Leur dernière conversation remonte sûrement à avant le mariage. Une de celle où la joie et l’excitation transparaissaient, lui, heureux, car il s’apprêtait à épouser la femme de sa vie et, elle, heureuse de voir son frère jumeau resplendir de bonheur. Une conversation toute en légèreté durant laquelle Flora a ajusté le col de sa chemise et le nœud papillon qu’il n’a su nouer correctement, le petit agacement qu’elle a laissé échapper l’ayant fait rire sincèrement. Il pouvait compter sur elle pour ce jour important, tout comme il avait pu le faire durant toutes ces années et pourrait le faire encore pour longtemps. Conscient d’avoir une relation privilégiée avec sa sœur jumelle, quand il ne pouvait pas en dire autant de ses rapports avec ses deux autres frères, August a toujours tout fait pour que jamais leur complicité ne change. Une promesse scellée entre eux depuis leur enfance, une qu’ils sont parvenus à tenir et à jamais trahir afin que leur relation fusionnelle ne connaisse jamais d’impairs.
Mais parfois, la vie en décide autrement et tout peut être remis en cause en une fraction de secondes. Un élément, un seul, a suffi pour qu’August faillisse à cette promesse. Un mariage qui n’a pas eu lieu, son cœur ruiné en miettes et le besoin criant de fuir face à une situation qu’il ne pouvait maîtriser. C’est la fuite qu’il a choisie, laissant à son tour ses proches derrière lui, leur causant bien plus de souci qu’il n’aurait jamais pu imaginer et tolérer leur donner. Et la première victime collatérale a été Flora. Il le regrette, sincèrement, surtout quand il a ignoré ses appels et ses messages à plusieurs reprises, prenant ensuite à peine le temps d’y répondre, proférant un mensonge sur son état, avant de lui annoncer son départ pour Melbourne pour quelques semaines dans le cadre de son travail. Bien sûr, les nouvelles qu’il lui a donné, durant ce qui ne devait être qu’un court séjour, ont été brèves et ne servaient, en réalité, qu’à couvrir tout ce qu’il n’était pas capable de lui avouer. Son mal être en première ligne et tout ce que cela a entraîné, comme son attrait particulier pour l’alcool ou les histoires sans lendemain pour pallier à sa souffrance. Des alternatives qu’il sait qu’elle désapprouverait si elle en avait connaissance, et à raison, d’où le choix de son silence à ce sujet.
Ses pieds s’enfoncent dans le sable fin de cette plage qu’il connaît par cœur, en direction du refuge qu’ils se sont trouvés durant leur adolescence avec Flora. Surtout le sien pour être exact, endroit qu’il avait partagé avec sa jumelle quand il refusait de rentrer chez les Weatherton, préférant éviter un énième accrochage avec son cousin ou son oncle. Si la solitude est devenue sa meilleure amie ces derniers mois, il espère aujourd’hui y trouver la compagnie de sa sœur jumelle qu’il n’a osé contacter pour lui demander une rencontre. Quelque chose le conforte dans l’idée qu’elle s’y trouve déjà et qu’il va pouvoir lui donner les explications qu’elle mérite quand il s’en veut terriblement de l’avoir laissée de côté ces derniers mois. Son palpitant s’accélère alors qu’il reconnaît la silhouette de Flora au loin, entraînant un ralentissement dans sa cadence pour la rejoindre afin de s’accorder un peu de temps pour trouver les bons mots, pour trouver le courage de les prononcer et surtout pour accepter de laisser ses failles transparaître quand il s’est refusé de le faire depuis la fin prématurée de son mariage. « Flora ? est le premier mot qui sortira de sa bouche, doucement afin de ne pas l’effrayer. Un sourire nait sur ses lèvres, heureux de la voir et même s’il ne trouve pas la réciproque dans l’immédiat chez elle, cela ne le décourage pas pour autant. Il sait qu’il lui doit des explications et de sincères excuses. j’espérais te trouver là en d’autres termes, je te cherchais, comme si cette précision allait lui rapporter des points je peux m'asseoir ? » jamais la question ne s’était posée entre eux, jamais il n’avait demandé la permission à sa sœur de s’installer à ses côtés, la réciproque étant tout aussi vraie. Après avoir pris place, un silence s’installe et son regard se perd sur l’horizon « Je… je suis désolée Flora… il y a de l’hésitation dans ses paroles, ce qui ne rend pas celles-ci moins sincères. Son regard trouve le sien, ses sourcils s’affaissant davantage je suis putain de désolé, j’aurai pas dû te laisser à l’écart comme ça » Conscient de la connerie qu’il a pu faire, conscient du mal qu’il a pu lui faire surtout, il s’excuse à nouveau, bien que cela ne sera pas suffisant pour qu’elle le pardonne, il le sait.
BY PHANTASMAGORIA
Dernière édition par August Constantine le Dim 26 Fév 2023 - 12:17, édité 1 fois
Flora Constantine
la petite souris
ÂGE : trente-et-un ans (21.07.1993) SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre STATUT : elle a du mal à y croire mais flirte le parfait amour avec Elijah. il est celui dont elle a toujours rêvé, et il fait d'elle la plus heureuse des petites souris MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon POSTS : 526 POINTS : 0
TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfantDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7380B5 RPs EN COURS :
ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.
CONSTANTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.
Il lui manque. Bien sûr qu'il lui manque quand August a toujours été celui sur qui elle pouvait compter, celui auprès de qui elle pouvait trouver refuge dans la tempête et se blottir dans les bras les nuits orageuses d'été. Il est son jumeau, et peu importe les superstitions à ce sujet, Flora sait que leur lien n'est pas ordinaire. Il est une partie d'elle qui ne lui appartient pas, une dont elle ressent la peine et la douleur sans avoir besoin de la lui faire avouer, et c'est peu dire que la Constantine a mal vécu son abandon. August était heureux, complet et épanoui aux côtés de sa fiancée, et il avait pourtant fallu que cette garce le ruine en s'enfuyant. Elle aurait pu rompre à n'importe quel moment, prendre cette décision et la lui confesser sur l'oreiller, mais avait choisi de l'humilier devant sa famille et ses proches, brisant d'une manière irréversible ce petit quelque chose qui faisait du journaliste celui qu'il était. et Flora l'avait probablement aussi mal vécu que le principal concerné - pas de la même façon, mais pas moins intensément. Il avait disparu, avait cessé de répondre à ses messages et ses appels, s'était enfermé dans le silence et la brunette avait vécu ce silence radio comme une trahison. Ils s'étaient promis, lors de leurs moments les plus sombres, de toujours revenir l'un vers l'autre pour y trouver de la lumière. et August n'avait pas honoré sa promesse. Pire, il l'avait brisée, disparaissant des radars et faisant croire à sa jumelle qu'il n'avait jamais été question de privilège et d'exception dans leur relation. Lui faisant croire, très simplement, qu'elle n'était pas légitime de l'aider ou de comprendre.
Puis il était revenu. Du jour au lendemain, un sourire fictif floqué sur les lèvres, des messages tendres et mensongers à son attention. Elle avait cru, naïvement toujours, qu'il s'expliquerait - mais il n'en avait visiblement pas l'intention, et continuait de prétendre. et peu à peu, les rôles s'étaient inversés. August avait commencé à être celui dont les messages restaient sans réponse, elle celle qui se terrait dans le silence. Elle ne voulait pas lui parler, ne voulait pas le regarder et lui sourire comme si de rien n'était, et préférait simplement rester dans l'espoir de le voir revenir à elle comme avant plutôt que de s'habituer à cette nouvelle version. Ce nouveau August n'était pas le sien, et elle préférait faire le deuil de l'ancien que de chercher à le remplacer. Son August était irremplaçable. Après avoir couru des jours entiers à Weatherton puis au café, Flora parvient finalement à faire coïncider un jour de repos en commun sur ses deux métiers : ce matin, son réveil n'a pas sonné et rien ni personne ne l'a forcée à sortir du lit. À une exception près. L'océan. La nécessité de sentir l'air marin, le sable sous ses pieds et d'entendre les vagues venir lécher la côte. Le besoin de sentir l'eau caresser ses chevilles, celle de ne penser à rien d'autre qu'au mystère de l'immensité et de ses secrets. C'est tout ce dont elle avait besoin aujourd'hui Flora, et elle n'avait pas pour intention de s'en priver : c'est par conséquent seule, avec rien d'autre qu'un sac de plage dans lequel elle a glissé une serviette, un livre et une petite bouteille d'eau, qu'elle prend la direction de Bayside. Machinalement, ses pas la portent à l'endroit privilégié de celui dont elle n'est plus l'exception à toutes les règles, et la brune déplie sa serviette avant d'y abandonner ses affaires. Elle fait un aller-retour à l'eau, s'assoit un moment sur la plage, puis revient sur son drap et s'y installe pour les heures qui suivent, se plongeant dans son livre puis dans l'obscurité en fermant les yeux après une heure ou deux, s'allongeant et laissant la brise chasser ses pensées.
Elle n'a pas de notion du temps lorsque, d'une manière assez étrangère, elle entend des pas résonner à proximité. Des pas, ceux qui accompagnent une présence, et la Constantine sort de sa somnolence à l'entente d'une voix. « Flora ? » Ses paupières ne s'ouvrent pas immédiatement, et elle marque une pause avant de se forcer à les faire battre. Prudemment, elle se redresse, et croise avec un mélange d'horreur et de surprise les yeux de celui qui joue au fantôme. « j’espérais te trouver là, je peux m'asseoir ? » Elle est muette, parfaitement immobile, le regardant sans vraiment savoir si elle l'imagine ou s'il est bien présent - et, si elle hallucine, elle devrait peut-être consulter car le brun a l'air drôlement réel. Machinalement, elle acquiesce, trop perturbée pour réagir différemment, et se redresse sur sa serviette pour se reporter devant elle. Il est là, elle ne rêve pas - ce n'est pas non plus un cauchemar, et la demoiselle ignore si elle est soulagée ou mal à l'aise de le savoir à côté d'elle. Flora, elle n'a jamais ressenti ça en sa compagnie - tout a toujours été beaucoup plus simple. Mais plus rien ne l'est entre eux, et ça depuis un petit moment. « Qu'est-ce que tu fais là ? » l'interroge-t-elle simplement, ses yeux ne trouvant pas les siens. « Je… je suis désolé Flora… » Lentement, comme si elle sortait d'un genre de transe, son visage se tourne en direction du sien. Ses sourcils se froncent, son sourire disparaît - pas qu'il était vraiment apparu, mais la décontraction de l'endroit ne semble plus suffire à lui faire garder la face. « Désolé ? Tu es désolé ? » répète-t-elle, incrédule. Est-ce vraiment tout ce qu'il a à lui dire ? Des excuses minables, et l'espoir d'un pardon ? Elle est aussi surprise que déçue, et la brune se reporte devant elle en ramenant ses genoux contre sa poitrine, à la recherche d'un réconfort dont elle prétend ne pas avoir besoin. « je suis putain de désolé, j’aurai pas dû te laisser à l’écart comme ça » Non, il n'aurait pas dû. Pourtant, August mieux que personne sait que Flora n'est pas rancunière ou mauvaise : mais à l'instantané, la brune est incapable d'entendre les excuses qu'il lui propose. Sa tête se secoue mollement de gauche à droite, sa mâchoire se contractant - sous le chagrin, rien d'autre. « Non, t'aurais pas dû. » murmure-t-elle, persuadée de parler assez fort pour se faire entendre. Elle lui en veut, elle lui en veut tellement. « Pourquoi t'as fais ça ? Pourquoi tu m'as tourné le dos, pourquoi à moi ? » poursuit-elle après un silence, se reportant sur lui. Elle peut comprendre qu'il soit discret auprès du reste du monde - mais ne vaut-t-elle pas un peu plus à ses yeux ? « J'aurais pu t'aider... j'aurais dû t'aider. » souffle-t-elle d'une voix plus basse.
rainmaker
the innocence of my lips ☽ smear the innocence of my lips, feel you bruising me its boundless, you kill me and show me a world i feel whole in, never felt closer to demise, floating over all the stop signs and still i write pages of promise and cadence its quite alright baby
Si la sensation du sable sous ses pieds est agréable et tout en souplesse, c’est pourtant une sensation tout autre, plus rigide et déplaisante qu’il ressent en s’avançant vers cette silhouette qu’il ne connaît que trop bien. Elle est ce qu’il a de plus précieux, cette pierre angulaire d’une famille mise à mal par les aléas de la vie, celle qui permet à la famille Constantine de prétendre en être encore une. Elle est ce fil d’or, irremplaçable mais qu’il a pourtant bafoué et mis à mal ces dernières semaines, rendant fragile cette relation si solide qui les a toujours unis. La nostalgie l’a souvent gagnée durant son périple, loin de Brisbane, durant ces moments où il se retrouvait seul dans sa chambre d’hôtel, sans savoir quoi faire. Son téléphone dans une main, le regard rivé sur l’écran, la photo de Flora sous ses yeux et l’incapacité de lui répondre ou de l’appeler l’ayant gagné alors qu’il aurait aimé lui crier à l’aide. La nostalgie d’un temps plus simple où c’est vers la chambre de sa jumelle que ses pas le guidaient pour se réfugier à ses côtés, quand la tristesse le gagnait après une énième visite à l’hôpital où se trouvait leur père ou lorsque la colère était bien trop vive contre leur cousin ou leur oncle. Un apaisement immédiat auprès de celle qui n’avait pas besoin de mots pour comprendre ce qui n’allait pas et qui parvenait toujours à lui redonner le sourire et à lui communiquer son calme légendaire. Un apaisement qu’il aimerait retrouver aujourd’hui, alors qu’il est le seul fautif de la fragilité dans laquelle se trouve leur relation, bien qu’il aurait été tout aussi simple pour lui d’aller trouver refuge dans l’appartement de sa sœur plutôt qu’à l’autre bout du pays.
Ce périple n’a fait que le mener vers un chemin beaucoup plus sombre, s’embourbant dans un qu’il n’aurait jamais pensé avoir à fréquenter, celui de l’alcool en premier lieu et de compagnie éphémère en second – ce n’est pas tant le fait d’avoir des relations d’un soir qui le dérange, c’est plus le comportement qu’il peut adopter avec ces personnes, ne faisant preuve d’aucun respect à leur égard, ce qui n’est en rien la personne qu’il peut être ou n’a été jusqu’à présent. Peut-être finalement que Flora a raison de l’ignorer, quand elle aurait toutes les raisons de lui reprocher ce changement soudain, son mariage prématurément stoppé n’étant en rien une excuse valable pour devenir cette autre frère pour elle. Il n’aurait jamais dû s’éloigner de sa jumelle, n’aurait jamais dû la laisser dans l’ignorance et l’excuse de vouloir la protéger d’une part plus sombre de sa personnalité n’est en rien justifiable. « Qu'est-ce que tu fais là ? » Si lui porte un sourire sur ses lèvres, Flora, quant à elle, ne lui accorde même pas un regard, celui-ci porté sur l’horizon. Il n’en faut guère plus à August pour comprendre qu’elle lui en veut – cela n’est, ceci dit, pas une surprise - comme jamais elle n’a pu lui en vouloir encore, et il prend conscience que le chemin vers la réconciliation sera long. Il s’excuse parce qu’il estime que c’est la première chose à faire, alors qu’il prend place à ses côtés, assis à moitié sur le drap de plage de sa sœur et dans le sable. Une sorte de symbolique qui traduit à la perfection l’état de leur relation, leur bulle, qui a toujours été la leur, ayant été brisée, sa place n’étant plus totalement tolérée à l’intérieur de celle-ci. « Désolé ? Tu es désolé ? » August n’est pas dupe, sait que cela ne sera pas suffisant et si Flora répète ses propres mots, c’est uniquement pour souligner la farce que peuvent présenter ces maigres mots. Ils n'arrangent rien, au contraire et il va lui devoir plus d’explications pour espérer obtenir son pardon. S’il réitère cependant ses mots, il reconnaît cette fois qu’il n’aurait jamais dû la laisser en dehors de tout ça « Non, t'aurais pas dû. » il sent une part de tristesse, au-delà du reproche formulé à voix haute, et lorsqu’il la voit recroqueviller comme elle le fait, il a tout simplement envie de la serrer dans ses bras. Mais il n’ose le geste, de peur de se faire repousser parce que si le désolé n’est pas suffisant, l’étreinte ne le sera pas non plus. « Je sais, Flo’ » Il ne la contredira à aucun moment, il est prêt à encaisser tous les reproches qu’elle formulera, toute la colère qu’elle a emprisonné en elle si telle est le cas. « Pourquoi t'as fais ça ? Pourquoi tu m'as tourné le dos, pourquoi à moi ? » Il ne l’a pas quitté du regard et lorsqu’il croise le sien, son estomac se noue et son cœur se serre davantage sous la culpabilité, en prenant conscience du mal qu’il a pu lui faire par son silence « J'aurais pu t'aider... j'aurais dû t'aider. » « Tu n’y es pour rien il la rassure en premier lieu, il ne veut pas qu’elle s’accable de ne pas avoir pu l’aider quand il est l’unique fautif au fait qu’elle n’est rien pu faire dans ce sens Il n’y aucune excuse valable pour justifier pourquoi j’ai agi comme je l’ai fait. Mais je ne voulais pas que tu me vois dans cet état, je voulais tout simplement te préserver de cette ombre que j’étais de ma personne et qu’il est toujours en réalité je voulais te protéger, je ne voulais pas te causer autant d’inquiétude. Mais c’est ce que j’ai pourtant fait par mon silence dire une nouvelle fois qu’il est désolé ne servirait à rien, donc il fait l’impasse dessus pour cette fois Tu aurais pu m’apporter ton aide… mais je n’étais pas prêt à la demander… ni à l’accepter son regard a trouvé quelques instants l’horizon mais, sur ces derniers mots, c’est les yeux de sa jumelle qu’il retrouve J’ai été humilié et je n’étais pas apte à affronter le regard des autres sur ma personne Même le sien, même s’il sait que Flora aurait fait preuve de la plus grande bienveillance qu’il soit. Il n’était pas prêt, tout simplement. je ne voulais pas injustement retourner ma colère contre toi, ni te décevoir. Je te demande pardon ».
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Flora Constantine
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ÂGE : trente-et-un ans (21.07.1993) SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre STATUT : elle a du mal à y croire mais flirte le parfait amour avec Elijah. il est celui dont elle a toujours rêvé, et il fait d'elle la plus heureuse des petites souris MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon POSTS : 526 POINTS : 0
TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfantDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7380B5 RPs EN COURS :
ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.
CONSTANTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.
« Je sais, Flo. Tu n’y es pour rien » Elle n'y est pour rien, c'est une certitude. Flora, elle a répété les prises de contact, lui a laissé des dizaines de messages et quelques enregistrements sur son répondeur. Elle a fait tout ce qu'elle pouvait pour lui signifier sa présence et l'encourager à s'ouvrir à elle, jusqu'à aller toquer à sa porte et se renseigner auprès de ses proches pour savoir si l'un d'eux avait plus de chance qu'elle. Elle ne se juge responsable de rien, et ce malgré qu'elle soit généralement celle à endosser toutes les responsabilités dans ce type de situation. Mais pas celle-ci. Elle lui en veut et ne veut pas minimiser sa peine - elle a été blessée et considère la rancoeur qu'elle ressent tout à fait légitime. Dans le cas inverse, peu importe ce que August peut en penser, elle ne se serait jamais comportée de la même façon. « Non, je le sais. » précise-t-elle sans le regarder, ses yeux noisette perdus sur l'immensité qui leur fait face. Ce qu'elle pouvait lui reconnaître, en revanche, était de savoir mieux se cacher qu'elle - elle n'avait jamais réussi à lui mettre la main dessus et il avait sûrement fallu d'une tentative à son jumeau pour la trouver ici. « Il n’y aucune excuse valable pour justifier pourquoi j’ai agi comme je l’ai fait. Mais je ne voulais pas que tu me vois dans cet état, je voulais tout simplement te préserver de cette ombre que j’étais de ma personne » Ses sourcils se froncent légèrement tandis qu'elle l'écoute, son regard se voilant sans qu'aucune expression spécifique ne s'y reflète. Elle s'est doutée de sa pudeur, a soupçonné sa honte et son besoin de préserver ses proches, mais August s'est trompé en pensant qu'elle ne pourrait pas supporter son chagrin. La brune avait vu et vécu bien assez d'horreurs ces trente dernières années pour pouvoir regarder droit dans les yeux la peine de son frère et l'aider à la panser, et elle avait naïvement cru qu'il en aurait suffisamment conscience pour ne pas lui tourner le dos. Elle avait retrouvé leur aîné à même le sol de son salon, le pouls si faible qu'elle ne l'avait pas senti en plaçant deux doigts à sa jugulaire, et avait été capable d'appeler les secours et de faire le nécessaire en attendant leur arrivée. La fratrie s'occupait quotidiennement de leur père en institut, maintenait le bateau à flot même en pleine tempête, et August - August avait cru qu'elle ne saurait quoi faire de son coeur brisé. La pensée la ferait rire si elle avait le courage. « Je pensais que tu serais le dernier à me tourner le dos. Je pensais que, si un jour tout le monde m'abandonnait, tu serais le seul à rester à mes côtés - et pourtant, une femme qui t'abandonne et tu fais de même avec tout le reste comme si ça ne comptait plus. » Il n'y a pas de reproche dans sa voix, cette dernière parfaitement plate et régulière alors que ses paupières oublient de battre et que sa vision se fait trouble par l'inattention. « je voulais te protéger, je ne voulais pas te causer autant d’inquiétude. Mais c’est ce que j’ai pourtant fait par mon silence tu aurais pu m’apporter ton aide… mais je n’étais pas prêt à la demander… ni à l’accepter. J’ai été humilié et je n’étais pas apte à affronter le regard des autres sur ma personne » Enfin, son regard trouve le sien et elle éclaircit sa vision pour parcourir les traits qu'elle considère pour la première fois étrangers - elle aura besoin d'un peu de temps après son mea culpa pour passer outre le sentiment qui tord son estomac. « je ne voulais pas injustement retourner ma colère contre toi, ni te décevoir. Je te demande pardon » Elle déglutit difficilement, la gorge serrée, et acquiesce mollement en suivant les courbes de ses joues, se reportant devant elle dans un reniflement. Elle ne veut pas pleurer, mais ses émotions l'ont toujours contrôlée plutôt que l'inverse - même si ses joues sont encore sèches pour le moment. « Je te l'accorderais d'ici quelques jours, j'ai besoin d'un peu de temps moi aussi. » murmure-t-elle avant d'hausser les épaules, reportant son regard sur ses ongles qu'elle se met à triturer nerveusement. « En attendant, je veux simplement que tu me promettes de ne plus jamais me refaire un coup de ce genre. Je me suis rongée les sangs en imaginant le pire et toi tu faisais le mort - je veux plus m'inquiéter comme ça et être aussi impuissante. » Elle le regarde à nouveau. « Tu peux faire ça pour moi ? Me le promettre ? »
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« Non, je le sais. » Il n’aurait pas le toupet de la juger coupable de quoi que ce soit. La précision est inutile même, mais il connait que trop bien sa sœur jumelle pour savoir qu’elle serait capable de se mettre toute la responsabilité sur le dos. Ce n’est pas ce qu’il veut. Qu’elle le sache le soulage, même si les mots résonnent avec fermeté. Il ne voulait nullement la blesser, pensait la protéger en s’éloignant d’elle en lui évitant une image de lui qui n’aurait rien du frère jumeau qu’elle mérite, du frère jumeau qu’elle a toujours connu et sur qui elle a toujours pu se reposer. Il ne voulait pas être cette déception à ses yeux, qu’elle le voit dépérir au fur et à mesure des jours, des semaines, des mois quand il tient à être celui des deux qui va toujours. « Je pensais que tu serais le dernier à me tourner le dos. Je pensais que, si un jour tout le monde m'abandonnait, tu serais le seul à rester à mes côtés - et pourtant, une femme qui t'abandonne et tu fais de même avec tout le reste comme si ça ne comptait plus. » Et les mots ont le même effet que des bris de verres qui viendrait transpercer sa peau, transperçant ainsi cette carapace qui est la sienne. Celle qu’il tente de conserver coute que coute mais qu’il ne peut indéfiniment garder devant celle qui le connait mieux que quiconque. Pourtant, elle dépeint là le portrait d’un étranger, celui qui ne ressemble en rien à celui qu’elle a, à de maintes et maintes reprises, réalisé dans ses cahiers de croquis. Ses sourcils s’affaissent sous la véracité des propos de Flora, son regard s’attriste et la peine que peut ressentir sa sœur, bien qu’elle la dissimule, l’atteint tout autant que si elle s’effondrait devant lui « Flora. Je ne voulais pas t’abandonner, je ne te laisserai jamais derrière moi. Tu le sais… Je … J’avais besoin de temps loin de tout. Mais je suis là ! » Il souffle, les mots prononcés dans un murmure, se voulant convaincant mais il ne se sent pas crédible. Quoi qu’il en dise, il l’a abandonné, même si cela a été le temps de quelques semaines. C’est déjà beaucoup, surtout au vu du lien qui les unit. Jamais ils ne se sont autant éloignés, jamais aussi longtemps, surtout jamais sans garder un minimum contact. Il mérite qu’elle lui en veuille, il mérite qu’elle le repousse. Peut-être mérite-t-il jusqu’à la fuite opérée par Yara en août dernier. Peut-être que c’est tout ce qu’il mérite désormais. Que tout le monde le repousse. « Je te l'accorderais d'ici quelques jours, j'ai besoin d'un peu de temps moi aussi. » L’espoir renait cependant quand Flora lui dit avoir besoin de quelques jours pour lui accorder son pardon. Il acquiesce d’un hochement de tête qui se veut compréhensif et montre ainsi qu’il fera preuve de patience. « Je comprends, Flora. Je serai là ». Cette fois, dès qu’elle se sentira prête, elle saura où le trouver, pourra le joindre et il répondra sans l’ombre d’un doute. Il attendra impatiemment qu’elle le fasse et, égoïstement, alors qu’il ne peut s’autoriser à avoir de telles exigences, il espère qu’elle le fera dès le lendemain, tant elle lui manque – et il le sait, tout cela est purement et simplement de sa faute. « En attendant, je veux simplement que tu me promettes de ne plus jamais me refaire un coup de ce genre. Je me suis rongée les sangs en imaginant le pire et toi tu faisais le mort - je veux plus m'inquiéter comme ça et être aussi impuissante. » Il remarque ce tic qu’il ne lui connait que trop bien, celui qu’elle use quand elle est nerveuse et que quelque chose la tracasse. La situation s’y prête amplement et il s’en veut d’être à l’origine de l’état dans lequel elle se trouve. Il ne supporte pas que quelqu’un la rende ainsi et aujourd’hui, il en est l’unique coupable. Il se déteste pour cela et s’approche un peu de sa sœur, s’autorisant à prendre un peu plus de place sur cette serviette de bain « Tu peux faire ça pour moi ? Me le promettre ? » Le regard qu’elle lui offre est suppliant, ce qui fait naitre en August une culpabilité encore plus profonde que celle qu’il ne peut déjà ressentir envers elle. Son cœur se serre, sa mâchoire aussi alors qu’il tente de contrôler ses émotions mais voir Flora ainsi ne lui rend pas la tâche aisée. Alors, dans une volonté de poursuivre dans le sens de la réconciliation, mais aussi dans une volonté de lui prouver qu’il est bel et bien présent, August s’autorise doucement à entourer les épaules frêles de sa sœur « Flora, je te le promets. Je ne te ferai plus jamais ça. Tu m’entends ? Plus jamais ». Son regard s’est ancré dans le sien pour appuyer ses dires et après quelques secondes, il la tire tout contre lui pour la serrer fortement. Il dépose un baiser sur le haut de son crâne, la garde ainsi quelques secondes, peut-être même minutes. Il murmure des désolé, la serre un peu plus tout contre lui avant de lui rendre progressivement sa liberté « Je pensais que partir était la solution. Ça n’a rien changé. C’est même pire » reconnait-t-il alors honteux, étant cette fois celui dont le regard est fuyant. Il avoue à demi-mots son mal être, celui qu’il n’a jamais formulé auprès de Flora « J’ai besoin de toi, Flo… » Il avoue enfin, honteux, reconnaissant que tout ça n’était qu’une stupide erreur de sa part quand il sait pertinemment que sa jumelle se plierait en quatre pour lui, tout comme lui le ferait pour elle « J’espère que tu pourras me pardonner ». Il l’espère, en a besoin pour se dire que toute cette histoire n’est pas parvenue à foutre en l’air sa relation avec la personne qu’il a de plus chère à ses yeux. Yara aura eu raison de bien des choses mais pas de cette relation privilégiée. Il en est hors de question.
BY PHANTASMAGORIA
Flora Constantine
la petite souris
ÂGE : trente-et-un ans (21.07.1993) SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre STATUT : elle a du mal à y croire mais flirte le parfait amour avec Elijah. il est celui dont elle a toujours rêvé, et il fait d'elle la plus heureuse des petites souris MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon POSTS : 526 POINTS : 0
TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfantDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7380B5 RPs EN COURS :
ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.
CONSTANTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.
« Flora. Je ne voulais pas t’abandonner, je ne te laisserai jamais derrière moi. Tu le sais… Je … J’avais besoin de temps loin de tout. Mais je suis là ! » - « Mais tu l'as fais. » Cela ne sonne pas comme un reproche. Mais ce sont les faits. Quoiqu'il en dise, peu importe qu'il regrette ou culpabilise - August l'a abandonnée, a coupé les ponts, et même si elle l'ignore présentement il n'est pas resté aussi seul qu'il le prétend. Il peut être de retour, s'asseoir à ses côtés et s'excuser platement, cela ne suffira pas à faire disparaître les angoisses qui l'ont tenue éveillée des semaines durant. et Flora le sait assez intelligent pour le comprendre, même s'il aimerait que les choses soient différentes - cela leur fait un point en commun. Ses yeux retrouvent brièvement les siens et la brune se reporte sur l'horizon, bien plus à l'aise à l'idée d'y perdre son regard plutôt qu'à le laisser errer sur son jumeau. Elle n'est pas rancunière Flora, elle lui pardonnera son silence d'ici quelques temps, mais en a besoin d'un peu avant d'y parvenir. « Je comprends, Flora. Je serai là » Elle l'espère, cherche à se rassurer en lui quémandant une promesse, mais aime croire que cet écart ne sera pas le premier d'une longue série quant à ce qu'ils ont toujours partagé jusque lors. Elle a envie de croire qu'il ne s'agit que d'une malheureuse exception, et que leur lien n'en demeure pas trop écorché pour autant. « Flora, je te le promets. Je ne te ferai plus jamais ça. Tu m’entends ? Plus jamais » - « Merci. » Sa main sur son épaule n'est pas la bienvenue - intérieurement, elle se tend un peu au contact, sans doute parce qu'elle le sait capable de l'engloutir à tout instant. et son intuition est bonne, puisqu'il ne faut plus que quelques secondes à son frère pour l'attirer dans ses bras et la brune se laisse aller au contact sans bouger, gardant ses bras immobiles même si ses paupières se ferment d'un air vaincu lorsqu'elle enfouit son visage contre son torse. Mais elle veut marquer le coup, pas lui faire croire qu'une embrassade et quelques belles paroles suffissent à la faire soudainement aller mieux, et Flora lutte pour faire perdurer une certaine retenue. Lorsqu'il se recule, elle essuie honteusement une larme qui perle au coin de ses yeux et se reporte devant elle en enfouissant ses mains dans les manches de son haut. « Je pensais que partir était la solution. Ça n’a rien changé. C’est même pire » - « Je me demande à quoi tu t'attendais… » murmure-t-elle toujours du même air détaché et sans reproche, simplement triste. Son regard cherche à trouver le sien mais August est déjà ailleurs, visiblement mal à l'aise de lui confier son ressenti. « J’ai besoin de toi, Flo… J’espère que tu pourras me pardonner » Son coeur se serre et elle vient finalement délicatement se saisir de sa main pour la garder dans la sienne, en caressant doucement le dos à l'aide de son pouce. « Moi aussi... moi aussi August. » murmure-t-elle en sentant son coeur reprendre un peu d'air. Il est de retour - et peut-être éviterait-il de réitérer maintenant.
rainmaker
the innocence of my lips ☽ smear the innocence of my lips, feel you bruising me its boundless, you kill me and show me a world i feel whole in, never felt closer to demise, floating over all the stop signs and still i write pages of promise and cadence its quite alright baby
Il ne voit pas cette étreinte comme un moyen de se faire pardonner plus facilement. Il le fait, parce qu’il ne supporte pas de voir sa sœur mal par sa faute. Il ne supporte pas de l’avoir blessé, de l’avoir inquiété, jusqu’à lui faire se demander quel rôle elle peut avoir auprès de lui. Elle en a un grand, il n’a juste pas su faire face à sa propre détresse et a pensé, à tort, que la fuite qu’il a entreprise était la seule et unique solution qui l’aiderait à se sortir de ses tourments « Je me demande à quoi tu t'attendais… » « A l’oublier définitivement, en fuyant mes souvenirs avec elle… en fuyant tout ce qui pouvait me rappeler qu’elle n’était plus là » Il l’évoque sans la nommer. Yara. Celle qui est à l’origine de tout ça, celle qui a brisé son cœur en mille morceaux et qui n’a eu aucun scrupule à le faire, sans un regard en arrière et sans un quelconque regret. Il n’a plus entendu parler d’elle, et c’est tant mieux bien qu’à contrario, il aimerait aussi obtenir une explication de sa part. C’est peut-être celle-ci qu’il lui manque pour pouvoir aller de l’avant, celle qu’on lui a pourtant déconseillé d’attendre, car Yara, en agissant comme elle l’a fait, n’a aucune excuse pour justifier la lâcheté dont elle a fait preuve. Las de fuir, il est certain qu’August ne recommencera pas et ose aujourd’hui s’avouer vaincu devant sa sœur qu’il appelle enfin à l’aide, même si, pour le moment, il n’a obtenu aucun pardon de sa part et qu’il espère toutefois obtenir bientôt… « Moi aussi... moi aussi August. » Elle noue sa main dans la sienne et il s’en empare un peu plus en la serrant davantage, laissant ses épaules s’affaisser et ses larmes rouler le long de ses joues. Ces mêmes larmes qu’il n’a jamais laissé échapper devant quiconque, celles qu’il a contenu pendant bien trop longtemps, même dans ses pires instants, ceux nombreux qu’il a passé seul loin de Brisbane. Il laisse sa tête tomber en avant, laissant pendre son bras libre sur son genou, le sol devenant la seule chose qu’il puisse être capable de fixer de ses yeux embués. Sa tristesse s’exprime en silence, visible uniquement par ses épaules qui sursautent de temps à autre. Quelques secondes, à peine, où il se montre vulnérable avant de relever la tête pour souffler de manière ostensible, rattrapant les quelques larmes qui s’écoulent encore de ses yeux en pinçant ses lèvres entre elles « Elle m’a détruit, Flo… J’ai passé mes soirées et mes nuits, seul dans ma chambre d’hôtel, en compagnie d’une putain de bouteille d’alcool bon marché à me lamenter comme un con sur mon sort. Et ça en est devenu mon quotidien… » Elle n’a qu’à l’observer pour se rendre compte de son apparence, de cette autodestruction qu’il a entamé depuis des semaines et qui n’est sûrement que le début d’une long et sombre tunnel. Il ne veut pas inquiéter Flora, mais pour l’heure, il a besoin d’en parler. Il a besoin de lui faire comprendre aussi pourquoi il a cherché à fuir quand c’est cette image de son jumeau qu’il a tenté de la préserver. Une image qui n’a rien de réjouissante, qu’il se hait d’endosser. Mais il n’a plus la force de rien « Est-ce que… est-ce que tu l’as recroisée depuis ? ». Il demande, hésitant, conscient qu’elle risque de lui rétorquer que cela n’a pas d’importance et qu’il ne devrait plus penser à elle, Yara ne méritant nullement qu’il use de sa salive pour ses beaux yeux. « Tu penses que je le méritais ? ». Ils n’ont jamais pu avoir cette conversation, Flora et August. Il a toujours fui le dialogue au sujet de son non-mariage, de cette fin abrupte d’une relation qu’il pensait solide et indestructible. Il est anéanti, il est perdu… il a besoin de réponses, il a besoin d’aide. Plus que jamais.
BY PHANTASMAGORIA
Flora Constantine
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ÂGE : trente-et-un ans (21.07.1993) SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre STATUT : elle a du mal à y croire mais flirte le parfait amour avec Elijah. il est celui dont elle a toujours rêvé, et il fait d'elle la plus heureuse des petites souris MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon POSTS : 526 POINTS : 0
TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfantDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7380B5 RPs EN COURS :
ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.
CONSTANTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.
« A l’oublier définitivement, en fuyant mes souvenirs avec elle… en fuyant tout ce qui pouvait me rappeler qu’elle n’était plus là » et elle pensait être la plus naïve de la famille. Ses yeux se perdent à l'horizon et l'esprit de la brunette divague, essayant d'imaginer ce à quoi elle pourrait ressembler en étant amoureuse à nouveau. August n'était pas un imbécile, son jumeau était journaliste et pas le dernier des abrutis. Il était supposément intelligent et raisonnable et pourtant, sa réaction avait été de loin la plus stupide à avoir compte tenu des circonstances. Elle n'aurait jamais pensé qu'il puisse se comporter ainsi et à l'écouter, elle croirait presque qu'il l'aime encore - mais peut-on continuer d'aimer une personne qui nous a fait tant de mal ? Flora déteste Yara, et peu importe les raisons l'ayant poussée à agir ainsi, ces dernières ne seront jamais justifiées aux yeux de la brune. Elle aurait pu interrompre leur relation proprement et avant de laisser son jumeau se diriger vers l'autel, elle aurait pu rompre avec lui de mille façons différentes - mais certainement pas comme ça. Flora tend à croire qu'elle est un peu rêveuse et candide, mais que cela ne l'empêche pas de réaliser certaines choses même si cela lui est désagréable, trait de caractère qui échappe visiblement à son jumeau malgré ses qualités. « Super malin. » complimente-t-elle sans le regarder, lasse. « Elle m’a détruit, Flo… J’ai passé mes soirées et mes nuits, seul dans ma chambre d’hôtel, en compagnie d’une putain de bouteille d’alcool bon marché à me lamenter comme un con sur mon sort. Et ça en est devenu mon quotidien… » Cette fois, son regard retrouve le sien et l'agacement s'y reflète pour la première fois - elle fait des efforts la demoiselle, elle s'efforce de ne pas s'énerver et d'apporter le réconfort recherché par celui qui a fait le chemin pour venir la trouver, mais le voir ainsi est trop pour elle. Son chagrin est légitime mais pas l'affection qu'il porte à cette garce, et c'est bien sur ce point qu'elle perd patience. « Sans déconner August, tu vaux mieux que cette pimbêche. C'est rien ni personne, elle ne mérite pas la moindre de tes larmes - c'est sa perte, pas la tienne. » Elle est triste d'entendre le schéma qu'il lui dépeint - évidemment. Mais elle en veut encore davantage à son ex-femme - peut-on même la considérer comme telle, raison pour laquelle ses propos s'enveniment. Elle refuse de reconnaître qu'elle soit parvenue à passer sous son épiderme et à l'empoisonner de la sorte. « Est-ce que… est-ce que tu l’as recroisée depuis ? » Ses yeux s'arrondissent, ses sourcils se froncent et elle peste un soupir entre ses lèvres. « Il est préférable pour elle que non. » Elle n'est pas violente Flora - mais pourrait le devenir pour les beaux yeux de l'autre. On ne touche pas à la famille, c'est une règle sacrée. « Tu penses que je le méritais ? » Elle n'a pas l'habitude de le voir sous cet angle et ses yeux s'adoucissent un tant soit peu lorsqu'elle se force à se calmer en expirant un souffle. Comment peut-il penser mériter subir cela ? Personne ne mérite une telle humiliation face à tous ses proches, et elle ne souhaiterait cela à personne - pas même à ceux qui, prétendument, le mériteraient. Personne ne devrait expérimenter cela, surtout pas son jumeau. « J'espère que tu le fais exprès - pourquoi est-ce que tu le mériterais ? » Elle le regarde, parcourt ses yeux en marquant une pause pour le laisser réfléchir à la question. « Elle n'avait aucun droit de se comporter comme ça. Évidemment que non tu ne méritais pas ça, ressaisis toi August. » formule-t-elle à voix haute avant d'hausser mollement les épaules pour détendre l'atmosphère, se reportant sur l'océan. « Tu le mériterais si, éventuellement, tu l'avais trompée. Ou si tu avais joué un rôle auprès d'elle et qu'elle l'aurait découvert, si tu avais fais quoique ce soit de vraiment horrible pour la pousser à te rendre la pareille. » Quelques cas d'extrêmes mesures comme ceux là pourraient potentiellement justifier un tel scénario. Une mise en scène pour une humiliation minutieusement millimétrée où la victime n'en serait pas vraiment une et mériterait ce moment de solitude. Mais cela ne s'appliquait pas dans leur cas. « Mais ce n'est pas le cas, ne crois pas ça. »
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« Super malin. » Elle lui en veut, elle en a tous les droits, comme elle est en droit de juger ce qu’il pensait être la meilleure solution comme la pire qu’il ait pu prendre. Fuir n’a rien arrangé à sa situation, cela n’a fait que l’aggraver parce qu’il a fait le choix d’affronter ça, seul, pensant que personne, à part lui-même, n’était apte à l’aider à guérir. Il n’a fait que s’enfoncer davantage et désormais, c’est sa sœur jumelle qu’il s’est mis à dos et sûrement d’autres personnes de son entourage. Non, ce n’était pas malin. « Sans déconner August, tu vaux mieux que cette pimbêche. C'est rien ni personne, elle ne mérite pas la moindre de tes larmes - c'est sa perte, pas la tienne. » Sa sœur ne le ménage pas. Il ne lui en veut pas. Il est dans un état lamentable pour son ex-fiancé qui n’en a sûrement plus rien à faire de lui, peut-être déjà en charmante compagnie quand lui a trouvé ce réconfort dans l’alcool et continue à s’obstiner à penser qu’elle finira par revenir, décidément pas prêt à tourner la page. « Il est préférable pour elle que non. » Il est partagé. Il est soulagé d’un côté que Flora n’ait pas croisé la route de Yara, mais il aurait peut-être aimé d’un autre qu’elle lui dise qu’elle a pu échanger quelques mots avec elle pour obtenir la vérité sur sa fuite en avant. Il n’en est rien et c’est sûrement ce qui le pousse à interroger sa sœur sur le fait qu’il méritait ou non, à ses yeux, ce que Yara lui a fait subir « J'espère que tu le fais exprès - pourquoi est-ce que tu le mériterais ? » Il aimerait bien le savoir lui-même, haussant les épaules face à la question de sa sœur et murmurant un simple « j’n’en sais rien… », tel un enfant pris sur le fait d’une bêtise qu’il venait de commettre. En l’occurrence, là, c’est plus de la connerie qu’il venait de dire en pensant qu’il méritait un tel sort par celle qui a pris la poudre d’escampette « Elle n'avait aucun droit de se comporter comme ça. Évidemment que non tu ne méritais pas ça, ressaisis toi August. » Il retrouve le regard de sa jumelle, soufflant à nouveau fortement avant d’acquiescer « Je te promets que je vais me ressaisir, Flo’ ». Une promesse qu’il lui fait mais une promesse toutefois qu’il n’est pas certain de pouvoir tenir, tant il est tombé bien bas. « Tu le mériterais si, éventuellement, tu l'avais trompée. Ou si tu avais joué un rôle auprès d'elle et qu'elle l'aurait découvert, si tu avais fais quoique ce soit de vraiment horrible pour la pousser à te rendre la pareille. » Il pivote sa tête vers elle, un air étonné flanqué sur ses traits, surpris de toutes ces allusions faites par sa sœur « Mais ce n'est pas le cas, ne crois pas ça. » Et en énumérant de telles absurdités qui ne sont pas applicables à son cas, elle parvient à lui arracher un fin sourire sur les lèvres. Il la bouscule légèrement d’un petit coup d’épaule avant de reporter son regard sur l’horizon et de rester ainsi, silencieux quelques minutes encore, aux côtés de sa sœur dont la simple présence aide déjà à l’apaiser.