ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Ses jambes la portaient sans qu'elle ne sache par quel miracle. Désorientée, aveuglée par la douleur, Marley errait, son âme en peine en bandoulière. Elle avait du mal à réaliser, à prendre pleinement conscience du drame qui venait de se jouer. Les lumières des lampadaires éclairaient son teint blafard, ses joues creusées par les sillons laissés par ses larmes. Sa crise de nerfs venait à peine de cesser lorsqu'elle avait pris la décision de quitter cette fête foraine maudite. Plus jamais elle n'y remettrait les pieds, plus jamais elle ne remonterait dans une grande roue, c'était une certitude.
La maquilleuse s'apprêtait à rentrer chez elle, prête à se terrer dans le noir et dans le silence assourdissant de son appartement lorsqu'elle se repassa en boucle le déroulé de son entrevue cataclysmique avec Jackson. La réalité était de plus en plus limpide pour la jeune femme et elle comprit qu'il savait tout, depuis le début. Il n'avait pas supposé qu'elle avait couché avec Malik, il l'avait affirmé avec fermeté. Aucun doute ne parasitait l'esprit de l'agent, elle n'avait pas eu la moindre chance de s'en sortir. Comment cela était-il possible ? Il ne lui avait même pas posé la question, elle n'avait pas eu l'occasion de nier... C'était comme si quelqu'un d'autre avait vendu la mèche. Pourtant c'était impossible. Malik lui avait dit que...
Le sang de la brune se glaça lorsqu'elle comprit que la taupe n'était autre que l'un des protagonistes de cette sordide histoire. Fleming. Il avait rompu son pacte, sa promesse. Il l'avait jetée dans la gueule du lion, prête à se faire dévorer sans vergogne. Son cœur se mit à battre un peu plus fort tandis qu'une colère sournoise grandissait en elle. A quoi bon l'appeler pour monter un stratagème si c'était pour tout balancer à la moindre occasion. N'écoutant que sa colère et sa souffrance, Marley changea ses plans et se dirigea en toute hâte jusqu'à l'appartement du garçon.
Elle marcha de longues minutes et arriva essoufflée jusqu'au domicile du chanteur. A peine devant la porte, elle commença à tambouriner contre celle-ci. Elle se fichait bien de savoir qu'elle pouvait ou non déranger les voisins. C'était le cadet de ses soucis. La porte ne s'ouvrait toujours pas mais la métisse refusait d'abandonner. Elle frappait en continu et de plus en plus fort, laissant des marques sur ses phalanges fragiles. « Malik ! » se mit-elle à crier. Elle savait qu'il était là, elle entendait le chiot japper derrière la porte. Elle continua encore et encore : « Ouvre c'est Marley ! ». Les nerfs à vifs elle sentait une boule de colère gonfler sa poitrine tandis que les larmes se remettaient à couler. Combien de litres lui restait-il encore ? N'avait-elle pas assez pleuré ?
Soudain la porte s'ouvrit et sans relever le visage en direction du jeune homme Marley entra et le poussa. Avec sa carrure, il ne bougea presque pas. Marley avait l'air d'une mouche à côté de lui. Elle tapa de ses petits poings son torse tandis qu'elle pleurait de plus en plus : « T'avais dit que tu garderais ça pour toi ! » hurla-t-elle. « T'es qu'un putain de menteur. Un putain de traître ! ». A bout de force, elle laissa tomber ses bras le long de son corps tandis que ce dernier était secoué de soubresauts. Ses sanglots résonnaient dans l'appartement tandis qu'elle s'obstinait à ne pas croiser le regard de celui à cause de qui tout était arrivé.
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'Cause girls is players too
Bitches gettin' money all around the world 'Cause girls is players too What you know 'bout livin' on the top Penthouse suites, lookin' down on the opps? Took him for a test drive, left him on the lot Time is money so I spent it on a watch, hol' on
Ça fais deux jours, peut être trois. A dire vrai, j’en sais rien. C’est récent, très récent. Ce jour où Jackson a quasiment enfoncer ma porte, ou il m’a plaquer son genou contre ma glotte, ou il a exploser mon nez d’un coup de poing et où j’ai dû faire un choix. J’ai avouer, alors que j’avais promis de ne pas le faire. Pas pour me protéger, combien même on pourrai le penser. Je n’avais pas peur, bien sûr, l’agent me surpasse, physiquement, dans la violence. Je n’ai aucun mal à l’admettre. Je suis réaliste. En revanche, je savais que le risque n’était qu’un cassage de gueule en règle, par conséquent, j’étais prêt à l’assumer, à l’affronter. Mais si j’avais mentis, ça aurai été un sacré bordel. Pour moi, pour Marley, pour tous le monde. Je sais que l’aveu aurai des conséquences mais avec le temps, j’espère que j’ai fais le bon choix. Mieux vaut reconnaître les fait que de laisser un agent mener une enquête et finir, tôt ou tard, par découvrir la vérité.
Mais depuis, je ne suis quasiment pas sortis de chez moi. La tête marquer par ce bandage qui recouvre mon nez dans un sale état. Un espèce de bandage également au niveau de ma main, le petit doigt ayant été facturer, au moment où j’ai répliqué auprès de Mills. Puis surtout, ma sœur. Sans doute elle la sauver d’une déroute bien plus brutale. Mais elle m’a tourner le dos, elle a choisi Jackson. C’est con, mais je le digère pas. Tous ça fait que je n’ai pas mis le nez dehors. Sauf pour sortir Thésé, ou, aller acheter de la consommation. Parce que je suis con, et quand les problèmes débarque je l’es noie. Dans l’alcool, dans la drogue. Même si je suis rester soft, de l’herbe, c’est le seul truc que j’ai pris. Ça aide à dormir, ça aide à oublier la douleur, ça aide à s’aérer l’esprit quand y autant de merde pour le polluer.
C’est donc dans mon salon, avachis dans mon canapé, joins entre les lèvres devant une émission de télé réalité à la con que je passe le temps. Jusqu’à ce que ça tambourine à ma porte. La dernière fois, c’était Jackson. Est ce qu’il viens finir ce qu’il a commencer. Je lâche un simple allez vous faire foutre. alors que je me prend soudainement de passion pour le programme télé. Thésé est pas de cette avis, devant la porte, laissant facilement deviner que je suis là. Pourtant, je daigne pas me lever plus que ça. Ce n’est que quand j’entends la voix de Marley que je souffle, soupir. Dépose le joins dans le cendrier, la pièce pue la beuh à des kilomètres. Et à peine j’ouvre la porte, elle me bondis dessus. Comme son mec la fait. Avec moins de force, heureusement. J’encaisse, sans un mot, sans une réaction. Attendant qu’elle finisse, qu’elle s’arrête enfin. Faut bien admettre, que ces larmes font plus mal que ses coups. Comprenant facilement que la confrontation a eu lieu. Le chiot ne manque pas de venir, et finalement, se faufile contre les jambes de la maquilleuse, comme pour lui donner de l’attention. Alors qu’à l’inverse. Je m’éloigne d’elle. Même si dans le fond, dans d’autre circonstances. J’aurai été l’ami dont elle pourrai avoir besoin.
C’est pas le jour. C’est pas le moment.
Je pourrai expliquer, lui dire pourquoi, dans quelle condition et surtout comme j’ai raisonner ce jour là. Sans me justifier, au moins qu’elle sache, qu’elle comprenne. Je n’ai pas juste céder à la pression. J’ai fais le choix paraissant judicieux à l’instant t et pour le futur.
J’ai pas eu le choix.
Continuant de faire ma vie, je fini par retrouver ma place dans le canapé. Prenant une grande inspiration. Tous ça est épuisant, pour tous le monde. Pour Marley encore plus. La voir dans cette état fait mal au cœur. Malheureusement, je ne suis ni en état, ni en mesure d’être une aide convenable ce soir. Mon humeur est mauvaise, ma tête ne va pas fort depuis quelques jours alors forcément, je suis à côté de la plaque.
Si ta besoin de dormir ici. Prend la chambre. Le canapé me suffis. Mais s’il te plaît. Reporte ta scène à demain.
Aucune arrière pensée, faudrait être totalement con. Je ne le suis pas, elle non plus. C’est la seul manière, en état, d’être une aide minimale pour Marley. Je peut difficilement fournir plus que de lui offrir de ne pas être seul, ou pire, de sortir et faire de mauvaise rencontre. Je ne sais pas comment elle vie ça, enfin, mal cela va de sois. Mais les gens sont diffèrent face aux souffrances. Certains préfère la solitude, d’autre le contraire.
Mais t’as pas tort. J’ai pas tenu ma promesse. Si tu veut te barrer, toi aussi. Tu peut.
Gayle Danbury
le grinch
ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
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Seul le chiot de Malik tenta de la réconforter, se frottant entre ses jambes, secouant la queue à la recherche sans doute de caresses. Marley était incapable de lui en donner, la tête baissée, toujours en train de pleurer, elle n'était capable d'aucun geste de tendresse. Elle entendit Malik lui dire : « C’est pas le jour. C’est pas le moment. » Un hoquet de stupeur échappa à la brune tandis qu'elle relevait la tête. Comment ça ce n'était pas le moment ? Il venait de bousiller sa vie et ce n'était pas le moment ? Hypocrite au possible, Marley refusait d'admettre qu'elle était aussi responsable du naufrage de son histoire. Evidemment que Malik n'était pas le seul responsable. Si elle prenait la peine de réfléchir à la situation, elle se rendrait bien vite compte que si le chanteur avait maintenu le mensonge, cela aurait été elle qui aurait cédé et qui aurait fini par balancer la bombe. A cet instant cependant, Marley refusait de réfléchir, refusait de se poser les bonnes questions. Elle avait simplement besoin d'extérioriser sa haine et c'était Malik qui en faisait les frais. La colère brillant dans ses pupilles elle l'observa lui tourner le dos tandis qu'une odeur de beuh vint chatouiller ses narines. Elle fronça les sourcils se demandant ce qui se passait. Ce n'était pas dans les habitudes de Malik d'agir ainsi, ni d'être aussi froid avec elle. Scotchée sur place elle l'écouta lancer avec froideur : « J'ai pas eu le choix. » Elle faillit répliquer qu'on avait toujours le choix mais se retint consciente qu'elle aussi aurait pu tout balancer. Elle n'arrivait cependant pas à comprendre pourquoi il n'avait pas continué à mentir. Ils s'étaient vus, ils avaient parlé de tout ça. Il le lui avait promis, il avait juré qu'il la protégerait. C'était tout l'opposé qui s'était produit. Elle ouvrit la bouche mais ce fut à cet instant là que Malik s'installa sur le canapé lui découvrant alors son visage. « Putain » souffla Marley. Son corps se mit à trembler tandis qu'elle sentait son cœur battre beaucoup plus vite. Tout lui explosait en pleine face. Elle venait de comprendre ce qui s'était passé. Si elle avait reçu les paroles acerbes de Jackson, Malik, lui, avait reçu ses coups dévastateurs. Incapable de bouger, elle fixait le bandage posé sur son nez tandis qu'elle découvrait les yeux cernés du rappeur. « Si t'as besoin de dormir ici. Prends la chambre. Le canapé me suffit. Mais s’il te plaît. Reporte ta scène à demain. » Abasourdie par le visage méconnaissable de son ami ainsi que ses paroles froides et distantes, Marley avait du mal à retrouver ses esprits. Ses larmes avaient cessé dès qu'elle avait vu les dégâts sur le corps meurtri du chanteur. Elle déglutit avec difficulté, se sentant désormais bien stupide d'avoir débarqué ainsi pour hurler à travers la pièce. Encore une fois elle n'avait pensé qu'à elle, qu'à sa petite personne. Elle finit par sortir de sa léthargie lorsqu'il acheva : « Mais t’as pas tort. J’ai pas tenu ma promesse. Si tu veux te barrer, toi aussi. Tu peux. » Non, non elle ne partirait pas. Il n'était pas question qu'elle le laisse seul ainsi. Les membres encore tétanisés, ce fut d'un pas hésitant qu'elle s'approcha du garçon. Elle s'assit à côté de lui sans jamais le lâcher du regard et attrapa sa main : « J'suis désolée. J'suis tellement désolée. » Sa voix sanglotait presque tandis qu'elle observait de plus près les traces infligées par l'agent. Elle passa avec délicatesse une main sur la joue de Malik et murmura : « J'savais pas. Pourquoi tu m'as rien dit ? » Si seulement elle avait su. Oui, si elle avait su, elle aurait pu anticiper. Elle aurait pu aider Malik et être là pour lui. Surtout, jamais elle ne se serait jetée dans la gueule du loup ainsi. Elle aurait parlé à Jackson différemment, peut-être qu'elle lui aurait à son tour dit la vérité. Ou alors elle aurait fui, comme toujours. Un frisson de dégoût la parcourut à cette pensée tandis qu'elle reportait son attention sur Malik. Elle fronça les sourcils et se remémorant ses dernières paroles elle demanda : « Qui s'est barré ? C'est qui l'autre ? » Il lui avait dit qu'elle pouvait se barrer elle « aussi », cela signifiait donc que quelqu'un avait laissé Malik dans cet état sans rien dire, sans rien faire. Comment cela pouvait-il être possible ? Qui pouvait avoir si peu de cœur pour agir de la sorte. Sa main toujours posée sur son visage endolori Marley tentait de calmer les battements de son cœur qui s'emballaient. « Finalement, tu as perdu à cache-cache » souffla-t-elle, faisant référence à leur conversation passée et cherchant à faire un peu d'humour pour détendre l'atmosphère si morbide.
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D’une nature jovial, bon vivant, toujours à chercher à rigoler et à passer un bon moment, dans la détente et la bonne humeur. Je ne suis pas particulièrement prise de tête comme garçon, je suis même tout l’opposé. Pour autant, j’ai mes défauts et quand les choses dérailles, je me cache, je m’isole, je m’éloigne. C’est comme ça que ma carrière a dériver la première fois. Des mauvaises rencontres, des mauvais choix. Des problèmes et moi, j’ai refuser des les affronter. Alcool, drogue et ensuite, les scandales. Le petit prince du rap était devenu le voyou du coin qu’il ne fallait surtout pas voir grimper. Aujourd’hui, les choses sont différentes mais la réaction est là même. La bagarre avec Jackson est un détail, ce sont les conséquences. Sur Marley, notamment. La réaction de ma sœur également. C’est ce qui m’a poussé à décider de me couper du monde. Pas un message, pas un seul signe de vie sur les réseaux sociaux. Rien, si ce n’est moi, mon chiot, ma beuh et mes bières. Ça fais pas rêver n’est ce pas ?
Alors clairement, quand Marley débarque, je suis loin d’être en état de la recevoir. Ni physique, ni moral. Et en prime, je m’en veut. Quand je la vois comme ça, je sais que c’est de ma faute. Si je l’avais repousser ce soir là, puis si j’avais su tenir ma langue. Bref, tant de chose que je me met sur le dos, dont je me culpabilise d’office. Je n’ai jamais chercher à fuir mes responsabilités. Mais j’ai l’art et la manière de tout me mettre sur le dos. De retour dans mon canapé, je n’attend rien, je ne sais pas vraiment si la belle métisse va continuer d’hurler ou si elle va simplement tourner les talons. Le programme de ma soirée est tout tracé de toute manière. Fumée, regarder cette merde à la télé et ça, jusqu’à ce que le sommeil vienne m’emporter. Je suis toutefois surpris de la voir s’approcher, c’est du coin de l’œil que je l’observe s’installer. Elle s’excuse, mais c’est inutile. Après tous, elle n’y est pour rien. Elle n’a pas porter les coups, elle ne m’a forcer à rien. J’étais un grand garçon quand on faisais nos bêtises, c’est pareil pour subir les conséquences.
Parce que c’est rien. - Et c’est pas totalement faux, ce n’est pas grand chose. Ce sont des marques qui vont finir par disparaître avec le temps. C’est pas tellement ça le plus important. - Je pensais avoir pris pour deux. J’pensais que vous auriez juste une dispute et basta. - Je tourne à peine mon visage, juste assez pour que mon regard croise celui de Lynch. - Faut croire que non. - Simple constatation, des disputes, ce couple en a connu plus d’une. Ce n’est pas une simple engueulade qui aurai mis Marley dans un tel état. Nul doute que la colère de Jackson n’a pas eu de répit entre sa rencontre avec Marley après moi.
Je me penche, j’attrape ce joins que j’ai délaisser pour aller lui ouvrir. Je souffle, grogne. L’usure mental qui joue forcément sur le physique. Ça ne m’empêche pas de le caler entre mes lèvres pour en tirer une bouffée.
Personne. - Je ne veut pas mettre ma sœur dans cette histoire. J’ai été suffisamment inquiet quand elle a reçu le coup de Jackson. Et si oui, je lui en veut d’avoir choisi de partir avec le responsable à l’hôpital, plutôt que moi. Nous régleront ça entre elle et moi. Enfin, quand si je daigne à retrouver mon portable. - C’est rattrapable ?
Elle et Jackson bien sûr. Je sais combien elle crève d’amour pour lui. Dans le fond, la réaction de l’agent prouve que lui aussi. J’estime, et ça n’engage que moi, que la colère et la haine que l’on a, est forcément proportionnelle à l’amour que l’on porte. C’est dire ce que le Mills ressent sans doute pour la maquilleuse. Toujours selon ma théorie bien sur.
Il a triché.
Un faible, mince, à peine visible sourire étire tous de même les lèvres suite à sa remarque. Effectivement, j’ai pas eu le temps de faire quoi que ce sois. Ni de me cacher, ni de courir, ni toute les conneries que j’avais imaginé pour ce moment là, pour dédramatiser l’événement. Non, au lieu de ça, j’ai été acculer, pris au piège, bloquer par l’agent qui forcément, avait toute la formation nécessaire pour totalement m’appréhender.
Ça va ?
Question simple. Mais dans le fond tellement compliqué. Mais pour qu’elle débarque comme elle l’a fait chez moi. Je suis obligé de lui ouvrir cette possibilité de s’exprimer, de tout me dire, ou de me dire ce dont elle veut parler.
Gayle Danbury
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« Parce que c’est rien. » « Ce n'est pas rien ! » s'offusqua-t-elle immédiatement. Comment pouvait-il dire cela ? Il avait le visage tuméfié par les coups portés par Jackson. Certes Malik et elle avaient mal agi – et encore cela restait un point de vue – elle pouvait comprendre que l'agent ait été blessé, énervé, mais de là à ravager le visage du chanteur, il y avait un monde. Il avait passé ses nerfs sur lui comme il l'aurait fait contre un sac de boxe. Elle avait beau aimer Jackson plus que de raison, son côté impulsif et violent lui faisait de plus en plus peur. Il ne semblait avoir aucune limite, être incapable de se raisonner et de se contrôler. Elle l'avait vu à maintes reprises : A la laverie lorsqu'il avait failli la violer, dans son appartement lorsqu'il avait failli lui tirer dessus et maintenant avec Malik qu'il aurait très certainement pu tuer, aveuglé par sa haine.
« Je pensais avoir pris pour deux. J’pensais que vous auriez juste une dispute et basta. » La mâchoire de la métisse se crispa tandis qu'elle laissait échapper un soupir de sarcasme. Si Malik avait vraiment cru cela, il était beaucoup plus naïf qu'elle le pensait ou il ne connaissait pas assez bien Jackson. Elle ne lui en voulait pas d'avoir pensé ainsi, d'avoir espéré qu'elle n'encaisse aucun coup. La réalité était néanmoins tout autre. Jackson avait ruminé sa vengeance, l'avait préparée, et avait agi. Il l'avait manipulée de sorte à ce que la chute soit vertigineuse, brutale et presque mortelle. Il avait voulu qu'elle se sente misérable et merdique, il avait réussi. Elle était dévastée.
La maquilleuse observa Malik reprendre son joint, dans un premier temps elle lui lança un regard réprobateur et puis finalement elle baissa les armes. A quoi bon ? Si cela pouvait l'apaiser, qu'il fasse. Lorsqu'il lui répondit qu'il ne parlait de personne, elle ne le crut pas une seule seconde. Elle ne dit rien néanmoins, refusant de remuer le couteau dans la plaie de Malik qui semblait béante. Elle ne voulait pas enfoncer le clou mais intérieurement elle fut quelque peu blessée qu'il refuse de lui dire la vérité. Si au départ elle était venue ici pour régler ses compter et déverser sa rage, désormais elle se rendait compte qu'elle avait besoin de lui. Tout deux pestiférés, elle avait l'impression que désormais, elle n'avait plus que lui dans sa vie. Lui et personne d'autre. « C’est rattrapable ? » Elle laissa tomber la main qui était posée sur la joue du garçon et baissa son regard vers ses propres genoux. « Non. » souffla-t-elle. Même si elle l'espérait au plus profond d'elle-même, la demoiselle n'était pas assez crédule pour penser que Jackson passerait l'éponge sur toute cette histoire. Au contraire, elle le connaissait. Il allait ruminer, se repasser en boucle les images du clip dans la tête, repenser à cette histoire de coucherie et inventer, imaginer le pire. Il allait s'autoconvaincre qu'elle n'était qu'une traîtresse, qu'elle l'avait manipulé, qu'elle avait menti sur toute la ligne. Il allait se dresser un portrait d'elle abjecte pour pouvoir mieux la détester.
« Il a triché. » Un petit rire échappa à Lynch lorsqu'elle entendit sa réponse. Elle l'observa avec une petite moue peu convaincue mais s'abstint de tout commentaire. Lui comme elle savait qu'en ayant triché ou non, Jackson aurait toujours eu le dessus sur Malik. Il était agent, il était sur-entraîné, et surtout il était rempli de haine et de désir de vengeance.
« Ça va ? » « Non. » A quoi bon mentir ? Son visage portait les stigmates de sa tristesse et de sa douleur. Dire le contraire serait se voiler la face et la jeune femme ne pouvait pas se rabaisser à cela. Elle était de toutes manières bien trop à terre pour aller plus profond. Elle tendit la main et piqua le joint de Malik qu'elle glissa entre ses lèvres. Cela faisait une éternité qu'elle n'avait pas fumé mais ce soir, finalement, cela lui paraissait être une bonne idée. Elle tira une longue latte et lui tendit à nouveau le bâton. Elle bascula la tête en arrière et fixa le plafond. « Heureusement que c'était une bonne partie de jambes en l'air... » souffla-t-elle avec ironie. « Imagine sinon le gâchis. » Elle était résignée, désabusée. Faire de l'humour ou du sarcasme pouvait peut-être paraître déplacé mais c'était ce qu'elle avait trouvé pour ne pas s'effondrer à nouveau. Elle se redressa sur le canapé pour enlever ses chaussures et étira ses jambes qu'elle posa sur Malik. A moitié couchée sur le sofa elle lui dit : « J'crois que c'était une erreur, j'aurais pas dû revenir ici. » Comme toujours lorsque Marley rencontrait des difficultés, elle envisageait de fuir et de s'envoler. C'était si facile de tourner le dos à ses problèmes plutôt que des les affronter. Pensive elle demanda : « J'vais te manquer si je me casse ? Non mais parce que j'suis pas sûre de manquer à grand monde. »
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Un soupir, voilà ce qui échappe de mes lèvres. Elle n’a pas tort dans le fond, ce n’est pas rien. Mais j’ai pas envie d’en faire des tonnes. Cette histoire me fait assez chier comme ça pour en rajouter. J’aurai pu porter plainte contre Jackson, peut être que si j’avais su les antécédents de violence qu’il a eu à l’égard de la belle métisse j’aurai réfléchis un peu plus longtemps. Mais finalement, j’ai décider que ça, tous ça, toute cette merde, j’ai préféré que ça reste entre nous. Et maintenant, face à Marley. Je ne veut pas qu’elle me prenne en pitié ou qu’on s’attarde sur mon état. C’est rien, c’est léger, ça finira par se soigner. Un simple regard, je ne cherche cependant pas à la contre dire, je sais que c’est peine perdu. Peut être que dans le fond, je sais qu’elle a pas tort.
J’aurai préféré être le seul dommage. Encore une fois, c’est physique, c’est rien. J’ai espérer pouvoir préserver Marley, d’une façon ou d’une autre. Naïf, oui sans doute. J’ai cru que je suffirai, je me suis dit que c’était une colère sur l’instant. L’histoire remonte, l’aventure n’a pas durer et ne c’est pas poursuivis. Je dis pas que ce n’est pas grave, mais c’est pas aussi dramatique qu’on veut nous le faire penser. Alors oui, j’ai osé espérer que ça n’irai pas plus loin qu’une dispute entre Marley et Jackson. A en juger par l’état de la métisse, j’ai eu tort. Du coin de l’œil, je la sens me juger. Je ne fume pas, depuis des années. Mais j’apprécie son silence, j’apprécie qu’elle comprenne.
Laisse du temps.
Après tous, rien d’autre ne peut arranger la situation. Et je sais qu’attendre c’est compliqué, difficile, parfois même impossible. Pourtant, dans ce genre de moment, c’est bel et bien là meilleur chose à faire. Jackson est enragée, haineux. Marley est dévasté, abattu. Chercher à régler les choses serai, selon moi, le meilleur moyen de courir au désastre, un peu plus encore, si c’est possible tous du moins. Non, mieux vaut que les deux prennent du temps, reculer pour mieux sauter. Parce que oui, malgré tous, malgré tous ça. Si c’est ce que Marley veut, j’espère sincèrement qu’elle arrivera à reconquérir Jackson. Elle mérite d’être heureuse.
Je la laisse attraper le bâton, je le récupère après quelques secondes. Tournant doucement ma tête vers Marley, ma main se pose sur la cuisse de mon amie. Évidemment qu’elle va mal. Et je ne suis pas en état de la soutenir. Je caresse délicatement sa cuisse, juste pour lui faire comprendre que je ne vais pas la lâcher. Je ne suis peut être pas le plus bavard ou appréciable du monde ce soir. Mais je suis présent.
Tous ça pour un coup vite fait mal fait. Non vraiment, je me serai achever.
Au moins elle a le mérite de me faire sourire, presque rire. Dans le fond, mieux vaut en rire qu’en pleurer. Marley la suffisamment fait pour nous deux ce soir. Un peu de légèreté, même sur ce sujet là, ça ne fera pas de mal.
Dis pas de connerie. - Dans le fond, je ne sais même pas si j’y crois moi même à ce que je balance. A l’heure où on se parle, elle serai sans doute bien plus heureuse loin d’ici, loin de tous ça. - Si tu te barre. Je te suis. - Je pense que ça répond bien à sa question. Bien sûr qu’elle me manquerai, bien entendu. Est ce que je suis sérieux dans ce que je propose, de la suivre. Peut être bien, après tous, qu’est ce qui me retiens ici ? Ma sœur ? Elle a Jackson. Une petite amie ? Rien à l’horizon. Le travail ? L’avantage c’est que je peut écrire et enregistrer absolument partout dans le monde. Oui, en ce moment, Brisbane, ça ne fais pas rêver.
Mais fait pas ça. Tu es forte Marley. Montre leur.
Puis je ne veut pas la voir prendre la poudre d’escampette, pas encore. Elle a sa place ici, à Brisbane. Oui elle rencontre une sacré turbulence, un sacré orage. Mais en théorie, après la pluie viens le beau temps.
Tu pense que si j’écris un son sur tous ça, ça marcherai ? A tout moment, cette merde pourrai au moins servir à refaire de moi une superstar. - Tapotant les jambes de la maquilleuse. Je ne manque pas d’en rajouter. - Mais cette fois ci, t’apparaîtra de dos dans le clip. Ou flouter.
Gayle Danbury
le grinch
ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
« Laisse du temps », elle ne dit rien, sceptique face à ce conseil. Elle n'était pas sûre qu'elle devait le suivre, elle n'était même pas sûre que cela en vaille le coup. Du temps, ils en avaient dépensé tellement Jackson et elle. Et pour au final quel résultat ? La dispute de trop sans doute. Ils avaient lui comme elle montré la partie la plus sombre de leur personnalité, la partie la plus laide de ce qu'ils étaient. A bien y réfléchir, il n'y en avait pas un pour rattraper l'autre. Ils étaient tout aussi pourris l'un que l'autre. Ce soir Marley ne savait plus ce qu'elle voulait. Devait-elle encore se battre pour lui ou plutôt se rendre à l'évidence que leur relation était vouée à l'échec ? Elle l'ignorait. Son corps était fatigué, meurtri, son esprit l'était tout autant.
Si au départ elle était venue chez Malik pour régler ses comptes, la maquilleuse se rendait désormais compte qu'en réalité elle était venue ici parce qu'elle avait besoin de lui. Avant d'avoir été amants, ils étaient amis. Il n'était pas question que tout cela disparaisse. Les caresses sur sa cuisse l'apaisaient et lui faisaient plus de bien qu'elle ne l'aurait pensé. Elle revoyait les gestes lubriques qu'avait eu Jackson à son intention pour pouvoir mieux la briser et cela la dégoutait. Il n'y avait rien de tout cela dans les gestes de Malik. Du réconfort, de la chaleur humaine, du soutien, voilà ce qu'il lui apportait. Son corps frissonnait par moments sous les doigts du chanteur mais Marley était incapable d'expliquer à quoi cela était dû. Avait-elle froid ? Après tout elle ne portait qu'un simple short. Etait-ce ses nerfs qui réagissaient ? Après tout son corps avait été tendu si longtemps qu'il devait désormais relâché la pression. Ou était-ce du désir ? Après tout son corps avait toujours été attiré par celui de Malik, si son cerveau savait qu'ils avaient bien merdé, peut-être que son corps ne l'avait pas encore compris. Elle fut tirer de ses questionnements lorsqu'elle entendit Malik lui dire : « Tout ça pour un coup vite fait mal fait. Non vraiment, je me serais achevé. » Un rire sincère et franc échappa à la jeune femme. Elle imaginait désormais Malik en train d'expliquer à Jackson que non franchement ça n'avait pas valu le coup. Qu'il pouvait être bête des fois, tout comme elle par ailleurs. Rire lui faisait du bien, lui permettait de dédramatiser ce qu'elle venait de vivre. Elle n'était pas naïve, elle savait que dès qu'elle se retrouverait à nouveau seule, elle s'effondrerait de plus belle.
L'ambiance redevint sérieuse assez rapidement lorsque Marley évoqua la possibilité de partir. « Dis pas de conneries » en était-ce réellement ? Après tout pourquoi pas ? Elle était revenue pour Jackson et il ne voulait clairement pas d'elle dans les parages. Le croiser régulièrement serait de la torture pour elle. Elle ne pourrait jamais avancer si elle s'attendait à le croiser à chaque coin de rue. « Si tu te barres. Je te suis. » Les yeux de la brune s'ouvrirent en grand tandis qu'elle se redressait pour observer les traits de Malik. Il passait tout à fait sérieux. Elle changea alors de position et s'installa à califourchon sur lui. « C'est vrai ? » demanda-t-elle les yeux plantés dans les siens, ses mains posées sur son torse. S'il le répétait, elle partirait. Elle se barrerait d'ici sans même se retourner. Égoïstement, le fait de savoir qu'elle ne serait pas seule à partir la rassurait. Il y avait peu de chance que Fleming fasse ça, sa sœur se trouvait ici comme d'autres de ses proches. « Mais fais pas ça. Tu es forte Marley. Montre leur. » Un soupir lui échappa tandis qu'elle posa sa tête contre le torse de Malik. Bien sûr que non il ne partirait pas. Et il avait sans doute raison. Elle marmonna alors : « J'suis pas forte. » Ou du moins, elle ne l'était plus. Elle se sentait ridicule, pathétique, minuscule. Jamais elle ne s'était sentie si démunie face à une situation.
Le visage toujours collé au torse de Malik, elle se redressa en souriant lorsqu'il lui parla d'écrire une chanson dessus. « Je suis sûre que ça peut cartonner ! Dommage que je ne sache pas chanter, j'aurais fait les chœurs. » dit-elle avec malice. « Mais cette fois ci, t’apparaîtras de dos dans le clip. Ou floutée. » Elle prit un air outré et descendit des genoux du garçon. Elle se mit debout face à lui et à l'aide de ses mains elle montra son corps, se penchant, se courbant : « Parce que tu penses que de dos on ne reconnaîtra pas ces courbes fabuleuses ? » Elle exagérait, en faisait des caisses mais elle n'avait pas le choix. Elle savait que les crises de larmes pouvaient reprendre à tout moment et c'était ce qu'elle redoutait. Arrêtant son petit manège, elle se dirigea jusqu'au frigo de Malik et en sortit deux bières fraîches comme si elle était chez elle. Elle les ouvrit et en apporta une à Malik. Elle se réinstalla sur le canapé et après avoir bu une gorgée demanda : « T'as rien de plus fort ? Je pense que ça va pas suffire. » Pas suffire à éteindre les voix dans sa tête, pas suffire à effacer l'image de Jackson, pas suffire à panser ses plaies.
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Bitches gettin' money all around the world 'Cause girls is players too What you know 'bout livin' on the top Penthouse suites, lookin' down on the opps? Took him for a test drive, left him on the lot Time is money so I spent it on a watch, hol' on
La est peut être toute la question. Est ce qu’ils doivent continuer ? Chercher à arranger les choses ? Moi, de mon point de vu, je n’ai rien à penser. Marley est une amie, une bonne amie. La seul chose que je souhaite, c’est de la voir heureuse. Jackson aussi est un pote, et pareil, je lui souhaite de trouver le bonheur. Si c’est l’un avec l’autre, alors tant mieux. Mais une chose est sûr, il n’y a que eux, eux qui vont savoir si oui ou non ils doivent poursuivre, creuser, insister. Personne d’autre, absolument aucune autre personne ne peut émettre un avis sur ce choix. Et bien entendu, ce n’est pas un choix facile, loin de là même. D’une certaine façon, je n’aimerai pas être à la place de Marley. Même si pour l’heure, ce n’est pas le moment de prendre de décision. À chaud, comme ça, c’est le meilleur moyen de foncer droit dans le mur. Elle doit y réfléchir, d’ici quelques jours, à tête reposer, l’esprit claire et à froid. C’est nécessaire pour avoir une véritable réflexion d’ensemble. C’est là le double sens de mon conseil, de laisser du temps. Pas seulement pour avoir une conversation avec un Jackson, espérons le, plus calme. Mais aussi pour savoir ce que elle, elle veut,
Je me détend, je m’oubli un petit peu au contact de Marley. Ça fais quelques jours que je n’ai vu personne. Et même si la maquilleuse est arrivé ici comme une furie, elle a finalement pris un autre chemin. Alors oui, ça fais du bien d’avoir de la compagnie, d’avoir quelqu’un avec qui parler de tous ça. En plus, en étant pas juger, faut dire que nous sommes un peu les deux responsables, les deux qui ont fauté. On ne va pas se lancer la pierre, combien même on pourrait. Alors oui, sa proximité me fais pas de mal. Mes doigts qui caresse sa peau sont innocent, je ne pense à rien si ce n’est à sa présence et aussi, un certain besoin d’attention. Mes doigts bougent machinalement sur sa peau, jusqu’au moment où elle semble se redresser pour me venir dessus. Mon regard se fronce quelques secondes. Disons que la proximité qu’elle instaure tout d’un coup n’est peut être pas là meilleur idée. J’ai fumée, je suis fatigué et donc peu lucide. Mon regard relevé vers le sien, ma main encore totalement valide se pose contre les siennes. Est ce que je partirai de Brisbane ? Je ne sais pas. Je sais que rien ne m’y retiens, que si je venais à partir demain, ça serai pareil. Mais entre ça, et entre faire sa valise et vraiment le faire, y a un gouffre, y a un monde. En regardant Marley, croisant son regard, je comprend, je crois comprendre qu’elle est sérieuse. Qu’à tout moment, si je dis oui, on pourrai se retrouver dans un avion dès demain. C’est pour ça que je tempère. Qui sait. la possibilité n’est pas totalement rayé de mon esprit. Mais pas d’actualité. Quand la Lynch dépose son visage contre mon torse. Ma main viens de poser dans ses cheveux. Ce n’étais pas une question Marley. elle est forte, bien plus qu’elle ne le crois, bien plus qu’elle ne le pense. Oui, à l’instant t ça doit pas être évident pour elle, de réfléchir comme ça, de l’affirmer. Mais moi je le sais, je n’en doute pas.
Fabuleuse carrément ! Qu’est ce qu’il faut pas entendre.
Taquin, j’essaye de retrouver un minimum de sourire et de jovialité. C’est les gagner, loin de là. La laissant s’éloigner, je fini par écraser le joins dans le cendrier. Observant le pochon sur la table basse ou de l’herbe se trouve encore. C’est finalement la voix de la jolie métisse qui me reconnecte à la réalité. J’attrape la bière, en buvant quelques gorgés avant de finalement me lever. Je m’avance jusqu’à l’armoire qui fais l’angle de la pièce. Et j’en sort une bouteille de scotch. Un whisky écossais, qui a déjà plusieurs années.
J’ai ça, je m’étais dis que je le garder pour les grandes occasions. Mais notre déclin, la merde dans laquelle nous sommes, notre solitude. C’est pas mal comme occasion non ?
Attrapant deux verres au passage. Je m’installe de nouveau sur le sofa, ouvrant la bouteille et versant le liquide ambré dans chacun des verres. Oui, c’est le genre de Bourbon qui se bois pur. J’espère que le goût est bon, car généralement, l’alcool pure c’est pas plaisant. Même si pour le coup, le but rechercher n’est pas spécialement de déguster un grand cru, mais plutôt d’avoir quelques choses de fort.
En vrai. Le clip et le single est un véritable succès. On m’a même demandé d’aller faire une performance sur une des émissions de télé à la recherche des nouveaux talents. J’sais même plus laquelle c’est. - Donnant un verre à Marley, prenant le second, je trinque finalement avec elle. - A la notre. - puis ne porte le verre à mes lèvres, en vidant quelques gorgés non pas sans une légère grimace. Il est pas mauvais, mais vraiment, ceux qui ont l’habitude de s’envoyer de l’alcool dort, pure, je ne comprendrai jamais.
Gayle Danbury
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Elle choisit volontairement d'ignorer ce qu'il lui dit. Lorsqu'il affirma qu'elle était forte, que c'était une certitude, elle avait senti sa poitrine se gonfler, prête à exploser. Elle avait toujours eu l'impression de l'être mais peut-être s'était-elle voilée la face. Lorsqu'elle y réfléchissait bien, sa force, elle la tenait en grande partie de Jackson. C'était lui qui l'avait encouragée à poursuivre ses rêves de carrière dans le maquillage, lui qui lui avait montré qu'il ne fallait rien lâcher. Bien sûr le fait d'avoir tiré un trait sur sa famille, d'avoir coupé les ponts avec tout le monde l'avait endurcie, mais cela faisait-il d'elle quelqu'un de fort ? Elle l'ignorait. Refusant de faire une introspection de sa personnalité à une heure si tardive et dans un tel état, Marley avait détourné l'attention, comme d'habitude. Elle s'était levée, s'était dandinée, avait fait son petit spectacle. Cela avait eu le mérite de changer la conversation et de faire sourire Malik qui semblait complètement désabusé mais amusé par son attitude de gamine puérile.
Lorsqu'elle demanda à Malik s'il n'avait pas quelque chose de plus fort, elle fut ravie de le voir se lever pour récupérer quelque chose dans un meuble. En attendant qu'il leur serve à boire, la demoiselle but d'une traite sa bière. Maintenant qu'elle était ouverte, il n'était pas question de la gâcher. Elle n'avait pas mangé grand chose, et son corps était si las qu'elle savait qu'il ne fallait pas qu'elle boive trop sous peine de finir saoule, pourtant, elle n'avait pas du tout l'intention de ralentir la cadence. Bourrée, elle oublierait tout, se sentirait plus légère. Du moins c'était ce qu'elle espérait. Elle jeta un coup d'oeil à la bouteille que Malik lui présentait et leva les yeux au ciel lorsqu'il lui expliqua qu'il comptait l'ouvrir pour les grandes occasions. Le regard de la brune s'assombrit quelque peu lorsqu'il lui dit que c'était le cas puisqu'ils n'étaient désormais plus rien si ce n'était des merdes. Lorsqu'il parla de solitude, elle lui mit un petit coup de pied dans le mollet et rectifia : « On n'est pas seul. On est là l'un pour l'autre. » Ils se l'étaient toujours dit que ce soit avant qu'ils couchent ensemble ou après. Le fait qu'ils couchent ensemble était purement charnel, attiré l'un par l'autre, désirant profité de la chair, ils avaient cédé à leurs pulsions mais cela ne changeait rien au fait qu'ils étaient amis. De véritables amis. C'était d'ailleurs dans les moments difficiles que l'on reconnaissait ceux qui étaient vraiment importants. Malik Fleming faisait définitivement partie des gens qui comptaient pour la maquilleuse.
Elle prit le verre que le chanteur lui tendait et s'amusa à faire tourner le liquide. L'odeur était puissante et venait déjà chatouiller ses narines alors qu'elle n'avait toujours pas porté le contenant jusqu'à son visage. Marley ne doutait pas que le goût serait puissant tout comme le degré d'alcool. Lorsque Malik lui annonça que la chanson et le clip étaient un véritable succès, elle ne fut pas surprise. La musique était vraiment entraînante et Malik chantait à merveilles dessus. « Je suis vraiment heureuse pour toi ! Je sais pas ce que c'est ton émission là, mais tu devrais peut-être accepter. Ca te ferait encore plus de visibilité. » Même si elle ne faisait pas partie du domaine musical à proprement parler, elle avait travaillé sur de nombreux clips ou dans de nombreuses émissions musicales. Elle savait qu'il était important pour les chanteurs de se montrer régulièrement sur les écrans. Elle trinqua avec le garçon et ajouta : « A ton succès. » Oui ils trinquaient à eux mais aussi à son talent à lui. Il ne fallait pas qu'ils gardent juste les aspects négatifs de leur vie actuelle. Il y avait du beau aussi. Elle but une longue gorgée qui lui arracha une grimace lorsqu'elle sentit le liquide brûlant glisser le long de sa trachée mais ne s'en formalisa pas davantage.
A nouveau silencieuse, Lynch regardait dans le vide tandis qu'elle buvait son verre sans doute un peu trop vite. Les effets de l'alcool se faisaient déjà ressentir puisque la tête lui tournait quelque peu. Elle finit les dernières goûtes du whisky et reposa son verre sur la table basse. Fatiguée, elle posa sa tête sur l'épaule du garçon et ferma les yeux quelques instants, respirant seulement son parfum. Sa main glissa dans celle de Malik et ses doigts encerclèrent les siens. Son cœur battait à nouveau très vite et elle sentait qu'elle commençait une nouvelle fois à angoisser. Elle tourna son visage en direction de Malik et sans plus réfléchir, posa ses lèvres sur les siennes. Elle ne savait même pas pourquoi elle faisait cela. Elle ne savait même pas pourquoi elle l'embrassait. Sans doute était-ce pour se sentir vivante à nouveau. Elle appuya son baiser plus longtemps tandis qu'elle sentait les larmes couler le long de son visage. Sa main se glissa sur le torse du garçon, cherchant un point d'accroche, quelque chose qui pourrait la ramener sur terre, qui pourrait la calmer. Mais rien n'y faisait. Elle pleurait toujours. Une petite voix lui disait qu'elle était en train de faire une connerie, mais une autre plus alcoolisée lui disait que de toutes manières c'était déjà trop tard. Elle avait déjà tout gâché une première fois. L'ange et le démon se battaient au-dessus de chacune de ses épaules tandis que son corps se tendait en direction du garçon. Une main sur son torse, l'autre dans ses cheveux, Marley l'embrassait à perdre haleine, incapable désormais de réfléchir, incapable de se ressaisir. Etait-elle vouée à ruiner inlassablement sa vie ? Etait-elle condamnée à toujours faire les mauvais choix ?
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Est ce que tous ça est véritablement une bonne idée ? On a les nerfs à vifs. On est énerver, déçu, triste. Notre états d’esprits n’est pas des plus idéals, comme ci l’herbe n’avais pas suffis, je m’attaque dorénavant à de l’alcool. Bière, bourbon, de quoi attaquer l’organisme bien comme il faut. Le liquide versée, mon regard croise celui de la jolie métisse. Face à mon pessimisme, face à ma vision totalement sombre et défaitiste des choses, c’est les petits coups de Marley qui me font réagir. Je bouge mon visage, elle n’a pas tort. C’est déjà ça, on est là l’un pour l’autre, on l’a toujours été et malgré tous, malgré ça, on semble toujours l’être. J’ai eu l’impression de trahir Marley, en avouant notre aventure, j’ai trahis ma promesse. Elle a ressentis la même chose à en juger par son débarquement comme une furie chez moi. Mais preuve en est que Josh sommes proche, que nous sommes amis, que malgré les épreuves on se sert les coudes. C’est malgré tous ça, on se soutiens.
Sans doute. Je vais voir. Ça fais longtemps que j’ai pas fais ce genre de truc.
Et c’est pas faux, j’ai l’impression que ça fais une éternité que je ne suis pas passé sur les plateaux télés. Faire des scènes c’est pas pareil, j’en ai l’habitude, je vie pour ça. Les clips, ont recommencent les prises une dizaine de fois si besoin. La télé, surtout en direct et avec les réseaux sociaux de nos jours. Tu n’as pas le droit à l’erreur. Mais la métisse n’a pas tort, je dois le faire. Je devrait accepter, juste le faire sans me poser de question. Même si pour le moment je vois tout en noir, si j’arrive pas à positiver. Ma carrière, je dois pas lâcher, pas deux fois.
Trinquant, le verre fini vide. Vite, trop vite. Le miens comme celui de Marley. Les verres sur la table basse, on se retrouve sur le sofa. Tranquille, apaiser, une sorte de faux calme règne dans la pièce. Je respire, doucement. La drogue, l’alcool, la présence de Marley, la douceur de ses doigts qui viennent glisser et s’entrelacer aux miens. Tous ça aide, me permet de trouver un peu de calme, de paix, de douceur. Et sans que je m’y attende, sans que je le vois vraiment venir. Les lèvres de Marley se pose sur les miennes. Et je ne réagis pas, pas tous de suite. Ses larmes, je les sent contre mon visage, au même titre que ces mains, contre mon torse, dans mes cheveux. Je n’ai pas le temps de parler, de répondre, de réagir. Elle continu, les baisers se multiplie et je me laisse aller, je me prête au jeu. Sans vraiment réfléchir. Ma main glisse contre la joue de Lynch, mes lèvres continu de s’unir à celle de la belle métisse. Ma main libre, glisse contre le corps de Marley, contre sa poitrine avant de glisser son son haut, pour venir caresser sa peau. A cet instant, je ne réfléchis pas, je ne pense à rien. Mon corps répond pour moi, ni plus ni moins.
Toutefois, quand je commence à doucement mais sûrement relever le haut de la jolie brune. Que nos lèvres se décolle légèrement, quelques secondes pour reprendre un semblant de respiration avant de se retrouver. Je fini par tilter, un moment de lucidité je pense. Ça me demande un effort, une force surhumaine même pour me décoller, me relever de ce sofa. M’éloigner légèrement de la belle métisse.
Arrête..
Je réalise. Que c’est une connerie. Pas seulement pour les merdes que ça nous a déjà apporter. Non, je ne pense absolument pas à ça. Non, j’ai juste de la lucidité, Marley est en pleure, elle a bu, elle a un peu fumer. Je ne veut pas me laisser aller, je ne veut pas profiter d’une telle situation. Je passe mes deux mains contre mon visage, que je frotte, j’essaye de me ressaisir, de me réveiller, de me sortir de l’état dans lequel elle a pu me mettre.
On est tous les deux mal. Mais, je vais essayer de tenir au moins une de mes promesses. Moine tibétain, c’est ce que j’avais dit. C’est ce que je vais faire.
Je fuis son regard, j’essaye de ne pas l’avoir dans mon champ de vision. Je veut tenir, je ne veut pas craquer. Pas que j’en ai pas envie, mais la situation, le moment, tous fait que ce n’est pas une bonne idée, que c’est pas bien. J’ai envie de l’approcher, j’ai envie de la prendre dans mes bras, de lui sécher ses larmes. Mais si je fais ça, j’ai peur que ça dérape, et je ne sais pas combien de temps je serai capable de la repousser.
Tu sais quoi, on se commande un truc à manger ? Doit bien rester des trucs qui livre encore à cette heure ci.
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Perdue dans les méandres de l'alcool et des plaisirs de la chair, Marley ne contrôlait plus rien. Dès lors où Malik avait répondu à ses baisers, elle avait senti un poids s'envoler. Son cœur battait plus vite, sa peau s'électrisait, son désir grandissait. Elle avait l'impression d'être libre de toutes conséquences, de tout remord. Elle se trompait. Son cerveau, lui, savait qu'elle faisait n'importe quoi et qu'elle allait s'en mordre les doigts. Sinon pourquoi pleurerait-elle ? La main de Malik qui caressait sa joue et essuyait ses larmes ne parvint pas à arrêter le flot continu qui se déversait. Agrippée à lui, un gémissement de plaisir – ou de peine – lui échappa lorsqu'elle le sentit caresser sa poitrine, passer sa main sous son tee-shirt. Elle avait envie de lui dire de faire vite, de la prendre sur le champ. Peut-être ainsi oublierait-elle tout le reste ? L'ange et le démon s'étaient battus, l'ange venait définitivement de perdre. Lorsqu'il commença à soulever son tee-shirt, le jeune homme détacha ses lèvres des siennes – au grand regret de la brune – et ce fut lorsqu'il reprit sa respiration que tout bascula. Elle le vit se reculer, se lever d'un bond et s'éloigner du canapé. Lorsqu'il lui dit : « Arrête. » un sursaut de stupeur frappa Marley. Le diable venait d'être mis KO par un coup de pelle magistral. Elle écarquilla les yeux, prenant pleinement conscience de ce qu'elle venait de faire, de ce qu'elle s'apprêtait à faire. Son corps se mit à trembler tandis qu'elle sentait sa respiration devenir plus rapide. Sa poitrine se serrait, les sanglots avaient repris de plus belle tandis qu'elle venait de prendre sa tête entre ses mains. « Qu'est-ce que j'ai fait ? » se lamenta-t-elle.
La demoiselle se balançait sur elle-même, la crise d'angoisse qui était restée tassée dans l'ombre venait désormais de pointer le bout de son nez. Incapable de respirer convenablement la maquilleuse appuyait sur son cœur avec l'une de ses mains. Elle entendit vaguement Malik parler de promesse et de moine tibétain mais cela ne parvint pas à la calmer. La crise d'angoisse s'accentuait au contraire. Les doigts de la jeune femme devenaient engourdis tandis que sa tête tournait de plus en plus. Elle allait soit vomir, soit s'évanouir. Il fallait qu'elle retrouve ses esprits, qu'elle se calme. La métisse commença à compter dans sa tête en inspirant : 1. 2. 3. 4. 5. Elle expira longuement. 1. 2. 3. 4. 5. Elle répéta ce même processus plusieurs fois et lorsqu'enfin elle eut l'impression que son rythme cardiaque redevenait régulier, elle leva la tête vers Malik, le visage couvert de larmes. « Je suis désolée... » s'excusa-t-elle en pleurs. Elle n'était qu'une épave. En voyant le nez cassé de Malik, elle se gifla intérieurement. Toute cette merde reposait sur ses épaules, cette situation c'était elle qui l'avait provoquée, non contente de voir l'amitié entre Malik et Jackson brisée, Marley recommençait les mêmes erreurs.
Sans doute conscient du tourment qui habitait la maquilleuse, Malik enchaîna : « Tu sais quoi, on se commande un truc à manger ? Doit bien rester des trucs qui livrent encore à cette heure ci. » Elle hocha la tête de gauche à droite. Non. Non elle ne pouvait pas rester ici, pas après ce qu'elle venait de faire. Elle se leva avec difficulté, sa tête tournant atrocement et lui dit : « Non, je vais y aller. Je vais rentrer. » Elle commença à avancer en direction de la porte mais sa démarche était fragile. Titubant, la jeune femme prenait conscience qu'elle avait beaucoup bu, trop, trop vite. Elle n'était pas en état de rentrer. Elle fouilla dans sa poche à la recherche de son portable pour appeler un taxi mais laissa échapper l'appareil. Elle s'accroupit pour le ramasser mais son état d'ébriété étant trop avancé, elle perdit l'équilibre et s'effondra sur le sol, presque aux pieds de Malik. Pitoyable image qu'elle renvoyait. Elle fondit en sanglots et articula avec difficulté : « J'suis qu'une merde. J'te mérite pas. » Elle l'avait fait souffrir, l'avait mis dans une position délicate, et tout ça pour quoi ? Pour rien. Elle n'était qu'une pauvre strip-teaseuse qui avait pris ses rêves pour la réalité, qui s'était crue mieux que ce qu'elle n'était réellement. Ce soir, elle prenait conscience de la triste vérité : Elle n'était rien. Juste une moins que rien.
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Je me demande encore comment j’ai fait, comment je me suis raisonner, comment je me suis éloigné. Mon regard là fuis, mais je la vois, je la devine. Encore sur mon canapé. Mon esprit est embrumer, l’alcool, la drogue ça fais son effet, c’est difficile de faire preuve de discernement dans ces cas là. L’envie du plaisir charnel qui s’en mêle, l’attrait irrémédiable envers Marley. Tous ça fais que je ne sais pas bien comment j’ai réussi à m’éloigner. Enfin, dans le fond, je le sais. Elle est en pleure, elle est au plus mal. Je ne suis pas ce genre de mec. On est tous deux mal au point, mais ce n’est pas une raison pour que la situation dérape, je ne veut pas que ça se passe comme ça, pour ça. J’essaye de me reprendre en main, c’est pas facile, tous ce que j’ai pris à tendance à rendre la tâche compliqué. - Rien de grave. - C’est pas totalement faux. La réaction est pas totalement illogique, mais on regretterai, tous les deux. Peut être que sur le moment, on oublierai tout, sans doute que ça nous ferai du bien, sans mauvais jeu de mot. Mais on finirai par le regretter, pour tellement de raison. Pourtant, je ne lui en tiens pas rigueur, loin de là. Je reste toutefois en retrait, parce que je la vois être mal, je la vois dans un état critique. Et que dans ces cas là, je ne sais absolument pas quoi faire, je ne suis pas dans la médecine, j’aurai peur de faire une connerie.
Pourtant, quand elle se relève, j’hésite à intervenir, à venir placer mes mains pour l’aider, là soutenir, l’accompagner. Mais je ne le fais pas, mon visage se secoue de droite à gauche quand elle exprime ses volonté de partir.
Dis pas de connerie. Tu va aller nul part.
Je suis plus ferme, plus autoritaire pour le coup. Je ne vais certainement pas la laisser sortir d’ici dans cet état, c’est hors de question et je suis prêt à me prendre la tête avec elle si il le faut pour la contraindre à rester ici. Suffis de l’avoir s’avancer, si on peut appeler ça comme ça, vers la porte. Son téléphone tombe, avant qu’elle ne limite, se trouvant juste à mes pieds. Un soupir s’échappe de mes lèvres alors que je me baisse. J’attrape la belle métisse pour venir la soulever hors du sol. Dans les bras, je la réajuste pour être sûr de ne pas la faire tomber. Un léger grognement tandis que les douleurs de mon corps sont ravivé, entre le coup et la chute brutale, mon dos est encore un peu douloureux depuis les événements. Mais ça ne m’empêcher pas d’avancer avec la maquilleuse dans les bras. Du pied, je pousse la porte de ma chambre, puis je viens déposer Marley sur mon matelas. Allonger sur le lit, je m’assis juste à ses côtés. Du bout des doigts je viens essuyer les larmes de son visage.
Alcool, weed, désastre amoureux. Ça fais pas bon ménage. Arrête de dire des bêtises. Repose toi, dors. Et demain sera un autre jour.
Je ne peut pas lui dire que ça ira mieux. Non, demain la dispute avec Jackson sera toujours réel, sa tristesse sera toujours présente. Mais elle aura la tête plus claire, elle ne sera plus polluer par la boisson ou l’herbe. Puis, je ne suis pas beaucoup mieux. Je prend sur moi, je me réveil un minimum, pour elle, parce que si elle chute, on ne peut pas être deux à sombrer. C’est aussi ça l’amitié, savoir mettre de côté ses problèmes pour aider l’autre. Je me lève, refermant la porte de la chambre derrière moi. Retrouvant le canapé, j’attrape le pochon d’herbe, roulant un nouveau joins. Je suis encore partis pour dormir peu, très peu. J’en ai profiter pour ramasser le portable de Marley, le ranger. Puis, j’allume le bâton, à moitié allonger dans le sofa. Le regard rivé sur le plafond. Je veut juste m’assurer qu’elle ne s’enfuie pas, dehors, trop de chose peuvent arriver. Et la, je ne me le pardonnerai jamais.
Gayle Danbury
le grinch
ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Soudainement elle sentit des mains l'attraper, des bras la serrer. Elle passa un bras autour du cou de Malik, incapable de faire plus, incapable de protester. Elle le vit grimacer de douleur ce qui la contraria davantage. Elle ruinait toujours tout. Il souffrait, il avait ses propres problèmes et désormais elle devenait à son tour à poids. Psychologique et physique. Lorsqu'il la déposa sur son lit, elle ne bougea pas, incapable de lever la tête, incapable de s'extraire de ce cocon protecteur. La tête lui tournait trop, son estomac retourné lui aussi, ne demandait qu'à évacuer le trop plein d'alcool, le trop plein d'émotions. La présence de Malik la rassurait, tout comme ses gestes tendres et attentionnés. Il prenait soin d'elle, et au fond c'était tout ce dont elle avait besoin. Lorsqu'il essuya les larmes sur ses joues, cela la calma un peu. Elle avait enfin arrêté de pleurer. « Alcool, weed, désastre amoureux. Ça fait pas bon ménage. Arrête de dire des bêtises. Repose toi, dors. Et demain sera un autre jour. » Au moment où il se leva pour quitter la chambre, elle attrapa sa main et murmura : « Merci. » A peine la porte fermée, la jeune femme tomba de fatigue. Epuisée, elle n'eut besoin que de quelques secondes pour s'endormir.
Quelques minutes plus tard, ou bien quelques heures, Marley se réveilla en sursaut. En nage, elle observa autour d'elle et commença à paniquer. Où était-elle ? Que s'était-il passé ? Rapidement des bribes de souvenirs de la soirée passée lui revinrent en tête. Elle se calma lorsqu'elle comprit qu'elle était dans la chambre de Malik. Elle ferma les yeux et chercha à s'endormir à nouveau mais se rendit rapidement compte qu'elle en était incapable. Elle cogitait, ruminait, réfléchissait, se posait un milliard de questions. Suffocant sous le poids des remords et de la solitude, elle se leva et retourna dans le salon. Elle trouva Malik sur le canapé, il semblait à moitié endormi, à moitié éveillé. Elle s'adossa à un mur et hésitante demanda : « Tu peux venir dormir avec moi ? ». Elle était bien consciente que cette demande était étrange et qu'il risquait de lui dire non. Après tout, quelques heures plus tôt, elle lui avait littéralement sauté dessus et il s'en était fallu de peu avant qu'ils ne commettent une belle connerie. Heureusement que le chanteur avait eu le réflexe de tout arrêter. Elle baissa la tête et marmonna : « J'te toucherai pas. Promis. » Elle déglutit avec difficulté, tandis qu'elle avait l'impression qu'un poignard venait de se planter dans son cœur. C'était ce qu'elle avait dit à Jackson le soir du 31 décembre. C'était cette même promesse qu'elle lui avait faite pour lui montrer qu'elle était sérieuse et sincère, qu'elle ferait tous les efforts nécessaires pour le retrouver.
Elle passa une main dans sa nuque et précisa : « Je veux pas rester seule... » Elle avait besoin de sa présence à ses côtés. Elle avait besoin de savoir qu'il était là. Entendre sa respiration lui permettrait de faire abstraction du silence qui l'entourait. Peut-être même que cela lui permettrait d'éteindre les voix dans sa tête. « Je te force à rien... ». Consciente qu'elle exagérait et qu'elle lui en demandait toujours plus, la brune fit demi-tour et retourna dans la chambre. Elle se glissa sous les draps, dos tourné à la porte, fixant la pénombre qui la dominait de toute sa splendeur. Si la nuit était difficile, la belle avait bien conscience que le réveil le serait tout autant et que les jours qui allaient suivre risquaient de l'être encore plus. Elle avait besoin d'une nuit. Une nuit de repos pour pouvoir affronter le reste de sa vie.
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'Cause girls is players too
Bitches gettin' money all around the world 'Cause girls is players too What you know 'bout livin' on the top Penthouse suites, lookin' down on the opps? Took him for a test drive, left him on the lot Time is money so I spent it on a watch, hol' on
Allonger dans le canapé, je réfléchis, je pense, je me torture l’esprit. Je me demande de quoi sera fait demain, je me demande si finalement, ma vie prend la bonne direction. Je soupir, tirant sur ce bâton pour expulser de la fumée. Quelques minutes et je fini par écraser cette énième consommation aux allures de consolation dans le cendrier. J’ai le corps léger, l’esprit beaucoup moins. J’essaye de rester éveiller, dans l’unique but d’être certain que la belle métisse ne décide pas de prendre la poudre d’escampette. Je veille sur elle, je la protège. J’ai l’impression que pas assez de monde la fait. Marley a ses défauts, prétendre le contraire serait mentir. Mais comme tous le monde, et elle ne s’en cache pas. Elle mérite qu’on lui prête attention, qu’on veille sur elle. Je le fais ce soir, naturellement, sans me poser de véritable question. Je sais que dans l’absolu, ce genre de comportement pourrait prêter à des interrogations. Mais je m’en fou. Je jette d’ailleurs un coup d’œil à mon téléphone, aucune nouvelle, de personne. Doucement, mais sûrement, je me plonge dans un demi sommeil. Ce n’est que quand j’entends la porte grincer, Thésé se relever que je me réveille. Enfin, c’est un bien grand mot. J’ouvre les yeux, j’entrevois la jeune femme, coller au mur. J’essaye de me redresser, légèrement, frottant mes yeux comme pour reconnecter à la réalité. Et les mots qu’elle prononce me laisse perplexe. Je les repousser une première fois, je ne suis rien de plus qu’un homme. Tenter le diable de la sorte est un jeu dangereux, dans lequel je me brûlerai beaucoup trop facilement. Un faible sourire se dessine face à sa promesse, dois je la croire ? C’est quand même audacieux de se mettre sous les draps, en connaissant nos antécédents et surtout, notre état actuel. Si l’alcool et l’herbe se dissipe petit à petit. Il n’en reste pas moins que psychologiquement nous sommes tout les deux usées. Je ne répond rien, silencieux, je la laisse se justifier et repartir dans la chambre. Laissant de nouveau ma tête contre l’accoudoir du sofa. Je fini par m’en extirper, doucement mais sûrement.
C’est d’abord un rapide passage par là douche que je fais. J’ai passé ma journée enfermé ici, la soirée a fumer et boire. J’ai besoin de me sentir propre, un minimum. L’eau chaude qui s’écoule sur mon corps va aussi permettre de me raviver l’esprit, c’est pas plus mal. J’en sort, passant devant le miroir pour changer mes bandages. Celui au nez, et celui aux doigts. J’attrape un boxer propre que j’enfile, et c’est la serviette autour de la taille que je me rend de nouveau dans la chambre. Poussant la porte, je m’avance jusqu’à l’armoire.
On ferme les yeux, on en profite pas.
Après tout, faut bien en rire. Mieux va qu’en pleurer, suffisamment de larme on couler. Laissant tomber la serviette que je suspend à la porte de l’armoire. J’attrape un débardeur ainsi qu’un short. Je ne vais quand même pas jouer avec le feu et me mettre sous les draps à moitié nu. Combien même, c’est déjà suffisamment culotté de s’aventurer sur ce terrain là. Et finalement, j’arrive à hauteur du lit, relevant les draps pour m’y glisser. Je m’étend, ça fais du bien, c’est déjà plus confortable que mon propre canapé que je squatte depuis quelques jours par flemme d’aller jusque ma chambre.
Sois pas surprise. Thésé est très matinale.
Je ne compte pas le nombre de fois où le chiot est venu sur le matelas me réveiller, quasiment la laisse en bouche pour sa promenade du matin. Vu l’heure ceci dit, le matin ne devrait pas tellement tarder à arriver. Je me tourne, mon corps effleure celui de la métisse tandis que ma main viens contre sa joue. Je dépose mes lèvres contre son front, glissant un simple bonne nuit dans un murmure. Avant de me mettre de mon côté, de sagement prendre mon côté du lit, à la recherche des bras de Morphée qui ont tendances à me fuir ces derniers jours.
Gayle Danbury
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ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Il avait hésité et il n'avait pas bougé lorsqu'elle lui avait demandé de la rejoindre. Marley avait eu un pincement au cœur mais elle comprenait. Elle ne pouvait pas lui en vouloir de réagir ainsi. Il était dans son bon droit. Il tentait de se protéger et sans doute de les protéger tous les deux. La maquilleuse regrettait de l'avoir embrassé alors que la situation était déjà bien critique. Désormais elle se retrouvait seule dans l'obscurité avec ses craintes et ses regrets. La jeune femme tournait dans le lit, à la recherche désespérée du sommeil qui viendrait la gagner. Elle entendit soudainement du bruit et se redressa quelque peu, guettant l'arrivée de Malik. La déception fut grande lorsqu'elle comprit qu'il était juste en train de prendre une douche. Un long soupir lui échappa tandis qu'elle fermait à nouveau les yeux.
Quelques minutes à peine après, elle entendit la porte s'ouvrir. Ses paupières se soulevèrent et elle découvrit Malik torse nu, la taille enroulée dans une serviette. Le regard de la maquilleuse glissa sur le corps athlétique du chanteur mais elle le dévia lorsqu'il lui dit en plaisantant : « On ferme les yeux, on en profite pas. » Un petit sourire glissa sur les lèvres de la métisse tandis qu'elle regardait ailleurs. Il avait raison, il ne fallait pas qu'elle le mate de la sorte. Comment pourrait-il lui faire confiance et se glisser sous les draps si elle s'obstinait à le dévorer des yeux ? Le bruit des vêtements enfilés par Malik lui permettait de comprendre qu'il était désormais vêtu et visible. Elle l'observa se glisser sous les draps et un poids sembla s'envoler de sa poitrine. Rassurée par la présence du garçon à ses côtés, elle eut l'impression qu'elle respirait plus aisément. Lorsqu'il lui dit que le chiot était très matinal, Marley sourit et répondit : « C'est pas grave. » Elle jeta un coup d'oeil à travers les volets de Malik et se dit que de toute manière, le jour allait bientôt se lever.
Elle resserra les draps autour de son corps et observa Malik. Un frisson la parcourut lorsqu'il la frôla et elle ferma les yeux d'apaisement lorsqu'il glissa l'une de ses mains sur sa joue. Le baiser déposé sur son front acheva de la rendre plus calme tandis qu'il lui souhaitait une bonne nuit. « Toi aussi » souffla-t-elle. Elle aurait voulu lui dire plus. Lui dire qu'elle était désolée d'avoir débarqué chez lui comme une furie, qu'elle s'en voulait terriblement pour tout ce qui lui était arrivé. Elle aurait voulu lui demander pardon, pour le baiser sur le canapé, pour Jackson, pour le nez cassé, pour la situation invivable dans laquelle elle l'avait placé. Elle aurait voulu lui dire merci, merci d'être là, merci de ne jamais l'avoir abandonnée, merci d'être un si bon ami. Or elle ne dit rien. Elle n'en eut ni l'énergie, ni le courage. Au lieu de quoi, elle le regarda s'éloigner d'elle dans le lit, installant une de sécurité entre leurs corps qui ne savaient pas se résister. Elle ferma les yeux et avec une rapidité déconcertante tomba dans un sommeil profond.
*****
Quelques heures plus tard, Marley se réveilla à nouveau en sursaut. Elle trouva Malik à côté d'elle qui semblait dormir paisiblement. Bien consciente qu'elle ne pourrait pas se rendormir, la demoiselle se leva délicatement pour ne pas réveiller le chanteur. Lorsqu'elle fut à la verticale, elle sentit une vive douleur au niveau de sa tête. Comme elle s'y était attendu, le contre-coup de la soirée de la veille était violent, peut-être même plus que ce à quoi elle s'était préparée. Sur la pointe des pieds, elle sortit de la chambre et caressa Thésé qui venait de lui sauter dessus. Elle prit un grand verre d'eau et décida d'aller promener le chien. C'était la moindre des choses, ainsi Malik pourrait se reposer davantage. La lumière du soleil l'éblouissait et elle avait l'impression qu'elle allait s'effondrer. Elle laissa le temps au chiot de faire ses besoins puis finit par le rentrer dans l'appartement. Elle récupéra son téléphone et avant que son ami n'ait eu le temps de se réveiller, elle s’éclipsa. Elle avait besoin de se retrouver seule, à l'abri des regards, loin de toute discussion. Une fois arrivée chez elle, elle se glissa sous la douche et laissa ses larmes se déverser tout à loisir, se mêlant ainsi à l'eau chaude qui coulait sur son corps. Le plus dur restait à faire, le plus dur restait à vivre.
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