[LOUISA & MARLEY] ❝ Driver roll up the partition please ...
Gayle Danbury
le grinch
ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Tel un chien de garde qui défendait son maître, Jackson montra les dents et grogna lorsque Marley parla de Louisa. La colère tirait les traits de l'agent tandis qu'il s'avançait d'un pas menaçant jusqu'à elle. La maquilleuse ne bougea pas, se contentant de soutenir son regard. Son cœur battait néanmoins plus vite que d'ordinaire. Elle savait que Jackson pouvait dégoupiller rapidement, elle connaissait sa propension à démarrer au quart de tour. Marley jouait avec le feu en le provoquant de la sorte. Elle appuyait où cela faisait mal, elle se servait de Louisa pour le blesser autant qu'il la blessait. C'était tout bonnement inconscient de sa part. Depuis le jour où il avait failli lui tirer dessus, la brune prenait garde à ne pas trop le mettre en rogne, à ne pas aller trop loin dans ses propos mais pas ce soir. Ce soir elle avait trop bu pour faire la part des choses, trop bu pour analyser correctement la situation, trop bu pour se taire.
Leur proximité était telle que la strip-teaseuse d'un soir pouvait sentir toute la haine transpirer du corps du garçon. « Qui pourrait résister au charme des Fleming, hein ? » L'attaque était petite mais diablement efficace. Les poings de la jeune femme se serrèrent tandis qu'elle ravalait sa colère. Son corps frêle et à moitié nu tremblait de plus en plus tandis qu'elle le foudroyait du regard. C'était l'égo de l'agent qui le faisait parler. Il ressassait sans cesse cette histoire avec Malik et ça avait le don de la rendre dingue. Elle avait fait une connerie, une énorme connerie, mais elle ne l'avait pas trompé. Se servir de Malik pour détourner l'attention du véritable drame qui se jouait était un acte de faiblesse aux yeux de la demoiselle. Il y avait un monde entre coucher avec un homme une fois, et vouloir faire un enfant à une femme. La brune l'observa se rhabiller et comprit rapidement qu'il perdait ses nerfs. Ses gestes étaient brusques et il boutonnait sa chemise n'importe comment, sans chercher à le faire correctement. « Malik l'a pas baisée elle au moins. » Le corps de Marley se tendit tandis qu'elle écarquillait les yeux de stupeur. Il n'avait tout de même pas osé ?! Elle n'eut pas vraiment le temps de réagir qu'il s'approcha de la porte. Il était sur le point de sortir lorsqu'elle se précipita jusqu'à lui. Elle lui attrapa violemment le bras pour l'obliger à se retourner et sans prévenir lui asséna une gifle en plein sur la joue. Tremblante de colère et aussi de stupeur face à ce qu'elle venait de faire, Marley recula d'un pas. La voix chevrotante elle finit par lui dire : « Au moins lui il m'a jamais manqué de respect. » Elle finit par dépasser Jackson, poussa la porte qui menait au club et se retournant une dernière fois elle lui cracha au visage : « T'as raison, on n'a plus rien à se dire. » Elle fit volte face et sans attendre une quelconque réaction de la part de son ancien amant, elle se dirigea en toute hâte dans les coulisses du club.
Elle poussa avec colère les portes de la loge où des danseuses se trouvaient et sans un regard pour elles, ni même une parole, elle se jeta sur ses vêtements qu'elle enfila en toute hâte. Il fallait qu'elle parte, il fallait qu'elle sorte d'ici. Savoir que Louisa et Jackson se trouvaient à quelques mètres d'elle la rendait malade. La nouvelle de la future grossesse de la pilote lui donnait envie de tout casser. Jamais elle n'aurait pensé souffrir autant. Jamais elle n'aurait pu imaginer qu'il lui ferait autant de mal. Si elle avait toujours gardé en elle l'espoir fou que tout pourrait s'arranger avec Mills, elle venait de prendre conscience que c'était définitivement terminé. Rien ne pourrait plus les sauver, rien ne pourrait réparer ce qui s'était brisé. Une fois habillée, elle prit son sac, son portable, laissa l'argent qu'elle avait gagné en dansant – il n'était pas question de ramener un tel souvenir chez elle – et sortit du club. Une fois dans la rue, elle prit une grande bouffée d'air. Après quelques secondes de réflexion, Marley choisit de ne pas rentrer chez elle. Elle se dirigea vers un autre bar pour étancher sa peine et gommer les souvenirs traumatisants de cette soirée.
Même si elle refusait de l'admettre, Jackson avait raison. Au lieu de choisir la lumière, Marley avait choisi les abîmes. Creuser sa propre tombe semblait être la seule chose qu'elle était désormais capable de faire.
'Cause girls is players too
Bitches gettin' money all around the world 'Cause girls is players too What you know 'bout livin' on the top Penthouse suites, lookin' down on the opps? Took him for a test drive, left him on the lot Time is money so I spent it on a watch, hol' on
La gifle le foudroie sur place. Figé, Jackson garde le visage de biais tandis que des envies de meurtre lui font serrer les poings. L'agent voit rouge, c'est affolant. Il peut sentir les chevaux de sa colère ruer contre les parois de sa cage thoracique, hennir des injonctions au retour irréfléchi de bâton qui suffirait à assommer Marley s'il se laisser aller à les écouter. La strip-teaseuse s'en rend probablement compte, en témoigne le pas de recule qu'elle effectue et la vitesse avec laquelle elle quitte les lieux après avoir provoquer chez Mills une rancœur si profonde qu'il en crache au sol pour saluer son départ. Non, il ne perd vraiment rien à la voir partir. Qu'elle aille au diable.
Sur le chemin le ramenant au box privatif, Jax fait de son mieux pour retrouver l'allégresse du moment partagé avec Louisa mais on peut lire dans les rides que provoquent ses sourcils froncés une tourmente que même la vision de son amie en train de se faire offrir une lapdance ne parvient pas à chasser. Il reprend sa place aux côtés de la pilote, fait l'effort de sourire et d'applaudir le spectacle que leur offre la danseuse, y met du sien et tâche de se focaliser sur le projet merveilleux qu'Aquilla, Erika et lui viennent de mettre en route mais, chaque fois que l'action se calme ou que le silence se fait durant le reste de la soirée, l'agent s'enferme dans ses pensées.
Dans la voiture, tandis qu'il ramène Fleming chez elle, Jax est rattrapé par le souvenir de cette ultime rencontre avec celle qui fut durant sept années de sa vie le centre de son monde. Finir sur une gifle ... le cliché lui donne autant envie de hurler que de pleurer. Lorsqu'il se gare devant chez Aquilla, l'agent parvient toutefois à se reconnecter avec l'instant présent. Il coupe le contact, garde les mains sur le volant et prend une grande inspiration tandis que sa tête bascule vers l'arrière, se calant contre l'appui-tête. « J'espère que tu t'es bien amusée. » Commence-t-il en direction du plafond, « Ça m'a fait plaisir de fêter cette année de plus avec toi. » Jax est sincère, le sourire fatigué étirant ses lèvres tandis qu'il tourne le regard vers sa voisine en est la preuve. Après un moment d'observation silencieuse, il reprend avec sérieux et bienveillance : « Appelle-moi quand t'es prête. » Là, tout de suite, Mills serait bien incapable de faire un enfant à qui que ce soit, mais il s'est promis de ne pas laisser Lynch gâcher sa vie et s'efforce de paraître aussi déterminé qu'il ne l'était au moment de tomber la chemise. « Si Erika a besoin de parler, je serai là ... » Ça aussi, il y tient. Calmement, sa main quitte le volant pour venir se placer derrière la nuque de la jeune femme et ramener près de lui son visage barbouillé de paillettes. Par dessus le levier de vitesse, Jackson se penche et prend dans ses bras son amie d'enfance. L'étreinte qu'il lui offre est résolument plus poignante que celles qu'ils ont l'habitude d'échanger. Plus longue aussi. Mills ferme les yeux et tente de s'imprégner de ce moment, de ne pas garder de cet anniversaire et de cet enterrement de vie de jeune fille que la note négative de fin de soirée.
Lorsque Jackson court après Marley après que celle-ci se soit échappé de notre box, je reste immobile encore quelques instants, le regard fixé sur le rideau de velours, l'odeur du champagne me montant dans les narines. Je suis incapable de savoir combien de temps, je reste là, figé sur place, si ce ne sont que quelques secondes ou plusieurs minutes, toujours, est-il que lorsque le rideau se déplace à nouveau pour s'ouvrir sur une autre danseuse, j'ai presque envie de la faire repartir. Mais je sais que Jackson a payé pour qu'elle nous fasse son show et je me résous à accepter ce show.
Malgré le talent indéniable de la danseuse et qu'elle est vraiment douée et sensuelle, je n'arrive pas à m'enlever l'image de Marley de la tête. C'était pourtant une si belle soirée ! Elle aurait pu être tellement parfaite, mais il aura fallu que la métisse vienne à nouveau gâcher une belle soirée avec mon meilleur ami.
Ce n'est que lorsque Jackson revient à mes côtés, que je parviens enfin à me détendre, soulagé qu'il n'ait pas décidé de suivre son ex copine et que la vision de celle qu'il a un jour aimé ne le fasse pas revenir sur sa décision qu'il a prise pour nous. Nous profitons encore comme nous pouvons de ce spectacle qui nous est offert avant de remercier chaleureusement la jeune femme, finir ce qui reste de champagne et repartir de cet endroit qui ne regorgera dorénavant plus de bons souvenirs.
Le retour jusqu'à chez moi se fait en silence qui n'est, finalement, brisé que lorsque mon meilleur ami se gare devant le bâtiment. Coupant le contact, il attend encore quelques instants avant de reprendre la parole, me remerciant une dernière fois pour la soirée que nous venons de passer ensemble et que je dois l'appeler dès que je serais prête, précisant en plus qu'Erika pourra le contacter quand elle le souhaite. « T'es adorable » soufflais-je avant qu'il ne se penche pour m'offrir une étreinte dont seul lui connaît le secret. À son instar, je ferme les yeux et le sers à mon tour contre moi-même, mettant tout mon amour que je ressens pour lui dans ce câlin qui se fait si rare entre nous.
« T'es sûr que tu veux rentrer chez toi ? Seul ? » Demandais-je finalement en me redressant « J'avoue qu'après ce qui s'est passé, je préférerais t'avoir pas trop loin de moi… Notre chambre d'amis est prête en une fraction de seconde » car je le connais, Jackson et les crises de paranoïa qui peuvent survenir dès qu'il s'y attend le moins. Et en l'ayant non loin de moi, je saurais gérer plus facilement. Et Erika n'aura sans aucun doute rien contre le fait qu'il soit avec nous cette nuit.
« T'es sûr que tu veux rentrer chez toi ? Seul ? » Jackson laisse échapper un petit soupire résigné. S'il n'avait pas spécialement prévu de rentrer accompagné, le fait d'entendre Louisa souligner sa solitude vient retourner le couteau dans la plaie laissée béante par son entrevue avec Marley. Il ne s'en formalise toutefois pas, conscient qu'il ne s'agit en aucun cas de méchanceté de la part de la pilote. Bien au contraire, cette dernière lui propose de dormir chez elle, ce qui dessine sur le visage de l'agent une expression de reconnaissance silencieuse. « T'inquiète pas pour moi. » Mills à l'impression de répéter cette phrase en boucle depuis son accident. S'obligeant à sourire, il se penche à nouveau en direction de Louisa et tend le bras afin d'ouvrir d'une poussée vigoureuse la porte côté passager. « Va raconter à ta douce les folles aventures de la journée et claque lui une bise de ma part. » Jax ne doute pas du fait qu'Erika saura apprécier à sa juste valeur le déguisement de Sailor Moon. Il sera peut-être le planteur de petite graine mais, en attendant d'y être, il laisse avec plaisir à la blonde le soin de finir la nuit de son amie en beauté ...
Mills n'a pas besoin d'entendre leur jouissance depuis la chambre d'ami ; pas besoin de tourner dans le lit des invités sans être capable de trouver le sommeil alors qu'il pourrait faire des pompes au milieu de son salon jusqu'à s'écrouler de fatigue. Ce dont Jax à besoin c'est de temps pour soigner sa peine, celle qu'il refuse d'admettre mais qui le rattrapera bien assez tôt lorsqu'il réalisera le caractère irréversible des mots et des gestes posés ce soir, dans le couloir de service du strip-club. « Bonne nuit. »