i'll be cleaning up bottles with you on new year's day (simon)
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
Il existait à peu près mille et un endroits différents où Ruben aurait pu se trouver, ce soir là, lorsque l’horloge afficherait minuit de ses aiguilles. Ou disons qu’il y avait des endroits où les paris étaient plus simples à lancer quant à savoir où allait-il se trouver. Ces dernières années, il n’avait pas été rare de voir Hartfield trainer dans les couloirs de l’hôpital le soir du nouvel an, alors que d’autres passaient les portes pour aller célébrer la soirée avec des amis ou de la famille. Bien sur qu’il aurait préféré être de ces derniers, mais il savait également à quel point il était important que certains restent sur place pour assurer la continuer des services et des soins pour ceux qui en auraient besoin - alors il avait toujours accepté les gardes qui lui étaient assignées sans jamais une fois broncher. De toutes façons, il adorait travailler et compter les heures n’avait jamais été à son programme.
Cependant, quand il avait vu cette année qu’il avait la chance non seulement d’être de repos le jour de Noël mais en plus du nouvel an, il n’était pas venu se plaindre. Cela lui revaudrait d’être surement disponible pour les cinq prochaines années, de pouvoir passer les deux fêtes avec ses proches, mais ça valait le coup. Et dans la suite logique des choses, de toutes les endroits où Ruben aurait pu se trouver ce soir, chez lui auprès de sa fiancée était une réponse qui était revenu parmi les personnes qui l’avaient interrogé sur les plans qu’il avait pour la soirée. C’était avec un petit sourire poli qu’il avait simplement répondu que ses plans étaient tous autres, que Nina et lui avaient prévu des programmes différents avec des amis différents - ce qui n’était presque pas si éloigné de la vérité. Simplement, c’était l’arbre qui cachait la forêt, et Ben n’était pas mécontent de passer la soirée ailleurs.
Et non, promis, ce n’était pas dans les bras de Mavis qu’il avait prévu de se rendre - pas de ce soir, pas en premier intention, les choses n’étant jamais vraiment figées dans le temps. Lorsqu’il sonna à la porte qui indiquait Johnson sur l’étiquette, c’était avec un grand sourire et une bonne bouteille de vin à la main qu’il patienta sur le palier. Cela faisait des mois qu’il avait l’impression de ne pas avoir vu Simon - mais cela ne devait même pas être loin de la vérité. Pas que Ben était du genre à éviter ses proches, ce n’était même pas ça; disons simplement que les choses avaient été un brin compliquées de son côté cette année et qu’il n’était pas très doué pour se réfugier ailleurs que dans le boulot lorsque c’était le cas. Finalement, la porte se déroba devant lui pour laisser apparaitre Simon sur le pas de cette dernière. « J’ai monté qu’un seule bouteille pour le moment parce-que j’avais pas assez de mains pour tout porter sinon, mais j’en ai d’autres dans la voiture si besoin. » Avec un sourire amusé, il imposa cette dernière dans les mains de son ami avant d’entrer chez lui. Bien sur qu’il n’allait pas se laisser le luxe d’organiser quelque chose sous son propre toit alors qu’il n’était pas tellement attendu là-bas - et qu’il n’était pas question, à ses yeux, qu’il empiète sur le territoire de Nina tant qu’ils n’auraient pas venu les bases de cette colocation qui n’aurait jamais du en devenir une. « J’ai récupéré le diner chez le traiteur en passant aussi, la commande était prête. » Il fit comme chez lui: veste accrochée au porte-manteau, plat déposé dans la cuisine, chaussures retirées à peine le pas de la porte passée.
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Dernière édition par Ruben Hartfield le Jeu 27 Juil 2023 - 21:23, édité 1 fois
Il avait vérifié à travers le judas que la personne qui était sur son palier était bien celle qu’il attendait — déformation professionnelle oblige. Il savait bien qu’il s’agissait là d’une précaution ridicule et sans intérêt : si on voulait l’attraper, jamais on ne viendrait gentiment sonner à sa porte. Simon s’était fait cette réflexion une bonne centaine de fois, mais les habitudes avaient vraisemblablement la vie dure. Il déverrouilla l’entrée, et s’écarta du seuil pour que son ami puisse entrer. « Salut Ruby. » Des jours, voire même des semaines que les deux amis ne s’étaient pas vus. Il n’y avait pourtant aucun malaise entre eux : ils se connaissaient trop bien pour s’offusquer du manque de disponibilité de l’autre. L’emploi du temps de Ruben était dense, et sa vie privée l’était tout autant ; quant à Simon, ses horaires chaotiques l’empêchaient parfois d’avoir une vie sociale digne de ce nom. Sans parler de ses maudites insomnies, qui le tenaient éveillé jusqu’aux aurores. Leurs rythmes de vie étaient malheureusement peu compatibles, mais dès qu’une occasion se présentait, ils n’hésitaient pas à la saisir. L’expert en cybercriminalité attrapa la bouteille de vin que son invité lui tendait, avant de lui donner une franche accolade. « Tu comptes m’enivrer ce soir ? » Demanda le tatoué, amusé. Non pas qu’il s’en plaigne ; Simon n‘était jamais le dernier, quand il s’agissait de profiter et de faire la fête. Lui non plus n’était pas en reste, d’ailleurs : il avait fait le plein de bières et d’alcools forts. Leurs retrouvailles méritaient d’être dignement célébrées — au moins autant que le passage à la nouvelle année. Et tant pis si, le lendemain matin, ils pesteraient contre leur mal de tête. « Putain, t’es un père pour moi. » Plaisanta l’ancien agent de terrain, alors que son meilleur ami l’informait avoir déjà récupéré le dîner. Normalement, cette précaution devrait leur éviter une indigestion — la cuisine n’étant clairement pas le point fort de Simon. Ce dernier, dont les habitudes alimentaires étaient inexistantes en raison de ses horaires impossibles, avait pris le parti de commander la plupart du temps. « Allez, ne reste pas dans l’entrée. Fais comme chez toi, bla bla bla, tu connais la chanson. » Déclara Simon en faisant un pas de côté pour que Ruben puisse rentrer et s’installer plus confortablement. En prévision de l’arrivée du neurochirurgien, l’hôte de la soirée avait veillé à ranger (un minimum) son salon. Enfin, ranger, c’était vite dit : il avait surtout entassé ses jeux vidéos sur une étagère, et rangé les quelques vestes et autres paires de baskets qui traînaient dans un placard. Simon n’était pas particulièrement bordélique, mais il était aussi bien loin d’être ordonné. « Qu’est-ce que tu veux boire ? » Demanda le tatoué, se dirigeant d’un pas volontaire vers le réduit qui lui servait de cuisine. Il avait préparé un plateau apéritif simple, où il avait découpé quelques légumes — carottes, concombres, champignons et radis. Il avait accompagné le tout de quelques petits bols de sauce pour que les légumes puissent y être trempés et, fier de son oeuvre, avait disposé l’ensemble sur un plat dont il ne se servait quasiment jamais. Maintenant que Ruben était arrivé, il y ajouta un tire-bouchon et quelques bouteilles de bière. Aucun intérêt d’en faire des tonnes, quand on vivait seul : il n’y avait personne à impressionner, personne à séduire, personne à contenter. Il revint dans le salon, déposa le plateau et les deux verres sur la table basse, et se laissa choir dans le canapé. « Ça fait combien de temps qu’on n’a pas eu l’occasion de se voir, exactement ? » Il récupéra une bière sur le plateau, son briquet, et fit sauter la capsule d’un mouvement vif et expert. Il la tendit à son ami, lui proposant silencieusement de la prendre s’il le souhaitait. « Et combien de temps qu’on n’a pas été en service un soir de Nouvel An ? » Une éternité, minimum. Il faut dire qu’il s’agissait d’un soir particulièrement animé, pour leurs deux professions. Et si Simon n’était plus envoyé sur le terrain en raison de son passif médical et de sa réorientation professionnelle obligatoire, il n’avait jamais refusé de donner un coup de main le soir de la Saint-Sylvestre. Il était sur le pont, comme les autres, mais d’une autre façon.
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
« Salut Ruby. » Le surnom lui arracha un petit sourire, comme à son habitude; il n’y avait que peu de personnes qui pouvaient se permettre ce type de paroles, et Simon avait la chance d’en faire partie. D’autres s’étaient vus envoyer paitre pour moins que ça - sa belle-soeur, par exemple, dans les exemples qui lui venaient en tête. « Tu comptes m’enivrer ce soir ? » Innocemment, Ruben haussa les épaules. « C’est pas mon but premier mais si tu te lances dans cette aventure, je te laisserai pas y aller seul. » Pas qu’il avait besoin de boire, et il n’avait jamais fait partie de ces personnes pensant que la boisson pouvait être un réel échappatoire. Mais disons que de temps à autres, abuser de quelques verres de trop permettait de penser à autre chose et de passer une soirée à ne pas s’inquiéter du quotidien. Bien sur, il avait compris qu’il se devait être prudent lorsqu’il abusait sur la consommation d’alcool, puisque Ben avait tendance à être assez familier et amical avec un peu trop de personnes, qui n’étaient pas forcément sa fiancée, et ce n’était pas comme ça que les choses étaient supposées se passer. « Putain, t’es un père pour moi. » - « Non s’il te plait, ce serait une torture de l’être. » Il ajouta un clin d’oeil en direction de son ami. « Allez, ne reste pas dans l’entrée. Fais comme chez toi, bla bla bla, tu connais la chanson. » Hochant la tête, Hartfield n’attendit de toutes façons pas un instant de plus pour agir ainsi - il avait l’habitude de venir chez Simon, connaissait les lieux et avait de toutes façons tendance à se sentir assez rapidement comme chez lui partout où il allait. « Je pense que tu peux mettre les barquettes directement dans le four, ça met un petit temps à se réchauffer le mec m’a dit. » A la suite de ses paroles, il se laissa tomber dans le canapé du salon - non sans un soupire de contentement, tout autant que de soulagement.
« Qu’est-ce que tu veux boire ? » Plissant le bout du nez, il reporta son regard un instant en direction de Simon. « Une bière pour commencer, ce sera très bien. » Ils avaient toute la soirée pour profiter des différentes boissons qu’ils avaient tous deux prévu, autant commencer avec quelque-chose de gentillet pour le moment. Rapidement, Johnson revint les mains pleines de bonnes choses, qu’il disposa sur la table basse du salon. « Ça fait combien de temps qu’on n’a pas eu l’occasion de se voir, exactement ? » Il décapsula une bière qu’il tendit à Ruben - ce dernier l’attrapa en glissant un petit merci au passage. « Et combien de temps qu’on n’a pas été en service un soir de Nouvel An ? » A cette dernière question, un petit rire s’échappa d’entre les lèvres du chirurgien. « J’ai l’impression que ça fait une éternité. » Il attendit que Simon ait sa propre boisson dans sa main pour trinquer avec lui. « Qu’on a pas été de service tous les deux en même temps, ça fait cinq ans exactement. » Il avait bonne mémoire, donc sur ce type d’information il était facile de lui faire confiance. « J’étais censé avoir ma soirée l’année dernière mais j’ai remplacé un collègue au pied levé. Ca a pas beaucoup plu à Nina, de mémoire. » Mais c’était là les risques de leur métier, ils le savaient parfaitement tous les deux. « Et l’occasion de se voir… » Se laissant quelques instants de réflexion, Ruben en profita pour attraper un bout de carotte, le plonger dans l’un des bols de sauce pour ensuite le manger dans la foulée. C’était vrai que Simon et lui ne s’étaient pas vu depuis bien longtemps, tant qu’il avait du mal à se rappeler. « Je sais que je suis passé quelques fois après avoir couru, mais en coup de vent… Mais j’arrive pas à me rappeler exactement quand on s’est vus, pour de vrai. » Il fronça les sourcils un instant. En réalité, il n’avait pas trop de mal à se souvenir - simplement qu’il n’était pas très fier d’avoir pris autant de temps pour trouver un moment à accorder, réellement, à Simon. « Faut croire que la vie d’adultes est encore pire que tout ce qu’on a pu imaginer un jour. » Il ajouta à ses paroles un petit rire, mais qui manquait de conviction. Effectivement, la vie d’adultes était pourrie jusque la moelle et contenait bien des choses que Ruben se serait fait un malin plaisir de changer.
« Tu te cherches une bonne excuse ? » Demanda l’ancien agent de terrain, alors qu’un sourire amusé venait étirer ses lèvres. Ne restaient-ils pas deux jeunes adolescents, lorsqu’ils étaient seuls tous les deux ? Ils s’étaient connus tardivement, mais s’étaient rapidement entendus comme larrons en foire. Si Ruben avait toujours été sérieux, Simon avait, pour sa part, un passé plus sulfureux. Rarement sage, souvent fourré dans les mauvais coups pour amuser la galerie et divertir ceux qui n’osaient pas vraiment se lâcher. Il avait toujours eu un don pour se faire remarquer — tant par son caractère, que par ses extravagances physiques et capillaires. « T’en fais pas, tu pourras dormir ici sans problème. » Proposa Simon. Ainsi, ils auraient vraiment toute la soirée et toute la nuit pour profiter ensemble. Rire, boire, discuter, et éventuellement terminer avec une partie de jeu vidéo avant que l’aube ne se lève. Une soirée sans prise de tête, qui marquait de véritables retrouvailles entre les deux amis — qui n’avaient pas eu l’occasion de partager un long moment ensemble depuis des semaines entières. « Eh ! » S’exclama Simon en mettant un léger coup d’épaule à son ami, qui le chambrait gentiment. L’expert en cybercriminalité n’évoquait que très rarement sa famille, et pour cause : il était passé de famille d’accueil en famille d’accueil dès sa plus tendre jeunesse, et n’avait jamais réellement été capable de se stabiliser et de s’intégrer à l’une d’entre elles. Ça n’avait pas toujours été la faute des accueillants ; ça avait surtout été de la sienne, et de son tempérament de feu. « Je suis moins bordélique et tête-brûlée que je l’ai été par le passé. Tu sais que je suis devenu raisonnable, maintenant ? » Confia le tatoué, alors qu’il récupérait les plats que Ruben lui tendait. Il s’écarta, après avoir invité son meilleur ami à entrer chez lui. Sans attendre une seconde de plus, il se dirigea vers la cuisine et, sur les bons conseils de Ruben, les enfourna. Certain de les oublier par manque d’habitude, Simon enclencha un timer qu’il régla sur trente minutes. Avant de ressortir de la cuisine, l’hôte prit soin de demander à son invité ce qu’il désirait boire — et, une fois la réponse obtenue, récupéra le nécessaire dans le frigidaire.
Simon disposa sur la table basse du salon les quelques apéritifs qu’il avait préparé, et pris place aux côtés de Ruben dans le canapé. « Une éternité, c’est ça. » Confirma Simon en inclinant légèrement la tête. Ce constat avait un goût légèrement amer pour l’expert en cybercriminalité ; plus les années passaient, plus il avait la sensation de manquer de temps. Les priorités changeaient, le travail prenait une place prépondérante, les relations amoureuses venaient encore compliquer l’équation. « A cette soirée. » Trinqua l’ancien agent de terrain. Leurs bières s’entrechoquèrent et, de concert, les deux acolytes en burent une gorgée. Au beau milieu de l’été, et alors que les températures étaient écrasantes, ce breuvage rafraîchissant était le bienvenu. « Cinq ans ? Si on m’avait dit ça quand on était encore au lycée, je n’y aurai pas cru un seul instant. » Concéda Simon en faisant la moue. Enfin… Le concernant, en tout cas. Parce qu’il avait toujours été évident que Ruben allait avoir une carrière brillante, qui allait lui vampiriser la majorité de son temps. Passionné, il passait le plus clair de son temps à l’hôpital — et même quand il n’était pas supposé y être, il acceptait de remplacer ses collègues au pied levé. Ce qui n’avait pas plu à Nina, comme le neurochirurgien le précisa. « En même temps, dude… » Commenta Simon en levant les yeux au ciel. Il avait beau ne pas spécialement s’entendre avec la compagne de Ruben, il comprenait malgré tout son agacement. « Combien de temps t’as ramé ensuite pour rattraper cette gigantesque boulette ? » Il se moquait gentiment de son meilleur ami, mais devinait qu’il avait dû passer un mauvais quart d’heure. Pourtant, elle était mieux placée que quiconque pour comprendre les impératifs professionnels de son compagnon, puisqu’elle évoluait dans le même milieu. « Rassure-moi : Nina est de garde ce soir ? » Demanda Simon en tournant la tête vers Ruben. Parce que si elle ne l’était pas, son meilleur ami allait encore subir les foudres de sa fiancée. « Si ce n’est pas le cas, elle va me détester. » Fit remarquer le tatoué en faisant la moue. « Enfin, plus que ce qu’elle me déteste déjà. » Corrigea-t-il, essayant de retenir un sourire amusé. Il n’avait jamais compris pourquoi Nina l’avait pris en grippe. Et si pendant un certain temps, il avait essayé de corriger son image auprès de la compagne de Ruben, il avait fini par abandonner l’idée en voyant que ses efforts ne payaient pas. « Arrête, c’est déprimant. » Répondit le tatoué avant de porter sa bière à sa bouche. Il en but une gorgée, avant de confier : « Des fois, j’aimerais bien revenir au temps du lycée. C’était plus simple, plus léger. » C’était l’époque bénie, où ils n’étaient plus vraiment des adolescents, mais encore pas réellement des adultes. L’époque où ils pouvaient profiter, sans avoir à assumer.
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
« Tu te cherches une bonne excuse ? » Il plissa le bout du nez, comme s’il avait été pris la main dans le sac là où ce n’était pas du tout le cas - mais la légèreté de la conversation faisait du bien. « T’en fais pas, tu pourras dormir ici sans problème. » Ben laissa échapper un petit rire alors qu’il entrait dans l’appartement et s’installait déjà comme s’il était chez lui - il avait tendance à agir de la sorte un petit peu partout, de toutes façons. « Ca tombe bien, je comptais pas rentrer chez moi: réussir à avoir un taxi le soir du nouvel an, c’est comme participer aux Hunger Games. » Il accorda un clin d’oeil amusé à son ami, là où ses paroles étaient on ne pouvait plus vraies de leurs côtés; dans toute cette histoire, même si Simon n’avait pas été mis au courant avant qu’il n’arrive sur place, il avait toujours été question qu’il reste ici jusqu’à temps qu’il soit assez sobre pour rentrer chez lui. « Eh ! » Qu’il s’exprima après la douce remarque de Ruben. « Je suis moins bordélique et tête-brûlée que je l’ai été par le passé. Tu sais que je suis devenu raisonnable, maintenant ? » Ce dernier laissa échapper un petit rire, amusé tout autant que taquin il l’avouerait volontiers. « Toi, raisonnable ? J’attends de le voir pour le croire. » Ils avaient évolué dans deux schémas d’enfance bien différents, diamétralement opposés même; c’était là une chose qui ne serait une surprise pour aucun des deux. Et là où Ben avait toujours été très raisonnable et mesuré, cela n’avait pas véritablement été le cas de Simon malgré les années qui passaient. Il attendrait donc de pouvoir en être témoin pour croire de telles calomnies.
« Une éternité, c’est ça. A cette soirée. ». Ruben fit tinter le verre de sa bière contre celui de son ami, avant d’en boire une gorgée assez significative - ils avaient déjà statué qu’il resterait dormir ici, alors il n’était pas question de se priver maintenant. « Cinq ans ? Si on m’avait dit ça quand on était encore au lycée, je n’y aurai pas cru un seul instant. » Il émit un petit rire. Lorsqu’ils étaient au lycée, Ruben passait plus de temps à faire les gros yeux à Simon et à lui ré-expliquer mille et une fois que ce n’était pas en agissant de la sorte qu’il s’en sortirait, et qu’aller à contre courant ne lui donnerait pas la liberté espérée. Bien sur que lui avait toujours été meilleur dans ce domaine, mais justement il avait toujours tenté de lui montrer qu’il pouvait prendre exemple sur lui. Sur d’autres sujets, peut-être qu’il aurait du en prendre la graine en revanche. « En même temps, dude… Combien de temps t’as ramé ensuite pour rattraper cette gigantesque boulette ? » Un faible sourire, mais un sourire tout de même, se glissa sur les lèvres du neurochirurgien. « Longtemps. Très longtemps. » Peut-être qu’il pouvait encore être en train de ramer à cette évocation d’ailleurs qu’il n’en saurait rien, malheureusement. « Rassure-moi : Nina est de garde ce soir ? » Et à où d’ordinaire il aurait relevé son regard pour accrocher celui de Simon sans une once d’hésitation, il le laissa comme plongé en contemplation sur l’étiquette de sa bière. « Si ce n’est pas le cas, elle va me détester. Enfin, plus que ce qu’elle me déteste déjà. » - « Elle te déteste pas voyons. » Qu’il s’empressa de dire, étant à peu près persuadé que les deux manquaient d’objectivité lorsqu’ils parlaient de l’autre - car l’inverse était tout aussi vrai pour Nina. « Elle est de garde ce soir de toutes façons oui. Je crois. » Sur ces derniers mots, il fronça sans le vouloir quelque peu le sourcils - ce qui pouvait trahir le fait qu’il n’en avait en réalité aucune réelle idée. Il lui semblait l’avoir entendue parler effectivement d’être de garde pour la dernière fête de l’année; lui l’avait prévenu qu’il avait déjà prévu une soirée en compagnie de Simon de toutes manières.
« Arrête, c’est déprimant. » - « De parler de nos jeunes années comme si on était déjà vieux tu veux dire ? » Son sourire était certes maigre, mais amusé tout de même. « Des fois, j’aimerais bien revenir au temps du lycée. C’était plus simple, plus léger. » Alors l’espace d’un instant, Ruben considéra l’idée. Il se rappelait parfaitement bien des années qu’il avait pu passer à l’époque, et il était vrai que ce n’était pas si pire. Aux souvenirs qui revenaient, il esquissa un petit sourire nostalgique. « Je me rappelle surtout du jour où je suis arrivé à l’internat, et au regard que tu m’as jeté. » A l’époque, il avait déjà la tête du premier de la classe et savait déjà parfaitement où il serait à l’université, la branche dans laquelle il prendrait des cours et ce qu’il deviendrait plus tard. Si l’internat avait été son idée et qu’il soutenait que ca avait été le meilleur choix pour lui concernant sa carrière que de quitter le plus rapidement possible le nid familial, il se souvient aussi que l’accueil n’avait pas été aussi chaleureux qu’il n’avait pu un jour l’imaginer. « A quel point tu t’es dit ce jour là que j’étais chiant à mourir ? » Il releva son regard vers Simon, ayant regagné un peu d’amusement dans ce dernier, étant finalement partisan de l’idée que se remémorer des souvenirs de leurs premières années côte à côté était plus intéressant que de parler de Nina; pas qu’il n’aimait pas l’évoquer, loin de là, mais trop de choses restaient dans l’ombre volontairement et dont Simon n’avait pas entendu parler, et il n’était pas sur de vouloir lui-même seul évoquer cette partie là de la catastrophe qu’était sa vie ces derniers mois. Ruben Hartfield n’avouerait jamais de son plein gré qu’il était en difficulté et que sa vie lui échappait, parce-que cela se rapprochait trop de l’idée d’avouer qu’il commettait des erreurs de parcours et ça n’existait pas, ça, dans sa réalité.
Les deux amis n’ayant pas eu réellement l’occasion de se voir depuis de longues semaines, Simon s’était attendu autant qu’il avait espéré que son ami dorme chez lui — ou, à défaut, qu’il attende les premiers rayons du soleil pour s’éclipser et aller retrouver sa fiancée. Il esquissa donc un léger sourire en constatant que le neurochirurgien n’avait pas imaginé sa soirée autrement. « Un point pour toi. » Concéda Simon, alors que son ami lui faisait remarquer que trouver un taxi ne serait pas la chose la plus aisée. Ce soir, la plupart des gens allaient franchir les limites, et se lâcher pour pleinement profiter. « Mais j’avoue que s’il y a Jennifer Lawrence en récompense, je pourrais être prêt à prendre tous les risques. » Ruben connaissait la passion de Simon pour les blondes. Et pour les brunes. Et pour les rousses, aussi. Il traînait cette incapacité à s’attacher depuis toujours, malgré toute la bonne volonté qu’il y mettait. L’ancien agent de terrain s’ennuyait vite, se lassait vite ; seule Freya pouvait se targuer de l’avoir gardé un peu plus longtemps à ses côtés. Mais l’issue de cette relation avait été catastrophique et la vérité tue ; de fait, Simon n’était pas sûr du tout que Freya se targue de quoique ce soit à son sujet. « Pas toi, peut-être ? » Demanda Simon en faisant la moue. Il connaissait le goût de Ruben pour les blondes — il suffisait de croiser Nina pour le comprendre. Mais son ami était plus sérieux que lui ne l’était, en réalité. « Déjà, j’ai un boulot sérieux. » Dit Simon en levant son index, prêt à prouver à son ami qu’il se méprenait. Mais ça n’était pas un scoop : Simon était rentré dans la police dès la sortie de ses études, et y était resté jusqu’à ce qu’une patrouille ne tourne au drame. Il leva son majeur, prêt à avancer un autre argument : « Et… » Malheureusement pour lui, rien de franchement raisonnable ne lui vint en tête. Il sortait de manière régulière, et n’était pas foutu d’avoir une relation stable. S’il travaillait officiellement dans la cybersécurité, il s’était abstenu de préciser qu’il avait rejoint un groupe dont l’existence n’était connue que d’une poignée de privilégiés. « Et c’est déjà pas mal, non ? » Ses lippes s’étirèrent en un sourire, alors qu’il haussait les épaules. Il n’était pas parfait, mais ne se considérait pas comme un cas désespéré non plus. Il y avait pire que lui ; bien pire, même.
« Tu m’étonnes… » Le tatoué ricana, imaginant sans peine que son ami avait dû avoir droit à la soupe à la grimace pendant de longues journées. En même temps, il l’avait bien cherché ; il s’était mis tout seul dans la merde. L’ancien agent de terrain secoua la tête, louant silencieusement la naïveté — à moins que ce soit de l’entêtement ? — de son ami. Était-il aveugle, ou refusait-il simplement d’admettre l’évidence ? « Elle me déteste, et tu le sais très bien. » Mais il y avait bien longtemps que Simon avait cessé de s’en préoccuper ; Nina l’avait pris en grippe dès le début de sa relation avec Ruben. Au début, il avait essayé, vraiment essayé : il s’était montré gentil, souriant, disponible et sincèrement disposé à l’intégrer. Il avait cherché à connaître Nina : qui elle était, ce qu’elle aimait, quelles étaient ses passions. Mais il avait eu la sensation de se heurter à un mur. « Elle pense que j’ai une mauvaise influence sur toi, je crois. » Déclara Simon en haussant les épaules. C’était en tout cas ce qui lui semblait, même si Nina n’avait jamais confirmé ses théories. Mais ce soir, elle ne pourrait rien lui reprocher — à moins que… « Tu… Tu crois ? » Demanda l’expert en cybercriminalité, quelque peu hésitant. L’incertitude de Ruben le laissait perplexe ; ça n’était pas dans ses habitudes. N’était-il pas supposé être fou amoureux de sa fiancée, voire même en plein préparatifs pour une future cérémonie ? N’était-il pas lié à elle comme les cinq doigts d’une main pouvaient l’être ? Il y a quelques minutes, Simon n’aurait pas eu un seul doute ; mais le manque d’enthousiasme de son ami éveillait quelques soupçons. « Tu es sûr que ça va, Ruby ? »
« Je sais pas, c’est bizarre. J’ai l’impression que c’était hier, et en même temps… » Il haussa les épaules ; les deux amis avaient parcouru du chemin, c’était indéniable. Ils avaient connu de grands bonheurs, et de grands malheurs. Ils avaient grandi, ils avaient mûri, mais leurs chemins ne s’étaient jamais séparés. « Ce regard-là, tu veux dire ? » Demanda l’Australien en plissant les yeux, et en pinçant les lèvres. Il ne parvint néanmoins pas à garder son sérieux bien longtemps, et éclata de rire. Simon n’avait pas vu l’arrivée dans son dortoir de ce jeune premier de la classe : trop lisse, trop sérieux, trop chiant, comme le principal intéressé le soulignait. « En tous points, si tu savais. » Admit l’expert en cybercriminalité avec un sourire amusé. Il ne cherchait pas à nier ; les deux hommes avaient déjà eu l’occasion d’en rire. Ruben avait toujours été un élève calme, studieux, consciencieux. En arrivant à l’internat, il n’avait eu qu’un objectif : travailler encore plus, pour intégrer l’université de médecine. Il disait vouloir être neurochirurgien ; force est de constater qu’il avait brillamment réussi. Quant à Simon… Son parcours avait été plus chaotique, et ses priorités n’étaient clairement pas les mêmes que celles de Ruben. « Non seulement t’avais l’air chiant, et pas drôle en plus, mais en plus, t’avais une bonne tête de cafteur. » Déclara le tatoué en faisant la moue. Inutile de préciser que la bonne entente entre les deux garçons n’avait pas été immédiate ; ils s’étaient longuement observés, avant de finalement s’apprivoiser. « Heureusement que tu t’es un peu déridé ! » Ricana Simon avant de boire une gorgée de bière. « Et que tu as su me dissuader de faire quelques belles conneries, parfois. » Concéda-t-il avec un sourire bienveillant. Pour amuser et faire rire la galerie, Simon avait été prêt à tout. Parfois seul, parfois avec ceux qui partageaient sa chambrée. Éternel blagueur, toujours partant quand il s’agissait de faire une connerie, il avait été un élève agité et turbulent.
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
« Un point pour toi. Mais j’avoue que s’il y a Jennifer Lawrence en récompense, je pourrais être prêt à prendre tous les risques. Pas toi, peut-être ? » Le commentaire du jeune homme arracha facilement un rire à Ruben. « Si c’est Jennifer à la clef, je te la laisse surtout promis. » Pourtant, elle était de la trempe de celle(s) qu’il appréciait, mais la question n’était pas tellement de savoir si lui pouvait apprécier l’actrice mais plutôt de préciser qu’il passerait effectivement la nuit sur la canapé de Simon; dans les plans montés dans son esprit, il n’y avait pas la place à l’idée de rentrer chez lui après avoir passé la soirée avec son ami. Des deux, de toutes façons, cela ne devrait pas étonné l’un: ils savaient tous deux très bien que c’était l’autre le plus raisonnable. « Déjà, j’ai un boulot sérieux. Et… » Bien sur que Ben se mordait le bout des lèvres pour ne pas rire trop fort, ni de suite. « Et c’est déjà pas mal, non ? » Fronçant un peu les sourcils, tout son visage pourtant le trahissait, tant ses traits étaient emprunt d’amusement. « C’est déjà pas mal, oui. » Il ne réussit à tenir qu’une seule seconde de plus en silence. « C’est déjà même beaucoup pour toi. » Et il en sut retenir davantage son rire après ça. Il disait ces paroles avec beaucoup d’affection en réalité, Ruben; peut-être n’était-ce pas évident de le deviner à première vue, mais promis il appréciait Simon comme l’un de ses plus chers amis et il ne faisait là que le taquiner. Surtout: il l’avait vu grandi, et effectivement en tenant en compte celui qu’il était il y avait des années de cela, c’était déjà un grand pas qu’il ait un job stable depuis tant d’années.
Si Ben connaissait aussi bien Simon grâce aux années qu’ils avaient pu passer l’un à côté de l’autre, c’était aussi vrai pour le contraire et cela se ressentait à travers les paroles du brun à ses côtés. « Tu m’étonnes… Elle me déteste, et tu le sais très bien. Elle pense que j’ai une mauvaise influence sur toi, je crois. » Fronçant le bout du nez, Hartfield murmura un Désolé qui était on ne pouvait plus sincère - et c’était plutôt rare venant de lui, assez pour le noter pour aujourd’hui. Mais effectivement, il était parfaitement au courant que les choses n’étaient pas des plus simples entre entre son ami et sa fiancée, et il n’en avait jamais tenu compte à l’un ou à l’autre; ils étaient tous deux assez grands pour bien faire ce qu’ils désiraient de leur relation, et jamais il ne serait celui pointant du doigt quelque-chose. Mais… « Pour sa défense, c’est pas tout à fait faux que t’as une mauvaise influence sur moi. » Une fois de plus, l’amusement était de mise à travers une certaine vérité dans ces paroles. Simon était peut-être effectivement le plus gros élément perturbateur dans les jeunes années de Ruben, et peut-être que ce dernier avait tendance à se laisser un peu plus aller quand il était à ses côtés. Une mauvaise influence était un bien grand mot, mais l’idée générale n’était pas forcément complètement erronée. Tout comme l’inquiétude qui perça dans les mots de Simon juste ensuite était plutôt justifiée, en réalité. « Tu… Tu crois ? » Peut-être aussi que le sourire du chirurgien avait disparu plus rapidement qu’il ne l’aurait voulu. « Tu es sûr que ça va, Ruby ? » Déjà, il secouait la tête, faisant un signe de la main à Simon de laisser tomber. « Je suis pas venu chez toi pour plomber l’ambiance. » Ce qui était en parfaite opposition avec les mots suivants: « Oui oui, ça va, t’en fais pas. » Il n’y aurait pas de risques de plomber l’ambiance, si ça allait réellement, il s’en rendait bien comptes; il ne voulait pas gâcher la soirée de Simon avec des histoires qui n’en étaient uniquement parce-qu’il avait décidé que ça pouvait être le cas. « Je crois que Nina est de garde parce-que je l’ai pas revu depuis Noël, c’est tout. » Et c’était long, pour un coupe fraichement fiancé, habitant sous le même toit, travaillant au même endroit. « On est pas dans un super passe ces derniers temps… ces derniers mois. Mais ça va, promis. On va pas s’attarder sur ça. » Il but une longue gorgée de sa bière, à la suite.
Parce-qu’ils avaient bien d’autres sujets plus joyeux, plus amusants, à aborder que la vie amoureuse misérable de Ben Hartfield. Se remémorer le bon temps, ça c’était quelque-chose qu’il pouvait faire sans encombre, sans accroche, sans la moindre chose qui pourrait potentiellement les faire revenir sur un sujet qu’il mettait volontairement de côté pour ce soir. « Je sais pas, c’est bizarre. J’ai l’impression que c’était hier, et en même temps… » Opinant du chef, le chirurgien échappa un petit soupire. Les années lycée semblaient effectivement encore à portée de mains, alors qu’ils avaient tous deux dépassé la trentaine désormais. Les années avaient filé, mais ils s’en sortaient bien mine de rien. Même si les débuts n’avaient pas été faciles entre eux. « Ce regard-là, tu veux dire ? » Gardant les yeux plissés un instant, Simon finit par lâcher un rire et Ben le joignit. « Exactement ce regard là. » Tous les opposaient déjà à l’époque, mais c’était ce qui avait su faire leur force au fil des moments qu’ils avaient passé ensemble à apprendre à se connaître. Ruben savait que le jeune homme n’aurait pas parié sur lui au début pour devenir son ami, alors qu’il gardait en tous temps son air sérieux et sa volonté de réussir dans ses études coute que coute. « En tous points, si tu savais. Non seulement t’avais l’air chiant, et pas drôle en plus, mais en plus, t’avais une bonne tête de cafteur. » Avec une moue désabusée, Ruben leva son plus beau majeur devant le nez de Simon. « Tu sais quoi, Simon ? » Il le dirait pas à haute voix, mais s’il pouvait aller voir ailleurs s’il s’y trouvait au passage… Johnson comprendrait l’idée sans faire le moindre effort, de toutes façons. « Heureusement que tu t’es un peu déridé ! » - « Heureusement, oui. En grande partie par ta faute, je crois. » Il fit un petit clin d’œil complice à son ami, buvant une gorgée de bière également de son côté. « Et que tu as su me dissuader de faire quelques belles conneries, parfois. » - « Chaperon à temps plein, et bénévolement pour tes beaux yeux en plus ! » Un petit rire se fit entendre côté Hartfield, alors qu’il secouait doucement la tête. « Je me rappelle aussi de la fois où t’as failli finir en cellule pour la nuit si j’étais pas intervenu. Je sais plus la raison, mais j’aurais préféré ne pas être dans tes favoris ce soir là ! » Il s’en était sorti parce-que Ruben avait prétendu pour convaincre les policiers de le laisser repartir être son cousin venu d’un autre Etat, futur avocat hors paire, alors qu’il avait presque autant bu que Simon ce soir là et qu’il maintenait un discours cohérent avec grand peine. Les choses avaient du être cependant plutôt convaincantes, puisqu’ils avaient pu rentrer chez eux sans encombres. « Dire que maintenant, c’est toi qui mets les délinquants derrières les barreaux. On m’aurait dit ça y’a… Seize ans - » Réaliser le temps passé lui mit un coup de vieux. « … j’y aurais pas cru. »
« Merci Ruby. T’es un vrai pote. » Ricana l’expert en informatique, néanmoins sensible au fait que son ami soit prêt à ne pas se mettre en concurrence avec lui pour une récompense dont ils pouvaient tous deux rêver, mais qu’ils n’auraient jamais. Il laissa échapper un sourire de satisfaction, et croisa les bras derrière la tête ; ces petits moments légers avec son meilleur ami lui avaient cruellement manqué, au cours des dernières semaines. Et parce qu’il avait eu la tête dans le guidon, il le réalisait seulement maintenant. Un mal pour un bien, en quelque sorte ; cependant, il se fit la promesse d’être plus attentif, à l’avenir. De ne pas laisser passer trop de temps entre leurs entrevues. L’amitié, ça n’était jamais réellement acquis ; ça devait toujours s’entretenir. Mais ça leur permettait aussi d’être franc et honnête l’un envers l’autre ; ainsi, quand Ruben fit (à juste titre) remarquer qu’un boulot sérieux était déjà une bénédiction pour Simon, ce dernier ne s’en offusqua pas. Il était clairement dans le vrai. « Merci de le reconnaître. » Déclara Simon, ne masquant pas une pointe de fierté. Les deux hommes se connaissaient bien, et depuis longtemps ; il était évident que Ruben avait eu des raisons de douter. Le tatoué n’avait jamais rien fait dans les règles de l’art ; turbulent et hyperactif, il avait été le cauchemar de ses professeurs pendant de longues années. Et, contre toute attente, il avait choisi d’incarner à son tour l’autorité. Se glisser dans un uniforme, faire respecter les lois qu’il avait lui-même piétinées. Ça en avait fait sourire plus d’un, mais en fin de compte, ça ne lui avait pas si mal réussi. Et si son accident avait redistribué les cartes de ses missions, il n’avait cependant pas quitté la police.
« Pas de ta faute. » Déclara l’Australien en haussant les épaules. À la longue, il avait fini par devenir peu sensible à l’opinion de la fiancée de son ami — de toute façon, tous les efforts qu’il avait pu faire s’étaient soldés par un échec. Nina avait décidé de le prendre en grippe dès le début de leur relation, et ça n’avait jamais évolué d’un pouce. C’était un fait, voilà tout. Simon pouffa, et leva ostensiblement les yeux au ciel. « Oh par pitié, elle est trop facile celle-là. » Dit-il en secouant la tête. Alors oui, ils avaient peut-être fait quelques conneries ensemble — mais rien de bien méchant, ni de bien répréhensible. Mais sans doute était-ce trop à supporter pour une petite-amie amoureuse… qui attendait patiemment le retour de son bien-aimé à la maison. « Ce que tu as vécu jusqu’à maintenant ne sera rien comparé à ton enterrement de vie de garçon. » Ricana-t-il, avant de déposer sa bière sur la table basse du salon. Il arqua les sourcils, alors qu’un sourire malicieux glissait sur ses lèvres. « T’en ressortiras pas indemne, dude. J’espère que tu le sais. » Mais cette boutade n’eut pas l’effet escompté ; le sourire de Ruben, large et sincère, se fana presque instantanément. Et ses mots, un brin fatalistes, ne manquèrent pas de faire réagir l’ancien agent de terrain. Le neurochirurgien cachait des choses — mais ce n’était pas Simon qui allait l’en blâmer. « Rien de ce que tu pourras dire ne viendra plomber l’ambiance. » Promit-il à voix basse en inclinant légèrement la tête. Ruben était son ami, et il était prêt à tout entendre. Le positif, comme le négatif. Le bien, comme le mal. Les joyeusetés, comme les drames. « Je ne t’oblige à rien, mais si tu veux parler, tu sais que je suis là. » Ce soir, mais aussi tous les suivants. En pleine journée ou au beau milieu de la nuit. Il n’exigeait pas de Ruben qu’il lui déballe tout de but en blanc ; mais il lui semblait important de lui rappeler que, le jour où il serait prêt à se confier, Simon répondrait présent. Il écarquilla les yeux ronds comme des billes quand le médecin lui fit savoir qu’il n’avait pas recroisé sa future femme depuis Noël. « Ah ouais. Quand même. » Commenta maladroitement le tatoué, avant de se mordre l’intérieur de la joue. Le tact n’était clairement pas sa première qualité. « Désolé, je ne voulais pas dire ça. Vous vous êtes engueulés ? » Il s’apprêtait à plaisanter sur les raisons de cette possible brouille, mais les mots du brun l’empêchèrent de commettre un faux-pas. Apparemment, ce n’était pas seulement le choix du menu, ou la cuisson du repas qui avaient été source de conflit. « Est-ce que cette mauvaise passe remet vos projets en question ? » Demanda Simon, avant de boire une gorgée de bière. Son ami ne lui parlait que rarement de sa relation et, contrairement à ce que le tatoué avait pu s’imaginer, tout n’était pas aussi rose et idyllique que l’image renvoyée par le couple. « Laissez-vous du temps. Ça finira par s’arranger, j’en suis sûr. » Déclara l’expert en informatique. Nina et Ruben étaient un couple solide, ils l’avaient toujours été. Ils étaient ensemble depuis si longtemps, maintenant ; des épreuves, ils avaient dû en traverser. Ce n’était probablement qu’un écueil de plus sur leur chemin ; Simon en était convaincu.
Et c’était peut-être pour ça qu’ils se remémorèrent avec amusement leurs folles années. Leur première rencontre à l’internat, notamment, qui avait laissé un souvenir impérissable aux deux protagonistes. « J’ai toujours eu un côté drama queen bien enfoui. » Déclara Simon en se moquant ouvertement de lui-même. Les présentations avaient été glaciales, et le tatoué n’avait pas vu d’un bon oeil l’arrivée d’une nouvel interne dans sa chambre. Surtout un mec dans son genre : propre sur lui, avec une tête de premier de la classe, et une ambition déjà clairement affichée. Un type chiant comme six jours de pluie, qui allait, c’était sûr, se plaindre de son colocataire dès qu’il bougerait une oreille. Mais Simon s’en fichait ; si ce fils de bonne famille essayait de lui mettre des bâtons dans les roues, alors il aurait à subir son courroux. Un point, c’est tout. « Ça va, ça ne pouvait pas te faire de mal. » Ricana le Johnson en voyant le majeur de Ruben s’interposer entre leurs deux visages. Loin de s’en formaliser, il choisit de se moquer davantage du neurochirurgien : « En plus, ça t’a permis d’avoir du succès avec les filles. Tu devrais me remercier, en fin de compte. » Ce duo improbable avait attiré l’oeil, c’était un fait : comment deux êtres si différents pouvaient-ils s’entendre à ce point ? Mais si Simon avait quelque peu décoincé Ruben, ce dernier n’avait pas été sans influence sur le premier. « T’as toujours été le plus sérieux des deux. » Il était donc logique que ce soit lui, le chaperon. Il ricana, et évoqua cette fameuse soirée où Simon aurait pu finir en garde à vue, si Ruben n’avait pas été suffisamment lucide pour négocier. « Victoire de ces enfoirés de Melbourne Rebels. » Pesta le tatoué en levant les yeux au ciel. « Je vois encore ce petit blaireau grassouillet faire le malin. » Ajouta-t-il en faisant la moue. L’alcool avait coulé à flot, et Simon avait rapidement perdu son calme. Les deux garçons en étaient venus aux mains, et avaient été séparés par leurs amis respectifs — avant que les flics ne débarquent. « Moi non plus. » Admit-il en secouant la tête. Il avait pris un virage à 180 degrés, après son diplôme. Il n’était pas intéressé par les études, et n’avait de toute façon pas les moyens d’en faire. « Mais merci de m’avoir sauvé la mise, ce soir-là. Sans toi, je n’aurai pas pu intégrer la police. » Alors oui, même s’il avait failli y laisser la vie quelques années plus tôt, il ne regrettait pas son engagement : il avait trouvé sa voie, comme Ruben avait trouvé la sienne en chirurgie.
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
« Merci Ruby. T’es un vrai pote. » Il lui adressa un clin d’oeil malicieux. « Merci de le reconnaître. » Et là, il balaya ses remerciements d’un revers de la main. Il n’avait pas besoin de le remercier de quoi que ce soit, c’était simplement la vérité, et cette dernière faisait parfois du bien à être évoquée à haute voix; même pour des choses qui semblaient tellement évidentes qu’il en semblait presque idiot de les mentionner. Autre exemple: le fait que Nina ne pouvait que trop peu supporter Simon; c’était là de notoriété publique, et même Ben ne pouvait pas vraiment le nier même avec tous les efforts du monde. « Pas de ta faute. » Il plissa le bout de son nez. « Si tu le dis. » Peut-être aurait-il du faire en sorte que certaines présentations, certaines soirées ou quoi d’autre encore soient un peu plus adaptées pour que la jeune femme puis apprécier son ami à sa juste valeur. Là où il n’avait pas eu les bonnes cartes de son côté, c’était que Nina connaissait déjà Simon des échos que Ruben pouvait colporter de l’époque où il passait chez les Craine pour voir Rory, et où elle vivait encore elle aussi chez ses parents. Peut-être était-elle déjà au courant de la mauvaise influence que le brun pouvait avoir sur son futur mari - même si ce dernier appuyait cet argument dans un petit rire, bien sur. « Oh par pitié, elle est trop facile celle-là. » Et la réaction de Simon lui arracha un nouveau rire, il ne pouvait en être autrement dans cette situation là. Peut-être qu’un jour, cela irait mieux entre eux, peut-être; et en même temps, Ben avait tendance à se dire que ce n’était pas réellement son problème et qu’ils avaient aussi le droit de ne pas s’entendre à merveille, que cela ne changerait rien. « Ce que tu as vécu jusqu’à maintenant ne sera rien comparé à ton enterrement de vie de garçon. T’en ressortiras pas indemne, dude. J’espère que tu le sais. » - « Oh, je sais que je peux compter sur toi pour ça, t’en fais pas. » Il savait que Simon saurait jouer son rôle à la perfection dans cette situation, il n’en avait jamais douté.
Le seul pépin de cette histoire était de savoir si cette situation allait réellement pouvoir se présenter à eux. Ruben n’avait pas envie de plomber l’ambiance, de s’attarder sur des sujets qui ne faisaient pas bon ménage avec l’idée de célébrer ce soir, mais il était vrai qu’un pan assez large de sa vie personnelle était restée dans l’ombre pour Simon - il s’en apercevait à l’étonnement que son regard portait lorsqu’il lui avait annoncé ne pas voir beaucoup Nina ces derniers temps. « Rien de ce que tu pourras dire ne viendra plomber l’ambiance. Je ne t’oblige à rien, mais si tu veux parler, tu sais que je suis là. » Il plissa le bout de son nez un brin, esquissa un maire sourire. « Je sais, je sais. » Simplement, il ne savait même pas s’il y avait vraiment quelque-chose à dire sur la question. « Ah ouais. Quand même. » Suivi rapidement d’un: « Désolé, je ne voulais pas dire ça. Vous vous êtes engueulés ? Est-ce que cette mauvaise passe remet vos projets en question ? » Il balaya une nouvelle fois ses excuses d’un revers de la main. « T’excuses pas, c’est la réaction appropriée. » Parce-que pour un couple qui s’apprêtait à se marier, ne pas se croiser depuis plusieurs jours alors qu’en plus ils avaient le loisir de se croiser également au travail, c’était long - très long. Après un instant de silence, Ben finit par soupirer quelque-peu: comme il disait, il ne jugeait pas spécialement le moment idéal pour développer tout ça, surtout alors qu’il se rendait compte qu’il s’était bien gardé de parler des véritables problèmes de son couple à bien des personnes. « Je la fais en version courte parce-que j’ai vraiment envie de profiter ce soir et pas spécialement envie de parler de tout ça, mais ça fait des mois que je vis chez mon frère et qu’on se croise qu’à de rares occasions, Nina et moi, parce-qu’effectivement on a eu des désaccords sur des sujets importants. Je pensais que ça remettrait aucun projet en question, mais faut croire qu’on doit pas penser la même chose puisque moi je pensais que c’était une mauvaise passe et que ça allait pas durer. Il faut croire que pour une fois, j’ai eu tort. » Et il fallait peut-être qu’il se rende aussi à l’évidence: il avait peut-être plus besoin d’en parler qu’il ne l’admettait. Surtout à quelqu’un qui n’était pas son frère, ou pas le frère de la jeune femme en question. Il secoua la tête, attrapa sa bière, en bu une longue gorgée avant d’échapper un nouveau soupire. « Laissez-vous du temps. Ça finira par s’arranger, j’en suis sûr. » Posant un instant son regard sur Simon, il haussa les épaules avec un sourire en rien motivé. « Ouais, on verra. » Il espérait que les choses allaient s’arranger, vraiment; simplement, le dialogue était plus que toujours compliqué dans le couple et ce n’était pas comme si Ruben était réellement concentré sur cette blonde là la plupart du temps - mais oh, que cette partie là n’était en aucun cas à mentionner.
Finalement, l’idée de parler de vieux souvenirs plutôt que d’un avenir potentiel était plus tentant, alors c’était dans cette direction là que Ruben laissa volontiers s’en aller la discussion. « J’ai toujours eu un côté drama queen bien enfoui. » Ben haussa un sourcil, amusé cette fois ci. « Bien enfoui ? » Oh, il connaissait Simon sous presque toutes ses coutures avec le temps, et il n’avait jamais trouvé que ce côté là était bien enfoui bien au contraire. C’était toute cette partie là de sa personnalité et de son comportement qui avait fait qu’il avait été compliqué au début pour Hartfield d’envisager devenir ami avec lui, persuadé que c’était là le type de lien qui allait ruiner son quotidien et potentiellement ses plans d’avenir. Il avait eu tort, en réalité - mais il ne formulerait pas cette conclusion là à haute voix. « Ça va, ça ne pouvait pas te faire de mal. » Il rabaissa son majeur. « En plus, ça t’a permis d’avoir du succès avec les filles. Tu devrais me remercier, en fin de compte. » Et il échappa un rire à ce moment là. « Tu rigoles ? C’est le plus grand malheur de ma vie. » D’avoir du succès, de s’en être rendu compte, d’avoir appris à en jouer et d’en abuser même parfois. Oh, les choses d’aujourd’hui auraient été plus simples si justement, Ruben n’avait pas été conscient de toute cette partie là de lui, s’il s’était réellement contenté de s’accrocher à ses études et à sa carrière. Alors oui, il aurait été imbuvable, mais il l’était devenu dans tous les cas, alors. « T’as toujours été le plus sérieux des deux. » Encore une fois, avec humour: « C’est vraiment pas difficile. » Le soulignait bien cette soirée où il avait sorti Simon d’affaire. « Victoire de ces enfoirés de Melbourne Rebels. » Ruben opina du chef avec petit vivacité. « Effectivement, c’était ça. » - « Je vois encore ce petit blaireau grassouillet faire le malin. » - « Parce-que tu faisais pas le malin, toi ? » Bien sur que si, ils avaient presque tous adopté ce comportement, simplement Ruben était déjà plus avisé que la plupart des personnes et qu’il avait vite compris qu’il était nécessaire d’intervenir rapidement en la faveur de Simon, si ce dernier ne voulait pas avoir de réels ennuis. « Moi non plus. Mais merci de m’avoir sauvé la mise, ce soir-là. Sans toi, je n’aurai pas pu intégrer la police. » Il soupira, avec exagération comme s’il était épuisé, avant de passer son bras par dessus les épaules de son ami et de frotter le dessus de son crâne de son poing - avec amour, bien sur. « De rien, Simone. J’aime l’idée d’être responsable de l’homme respectable que t’es devenu. » Il ajouta un petit rire. « J’aime encore plus quand tu l’admets à voix haute, tu sais. » Avec un rire, il déposa un bise sur la joue de Simon avant de se lever du canapé. « Bon par contre, se rappeler du bon vieux temps et de toutes ces soirées où on profitait parce-qu’on était encore jeunes, ça me donne envie de faire pareil ce soir. Pas toi ? » Et de sortir une bouteille et deux verres shooter, par exemple ?
Simon s’interrogeait : Ruben avait-il eu conscience de l’agacement que son meilleur ami provoquait chez sa fiancée ? Avait-il déjà eu l’occasion de constater qu’elle lui lançait parfois des regards noirs, et qu’elle lui répondait sèchement ? En avaient-ils déjà tous les deux échangés ? Le tatoué n’en avait pas la moindre idée et, à vrai dire, cela lui importait peu : il savait pertinemment qu’une fois qu’on s’était fait une opinion sur quelqu’un, et a fortiori quand elle était mauvaise, il était difficile de revenir dessus. Il se savait donc condamné à être le mouton noir de l’entourage de Ruben, aux yeux de sa future femme — mais il s’en fichait. Il savait qu’il y avait des choses plus graves et plus importantes, dans la vie. « Je vais mettre le paquet. » Simon avait les yeux rieurs, et un sourire au coin des lèvres. Il était presque impatient de vivre ce moment, conscient que cette fête serait tout aussi unique que mémorable. « Désolé que ça tombe sur toi, mon pote. Mais t’es le seul à être assez fou pour te faire passer la corde au cou, alors… » Il haussa les épaules, faussement navré pour son ami. Il savait que c’était lui qui avait demandé la main de sa belle. Lui qui s’était fait prisonnier volontaire — mais sans doute ne voyait-il pas les choses de la même manière. Il n’y avait rien d’illogique dans cette étape, franchie par le couple ; ils étaient ensemble depuis une éternité et, à vrai dire, tout le monde avait attendu qu’ils en arrivent à ce stade. Est-ce que cela avait pu être un poids pour Ruben ? Simon n’en savait strictement rien ; son ami ne lui avait jamais rien confié de tel, à sa connaissance. Pourtant, il avait immédiatement remarqué le changement dans l’attitude du neurochirurgien. Un nuage, qui obscurcissait son paysage. L’ancien policier fronça les sourcils, décelant une vérité qui avait été tue jusqu’à maintenant. Mais une vérité qui méritait d’être connue, au moins de lui. « Des mois ? » Répéta machinalement Simon, avant de faire un geste de la main pour encourager son ami à poursuivre ses confessions. Mais il était sidéré d’entendre tout ce que Ruben avait gardé sous silence, jusqu’à ce soir. Comment avait-il pu en arriver là ? Et, surtout, pourquoi ne lui avait-il rien dit plus tôt ? Il sentit une pointe de culpabilité naître au plus profond de ses entrailles. Le chirurgien n’avait peut-être rien dit, mais Simon ne l’avait pas interrogé non plus. Il s’était contenté d’être présent, mais de loin. À distance. Par le biais de quelques messages, quelques coups de fil. Ils s’étaient à peine croisés, et voilà où ce manque de relation sociale les avait menés. « Elle est peut-être… J’en sais rien, vexée ? Ou blessée ? » Dans un cas comme dans l’autre, il n’y avait pas grand-chose à faire… Si ce n’est d’attendre. Nina finirait bien par digérer ce qui s’était passé, peu importe ce qui avait pu se passer entre eux. Le temps faisait des miracles, Simon en était convaincu. Elle finirait bien par se rendre compte que Ruben était tout pour elle, et qu’il lui manquait. Ou, plus exactement, l’expert en informatique avait inexplicablement besoin d’y croire. « Tu t’es excusé ? » Demanda le tatoué en arquant un sourcil. Ruben était un homme fier, mais il le pensait tout à fait capable de faire un premier pas en direction de sa fiancée pour ne pas laisser s’envenimer les choses. « Même si t’as rien fait, tu dois t’excuser. » ça lui ferait marquer des points auprès de sa belle, il en était certain. Mais Simon n’était probablement pas le meilleur conseiller dans ce domaine ; l’absence de relation sérieuse ne plaidait pas en sa faveur. Il soupira, et passa une main dans ses cheveux décolorés. Il ne comptait pas épiloguer sur le sujet, dans la mesure où Ben refusait d’en dévoiler davantage — ce qu’il comprenait. « Si jamais t’as besoin d’un endroit où venir dormir… » Déclara Simon en haussant les épaules. Son appartement n’était ni grand, ni spacieux, ni luxueux, mais il l’y accueillerait avec plaisir, le temps nécessaire. Hercule, sa boule de poils caractérielle, n’approuverait sans doute pas cette présence imposée, mais qu’importe : aux grands maux, les grands remèdes.
Mais en attendant, les deux jeunes adultes évoquèrent quelques souvenirs et autres péripéties datant d’un autre temps. « Très bien enfoui. » Répondit le tatoué en inclinant la tête. C’était faux, évidemment : Simon en faisait des tonnes, quand il s’agissait d’amuser la galerie. Véritable bout-en-train, il détendait l’atmosphère comme personne. Rapidement à l’aise, véritable caméléon, il allait d’une groupe à un autre, et se fondait aisément dans la masse. « Je t’interdis de prétendre le contraire. » Ajouta-t-il aussitôt, pressentant que son ami était dans les starting-blocks pour réfuter sa théorie. « Pardon ? » S’offusqua Simon, alors qu’il se laissait choir dans le fond du canapé. Le plus grand malheur de sa vie ? Il posa une main sur sa poitrine, et déclara : « Je suis outré d’entendre un truc pareil. » Ils avaient bien profité de leur jeunesse, les deux bougres ; et si Ruben était casé, Simon, pour sa part, continuait de batifoler à droite et à gauche. « Si ça se trouve, sans moi, tu serais encore puceau à l’heure actuelle. » Bon, sans doute pas : une petite étudiante en médecine aurait forcément vu plus loin que son image d’intello coincé et se serait forcément occupée de son cas, non ? L’Australien gloussa quand Ruben lui fit, à juste titre, remarquer qu’il n’avait jamais été difficile d’être le plus sérieux des deux. « Si. » Avoua-t-il en hochant la tête. « Je crevais d’envie d’en découdre. » Et pas uniquement verbalement, d’ailleurs. S’il n’était pas du genre à ouvrir les hostilités, il n’avait en revanche jamais eu le moindre scrupule à se défendre et à contre-attaquer. Cette attitude aurait pu lui coûter cher, si Ruben n’était pas intervenu à temps. « Tu pourras le faire graver sur mon épitaphe, si je trépasse avant toi. » Ricana Simon, alors que son ami plantait une bise sur sa joue. « Comme ça, ce sera littéralement gravé dans le marbre. De quoi satisfaire ton égo démesuré jusqu’à la fin des temps. » Plaisanta l’ancien agent de terrain alors que son ami se redressait. « Je t’écoute. » Déclara Simon, alors que ses lippes s’étiraient en un sourire malicieux. « Bar, ou domicile ? Alcool blanc, ou ambré ? Blonde, ou brune ? » De prime abord, la dernière question ne concernait plus Ruben. Mais comme une ami lui avait un jour dit avec sérieux : « ce n’est pas parce qu’on est au régime qu’on ne peut pas regarder le menu ». Ça l’avait laissé perplexe, et sans voix. Mais, finalement, il y avait du vrai dans cette maxime.
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
« Je vais mettre le paquet. Désolé que ça tombe sur toi, mon pote. Mais t’es le seul à être assez fou pour te faire passer la corde au cou, alors… » Un petit rire accompagné les paroles de Simon côté Hartfield, même si le coeur n’y était pas autant qu’il pouvait le prétendre. Disons qu’il était assez fou pour se faire passer la corde au cou, mais ce n’était malheureusement pas pour les bonnes raisons - et ces dernières, Simon n’avait pas à les connaitre. Il lui faisait confiance, et étonnement Ben se disait que c’était peut-être la seule personne qui serait encore capable de prendre sa défense si les choses tournaient mal pour lui. Mais ce n’était tout de même pas assez pour qu’il le mette dans la confidence de quelque-chose de si gros. « Ca veut aussi dire que tu vas devoir la supporter jusqu’à ce que la mort nous sépare, je te fais remarquer. » L’humour n’était peut-être pas des meilleurs, mais au moins cela permis à Ruben de rebondir dans un premier temps avec une remarque plutôt humoristique alors qu’il savait le sujet particulièrement sensible de son côté. Une chose en entrainant une autre de toutes façons, ils finirent par atterrir sur la partie de la discussion qu’il avait laissé volontairement dans le noir ces dernières semaines - ces derniers mois en réalité. « Des mois ? » Ruben pinça les lèvres, un brin trop fort surement. « Des mois. » Il savait, cela représentait tout un laps de temps assez grand pour qu'il ait eu l’occasion à de multiples reprises d’en parler à Simon; cependant, ce n’était pas quelque-chose qu’il souhaitait faire, car sa fierté en prenait un coup quotidiennement et c’était déjà assez de subir les regards en coin de Rhett depuis n’importe quel autre endroit de l’appartement de ce dernier envers son petit frère. « Elle est peut-être… J’en sais rien, vexée ? Ou blessée ? » Il plissa légèrement le bout du nez. Vexée n’était pas le mot, oh c’était même minimiser la moindre chose de toute cette situation de façon plus générale. Blessée, en revanche, Ben savait pertinemment que c’était le cas. « Tu t’es excusé ? Même si t’as rien fait, tu dois t’excuser. » L’esquisse de sourire de Ben était sincère, face à Simon. « Je me suis excusé, promis. Mais… Je sais que ça sera jamais assez pour le moment. Enfin, à part attendre encore un peu pour laisser le temps faire son effet… Y’a pas grand chose d’autre à faire. » Elle le tenait responsable de la mort de leur futur enfant, là où il n’était pourtant pas intervenu dans la décision finale: ce n’était pas quelque-chose, ce n’était pas le type de ressenti qui s’effaçait aussi facilement. « Si jamais t’as besoin d’un endroit où venir dormir… » Il releva son regard vers son ami. « C’est gentil. Le canapé de Rhett me sort pas encore par les yeux, donc ça va pour le moment. » Et surtout: il avait bon espoir de ne pas avoir à squatter un autre logement. Il était un adulte accompli après tout, c’en était presque ridicule d’en arriver à un tel arrangement.
Il était sérieux lorsqu’il disait ne pas désirer s’attarder trop longtemps sur le sujet Nina, parce-qu’il n’était pas venu faire la fête chez Simon ce soir pour ça; il comptait profiter de la soirée, retrouver son ami comme au bon vieux temps et laisser le reste de ses soucis - lire ici ses erreurs en réalité - pour la nouvelle année. Et quoi de mieux que d’évoquer de vieux souvenirs pour en arriver à un tel résultat ? « Très bien enfoui. Je t’interdis de prétendre le contraire. » Ruben mima qu’il était tout à fait d’accord avec Simon, la moquerie et l’ironie dans les yeux. « Pardon ? » Déjà, un rire se faisait de nouveau entendre côté Ben: il retrouvait du poils de la bête dans des discussions plus légères, pour le coup. « Je suis outré d’entendre un truc pareil. Si ça se trouve, sans moi, tu serais encore puceau à l’heure actuelle. » Dans un geste des plus théâtraux, il porta une main à son coeur et ouvrit sa bouche en grand, formant un O presque parfait. Ils en riaient aujourd’hui, mais peut-être qu’une part de vérité résidait dans les paroles de Simon - peut-être cela aurait-il évité quelques soucis au jeune chirurgien, si ça avait été le cas. « Je vois que ta confiance en moi est sans fond, Simone, merci. » Il savait que son ami serait tout à fait apte à voir qu’il n’était pas un instant sérieux. Là où il l’était en revanche, c’était lorsqu’il évoquait lui avoir sauvé la mise le soir de ce match qui avait mal tourné. « Si. Je crevais d’envie d’en découdre. » - « C’est bien ce que je dis alors: heureusement que j’étais là. Tu te serais fait détruire en vérité, si je t’avais pas empêché de le faire. » Il avait des capacités, Simon, mais face à groupe qui était alcoolisé, il n’aurait pas tenu une seule chance entre ses mains. Heureusement que Ben s’était trouvé être à ses côtés à ce moment là - heureusement qu’il l’était de façon même plus générale depuis toutes ces années. « Tu pourras le faire graver sur mon épitaphe, si je trépasse avant toi. Comme ça, ce sera littéralement gravé dans le marbre. De quoi satisfaire ton égo démesuré jusqu’à la fin des temps. » Il ferma les yeux un instant, inspirant longuement, comme s’imprégnant de l’instant présent. « Mon égo se porte déjà mieux, merci. » Ce n’était presque pas une blague. « Je t’écoute. » Ben était déjà debout, de toutes façons. « Bar, ou domicile ? Alcool blanc, ou ambré ? Blonde, ou brune ? » Un véritable rire s’échappa d’entre les lèvres de Ruben. « Blonde, voyons, tu le sais aussi bien que moi. » Et comme cette précision pouvait parfaitement s’appliquer à Nina, il n’avait même pas besoin de mentir ou de se retenir de le dire. « On lance les hostilités à domicile, avec de l’ambré et on voit ensuite ce que ça donne ? » Ils avaient toute la soirée, toutes les excuses possibles pou agir de la sorte, et l’envie d’en profiter: la combinaison pouvait être dangereuse, mais ce n’était pas quelque-chose qui faisait peur à Ben, alors qu’il allait en direction de la cuisine pour récupérer ce dont ils avaient besoin pour continuer la soirée.
« C’est vrai. » Concéda Simon en faisant la moue. Mais il n’était pas du genre à voir le verre à moitié vide ; il préférait voir le verre à moitié plein. Et si son ami avait choisi Nina, alors qu’il en soit ainsi : après tout, qui était-il pour se permettre la moindre remarque ? Ruben gérait sa vie sentimentale comme il l’entendait ; et s’il était heureux avec sa fiancée, alors le tatoué était content pour lui et saurait faire les efforts nécessaires pour que le ressentiment de Nina ne devienne pas un sujet de discorde. Point barre. « Mais c’est toi qui va vivre avec elle jusqu’à ce que la mort vous sépare, pas moi. » En fin de compte, il n’était pas tellement à plaindre… sauf si une colocation était envisagée ce qui, dieu merci, n’était pas d’actualité. Simon avait beau être un être sociable et enjoué, il appréciait aussi le calme et la solitude. Cela lui évitait, entre autre, de devoir se justifier sur les problématiques qui étaient nées juste après son accident et qui n’avaient, à ce jour, toujours pas disparu. Si Ruben ne s’était pas montré franc quant à la situation, l’ancien agent de terrain aurait pu poursuivre son interrogatoire pendant de longues minutes. Cependant, apprendre que les derniers mois avaient été compliqués entre les deux amoureux avait mis un frein à son enthousiasme. « Merde. » Commenta-t-il d’une voix neutre, sincèrement embêté par les révélations de son ami. Il se sentait ridicule, maintenant, d’avoir lourdement plaisanté sur le mariage et les engagements qui allaient avec. Mais comment aurait-il pu savoir qu’il y avait de l’eau dans le gaz ? Clairement, il ne fallait pas compter sur Nina pour le prévenir — et Ruben n’était tout simplement pas du genre à s’entendre sur ses problèmes, a fortiori par message. « Bon… » Le tatoué, désarçonné, haussa les épaules. Il avait compris que le neurochirurgien n’avait pas voulu spécialement s’étendre sur les raisons de la dégradation de leur relation, et il le respectait : quand il serait prêt à en parler, alors Simon serait présent pour l’écouter. « Effectivement, si tu as fait amende honorable, il n’y a plus grand-chose d’autre à faire que d’attendre. » Admit-il en grimaçant. Ne restait plus qu’à voir à quel point Nina était rancunière, et combien de temps elle tolérerait que Ruben soit loin d’elle. Et, en bon ami qu’il était, c’est naturellement que Simon précisa que sa porte restait toujours ouverte — au cas où. « Tant mieux. » Façon de parler, évidemment. Il ajouta : « Tu sais ce qu’il en est, en tout cas. On se connait depuis une éternité : pas besoin de te refaire la chanson quant au fait que je suis dispo si tu as besoin. » Et avoir un ami sur lequel compter quand on était pris dans une tempête, c’était toujours appréciable.
Ruben ne souhaitant pas s’étendre davantage sur ses problèmes de couple, et la soirée se prêtant davantage à la fête qu’aux lamentations, les deux compères se remémorent quelques lointains souvenirs. Des moments où ils avaient ri aux larmes, d’autres où ils auraient pu frôler la catastrophe. Force est de constater qu’ils s’en étaient tous deux plutôt bien sortis, avec le recul. « T’aurais peut-être dû les laisser faire. Pas beaucoup, juste un peu. Ça aurait encore plus renforcé mon côté bad boy ténébreux charismatique, qui fait tant craquer ces dames. » Ricana Simon, fier de ses inepties. En réalité, c’était plutôt son bagout et son baratin qui lui conféraient un certain succès avec la gent féminine. « Mais bon, merci quand même de t’être arrangé pour préserver ce faciès incroyable. » Plaisanta-t-il, d’humeur légère. « Ça peut toujours servir. » Même si, dans son job, l’apparence n’avait aucun espèce d’incidence sur le succès des missions qui lui étaient confiées. À un détail près : rien ne laissait supposer que le tatoué était un redoutable expert en informatique, et qu’il avait fait du darkweb son terrain de jeu, tout en craquant des sites hautement sécurisés pour le bien commun. « Je suis ravi d’avoir pu te rendre ce petit service. » S’amusa l’ancien agent de terrain. Il connaissait le neurochirurgien depuis longtemps, et savait qu’il n’était pas insensible à la flatterie. Il aimait qu’on le regarde, qu’on l’admire, qu’on le prenne en exemple ; nul doute que, dans ses fonctions de professeur, il devait faire craquer ses élèves. Il s’abstint de lui demander, craignant que cela ne le renvoie à ses problématiques de couple ; il le vannerait volontiers ultérieurement à ce sujet. « Un point pour toi. » Concéda Simon en inclinant la tête, alors qu’un sourire étirait ses lippes. Il avait eu l’occasion de se rendre compte, au fur et à mesure des années, que son ami préférait les blondes — de préférence avec un visage d’ange. « On ne peut pas rêver mieux. » Déclara le tatoué en se redressant. Il tendit sa main en l’air, bien vite frappée par celle de Simon — le pacte était passé, et la soirée pouvait dignement commencer. Ils verraient bien où leur innocence momentanée et leur envie de s’amuser les mèneraient ; après tout, ils étaient deux adultes responsables, désormais.