. Ils en partageaient même beaucoup, mais différemment. L’affection qu’ils se témoignaient passait par les appels téléphoniques incessants, les petits-déjeuners qu’ils avaient partagé à la façon de deux amis, les plaisanteries qu’ils s’infligeaient de jour comme de nuit. Il était évident qu’au fil du temps, ils avaient fini par s’attacher l’un à l’autre, et il était tout à fait inutile de chercher à le nier. S’il n’y avait pas eu cet attachement, Eli n’aurait pas consenti à revoir autant de fois la photographe aux courbes enchanteresses, mais dont c’était l’esprit bien plus que le physique de rêve qui était parvenu à se creuser une place dans son cœur méfiant. L’héritier restait formel sur le refus de s’engager dans une relation qui risquait, de près ou de loin, de lui apporter un nouveau chagrin amoureux. Il n’envisageait toujours pas de revenir sur cette décision radicale, qui avait motivé son habitude de ne pas fréquenter trop longtemps les femmes avec lesquelles le courant passait un peu trop bien, et risquait de voir naître un attachement trop dangereux. Pourtant, d’une façon qu’il ne s’expliquait toujours pas, il continuait de revoir Zoya, de lui parler quotidiennement et de partager la chaleur de ses draps aussi souvent qu’il en avait l’occasion, prenant complaisamment le risque de se voir finalement dépassé par la situation. C’est à croire que quelque chose chez la jeune femme justifiait en lui la décision de courber légèrement les règles, d’arrondir les angles là où il aurait habituellement dû adopter une posture plus radicale. De faire une exception, même si elle n’était que partielle, aux principes qu’il suivait normalement de la plus religieuse des façons.

Et ce baiser en faisait partie, de ces exceptions qu’il consentait à faire de la plus inespérée des façons. Eli n’en était pas à son coup d’essai lorsqu’il s’agissait de poser ses lèvres sur celles d’une belle femme à l’issue d’un dîner de rêve – mais, s’il lui arrivait de prendre de temps en temps cette initiative, c’était systématiquement dans l’objectif d’ouvrir la marche vers une suite logique, de faire naître et d’attiser un désir qui les mènerait ensuite dans des lieux plus à l’abri des regards pour y partager la seule forme d’intimité qu’il s'autorisait encore. Ces baisers qu’il avait l’habitude d’échanger à la sortie d’un restaurant ou d’un premier verre, ils étaient exactement pareils que ceux qu’il avait l’habitude de partager avec Zoya jusqu’à présent – passionnels, pleins de promesses charnelles, et vides des sentiments qu’ils étaient pourtant capables de véhiculer. Et c’est là que la donne avait radicalement changé entre les deux amants bien particuliers ce soir : les promesses véhiculées par le baiser qu’ils échangèrent, debout au milieu de cette petite place de Central Park, étaient désormais d’un tout autre ordre. Il n’était plus question du crescendo de passion qu’on pouvait logiquement attendre à l’issue de baisers de plus en plus intenses, mais bien de la tendresse et de la proximité que pouvaient partager deux personnes dont le lien se faisait bien plus profond et significatif que ne l’était une simple succession de nuits sans lendemains. Il s’agissait d’un baiser bien plus sincère, qui s’accompagnait de bien plus de vulnérabilité que n’en avait jamais laissé apercevoir Eli depuis le début de ses aventures avec la photographe, qui l’avait pourtant déjà connu au plus bas et l’avait aidé à remonter péniblement la pente lorsqu'il s'était retrouvé précipité au fond du gouffre. Mais le Eli qui se battait autrefois avec le fléau qu’était sa toxicomanie n’avait jamais choisi de se montrer sous un jour plus fragile et l’avait alors été malgré lui – c’était encore tout à fait différent de la façon dont il laissait délibérément tomber une barrière en embrassant la jeune femme comme il le faisait, sans prétendre au moindre rôle, sans chercher à donner une image particulière, mais tout simplement en laissant ses tripes et ses émotions prendre le dessus comme il ne leur en donnait que rarement l’occasion. Ce baiser était vrai, brut et pourtant infiniment doux, aussi chargé de messages qu’il n’était spontané et dénué d’arrière-pensée. Il semblait tomber sous le sens, et les papillons affolés qui virevoltaient au creux de son ventre tandis qu’il sentait les lèvres douces de Zoya appuyées contre les siennes étaient du même avis. Ses mains logées au creux de ses hanches et de ses mèches brunes s'agrippaient à elle avec autant de tendresse que d'avidité, comme s'il voulait la revendiquer comme sienne sans réellement oser le faire. Eli était un monstre de contradictions et de paradoxes, et s'il était perdu dans cette situation inédite, il se sentait pourtant étrangement apaisé au contact de celle qui avait été tout ce qu'il avait connu de familier à travers toutes les épreuves qu'il aurait autrement traversées dans une dure solitude.

Eli ignorait comment réagirait Zoya à cette étrange proposition qu'il faisait au travers de son langage corporel – après tout, comment savoir ce qu'elle pouvait penser elle, alors qu'il n'était même pas sûr de ce qu'il était en train d'avancer lui ? Comment attendre d'elle de comprendre alors qu'il était le premier à se trouver perplexe devant ce revirement de situation qui lui paraissait à la fois incompréhensible et évident ? Pourtant, comme elle semblait en avoir le secret, elle eut l'air de le comprendre sans qu'il n'y parvienne réellement lui-même, et lui rendit son étreinte et son baiser avec cette même douceur inhabituelle qu'ils n'avaient jamais partagée jusqu'à présent. L'espace de quelques instants, il crut qu'il allait réussir à s'en tirer sans avoir à poser de mots sur les enjeux qu'amenait avec lui ce baiser surprenant. C'est que cela l'aurait bien arrangé, lui qui redoutait de poser des mots sur ses sentiments bien plus encore que d'avoir à les ressentir. Mais il aurait été bien naïf de se dire que Zoya se contenterait de cette façon paresseuse de faire passer un message qu'il n'osait formuler à voix haute. Et pour cause, elle ne tarda pas à lui poser la question dont il se serait bien passé, mais dont il savait bien qu'il ne parviendrait à l'esquiver bien longtemps – et à raison, car tout dans son comportement ce soir suscitait bien des interrogations.

Eli se délecta toutefois des quelques secondes de sursis qu'elle lui accorda lorsqu'elle vint sceller une nouvelle fois dans un baiser qui vint parfaitement faire écho à celui dont il avait été à l'initiative, quelques instants plus tôt. Eli n'avait jamais connu Zoya aussi douce, aussi prudente et prévenante. Elle conservait toutefois sa fougue et son assurance, celles-là mêmes qui l'avaient séduit dès les premiers moments et qui se devinaient derrière la caresse farouche des lèvres contre les siennes. Il eut l'impression de la redécouvrir, tant au travers de ce contact déstabilisant que de tout ce qu'elle dégageait à cet instant précis, et il se sentit conforté dans ce drôle de choix qu'il n'aurait jamais cru faire. Suffisamment, en tout cas, pour trouver le courage de lui répondre lorsque leurs visages finirent par s'éloigner d'une poignée de centimètres. « J'ai envie d'être… autrement avec toi », murmura-t-il sans savoir où ses propos le mèneraient, mais d’une voix étonnamment assurée en dépit de sa vulnérabilité encore nettement perceptible. Un sourire vint creuser ses fossettes, et il observa quelques secondes de silence avant de poursuivre : « Ne plus avoir besoin de prétextes pour te voir. T’embrasser quand je veux. » Une pointe de timidité accompagna la fin de son propos, auquel succéda un nouveau rapprochement, plus franc, pour capturer une nouvelle fois les lèvres de Zoya dans un baiser bien plus téméraire que ses prédécesseurs. Eli n’était pas capable de poser des mots sur ce qu’il ressentait en son for intérieur, ni de se projeter dans un avenir aux côtés de l’hypnotisante brune – son esprit rigide se refusait à se prêter à l’exercice, mais son cœur impulsif ne lui dictait pas moins qu’à cet instant précis, tout ce qu’il voulait, c’était elle.

Eli finit par mettre fin à ce nouveau baiser, et son pouce sillonna la peau de la joue de Zoya, tandis que ses yeux pétillants retrouvèrent les siens. Il eut besoin de la sentir contre lui, aussi proche que possible, et il l’enveloppa de ses bras, dans une étreinte tendre mais ferme. Son corps imposant se déploya autour de celui, plus frêle et délicat de la photographe, et il enfouit son nez dans ses mèches au parfum familier. « Tu m’avais manqué », murmura-t-il avant d’avoir cherché à s’en empêcher, s’essayant à l’exercice de se montrer un tant soit peu plus transparent quant à ce qu’il pouvait éprouver à son contact, en dépit de sa pudeur qui l’empêchait de rentrer dans des détails plus précis au sujet de ses états d’âme. Cette fois-ci, ses lèvres vinrent s’apposer contre le sommet de son crâne, dans un geste presque protecteur, empli de toute l’affection qu’il pouvait lui porter.

rainmaker



❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.

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Message(#)i wanna be right where you are (eliya #3) EmptySam 15 Avr 2023 - 21:32

i wanna be right where you are ft @Elijah Walker #3  

Juillet 2017. Il y a ce baiser. Ce baiser doux, délicat, enchanteur, captivant qu’il lui offre. Un baiser nouveau, différent de tous les autres qui la fait vaciller et qui la rend vulnérable. Un baiser qui l’amène à se questionner sur le message qu’Elijah veut lui faire passer en agissant de cette manière, nouvelle, avec elle. Est-ce qu’il tente de la séduire, de la charmer pour être certain d’avoir droit à une nuit de plus avec elle ? Est-ce qu’il doute à ce point de ses charmes ou de la potentielle attractivité pérenne qu’il peut avoir sur Zoya, nécessitant donc du renouveau alors que leur petit manège dure depuis des mois déjà ? Elle en doute fortement parce qu’il sait qu’il l’attire toujours et qu’elle ne se lasse pas de ce qu’ils ont. Dans leurs élans passionnels, elle n’a aucune pudeur à le lui faire savoir, exprimant à voix haute à quel point il a l’art et la manière de la faire atteindre le septième ciel – et, il faut le reconnaitre, elle est dure à satisfaire la Zoya et très peu parvienne à aussi bien le faire que l’architecte ne le fait. Il n’y a aucun doute quant à leurs attirances physiques, à cette envie incessante de faire coordonner leurs corps et de se perdre dans les draps de l’un ou de l’autre toute une nuit entière. Ce soir encore, Zoya ne se fera pas prier et c’est une chose dont il a conscience étant donné qu’elle a laissé sous-entendre son impatience dans un des messages qu’ils ont pu échanger la veille avant de se retrouver. Alors, si cela n'est pas une motivation du fait d’un besoin primaire, il y a forcément autre chose et cet autre chose, Zoya peine à y mettre le doigt dessus. Il y a une certaine évidence, pourtant, des indices qui lui mettent la puce à l’oreille et qui la laissent présupposer qu’Elijah cherche à lui faire passer un message bien particulier. Ce dîner romantique tout d’abord où ils se sont délectés de mets bien plus raffinés qu’ils ne peuvent avoir l’habitude de le faire, ces regards bien plus longs, ces sourires bien plus tendres et doux qu’a pu lui offrir Elijah, tout comme cette retenue étonnante et quelque peu perturbante dont il a pu faire preuve, mais qui n’était pas des moins déplaisantes pour autant. Une tout autre facette de sa personnalité qui l’a conquise, qui l’a perturbé aussi et puis cette balade dans le parc, si ce n’est main dans la main, il a tout du moins pris la liberté de la serrer tout contre lui, comme s’il cherchait à montrer aux personnes alentours qu’elle était sienne. Et puis, ce baiser, celui-là même qu’elle s’autorise en retour, parce qu’elle sait au fond ce qu’il signifie, bien qu’elle lui ait demandé à ce qu’il formule explicitement ce que le sien voulait dire. Pour en avoir la certitude, pour être certaine que c’est ce qu’il veut avec elle, c’est donc pendue à ses lèvres qu’elle en attend la confirmation. « J'ai envie d'être… autrement avec toi » Autrement. Le terme est vague et pourtant l’assurance qui transparait dans cette réponse qu’Elijah ne tarde pas à lui donner, la fait sourire. Elle apaise aussi les battements de son cœur et le petit nœud d’appréhension qui s’était créé dans son estomac « Ne plus avoir besoin de prétextes pour te voir. T’embrasser quand je veux. » Elle comprend où il veut en venir, même s’il ne le formule pas clairement. Son sourire s’agrandit, la joie qu’elle ressent à l’intérieur d’elle étant toutefois canalisée pour ne pas l’effrayer. Pourtant, elle est heureuse de voir qu’il souhaite qu’ils soient exclusifs et qu’ils se laissent porter par d’éventuels sentiments qu’ils pourraient ressentir l’un pour l’autre. Zoya acquiesce simplement d’un hochement de tête, toujours avec ce sourire flanqué sur ses lèvres, et il faut dire qu’Eli’ ne lui laisse pas le temps de répondre parce qu’il vient à l’embrasser de nouveau, de manière un peu plus franche. Et elle y répond, indéniablement, de la même manière si ce n’est plus alors qu’elle resserre son étreinte, ses bras toujours noués autour de sa nuque. Son corps plaqué contre le sien, elle répond à ce baiser en le prolongeant, mettant plus de vigueur dans l’échange. « I’m all yours » qu’elle vient lui susurrer dans le creux de l’oreille lorsque le baiser prend fin, sa réponse à elle pour lui dire que, ce qu’il veut, elle le veut tout autant. Retrouvant son regard l’instant d’après, Zoya vient s’emparer de ses lèvres dans un baiser subtil, lui souriant alors qu’elle semble incapable de se détacher de lui, comme si elle craignait qu’il puisse lui échapper et que tout ceci n’était, en réalité, qu’un joli rêve.  

L’étiquette n’est pas apposée ni pleinement assumée, mais il est certain que, ce soir marque un tout nouveau tournant dans leur relation. Ils sont plus tendres l’un envers l’autre, s’autorisent à être cet autrement dont il parle et à se laisser une chance pour être plus que ce qu’ils étaient jusqu’à maintenant. Zoya n’a rien formulé de similaire mais les mots dont elle s’est contentée sont suffisants voire plus forts que ceux-là même prononcés par l’architecte. Les regards qu’ils échangent sont tout aussi parlants, alors qu’Elijah s’autorise un nouveau geste tendre à son encontre et cette étreinte qu’il lui offre ensuite amène la jeune femme à passer ses bras autour de sa taille et se fondre dans le contact. Sa tête reposant contre son torse, elle entend le palpitant d’Elijah résonner dans sa cage thoracique, tout comme les mots qui s’en viennent « Tu m’avais manqué ». « Tu m’avais manqué aussi, Eli’ » qu’elle réciproque sans se détacher de lui, resserrant son étreinte alors qu’elle savoure, en fermant les yeux, ce baiser qu’il lui offre sur le haut de son crâne. Ils restent un long moment ainsi avant qu’ils ne se détachent et que leurs regards s’attrapent une fois de plus. Sourire aux lèvres, Zoya glisse avec délicatesse ses phalanges entre celles d’Elijah, nouant celles-ci entre elle et, lentement, ils reprennent cette marche qu’ils avaient interrompu depuis quelques minutes déjà. Les deux amoureux transis continuent leur balade jusqu’à la tombée de la nuit, retrouvant assez naturellement leur complicité malgré cette nouvelle définition de leur relation, avant de reprendre progressivement le chemin du logement de l’architecte. Une fois le pas de la porte passé, Zoya laisse à peine le temps à Elijah de délaisser ses chaussures dans l’entrée qu’elle se jette dans ses bras, l’embrassant avec une ardeur telle, qu’il n’a aucun mal à comprendre ce qu’elle souhaite. A la différence cette fois que l’échange se fait avec plus de délicatesse, de tendresse, de regards longuement échangés entre deux baisers, de lenteur aussi dans la manière qu’ils ont de se déshabiller l’un l’autre et de laisser leur corps se retrouver, et ce pour une très grande partie de la nuit.  

(c) ANAPHORE

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