Elle pensait que les choses se seraient tassées, que les médias auraient fini par se lasser de cette histoire à présent que Camil avait été élu membre de la chambre des représentants. Elle avait tort. Elle avait même la sensation que c’était pire – ou peut-être parce que jusqu’ici, Camil avait su la préserver de cette pression supplémentaire. A présent qu’elle allait mieux et qu’elle s’était échappée à Toowong, elle s’apercevait de l’ampleur réelle que prenait sa grossesse nerveuse. Ils n’avaient pourtant rien dit et à cause de ça, les médias se montaient des histoires jusqu’à ce que Camil soit obligé de mentir et de leur dire qu’elle avait perdu l’enfant pour expliquer son ventre rond devenu soudainement plat. Une fausse histoire dans l’espoir que leur humanité s’éveille et qu’ils en viennent à juste les laisser tranquille dans leur hypothétique deuil. L’exigence du blond n’était pourtant pas respectée. La brune avait déménagé mais là encore on venait la chercher jusque dans sa rue. Parfois pour lui présenter ses condoléances, d’autres fois pour l’interroger sur ses ressentis et elle n’était plus tant capable de le supporter. Elle se devait de se défendre elle-même, au-delà même de Smith. Si lui avait menti, la psychologue de Deborah avait été formelle : en plus de vivre une grossesse nerveuse en rappel direct avec sa première grossesse, Brody était en plein deuil d’un second enfant qu’elle avait cru réel mais qui n’avait jamais existé. Le lui rappeler sans cesse ne faisait qu’enfoncer un clou déjà de travers, au risque de casser le restant de sa carapace déjà trop fortement fissurée.
Malheureusement pour les divers médias, Deborah avait décidé de reprendre sa vie en main et de ne pas se laisser faire. C’était pour cette raison qu’elle avait fait appel à Cade – en plus du plaisir de le revoir, évidemment. Si dans les premiers temps de leur deuxième rencontre fortuite, elle n’avait pas su le reconnaitre immédiatement, au fil de la discussion puis des jours qui avaient suivi, elle s’était souvenu de divers détails, notamment le fait qu’il était un ancien agent fédéral du FBI. S’il y en avait un qui pouvait l’aider/la conseiller dans sa démarche de poursuivre en justice les paparazzis et autres pseudo journalistes trop curieux et empiétant trop farouchement sur sa vie privée, c’était bien lui. De ce but, elle avait enfilé une tenue simple, féminine certes mais appelant à la discrétion. Loin d’elle l’envie d’être suivie et photographiée en pleine discussion avec un homme, quand bien même ils n’avaient rien à cacher et étaient dans un lieu public, elle préférait s’épargner quelques ragots inutiles. Un arrêt fût obligatoire au Doughnut Time pour le plaisir de Monsieur. Elle achetait alors un donut sucré classique et un donut au sucre glace. Il aurait ainsi le loisir de choisir – ou de manger les deux, à sa convenance. Pour elle, la boisson et le muffin aux fruits rouges du café où ils étaient prévus qu’ils se rejoignent seraient suffisants. Arrivée là-bas, elle le reconnaissait de dos ; il était déjà là.
A pas feutrés – en dépit de ses talons –, elle s’approchait discrètement pour mieux faire apparaitre la boite de donuts sous le nez de Cade, ouverte sur les précieux, dans le but de le surprendre. « Monsieur Grimes est servi. » disait-elle alors qu’elle redressait ses lunettes de soleil sur sa tête, posant la boite sur la table, un sourire tendre sur le visage. « Ça me fait plaisir de te voir. » Sincèrement. Pour le peu qu’ils s’étaient rencontrés, c’était sans prise de tête et même si elle venait le voir pour un sujet sérieux, elle savait d’ores-et-déjà qu’ils sauraient rire au moment voulu. « Tu as déjà commandé les cafés ou pas ? » demandait-elle avant de s’asseoir face à lui, croisant automatiquement les jambes dans une élégance qu’elle avait appris à adopter en fréquentant l’univers guindé de Camil. « J’ai pas vu ta précieuse dehors, tu es venu à pieds ? » Sa voiture, celle qu’elle pourrait reconnaitre entre milles parce qu’il n’y en avait sûrement pas deux en ville.
Cade Grimes
le fils de krypton
ÂGE : Quarante ans +3. Les années passent...et se ressemblent. SURNOM : Superman ? STATUT : Célibataire. MÉTIER : Ex Agent fédéral du FBI américain. Viré pour faute. Vers un nouveau poste d'enquêteur privé... LOGEMENT : #275 Silvester Street - REDCLIFFE POSTS : 13958 POINTS : 80
TW IN RP : Alcool, meurtre, langage grossier, violence, sexe, parent toxique, GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : L'ainé d'une famille Londonnienne très aisée - Il a fuit le milieu mondain pour une vie bien plus simple - Une soeur et deux frères - Ne veut plus rien savoir de son paternel - Traine beaucoup les pubs le soir pour boire un whisky - Ex Agent fédéral du FBI américain - Il aime les belles voitures, les forts caractères, et les dessins animés. Il déteste parler de lui. Habitué des relations (très) courtes et/ou compliquées !DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #595959 RPs EN COURS :
Flashbacks
2019 - MIA - MIA #2 - HALSTON #2
Juin 2017 - SAVANNAH - ASHLEY #4AVATAR : Jensen Ackles CRÉDITS : Moi même DC : Nope PSEUDO : Fax INSCRIT LE : 31/03/2018
« Trouvé quelque chose important. On en parle cet après-midi ! » Grimes se pinça les lèvres d’un air las, et il revint sur l’écran principal de son téléphone portable pour faire disparaitre ce message avant de redresser la tête. Elle faisait toujours ça ! Elle savait que ça le rendait fou ! Son enquête piétinait un peu et il avait eu la très bonne idée de s’associer avec une Mademoiselle Je-Sais-Tout aussi sexy qu’imbuvable qui tentait de s’imposer par tous les moyens pour lui prouver que la gente féminine était tout aussi méritante dans ce métier compliqué. Un grand et faux sourire se dessina sur le visage de l’enquêteur quand il croisa une énième fois le regard de cette serveuse presque soixantenaire qui devait s’interroger. Mais sur quoi ? Sur le temps qu’il lui faudrait pour se décider sur ce qu’il allait boire ? Ou sur sa situation amoureuse ? Au vu du rentre-dedans visuel qu’elle lui faisait depuis qu’il avait posé les fesses sur le moelleux de ce divan, il pariait pour les deux réponses à la fois. Elle mourrait carrément d’envie de revenir avec son petit carnet à la main…
8h06. Deborah était matinale. Elle avait de la chance qu’il doive aller bosser après leur petit rendez-vous. Et qu’il était toujours très divertissant de se retrouver avec elle. Sans penser aux détails charnels et croustillants, cette fille était un peu comme une petite dose de bonne humeur. Une piqure de tout-est-beau-et-tout-va-bien qu’il acceptait de prendre en pleine face, même si tôt dans la journée. Il n’aurait jamais pensé la recroiser un jour. Mais c’était à croire qu’il retomberait sur toutes ses conquêtes d’un soir ou deux pour vivre autre chose que de simples parties de jambes en l’air. Déborah n’était certes pas la première avec qui il avait batifolé et qu’il avait fuit au petit matin. C’était néanmoins la seule qui lui avait avoué songer régulièrement à leurs petites folies, avec une sincérité déconcertante, amusante et adorable. L’écran de son téléphone portable s’alluma de nouveau sur la table. Un autre message dont il ne lu que le nom de l’expéditeur et les premiers mots avant qu’ils ne disparaissent. La serveuse louche repassa à côté de lui, ça en devenait carrément gênant. Heureusement, le spectacle se fit instantanément plus agréable quand ses yeux se relevèrent. « Monsieur Grimes est servi. »
Elle avait tenu parole et l’odeur du sucre glace le titilla immédiatement. Un sourire prit naturellement place sur son visage. Deborah s’installa et retira ses lunettes de starlette. « Ça me fait plaisir de te voir. » Un haussement de sourcils, un bref regard sur les gourmandises qu’elle avait déposé face à lui. – Tu cherches à m’acheter ? Ça lui faisait plaisir aussi. – Si c’est pour remettre ça, fallait pas te donner autant de mal… Un immense sourire taquin et fier vint illustrer cette vanne. Elle savait de quoi il parlait, il était complètement inutile de préciser le reste. « Tu as déjà commandé les cafés ou pas ? » A peine eut-elle terminé sa phrase que la serveuse, sans doute un brin jalouse de le voir finalement bien accompagné, se planta à côté d’eux. Cade la désigna d’un léger mouvement de tête et prit sa mine désabusée. – J’ai tenu bon… Qu’est ce que tu prends ? Il la laissa commander et, pour s’amuser un peu, il lança son plus beau regard à l’employée. – Un double expresso pour moi. Décontenancée, il semblait qu’elle avait gribouillé autre chose sur son carnet avant de ramper jusque derrière le comptoir. Son attention se reporta sur Deborah et il grimaça. – Je m’sens dégueulasse. Et je vais me passer de commentaires ! Il saisit un des Donuts et l’approcha de sa bouche avec la ferme intention de faire grimper sa glycémie sans scrupules. « J’ai pas vu ta précieuse dehors, tu es venu à pieds ? » Sans même la regarder, totalement dévoué à cette merveille de la pâtisserie, il répondit – Elle m’attend un peu plus loin. Il mordit enfin là-dedans. La jouissance. Il lui fallu ouvrir plusieurs fois grand la mâchoire pour pouvoir articuler la suite. – Les places sont trop étroites devant.
A peine avait-elle le fessier posé en face de lui qu’un sourire naissait déjà sur son visage. Non seulement ça lui faisait réellement plaisir de le revoir (Deborah n’était pas femme à se vexer au constat d’un homme disparu au petit matin, d’autant plus lorsque les choses sont très claires dès le départ) mais en plus, il parvenait toujours à titiller sa répartie et leurs traits d’humour communs qui les avaient tant rapprochés le premier soir et qui les avaient fait s’échanger leurs numéros au second. « Je n’ai pas besoin de donuts ni d’aucun autre artifice pour te convaincre de remettre ça si c’était mon but, Grimes. » Un silence, de quelques secondes à peine, s’installait avant qu’elle n’aligne quelques mots en le poussant gentiment comme on pousse un ami qui a dit une connerie. « Tu mériterais que je te mette la tête dedans, idiot. » Les taquineries étaient naturelles entre eux et sans gêne mais ils n’eurent le temps de rien d’autre que la serveuse était déjà à leur table, prête à prendre la commande, en pleine admiration pour Cade et en dédain complet envers Deborah. Une drôle d’attitude qui lui faisait froncer les sourcils sur le moment, pas encore au fait de la légère jalousie qu’elle pouvait ressentir à son égard. Néanmoins polie, elle répondait à la question. « Un latte et un muffin aux fruits rouges s’il vous plait. »
Immédiatement après la disparition de la vendeuse visiblement perturbée derrière le comptoir, l’éclat de rire de la brune se faisait entendre, son regard vagabondant entre l’employée et Cade. « Ah ouais d’accord, je vois... Monsieur me tend le bâton pour le battre avant de m’interdire de l’utiliser. Tu méritais que je lui fasse comprendre que tu es tout aussi intéressé qu’elle. » Priver Brody de commentaire ? Bah voyons, quel utopiste il pouvait faire parfois ! « Avec un peu de chance, elle va t’offrir ton café et me faire payer le mien en double. Tu vas devenir son lionceau. » balançait-elle en se pinçant farouchement les lèvres pour ne pas rire trop fort. Le lionceau… petit nom donné aux jeunes hommes accrochés aux femmes plus âgées, souvent pour une question d’argent à l’instar des sugar daddy. Autant dire que la « mummy » n’attendait que ça de sucrer Cade et le dévorer comme il pouvait le faire présentement avec son donut.
« Bon dieu que ça doit être chiant pour se garer en ville. » Il avait beau avoir une belle bagnole, elle gardait quelques défauts, la longueur en faisant partie. Elle n’imaginait pas le nombre d’heures que ça pouvait représenter à tourner en rond à la recherche d’une place en cumulant les minutes à cette entreprise. Rapidement de retour avec leur commande, la serveuse posait les boissons sur la table, un sourire au coin des lèvres en direction de Cade. Quant à Deborah, elle avait le droit à un muffin… au chocolat. Soit. « Il n’y en avait plus aux fruits rouges, j’ai ramené le parfum qui restait. » Au moins, ça avait le mérite d’être clair. « Je m’en contenterais, merci. » Sauf que ce n’était pas tout… A présent que ses mains étaient débarrassées de leurs boissons et du muffin, elle plongeait ces dernières dans son tablier pour en sortir des serviettes en papier, les posant avec délicatesse sur la table, près de Cade bien entendu. La chaleur dans sa voix était à l’opposé même de la froideur avec laquelle elle venait de s’exprimer envers Deborah. « Faites attention, ça tache, ça serait malheureux. » disait-elle en s’armant d’une des serviettes, s’octroyant le droit d’essuyer un des coins de la bouche du jeune homme, non sans un sourire séducteur et un clin d’œil entendeur. « Damn Boy. » celui-là était sorti tout seul…
ÂGE : Quarante ans +3. Les années passent...et se ressemblent. SURNOM : Superman ? STATUT : Célibataire. MÉTIER : Ex Agent fédéral du FBI américain. Viré pour faute. Vers un nouveau poste d'enquêteur privé... LOGEMENT : #275 Silvester Street - REDCLIFFE POSTS : 13958 POINTS : 80
TW IN RP : Alcool, meurtre, langage grossier, violence, sexe, parent toxique, GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : L'ainé d'une famille Londonnienne très aisée - Il a fuit le milieu mondain pour une vie bien plus simple - Une soeur et deux frères - Ne veut plus rien savoir de son paternel - Traine beaucoup les pubs le soir pour boire un whisky - Ex Agent fédéral du FBI américain - Il aime les belles voitures, les forts caractères, et les dessins animés. Il déteste parler de lui. Habitué des relations (très) courtes et/ou compliquées !DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #595959 RPs EN COURS :
Flashbacks
2019 - MIA - MIA #2 - HALSTON #2
Juin 2017 - SAVANNAH - ASHLEY #4AVATAR : Jensen Ackles CRÉDITS : Moi même DC : Nope PSEUDO : Fax INSCRIT LE : 31/03/2018
« Tu mériterais que je te mette la tête dedans, idiot. » La tête dans les donuts ? Oh, ça n’allait franchement pas tarder. Cade n’allait pas se faire prier pour profiter de sa petite gourmandise du jour. Et il ne parlait évidemment pas de Deborah. Ni même de cette gentille serveuse qui s’avança vers leur table comme si elle allait au front, peu de temps après l’arrivée de la brune. « Un latte et un muffin aux fruits rouges s’il vous plait. » Un muffin aux fruits rouges ?! Qui commandait ce genre de truc ?! Elle ne faisait décidément rien comme les autres, ou bien c’était lui qui trouvait l’association trop originale. Mais le regard noir que la cinquantenaire lança à sa rivale du jour sembla voler la vedette à une quelconque remarque ironique que Grimes aurait pu placer pour commenter les choix de Deborah. « Ah ouais d’accord, je vois... Monsieur me tend le bâton pour le battre avant de m’interdire de l’utiliser. Tu méritais que je lui fasse comprendre que tu es tout aussi intéressé qu’elle. » Oh merde, elle avait donc remarqué… Cade allait prendre cher. Il envoya son plus beau regard blasé à Deborah, la sommant silencieusement de ne pas emprunter ce chemin. « Avec un peu de chance, elle va t’offrir ton café et me faire payer le mien en double. Tu vas devenir son lionceau. » Aucune chance qu’il lui offre ne serait-ce qu’un tout petit espoir. Il grimaça rien qu’en y pensant. « Je t’interdis de dire ou de faire quoi que ce soit qui… qui pourrait l’encourager ! » Il préférait ne pas songer à une alliance qui inciterait la serveuse à en faire davantage. L’imaginer lui tendre son café avec son numéro de téléphone inscrit au feutre sur la serviette en papier lui donnait presque envie de vomir.
Ses papilles se régalèrent en se dopant d’une quantité de sucre qui ferait pâlir un dentiste. Sa jouissance exagérée pouvait se lire sur son visage. « Bon dieu que ça doit être chiant pour se garer en ville. » Elle marquait un point. La Chevrolet était un bijou mais son gabarit n’était pas toujours très simple et très discret. Ça résumait parfaitement bien son propriétaire aussi, alors ce dernier ne voyait pas trop le problème. « Hm. C’est notre environnement qui devrait s’adapter à elle. Pas le contraire ! » Il avala enfin sa bouchée sucrée avant de loucher sur le deuxième morceau qu’il envisageait de faire entrer dans sa bouche. La serveuse de présenta avant qu’il n’ait pu mordre dedans. Cade regarda sa tasse et la serviette qu’elle posa devant lui. Ouf. Pas de numéro ni de traces de rouge à lèvres. « Il n’y en avait plus aux fruits rouges, j’ai ramené le parfum qui restait. » Du chocolat. Voilà qui était bien meilleur pourtant que les fruits rouges qu’elle avait commandés. Cette serveuse avait décidément bon goût ! Grimes lança un petit sourire moqueur à Deborah avant d’avoir léger mouvement de recul. Voilà que, armée d’une serviette, elle s’approchait de lui. « Faites attention, ça tache, ça serait malheureux. » De bien trop près. Il fronça les sourcils et déglutit sans bouger. Il pouvait déjà entendre Deborah pouffer dans la barbe qu’elle n’avait pas. « Damn Boy. » Elle l’avait pris de cours et il se laissa faire sans broncher, souriant nerveusement. « Merci…hum… Margareth. » Fit-il avec un certain malaise dans la voix, en lisant son prénom sur son badge. Il ne réalisait pas tout de suite qu’il venait de lui lancer une jolie perche. Margareth qui resta plantée là en souriant comme si elle se trouvait face à une rock star. Gêné, Cade ne su comment s’en débarrasser et appela à l’aide en haussant les sourcils face à une Deborah qui profitait sans doute de cette situation inédite. Il semblait à Cade que son donut fondait entre ses doigts. En s’éclaircissant la voix, il fit mine de ne plus la voir, toujours debout à côté d’eux. « Maggie, la trois attend sa commande ». Grand Dieu merci. Il arrive que les collègues de boulot aident parfois ! Et celle-ci avait involontairement mis fin à un moment interminablement malaisant. La serveuse accourra vers le comptoir et Cade respira de nouveau. « Non… ! Non ! » Il leva son index et pointa Deborah du doigt. « Tais-toi ! ». Aucun commentaire, il n’allait pas supporter. « Dis moi plutôt comment va ta p’tite vie de star ? » Demanda t-il naïvement en observant de nouveau son donut.
« Pour le peu qu’on s’est fréquentés, je pensais que tu avais compris depuis longtemps qu’on ne m’interdit rien et qu’on ne m’oblige à rien sans un minimum de volonté de ma part. » disait-elle non sans un sourire emplie de beaucoup trop de malice, les souvenirs vagabonds vers leur chaude soirée où elle s’était beaucoup trop amusée à jouer avec la patience de Cade quand il n’était, par moment, qu’empressement. La poupée brune avait même cette tendance farouche à aller à l’encontre de ce qu’on lui disait. Une mauvaise habitude qu’elle avait depuis son plus jeune âge et qui avait eu le malheur de lui apporter quelques problèmes. Aujourd’hui, elle s’était calmée. Elle apprenait doucement mais sûrement à rester sur le droit chemin pour son bien mais dès lors qu’il s’agissait de s’amuser sans que cela ne cause de tort à qui que ce soit, elle ne pouvait décidément pas s’en empêcher. L’occasion était trop belle pour la louper.
Néanmoins, pour le moment, elle restait sage. Et pour cause, la serveuse faisait très bien le job toute seule. Froide comme une porte de prison avec Deborah et chaude comme la braise avec Cade, avec ses sourires et ses clins d’yeux pour le moins explicites. De quoi faire ricaner Deborah, amusée et observatrice de la scène improbable qui se déroulait sous ses yeux. Pour le moins qu’on puisse dire c’est qu’elle ne manquait pas de culot la Magareth. Toutes les femmes ne seraient décidément pas capables d’être aussi directe qu’elle pouvait l’être. Pendant un instant, Deborah se disait même qu’elle pourrait ressembler à cette femme plus tard : chasseuse de jeunes hommes et femmes, toujours dans un métier peu sûr quant à sa stabilité avec son franc-parler toujours intact. L’idée l’amusait un instant avant de lui déplaire quelques secondes après. L’idée d’être aigrie comme cette femme parce qu’une plus jeune est plus à même d’intéresser sa proie, non merci. Deborah préférait encore garder sa bonne humeur fraichement retrouvée en toutes circonstances. Celle-là même qui s’exprimait dès lors que la serveuse était rappelée à l’ordre pour faire son métier. Non sans un rire franc, elle attrapait le doigt accusateur de Cade pour l’empêcher de la pointer. « Je n’ai besoin de rien dire, la scène et ta tronche se suffisent à elles-mêmes. » Il y avait bien longtemps qu’elle n’avait pas ri ainsi et c’était plaisant.
Lui laissant sa liberté de mouvement en lui rendant son doigt, Deborah en profitait pour mordre dans son muffin avant de s’octroyer une gorgée de café. Un petit bonheur sucré qu’elle ne s’était pas accordée depuis trop longtemps. « Tu parles d’une vie de starlette. » C’était plus son soi-disant petit-ami qui était la cible de la vie de starlette… enfin, jusqu’ici c’était le cas et ce changement était bien le cœur du problème. « Ça va en soi, il y a juste quelques aspects qui me font grincer des dents. » Est-ce qu’elle avait de la peine à exprimer ce qu’elle voulait dire ? Oui. « A vrai dire, cette invitation à prendre un café est pas tout à fait innocente et dénuée d’intérêt. » avouait-elle avant de reprendre immédiatement : « Mais ça n’empêche pas que je suis réellement contente de te revoir. » disait-elle en le pointant à son tour de son doigt. « Je me demandais si tu avais toujours des contacts de ton ancien métier. Des contacts qui se trouveraient en Australie. » FBI notamment, n’osant pas le dire à voix haute puisqu’elle ne savait pas si cette information était ou non confidentielle. « J’aimerai trouver l’identité d’une personne ou plusieurs, je n’ai aucune idée de l’échelle que ça peut prendre et j’ai pas envie qu’un parfait inconnu s’occupe de ça donc je me suis dit que tu avais peut-être des contacts de confiance pour ce genre de demande. » Petite inconsciente, bien loin de s’imaginer qu’elle tapait dans le mille en se tournant vers lui.
ÂGE : Quarante ans +3. Les années passent...et se ressemblent. SURNOM : Superman ? STATUT : Célibataire. MÉTIER : Ex Agent fédéral du FBI américain. Viré pour faute. Vers un nouveau poste d'enquêteur privé... LOGEMENT : #275 Silvester Street - REDCLIFFE POSTS : 13958 POINTS : 80
TW IN RP : Alcool, meurtre, langage grossier, violence, sexe, parent toxique, GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : L'ainé d'une famille Londonnienne très aisée - Il a fuit le milieu mondain pour une vie bien plus simple - Une soeur et deux frères - Ne veut plus rien savoir de son paternel - Traine beaucoup les pubs le soir pour boire un whisky - Ex Agent fédéral du FBI américain - Il aime les belles voitures, les forts caractères, et les dessins animés. Il déteste parler de lui. Habitué des relations (très) courtes et/ou compliquées !DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #595959 RPs EN COURS :
Flashbacks
2019 - MIA - MIA #2 - HALSTON #2
Juin 2017 - SAVANNAH - ASHLEY #4AVATAR : Jensen Ackles CRÉDITS : Moi même DC : Nope PSEUDO : Fax INSCRIT LE : 31/03/2018
Grimes se souvenait très bien, pour sa part, du soir où sa route avait croisée celle de Deborah. Il l’avait repéré de loin, cette jolie brune aux yeux malicieux très expressifs. Il lui avait semblé qu’elle lui hurlait de le rejoindre, et, une fois face à elle, il avait dû sortir toutes sortes d’armes pour rivaliser au petit jeu qu’elle avait décidé d’entamer. Entre deux verres et quelques regards sensuels, son caractère audacieux s’était révélé être un réel divertissement, et une autre source d’attraction pour l’ex agent fédéral en quête de moments sans prise de tête. Malgré cette liberté dont elle avait fait preuve en se laissant aller sous les draps avec lui, il ne pouvait que confirmer ; Deborah n’était pas une femme à qui on interdisait quoi que ce soit. Inutile donc pour lui d’espérer que, ce jour-là, cette règle soit bafouée. Elle profiterait bien évidemment de cette situation gênante avec la serveuse pour se foutre de lui… Cade termina de vanter les mérites de sa caisse quand Margareth apparue de nouveau pour les servir, et nourrir l’esprit moqueur de Deborah.
Elle l’aurait bouffé tout cru si elle avait pu. Avait-il quelques rides en plus sur le visage à l’approche de son anniversaire ? Cade n’était pas du genre à faire dans les petites étudiantes en jupettes, mais son goût n’allait pas non plus vers les femmes plus âgées, à la libido plus que débordante et au rouge à lèvres dépassant de la ligne des lèvres pour un effet botox raté. « Je n’ai besoin de rien dire, la scène et ta tronche se suffisent à elles-mêmes. » Que Deborah fasse attention, Maggie était bien capable de l’attendre à la sortie pour l’évincer du cœur de sa cible ! Joe Goldberg sort de ce corps immédiatement ! " Je m’fais violé spirituellement. C’est loin d’être agréable !" Surtout quand la délinquante s’appelait Margareth.
Son attention se reporta sur le donut bien plus appétissant qu’il tenait dans sa main et sur lequel il louchait pour savoir par quel coin il allait l’attaquer. « Tu parles d’une vie de starlette. Ça va en soi, il y a juste quelques aspects qui me font grincer des dents.» La bouche pleine, ses yeux curieux se relevèrent sur Deborah. Il se contenta de lâcher un « hm hm » à défaut de pouvoir acquiescer distinctement. « A vrai dire, cette invitation à prendre un café est pas tout à fait innocente et dénuée d’intérêt. » Ah, voilà le fin mot de cette invitation. « Mais ça n’empêche pas que je suis réellement contente de te revoir. » Bien rattrapée. Cade attrapa une serviette en papier pour essuyer le sucre qui se déposait gracieusement autour de sa bouche. « Je m’disais bien qu’il était un peu tôt pour que ça se termine dans ta chambre. » Il enroula ses doigts autour de sa tasse de café et la leva à la hauteur de son visage. Il planta alors son regard faussement sérieux sur la brunette. « Qu’est ce que tu veux ? » En quelques mots, Cade saisit l’objet de sa demande. Deborah avait donc besoin de quelqu’un pour dénicher des informations sur des individus qui… qui quoi d’ailleurs ? L’histoire rendit Grimes un peu plus consciencieux. « Possible que j’puisse t’aider mais va falloir m’en dire un peu plus. » Il était déjà hors de question qu’il laisse Deborah prendre des risques et ensuite, qu'il la laisse travailler avec l’un de ses anciens contacts quand lui-même pouvait être son homme. Professionnellement parlant. Il posa ses coudes sur la table pour s’approcher un peu plus. « Explique moi ».
« Petite nature que tu es. » disait-elle dans un rire lorsqu’il affirmait se faire psychologiquement violer. Deborah, en tant que femme régulièrement harcelée dans la rue, comme beaucoup d’autres, se retenait de dire que ça pourrait être pire. Ils avaient au moins l’occasion d’en rire et l’aspect ne restait, heureusement, que psychologique. Néanmoins, loin d’elle le désir de plomber l’ambiance avec ce genre de pensées purement féminines toujours à l’affût du moindre comportement étrange aux alentours. La suite de la conversation se tournait davantage vers elle et plus précisément sur le pourquoi elle avait demandé à le voir si tôt dans la journée. Pour le moment, les paroles restaient légères et bon enfant. « La chambre, c’est bon pour les couples mariés depuis des années, c’est assez rare d’y finir me concernant. » Est-ce qu’elle lui balançait sans la moindre cérémonie que ce n’était de toute façon pas son lieu de prédilection pour faire des bêtises d’adultes ? C’était Cade, il ne serait pas étonné de la fougue de la brune.
Malice et fougue qui s’éteignaient lentement, assombrissant son regard. Son soupir lourd laissait savoir que la conversation qu’ils s’apprêtaient à avoir ne lui plaisait pas spécialement et encore moins l’idée d’en parler en public quand bien même la seule capable de les écouter était Margareth. « Est-ce que tu es déjà soumis à la confidentialité si je commence à t’en parler en détails ? » Une question qui laissait entendre tout le sérieux de ce qui allait suivre. Cette façon qu’elle avait aussi de fuir son regard laissait savoir combien elle n’était pas à l’aise face à ça. « Si j’ai déménagé c’est parce que les paparazzis commençaient sérieusement me tourner autour. » Quand ils sont censés tourner autour de Camil. Pas de quoi se réjouir quand on connaissait les tenants et les aboutissants de l’histoire.
« Ils cherchent trop à entrer dans mon intimité et c’est pas une bonne chose. Je veux des noms de ceux qui ont vendus des photos pour la presse, des noms de ceux qui ont pondu des articles diffamatoires, des noms de ceux qui restaient en face de mon domicile. Ne serait-ce que pour leur faire peur et les freiner. » Parce qu’ils ne devaient surtout pas découvrir le pot aux roses ou les bribes de son passé sans quoi tout allait exploser et il n’était pas question qu’elle les laisse faire. Elle tenait trop à Camil pour lui faire ça, pour prendre le risque que tout vole en éclats pour ses propres erreurs. Seulement voilà, la menace de les trainer devant les tribunaux sera-t-elle suffisante ou devra-t-elle réellement franchir ce pas ? Elle n’en savait encore rien et ne pourrait que le savoir que si elle avait des noms à épingler sur son tableau de chasse.
ÂGE : Quarante ans +3. Les années passent...et se ressemblent. SURNOM : Superman ? STATUT : Célibataire. MÉTIER : Ex Agent fédéral du FBI américain. Viré pour faute. Vers un nouveau poste d'enquêteur privé... LOGEMENT : #275 Silvester Street - REDCLIFFE POSTS : 13958 POINTS : 80
TW IN RP : Alcool, meurtre, langage grossier, violence, sexe, parent toxique, GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : L'ainé d'une famille Londonnienne très aisée - Il a fuit le milieu mondain pour une vie bien plus simple - Une soeur et deux frères - Ne veut plus rien savoir de son paternel - Traine beaucoup les pubs le soir pour boire un whisky - Ex Agent fédéral du FBI américain - Il aime les belles voitures, les forts caractères, et les dessins animés. Il déteste parler de lui. Habitué des relations (très) courtes et/ou compliquées !DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #595959 RPs EN COURS :
Flashbacks
2019 - MIA - MIA #2 - HALSTON #2
Juin 2017 - SAVANNAH - ASHLEY #4AVATAR : Jensen Ackles CRÉDITS : Moi même DC : Nope PSEUDO : Fax INSCRIT LE : 31/03/2018
« La chambre, c’est bon pour les couples mariés depuis des années, c’est assez rare d’y finir me concernant. » Tout en mâchant cette surdose indéniable de sucre, Cade haussa les sourcils malicieusement. Inutile de commenter plus que ça, Deborah était bien le genre de femme à aimer le risque. Il la voyait bien s’aventurer dans quelques lieux invraisemblables pour s’adonner à des jeux d’adultes. Ou bien elle détestait tout simplement la monotonie d’une partie de jambes en l’air classique dans un lit deux places dont le matelas serait devenu inconfortable avec les années. Quoi qu’il en soit, elle était du genre à envisager bien plus de fun et d’adrénaline dans ses divertissements charnels et ça, bien sûr, ça l’interpellait beaucoup. Les habitudes, très peu pour lui.
Le ton de Déborah se fit un peu moins jovial quand elle aborda la petite enquête qu’elle souhaitait mener. Et surtout quand elle lui demanda son aide pour parvenir à ses fins très privées. Cade était tout ouïe sur ce qui semblait être une mission tout à fait dans ses cordes au premier abord. « Est-ce que tu es déjà soumis à la confidentialité si je commence à t’en parler en détails ? » Curieuse question qui retint encore plus son attention. « J’n’ai rien signé mais j’suis pas du genre à étaler des infos partout… » Façon de lui dire que, de toute façon, il n’irait pas crier ça sur tous les toits et qu’elle pouvait avoir confiance même s’il ne s’occupait pas de cette affaire. Bien que, maintenant qu’il était au courant, il y avait peu de chance qu’il laisse ça à quelqu’un d’autre.
« Si j’ai déménagé c’est parce que les paparazzis commençaient sérieusement me tourner autour. » Cade attrapa sa tasse de café et la leva jusqu’à ses lèvres. « C’est ce qu’on risque quand on est célèbre ! » commença-t-il avec un brin d’ironie sachant toutefois que cela pouvait être un réel problème pour la personne qui subit le harcèlement de pseudos journalistes à l’affut de potins croustillants. « Ils cherchent trop à entrer dans mon intimité et c’est pas une bonne chose. Je veux des noms de ceux qui ont vendus des photos pour la presse, des noms de ceux qui ont pondu des articles diffamatoires, des noms de ceux qui restaient en face de mon domicile. Ne serait-ce que pour leur faire peur et les freiner. » Là, ça devenait très intéressant. Très ennuyant pour Deborah surtout. Cela réveilla l’instinct protecteur de Cade bien plus que son côté professionnel. Il y avait, dans ce qu’elle racontait, un harcèlement certains qui le conduirait probablement à accepter le job sans même qu’elle ait à en dire plus. Il avala sa gorgée de café et s’était rassit correctement sur la banquette en prenant, lui aussi, un air plus sérieux et concerné. « Attends attends… tu veux dire que ces types t’épient jusque devant tes fenêtres ? » Il plissa les paupières. « Okay. J’suis pas certains d’avoir un contact qui peut s’occuper de ça. Mais rien que pour le plaisir de leur foutre mon poing dans la gueule, j’suis prêt t’aider. » Il ignorait même ce que ces fameuses photos montraient et ce n’était pas ses oignons. « Plus sérieusement… j’ai justement commencé un nouveau boulot le mois dernier. J’pourrais avoir les ressources pour coincer ces abrutis. »
Avant même d’expliquer son histoire, elle expliquait les faits qui justifiaient son désir de trouver ces paparazzis qui avaient fait d’elle une cible facile. Plus facile que Camil vraisemblablement parce qu’elle n’était pas habituée à ce monde-là et encore moins à devoir faire attention au moindre de ses mots. Les photos volées, les articles surprises, les informations diffamatoires, les interviews forcés jusque dans la rue, le harcèlement en général. Si elle avait subi pendant longtemps, elle voulait aujourd’hui leur rendre la monnaie de leur pièce et bien leur faire comprendre qu’à présent, elle ne se laisserait plus faire et qu’elle ne se laisserait plus surveiller de la sorte. Même Cade qui, jusqu’ici, se moquait gentiment d’elle et de sa vie de pseudo célébrité comprenait soudainement jusqu’où c’était allé, autrement dit bien trop loin. « Oui. C’est en partie pour ça que j’ai déménagé. » à cause de ces paparazzis qui voulait la photo qui prouverait les rumeurs. Qu’est-ce qu’elle pouvait se sentir honteuse par rapport à ça. Comme si elle n’était pas parvenue à protéger sa propre sphère privée. Elle se sentait ridiculement vulnérable, son regard fuyant même celui de Grimes alors même qu’elle n’était pas celle qui devrait baisser les yeux, qui devrait porter la honte. Il réussissait malgré tout à lui arracher un court rire lorsqu’il suggérait de leur foutre son poing dans la gueule. « Je te remercie. De bien vouloir m’aider mais t’abîmes pas les phalanges sur leurs faces de rats, ils n’en valent pas la peine, tu peux me croire. »
La gorgée de latte qu’elle venait de prendre semblait lui donner un peu de courage pour entrer davantage dans les détails à présent qu’elle était plus ou moins sûre que Cade serait celui qui allait s’en occuper. « Pousse un peu tes fesses. J’imagine que tu as besoin de plus de détails pour comprendre de quoi il en retourne. » disait-elle en se levant pour le rejoindre sur la même banquette, s’installant à côté de lui. Elle ne tenait pas à ce que qui ce soit entende ce qu’elle s’apprêtait à lui dire. Les messes basses étaient de mise. « Fin 2021, j’ai fait une grossesse nerveuse. C’est un problème psychologique qui entraîne les symptômes d’une grossesse alors même qu’on n’est pas enceinte. » Jusque-là, rien de très dramatique mais cela manquait encore de détails pour comprendre toute l’ampleur de l’histoire. « Suite à ça j’ai fait une sévère dépression. Alors pour éviter d’en rajouter une couche, on a décidé de ne rien dire aux médias et de cacher au maximum les signes pour éviter les potentielles questions. Ça a tenu un temps jusqu’au moment où une simple photo a suspecté une grossesse. Après ça, ça a fait boule de neige. On n’a toujours rien dit, on les a laissé supposer, se faire des histoires, sans jamais rien affirmer ou infirmer. Le problème aujourd’hui, maintenant que je n’ai plus l’air enceinte, les médias s’acharnent pour savoir si on a perdu l’enfant, si c’était un arrêt volontaire de grossesse ou autres fabulations plus horribles les unes que les autres, je te laisse imaginer. » Ce n’était pas compliqué de comprendre que les détracteurs de Camil pouvaient inventer tout et n’importe quoi (comme la vente de l’enfant par exemple) pour démolir son image.
Une image qui pourrait être démolit par la vérité qu’elle s’apprêtait à lui livrer, le stress au bide et la honte au bord des lèvres : « Non seulement ça vire au harcèlement mais je crains qu’ils sachent que c’était une grossesse nerveuse. S’ils le devinent, ils vont fouiller dans mon passé, les grossesses nerveuses n’arrivent pas par hasard… » Un soupir lourd glissait entre ses lèvres, ses iris retenaient ses larmes parce qu’elle avait déjà trop pleuré et parce qu’elle ne souhaitait pas attirer l’attention sur eux. Magareth était déjà trop observatrice de la scène, même de loin. « J’ai déjà eu un premier enfant, en 2017. Je… » La difficulté qu’elle avait d’en parler était le témoin d’un regret certain. Même si aujourd’hui elle avait de nouveau contact avec son fils (et son père), ça n’empêchait pas qu’elle regretterait sûrement toute sa vie ce qu’elle avait fait. « Je l’ai laissé à la maternité, à l’adoption. Je refuse que ma bêtise impacte Camil qui n’a rien demandé. » Son regard croisait de nouveau le sien, enfin. Humide mais surtout suppliant.
ÂGE : Quarante ans +3. Les années passent...et se ressemblent. SURNOM : Superman ? STATUT : Célibataire. MÉTIER : Ex Agent fédéral du FBI américain. Viré pour faute. Vers un nouveau poste d'enquêteur privé... LOGEMENT : #275 Silvester Street - REDCLIFFE POSTS : 13958 POINTS : 80
TW IN RP : Alcool, meurtre, langage grossier, violence, sexe, parent toxique, GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : L'ainé d'une famille Londonnienne très aisée - Il a fuit le milieu mondain pour une vie bien plus simple - Une soeur et deux frères - Ne veut plus rien savoir de son paternel - Traine beaucoup les pubs le soir pour boire un whisky - Ex Agent fédéral du FBI américain - Il aime les belles voitures, les forts caractères, et les dessins animés. Il déteste parler de lui. Habitué des relations (très) courtes et/ou compliquées !DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #595959 RPs EN COURS :
Flashbacks
2019 - MIA - MIA #2 - HALSTON #2
Juin 2017 - SAVANNAH - ASHLEY #4AVATAR : Jensen Ackles CRÉDITS : Moi même DC : Nope PSEUDO : Fax INSCRIT LE : 31/03/2018
« Je te remercie. De bien vouloir m’aider mais t’abîmes pas les phalanges sur leurs faces de rats, ils n’en valent pas la peine, tu peux me croire. » Ils n’en valent pas la peine ? Ce n’était pas la première fois que Cade était confronté aux journalistes un peu trop envahissants. Quand il bossait chez les fédéraux, ces vermines avaient pour habitude de se trouver sur les lieux d’un homicide avant même sa venue, et celle de son équipe de médecins légistes. Ce qui ne facilitait évidemment pas les recherches, et la discrétion qui devait entourer certains de ces dossiers sensibles. Grimes connaissait leur acharnement mise du côté du dévouement professionnel plutôt que du plaisir à vouloir dégoter la meilleure information possible et faire la une des médias. Plus d’une fois, il avait manqué d’en venir aux mains avec eux, ne supportant plus leur manque de respect, leur insolence à toute épreuve pour un peu de renommé, un gros chèque ou une promotion. « En tout cas, si y’a besoin, j’me ferai pas prier. Y’a trop longtemps que ces gars là méritent un petit ravalement de façade. » Si tant était qu’il n’y avait que des hommes derrière les appareils photo et les téléphones portable qu’ils dégainaient partout en guise de microphones…
Cade venait d’avaler le dernier morceau de son donut au sucre. Il mâchait encore à pleines dents lorsque Deborah vint prendre place à côté de lui, le poussant un peu pour s’installer correctement. Il fronça les sourcils, peu enclin à lui céder autant d’espace et s’interrogeant déjà que la nécessité d’une telle proximité. C’est alors qu’elle lui déballa les déboires récents de sa vie personnelle. « Fin 2021, j’ai fait une grossesse nerveuse. C’est un problème psychologique qui entraîne les symptômes d’une grossesse alors même qu’on n’est pas enceinte. » Il l’observa, haussa les sourcils, aussi bien surprit par l’existence de tels symptômes que par le fait qu’elle en ait été victime. On entendait ça que dans les films et il n’y avait jamais vraiment cru. Comment pouvait-on avoir le ventre rond sans qu’un fœtus ne s’y loge ? A moins d’avoir bu trop de bières… Il la laissa poursuivre, et le lien entre sa situation et son jeu du chat et de la souris avec les paparazzis se dessina rapidement. « les médias s’acharnent pour savoir si on a perdu l’enfant, si c’était un arrêt volontaire de grossesse ou autres fabulations plus horribles les unes que les autres, je te laisse imaginer. » Oh merde. C’était un sujet des plus intéressant pour la chronique People d’une revue à potins. Ça méritait bien une gorgée de café. L’air de Cade était redevenu sérieux et songeur. « Je vois, dans quelques semaines ils vont diffuser la découverte du p’tit cadavre dans votre congélateur ! » Ca pouvait arriver. Déborah faisait bien de se méfier.
« Non seulement ça vire au harcèlement mais je crains qu’ils sachent que c’était une grossesse nerveuse. S’ils le devinent, ils vont fouiller dans mon passé, les grossesses nerveuses n’arrivent pas par hasard… » Là, il avait loupé quelque chose. Deb’ cachait-elle un passé tourmenté qu’il ne soupçonnerait pas ? Après leur rencontre, et encore aujourd’hui, Cade la voyait comme une femme forte, indépendante et complètement maitresse de sa vie. Leur conversation remettait cette dernière caractéristique en question. « Quoi… ça arrive à tout l’monde un moment de faiblesse… ! » Oh, il ne lui faisait pas dire. Si Grimes ne connaissait pas la vie de Deborah, elle était loin de connaitre la sienne. « J’ai déjà eu un premier enfant, en 2017. Je… Je l’ai laissé à la maternité, à l’adoption. Je refuse que ma bêtise impacte Camil qui n’a rien demandé.» Cette voix hésitante. Ce regard larmoyant, elle lui transmettait ses émotions qui prirent le pas sur l’étonnement. Il se redressa, ne la lâchant pas des yeux comme. Un demi-silence s’installa alors qu’il réalisait les dégâts qu’avaient pu causer cet abandon. Et puis, il esquissa un sourire. « Mademoiselle Brody est donc bien humaine ! » De l’humour pour détendre tout ça. Deborah n’était finalement pas qu’un bon coup et elle possédait une histoire qui la définissait. Cade était ravi qu’elle lui accorde autant de confiance et il était loin d'être bien placé pour émettre un jugement face à son geste. « Alors l’idée c’est d’avoir les noms de ceux qui te font chier avant qu’ils ne mettent leur nez dans le dossier d’adoption ? » L’affaire ne serait pas simple. « Et qu’est ce que tu espère une fois que ce sera fait ? Ces types font leur boulot, y’a presque aucun moyen de les faire condamner pour avoir mit leur nez dans des fichiers confidentiels… ». Comme si le sujet était secret, naturellement, il s’était légèrement baissé pour échanger avec Deborah. Un raclement de gorge les interrompit. « Vous désirez autre chose… ? » Maggie se tenait devant leur table, large sourire sur le visage.
Deborah ne pouvait qu’imaginer à quoi il faisait référence lorsqu’il affirmait que les paparazzis ne méritaient qu’une bonne remise en place à coup de phalanges dans les dents. Si elle n’avait pas de situation exacte précise en tête, il n’était malheureusement pas rare que les journalistes entravent le travail d’enquêteurs ou de policiers, faisant fuiter des informations sur une situation qui mettaient leur travail en péril. Elle ne pouvait qu’imaginer la frustration face à cela et l’envie irrépressible d’avoir une bonne excuse pour leur mettre une correction. Ce que Deborah lui donnait sur un plateau d’argent. « Tu as tout compris, malheureusement. » Un bébé dans le congélo… elle n’avait pas pensé à ça et cet extrême avait au moins le don de la faire un peu rire. Pour sûr que Cade cherchait à dédramatiser.
Si dans un premier temps son histoire ressemblait à toutes les autres (autrement dit un drame dont se servait certains pour desservir un concurrent, Camil notamment), cette dernière prenait une tournure différente dès lors qu’elle évoquait son passé, celui qui pourrait nuire à Camil s’il était révélé au grand jour alors qu’il n’était pas concerné. Elle s’en mordait assez les doigts d’avoir laissé son petit garçon derrière elle alors si en plus le blond devait être une victime collatérale de sa bêtise, elle ne le supporterait pas. Il était évident à son regard qu’elle s’en voulait atrocement, à sa voix hésitante et flanchante que l’abandon de son enfant était un sujet sensible avec lequel il ne fallait pas jouer. Même si elle avait eu la chance de retrouver l’enfant et son père, ça n’effaçait pas ce passé douloureux et la culpabilité qui y était lié.
Cade le comprenait immédiatement et en dépit d’une boutade pour détendre l’atmosphère (ce qu’il parvenait à faire si l’on apercevait le mince sourire sur le visage de Brody), il comprenait tous les enjeux et les besoins de Deborah. « C’est à peu près ce que je veux, oui. » mais avant même qu’elle n’ait le temps de s’expliquer davantage, un raclement de gorge leur rappelait sans mal qu’ils n’étaient pas seuls dans cet endroit, au grand damne de Deborah. Le soupir qui passait ses lèvres avant qu’elle ne tourne son visage vers Maggie ne laissait aucune place à l’interprétation : cette femme commençait sérieusement à la gonfler et elle ne se gênait pas pour lui faire savoir. « De l’air, Margareth... on aimerait beaucoup avoir de l’air, de l’espace vital, de l’intimité. Je continue ou vous voyez ce que je veux dire ? » Le sérieux de la brune et son regard braqué dans celui de la serveuse appuyaient ses dires. Si elle ne se cassait pas d’ici, elle allait lui foutre un coup de pied au cul. Heureusement pour elles, elle n’avait pas à le faire.
La paix retrouvée, elle s’adressait de nouveau à Cade. « En réalité, je veux leur faire peur avant même qu’ils ne pensent à aller chercher une potentielle ancienne grossesse. Je veux qu’ils me foutent la paix en leur montrant qu’au besoin, je ne me laisserais pas marcher sur les pieds. » L’idée n’était donc pas de les faire condamner pour avoir trouvé l’existence d’un enfant mais de les menacer d’une condamnation pour diffamation, atteinte à la vie privée et tout ce qu’ils avaient pu lui faire subir à Camil et elle. Un avertissement au présent pour leur faire passer l’envie d’aller farfouiller le passé. « De toute façon, même s’ils arrivaient à remonter une piste, ils n’auraient rien d’autres que des suppositions. Il est né sous X. » Le dire était douloureux mais c’était nécessaire. Même en fouillant tous les dossiers d’adoption de la planète, jamais personne n’y trouvera son nom en tant que mère et elle estimait important que Cade le sache. Tout comme ce qu’elle s’apprêtait à lui dire : « J’ai retrouvé cet enfant. Son père me donne une chance de le connaître et je sais que je ne pourrais pas le faire en paix si cette histoire n’est pas réglée. Je ne veux aucune suspicion autour de cet enfant autre que celles qu'on peut avoir normalement quand on voit un adulte et un enfant. » Juste être qualifiée d'amie de son père ou d'une tante de coeur, c'était suffisant, parce que lui non plus, elle ne voulait pas le bousiller pour ses bêtises.
ÂGE : Quarante ans +3. Les années passent...et se ressemblent. SURNOM : Superman ? STATUT : Célibataire. MÉTIER : Ex Agent fédéral du FBI américain. Viré pour faute. Vers un nouveau poste d'enquêteur privé... LOGEMENT : #275 Silvester Street - REDCLIFFE POSTS : 13958 POINTS : 80
TW IN RP : Alcool, meurtre, langage grossier, violence, sexe, parent toxique, GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : L'ainé d'une famille Londonnienne très aisée - Il a fuit le milieu mondain pour une vie bien plus simple - Une soeur et deux frères - Ne veut plus rien savoir de son paternel - Traine beaucoup les pubs le soir pour boire un whisky - Ex Agent fédéral du FBI américain - Il aime les belles voitures, les forts caractères, et les dessins animés. Il déteste parler de lui. Habitué des relations (très) courtes et/ou compliquées !DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #595959 RPs EN COURS :
Flashbacks
2019 - MIA - MIA #2 - HALSTON #2
Juin 2017 - SAVANNAH - ASHLEY #4AVATAR : Jensen Ackles CRÉDITS : Moi même DC : Nope PSEUDO : Fax INSCRIT LE : 31/03/2018
Plus les minutes défilaient, et plus l’image que Cade avait de Deborah se trouvait modifiée par des révélations insoupçonnées. Non pas qu’il la prenait pour une débauchée de service, mais après ce qui s’était passé entre eux, il n’aurait pas imaginé un seul instant qu’elle pouvait cacher des secrets aussi lourds. Un enfant, une relation qu’il ne saurait pas qualifier malgré ses explications et puis…une grossesse qui n’en était finalement pas une. Mademoiselle Brody avait finalement une histoire qui allait bien au-delà d’une partie de jambes en l’air après une soirée bien arrosée ! Mais voilà. Ce qu’elle lui demandait n’était pas chose aisée. Choper des paparazzis avant qu’eux même ne chopent des informations, c’était à la fois compliqué et risqué. On pouvait résumer ça avec le jeu du chat et de la souris mais ce qui n’était pas étrange, c’était que Cade ne refusait pas la mission qu’elle lui proposait. Il se contenta dans un premier temps de l’avertir que les sanctions qui attendaient ces merdeux n’iraient pas très loin s’ils se contentaient de les balancer. Alors que faudrait-il faire pour qu’ils soient convaincus d’abandonner leurs recherches et qu’ils laissent Deborah souffler ? Elle devait forcément avoir la réponse. Des noms suffiraient.
« Vous désirez autre chose… ? » Seigneur. Encore elle. Maggie les coupa dans cette discussion sérieuse et avant qu’un son ne sorte de la bouche ouverte de Cade, Deb se chargea de lui répondre. « De l’air, Margareth... on aimerait beaucoup avoir de l’air, de l’espace vital, de l’intimité. Je continue ou vous voyez ce que je veux dire ? » Oh woaw. Le ton sec et intimidant de la jolie brune le surprit tant qu’il tourna la tête lentement vers elle avec des yeux ronds. Margareth en fut presque troublée et bien vite, un air vexé se lit sur son visage. Elle jeta un regard noir à Deborah avant de tourner les talons sans piper mots et l’ex agent fédéral l’observa traverser la salle. Arrivée derrière le comptoir, elle serra les dents en bougonnant. Grimes se racla la gorge, et se mit une note à lui-même : Ne pas énerver Deborah, rester en vie.
Elle poursuivit donc ses explications. « En réalité, je veux leur faire peur avant même qu’ils ne pensent à aller chercher une potentielle ancienne grossesse. Je veux qu’ils me foutent la paix en leur montrant qu’au besoin, je ne me laisserais pas marcher sur les pieds. ». Cade acquiesça d’un hochement de tête, encore en pleine réflexion sur la façon dont il pourrait s’y prendre. Il avala un peu de café. « Va falloir que je fasse quelques recherches mais j’imagine que ça sera rapide de les trouver sur le terrain. Ils doivent te coller aux basques. C’est souvent comme ça qu’ils aiment dénicher des infos. » Fouiller dans de la paperasse, les vrais journalistes n’aimaient généralement pas ça et ça constituait une petite partie de leur boulot. Petite mais qui solidifiait parfois un dossier croustillant. Par contre, quand il s’agissait d’emmerder les gens en direct live, il y avait souvent foule. « De toute façon, même s’ils arrivaient à remonter une piste, ils n’auraient rien d’autres que des suppositions. Il est né sous X. » Deborah avait bien compris que s’il devait l’aider, il ne devait pas y avoir de mystères. Pas de cachoteries. Elle lui révéla alors avoir retrouvé l’enfant qu’elle avait abandonné des années en arrière. Protéger cet enfant, et la possible relation qu’elle commencerait à construire avec lui, voilà donc son autre motivation. Cade releva les yeux sur elle. « Ça va pas faciliter les choses. J’dirais même que ça va foutre un sacré bordel… Si l’existence de cet enfant arrive jusqu’à leurs oreilles, l’équation va être très simple ! » Deborah, grossesse, né sous x et un gosse qui débarque soudainement dans sa vie. Il ne fallait pas avoir eu tout un tas de diplômes pour piger le truc. « T’es sure de vouloir faire ça maintenant : Faire entrer cet enfant dans ta vie ? » Il n’était personne pour lui demander ça. Mais étant donné les risques qu’il prendrait, il fallait quand même qu’il lui pose la question.
La sécheresse avec laquelle elle avait envoyé bouler Margareth révélait tout le sérieux de cette conversation et le besoin réel qu’elle avait d’en parler et de trouver une solution. Cade lui semblait être sa seule porte de sortie et il n’était pas question que cette discussion soit mise à mal par une serveuse lorgnant un peu trop sur Grimes. Il lui fallait l’assurance que ce qu’elle demandait pouvait être possible ou tout du moins envisageable. Elle voulait calmer le jeu avec les paparazzis, qu’ils s’immiscent un peu moins dans sa vie privée. A la fois pour éviter qu’ils ne comprennent la supercherie mais également pour ne pas leur donner envie de remonter dans son passé et comprendre pourquoi elle avait subi cette grossesse nerveuse. « Tu m’enlèves les mots de la bouche. C’est peu dire qu’ils me collent aux basques, ils sont constamment en bas de chez Camil, on ne peut pas sortir sans se faire prendre en photos ou interroger. » Là était aussi la raison de son déménagement dès lors qu’ils avaient compris où se trouvait son propre appartement. Aujourd’hui, dans sa nouvelle maison, elle se sentait un peu plus en sécurité car l’adresse leur était inconnue… mais pour combien de temps si personne ne les arrêtait dans leur folie de toujours en vouloir plus ? Peu de temps, elle le craignait et c’était aussi là toute sa motivation à leur faire peur pour leur couper toute envie de la suivre de trop près. Quand elle était avec Camil, c’était une chose. Quand elle était seule, elle se considérait comme personne et cela devenait terrifiant d’être ainsi fliquée.
Sans compter que de tels agissements mettaient à mal sa possible relation avec son fils. Cet enfant qu’elle avait abandonné se trouvait à présent pas loin de chez elle. Son désir de se rapprocher de lui avait été trop fort, le choix de sa maison n’était pas un hasard. Seulement voilà, si son père (lui-même connu pour passer régulièrement à la télévision) découvrait que Deborah était régulièrement suivie par des paparazzis, jamais il ne lui laisserait l’opportunité d’entrer dans la vie du petit garçon. C’était déjà une chance (pour ne pas dire un miracle) qu’il lui offre cette possibilité, elle ne voulait pas tout gâcher à cause d’inconnus dont le métier était à la limite de la morale. Adorján avait toujours pris soin d’éloigner son fils des caméras. Si à cause de Deborah, il se retrouvait affiché dans un magazine ou autre, elle pouvait tirer un trait sur tout ça et Adorján lui en voudrait certainement plus que de raison (quand bien même elle n’était pas fautive, elle n’allait pas chercher ces paparazzis).
Néanmoins Cade soulevait un point non négligeable : si ces ordures découvraient sa grossesse nerveuse, il serait aisé pour eux de faire le lien avec le jeune garçon. « C’est pour ça que je veux régler cette histoire avant tout. Son père est déjà au courant que je refuse de m’impliquer tant que les choses n’iront pas mieux pour moi. Maintenant que je vais mieux moralement parlant, je veux leur montrer que je sais sortir les crocs et entamer des procédures lorsqu’ils vont trop loin. J’ai bon espoir que ça les calme. Je ne ferais pas entrer cet enfant dans ma vie tant que les choses restent dans cet état. » Cade n’aurait probablement aucun mal à comprendre qu’elle avait très envie que les choses se calment rapidement et plus vite elle prenait le taureau par les cornes, plus vite cela serait réglé. « Avec un peu de chance, je pourrais l’introduire dans ma vie tranquillement, loin des appareils photos et quand ça sera fait, s’ils s’interrogent de nouveau, il ne sera rien d’autre que « le fils du voisin ». » Et c’est ainsi que Deborah voulait que ça se fasse si jamais ça devait se faire, le mieux restant que l’enfant ne soit jamais exposé. « Tu es toujours d’accord pour m’aider ? » disait-elle en finissant son café et son muffin après s’être levée pour retrouver sa place en face de Cade.
Le moment parfait pour Margareth pour revenir à la charge. Décidément, même vexée, c’était une coriace et pour cause, cette fois elle avait une excellente raison de venir les emmerder. « Je constate que vous avez terminés. Vous souhaitez autre chose ou je vous apporte la facture ? » S’adressait-elle à Cade, probablement trop vexée par Deborah et ne désirant pas lui adresser la parole. Un choix qui donnait à Deborah l’opportunité d’embêter gentiment Cade. Comment ? En profitant que la serveuse soit collée à leur table pour lui faire discrètement du pied sans qu’elle ne puisse s’apercevoir que c’était elle, de quoi se faire passer pour Cade et déclencher instantanément un rougissement sur le visage de Margareth. « Hum... lorsque je parlais d’autre chose, c’était à manger ou boire… le reste est plus privé. » Feintant la surprise d’une telle audace, Deborah ouvrait grand la bouche, faussement étonnée, enfonçant un peu plus le couteau dans sa bêtise. « Cade, enfin ! Tu pourrais attendre que je sois partie avant de draguer ouvertement madame. » Se retenir de rire n’était franchement pas évident « Un verre d’eau s’il vous plait. » ne serait pas de refus pour l’aider à maintenir son sérieux.