Hold onto me, Hold on And my behavior is hard to understand When I'm like a phone with no connection But I'm still doin' all I can To try and get me some redemption
Un après-midi entre filles, voilà ce qu'Alex avait prévu aujourd'hui et le programme avait été assez facile à définir. Depuis qu'elles avaient découvert la fête foraine quelques jours plus tôt en famille, les jumelles, enfin surtout Lena, n'arrêtait pas de demander encore et encore à y retourner. Alors Alex n'avait pas hésité trop longtemps. Les lumières, la musique, l'odeur de la fête foraine rendait Lena intenable et heureusement pour Alex que sa seconde fille était plus timide et restait collée à sa mère comme un koala en détresse. Et pourtant, une fois devant la pêche au canard, les deux filles se prenaient au jeu, un peu trop dur pour elles encore mais c'était terriblement craquant de les voir essayer d'attraper les petits canards avec leur canne à pêche qu'elles peinaient à tenir. Lena beaucoup moins patiente avait essayé d'attraper les canards qui tournaient devant elle avec les mains sous le regard amusé du forain. C'est Alex a finit pas attraper les canards, enfin elle a aidé chacune de ses filles, une à une et c'est avec un jouet pour l'une et un poisson pour l'autre qu'elles se retrouvaient après plusieurs parties. Un poisson qu'elle regardait et dont elle ne savait que faire, mais elle n'avait pas pu dire non à sa fille, malgré les problèmes éthiques que la présence de poisson posaient dans les fêtes foraines, Alex n'avait pas eu à cœur de refuser ça à sa fille. C'est une journée détente, une journée ou elles s'amusent toutes les trois, ou elles profitent sans les trois mecs de la maison et Alex a à cœur de faire plaisir à ses filles. Tant pis pour elle, et c'est d'une main qu'elle pousse la grosse poussette et de l'autre qu'elle tient le poisson. Il est encore tôt quand elles quittent la fête foraine, mais Lucy s'est endormie dans la poussette, Lena lutte encore un peu et c'est en passant devant un panneau qu'elle pense à son cousin Lucas qui vit dans le quartier et elle se rappelle de ses mots à la maternité, il voulait rencontrer les jumelles et Alex avait elle aussi envie de lui présenter ses filles. Le moment semble parfait. Le sms est envoyé dans la foulée, demandant ou plutôt annonçant à Lucas qu'elle est dans le quartier et qu'elle voudrait venir le voir. Elle ne sait pas s'il est présent, mais elle n'a pas eu de ses nouvelles récemment et elle ne compte pas passer à côté de l'occasion. Après s'être arrêtée rapidement dans une boulangerie Française pour ne pas arriver les mains vides chez Lucas, elle installe tout le petit monde en voiture pour parcourir les quelques kilomètres (ou mètres) qui les sépare de l'appartement de Lucas et elle délaisse la poussette en voyant les quelques marches devant l'appartement. C'est en portant Lucy endormie d'un bras et en tenant Lena par la main qu'elle se dirige vers l'appartement de son cousin. Un appartement dont elle connait l'adresse mais dans lequel elle n'a jamais mit les pieds encore, leur relation étant encore compliquée même si elle compte tout faire pour continuer à regagner une place dans la vie de son cousin.
Elle frappe deux coups et elle entends le chien de son cousin à l'intérieur. Elle entends de l'agitation aussi à l'intérieur et elle frappe à nouveau avant de voir la porte s'ouvrir. « Bonne année Lucas, j'espère qu'on ne te dérange pas ? Mais tu as dis vouloir rencontrer les filles, alors nous voilà toutes les trois. Enfin deux et demi parce que le sommeil a gagné Lucy. » Un grand sourire de la part d'Alex qui sait bien qu'elle s'invite. Qui sait bien que la situation est tout sauf vraiment naturelle parce qu'il y a encore peu, elle et Lucas ne se parlaient plus, mais elle apporte sa bonne humeur et elle tente de rendre tout ça totalement normal. « Lena a un cadeau pour toi. » La petite est debout à côté de sa maman, le sac avec le poisson dans les mains qu'elle tient bien fermement sans doute qu'Alex a du lui dire et redire un nombre de fois incalculable pour que la petite soit aussi concentrée mais elle le fait. « Tu donnes bubulle à Lucas ? » C'est à Lena qu'elle s'adresse, bubulle voilà comment ils ont renommé ensemble le poisson, très original non ? « Sauve bubulle avant qu'elle le lâche. » C'est à Lucas qu'elle s'adresse, qu'elle demande de sauver le poisson, un cadeau empoissonné dont personne ne veut mais c'est à Lucas qu'elle décide de donner ce super cadeau dont il se souviendra. « Maman, aussete » Lena regarde Lucas avec un air étonné et Alex comprend assez vite ce qui a attiré l'attention de la petite. « Lena tient à te prévenir que tu as une chaussette sur l'épaule. » Elle annonce ça comme si c'était tout à fait normal, mais il suffit de voir autour d'elle, de voir Lucas aussi pour comprendre qu'il devait être en grand ménage ou plutôt qu'il devait essayer de rendre son appartement potable après le sms d'Alex. Elle n'insiste pas, ne le questionne pas plus. « Elle commence à être lourde, il y a un endroit ou je peux la poser ? » Lucas ne semble pas totalement prêt à recevoir du monde, et son appartement l'est encore moins mais Lucy endormie dans les bras d'Alex commence à être lourde et c'est en fronçant les sourcils qu'elle s'invite un peu dans l'appartement et qu'elle scrute les lieux à la recherche d'un coin ou déposer sa fille. Elle ne le dit pas, pas encore du moins, mais elle a bien vu le visage fatigué de Lucas, elle a bien vu l'état de son appartement, elle a senti qu'il n'était pas aussi énergique qu'elle mais elle sait que le temps des questions viendra et qu'elle pourra lui demander comment il va sans lui laisser la possibilité de lui mentir.
ÂGE : 33 ans ≈ né à brisbane le 10.04.1991, luke est un bon bélier comme il faut SURNOM : luke, mais il ne tire pas plus vite que son ombre, t'as capté - une jolie blonde aime l'appeler looser - il arrive que deux petites tornades l'appellent tonton STATUT : célibataire, briseur de coeur parfois, même du sien MÉTIER : ex-pompier, en reconversion LOGEMENT : fortitude valley, james street #30 POSTS : 858 POINTS : 910
TW IN RP : addictions, parents toxiques, incendies, maladie dégénérative TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : sous ses airs nonchalants, c'est simplement un coeur tendre qui ne sait pas utiliser les mots ≈ fan de vieilles musiques et de vinyles ≈ on le croise souvent en balade en ville avec son chien, jazz ≈ écolo et végé, il adore parcourir les brocantes et fripes pour chiner de seconde main ≈ fume comme un pompier ≈ tromboniste amateur ≈ pas forcément le couteau le plus aiguisé du tiroir ≈ insomniaque depuis son accident en 2022 ≈ même s'il est réservé, il a tendance à user de ses charmes pour mettre une fille dans son lit ≈ se rend plusieurs fois par semaine aux NA depuis 2024DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #003333 RPs EN COURS : répertoire téléphonique : greta - joaquin - joshua - olive
how can you just walk away from me? when all I can do is watch you leave 'cos we've shared the laughter and the pain and even shared the tears ≈ mallen #7
just take my hand hold it tight i will protect you from all around you i will be here don't you cry ≈ millie #1
lady, running down to the riptide taken away to the dark side i wanna be your left-hand man ≈ mabel #5
can it be that it was all so simple then? or has time re-written every line? if we had the chance to do it all again, tell me, would we? could we? ≈ olive #4
we've taken different paths and travelled different roads i know we'll always end up on the same one when we're old ≈ joshua #2
Hold onto me, Hold on And my behavior is hard to understand When I'm like a phone with no connection But I'm still doin' all I can To try and get me some redemption
Lucas se fait réveiller par les vibrations de son téléphone portable sur sa table de chevet. Il ouvre un oeil, et le referme aussitôt, aveuglé par le soleil qui traverse la fenêtre de sa chambre. Quelle heure est-il ? Ses pensées sont embrumées par le sommeil. Il s’est encore couché tard - trop tard. Il s’était promis d’aller mieux, d’arrêter ses bêtises, mais il a rechuté, visiblement, comme en témoigne le flacon de médicament ouvert à ses côtés. Son téléphone vibre de nouveau et le force à rouvrir les yeux. Il espère secrètement de voir le nom de Greta s’afficher sur l’écran. Il n’a pas eu de ses nouvelles depuis le nouvel an, et ne sait pas trop si c’est à lui de faire le premier pas. Ses espoirs s’envolent lorsqu’il lit non pas le nom de la jolie blonde mais celui de sa cousine. Il doit lire son message plusieurs fois avant que ses neurones se reconnectent : cette dernière le prévient qu’elle va passer le voir d’ici une quinzaine de minutes, avec ses deux filles. C’est un des spécialités d’Alex que de débarquer à la dernière minute, sans trop prévenir. Puis, Lucas pense à l’état actuel de son appartement, son état actuel à lui, et son sang semble d’un coup monter à son cerveau. S’il veut que tout ça soit présentable, il doit se bouger et vite. Jazz, au bout du lit, l’observe se lever d’un coup, les oreilles levées. Il ne doit pas bien comprendre pourquoi son maître s’agite ainsi soudainement, mais il le suit à la trace, bien content de le voir si actif. Lucas s’affaire alors du plus vite qu’il peut à ranger son appartement, pièce par pièce. Il trouve le temps de prendre une douche, enfile des vêtements propres et finit par ranger sa chambre à la va-vite. Deux coups frappent à la porte lorsqu’il ferme l’armoire de sa chambre, suivi de Jazz qui aboie pour prévenir que sa cousine vient d’arriver. « J’arrive ! », crie-t-il alors à l’autre bout de l’appartement, avant de diriger vers la porte d’entrée et ouvrir à Alexandra, qui se tient dans l’entrée les bras chargés d’une petite fille endormie, sa petite soeur tenant fermant la main libre de sa maman. La jeune femme souhaite bonne année à Lucas, avant d’entrer dans l’appartement. « Bonne année ! Non, non, t’inquiète pas, je faisais rien de spécial… Un peu de rangement, voilà, pour bien commencer l’année. », dit-il, comme s’il n’avait pas ouvert l’oeil vingt minutes plus tôt. Alex fait une remarque sur la petite Lucy endormie dans ses bras, ce qui fait esquisser un sourire à l’ancien pompier. « Je vois ça, la journée a dû être difficile… », lui répond-il, compatissant. Néanmoins, voir sa cousine chez lui, accompagnée de ses deux filles, plonge Lucas quelques années en arrière. Il repense à ce jour où il lui a ouvert la porte, dans son ancien appartement à la caserne, alors qu’elle était enceinte de son premier enfant. Alex le sort de ses pensées, lui mentionnant que Lena a quelque chose pour lui. « Ah oui ? », demande-t-il en jetant un regard vers la petite fille, qui tient un sac plastique dans lequel nage un petit poisson. Il ne sait pas réellement comment réagir, un peu perdu, mais s’accroupit à sa hauteur, sous les conseils de sa cousine, afin de récupérer son cadeau. « Oh. Merci beaucoup, Lena. Je vais bien m’en occuper. », finit-il par dire, avec un petit sourire gêné. Il s’absente quelques instants dans la cuisine, pour trouver un contenant assez grand pour pouvoir y transvaser le poisson, se demandant alors pourquoi diable Alex avait laissé sa fille lui rapporter un cadeau pareil. C’est certainement l’attention qui compte, se dit-il. Lorsqu’il revient dans le salon, la petite fille s’adresse alors à sa maman, tout en regardant Lucas, visiblement perplexe. Alexandra s’occupe alors de faire la traduction. « Mais non ? Moi, j’ai une chaussette sur l’épaule ? », demande-t-il, aussi surpris que Lena. Il jette un coup d’oeil à son épaule pour se rendre qu’effectivement, elle avait raison. « Ah oui, effectivement. », dit-il alors, en retirant le vêtement posé sur son épaule, qui trahit certainement l’agitation dans laquelle il était avant l’arrivée de sa cousine et de sa petite tribu. Lucas se racle la gorge, un peu gêné, mais sa cousine rompt le silence qui s’était installé, en lui demandant si elle pouvait coucher sa fille dans un endroit plus confortable. « Heu, ouais, bien sûr, tu peux l’allonger dans ma chambre, c’est par là. », répond-il en lui indiquant la direction de sa chambre à coucher - certainement un peu tard, puisque sa cousine a déjà commencé à investir les lieux. Une fois la petite fille confortablement installée dans son lit, Alex revient sur ses pas. « Installe-toi, je vais nous ramène quelque chose à boire. Tu veux du thé ? J’ai du Earl Grey que mon frère m’a envoyé de Londres. Et toi, Lena ? Qu’est-ce qui te ferait plaisir ? J’ai du jus de pomme, ou bien du sirop, qu’est-ce qui te ferait plaisir ? », demande-t-il, tâchant d’avoir l’air à l’aise avec la petite fille. Celle-ci se tient près de Jazz qui la renifle doucement. Elle n’a pas l’air de savoir si elle peut l’approcher davantage ou si elle doit s’en tenir éloignée. Lucas s’agenouille alors à son niveau, tout en grattant le haut de la tête de son chien. « Je te présente Jazz. Il est très gentil, ne t’inquiète pas, tu peux le caresser. », dit-il à Lena, pour la mettre en confiance avec l’animal. Il s’éclipse ensuite quelques minutes dans la cuisine, avant de revenir dans le salon, un plateau dans les mains sur lequel reposent leurs boissons. Il le pose sur la table basse, avant de s’installer dans le canapé aux côtés de sa cousine. Un nouveau silence gênant s’installe, que Lucas s’affaire à briser rapidement. « Je suis désolé, je sais que j’avais dit que je passerai vous voir quand on s’est vu la dernière fois, mais j’ai pas trop eu le temps… », dit-il, un peu mal à l’aise. A vrai dire, du temps, il en a énormément. Il n’a simplement pas eu le courage de son montrer à sa cousine dans l’état dans lequel il se trouve en ce moment. Il y a tellement de choses qu’il a envie de lui dire, tellement d’autres choses plus importantes que les banalités qu’il lui a dites depuis qu’elle et ses filles sont arrivées chez lui, mais quelque chose l’en empêche. « Tout va bien à la maison ? Vous avez profité du beau temps pour faire une balade ? », demande-t-il alors, pour faire la conversation. À nouveau, il se défile, et préfère boire une gorgée de thé, en attendant sa réponse. Il sait que sa cousine est bavarde, et qu’elle saura certainement mener la conversation ; il espère ce moment autant qu’il le redoute, d’autant plus en présence de ses enfants. Pour autant, il sait qu’il n’y échappera pas, alors il s’y prépare mentalement, profitant des derniers instants de calme, avant de devoir faire face à la réalité qui est la sienne depuis de nombreuses semaines.
i could run from it all but I'd only get lost oh, I've walked on the bridge that I shouldn't have crossed and I find myself, a user oh, I wake every day with addictions to feed they all call me a friend but I'll never be freed from the face of a faithless future
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« Bonne année ! Non, non, t’inquiète pas, je faisais rien de spécial… Un peu de rangement, voilà, pour bien commencer l’année. Je vois ça, la journée a dû être difficile… » Il a les cheveux encore mouillés, et Alex peut presque deviner la marque de l'oreiller sur le visage de son cousin, mais elle ne dit rien. Juste un sourire, elle s'impose chez lui et il lui a suffit qu'il ouvre la porte pour réaliser qu'elle avait sans doute bien fait de venir, même si elle n'était clairement pas attendu. « On a été à la fête foraine, et si ça excite totalement Lena, toute cette agitation a eu raison de Lucy. » Lena est une vraie pile électrique et si devant Lucas elle reste encore assez discrète et timide, il devrait vite apprendre à connaître sa petite cousine. Mais pour l'heure, c'est la première rencontre et en guise de cadeau, Lena tient dans ses mains le poisson gagnée à la fête foraine. Ce n'est pas Lena qui tient à l'offrir à Lucas, mais clairement Alex et Lucas devrait s'en douter que ce cadeau empoisonné ne peut venir que de la part de sa cousine. Alex voit bien à l'expression de Lucas que le cadeau n'est pas une surprise joyeuse, mais il joue le jeu et ne montre rien devant la petite. « Oh. Merci beaucoup, Lena. Je vais bien m’en occuper. » Alex avait un peu peur que sa fille refuse de donner Bubulle mais elle ne dit rien sans doute rassurée par les mots de cet homme qu'elle découvre, elle lui donne le poisson sans rien dire et en souriant en retour. « Il va être bien avec tonton Lucas. » Tonton Lucas voilà qui est à la fois drôle, bizarre mais aussi touchant à dire. Il a compté dans la vie de l'Anglaise, et elle veut qu'il compte aussi dans celle de ses filles. Elle n'a pas de famille à présenter à ses filles, pas de grands parents pour elle, pas d'oncles ou tantes, mais Lucas est ce qu'elle a de plus précieux dans sa famille alors ce titre de tonton semble finalement naturel. Il est la parrain de Mael, alors il peut aussi être le tonton de Lucy et Lena. Et de Nathan aussi, même si pour lui, la situation risque d'être encore un peu plus compliquée. Lucas revient vers les filles, et si Lena n'avait pas encore osé parler, elle le fait à la fois intriguée et amusée de constater la chaussette sur l'épaule du monsieur qu'elle découvre. « Mais non ? Moi, j’ai une chaussette sur l’épaule ? » Alex secoue la tête pour confirmer et elle constate l'agitation de son cousin. Sa gêne aussi alors qu'il constate lui même en retirant le vêtement qui n'avait sans doute rien à faire là. Alex lui sourit, Alex le regarde aussi avec une certaine inquiétude dans le regard mais elle ne veut pas le mettre plus mal à l'aise qu'il ne l'est déjà. Mais c'est Lucy endormie dans les bras d'Alex qui permet de changer de sujet et d'éviter à une forme de malaise de s'installer. « Heu, ouais, bien sûr, tu peux l’allonger dans ma chambre, c’est par là. » Elle s'aventure dans l'appartement de son cousin, elle a vécu quelques temps avec lui mais les choses ont bien changé et désormais elle a l'impression de s'immiscer dans son intimité mais c'est lui qui lui a proposé d'allonger la petite au calme alors elle le fait. Elle allonge la petite sur le lit et Alex couvre sa fille avec le gilet qu'elle portait pour que Lucy ait l'odeur de sa maman quand elle se réveillera dans cette chambre qu'elle ne connaît pas. Les yeux d'Alex regarde autour d'elle, et c'est là qu'elle voit la boite de médicament au sol qui a du glisser et échapper au rangement de Lucas, alors elle la prends et la pose en hauteur pour éviter que Lucy ou Lena ne puissent tomber dessus. Elle est gênée de voir ça, elle sait qu'elle n'aurait jamais du tomber la dessus mais elle n'a pas fouillé alors quand elle revient dans le salon, après avoir couché sa fille et laissé la porte ouverte pour l'entendre, elle est un peu mal à l'aise, ne sachant pas si elle doit aborder ce qu'elle a vu ou non. « Installe-toi, je vais nous ramène quelque chose à boire. Tu veux du thé ? J’ai du Earl Grey que mon frère m’a envoyé de Londres. Et toi, Lena ? Qu’est-ce qui te ferait plaisir ? J’ai du jus de pomme, ou bien du sirop, qu’est-ce qui te ferait plaisir ? » Il s'adresse à Lena qui regarde Alex pour savoir ce qu'elle peut boire. « Si c'est du vrai thé de Londres alors je ne peux pas refuser. Et pour Lena, un petit verre de jus de pomme ça sera parfait. » Et la petite sourit en entendant les mots de sa maman, du jus de pomme ou du jus de fruit, c'est normalement pour le matin et voilà qu'elle a le droit au milieu de l'après-midi. Lucas devrait gagner des points avec ça. « Je te présente Jazz. Il est très gentil, ne t’inquiète pas, tu peux le caresser. » Lucas semble essayer de créer un lien avec Lena en lui présentant son chien. Lena a l'habitude des chiens, mais les chiens n'ont pas l'habitude d'elle alors Alex observe la scène avec une certaine méfiance mais rassurée de voir Lucas faire le lien entre le chien et la petite. « Tu fais doucement avec le chien c'est pas Dobby. » Il est plus gros, plus imposant, plus impressionnant que Dobby et Lena n'est pas la douceur incarnée mais elle veut juste jouer, parfois elle s'y prends mal mais elle regarde sa maman avant de regarder Lucas puis le chien et de venir poser sa main sur le haut du crâne du chien. Elle le caresse un peu avant de se lasser et de commencer à marcher un peu dans l'appartement sous le regard d'Alex qui ne la lâche pas du regard. Lucas revient dans la salon et Lena s'installe pour boire son verre et goûter un petit bout de la pâtisserie Française qu'Alex a ramené. Le silence s'installe et Alex se demande si elle devrait aborder les médicaments, ou encore partager avec lui cette inquiétude qu'elle a eu en le voyant. Mais elle se contente de souffler sur son thé et regarder sa fille manger un peu sans oser parler de peur que ses questions ne viennent gâcher ce moment. « Je suis désolé, je sais que j’avais dit que je passerai vous voir quand on s’est vu la dernière fois, mais j’ai pas trop eu le temps… » Il s'est passé quelques semaines, même quelques mois, mais elle sait qu'il traverse une passe compliquée, et leur relation n'est encore qu'à son début, et ils cherchent à trouver comment fonctionner ensemble alors Alex lui a laissé le temps et l'espace même si aujourd'hui, elle a débarqué chez lui sans réellement prévenir. Mais, elle ne lui en veut pas. « T'inquiète pas, je ne veux pas te mettre de pression, tu es le bienvenue chez nous et Mael a hâte de revoir son parrain, mais je comprends que ce soit compliquée et tu as beaucoup à gérer de ton côté. » Elle hésite à ajouter et d'ailleurs j'ai rangé tes médicaments pour éviter que Lucy n'y touche juste pour lui faire comprendre qu'elle a vu, qu'elle a comprit que quelque chose n'allait pas chez Lucas, mais elle ne se l'autorise pas. Pas encore du moins. « Tout va bien à la maison ? Vous avez profité du beau temps pour faire une balade ? » Il parle du beau temps, et c'est le signal qui montre à Alex que Lucas n'a pas l'intention d'entrer dans les vrais sujets. Elle ne veut pas que leur relation se construise sur la base de discussion centrée sur la météo alors elle tique un peu. Lui réponds tout de même. « C'est notre journée entre filles, on a laissé les garçons à la maison avec Caleb et Lena et Lucy adorent la pêche au canard d'ou le super cadeau, c'est Lena qui ne voulait que ça. » Lena entends son prénom, lève la tête et sautille partout en entendant parler de pêche au canard mais elle finit par retourné son attention sur le chien sous le regard toujours aussi attentif d'Alex. Mais si son regard est porté sur Lena, ses pensées sont elles centrées sur Lucas. « Tu vas bien en ce moment ? Ta jambe ? Le moral ? » Le ton de la question est sérieux et montre l'inquiétude qu'elle ressent. « Je n'ai pas fouillé ta chambre mais j'ai vu une boite de médicament au sol, je l'ai posé en hauteur pour que Lucy ne l'attrape pas. » Elle aurait pu ne rien dire mais elle joue la carte de la transparence en espérant que Lucas se confie à elle, ou au moins lui parle un peu avec honnêteté.
ÂGE : 33 ans ≈ né à brisbane le 10.04.1991, luke est un bon bélier comme il faut SURNOM : luke, mais il ne tire pas plus vite que son ombre, t'as capté - une jolie blonde aime l'appeler looser - il arrive que deux petites tornades l'appellent tonton STATUT : célibataire, briseur de coeur parfois, même du sien MÉTIER : ex-pompier, en reconversion LOGEMENT : fortitude valley, james street #30 POSTS : 858 POINTS : 910
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Lucas est stressé. Il sait que sa cousine doit se douter de quelque chose, et il craint le moment où elle abordera le sujet. Il lui fait la conversation mais n’écoute qu’à moitié ses réponses, son esprit étant ailleurs. Il essaie de préparer ses réponses. Doit-il lui avouer qu’il a perdu son travail ? Doit-il lui parler de Greta ? Comme lui parler de tout ça, sans trop l’inquiéter ? Il tente de l’écouter, tout en réfléchissant, la tasse de thé fumante entre les mains. Il acquiesce à ses réponses, avec un petit sourire. La petite Lena porte son attention sur eux un instant lorsqu’elle entend son prénom, mais sa concentration est vite reportée sur Jazz, bien heureux d’avoir un peu d’attention et de caresses. Sans transition aucune, Alex lui demande alors comment il va. Son ton est sérieux, un peu trop pour une question que l’on pose souvent sans réfléchir et sans intérêt pour la réponse qui va y être apportée. Lucas a envie de s’enfuir et de ne pas y répondre. Le courage qu’il avait eu quelques minutes plus tôt pour lui dire la vérité s’envole en une seconde, et il ne peut s’empêcher de lui mentir. « Ça va doucement. Je continue la kiné, j’essaie de rester actif… Tu me diras, avec Jazz, c’est assez facile. », dit-il, avec un petit sourire. Il jette un oeil en direction de son chien qui chahute avec Lena, pour détourner son regard de sa cousine. Il a toujours été un piètre menteur, il le sait. Sa cousine ne semble toutefois ne pas relever son mensonge. Pire encore, elle le met face à lui, l’air de rien. Elle a trouvé ses médicaments dans sa chambre. Une sensation désagréable de vertige le prend, et il avale une gorgée de son thé pour se donner une contenance. Il doit se retenir pour ne pas répondre de façon agressive que, oui, après tout, c’est normal d’avoir des médicaments contre la douleur assez puissants dans sa chambre, surtout après un accident comme le sien. Mais si elle se mettait à fouiller son appartement, elle en trouverait dans la cuisine. Dans la salle de bain. Dans son bureau. Dans le meuble du salon. Et si elle allait faire un tour dans sa cuisine, elle y trouverait certainement plusieurs flacons vides. Des doses bien au-delà de celles prescrites « juste au cas où » par ses médecins. Il aurait préféré être seul avec elle pour savoir cette discussion. Il aurait voulu que ça soit lui qui pose le sujet sur la table, une fois qu’il se serait senti mieux. Le temps qu’il prend pour répondre rend la situation de moins en moins naturelle. Lucas avale une autre gorgée de thé, pour lui donner davantage de temps. « Je… Je sais de quoi ça a l’air mais c’est pas du tout ce que tu crois. », ment-il. « Ma jambe a recommencé à me faire un peu mal, mais je voulais pas qu’ils me remettent en béquilles alors ils ont juste augmenté un peu la dose de médicaments. », continue-t-il. Pourquoi s’évertue-t-il à mentir ainsi ? Il a envie de lui dire la vérité, il sait qu’elle ne le jugera pas. Mais il sait aussi quel est le passé d’Alex. Elle a connu plusieurs addictions, et a longtemps lutté pour s’en sortir. Que dirait-elle en apprenant que son cousin est tombé dans un de ces travers, malgré lui ? « Je suis désolé de pas les avoir mieux rangés, heureusement que tu les a trouvé, j’ose pas imaginer ce qu'il se serait passer si la petite était tombée dessus en se réveillant. », s’excuse-t-il, penaud. Et c’était strictement la vérité, il n'aurait jamais pu se le pardonner si un accident était arrivé. Tout lui faisait comprendre qu’il devait arrêter ses bêtises et se faire aider, pour lui et pour ses proches. Mais pourquoi alors est-ce si difficile de demander de l’aide ? « Je sais que j’ai pas fière allure, là tout de suite. En vrai, c’est ton message qui m'a réveillé. Mais t’inquiète pas, je vais aller mieux bientôt. », dit-il alors, comme un aveu de faiblesse. C’est bien la seule chose qu’il réussira à lui dire, alors que la réalité est bien différente. Il est bien naïf de croire qu’il pourra duper sa cousine ainsi.
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Il prétends aller bien, du moins c'est presque ce qu'il dit, comme si minimiser la réalité était un moyen de la rendre plus rassurante. Mais pour qui ? Pour lui ? Pour Alex ? Si c'est pour Alex, alors ça ne fonctionne qu'à moitié. Parce qu'elle a vu les médicaments dans la chambre de son cousin, elle a aussi vu sa tête à son arrivée. Elle n'oublie pas non plus son silence des dernières semaines, et c'est autant d'éléments qui la pousse à s'inquiéter. Elle n'a pas été là quand il a eu son accident, elle n'a pas été très présente pour lui, il ne l'aurait sans doute pas laissé être là pour lui après des années de silence, mais elle aurait pu faire plus. Être plus présente pour lui alors qu'il a été là pour elle, alors qu'il est la seule famille qu'elle a et qui compte pour elle. Alors, elle aborde les médicaments qu'elle a trouvé dans sa chambre. Une remarque qu'elle essaye de rendre aussi douce que possible alors qu'elle cache une réalité qui ne l'est pas, mais Alex ne sait pas l'ampleur des dégâts, elle ne le sait pas jusqu'au moment ou elle voit le comportement de Lucas changer. Elle ne le fixe pas mais elle ne peut s'empêcher de jeter des regards dans sa direction, des regards inquiets pour lui. Elle se doutait qu'il n'allait pas aussi bien qu'il pouvait le dire mais sa réaction est peut-être encore plus inquiétante finalement. Elle a envie d'insister mais elle attends, ce qui n'est pas la qualité première d'Alex, mais elle apprends la patience, l'attente, elle apprends le silence et sa nécessité quand il s'agit de sujet aussi difficile. « Je… Je sais de quoi ça a l’air mais c’est pas du tout ce que tu crois. » Elle ne croyait rien Alex, jusqu'à cette discussion, jusqu'à voir dans chaque mot, dans chaque regard de Lucas encore un peu plus de mensonge. « Ma jambe a recommencé à me faire un peu mal, mais je voulais pas qu’ils me remettent en béquilles alors ils ont juste augmenté un peu la dose de médicaments. » Ils ont juste augmenté la dose. Pendant quelques secondes, Alex se demande qui se cachent derrière le ils, si même ils existent ou s'ils sont au courant que la dose a été augmenté. Mais, tout le monde n'est pas aussi inconscient qu'elle non ? Ce n'est pas parce qu'elle a fait n'importe quoi avec sa santé que tout le monde va en faire de même. Il a une raison d'avoir ce genre de médicaments chez lui, mais sa réaction, ses justifications alors qu'elle ne lui en a pas demandé, sont autant de raisons qui pourraient laisser à penser que toute la situation n'est pas normale. « Ils n'ont rien d'autres à te proposer comme alternative pour la douleur ? Ca fait longtemps que tu prends ce genre de médicaments ? » Elle n'accuse pas, n'émets même pas l'idée à laquelle elle pense et qui fait son chemin dans sa tête. Elle pense comme une droguée, qu'elle est. Elle pense à tout ces gens qu'elle a pu rencontrer au cour de son parcours. Addiction aux médicaments, elle a connu. Addiction aux drogues, elle a connu. Addiction à l'alcool, elle a connu. Et si elle est incapable de gérer ses consommations, ce n'est pas le cas de tout le monde, et elle espère juste que Lucas a conscience de tout ça. « Je suis désolé de pas les avoir mieux rangés, heureusement que tu les a trouvé, j’ose pas imaginer ce qu'il se serait passer si la petite était tombée dessus en se réveillant. », Elle ne lui en veut pas. « C'est pas grave Luke vraiment, c'est nous qui nous sommes imposés, tu pouvais pas prévoir que je viendrais squatter ton lit avec un bébé. » Elle a débarqué à l'improviste, squattée la chambre de Lucas, il n'a pas à s'excuser pour ça. Pour toutes les choses qu'il cache sûrement, mais pas pour ça. « Je sais que j’ai pas fière allure, là tout de suite. En vrai, c’est ton message qui m'a réveillé. Mais t’inquiète pas, je vais aller mieux bientôt. » Est-ce que c'est à lui qu'il ment ou à elle ? C'est peut-être là que réside la plus grande question. Elle serait bien la dernière personne à pouvoir le juger, alors qu'elle a pratiqué le déni une grande partie de sa vie. Elle s'est mentis à elle même toute sa vie ou presque et tout ce qu'elle ne voudrait pas aujourd'hui, c'est que Lucas essaye de la convaincre et pire de se convaincre qu'il va aller mieux bientôt. Elle l'espère, ça oui. Elle veut qu'il aille mieux, elle veut qu'il soit heureux, mais elle sait que ça ne fonctionne pas comme ça. Il ne suffit pas de le dire encore et encore, sans même y croire, pour que ça marche. Et s'il n'arrive pas à la convaincre elle, qui pourra le convaincre lui même de la véracité de ses propos ? « C'est qui que tu cherches à convaincre avec ces paroles ? » Ce n'est pas un reproche qu'elle lui fait, loin de là. Mais, elle lui montre que ça ne marche pas. Pas avec elle. « Luke qu'est-ce qui se passe vraiment ? Tu sais que tu peux tout me dire, je te l'ai promis, je suis là désormais. » Elle n'a pas été là pour lui, mais c'est du passé et elle ne le lâchera pas, mais elle sait aussi qu'on ne peut pas aider quelqu'un qui n'a pas envie d'aide, et elle tends une main en espérant que Lucas sera en mesure de la saisir. « Regarde moi et dis moi que je n'ai pas de raison de m'inquiéter pour toi. » Elle espère qu'il ne lui mentira pas, ou qu'il saura être convaincant pour prouver qu'elle a tord, qu'elle n'a pas de raison de s'inquiéter, que tout n'est que dans sa tête à elle et que Lucas va aller mieux bientôt comme il le dit, mais elle en doute beaucoup trop pour se laisser convaincre ainsi et elle a besoin de l'entendre. Dire la vérité ou mentir bien mieux, et elle espère vraiment qu'il choisira la première option.
ÂGE : 33 ans ≈ né à brisbane le 10.04.1991, luke est un bon bélier comme il faut SURNOM : luke, mais il ne tire pas plus vite que son ombre, t'as capté - une jolie blonde aime l'appeler looser - il arrive que deux petites tornades l'appellent tonton STATUT : célibataire, briseur de coeur parfois, même du sien MÉTIER : ex-pompier, en reconversion LOGEMENT : fortitude valley, james street #30 POSTS : 858 POINTS : 910
TW IN RP : addictions, parents toxiques, incendies, maladie dégénérative TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : sous ses airs nonchalants, c'est simplement un coeur tendre qui ne sait pas utiliser les mots ≈ fan de vieilles musiques et de vinyles ≈ on le croise souvent en balade en ville avec son chien, jazz ≈ écolo et végé, il adore parcourir les brocantes et fripes pour chiner de seconde main ≈ fume comme un pompier ≈ tromboniste amateur ≈ pas forcément le couteau le plus aiguisé du tiroir ≈ insomniaque depuis son accident en 2022 ≈ même s'il est réservé, il a tendance à user de ses charmes pour mettre une fille dans son lit ≈ se rend plusieurs fois par semaine aux NA depuis 2024DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #003333 RPs EN COURS : répertoire téléphonique : greta - joaquin - joshua - olive
how can you just walk away from me? when all I can do is watch you leave 'cos we've shared the laughter and the pain and even shared the tears ≈ mallen #7
just take my hand hold it tight i will protect you from all around you i will be here don't you cry ≈ millie #1
lady, running down to the riptide taken away to the dark side i wanna be your left-hand man ≈ mabel #5
can it be that it was all so simple then? or has time re-written every line? if we had the chance to do it all again, tell me, would we? could we? ≈ olive #4
we've taken different paths and travelled different roads i know we'll always end up on the same one when we're old ≈ joshua #2
Hold onto me, Hold on And my behavior is hard to understand When I'm like a phone with no connection But I'm still doin' all I can To try and get me some redemption
Alex ne croit pas un mot de ce qu’il lui dit. Il le voit bien, elle ne se laisse pas berner par ses explications, ses excuses. En même temps, il a été bien bête de croire qu’il pouvait mentir, cacher son addiction à une ancienne toxico. Elle aussi, elle en a sorti des mensonges lorsqu’elle était au plus bas. Elle connaît toutes les combines. Quand elle lui demande qui il cherche à convaincre, il a l’impression que son sang se glace. Ses muscles se crispent, il est effrayé à l’idée de croiser son regard. C’est bien la première fois en quelques semaines que quelqu’un le met face à ses démons. Les autres font mine de ne rien voir, certainement. Sa bouche est sèche, et il n’arrive même pas à lui répondre. Il se racle la gorge, comme pour se donner du temps de trouver une autre excuse, en vain. Alex insiste à nouveau, face à son silence. Il voit bien qu’elle essaie d’instaurer un climat de confiance, pour qu’il puisse lui dire la vérité. « Oui, oui, je sais… », répondit-il, toujours incertain quant à la suite de leur discussion. Il peut tout lui dire. Mais par où commencer ? Le diagnostic du médecin sur la fin de sa carrière ? Les médicaments ? Ses doutes sur sa relation avec Greta ? Tout se mélange dans sa tête. Sa fierté, sa volonté qu’Alex continue à le voir comme ce gars fort, invincible, toujours droit dans ses baskets l’empêche d’ouvrir la bouche. De tout lui avouer. Sa dernière phrase ne lui donne pas le choix. Parce que s’il a envie de paraître fort, il n’a pas envie d’être un menteur. Leur relation est encore si fragile, ils mettent tellement de temps à tout reconstruire. Si Alex l’a déçu par le passé, il n’a pas envie de le faire aujourd’hui. Il souffle un grand coup, fébrile. « J’aimerais te dire de ne pas t’inquiéter. », commence-t-il par lui dire. Il jette un regard vers sa fille, qui joue tranquillement dans un coin de la pièce. Inquiète, elle doit l’être tous les jours de sa vie, pour ses enfants, son mari. Il s’en veut déjà d’ajouter son fardeau à la liste de ses soucis. « Mais si je dois être honnête avec toi, là, tout de suite… », continue-t-il, en triturant ses doigts, nerveusement. « Si t’étais pas arrivée avec tes filles, j’aurais commencé ma journée en allant dans ma salle de bains prendre deux cachetons pour la douleur, parce que ma jambe me fait mal. Puis j’en aurais repris un autre, deux ou trois heures plus tard, juste au cas où. Et encore un autre, à la fin de la journée. Et un autre, juste avant de me coucher, pour pouvoir avoir quelques heures de répit, et espérer dormir quelques heures. ». explique-t-il à sa cousine, sans réussir à la regarder. « Là, tout de suite, maintenant, j’ai envie de courir dans ma chambre, et d’en prendre. », avoue-t-il, honteux. « Je pense qu’à ça, depuis que t’es arrivée. » Il fait une pause, essayant de rassembler ses pensées. Sa jambe valide tremble nerveusement. « Je saurai pas trop dire quand est-ce que ça a commencé. Mais je crois que ça a vraiment empiré il y a un mois ou deux. », raconte-t-il, tachant de se souvenir de la chronologie de sa descente aux enfers. « Les médecins m’ont annoncé que… », hésite-t-il. Un noeud se forme dans sa gorge ; Alex allait faire partie du cercle très fermé de ses proches qui sont au courant de sa vraie situation. « Que c’était fini pour moi. Pour ma carrière, je veux dire. Ma kiné a confirmé le diagnostic. Je crois que c’est à partir de ce moment là que tout est un peu partie en vrille… », finit-il par dire, avec un léger rire nerveux. Il n’y a aucune raison de rire. Il lève la tête, et plonge enfin son regard dans le sien. Évidemment, ce qu’il y voit l’attriste. Il essaie de lui offrir un sourire rassurant. Il se sent misérable, faible. « Voilà, tu sais tout. », termine-t-il. La suite est entre ses mains, maintenant. Il est effrayé d’avoir confié son secret à sa cousine, mais encore plus effrayé par sa potentielle réaction, et ce que tout ce qu’il vient de lui dire pourrait déclencher chez elle. Elle lui a dit qu’il pouvait tout lui dire. C’était chose faite.
i could run from it all but I'd only get lost oh, I've walked on the bridge that I shouldn't have crossed and I find myself, a user oh, I wake every day with addictions to feed they all call me a friend but I'll never be freed from the face of a faithless future
Hold onto me, Hold on And my behavior is hard to understand When I'm like a phone with no connection But I'm still doin' all I can To try and get me some redemption
« J’aimerais te dire de ne pas t’inquiéter. » Les premiers mots ne sont pas rassurants. Alex aussi aimerait qu'il lui dise de ne pas s'inquiéter, lui dire que ses inquiétudes et ressentis ne sont pas légitimes et infondés. Mais visiblement, elle a vu juste et elle n'en est pas heureuse, loin de là même. On parle de son cousin, celui avec qui elle essaye de renouer les liens et le savoir mal ne la rassure pas du tout. Elle le regarde, en silence, l'invitant à continuer, appuyant son regard sur lui en évitant de laisser dans ses yeux verts transparaître toute son inquiétude. « Mais si je dois être honnête avec toi, là, tout de suite… » Il est stressé, ça se voit et Alex, par imitation et par inquiétude, se met elle aussi à jouer avec ses mains. « Si t’étais pas arrivée avec tes filles, j’aurais commencé ma journée en allant dans ma salle de bains prendre deux cachetons pour la douleur, parce que ma jambe me fait mal. Puis j’en aurais repris un autre, deux ou trois heures plus tard, juste au cas où. Et encore un autre, à la fin de la journée. Et un autre, juste avant de me coucher, pour pouvoir avoir quelques heures de répit, et espérer dormir quelques heures. » Elle n'est pas une pro des addictions, quoique elle pourrait presque l'être finalement. Son passé en est rempli. Les mensonges, la honte, le manque, l'obsession, les manigances, les faux semblants, les pensées qui sont obnubilées par la substance manquante, les calculs pour s'assurer de ne jamais être en situation de manque, la peur d'être démasquée et les symptômes physiques qu'elle tentait par tout les moyens de cacher, de contrôler, d'éviter. Elle connaît tout ça, elle n'avait pas l'excuse de la douleur physique elle, juste l'envie de répit, de soulager son esprit qui lui faisait un mal de chien et qui l'empêchait de vivre sereinement. De vivre tout court. Mais elle ne s'est jamais trouvée d'excuses, enfin plus depuis qu'elle est sobre. Elle assume son passé (non c'est pas vrai, elle en a honte et n'en parle pas) mais ses proches savent et quand il faut faire face à son passé, son expérience pour aider ou comprendre les autres, elle est en mesure de le faire. Et là ce n'est pas n'importe qui face à elle. « Là, tout de suite, maintenant, j’ai envie de courir dans ma chambre, et d’en prendre. Je pense qu’à ça, depuis que t’es arrivée. » Je comprends. Voilà ce qu'elle aurait pu dire pour le rassurer, pour faire en sorte que la honte qu'elle ressent dans les mots de Lucas s'apaise et disparaisse. Elle comprends sa honte, elle la comprends et elle ne juge pas. Elle se rappelle juste les différents moments au travail, seule en pleine nuit ou même avec Caleb, ou le besoin de boire devenait trop fort. Une obsession impossible à dépasser sans y céder, elle a été dans cette situation trop de fois pour qu'il soit possible pour elle de les compter. Et c'est l'un des premiers signes de problèmes de consommation. « Tu y penses mais tu ne l'as pas fais Lucas. » C'est une constatation qu'elle fait autant pour elle que pour lui. Il y pense, mais il a encore la force de résister même si au vu des ses mots, Alex se doute qu'une fois partie, qu'une fois seul, son cousin va se jeter sur ses pilules et cette pensée lui fait peur. Mais, elle ne doit pas lui montrer, pas alors que pour une fois c'est à elle d'être forte pour eux deux. Il est honnête avec elle et elle doit être à la hauteur de son honnêteté et rester droite et ne pas lui faire part de ce sentiment de peur qu'elle ressent en comprenant ce qu'il est en train de vivre. Elle ne peut s'empêcher de penser à ces séjours de cure, à cette souffrance lors des premiers jours de sevrage, à cette honte qu'elle ressentait à ce moment là, à ces moments qui font parti des pires de sa vie et dont elle ne parle pas. Elle ne veut pas qu'il vive ça, mais leur histoire est différente, leurs addictions aussi et elle doit garder son esprit focalisé sur les mots de Lucas. « Je saurai pas trop dire quand est-ce que ça a commencé. Mais je crois que ça a vraiment empiré il y a un mois ou deux. Les médecins m’ont annoncé que… » Elle l'écoute, reste attentive à chaque mot venant de Lucas alors qu'elle le sent de plus en plus fébrile. Sa main se pose sur la cuisse de Lucas qui bouge avec nervosité. Doucement, ce n'est pas habituel entre eux les gestes comme ça, mais elle veut montrer qu'elle est là pour lui, qu'elle ne le juge pas aussi, qu'elle veut juste l'aider et le soutenir sans le laisser s'écrouler plus. Qu'elle peut tout entendre et tout accepter à condition qu'il lui fasse confiance pour ça. « Que c’était fini pour moi. Pour ma carrière, je veux dire. Ma kiné a confirmé le diagnostic. Je crois que c’est à partir de ce moment là que tout est un peu partie en vrille… », Elle est triste pour lui, triste en entendant dans la voix de son cousin toute son émotion alors qu'il évoque la fin de sa carrière, mais surtout la fin de sa vocation. « Je suis désolée Lucas, j'aurais du être là pour toi. » C'est l'histoire de leur vie, il est là pour elle, mais elle n'est jamais là pour lui et encore aujourd'hui, elle n'a pas été là pour le soutenir et l'aider à garder la tête hors de l'eau alors que son cousin voyait sa vie et son avenir pro s'écrouler. « Voilà, tu sais tout. » De son problème avec ses cachets, à ce diagnostic qu'il avait gardé pour lui, elle sait tout Alex et si elle avait sentie que son cousin n'allait pas bien, elle était loin de pouvoir penser que c'était aussi mal. « Merci d'avoir été honnête avec moi, je sais que ce n'est pas simple à avouer. » Oh oui elle le sait et c'est sans doute pour ça qu'une partie d'elle ressent avec autant d'émotions la confession de son cousin. « Mais c'est une première étape et crois moi que je ne vais pas te lâcher, tu peux compter sur moi. » Elle a peur pour lui désormais mais puisqu'il lui a parlé, elle peut être là pour lui et c'est ce sur quoi elle doit se concentrer en premier lieu. « Maintenant Lucas, la prochaine étape est d'en parler à ton médecin. Tu ne peux pas continuer à prendre autant de médicaments comme ça. Il peut t'aider, trouver une alternative à tes médicaments, t'aider à gérer ta consommation, mais tu ne peux pas rester seul face à ce problème, et tu m'as moi, si tu as besoin que je t'accompagnes je suis là pour toutes les étapes. » Ce n'est pas bon pour sa santé et dangereux aussi surtout que la dépendance semble déjà installée au vue des propos de Lucas et de son besoin et de son obsession pour ces médicaments. Mais lui il en a besoin de ces médicaments pour calmer une douleur réelle et il ne peut pas tout arrêter du jour au lendemain. Et si elle évoque d'abord la dépendance, c'est que c'est un sujet qu'elle connaît, dans lequel elle se reconnaît. Elle voudrait dire que ce passé est derrière elle, qu'elle n'a plus de problèmes, que désormais elle vit bien les choses, mais c'est faux. Elle est clean, elle est sobre, mais dans son esprit elle est et elle restera une alcoolique et droguée, fragile face aux addictions et à ces produits qui sont une tentation à laquelle elle doit résister. La situation est différente, Lucas en a besoin, pour ne plus souffrir, pour supporter cette épreuve de la vie, mais la réalité reste la même, il se met en danger et Alex ne peut pas rester là à rien faire, même si elle marche sur des œufs avec lui de peur qu'il se referme et ne s'éloigne à nouveau. « Je sais que les pompiers comptaient énormément pour toi mais comment tu le vis aujourd'hui ce diagnostic ? » Mal sans doute au vue de ce qu'il vient de dire et de tout ce que ça a entraîné chez lui. Mais c'était visiblement y'a deux ou trois mois comme il le dit et peut-être que Lucas sur ce point à avancer dans son acceptation de cette nouvelle réalité ? Et si ce n'est pas le cas, pouvoir en savoir plus sur cet élément pourrait aussi être important pour l'aider à gérer le reste. « Tu as encore la vie devant toi, tu es quelqu'un de courageux et fort, tu vas trouver une nouvelle vocation si tu te donnes le droit d'y penser, tu as encore beaucoup de chose à découvrir Luke. » Alex Anderson positive ? C'est rare, mais elle a besoin d'y croire, pour son cousin, pour sa vie parce qu'il est encore jeune, parce qu'il a failli donner sa vie pour les autres, aujourd'hui il a le droit de vivre pour lui et si sa jambe le prive des pompiers il a encore pleins d'autres choses à vivre et elle n'est pas prête à laisser son cousin et parrain de son fils disparaitre de sa vie.
ÂGE : 33 ans ≈ né à brisbane le 10.04.1991, luke est un bon bélier comme il faut SURNOM : luke, mais il ne tire pas plus vite que son ombre, t'as capté - une jolie blonde aime l'appeler looser - il arrive que deux petites tornades l'appellent tonton STATUT : célibataire, briseur de coeur parfois, même du sien MÉTIER : ex-pompier, en reconversion LOGEMENT : fortitude valley, james street #30 POSTS : 858 POINTS : 910
TW IN RP : addictions, parents toxiques, incendies, maladie dégénérative TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : sous ses airs nonchalants, c'est simplement un coeur tendre qui ne sait pas utiliser les mots ≈ fan de vieilles musiques et de vinyles ≈ on le croise souvent en balade en ville avec son chien, jazz ≈ écolo et végé, il adore parcourir les brocantes et fripes pour chiner de seconde main ≈ fume comme un pompier ≈ tromboniste amateur ≈ pas forcément le couteau le plus aiguisé du tiroir ≈ insomniaque depuis son accident en 2022 ≈ même s'il est réservé, il a tendance à user de ses charmes pour mettre une fille dans son lit ≈ se rend plusieurs fois par semaine aux NA depuis 2024DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #003333 RPs EN COURS : répertoire téléphonique : greta - joaquin - joshua - olive
how can you just walk away from me? when all I can do is watch you leave 'cos we've shared the laughter and the pain and even shared the tears ≈ mallen #7
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Lucas se sent vulnérable, exposant ses faiblesses et ses luttes intérieures à Alex. Mais en même temps, il se sent soulagé d'enfin partager ce fardeau avec quelqu'un qui le comprenait. Alors qu'il écoute les paroles compatissantes d'Alex, son cœur se serre d'émotion. Les mots doux et rassurants qu'elle prononce semblent percer les couches de honte et de culpabilité qui l'ont étouffé pendant si longtemps. Il se force à regarder Alex, à rencontrer son regard sincère. Sa main posée sur sa cuisse lui apporte un certain réconfort, un sentiment qu'il n'est pas seul dans cette lutte. La connexion entre eux, bien que rarement exprimée de manière si physique depuis leur réconciliation, est palpable dans l'air chargé d'émotions. Les paroles d'Alex concernant le fait qu'il pense aux pilules mais ne les a pas encore prises lui donnent un sentiment de validation. Il n'était pas encore totalement englouti par sa dépendance. Peut-être y avait-il une chance pour qu'il puisse trouver le chemin de la guérison avant que tout ne soit perdu. La déclaration d'Alex qu'elle ne le jugerait pas, qu'elle le soutiendrait à chaque étape, réchauffe son cœur d'une lueur d'espoir. Lucas inspire profondément, se préparant mentalement à partager la suite de son histoire. « Je sais que j'aurais dû en parler plus tôt, Alex, mais j'ai tellement peur... Peur que ma vie soit complètement bouleversée. La carrière de pompier, c'était tout pour moi. Ça faisait partie de mon identité. Quand ils m'ont dit que je ne pourrais plus exercer, que je ne pourrais plus aider les gens de la même manière, j'ai senti comme si tout s'effondrait autour de moi. Je me suis renfermé, j'ai refusé d'accepter la réalité. Et c'est là que j'ai commencé à prendre ces médicaments de manière excessive, comme si ça pouvait remplir le vide laissé par la perte de ma vocation. » Ses yeux se remplissent de larmes, mais il les chasse d'un revers de main, se refusant à pleurer. « Je me suis perdu, Alex. J'ai perdu de vue ce que je suis, ce que je pourrais devenir. Et cette honte... cette honte m'empêche de demander de l'aide. Mais toi, tu es là. Tu comprends... tu as vécu quelque chose de similaire. » La main d'Alex sur sa cuisse est une ancre, une connexion avec la réalité. Elle est la preuve qu'il n'est pas seul dans sa lutte, qu'il peut compter sur elle. « Je veux en sortir, Alex. Je veux reprendre le contrôle, trouver un moyen de gérer la douleur sans m'enfoncer dans cette dépendance. J'ai besoin d'aide pour affronter ça, pour m'en sortir. » Il tourne son regard vers elle, cherchant des réponses dans ses yeux compréhensifs. « Est-ce que tu penses que je peux vraiment guérir de ça ? Est-ce que je peux retrouver un sens à ma vie, même sans être pompier ? » Les mots d'Alex ont réveillé une lueur d'espoir en lui, mais il a besoin de l'entendre de sa bouche, d'entendre qu'il peut vraiment surmonter ses démons, tout comme elle avait surmonté les siens. Il attend, suspendu à ses paroles, avec une vulnérabilité qu'il n'avait jamais montrée à personne d'autre.
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« Oui je suis là Luke, et je peux t'assurer que tu n'as pas à avoir honte, au contraire, demander de l'aide devrait être plutôt vue comme quelque chose dont tu peux être fier. » Elle a un discours très compréhensif avec les autres, un discours qu'elle n'avait pas pour elle. Parce qu'il a raison. Oui, la honte elle connaît bien Alex. Ce fut sa plus grande amie pendant longtemps. Une partie d'elle qu'elle a traîné à ses côtés quand elle traversait les rues de Londres à la recherche constantes de nouvelles façons de se faire du mal. Ou d'oublier. Ou de se sentir vivante et libre le temps de quelques instants. L'un et l'autre n'étant pas incompatible. Parce que l'un et l'autre s'alimentant constamment. Elle ne peut que le comprendre. Ce n'était pourtant pas deux situations semblables, mais l'impression de voir sa vie s'effondrer. Le refus d'accepter la réalité. Chercher à remplir le vide. Tout ça, ça lui parlait parce qu'elle avait connu quelque chose de similaire. « Mais tu sais, les médicament, ou autre chose, le soulagement que ça apporte, c'est illusoire tout ça. » Illusoire de croire que les médicaments, la drogue, l'alcool ou toute autre substance peut être la solution pour combler un quelconque vide. Si ce n'est combler le manque du produit en lui même, mais c'est une autre histoire ça. Mais c'est illusoire aussi de penser que le salut et les réponses seront trouvées ainsi. Parce que tout est illusoire justement, ce monde de répit dans lequel peut plonger les substances n'existe pas réellement et le retour à la réalité n'en est que plus douloureux encore d'ou le besoin et le manque qui se crée ensuite. « Crois moi quand je te dis que tu ne te retrouveras pas la dedans, que tu ne vas faire que perdre une partie de toi encore et encore. » Il le sait sans doute déjà, puisqu'il a honte d'en parler, c'est bien qu'il a conscience que ce n'est pas la solution. Mais la honte est elle aussi l'ami de la dépendance, venant renforcer encore un peu plus le besoin de consommer et la difficulté de demander de l'aide. Mais il a conscience d'avoir un problème et c'est déjà la première étape qu'il fait là. Et la seconde c'est de demander de l'aide, de vouloir s'en sortir. Alex, a mit du temps avant d'accepter avoir un problème, mais elle avait toutes les raisons du monde d'essayer d'aller mieux quand elle a été mise un peu au pied du mur par Caleb. Par amour pour lui, plus que pour elle même ou pour une envie vraiment d'aller mieux, elle a affronté ça. Pas seule, elle n'aurait sans doute pas eu la force seule, elle aurait sans doute replonger à la seconde ou les effets du sevrage ont gagné son corps. Parce que c'est douloureux un sevrage, dangereux aussi et elle repense à cette période de sa vie, à ces nuits seule dans cet institut à pleurer pour qu'on la soulage. Mais, elle était entourée, encadrée, protégée d'elle même et elle a réussi. Alors oui il a raison Lucas, elle comprends, ça ne la rends pas fière, ça la rends peut être juste un peu plus humaine et compréhensive et elle sent que Lucas a besoin de ça. D'être rassurée, d'être accompagné, d'être encouragé, d'être soutenu tout simplement, alors elle essaye. D'y croire, d'être positive, de lui parler de médecin, d'être là pour lui tout simplement. « Tu n'es pas juste un pompier Lucas. Tu es un frère, un ami, un cousin, tu es plein de ressources, et tu es quelqu'un de bien surtout. Prêt à aider les autres et si tu ne peux plus le faire en étant pompier, tu trouveras un autre moyen de le faire, ou même de faire complètement autre chose. Tu es en vie et je suis reconnaissante de t'avoir à mes côtés, je sais que ça peut sembler dur à croire aujourd'hui, Mais, j'ai réussi à reprendre ma vie en main, tu y arriveras aussi. » Il est plus fort Lucas, il a toujours été plus fort. Il a longtemps risqué sa vie pour les autres, il a failli mourir pour les autres, mais il est debout aujourd'hui, un peu amoché mais vivant et il remarche malgré l'ampleur de ses blessures et il faudrait que quelqu'un lui rappelle à quel point il est fort parce qu'il semble en douter en ce moment. « Luke, tu as réussi à te remettre debout après l'accident, tu as réappris à marcher malgré la douleur, tu vas réapprendre à vivre. Mais tu t'es trop concentré sur ton corps, et tu n'as pas pris soin du reste. Mais je sais que tu en es capable. Tu as eu besoin d'une béquille pour remarcher, tu auras besoin d'une béquille pour t'aider à avancer et à combattre cette addiction mais tu vas aller mieux, crois en toi, moi je crois en toi. » Elle avait besoin de quelqu'un pour croire en elle à l'époque, pour lui dire qu'elle allait y arriver, elle a eu Caleb, et elle espère être cette personne pour Lucas. Sa béquille, ou plutôt une béquille, en espérant qu'il accepte d'aller chercher de l'aide auprès de professionnels qui sauront l'accompagner réellement dans ce long travail de reconstruction.
ÂGE : 33 ans ≈ né à brisbane le 10.04.1991, luke est un bon bélier comme il faut SURNOM : luke, mais il ne tire pas plus vite que son ombre, t'as capté - une jolie blonde aime l'appeler looser - il arrive que deux petites tornades l'appellent tonton STATUT : célibataire, briseur de coeur parfois, même du sien MÉTIER : ex-pompier, en reconversion LOGEMENT : fortitude valley, james street #30 POSTS : 858 POINTS : 910
TW IN RP : addictions, parents toxiques, incendies, maladie dégénérative TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : sous ses airs nonchalants, c'est simplement un coeur tendre qui ne sait pas utiliser les mots ≈ fan de vieilles musiques et de vinyles ≈ on le croise souvent en balade en ville avec son chien, jazz ≈ écolo et végé, il adore parcourir les brocantes et fripes pour chiner de seconde main ≈ fume comme un pompier ≈ tromboniste amateur ≈ pas forcément le couteau le plus aiguisé du tiroir ≈ insomniaque depuis son accident en 2022 ≈ même s'il est réservé, il a tendance à user de ses charmes pour mettre une fille dans son lit ≈ se rend plusieurs fois par semaine aux NA depuis 2024DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #003333 RPs EN COURS : répertoire téléphonique : greta - joaquin - joshua - olive
how can you just walk away from me? when all I can do is watch you leave 'cos we've shared the laughter and the pain and even shared the tears ≈ mallen #7
just take my hand hold it tight i will protect you from all around you i will be here don't you cry ≈ millie #1
lady, running down to the riptide taken away to the dark side i wanna be your left-hand man ≈ mabel #5
can it be that it was all so simple then? or has time re-written every line? if we had the chance to do it all again, tell me, would we? could we? ≈ olive #4
we've taken different paths and travelled different roads i know we'll always end up on the same one when we're old ≈ joshua #2
Hold onto me, Hold on And my behavior is hard to understand When I'm like a phone with no connection But I'm still doin' all I can To try and get me some redemption
Lucas écoute attentivement les paroles d'Alex, se sentant à la fois vulnérable et reconnaissant pour sa présence réconfortante. Il n'a pas partagé cette part sombre de sa vie avec beaucoup de gens, mais il sait qu'Alex le comprend d'une manière que peu d'autres pourraient. Elle a traversé ses propres démons et en est ressortie plus forte. Cela le pousse à croire qu'il pouvait aussi s'en sortir. Il garde le silence pendant qu'elle parle, laissant ses mots pénétrer profondément. Finalement, il rassemble le courage de répondre, sa voix empreinte d'émotion. « Je sais que tu as raison. » commence-t-il simplement. « Tu n'as aucune idée à quel point c'est difficile pour moi de parler de ça. J’ai encore ce besoin d’avoir l’air… fort. Invulnérable. », continue-t-il en se mordant les lèvres, nerveusement. « Et pourtant, tous les soirs, avant de me coucher, je suis terrorisé. Terrorisé à l’idée de revivre cette journée là, dans mon sommeil. », avoue-t-il. Lucas fit une pause, cherchant les mots pour expliquer les cauchemars qui viennent hanter ses nuits, régulièrement. « Souvent, je rêve que je suis dans ma chambre d’hôpital. J’essaie d’appeler les infirmières parce que j’ai mal. Puis… » Il déglutit difficilement. « La chambre prend feu. J’essaie de bouger mais j’y arrive pas. C’est comme ce jour là, dans l’entrepôt. Je suis coincé. Incapable de sortir. », finit-il, en passant une main sur son visage, pour masquer son malaise. Il reprend une gorgée de son thé qui a légèrement tiédi sur la table basse. Il soupire, pessimiste. Évidemment, les paroles de sa cousine lui apporte du réconfort et du baume au coeur. Mais au fond de lui, la blessure qui s’est ouverte semble si profonde, qu’il craint qu’elle ne se referme jamais. Alex a toujours sa main posée sur sa cuisse. Il décide alors de la prendre dans la sienne, la serrant doucement. Un petit sourire amer meut ses lèvres, quand il repense aux mois où ils ont vécu ensemble sur le même toit. « Regarde nous. », pense-t-il à voix haute. « Il y a quelques années, la situation était à peu près la même, sauf que… c’était moi qui essayais de te remonter le moral. J’habitais encore dans la caserne, t’étais sans enfant. » Il fait une pause. « Il y a des jours où je donnerais n’importe quoi pour revenir à cette époque-là… » C’est certainement un peu égoïste de sa part de prononcer ces mots-là, sachant pertinent dans quelle situation se trouvait sa cousine à l’époque. Il s’en rend compte immédiatement et serre la main d’Alex un peu plus fort dans la sienne avant de s’excuser « Désolé, c’est pas ce que je voulais dire. Enfin, ce que je voulais dire c’est que j’aimais bien quand on habitait ensemble. Même si les circonstances étaient particulières. J’ai l’impression qu’on avait trouvé un certain équilibre. », finit-il par dire, avec un triste sourire sur son visage.
i could run from it all but I'd only get lost oh, I've walked on the bridge that I shouldn't have crossed and I find myself, a user oh, I wake every day with addictions to feed they all call me a friend but I'll never be freed from the face of a faithless future
Hold onto me, Hold on And my behavior is hard to understand When I'm like a phone with no connection But I'm still doin' all I can To try and get me some redemption
« Je sais que tu as raison. Tu n'as aucune idée à quel point c'est difficile pour moi de parler de ça. J’ai encore ce besoin d’avoir l’air… fort. Invulnérable. » Elle n'a jamais eu à être forte ou invulnérable, elle ne l'a jamais été sobre ou alcoolisée. Elle est faible et c'est une pensée, un jugement sur elle qu'elle a et qui est ancré en elle. Mais là ou Lucas a tord, c'est qu'elle sait à quel point c'est difficile de parler. D'accepter de demander de l'aide, d'accepter tout court qu'il y a besoin d'aide. Elle n'avait aucune circonstance atténuante, aucune raison valable pour avoir sombré dans l'alcool ou dans les autres addictions. Elle n'avait aucune justification qui pourraient expliquer ses addictions. Juste sa faiblesse. La différence qu'elle voit entre elle et son cousin, c'est que lui a plus que de bonnes raisons pour ne pas aller bien. Lui, il y a la douleur physique, il y a les traumatismes, il y a le deuil de sa carrière à faire, il a tellement de raisons pour justifier cette prise de médicaments et il les expose. Petit à petit il s'ouvre et dévoile ses peurs, tous les traumatismes qui sont ancrées en lui, dans ses pensées, dans ses rêves aussi et elle comprends ses peurs, elle comprends son besoin de soulagement, elle a de la peine pour lui. Elle ne peut pas imaginer ce qu'il a vécu dans cet entrepôt, elle ne peut pas imaginer ce qu'il a du vivre et elle n'était pas dans sa vie au moment de l'accident mais entendre le récit de Lucas, entendre les peurs qui le hante encore, ça lui donne des frissons. « Tu dois t'autoriser à parler de tout ça. Ce n'est pas faire preuve de faiblesse que d'accepter que tu ne pourras pas tout gérer tout seul. » Il est passé par tellement d'épreuves, il a donné tellement pour réapprendre à marcher, pour se remettre debout et aller de l'avant physiquement mais il a délaissé la partie trauma psy et aujourd'hui ça semble venir le hanter. « Tu es sorti de cet entrepôt, tu es en vie et debout, et rien que pour ça, tu peux être fier de toi. Tout le parcours que tu as fais, très peu de personnes auraient réussi. Tu n'as pas à être invulnérable, tu as déjà montré que tu étais fort, maintenant autorises toi à te donner un peu de répit et à accepter d'être accompagné pour aller mieux. Tu as accepté d'être accompagné physiquement, tu en avais besoin, aujourd'hui c'est dans un autre registre que tu as besoin d'être accompagné, tu ne peux pas rester tout seul avec tout ça. » Elle sent la main de Lucas dans la sienne, elle la serre un peu plus à son tour, comme pour lui montrer qu'elle est là, et qu'elle serait là quoiqu'il fasse et qu'elle pourrait le soutenir durant les épreuves qui vont se mettre sur la route de Lucas. C'est ce qu'il a fait pour elle. Il l'a soutenu, il a menti pour elle. Il lui a donné un toit, de l'énergie, une présence, il ne l'a pas jugé et elle sait que sans lui, elle aurait vécu une toute autre fin de grossesse. Ils étaient proches à cette époque, ils se sont éloignés, par la faute d'Alex, mais aujourd'hui, ils renouent ensembles, petit à petit et aujourd'hui les rôles s'inversent. Les pensées d'Alex sont inévitablement tournées vers cette période à laquelle fait référence Lucas. Ce souvenir de ces quelques mois de cohabitation, quelques mois durant laquelle la vie d'Alex s'écroulait mais Lucas avait été là. Elle grimace en entendant les mots de Lucas, elle comprenait le message mais pour rien au monde elle voudrait revenir à cette période de sa vie. Surtout pas aujourd'hui qu'elle a ses enfants et sa vie, mais Lucas vient de tout perdre et elle comprends le message. « J'espère que dans quelques années, tu seras aussi heureux et comblé dans ta vie que je le suis aujourd'hui. Si j'ai réussis, tu peux toi aussi le faire et être heureux.» C'est finalement un beau message d'espoir non ? Alex venait de renoncer à toute sa vie, à l'amour de sa vie, elle venait de voir son monde s'écrouler et aujourd'hui elle va bien. Elle est heureuse et elle espère juste que Lucas pourra connaître ça aussi dans quelques années. « Mais tu as raison sur une chose notre relation me manque et j'aimerais pouvoir retrouver ce lien qu'il y avait entre nous. » Finalement Caleb et Lucas sont les derniers liens qu'ils restent à Alex de cette vie d'avant. Celle ou elle était insouciante et inconsciente, celle ou elle découvrait la vie avec fougue et sans penser aux conséquences. Elle a retrouvé l'homme de sa vie, elle a regagné sa confiance, elle a même réussi à devenir sa femme, et elle espère juste que le lien avec son cousin pourra lui aussi retrouver la même force qu'il y a quelques années.
@Lucas Allen(je pense qu'on arrive bientôt sur la fin, redis moi ce que tu en penses et on peut aussi parler pour un futur rp )
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Lucas Allen
l'accident de parcours
ÂGE : 33 ans ≈ né à brisbane le 10.04.1991, luke est un bon bélier comme il faut SURNOM : luke, mais il ne tire pas plus vite que son ombre, t'as capté - une jolie blonde aime l'appeler looser - il arrive que deux petites tornades l'appellent tonton STATUT : célibataire, briseur de coeur parfois, même du sien MÉTIER : ex-pompier, en reconversion LOGEMENT : fortitude valley, james street #30 POSTS : 858 POINTS : 910
TW IN RP : addictions, parents toxiques, incendies, maladie dégénérative TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : sous ses airs nonchalants, c'est simplement un coeur tendre qui ne sait pas utiliser les mots ≈ fan de vieilles musiques et de vinyles ≈ on le croise souvent en balade en ville avec son chien, jazz ≈ écolo et végé, il adore parcourir les brocantes et fripes pour chiner de seconde main ≈ fume comme un pompier ≈ tromboniste amateur ≈ pas forcément le couteau le plus aiguisé du tiroir ≈ insomniaque depuis son accident en 2022 ≈ même s'il est réservé, il a tendance à user de ses charmes pour mettre une fille dans son lit ≈ se rend plusieurs fois par semaine aux NA depuis 2024DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #003333 RPs EN COURS : répertoire téléphonique : greta - joaquin - joshua - olive
how can you just walk away from me? when all I can do is watch you leave 'cos we've shared the laughter and the pain and even shared the tears ≈ mallen #7
just take my hand hold it tight i will protect you from all around you i will be here don't you cry ≈ millie #1
lady, running down to the riptide taken away to the dark side i wanna be your left-hand man ≈ mabel #5
can it be that it was all so simple then? or has time re-written every line? if we had the chance to do it all again, tell me, would we? could we? ≈ olive #4
we've taken different paths and travelled different roads i know we'll always end up on the same one when we're old ≈ joshua #2
Hold onto me, Hold on And my behavior is hard to understand When I'm like a phone with no connection But I'm still doin' all I can To try and get me some redemption
Lucas sent la chaleur réconfortante de la main d'Alex dans la sienne. Son regard se perd emporté par les souvenirs douloureux qui semblent ressurgir sans prévenir. Il écoute attentivement les mots de sa cousine, sentant la sincérité et l'empathie dans chaque phrase. Ses pensées sont en ébullition, mélange de reconnaissance, de tristesse et d'une pointe d’espoir. « Alex, je... » Lucas hésite un instant, cherchant les mots justes pour exprimer ce tourbillon d'émotions. « Tu as raison. Je n'ai pas réussi à affronter tout ça, à accepter l'aide dont j'avais besoin. » Il soupire profondément, comme si chaque mot était un poids libéré de ses épaules. « J'ai passé tellement de temps à me concentrer sur la rééducation physique, à repousser les limites de mon corps. J'ai négligé la partie la plus fragile, la plus meurtrie... » Il baisse les yeux, fixant ses mains qui montraient encore les stigmates de son combat. « Tu sais, après l'accident, j'ai eu l'impression que je devais être fort pour tous ceux qui m'entouraient. » Il pense à elle, mais également à ses collègues de la caserne. À Greta, aussi. Il marque une pause, rassemblant le courage de partager ses pensées les plus intimes. « J'ai caché la douleur, les cauchemars, parce que je ne voulais pas vous inquiéter, vous décevoir. » Lucas lève les yeux vers sa cousine, son regard plongeant dans le sien avec une sincérité déconcertante. « Mais en faisant ça, j'ai oublié de prendre soin de moi-même. J'ai négligé cette partie de moi qui avait besoin d'aide, de soutien. Et maintenant, je me retrouve face à tout ça, comme un mur infranchissable. » Il resserre sa prise sur la main de sa cousine, cherchant du réconfort dans cette connexion retrouvée. « Ce que tu as dit, ça résonne en moi. Peut-être que c'est le moment pour moi d'accepter que je ne peux pas tout gérer seul, que je ne dois pas tout gérer seul. » Lucas sourit légèrement, reconnaissant la force d'Alex, celle qu'il avait admirée même dans les moments les plus sombres. « Merci, Alex. Merci de me rappeler que demander de l'aide n'est pas une faiblesse, mais plutôt un signe de force. » Lucas se sent vulnérable, mais il commence à réaliser que c'était peut-être là la première étape vers la guérison. Les ombres de leur passé semblent s'estomper légèrement, laissant place à un éclair d'espoir. « Et pour notre relation... » Lucas sourit, un éclat de nostalgie dans les yeux. « On va retrouver ce lien, cette complicité que nous avions. Je sais qu’on est en train de la reconstruire, de prendre un nouveau départ. » Les deux cousins restent là, main dans la main, confrontés à leurs démons intérieurs, mais ensemble dans cette démarche de résilience. Un nouveau chapitre s'ouvre, empreint de vérité, de soutien mutuel et de la promesse d'un avenir où la force se mesure à la capacité d'accepter sa propre vulnérabilité.
i could run from it all but I'd only get lost oh, I've walked on the bridge that I shouldn't have crossed and I find myself, a user oh, I wake every day with addictions to feed they all call me a friend but I'll never be freed from the face of a faithless future