ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
Tout fout le camp et t’as aucune foutue idée de comment tu tiens encore debout après ces dernières semaines. Ca s’est enchaîné beaucoup trop vite, t’as eu le temps ni de comprendre ni d’assimiler les événements et pourtant ce soir t’es là, à deux doigts de foutre en l’air presque six mois de sobriété parce que t’as aucune idée de comment gérer tes émotions et que t’es pas foutue de savoir en parler. Tu t’es retrouvée face à Kieran qui a essayé de se foutre en l’air, t’as fait ce qu’il fallait pour qu’il s’en sorte cette fois mais la prochaine tu seras peut-être pas là, ça va. Tu t’es retrouvée face à Mac qui a fait la gueule parce qu’elle a paniqué après que t’aies répondu à aucun de ses appels pendant une soirée entière et qu’elle s’est inquiétée comme si t’avais encore eu la bonne idée de déserter, mais ça va. T’as découvert les véritables activités de Raelyn et bien évidemment, c’est le genre d’info que tu peux pas partager ou extérioriser, c’est dangereux et faut que tu surveilles tout ce que tu fais encore plus que d’habitude, alors tu gardes tout pour toi, et ça va toujours. Des semaines que tu sors toujours la même réponse, que tu t’en persuades et que tu tentes de convaincre tout le monde alors que t’es irritable pour un rien et que tu démarres au quart de tour pire que quand t’avais encore de la poudre au nez chaque matin. Ça te manque, maintenant plus que jamais, ça et le reste, et t’arrives une nouvelle fois à cette même conclusion à laquelle tu reviens constamment ; tu détestes la sobriété. Tu détestes devoir vivre avec tes erreurs, avec leurs conséquences, avec la Spencer de douze ans que t’as jamais su soigner, et par-dessus tout, toi. Et puis merde, non ça va pas. Ca va d’autant moins quand tu t’assois derrière le comptoir de ce bar miteux dans lequel t’as décidé d’accompagner tes collègues, pour une fois. Ils savent pas, pour tes soucis d’addiction, forcément t’as rien dit c’est pas leurs affaires, du coup ils te proposent chaque fois qu’ils sortent. Si d’habitude tu refuses poliment, ce soir t’as enfin accepté parce que t’en as besoin. Et puis c’est juste un verre ou deux, y a pas de mal. En plus, c’était même pas ça ton souci principal. Pourtant la première gorgée est presque amère, goûte la déception et le mensonge, tu sais que c’est pas bien ce que tu fais, mais tant pis. Les verres suivants passent mieux et t’enquilles comme si c’était la solution à tous tes problèmes. Tu devrais pas être là, tu devrais être au bout du fil en train d’appeler à l’aide mais ce soir c’est pas ton premier réflexe et quand t’y penses, tu repousses violemment l’idée parce que t’es fatiguée de te battre pour rien et que pour maintenant, t’abandonnes et tu laisses tes vices reprendre le dessus, juste pour ce soir. Si tu t’en veux au début, t’oublies après un moment. Et ça fait du bien putain, enfin un peu de silence dans ton crâne, y a plus ni honte ni remords ni colère ni peine ni reproches ni rien du tout, et ça fait du bien. Tu regretteras demain, les jours suivants et ceux encore d’après, mais pour le moment y a juste la pièce qui tourne autour de toi quand tu te lèves, le type qui t’empêche de tomber quand tu lui rentre dedans et ton envie de lui gerber dessus. C’est à peine si tu remarques ta collègue qui se lève pour t’accompagner jusqu’aux toilettes où tu peux rendre tout c’que tu viens de consommer. Rien d’autre que du liquide, signe que t’as rien bouffé depuis un moment et forcément, les deux se marient un peu mal. T’écoutes l’autre parler, te poser des questions auxquelles tu penses pas nécessaire de répondre et avant que tu comprennes, t’es en train de chialer au-dessus de la cuvette. Ça y est, les nerfs lâchent, la réalité se dessine à nouveau et surtout la culpabilité te revient en pleine face sans que tu saches faire autrement que sangloter des excuses à des personnes qui ne sont même pas là. Tant mieux d’un côté, t’as pas envie qu’ils assistent à ce triste spectacle que tu renvoies, t’as pas envie qu’ils sachent que t’as encore une fois pas tenu tes promesses et que t’as pas su rester sobre. Tu veux pas voir leurs mines déçues mais pas vraiment surprises, t’as pas envie de devoir leur expliquer pourquoi t’as fait ça, pourquoi t’es comme ça ou pourquoi dans le fond tu penses dur comme fer que c’est que du temps perdu et qu’ils se fatiguent pour rien. Quand elle te demande s’il faut appeler quelqu’un pour venir te chercher, tu réponds à la négative et tu réclames un uber à la place. Le retour à ton appart se passe sans encombre, te hisser jusqu’au canapé en revanche est un peu plus dur. Tu zigzag comme tu peux dans la pièce de vie, trébuchant à moitié sur une chaussure oubliée au milieu du passage et tu prends même pas la peine de te changer avant de t’écrouler comme une masse et de t’endormir. T’aurais fait un tour de l’horloge complet si on était pas venu tambouriner à ta porte en plein milieu de l’après-midi et que ça t’avais pas réveillé en sursaut. Tu pourrais faire la morte, ignorer le bruit jusqu’à ce que l’importun décide de partir, mais il continue d’insister et ton crâne te fait trop mal pour continuer à faire semblant. Complètement déphasée, tu te lèves et tu traînes ta carcasse jusqu’à l’entrée pour ouvrir et y découvrir Constantine. Merde. « Malone, hey- Qu’est-ce que tu fais là ? » Du mieux que tu peux, t’essaies de pas croiser son regard, tu pries pour qu’il ne remarque ni l’odeur ni ta gueule de déterrée et qu’il dégage vite, mais tu sais que c’est peine perdue et que c’est sans doute trop tard. « Merde on avait réunion ce matin ? J'aurai dû prévenir, désolée. » Quelle bonne idée ça aurait été de dire que tu viendras pas parce que tu t'es pris une cuite la veille, parfait.
Spoiler:
Malone Constantine
le prix du vice
ÂGE : trente-cinq ans. SURNOM : (jaq) lonnie, pendant un temps - révolu désormais. constantine fera largement l’affaire sinon, s’il faut vraiment. STATUT : célibataire, parce-que c’est toujours plus simple que d’expliquer qu’il a préféré choisir l’addiction à l’autre amour de sa vie, et qu’elle a refait sa vie avec un autre alors qu’il porte toujours son alliance autour de son cou. il n'essaie pas de la reconquérir, il se contente d'apprendre à être présent pour leur fils - et c'est déjà beaucoup de travail. MÉTIER : ancien militaire mis à la retraite bien trop tôt. a troqué l'emerald hotel pour la mhi, promu chef de la sécurité là-bas (on dit merci les contacts); ce qui lui permet de ne plus travailler pour sa famille et de s'émanciper. parrain chez les na+aa où il garde un œil très attentif sur les nouveaux protégés (parce-qu'il est trop bien placé pour ce genre de rôle, malheureusement). donne des coups de main pour servir les repas avec homeless connect. occupé, très occupé - entre ça et risquer la rechute, le choix est rapidement fait. LOGEMENT : un deux-pièces mal isolé dans fortitude valley, où il est facile de suivre le programme télévision des voisins et leurs histoires de couple depuis son propre canapé (squatté temporairement par son frère ambrose le temps qu'il trouve autre chose). POSTS : 1940 POINTS : 80
TW IN RP : deuil, maladie, drogues/médicaments, addiction, overdose, idées noires/pensées suicidaires, perte de garde d’enfant. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
AVATAR : jack lowden. CRÉDITS : daylight (avatar) › harley (gifs) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 13/06/2021
Il avait regardé sa montre une première fois, mais avait retenu un soupire. Quelques minutes de retard, cela ne voulait absolument rien dire - surtout qu’il était le premier à ne pas toujours être très à l’heure, courant éternellement après le temps comme si ce dernier allait se multiplier en agissant de la sorte. Plot twist: c’était plutôt l’effet contraire qui se produisant en règle générale. Il avait ensuite regardé sa montre une deuxième fois: quinze minutes de retard. Serrant ses mâchoires un instant, il s’était levé pour remplir sa tasse de café et en avait profité pour échanger avec d’autres participants à l’atelier sur un point et sur un autre. Une troisième fois ensuite, il avait effectué le même geste: vingt-huit minutes de retard. Elle ne viendrait pas - et ce n’était pas quelque-chose qui lui plaisait énormément. Malone n’était pas tellement du genre à s'accrocher aux gens, de façon générale, mais en revanche il était très attentif aux personnes qui naviguaient et évoluaient autour de lui. Surtout: il faisait très attention aux nouveaux anonymes, car il savait à quel point cela pouvait être sur au début de se faire à une vie forcée de sobriété. Il savait en tous cas que ca l’était pour Spencer, et sur cette dernière il gardait un oeil particulièrement attentif. Il n’aurais su dire exactement pour quelle raison, mais c’était ainsi depuis le premier jour et puisque ce n’était pas pour le pire, il continuerait d’agir de la sorte.
Alors, une fois que le créneau horaire alloué à l’atelier auquel il était rattaché ce matin se termina, Malone hésita un instant et un autre. Il savait qu’il avait quelques heures à aller faire à l’Emerald - celles qu’il avait demandé à être rajoutées à son planning déjà bien chargé pour arrondir les fins de mois et mettre davantage la main à la patte pour les frais médicaux de son paternel -; en revanche, il avait le temps ensuite de faire un détour par chez la blonde pour savoir si elle n’avait pas eu une mauvaise idée dans les heures qui s’étaient écoulées avant le rendez-vous qu’elle avait avec lui et le reste du groupe. Piochant son dossier avec sa feuille de renseignements remplie à son arrivée dans les cartons des bureaux d’administration - ce n’était pas tout à fait correct mais il n’en avait que peu à faire, en cet instant -, il tâcha de retenir l’adresse de Spencer avant de remettre ce qu’il avait dérangé à sa place.
Malone n’étiat pas sur de tomber au bon endroit, en réalité, lorsqu’il descendit de sa voiture. Beaucoup de toxicomanes venant chez eux donnaient une fausse adresse afin de ne pas être dérangés de la sorte - et de pouvoir couvrir leurs arrières si jamais certaines histoires tournaient mal lorsqu’ils replongeait. La honte, aussi, faisait faire des choses qui semblaient idiotes une fois le recul nécessaire pris avec le temps. Heureusement, Spencer n’avait pas pris cette précaution là et lorsqu’il vit Blackwell écrit sur la sonnette, il n’hésita plus à s’engouffrer dans l’immeuble alors qu’une petite dame en sortait. Grimpant quatre à quatre les escaliers, il se tint rapidement devant la porte de la blonde, à laquelle il n’attendit pas un instant de plus pour se mettre à cogner contre cette dernière. Quelques petits coups, pour commencer. Puis des plus fort, des plus insistants, et de toutes façons il n’avait pas l’intention d’aller nulle part ailleurs tant qu’elle n’aurait pas ouvert cette putain de porte. Il n’avait aucun élément qui pouvait lui confirmer qu’elle était chez elle, et pourtant son instinct lui disait que c’était effectivement le cas: il comptait l’écouter. Il eut tant bien fait, car à force d’insistance et peut-être un brin de persuasion dans les coups qu’il donnait désormais, la porte finit par se dérober sous ses yeux. Spencer se révélant être l’auteur de ce changement. « Malone, hey- Qu’est-ce que tu fais là ? » Elle n’osait même pas regarder dans sa direction, et il ne reconnaissait que trop bien ce comportement fuyant de façon général. Il pinça les lèvres, retenant un soupire. Il n’était pas là pour juger, mais Dieu qu’il avait envie de la secouer alors qu’elle s’était pour le moment à peine exprimée. « Merde on avait réunion ce matin ? J'aurai dû prévenir, désolée. » - « Je t’attendais oui, c’est vrai. » Une part de son timbre de voix dévoilait sa déception et son inquiétude. Il tentait de ne pas trop le montrer, mais en même il y avait également besoin de montrer à Spencer que d’autres personnes étaient derrière elle et que son absence ne passait pas inaperçue. « C’est pas tant le fait que tu sois pas venue qui me pose problème, mais plutôt pourquoi t’es pas venue. » Il y avait une chance sur deux pour qu’elle l’envoie paitre, mais tant pis. Surtout qu’il faisait beaucoup d’efforts pour rester calme et ne pas lui décrire à haute voix à quel point c’était évident qu’elle avait trébuché et que les choses n’étaient pas comme elles auraient du l’être. « Tu me laisses sur le palier ou je peux entrer ? » Si elle avait des choses à lui cacher à l’intérieur de son appartement, elle ne laisserait pas Malone franchir le moindre centimètre du pas de sa porte. Cela lui donnerait un début de réponse quant à la question qui lui avait posé juste avant, si elle agissait de la sorte également.
:
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
« Je t’attendais oui, c’est vrai. » Pincement de lèvres navré, t’as pas grand chose à rajouter en vérité. Il fait son job, rien de plus, mais ça te fait chier qu’il soit venu jusque là alors qu’un simple message de ta part aurait pu éviter que tu te fasses prendre la main dans le sac. « C’est pas tant le fait que tu sois pas venue qui me pose problème, mais plutôt pourquoi t’es pas venue. » Nouvelle grimace, ton cerveau redémarre à toute allure pour chercher une excuse crédible à sortir. Le tout étant de ne pas se louper, difficile de savoir s’il s’est déjà renseigné auprès de ton boulot pour connaître les horaires, s’il a croisé quelqu’un, s’il a des taupes, est-ce qu’il sait quelque chose ou est-ce que c’est juste une visite de courtoisie pour s’assurer que t’as pas fait une connerie, t’en sais foutre rien et t’es surtout un peu trop parano pour savoir quoi répondre dans l’immédiat. « Tu me laisses sur le palier ou je peux entrer ? » Sa nouvelle question te ramène sur Terre et ton regard se concentre sur lui et les traits de son visage avant de se faire de nouveau fuyant. Tu t’écartes malgré tout, forçant un sourire poli sur tes lèvres pendant que tu tiens la porte. « Ouais, vas-y, fais comme chez toi. » Tu l’invites à moitié à contre-coeur, histoire de pas avoir l’air trop suspecte dans ton comportement alors que c’est sans doute déjà cramé depuis longtemps. S’il te connaît pas tant que ça, t’es certaine qu’il sait reconnaître les signes de quelqu’un qui a quelque chose à cacher, à commencer par la façon que t’as de baisser la tête quand tu réponds pour éviter qu’il puisse sentir ton haleine avinée. T’aurais dû ouvrir les fenêtres en rentrant, hier, ça aurait permis d’aérer les pièces et d’évacuer un peu l’odeur persistante qui t’a suivie depuis le bar et qui se colle à toi comme une seconde peau. Mais ouais, non, t’étais trop bourrée pour penser à ce genre de détails. Alors t’es là, tu pues l’alcool et t’as scellé ton sort à l’instant où t’as ouvert cette putain de porte. « Tu veux boire un truc ? » tu lances histoires de noyer le poisson, de faire genre que tu l’accueilles de bon coeur dans ton appart. Techniquement, t’as rien à cacher ici, l’endroit est clean, à peine dérangé par tes rares passages vu que tu dors quasiment jamais là, y a vraiment que les soirs où tu sors particulièrement tard et que t’es trop crevée pour faire l’effort d’aller jusqu’à Toowong. « J’ai qu’de l’eau du robinet, mais heu- » Mais heu rien du tout. Tu vois à son air qu’il est pas là pour boire de la flotte calcaire à souhait, alors tu pinces les lèvres en t’éloignant tout de même pour prendre un verre d’eau pour toi. Avec un peu de chance ça rincera ta bouche et surtout ça apaisera ton crâne qui pulse, à défaut de pouvoir prendre du paracétamol dans l’immédiat. « Désolée de pas m’être pointée, c’matin, je suis sortie tard du boulot et j’ai pas entendu mon réveil. » Tu t’excuses encore, et c’est facile à sortir parce que c’est proche de la vérité. Il manque une paire de détails, mais c’est pas si grave que ça, au final. En rétrospective avec tes anciennes habitudes, c’était une soirée tranquille et t’as été sage. Y a juste eu de l’alcool (beaucoup), mais pas la moindre trace de poudre ou de trou d’aiguille entre tes orteils, c’est déjà pas mal. C’est même plus que ce dont t’as jamais été capable si t’es tout à fait honnête. Erreur de parcours, certes, mais tant pis, ça arrive, y a pas mort d’homme. « J’espère que j’ai rien raté d’important. » Enième tentative de diriger la conversation vers ce qui t’arrange toi plutôt que vers les raisons qui t’ont poussée à ne pas te lever ce matin. Et puis bon, c’est pas comme si c’était super enrichissant à chaque fois, les réunions. Genre à part les habituels discours qui plombent le moral et te font sentir encore plus coupable et pas légitime de te trouver là-bas, t’as pas dû louper grand chose.
Spoiler:
Malone Constantine
le prix du vice
ÂGE : trente-cinq ans. SURNOM : (jaq) lonnie, pendant un temps - révolu désormais. constantine fera largement l’affaire sinon, s’il faut vraiment. STATUT : célibataire, parce-que c’est toujours plus simple que d’expliquer qu’il a préféré choisir l’addiction à l’autre amour de sa vie, et qu’elle a refait sa vie avec un autre alors qu’il porte toujours son alliance autour de son cou. il n'essaie pas de la reconquérir, il se contente d'apprendre à être présent pour leur fils - et c'est déjà beaucoup de travail. MÉTIER : ancien militaire mis à la retraite bien trop tôt. a troqué l'emerald hotel pour la mhi, promu chef de la sécurité là-bas (on dit merci les contacts); ce qui lui permet de ne plus travailler pour sa famille et de s'émanciper. parrain chez les na+aa où il garde un œil très attentif sur les nouveaux protégés (parce-qu'il est trop bien placé pour ce genre de rôle, malheureusement). donne des coups de main pour servir les repas avec homeless connect. occupé, très occupé - entre ça et risquer la rechute, le choix est rapidement fait. LOGEMENT : un deux-pièces mal isolé dans fortitude valley, où il est facile de suivre le programme télévision des voisins et leurs histoires de couple depuis son propre canapé (squatté temporairement par son frère ambrose le temps qu'il trouve autre chose). POSTS : 1940 POINTS : 80
TW IN RP : deuil, maladie, drogues/médicaments, addiction, overdose, idées noires/pensées suicidaires, perte de garde d’enfant. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
AVATAR : jack lowden. CRÉDITS : daylight (avatar) › harley (gifs) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 13/06/2021
Elle avait le regard fuyant, et cet air coupable qui ne savait pas s’en aller malgré les efforts certains qu’elle y mettait. Ce n’était pas réellement sa faute, à Spencer, simplement Malone avait été à sa place pendant tellement de temps qu’il connaissait les signes et les parades par coeur. Qui plus était après les avoir présenté lui-même, il avait appris à les reconnaitre chez les autres. Ce n’était donc pas en utilisant ses propres armes contre lui qu’elle allait s’en sortir - et pourtant, il le voyait venir aussi gros qu’une maison qu’elle allait tenter. Au moins, elle ne le laissa pas sur le pas de la porte, et c’était déjà un bon début. « Ouais, vas-y, fais comme chez toi. » Sans ajouter mot, et sans cérémonie, il se glissa alors à l’intérieur de l’appartement de la jeune femme.
Honnêtement ? En se portant ici, il pensait que ce serait bien pire que cela. Au moins, Spencer avait eu l’intelligence de ne pas se servir de son propre logement pour noyer sa peine - ou alors, elle avait eu assez de force pour nettoyer derrière ses excès, ce qui vaudrait presque des applaudissements. « Tu veux boire un truc ? » Le regard de Malone était toujours occupé à inspecter la moindre surface, le moindre objet qui était à sa disposition. « J’ai qu’de l’eau du robinet, mais heu- » Il finit par se tourner vers la jeune femme, secouant sa tête de gauche à droite presque mollement. « Non non, t’en fais pas. » De toutes façons, il ne touchait pas aux boissons alcoolisées et il avait déjà abusé du café aujourd’hui - surtout qu’il n’avait pas besoin de se tenir éveillé plus que ça, n’ayant pas un programme qui l’emmènerait jusqu’au bout de la nuit. Et puis surtout: ce n’était pas pour tailler une bavette qu’il avait fait tout ce chemin jusque chez Spencer. « Désolée de pas m’être pointée, c’matin, je suis sortie tard du boulot et j’ai pas entendu mon réveil. » A ces mots, il reporta totalement son attention dans sa direction, croisant ses bras sur son torse. Elle revenait d’elle-même sur le sujet, c’était un bon point à noter. Pas qu’il espérait qu’elle ait assez de recul pour lui expliciter exactement ce qu’il attendait, mais au moins elle tentait de noyer au mieux le poisson - et pas simplement parce-qu’elle tenait un verre d’eau dans sa main. « J’espère que j’ai rien raté d’important. » Soupirant, Constantine se gratta le sourcil de l’index, avant de passer cette même main dans ses cheveux. Ce n’était pas la partie dans toute cette histoire où il était réellement attendue. Et puis surtout, il savait que c’était quitte ou double, d’adopter ce type de comportent de son côté. Mais c’était de cette façon là que d’autres s’étaient montrés présents pour lui, et si ça avait fonctionné pour son cas alors ça pouvait être également le cas pour Spencer. Il échappa un nouveau soupire. « T’as rien raté d’important non. Puisque de toutes façons, si t’es pas sur place pour faire les efforts pour toi-même, tu loupes jamais rien. C’est pas à nous de bosser pour toi, normalement. »
« Ecoute. » Il n’était pas fort dans les beaux et longs discours, Malone. Les pep-talks n’étaient pas non plus sa tasse de thé, en fait. Mais il avait l’avantage d’avoir les mots de celui qui connait d’expérience, et ce n’était pas rien. « Je suis pas ton mec, je suis pas ton père, t’as pas de comptes à me rendre ou je sais pas quoi encore. » Il fronça brièvement les sourcils. « Je suis pas non plus les flics et leur méthode d’interrogatoires parfois barbares, donc tu peux respirer normalement. » Parce-qu’il ne connaissait également que trop bien, cette façon qu’avait autrui de ne pas comprendre comment les personnes toxicomanes pouvaient se sentir piégées dans un coin lorsque les questions commençaient à fuser. « Juste: essaie pas de me mentir comme t’es en train de le faire. Je veux juste t’aider et que tu te retrouves pas dans un impasse toute seule alors que tu l’es pas. Seule. » Malone tentait au maximum de garder son regard accroché à celui de la jeune femme, ou au moins à son visage. Après un instant de silence, et après un soupire, il reprit la parole. « Regarde, pour témoigner de ma bonne foi, je te donne une deuxième opportunité: c’est le pourquoi t’es pas venue ce matin qui m’intéresse. » Il ne lâcherait pas l’affaire, parce-qu’il savait que de voir quelqu’un de plus borné que vous en face vous donnait la plupart du temps la rage au ventre, et à défaut de vous aider sur le moment cela pouvait vous forger un petit quelque-chose pour la durée.
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Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
S’il y a bien une chose dans laquelle t’as jamais excellé, c’est détourner une conversation. D’habitude quand tu veux à tout prix éviter un sujet, tu te mets à parler de ce qui te traverse l’esprit à la place, le tout dans l’espoir de finir par noyer le poisson et passer à autre chose. Ca fonctionne généralement bien avec ta meuf parce qu’elle est aussi comme ça, que si vous abordez les sujets qui fâchent vous avez la fâcheuse tendance à vous engueuler plus que de raison et que vous cherchez à tout prix à éviter ça. Avec les autres en revanche, c’est différent. La méthode est souvent inefficace, même. « Non non, t’en fais pas. » Pas de verre d’eau, donc. A la place tu sers des excuses vaseuses, enrobant la vérité au mieux pour servir ton propos. « T’as rien raté d’important non. Puisque de toutes façons, si t’es pas sur place pour faire les efforts pour toi-même, tu loupes jamais rien. C’est pas à nous de bosser pour toi, normalement. » La pique est évidente, au moins autant que le ton employé qui ne laisse pas place au doute. A moitié planquée derrière ton verre d’eau, tu te retiens de rouler des yeux
« Ecoute. » Et merde. Ta mâchoire se crispe alors que tu prends une grande inspiration pour te préparer au sermon que tu sens arriver gros comme une maison. T’aurais pas dû le laisser rentrer, t’aurais dû prétendre devoir partir bosser ou devoir retourner chez ta meuf ou n’importe quelle excuse qu’il n’aurait de toute façon pas crue. « Je suis pas ton mec, je suis pas ton père, t’as pas de comptes à me rendre ou je sais pas quoi encore. » Allez, c’est parti. « Je suis pas non plus les flics et leur méthode d’interrogatoires parfois barbares, donc tu peux respirer normalement. » Cette fois, tu ne retiens pas le soupir agacé qui passe tes lèvres. Au moins tu l’envoies pas chier comme t’aurais pu le faire quand t’étais ado et qu’un adulte essayait de te mettre du plomb dans le crâne, c’est un bon début. « Juste: essaie pas de me mentir comme t’es en train de le faire. Je veux juste t’aider et que tu te retrouves pas dans un impasse toute seule alors que tu l’es pas. Seule. » Un peu malgré toi, tu souffles du nez dans un pseudo-rire amer, plus vexée d’avoir été prise en presque flagrant délit qu’autre chose. La honte et les regrets, si tu les sens commencer à se manifester, ils t’arriveront en pleine gueule plus tard, quand tu seras de nouveau seule face aux conséquences de tes actions irréfléchies. Pour l’heure, t’es surtout irritée de te faire engueuler comme une gamine qui a pas partagé ses jouets avec les autres. Tant pis, trop tard. « Regarde, pour témoigner de ma bonne foi, je te donne une deuxième opportunité: c’est le pourquoi t’es pas venue ce matin qui m’intéresse. » « T’attends que je te dise quoi, exactement ? » T’as pas envie d’avouer que t’as dérapé, t’as pas envie de le dire à voix haute et de confirmer les suspicions qu’il doit déjà avoir. Les odeurs de tabac et d’alcool accrochent toujours tes vêtements, ça pue et c’est difficile à masquer. Techniquement, ça sent toujours un peu comme ça quand tu rentres du boulot, juste pas autant. « J’te l’ai dit, je suis rentrée tard et je me suis pas réveillée. » Rien d’incroyable ou de farfelu, vraiment. Et puis tu mens pas, t’omets juste volontairement la partie incriminante qui pourrait te valoir des remontrances qui risquent de toute manière de tomber. « J’ai traîné un peu avec des collègues au lieu de rentrer tout de suite, c’est tout. » T’ajoutes quand même en soupirant, reprenant un verre d’eau au passage. « C’est pas encore un truc interdit, j’espère. » Quitte à jouer l’hypocrite, autant tenir le rôle jusqu’au bout. Ca te fatigue tous ces trucs à devoir surveiller constamment. Ta façon de te tenir, ce que tu dois boire, qui tu vois, quand tu sors, ce que tu dis, tout et n’importe quoi, tout ça pour t’empêcher de tomber nez à nez avec les mauvaises personnes ou les mauvais produits. Dans le fond, t’as déjà l’infime conviction que tu finiras par replonger, t’as goûté la sobriété l’espace de quelques mois et tu sais très bien que tu ne tiendras pas le rythme. Tu vas craquer, difficile à dire quand ; demain, dans six mois, dans un an, c’est pas tellement important en vérité, le fait est que ça arrivera tôt ou tard. En attendant, tu préfères mentir à tout le monde en leur disant que tu vas réussir (que tu veux réussir), ils te fichent la paix et c’est très bien comme ça. « Je suis pas non plus obligée d’assister à ces réunions, hein. » C’est fortement conseillé, mais pas obligatoire. « J’étais fatiguée et j’avais pas envie d’y aller, je vois pas tellement le soucis. » Peut-être que si t’avais rien à te reprocher, tu serais pas autant sur la défensive pour une réunion facultative manquée. « Je viendrai à la prochaine, si y a que ça pour te faire plaisir. » Comme s'il s’agissait de ce que lui veut.
Spoiler:
Malone Constantine
le prix du vice
ÂGE : trente-cinq ans. SURNOM : (jaq) lonnie, pendant un temps - révolu désormais. constantine fera largement l’affaire sinon, s’il faut vraiment. STATUT : célibataire, parce-que c’est toujours plus simple que d’expliquer qu’il a préféré choisir l’addiction à l’autre amour de sa vie, et qu’elle a refait sa vie avec un autre alors qu’il porte toujours son alliance autour de son cou. il n'essaie pas de la reconquérir, il se contente d'apprendre à être présent pour leur fils - et c'est déjà beaucoup de travail. MÉTIER : ancien militaire mis à la retraite bien trop tôt. a troqué l'emerald hotel pour la mhi, promu chef de la sécurité là-bas (on dit merci les contacts); ce qui lui permet de ne plus travailler pour sa famille et de s'émanciper. parrain chez les na+aa où il garde un œil très attentif sur les nouveaux protégés (parce-qu'il est trop bien placé pour ce genre de rôle, malheureusement). donne des coups de main pour servir les repas avec homeless connect. occupé, très occupé - entre ça et risquer la rechute, le choix est rapidement fait. LOGEMENT : un deux-pièces mal isolé dans fortitude valley, où il est facile de suivre le programme télévision des voisins et leurs histoires de couple depuis son propre canapé (squatté temporairement par son frère ambrose le temps qu'il trouve autre chose). POSTS : 1940 POINTS : 80
TW IN RP : deuil, maladie, drogues/médicaments, addiction, overdose, idées noires/pensées suicidaires, perte de garde d’enfant. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
AVATAR : jack lowden. CRÉDITS : daylight (avatar) › harley (gifs) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 13/06/2021
Il les entendait parfaitement bien, les soupires qu’elle laissait échapper et les rires amers qui s’en venaient de paire avec. Il les entendait, les notait, mais ne les relevait pas. Il s’imposait déjà assez de la sorte, il n’allait pas non plus pointer du doigt une attitude et une réaction de la part de Spencer auxquelles il s’attendait en venant ici. C’était marqué sur son visage, qu’elle lui mentait, qu’importe ce qu’elle pourrait lui dire; il n’avait pas besoin d’être devin pour le deviner. Et pourtant, là où il lui tendait la perche et lui donnait l’opportunité de reprendre de zéro et de faire les choses correctement, elle ne l’entendait pas de cette oreille. « T’attends que je te dise quoi, exactement ? » Malone haussa les épaules, accentua une moue sur son visage. « A toi de me dire. » Il attendait d’elle la vérité, ce n’était pas plus compliqué que cela. Cependant, Constantine savait pertinemment et avec une exactitude à faire peur à quel point en réalité, bien sur, c’était bien plus compliqué que simplement cela. Avouer, amener la vérité sur le tapis, c’était admettre qu’il y avait eu un moment où elle avait dérapé et où les choses avaient échappé à son contrôle. Lorsque vous dépendez d’autre chose, d’une substance ou d’une autre, la situation semblait toujours être sans dessus-dessous et le contrôle hors d’atteinte, si bien que paraitre était la meilleure arme pour réussir à s’en sortir. Cela fonctionnait, la plupart du temps, et surtout avec vous même; pour ceux qui avaient un oeil un peu plus avisé en revanche, c’était bien plus compliqué à croire.
« J’te l’ai dit, je suis rentrée tard et je me suis pas réveillée. » Foutaises. « J’ai traîné un peu avec des collègues au lieu de rentrer tout de suite, c’est tout. C’est pas encore un truc interdit, j’espère. » Le soupire était exaspéré, et promis qu’il comprenait pourquoi elle réagissait de la sorte. A sa place, c’était ainsi que Malone s’était comporté des dizaines et des dizaines de fois. Mais ce n’était pas la vie et la réalité qu’il souhaitait pour les autres - c’était pour ça qu’il faisait partie de ceux qui aidaient les autres à s’en sortir, désormais, car il connaissait par coeur l’envers du décor. « C’est pas interdit non. C’est dangereux, mais pas interdit. » Parce-qu’il était tellement facile de se dire que tout était sous contrôle quand ce n’était pas le cas, de ne pas voir que tout dérapait lorsque cela l’était. « Je suis pas non plus obligée d’assister à ces réunions, hein. » Oh, pas cette pente là Spencer. « J’étais fatiguée et j’avais pas envie d’y aller, je vois pas tellement le soucis. » Le soucis était justement dans ces simples mots là, dans tout ce qu’ils avouaient refléter et ce qu’ils impliquaient en silence. « Je viendrai à la prochaine, si y a que ça pour te faire plaisir. » - « Ca n’a rien à voir avec ce que moi je veux. » Posant ses mains sur ses hanches, il secoua quelque peu la tête.
Il avait l’impression de faire face à un miroir et ce n’était pas simple de son côté non plus. Mais justement parce-qu’il ne connaissait que trop bien les chaussures dans lesquelles la blonde marchait, il savait à quel point elle s’enfonçait dans le déni en prononçant de telles paroles et en s’accrochant à une vérité qui n’était qu’un écran de fumée. Il ne savait si elle y croyait vraiment ou si elle tendait de convaincre simplement les personnes qui s’approchaient trop près, mais en tous cas l’idée de formuler à haute voix de telles calomnies ne l’aiderait à aucun moment à aller mieux. « Je suis pas ton ennemi, Spencer. Je sais que tu le penses mais c’est pas le cas. » Il soupira à son tour, passa une main dans ses cheveux, laissa son regard s’attarder ici et là à travers l’appartement. Bien sur que si elle lui le faisait entrer, il fallait s’attendre à ce qu’il en profite pour voir si des éléments incriminants ne se trouvaient pas sous la main. Pas qu’il crevait d’envie d’en trouver, mais au moins cela pourrait servir d’élément pour l’aider lui à l’aider elle. « Je sais que c’est dur, et que t’as l’impression que le bout du tunnel n’arrivera jamais. Et tu sais quoi ? T’as peut-être raison, même si ça me fait chier de l’admettre. » Ramenant son regard sur le visage de la jeune femme, il haussa les épaules. « C’est le problème avec l’addiction, c’est que le plus dur est toujours devant nous. » Un soupire échappa entre les lèvres de Malone. « C’est pas pour autant que ça vaut pas de tenter le coup. » Il ne perdit pas de temps pour renchainer. « Tu fais ce que tu veux de ta vie, Spencer, mais y’a eu un moment où t’as fait les démarches pour recevoir de l’aide et que ça te plaise ou non, c’est pas tomber dans l’oreille d’un sourd. Alors si t’arrives pas à t’accrocher à nous, nous on va s’accrocher à toi. » Elle n’était pas la première à ne pas se pointer un jour, et à mentir le lendemain. Elle n’était pas la première pour qui le chemin parcouru semblait sinueux et sans résultats probants. Ils étaient tous passés par là; Malone était passé par là. Il savait parfaitement que parfois, céder à la facilité faisait du bien et permettait un instant de répit. L’ironie de la situation: un instant de répit pour des mois de nouvelles galères derrière. Bordel, qu’il aurait tout donné pour prendre un verre et une dose de son côté aussi en cet instant.
« Fous moi à la porte si tu veux, mais c’est pas pour ça que je lâcherai l’affaire. Je suis aussi un addict, rappelle toi, je sais très bien de quoi je parle. » Il n’avait pas la science infuse, mais il avait l’expérience - et parfois, cela faisait toute la différence. « Et je sais que’à ta place, je me serais déjà insulté de tous les noms et j’aurais fait en sorte de plus voir ma tronche. » Une fois de plus, il haussa les épaules. « Mais je suis plus à ta place aujourd’hui, je suis de l’autre côté et s’il faut que je devienne l’épine dans le pied de quelqu’un, c’est dommage pour toi parce-que j’ai l’intention de remplir ce rôle à la perfection. » Ce n’était pas du tout de cette manière là qu’il avait anticipé sa visite chez Spencer, il devait avouer; mais il ne lâcherait pas l’affaire parce-que c’était de cette façon là qu’elle agissait de son côté. Elle était jeune, elle avait toute la vie devant elle, elle ne méritait pas de se mettre des bâtons dans les roues si quelqu’un pouvait être à ses côtés pour l’empêcher d’agir ainsi.
:
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
Il ne devrait pas être là. T’aurais préféré un coup de fil ou un sms, pas une visite en personne, c’est toujours plus simple de mentir dans le premier cas de figure. C’est sans doute précisément pour ça qu’il est venu frapper à ta porte, d’ailleurs. « A toi de me dire. » « J’ai rien à dire. » Tu renchéris, un peu trop sur la défensive pour que ça soit véritablement innocent. Mais ça, il s’en doute déjà, sinon il ne serait pas là. A la place, tu continues de faire comme si de rien n’était et tu préfères continuer à mentir et garder ton rôle de celle qui n’a rien à se reprocher. Sur le papier, t’as rien fait de mal, de toute façon, la seule personne que tu mets potentiellement dans la merde, c’est toi, autant dire que c’est pas si grave que ça à tes yeux, t’as survécu à pire qu’une cuite et une gueule de bois. « C’est pas interdit non. C’est dangereux, mais pas interdit. » Dangereux, ouais, c’est ça. Pas besoin de dramatiser autant. « Ca n’a rien à voir avec ce que moi je veux. » Ouais, à d’autres. « Je suis pas ton ennemi, Spencer. Je sais que tu le penses mais c’est pas le cas. » Dans un cadre normal, non. T’aurais même tendance à dire que tu l’apprécies suffisamment pour lui accorder un minimum de confiance, sans quoi tu ferais pas appel à lui régulièrement. Mais dans un moment comme celui-ci, où t’as des choses à te reprocher et où tu te trouves acculée, il est proche de la vérité. « Je sais que c’est dur, et que t’as l’impression que le bout du tunnel n’arrivera jamais. Et tu sais quoi ? T’as peut-être raison, même si ça me fait chier de l’admettre. C’est le problème avec l’addiction, c’est que le plus dur est toujours devant nous. » Là c’est le moment où tu t’excuses, normalement. L’instant où tu réalises que t’as merdé et que t’acceptes tes travers pour mieux pouvoir les corriger. Le problème étant que t’y arrives pas, ça reste là, bloqué dans le fond de ta gorge et ça refuse de sortir. « C’est pas pour autant que ça vaut pas de tenter le coup. » Un ricanement sec t’échappe malgré toi. La difficulté, t’as jamais voulu y faire face. T’as toujours préféré la voie de la facilité et c’est bien pour ça que tu t’es retrouvée dépendante. Et maintenant que c’est plus le cas, il te faut affronter la dure réalité et c’est plus compliqué que ce que t’aurais pensé. Tout ce que tu peux constater, c’est à quel point t’aimes pas ça. « Tu fais ce que tu veux de ta vie, Spencer, mais y’a eu un moment où t’as fait les démarches pour recevoir de l’aide et que ça te plaise ou non, c’est pas tomber dans l’oreille d’un sourd. Alors si t’arrives pas à t’accrocher à nous, nous on va s’accrocher à toi. » Peut-être que c’était une erreur finalement, ces démarches. T’as voulu de l’aide pour prouver que tu voulais changer, et ça a fonctionné un temps. T’as été pleine de bonne volonté et d’envie de bien faire, sauf que comme d’habitude depuis toujours, tu te retrouves à tout foirer parce que t’as pas les épaules pour assumer une vie normale et équilibrée. Dans le fond, tu ne penses toujours pas la mériter, d’ailleurs. T’as fait trop de mal autour de toi, t’as gâché trop de trucs pour réussir à te rentrer dans le crâne que toi aussi t’as peut-être le droit de souffler et de profiter, que t’es pas obligée de ramer seule et de finir par te noyer. « Fous moi à la porte si tu veux, mais c’est pas pour ça que je lâcherai l’affaire. Je suis aussi un addict, rappelle toi, je sais très bien de quoi je parle. Et je sais que’à ta place, je me serais déjà insulté de tous les noms et j’aurais fait en sorte de plus voir ma tronche. » T’as beau vouloir prétendre que t’aurais jamais fait ça, que c’est pas le genre de personne que t’es, mais la vérité c’est que tu l’as toujours été et que tu le redeviens à l’instant où tu te sens en danger. « Mais je suis plus à ta place aujourd’hui, je suis de l’autre côté et s’il faut que je devienne l’épine dans le pied de quelqu’un, c’est dommage pour toi parce-que j’ai l’intention de remplir ce rôle à la perfection. » Ca devrait te réjouir, que quelqu’un se donne la peine d’en avoir suffisamment quelque chose à foutre de toi pour t’emmerder de la sorte. Seulement c’est pas le cas. T’es agacée, en colère (et c’est même pas forcément contre lui), et par-dessus tout, honteuse de t’être laissée dépassée comme ça. Ca fait des mois. Ca fait des mois et ça devrait être plus facile, sauf que c’est tout sauf ça. Absolument tout et tout le monde te rappelle en permanence que t’es qu’au début du parcours, que ça viendra avec le temps quand bien même ça restera compliqué. Et là, tout de suite, t’as tout sauf envie de devoir affronter du compliqué. Tu veux pouvoir te réveiller un matin sans te sentir comme la dernière des merdes, tu veux pouvoir te regarder dans le miroir et voir autre chose qu’une contemplation haineuse et qui te dégoûte au plus haut point, tu veux pouvoir passer une soirée avec ta copine sans te sentir coupable de quelque chose, tu veux pouvoir penser à autre chose qu’à la coke ou l’héro qui te rendaient la vie plus facile autant que ça te la pourrissait. Tu veux tout ça, et tu sais que tu l’auras jamais. C’est épuisant de constamment se battre contre son propre esprit, vraiment. « Tu me connais pas, alors arrête de faire comme si tu savais c’que je pense ou c’que je traverse. » C’est plus fort que toi, ça sort d’un coup et il ne le mérite clairement pas. Il est là pour t’aider, s’assurer que tu restes sur le droit chemin et que t’évites de te perdre à nouveau dans tes foutus travers. Mais voilà, il continue d’insister et ça te frustre alors ça finit par lui revenir en plein dans la gueule quand bien même c’est pas justifié. C’est toi qui est en tort, ici, c’est toi qui ment et qui a des choses à cacher, pas l’inverse ; reste plus qu’à l’admettre. « J’suis une adulte, j’ai pas besoin d’un chaperon qui est là à fliquer mes moindres faits et gestes, t’es pas mon père. » Alors voilà, autant te rebiffer et taper sur la main que l’on te tend plutôt que d’accepter qu’on puisse vouloir t’aider pour ton propre bien. « Tu l’as dit toi-même, je fais ce que je veux de ma vie. J’ai reçu l’aide dont j’avais besoin quand j’en avais besoin, merci c’est bon, j’vais mieux. Tu peux arrêter de faire semblant d’en avoir quelque chose à foutre et passer au prochain junkie qui passera les portes du centre, moi je gère. » Tu gères rien du tout, ouais. Mais plutôt crever que de l’admettre.
Spoiler:
Malone Constantine
le prix du vice
ÂGE : trente-cinq ans. SURNOM : (jaq) lonnie, pendant un temps - révolu désormais. constantine fera largement l’affaire sinon, s’il faut vraiment. STATUT : célibataire, parce-que c’est toujours plus simple que d’expliquer qu’il a préféré choisir l’addiction à l’autre amour de sa vie, et qu’elle a refait sa vie avec un autre alors qu’il porte toujours son alliance autour de son cou. il n'essaie pas de la reconquérir, il se contente d'apprendre à être présent pour leur fils - et c'est déjà beaucoup de travail. MÉTIER : ancien militaire mis à la retraite bien trop tôt. a troqué l'emerald hotel pour la mhi, promu chef de la sécurité là-bas (on dit merci les contacts); ce qui lui permet de ne plus travailler pour sa famille et de s'émanciper. parrain chez les na+aa où il garde un œil très attentif sur les nouveaux protégés (parce-qu'il est trop bien placé pour ce genre de rôle, malheureusement). donne des coups de main pour servir les repas avec homeless connect. occupé, très occupé - entre ça et risquer la rechute, le choix est rapidement fait. LOGEMENT : un deux-pièces mal isolé dans fortitude valley, où il est facile de suivre le programme télévision des voisins et leurs histoires de couple depuis son propre canapé (squatté temporairement par son frère ambrose le temps qu'il trouve autre chose). POSTS : 1940 POINTS : 80
TW IN RP : deuil, maladie, drogues/médicaments, addiction, overdose, idées noires/pensées suicidaires, perte de garde d’enfant. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
AVATAR : jack lowden. CRÉDITS : daylight (avatar) › harley (gifs) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 13/06/2021
« J’ai rien à dire. » Et c’était peut-être ça, le problème. Toute personne n‘ayant rien à cacher aurait quelque-chose à dire à ce stade là d’une conversation, même si cela relevait simplement du beau temps ou des dernières courses réalisées au supermarché. Qu’importe le sujet, il y avait toujours quelque-chose à ajouter - sauf quand vous aviez quelque-chose à vous reprocher et où toute conversation annexe pouvait être une pente glissante pour admettre ce que vous souhaitiez garder pour vous. Il connaissait les mécanismes, il savait identifier les moyens détournés utilisés. Et c’était parce-qu’il ne connaissait que trop bien où tous ces derniers s’en allaient qu’il n’arrivait pas à lâcher l’affaire, Malone; il savait ce qu’il était possible de ressentir dans ces moments là.
Sauf que Spencer n’était pas en position de l’admettre, de le reconnaître, et autant dans les petits ricanements sarcastiques qu’elle laissait échapper que dans la façon qu’elle avait de se mouvoir dans son propre appartement, Constantine savait d’avance qu’elle ne saurait concéder la moindre chose aujourd’hui. « Tu me connais pas, alors arrête de faire comme si tu savais c’que je pense ou c’que je traverse. » Posant ses mains sur ses hanches, passant le bout de sa langue sur ses dents, il se retint d’ajouter ici déjà le premier commentaire qui lui venait à l’esprit. C’était exactement ce qu’elle ne désirait pas comprendre: ils ne se connaissaient pas personnellement, mais ils avaient malheureusement un parcours assez ressemblant pour qu’il puisse comprendre ce qu’elle était en train de traverser. Les addictions pouvaient prendre bien des formes, mais les dégâts restaient les mêmes - les conséquences n’étaient jamais bien différentes. « J’suis une adulte, j’ai pas besoin d’un chaperon qui est là à fliquer mes moindres faits et gestes, t’es pas mon père. » - « C’est pas ce que j’essaie d’être. » Il lui avait lui-même dit: il n’était pas ce rôle, ne souhaitait pas remplir ce rôle. Il n’arrivait déjà pas à être un père correct pour son propre fils, alors être celui de quelqu’un d’autre ? Non, l’idée n’était pas ici; en revanche un chaperon était un terme bien plus correct pour englober les faits et gestes qu’il pouvait avoir avec elle. Et contrairement à ce qu’elle osait clamer à haute voix, elle était venue le chercher - ou au moins chercher l’aide qui lui était associée -, ce n’était pas lui qui avait spontanément décidé de lui courir après. « Tu l’as dit toi-même, je fais ce que je veux de ma vie. J’ai reçu l’aide dont j’avais besoin quand j’en avais besoin, merci c’est bon, j’vais mieux. Tu peux arrêter de faire semblant d’en avoir quelque chose à foutre et passer au prochain junkie qui passera les portes du centre, moi je gère. » Baissant les yeux un instant, Malone soupira. Le pire dans toute cette histoire de vouloir tendre la main vers ceux qui en avaient besoin, ce n’était pas de se brûler avec les flammes non - c’était de se rendre compte à quel point les addictions pouvaient vous rendre ingrats envers ceux qui tentaient de vous aider. Et de se rendre compte, dans son cas, qu’il avait agi de la sorte pas plus loin que quelques années auparavant et qu’il devait surement des excuses à bien plus de personnes qui ne pouvait l’imaginer. « Tu gères pas, Spencer, mais t’es pas en capacité de le comprendre pour le moment. » Il finit par relever son regard et par le poser sur son visage, cherchant de ses prunelles à accrocher celles de la jeune femme. Il voulait qu’elle perçoive à quel point il tentait vraiment de se faire de son mieux présentement, même si elle ne désirait apparemment pas de son aide - plus de son aide, surtout. « Je suis personne pour te le dire, mais je te le dis quand même. » Il soupira. « Et j’en ai quelque-chose à foutre, contrairement à ce que tu penses. »
Plissant le bout du nez, il savait qu’il ne lui restait que quelques instants pour abattre ses cartes avant qu’elle ne lui montre réellement la porte pour de bon. Et promis, il n’était pas réellement fier de ce qu’il s’apprêtait à faire. « Du coup, on fait comment, que je sache. La prochaine fois que ta copine me contacte pour savoir si j’ai pas de tes nouvelles parce-que tu réponds pas, qu’elle flippe que tu sois en train de t’injecter je sais pas trop coin dans une ruelle de la ville ou dans un bar miteux mal fréquenté, parce-que t’es pas rentrée à l’heure du diner ou que t’as décidé de pas lui répondre, hein ? Je lui dis d’aller se faire foutre parce-que t’as décidé que t’allais bien, que j’avais rien à faire dans tes pattes ? » Le sourcil haussé sur son visage trahissait en réalité un certain agacement qu’il ne pouvait verbaliser en tant que tel. Le but n’était pas ici de montrer que lui était énervé par cette situation, qu’il n’appréciait pas particulièrement la tournure des choses, mais bien de trouver une façon d’au moins raisonner Spencer pour lui faire comprendre qu’elle n’avait pas besoin de repousser tout le monde comme ça. C’était petit, d’utiliser Mac là où il savait que c’était à peu près la seule personne vers qui la blonde se tournait et en qui elle avait confiance; mais parfois la fin justifiait les moyens. « Et la prochaine fois que t’auras envie de pas tout faire foirer, que t’auras besoin qu’on t’empêche justement de t’injecter une putain de dose mais que t’auras pas envie de te montrer faible devant elle je fais quoi, j’ignore ton appel c’est ça ? » Comme s’il le ferait vraiment, mais il fallait ce qu’il fallait.
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Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
S’il lui fallait encore une autre preuve quant au fait que malgré ce que t’en dis, t’as pas l’esprit tout à fait tranquille, tu viens de la lui apporter sur un plateau d’argent en étant trop sur la défensive pour que ça soit tout à fait crédible. C’est toujours comme ça avec toi, dès que tu te retrouves acculée ou confrontée aux conséquences de tes actions, faut que tu prennes la mouche et que tu te mettes à agir comme la dernière des connes. T’as essayé de bosser dessus, vraiment, mais faut croire que c’est peine perdue tant c’est ancré en toi. Au lieu de montrer patte blanche et d’assumer comme une grande, tu te retrouves à montrer les dents et à repousser le pauvre Constantine qui n’en demandait clairement pas autant. T’es pas mon père, c’est facile d’envoyer ça à la tronche du premier venu qui se montre un peu trop paternaliste à ton égard, c’est surtout très hypocrite dans la mesure ou même si c’était le cas, t’écouterai pas ce qu’il a à dire. Ca serait même bien pire, s’il faut être tout à fait honnête. « C’est pas ce que j’essaie d’être. » Bien sûr que c’est pas le cas, t’es juste trop remontée pour écouter ce qu’il a à dire. Tu le prends personnellement alors qu’il n’y a aucune raison et qu’au final il ne fait que son boulot. Pas facile quand en face de lui il doit gérer une petite merdeuse qui pense tout savoir mieux que tout le monde, hein. Alors voilà, t’enchaines en faisant preuve de toujours plus de mauvaise foi, tu soutiens mordicus qu’il se fait des idées et que t’es clean, que de toute manière ça ne le regarde pas et qu’il a sans doute mieux à faire avec des gens qui ont réellement besoin de son aide. Trop bornée pour voir qu’à force d’agir comme ça tu vas te retrouver sur la pente glissante, tu le laisses enfin en placer une. « Tu gères pas, Spencer, mais t’es pas en capacité de le comprendre pour le moment. » Bien évidemment son discours ne te plaît pas. T’as pas besoin d’entendre que tu fais de la merde, t’en as déjà bien trop conscience mais tu refuses simplement de l’admettre. Pas besoin de te connaître depuis longtemps pour savoir que c’est le genre de chose dont il faut se méfier avec toi, gamine trop têtue et bornée pour son propre bien, qui pense avoir la capacité de s’en sortir seule. Suffit de voir jusqu’où ça t’a mené, ce genre d’attitude. « Je suis personne pour te le dire, mais je te le dis quand même. Et j’en ai quelque-chose à foutre, contrairement à ce que tu penses. » « C’est ton job de dire ça. » Trop compliqué pour toi de croire que quelqu’un que tu connais à peine s’intéresse réellement à ton cas, que c’est pas juste parce qu’on lui a attribué la mission et qu’il en retire sûrement une foutue satisfaction de bon samaritain ou qu’il gagne des points auprès des AA, pour ce que t’en sais. A moins que ça ne soit ton esprit biaisé et formaté par des années passées à faire des allers-retours dans les foyers sociaux et que tu ne sais juste pas faire confiance aux gens soit-disant bien intentionnés.
De toute façon t’as pas le temps pour ça, tu dois partir bosser et tu vas être en retard si ça continue. Sans parler du fait que t’es clairement pas disposée à discuter et il l’a probablement très bien compris. « Du coup, on fait comment, que je sache. La prochaine fois que ta copine me contacte pour savoir si j’ai pas de tes nouvelles parce-que tu réponds pas, qu’elle flippe que tu sois en train de t’injecter je sais pas trop coin dans une ruelle de la ville ou dans un bar miteux mal fréquenté, parce-que t’es pas rentrée à l’heure du dîner ou que t’as décidé de pas lui répondre, hein ? Je lui dis d’aller se faire foutre parce-que t’as décidé que t’allais bien, que j’avais rien à faire dans tes pattes ? » Ouch. Il sort la carte joker et t’es tout sauf ravie. Ca touche pile là où ça fait mal et ça intensifie la sensation de culpabilité qui gratte dans ton crâne depuis ton réveil. Mâchoire serrée, tu lui adresses un regard mauvais, l’air de dire “déconne pas avec ça”. Tu serais crédible si tu faisais trente centimètres de plus ou que t’étais du genre impressionnante ou musclée. Là, t’es juste au niveau d’un chihuahua qui essaie de faire le grand auprès d’un berger allemand en aboyant pour se rendre impressionnant. « Et la prochaine fois que t’auras envie de pas tout faire foirer, que t’auras besoin qu’on t’empêche justement de t’injecter une putain de dose mais que t’auras pas envie de te montrer faible devant elle je fais quoi, j’ignore ton appel c’est ça ? » Tout ce que tu trouves à faire, c’est baisser les yeux en continuant à grincer des dents. Finalement, tu lâches un soupir agacé en serrant ta veste entre tes doigts, à défaut de commencer à les tordre comme une enfant prise sur le fait. « J’ai passé une journée de merde hier, j’avais besoin de- » D’évacuer, décompresser, tous les termes sont bons à employer pour justifier ton moment de faiblesse. « C’était une soirée avec des collègues, rien de plus. J’ai… Un peu bu, mais rien de plus. » T’en partages pas beaucoup plus, t’as pas envie de parler de Kieran et de son geste, ou de ce qui a pu pousser ton geste. T’es même pas sûre de pouvoir l’expliquer, y a pas de raison autre que l’envie d’engourdir tes sens et tes émotions. « J’ai plus l’habitude alors j’ai peut-être un peu mal géré. » Comme s’il avait besoin d’une nouvelle justification. « C’est trois fois rien, pas la peine de s’alarmer ou de s’inquiéter. » Et surtout pas d’en parler à qui que ce soit, hein ? « Désolée. » D’avoir eu un comportement de petite conne plus que d’avoir cédé à la facilité, mais passons.
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Spoiler:
Malone Constantine
le prix du vice
ÂGE : trente-cinq ans. SURNOM : (jaq) lonnie, pendant un temps - révolu désormais. constantine fera largement l’affaire sinon, s’il faut vraiment. STATUT : célibataire, parce-que c’est toujours plus simple que d’expliquer qu’il a préféré choisir l’addiction à l’autre amour de sa vie, et qu’elle a refait sa vie avec un autre alors qu’il porte toujours son alliance autour de son cou. il n'essaie pas de la reconquérir, il se contente d'apprendre à être présent pour leur fils - et c'est déjà beaucoup de travail. MÉTIER : ancien militaire mis à la retraite bien trop tôt. a troqué l'emerald hotel pour la mhi, promu chef de la sécurité là-bas (on dit merci les contacts); ce qui lui permet de ne plus travailler pour sa famille et de s'émanciper. parrain chez les na+aa où il garde un œil très attentif sur les nouveaux protégés (parce-qu'il est trop bien placé pour ce genre de rôle, malheureusement). donne des coups de main pour servir les repas avec homeless connect. occupé, très occupé - entre ça et risquer la rechute, le choix est rapidement fait. LOGEMENT : un deux-pièces mal isolé dans fortitude valley, où il est facile de suivre le programme télévision des voisins et leurs histoires de couple depuis son propre canapé (squatté temporairement par son frère ambrose le temps qu'il trouve autre chose). POSTS : 1940 POINTS : 80
TW IN RP : deuil, maladie, drogues/médicaments, addiction, overdose, idées noires/pensées suicidaires, perte de garde d’enfant. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
AVATAR : jack lowden. CRÉDITS : daylight (avatar) › harley (gifs) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 13/06/2021
« C’est ton job de dire ça. » Malone pinça les lèvres, serra les dents quelque peu. « C’est mon job de le dire, mais je le pense vraiment en l’occurence. » Parce-qu’il savait que c’était souvent sur cette partie là des paroles dites que la vérité pouvait se perdre, et la confiance s’effiler avec le temps. Bien sur que plus d’une personne pouvaient prétendre en avoir quelque-chose à faire, autant pour tenter de faire de leur mieux dans des situations qui n’étaient pas toujours simples, mais également pour se débarrasser de personnes qui pouvaient potentiellement devenir des problèmes ou des boulets à leurs pieds. Concernant la situation actuelle, ce n’était aucune de ces excuses là pour Malone; il pensait réellement ce qu’il disait, et s’inquiétait véritablement pour le devenir de la jeune femme. Il n’avait jamais su l’expliquer, si ce n’était qu’il avait l’impression de se retrouver dans le comportement et les paroles qu’elle utilisait, ou si c’était qu’il projetait pour d’autres situations qui n’existaient pas et qui pourtant lui faisaient froid dans le dos, mais en tous cas il savait qu’il n’était pas question à ses yeux de lâcher l’affaire. Qu’elle en ait ras le bol de le voir lui courir après pour prendre de ses nouvelles, de voir comment elle allait, tant pis: au moins, il savait qu’à la fin de la journée, son implication ne pourrait pas faire plus de dégâts que ceux déjà existant.
Il y avait les dégâts, mais il existait également les domaines collatéraux. C’était surtout cette partie là de l’équation qui était bien plus importante à prendre en compte et à mettre en avant. Qu’elle se bousille la santé, c’était son problème et elle pouvait bien faire ce qu’elle désirait de sa peau. En revanche, mettre ses proches dans des situations traumatiques pour une question égoïste… Malone ne connaissait que trop bien ce que c’était, il continuait encore de ramer aujourd’hui pour rattraper toutes les fois où il s’était comporté de cette sorte et où il avait amoché des personnes, des proches sur son passage. Et il savait pertinemment qu’il avait visé juste en apportant Mac dans la discussion, mais le regard que lui lança Spencer lui confirma son choix de sujet abordé. Bien sur que cela ne lui plaisait pas, mais ce n’était pas son problème: si ça pouvait lui permettre de comprendre ce qu’elle faisait, quand elle se croyait invincible et qu’elle pensait n’avoir besoin de personne, alors c’était une carte à abattre. Il passerait pour le méchant flic dans l’histoire, mais honnêtement il tenait ce rôle dans tant de chapitres déjà qu’il n’en avait que peu à faire que ce soit le cas pour Spencer également.
« J’ai passé une journée de merde hier, j’avais besoin de- » Elle avait passé les yeux, détourné le regard, juste avant de reprendre la parole. Comme si elle se rendait compte que ce n’était pas la peine de nier quelque-chose qui était d’une évidence certaine. En tous cas, c’était ce que Constantine espérait, qu’elle arrive à regarder en face le fait qu’elle avait fait une bêtise: ce n’était pas grave, de faire une bêtise, si vous arrivez à affronter la réalité en face par la suite. Admettre que vous aviez louper une marche, c’était bien plus efficace et surtout bien plus courageux que de le cacher au monde entier en garder la tête haute mais les mâchoires serrées. « C’était une soirée avec des collègues, rien de plus. J’ai… Un peu bu, mais rien de plus. » - « Rien de plus ? » Il se devait de répéter, de reformuler en question, d’appuyer sur un point qui était essentiel dans cette conversation. Parce-que boire un verre n’était pas forcément le problème en lui-même; souvent c’était ce que cette première action apportait à la suite qui établissait réellement le tableau des erreurs à cocher. « J’ai plus l’habitude alors j’ai peut-être un peu mal géré. » Elle se justifiait, ce qui voulait au moins dire qu’elle avait compris avoir fait une bêtise - un minimum, assez pour se trouver des excuses en tous cas. « Désolée. » A ce dernier mot, ce fut au tour de Malone de laisser échapper un soupire, détournant son regard des traits de la gamine un instant, secouant son visage de gauche à droite. « T’excuse pas. » Oh, c’était étrange effectivement que ce soit là la première chose qu’il formulait, mais il était sérieux: elle n’avait pas à s’excuser. « Enfin, c’est pas à moi que tu dois des excuses. » Parce-que lui, il n’était personne dans ce processus, plus une étape et un obstacle en même temps qu’un livre où noter les comptes-rendus. « C’est à toi-même que tu dois t’excuser, c’est ton propre pacte que tu romps à jouer avec le feu comme ça. » C’était toujours la partie la plus compliquée dans la sobriété: se rappeler que ce n’était pas pour les autres que l’on restait sobre, mais pour sois-même; car si l’individu n’était pas en paix avec cette étape là, il ne pourrait être de nouveau lui-même avec ses proches.
Soupirant une nouvelle fois, il retourna son regard pour regarder Spencer, de l’autre côté de la pièce, qui avait tant l’air d’une enfant en détresse en cet instant. Il se rappelait tous les moments où les rôles avaient été inversé, où il s’était senti à l’abandon par le reste du monde alors qu’il avait tant de choses à gérer dont il ne comprenait pas l’ampleur. Malone avait appris, avec le temps, et il avait compris quels étaient les éléments importants à garder et ceux à éviter absolument. Spencer n’en était pas encore à ce point là. « Comment tu te sens ? » Il ne la retiendrait pas bien plus longtemps, il avait compris depuis bien des minutes désormais que sa présence n’avait jamais été désirée. Mais il se devait d’assumer son rôle jusqu’au bout. « Honnêtement: là, comment tu te sens ? » Elle avait le droit d’exprimer les pires idées sur la situation, il ne jugerait pas - parce-que ça n’avait jamais été son rôle et qu’il ne comptait jamais endosser telle armure. « Je sais que j’utilise des mots qui font mal, mais c’est pour te faire réagir et que tu comprennes les conséquences de tes actions. Mais je sais aussi que c’est difficile d’en arriver là, surtout quand c’est le bordel à l’intérieur. Alors, dis moi honnêtement ce que tu ressens et promis je me casse après. »
:
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
Ca a toujours été compliqué d’admettre que quelqu’un puisse accorder de l’attention à quelqu’un comme toi de façon désintéressée, sans rien attendre en retour. A l’époque où t’arpentais foyers et familles d’accueil, personne ne t'accueillait à bras ouverts, ça faisait partie de leurs rôles et des jobs pour lesquels ils avaient signé. Pour les enfants que t’as côtoyé, c’était pareil ; fallait rentrer dans les petits papiers des plus forts pour qu’ils prennent ta défense contre les autres ou à minima qu’ils te foutent la paix. C’était chacun pour soi et la méfiance était de mise à chaque instant. Aujourd’hui, même si t’essaies de bosser sur tout ça, c’est difficile d’effacer les vieux réflexes qui ont la peau dure. « C’est mon job de le dire, mais je le pense vraiment en l’occurence. » Tout ce que t’as à offrir c’est un léger pincement de lèvres pas franchement convaincu. C’est même pas contre lui, pas vraiment, t’es juste dans ce genre de période où la parole des autres ne fait pas tellement foi ; pourtant promis, tu fais des efforts.
Tu détestes le fait qu’il tire sur la corde sensible, qu’il appuie délibérément sur tes points faibles dans l’espoir de te faire rentrer du plomb dans le crâne. Ca fait sens, pourtant, pour qui te connaît un minimum, il n’est pas bien dur de deviner que tu ne jures que par une seule et unique personne. Plus vite qu’il n’en faut pour le dire, tu passes à table en lui servant des aveux navrés, exposant tes derniers faux pas du moment avec une certaine honte. « Rien de plus ? » A la manière d’une gamine prise en flagrant délit, tu secoue la tête à la négative sans même relever les yeux. « J’ai rien touché d’autre. » Tu marmonnes, et si c’est pourtant la vérité, tu ne serais pas tellement surprise de ne pas être crue tant t’as passé de temps à mentir par le passé. C’est le point commun de tous les pauvres addicts qui ont quelque chose à cacher et qui ne veulent pas se faire attraper la main dans le sac. Pas de chance pour toi, cette fois. « T’excuse pas. Enfin, c’est pas à moi que tu dois des excuses. C’est à toi-même que tu dois t’excuser, c’est ton propre pacte que tu romps à jouer avec le feu comme ça. » C’est plus fort que toi, ce ricanement amer qui t’échappe alors que tu lâches un « ouais, » pas franchement convaincu. S’il y a bien une personne à qui tu n’as jamais présenté d’excuses, c’est toi-même. Si t’es souvent désolée de tes actions discutables ou que t’as tendance à demander pardon auprès de ceux à qui t’as causé du tort, c’est pas pour autant que tu l’appliques à toi. Pire que ça même, tu penses très franchement mériter toutes les merdes qui te tombent dessus et ce depuis toujours. C’est le prix à payer pour tes actions passées et tous les mauvais choix que t’as pu prendre et jusqu’à maintenant, personne n’a réussi à te faire voir les choses autrement. Tout ce que tu peux faire, c’est acquiescer et faire comme si la leçon était rentrée, comme si t’allais pouvoir bosser dessus et changer ta vision des choses. Ca viendra peut-être un jour, qui sait.
Malone soupire pendant que toi t’as toujours les nerfs de toute cette situation, tu t’en veux d’avoir eu un moment de faiblesse, tu t’en veux d’avoir été prise la main dans le sac et tu t’en veux de ne pas savoir t’exprimer sur tout ce qui te tracasse. « Comment tu te sens ? » Tu relèves les yeux dans sa direction pour le jauger un instant. Il attend sûrement la vérité et pas un bête “ça va” pré-enregistré et prêt à être envoyé. Preuve en est, il insiste encore sur la question. « Honnêtement: là, comment tu te sens ? » Bien, tu veux répondre, juste pour qu’il hoche la tête avant de prendre congé, juste pour avoir la paix et pouvoir aller bosser en prétendant que rien de tout ça n’est grave et que t’as pas mis en péril ta santé dans un moment de faiblesse idiot. « Je sais que j’utilise des mots qui font mal, mais c’est pour te faire réagir et que tu comprennes les conséquences de tes actions. Mais je sais aussi que c’est difficile d’en arriver là, surtout quand c’est le bordel à l’intérieur. Alors, dis moi honnêtement ce que tu ressens et promis je me casse après. » Justement, t’as pas envie de réagir à tout ça parce qu’à chaque fois, tu te retrouves dans des situations grotesques et évitables facilement. Tu voudrais pouvoir garder le contrôle et ne pas céder à la première difficulté, tu voudrais pouvoir rendre fières les quelques personnes qui croient en toi, tu voudrais ne pas être aussi bornée. « Épuisée. » Garder la tête hors de l’eau, la sobriété, le besoin de ne plus décevoir, la liste est sacrément longue mais il aura sûrement compris l’idée. « Je pensais vraiment que ça serait plus simple avec le temps, que j’aurai pas constamment à surveiller chacun de mes pas et ça m’épuise, tout ça. » C’est pas faute d’avoir été prévenue, pourtant. « Et puis y a eu- Un de mes proches va pas franchement bien et ça joue, un peu. » Beaucoup, si t’es tout à fait honnête. C’est pas rien, ce qui est arrivé à Kieran, c’est pas rien, d’avoir été celle qui a découvert la scène et a empêché la catastrophe. T’es à peu près sûre qu’il t’en veut de lui avoir retiré ce choix, et c’est peut-être égoïste de ne pas l’avoir laissé faire et d’essayer de le convaincre que tout se passera bien alors que t’en sais foutre rien. Tu rames trop de ton côté pour te permettre d’embarquer un passager comme ça. C’est pas ton rôle, pas vraiment, mais t’as promis d’être là. « Ca passera, c’est juste- » C’était plus simple cette période où t’avais décrété ne plus avoir rien à perdre et où tu te fichais des conséquences, ça te manque sacrément, parfois. « J’ai souvent du mal à gérer le trop plein et… Bein, ce genre d’épisode arrive. C’est rien, la prochaine fois j’appellerai quelqu’un et ça ira. » Si ça reste occasionnel, c’est pas si grave, non ? Tant que tu ne repars pas dans tes anciens travers, tout baigne. « Par contre heu, c’est pas que j’apprécie pas que t’aies fait le déplacement mais je suis supposée retrouver Mac dans pas longtemps et je suis absolument pas prête, j’risque de me faire engueuler. » T’as encore quelques heures, en vrai, mais t’as franchement besoin d’un moment pour toi avant d’aller retrouver ta moitié si tu veux pouvoir la regarder dans les yeux en arrivant chez elle.