| (Amelyn #80) ► you got my blood running, turn the heat to six hundred |
| ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Lun 30 Jan 2023 - 16:58 | |
| (logan city → logements) you got my blood running, turn the heat to six hundred Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
Bien sûr, j’ai gardé la face. Face à Solas et sa suffisance - qu’il a conservé au mépris de ce qu’il était venu m’annoncer, en parfaite contradiction avec cette image de chevalier au grand coeur à laquelle il tente de coller - je suis restée froide comme la glace, dure et tranchante comme une lame en métal. Pourtant, je n’avais qu’une seule envie : rentrer chez moi et prendre mon bébé dans les bras pour ne plus jamais la lâcher. Micah n’a même pas un an, était-ce naïf de croire qu’elle ne serait pas mise en danger par nos activités, mes choix et mes ennemis aussi tôt ? Etais-je parfaitement idiote de croire que Lou ne frapperait pas aussi bas, ou en tout cas pas sans une source de motivation ? Peut-être considère-t-elle que je siège sur son trône, mais nous ne nous sommes pas affrontées depuis plus d’un an et demi. Certains accrochages ont lieu sur le terrain entre mes équipes et les siennes mais, depuis l’ouverture de l’Octopus, un seul mot d’ordre règne en maître : le statu quo. Étais-je supposée prévoir qu’elle préparait sa vengeance, puisqu’il semble s’agir de son seul mode de fonctionnement, faire payer je ne sais quoi à tous ceux qu’elle considère comme responsable de sa médiocrité ? Bien sûr, je ne suis pas totalement inconsciente. Amos et moi avons tout fait pour assurer au maximum notre sécurité comme celle de notre fille, surtout celle de notre fille. Nous avons pris des décisions, des mesures nécessaires pour nous protéger et protéger ce petit être qui ne sait pas se défendre seul et dont la vie est déjà menacée. Nous avons élu domicile dans un lieu dont l’adresse est inconnue de tous, même de nos proches et par nos, j’entends surtout la famille d’Amos. Seul les employés de maison - notre nourrice et notre femme de ménage - connaissent l’adresse du loft et ont été triées sur le volet en faisant appel à des agences spécialisées pour les personnalité de haut profil ayant besoin de discrétion. Jamais - ou rarement - je ne quitte le loft sans la présence parfois étouffante de Callum, ou celle plus familière et agréable d’Amos. Cela devient un strictement jamais lorsque Micah est avec moi. Ma fille n’a pas un an et lorsqu’elle sera en âge de quitter la maison, elle me détestera certainement de ne pas pouvoir le faire sans être suivie de près par une armoire à glace.
Je suis restée glaciale mais, à l’intérieur, je me suis effondrée. La peur m’a étouffée et m’a creusé les tripes comme jamais avant aujourd’hui. Je ne pensais qu’il était possible que je ressente un jour cette émotion à ce degré là, qu’il était possible que je sois tout bonnement terrifiée. L’idée de faire parvenir le scalp de Solas Forthys à ma némésis dans une boîte en carton m’a chatouillé l’esprit mais, parce que j’ai senti qu’il ferait tout ce qui est en son pouvoir pour éviter le pire - il m’a prévenue alors que sa haine pour moi lui hurlait certainement de faire le contraire - il a quitté l’Octopus avec sa tête sur ses épaules. Dieu que je crève pourtant d’envie d’envoyer ce genre de message fort à Aberline. Dieu que je rêve de la cueillir au niveau des tripes, de la faire souffrir et de l’écraser sous le talons de mes escarpins Prada. Solas s’est évanoui dans la nature et je lui ai emboîté le pas, exigeant de Callum qu’il me raccompagne sans faire preuve de la moindre délicatesse, sans lui confier la moindre explication et immédiatement. Amos est avec Micah, chez nous, je le sais mais j’ai besoin de le voir de mes propres yeux. J’ai besoin de voir que mon bébé est en sécurité - auprès de son père, je ne doute pas qu’elle le soit - que l’intrusion du bras droit de Lou n’était pas une diversion et que mes pires cauchemars, ceux que je n’avoue pas à voix haute, ne se sont pas concrétisés. Je n’ai pas adressé le moindre mot à mon chauffeur et garde du corps : ni quand la voiture a démarré, ni pendant la durée du trajet, ni après avoir claqué la portière de la voiture pour marcher au pas de course jusqu’à l’intérieur du loft. J’ai oublié de retenir la porte lorsque je l’ai poussée, et a violemment cogné contre le mur. J’ai trouvé Amos dans le salon et lorsque je l’interroge, si mon ton est dénué de reproche ou de violence, il est teinté des couleurs de l’urgence. « Micah est pas avec toi ? » J’ai du mal à contenir la terreur dans mon regard, je crois. Et j’attends à peine sa réponse pour me précipiter à l’étage et me diriger vers la chambre de mon bébé. J’oublie qu’habituellement je prends le temps d’ôter mes talons pour éviter de réveiller ou d’inquiéter notre fille. J’ouvre la porte de sa chambre sans délicatesse et mon cœur, jusque là comprimé et étouffé dans ma poitrine, explose lorsque mes yeux se posent sur Micah. Elle ne dort pas ou plus, je l’ai peut-être réveillée, et elle me dévisage avec de grands yeux alors que je l’attrape pour la soulever doucement et l’attirer contre moi. Le souffle court, haletant presque, je réalise que mes mains tremblent comme des feuilles alors que je sers mon bébé un peu plus fort contre moi. Je soutiens sa tête d’une main et je me laisse glisser à terre contre un mur avant de fermer les yeux, de basculer la tête en arrière et de tenter de me calmer grâce à l’odeur de sa peau et au son de ses gazouillis.
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Dernière édition par Raelyn Blackwell le Dim 3 Sep 2023 - 0:28, édité 1 fois |
| | | | (#)Jeu 9 Fév 2023 - 21:30 | |
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YOU GOT MY BLOOD RUNNING, TURN THE HEAT TO SIX HUNDRED
Fut une époque où j’évitais le casino à cause de ma dépendance à l’alcool, concubine favorite de l’autre vice qu’est le jeu. Courant de l’après-midi, alors que j’honorais un rendez-vous avec un acheteur potentiel des armes aux numéros de séries limés, je n’ai pas décidé de me garder loin de mon entreprise pour les mêmes raisons. La cause était plus grave, plus sérieuse, quoique jugée ineffable par ma vanité. Depuis mon délire paranoïde, je me méfie de moi, de ce que je vois, de ce que je suis convaincu de distinguer parmi une foule de badauds. Combien de fois, dans les premiers moments de mon sevrage, ai-je cru distinguer les traits de Mitchell au milieu de la salle de jeu ? Combien d’autres n’aurais-je pas juré que Lou me toisait depuis le trottoir parallèle à celui que je foule de mon pas décidé ? Et, plus important encore, combien de fois ses ombres ont-elles disparu après que j'ai cligné des paupières à plusieurs reprises ? Trop souvent. Beaucoup trop pour que je rapporte à ma dulcinée ce que je décris comme les inquiétudes d’un père pour dénier que j’ai été sujet à des hallucinations visuelles et parfois auditives ? Comment souffler ces faits à ma compagne sans éveiller en elle du tracas pour ma santé et récolter, en conséquence, le sentiment oppressant que l’échec m’est interdit, non pas pour moi ou pour Micah, mais pour préserver Raelyn de ma folie ? Et, aujourd’hui, ai-je réellement été nargué par les traits tirés de la toxicomane - selon la rumeur - de la ruche ? Evidemment. Ma main au feu que je ne me suis pas figuré son sourire sous prétexte que j’ai quitté Micah en larmes et le papa en moi est bouffé par l’angoisse. Elle était là, j’en suis persuadé. Ce n’était pas un fantôme où il se serait évaporé dès lors que j’ai fermé les yeux et, ensuite, secoué la tête. Elle se serait envolée comme les souvenirs confus d’un rêve une heure après mon réveil. Or, malgré la chaussée à deux bandes nous séparant, j’ai ressenti le poids de son regard peser sur tout mon être. J’ai cru deviner qu’elle se noyait dans mon regard mi assassin mi hébété d’avoir plongé dans ses pupilles dans les miennes. Les minutes ont semblé s’étendre. Le sablier s’est égrainé plus lentement à l’inverse de mon cœur battant tambour de guerre dans mon torse. D’instinct, j’ai couru en direction de l’ennemie au mépris du péril encouru. J’ai stoppé une voiture avançant à pas d’homme - la circulation est dense dans les grandes villes - d’une main violemment plaquée sur le capot. Je me suis faufilé dans l’espoir d’intercepter l’intruse afin de la questionner sur sa présence, sur ses intentions et, peut-être, m’assurer que je n’étais pas la proie de l’un de mes délires. Je ne l’ai quittée du regard qu'un instant seulement, le temps de jeter un coup d'œil circulaire autour de moi pour prévenir l’accident. Erreur de bleusaille. La garce s’est éclipsée, m’abandonnant avec mes incertitudes, avec cette sensation de nager en pleine cauchemar. “Comment vérifier que je suis sain d’esprit ?’, me suis-je demandé en grimpant dans la voiture. “Dois-je en parler à ma femme ?”, me suis-je torturé en rentrant au loft, là où j’ai trouvé Ruth prête à donner le bain à ma fillette. D’emblée, elle m’est apparue, non comme un péril, mais comme étant incapable de protéger Micah en cas de pépin. Qui pour me prouver que malgré mes longs détours afin d’éviter toute filature, je n’ai pas été négligent à cause de l’anxiété ? Qui ? En l’absence de réponse, j’ai donné congé à la nounou non sans avertir mon épouse qui veille en sentinelle sur notre empire.
Aux aguets durant des heures, je me suis détendu au fur et à mesure de la soirée. M’occuper de Micah a un effet apaisant sur les tracas, aussi profonds et sombres soient-ils. En outre, je n’ai eu à déplorer le moindre incident, ni ici, ni au boulot. Je le sais, j’ai vérifié auprès de Callum. Alors, j’ai joué avec ma fille. Je me suis émerveillée devant chacun de ses pas. J’ai capturé autant de clichés que possible et j’ai fait mine de l’inviter à choisir ceux qu’elle préfère. Je l’ai sollicitée en conversant avec elle comme si elle était déjà une enfant en âge d’aligner plus que des syllabes. J’ai profité de son bain pour l’envelopper de calme et de quiétude quoique je n’ai pas oublié de brancher le babyphone après l’avoir bordée. J’ai activé toutes les caméras de surveillance et, bouffi par l’obsession - ou un mauvais pressentiment - je suis resté devant mes écrans jusqu’à ce que Raelyn surgisse dans l’appartement. Elle a débaroulé à la vitesse telle une furie, réveillant le souvenir d’un éclat de jalousie post-Tobias. Elle m’a interpelé, mais elle a avalé les marches de l’escalier quatre à quatre, sans attendre de réponse et toujours juchée sur les talons. Je l’ai suivie de près, la peur au ventre. «Oui. Elle est avec moi. Elle dort et elle va bien.» J’en tiens pour preuve ma dernière oeillade sur le gadget sophistiqué qui ne m'a pas quitté. «Qu’est-ce qui se passe ? » me suis-je enquis en “courant” derrière mon épouse. Qu’a-t-elle, Raelyn ? Pense-t-elle que j’ai bu ? Que je suis une menace ? A-t-elle découvert un cadavre que j’aurais oublié ou une bouteille pleine que je n’aurais pas vidée, par simple oubli, dans le fond d’un placard ou du tiroir de mon bureau au casino ? Paralysé par cette éventualité, je me suis arrêté sur le seuil et détailler le tableau de cette mère transie d’effroi qui serre son bébé avec une telle vigueur que l’enfant ne trouve pas dans ses bras le réconfort habituel. Micah chouine, Micah a peur et moi aussi. «Qu’est-ce qui t’est arrivé ?» ai-je lancé en m’avançant à pas de loup en direction de Raelyn. Je me suis assis à côté d’elle et j’ai récupéré l’une de ses mains dans la mienne, soutenant de l’autre notre enfant. «Je t’ai dit que j’étais rentré, que je ne passerais pas au casino, que je donnais sa soirée à Ruth.» Je l’ai prévenue : qu’ai-je raté exactement ? Qu’ai-je fait que je n’aurais pas dû ou, plus justement, l’inverse ? « Tout va bien. Non ? » Ne répète-t-elle pas que jamais elle ne m’envisagera tel une épée de Damoclès au-dessus de la tête de notre bébé. «Parle-moi. S’il te plait.» Raconte-moi. Aide-moi à intervenir. Soulage-moi des bêtises qui titillent mes faiblesses. Dis-moi, l'ai-je suppliée du regard sans ajouter un mot.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Ven 10 Fév 2023 - 18:16 | |
| YOU GOT MY BLOOD RUNNING, TURN THE HEAT TO SIX HUNDRED Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
« Oui. Elle est avec moi. Elle dort et elle va bien. » J’entends à peine ce que me dit Amos. J’ai confiance en lui, une confiance totale, mais ce que je ressens est irrationnel et j’ai besoin de voir ma fille, de la tenir dans mes bras, de sentir sa peau chaude, signe qu’elle est bien vivante - et de l’entendre respirer. Quand ce sera fait, je me souviendrai que je ne suis pas seule. Que nous sommes dans le même bâteau, mon amant et moi. Que la sécurité de notre bébé l’obsède autant - presque plus - que moi et qu’il ne prendra pas l’avertissement du bras droit de cette chienne à la légère. Que comme moi, il serait prêt à crever et à tuer pour Micah. Micah. Je fonce vers sa chambre à l’étage sans prendre le temps de rien, sans entendre Amos qui continue à m'interpeller alors que je suis déjà au niveau de l'escalier. « Qu’est-ce qui se passe ? » Il ne reçoit aucune réponse. Dans un instant, je serais désolée de l’avoir laissé à l’écart l’espace de quelques secondes pour satisfaire un besoin égoïste : celui de me rassurer, de sentir le cœur de mon bébé battre contre moi.
Micah ne gazouille plus. Micah gémit, râle et commence même à chouiner mais elle est bien vivante et en sécurité dans mes bras et pour l’instant, c’est égoïstement tout ce qui compte pour moi. Personne ne me l’a prise. Personne ne me la prendra jamais, j’ai bien l’intention d’y veiller. Dans mon esprit, tout un tas de solutions - toutes plus douloureuses pour Aberline les unes que les autres - se dessinent déjà puisque je ne suis pas ce celles qui pleurent sur leur sort en priant le destin de les épargner. J’ai toujours pris les devants. Le destin, je lui tord le cou plutôt que de lui laisser mon futur entre les mains. A l’oreille de ma fille, je lui chuchote que tout va bien, qu’elle va bien et que je ne laisserai rien lui arriver. Je ne garde pas mes yeux fermés bien longtemps : les images qui s’impriment contre ma rétine me pétrifient d’effroi. Je pressens qu’il me faudra du temps avant de ne plus voir le corps sans vie de ma petite fille dès que je clorai mes paupières. « Qu’est-ce qui t’est arrivé ? » Amos s’avance, se laisse glisser à côté de moi et, doucement, se saisit de ma main. Je suis pétrifiée. Mon bras est pétrifié. Comme lorsque je souffrais des conséquences du manque, il lui faut tirer un peu plus fort que d’ordinaire pour qu’il cède, et que mon mari puisse entrelacer ses doigts aux miens. « Je t’ai dit que j’étais rentré, que je ne passerais pas au casino, que je donnais sa soirée à Ruth. » Micah pleurniche un peu plus fort, maintenant, et haletant presque, je la supplie de se calmer. Je tente de me concentrer sur ma respiration pour l’apaiser et, par la même occasion, rassurer ma princesse. Je ne pleure pas : les larmes sont pour celles qui s’effondrent. Les larmes sont pour celles qui n’ont pas de solution et j’envisagerai toutes celles visant à protéger le petit être que je tiens contre moi, même les plus radicales, même les plus violentes et extrêmes. « Tout va bien. Non ? Parle-moi. S’il te plait. » Je laisse ma main glisser jusqu’à la tête de Micah, que je soutiens en prenant de profondes inspirations pour qu’elle se calme. Et elle finit par le faire. Elle ne se débat pas, elle ne me repousse pas, mais son chagrin n’est pas terminé : elle pleure parce que mon effroi est contagieux, sans doute. Je tourne finalement la tête en direction d’Amos, lequel j’implore de me laisser le temps de me ressaisir, de passer outre ma réaction primitive, instinctive, presque animale. « Tout va bien… Elle va bien… » C’est moi que j’essaye de convaincre, pour l’instant. Dans l’absolu, tout ne va pas bien, mais avant toute chose j’ai besoin d’être strictement convaincue que rien n’arrivera à Micah tant qu’elle est là, à l’abri du loft. Mais d’un coup, elle me semble trop proche de la ruche, d’Aberline et de ses manigances, malgré toutes les précautions que nous avons prises. « J’ai eu de la visite, cet après-midi. » Micah sèche progressivement ses larmes, mais c’est loin d’être gagné. « Je lui ai fait peur. » En posant mes yeux sur le regard brillant de ma fille, je me sens instantanément coupable. Alors, je la berce contre moi, je lui chuchote à l’oreille que maman est là, que je suis désolée et qu’elle peut se rendormir. Au bout d’une dizaine de minutes, sa tête devient plus lourde, sur mon épaule. Je n’ai pas envie de la lâcher, de la reposer dans son lit pour autant. « J’ai eu de la visite. » Je reprends, puisque j’ai été coupée par le besoin impérieux de rassurer mon poupon. « Le chien de garde d’Aberline. Mais elle l’avait pas envoyé, c’est pas l’impression que j’ai eue en tout cas. » Solas a soutenu qu’il était là de son propre chef, pour m’avertir plutôt que pour proférer des menaces, et bien que je l’ai chassé de mon territoire, il m’a convaincue. « Cet enfoiré avait rien de concret. Il ne savait pas quand, il ne savait pas où ou comment… » La terreur s’invite à nouveau dans mes yeux. « Mais cette petite pute veut s’en prendre à Micah. Elle va s’en prendre à Micah. » A nouveau à deux pas de basculer dans la folie, dans une forme terrifiante d’hystérie, je berce ma fille, je respire l’odeur de ses cheveux en espérant ainsi garder la tête froide.
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| | | | (#)Sam 11 Fév 2023 - 1:16 | |
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YOU GOT MY BLOOD RUNNING, TURN THE HEAT TO SIX HUNDRED
L’effort de raison aura été considérable : m'assainir de mes doutes sur mes capacités à être un bon père et sur cette méfiance qui résulte de mon manque d’assurance n'est pas chose aisée. D’antan, il prenait sa source dans mon éducation et des embûches de mon destin. . Ce jour, il nait de ce qu’il y a de plus fragile en moi : ma guérison. Je n’ai plus levé le coude depuis un long moment, c’est vrai. Toutefois, l’alcool me nargue encore. Parfois, mon inconscient endormi par la berceuse chantée et composée par mon démon fabrique dans mon arrière-gorge le goût de l’alcool. Je me rappelle sa saveur au point d'être dérouté puisque cette sensation me saisit par le collet au hasard de ses envies. Je ne suis pas sujet à cette illusion gustative au vu d’une bouteille ou au contact d’un client qui s’imbibe comme un écolier, son buvard. Elle peut me sauter à la gorge dès mon réveil ou, à l’inverse, avant que je ne sombre dans un profond sommeil. Elle est capable de me secouer en plein après-midi tandis que je joue ou me balade sur la grève avec ma fille ou ma famille étroite au complet. Elle me cloue au sol dès que je baisse la garde. Alors, je vis perpétuellement en état d’alerte.
Rae est - je cite - mon garde-fou. Elle m’empêche de basculer dans la paranoïa. Elle prévient les symptômes d’une éventuelle rechute. Elle me protège de moi-même. Elle me manifeste une foi sans précédent dans son histoire grâce à son sang-froid, à ce contrôle qu’elle détient sur ses émotions. Elle agit sur moi, par sa constance, comme de la méthadone sur un héroïnomane. Suis-je donc pendable de m’être figuré qu’elle me soupçonnait d’être un danger pour notre pupille quand elle bouscule mes habitudes ? Le dernier souvenir de la furie qui traverse le loft sans me jeter un regard remonte à longtemps désormais. Il est rare que ma complice perde pied ou qu’elle m’invective à propos de la santé de Micah. N’était-ce pas légitime d’être la proie de mes propres inquiétudes ? N’est-il pas normal que je l’ai suivie dans le couloir de l’étage en me justifiant ? En me dégoûtant d’y être forcé ? En remontant le fil de la journée pour me rappeler une erreur que je n'ai pas l'impression d’avoir commise ? Peut-être. Je ne sais plus et, a priori, je m’en moque désormais. Je m’en contrefiche tant j’ai mal d’assister à la détresse de mon épouse. Je déteste quand elle est heurtée par autrui et, bien que j’ignore l’identité de celui qui l’a bouleversée, je prévois déjà de l’étrangler de mes mains. Au diable les inventions de mon cerveau malade. Seule compte la femme à côté de laquelle je m’assois, celle qui ne tient pas son bébé contre sa poitrine, mais qui la retient, qui vérifie qu’elle n’est pas blessée, qui tremble à l’idée de la perdre d’une quelconque façon. Je comprends l’émotion, mais pas la situation et j’en ai besoin. Alors, je m’empare de la menotte de ma conjointe. J’agis avec une douceur inouïe, comme si je manipulais une poupée de porcelaine que je briserais au moindre geste trop brusque. Elle est raide, Raelyn et, pour la décrisper, j’enfile des perles de mots différents que ceux de mon plaidoyer : je tends à la rassurer. « Elle est en pleine forme. Juste fatiguée.» Elle est également effrayée, mais toute vérité n’est pas bonne à révéler. Entre trop en dire et me taire, je penche vers la seconde option. J’y ajoute même une caresse pour la joue de ma dulcinée, une invitation à tourner la tête dans ma direction. Mon autre main, elle, se promène dans le dos de notre enfant. Cette dernière a fondu en larmes et, dans ces conditions, toute discussion est proscrite. Il nous faut du temps, à tous les trois, pour des raisons différentes, certes, mais qui n’en demeurent pas moins incomparables.
J’ai attendu aussi longtemps que nécessaire, distribuant les baisers sur le front de l’une et de l’autre. Tout à mon rôle de pilier, j’en ai oublié mon obsession pour les écrans des cameras de surveillance. Je suis à ce moment où Rae éclairera ma lanterne et me guidera sur le chemin vers l’origine de sa frayeur. Et, pour sûr, ma patience aura été récompensée, quoiqu’il ne s’agisse pas d’un réel cadeau. J’aurais pu frémir d’effroi, moi aussi. La phrase d’accroche est trop vague : elle dessine tous les visages de nos ennemis et ils sont nombreux. «Oui. Et, à moi aussi. Toi aussi, tu as peur, mais ça arrive, même au plus fort d’entre nous. C’est même l’endroit idéal pour ça.» Et, pour cause, ce que nous sommes en faiblesse derrière notre force est jalousement gardé à l’intérieur des murs du loft. «Elle se calme déjà.» Quant à moi, je n’ai pas eu le réflexe malheureux d’arracher la fillette des bras de sa maman. Je me suis penché sur le fond du problème à l’aide d’un : «Qui ?» d’une brièveté paradoxale étant donné ma soif de savoir et le sombre pressentiment qui s’infiltre de mon coeur à mes veines. Peut-être ma voix a-t-elle été plus sèche que souhaité, mais qu’à cela ne tienne, Raelyn crache le morceau et je me distingue par un silence perturbé par les gémissements de plus en plus faiblards de notre gamine. Je réfléchis. J’actionne la manivelle du mode militaire. Je ressuscite l’ensemble de ma formation et l’apprentissage lié à l’expérience. Je suis habité des images de mon passé douloureux et finalement, sans trop tarder, j’ai statué : « Elle veut, mais elle ne peut pas.» J’ai attiré l’attention de ma partenaire en la hélant par son prénom. « ça ne dépend pas d’elle, mais de notre vigilance. On n’a donc rien à craindre.» Bien entendu, je ne sous-estime pas l’adversaire, mais l’heure n’est pas à la panique. Il convient de rappeler à Raelyn ce que nous représentons lorsque nous agissons ensemble et, a fortiori, vers quels extrêmes je suis prêt à naviguer pour protéger les miens. Le ton est donc ferme. «Au moment où je te parle, j'ai demandé à Callum de poster des hommes devant toutes les entrées possibles de l’immeuble. Tu peux respirer et me donner la petite direction la salle de bain. On ne bougera pas pendant que tu prends une douche. Puis, tu vas t’enfermer dans notre chambre avec elle pendant que je veille.» Autrement dit, que je retrouve mon poste à la surveillance depuis le salon : l’écran d’un ordinateur est plus large que celui du téléphone depuis lequel rien ne m’échappera pendant que chacun, dans cette maison, retrouve la paix et le rôle qui lui est dédié jusqu’au lendemain. « Demain, on annule Ruth. On ne bouge pas d’ici et on réfléchit à un plan d’action. D’accord ? » Plus tôt, j’ai enfermé son visage entre mes mains en coupe. A présent, j’embrasse ses lèvres pour l’inviter à s’en remettre à moi sans compromis. « Ta priorité pour le moment, c’est Micah et toi. La mienne, c’est vous.» Et, en ce qui me concerne, j'ai déjà une idée précise de comment agir... Rae n'est tout simplement pas en mesure de l'entendre pour le moment.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Sam 11 Fév 2023 - 22:24 | |
| YOU GOT MY BLOOD RUNNING, TURN THE HEAT TO SIX HUNDRED Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
Tenir Amos à l’écart, ce n’est pas volontaire de ma part. Ce n’est même pas voué à perdurer, je n’ai pas envisagé une seule seconde garder pour moi ce que j’ai appris aujourd’hui pour tenter de régler le problème seule. Mais sur le chemin, puis quand j’ai pénétré dans l’appartement, je n’avais qu’une obsession : retrouver Micah et voir de mes propres yeux qu’elle va bien, qu’elle est vivante, en bonne santé - une petite fille heureuse - et la serrer dans mes bras. L’intrusion de Solas n’était pas une diversion vouée à me détourner de la vraie menace. Ma fille est en sécurité avec son père, mais je n’y suis pour rien si j’ai été assaillie d’images horribles. Mon imagination de lionne - c’est ce que je suis avec ma fille - les a produites parce que c’est ce que je crains le plus, qu’on me prenne ma fille. Je n’ai pas peur qu’une maladie l’emporte. Je n’ai plus peur de mal m’y prendre avec elle. Toutes mes craintes irrationnelles - elles l’étaient en tout cas avant aujourd’hui - sont concentrées sur un seul malheur : qu’on s’en prenne à Micah pour m’atteindre moi. Que, sans le vouloir mais à cause de mes activités, je mette en danger ce que j’ai de plus cher. « Elle est en pleine forme. Juste fatiguée. » Et terrorisée. Je le vois maintenant, je m’en veux mais je sais aussi que c’était nécessaire, que j’ai répondu à mon instinct. J'embrasse les joues rougies par les pleurs de mon bébé, je caresse ses cheveux, sa nuque, ses joues d’angelot. Je la berce en lui chuchotant des paroles rassurantes et Amos attend, patient, roi parmi les hommes, il attend parce que, comme moi, il est touché par les pleurs de son enfant, peut-être aussi parce qu’il sait que nous sommes deux à avoir besoin de nous calmer.
« Oui. Et, à moi aussi. Toi aussi, tu as peur, mais ça arrive, même au plus fort d’entre nous. C’est même l’endroit idéal pour ça. » Je finis par toucher terre, et je mets Amos dans la confidence. Micah est sa fille autant qu’elle est la mienne, il est mon époux, mon amant et mon complice : je ne suis pas seule pour affronter la situation. Il sait garder la tête froide lorsque c’est nécessaire. Oui, j’ai peur. Le mot est trop faible : je suis plus terrifiée que je ne l’ai jamais été de ma vie. Avant Amos, avant Micah, je n’avais pas peur, jamais. Parce qu’à part ma propre vie, je n’avais rien qui vaille la peine de ressentir la peur. « Elle se calme déjà. » J’embrasse à nouveau le front de Micah, que je remonte un peu dans mes bras pour qu’elle puisse poser sa tête sur mon épaule. Elle ne me repousse plus comme une étrangère. Elle sèche ses larmes sur mon t-shirt, et je n’ai pas la moindre intention de la lâcher, je ne le ferai plus jamais. « Elle est courageuse. » A-t-elle senti l’odeur de la peur sur moi, est-ce à ça qu’elle réagissait, plus qu’à mon irruption dans sa chambre et son sommeil paisible ? Je détesterai l’idée de l’avoir ”contaminée”. Micah n’a pas encore fêté ses un an, et elle est courageuse, je m’en persuade. « Qui ? » Solas n’a pas la moindre importance. Solas ne m’a jamais impressionnée, pas même lorsqu’il a pénétré dans mon appartement en pleine nuit pour me tuer, il y a des années de ça. Pas même lorsque je le tenais en joue, les cheveux trempés après qu’il ait tenté de me noyer dans mon propre évier. Ma main ne tremblait pas. Aujourd’hui, il n’a eu besoin que de mots pour me tétaniser. « Elle veut, mais elle ne peut pas. » Je le pensais, mais en suis-je toujours aussi certaine ? « On ne sait pas si elle peut ou pas. Peut-être qu’elle a réussi à nous faire suivre, peut-être qu’elle nous observe et prend note de nos habitudes depuis des semaines… » Je suis submergée par le sentiment que ma fille n’est en sécurité nulle part à Brisbane. « Ça ne dépend pas d’elle, mais de notre vigilance. On n’a donc rien à craindre. » Sous-estimer ses ennemis, c’est le fléau de Mitchell. Moi, j’ai promis que je ne tomberais pas parce que j’aurais fait les mêmes erreurs que lui. Et s’il y a une chose que je ne sous-estime pas chez Aberline, c’est son instabilité. Elle est capable de prendre la vie d’un enfant, et pour quoi ? Pour se venger ? Alors qu’elle a effacé l’ardoise de son ancien bourreau ? Alors que Mitchell tient un restaurant à ses frais ? Elle se trompe de cible, mais je m’en moque : ça n’a plus d’importance. Si elle menace Micah, elle doit disparaître. Je me moque de son petit business, mais on ne touche pas à ma famille. « Au moment où je te parle, j'ai demandé à Callum de poster des hommes devant toutes les entrées possibles de l’immeuble. Tu peux respirer et me donner la petite, prendre la direction la salle de bain. On ne bougera pas pendant que tu prends une douche. Puis, tu vas t’enfermer dans notre chambre avec elle pendant que je veille. » Le pragmatisme d’Amos, fruit d’années passées dans les rangs de l’armée, me rassure. Des hommes armés gardent l’ancien entrepôt transformé en loft dans lequel nous vivons. Mais n’est-ce pas le meilleur moyen de faire repérer notre adresse ? « J’ai confiance en toi… » Mais mon bras reste enroulée autour du petit corps de Micah. « Mais je suis pas capable de la lâcher. » Ma gorge se noue, ma respiration s’accélère encore une fois à l’idée que ma peau ne soit plus en contact avec celle de Micah. « Je veux pas la lâcher. » Je lève les yeux au ciel un instant, tentant de me calmer, je déglutis et je pose sur lui un regard qui désarmerait même le plus insensible des hommes. « Demain, on annule Ruth. On ne bouge pas d’ici et on réfléchit à un plan d’action. D’accord ? » Je hoche la tête : je serai où sera ma fille, je n’envisage pas les choses autrement. Pas tant que le problème n’est pas réglé. « Ta priorité pour le moment, c’est Micah et toi. La mienne, c’est vous. » - « Reste près de nous. » J’entrelace nos doigts pour serrer sa main dans la mienne. « Veille depuis la chambre. Reste avec nous. »
Quand je me redresse, c’est pour prendre la direction de la suite parentale, mais je n’abandonne pas Amos et notre fille. Je dépose doucement Micah sur le lit, et je m’allonge les poings serrés à côté d’elle. Elle ne dort pas. Elle observe autour d’elle avec les paupières lourdes, alors je caresse son ventre avec la paume de ma main. « Je suis terrifiée. » La confession m’échappe, aveu gorgé de honte que j’adresse à Amos. « Je n’ai jamais été terrifiée. » Pas comme ça, pas sans l’intervention de la cocaïne pour me souffler des horreurs. « Je laisserai personne toucher un seul de ses cheveux. » Et à nouveau, je comprends un peu mieux ce que c’est, d’être mère. Je comprends un peu mieux ce qui l’a animé lorsqu’il a perdu Sofia. Avec quiconque menaçant Micah, je serai cruelle, radicale et sans pitié. « On peut pas rester enfermés ici. On restera pas enfermés ici. » Je parle à voix basse puisque même si Micah ne comprend pas, elle est en train de se rendormir. « Et tu peux pas veiller toute la nuit. T’as besoin de dormir toi aussi. » Je plonge mon regard dans le sien, avant d’ajouter. « On va trouver une solution. » C’est presque autant une affirmation qu’une question.
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| | | | (#)Dim 12 Fév 2023 - 21:43 | |
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YOU GOT MY BLOOD RUNNING, TURN THE HEAT TO SIX HUNDRED
Raelyn n’est pas nantie de la pudeur commune des jeunes ingénues. Se montrer nue ou se parer de tenues affriolantes pour tout homme lubrique ou non ne l’a jamais gênée. En revanche, lorsqu’il s’agit de dévoiler des sentiments qu’elle juge avilissant, à l’instar de cette peur qui moi-même me rebute, elle trempe dans la discrétion, dans une retenue qui force le respect chez autrui. Il serait bien incapable de la détecter, mais je ne suis pas le premier quidam venu. Je la connais, Rae. Je la déchiffre par la force de l’habitude. Je lis dans ses yeux ce qu’elle dérobe à son prochain et, quoiqu’il m’arrive d’être maladroit, j’assume mes privilèges lorsqu’il est question de la rassurer. Ne s’y emploie-t-elle pas pour moi depuis ces longs mois d’abstinence ? N’ai-je pas été bienveillant, à ma manière, durant son sevrage ? N’avons-nous pas signé pour devenir la soupape de sécurité de l’autre, là, sur une plage au milieu de Fraser Island, pendant la célébration de nos noces ? Elles n’étaient pas utiles : cette promesse existait bien avant notre mariage. Dès lors, je m’arme de douceur. Je dame le pion aux inquiétudes que son comportement a initié en moi. Je m’oublie à son profit et je ne l’invective pas d’avoir effrayé toute la maisonnée. Je déniche des trésors de douceur tandis que je la serre contre moi, que je dépose des baisers légers ou appuyés sur ses tempes, le dos de sa main, son front ou son épaule. Je lui rappelle avec sincérité que ses émotions ne sont pas interdites derrière ses murs. Je suis le gardien de ses secrets, elle est la sentinelle des miens. Nous sommes un binôme, une équipe et si le militaire en moi est prompt à distribuer les ordres, je le dompte. Je me ravise au profit de conseils, de propositions, de mots apaisants et nimbés de vérités. J’ai fait posté des hommes devant le loft pour ce que j’ai qualifié de chimères. A présent, je crains autant m’être trompé que je ne me félicite pour ma prudence. «Comme sa maman.» ai-je affirmé, soucieux de ne pas culpabiliser la jeune maman. Nulle autre ne la mésestimerait d’avoir transmis son effroi à sa progéniture. Combien n’hurlent-elles pas pour une chute dans des graviers ? La panique de Rae n’est-elle pas plus justifiée ? Attentif à son discours, je lui assure de plusieurs signes de tête que ce qu’elle ressent n’a rien d’irrationnel, que du contraire. «Peut-être qu’elle a fait tout ça, mais on vit dans un bunker et des habitudes, ça se change. Il ne faut pas la sous-estimer, mais on ne peut pas faire le contraire non plus.» Au risque de virer complètement fou et d’accumuler les erreurs. Or, nous n’y avons pas droit. Il nous faudra être rusé comme un renard, plus malin qu’un primate et avoir le regard plus aiguisé que celui d’un linx. Pour ce faire, ma complice se doit de retrouver ses esprits, si bien que je lui propose une douche, avec sa famille comme spectateur, ce qu’elle refuse, sans surprise, en refermant son étreinte autour du corps de Micah. «Tu peux.» Exiger de ne pas lâcher ton enfant et avoir pleine foi en moi, ai-je songé sans oser réveiller nos vieilles blessures. Inutile de lui rappeler qu’elle parle au gars qui a réussi à intégrer le Club, à confondre Mitchell, à retrouver le mac de son aînée et qui s’est substitué à la justice. Elle s’est mariée à celui qui a usé et consacré plus d’un an de sa vie à sa vengeance d’avoir goûté à la culpabilité. Jamais personne ne m’arrachera un autre enfant. Personne n’en a le pouvoir parce que mes obsessions n’ont pas tout à fait disparu. Elles sont mises en sourdine, mais c’est toujours elle qui me dicte mes actes. «Je vous rejoindrai… plus tard dans la nuit. Quand je serai certain que le dispositif est discret.» Pas question d’éveiller les soupçons de nos ennemis ou d’indiquer une position qui leur était jusqu’ici inconnue. Demain, ce ne sera pas un souci. Sur l’heure, que nous demeurions invisible est mon seul tracas. J’ignore ce que sait Abberline à mon sujet. Ma seule certitude, c’est que j’ai protégé ma famille du Club avant de m’y infiltrer : elle l’est donc d’un adversaire, certes plus fou, mais moins puissant, que Mitchell Strange. « Allez viens, ne restons pas assis par terre. » Il est temps de retrouver le confort douillet de la suite parentale et, même si je ne prévois pas de m’y installer, je prends le temps avant de rebrousser chemin. Je peine à lâcher la main de mon épouse et, sans ajouter un mot, je l’ai ramenée contre moi pour qu’elle se réchauffe à la chaleur de mon corps, juste avant qu’elle ne s’allonge auprès de notre fille, avant qu’elle ne m’avoue ce que j’avais compris. «Tout le monde le serait, Rae. Et c’est bien. Il n’y a rien de plus dangereux qu’un animal aux abois qui se sent pris au piège.» Autrement dit, tu seras aussi vigilante qu’un mère poule et aussi féroce qu’une louve. «Et il n’est pas question que l’on se cache, mais on ne peut pas agir sans réfléchir et ce n’est pas le moment. Pas ce soir. D’accord ? » Peut-être dans le courant de la nuit, après qu’elle se soit apaisée au contact de sa petite fille. «Et, ne t’inquiète pas pour moi. Je ne serai pas tout seul. Je te rejoindrai, c’est promis.» ai-je conclu en l’embrassant une dernière fois.
∞∞∞∞∞ Au salon, j’ai ouvert la porte du patio parce que fumer est un geste de survie. Observer les écrans en attendant l’arrivée de mon ami, histoire qu’il me relaie, est une nécessité. J’ai mal de me sentir à des kilomètres de là où est ma place - dans ma chambre avec ma famille - alors qu’elle dans une pièce à côté. Je soupçonne la frustration partagée d’ailleurs, raison pour laquelle j’ai tendu la main à ma partenaire quand elle est apparue au milieu du salon, Micah endormie entre ses bras. Son sommeil est imperturbable, celui de Rae ? Introuvable. « Approche. » J’ai écrasé ma cigarette dans le cendrier et j’ai reculé “d’une fesse” pour qu’elles s’installent. «Je vous préfère près de moi. Callum ne devrait plus tarder maintenant. Tu te sens mieux ? » Es-tu prête à entendre mes propositions ? As-tu seulement besoin de douceur ? Tant que nous sommes encore à l’abri, veux-tu uniquement profiter de mes bras ? De ce qu’il t’apporte en bienfait ? Rêves-tu de baisers tendres sur tes paupières, sur le bout de ton nez et sur tes lèvres ? Aucune intention de brusquer les choses selon les prescrits du militaire prêt à ourdir des stratagèmes pour remporter sa guerre. Juste celle d’être un mari aimant et attentif si tant est que sa présence, plus que celle de professionnelle, soit réclamée.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Ven 17 Fév 2023 - 16:38 | |
| YOU GOT MY BLOOD RUNNING, TURN THE HEAT TO SIX HUNDRED Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
Je ne m’effondre pas. Jamais. De mémoire d’homme, personne ne m’a jamais vue aussi effrayée sans être sous l’influence d’une substance chimique. Ainsi, même pour Amos qui partage mon quotidien et me voit sous bien des facettes que je ne présente pas aux quidams, l’épisode que je traverse est inédit. Peut-être même déroutant. Sauf qu’il ne laisse rien paraître, mon complice. Bien que je n’en ai jamais douté, il me prouve une fois de plus que son entraînement militaire a fait de lui un roc dans des situations comme celle-là. Je sais que, comme moi, Micah est la prunelle de ses yeux. Je sais qu’il a peur, peut-être plus encore que moi puisqu’il a perdu sa première fille et s’est juré qu’il ne revivrait pas ça une seconde fois. Sa blessure n’est plus à vif, mais je ne prétendrai pas qu’elle est entièrement cicatrisée. Quoi qu’il en soit, cette menace planant sur sa petite fille doit la raviver et enfoncer à nouveau le couteau dans la plaie. Pourtant il se tient là sans ciller. Il me parle de courage, me complimente et trouve même la force de me rassurer. Moi, je suis démunie face à ces sentiments que je n’ai pas l’habitude de ressentir. Je n’appréhende pas toujours la puissance du lien qui nous lie, mon enfant et moi, mais tout ce qui a trait à elle est nouveau, et cette détresse terrible, couplée à une farouche détermination de la protéger de tous les dangers, c’est nouveau. « Peut-être qu’elle a fait tout ça, mais on vit dans un bunker et des habitudes, ça se change. Il ne faut pas la sous-estimer, mais on ne peut pas faire le contraire non plus. » Amos pense solution quand j’en suis encore au stade où j’ai besoin de serrer ma fille contre moi et de ne plus jamais la lâcher. Moi aussi, j’ai toujours pensé que nous étions en sécurité ici, dans ce logement inconnu de presque tous. Mais aujourd’hui, je ne jurerai plus de rien, alors Amos a raison : il faut changer nos habitudes. Modifier nos emploi du temps pour brouiller les pistes si toutefois Aberline est aussi préparée et déterminée à s’en prendre à Micah que je le crains.
« Tu peux. » - « J’ai confiance en toi. » Je le répète, même s’il n’a pas l’air d’en douter, soucieuse de l’image que je peux renvoyer à m’accrocher à ma fille comme je suis en train de le faire. Je n’ai jamais eu peur de le laisser seul avec Micah, pas même lorsqu’il se trouvait au cœur de son combat contre l’alcoolisme. Notre fille est la prunelle de ses yeux et je n’ai jamais craint qu’il lui fasse du mal volontairement ou involontairement. Mon besoin de m’accrocher à elle est parfaitement irrationnel, incontrôlable et primaire. Je ne suis pas encore capable de garder la tête froide et de réfléchir de façon rationnelle. Je n’ai pas besoin de savoir qu’elle est là dans mes bras et qu’il ne lui arrivera rien. J’ai besoin de le sentir. Ce sont bras qui s’agitent et ses doigts qui s’accrochent à mes cheveux qui m’apaisent. C’est sa respiration, l’odeur de ses cheveux, c’est sentir alors que je la pose contre ma poitrine que son petit cœur bat et qu’elle est en parfaite santé. « Je vous rejoindrai… plus tard dans la nuit. Quand je serai certain que le dispositif est discret » Une demie douzaine d’homme postés devant une habitation d’un quartier calme et familial manquera forcément de discrétion, mais je n’en ai cure. C’est une solution temporaire ; demain, il faudra en trouver des plus radicales. « Allez viens, ne restons pas assis par terre. » Je hoche la tête, puis me relève avec l’aide de mon amant qui garde ma main fermement serrée dans la sienne. Je prends avec lui la direction de la suite, mais pas de la douche. Non, je ne lâcherai pas Micah d’un œil cette nuit, c’est acté et je me moque bien de mon propre confort.
Dans les bras d’Amos, je me sens bien. Alors qu’il passe son bras autour de mes épaules pour nous entourer, notre fille et moi, j’ai envie de fermer les yeux de demeurer là toute la nuit. Mais mon mari est remonté comme un ressort : je sens la tension dans son corps, dans les muscles de ses bras et la raideur de sa nuque. Il a besoin d’agir. Il a besoin de faire quelque-chose pour sentir qu’il maîtrise la situation et que rien ne pourra nous surprendre et prendre notre fille. La petite princesse, auprès de laquelle je m’allonge et qui sera ravie de dormir dans le grand lit de ses parents, peine déjà à garder les paupières ouvertes, tandis que je lui caresse le ventre et les joues. « Tout le monde le serait, Rae. Et c’est bien. Il n’y a rien de plus dangereux qu’un animal aux abois qui se sent pris au piège. » Le regard que je relève vers Amos est aussi froid que dur, et il contraste avec la douceur de celui que je posais sur Micah. « Je vais la tuer. Je te jure que si elle touche ne serait-ce qu’un seul de ses cheveux, je la tuerai de mes propres mains. » Ma phrase n’a rien d’une réaction disproportionnée, d’une annonce faite sous le coup de la colère ou de la peur. La froideur qui l’accompagne la transforme en certitude, en prophétie : si Lou s’en prend à ma fille, je m’assurerai que c’est la dernière chose qu’elle fera. S’il ne reste qu’une seule personne pour ne pas me jeter la pierre, je sais que ce sera Amos. N’a-t-il pas tué pour venger Sofia ? « Et il n’est pas question que l’on se cache, mais on ne peut pas agir sans réfléchir et ce n’est pas le moment. Pas ce soir. D’accord ? » Je hoche la tête. De toute façon, je suis loin d’être prête à agir. J’ai besoin d’une nuit de sommeil près de Micah ou, à défaut - j’ai peur de ne pas être capable de m’endormir - d’une nuit à la regarder dormir elle. « Et, ne t’inquiète pas pour moi. Je ne serai pas tout seul. Je te rejoindrai, c’est promis. » - « Dès que Callum arrive. » J’ai besoin de lui. Je sais que nous serons deux à affronter cette épreuve, mais j’ai besoin de le sentir contre moi ce soir, surtout ce soir.
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Evidemment, je n’ai pas trouvé le sommeil. Morphée n’est pas venue me chercher, comme je le pressentais, puisque je suis bien trop aux abois. J’écoute chaque bruit, chaque grincement dans le plancher et chaque sifflement du vent dans le toit du loft. Dans la pénombre, chaque forme prend les contours d’une menace pour ma fille et, dès que je ferme les yeux, je suis assaillie d’images cauchemardesques. J’ai lutté un peu moins d’une heure avant de me résoudre à l’évidence : j’ai besoin de rester éveiller aux côtés d’Amos et de chercher avec lui une solution. Je n’aime guère l’inaction : je n’ai jamais été passive. Je n’ai pas l’intention de subir le cours des choses où le désir de vengeance de ma Némésis, j’ai besoin de frapper en retour, ou en anticipant le moment où elle le fera. Incapable de laisser Micah seule, j’ai délicatement passé mes bras sous son petit corps pour la soulever et la coller contre moi. Une main passée autour d’elle, une autre pour la soutenir, j’ai descendu l’escalier pour retrouver Amos au rez-de-chaussée, notre fille endormie contre moi. « Approche. » Il n’a pas besoin de me le dire deux fois. Il n'avait même pas besoin de me le dire en fait, puisque déjà, je me laisse tomber sur le sofa en douceur pour ne pas réveiller ma poupée. « Je vous préfère près de moi. Callum ne devrait plus tarder maintenant. Tu te sens mieux ? » Il chuchote, et je me calque sur le ton de sa voix. « Qu’est ce qui le retient ? » Nous l’avons certainement sollicité au milieu de la nuit. Il fait au mieux, mais je suis bien trop tendue pour considérer la chose sous cet angle. Le bras qu’Amos passe autour de mes épaules me détendent cependant et je pousse un long soupir, non pas de soulagement, mais qui témoigne qu’un bout de ma nervosité et de mes angoisses quittent mon corps. « J’avais besoin d’être dans tes bras. » Et j’ai besoin d’y rester un moment, avec ma fille contre moi. Pour eux, je serais prête à toutes les extrémités. « On peut pas rester ici. » Et si j’ai mal au cœur de l’admettre, il me semble évident que tant que Micah ne sera pas à l’abri - totalement et définitivement - il nous faudra trouver un endroit plus sûr. Si cela me fait mal au cœur, c’est au regard de tous les souvenirs que nous avons construits en si peu de temps au loft. C’est ici que nous avons observé notre bébé grandir, ici qu’elle a découvert le monde à quatre pattes et ici qu’elle a appris à marcher sur ces deux pieds. C’est temporaire, ça doit l’être. « Je sais que c’est ce que tu penses aussi. » Sans geste brusque pour ne pas réveiller mon poupon, je m’installe plus confortablement et je colle ma joue contre le t-shirt d’Amos, tout contre son torse. « Demain. » S’il te plait. Là, j’ai juste besoin qu’il me tienne contre lui.« Je sais que là-dedans - » Je pose deux doigts sur ma tempe, désignant mon esprit et dans le cas présent, le sien. « - t’as déjà réfléchi à un plan, à des solutions. Mais là, je veux juste être dans tes bras et qu’elle soit dans les miens. » Doucement, ma main se pose à côté de ma joue, et mes doigts s’enroulent dans son t-shirt.
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| | | | (#)Mar 21 Fév 2023 - 18:59 | |
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YOU GOT MY BLOOD RUNNING, TURN THE HEAT TO SIX HUNDRED
Je me fiche de l’arrière-goût de déjà-vu alors que mon enfant est menacée. Je donnerais tout mon empire contre le don de récupérer à mon compte les angoisses de Raelyn. Elles sont paralysantes. Si, d’aventures, d’aucuns n’étaient en mesure de mettre la main devant le destin funeste de la dernière née des Taylor - ce que je ne permettrai pas - je n’ose imagine l’état dans lequel je retrouverais mon épouse. Quant au mien… Non ! Je m’y oppose. J’entreprends ce que je fais le mieux : j’ourdis des plans, non plus de vengeance, mais pour la sécurité des miens cette fois. Je m’efforce d’apaiser le coeur transi de ma dulcinée. Certes, la serrer dans mes bras, l’embrasser sagement sur les joues, les tempes, les paupières ou le bout du nez, ça apaise. C’est une déclaration tacite de ce qui aura été l’objet d’une promesse il y a longtemps : “Je suis derrière toi. Je le serai toujours”. Elle le sait ! Elle affirme sans hésiter qu’elle a confiance en moi et je hoche de la tête, un sourire amène qui prétend : “tu fais bien” fendant mes traits crispés par mes intenses réflexions. Je ne les partage pas : ce n’est pas le moment. D’aucunes mères n’auraient besoin d’entendre qu’une séparation de corps, et non de fait, pourrait s’envisager. Rae n’est pas prête à concéder au bon sens que, pour être fort, Micah doit être à l’abri là où personne ne serait susceptible de venir la chercher. N’ai-je pas verrouillé toutes les portes menant à ma famille lorsque j’ai infiltré le Club ? N’ai-je pas engagé un maître de l’informatique afin de m’inventer une histoire qui les tenait à l’écart de mon existence ? Kilcoy est un lieu sûr, plus sûr que le loft, et c’est désolant. Après toute l’énergie déployée pour m’y sentir enfin chez moi après notre emménagement, je suis étonnamment plus à l’étroit sur le catamaran, lorsqu’il est vide de ma famille, que ce donjon trop grand - certaines pièces sont inoccupées, quoique décorées - qui est devenu mon territoire. Je suis bien decidé à le défendre bec et ongles et, l’inquiétude me collant au corps - je n’ai pas envie de quitter cette chambre et de laisser la mère et l’enfant seuls -, j’avance un : «Fais-le avant qu’elle n’y touche.» presque encourageant, évocateur de ce que je poserai pas sur mon épouse un regard différent si elle empruntait sa faux à l’allégorie de la mort. J’insiste d’ailleurs : je ne rappelle pas mes propres extrémités, j’admets que : «Et si ce n’est pas toi, ce sera moi. » Je le répète : je suis conscient de l’intelligence machiavel de Lou. Elle est dangereuse par essence : elle n’a plus rien, donc rien à perdre. Il convient de s’en méfier, mais il n’y a rien de bon à tirer de la panique ou du pessimisme. Dans mon esprit, il n’existe pas de scenarii ou la Lou Aberline ne meurt pas.
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L’impression d’être en planque dans ma propre habitation accentue davantage la nécessité de ne pas la déserter. C’en est une pour de multiples raisons. La première découle de ma certitude qu’il n’existe meilleure cachette que le lieu visé par l’ennemi quand son but est de nous en déloger. La seconde, elle dépend du système de surveillance choisi de concert par Caleb et moi. Il est presque infaillible. Presque : trop de confiance en soi serait dangereux, j’émets donc des réserve par prudence, mère de sûreté. La troisième, elle est peut-être présomptueuse, personnelle aussi. Elle est liée à mon histoire puisque je m’opposer fermement à l’éventualité d’être jeté à la porte du fiel de mes souvenirs. C’est douloureux comme événement et, outre l’aspect égoïste de cette décision, c’est aussi un mal que je me dois - je veux - éviter à ma dulcinée. Bien sûr, lorsqu'elle apparaît au salon, notre béb serré tout contre elle, je suppose qu’elle estime sa place partout, même loin du loft, tant que Micah est saine, sauve, et qu’elle peut puiser de l’apaisement en se lovant contre moi. Mais, est-ce une justification valable pour la meurtrir ? Non ! Mon hypothèse se confirmant tandis qu’elle se blottit contre mon corps jusque là crispé - je veille à me détendre au plus vite pour ne pas l’alarmer plus encore - je concède à l’avenir qu’elle me remerciera d’avoir pris soin de préserver son territorialisme. N’est-elle pas aux aguets ? Ne sommes-nous pas à l’affût du moindre bruit ? Je scrute les caméras en clignant à peine des paupières et je ne cesserai qu’une fois la relève assurée. «Il avait ses mômes aujourd'hui. Les caser en pleine nuit n’a pas été évident, mais il est en chemin.» J’ai jeté un oeil à l’horloge dans la barre de tâche de mon PC. «Quinze minutes, voire un peu moins.» Mes chuchotements ont double vocation : ne pas déranger l’ange endormi, conserver mon sang-froid. J’en ai besoin, plus que jamais et ça fonctionne puisque j’ai endossé le rôle du militaire. Je redeviens, dans ces conditions, l’oiseau qui profite du silence de la nuit pour réfléchir, vite, bien, et ma complice a raison : j’ai déjà en stock tout un panel de solutions à lui soumettre. «Je vous préfère avec moi que dans la chambre. Mais, essaie de te reposer.»ai-je tenté, conscient que je lance un hameçon sans appât dans un lac à demi vidé de ses poissons. Rae tranche déjà dans le vif d’une conversation que nous mènerons demain, à sa demande. «Je l’ai pensé oui. Mais, plus forcément maintenant.» Je n’ajoute aucun détail. Préciser, ce serait dénier sa requête. «Mais, demain. Il sera encore temps que je te soumette plusieurs solutions possibles. » Sur l’heure, je la presse contre moi et j’embrasse le haut de son crâne. «Ils sont sept. Tu peux les reconnaître ?» Certains d’entre eux, assurément. Ce sont les soldats dissuasifs. La force plus armée, elle ne les remarque pas et elle me satisfait à défaut de me rassurer entièrement. J’ai sursauté lorsque Callum s’est manifesté. Il a utilisé le “code secret” qui consiste à jouer une mélodie connues de nous seuls en cognant le bois de la porte. Pourtant, j’ai attrapé mon arme chargée, cheminé à pas de loup vers l’écran de la caméra postée juste au-dessus de notre porte - elle est dissimulée dans un pot de fleurs - et, soulagé, j’ai accueilli mon ami avec le sourire et une accolade. Il s’est de suite enquis des détails de la menace. Rae et moi n’avons rien laissé au hasard, absolument rien. J’en tiens pour preuve cet aveu : «C’est sérieux. Ce n’est pas un piège de Forthys. Je l’ai vue cet après-midi. Elle m’a narguer de l’autre côté du boulevard. J’ai fait ce qu’il fallait pour m’assurer que je n’étais pas suivi, mais je pourrais pas mettre ma main à couper que cette adresse est encore sûre.» Mal à l’aise de n’avoir révélé l’information plus tôt, embêté que ma complice l’apprenne aussi abruptement, je l’ai dévisagée et j’ai admis : « Je n’ai pas trouvé de moments encore.» Pour le dire et, par conséquent, ne pas provoquer un mouvement de frayeur qui annihilerait toute forme de raison chez la maman folle d’amour pour son enfant.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mer 22 Fév 2023 - 14:12 | |
| YOU GOT MY BLOOD RUNNING, TURN THE HEAT TO SIX HUNDRED Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
Fais le avant qu’elle n’y touche. La phrase trotte dans ma tête alors que je tente de m’endormir, la main posée sur le ventre de mon bébé qui se soulève et s’abaisse sans réussir à emporter mes angoisses pour autant. Amos a embrassé toutes les parties de ma personnalité, même les plus sombres, même les plus violentes. Il sait que je suis sérieuse, qu’il ne s’agit pas de paroles en l’air prononcées par une mère inquiète qui ne sait comment gérer sa peur qu’on lui arrache sa fille. Il s’agit de ma solution. Elle est simple, radicale, violente et terre à terre. Qui menace Micah doit mourir et Amos sait, comprend et, au-delà de ça, est prêt à prendre les armes, lui aussi. Amos sait qui je suis, Amos l’accepte et concernant sa famille, il est aussi farouche que je le suis. A bien des égards, nous sommes faits dans le même bois, lui et moi. N’a-t-il pas massacré Steven, qu’il considérait comme responsable de la descente aux enfer de sa fille, parce qu’il a osé craché sur sa mémoire ?
Allongée dans mon lit, notre lit, je garde les yeux grands ouverts. Je réalise que je ne serai jamais de ces femmes capables d’attendre, de rester derrière pour protéger sa progéniture. "Les femmes et les enfants d’abord", très peu pour moi. J’ai toujours été en première ligne, de ceux qui prennent les armes et qui n’ont pas peur de prendre des risques. J’ai foi en Amos, mais je veux être actrice active de la sécurité de ma poupée. Je ne laisserai pas son père gérer la situation seul, et pas parce que j’ai peur d’être perçue comme faible, mais parce que j’en ai besoin. J’ai besoin de prendre mon destin en main – je l’ai toujours fait – et mes pas me guident jusqu’au rez-de-chaussée sans que je n’ai besoin de peser le pour et le contre pendant des heures. C’est naturel, c’est instinctif mais pas sans ma fille, pas en la laissant à l’étage seule, bien que la maison soit encore sécurisée. Sans un mot, je me love contre lui. C’est nous qui allons gérer la situation. Tu n’es pas seul. « Il avait ses mômes aujourd'hui. Les caser en pleine nuit n’a pas été évident, mais il est en chemin. » Dire que je ressens de la culpabilité à l’idée de tirer mon garde du corps de son lit en pleine nuit, l’écartant ainsi de ses enfants, serait un mensonge éhonté. Ma capacité à faire preuve d’empathie et d’abnégation se limite aux deux autres personnes présentes sur le sofa : Amos contre moi, et Micah dans mes bras. Pour le reste du monde, mes besoins et ceux de ma famille passent au premier plan. Appeler Callum en pleine nuit est peut-être abusif, mais je n’en ai cure. « Quinze minutes, voire un peu moins. » - « Bien. » Je me niche un peu plus au creux de ses bras, émerveillée par le sommeil lourd de mon bébé. Elle dort profondément même en ayant été trimballée d’un étage à l’autre, et malgré la discussion que nous sommes en train d’avoir. « Je vous préfère avec moi que dans la chambre. Mais, essaie de te reposer. » - « Je n’ai pas besoin de me reposer. » Pas plus que toi. J’ai besoin de savoir que Micah est en sécurité. J’ai besoin de réagir, j’ai besoin d’un plan mais à un détail près : je ne suis pas encore prête à entendre toutes les solutions qui incluraient que l’on m’arrache ma petite fille. Pour l’instant, l’idée de m’éloigner de ma poupée m’est intolérable. « Je l’ai pensé oui. Mais, plus forcément maintenant. Mais, demain. Il sera encore temps que je te soumette plusieurs solutions possibles. » Amos a élaboré des plans pour mettre Micah en sécurité, j’en suis certaine. Moi, je n’ai pensé qu’à toutes les façons possibles de faire souffrir Lou Aberline. J’ai pensé au son qui s’échapperait de ses lèvres, si je l’étranglais de mes propres mains. J’ai pensé à la couleur de son sang sur ma peau, et à la quantité qui tacherait les murs si je la poignardais une centaine de fois, juste pour être sûre qu’elle ne se relève pas. J’ai pensé à bruit sourd produit par la détonation d’une arme à feu : je n’ai jamais appuyé sur la gâchette pour ôter une vie, même si j’ai déjà vu Mitchell le faire. Je suis certaine que, pour Micah, cela n’aurait rien de compliqué. Je ne suis pas de celles qui s’encombrent de nobles sentiments et de principes. « J’étais sérieuse, tu sais. » Quand j’ai dit que je la tuerais, si j’estime que c’est nécessaire.[/i] Et Amos a raison, je n’attendrai pas qu’elle ait fait du mal à ma fille pour ça. « Ils sont sept. Tu peux les reconnaître ? » Amos tapote la tablette qui lui sert à visionner les images de caméras de vidéosurveillance placées autour du loft, et je me penche pour les étudier. « Celui dans la berline. » Je plisse les yeux, à la recherche des hommes armés sur le petit écran. « Celui qui promène le chien. » Mais qui est vêtu de noir de la tête au pied, et qui tient en laisse un molosse. « Et peut-être lui aussi. » Quoi qu’il en soit, j’en vois maximum trois et je suis rassurée sur la façon dont ils savent se fondre dans la nuit. Rien n’arrivera ce soir. « Ils sont bons ? » Ils ont ton entière confiance ? Je sais que, si c’est le cas, alors ils auront la mienne : Amos accorde la plus capitale des importances à notre sécurité, à Micah et moi.
Lorsque Callum frappe à la porte en jouant une séquence qu’il est le seul à connaître – Ruth n’en a pas besoin, nous savons chaque jour à quelle heure elle arrive et à quelle heure elle part – Je me redresse un peu moins vite que mon mari. Les bras chargés de ce petit être que je n’ai pas daigné lâcher depuis que j’ai passé la porte du loft, je m’approche du duo, ayant recomposé un visage neutre et insensible. Callum est quelqu’un de confiance, mais ce n’est pas pour autant que je m’autorise à laisser transparaître la moindre vulnérabilité en sa présence. Callum ne verra rien de ma frayeur, il ne sentira pas que mon ventre est noué. « C’est sérieux. Ce n’est pas un piège de Forthys. Je l’ai vue cet après-midi. Elle m’a nargué de l’autre côté du boulevard. J’ai fait ce qu’il fallait pour m’assurer que je n’étais pas suivi, mais je pourrais pas mettre ma main à couper que cette adresse est encore sûre. » Je tourne lentement mon visage vers Amos. Un tic nerveux anime le coin de ma lèvre, et je l’interroge du regard. Il ne me l’a pas dit. Et si je comprends pourquoi – tout comme je sais qu’il allait le faire – j’ai l’impression qu’on me verse un seau d’eau glacée dessus. Lou était là. Elle a observé Amos dans la journée et peut-être est-elle plus proche du passage à l’acte que le manque d’urgence que j’ai décelé chez Solas m’a poussé à le croire. « Je n’ai pas trouvé de moments encore. » Sans un regard pour Callum, je garde le mien braqué sur Amos. « Micah était avec toi ? » Etait-ce le père qu’elle venait narguer, ou sa future victime qu’elle suivait ? Cela change tout. A-t-elle identifié Ruth ? Suivie jusqu’à chez nous ? N’aurait-elle pas déjà frappé si cela avait été le cas ? Aberline est beaucoup de chose, mais pas patiente et réfléchie. Elle est impulsive, elle se nourrit de haine et de fantasmes de vengeance. A mon sens, elle n’aurait pas laissé passer la moindre opportunité de nous nuire. Mais suis-je prête à mettre ma main au feu ? A risquer la vie de Micah sur ce genre de certitude ? Certainement pas. « Le catamaran n’est pas plus sûr. » Le bateau que je n’ai jamais appelé par son nom l’est même moins. Il est de notoriété publique qu’il nous appartient et nous n’avons pas pris les mêmes précautions le concernant. « Le studio non plus. » Au-delà du fait que Spencer y vit, Amos le loue en son nom. « Cette nuit on peut rester là. Demain, il faudra trouver une chambre d’hôtel, le temps de trouver une solution. » Une pérenne, mais pas définitive : je ne laisserai pas cette pute me chasser de chez moi.
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| | | | (#)Jeu 23 Fév 2023 - 10:59 | |
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YOU GOT MY BLOOD RUNNING, TURN THE HEAT TO SIX HUNDRED
Dérangé par la nouvelle de Solas, confirmée par Lou elle-même, je m’accorde du répit dès lors que Rae et mon bébé me rejoignent dans le salon. Micah dort paisiblement. Sa respiration rythme la cadence de la nôtre d’ailleurs. A défaut d’être rassuré, nous sommes moins nerveux. Pour peu, ma complice arriverait presque à refouler assez de sa peur pour raisonner de nouveau. Elle s’interroge sur l’emploi du temps de Callum et, quoique je devine que sa présence ne suffira pas à éteindre le feu d’alarme dans nos coeurs, je présume qu’elle lui permettra de m’entraîner dans la chambre, de se lover contre moi, de garder notre bébé au plus proche de nous dans un confort moins limité que celui du canapé et, qu’une fois ces conditions remplies, elle s’autorisera à fermer les yeux. Acceptera-t-elle pour autant la visite du marchand de sable ? Les chances sont minimes. Elle ne me trompera pas dans les bras de Morphée non plus. Au mieux, elle profitera d’une petite heure d’accalmie, au même titre que moi, parce que notre famille étroite sera réunie dans une même pièce, une pièce verrouillée et sous bonne garde. En attendant, j’entreprends de lui expliquer ce qui a déjà été mis en place pour notre sécurité lors de mon premier appel à Callum. La mécanique s’est mise en marche rapidement. Je crois que, si mes yeux restent suspendus à l’écran de la tablette, c’est pour m’occuper l’esprit, pour me garder en alerte, pour me sentir utile et m’éviter toute surprise désagréable qui me conduirait vers de funestes fatalités. C’est acquis : Lou ne survivra pas à son projet. Qu’importe lequel de nous deux, entre Raelyn et moi, armerons le chien d’une arme et appuiera sur la détente. L’issue me semble inévitable et je n’en tire aucun remord. Je ne crains pas non plus les regrets. Je suis formel : on ne m’obligera pas à me cacher et je me fiche du passé, tout douloureux soit-il, ou de la folie - elle est avérée - de celle qui souhaite et envisage de nuire à mon cocon. «Ils le sont. Que des amis des Callum. Des frères d’armes, comme on dit, que je n’ai pas eu le temps de connaître, mais ça ne change rien.» Servir la bannière fait de chaque militaire un membre d’une immense entité familiale. « Trois équipes. Une escouade dissuasive, une milice d’attaque et une surveillance, je dirais plus rapprochée. » Le premier membre frappe à la porte et, avec lui, vient l’heure du rapport. Je ne peux plus dissimuler ce que j’ai concédé en hallucination suite à mon sevrage. Est-ce totalement dingue compte tenu de mes quelques accès de folie ? Non ! Ai-je pour autant été imprudent ? Pas davantage. Je suis rentré. J’ai remplacé Ruth et j’ai appelé à la rescousse quelques amis avant de déranger Callum. Lui, c’est mon gars sûr en cas d’urgence et, sur l’heure, nous en vivons une.
Mon meilleur ami, attentif et déjà en pleine réflexion, est capable de me déchiffrer dès que j’enfile littérairement casque et treillis. Il aimerait par ailleurs parler, je le sens, mais il n’ose pas. Il me laisse gérer ce qui est a trait au personnel : Micah, Raelyn et moi. «Non ! Elle était ici, avec Ruth, à laquelle j’ai donné congé.» «On l’a fait suivre. Elle est rentré tout droit chez elle où il n’y avait personne. Un plombier a vérifié.» Sous-entendu, un gars qui s’est prétendument présenté comme un expert en matière de tuyau qui, en réalité, travaille pour mon pote de toujours. «Pas de visite dans le courant de la soirée non plus. Même si ça ne nous dit pas si vous avez tous les deux suivis ou non, on est déjà rassuré de ce côté-là.» Reportant mon attention sur Callum, j’ai hoché de la tête avec vigueur. C’est une bonne nouvelle : il faut savoir les applaudir lorsqu’elles se présentent et quand elles promettent de se faire rare. « Il ne l’est pas non.» ai-je répliqué à ma dulcinée dont la main reste prisonnière de la mienne. «En pleine mer, il aurait pu, si je n’avais pas la certitude qu’il sautera si on allume le moteur. Personne ne l’approche. Je m’en occuperai moi-même.» En tant que démineur, j’ai désamorcé des bombes plus complexes que celle qu’aurait fait posé une débutante, quand bien même aurait-elle payé un professionnel pour en créer le mécanisme. «J’irai quand on saura où on met les pieds exactement.» Pour le moment, nous avançons dans le brouillard, une espèce de purée de pois. Petit à petit, l’air est de moins en moins nauséabond, on y voit un peu plus loin vers l’horizon, mais pas assez à mon goût. Pas assez pour que nous quittions ce loft. « On ira pas à l’hôtel. Ce n’est pas une solution.» Celle à ma disposition et dont je suis persuadé, elle n’est pas prête à l’entendre. Je dois avancer à pas de loup pour que Rae entende se séparer de Micah. Je dois, à l’instar d’un maçon, déposé briques après briques, en respectant un plan précis, pour construire autour de nous une forteresse imprenable. «Je ne me cacherai pas.» ai-je lancé d’une voix blanche, bien que ferme : je ne plaisante pas. Je peux entendre ses arguments, mais j’aurai besoin de quelques heures d’un repos bien mérité pour les évaluer. « Ici, c’est chez moi. Chez nous. Je ne partirai pas alors que rester est le meilleur moyen de la déstabiliser. Pourquoi est-ce qu’elle s’est montrée à ton avis ? » Pour que nous sortions de notre tanière par curiosité. «Elle ignore que Solas l’a trahie. Il faut profiter de cet avantage et, donc, reste là où nous sommes. La différence, c’est que Micah viendra avec nous au casino… aussi longtemps que ce sera nécessaire.» Autrement dit, aussi longtemps que tu en auras besoin avant d’accepter que, pour son bien, il faut qu’elle quitte la ville, entre de bonnes mains, pour une adresse dont nous ne connaîtrons ni la rue ni le numéro. Nous n’avons pas d’autres options : il faudra éloigner Micah du danger que nous représentons puisqu’elle est l’objet d’une vengeance prévisible, fomentée par un être qui ne l’est plus réellement. Lou est un pot pourri de rage, de colère, de frustration, de peine et de cocaïne frelatée. On doit s’attendre à tout, mais chaque vérité ne peut être exprimé à la hâte. Si je ne prends pas garde à ménager le coeur de la maman, elle se braquera et nous perdrons un temps précieux. «Je ne quittera pas le loft.» ai-je appuyé, résolu, en glissant ma main libre dans le dos de la fillette à peine perturbée par nos chuchotements. «Partir, du seul endroit qu’elle a connu, ça, ça va l’impacter.» Callum a verrouillé l’information d’une grimace suant le “tu as raison” mais il n’a pour autant pipé mot.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Ven 24 Fév 2023 - 17:40 | |
| YOU GOT MY BLOOD RUNNING, TURN THE HEAT TO SIX HUNDRED Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
« Ils le sont. Que des amis des Callum. Des frères d’armes, comme on dit, que je n’ai pas eu le temps de connaître, mais ça ne change rien. » Pour une femme qui n’a foi en aucune institution Australienne ou mondiale, il est étrange que le fait d’entendre que les hommes postés devant le loft sont d’ancien militaires, des frères d’arme de mon garde du corps, qui l’est lui-même mon Amos. Mais je ne suis pas idiote ou aveuglée : leur entrainement en fait les meilleurs gardes du corps et la meilleur force de frappe ou de protection que je puisse m’offrir, que quiconque puisse s’offrir. « Trois équipes. Une escouade dissuasive, une milice d’attaque et une surveillance, je dirais plus rapprochée. » Je hoche la tête, avant de l’interroger à nouveau : je ne suis pas prête à l’aisser quoi que ce soit au hasard, dans cette situation. « Ils savent qui vit ici ? » A part Callum, cela va sans dire. Si ces hommes et femmes sont là pour nous protéger, je ne serais en revanche pas ravie que le cercle des gardiens de notre secret – notre adresse – s’agrandisse. Quelqu’un qui est loyal et digne de confiance à un instant t ne le reste pas nécessairement toute sa vie et contre vents et marées. J’ai appris cette leçon de la façon la plus terre à terre qui soit : en étant confrontée à la traîtrise à bon nombre de déserteurs, des rats quittant le navire lorsqu’il prend l’eau. Alors, ma question est légitime. Pour ces équipes, sommes-nous juste des individus à protéger ou bien avons-nous un nom, un visage et surtout, une activité professionnelle ?
Callum entre dans la pièce avant que je n’ai pu poser toutes les questions qui me viennent à Amos mais, tant pis. N’étais-je pas celle qui trouvait qu’il prenait son temps, il y a quelques minutes à peine ? Si j’en crois l’importante mobilisation et organisation mise sur pied en quelques minutes par mon complice et son ancien frère d’arme, je dois des excuses à ce dernier. Il a peut-être mis quelques heures à arriver, mais il n’a pas chômé depuis qu’il m’a déposée au loft après la visite de Solas Forthys. Ces militaires, comment a-t-il pu les mobiliser si rapidement ? Sont-ils tous ses amis proches ? D’anciens compagnons qui lui doivent des services ? Pour l’heure, une seule chose me préoccupe et pour cause : Amos me confie qu’il a aperçu ma Némésis. Etait-ce bien elle ? Serait-elle stupide au point de venir nous narguer ouvertement si elle prépare quelque chose ? Se pense-t-elle si maligne, intouchable et indestructible qu’elle ne voit pas le risque ? Si elle était tombée sur moi juste après mon "entretien" avec son bras droit, je l’aurais réduite en charpie avec pour seul arme mes ongles manucurés. Je l’aurais égorgée avec mes dents, et je l’aurais laissée se vider de son sang sur le trottoir. « Non ! Elle était ici, avec Ruth, à laquelle j’ai donné congé. » Micah n’était pas là. Etait-ce ça, qu’elle vérifiait ? Que notre princesse ne se joint plus à nous pendant que nous vaquons à nos occupations ? Dommage pour elle, cela risque de changer, maintenant que je n’envisage plus de faire ne serait-ce que déposer Micah pour qu’elle dorme dans le confort de sa chambre, et ce malgré son poids qui ne tardera pas à me faire mal au dos. « On l’a faite suivre. Elle est rentré tout droit chez elle où il n’y avait personne. Un plombier a vérifié. » Je fronce les sourcils, et mon regard passe d’Amos à Callum. « Pas de visite dans le courant de la soirée non plus. Même si ça ne nous dit pas si vous avez tous les deux suivis ou non, on est déjà rassuré de ce côté-là. » - « Ruth ? Vous pensez que Ruth pourrait avoir quelque chose à voir là-dedans ? » Ou bien craignent-ils seulement qu’elle soit elle-même suivie et ciblée, ayant été identifiée par Lou Aberline comme la nourrice de ma fille ? Fonctionnant à plein régime, mon cerveau imagine tous les moyens par lesquels la nourrice pourrait être compromise. « Il faudrait s’assurer qu’elle n’est pas sur écoute, ou qu’elle n’a pas été mise sous surveillance. » Par quelqu’un d’autre que nous. « C’est dans vos cordes ? » C’est mon garde du corps que j’interroge et, ce vous, ce sont lui et ses homme qu’il désigne. Amos, je le désire auprès de moi et de Micah. « Quoi qu’il en soit, il faut qu’on invente une excuse pour la décommander. » Pendant une période indéfinie, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus la moindre menace. « Qu’elle soit compromise ou pas, on ne peut pas éveiller ses soupçons. » Si elle l’est, elle rapportera notre méfiance à mon ennemie, et celle-ci comprendra qu’elle a été trahie. Si elle ne l’est pas, elle se posera au moins des questions que je n’ai pas envie qu’elle se pose.
« Il ne l’est pas non. » Amos confirme ce que j’ai déjà deviné, même si j’aurais aimé pouvoir opter pour le catamaran comme refuge. « En pleine mer, il aurait pu, si je n’avais pas la certitude qu’il sautera si on allume le moteur. Personne ne l’approche. Je m’en occuperai moi-même. » - « Et on n’a pas le luxe de rester des semaines en plein mer. » Non, le problème doit être adressé au plus vite et, pour ça, nous devons rester en ville, là où ma poupée est en danger. « J’irai quand on saura où on met les pieds exactement. » Je hoche la tête, sans remettre en question son plan d’action, ou sa capacité à gérer des explosifs. Je connais le passé d’Amos. Je sais qu’il en fait l’homme le plus qualifié dans un rayon de dix kilomètres à la ronde pour gérer ce genre de situation. « On ira pas à l’hôtel. Ce n’est pas une solution. » Rester ici ne me semble pas en être une non plus. La présence d’une vraie milice à l’extérieur ne suffit pas à me convaincre à cent pour cent que Micah est en parfaite sécurité, et il n’y a que ça qui compte. Pour ça, je suis prête à dormir dans tous les motels miteux du continent. « Je ne me cacherai pas. Ici, c’est chez moi. Chez nous. Je ne partirai pas alors que rester est le meilleur moyen de la déstabiliser. Pourquoi est-ce qu’elle s’est montrée à ton avis ? » C’est à Micah que je jette un coup d’œil, alors que les arguments d’Amos me donnent matière à réfléchir. « Tu es absolument certain que c’était elle ? » L’interroger, ce n’est pas une façon de remettre sa parole en cause. Non, il s’agit là d’un acte désespéré d’une mère qui préfèrerait entendre que tout ça n’est qu’une erreur, une vaste plaisanterie de mauvais goût. « Elle ignore que Solas l’a trahie. Il faut profiter de cet avantage et, donc, reste là où nous sommes. La différence, c’est que Micah viendra avec nous au casino… aussi longtemps que ce sera nécessaire. Je ne quittera pas le loft. Partir, du seul endroit qu’elle a connu, ça, ça va l’impacter. » - « Une agression - » Je n’arrive pas à me résoudre à parler d’un meurtre, l’idée m’est insoutenable, inenvisageable. « - ça l’impactera bien plus. » Je ne cherche pas à rabrouer Amos. Si je suis sèche, c’est à la hauteur de combien je m’inquiète pour mon enfant. Notre enfant. Pour que la tension redescende – littéralement – je me masse la nuque de ma main libre, en tentant d’expirer calmement l’air dans mes poumons. « Elle l’ignore, mais pour combien de temps ? » Forthys est un malade qui souffre d’un complexe de supériorité, de grandeur. Combien de temps lui faudra-t-il pour regretter d’avoir planté un couteau dans le dos de sa dulcinée ? Combien de temps avant que l’amoureux transi – ou pas, je me moque de la nature de leur relation – ne tente de se racheter en tentant le tout pour le tout : convaincre Lou de faire marche arrière pour éviter un dénouement funeste ? « Me prévenir, c’était… » C’était sceller le destin d’Aberline. « Il sait que ça aura des conséquences. » Alors, qu’arrivera-t-il s’il n’est pas de taille à les assumer ? « Je ne suis pas prête à parier la vie de Micah sur lui. » Je préfère encore crever. Ou bien les tuer tous les deux dans leur sommeil, Lou et son laquais.
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| | | | (#)Lun 27 Fév 2023 - 22:18 | |
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YOU GOT MY BLOOD RUNNING, TURN THE HEAT TO SIX HUNDRED
En d’autres circonstances, j’aurais pu rétorquer avec une pointe de cynisme que les gardiens de notre nuit, sur-entraîné, engagé par Callum et payé rubis sur ongle, a reçu au préalable un rapport détaillé de qui nous sommes, un qui comprendrait jusqu’à notre position sexuelle préférée. Cette nuit, ça ne l’amuse pas plus que moi. Nous sommes, chacun à notre façon, ébranlé par la menace qui plane au-dessus de la tête de notre petite fille. Pas de place pour les mauvaises blagues. Ce dont nous avons besoin, c’est d’être tous les trois, ensemble, Micah en sécurité entre les bras de sa mère et mon épouse - du moins je l’espère - rassurée au creux des miens. « Non, et ils n’ont pas posé de questions. C’est pas ce qu’on apprend en premier à un soldat.» Avant toute chose, on lui enseigne l’obéissance, la loyauté, la difficulté du terrain qui induit du courage. Tout ça, ça ne s’achète pas en gros chez les grossistes. Ces compétences qui “tendent à s’étendre” à mesure que le militaire prend de la bouteille, elle s’acquiert au quotidien grâce à une discipline et des règles strictes auxquels nul ne s'oppose. « Et ils ne doivent pas savoir.» Si la précision paraît inutile, elle a l’avantage de confirmer que nous sommes branchés sur la même fréquence. « Il devrait y avoir un relais normalement. Callum a gardé tellement de contact.» Il n’a pas été remercié par l’institution, lui. Il l’a quitté bien après moi et, si sa vie n’a pas été un long fleuve tranquille, il n’a pas disparu des radars après un drame qui l’a plongé dans une profonde dépression. Les souvenirs de cette période me frappent aussitôt qu’ils sont convoqués par le flux de mes pensées. J’en frémirais si je n’avais pas coupé les fils qui relient la plupart de mes émotions à mon cerveau. Je n’ai gardé que le noble sentiment comme aide de camp. C’est grâce à lui que ma tête reste froide. C’est à son contact - et, par conséquent, à celui de mon épouse et de mon bébé - que je tourne rond et que j’endosse ma casquette de combattant, de sentinelle, de maître en sa demeure qui ne nourrit plus qu’une obsession : préserver les siens, les protéger de la folie d’Aberline, les sauver de ce que j’ai en partie provoqué en poussant mon épouse à saisir à bras raccourci les rênes du Club. Est-ce que je regrette pour autant ? Non ! Je l’ai fait pour elle, au nom de ce qu’elle était. C’est de la femme dont je suis tombé amoureux, de sa personnalité notable, de son tempérament de guerrière, de son caractère en béton armé, de celle qui a été transformée par la tâche qui lui aura été confiée par un autre. Offrir à Lou ce qu’elle estimait lui revenir de droit, c’était craché sur l’amour, planté des chrysanthèmes autour de ma relation, insulté mon intelligence et profité de la faiblesse de Rae pour la façonner et, à terme, la mésestimer. Aurais-je le pouvoir de changer quelque épisode de notre histoire, je ne toucherais pas à ce pan de notre passé. Je l’organiserais toujours, ce rendez-vous avec son fournisseur. En revanche, j’aurais réduit Lou au silence, à jamais, puisqu’il était écrit que sa rancoeur la conduirait jusqu’aux portes de la vengeance sadique.
Je me fabriquais des pressentiments effrayants dans la pesanteur du silence lorsque Callum a frappé à la porte. Accueilli comme un pape ou le Messie des juifs, il ne tarde pas à dresser un rapport précis sur notre situation. De mon côté, j’enregistre les informations, je les étudie et j’en livre d’autres. Ma complice, en revanche, s’étonne à juste titre de nos précautions concernant la nounou. «Non ! Mais, elle fait l’aller-retour jusqu’ici tous les jours ou presque et je doute qu’elle soit capable de ne pas céder à la pression si elle avait été suivie et interceptée.» Le terme exact aurait été : menacée à l’arme blanche ou à l’aide d’un revolver sur la tempe. J’évite cependant toutes images trop violentes, tant pour ma santé mentale que pour celle de la maman qui étreint son bébé un peu plus fort. « C’était aussi une façon de savoir si l’adresse du loft était toujours safe jusqu’à ce que je la rencontre et que Solas ne vienne te voir.» Ces deux faits, à eux-seuls, soulèvent le doute que l’un nous deux aurait pu être suivi. « Affirmatif.» ai-je répliqué, songeant que l’idée de vérifier si la reine des abeilles est de nature subtile est pertinente. Peut-être n’aurait-elle pas eu recours à la violence vis-à-vis de Ruth. Peut-être aurait-elle opté pour une manière plus douce de percer ses secrets et, en petite partie, le nôtre. «Mais, pas ce soir.» «Demain matin, c’est faisable.» a confimé mon frère d’armes alors que je détaille Raelyn en quête d’une réaction. Je la rêve plus proche du soulagement que de l’inquiétude, mais je sais que je me berce d’illusion. Aucun d’entre nous ne s’endormira serein. « On appellera l’agence. On n’a pas besoin de se justifier auprès d’eux.» Le paiement d’indemnité de rupture ne nous effraie pas. Si le contrat ne peut devenir caduc, c’est parce que Ruth est compétente et que Micah est habituée à sa présence. Hors de question de changer de nounou. « Ce qu’on lui dira à elle, je te laisse y réfléchir. Je suis sûre que tu trouveras quelque chose.» Pour ma part, je ne peux pas me permettre de m’éparpiller. Je ne respire plus que par deux buts : la protection de mon foyer et, surtout, ne pas le quitter trop tôt. Je m’y refuse et je n’hésite pas à le claironner, littérairement, haut et clair. Personne ne me délogera de chez moi si je n’y ai pas consenti au préalable. En outre, j’argue que d’aucuns ne m’obligeront à me terrer dans un terrier tel un lapin apeuré ou de longer les murs comme un rat d’égoût. «En partie oui. Pas sur le moment. J’ai cru que… je l’avais rêvé.» ai-je avoué, tête basse, mes doigts ceignant mon genou avec vigueur. «Mais, je ne peux plus douter maintenant. Et personne n'agressera Micah. Pas tant qu’on sera en vie. Vrai ou pas ?» La maman a confiance en nous, en notre binôme. Elle cède à l’inquiétude, mais quand elle aura retrouvé la pleine maîtrise d’elle-même, elle s’en souviendra. Je ne me vexe donc pas. Je rapproche plutôt mon corps du sien et j’entoure sa taille d’un bras solide. «Rae. Regarde-moi. On ne quittera le loft que si on n’a pas d’autres choix parce que, pour le moment, c’est toujours un endroit où elle ne peut pas nous trouver. Je ne parierais pas la vie de Micah sur une hypothèse, mais je parierais la mienne que Lou veut nous voir partir de là où on se cache et que c’est exactement pour ça qu’on ne doit pas le faire. Ce n’est pas qu’une lubie de ma part…» Je ne jouerais pas la survie de ma fille, de ma femme et de la mienne sur un coup de poker. Mon amour du jeu et mon orgueil sont bornés par mes priorités. Ma famille étroite est mon garde-fou et l’heure est à la confiance. «Ce n’est pas un pressentiment non plus. C’est une tactique, une tactique logique. A l’hôtel, qui pourra vérifier qu’un gars d’étage n’est pas un vendu ?» Attrapé par la gorge par deux intuitions, j’ai d’abord demandé à Callum de descendre vérifier si des trackers n’ont pas été ajoutés à nos véhicules - la première - avant de m’enquérir de la seconde auprès de Raelyn. «Est-ce que tu penses qu’elle aurait pu s’associer à Mitch ? »
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mer 1 Mar 2023 - 10:55 | |
| YOU GOT MY BLOOD RUNNING, TURN THE HEAT TO SIX HUNDRED Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
« Non, et ils n’ont pas posé de questions. C’est pas ce qu’on apprend en premier à un soldat. » Ce n’est donc pas qu’un cliché et, puisqu’il va dans mon sens – hors de question que les frères d’armes de Callum en apprennent trop. Je fais confiance au jugement de ce dernier. Pas autant que s’il s’agissait d’Amos, mais je lui fais confiance tout de même. Sauf qu’elle ne s’étend pas à tous les cas de figure et je ne confierais pas ma vie à ces inconnus si, toutefois, ils apprenaient la nature de mon business. Le sens du devoir moral est une chose étrange et imprévisible. Faire monter Callum à bord, c’était un risque maîtrisé puisqu’Amos le connaissais et le considérait comme un frère. Révéler qui nous sommes à une demie douzaine d’hommes et femmes au service de leur nation, c’est tendre le bâton pour se faire battre ou, dans le cas présent, se faire passer les menottes au poignet et je n’ai pas plus envie que ma fille grandisse sans ses parents que qu’elle soit agressée par une rivale qui a perdu tout sens de raison. « Et ils ne doivent pas savoir. » - « On est d’accord. » Et il le sait. Il sait que j’ai vécu ces trente-six dernières années en ne partageant mes secrets avec personnes, coupée du reste du monde, n’entretenant que des relations superficielles avec toute personne ne gravitant pas autour du Club. « Il devrait y avoir un relais normalement. Callum a gardé tellement de contact. » Il vont tourner, donc, si j’ai bien compris et je n’y mettrais pas ma main à couper : mon esprit est entièrement focalisé sur la respiration de ma fille que je tiens dans mes bras, au détriment des muscles de mon dos qui me demandent pitié. Je les fais taire, toutefois. « Combien d’équipes différentes ? » Lui demander des précisions quant au plan d’attaque, c’est une façon de garder la tête froide.
« Non ! Mais, elle fait l’aller-retour jusqu’ici tous les jours ou presque et je doute qu’elle soit capable de ne pas céder à la pression si elle avait été suivie et interceptée. » Si je l’interroge sur la fiabilité de Ruth, si une trahison de la part de la nourrice de ma fille me ferait mal au cœur, c’est plus pour elle que parce que je m’y suis attachée. Nous échangeons à peine, la vieille femme et moi. Elle semble avoir compris mon mode de fonctionne et le respecter et, pour ça, je la tolère auprès de ma fille et au sein de mon foyer. Ce qui me désolerait, c’est que Micah découvre le goût amer de l’abandon et de la trahison alors qu’elle n’a même pas un an. Un jour, elle y sera confrontée, je ne me fais pas d’illusion et je l’ai trop été – trahie – pour ne pas voir ça comme une fatalité, et cela l’endurcira, mais n’a-t-elle pas le droit à quelques années d’innocences ? Elle s’est certainement attachée à sa nounou, d’une façon ou d’une autre. Sa présence lui est familière et je n’ai pas envie de bouleverser à terme toutes ses habitudes. « C’était aussi une façon de savoir si l’adresse du loft était toujours safe jusqu’à ce que je la rencontre et que Solas ne vienne te voir. » Je hoche la tête, retenant un soupir de soulagement qui n’a pas lieu d’être : je ne suis pas qu’en compagnie de mon complice, à qui je montre toutes les facettes de ma personnalité. Callum étant là et Callum étant un employé, j’incarne la froide et implacable dirigeante. Amos le remarque certainement puisque, contrairement à ce qu’il faisait lorsque nous étions encore seul, il me donne des réponses concises, concrète et sans effusion de sentiment. « Affirmatif. Mais, pas ce soir. » - « Non, il ne faut pas qu’elle s’en rende compte. » Je préfèrerais éviter de la perdre et de tout devoir recommencer avec quelqu’un d’autre. Or, je doute qu’elle apprécie de voir une milice débarquer chez elle en pleine nuit. « Demain matin, c’est faisable. » Un hochement de tête, c’est le seul merci que l’ancien frère d’arme d’Amos obtiendra de moi. Il le sait, il me connait assez pour ne pas s’en formaliser. « On appellera l’agence. On n’a pas besoin de se justifier auprès d’eux. » - « Tant qu’on continue à payer intégralement, ils ne poseront pas de questions. » Ma réponse est le prolongement des pensées d’Amos, je le sais. Aujourd’hui plus que tous les autres jours, nous sommes une équipe, une équipe qui a toujours été rudement efficace. « Ce qu’on lui dira à elle, je te laisse y réfléchir. Je suis sûre que tu trouveras quelque chose. » Plongée dans mes pensées, je hoche la tête doucement, pour ne pas brusquer et réveiller Micah qui dort malgré la "réunion de crise au sommet" qui se tient dans notre salon. Je lui envie son sommeil imperturbable, à ma poupée.
« En partie oui. Pas sur le moment. J’ai cru que… je l’avais rêvé. Mais, je ne peux plus douter maintenant. Et personne n'agressera Micah. Pas tant qu’on sera en vie. Vrai ou pas ? » - « Personne s’approchera d’elle dans un rayon de cinquante mètres tant que je respirerai. » Evidemment. Mes bras se referment un peu plus autour du petit corps de ma fille qui a glissé son pouce dans sa bouche. Mais cette solution garderait aussi Micah en prison toute sa vie, alors il va falloir en trouver une plus radicale. Je le sais au fond, que rien ne pourra me rassurer tant qu’Aberline et ses complices respireront ; aucun accord, aucune poignée de main ni aucun contrat, même signé avec notre sang. « Rae. Regarde-moi. On ne quittera le loft que si on n’a pas d’autres choix parce que, pour le moment, c’est toujours un endroit où elle ne peut pas nous trouver. Je ne parierais pas la vie de Micah sur une hypothèse, mais je parierais la mienne que Lou veut nous voir partir de là où on se cache et que c’est exactement pour ça qu’on ne doit pas le faire. Ce n’est pas qu’une lubie de ma part… » Je le regarde lorsqu’il me demande, mais il doit le voir, que j’ai du mal à être vulnérable, à l’écoute et à fleur de peau devant Callum. A l’inverse, je serre encore un peu mes bras autour de Micah. Les arguments d’Amos feront mouche plus tard, lorsque je serai capable de réfléchir avec la tête froide, lorsque j’aurais eu l’occasion de faire le tri dans mes émotions et de les gérer, seule ou avec Amos, mais personne d’autre. « Ce n’est pas un pressentiment non plus. C’est une tactique, une tactique logique. A l’hôtel, qui pourra vérifier qu’un gars d’étage n’est pas un vendu ? » Si je ne réponds rien, si je me contente de mordre ma lèvre, les yeux dans le vide, c’est parce que je crois que ma coupe est pleine. Je n’arrive plus à emmagasiner mes émotions pour les traiter plus tard, si bien qu’après avoir hoché la tête – le dernier argument d’Amos est imparable – je me retourne et lève les yeux au ciel, tentant de me calmer en me concentrant sur ma respiration. J’entends à peine Amos envoyer Callum au garage. Je sais qu’il le congédie en partie parce qu’il me connaît. Lorsqu’il disparaît, lorsque je me retourne vers mon complice, mon amant, la panique transparaît dans mon regard plus qu’elle ne l’a jamais fait. Je ne suis pas habituée à avoir peur. Je n’avais pas peur avant eux. « Est-ce que tu penses qu’elle aurait pu s’associer à Mitch ? » J’expire lentement tout l’air contenu dans mes poumons tentant de garder les idées claires, avant de secouer la tête. « J’en doute. » Envahie ou pas par mes émotions, je ne les laisse pas me submerger. Jamais. Je réfléchis, je fais appel à mes capacités à jauger les individus qui croisent ma route avec une facilité qui me caractérise. « Elle ne lui fait pas confiance. Je ne pense pas. » Je repense à ma rencontre avec Mitchell. « Elle lui a racheté son restaurant pour l’avoir sous sa coupe. Mais c’est plus une question d’orgueil et de fierté que parce qu’il peut lui être utile. » Et lorsque je lui ai rendu une petite visite pour le prévenir de rester loin de moi et de ma famille, il a plusieurs mois déjà, je n’ai pas vu chez lui de velléité de vengeance. « C’est jouissif pour elle d’en avoir fait son laquais. Mais non, elle ne lui fait confiance. Je ne crois pas. » Je suis prête à y mettre ma main à couper. Lou et moi sommes différentes. Mais Lou et moi connaissons toutes les deux le goût de la trahison et je pense qu’elle est aussi vaccinée que je le suis, en ce qui concernant Mitchell. « Mais ça ne coûte rien de transférer son signalement à ces agents. » Ceux qui sont postés dehors, devant chez nous. « Je peux passer quelques coups de fil, demain. Me renseigner pour savoir s’il est en ville. »
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| | | | (#)Mer 1 Mar 2023 - 21:29 | |
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YOU GOT MY BLOOD RUNNING, TURN THE HEAT TO SIX HUNDRED
J’ai répondu à toutes les questions de Raelyn sans broncher. J’ai dompté mon don inné et agaçant pour l’interprétation concédant aux peurs de mon épouse le droit d’exister et de la bousculer. Toutes ces interrogations en deviennent légitimes. N’est-ce pas à moi de la rassurer ? N’est-il pas évident que mon rôle consiste à négliger mes angoisses pour soulager Raelyn des siennes ? Je ne crains pas de m’oublier dans l’aventure. Je ne considère pas non plus que la soutenir est un sacrifice. J’estime qu’il convient de maintenir le pot droit et qu’en qualité de père et d’époux, c’est à moi de rassembler force et courage pour que la panique ne gagne pas mon couple. Elle nous empoisonnerait et nous pourrions commettre des erreurs que nous regretterions toute notre vie. Dès lors, j’enferme mes émotions dans les oubliettes du donjon de mon cerveau. Je cajole, j’embrasse et je caresse. Je murmure pour éviter que mon timbre ne résonne comme la cloche d’une alarme. Je m’emploie à préserver l’ambiance calfeutrée qui, à défaut d’être sereine, nous maintient à peu près au coeur de cette illusion. En d’autres circonstances, j’aurais maudit l’arrivée de Callum. Sa présence nous ramènera d’emblée à la réalité effrayante qui pèse sur les épaules de notre gamine. Sur l’heure, je suis heureux de le voir. Il détient des informations capitales qui, peut-être, nous permettra de fermer un oeil au cours de cette nuit bien entamée. En outre, le pragmatisme fermera le portail duquel s’échappe la sensation d’être impuissants. Certes, nos informations sont maigres. Nos certitudes ? En partie inexistante. Mais qu’importe. Au plus nous discutons, au plus nous nourrissons la conviction que chaque participant de cette réunion marche dans la même direction : protéger un enfant innocent, notre enfant, la concrétisation d’un amour sincère, le fruit de cette évidence qui a pris forme dès l’instant où mettre un terme à cette grossesse nous est devenu insoutenable pour Raelyn et moi. Oui. Nos idées convergent toutes dans la même direction. Nos réflexions s’agrippent au même fil d’Ariane qui nous guide dans l’obscurité provoquée par nos questions sans réponse : Solas se trahira-t-il ? Sa visite était-elle un piège ? Sommes-nous en sécurité au loft ?. Mais, ce n’est pas suffisant. Ce n’est pas assez pour ma conjointe qui lutte pour garder à distance ce qu’elle définit comme une faiblesse. Elle se bat avec son coeur pour le museler, pour qu’il n’adresse aucun message clair à un autre spectateur que moi. Alors, je me rapproche d’elle. J’en appelle à sa raison et non à ses émotions. Je convoque la femme solide, baronne de la drogue et reine des réseaux les plus sombres de Brisbane. J’invite autour de la table basse la jeune femme qui s’est sortie de ses problèmes de drogue, qui a confronté Mitchell, qui a obligé des équipes qui lui ont été loyal - à lui, pas forcément à elle - à courber l’échine devant sa petitesse. Ils se sont inclinés, malgré qu’elle soit Femme, devant la grandeur qui se dégage de son aura. C’est à elle que je m’adresse et, quoiqu’elle n’apparaisse pas, je jurerais qu’elle m’a entendu. Au contraire, Rae se serait défendue de mes arguments. Elle aurait soulevé la moindre faille de mon plan au lieu de se lever et de tourner le dos au discret Callum. Lui-même à détourner les yeux et, en mon for intérieur, je l’ai remercié de ne pas chercher à percer les mystères du chagrin de ma complice. Il n’a pas remarqué sa respiration saccadée. Il ne s’est pas non plus vexé qu’elle lui ait tourné le dos. Il m’a jeté un coup d’oeil et, quoique j’ai employé le ton de l’impératif, négligeant notre lien indéfectible qui induit plus de respect, j’ai lu dans son regard qu’il a compris. Il s’est levé et il s’est éclipsé. Il nous a laissé seul et si, d’emblée, j’ai songé à serrer les prunelles de mes yeux dans mes bras, j’ai d’abord traité les symptômes de ma seconde présomption - la première relevant aussi du prétexte n’était destinée qu’à mon frère d’armes - de peur d’être contagieux. «Je suis rassuré de l’entendre. Et je le serai encore plus si les hommes de Cal ont son signalement. Le sien et celui de toutes les personnes qui lui sont restées fidèles. C’est dans tes cordes…» Je n’interroge pas, je confirme. Je lui rappelle ô combien j’ai foi en elle, plus qu’elle-même parfois. Ce fut vrai à mesure que j’apprenais à la connaître, ça s’est vérifié tout au long de notre relation, c’est devenu plus effectif encore tandis qu’elle remontait la pente après avoir frôlé la mort… J’aurais tellement d’autres exemples à lui soumettre. Ils sont légion, sauf qu’elle n’a pas besoin que je lui chante un lai en son hommage. «Allez, viens.» ai-je prononcé à voix basse. Je ne lui tends pas les bras, je les ceins dans les miens et je la serre un peu plus fort. « Tout va bien se passer. On est une équipe et elle est toute seule. Qui peut nous arrêter ?» J’ai peint mon discours des couleurs d’un sourire. Puis, je me suis tu jusqu’à ce que Callum frappe de nouveau à la porte, prêt à prendre le relais. Grâce à lui, j’ai pu monter à l’étage avec ma famille. J’ai eu l’occasion de border Micah sous nos draps et de dresser autour d’elle des barricades de coussins. « Elle va bien, Rae. Regarde. Elle dort paisiblement et on est en sécurité.» ai-je affirmé en cheminant en direction de ma partenaire. J’ai entrelacé nos doigts et, malgré sa résistance, je l’ai entraînée dans la salle de bain. Evidemment, j’ai laissé la porte entrouverte afin d’entendre les pleurs éventuels de Micah. Mais, elle ne se réveillera pas. Je n’agis que pour le bien de Rae que je tire dans mes bras. Ma main dans sa nuque, je l’ai exhortée à dissimuler ses traits contre moi et, de quelques mots enrobés de miel, j’ai ajouté : «Pleure. ça va te faire du bien. Tu en as besoin. Après, tu y verras plus clair. Il n’y a que toi et moi ici. Tu as le droit et, demain, si tu veux, tu hurleras. Tu me frapperas si ça te chante, mais faut que tu évacues. Vraiment.» L’amour entre deux êtres à cet immense pouvoir d’écarter le jugement en présence de l’autre. Il nous est possible d’être fragile sans redouter d’être déprécié, sans même douter finalement, car les couples comme celui que nous formons se font un sacerdoce heureux de sécher les larmes, d’être une béquille, d’être un soutien permanent pour celui auquel on a choisi de se lier à la vie à la mort, celui à laquelle nous sommes dévoués.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
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(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Jeu 2 Mar 2023 - 20:09 | |
| YOU GOT MY BLOOD RUNNING, TURN THE HEAT TO SIX HUNDRED Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
J’ignore si Amos m’interroge volontairement, parfaitement conscient que cela aidera mon esprit à se focaliser sur autre chose, quelque chose de concret, des questions auxquelles j’ai les réponses et un sujet sur lequel je ne me sens pas totalement impuissante et pour cause : je connais Mitchell. Pendant plus d’une décennie, je me suis assise à ses côtés, ce qui fait probablement de moi la meilleure juge le concernant. Je le connais au point d’anticiper certaines de ses actions, au point d’être capable de déterminer s’il trempe oui ou non dans la machination visant à s’en prendre à ma fille.
Et pourtant, si je pense que non, ce n’est pas tant à cause de qui il est, mais de qui est Lou. Si nous avons une chose en commun, c’est notre méfiance – la mienne est innée, la sienne acquise – et la hargne que nous ressentons après avoir été trahie. A sa place, j’aurais fait de Mitchell mon faire valoir, mais jamais rien de plus qu’un pion dans mes projets. A sa place, j’aurais paradé avec mon ancien ennemi, une laisse passée autour du cou, mais je ne lui aurais plus jamais donné l’occasion de me planter un couteau dans le dos. Toutefois, je projette de me renseigner pour ne rien laisser au hasard. « Je suis rassuré de l’entendre. Et je le serai encore plus si les hommes de Cal ont son signalement. Le sien et celui de toutes les personnes qui lui sont restées fidèles. C’est dans tes cordes… » Je hoche la tête. Il est facile pour moi de trouver des clichés de l’ancien malfrat. Facile aussi d’appuyer sur quelques leviers pour trouver l’information qui nous intéresse : est-il en ville et donc susceptible de profiter de la situation. Pour ça, je n’ai pas besoin d’attendre le lendemain : dès que je retrouverai mon téléphone, j’enverrai les messages à plusieurs contacts à même d’avoir l’information en leur possession ou, à défaut, de se renseigner pour me l’apporter sur un plateau. Amos étend les précautions à prendre à ceux qui ont fui le Club lors de ma prise de pouvoir, et je ne peux qu’applaudir sa prudence. « Allez, viens. » Mon époux m’offre refuge dans ses bras, contre son torse, et je m’y glisse sans protester. « Tout va bien se passer. On est une équipe et elle est toute seule. Qui peut nous arrêter ? » Je doute qu’elle soit seule. En revanche, elle a aujourd’hui été trahie par l’homme auquel elle fait peut-être le plus confiance. Si même ses plus fervents partisans désapprouvent ses futurs plans, auprès de qui pourra-t-elle chercher de l’aide ? « Elle trouvera des gens pour la suivre. » Je ne suis ni naïve ni idiote : en quinze ans, je me suis fait de nombreux ennemis, certains seront peut-être disposés à l’aider dans sa quête de vengeance. Tous n’approuveront pas le meurtre d’un bébé, mais certains ne possèdent aucun sens moral. « Mais ça n’a pas d’importance. Je les tuerai tous. » Ou en tout cas, tout ceux qui menaceront la sécurité et la vie de ma fille.
Je suis encore dans les bras d’Amos lorsque Callum remonte. Je n’échange pas un regard avec lui et, lorsque mon complice glisse une main au creux de mes reins pour me guider jusqu’à l’étage, je ne lui adresse pas le moindre mot non plus. N’existent plus que mon amant et ma fille. Je suis reconnaissante à l’ancien militaire de monter la garder à la place d’Amos. Toutefois, j’aurais préféré que sa présence ne soit pas nécessaire : j’ai l’impression d’être envahie dans mon intimité, puisque tant d’étranger rodent autour de la maison pour nous protéger. Amos parvient enfin à arracher Micah de mes doigts, mais la tension dans mes muscles témoigne de l’épreuve que cela représente pour moi. Il la couche non pas dans sa chambre, mais dans notre lit, et c’est la seule raison qui me pousse à accepter de la lâcher. Nous sommes là, juste à côté et lorsqu’il attrape ma main dans la sienne, je ne peux empêcher mon regard de dévier jusqu’à ma fille. « Elle va bien, Rae. Regarde. Elle dort paisiblement et on est en sécurité. » - « J’arrive pas à m’empêcher de penser à ce qui serait arrivé s’il te nous avait pas prévenu. » Et si je méprise toujours Solas Forthys de toute mon âme, j’ai à présent une dette envers lui. Dans n’importe quelle circonstance, cela aurait accru mon mépris à son égard, mais ma fierté et mon orgueil ne souffrent pas puisqu’il est question de Micah. Elle est plus importante que nos querelles et affrontements passés. Amos me tire jusqu’à la salle de bain, et je finis par arrêter de lutter. J’ai besoin de retrouver l’esprit clair. J’ai besoin de m’extirper émotionnellement de la situation pour être capable de l’affronter avec toutes les qualités que je possède. Ses doigts glissent dans ma nuque, et mon regard de jade s’accroche au bleu du sien. « Pleure. ça va te faire du bien. Tu en as besoin. Après, tu y verras plus clair. Il n’y a que toi et moi ici. Tu as le droit et, demain, si tu veux, tu hurleras. Tu me frapperas si ça te chante, mais faut que tu évacues. Vraiment. » Amos est l’une des rares personne à avoir jamais assisté à ce spectacle, et le seul à avoir eu le "privilège" de me voir verser des larmes sans être sous l’influence de la cocaïne, ou en plein sevrage. J’ai pleuré lorsque j’ai appris la vérité le concernant. J’ai pleuré lorsqu’à l’hôpital, il m’a posé une question, récupérant ainsi son gain de notre pari idiot. La chose reste rare. Elle est à mes yeux signe de faiblesse et pour sauver ma fille, je ne dois pas laisser cet hideux défaut m’étreindre. « Je ne vais pas pleurer. » Pourtant, je l’attire un peu plus contre moi, malgré moi à la recherche du réconfort que me procure ses bras. « Prends moi dans tes bras malgré tout. » Même si je ne m’autorise pas à éclater en sanglot, j’ai besoin de lui. Il est mon roc dans les rares circonstances où je perds les pédales, Amos. « Je ne verserai pas une larme tant qu’elle ne sera pas en sécurité. » Il est rare que je fasse des promesses que je ne suis pas certaine de pouvoir tenir, mais celle-là ne menace pas notre équilibre en tant que couple ou parents. « Embrasse-moi. » Fait moi oublier, grâce à la douceur de tes lèvres et la chaleur de ton corps que je suis bouleversée. Mes lèvres s’écrasent contre les siennes, et mes mains s’enroulent autour de sa nuque. « Sers moi plus fort. » J’en ai besoin, un besoin quasi vital.
RP terminé
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| | | | | | | | (Amelyn #80) ► you got my blood running, turn the heat to six hundred |
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