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 (maisie #4) spinning like a wild rollercoaster

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Message(#)(maisie #4) spinning like a wild rollercoaster EmptyLun 23 Jan 2023 - 0:32


☾ spinning like a wild rollercoaster
You see, I went on the rollercoaster last night when I was feeling bad. Down by the sea in Santa Cruz and I was feeling sad, but we went down and around and it knocked me out of my head. Well, I went on the coaster and my heart was heavy as lead, but we went down and around and it knocked me out of my head.
@MAISIE MORIARTY ☆ CARL FLANAGAN
gifs by (c) alicemxkesthings et (c) mae-martin


Il règne en ville une senteur de vacances et même si ce mot ne fera sans doute pas partie de son vocabulaire cette année encore, Carl compte pour une fois profiter de son été. Il a beaucoup d'espoirs pour l'année qui débute, notamment celui de voir la chance enfin tourner et de bonnes choses lui tomber dessus mais quand il regarde autour de lui, Carl réalise surtout qu'il n'est pas le seul à tenter de garder la tête hors de l'eau. Les derniers mois n'ont été évidents pour personne et maintenant qu'il s'est bien assez lamenté sur son sort, le garçon peut accorder à sa meilleure amie toute l'attention qu'elle mérite dans une période qu'il devine être difficile. Maisie n'a pas l'air d'aller bien et face à ce constat, Carl n'a pas d'autre choix que de réagir. Elle était là après son agression pour le ramasser à la petite cuillère et pour écouter ses lamentations, elle a aussi été la première à s'inquiéter de son état au point de l'emmener à l'hôpital, alors il lui semble bien normal de lui renvoyer l'ascenseur et de veiller à être là pour elle comme elle l'a été pour lui. C'est ce que font les amis et ce statut, le garçon ne l'a jamais autant eu à cœur quitte à ce que les rôles soient aujourd'hui inversés. Il voudrait dire à Maisie qu'elle s'est suffisamment occupée de lui et qu'à présent, c'est à son tour de prendre soin d'elle en s'efforçant de lui changer les idées comme il peut, aussi limités puissent être ses moyens pour ça. Carl peut sentir qu'elle n'est plus tout à fait la même depuis que son faux-vrai-c'est pas clair petit ami s'est fait la malle sans prévenir mais il n'en sait pas tellement plus, car le sujet n'a été que survolé entre eux et Maisie ne donne pas l'impression de vouloir en parler. Elle n'a pas manqué de le tenir à jour cette fois et Carl apprécie, seulement il ne peut pas faire comme si rien n'avait changé alors que la jeune anglaise n'est plus que l'ombre d'elle-même depuis déjà quelques temps. Plusieurs semaines ou peut-être même plusieurs mois, il ne tient pas précisément les comptes mais il a par contre deux yeux pour voir que les choses ne s'arrangent pas. Sa curiosité le pousserait facilement à enquêter de son côté, c'est même l'idée que Carl a tout récemment effleuré avant de se rendre à l'évidence : il n'a pas trop intérêt à mettre son nez dans cette histoire et encore moins intérêt à tenter de contacter Angus car ce n'est pas sa place, et son implication auprès de sa meilleure amie se doit d'avoir des limites. Il entreprendrait pourtant n'importe quoi pour lui redonner le sourire à sa petite échelle, et face à une Maisie semblant aller de mal en pis la conclusion semble là aussi sans appel : il veut faire quelque chose, mieux, il doit faire quelque chose.

Des remèdes pour soigner le chagrin de quelqu'un Carl n'en connait pas beaucoup mais à défaut de savoir exactement ce qui tourmente la tête et le cœur de sa meilleure amie, le garçon peut toujours essayer de se mettre à sa place. Ce n'est pas faute d'avoir lui aussi connu des jours sombres, rien qui ne soit certainement comparable à ce que Maisie peut en ce moment traverser mais malgré tout, Carl en vient à se demander si ce qui a déjà fonctionné sur lui aurait une chance de fonctionner aussi sur elle. Une virée à la fête foraine par exemple, à ses yeux il n'y a pas mieux pour mettre ses peines de côté et pour apporter un peu de soleil dans un ciel gris alors Carl ne tarde pas à se convaincre que c'est précisément ce dont Maisie a besoin, elle aussi. Il aurait personnellement adoré pouvoir en profiter quand il était enfant mais la foire la plus proche se trouvait à des centaines de kilomètres de son petit village, et le garçon n'aurait de toute façon jamais eu le droit d'y mettre les pieds à l'image de toutes les évasions qui lui étaient à l'époque refusées. Mais il est grand maintenant, bien assez pour saisir l'occasion de s'y rendre quand elle se présente et pour y entrainer sa meilleure amie sans tellement lui demander son avis – un petit forcing plein de bonnes intentions, Carl le jure, même si ça n'empêche pas Maisie de l'y suivre à reculons. « T’as vu toutes ces confiseries ? Je crois qu'on est obligés de ramener des bonbons à Lee là, tu connais ses préférés ? » Hector s'arracherait les cheveux qu'il le voyait s'extasier devant cet amas de sucreries et c'est bien parce que son beau-père n'a plus le moindre contrôle sur lui que Carl ne se refuse rien, bien décidé lui aussi à repartir avec son sachet de bonbons sous le bras qu'il partagera ensuite avec ses colocataires. « Je peux aussi essayer de lui décrocher une peluche au tir à la carabine mais euh.. je vise super mal alors pour ça je garantis trop rien. » Ou juste qu’il aura besoin d’un millier d'essais. Il peut toujours se rabattre sur la pêche aux canards s'il ne le sent pas, il n'en tirera sûrement pas les cadeaux du siècle mais entre cette éventualité et celle de repartir bredouille, le choix ne devrait pas être difficile. Son sourire démontre à lui seul son intention de se frotter à un maximum d'attractions, Carl n'a même aucun mal à être enthousiaste pour deux quand à ses côtés, Maisie semble quant à elle partiellement déconnectée. « Tu veux qu'on teste la machine à prédictions aussi après ? Ouais bon, je sais pas si j'ai très envie de savoir ce qui nous attend cette année mais au pire si ça craint, on pourra faire comme si on avait rien vu. » Très philosophique de sa part, n'est-ce pas. En vérité Carl ne serait pas contre interroger le fameux Zoltar dont les prédictions n'engagent à rien, c'est en tout cas ce qu'il préfèrera en penser tant qu'elles n'auront pas été énoncées devant lui car le connaissant, il ne faudrait ensuite pas grand-chose pour qu'il se mette à y croire. Ses différentes idées ne font jusqu'ici pas vraiment mouche auprès de sa meilleure amie mais avant de se mettre en tête qu'elles doivent être mauvaises, Carl en vient surtout à se dire que plus que jamais, aujourd'hui, il devra redoubler de patience et de douceur. Son regard se repose alors sur elle tandis que ses lèvres se fendent en un très léger sourire. « Je t'obligerai à rien, c'est promis. Mais si toi t'as envie de faire quelque chose faut pas que t'hésites à le dire, d’accord ? » Oh, il se doute qu'elle n'a en l'occurrence pas envie de faire grand-chose mais réussir à l'amener avec lui était déjà une victoire en soi, car elle a ainsi l'occasion de voir autre chose que les murs de chez elle ou ceux du cinéma. « Juste tout sauf les montagnes russes si possible, parce que je tiens pas trop à y laisser mon âme et mon déjeuner. » Dans quel ordre il ne sait simplement pas mais si c'était sa seule chance de lui faire plaisir, bien sûr, Carl monterait dans le premier manège à sensations qu’il verrait sans hésiter quand bien même il n'a jamais eu le cœur assez accroché pour ces choses-là.

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Maisie Moriarty
Maisie Moriarty
la trahison des images
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(maisie #4) spinning like a wild rollercoaster IAeu3cF Présent
ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001).
STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non).
MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds.
LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois.
gif @kaceyrps
POSTS : 1299 POINTS : 40

TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡).
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe.
CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru.
RPs EN COURS : (maisie #4) spinning like a wild rollercoaster Df13c6b74f05e70279b25fbc75499f0ab130e5ed
llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.

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angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.

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seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.

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aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.

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morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.

(07/06 - c'est presque ça)sara #1emery #1russell #1mateo #1samuel #1
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Message(#)(maisie #4) spinning like a wild rollercoaster EmptySam 25 Fév 2023 - 1:34

☾ spinning like a wild rollercoaster
You see, I went on the rollercoaster last night when I was feeling bad. Down by the sea in Santa Cruz and I was feeling sad, but we went down and around and it knocked me out of my head. Well, I went on the coaster and my heart was heavy as lead, but we went down and around and it knocked me out of my head.
@CARL FLANAGAN ☆ MAISIE MORIARTY
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Dans la catégorie réconfort, je n’aurais pas forcément misé sur un grand succès de Carl, même s’il est assurément celui qui est le plus susceptible de fournir des efforts. Et pourtant, force est de constater qu’au milieu de ma famille et mes amis, il est bien celui qui se distingue aujourd’hui et qui peut se vanter d’avoir réussi à me changer les idées. En effet, s’il n’arrête pas très vite de me solliciter de la sorte pour que l’on sorte et s’assurer ainsi que je vais bien, c’est sa tête que je vais finir par encastrer dans un mur en lieu et place de celle d’Angus qui est pourtant destinée à pareille issue depuis des mois. Congrats, Flanagan, je suppose. Je sais. Je suis injuste avec Carl alors qu’il fait de son mieux pour tenter de m’aider, et que je ne peux pas tellement me plaindre de son dévouement, parce qu’il a raison d’être soucieux. Ça ne sert à rien de prétendre que tout va bien ; ce n’est pas le cas. J’essaie de minimiser les choses en me disant que ce n’est pas comme si j’avais perdu quelqu’un, mais j’ai pourtant cette impression. Je refuse d’admettre qu’Angus peut me manquer, je crois juste qu’il s’est intégré dans mon quotidien au point où le côtoyer est devenu une habitude et que comme chaque routine, il est difficile de s’en passer. Il faut juste que je reprenne le contrôle sur ma vie, et son absence finira par être moins déroutante à défaut d’être acceptée. C’est pas comme si j’avais mon mot à dire, de toute façon, mais c’est là un argument que je peine à utiliser pour tenter de me faire à la situation. Au fond, Angus n’est que la partie immergée d’un iceberg de problèmes que je n’arrive pas à gérer. Il y a mon frère qui est à nouveau dans la nature et que je refuse toujours de voir, il y a ma mère qui me tanne pour que ce soit le cas et même Lee finit par s’y mettre en m’accusant d’être trop rancunière (je suis sûre que ce sont les mots de ma mère). Il y a mon père qui me manque de plus en plus. Tout comme Theo que je n’ai pourtant pas envie de recontacter parce qu’elle a réussi l’exploit de se faire engrosser par mon frère alors même que je lui avais dressé un portrait très flatteur du spécimen. Il y a Aiden qui se laisse sombrer sans saisir la main que je continue de lui tendre malgré qu’il me repousse sans cesse. Il y a le cinéma dont la fréquentation est en dent de scie et m’angoisse. Il y a mes finances qui se sont drastiquement réduites parce que je n’ai pas su tenir ma promesse de ne pas aider mon frère, même à distance. Et il y a cette foutue anxiété qui me tord l’estomac et les conséquences qui en découlent doucement, mais que je continue de minimiser ; et c’est peut-être le problème principal. Ça l’est, en réalité, mais je n’ai pas encore la force d’affronter celui-ci pour l’instant. Alors Angus et mon frère, c’est bien, comme problèmes. C’est largement suffisant.

Je n’ai pas envie que Carl devienne un problème. Il l’a été, parfois, par le passé, mais jamais bien longtemps parce que j’ai trop besoin de lui pour prendre le risque de me fâcher avec lui. Alors même s’il m’agace à être omniprésent dans mes messages, qu’il va sans doute monopoliser la parole et me demander toutes les dix minutes ce que je veux faire, j’ai accepté qu’on passe l’après-midi ensemble. Parce qu’au final, il est bien celui qui finit toujours par me changer les idées, parfois involontairement, mais toujours avec succès. Plus que jamais, j’ai besoin de lui. Sauf que je n’ai pas la tête à faire un tour de manège, à viser des cibles en plastique avec une carabine ou à me gaver de sucreries. J’ai envie de rien, si ce n’est de m’enfermer dans ma chambre et de ne pas en ressortir avant les dix prochaines années. Alors je traîne des pieds à côté de Carl, la tronche en biais et le silence au bout des lèvres. « T’as vu toutes ces confiseries ? Je crois qu'on est obligés de ramener des bonbons à Lee là, tu connais ses préférés ? » - « N’importe quoi d’acide. » Je précise simplement en jetant un coup d’œil au stand qui m’arrache un haut-le-cœur. J’ose même pas imaginer la liste des composants et les calories qui vont avec. « Je peux aussi essayer de lui décrocher une peluche au tir à la carabine mais euh.. je vise super mal alors pour ça je garantis trop rien. » - « Tu vas encore te crever un œil. » Je laisse entendre sans même un sourire, simple constat qui, connaissant Carl, a toutes les chances de se produire. « Tu veux qu'on teste la machine à prédictions aussi après ? Ouais bon, je sais pas si j'ai très envie de savoir ce qui nous attend cette année mais au pire si ça craint, on pourra faire comme si on avait rien vu. » Je détourne le regard vers la machine en question et je reste silencieuse un instant. « Ça va craindre. » Parce que lui autant que moi avons un certain don pour attirer le mauvais œil et que je ne sais pas pourquoi cette année serait mieux que la précédente. Statistiquement, j’ai été bien trop tranquille ces trois dernières années pour que le karma s’inverse et me fasse la misère cette année. C’est toujours ainsi, des cycles où je vais bien avant que la réalité ne me frappe à nouveau. « Je t'obligerai à rien, c'est promis. Mais si toi t'as envie de faire quelque chose faut pas que t'hésites à le dire, d’accord ? » - « J’sais pas. » Je sais pas ce que j’ai envie de faire, je sais même pas si j’ai envie d’être ici. Je lui apprends rien si je lui dis que je suis de mauvaise humeur, et un seul regard en direction d’un Carl qui fournit des efforts pour deux, qui garde le sourire malgré que je ne réponde pas avec le mien, qui persiste à me parler malgré mon silence, me fait culpabiliser de le faire ramer de la sorte. « Juste tout sauf les montagnes russes si possible, parce que je tiens pas trop à y laisser mon âme et mon déjeuner. » - « Ça pourrait être drôle ça, non ? » Je le regarde très sérieusement pendant quelques instants, avant de finalement essayer un maigre sourire. « Ça va, je plaisante. J’ai déjà eu à te traîner une fois, j’ai pas envie de réitère l’expérience. » Parce que ce sera ma veine, tiens, d’avoir le droit pour la seconde fois à un Carl dans un piètre état. « On va déjà prendre quelques bonbons. T’as un filet de bave au coin des lèvres depuis que t’as posé tes yeux sur le stand. » Mon rictus s’étire un tout petit plus, alors que j’avance en direction du fameux stand. Mon regard papillonne autour des attractions et finalement, j’en trouve une qui m’inspire. « J’ferais bien un tour aux auto-tamponneuses. » Mon regard ne quitte pas les voitures qui s’entrechoquent. « Ça doit défouler. » Je vais faire en sorte que ce soit le cas, du moins. « Tu penses que ton estomac va supporter ? » Je demande à Carl en reportant mon attention sur lui, alors même que je viens de lui proposer de le remplir - ouais, c’est sûrement une fausse bonne idée, mais j’en suis plus à une près.



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Message(#)(maisie #4) spinning like a wild rollercoaster EmptyJeu 9 Mar 2023 - 1:40


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when you try your best, but you don't succeed, when you get what you want, but not what you need. when you feel so tired, but you can't sleep. stuck in reverse. when you lose something you can't replace, when you love someone, but it goes to waste, could it be worse? lights will guide you home and ignite your bones, and I will try to fix you.
@MAISIE MORIARTY ☆ CARL FLANAGAN
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Il voudrait se rendre utile Carl, aider à sa manière pour donner plus que jamais un sens au mot ami mais avec Maisie la tâche s'annonce ardue, plus qu'elle ne l'a sans doute jamais été. L'insistance dont il a fait preuve pour parvenir à lui faire mettre le nez dehors témoigne à elle seule des efforts que le garçon est prêt à investir dans cette mission qu'il s'est auto confiée mais elle révèle, aussi, combien sa meilleure amie se trouve forcée de parader dans cette fête foraine avec lui sans qu'à aucun moment l'envie ne soit présente. Elle erre tel un zombie à ses côtés, pour une fois que les rôles ne sont pas inversés et que Carl est celui qui tient le plus droit sur ses jambes, trainant derrière lui une Maisie sans volonté qui donnerait probablement déjà tout pour rentrer. L'idée n'est pas de s'éterniser là des heures, simplement de tout faire pour aérer ses pensées et lui rappeler qu'un monde extérieur existe, quand on accepte de le voir. Il y a quelques mois c'est lui qu'on ne parvenait pas à extirper de sa chambre, l'envie de fusionner avec les murs de celle-ci se faisait même cruellement ressentir et Carl n'entendait pas vraiment lutter pour se donner la possibilité de vivre de meilleurs jours. Mais puisqu'on l'a empêché de sombrer le garçon estime qu'il doit à son tour y veiller avec Maisie, comme un pacte silencieux qu'ils auraient passé ensemble et consistant à s'empêcher mutuellement de chavirer. C'est pourtant avec le cœur tiraillé et l'inquiétude cramponnée au ventre que Carl aborde cette journée qui ne semble enchanter que lui, alors que l'idée de faire le plein de bonbons pour Lee arrache tout juste une réaction à sa meilleure amie. « N’importe quoi d’acide. » Ils aviseront le moment venu, voilà ce que Carl en conclut avant de s'imaginer rafler une peluche en s’essayant à un jeu pas très recommandé aux grands empotés comme lui – et de toute évidence, Maisie est du même avis. « Tu vas encore te crever un œil. » Cet encore le fait sourire d'amusement alors que tous ceux qui ont déjà vu sa maladresse à l'œuvre peuvent attester qu'un accident de ce type ne pourrait arriver qu’à lui. « Heureusement que j'en ai deux alors ! » il lance dans une tentative d'humour aussi bancale que lui tandis qu’en face, Maisie ne décroche pas un sourire. Tout n'est pourtant pas perdu, c'est ce qu'il veut encore croire mais il ne met pas vraiment toutes les chances de son côté en soumettant ensuite l'idée de la machine à prédictions. Oh oui, c'est sûr qu'après une fin d'année pareille tous deux ont affreusement hâte de savoir ce que les prochains mois peuvent leur réserver – ou pas, pour le coup. « Ça va craindre. » Et bien vite, Carl se range à cet avis en songeant à la malchance qui les a bien plus poursuivis que le contraire, jusqu'ici. « Ouais, hum.. t'as raison, vaut peut-être mieux pas savoir. » Sans parler de ses efforts réduits à néant si Maisie venait à entendre quelque chose de démoralisant, car son but est bien de lui changer les idées et non de plomber encore plus ces dernières. « Et puis j'ai déjà demandé à Kleo comment se passerait mon année et elle a pas voulu répondre, donc je me dis que l'ignorance c'est pas mal aussi parfois. » Il balaie alors l'idée d'une main résignée, sans même se demander si Maisie se souvient que Kleo est le nom donné à la planche ouija vivant avec lui. Sa troisième colocataire, même, si on l’écoute.

« J’sais pas. » C'est la réponse qu'il obtient en lui proposant de suivre ses envies et en promettant aussi de ne l'obliger à rien, de simples mots lui provoquant déjà un pincement au cœur. « Oh. » il souffle et tente de cacher la tristesse montant en lui car à cet instant Carl réalise à quel point elle n'a envie de rien, et à quel point ses efforts risquent surtout de rester vains. L'impression de se heurter à un mur est pourtant loin de le décourager mais les idées, elles, tendent quelque peu à manquer alors qu’il pose son unique condition de la journée : pas de montagnes russes en ce qui le concerne car il ne garantit vraiment pas sa survie dans l’un de ces machins. « Ça pourrait être drôle ça, non ? » Lui en est beaucoup moins sûr comme le montre la grimace déformant ses traits mais le bref sourire qu'esquisse Maisie lui fait déjà tout oublier. « Ça va, je plaisante. J’ai déjà eu à te traîner une fois, j’ai pas envie de réitère l’expérience. » Il s'en moque Carl, à cet instant il n'accorde même pas la moindre importance à l'état dans lequel il pourrait finir – ni à cette allusion qu'il fait sans doute bien de laisser glisser. « Ah ! Un sourire ! » il s'exclame en bondissant sur place même si cela revient à se contenter de peu. Il n'est pas bien grand ce sourire, d'accord, mais qu'est-ce qu'il est plaisant à voir. « Je commençais à croire que j'en verrais aucun aujourd'hui. » Alors ça le soulage bien sûr, car les sourires de Maisie lui manquent bien plus qu'il n'oserait lui avouer. Le faire entendre s’apparenterait à souligner qu'il préférait la Maisie d'avant, celle qui était là pour le ramasser à la petite cuillère et non l'inverse, et il s'interdit toute comparaison du genre à partir du moment où il n'est même pas certain que leurs rôles se valent vraiment. Parce qu'il ne s'estime pas fait pour ça Carl, il n'a rien d'un soutien sur lequel on puisse compter et d'une épaule sur laquelle on voudrait se reposer, il le sait bien. « On va déjà prendre quelques bonbons. T’as un filet de bave au coin des lèvres depuis que t’as posé tes yeux sur le stand. » Il récolte au passage un deuxième sourire et capture soigneusement celui-ci dans son esprit, comme s'il doutait d'en revoir un autre de sitôt. « J'y peux rien si ça m'attire toutes ces couleurs. » Et ce sucre en profusion auquel Carl ne sait assurément pas dire non, l'amenant bien vite jusqu'au fameux stand pour s'y constituer un véritable petit stock. Une partie de ces bonbons reviendra à Lee, l'autre sera offerte à ses colocataires pour se faire pardonner ou du moins, ce qu'il en restera une fois que Carl sera venu y piocher. Son sachet récupéré c'est tout naturellement vers Maisie que le garçon se tourne, sans même imaginer qu'elle puisse être inspirée pour écrire la suite de leur programme. « J’ferais bien un tour aux auto-tamponneuses. » Bon, ça reste des sensations un peu trop fortes pour celui qui vit habituellement très bien sans mais à côté d'un tour de montagnes russes, ce n'est sans doute pas la mer à boire. « Ça doit défouler. » Sa voix lui indique que c'est ce qu'elle recherche, et enfin Carl croit tenir une chose susceptible de lui plaire. « Okay mais euh.. tu promets de pas me foncer dedans ? C'est un coup à se péter une côte ça, je suis sûr. » Ou à y perdre un os dans leur cas, compte tenu de leur épaisseur respective. Le point positif c'est qu'il ne pourra pas en ressortir plus abîmé qu'après un passage à tabac signé Seth Moriarty, et cette pensée remet forcément les choses en perspective. « Tu penses que ton estomac va supporter ? » Il ne compte pas trop lui laisser le choix, en fait. « Oui allez, c'est pas comme si on venait tous les jours de toute manière. » Une façon de dire qu'ils peuvent bien s'y risquer, leur prochaine venue dans cette fête foraine ne risquant pas d'être demain – et s'agissant de la seule activité semblant motiver un minimum Maisie depuis leur arrivée, il ne peut tout simplement pas passer à côté. Carl plonge une ultime fois sa main dans son sachet de bonbons avant de fourrer ce dernier dans la poche intérieure de sa veste, pour mieux prendre ensuite la direction des auto-tamponneuses où de belles secousses doivent déjà les attendre.

Et à l'arrivée aucune casse n'est finalement à déplorer, juste quelques frayeurs que le bonhomme a sans surprise collectionnées tandis que Maisie semblait de son côté avoir pas mal de comptes à régler. Il ne dirait pas qu'elle s'est amusée car il en doute plus que tout mais Carl en tire malgré tout la satisfaction de l'avoir vue prendre part à une attraction, ce qui n'était pas gagné d'avance et ce qui ne se reproduira peut-être plus, quand il y pense. Il n’a pas dit son dernier mot pourtant, pas avant d'avoir épuisé toutes ses options et proposé à Maisie des activités répondant à ses besoins, en espérant ne pas aggraver le problème à trop vouloir l'atténuer. « Je pense à un autre truc pas mal aussi pour se défouler, si tu le veux toujours. » Sa réponse peut bien évidemment être négative mais avant de décréter que ça n'est pas pour elle, Carl aimerait qu'elle écoute son idée jusqu'au bout. Il le jure, ses intentions sont bonnes et c'est à elle qu'il pense, bien avant de songer à son propre amusement. Son regard dévie alors vers la gauche avant que son bras ne désigne une machine inoccupée, que le bonhomme associe dès lors à une opportunité à saisir. Un signe que lui enverrait l'univers, pas moins que ça. « Le jeu de la mailloche ! Le machin où il faut frapper le plus fort possible pour faire grimper le score, tu sais, avec la cloche tout en haut qui retentit si t'es vraiment une légende. » Autrement dit cette cloche ne sonnera certainement pas pour eux mais qu'importe, ils ne sont pas là pour battre des records et pour faire sensation dans le coin. Conscient que son idée n'a toutefois pas de quoi faire rêver Carl s'autorise à y ajouter un enjeu qui, il l'espère, rendra le tout un peu plus attrayant. « Celui ou celle qui frappe le plus fort a le droit de choisir la prochaine activité, ça te dit ? Ou ce que tu préfères, on peut miser tout ce que tu veux. » Autant la laisser définir les règles si elle le souhaite, Carl ne veut rien imposer ou disons plutôt qu'il doutera jusqu'au bout de ce qu'il peut proposer. Il fait avec les moyens du bord et l'inspiration du moment, tout en convenant bien que ce n'est sans doute pas assez. « Dis-toi que tu pars avantagée là, j'ai aucune force dans les bras c'est pas nouveau. » On pourrait déjà croire qu'il se cherche des excuses et ce ne serait pas tellement faux, mais Maisie semble avoir surtout plus de choses à évacuer que lui et c'est bien là-dessus qu'elle pourrait faire la différence à ses yeux. « Je commence si tu veux ? » il propose alors, voyant bien qu’elle ne déborde pas d'enthousiasme à l'idée de se saisir du maillet la première. Prendre le risque d'être ridicule Carl le fait déjà très bien en temps normal, alors il va de soi que la question ne se pose pas ici. Au pire il lui arrachera peut-être un nouveau sourire et ce sera pour lui la récompense ultime.

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Dernière édition par Carl Flanagan le Jeu 9 Mar 2023 - 1:40, édité 1 fois
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Maisie Moriarty
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Message(#)(maisie #4) spinning like a wild rollercoaster EmptyLun 17 Avr 2023 - 2:23

Il y a une raison pour laquelle j’ai soigneusement repoussé le moment où je serais amenée à profiter de la compagnie de Carl et elle m’apparait de manière évidente depuis que nous sommes arrivés ici. Son enthousiasme contraste avec mon indifférence et malgré mes efforts, je n’arrive pas vraiment à donner le change. Je suis pourtant loin d’être novice dans le domaine ; mais je crois que je respecte un peu trop bien la promesse que je me suis faite des années auparavant visant à ne pas m’enfermer dans le déni au moment de faire face à mes problèmes. Le souci, c’est que celui qui me préoccupe le plus a quitté la ville et je ne peux donc pas l’affronter pour tenter de régler au mieux une situation qui, de toute évidence, était vouée à l’échec dès le départ. Je ne sais pas vraiment ce que je croyais ; ce n’est pas parce que j’ai passé des mois à côtoyer Angus que nous allions devenir des amis, pas alors que nos antécédents mettaient en avant notre incapacité à nous supporter. Non, en réalité, je sais exactement ce que je croyais ; et je croyais que je pouvais compter sur lui comme il pouvait compter sur moi. Ça a jamais été explicite, je lui ai jamais verbalisé mon amitié, mais j’ai emménagé avec lui pour l’épauler quand il s’est retrouvé seul avec Samuel. Même si j’ai déguisé mon intrusion sous couvert d’une mésentente avec ma colocataire ayant résulté de ma mise à la porte, je pensais que c’était assez clair que cette option n’était pas tant une contrainte et que j’acceptais mon rôle visant à le seconder dans ses nouvelles responsabilités. Notre fonctionnement à nous quatre – en comprenant Llewyn – était peut-être bancal, mais agréable et je crois qu’on y trouvait chacun notre compte. Mais il a fallu que Seth s’en mêle, que le jeu que j’ai volontairement déclenché entre les deux hommes connaisse une tournure à laquelle je m’attendais pas pour fuir devant les problèmes plutôt que d’arriver à leur faire face. Alors à qui je mens, en croyant que je serais en mesure de parler à Angus et de lui dire à quel point je suis désolée, autant vis-à-vis des conneries de mon frère que des miennes ? Le seul mérite que j’ai dans tout ça, c’est que je ne me voile plus la face et arrive à identifier ce qui me pose souci ; le seul truc est que ça se fait au détriment de Carl qui fait de son mieux pour me changer les idées. Si je ne m’étais pas mise en tête de cesser de fermer les yeux, j’arriverais à prétendre que la journée n’a rien de différente de celles qu’on a l’habitude de passer ensemble. Mais j’arrive pas ; et c’est la dernière personne qui doit être un dommage collatéral de ma mauvaise humeur qui en fait les frais. J’en suis désolée. J’en suis sincèrement désolée, autant que je ne peux pas nier que ma patience atteint ses limites à chaque fois qu’il ouvre la bouche pour partager une énième proposition qui aura le même succès (inexistante) que les autres.

« Heureusement que j'en ai deux alors ! » Dans d’autres circonstances, sa répartie n’aurait pas manqué de m’arracher un rire. Et à vrai dire, sa plaisanterie est réussie – ce qui doit être souligné – mais malgré tout, mes lèvres ne s’étirent pas et je reste dissipée, mon regard qui détaille les attractions, mes jambes qui avancent par automatisme. Carl pourrait s’arrêter de marcher autant que de parler, que je ne suis pas certaine de le remarquer avant de longues minutes. Ce dont je suis sûre, en revanche, est que je n’ai aucune envie de mettre mon avenir entre les mains de cette machine à prédiction, car je suis certaine que le résultat me déplaira, qu’il soit en ma faveur ou non. Dernièrement, il entre plus dans la seconde catégorie ; raison supplémentaire pour rester à distance. « Ouais, hum.. t'as raison, vaut peut-être mieux pas savoir. » Je pourrais lui dire que j’ai toujours raison ; mais aujourd’hui il s’agit plus d’un évident pessimisme que le résultat d’une vraie réflexion. « Et puis j'ai déjà demandé à Kleo comment se passerait mon année et elle a pas voulu répondre, donc je me dis que l'ignorance c'est pas mal aussi parfois. » - « Kleo ? » Je devrais avoir honte de ne même pas faire l’effort de chercher à me souvenir à qui est associé ce nom, mais le résultat serait une frustration encore plus grande que celle que je ressens à l’heure actuelle ; j’abdique avant même d’avoir essayé. « Par contre, désolé mais cette année je dis prems sur l’année de merde. » Je précise, soulignant par la même occasion que j’ai un mauvais pressentiment et que s’il y a quelqu’un qui risque d’avoir besoin d’être ramassé à la petite cuillère cette année, c’est moi. Les dernières années ont été les siennes, désormais j’inverse les rôles et s’il s’en offusque, je mettrai en avant le fait qu’il est temps que la chance soit de son côté – et je le penserai sincèrement. Mais je suis sérieuse ; et au-delà de la situation que je traverse avec Angus, j’arrive pas à faire taire cette voix qui pointe du doigt que tout va bien depuis longtemps. Depuis trop longtemps ; et j’ai peur d’elle.

« Oh. » Ma honte commence à devenir de plus en plus étouffante ; me rendant par la même occasion de plus en plus irritable. Je lui l’ai dit avant même qu’on ne vienne jusqu’ici, je le répète désormais : je n’ai rien envie de faire. J’ai jamais été une grande spécialiste des parcs d’attractions, même en compagnie de Lee, mais j’ai toujours trouvé mon bonheur. Sauf qu’aujourd’hui, j’ai aucune foutue idée de ce qui pourrait être suffisamment efficace pour me changer les idées, même le temps de quelques secondes. Et si la perspective d’un Carl hurlant sur les montagnes russes réussit à me convaincre un instant, celle d’avoir à nettoyer son vomi derrière lui est bien moins appréciable. « Ah ! Un sourire ! » Il bondit sur place et cette fois-ci il me piège ; mes lèvres s’étirent à nouveau alors qu’il est pire qu’un gosse le jour de Noël. « Je commençais à croire que j'en verrais aucun aujourd'hui. » - « Roh, t’es con. » Que je râle, poussant son torse de mes deux mains pour signifier ma désapprobation quant à son petit numéro – même si je dois admettre qu’il m’a eue. « Si tu continues comme ça, tu vas voir plus souvent mon majeur que mon sourire. » Non, j’en sais rien et à vrai dire j’ai bien l’intention que ce soit plutôt l’opposé, mais je ne veux pas non plus qu’il prenne trop la confiance. Aussi insupportables qu’ils puissent me paraître, je suis curieuse de voir jusqu’où il portera les efforts. Pour l’heure, c’est à mon tour d’en faire un quand je propose un arrêt au stand de bonbons, parce qu’il ne va sûrement pas tenir encore trop longtemps, Carl. « J'y peux rien si ça m'attire toutes ces couleurs. » - « Bien sûr, c’est une histoire de couleurs. » Je juge, en haussant les épaules. C’est un peu comme s’il me disait que les meufs dont il tombe amoureux l’attirent parce qu’elles ont une jolie posture dorsale, ouais. On y croit. Les bonbons que je sélectionne visent à faire plaisir à mon petit frère, avant de me retourner vers Carl pour jeter un œil au sachet dans sa main. « Attends encore un peu avant de te jeter dessus, hein. C’est pas parce qu’on va passer notre tour sur les montagnes russes qu’on est à l’abri. » Au contraire, même, je le sous-estime pas. D’autant qu’à choisir, l’attraction qui m’intéresse le plus est celle des autotamponneuses, et cela peut suffisamment secouer Carl pour qu’il nous fasse gré d’un charmant cadeau. « Okay mais euh.. tu promets de pas me foncer dedans ? C'est un coup à se péter une côte ça, je suis sûr. » - « Sinon tu peux monter dans la même que moi, hein. » Mais je suis pas sûre que l’idée lui plaise et à vrai dire c’est sans doute mieux ; car si je peux accepter de ne pas lui foncer dedans s’il est dans un autre véhicule, si l’on en partage un, je refuse de garantir de ma délicatesse. Je m’assure une dernière fois de la bonne tenue de son estomac, et malgré tout je fronce les sourcils face à son assurance. « Oui allez, c'est pas comme si on venait tous les jours de toute manière. » C’est sûr, mais ça m’empêche pas d’être sceptique. Peu importe en vrai, puisque Carl ira de son côté et que ce n’est pas mes fringues qu’il risquera de tacher en cas d’accident. Il m’en faut pas plus pour me diriger à la hâte vers le stand, prendre mes tickets et sauter dans une voiture.

Il y a un ou deux mioches qui ont chialé – peut-être un adulte aussi – et je me suis peut-être fissuré une côte dans la bataille, mais j’en ressors étonnamment plus légère, malgré les regards noirs lancés par certains qui ont croisé ma route. Mon regard dédaigneux traduit de mon manque de culpabilité alors que l’attraction n’était pas annoncée pour les petits ; qu’ils prennent leurs responsabilités. C’était à eux de mieux se gérer et de ne pas se retrouver sur mon chemin. Je suis pas amusée, mais soulagée et dans le fond je crois que c’est mieux. « Je pense à un autre truc pas mal aussi pour se défouler, si tu le veux toujours. » - « Fais-moi rêver. » Je le mets au défi quand je le rejoins, étirant un peu mes jambes et mes bras sur place par la même occasion. Mon regard glisse vers la machine qu’il désigne alors qu’il poursuit ses explications. « Le jeu de la mailloche ! Le machin où il faut frapper le plus fort possible pour faire grimper le score, tu sais, avec la cloche tout en haut qui retentit si t'es vraiment une légende. » - « Mais Carl tu vas te péter un bras. » Est-ce que je suis un peu dure avec lui ? Sans doute. Mais toujours est-il qu’il a sérieusement l’air de ne pas vouloir rentrer en un seul morceau vu tous les efforts qu’il met là-dedans depuis que nous sommes arrivés. « Et moi aussi d’ailleurs. » Vraiment, à nous deux on va pouvoir occuper les infirmiers pour le reste de la journée. « Celui ou celle qui frappe le plus fort a le droit de choisir la prochaine activité, ça te dit ? Ou ce que tu préfères, on peut miser tout ce que tu veux. » - « Nan, ça me va. Ça me donnera une raison de te battre. » Je suppose en haussant les épaules. « Ou de me ridiculiser, merci. » Que je râle, sérieusement, alors qu’il reprend la parole. « Dis-toi que tu pars avantagée là, j'ai aucune force dans les bras c'est pas nouveau. » - « Oui, justement c’est ce qui me fait peur. » Je la sens pas, son histoire. Et s’il se casse sérieusement un os, je ne promets pas de poursuivre mes efforts ; je risque surtout de lui hurler dessus pour lui faire remarquer que « je te l’avais dit ». « Si je gagne, la prochaine activité est de ne plus faire d’activités. » Ouais, ça me paraît être un bon plan, même si je suis désolée pour Carl qui semble prendre plus de plaisir que moi. « Je commence si tu veux ? » - « Ouais, honneur aux dames. » Je tente un sourire pour lui faire comprendre que je suis désolée pour cette réflexion, mais j’essaie. Promis, j’essaie. Mais je sens surtout que je vais me ridiculiser ; j’ai aucune force, j’ai pas la musculature d’un Angus qui pourrait assurément battre le record. Et putain, pourquoi est-ce que cet idiot est obligé d’être partout ? Je serre les dents en croisant mes bras sur ma poitrine, tentant de me concentrer sur Carl, qui se met en position, s’appliquant au mieux. Et le score qui s’affiche ne manque pas de me surprendre. « Mais quoi ?! » C’est quoi ce jeu à la con ?! J’arriverai pas à battre le score affiché, ce qui implique que je vais sûrement devoir rester ici et supporter cette journée. Vraiment, promis, c’est pas Carl qui est insupportable, c’est juste... tout. À commencer par moi, alors que je suis la première à m’énerver de mon comportement. « J’y crois pas, comment t’as fait ?! » Je lui demande alors que c’est mon tour, et je lui jette encore un coup d’œil. « Comment t’as pu me cacher ça tout ce temps ? » Ouais bon, je m’emballe, il aurait pu faire plusieurs centaines, mais quand même, si ça se trouve Carl peut casser des gueules et c’est un élément dont je ne suis pas au courant. Ce qui est sûr, c’est que ce n’est pas mon cas, même si j’ai bien un ou deux visages à imaginer à la place. De là à penser que ce sera suffisant pour péter les scores, j’ai des doutes, mais j’ai pas vraiment besoin de me préparer ou de forcer pour avoir envie de frapper.

Spoiler:



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Message(#)(maisie #4) spinning like a wild rollercoaster EmptyJeu 27 Avr 2023 - 23:08


☾ spinning like a wild rollercoaster
when you try your best, but you don't succeed, when you get what you want, but not what you need. when you feel so tired, but you can't sleep. stuck in reverse. when you lose something you can't replace, when you love someone, but it goes to waste, could it be worse? lights will guide you home and ignite your bones, and I will try to fix you.
@MAISIE MORIARTY ☆ CARL FLANAGAN
gifs by (c) alicemxkesthings et (c) mae-martin


Bien évidemment que sa meilleure amie a raison et que cette machine à prédictions n'est susceptible de leur attirer que des problèmes, en admettant que l'un et l'autre n'en aient pas déjà assez. C'est un coup à entendre des choses qui, statistiquement parlant, ont de plus grandes chances de leur déplaire que le contraire et Carl n'est soudain plus certain de pouvoir affronter le verdict qui tombera sous ses yeux, quand bien même il reste libre de décider que ces prédictions ne valent rien. Oui mais justement, le garçon est bien connu pour calquer ses croyances sur tout et n'importe quoi alors qui sait s'il pourra réellement ignorer ces présages et ne se mettra pas plutôt à y penser nuit et jour après ça. C'est décidé, il ne prendra pas le risque de gâcher cette journée alors qu'ils peuvent très bien s'en passer car ce n'est après tout pas faute d'avoir déjà questionné Kleo, aussi inexistantes aient été les réponses données par celle-ci. « Kleo ? » « Ma planche ouija, tu sais, celle que j'ai trouvé dans un antiquaire l'année dernière. » Elle sait oui, mais s'en souvient-elle seulement ? Pour la défense de Maisie ce n'est pas un sujet qui s'est invité très souvent dans leurs échanges depuis que le garçon a fait l'acquisition de la fameuse planche alors il ne lui en veut pas d'avoir possiblement oublié, supposant que la plupart des informations provenant de lui ont une chance de se perdre quelque part. « Mes colocataires la détestent mais ça, c'est parce qu'elles y croient pas comme moi. » Il était pourtant sceptique lui aussi sur les prétendus pouvoirs de Kleo au départ mais aujourd’hui, ça l’arrange quand même bien de se dire qu’elle pourrait l’aider à y voir plus clair dans le vaste bazar de sa vie et dans toutes ces questions qu’il peut quotidiennement se poser – et ça, en admettant seulement que la goutte se mette un jour à bouger devant lui et pas seulement parce que Carl l’aura imaginé. « Par contre, désolé mais cette année je dis prems sur l’année de merde. » Et lui déteste déjà l’entendre, non pas parce qu’il reproche à Maisie son élan pessimiste mais parce qu’il n’a surtout aucune envie de penser que la malchance pourrait être de son côté cette année. Il veut bien garder sa poisse Carl, il préfère même ça au fait qu’elle puisse être transférée sur d’autres mais il aura beau demander à l’univers d’épargner sa meilleure amie, ce n’est pas comme si ce dernier avait pour habitude de beaucoup l’écouter. « Dis pas ça Maisie. » il souffle et garde pour lui le fait que ce soit également difficile à entendre pour celui qui cherche tant bien que mal à lui redonner le sourire. Elle n’est pas très positive, un euphémisme pour dire qu’elle part même sacrément défaitiste et c’est une chose que l’on devait surtout au bonhomme jusque là. « Ce sera une année de merde pour personne, voilà. » Carl tranche avec un manque évident de conviction dans la voix, tout sauf certain de ce qu’il avance mais désireux au moins d’y croire, à défaut de pouvoir l’en convaincre elle aussi.

« Roh, t’es con. » Telle est la réaction de Maisie lorsque le garçon parvient à lui arracher un sourire et s’en félicite un peu trop vivement. C’est que ce sourire, Carl commençait à croire qu’il n’en verrait pas la couleur aujourd’hui alors pour une fois il ne faut pas s’attendre à ce qu’il ait la victoire modeste, aussi infime soit cette dernière compte tenu du peu de sourires que Maisie devrait esquisser aujourd’hui. « Si tu continues comme ça, tu vas voir plus souvent mon majeur que mon sourire. » Ce n’est pas vraiment son but mais l’idée parvient à l’amuser. Carl ne s’offusquerait étrangement pas de récolter un majeur dressé contre lui car dans un sens, il veut encore croire que l’un n’empêcherait pas l’autre. « Les deux sinon ? Je suis sûr que tu sais faire un doigt d'honneur en souriant. » Parce qu’avec le sourire tout passe beaucoup mieux, n’est-ce pas ? Oh, il a bien conscience d’en demander un peu trop à Maisie et de ne pas non plus très bien s’y prendre, mais il pourrait jurer que ses intentions sont bonnes quand il se montre ainsi à l’affût du moindre étirement de ses lèvres. Elle doit le trouver sacrément lourd et Carl ne prétend pas faire preuve de beaucoup de subtilité, c’est simplement sa façon à lui de veiller sur elle et d’essayer de lui changer les idées. Avec assez peu de succès revendiqué jusqu’à présent, c’est certain, mais le garçon ne s’avoue pas vaincu pour autant et compte à présent sur ces bonbons ramenés à Lee pour lui faire un peu plaisir. « Bien sûr, c’est une histoire de couleurs. » Bon, c’est surtout une histoire de sucre dont il a très envie de s’empiffrer mais la chose était plus joliment dite dans l’autre sens, à ses yeux. « Attends encore un peu avant de te jeter dessus, hein. C’est pas parce qu’on va passer notre tour sur les montagnes russes qu’on est à l’abri. » Son estomac, oui, il n’a pas oublié et l’idée n’est effectivement pas d’engloutir la moitié de ce sachet avant d’avoir mis les pieds dans la moindre attraction, qu’elle soit vouée ou non à remuer. Le garçon se fait donc une raison et promet de remettre son petit grignotage à plus tard… ou presque. « T'as raison, faut pas que j'en abuse mais.. juste un petit, allez, c’est le dernier promis. » Et c’est tout, Carl s’arrête là avant de mettre ce sachet hors de sa vue pour que la tentation d’y piocher disparaisse elle aussi. Les auto-tamponneuses sont après ça l’attraction plébiscitée par Maisie, autrement dit un passage obligatoire auquel le garçon ne pourra pas échapper car si c’est ce qu’elle désire, il ne peut décemment pas le lui refuser. Ce n’est pourtant pas bien rassuré que Carl se prend à aborder la chose, craignant déjà des dégâts physiques que le choc des voitures pourrait causer car il se connait, et sait qu’un rien parviendrait à le briser en deux tout comme il doit en être de même pour Maisie. « Sinon tu peux monter dans la même que moi, hein. » Ce n'est pas faute d'y rentrer à deux sans problème mais Carl n'y tient pas forcément, trop peu confiant quant à ses capacités à ne pas faire n'importe quoi de ses bras et redoutant sans doute un peu, aussi, les grands gestes que sa meilleure amie pourrait avoir. À chacun son véhicule donc, c’est encore la meilleure façon de limiter la casse.

Et des idées visant à les amuser tous les deux – avec bien plus de réussite d'un côté que de l'autre là encore – Carl peut en trouver beaucoup d'autres car ce ne sont après tout pas les options qui manquent autour d'eux. Maisie a visiblement pas mal de choses à extérioriser et lui s'adonnera à tout ce qui sera susceptible de la soulager, ce qui l'amène à considérer un prochain jeu pas forcément à leur portée mais qui, malgré tout, vaut bien le détour à ses yeux. « Fais-moi rêver. » Ce n'est pas franchement des étoiles que Carl s'attend à éveiller dans son regard lorsqu'il lui exposera ce à quoi il a pensé mais il y croit à son idée, certainement parce qu'il se retrouve déjà à miser dessus bien plus qu'il ne le devrait. Ce n'est pas encore ce qu'il estime être sa dernière chance pour créer un soupçon d'enthousiasme chez Maisie mais autant se l'avouer, rien n'a jusqu'ici eu l'effet espéré ni donné à cette journée le caractère léger et divertissant que Carl pouvait en attendre. Alors il prend le risque, un de plus aujourd'hui sans trop savoir ce qu'il peut valoir mais voulant tout de même croire que cette idée-là n'est pas sa pire. « Mais Carl tu vas te péter un bras. » Oui, c'est une possibilité mais il préfère pour sa part se focaliser sur le fait d'offrir un défouloir à Maisie. « Et moi aussi d’ailleurs. » Pas improbable, là encore. « On fera attention, hum. » Prudent, Carl peut bien prétendre qu'il le sera puisque son but n'est effectivement pas de repartir d'ici avec un bras dans le plâtre – car si sa volonté d'alléger les pensées de sa meilleure amie devait avoir une limite, ce serait probablement celle-ci. Maisie n'a donc pas vraiment foi en eux mais la récompense que le garçon lui fait miroiter semble malgré tout la convaincre, quand bien même son engouement se trouve une fois de plus aux abonnés absents. « Nan, ça me va. Ça me donnera une raison de te battre. Ou de me ridiculiser, merci. » Il remue doucement la tête. « Tu seras pas la plus ridicule puisque je suis là, tu te souviens ? » Sous-entendant qu'il reste le mieux placé pour se ridiculiser où qu'ils aillent, et qu'à ses côtés Maisie ne devrait pas trop souffrir de la comparaison. En théorie, du moins. « Oui, justement c’est ce qui me fait peur. » Il n'a aucune force dans les bras, c'est un fait et ce jeu lui prouvera sans doute ce que Carl sait déjà mais quand on part d'aussi bas, le bon côté de la chose est au moins qu'on ne s'attend à rien. « Si je gagne, la prochaine activité est de ne plus faire d’activités. » La réponse a beau être prévisible au vu du manque d'amusement flagrant de Maisie, elle parvient quand même à le toucher au cœur et cela d'une bien triste façon. « D'accord. » il lui accorde dans un semblant de sourire, tentant de cacher la peine que ces mots peuvent lui faire car le voilà à présent presque certain que ses efforts ne pourront être que vains, comme si le fait d’aller contre la volonté de sa meilleure amie en la retenant ici avec lui ne lui inspirait pas déjà des pensées culpabilisantes. Le mieux est sans doute que Carl se lance le premier pour l'exemple, ainsi qu'au nom d'un ridicule dont le garçon se fiche presque d'être couvert si à l'arrivée sa piteuse performance peut au moins montrer à Maisie qu'il sera toujours le pire. « Ouais, honneur aux dames. » Honneur aux losers surtout, c'est bien de quoi il doit avoir l'air en s'emparant de la mailloche sans même être sûr de savoir comment la tenir.

Le garçon se répète qu'il n'a rien à gagner ou à perdre et que le score qui s'affichera au-dessus de sa tête ne changera proprement rien à sa vie, puis il frappe sans vraiment réfléchir et sans imaginer, non plus, que la chance (ou peu importe de quoi il s'agit) est sur le point de lui sourire. « Mais quoi ?! » Lui, faire cent points du premier coup ? Carl hallucine et il n'est pas le seul car derrière lui, Maisie est elle-même bien incapable de croire que cet exploit est le sien. « Non attends, c'est pas- » possible, non, ça ne l'est pas et c'est pourtant bien son bras qui a frappé cette machine et son résultat qui désormais s'affiche. « J’y crois pas, comment t’as fait ?! » Si seulement lui-même en avait la moindre idée, il n’hésiterait pas à lui partager son secret. Les choses n'ont assurément pas connu l'évolution qu'il s'était imaginé et face à cette surprise, c'est tout juste si Carl s'autorise à respirer. « Je sais pas non plus, j'te jure ! » Mais il aimerait bien savoir d'où il a pu sortir cette force et où cette dernière se trouvait surtout avant ça pour que le bonhomme ait été à des années lumière de soupçonner son existence. « Comment t’as pu me cacher ça tout ce temps ? » Une chose est sûre, il ne revendiquait rien de tout ça face aux gros durs s'étant chargé de son cas et notamment face à Hector, devant lequel Carl n'a jamais su se défendre. « C'est la première fois de ma vie que je réussis à ce genre de truc, j'y crois franchement pas là. » Et il n'est pas exagéré de dire que c'est aussi la première fois de sa vie qu'il n'échoue pas dans quelque chose, ce sentiment de succès lui étant inconnu et l'impression d'en avoir bien plus dans les bras qu'attendu ne manquant pas de le perturber. « Mais allez rien n'est perdu, à ton tour ! » il l'encourage en sautillant sur place, revigoré par sa propre tentative au résultat inattendu et se mettant aussitôt dans la peau du plus investi des supporters. Maisie se place à son tour face à la machine et il peut sentir que l'envie n'est pas là, seulement lui non plus n'y croyait pas et ça ne l'a pas empêché de créer la surprise. Sa meilleure amie peut donc elle aussi déjouer les pronostics, c'est en tout cas ce que Carl veut croire avant de constater que son exploit ne sera pas réitéré. « Oh. » Le score fait peine à voir, c'est ce qu'un regard objectif posé sur ce dernier viendrait à penser mais lui préfère se dire que Maisie a au moins essayé. « C'est pas grave, euh.. c'est bien déjà, ouais. » Bien selon ses propres standards qui ne sont pas bien hauts, on le sait, alors que le garçon refuse d'établir la moindre compétition entre eux. Ce n'était pas un concours et Maisie n'est pas non plus la grande perdante du jour, peu importe ce que les faits tendent à montrer. Carl amorce alors un déplacement hésitant vers elle, sa posture traduisant sa gêne autant que son envie de la ménager pour la suite. « Bon écoute.. je sais que j'ai gagné et que ça me donne le droit de choisir la prochaine activité mais je vois bien que tu t'amuses pas, et ça m'embête de te forcer comme ça. » Car forcée, Maisie doit forcément l'être et ce n'est pas de cette façon qu'il pensait lui changer les idées. Cette sortie devait être agréable et il ne peut plus vraiment ignorer le fait qu'elle l'est surtout – pour ne pas dire uniquement – pour lui. « Tu préfèrerais rentrer pas vrai ? » il questionne en relevant ses yeux vers elle, sans passer par le moindre détour. « Je le prendrai pas mal tu sais, je veux juste pas que ce soit une corvée pour toi d'être ici parce qu'à la base, moi, je voulais vraiment que tu passes un bon moment. » Carl le désirait même de tout son cœur et son sourire le démontre encore, malgré l'expression tristement résignée teintant ses traits. « Qu'on passe un bon moment, tous les deux. » il complète, appuyant sur le fait que cette journée n'aurait pas eu la même saveur sans elle mais Maisie ne passe justement pas un bon moment, c'est évident et sa présence n'y change rien. Est-ce que tout ça le dépite ? Pour sûr. Est-ce qu'il se retient aussi de pleurer ? Sans doute, mais c’est sans importance car c'est d'elle qu'il est question et non de lui. « Mais c'est pas le cas, je le vois. Et tout va bien, vraiment, ce sera pas du tout un échec si on rentre maintenant. » Bien sûr que si, pour lui la mission sera même très loin d'être accomplie et c'est pourtant un sourire que Carl s'efforce de garder, en dépit de cette impuissance qui n'en finit plus de l'envahir.

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Maisie Moriarty
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la trahison des images
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ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001).
STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non).
MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds.
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angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.

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Message(#)(maisie #4) spinning like a wild rollercoaster EmptyVen 19 Mai 2023 - 0:16

Une partie de moi a envie de tester cette fameuse machine à prédictions pour vérifier si mon année sera aussi catastrophique que je le présage ; l’autre souhaite s’en préserver pour ne pas risquer d’être influencée par le résultat. Je me connais, dès lors qu’elle m’annoncera un événement quelconque, je vais inconsciemment mettre tout en œuvre pour qu’il se réalise. Je suis une excellente conductrice, mais si elle m’annonce que je vais me foutre dans un fossé, je suis capable de provoquer l’accident par inadvertance, par la seule force d’un foutu pouvoir de persuasion et d’actes manqués. Alors oui, je préfère rester dans l’ignorance – ça vaut mieux pour tout le monde. Carl semble être dans le même état d’esprit, d’autant plus que « Kleo » n’a pas daigné lui répondre quand il s’est déjà interrogé sur son année à venir et au-delà de ce que cela implique, j’ai surtout besoin de savoir qui est cette fameuse Kleo. « Ma planche ouija, tu sais, celle que j'ai trouvé dans un antiquaire l'année dernière. » - « Oh, Kleo. » Ça me revient, oui, vaguement, mais surtout : « pendant un instant, j’ai cru que c’était un nouveau crush. » On l’a échappé belle, parce que je ne me doute pas que j’aurais détesté la fameuse Kleo. Non pas par jalousie, mais par anticipation ; le schéma est toujours le même. Carl tombe amoureux, Carl se fait briser le cœur. « Mes colocataires la détestent mais ça, c'est parce qu'elles y croient pas comme moi. » - « À choisir, je préfère encore faire confiance à Kleo qu’à cette machine. » Je dis en lançant un coup d’œil à Zoltar, peu convaincue par la chose. Kleo n’est sûrement pas beaucoup plus valide, mais elle a le mérite de pouvoir nous offrir la possibilité d’un certain divertissement aux tendances horrifiques – même si je doute que Carl l’utilise à cet escient-là. Et à vrai dire, je suis presque déçue que Carl n’ait pas proposé une petite séance de spiritisme pour me changer les idées ; je suis certaine que ça aurait eu son effet. Kleo ne m’aurait pas fait peur, d’autant que je suis persuadée de ce qui m’attend cette année et que j’interdis Carl de se mettre en tête de rivaliser avec moi. Si je ne sens pas cette année, j’espère au moins que la sienne sera plus douce, d’autant plus en prenant en compte les derniers mois qui n’ont pas été des plus faciles pour lui – et qui, tristement, font suite à des dernières années qui n’ont pas été réjouissantes. « Dis pas ça Maisie. » - « Pourquoi ? Parce que c’est censé être ton discours ? » Trop tard, que dit mon haussement d’épaules à ma place, alors que mon pessimiste va sûrement finir par me jinxer. Un pessimisme d’ordinaire réservé à Carl, et ma façon de lui faire remarquer que j’ai moi aussi le droit de l’être, qu’il peut ainsi goûter à sa propre médecine n’est pas des plus délicate ; et c’est peut-être la première fois depuis le début de la journée que la mine sur mon visage semble sincère quand je baisse les yeux, coupable. « Désolée. » Mes excuses sont tout autant authentiques, alors qu’il finit par conclure : « Ce sera une année de merde pour personne, voilà. » Ça ne veut pas pour autant dire que ce sera une belle année, c’est tout ce que je retiens, mais j’aime l’idée qu’il essaie de voir les choses sous un autre angle. Je n’en suis pas convaincue pour autant, mon talent pour l’autosabotage en veille depuis un bail pour qu’il reste discret encore bien longtemps. « Deal. » Que je concède, peu convaincue, ajoutant rapidement : « donc ça vaut aussi pour toi, hein. » comme piqure de rappel qui s’avère, cette fois-ci, assurée.

Je dois néanmoins concéder une victoire à Carl, quand l’une de ses réflexions finit par m’arracher un sourire, victoire dont il se vante bien trop à mon goût pour le laisser en profiter en toute impunité. Je le pousse, l’insulte amicalement et finit par le menacer s’il continue sur cette voie-là. « Les deux sinon ? Je suis sûr que tu sais faire un doigt d'honneur en souriant. » - « Ah, ah. » Je force, mais lui offre la démonstration alors que mon majeur se dresse en même temps que mes lèvres s’étirent, étonnamment peu sérieuse dans mon mécontentement alors que mon humeur semble connaître un instant d’accalmie. J’essaie d’en profiter, n’ayant aucune idée du temps que cela va durer avant que je finisse par en vouloir à nouveau à la terre entière, à commencer par un Carl dont le seul méfait est d’être en face de moi et donc tout désigné pour subir mon agacement. Et dès lors qu’on fait un détour par le stand de confiseries, je sens déjà que mes nerfs se tendent à nouveau, alors que là où il bave, j’en suis presque dégoûtée. Je me place en voix de la raison – quelle ironie – alors que je souligne les attractions qui nous attendent et pour lesquelles un estomac plein de sucreries n’est pas conseillé. Mes avertissements sont louables, mais la vérité est que s’il rend le contenu de son estomac à côté de moi – ou pire, sur moi – je lui ferai regretter sa merveilleuse idée. « T'as raison, faut pas que j'en abuse mais.. juste un petit, allez, c’est le dernier promis. » Et si je reste silencieuse, mon regard n’oublie pas de le menacer en bonne et due forme pour lui faire passer l’envie de vider le sachet, car je sais qu’il peut se montrer déraisonnable sur ces questions-là. Mon visage se détend quand je constate qu’il tient sa promesse, et que mes fringues gagnent en sécurité, bon. La sécurité qui est compromise, ce n’est certainement pas la mienne, mais bien celle des autres visiteurs du parc (et celle de Carl en tête, s’il monte dans la même voiture que moi) alors que je finis par abdiquer et admettre qu’une attraction me fait de l’œil, en réalité. Les autotamponneuses me paraissent toutes indiquées pour me défouler, et Carl a la bonne idée de refuser ma proposition, lui permettant ainsi de s’assurer la vie sauve alors que j’accepte de l’épargner, contrairement à tous les autres.

J’arrive pas encore à déterminer si ça m’a réellement aidée ou si les pleurs et les insultes des uns et des autres n’ont fait que m’énerver encore plus, toujours est-il que j’écoute la proposition de Carl quand il prétend avoir une idée dans la continuité des autotamponneuses. J’ai beaucoup d’attentes et, pour être honnête, elles ne sont pas satisfaites quand il me parle du jeu de mailloche, car je n’ai aucune peine à imaginer la catastrophe vers laquelle nous nous dirigeons. Lui autant que moi. « On fera attention, hum. » - « T’y crois, toi ? » Question rhétorique, il sait autant que moi que nous sommes pas vraiment réputés pour faire attention. Il a beau être prudent de son côté, il finit toujours dans de sales draps et moi... moi, je fonce dès qu’il s’agit d’une mauvaise idée. Alors non, je maintiens que l’idée est plus dangereuse qu’autre chose, d’autant plus si on prend également en compte la honte que l’on va se payer, au milieu des gros bras qui arrivent à exploser tous les scores. Nous, si on arrive déjà à soulever la mailloche, ça relèvera de l’exploit. « Tu seras pas la plus ridicule puisque je suis là, tu te souviens ? » - « Quelle bienveillance de ta part. » Quel sacrifice, même, bien qu’il n’a pas tort. Vu la poisse qu’il se paie, il y a peu de chances que les regards soient tournés vers moi, mais ce n’est pas pour autant que je lui souhaite de se ridiculiser ou de se blesser – les deux options étant plus que probables. La vérité c’est que je n’ai aucune envie d’assister à ça, pas plus que je n’ai envie d’essayer ce foutu jeu, de continuer à supporter les hurlements des morveux autour de nous ou encore d’avoir à être témoin de la niaiserie des petits couples qui viennent profiter de leur date ici. Cette ambiance chaleureuse et joyeuse me donne envie de vomir autant que de mourir, et même la présence de Carl n’y change rien ; alors si je gagne – et j’espère y parvenir – les activités s’arrêteront-là. Je ne sais pas encore par quoi les remplacer, ni même si j’ai envie d’y songer, mais continuer de me forcer me semble au-dessus de mes forces, d’autant plus quand on prend compte l’énergie sans fin que semble posséder Carl. « D'accord. » Et son sourire ne me trompe pas alors que j’expire un soupir agacé – autant contre son air de Carliméro que ma mauvaise humeur dont il fait les frais. Je reste silencieuse alors que je songe à la manière dont je pourrais me rattraper, alors même que je n’en ai pas vraiment envie. L’avantage, c’est que je gagne quelques minutes avant d’être assaillie par la culpabilité, car l’activité est toujours de vigueur.

Et il assure. Sans exploser le compteur – n’abusons pas – Carl fait un score honorable, bien plus que je ne l’aurais cru capable et je ne peux pas masquer ma surprise. « Non attends, c'est pas- » Mes sourcils se froncent alors que je continue de lui demander des explications concernant ce talent caché. « Je sais pas non plus, j'te jure ! » La chance du débutant, donc, ou alors je l’ai tellement agacé que je fais face à un nouveau Carl, celui qui, à défaut d’exprimer verbalement son désaccord, le fait à travers les gestes – de quoi m’aider à déculpabiliser, bien sûr (non). « C'est la première fois de ma vie que je réussis à ce genre de truc, j'y crois franchement pas là. » - « Mouais, si j’apprends que tu t’es entraîné, Flanagan, ça va chauffer pour toi. » Est-ce que c’est son plan depuis le début ? Après tout, c’est lui qui a proposé que le gagnant choisisse la prochaine activité. Mais je doute qu’il soit capable d’anticiper et de préparer les choses à ce point, ce qui lui permet de gagner un peu de répit avant que je ne songe à sa punition, parce que ça me paraît compromis de réussir à le battre. « Mais allez rien n'est perdu, à ton tour ! » Il sautille sur place et définitivement, le contraste entre nos deux humeurs ne pourrait pas être plus flagrant. J’essaie de me préparer, sous pression quant à la perspective d’avoir à le battre pour m’assurer une certaine tranquillité. Et évidemment que je flanche, et que je n’arrive pas à atteindre un score qui saurait rivaliser avec le sien. « Oh. » Je reste silencieuse un instant, pour prendre la mesure de la catastrophe qui se produit sous mes yeux. « Ouais, comme tu dis. » Je râle, peu surprise, mais néanmoins agacée. « C'est pas grave, euh.. c'est bien déjà, ouais. » Ouais, c’est ça, c’est un échec à l’image de tout ce que j’entreprends depuis des mois ; je ne sais même pas pourquoi je suis surprise du résultat. « Ouais, bref. Bravo en tout cas, ça va rester dans les annales. » J’essaie d’esquisser un sourire car c’est la vérité, je ne me doutai pas que Carl était capable de ça et c’est une bonne surprise – même si elle est à mon détriment. « Bon écoute.. je sais que j'ai gagné et que ça me donne le droit de choisir la prochaine activité mais je vois bien que tu t'amuses pas, et ça m'embête de te forcer comme ça. » La gêne de Carl est perceptible et je reste silencieuse, honteuse face à cette accusation déguisée qui met en avant ma mauvaise attitude. « Tu préfèrerais rentrer pas vrai ? » J’en sais rien, en réalité. Je sais pas ce que je vais faire, je sais pas ce dont j’ai envie, je sais juste que je m’insupporte. « Je le prendrai pas mal tu sais, je veux juste pas que ce soit une corvée pour toi d'être ici parce qu'à la base, moi, je voulais vraiment que tu passes un bon moment. » - « Je sais. » Que je me permets dans une vaine tentative de faire un effort. Et si Carl a relevé les yeux, je baisse les miens, incapable d’affronter la tristesse que je peux y lire face à mon comportement. « Qu'on passe un bon moment, tous les deux. » Ouais, j’ai compris, je suis celle qui pourrit la journée et je peux même pas lui en vouloir de le souligner – volontairement ou non – tant c’est la vérité. « Mais c'est pas le cas, je le vois. Et tout va bien, vraiment, ce sera pas du tout un échec si on rentre maintenant. » Si, complètement, et je le connais assez pour savoir qu’il verra les choses sous cet angle et qu’il s’en voudra. Il va penser que c’est lui le problème et une part de moi n’a pas envie d’essayer de le rassure aujourd’hui, pas alors que je suis déjà épuisée à essayer de contenir mon ressentiment vis-à-vis de la terre entière. Vis-à-vis d’Angus, surtout, mais Carl n’est pas Angus ; et ce n’est pas à lui de payer. « Je suis désolée, Carl, je sais pas ce qui m’arrive. » Si, je le sais, mais j’ai pas envie d’en parler, je me contente de me cacher derrière des excuses superficielles qui m’évitent d’affronter le problème. Parce que je n’ai pas envie de le faire ; et qu’est-ce qu’il va se passer, une fois que je serai seule chez moi ? Je vais continuer de ressasser toute cette histoire, à laquelle se sera ajoutée la culpabilité d’avoir gâché la journée de Carl. Je finis par abdiquer, ma mauvaise humeur faisant place à une évidente tristesse. « Et c’est pas contre toi, j’ai... enfin, j’ai l’impression que tout est une corvée, si ça peut te rassurer. » J’ai un rire nerveux, fatiguée de ma propre lâcheté. « J’adorerais avoir un bouton on/off pour arrêter de me sentir comme ça. » J’avoue, tentant de détendre la situation. « Mais je vois tes efforts et je les apprécie, je t’assure. » Et à ce stade, je ne sais toujours pas ce que je veux faire, si je préfère le planter là ou si je continue de me forcer à trouver du plaisir en cette journée. « Et je peux t’assurer que t’es de bonne compagnie, même si moi je le suis pas. » Et même si ses efforts peuvent paraître agaçants, le fait est qu’il n’a pas hésité à se proposer pour me changer les idées et qu’il s’y essaie ; et à vrai dire il est bien le seul qui puisse encore me supporter, j’ai l’impression. Je n’ai plus de contacts avec Seth, ni avec Angus, encore moins avec Theo, ce n’est pas comme si mon cercle d’amis était suffisamment conséquent pour que je fasse la fine bouche ; et de toute évidence Carl n’est pas une solution de dépit alors qu’il répond toujours présent et que je lui en suis reconnaissante. « Allez, choisis la prochaine activité. » Que je finis par trancher, attrapant son bras que j’emprisonne des miens, le tirant un peu contre moi. « Je te promets que je vais faire un effort, parce que je préfère être avec toi que toute seule chez moi. » Alors pour répondre à sa question, non, je ne suis pas sûre que je préférerais rentrer. « Je te gagnerai une peluche pour me faire pardonner. » Que j’ajoute, en lui faisant les yeux doux, dans une vaine tentative qu’il accepte mes excuses les plus sincères.

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Message(#)(maisie #4) spinning like a wild rollercoaster EmptyDim 28 Mai 2023 - 21:12


☾ spinning like a wild rollercoaster
when you try your best, but you don't succeed, when you get what you want, but not what you need. when you feel so tired, but you can't sleep. stuck in reverse. when you lose something you can't replace, when you love someone, but it goes to waste, could it be worse? lights will guide you home and ignite your bones, and I will try to fix you.
@MAISIE MORIARTY ☆ CARL FLANAGAN
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« Oh, Kleo. » Elle semble tiquer au nom et aux brèves explications qu'il fournit, restituant donc la fameuse planche dont elle était sans doute parvenue jusqu'ici à oublier l'existence. « pendant un instant, j’ai cru que c’était un nouveau crush. » Ce qui en dit plutôt long sur les fixettes que le garçon a pu collectionner depuis qu'ils se connaissent, au point qu'il soit presque plus habituel de le voir tomber pour une demoiselle que dépenser son argent dans tout et n'importe quoi. Mais cette fois Carl le jure, il n'est pas question du moindre crush tombé du ciel. « Oh euh, non, je t'en aurais parlé si ça avait été ça. » Elle est même la première personne qu'il prévient toujours, celle obtenant l'exclusivité lorsque son cœur s'emballe pour quelqu'un avant qu'il ne finisse irrémédiablement brisé comme le veut la tradition avec lui. Le fait est qu'il n'a donc rien à signaler de ce côté-là pour le moment, bien trop perdu dans tout ce qu'il peut ressentir pour qu'un nouvel épisode puisse le guetter et parce qu'avouons-le, la place est aussi déjà prise. « À choisir, je préfère encore faire confiance à Kleo qu’à cette machine. » Lui aussi préfère s'en remettre à sa chère planche que de se fier aux prédictions d'une machine dont il parvient tout juste à prononcer le nom, d'autant plus que le Zoltar en question n'est pas bien rassurant avec ses yeux paraissant sonder l'âme de tous ceux s’en approchant. « Je te la présenterai si ça t'intéresse. » Kleo, sa nouvelle amie tout aussi peu humaine à laquelle Carl est pourtant déjà attaché. C'est une longue histoire, celle d'un garçon se prenant subitement de pitié pour une planche tristement ignorée qu'aucun client ne semblait prêt à acheter – il n'en fallait pas plus à Carl pour s'y identifier mais il évitera de le faire savoir à Maisie, le moment semblant assez mal choisi pour entreprendre ce genre de comparaison alors qu'il a déjà à peine le droit de lui demander de ne pas partir défaitiste pour l'année à venir. « Pourquoi ? Parce que c’est censé être ton discours ? » Outch. Si Maisie désirait lui couper la chique en un temps record, elle ne pouvait pas mieux s'y prendre qu'en soulignant que d'ordinaire, le grand pessimiste de leur duo n'est autre que lui. Il reste silencieux et se mord la lèvre face à cette remarque qui l'écorche un peu au passage car c'est peut-être bien l’image que les gens ont de lui, celle d’un garçon passant le plus clair de son temps à se lamenter et à attendre que le pire lui tombe dessus. « Désolée. » Ce n'est pas la délicatesse qui étouffe sa meilleure amie aujourd'hui mais Carl s'en remettra, aussi brutal soit ce retour de boomerang dans sa figure. « T’inquiète. » il souffle simplement, balayant ces mots qui n'étaient pas voués à le blesser mais plutôt à lui rappeler qu'il n'a pas le monopole de la malchance et des mauvais pressentiments. Maisie n'a pas tort, il ne peut pas toujours être celui qui ne sent pas les choses car s'il partait un peu moins du principe que son année sera un désastre de plus, peut-être qu'il attirerait vers lui un peu plus de positif. C'est ce que Carl finit même par en conclure : cette année n'est pas forcée d'être merdique et eux sont encore moins forcés de s'avouer vaincus alors que celle-ci n’en est qu’à ses prémices. En douze mois il peut s'en passer des choses et il veut croire que certaines seront au moins bonnes. « Deal, donc ça vaut aussi pour toi, hein. » Il hoche la tête et lui accorde que c'est autant valable pour elle que pour lui car une pincée d'optimisme ne peut pas faire de mal ici. « Oui. Je me suis fixé plein d’objectifs pour cette année alors elle sera au moins meilleure que la précédente si j’arrive à en atteindre quelques uns. » C'est la motivation que Carl espère personnellement y trouver, celle de parvenir à cocher des cases sur sa liste de résolutions longue comme le bras et ce même si elles doivent être peu nombreuses car sans but fixé, le garçon ne saurait pas vraiment dans quelle direction aller.

À cet instant pourtant, tous deux savent pertinemment vers quoi ils se dirigent et tandis que Maisie n'a pas franchement foi en eux et en leur capacité à éviter que les choses tournent mal, Carl prétend prendre les précautions nécessaires pour ne pas ressortir de cette prochaine activité avec un bras ou un œil en moins. « T’y crois, toi ? » Pas vraiment en vérité mais il se raconte bien ce qu’il veut, tout étant bon ici pour offrir à Maisie un moyen de décompresser car face à la perspective de voir sa meilleure amie oublier momentanément ce qui la mine, Carl se soucie bien du peu du ridicule qui l'attend sûrement quelques mètres plus loin. Peut-être bien qu'il se sacrifie pour l'équipe oui, consentant même à s'emparer de la mailloche le premier afin que le ton soit donné quant au talent que le bonhomme n'estime pas du tout avoir pour briller sur un jeu de ce type. Sans force dans les bras Carl se demande franchement comment il réussira à rafler le moindre point et à force de se sous-estimer dans tout ce qu'il entreprend, c'est déjà sur sa défaite que le garçon est prêt à parier sans même concevoir l'idée qu'il puisse finalement réussir à se débrouiller. Alors non, ce n'est assurément pas l'exploit du siècle et cette fête foraine en verra d'autres mais le fait qu'il ne termine pas avec un zéro pointé le surprend au moins autant que s'il avait trouvé un billet de cinq cents dollars par terre. Chanceux ou simplement plus costaud qu'il n'en a l'air, Carl n'est pas capable de dire à quoi il doit cette mini renaissance tandis que face à lui, Maisie demeure aussi sceptique que surprise. « Mouais, si j’apprends que tu t’es entraîné, Flanagan, ça va chauffer pour toi. » Lui, tricher ? Pas quand l'enjeu consiste à redonner avant tout le sourire à sa meilleure amie. Il n'a justement rien anticipé et c'est bien le problème car si Maisie vient à souffrir de la comparaison ensuite, c'est parfaitement idiot que le garçon se sentira. « Je te promets que non, c’est même la toute première fois que je touche à ce truc. » Et de toute évidence, il connait le succès très imprévu du novice sur lequel personne n'aurait misé. Qu'importe, c'est à présent au tour de Maisie de montrer ce qu'elle a dans les bras et jusqu'au bout Carl veut croire à un miracle. Jusqu'au bout, oui, ses yeux fixent avec espoir la barre des scores tout en implorant l'univers d'offrir à sa meilleure amie un coup de pouce comme celui auquel il a eu droit. Mais rien. Sa déception est grande pour sûr, mais sa tristesse l'emporte certainement en voyant que Maisie n'y croyait pas depuis le départ. « Ouais, comme tu dis. » Elle est amère et lui, ne sait désormais plus où se mettre par crainte d'en rajouter une couche. Ce n'est pas dramatique, peut-être même qu'un deuxième essai serait bien plus concluant mais il ne se risquera pas à le proposer, bien trop certain que Maisie est désormais allergique à cette mailloche et peut-être même aussi à l'ensemble de ses idées. « Ouais, bref. Bravo en tout cas, ça va rester dans les annales. » Bref comme elle dit alors qu'il n'y a selon lui pas grand-chose à en retenir. « C’était pas si incroyable. » il tempère et se retire déjà tout mérite, se fichant bien d'avoir créé la surprise si son objectif premier est à côté très loin d'être atteint. Maisie ne s'amuse pas comme il l'avait espéré, elle ne prend même aucun plaisir à se trouver ici avec lui et elle n'a pas besoin de le lui dire à partir du moment où ses regards et ses soupirs le traduisent amplement. Ce n'est pourtant pas faute d'y avoir cru et d'avoir fait en sorte que cette journée lui plaise au moins sous un certain angle, Carl ne voit juste plus lequel car il semble maintenant évident que son projet était trop ambitieux. « Je sais. » Maisie fuit aussitôt son regard tandis qu'il y gagne un nouveau pincement au cœur, bien incapable de savoir quoi dire ou quoi faire à ce stade. Il ne veut pas le voir comme un fiasco si cette journée doit s'arrêter là mais une part de lui vivra très mal d'avoir capitulé, ainsi qu'échoué dans le rôle qu'il s'était lui-même confié. Il jure s'être donné du mal et y avoir mis autant de cœur que de bonne volonté mais celle de Maisie ne suit pas, et il ne peut pas l'obliger à ravaler sa colère et sa peine si elle ne le souhaite pas. Promis, Carl a essayé et ses tentatives seraient infinies s'il pensait avoir la moindre chance de réussir à égayer un peu son esprit. « Je suis désolée, Carl, je sais pas ce qui m’arrive. » Il ne lui reproche rien en vérité, c’est même plutôt à lui-même que Carl en veut pour cette idée stupide qu’il a pu avoir et pour s’être mis en tête de lui changer les idées comme si cette journée à la fête foraine pouvait être miraculeuse. Maisie est malheureuse, il peut le voir comme l'entendre et si une solution existe pour qu'elle ne le soit plus, ce n'est probablement pas lui qui la détient. « Et c’est pas contre toi, j’ai... enfin, j’ai l’impression que tout est une corvée, si ça peut te rassurer. » Ça ne le rassure pas vraiment comme on s’en doute mais il apprécie que Maisie le fasse entendre, histoire qu'il puisse se dire que le problème ne vient pas vraiment de lui et que rien n'aurait sans doute trouvé grâce à ses yeux, sans que ce soit forcément ses idées à lui. « J’adorerais avoir un bouton on/off pour arrêter de me sentir comme ça. » Il grimace face à cet aveu et tente de créer un contact visuel qu'elle lui accordera peut-être. « Mais t’as pas envie d’en parler, hein, même pas un peu. » C'est plus un constat qu'une question qu'il soulève alors que Carl laisse échapper un soupir, conscient qu'une telle discussion n'aura pas lieu. « Je comprends, t’en fais pas. » Et il jure qu’il ne forcera rien, respectant le fait que Maisie puisse vouloir garder ces choses-là pour elle car en parler ne sera jamais obligatoire. « Mais je vois tes efforts et je les apprécie, je t’assure. » Il la croit tout en ayant pourtant conscience que ses efforts ne mènent à rien ou du moins, pas à ce qu’il espérait initialement alléger chez elle. « Et je peux t’assurer que t’es de bonne compagnie, même si moi je le suis pas. » C'est vrai, il a connu Maisie bien plus causante et avenante mais si quelqu'un doit lui reprocher son humeur massacrante et son absence totale d'envie d'être ici, Carl peut déjà dire que ce ne sera pas lui. « Tu seras toujours ma compagnie préférée tu sais, même quand tu fais un peu la tête. » Parce qu'il ne passe pas un trop mauvais moment comparé à elle, il est simplement incapable d'en profiter dès lors que le plaisir n'est pas partagé.

Il n'abandonnera que si Maisie lui fait savoir qu'elle préfère rentrer car il refuse de prendre ce genre de décision pour deux, pas en ayant fondé autant d'espoirs sur cette journée. Carl reste donc dans l'attente d'un verdict de sa part et c'est finalement le bras de sa meilleure amie qui se noue autour du sien, comme pour annoncer que leur escapade dans cette fête foraine n'est pas encore enterrée. « Allez, choisis la prochaine activité. » Le sourire que ces mots lui inspirent est immédiat et pourtant, Carl mesure bien qu'elle doit se faire violence pour se raccrocher à cette journée. Il apprécie alors cette dernière chance qu'elle semble lui donner, loin de s'octroyer toutefois la moindre victoire ici. « Je te promets que je vais faire un effort, parce que je préfère être avec toi que toute seule chez moi. » Lui non plus ne remplacerait sa présence par un tête-à-tête avec les murs de sa chambre pour rien au monde et elle le sait, Carl n'ayant pas beaucoup d'amis avec lesquels sortir et la fidélité de Maisie pouvant être humblement soulignée après toutes ces années. « Je te gagnerai une peluche pour me faire pardonner. » Il n'en faut pas plus au garçon pour réagir et trancher sur la prochaine activité, comme le montre son regard s'illuminant en un éclair. « Allons au stand de peluches alors ! » Aussitôt entendu, aussitôt adopté. Non, Maisie ne rêve pas, c'est bien au tir à la carabine que Carl entend désormais la trainer car s'ils ont pu prendre le risque de s'assommer avec la mailloche, ils peuvent bien encourir celui de se crever un œil. C'est bien lui qui disait un peu plus tôt ne pas savoir viser, oui, mais il ne fallait pas lui parler de peluche et lui dire de choisir en prime leur prochaine activité. « Cette fois, je te laisse commencer. » il annonce de bonne foi tandis qu'ils se rapprochent du fameux stand et en la laissant tirer la première, Carl espère bien sûr inverser la tendance ainsi que la chance en se fichant bien d'être celui qui fera pitié. Tout ce qu'il veut c'est que Maisie reprenne un peu confiance, tout en trouvant dans cette activité un potentiel défouloir. « T’as qu’à imaginer qu’avec la carabine tu vises tout ce qui t’agace et te fait de la peine en ce moment. » Il préfèrerait qu'elle se figure des choses plutôt que des personnes au moment de tirer mais libre à elle de matérialiser sa colère comme elle le souhaite, à peut-être juste une nuance près : « Mais évite de tuer le forain quand même, c’est mieux. » Comme de le tuer lui aussi, si possible. Côté règles, il lui faudra toucher un total de trois ballons pour obtenir le plus gros lot proposé et justement, sur cette question le garçon semble déjà fixé. « Et c’est pas pour te mettre la pression ou quoi, mais j’aimerais bien le grand koala tout à gauche. » Il se satisfera en réalité de n’importe quelle peluche, ce koala lui a simplement tapé dans l’œil avec ses yeux brillants alors Carl se permet de laisser entendre sa préférence car c'est elle qui a soumis l'idée de se faire ainsi pardonner. « Ça fera un copain pour Kleo et après on pourra lui trouver un prénom. D'ailleurs toi aussi, tu choisiras la peluche que tu veux pour que j’essaie de l’avoir ensuite. » Parce qu'il ne sautera pas son tour bien sûr, c'est ensemble qu'ils ont signé pour cette galère après tout. « Maisie ? » il reprend pour capter son attention en même temps que son regard, et cela avec bien plus de sérieux que pour ses précédentes paroles. « T'en es capable j'te jure. » Ces mots sonnent comme un ultime encouragement et même s'il ne le dit pas, elle ne sera pas moins méritante si elle se limite à un ou deux ballons au lieu de trois car même un porte-clé sera à ses yeux un lot convenable. En clair, Carl considère que l'échec n'existe pas cette fois.

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Maisie Moriarty
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la trahison des images
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ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001).
STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non).
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PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe.
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RPs EN COURS : (maisie #4) spinning like a wild rollercoaster Df13c6b74f05e70279b25fbc75499f0ab130e5ed
llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.

(maisie #4) spinning like a wild rollercoaster Sj5LU
angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.

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seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.

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aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.

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morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.

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Message(#)(maisie #4) spinning like a wild rollercoaster EmptyLun 19 Juin 2023 - 18:44

« Oh euh, non, je t'en aurais parlé si ça avait été ça. » - « J’espère bien. » Je l’informe en lui adressant un regard qui ne lui laisse pas l’opportunité de négocier une telle annonce. De toute évidence, Carl sait qu’il n’y échapperait pas ; et que je tends à vouloir être la première informée de ce genre de choses. Autant pour anticiper d’éventuelles dérives que d’être à même de l’aider à panser son cœur le jour de l’inévitable déconvenue. Je sais, mon discours n’est pas bien optimiste et je m’en veux ; parce que je ne peux pas le mettre sur le compte de mon état d’esprit actuel. Mais Carl m’a habitué aux mauvais choix de ce côté-là, et même si je conserve l’espoir qu’un jour une fille puisse enfin le voir pour le garçon doux, loyal, attentionné et gentil qu’il est, je commence à en avoir marre des flèches hasardeuses de Cupidon qui s’adressent à tout le monde sauf à nous. Et quand bien même c’est le cas, ce n’est généralement pas un franc succès, mon humeur maussade en témoigne. Pour autant, quitte à mettre mon destin entre les mains du hasard, je préfère encore que ce soit entre celles de Kleo qu’en Zoltar. « Je te la présenterai si ça t'intéresse. » - « Ouais, carrément. » J’annonce, d’un ton plus convaincu que jusqu’ici, avant d’ajouter, une pointe de malice dans les yeux : « Ça sert aussi à invoquer les esprits, ton truc, non ? » Je demande, alors que j’arriverais presque à esquisser un sourire à cette idée. « Enfin, Kleo. » Je corrige, pour ne pas le vexer. En vérité, je suis plutôt rationnelle, je suis pas particulièrement convaincue par l’existence des esprits, mais si ça peut me permettre de me changer les idées le temps de quelques heures, je suis partante. Je suis pas certaine que Carl soit du même avis, mais au pire je lui laisserai le soin de me la prêter pour en faire ce que j’en veux – je préfère encore me pisser dessus à cause de la peur que de broyer du noir comme c’est le cas actuellement. C’est d’autant plus insupportable que, sans être particulièrement joyeuse de nature, je ne suis en tout cas pas aussi pessimiste. C’est quelque chose qui est d’ordinaire réservé à Carl ; et je regrette ma réflexion aussitôt celle-ci échappée d’entre mes lèvres. Je regrette d’avoir blessé Carl plus que d’avoir mis en un avant un fait, parce que c’en est un, qu’il le veuille ou non. Malgré toute l’affection que j’ai pour lui, il ne peut pas nier qu’il est celui qui broie du noir d’ordinaire, et que l’hôpital se fout quelque peu de la charité, même si je sais qu’il essaie de faire de son mieux et que le problème réside surtout dans ma mauvaise humeur qui n’épargne personne – et surtout pas lui. « T’inquiète. » Je crois pas une seconde qu’il passera l’éponge aussi facilement. Même si ma pique a un fond de vérité, il ne méritait pas ce traitement – ni celui que je lui inflige depuis peu – et si aujourd’hui je n’ai pas l’énergie d’essayer de me faire pardonner, ce sera sans doute le cas d’ici peu, et cette fois-ci je serais disposée à fournir les efforts nécessaires. Le seul auquel je consens à cet instant, c’est d’accepter l’idée que l’année ne sera pas si catastrophique, uniquement si ça vaut pour nous deux. « Oui. Je me suis fixé plein d’objectifs pour cette année alors elle sera au moins meilleure que la précédente si j’arrive à en atteindre quelques uns. » - « Genre lesquels ? » Je lui demande, sincèrement intéressée. Parce que le seul objectif auquel je peux penser de mon côté consiste à rester stable, et même celui-ci me semble de plus en plus compromis. Alors, à défaut, je préfère connaître les siens pour l’aider à les réaliser. J’ai jamais dit que j’allais être bonne joueuse concernant ce deal.

Le détour par les auto tamponneuses a le mérite de me détendre quelque peu, mais pas au point de profiter de la journée comme il le faudrait. Alors je laisse les directives à Carl, bien plus enjoué et volontaire que je ne le suis ; parce qu’à défaut, qu’il profite des stands qu’il veut visiter quand, de mon côté, je ne rêve que de déguerpir d’ici. Les gens m’énervent, avec leur bonne humeur et leurs rires, j’ai envie de retrouver ma solitude et le silence de ma chambre, peu importe si c’est probablement très déconseillé dans les circonstances. Je traîne des pieds en suivant Carl jusqu’au jeu de la mailloche, ne croyant pas un seul instant qu’on soit capable de faire attention, ni même de faire un score acceptable, pour ce que ça vaut. L’humiliation en supplément de cette journée ; tout ce dont j’ai besoin, évidemment. Je me réconforte en me disant qu’on sera au moins deux dans le même bateau, mais c’était avant que Carl ne se mette en tête de faire de cette journée celle de tous les exploits. « Je te promets que non, c’est même la toute première fois que je touche à ce truc. » Bien, le constat est donc que Flanagan a de la force quand ça l’arrange et je veux même pas savoir comment il s’est entraîné pour en avoir autant dans la main. « La chance du débutant, alors. Je devrais pouvoir rivaliser. » Et j’ai presque envie d’y parvenir, autant par esprit de compétition que pour me convaincre que je vaux quelque chose dans au moins un domaine. Mais il semblerait que le déroulement de l’année soit officiellement acté ; et que Carl sera celui qui écopera de la chance pour les mois à venir. Tant mieux pour lui, même si je ne peux pas nier que le score particulièrement ridicule que j’ai réussi à attendre en frappant avec la mailloche n’aide pas mon égo. « C’était pas si incroyable. » Je soupire, plus contre moi-même qu’à son égard, alors que je secoue la tête de gauche à droite. « Arrête, t’as géré, t’as le droit de t’en vanter. » Je l’informe, ma voix tentant d’être plus douce, avant d’ajouter, avec un mince sourire : « C’est ce que je ferais, en tout cas. » Sans doute, oui, je serais carrément du genre à me vanter de mon exploit tant celui-ci était improbable et malgré ma mauvaise humeur, je n’ai aucune envie que Carl ne savoure pas sa victoire. C’en est une, et même si d’autres pourraient se foutre de nous d’avoir des ambitions aussi basses. Et surtout, je sais à quel point Carl se dévalorise constamment, au point où je n’ai aucune envie d’y contribuer d’une façon ou d’une autre. « T’as le droit d’être fier, bon sang. » Je l’informe, esquissant un maigre sourire qui est le plus convaincant que je puisse lui offrir. Je suis sincère, pourtant, je sais que je n’aide pas, mais je ne veux pas non plus que Carl glisse vers la dépréciation une fois de plus, surtout pas aujourd’hui alors que ma patience est limitée. Au point où Carl pourrait le prendre pour lui, alors qu’il pointe du doigt la corvée que ce moment représente pour moi. Je sais qu’il fait de son mieux, je sais que je  suis seulement une mauvaise élève et qu’il en fait les frais. Je peux pas lui en vouloir de baisser les bras, je suis la première à l’avoir fait. La seule certitude que je possède, c’est que Carl n’y est pour rien. Je suis la seule fautive de cette ambiance morose entre nous. « Mais t’as pas envie d’en parler, hein, même pas un peu. » Mon regard croise celui de Carl et je réfléchis un instant. Il n’y a rien à dire. Je suis moi-même incapable de poser des mots sur la situation, sur tout ce qui va de travers à l’heure actuelle, tout ce que j’impute au départ d’Angus en sachant pertinemment qu’il y a tellement plus de choses et que c’est seulement la cerise sur le gâteau. J’ai envie d’exploser autant que j’ai envie de tout lâcher et tant que je ne serai moi-même pas consciente de ce que je veux ressens, de ce dont je veux parler et ce que je veux faire pour aller mieux, je serai incapable de l’expliquer aux autres. « Je comprends, t’en fais pas. » - « Je sais même pas par où commencer. » J’avoue, comme une fatalité, pour m’excuser. « Et je suis pas sûre que tu veuilles m’entendre me plaindre et chialer pendant des heures. » J’esquisse un léger rire, alors que ce n’est pas tant le fait d’en parler que je crains le plus, que de ne pas savoir m’arrêter et de réaliser l’ampleur de la situation. La manière dont j’ai l’impression que tout déraille et toutes ces choses sur lesquelles je n’ai aucun contrôle. « Tu seras toujours ma compagnie préférée tu sais, même quand tu fais un peu la tête. » - « Un peu, t’es gentil. » J’essaie de dédramatiser la situation, avant de reprendre mon sérieux : « Merci, Carl. » De continuer à être là, d’essayer, alors que de mon côté j’ai abandonné depuis longtemps.

Alors je peux bien lui donner l’opportunité de choisir la prochaine activité. Autant parce que je n’ai aucune idée que je n’ai pas vraiment d’envie particulière. La seule qui se dessine, c’est l’envie de rattraper ce début de journée pour ne pas faire subir mes états d’âme à Carl plus qu’il n’en a besoin, et cela implique d’envisager des efforts de ma part. Car en réalité, je suis sûrement bien mieux ici que seule chez moi, à me laisser envahir par des pensées qui sont loin de me réussir. Je dois bien ça à Carl, autant qu’une peluche. « Allons au stand de peluches alors ! » - « T'emballes pas, si j’ai autant de succès qu’avec la mailloche, tu l’auras pas, ta peluche. » Je l’informe, préférant anéantir ses espoirs avant qu’ils ne soient trop grands. Je me laisse guider jusqu’au tir à la carabine, où je doute d’avoir plus de chance, mais cette fois-ci j’ai une pointe de volonté qui pourrait améliorer la chose. « Cette fois, je te laisse commencer. » - « T’es sûr que c’est une bonne idée de me laisser une arme entre les mains ? » Je lui demande, peu sérieuse, signe aussi que j’essaie d’y mettre du mien. À vrai dire, ce serait un danger plus pour moi que pour les autres, bon, que Carl se rassure. « T’as qu’à imaginer qu’avec la carabine tu vises tout ce qui t’agace et te fait de la peine en ce moment. » Ah, si Carl m’encourage, dans ce cas je ne vais pas me priver. J’ai pas de peine à imaginer ce que je compte viser, et il s’agit plutôt de « qui » m’agace, et les visages de ma mère, d’Angus, de Theo et surtout de mon frère me viennent aussitôt à l’esprit. « Mais évite de tuer le forain quand même, c’est mieux. » - « Je note que tu m’as pas dit de t’éviter. » Il n’a définitivement aucun instinct de survie, ce garçon. Mon regard l’observe un instant pour lui filer un coup de pression, avant que je ne me concentre sur les ballons. « Et c’est pas pour te mettre la pression ou quoi, mais j’aimerais bien le grand koala tout à gauche. » Mon regard dérive vers le koala en question, et je suis pas sûre que trois ballons soient suffisants, pour être honnête. « D’autres exigences ? » Autant que je sois préparée avant de tirer, sa tête peut rejoindre celle des autres s’il continue ainsi. « Ça fera un copain pour Kleo et après on pourra lui trouver un prénom. D'ailleurs toi aussi, tu choisiras la peluche que tu veux pour que j’essaie de l’avoir ensuite. » J’ai surtout envie d’une batte de baseball, mais eh, je suis pas sûre que ça fasse partie des lots. Je me positionne, m’accoude sur la table, prend l’arme en main et ferme un œil alors que je place l’autre vers le viseur. « Maisie ? » Je tourne légèrement la tête, ouvre la paupière pour l’observer. « T'en es capable j'te jure. » Je lui adresse un sourire sincère avant de pincer les lèvres, peu convaincue, mais appréciant néanmoins cet encouragement qui a plus de sens qu’il n’y paraît. J’expire, reprenant ma position et me concentrant, laissant passer quelques secondes pour mieux viser avant de tirer, souhaitant réellement réussir cette mission.

Spoiler:

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when you try your best, but you don't succeed, when you get what you want, but not what you need. when you feel so tired, but you can't sleep. stuck in reverse. when you lose something you can't replace, when you love someone, but it goes to waste, could it be worse? lights will guide you home and ignite your bones, and I will try to fix you.
@MAISIE MORIARTY ☆ CARL FLANAGAN
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Il n'a jamais caché la moindre de ses fixettes à Maisie et n'envisage pas de commencer à le faire, même si le répit que ses obsessions semblent lui offrir épargne au moins à sa meilleure amie le refrain habituel que Carl a tristement pour coutume de lui servir. Pas de demoiselle susceptible de lui briser le cœur pour une fois, le garçon aurait presque de quoi s'en réjouir mais tous deux savent bien qu'avec lui une rechute n'est jamais loin et que Carl restant Carl, ses désillusions ne sont pas près de connaître l'ombre d'une fin. Alors plutôt que de confier l'évolution aussi pathétique qu'inexistante de sa vie sentimentale à sa planche ouija, il se dit que présenter Kleo à Maisie ne serait pas si déconnant à ce stade car depuis le temps que la première trône dans un coin de sa chambre, la seconde est bien en droit de voir dans quoi est encore passé son argent. « Ouais, carrément. » Enfin un peu d'enthousiasme ou du moins, ce qui y ressemble. « Ça sert aussi à invoquer les esprits, ton truc, non ? Enfin, Kleo. » Son truc a effectivement un prénom que Maisie s'emploie à corriger, supposant bien au passage l'usage premier que les gens font d'un objet de ce genre et ce, même si Carl ne l'a personnellement pas acquise dans l'espoir d'entrer en communication avec son grand-père décédé. Les revenants ne le dérangent pas là où ils sont, il ne faut simplement pas compter sur lui pour troubler la tranquillité de ces derniers car le bonhomme estime avoir déjà bien assez de malédictions sur le dos. « Ouais, c'est en tout cas ce que le type de la boutique m'avait dit et il parait même que sa collègue avait vu la pointe bouger toute seule une fois – enfin ça, j'ai jamais su si c'était vrai. » Et la réponse à cette question, Carl ne tient pas particulièrement à l'obtenir car ses nuits sont assez agitées pour qu'il n'y ajoute pas en plus l'angoisse de dormir dans la même chambre qu'une planche possiblement possédée. Il a peut-être bien vu lui aussi des choses étranges se produire depuis qu'il a offert une seconde vie à Kleo mais rien qui l'ait jusqu'ici convaincu que Colin ne se fichait pas de lui, ni poussé à retourner dans cet antiquaire pour en avoir le cœur net. Un cœur qui connait ensuite quelques secousses à l'allusion de Maisie sur ses tendances pessimistes et ses lamentations éternelles, auxquelles le garçon se retrouve bien malgré lui confronté. C'est un peu comme le pousser devant un miroir où Carl n'aurait pas d'autre choix que de faire face à son reflet, pas de quoi l'aider à accepter ce dernier bien au contraire mais au moins de quoi le placer devant l'évidence : le caliméro de service ferait bien de prendre des vacances car ces temps-ci, la relève est assurée par sa meilleure amie qui revendique à son tour le droit d'être mélancolique. Le rappel de la plaie qu'il peut être pour les autres fait mal mais Carl n'a ni l'envie, ni l'énergie de lui en vouloir quand dans le fond, ces paroles sont criantes de vérité. Son année, de toute façon, il a décidé de ne pas l'enterrer trop vite et rien de tel pour ça que de se fixer des objectifs sous forme de résolutions que Carl a sincèrement l'espoir de tenir – il faut bien se raccrocher à quelque chose, après tout. « Genre lesquels ? » Oh, la liste est longue et ne cesse de connaître des ajouts mais il peut bien lui dévoiler l'essentiel de ce qu'il peut viser lorsqu'il parvient à puiser en lui un semblant d'optimisme. « Trouver une petite amie déjà, mais bon ça c'est pas trop une surprise. » Maisie n'en sera pas étonnée, pas alors qu'il répète depuis qu'ils se connaissent combien il rêve de rencontrer quelqu'un qui ne prendrait pas peur devant le cas déséspéré qu'il est. Carl ne va même pas jusqu'à rêver d'un amour réciproque, de toute évidence prêt à s'estimer heureux si une fille était assez courageuse pour sortir avec lui et ce, comme s'il ne risquait pas encore d'y laisser son cœur et quelques plumes. « Sinon j'aimerais bien réussir à parler à mon père, garder mon boulot à l'hôtel et puis voyager un peu, aussi. » C'est ambitieux et il le sait, mais on ne pourra cette fois pas lui reprocher de viser beaucoup trop bas. Et ce qu'il ne précise pas aussi c'est que certaines de ses résolutions la concernent alors même qu'il s'est fixé l'objectif de veiller sur elle, cette journée à la fête foraine pouvant à elle seule en témoigner en attendant que ses iniatives soient un peu mieux trouvées.

« La chance du débutant, alors. Je devrais pouvoir rivaliser. » Pour tout dire, à partir du moment où Carl se rend capable d'un tel exploit c'est le monde entier qui peut en principe rivaliser avec lui. La chance, le bonhomme ne l'avait encore jamais eue dans le moindre domaine et quelque chose lui fait dire qu'elle sera aussi éphémère qu'elle était inattendue, au point où sa modestie le rattrape bien vite et l'empêche de fanfaroner comme ce serait pour une fois légitime. « Arrête, t’as géré, t’as le droit de t’en vanter. » Il l'entend mais l'imprime encore difficilement, peinant à s'octroyer du mérite sur ce qui restera à ses yeux un coup de chance car même lorsque celle-ci vient lui sourire, Carl en revient à penser qu'il n'est pas capable de grand-chose. C'est après tout ce que son beau-père lui dirait s'il se trouvait devant lui comme il pouvait déjà minimiser ses bonnes notes à l'école, que le garçon finissait par ne même plus apprécier tant personne ne semblait s'en soucier. Exceller en mathématiques n'avait un sens que pour ses professeurs, tout comme cet exploit n'a sans doute un sens qu'aux yeux de Maisie visiblement bien décidée à croire en lui – et ce, sans qu'il ne sache vraiment s'il le mérite. « C’est ce que je ferais, en tout cas. » Et Carl sait pertinement qu'il serait le premier à l'applaudir et à la féliciter si elle parvenait au même résultat devant lui, alors pourquoi est-ce qu'il n'appliquerait pas aussi cette façon de faire à lui-même ? Pourquoi toujours se voir comme l'inapte de service et ne pas accepter que parfois, il sait aussi faire quelque chose de ses dix doigts ? « T’as le droit d’être fier, bon sang. » Un droit qu'il serait sans doute temps que Carl s'accorde, ne serait-ce que pour pouvoir se dire qu'il a accompli quelque chose aujourd’hui et que sa meilleure amie en est témoin, à défaut que son exploit ait attiré l'attention de qui que ce soit d'autre. Est-ce suffisant pour qu'il en soit fier ? Il faut croire que oui. « Okay, je suis fier. » il affirme avec bien peu de conviction dans la voix, cette dernière sonne inévitablement faux mais Carl s’interdit de ne pas y croire un minimum après ça. Cent points ce n'est après tout pas si nul, c'est même plutôt correct en un seul essai et c'est seulement lorsque son regard revient se poser sur le curseur pour en analyser les différents degrés que le garçon prend conscience de ce qu'il a réalisé. « Fier. Je suis fier. » qu'il reprend dans un sourire véritablement fier, lui aussi. Ce n'est pas encore aujourd'hui que Carl battra des records d'estime de lui-même mais c'est un petit pas de franchi, et celui-ci n'est pas sans symbolique. Si seulement Maisie pouvait retrouver le sourire elle aussi, cette journée serait réellement à marquer d'une pierre blanche mais à cet instant Carl n'y croit plus trop, voyant bien que ses tentatives ne changent rien au fait que son moral est au plus bas et supposant qu'en parler lui est impossible. « Je sais même pas par où commencer. » Et là-dessus il ne peut pas l'aider car elle seule sait ce qui pèse si lourdement sur son cœur, quand bien même Carl a tout de même sa petite idée. « Et je suis pas sûre que tu veuilles m’entendre me plaindre et chialer pendant des heures. » La question n'est pas de savoir ce que lui veut mais bien ce qui peut soulager Maisie alors qu'il peut parfaitement entendre que garder ses tourments pour elle sera moins douloureux que de les lui confier. Pas d'obligation d'en parler, simplement une main tendue dont elle peut se saisir si elle le souhaite. « Tu le fais bien toi, quand c'est moi. » À son tour d'en faire le rappel car en la matière, sa meilleure amie a plus d'une fois donné de sa personne. C'est aussi parce qu'elle a maintes fois supporté ses larmes et ses complaintes que Carl aimerait lui offrir son écoute dans un juste retour des choses, car ce ne sont pas ses humeurs qui risquent de le faire fuir ou d'altérer le plaisir qu'il peut avoir à se trouver en sa compagnie. « Un peu, t’es gentil. » Il est surtout très attaché à elle et d'une patience infinie quand il est question de Maisie, non sans cultiver l'espoir que la réciproque soit vraie et que jamais elle ne pourra se lasser de lui. « Merci, Carl. » Et si elle était finalement là, son autre récompense ?

À défaut de collecter les sourires, il fera peut-être bien le plein de peluches au stand tout désigné pour accueillir ensuite leur errance. C'est après tout la suite logique quand il y pense et un bon moyen de mettre une nouvelle fois à l'épreuve leur chance, puisque le choix de la prochaine activité lui revient et que pour celle-ci, Carl n'a pas en tête de chercher bien loin. « T'emballes pas, si j’ai autant de succès qu’avec la mailloche, tu l’auras pas, ta peluche. » Lui refuse de croire qu'il en sera ainsi mais dans l'hypothèse où Maisie trainerait autant de malchance qu'elle le dit, il ne faudra pas compter sur lui pour blâmer quelqu'un d'autre que cette carabine défectueuse – elle le sera forcément si Carl le décide, de quoi excuser d'avance les possibles ratés de sa meilleure amie. « T’es sûr que c’est une bonne idée de me laisser une arme entre les mains ? » Si on part du principe que ses idées sont rarement bonnes, non, celle-ci ne l'est sans doute pas beaucoup plus mais à moins de prendre le forain pour cible, il ne voit pas bien comment cette activité pourrait mal tourner. « Je note que tu m’as pas dit de t’éviter. » Un point pour elle, et sûrement pas pour lui. « J'ai toujours su que j'allais mourir de façon stupide mais toi idéalement, t'es pas censée finir en prison. » Disons qu'il a tout de même de plus grandes ambitions pour Maisie et que quitte à passer ses nerfs sur quelque chose, autant le faire sur ces ballons qu'elle pourra se faire un plaisir de pulvériser en imaginant tout ce qui l'arrangera. Carl compte après tout sur elle pour lui décrocher la peluche de ses rêves, au cas où l'enjeu ne serait pas déjà très clair. « D’autres exigences ? » Il pourrait revoir ces dernières à la baisse en convoitant une peluche un peu moins grande mais en vérité, Carl se contentera du strict minimum sans avoir en principe besoin de le préciser. « Non, fais juste attention à toi. » il formule avec sérieux et prend soin de lui transmettre sa meilleure énergie, d'ores et déjà prêt à encourager Maisie dans ce qui devient bien vite son tout premier essai... et ratage. « Sérieux ?! » Elle perd déjà patience tandis que Carl, lui, ne peut se résoudre à cesser d'y croire pour deux. D'autant plus lorsque son prochain tir atteint la cible escomptée, un exploit suffisant pour le faire bondir sur place et ce, sans qu'il puisse toutefois en dire autant du suivant. « C'est pas grave Maisie, t'y étais presque ! » Ce n'est pas tout à fait vrai si l'on prend en compte le fait qu'aucun ballon n'ait été effleuré mais quelle importance quand à l'arrivée, Maisie bénéficie d'une dernière chance et ne repart pas les mains vides ? Ce n'est certes pas la peluche sur laquelle Carl avait craqué mais tout ce qu'il retient, lui, ce sont bien ces deux ballons atteints et ce score honorable. « Bon, un porte-clés, c’est bien aussi, hein ? » Bien sûr que ça l'est, ses yeux pétillent même comme ceux d'un enfant à la simple idée de rentrer avec un souvenir aussi petit soit-il. « Il est parfait et sans mentir, je sais déjà où je vais l'accrocher. » Non pas à ses clés mais à son sac à dos, celui que Carl emporte partout avec lui et méritant bien selon lui un petit ajout de ce style pour le rendre un peu moins triste. « Ça me convient très bien, je te promets. » il lui assure dans un sourire on ne peut plus sincère avant de saisir sa main dans un geste prudent. « Et même si je crois pas du tout au fait d'avoir de la chance deux fois de suite, je vais essayer de nous avoir le duo de peluches trop mignon là-haut. » Car pourquoi se contenter d'une seule peluche quand ils peuvent en avoir deux ? C'est presque mission impossible et Carl en est bien conscient mais il lui reste de toute façon assez d'argent pour se risquer à prendre la carabine à son tour. « Tu trouves pas qu'ils nous ressemblent un peu ? » Lui si et c'est une raison supplémentaire le poussant à défier cette chance qu'il n'aura certainement pas deux fois, au point d'annoncer au forain et à Maisie qu'il le fait uniquement pour la science et parce qu'avouons-le, Carl a aussi toujours rêvé de tirer avec ce truc.


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Dernière édition par Carl Flanagan le Dim 9 Juil 2023 - 0:06, édité 7 fois
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TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡).
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe.
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angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.

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aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.

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morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.

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Message(#)(maisie #4) spinning like a wild rollercoaster EmptyMar 1 Aoû 2023 - 23:50

« Ouais, c'est en tout cas ce que le type de la boutique m'avait dit et il parait même que sa collègue avait vu la pointe bouger toute seule une fois – enfin ça, j'ai jamais su si c'était vrai. » - « Oh sérieux ? Mais c’est trop bien ! » Je crois qu’il a trouvé le sujet sur lequel m’amener pour que je montre un peu plus de vie ; c’est seulement paradoxal qu’il s’agisse de morts. Paix à leurs âmes, il n’empêche que la perspective de passer une nuit – pour plus d’immersion – avec Carl et Kleo m’apparait désormais comme l’idée du siècle ; et que je me fais la note mentale de ne pas oublier d’organiser une session au plus vite. J’ai la chance de ne pas avoir connu beaucoup de morts dans mon entourage et lorsque ce fut le cas, ce n’était pas des gens dont j’étais proche, que je n’ai parfois pas même rencontrés. Ce n’est alors pas eux que j’invoquerais, et je n’essaierai pas de rajouter des traumatismes à Carl en piochant du côté de sa famille. Pour autant, je suis convaincue qu’un lieu stratégique – et une seule recherche google nous suffira pour trouver une liste de lieux hantés dans la ville – nous permettra de nous causer une belle frayeur. Peut-être même que je réviserai mon jugement sur les esprits. Peu importe, la priorité est à me changer les idées et je sais qu’il n’y a rien de mieux qu’un bon traumatisme pour oublier le reste ; et je serais trop occupée à regarder à deux fois sous mon lit ou à travers la fenêtre pour songer à mes autres préoccupations. Soigner le mal par le mal, hein, comme ils disent. Carl risque d’être un dommage collatéral, mais je suis assez conciliante pour l’autoriser à partir en courant quand les choses deviendront trop sérieuses pour lui. Faut pas croire, malgré ma mauvaise humeur, je suis encore doté d’une certaine sensibilité, hm. Pas vraiment, en réalité, quand je heurte Carl malgré moi. Ou volontairement, j’en sais trop rien, j’ignore si mon but est de le secouer ou simplement de passer mes nerfs sur lui. J’ai envie de croire qu’il s’agit de la première option, alors que mes émotions penchent plutôt pour la seconde. Mais je m’en veux très rapidement et j’essaie d’apaiser la situation, m’excusant autant que pointant du doigt les réalisations qui seront les siennes cette année – j’y crois pour deux s’il le faut. « Trouver une petite amie déjà, mais bon ça c'est pas trop une surprise. » En effet, et un instant je suis tentée de lui demander si ça avance avec sa pute – pardon, sa professionnelle du manche. Mais je sais que le sujet est sensible et que j’ai sûrement encore une petite pointe de jugement que je n’arrive pas totalement à faire taire – pas tant quant à la manière de faire que par rapport à la finalité, qui sera certainement le coeur brisé d’un Carl qui s’est trop attaché, comme toujours. « Sinon j'aimerais bien réussir à parler à mon père, garder mon boulot à l'hôtel et puis voyager un peu, aussi. » Que de beaux projets en somme et cette fois-ci mon sourire est sincère bien que discret, alors qu’il ne m’a pas habituée à autant d’ambitions, et que loin de me paraître irréaliste, ça me fait surtout penser que Carl a l’air décidé à être un peu moins malheureux, ce qui me ravit. « Tu me pardonnes si je décide de faire de la réalisation de tes objectifs, mes objectifs ? Ça me parait vachement plus à ma portée. » Je lui avoue, n’ayant aucune envie personnelle pour cette année si ce n’est celle de m’enterrer. Et parce que l’idée ne me paraît pas nécessairement la meilleure, autant que je me concentre sur Carl pour me donner l’impression que je n’ai pas totalement servi à rien et parce qu’il a certainement plus besoin que moi d’avoir un peu d’espoir dans son quotidien.

Et même si sa victoire m’agace, parce qu’elle ne me donne que l’impression d’être encore plus nulle que je ne le suis déjà, le fait qu’il parvienne à réussir son coup alors qu’il n’est pas connu pour être le plus habile me donne un peu de satisfaction. La chance du débutant, oui, sans doute, mais toujours est-il qu’il a le droit de se féliciter de sa réussite. Il ne s’accorde pas assez souvent ce droit, Carl, et ce n’est pas parce que je suis amère qu’il doit s’en priver. Si les rôles étaient inversés, je ne manquerais certainement pas de fanfaronner et Dieu sait que j’ai pas besoin de ça pour me la jouer arrogante. Alors, quand il s’agit de Carl, il a d’autant plus de raisons de le faire qu’il tend déjà à se sentir mal à l’aise d’exister. « Okay, je suis fier. » - « Ah, voilà ! » Je l’encourage, j’ai même un sourire plus que sincère parce que ce n’est pas tous les jours que Carlyle Flanagan tient de tels mots. « Fier. Je suis fier. » Je finis même par sortir de ma torpeur pour tapoter un instant dans mes mains, ajoutant : « je crois que j’ai jamais entendu ces mots de ta bouche, et j’aime bien. » Je lui précise, dans l’espoir de l’encourager à ne pas en faire une phrase à usage unique. Et je sais bien que c’est une vaste blague que je sois celle qui donne des conseils et des encouragements alors que Carl ne fait que ça depuis qu’il m’a sorti de chez moi et que je me retrouve à tirer la gueule plus qu’autre chose, mais c’est toujours plus facile quand il s’agit des autres, n’est-ce pas. J’ai clairement pas les mêmes capacités que lui, je suis aussi démunie physiquement que mentalement et je perds du terrain, c’est certain. Je finis par l’avouer de manière détournée, j’ai surtout une furieuse envie de me plaindre et de chialer, ce qui n’est certainement pas pour faire les affaires de Carl. « Tu le fais bien toi, quand c'est moi. » Je sais, mais là encore c’est plus facile quand il s’agit des autres. « Je suis pas prête, je crois. » Je finis par admettre. J’ai envie de lui parler, j’ai envie d’exploser ; mais je ne suis pas prête à affronter tout ce que cela impliquera pour moi. D’avoir à me faire à l’idée que le départ d’Angus me brise le cœur et, par conséquent, que c’est la preuve qu’il n’était pas qu’un ami. C’est encore trop difficile à affirmer et encore plus à l’égard de Carl qui n’avait pas vraiment vu d’un bon œil cette relation. Mais ça ne m’empêche pas d’apprécier ses efforts et de le remercier, car après tout : « Je me sens peut-être pas prête maintenant, mais je sais que tu seras le premier à qui j’en parlerai. » Je reconnais, alors qu’il ne me viendrait pas à l’idée de me tourner vers quelqu’un d’autre pour me confier en toute sécurité.

J’arrive peu à peu à profiter de cette journée quand je fais une suggestion pour me faire pardonner qui nous amène au prochain stand. J’ai aucune idée si je vais réussir à effectivement lui décrocher une peluche ou non, mais je peux au moins essayer. En réalité, je doute d’être très chanceuse, n’ayant pas l’impression qu’aujourd’hui soit mon jour, mais il pourra constater par lui-même que je fais des efforts, même s’ils interviennent tard. J’arrive presque à être totalement moi-même quand j’essaie d’user d’humour, mettant en avant le danger d’avoir une arme entre mes mains. « J'ai toujours su que j'allais mourir de façon stupide mais toi idéalement, t'es pas censée finir en prison. » - « T’en sais rien, peut-être que j’ai toujours su que j’allais finir derrière les barreaux. » C’est un truc de famille, j’ai presque envie d’ajouter, avant de m’en empêcher ; je n’oublie pas que mon frère qui croupit en prison est aussi celui qui a manqué de tuer Carl. Carl commence à faire preuve d’exigences et je crois que la perspective de terminer en prison devient de plus en plus réaliste. « Non, fais juste attention à toi. » C’est dans mes cordes, cette fois-ci, et je me concentre pour réussir à tirer correctement. Ça ne suffit évidemment pas et je m’énerve déjà, convaincue que les prochains tirs connaîtront le même succès. Quelle idée de merde, qu’il l’avale son koala, Carl. Et si le second essai se transforme en réussite, le troisième est un cruel échec. « C'est pas grave Maisie, t'y étais presque ! » J’abandonne l’arme du regard deux secondes pour le tourner vers Carl, le fusillant à défaut des ballons, avant de me concentrer à nouveau sur ma tâche. Le forain a assez pitié de moi, même si ça ne changera rien : il n’aura pas son koala. « Il est parfait et sans mentir, je sais déjà où je vais l'accrocher. » - « Sans mentir, hein ? » Que je lui fais jurer après qu’il se soit décidé sur le porte-clés en question, parce qu’il peut au moins choisir entre la peste et le choléra. « Ça me convient très bien, je te promets. » - « Bon, ok, je te crois. » Je l’informe et je ris presque quand je vois la prudence avec laquelle il prend ma main, comme si j’allais lui broyer les doigts alors que c’est loin d’être le cas. « Et même si je crois pas du tout au fait d'avoir de la chance deux fois de suite, je vais essayer de nous avoir le duo de peluches trop mignon là-haut. » J’observe les peluches en question et prend conscience de la tâche qui s’annonce pour Carl. « T’es bien le seul de nous deux qui peut y arriver, alors je crois en toi. » Je l’encourage, alors qu’il ajoute : « Tu trouves pas qu'ils nous ressemblent un peu ? » - « Ah, oui, totalement. » Il peut lire dans mon regard que je suis sceptique, mais ce n’est pas pour autant que je suis trop pessimiste, alors que j’ajoute : « elles sont trop mignonnes » pour l’encourager encore un peu plus. « Attends c'est pas possible, j'ai même pas visé droit. » - « Bah continue, faut croire que ça fonctionne. » C’est peut-être ça, la clé du succès, et peut-être que j’aurai dû m’enfiler quelques shots avant de tirer. Carl enchaîne les réussites et passé l’instant de silence où j’ai la bouche en rond sans comprendre ce qu’il vient de se passer, je me saisis du lot que Carl me tend avant de lui claquer une bise sur la joue. « Bon c'est décidé, demain je joue au loto ! » - « T’oublieras pas de partager hein. » Comme s’il n’était pas déjà assez riche, mais bon. « Je veux plus jamais t’entendre parler de poisse, en fait le secret c’est juste d’y croire. » Je pose même ma main sur le coeur pour être encore plus théâtrale même si au fond, il y a sans doute un peu de ça. « Et tu viens officiellement passer de Carliméro à Carlément Champion. » Ah là, je veux plus l’entendre me dire qu’il est pas fier de lui. M’arrêtant un instant dans mes plaisanteries, je plante mes prunelles dans les siennes tandis que je me montre sérieuse. « J’ai plus envie de chialer, Carl, alors t’as réussi ta mission. » J’esquisse cette fois-ci un sourire avant de ponctuer par un : « merci » qui paraît bien peu en comparaison de ce qu’il a fait, mais qui n’en est pas moins reconnaissant. « Allez viens, c’est l’heure des montagnes russes. » Je l’informe en le tirant par le bras, un large sourire sur les lèvres à cette idée. Je l’observe flipper pendant quelques secondes à l’idée de rendre le contenu de son estomac ; mais je ne suis pas sadique à ce point et j’imagine que ledit estomac supportera un tour de balançoire.

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