| (swalex #8) i can love me better |
| ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52462 POINTS : 580 TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglais CODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
bride #5 › uc.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 › lucas #3 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
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AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019 | (#)Jeu 2 Fév 2023 - 16:50 | |
| (début 2008, londres) @alexandra anderson Swann Est-ce que je peux dormir chez toi ce soir ? Swann Elle a un peu trop bu. Swann n’aime pas demander de l’aide. Il n’aime pas l’idée de dépendre de quelqu’un, et le problème n’est pas d’être dépendant, mais bien de déranger autrui. Et lorsqu’il s’agit d’Alex, il sait à quel point il va la déranger avec sa demande, parce qu’elle va devoir en parler à ses parents, parce qu’ils se feront des idées, parce qu’il n’a certainement pas la force de négocier quoi que ce soit ce soir. Il pourra dormir sur le canapé, il le jure, ce n’est même pas un problème. Tout ce qu’il demande, c’est de ne pas être seul pour la soirée. Ou, tout du moins, de ne pas être chez lui. Il n’a pris des affaires que pour une seule journée, de toute façon, il rentera rapidement et il dérangera les Clarke quelques heures à peine.
N’ayant de toute façon pas vraiment d’autre choix, il prend le risque de se présenter devant le domicile de sa famille sans avoir eu de réponse de la part d’Alex. Devant la porte d’entrée, il bascule un moment d’un pied à l’autre avant d’enfin prendre la décision d’appuyer sur l’interrupteur, s’attendant presque à recevoir une décharge électrique. Ce quartier n’est pas le sien, il n’y a pas sa place, et il le sait parfaitement. Preuve en est, il jure qu’il n’y restera pas. Sa main passe nerveusement dans ses mèches bouclées, avant qu’il ne range une partie de ses cheveux derrière son oreille. Aussitôt, trop courts, ils reviennent sur son visage. Ce dernier a pris une teinte rosé, attaqué par le froid de l’hiver qui n’a aucune pitié pour Londres et sa banlieue. Dès que la porte s’ouvre, il relève aussitôt la tête, ses pupilles agrandies par l’obscurité se distinguant à peine de l’éternel sombre de ses iris. “Je… Bonjour Madame Clarke.” Il espérait tomber sur une autre Clarke, de toute évidence, mais il ne se montre pas moins poli pour autant. “Je suis un ami d’Alex. Swann. Est-ce qu’elle est là ?” Il ne sait pas quelle stratégie aborder, il ne sait pas s’il peut lui-même demander à loger chez eux pour ce soir, il ne sait pas si Alex sera pour l’idée. Il ne sait pas grand chose, en réalité, et ça se lit aisément sur son visage. Finalement, ses lèvres se retroussent pour laisser place à ses dents par dessus, qui les attaquent silencieusement. |
| | | | (#)Ven 10 Fév 2023 - 2:06 | |
| (début 2008, londres) @Swann Buchanan Swann Est-ce que je peux dormir chez toi ce soir ? Swann Elle a un peu trop bu. Elle a reçu le message de Swann et au même moment son téléphone s'est éteint, foutue batterie. Et voilà qu'elle traverse Londres, ou plutôt quelques quartiers de Londres en courant espérant tomber sur Swann avant qu'il ne tombe sur quelqu'un de sa famille. Faut dire qu'elle n'aime pas être associée à la famille Clarke. Elle n'aime pas être vu avec eux, devoir subir les nombreux repas dans lesquels elle n'a pas sa place. Les soirées durant laquelle elle doit tenir compagnie à d'autres jeunes pendant que les pères font des affaires autour d'un cigare et d'un verre de whisky beaucoup trop cher. Une jeune fille assez jolie pour n'avoir pas besoin qu'on s'intéresse à ce qu'elle est ou à ce qu'elle pense. Ça tombe bien, parce qu'Alex ne sait pas qui elle est. 18 ans depuis quelques semaines, elle n'est pourtant encore qu'une enfant, ou plutôt une adolescente qui se cherche au milieu de ce monde dans lequel elle ne trouve pas sa place. Se tenir droite, elle sait le faire. Se taire, elle a apprit à le faire parce qu'on ne demande pas à une jeune fille ce qu'elle pense. On ne lui demande pas de penser d'ailleurs, parce que son père pense pour elle. Sait pour elle. Décide pour elle. C'est comme ça dans la famille Clarke et Alex n'a jamais vu autrement, autre chose. Il choisit les soirées ou elle doit aller, il choisit qui elle peut voir, il choisit les activités qu'elle peut faire. Enfin il choisit, disons plutôt qu'il décide, il impose et elle n'a d'autres choix que de dire oui, de suivre, de se taire, d'être là. Le patriarcat dans toute sa splendeur et Alexandra Clarke ne connait rien de ce monde, rien d'elle même, pour pouvoir se rebeller. Elle a dix huit ans, et elle a attendu ça toute sa vie, le jour ou enfin elle n'aurait plus besoin de l'accord de ses parents pour tout et rien, le jour ou elle pourrait décider, choisir, diriger sa vie mais elle n'a pourtant pas les bagages pour le faire. Un compte en banque rempli. Une tête pleine de connaissances enseignées dans sa luxueuse école privée, mais une connaissance de la vie et d'elle même qui frise le néant. Elle a essayé d'être une fille bien, elle a essayé d'attirer l'attention de ses parents, de les rendre fiers, elle a essayé de répondre à toutes leurs attentes, mais ça n'a jamais marché. Elle n'a jamais été à la hauteur pour eux, et elle n'a jamais vraiment su ce qu'elle devait faire. Ce pourquoi elle était là dans cette famille. Elle n'a que très peu de certitudes dans la vie Alex, mais depuis peu, elle sait une chose, elle ne veut pas vivre la même vie que sa mère. Elle ne veut pas de ce monde, elle ne veut pas d'un mari comme son père, elle ne veut pas finir seule et triste dans une grande maison vide comme sa mère, à pleurer, dormir, pleurer, dormir, et attendre que monsieur rentre. Elle déteste son père, elle plaint sa mère. Elle déteste cette vie, sa vie.
Mais dans son monde, au milieu des gens comme elle, à la vie si rangée, si propre (en apparence), si calculée, si froide, si hautaine, il y a Swann. Il est différent. Il n'est pas comme elle, ou plutôt il ne vient pas du même monde qu'elle et il est fascinant. Assez fascinant pour qu'elle ait daigné lui faire une petite place dans sa vie, là ou ceux de son monde n'ont jamais pu aller. Montrer son vraie visage, montrer la vraie Alex, c'est pas facile pour elle qui ne sait pas encore qui elle est, mais avec Swann elle apprends à le faire. Sans la pression sociale, sans les attentes d'un monde dans lequel elle refuse d'entrer pleinement. Elle le fait par obligation mais jamais avec envie, avec enthousiasme, jamais par choix. Avec Swann c'est différent. Elle rit, elle apprends, elle se découvre, elle découvre la vie loin de ce quartier riche. Et pourtant voilà que ce soir ces deux mondes vont entrer en collision et Alex redoute le pire. Parce que le pire est derrière sa porte, et elle craint le moment ou son père va rencontrer Swann. Le moment ou d'un regard, il va juger son ami et décider sans discussion possible qu'il ne mérite pas d'être ami avec sa fille et elle ne veut pas perdre cet ami, parce qu'il est littéralement son seul ami, le seul qui ne soit auprès d'elle que par choix et elle ne veut pas que ça change. Elle ne veut pas qu'il ait à faire face à Monsieur Clarke, personne n'a jamais rien fait d'aussi mal pour mériter de rencontrer la route de son père et elle ne veut pas que Swann ait à vivre une telle confrontation.
Alors elle court aussi vite qu'elle peut pour arriver jusqu'à chez elle, et quand elle voit Swann devant la porte de son domicile elle se raidit légèrement et elle soupire en décelant la silhouette de sa mère qui fait face à Swann. Elle entends les paroles de Swann et elle se précipite derrière eux. « Je suis là, je suis là. » Qu'elle dit en arrivant essoufflée de sa course imprévue. « Il est là ? S'il te plaît ne lui en parle pas. » Lui étant son père, elles le savent, et si elles ont un point commun toutes les deux c'est qu'elles n'ont pas leur mots à dire face à lui. Il décide autant pour sa fille que pour sa femme et à voir le regard que lance Alex à sa mère, ça a l'air d'être assez important pour elle que Monsieur Clarke ne sache pas. On peut lire une sorte de peur dans le regard, la crainte qu'elle ressent en pensant à son paternel n'a rien de normal. « Il n'est pas là ce soir, il a du s'absenter pour le travail. » Elle ne lui dit pas qu'elle ne lui en parlera pas et pourtant cette simple phrase suffit à rassurer Alex, et le soulagement se voit dans son visage. Il n'est pas là, voilà au moins une chose de moins à gérer pour Alex. « Je suis désolée Swann, l'arrivée de ma fille ne m'a pas permis de vous répondre. Mais entrez avant d'attraper froid, je suis ravie de rencontrer un ami de ma fille. » Alex ne partage pas ce ravissement mais elle ne veut pas froisser ni sa mère, ni Swann et elle veut surtout que ça se passe au mieux et qu'elle puisse en finir avec cette situation gênante. « Vous êtes le premier garçon qu'elle invite chez nous. » Elle fait non de la tête Alex. Non parce qu'elle ne veut pas que sa mère aille sur cette voix, non parce qu'il est certes le premier garçon qu'elle invite (et encore elle ne l'a pas vraiment invité) mais non parce qu'il n'est pas ce que sa mère semble sous-entendre. « Maman ce n'est pas ce que tu crois. » Elle ne sait même pas vraiment ce que sa mère croit, personne ne le sait réellement, puisqu'elle ne le dit jamais, puisqu'elle ne se montre que très rarement à son avantage, mais ce soir, heureusement elle semble être dans un bon jour. Il n'y en a pas beaucoup ces temps ci. Sans doute est-ce lié à l'absence du chef de famille. Et si elle ne se montre pas réticente à ce qu'un ami de sa fille soit chez eux aujourd'hui, Alex n'ose pas vraiment lui parler du fait qu'il va dormir ici cette nuit. « Vous allez dîner avec nous Swann ? » Voilà que c'est sa mère qui aborde le sujet en premier, enfin le repas déjà, pour la nuit on verra. Alex a lu les sms sans pouvoir y répondre mais elle a lu et elle ne compte pas le laisser dormir dehors, elle aurait juste aimé le faire entrer de façon clandestine, mais maintenant qu'il est là, et surtout que Charles Clarke n'est pas là, elle n'a plus vraiment besoin de le cacher mais elle n'avait pas vraiment envie de lui infliger un repas avec maman Clarke non plus « Nous avons beaucoup de recherches à faire pour les cours, nous montons à l'étage, je demanderais à Nuria qu'elle nous monte notre repas. » C'est faux et elle risque de s'en douter, ils ne sont même pas dans la même école mais tout est prétexte pour sortir de cette situation non ? Nuria ne sera pas intrusive elle, Nuria n'ira pas chercher à importuner ou à questionner Swann et c'est tout ce qu'Alex désire. « Alexandra, laisses la porte de ta chambre ouverte. » Alex soupire, gênée par les mots de sa mère, elle a dix huit ans, elle devrait faire ce qu'elle veut non et pourtant elle ne réplique pas, et une fois en haut elle fera ce que bon lui semble, parce qu'il n'y a pas son père, parce que sa mère n'est pas celle qu'Alex craint. « Suis moi avant qu'elle ne décide de te faire passer un interrogatoire. » Elle glisse les mots doucement à Swann sous le regard de sa mère qui ne dit rien mais dont le regard semble parler pour elle. « Désolée de ne pas avoir répondu, ma batterie est à plat. » Elle jette son téléphone sur son lit en entrant dans sa grande chambre. Une chambre qui sent le luxe, et l'abondance mais qui semble dénuée de personnalité. « Fais comme chez toi, installes toi, tu veux un thé, un chocolat ? » Un canapé, un fauteuil, un lit, un siège de bureau, il n'a que l'embarra du choix pour se poser et Alex est la première à s'asseoir. C'est étrange pour elle d'avoir Swann ici, d'avoir quelqu'un ici tout simplement, mais elle essaye d'être une bonne hôte, ou au moins une bonne amie, même si elle ne sait faire ni l'un, ni l'autre. « Comment tu vas ? Elle ne t'a pas fait de mal ? » C'est un peu plus sérieux d'un coup. Parce qu'Alex ne connaît pas la violence ou l'alcool, elle ne connaît pas l'environnement dans lequel vit Swann, elle sait juste que comme elle, ses parents ou sa mère, n'est pas le modèle de parentalité ou du moins pas celui qu'elle aimerait avoir, mais on ne choisit pas ses parents non ? Et lui comme elle, sont bien placés pour en témoigner. |
| | | ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52462 POINTS : 580 TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglais CODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
bride #5 › uc.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 › lucas #3 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
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AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019 | (#)Ven 10 Fév 2023 - 16:47 | |
| Il est plus que jamais surprise lorsqu’Alex se présente derrière lui, le souffle court, plutôt que sur le pas de la maison qui est pourtant la sienne. « Je suis là, je suis là. Il est là ? S'il te plaît ne lui en parle pas. » Si les premiers mots lui sont plus ou moins adressés, il comprend aisément qu’il n’en est pas de même pour les autres, et laisse la discussion entre mère et fille suivre son cours. Il est la pièce ajoutée du puzzle, celle qui n’aurait peut-être jamais dû exister, et il sait qu’il se trouve plus que jamais sur un siège ejectable. « Il n'est pas là ce soir, il a du s'absenter pour le travail. » Il jurerait presque entendre le souffle de soulagement émaner du coeur de son amie. Son père sera absent ce soir, donc, et c’est apparemment la meilleure sorte de bonne nouvelle qui puisse exister. « Je suis désolée Swann, l'arrivée de ma fille ne m'a pas permis de vous répondre. Mais entrez avant d'attraper froid, je suis ravie de rencontrer un ami de ma fille. » Il ne s’en était pas vexé, bien conscient de la situation autant que de l’urgence dans la voix d’Alex, mais désormais il esquisse un sourire de circonstance pour remercier sa mère de l’accueillir chez lui sans tenter de lui faire passer un interrogatoire outre mesure - pour diverses raisons, toutes plus erronées les unes que les autres, elle aurait pu. “Merci madame Clarke.” Il finit par souffler, garçon poli qui cherche à faire le moins de vagues possibles. Demain, à la première heure, il jure qu’il ne sera plus là et qu’il ne leur causera pas la moindre once de souci. C’est comme s’il n’était même jamais venu. « Vous êtes le premier garçon qu'elle invite chez nous. » Et alors qu’il a déjà le premier pied sur une des marches du perron, c’est avec les lèvres scellées et mordues qu’il jette un regard plus désolé que jamais à Alex. Ils n’ont pas besoin d’un long discours pour comprendre ce que sa mère sous-entend par garçon. “Oh non, on est pas…” - « Maman ce n'est pas ce que tu crois. » Oui, voilà. Ils ne sont pas en couple, ils n’ont aucune intention de l’être, et Alex est simplement une de ses amies les plus chères, autant qu’une des rares sur lesquelles il a jugé pouvoir compter à un moment difficile. Il a agit dans l’urgence et n’a pas réfléchi plus loin. S’il l’avait fait, il aurait anticipé que toute la famille d’Alex allait se faire des idées, à ainsi le voir débarquer chez eux au dernier moment.
« Vous allez dîner avec nous Swann ? »- “Si cela ne vous dérange pas, j’aimerais beaucoup.” Du haut de ses dix-huit ans, il ressemble soudainement à un enfant. Il ne veut pas déranger, il le jure, mais il manque cruellement d’autres options. Il ne veut pas retourner chez lui, et il n’a pas beaucoup d’amis sur lesquels il peut compter au point de demander l’hospitalité au dernier moment. « Nous avons beaucoup de recherches à faire pour les cours, nous montons à l'étage, je demanderais à Nuria qu'elle nous monte notre repas. » Il imagine aisément que Nuria est l’employée de maison, ou n’importe quel métier qui y ressemble plus ou moins, et l’idée lui semble très bonne. Ils auront du temps pour eux et, surtout, ils n’auront pas à répondre aux questions de sa mère qui, bien que bien intentionnée, se montre déjà trop curieuse aux yeux de Swann qui n’a pas le coeur à expliquer toute la situation ce soir. Quoiqu’ils disent, elle continuera pourtant de penser qu’ils sont en couple, jeunes, et trop timides pour l’avouer entre eux mais surtout à un adulte de la famille. Elle ne pourrait pas être plus loin du compte, pourtant. « Alexandra, laisses la porte de ta chambre ouverte. » Dans un autre contexte, il aurait sourit face à cette demande typique d’une mère impliquée dans la vie de sa fille nouvellement majeure. « Suis moi avant qu'elle ne décide de te faire passer un interrogatoire. » Ce qu’elle n’a pas besoin de lui répéter. Il n’a que très peu envie de répondre à ses questions, de toute façon, aussi poli soit-il.
Ainsi, ils montent les escaliers plus rapidement que jamais, Swann sur ses talons prenant soin de garder la porte à peine entrouverte, pour répondre aux attentes de sa mère mais aussi pour filtrer un minimum les mots qui seront les leurs. « Désolée de ne pas avoir répondu, ma batterie est à plat. Fais comme chez toi, installes toi, tu veux un thé, un chocolat ? » - “Juste un verre d’eau, s’il te plaît.” Son regard se pose partout et nulle part à la fois, lui qui avait déjà été surpris par tout le luxe de la maison alors qu’il l’a à peine aperçu de l’intérieur. La chambre d’Alex est dans le même registre, et elle ne manque de rien. Au fond, il est simplement heureux pour elle. Sa famille est terriblement riche, ce n’est un secret pour personne, et certainement pas pour lui qui se contente de s’asseoir au bout du lit, peu habitué à autant de faste. “Et c’est moi qui suis désolé. Je sais que j’aurais pas dû venir sans que tu m’aies répondu, mais…” Il ne savait pas quoi faire, tout simplement. « Comment tu vas ? Elle ne t'a pas fait de mal ? » - “Non, non non.” Elle a ses problèmes, de toute évidence, mais elle tient généralement son fils loin de ses accès de colère. Tout du moins, assez loin pour ne pas s’en prendre physiquement à lui, la plupart du temps. “J’ai appelé la police pour qu’ils s’assurent qu’elle ne fasse rien de stupide cette nuit, mais elle m’a entendu et… ouais, je voulais pas rester une seconde de plus.” Elle lui en veut, elle pense que son propre fils l’a trahi, et la vérité c’est qu’une part de lui pense qu’elle n’a pas si tort que ça, au final. “Je suis plus un gamin, je devrais être capable de prendre soin d’elle maintenant, mais c’est toujours différent de s’occuper d’un proche dans ce genre de cas.” Les mots blessent à un niveau bien différent, quand sa propre mère lui annonce qu’elle ne l’a jamais aimé, qu’il n’est qu’une déception, et que de toute façon elle n’a jamais voulu de lui. Parfois elle le pense, parfois elle ne le pense pas, et à chaque fois elle l’oublie dès le lendemain, ne laissant à Swann d’autre choix que d’agir comme si de rien n’était. “Je suis désolé pour ta mère, je voulais pas qu’elle pense qu’on est ensemble, ou je sais pas quoi. Je lui expliquerai toute la situation si tu veux, elle te laissera tranquille en terme d’interrogatoires.” Il ne veut pas ébruiter les rumeurs au sujet de la passion de sa mère pour la bouteille, mais la vérité c’est que l’immense majorité du quartier est déjà au courant. Alors, si cela peut éviter à Alexandre d’avoir des discussions terriblement gênantes, il lui doit au moins ça. Il doit simplement reprendre un peu de couleurs, et après il jure qu’il sera capable d’avoir cette conversation. |
| | | | (#)Lun 27 Fév 2023 - 16:57 | |
| (début 2008, londres) @Swann Buchanan Swann est là chez elle, dans un environnement ou elle n'a jamais invité quelqu'un, n'ayant elle même très peu envie d'être ici mais elle n'a guère le choix. Elle sait pourtant reconnaître que son domicile n'est pas le lieu le plus accueillant et le plus agréable dans lequel évoluer alors elle épargne aux autres cette étape aussi désagréable qu'inutile. Personne ne serait assez intéressant, assez bien, assez tout simplement aux yeux de Charles Clarke. Il n'est pas là et pourtant sa présence semble omniprésente dans l'esprit d'Alex qui pense à ce qu'il se serait passé s'il avait été présent et à comment Swann aurait été reçu. Il aurait honte qu'elle côtoie des gens comme Swann, elle le sait et c'est aussi pour ça qu'elle déteste tant son père, qu'elle le craint tant parce qu'il a le pouvoir de la priver de faire des choses, de voir des gens, de vivre tout simplement. Il n'est pas là, et elle peut gérer sa mère. Quand elle est dans un bon jour, elle peut la gérer et même si l'embarra est présent au moment ou elle initie les premiers sous-entendus, la mise au point est rapide, claire, nette, sans débat. Elle ne laisse aucune place aux questions de sa mère et pourtant elle arrive quand même à en poser une. Une seule et elle sent que Swann est mal à l'aise, presque perdu face à la question de madame Anderson. “Si cela ne vous dérange pas, j’aimerais beaucoup.” Pourtant il s'en sort très bien, même si le jeune adulte ressemble d'un coup bien plus à enfant poli qui ne veut pas causer de problèmes qu'à un jeune adulte de 18 ans, mais Alex vient à son secours. Elle ne compte pas lui imposer un repas de famille avec les Anderson, son père aurait été là, elle n'aurait pu y échapper mais quand le chat n'est pas là, les souris dansent, c'est ce que l'on dit non ? Et quand Monsieur Charles Clarke n'est pas là, Alex vit. Elle entraîne son ami dans un lieu qui n'a n'avait vu quelqu'un d'autres qu'elle et les serviteurs de la famille Clarke, jamais une amie, encore moins un ami. Peut-être une copine quand elle était jeune mais ça fait bien des années que la famille Clarke a explosé. Trop de rancœur, trop d'orgueil, trop de connard au sein d'une même famille, ça ne pouvait pas tenir. Mais c'est une histoire pour un autre jour.
Ils sont dans la chambre d'Alexandra et elle ne sait comment se comporter en hôte. Elle n'a jamais eu à faire ça et au fond, elle a peur du jugement des autres, enfin pas des autres mais de Swann. Elle n'a jamais caché ses origines, école privé, quartier de riche, elle ne lui a pas menti, mais quand ils se retrouvent c'est loin de tout ce monde. Loin du luxe, loin de ce monde qu'Alex rejette mais qui fait partie d'elle et aujourd'hui, il est là. Il peut voir à quel point la maison pu le luxe, à quel point la chambre d'Alex est indécemment grande. Il peut voir ce qu'elle tente de renier, son côté fille de riche et elle a peur que le regard de Swann sur elle change après ça. Non pas qu'il soit du genre à juger, bien au contraire, mais elle le ferait elle. Elle le fait, elle juge le monde dans lequel elle a grandi alors elle ne pourrait pas lui en vouloir de faire de même. “Juste un verre d’eau, s’il te plaît.” « Je vais nous chercher ça je reviens. » Elle quitte la chambre quelques secondes, juste le temps de croiser Nuria qui lui indique qu'elle va leur monter ce dont ils ont besoin et elle retrouve Swann assit sur le bord de son lit. C'est toujours très perturbant de le voir ici, de voir quelqu'un ici. “Et c’est moi qui suis désolé. Je sais que j’aurais pas dû venir sans que tu m’aies répondu, mais…” Elle lui sourit, ne veut pas qu'il se sente coupable de quoique ce soit alors qu'elle perçoit la difficulté que ça a du être pour lui de venir jusqu'ici demander de l'aide. Elle n'est pas toujours douée pour décrypter les émotions, c'est déjà compliqué de comprendre ses propres émotions, alors celles des autres, c'est pas quelque chose qu'elle sait faire parfaitement, mais elle apprends avec Swann, parce qu'il est humain, parce qu'il est son ami et qu'entre eux il y a une forme d'acceptation des émotions qui s'opère, elle accepte de se montrer telle qu'elle est et il en fait de même. « Tu as bien fais de venir, et je suis heureuse que tu l'ais fais, même si j'aurais aimé t'éviter de rencontrer ma mère. » C'est une belle marque de confiance non ? Et elle ne veut pas le décevoir, parce qu'il a pensé à elle, fait appelle à elle, alors elle doit assurer et lui montrer qu'il a bien fait. Elle ne sait pas grand chose sur ce qu'il vient de se passer, mais elle l'interroge, avec une hésitation certaine, parce que le sujet n'est pas simple, parce qu'elle a sans doute peur de n'être pas celle dont Swann a besoin, mais c'est à elle qu'il a fait confiance, alors elle veut lui rendre cette confiance et surtout lui montrer qu'il a eu raison et qu'il peut compter sur elle. “Non, non non.” Elle lui a surement fait beaucoup de mal, ça la question n'est pas là, mais Swann a comprit le sens de la question d'Alex, et elle en déduit au moins que l'état de sa mère n'a pas eu d'effet sur le corps de Swann. Elle connaît la violence des mots, des regards de déceptions, de colère qui font mal et qui détruisent petit à petit la confiance, les jugements constants, mais elle n'a jamais vu la violence. “J’ai appelé la police pour qu’ils s’assurent qu’elle ne fasse rien de stupide cette nuit, mais elle m’a entendu et… ouais, je voulais pas rester une seconde de plus.” C'est un monde à part que lui conte Swann. Un monde dans lequel un jeune homme à peine majeur doit gérer l'état mentale, psychique et physique de sa mère. Un monde dans lequel un homme à peine devenu homme doit appeler la police pour éviter que sa mère ne fasse une connerie et ne se mette en danger. Elle se sent privilégiée en écoutant Swann, elle n'a pas une famille parfaite, loin de là, et elle ne mesure pas encore totalement les dégâts que leurs éducations auront sur elle à l'avenir, mais elle n'a jamais eu à devoir gérer de telles situations. « Je suis désolée Swann, je ne savais pas que c'était aussi dur en ce moment. Elle a déjà fait des trucs stupides dans ce genre de moment ? » Ce n'est pas leur sujet de conversation favori, mais aujourd'hui ils y sont confrontés, enfin Swann est confronté à la réalité de sa vie, et il donne à Alex un aperçu, sans doute encore un peu édulcoré, mais pourtant déjà bien difficile de ce qu'il doit vivre. “Je suis plus un gamin, je devrais être capable de prendre soin d’elle maintenant, mais c’est toujours différent de s’occuper d’un proche dans ce genre de cas.” Elle sent la culpabilité de son ami, son impuissante aussi, sa crainte sans doute. Enfin c'est ce qu'elle interprète alors qu'elle sent la colère monter en elle, en découvrant cette réalité. Celle d'un garçon qui a manqué de protection toute sa vie et qui se retrouve avec une responsabilité qu'il n'a pas demandé et face à laquelle on ne l'a pas préparé. Elle n'aime pas la mère de Swann, c'est une certitude, quand bien même elle ne l'a pas encore rencontré, mais elle découvre au travers de son ami, que des parents peuvent blesser, que des parents peuvent faire du mal, que des parents peuvent être nocifs, une chose qu'elle a du mal à remarquer encore chez elle. Elle le sait sans doute, mais c'est plus simple de l'accepter, parce que Swann a une situation qui l'oblige à y faire face. « Ce n'est pas à toi de prendre soin d'elle, ou du moins pas tout seul. Tu n'as pas à porter cette responsabilité alors qu'elle n'est pas capable de prendre soin de toi. » Parfois les mots dépassent sa pensée, sa colère ressurgit dans ses propos, mais pourtant elle se contrôle, elle ne veut pas que Swann ait à gérer en plus de tout ce qu'il vit, les reproches sur l'éducation de sa mère, alors qu'il doit être le premier à réaliser que ce n'est pas ainsi qu'on élève un enfant. « Je suis désolée que tu ais à vivre tout ça, mais tu n'es pas responsable de ce qu'elle peut faire, tu as fais ce que tu as pu et tu dois penser à te protéger aussi, il n'y a personne dans ton entourage pour te soutenir ? » Peut-être que si, peut-être que non, mais ça fait longtemps qu'Alex Clarke, cherche à se convaincre que c'est le cas, que quoique fasse ses parents, elle ne sera jamais responsable. Ils sont eux, et tout ce qu'elle désire c'est surtout de ne pas être comme eux. Mais, peut-être qu'un jour elle comprendra les mots et les pensées de Swann, peut-être mais pas aujourd'hui. “Je suis désolé pour ta mère, je voulais pas qu’elle pense qu’on est ensemble, ou je sais pas quoi. Je lui expliquerai toute la situation si tu veux, elle te laissera tranquille en terme d’interrogatoires.” Elle secoue la tête Alex avec assurance et elle sourit même en pensant aux insinuations de sa mère.« Non non t'embêtes pas pour elle, elle devrait avoir oublié dans quelques heures. » Elle est dure Alex. Dure quand elle parle de sa mère, dure quand elle évoque ses parents, mais c'est la seule façon qu'elle ait pour se détacher d'eux, pour les tenir à l'écart de ce petit monde qu'elle tente de se créer et dont Swann fait partie. Un monde qu'elle veut préserver au maximum de l'emprise et de l'influence de ses parents. « Mais elle a vraiment cru qu'on était ensemble.» Un petit rire se fait entendre en réalisant ça, elle et lui, ensembles ? En voilà une pensée bien drôle. Bien que ça ne soit pas spécialement drôle mais c'est un sujet bien plus léger que le précédent.
Un petit coup sur la porte fait réagir Alex. Nuria est là devant la porte un plateau à la main rempli de nourriture et boisson et si Alex a évité de s'attarder avec sa mère, elle invite Nuria à entrer. Elle est la seule qui apporte de la douceur dans cette maison, la seule qui dans cette demeure réussit à faire sourire Alex en temps normal et quand elle entre dans la chambre et qu'elle voit Swann, elle lui nourrit. Amicalement, avant de déposer le plateau sur le bureau d'Alex. Quelques mots échangés entre la jeune adulte et l'employé de la maison et si Alex n'avait pas tenu à faire les présentations, elle prends le temps de le faire avec Nuria quand l'employé regarde avec un petit sourire l'inconnu. « Je suis ravie de te rencontrer, c'est Swann c'est ça ? » Elle connaît son prénom, elle a visiblement déjà entendu parler du garçon, parce que c'est Nuria, et qu'Alex sait bien qu'elle ne jugera jamais personne. « Si vous avez besoin de quoique ce soit, je suis là et je m'occupe de Madame Clarke pour que vous soyez tranquille tout les deux. » Elle sourit aux deux amis et en sortant referme la porte derrière elle malgré les propos de Madame Clarke. Et Alex rie à nouveau. « Bon je pense que Nuria va me poser quelques questions sur toi demain. » Qu'elle précise pour expliquer pourquoi elle ris. « Je sais que tu ne voulais qu'un verre d'eau, mais si on ne mange pas ce que Nuria a préparé, elle va mal le prendre. » Ce n'est pas vrai mais c'est un moyen aussi pour mettre à l'aise Swann et l'inciter à se servir en nourriture et en boisson. |
| | | ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52462 POINTS : 580 TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglais CODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
bride #5 › uc.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 › lucas #3 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens
AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019 | (#)Mar 28 Fév 2023 - 12:10 | |
| Il n’est pas à sa place dans ce quartier bien trop luxueux pour lui, et il est encore moins à sa place dans la chambre d’Alex qui n’a même jamais proposé à le faire rentrer. Il sait qu’il la met dans une situation difficile auprès de sa famille, et pourtant il persiste à penser que rien n’est aussi difficile que ce que la situation aurait pu être s’il était resté auprès de sa mère, dans leur appartement. Swann pense toujours aux autres avant de penser à lui-même, et ce n’est que ce soir qu’il ose s’écarter légèrement du protocole, sans doute parce que ses craintes dépassent très largement ce qu’il a connu toute sa vie durant. « Tu as bien fais de venir, et je suis heureuse que tu l'ais fais, même si j'aurais aimé t'éviter de rencontrer ma mère. » Il sourit, ne voyant même pas sa mère comme une chose négative de sa journée. Surtout s’il la compare à la sienne. “Elle est très gentille.” qu’il se contente donc de répondre, le pensant sincèrement. Après tout, elle a accepté de l’accueillir chez elle alors qu’elle ne le connaît pas et qu’il s’est lui-même invité à la dernière minute alors non, il ne risque pas de lui tenir rigueur de quoi que ce soit. « Je suis désolée Swann, je ne savais pas que c'était aussi dur en ce moment. Elle a déjà fait des trucs stupides dans ce genre de moment ? » - “La vaisselle y passe de temps en temps mais elle se contente généralement d’être imbuvable.” Et puisqu’elle n’a personne d’autre à qui parler que son fils, il se contente de recueillir ses paroles tout en faisant son maximum pour se convaincre qu’elle ne le pense pas vraiment et qu’elle fait de son mieux pour lutter contre sa propre addiction. Il préfère se contenter de généraliser les événements et surtout de minimiser leur importance, parce que c’est une des choses qu’il fait le mieux dans la vie et il n’y a que de cette façon qu’il trouvera le courage de revenir chez lui dès le lendemain. « Ce n'est pas à toi de prendre soin d'elle, ou du moins pas tout seul. Tu n'as pas à porter cette responsabilité alors qu'elle n'est pas capable de prendre soin de toi. » - “Elle n’est pas en état de prendre soin de moi mais le contraire est différent.” Il lui souffle doucement, la dernière chose dont il puisse avoir envie ce soir étant de provoquer une dispute avec Alexandra. Elle est une bonne personne et elle attend que tout le monde le soit à son tour, que ce soit sa propre famille ou celle de Swann, mais la vérité ne peut pas toujours être aussi simple et lisse. « Je suis désolée que tu ais à vivre tout ça, mais tu n'es pas responsable de ce qu'elle peut faire, tu as fais ce que tu as pu et tu dois penser à te protéger aussi, il n'y a personne dans ton entourage pour te soutenir ? » Lentement, très lentement, son visage dérive de gauche à droite. “Il n’y a qu’elle et moi.” Son père n’a jamais fait partie du tableau, et les parents de sa mère ne sont pas présents non plus. Elle n’a pas de frère, pas de sœur. Seulement eux deux, soudés autant qu’ils le peuvent. “Je m’en veux déjà de l’avoir laissée seule ce soir, tu sais, alors c’est comme ça que je me protège.” En appelant la police, pour une fois, plutôt que de craindre que ses cris alertent les voisins qui finiront par le faire à sa place. Il n’y a pas de bonne décision qui puisse exister sans blesser personne, alors Swann tente au moins de choisir celles qui font le moins de mal possible aux personnes qu’il aime. “Je suis un adulte qui n’a pas d’addiction, c’est assez pour me protéger le reste du temps.” Il se focalise sur ses études, et cela occupe bien assez ses pensées pour qu’il ne se demande pas de trop si elle aura commencé à boire en milieu ou en fin de matinée, aujourd’hui. Peut-être qu’il ne peut pas aider sa mère au niveau qu’il aimerait, mais il jure qu’un jour il en sera capable pour d’autres.
Pour autant, il ne fait pas de ses propres problèmes le centre du monde, bien conscient que chacun a les siens et qu’il vient de rajouter une pression supplémentaire sur les épaules d’Alex en s’imposant chez elle. « Non non t'embêtes pas pour elle, elle devrait avoir oublié dans quelques heures. » Le blond esquisse un sourire triste, conscient du sous-entendu qu’elle ne cherche même plus à cacher en sa présence. Cela signifie au moins qu’ils savent qu’ils peuvent tout se dire, malgré tout le reste. « Mais elle a vraiment cru qu'on était ensemble.» - “J’espère qu’elle ne demandera ce qu’il s’est passé avec moi le jour où tu lui présenteras vraiment quelqu’un.” Parce qu’il aime Alex, sincèrement, mais certainement pas de ce genre d’amour qui poussent deux personnes à former un couple. Elle est une de ses meilleures amies, une des personnes qu’il aime le plus en ce monde, et pourtant il ne penserait pas un seul instant à faire de leur relation autre chose qu’une amitié sincère.
Swann se redresse vivement lorsqu’on toque à la porte, éternellement animé de la sensation d’être en train de faire quelque chose de mal. Nuria se dresse poliment devant eux, un plateau entre les mains rempli de bien plus de nourriture que n’en contient le frigo de chez lui. La comparaison le fait sourire bien plus que de le rendre mal à l’aise, en réalité. « Je suis ravie de te rencontrer, c'est Swann c'est ça ? » - “Oui. Enchanté.” Il ne cherche pas à savoir comment elle connaît son prénom et se contente de se montrer poli à son tour, répondant d’un sourire sincère: sa soirée a beau ne pas être réjouissante d’un point de vue personnel, il refuse pourtant que cela affecte ses proches et ceux dont il croise le chemin. « Si vous avez besoin de quoique ce soit, je suis là et je m'occupe de Madame Clarke pour que vous soyez tranquille tout les deux. » - “Merci beaucoup.” Elle est avenante sans que cela ne soit forcé, et avec si peu d’informations, Swann vient déjà de décider qu’il l’apprécie. « Bon je pense que Nuria va me poser quelques questions sur toi demain. » Il en rigole à son tour, sans doute soulagé qu’elle ne soit pas énervée par cette idée. De toute évidence, beaucoup d’interrogatoires risquent de se superposer dès le lendemain. « Je sais que tu ne voulais qu'un verre d'eau, mais si on ne mange pas ce que Nuria a préparé, elle va mal le prendre. » Le blond sourit en coin, ce qui est aussi une façon pour lui de la remercier de tout ce qu’elle fait pour lui, sans même en avoir l’air. “Tant que tu m’aides à finir tout ça.” Il souligne donc, ne cherchant pas un seul instant à refuser la nourriture proposée. Il mentirait s’il disait ne pas avoir faim. “Elle te prépare aussi à manger quand tu es seule ?” C’est un monde qu’il ne connait pas, et qu’il ne connaitra sans doute jamais, alors Swann a des questions à la pelle et il jure qu’il fait de son mieux pour n’en poser qu’une seule à la fois. “Vous avez d’autres employés de maison ? Nuria a l’air de beaucoup t’apprécier, j’imagine qu’elle travaille ici depuis un moment.” Et de facto, qu’elle a sans doute vu Alex grandir, un peu à la façon d’une mère. |
| | | | (#)Ven 10 Mar 2023 - 18:27 | |
| (début 2008, londres) @Swann Buchanan “Elle est très gentille.” La grimace d'Alex montre son désaccord. Gentille, oui elle sait l'être. Elle peut l'être, comme elle peut-être une toute autre personne parfois et cette autre personne Alex ne la supporte pas. Elle ne supporte pas grand chose d'ailleurs, n'essayant que peu souvent de comprendre ce qui se trame dans son cercle familial, elle se construit une idée sur sa famille, une idée qui ne va pas beaucoup plus loin que les apparences. Et pourtant, elle devrait savoir depuis le temps, avec un père comme le sien, comme les apparences sont parfois trompeuses. Mais elle a dix huit ans, une mère qu'elle ne voit que comme une femme faible et incapable de la protéger, et un père qu'elle déteste autant qu'elle craint, et autant que l'enfant en elle espère encore pouvoir le rendre fier un jour. Mais non, sa mère n'est pas très gentille. Elle a sans doute apprit à l'être, ou elle a été forcée à l'être, étouffer par un mari qui contrôle tout et même sa famille. Elle n'est pas gentille, pas aux yeux d'Alex, mais pourtant quand elle entends parler de la mère de Swann, elle est bien obligée de revoir un peu son jugement. Parce que sa mère n'est pas violente elle au moins. “La vaisselle y passe de temps en temps mais elle se contente généralement d’être imbuvable.” Une charmante personne. C'est la pensée d'Alex en imaginant la mère de Swann et de la vaisselle qui vole dans la cuisine aussi vite que les insultes ne sortent de la bouche de la mère de son ami. Elle ne fait qu'imaginer, elle n'a pas vu, pas entendu ce que Swann peut vivre, subir mais ça lui suffit pour sentir une colère envers cette femme. Elle baisse les yeux, retiens une remarque qui pourrait s'avérer blessante pour Swann, insultante pour la mère de son amie aussi et elle ne veut pas rendre cette fin de journée encore plus dur pour Swann. Pourquoi les parents doivent être toujours aussi horribles ? Pourquoi les parents qui sont censés protéger leurs enfants sont aussi ceux qui ont le plus de pouvoir pour les détruire ? “Elle n’est pas en état de prendre soin de moi mais le contraire est différent.” Peut-être que pour prendre soin des autres il faut déjà avoir apprit à prendre soin de soit non ? Peut-être qu'il faut avoir eu des modèles, comme des parents par exemple. Et, une chose semble les rejoindre Swann et Alex, quelques soient le monde dans lequel ils ont grandi, ils n'ont pas apprit à ce qu'on prenne soin d'eux. Sauf, que Swann doit jouer ce rôle. Plutôt que prévu, bien trop tôt aux yeux d'Alex. « On n'a rien demandé, enfin tu n'as rien demandé toi. Tu subis la situation, tu n'as pas à te sentir coupable ou à t'imposer cette tâche. » Et pourtant il le fait. Et c'est peut-être là ce qui les différencie grandement. Elle n'a jamais apprit à prendre soin des autres, et elle ne compte pas le faire, surtout pas pour deux personnes dont elle a attendu très longtemps un peu d'attention, un peu d'amour, un peu d'affection. En vain. Elle est injuste, surtout avec sa mère, sans doute. Mais, elle n'a que dix huit ans et elle ne connaît rien de la vie, de la situation réelle dans laquelle se trouve sa mère, elle n'a pas le recul pour comprendre, et sa colère guide ses pensées. Comme sa colère nourrit le ressentiment qu'elle ressent en imaginant Swann enfant démuni face à une mère capable de balancer de la vaisselle à travers la pièce, sûrement sans même tenir compte de son propre enfant. “Il n’y a qu’elle et moi.” Pendant une seconde, elle a presque envie de lui dire il n'y a que toi, mais elle ne connaît pas la mère de Swann et ce serait injuste et irrespectueux de se faire un avis aussi rapide et aussi direct. Mais pourtant tout semble aller dans le sens des pensées d'Alex. Une mère incapable de protéger son fils, qui lui fait du mal, et qui lui inflige cette horrible responsabilité, et cette culpabilité qu'elle peut voir dans le regard et entendre dans les propos de Swann. Il tient à sa mère, elle ne le mérite sûrement pas, mais c'est un élément qu'Alex doit prendre en considération parce qu'elle veut aider Swann, même si elle ne sait pas comment faire ou quoi dire. Fuis, vis ta vie, laisse la se débrouiller comme toi tu le fais à cause d'elle. Mais ça ne serait pas très amicale non ? “Je m’en veux déjà de l’avoir laissée seule ce soir, tu sais, alors c’est comme ça que je me protège.” Il se protège et c'est déjà ça même si cela n'est pas sans conséquence pour Swann. Quelque soit le chemin prit par l'Anglais, Alex a l'impression que ça ne sera jamais le bon, jamais assez, jamais vraiment convaincant, parce qu'il y aura toujours quelqu'un pour souffrir et c'est souvent Swann. Elle s'adoucit un peu, met sa colère de côté, son jugement aussi pour se concentrer sur son ami. Il a déjà assez à porter sur ses épaules sans qu'elle n'ait à en rajouter non ? « Ca fait longtemps que tu subis ça ? » Qu'il doit jongler entre son désir de protéger sa mère et le besoin de se protéger ? Entre sa culpabilité d'avoir l'impression de ne pas l'aider assez, de l'abandonner alors qu'il fait tout pour la protéger ? “ Je suis un adulte qui n’a pas d’addiction, c’est assez pour me protéger le reste du temps.” Un adulte, enfin à peine. Ils ont dix huit ans tout les deux, elle les a eu 5 jours avant lui, alors elle sait qu'ils n'ont rien de vrais adultes, pas encore, alors qu'ils sont propulsés dans un monde inconnu. Enfin sur Swann, passant d'enfant à adulte, passant de protégé à protecteur. Pour Alex, rien n'a changé. Adulte ou pas, elle reste la fille Clarke, celle à qui on dit quoi faire, quoi dire et qui voir. Ils n'ont pas d'addictions, mais ils ne sont pas adultes et ils ne sont pas encore prêts pour se protéger et protéger le reste du monde. Pourtant Swann n'a guère le choix. « C'est régulier les crises ? Elle n'a jamais voulu se faire aider pour ses problèmes ? » l a évoqué les addictions, et c'est pas à lui, l'enfant de trinquer à cause des problèmes de sa mère non ? Pourtant il le fait, il s'en occupe, il encaisse, il la protège et il s'en veut. Triste non ? « J'ai l'impression que quoique tu fasses, tu seras perdant. Tu veux l'aider tu souffres, tu veux la protéger tu souffres, tu veux te protéger, tu souffres aussi. » Il n'avait sans doute pas besoin de son constat peu reluisant. Il n'avait pas besoin qu'elle vienne lui rappeler à quel point sa situation était compliquée, mais elle s'inquiète pour lui et c'est à sa manière très indélicate et maladroite qu'elle lui partage ses pensées.
D'une mère à l'autre, il n'y a qu'un pas. Un pas énorme tant les deux femmes semblent totalement différentes mais elles ont en commun de ne pas être des mères parfaites, loin de là même, mais c'est la pensée d'Alex. “J’espère qu’elle ne demandera ce qu’il s’est passé avec moi le jour où tu lui présenteras vraiment quelqu’un.” Elle pourrait presque en rire, ironiquement, avec une pointe de tristesse, mais elle pourrait rire de l'idée de présenter un jour quelqu'un à ses parents. Parce qu'elle sait que ça n'arrivera jamais. C'est faux, un jour tu présentera ton mari à ta mère mais c'est à une pierre tombale que tu parlera de l'homme de ta vie. « Oh tu sais y'a bien plus de chance que ce soit eux qui me présente quelqu'un que l'inverse. » C'est ironique, et pourtant son père a déjà essayé de choisir son cavalier pour des soirées, plusieurs fois, alors pourquoi n'en ferait-il pas de même pour son futur conjoint ? « Je pense que si un jour je tiens assez à quelqu'un pour en être au stade ou on se présente nos familles, alors je lui épargnerai cette étape, par amour pour lui. » Et ça c'est un peu plus sérieux en revanche. Et Swann peut en témoigner, s'il n'y a pas un amour à proprement parlé entre eux, Alex ressent assez d'amitié et tiens assez à Swann pour l'avoir tenu éloigné de sa famille jusqu'à présent et si les circonstances n'avaient pas été aussi dramatiques, elle n'avait pas l'intention de l'inviter chez elle, pas l'intention de lui présenter Monsieur et Madame Clarke. Heureusement pour elle et pour Swann, Charles Clarke est parti terroriser d'autres personnes laissant un peu de répit à sa famille.
Et si quand elle parle ou qu'elle est en présence de ses parents Alex n'est pas des plus amicales, elle est tout autre en présence de Nuria. L'employée de maison a un sourire sincère en voyant sincère, un sourire sincère aussi en parlant à Alex, une tendresse qui n'existe pas chez les autres personnes de ce foyer. Elle est surtout celle qui s'occupe d'Alex, celle qui connaît les goûts de la fille Clarke. Elle prends soin d'Alex, à sa manière, sans occuper un rôle qui n'est pas le sien, mais elle compense les errements des uns et des autres, elle comble les manquements, à son niveau et elle s'assure que la fille Clarke ait toujours tout ce dont elle a besoin. Elle en fait souvent trop d'ailleurs comme le montre encore avec ce plateau rempli de nourriture et de boisson mais c'est aussi pour ça qu'Alex l'apprécie autant. Le plateau déborde de bonnes choses et ça semble avoir le mérite de détendre un peu l’atmosphère. “Tant que tu m’aides à finir tout ça.” Elle n'hésite pas d'ailleurs à ouvrir les hostilités, son thé est prêt, Nuria sait ce qu'elle aime, mais elle sert de l'eau chaude qui fume encore dans une tasse pour Swann. « On en a au moins pour la nuit à manger tout ça. » Parce qu'il est bien question de ça, Swann va passer la nuit ici et à défaut d'avoir déjà invité quelqu'un à dormir et de ne pas vraiment être à l'aise avec cette idée, manger semble être une activité tout à fait appropriée. “Elle te prépare aussi à manger quand tu es seule ?” Elle secoue la tête. « Oui, enfin même quand je suis pas seule c'est Nuria qui cuisine, elle ou quelqu'un d'autre quand elle est en repos. Je crois n'avoir jamais vu mes parents cuisiner. » Est-ce que c'est normal ? Sans doute pas mais Alex a grandi avec cette vision de la famille, et pendant un long moment elle croyait que ça se passait comme ça dans toute les familles. “Vous avez d’autres employés de maison ? Nuria a l’air de beaucoup t’apprécier, j’imagine qu’elle travaille ici depuis un moment.” Elle secoue la tête Alex, en réponse aux deux questions, affirmations de Swann. « Il faut que tout soit bien entretenu mais ils ne vont pas s'abaisser à le faire eux même. » Eux, ce sont de ses parents dont elle parle et on s'en une pointe de mépris dans sa voix, ou de colère, ou de frustration, enfin des émotions négatives que même Alex a parfois du mal à cerner, parce qu'il s'agit de ses parents tout de même. « On en a eu pleins, la plupart partent après même pas trois semaines mais Nuria est là depuis quelques années, je crois qu'elle m'a donné plus d'attention et d'affection que mes parents réunis. » C'est un constat assez triste et s'il y a des photos de famille joyeuses, les sourires ont cessé d'exister autre part que sur les photos depuis bien longtemps désormais.
Elle a posé le plateau au milieu de son lit et alors qu'elle souffle doucement sur son thé encore chaud, elle pense à leur situation. A ce qu'ils vivent, deux situations radicalement différente mais pourtant similaire en certains points et la question arrive d'elle même. « Pourquoi tu supportes tout ça ? » Sa mère, la violence, la responsabilité. Ils sont adultes maintenant, pourquoi ils sont encore là ? Pourquoi ils ne s'envolent pas pour vivre leur vie tout simplement ? « Je veux dire, on es adulte maintenant, tu peux vivre ta propre vie, tu le mérites non ? Tu vas pas vivre comme ça toute ta vie ? » Elle a besoin de savoir pourquoi Swann supporte tout ça, pourquoi il s'inflige autant pour une personne qui visiblement ne sait pas l'aimer comme il le mérite. Elle a besoin de réponse parce qu'elle se pose cette question pour elle aussi et que les réponses semblent de plus en plus dures à trouver. |
| | | ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52462 POINTS : 580 TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglais CODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
bride #5 › uc.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
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AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019 | (#)Dim 12 Mar 2023 - 19:43 | |
| Alex a toujours un avis tranché sur toutes choses, contrairement à Swann qui passe son temps à tempérer et à tenter de trouver un juste milieu, pour contenter tout le monde autant que possible. « On n'a rien demandé, enfin tu n'as rien demandé toi. Tu subis la situation, tu n'as pas à te sentir coupable ou à t'imposer cette tâche. » Il secoue la tête, refusant qu’elle considère qu’il se contente de subir la situation. Ce n’est pas vrai. Il est proactif, il cherche des solutions. Et il est heureux. A sa manière, et à son niveau, il jure qu’il l’est un petit peu tout de même. Il ne rayonne pas comme il le pourrait, mais il continue de penser que les choses pourraient être bien pires encore. “Tu ne vois que le négatif, mais on est une famille normale le reste du temps.” Ils ne sont toujours que deux et sa mère est éternellement à fleur de peau, mais cela ne les empêche pas de rire autour de la table de la cuisine, de temps à autre. Simplement, ils ne se retrouvent pas tous les soirs pour que Swann lui raconte sa journée d’école et elle son travail dans un bureau ; à commencer parce qu’elle n’a pas de travail dans un bureau, justement. « Ça fait longtemps que tu subis ça ? » Il hausse les épaules et préfère ne pas répondre, pour ne pas donner raison à Alexandra et, de facto, de nouvelles raisons de s’inquiéter. La situation a toujours été la même d’aussi loin qu’il s’en souvienne, mais ce n’est pas le genre de précision qu’il veut apporter. Cela ne servirait à rien. « C'est régulier les crises ? Elle n'a jamais voulu se faire aider pour ses problèmes ? » - “Elle devient hystérique si jamais quelqu’un ose lui en parler. Elle continue de dire qu’elle n’a pas de problème, tout ça.” Elle a le package tout entier du déni, et c’est ce qui finira un jour par lui causer sa perte, sans doute bien avant la moyenne d’âge normale des femmes en Angleterre. Elle court à sa propre perte, et sa mère refuse d’accepter la vérité en face. « J'ai l'impression que quoique tu fasses, tu seras perdant. Tu veux l'aider tu souffres, tu veux la protéger tu souffres, tu veux te protéger, tu souffres aussi. » Swann esquisse une moue. Cette fois-ci, donner tort à Alex est bien plus difficile. “Peut-être, mais je veux quand même essayer. C’est ma mère, je peux pas l’abandonner.” Ni l’observer se tuer à petit feu sans même essayer de l’aider. Il en ressent le besoin. Il a grandi sans son père, il ne veut pas non plus voir disparaître sa mère, pas alors qu’il a toujours besoin d’elle malgré tout. Peu importe qui elle est, il a besoin d’elle, et il a besoin de sa présence.
Il retrouve le silence lorsque Nuria fait son entrée dans la chambre pour leur apporter à manger, geste dont il la remercie avec chaleur, parce qu’elle aurait très bien pu se contenter du simple verre d’eau demandé. Elle a sûrement compris que les deux adolescents avaient besoin de plus, et cela touche Swann. Même pour si peu. « Pourquoi tu supportes tout ça ? Je veux dire, on es adulte maintenant, tu peux vivre ta propre vie, tu le mérites non ? Tu vas pas vivre comme ça toute ta vie ? » Il a un sourire triste lorsqu’il repose son regard sur la jeune femme face à lui. “On peut pas tous se permettre de tout plaquer du jour au lendemain parce qu’on en a envie.” Il n’a pas un seul Livre de côté, et ce n’est pas sa mère qui tient non plus une cachette secrète. Même s’il voulait partir, ne serait-ce dans un autre quartier de la ville, il ne pourrait pas se le permettre. Il mentirait s’il disait ne pas y avoir pensé une fois ou deux, mais la réalité des faits l’a toujours rappelé à l’ordre. “Je suis déjà pris dans une université de médecine pour la rentrée de septembre. Je ferai mes années, et ensuite je verrai.” Quand il sera kiné comme il le désire, il pensera à son avenir et à ses possibilités de déménagement. Peut-être qu’il espère aussi secrètement que sa mère se portera mieux d’ici là, ce qui est bien loin d’être une certitude. “Et toi ? Pourquoi tu n’es pas dans une île paradisiaque ? Je suis sûre que tu pourrais utiliser n’importe quelle excuse pour partir.” Et au contraire de Swann, ses parents pourraient le lui payer sans le moindre problème, idée que laquelle l’anglais apprécie sans juger. Elle est née avec une cuillère en argent dans la bouche, c’est un fait, mais il lui souhaite d’en profiter autant que possible, parce que beaucoup tueraient pour être à sa place. |
| | | | (#)Mar 21 Mar 2023 - 20:09 | |
| (début 2008, londres) @Swann Buchanan “Tu ne vois que le négatif, mais on est une famille normale le reste du temps.” Sûrement plus que la sienne de famille d'ailleurs. Mais, ni l'un, ni l'autre, ne doivent réellement comprendre le concept de famille normale, parce qu'ils n'ont pas grandi dans un environnement sain. Elle ne connaît pas le quotidien de Swann, elle ne connaît pas la mère de son ami, mais assurément elle juge Alex. Elle juge cette mère qui fait souffrir son fils, comme elle juge ses propres parents. Elle n'en a pas le droit, mais elle le fait quand même. Parce qu'elle commence à comprendre que ce n'est pas comme ça qu'elle se représente une famille. Parce qu'elle s'inquiète pour Swann aussi, parce qu'il porte sur ses épaules la responsabilité d'une personne instable et qu'il ne mérite pas ça. Personne ne mérite d'avoir des parents défaillants non ? “Elle devient hystérique si jamais quelqu’un ose lui en parler. Elle continue de dire qu’elle n’a pas de problème, tout ça.” Elle soupire Alex. Parce qu'elle réalise peu à peu, à mesure que Swann lui explique la situation dans laquelle il se trouve, que les options sont minces pour lui. « Et quand tu appelles la police comme aujourd'hui, y'a rien qui bouge ? » Elle n'y connaît pas grand chose Alex, mais elle se dit que Swann aurait sans doute eu besoin d'être protégé, maintenant il le fait mais qui était là pour lui enfant ? Qui l'a protégé de l'hystérie de sa mère pendant tout ce temps ? Et pourquoi personne ne fait rien alors qu'il a visiblement appelé à l'aide. Elle ne comprends pas, ne fait sans doute pas l'effort de comprendre mais on ne lui a pas apprit la compassion, le respect, la compréhension et la bienveillance. On ne lui a pas enseigner à être une bonne personne, et c'est le jugement qui ressort, le jugement et la colère. “Peut-être, mais je veux quand même essayer. C’est ma mère, je peux pas l’abandonner.” Voilà encore une autre différence entre eux. Ils ne sont pas fait pareils Swann et Alex. Ils ne viennent pas d'un même monde, et si lui semble vouloir à tout prix aider sa mère, ne pas l'abandonner, être là pour lui, Alex ne rêve que de fuir sa famille. Elle les repousse, les rejette, les critique. Elle construit sa relation sur une dualité amour/haine, l'amour de la petite fille qui ne voulait que plaire à ses parents, qui s'écrase peu à peu face à la haine de cette adolescente devenue adulte qui réalise qu'elle ne sera jamais assez bien pour eux, jamais assez tout simplement et qui inspire à vivre sa vie pour elle après avoir vécu pour eux mais qui ne sait pas comment faire. « Si elle tiens vraiment à toi peut-être qu'elle accepterait l'aide si tu lui mets un ultimatum, ça peut se tenter au moins non ? » Et toi Alex, es tu prête à mettre un ultimatum à tes parents ? Es-tu prête à leur tenir tête? Absolument pas et pourtant elle continue de vouloir que Swann s'en sorte, parce que c'est comme ça qu'elle conçoit la chose. Il ne veut pas la laisser, il ne veut pas qu'elle souffre mais lui souffre et sa mère ne semble pas prête à faire les efforts nécessaires et ça énerve Alex de constater que les issues pour Swann ne sont pas joyeuses.
Le plateau repas et le passage express de Nuria aurait pu apaiser la discussion, mais pourtant c'est sans compter sur la faculté déjà bien présente d'Alex pour tout gâcher. “On peut pas tous se permettre de tout plaquer du jour au lendemain parce qu’on en a envie.” Le monde réel, l'argent, c'est une donnée qu'elle ne connaît pas Alex. Plus habituée à l'abondance, au trop qu'au pas assez. Sauf, dans les relations sociales et l'affection, ce qu'elle reçoit en amour de la part de ses parents est proportionnelle à ce qu'elle cumule déjà d'argent sur ses différents comptes. Elle est riche, elle le sait et la remarque de Swann lui arrache une légère grimace, comme si elle s'excusait de pouvoir se le permettre elle. Elle connaît Swann et elle sait qu'il n'y a pas une once de jalousie, de reproche dans les propos de son ami et pourtant avec ses mots il ramène Alex à une réalité ; ils ne viennent pas d'un même monde et elle ne peut pas juger la manière avec laquelle il vit sa vie. “Je suis déjà pris dans une université de médecine pour la rentrée de septembre. Je ferai mes années, et ensuite je verrai.” Les différences entre eux se creusent toujours un peu plus alors qu'il a des projets pour son avenir, Alex n'en a aucun. Elle attends sans doute que son père choisisse pour elle, c'est ce qu'il a toujours fait et elle n'a jamais eu son mot à dire, pourquoi en serait-il différent pour son avenir professionnel ? « Tu m'oublieras pas quand tu seras kiné, je me dis qu'avoir un ami kiné c'est toujours utile. » Elle pourrait lui dire qu'il n'a pas intérêt à laisser sa mère le distraire de ses études, que c'est la chance de sa vie pour quitter la misère, mais elle ne veut pas évoquer à nouveau un sujet sur lequel ils ne semblent pas trouver un terrain d'entente. “Et toi ? Pourquoi tu n’es pas dans une île paradisiaque ? Je suis sûre que tu pourrais utiliser n’importe quelle excuse pour partir.” Une main dans les cheveux, elle réfléchit l'Anglaise. Parce qu'elle s'est déjà posée cette question. Une fois ou deux. Peut-être plus, mais elle ne peut pas faire ça. Elle est incapable de s'occuper d'elle même. Elle est incapable de savoir ce qu'elle veut aussi, de savoir qui elle est tout simplement. Pourtant l'envie de partir, l'envie de quitter cet univers familial revient de plus en plus souvent dans son esprit. Elle n'a rien à perdre. Ou presque. « Je suis pas certaine qu'il me laisserait partir vivre ma vie. » Elle est sûre du contraire, elle est certaine de s'exposer à un refus ferme et définitif, elle est certaine que cette idée suffirait à le mettre hors de lui et si elle n'a pas peur de lui physiquement, ce qu'il peut faire ou dire terrifie encore la toute jeune adulte qu'elle est. « Je crois que même une île à plusieurs milliers de kilomètres ne serait pas assez pour me débarrasser de son contrôle. » Elle secoue la tête, fait semblant d'en rire, sauf qu'intérieurement elle ne rit pas. Elle souffre de cette constatation. « Et puis je serai incapable de me débrouiller toute seule. » Une autre constatation qui ne l'amuse pas. « Tu as appris à prendre soin des autres trop vite, moi j'ai même pas appris à prendre soin de moi. » Voilà encore une autre différence entre eux, mais c'est peut-être aussi pour ça qu'ils s'entendent finalement. Ils se complètent, sans se comprendre forcément, sans partager les mêmes choses, ils ont un vide en eux, ils ont cette vie qui ne leur a pas permit de se construire de manière stable. Et si Alex se demande bien pourquoi Swann peut être ami avec elle, l'Anglaise sait pourquoi elle se sent si bien avec lui, parce qu'il sait prendre soin des autres et qu'en sa présence elle se sent toujours un peu mieux. « Je pensais pas que tu serais le premier garçon à venir dans mon lit. » Elle lui sourit, elle rit de cette remarque qui n'a rien de sérieuse, mais pourtant il est bien le premier. En toute amitié et rien de plus. « Tu crois qu'un jour on pourra être heureux ? » Il en sait sûrement rien, peut-être même que lui il l'est, à sa manière. Il a toujours été moins exigeant, moins négatif que l'Anglaise, mais elle avoue ne pas l'être et il devait déjà le savoir même si grâce à lui elle sourit parfois, elle rit aussi parce qu'il amène quelque chose dans la vie d'Alex qu'elle n'a pas connu avant : de la bienveillance, de l'authenticité, de l'affection et c'est en tout ça qu'elle se permet de faire tomber cette carapace et de le laisser entrer dans sa vie et dans ses pensées. |
| | | ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52462 POINTS : 580 TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglais CODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
bride #5 › uc.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 › lucas #3 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
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AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019 | (#)Mar 28 Mar 2023 - 12:42 | |
| « Et quand tu appelles la police comme aujourd'hui, y'a rien qui bouge ? » De gauche à droite, sa tête marque la négation. Il est un adulte capable de se protéger lui-même, et à l’époque où il était encore mineur il n’aurait jamais tenté d’appeler la police, pour des raisons qui lui semblent évidentes: il préfère rester auprès de sa mère plutôt que de se retrouver baladé de foyer en foyer. Il s’éloigne lorsque les choses dégénèrent et il retrouve sa mère le moment venu, voilà comment les choses se passent toujours, et voilà comment elles se passeront dès le lendemain matin, quand il aura passé la nuit au calme ici, laissant sur son passage un bon millier de rumeurs quand à une possible relation entre lui et Alex, bien que ce soit une idée parfaitement inexistante. « Si elle tiens vraiment à toi peut-être qu'elle accepterait l'aide si tu lui mets un ultimatum, ça peut se tenter au moins non ? » - “C’est plus facile à dire qu’à faire. Et de toute façon, c’est pas ce dont j’ai envie.” Il l’aime trop pour risquer de la faire souffrir, même si un ultimatum pourrait bel et bien ouvrir les portes pour qu’elle se rende enfin compte des dégâts qu’elle cause tout autour d’elle, et même envers elle-même. Il veut l’aider, il veut qu’elle trouve de l’aide, mais il ne veut pas le faire d’une telle façon. Swann est persuadé que sa patience finira par payer, un jour. “Je veux pas risquer qu’elle pense qu’on est contre elle.” Ce serait le début de la fin pour une personne avec la personnalité de sa mère.
« Tu m'oublieras pas quand tu seras kiné, je me dis qu'avoir un ami kiné c'est toujours utile. » Il en rigole simplement, n’ayant de toute façon jamais eu pour une idée de passer sa vie loin d’Alex, que ce soit aujourd’hui ou demain. Il l’apprécie bien trop pour vouloir soutenir une telle idée, et son envie de poursuivre ses études dans une voie aussi demandante que la médecine n’entre pas en compte: il ne perdra pas le lien avec ses proches, aucun d’eux, même si Alex fait partie de ceux qui auront accès à tout ce qu’ils désirent uniquement en claquant des doigts, parce que l’argent et l’influence de ses parents peuvent tout acheter. Il en est de même pour Arthur. « Je suis pas certaine qu'il me laisserait partir vivre ma vie. Je crois que même une île à plusieurs milliers de kilomètres ne serait pas assez pour me débarrasser de son contrôle. » - “Qu’est-ce qu’ils attendent de toi ?” Avoir de l’argent ne résout pas tous les problèmes, bien loin de là, et c’est pour cette raison que jamais Swann ne l’a enviée. Il sait qu’elle a ses propres démons, tout comme il sait que ses parents ont eux aussi leurs défauts. Tout est différent, mais la finalité donne toujours des enfants malheureux, ce qui est un schéma qu’il s’est promis de ne jamais ô grand jamais reproduire.
« Et puis je serai incapable de me débrouiller toute seule. Tu as appris à prendre soin des autres trop vite, moi j'ai même pas appris à prendre soin de moi. » Swann esquisse un sourire tendre à son encontre, sans doute touché par la facilité qu’elle a à parler de ses failles et de ses craintes, sans tenter d’arrondir les angles. “Ca s’apprend. Et il n’est jamais trop tard pour commencer.” Elle a vécu dans un monde où tout le monde évoluait autour de sa personne et pour son bien, mais cela ne veut pas dire qu’elle ne peut pas se débrouiller seule. Elle en sera parfaitement capable, le moment venu où elle sera enfin pleinement libérée de l’emprise de ses parents.
Face au volte-face de son amie, il rigole à nouveau, se laissant à son tour tomber contre ledit lit. « Je pensais pas que tu serais le premier garçon à venir dans mon lit. » - “Je pensais pas non plus un jour venir dans le tien, si ça peut te rassurer.” Leur relation n’a jamais connu la moindre ambiguïté, alors Swann ne réfléchit pas à deux fois avant de partager ses pensées sans le moindre filtre, un sourire toujours accroché à ses lèvres. Alex n’est pas la première dont il trouve le lit, pas de la façon dont elle le sous-entend, mais la remarque n’en est pas moins amusante pour autant. « Tu crois qu'un jour on pourra être heureux ? » Son sourire se fane presque aussitôt après avoir entendu sa question, à laquelle il réfléchit en croissant ses bras sur son ventre. “Je sais pas. J’espère.” Ses yeux fixent le plafond, il ne veut pas avoir à faire au regard de son amie en cet instant. “Quand j’aurai ma propre famille, je le serai.” Il n’a jamais caché son désir de paternité, déjà bien ancré en lui malgré son jeune âge, et il sait qu’un jour il aura trouvé la femme parfaite pour vivre à ses côtés et avec qui il aura les plus beaux enfants qui soient. Ce ne sera pas demain, c’est une certitude, mais ça finira par arriver. “On a pas à ressembler à nos parents, Alex.” Ils ne seront pas les mêmes adultes que leurs parents sont aujourd’hui et, à vrai dire, ils feront même tout pour l’éviter. |
| | | | (#)Mar 4 Avr 2023 - 3:24 | |
| (début 2008, londres) @Swann Buchanan “C’est plus facile à dire qu’à faire. Et de toute façon, c’est pas ce dont j’ai envie.” Elle ne peut pas comprendre ce que vit son ami. Elle pourrait faire cet effort pour lui, mais elle arrive à peine à comprendre sa propre situation alors comment peut-elle penser comprendre le quotidien de Swann. Un quotidien qui s'avère bien plus triste et sombre qu'elle pouvait le penser à la base. Elle a toujours su ou pensé, que la vie de Swann n'avait rien de joyeuse, mais qui pourrait penser que derrière cet homme blond si doux et si compréhensif, se cache une vie aussi sombre et dure ? Elle aurait sans doute pu si elle avait su l'écouter, mais ce n'est pas une chose qu'elle sait vraiment faire. Ils n'ont pas vraiment parlé de leurs familles respectives avant ce soir, pas comme ils le font aujourd'hui et peut-être qu'ils ne l'auraient jamais fais si Swann n'avait pas débarqué chez elle, perdu et sans solution.“Je veux pas risquer qu’elle pense qu’on est contre elle.” C'est plutôt elle qui est contre le monde, contre son propre fils, mais Alex ne peut pas comprendre, elle ne peut que juger, encore et toujours. On ne lui a pas apprit à compatir, à respecter. On ne lui a pas apprit la tolérance et la faiblesse. Alors, elle juge. Ce qu'elle ne comprends pas, ce qu'elle n'aime pas, ce qui lui renvoi des choses plus ou moins désagréables. Elle juge, elle reproche et sans doute que son père serait fier d'elle, au moins pour ça. Mais il s'agit de Swann, enfin de la mère de Swann, alors par amitié pour lui et parce qu'elle apprends à ses côtés à être plus douce et plus compatissante, elle finit par garder ses jugements pour elle. « De quoi as-tu envie toi ? » Qu'elle aille mieux sans doute, qu'elle l'aime d'une façon plus maternelle aussi, qu'elle soit une mère pour lui. C'est ce qu'Alex aimerait pour lui du moins, parce que Swann est trop doux pour subir la violence des mots et de la situation dans laquelle il a grandi et qui le force à grandir toujours un peu plus vite. Mais, c'est sa réalité et Alex ne pourra rien y changer et ce n'est pas ce que Swann attends d'elle. Encore faudrait-il qu'elle sache ce qu'il attends d'elle, parce qu'elle même ne le sait pas. Elle n'a pas grandi entouré d'humain comme Swann, elle n'a pas grandi entouré d'amis tout simplement et c'est avec lui qu'elle test cette relation, c'est avec lui qu'elle apprends à s'ouvrir et à être quelqu'un. Sauf qu'elle ne sait pas encore qui elle est et elle a l'impression de ne pas en faire assez pour celui qui avait tellement besoin d'aide qu'il a pensé que la maison Clarke était le refuge idéal.
“Qu’est-ce qu’ils attendent de toi ?” Voilà une question qui est bien bonne. Elle secoue les épaules presque dépitée. « J'en sais rien, quoique je fasse c'est jamais assez. J'ai essayé d'être comme il voulait que je sois, mais ça n'a jamais suffit, je crois tout simplement, que je ne serais jamais assez pour lui, mais il aime trop tout diriger pour me laisser vivre ma vie même s'il ne rate pas une seconde pour me rappeler comme je le déçois. » Elle n'a jamais été assez. Même quand tout ce qu'elle faisait, c'était d'être la petite fille à son papa, d'essayer de lui plaire désespérément ne serait-ce que pour avoir un regard, un sourire, une parole gentille. Elle a essayé d'être la fille parfaite, scolarité exemplaire, attitude exemplaire, elle a fait toutes les activités extrascolaires qu'il voulait qu'elle fasse, tout ce qu'il lui demandait elle le faisait mais un jour elle a cessé d'y croire. Elle a cessé de vouloir un regard, elle a cessé de croire qu'elle pourrait un jour rendre son père fière, et au contraire, elle a comprit qu'elle serait toujours une déception pour lui. Elle a finit de jouer à la fille parfaite mais c'est difficile d'exister quand depuis des années tout ce qu'elle a toujours fait, était de faire plaisir à son père. Elle a eu une adolescence compliquée, mais aujourd'hui adulte, à peine adulte, elle ne sait toujours pas ce qu'ils attendent d'elle, et pire encore, elle ne sait toujours pas qui elle est. Parce qu'elle n'a jamais pu être elle même et peut-être qu'elle ne pourra jamais l'être ?
Comment pourrait-elle se débrouiller dans un monde dont elle ne connaît rien ? Dans un monde ou elle ne sait pas ce qu'elle est censée faire, ou qui elle est censée devenir ? Elle est incapable de rester seule chez elle, c'est pas vraiment une exagération, mais plutôt une constatation. Elle est entourée de gens qui font tout pour elle au quotidien et dans son éducation elle n'a pas eu l'option : entretien du logement, du linge. Elle n'a jamais eu à faire des courses, jamais eu à faire un dîner si ce n'est quelques minutes par ci par là avec leur cuisinière/nounou/dame à tout faire. “Ca s’apprend. Et il n’est jamais trop tard pour commencer.” Commencer à vivre à 18 ans, ce n'est sans doute pas trop tard, il a raison Swann mais pourtant c'est terrifiant pour l'Anglaise. « On devrait se prendre un logement tout les deux, tu m'apprendrais à faire tout ce que l'on doit savoir faire. » Elle n'est pas sérieuse en disant cette phrase, il a ses études à faire, il a d'autres choses à faire que d'apprendre la vie à une petite bourgeoise qui n'a jamais appris à se servir de ses dix doigts.
Et à défaut de partager un hypothétique appartement, les voilà à partager le même lit. Pour une soirée, pour ce moment autour d'un plateau repas à refaire leur monde et leur vie. “Je pensais pas non plus un jour venir dans le tien, si ça peut te rassurer.” Est-ce que ça la rassure ? Non parce que pour ça il aurait fallu qu'elle ait besoin d'être rassurée et la présence de Swann dans son lit ne ressemble en rien à une quelconque menace. Ils n'ont rien en commun, mais ils sont amis et cette amitié, se première vraie amitié, elle y tient trop pour laisser des sentiments qu'elle ne connaît pas et dont elle se méfie grandement, venir interférer entre eux. « Me voilà pleinement rassurée j'aurais trouvé ça dommage de devoir briser ton petit cœur en détruisant tes rêves. » Elle n'est en rien sérieuse l'Anglaise. Les relations et elle, c'est pas le grand amour. Et le grand amour, elle n'y croit pas, l'amour tout court elle n'y croit pas. Faut dire que ce n'est pas avec les modèles qu'elle a eu autour d'elle, qu'elle a pu développer sa vision positive de l'amour. Ses parents se détestent, elle en est à peu près sur. Ils se détestent autant qu'ils détestent leur vie ensemble, et qu'ils la détestent elle aussi, voilà l'amour de la famille Clarke vu par Alexandra Mary Clarke, un tableau qui donne envie non ? Et c'est avec cette vision de l'amour, de la vie, de la famille, de sa vie, qu'elle en vient à poser cette question presque existentielle à Swann. Est-ce qu'ils seront heureux un jour? “Je sais pas. J’espère.” Voilà encore une autre différence entre les deux, lui il espère. Elle n'espère pas, n'y croit pas, ne voit pas la vie avec l'optimisme de l'Anglais. “Quand j’aurai ma propre famille, je le serai.” Il a une vision de son avenir, un avenir dans lequel il sera heureux et Alex lui envie ça. Pas ses rêves de famille, elle en a déjà une et c'est assez difficile à gérer, c'est assez douloureux au quotidien pour avoir ce rêve là. Mais, elle lui envie sa capacité de rêver à un avenir radieux. « J'aimerais pouvoir avoir des rêves moi aussi. Pouvoir me dire qu'un jour, je serai heureuse. » Elle ne rêve pas Alex. Elle n'a pas d'espoir, pas d'attente, pas même d'envie finalement. C'est une constatation triste, mais elle ne sait pas ce qui peut la rendre heureuse, elle ne sait même pas si c'est quelque chose qu'elle peut ressentir. Le bonheur, l'amour, la joie. “On a pas à ressembler à nos parents, Alex.” Et cette phrase, elle ne l'attendait pas Alex. Parce que toute sa vie, elle a du être comme eux. Comme ils attendaient qu'elle soit. Comme cette société voulait que soit les Clarke. Parce qu'elle n'a jamais entendu qu'elle n'avait pas à leur ressembler. Que sa vie n'avait pas à être comme celle de ses parents. « Si tu savais comme j'ai peur d'être comme eux. » Et sans doute que cette remarque Swann pourra la comprendre, lui qui a des parents défaillants aussi, des humains bancales. Personne ne veut être comme les parents d'Alex, ou la mère de Swann. Personne ne veut être un père comme celui de Swann non plus. Même si elle ne sait rien de lui, il est absent et c'est déjà assez pour ne pas vouloir être comme lui non ? « Mais pour ce que ça vaut, toi, je sais que tu seras pas comme eux et qu'un jour tu feras un super papa. » Parce qu'il est déjà un super fils, parce qu'il en fait déjà beaucoup pour sa mère, parce qu'il en fait beaucoup pour tout le monde, parce qu'il a trop d'amour à donner, parce qu'il est tolérant, parce qu'il est respectueux, parce qu'il supporte l'Anglaise insupportable et tête de mule qu'elle est alors il devrait réussir à supporter un mioche, encore plus le sien. |
| | | | | | | | (swalex #8) i can love me better |
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