| (everhett #13) looking for fun |
| | (#)Lun 23 Jan 2023 - 11:15 | |
| Ils ont passé une bonne journée, si jamais vous demandez à Rhett. Elle était simple, elle était normale, et elle était même heureuse. Si vous lui demandez, c’est ce qu’il vous répondra, et c’est ce qu’il pense aussi, lui qui ne sait décidément pas mentir. Il mettrait même sa main au feu quant au fait qu’Evie en a pensé de même, parce qu’elle a souri, parce que ses yeux brillaient, parce qu’encore une fois rien de mauvais ne s’est produit. Alors quoi ? Sa nièce a retrouvé Avery, qui doit sûrement la ramener à ses parents ou Dieu sait qui - Evelyn le lui a expliqué, mais il n’a pas voulu écouter. Il aurait pu, ça ne lui aurait rien coûté, mais il n’a pas fait cet effort. Il a passé un bon moment, oui, mais ça n’empêche pas tout le reste d’exister. Il est plus que jamais sur la défensive, prêt à mal interpréter le premier geste venu ou à s’offusquer d’un rien. Il est à cran, à fleur de peau, et tous les autres synonymes du genre. Même avec Evelyn, alors qu’il jure faire tous les efforts du monde, il ne sait faire autrement que chercher des raisons de se battre avec tout le monde. Et la seule différence qui existe avec Evelyn, simplement, c’est que cela n’a rien à voir avec une violence physique.
« Je veux pas d’enfants, au fait, si jamais tu comptais aborder la question. » Parce qu’ils n’en ont jamais parlé, en réalité, et parce qu’il voit bien à quel point elle s’entend bien avec sa nièce et à quel point elle semble heureuse à ses côtés. Il boit bien, à quel point elle pourrait être une mère formidable, si l’envie lui en prenait. Hier encore, il n’était pas même certain de pouvoir la qualifier comme sa petite-amie et ils ont eu besoin d’une année entière pour passer ce cap, alors autant dire que la discussion au sujet du mariage et des enfants n’était pas à l’ordre du jour tant il tente de faire les choses bien. A ses yeux, bien se veut synonyme de lent. Cela en était le synonyme jusqu’à présent, du moins, et à en juger par le regard qu’il lui tend, la donne vient de changer. “Maintenant ou plus tard.” Il rajoute, comme si son ton de voix ne laissait pas déjà parfaitement comprendre le fait que son idée soit arrêtée et immuable. Il ne fait qu’enfoncer le couteau dans la plaie sans même s’en rendre compte, tout comme il accumule seul une pression qui n’a pas lieu d’être. Sa voix est sombre, basse, grave, et il agit comme si de rien n’était alors qu’il prend le temps de laisser ses chaussures à l’entrée et part déjà dans la cuisine se faire couler un café. Comme si de rien n’était. C’est avec le même air nonchalant qu’il se remplit un verre d’eau pour lui, un pour Evelyn, et boit le sien en posant son dos contre le plan de travail, son regard tourné vers la jeune femme. “Si c’est important pour toi, autant que tu le saches maintenant.” Parce que si elle veut un enfant, de son côté, elle n’est plus en âge de se dire qu’elle verra plus tard: elle devrait agir vite, ce qui inclut la simple idée de trouver un partenaire qui soit sur la même longueur d’onde qu’elle. De toute évidence, et aux yeux de Rhett, cela ne semble pas être leur cas. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Dim 29 Jan 2023 - 10:44 | |
| looking for fun @Rhett Hartfield (crédit gif/ssoveia)
"C’était une super journée." "Tu voudras bien revenir ?" La manière dont Nell opina du chef pour le lui assurer, ne cessant de le faire jusqu’à ce qu’elle finisse par s’accrocher au cou de sa tante pour mieux faire passer le message, elle eut le dont de faire rire cette dernière qui lança un regard à Avery par-delà la masse épaisse des cheveux de sa nièce "Tu m’envoies un message quand vous êtes rentrés ?" lui demanda-t-elle avec un peu plus de gravité, la remettant au bon soin du molosse après une nouvelle étreinte serrée, faite dans le couloir de l’immeuble de Rhett pour ne pas attirer le regard de personne, et surtout pas des photographes. Un dernier petit signe de main, et Evelyn eut le même genre de pensées que Rhett à ce moment-là ; la journée avait été bonne, la soirée se devait de l’être aussi quand bien même son sourire se fana lorsqu’elle prit les escaliers pour rejoindre l’appartement que Rhett avait investi avant elle et dans lequel elle rentra après un instant à rester devant la porte pour mieux reprendre sa respiration et se figurer avec anticipation de la portée des prochaines heures qui se dérouleraient. C’était difficile, de traiter avec les humeurs de Rhett, comme de traiter avec tout le reste d’ailleurs, mais Evelyn se savait patiente et pleine d’un entrain timide à lui faire réaliser que, quoi qu’il cherchait à faire lorsqu’il s’enfonçait dans le silence, elle lui laisserait le temps d’envisager de lui parler quand il serait prêt — ou pas, elle n’avait pas tourné les talons jusque-là alors qu’on lui avait conseillé de le faire, ne serait-ce que pour mieux gérer ses angoisses et se libérer d’un poids, comme avait dit sa mère. Rhett n’était pas un poids pour elle, quand bien même ses regards étaient moins doux que d’ordinaire, il était une constante à laquelle elle s’accrochait en essayant de ne pas flancher davantage, ce qui se révélait difficile compte tenu de ses insomnies et du reste.
C’est peut-être l’épuisement qui la fit aborder prudemment les prémices de la discussion qui se profilait quand, rejoignant le jeune homme dans la cuisine, il l’accueillit avec une annonce qui lui fit froncer les sourcils et repousser le verre d’eau qu’il avait préparé pour elle. Si vous lui demandez, l’information tombait comme un cheveu sur la soupe — où alors il avait pris la présence de Nell pour un message qu’elle avait voulu lui faire passer, quand en vérité, il ne s’agissait que d’une habitude qu’elle avait prise il y avait des années maintenant, de passer du temps avec la plus jeune du clan Pearson. Il ne fallait pas y voir autre chose que ça, et elle devait avouer que, sur l’instant, elle resta pantoise jusqu’à ce qu’il ajoute une phrase de plus, et qu’elle lui demanda, appuyant les paumes de ses mains sur le bord du comptoir du petit-déjeuner "Donc on a ce genre de discussion maintenant ?" D’où ça sort exactement ?, aurait-elle pu ajouter, mais elle n’en fit rien, levant simplement la tête pour capter son regard et se figurer par elle-même si c’était une plaisanterie ou pas ; et de toute évidence, ce n’en était pas une. Elle laissa un très léger rire lui échapper, sa tête se baissant quand, ne sachant pas quoi ajouter, elle lui dit seulement "C'est noté." Que dire d’autre ? A part peut-être, et ce avec un léger temps en décalé, comme si elle cherchait ses mots qu’elle finit par lui adresser, battant en retraite en récupérant ses mains et en les glissant vaguement dans ses longs cheveux bruns "C’était pas un piège cette journée. Si tu l’as pris comme ça, je te rassure tout de suite : c’était juste une journée avec ma nièce de huit ans, pas une intervention cachée pour te mettre des idées dans la tête." Moi non plus, je veux pas d’enfants au fait. Elle aurait pu en profiter, s’amuser de l’idée qu’ils étaient raccords sur ce sujet comme sur d’autres. Seulement, elle ne le fit pas, et fit un pas de recul supplémentaire pour quitter la pesanteur de la cuisine et rejoindre la pièce à vivre. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Jeu 2 Fév 2023 - 16:43 | |
| "Donc on a ce genre de discussion maintenant ?" “Tu veux que j’en revienne à te demander si je peux te qualifier de ‘petite-amie’ quand je te présente ?”
Il répond aussitôt, acerbe, incapable de prendre la moindre remarque correctement. Il imagine déjà qu’elle s’apprête à lui dire qu’ils n’en sont pas là et qu’ils sont à peine en couple là où, pour une fois, il voudrait faire avancer les choses et surtout lui faire comprendre qu’il veut aller de l’avant et leur construire un avenir, peu importe s’il ne désire pas que ce dernier ait la force de la parfaite petite famille typique australienne - ou de Dieu sait où dans le monde. Le problème, justement, c’est le terme de famille: Rhett n’en veut pas et il le rejette en bloc, avant même qu’il ait été évoqué, et ce justement pour éviter tout problème à l’avenir. Son regard soutient celui qu’Evelyn lui jette, mais il ne répond pas pour autant à son simple rire maladroit. Il n’a pas envie de rire ; ni de ça, ni de façon générale. "C'est noté." Tant mieux. Il aurait pu s’arrêter là, il aurait même dû le faire, mais ça aurait été redescendre en pression, et ce n’est bien sûr pas le genre de Rhett Hartfield, encore moins depuis que des films entiers se jouent dans son esprit.
"C’était pas un piège cette journée. Si tu l’as pris comme ça, je te rassure tout de suite : c’était juste une journée avec ma nièce de huit ans, pas une intervention cachée pour te mettre des idées dans la tête." C’est facile de le dire maintenant alors qu’il vient sûrement de remettre en question tous les plans d’avenir d’Evelyn. C’est facile, après coup, d’imaginer un autre objectif à cette journée toute entière. Les enfants peuvent servir à beaucoup de choses, eux et leurs mèches blondes, eux et leur éternelle insouciance et franc-parler. “Bien sûr.” qu’il finit par articuler, avec toute l’amertume du monde. Evelyn se dirige désormais vers le salon et, bien décidé à ne pas s’arrêter là, Rhett la suit. “T’as un moyen de contraception ?” Il ose finalement demander, sans même y réfléchir à deux fois, n’ayant aucune honte à l’idée de sous-entendre qu’elle pourrait tomber enceinte dans son dos, ou Dieu sait quelle idée encore. Il n’est pas contrôlant, il ne l’a jamais été et il jurerait qu’il ne le sera jamais, mais les faits parlent autrement maintenant qu’il n’est que l’ombre de lui-même. “C’est pas une question piège, bien sûr.” Il reprend les propres mots d’Evelyn et les déforme selon ses besoins, son verre toujours à la main pour au moins avoir quelque chose à tenir et de quoi s’occuper les doigts. Cela n’empêche pourtant pas ses bras de se croiser et son épaule de trouver appui contre un des murs ; celui où il a accroché la photographie de coucher de soleil sur la plage de Gold Coast, offert par Jenna. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Dim 5 Fév 2023 - 11:46 | |
| looking for fun @Rhett Hartfield (crédit gif/ssoveia)
Le regard qu’Evie posa sur Rhett devint fixe. Elle n’était pas idiote au point de ne pas s’apercevoir que ses invectives étaient gratuites. Elle ne tomberait pas dans le piège. Comme le flegme qu’elle avait toujours eu ne s’était pas évaporé avec les semaines écoulées, aussi dures avaient-elles été, elle préféra simplement laisser passer sa première tentative de la heurter et le laisser méditer sur ce qu’il avançait pour ne pas avoir à se replier sur elle-même pour parer l’éventualité d’une dispute dont elle ne voulait pas.
Lorsqu’elle lui tourna le dos pour mettre de la distance entre eux, elle espérait qu’il aurait au moins la délicatesse de ne pas la suivre. Seulement l’homme qu’était devenu Rhett, elle avait du mal à anticiper ses actions et ses pensées, et sa voix résonna de nouveau derrière elle. Claquant contre les murs, elle se réverbéra contre sa poitrine qu’elle sentit se soulever sous le coup de l’inspiration profonde qu’elle prit quand il lui posa la question à propos de sa contraception. Et c’est là qu’il la heurta vraiment et qu’elle sut qu’elle aurait plus de peine à maintenir son pragmatisme qu’à l’accoutumé. Elle se retourna vers lui pour le regarder et dans une démarche de gagner un peu de temps pour se constituer une défense digne de ce nom — comme si elle avait besoin de se défendre, comme si le poids d’une grossesse accidentelle ne devait peser que sur ses propres épaules —, elle lui demanda de répéter "Je te demande pardon ?" lui fit-elle alors que ses yeux sombres tombaient directement dans les siens tandis qu’il s’appuyait sur le mur qu’il avait choisi pour soutenir sa mauvaise foi. Elle fronça les sourcils, gardant le silence un instant infini pour chercher à savoir quand exactement elle avait décidé de ne pas voir ce qui lui explosait maintenant à la figure "C’est maintenant que tu t’en inquiètes ? Je ne me souviens pas que ça t’ait posé aucun problème de conscience jusqu’à maintenant." De faire l’impasse sur la contraception quand, porté par l’effervescence du moment, la requête devenait supplication et que la pause précautionneuse devenait accessoire. Heureusement qu’elle pouvait compter sur sa propre régularité en terme de contraception justement.
Elle continua de le regarder. Evie ne s’était jamais trouvé dans ce cas de figure jusqu’à maintenant parce que ses histoires n’avaient jamais duré assez longtemps pour que ce genre de discussion soit entamée. Elle n’y voyait pas d’inconvénient au demeurant, quand bien même ça l’effrayait d’anticiper son avenir en se reposant sur des fatalités imposées par les codes de la société ; mais elle ne voulait pas que ce soit abordé comme ça, en ayant l’impression d’être mise au pied du mur et jugée comme la vulgaire coupable d’une faute qu’elle n’avait même pas commise. Si elle perdit un peu de sa contenance au plus son regard s’accrochait à celui de Rhett, lorsqu’elle décida de rouvrir la bouche, elle se redressa avec toute la force et l’élégance qui était sienne pour lui dire en détachant peu à peu son regard de lui, toupillant sur elle-même en refusant tout bonnement de jouer à ce jeu malsain avec lui "Je vais même pas répondre à cette question." Elle ne s’abaisserait pas à jouer avec les clichés. Elle fit un pas de plus, ajoutant en même temps "Je vais aller rassembler mes affaires et te laisser décider quand exactement tu voudras bien arrêter de m’inclure dans la liste de ceux à qui t’as envie de faire payer les dernières semaines." Il ne s’agissait que de ça, n’est-ce pas ? De l’impression qu’il donnait d’en vouloir à la terre entière. Jusqu’alors, elle avait cru pouvoir être protégée par sa bienveillance et le soutien qu’elle lui réservait, mais force était de constater qu’elle avait été incluse dans la liste finalement. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
Dernière édition par Evelyn Pearson le Mar 7 Fév 2023 - 9:44, édité 1 fois |
| | | | (#)Lun 6 Fév 2023 - 12:03 | |
| Il sait ce qu’il fait. Quand il l’interroge sur sa contraception, il sait parfaitement qu’il touche à une corde sensible et qu’il s’approche d’un terrain qui ne le regarde pas ; pas de cette façon, du moins. "Je te demande pardon ?" Rhett soutient son regard sans ciller et lui impose un silence sans doute bien plus lourd de sens encore que ne l’aurait été n’importe quelle réponse. Elle a très bien entendu, elle lui donne simplement l’opportunité de s’excuser tout en avouant qu’il a joué au con et qu’il n’aurait jamais dû lui poser la question, ce qui est vrai. Ce qu’il sait être vrai, aussi, mais qu’il ne veut pas statuer. Il ne veut pas revenir sur ses propos, tout autant qu’il souhaite obtenir une réponse de sa part. Les prunelles naturellement sombres d’Evelyn se heurtent à celles de Rhett, qui le deviennent à leur tour, contexte oblige. Le terrain des disputes de couple n’est finalement qu’un autre sport ; et encore une fois, il n’accepte pas l’idée d’une défaite, encore moins alors qu’il est le seul à avoir lancé les hostilités. "C’est maintenant que tu t’en inquiètes ? Je ne me souviens pas que ça t’ait posé aucun problème de conscience jusqu’à maintenant." Il hausse les épaules, éternellement délesté par sa mauvaise foi. “Il faut bien commencer à un moment.” Et jusqu’alors, il allait plutôt bien. Ou disons simplement que jusqu’à peu, il était à un niveau toujours bas mais au moins constant. Ses antidouleurs ont toujours été bien trop forts et bien trop nombreux, mais les plaquettes s’écoulaient à un rythme presque légal. Depuis, tout s’est accéléré, tout a pris une forme différente, et avec s’est envolé sa capacité à rester objectif et surtout sain. Il ne se battra pas avec Evelyn, pas de la façon dont il a cherché à se battre avec Mickey, mais il sait par avance qu’il lui causera une douleur différente, parce que c’est ce qu’il fait le mieux dans la vie: faire souffrir ses proches à cause de ses propres erreurs.
"Je vais même pas répondre à cette question." “Pourquoi ?”
Encore une fois, il connaît la réponse, mais il veut l’entendre dire et l’avouer de sa propre voix. De cette façon, tout est différent. Elle n’a qu’à répondre par un oui ou par un non, il n’attend pas une explication détaillée. Un oui, ou un non, c’est tout ce qu’il dit attendre, et c’est aussi ce qu’elle ne lui offrira pas, ayant compris bien avant Rhett lui-même qu’il fonce simplement droit dans le mur. "Je vais aller rassembler mes affaires et te laisser décider quand exactement tu voudras bien arrêter de m’inclure dans la liste de ceux à qui t’as envie de faire payer les dernières semaines." C’est pas ça. Ce n’est pas ce qu’il veut. Du moins, ce n’est pas ce qu’il veut qu’on pense de lui. Il tient à ses proches, bien sûr, mais il a terriblement du mal à leur faire comprendre. Les bras croisés, ses pouces s’enfonçant toujours un peu plus dans la chair du creux de son coude, il finit par souffler un instant, tout bas. “Arrête, c’est pas ce que je veux.” Lui faire payer, ou la voir s’en aller. Les deux options sont valables. Le fait est que si elle passe le pas de la porte avec ses affaires sous le bras, il n’a aucune certitude qu’elle revienne, et encore moins de possibilité de savoir le quand, si ça venait à advenir. “Je dis simplement que je veux pas d’enfants, ni maintenant ni jamais.” Avec elle, ou avec qui que ce soit d’autre. “Et j’ai pas envie de te demander ton avis sur la question, parce que c’est le genre de gros sujet où y’a pas de compromis.” Parce que si elle lui dit qu’elle a envie d’être mère, ce qu’il trouverait évident, alors elle serait malheureuse à rester à ses côtés. Et l’autre vérité derrière tout ça, c’est qu’il ne veut pas la laisser partir alors qu’il tient déjà trop à elle. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
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| looking for fun @Rhett Hartfield (crédit gif/ssoveia)
Certainement qu’à un autre moment, si le sujet avait abordé différemment, Evie aurait trouvé ça adorable que Rhett puisse s’imaginer un avenir où la question des enfants deviendrait évidente à traiter. Mais pas là. Elle avait déjà un mal fou à se projeter dans des projets d’avenir sans qu’on ne vienne lui en jeter à la figure de cette façon, effrayée par l’engagement sans avoir jamais pu statuer sur la vraie raison de sa propension à fuir quand les choses devenaient trop sérieuses. Elle ne se battrait pas, Evelyn. Pour Rhett, avec Rhett, les deux cas menaient à la même conclusion de toute façon. C’était une évidence douloureuse à avaler quand elle sentait qu’elle s’attachait si fort à lui que fuir ne lui était pas venue une seule fois à l’idée au cours des dernières semaines et ce malgré les conseils qu’elle avait reçus, les observations qu’elle avait faites en se demandant quand ça arriverait exactement, l’instant où il déciderait qu’il devait la placer dans le camp de ses détracteurs. Le temps était venu pour tout un tas de choses, et sa lâcheté se rappelant à elle, Evelyn ne comptait pas s’obstiner.
Elle ne passerait pas la soirée ici finalement. Ce n’était pas une sentence sur laquelle elle espérait mettre une durée, c’était juste un besoin soudain qu’elle avait de prendre de la distance avec ce qu’il projetait dans sa direction, le sentant empreint d’une volonté farouche de pencher vers l’affrontement. Elle n’avait pas été élevée par la femme la plus forte qu’elle connaissait pour se voir dicter la meilleure façon de contrôler son corps et ses hormones par un homme, c’était une certitude tellement ancrée en elle qu’elle ne répondit pas non plus à son pourquoi. En revanche, décidant donc de s’en aller pour ce soir, c’est en entrant dans la chambre à coucher de Rhett pour rassembler son livre de chevet, son téléphone portable et le reste de ses petites affaires qu’elle lui fit savoir, sans équivoque "Moi c’est ce que je veux." Et c’était tout ce qui comptait, mieux valait qu’il l’accepte sans discuter "Je resterai pas là ce soir." Pour se faire accuser de prévoir de lui faire un enfant dans la dos, non merci. Ça aurait pu s’arrêter là, ça aurait dû s’arrêter là. Mais la manière qu’avait Rhett de se placer en censeur d’une décision qu’il lui était toute personnelle, tachant de le lui imposer en utilisant des je veux et des j’ai pas envie, elle la poussa à se battre pour la femme qu’elle avait toujours été ; indépendante, qui ne se laissait pas contrôler par le bon-vouloir de personne à la faire adhérer à des opinions, surtout pas par un homme "J’ai pas envie de te demander ton avis sur la question, mais tu t’entends parler ?" lui demanda-t-elle sans attendre de réponse de sa part, découvrant enfin quelque chose de lui qui ne lui plaisait pas. Son livre dans une main, son téléphone portable dans l’autre, elle les écarta pour le désigner brièvement lorsqu’elle ajouta aussi calmement que possible malgré sa colère — une chose qu’elle réussissait à faire assez facilement au demeurant, ayant hérité du talent de sa mère à ne jamais élever la voix même lorsqu’elle était agacée, trop portée sur le contrôle d'elle-même pour se laisser le droit de le perdre "C’est vrai que c’est mieux de me placer dans le rôle de celle capable de te faire un enfant dans le dos plutôt que de chercher à savoir si c’est quelque chose qui me fait envie à moi aussi. C’est pas le cas au fait, t’aurais peut-être dû commencer par me poser la question au lieu de remettre en doute ma contraception." finit-elle par lui avouer, pas pour le soulager d’un poids, mais pour que les choses soient claires et qu’il ne s’imagine pas qu’elle puisse être assez vile pour jouer avec ces choses-là quand il s’agissait d’une de ses peurs les plus marquées, de se retrouver responsable toute désignée d’un être aussi fragile qu’un nouveau-né. Quelques secondes encore, elle soutint son regard, sa respiration se faisant plus profonde quand elle finit par secouer la tête pour le contourner et sortir de la chambre. Lorsqu’elle fut devant le meuble de l’entrée de l’appartement de Rhett et qu’elle ouvrit son sac à main pour y fourrer son livre et son téléphone à l’intérieur, elle se mit à fureter brièvement à l’intérieur pour finalement en sortir sa plaquette de pilules qu’elle lui lança en s’attendant à ce qu’il la rattrape, et lui dit en même temps "Compte-les si ça t’amuses." they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
Dernière édition par Evelyn Pearson le Mer 8 Fév 2023 - 9:03, édité 1 fois |
| | | | (#)Mar 7 Fév 2023 - 16:01 | |
| Il ne la suit pas de près, parce qu’il ne veut pas donner l’impression de l’étouffer ou de la voir rester coûte que coûte, mais il la suit tout de même. Près de la porte de sa chambre, il s’arrête une nouvelle fois dans l’encadrement de la porte, statuant par la même occasion qu’il ne veut pas la voir s’en aller, et pensant que cela suffira à la faire rester. Parce qu’il finit toujours par avoir ce qu’il désire, et parce qu’il estime qu’avoir pris la peine de le statuer avec des mots est déjà un effort considérable de sa part. "Moi c’est ce que je veux." Mais Evelyn en a décidé autrement, de son côté. Tout à coup, il note avec ironie qu’il n’est plus du tout question de trouver un compromis ou de récolter les deux avis du couple avant de prendre une décision. Seul le sien l’emporte. "Je resterai pas là ce soir." En silence, il encaisse les mots de la jeune femme. “Et les autres soirs ?” qu’il ne peut s’empêcher de demandant, ayant déjà du mal à penser raisonnablement alors qu’il s’attend à ce que cette discussion soit leur toute dernière. Les ruptures commencent toujours avec un goût semblable.
"J’ai pas envie de te demander ton avis sur la question, mais tu t’entends parler ?" Plus que jamais, Rhett s’entend, et plus que jamais, il ne comprend pas où est le mal derrière ses mots. Puisqu’il est le premier à comprendre le fond de sa pensée, il part du principe qu’il en est de même pour Evelyn, parce qu’elle n’a jamais eu de mal à le comprendre à son tour. Puisque lui sait qu’il parle avec autant de maladresse pour pourtant dire quelque chose d’un tant soit peu touchant, il osait espérait qu’Evelyn ne retiendrait que la dernière partie des faits et le fait que tout ceci ne soit que sa façon à lui, grotesque et immature, de lui faire comprendre qu’il tient à elle. Et puisqu’il est têtu en plus de tout le reste, Rhett ne risque pas de préciser son geste ou ses mots maintenant que le semble semble avoir été fait. "C’est vrai que c’est mieux de me placer dans le rôle de celle capable de te faire un enfant dans le dos plutôt que de chercher à savoir si c’est quelque chose qui me fait envie à moi aussi. C’est pas le cas au fait, t’aurais peut-être dû commencer par me poser la question au lieu de remettre en doute ma contraception." Tel un poisson dans son bocal, il ouvre la bouche et la referme. Il partait du principe évident qu’elle voulait un enfant, sans doute porté par ce principe stéréotypé que toutes les femmes souhaitent devenir mère et occuper leurs journées avec des marmots qui courent dans la cuisine - parce que oui, bien sûr que le stéréotype se mêle à d’autres du même acabit. “T’aurais pu me dire ça dès le début et ça aurait réglé le problème.” Il rétorque, préférant encore et toujours laisser la faute se reposer sur autrui. Après tout, ce n’est pas faute de lui avoir posé la question. Ou presque. Disons simplement que de son côté, elle aurait pu lui dire que oui, elle a une contraception et que non, elle ne compte pas avoir de discussion sur le moment où elle n’en aurait plus.
D’un bout à l’autre de l’appartement, il suit la jeune femme d’un regard triste, sans doute aussi bien conscient de sa part de faute dans toute cette situation. Le moment où elle va passer le pas de la porte n’a jamais été aussi proche et cela lui provoque un nœud à l’estomac, parce que peu importe à quel point il arrive à se montrer injuste avec elle, il est certain de tenir à Evelyn. Le genre d’affection qui n’a pas son pareil dans sa vie actuellement, quand bien même elle se résume désormais à son réflexe d’attraper la plaquette qu’elle lui lance. "Compte-les si ça t’amuses." Il pense un instant à l’écraser de son poing, bien plus par colère que par n’importe quel dessein, mais il n’en fait rien. A défaut, il la jette à son tour sur le meuble à côté de lui, n’ayant évidemment aucune intention de compter les petits cachets. “T’en fais des tonnes pour rien du tout, tu t’en rends compte ?” Il reproche au feu d’exister après avoir lui-même rassemblé le petit bois et fait craquer les allumettes. “Ecoute, si tu veux pas d’enfant et moi non plus, tu peux rester, c’est pas la peine de jouer à tout ça.” Le problème avec l’escalade des actions, c’est qu’il peine toujours à se rendre compte du moment où elle doit s’arrêter et où tout reprend son cours normal, trop habitué à ce que ce ne soit jamais le cas.
D’un coup de tête, il désigne la plaquette, jetée d’un côté puis de l’autre. “Tu sais quoi ? Reprends-la, t’en auras peut-être besoin.” Il souffle le chaud et le froid et, par la même occasion, vient de décider qu’il n’y a plus rien à tirer de cette conversation et que cela ne sert donc à rien qu’il caresse Evelyn dans le sens du poil. Elle va partir quoiqu’il en soit, et il l’imagine déjà finir avec le premier venu uniquement pour causer du tort à Rhett, raison pour laquelle il lui préconise de reprendre ses pilules. Après tout, si elle ne veut effectivement pas d’enfant, il vaut mieux que ce ne soit pas avec le premier qui lui tombera sous la main non plus. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Mer 8 Fév 2023 - 9:49 | |
| looking for fun @Rhett Hartfield (crédit gif/ssoveia)
Et les autres soirs ? Evelyn n’en était pas à se demander combien de temps ça durerait, le sentiment qu’elle ressentait maintenant. Elle se savait tolérante, conciliante encore plus, alors probablement qu’il ne lui faudrait que quelques heures pour se dire que c’était idiot comme brouille et qu’au-delà de la forme, le fond n’était en vérité pas malveillant "On n’en est pas encore aux autres soirs." Voilà ce qu’elle lui répondit, sentant une angoisse monter à l’idée de ne pas être capable de prévoir quelque chose d’aussi ordinaire qu’une soirée en sa compagnie. Mais il ne lui facilitait pas la tache. La colère montant doucement, Evie réalisa qu’à idéaliser quelqu’un, on finissait souvent par être déçu. Elle n’apprendrait jamais de ses erreurs à ce sujet, elle ne pouvait s’en prendre qu’à elle-même "Après m’avoir mise au pied du mur en remettant mes intentions en doute ? Tu crois pas que, ce qui aurait vraiment réglé le problème, ça aurait été simplement de me dire au fait, est-ce que tu veux des enfants, parce que c’est pas dans mes projets plutôt que de me cracher au visage que j’étais imprudente ?" Elle tournait en rond avec ses mots, elle le savait sans pour autant réussir à se résoudre à abandonner ; peut-être avait-elle besoin d’obtenir le dernier mot au fond, ça aurait le mérite de rétablir sa dignité "Tu pensais que j’allais réagir comment, que tu fasses peser ça sur mes épaules ? Jusqu’à preuve du contraire, il faut être deux pour faire un enfant." Et à deux doigts de lui parler de cette merveilleuse intervention chirurgicale qu’était la vasectomie pour lui rappeler que la contraception ne se devait pas d’être qu’une affaire de femme, elle se ravisa tout aussi vite, n’ayant pas pour défaut de faire preuve d’autant de mauvaise foi qu’il était en train de le faire. Le sarcasme et l’ironie ne faisant pas non plus partie de son mode de défense, elle garda ça pour elle, et si elle nota un réel soulagement de la part de Rhett, elle n’en fut pas émue pour autant, trop heurtée par la nonchalance qu’il avait démontré en la portant en responsable de quelque chose qu’elle n’avait pas commis, qu’elle n’avait pas l’intention de commettre non plus. Elle ne chercha pas à comprendre son cheminement de pensées, elle ne chercha pas non plus à se dire que c’était sa façon maladroite de lui faire entendre qu’il tenait assez à elle pour faire planer ce genre de conversations sérieuses au-dessus de leur couple ; elle avait juste envie de s’en aller pour avaler le pilule qu’il lui avait enfoncé de force dans la gorge — no pun intended.
Elle eut un très léger rire, expulsé par le nez, comme la réaction d’un coup qu’elle aurait dû voir arriver, quand il souligna qu’elle en faisait des tonnes. Elle ne lui répondit pas parce que c’était trop facile de la faire monter en pression pour ensuite tenter de l’amadouer. Si elle était tolérante, elle n’était pas moins dépourvue d’amour-propre, et la vérité c’était qu’il venait de remettre en doute non seulement ses intentions, mais aussi la confiance qu’elle croyait qu’il lui réservait jusque-là. Plus que le reste au fond, c’était ça qui la blessait profondément. Son regard se posa sur la plaquette de pilules qu’il avait jeté à son tour sur le meuble à côté de lui, et sûrement qu’à ce moment-là, elle aurait dû dire quelque chose, n’importe quoi, pour l’empêcher de prononcer les derniers mots qu’il lui lança et qui étaient tellement sans équivoque qu’elle comprit rapidement où il venait en venir. C’était une chose de la traiter d’imprudente, c’en était une autre de remettre ses moeurs en douce en prétendant qu’en claquant la porte, elle irait trouver son plaisir ailleurs — et la masse des choses qu’elle avait supporté au cours des dernières années et qui partaient du même constat douloureux qu’elle serait toujours vue comme la traînée de toutes les histoires, elle lui fit finalement perdre le contrôle d’elle-même. La gifle qu’elle lui donna, elle ne la vit même pas partir. Elle ne fût capable de se rendre compte de quoi que ce soit que quand la paume de sa main fourmilla de picotements qui lui remontèrent jusqu’au poignet. Dans la foulée, elle porta ses deux mains à sa bouche pour retenir l’expression de stupéfaction qu’elle ressentit face à l’action qu’elle venait de commettre — et le pire dans tout ça, c’était que si elle avait honte de ce qu’elle venait de faire, elle ne s’en excuserait pas ; pas tout de suite en tout cas, parce qu’elle était humaine, et qu’à jouer avec ses nerfs, Rhett venait de lui rappeler pourquoi elle prenait autant à coeur son propre self-control. Elle resta un instant comme ça, mains contre sa bouche, yeux légèrement écarquillés posés sur le visage du jeune homme et respiration retenue dans sa poitrine — qu’elle finit par expulser lorsqu’elle se retourna enfin pour retenir un premier sanglot qui se perdit dans les gestes désordonnés qu’elle exécuta pour enfiler son manteau. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Mer 8 Fév 2023 - 17:25 | |
| "On n’en est pas encore aux autres soirs." Parce qu’il n’y aura tout simplement pas d’autres soirs. Voilà ce que de simples mots peuvent signifier. Si elle ne dit pas qu’elle reviendra, alors cela veut tout simplement dire que ce ne sera pas le cas. Après tout, elle a déjà ses affaires sous le bras, et rien dans cet appartement ne lui manquera, certainement pas la mauvaise foi de Rhett ou la brosse à dent de Ruben qui flirte avec les leurs. “J’ai jamais dit que t’étais imprudente, je t’ai juste demandé comment tu gérais ça.” Les mains dans les poches, il répond mollement à une discussion qu’il sait mener uniquement droit dans le mur. Elle quittera cet appartement quoiqu’il dise et, au fond, il sait très bien qu’il l’a mérité. Il a remis en question son honnêteté autant que la confiance qu’ils se vouent, et il se doute à quel point il a pu lui faire du mal. Il s’en doute d’autant plus que c’est ce qu’il voulait, au fond, sans jamais vouloir l’avouer, évidemment. “Tu me fais toute une histoire pour rien.” Il répète, le vieux disque rayé. "Tu pensais que j’allais réagir comment, que tu fasses peser ça sur mes épaules ? Jusqu’à preuve du contraire, il faut être deux pour faire un enfant." - “Et jusqu’à preuve du contraire, c’est pas mon job de prendre une pilule par jour, ok ?” Elle n’avait qu’à dire que oui, elle prenait un moyen de contraception et que non, elle ne voulait pas d’enfant à son tour. Ça aurait été simple, ils auraient simplement passé la soirée en silence, et dès le lendemain tout aurait été oublié. Rien de plus, rien de moins. Mais elle n’en a fait qu’à sa tête.
Son attitude imbuvable lui vaut une gifle de la part d’Evelyn, et s’il y aurait répondu avec violence à son tour si la personne face à lui avait été un homme, il a tout de même un fond de conscience qui lui évite de penser à cette idée. Son visage se déporte en direction du coup, il le redresse rapidement, accusant pourtant l’évidence surprise sur ses traits. Il s'attendait à beaucoup de choses, mais certainement pas à ça. Pas venant d’Evelyn, qu’il a toujours observée être pleinement maîtresse de ses gestes et de ses émotions, peu importe la situation. Il pose sa main contre sa joue, fait craquer quelques muscles hasardeux de sa mâchoire, et émet finalement un nouveau rire bref qui n’a rien de joyeux. Au fond de lui, sans doute que des insultes lui viennent pour qualifier Evelyn, mais même en ayant très largement perdu le contrôle de lui-même et de la situation, il sait qu’elle ne les mérite pas. Et il sait que cela ne serait pas lui non plus que de tomber dans de tels travers ; tout comme il est tout simplement incapable de calmer la situation, même alors que les remords et la tristesse de sa petite-amie sont évidents. Preuve en est, ses yeux se gorgeant de larmes, et sa vision qu’il imagine déjà être trouble alors qu’elle enfile son manteau. Il ne dira rien, il ne l’aidera pas, il la raisonnera encore moins. Il pourrait s’excuser, il pourrait expliquer qu’il a été le dernier des connards, il pourrait tenter de la prendre dans ses bras. Cela ne fonctionnerait peut-être pas, pas après tout ça, mais ce serait déjà un premier pas sur le chemin de la rédemption. En réalité, il n’en fait aucun.
Tout ce qu’il se contente de faire, c’est de se poster face à la porte d’entrée, ayant déjà déverrouillée cette dernière pour lui laisser place. Si son bras en barre encore la porte en elle-même, il jure qu’il ne la retiendra pas, tout comme il jure qu’il attend simplement qu’elle ait fini d’enfiler son manteau pour la lui ouvrir.
Ce qu’il fait, se postant dans l’encablure un instant, comme s’il avait à s’assurer qu’elle trouve bel et bien le chemin jusqu’à l’ascenseur. En réalité, sa paume n’a de cesse de battre la serrure métallique à hauteur de main alors qu’il réfléchit par la même occasion. Rhett pèse le pour et le contre, et surtout il ajoute des insultes à sa propre encontre au milieu de ses pensées. “Hey.” Il souffle, d’un ton cette fois bien différent, encore à peu près certain que la confiance règne toujours entre eux et qu’elle ne l’ignorera pas. “Je t’aime, tu sais.” Les mots ne valent sans doute plus grand chose maintenant, mais si ce sont les derniers qu’il peut lui dire en face, alors autant que ce soient ceux-là. C’est lâche, c’est pathétiquement calculé, mais c’est aussi ainsi que sont les choses. Pour ce que ça peut encore valoir, il veut lui dire, et il veut qu’elle le sache, une seconde avant de refermer la porte de son appartement, qu’il refuse pourtant de verrouiller. Au cas où. “Bonne nuit.” est ce qu’il grogne une ultime fois, quand le bout de sa chaussure rencontre le pied du mur, avant que la porte ne lui barre la vue jusqu’à elle. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
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| looking for fun @Rhett Hartfield (crédit gif/ssoveia)
Elle ne remettrait pas en question la violence de son geste, elle n’essaierait pas non plus de se cacher derrière des prétextes pour l’expliquer. Pourtant, si Rhett n’avait pas lancé les hostilités, rien de tout ça ne serait jamais arrivé. Sur le moment, si elle s’en voulait à elle-même d’avoir perdu le contrôle, elle en voulait autant à Rhett de chercher à repousser tout ceux qui s’inquiétaient de son sort en remuant des choses qu’il savait ne pas être bonnes pour personne. Il ne s’agissait que de ça, elle n’en démordrait pas. Elle restait certaine que le sujet des enfants n’avait été qu’une occasion en or de créer un conflit qui n’avait même pas lieu d’être en vérité puisqu’ils partageaient les mêmes réticences à ce sujet. Finalement, il avait creusé là où il avait su que ça pécherait, et il avait réussi à la heurter assez pour qu’elle se sente humiliée. Elle ne savait pas si elle devait l’en féliciter d’avoir réussi exactement à viser juste, ou si elle devait se fustiger d’être autant prévisible, mais d’un côté comme dans l’autre, c’était du gâchis de toute façon. Elle ne resterait pas, elle ne savait même pas si elle aurait la force de revenir à un moment où un autre, sonnée par la succession de choses qui avaient été dites, de choses qui avaient été faites. À cause de son geste, à cause de ce qu’il lui avait dit, elle stagnerait dans un entre-deux qui lui ferait prendre des décisions radicales parce qu’elle était épuisée, et que personne ne semblait s’en apercevoir. Elle ne lui avait jamais menti sur son incapacité à prendre des responsabilités dans sa vie personnelle, Evie, elle avait toujours mis un point d’honneur à lui faire comprendre et accepter qu’elle n’était pas courageuse, qu’elle était lâche. Elle le serait dans cette situation, plus que jamais. Et probablement que des jours s’étireraient avant qu’elle ne juge ça essentiel de faire un pas dans sa direction tout en espérant qu’il le fasse à sa place sans pour autant juger que c’était responsabilité. Mais quand même, c’était lui qui avait commencé.
Son manteau enfilé, elle passa la porte sans le regarder. Ses yeux étaient remplis de larmes et si sa volonté de rester digne venait d’éclater en mille morceaux, elle ne voulait pas qu’il tire une quelconque satisfaction de la finalité de leur discussion en échangeant un regard larmoyant avec lui. Il lui avait fait perdre le contrôle d’elle-même, ça méritait la petite rancune qu’elle lui dédierait durant les prochaines heures, durant les prochains jours, ou ça pointerait l’évidence ; celle que tout ce qui sortait de la bouche de Rhett avait tellement d’importance pour elle que quand ça ne tournait pas à son avantage, elle le prenait personnellement. Le chemin qu’elle emprunta le nécessitait, alors elle lui tourna le dos — pour finalement se retourner lorsqu’il l’appela, et que le regard mort qu’elle lui adressa, il se fronça douloureusement comme elle fut incapable de répondre quoi que ce soit à son je t’aime. Parce que ça tranchait avec tout ce qu’il venait de lui lancer à la figure, parce que c’était soudain et qu’elle avait l’impression que c’était sa dernière cartouche pour la faire culpabiliser d’avoir réagi comme elle l’avait fait, mais aussi de l’avoir giflé ; et définitivement, elle lui en voulu beaucoup de la mettre au pied du mur de cette façon en particulier, jouant avec les mots pour provoquer des choses chez elle, arguant tout et son contraire en l’espace de quelques minutes à peine. Alors, elle eut beau le regarder longtemps à ce moment-là, elle ne lui répondit rien, retenant la boule qu’elle avait dans la gorge en retenant sa respiration en même temps, le laissant finalement fermer la porte sur elle sans plus de cérémonie. Elle resta quelques instants devant sans savoir quoi faire, la seule certitude qu’elle avait étant qu’elle ne voulait pas retourner à l’intérieur ; elle devait s’en aller, et c’est ce qu’elle fit, finissant par prendre les escaliers plutôt que l’ascenseur. Elle sortit son téléphone portable de son sac à main dont l’observation lui fit remarquer l’ironie : elle avait laissé sa pilule à l’intérieur. C’était idiot d’en pleurer, mais c’est ce qu’elle fit tout en se laissant asseoir sur la dernière marche qu’elle avait à atteindre et qui lui parut soudain inatteignable sur le moment, l’angoisse finissant son ascension en simultanée, alors qu’elle portait enfin son téléphone à son oreille pour supplier Avery de venir la récupérer.
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| | | | | | | | (everhett #13) looking for fun |
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