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Message(#)[GABRIELLE] ❝ Bring the drugs, baby, I could bring my pain EmptyDim 12 Fév 2023 - 16:31



FIN JANVIER 2023


GABRIELLE & JACKSON






Il arrive sur le pas de la porte de Gabrielle une bouteille à la main avec l'impression de n'avoir fait que boire depuis 3 jours. Jax a réussi à retirer la peinture dans ses cheveux mais garde tatoués sur la peau les stigmas de sa dernière cuite. Ses genoux écorchés d'être tombés dans le caniveau le font grimacer chaque fois que le tissu de son jean frotte contre sa peau. Les cernes kilométriques sous ses yeux fatigués témoignent des dernières nuits passées à ressasser 7 années de relation foutues à la poubelle. Ses lèvres gonflées sont le résultat des nombreuses morsures inconscientes qu'il s'inflige chaque fois que résonne à la télé ou à la radio la mélodie du nouveau titre de Malik ...

Mills est dans le mal, cela se voit comme le nez au milieu de la figure. Il n'a pas été travailler, laissant ses collègues avancer sans lui sur l'enquête en cours ; a demandé à Isaac de prendre pour quelques jours les responsabilités de deux au sein de l'association, mais fait l'effort d'être présent pour Gabrielle car - contrairement aux autres domaines de sa vie où il sait pouvoir compter sur son équipe - l'agent sait aussi que l'avocate n'a pas de remplaçant le concernant. Dans cette affaire de procès en préparation, Strange et lui ne sont que deux à connaître toute l'histoire, que deux survivants à avoir failli y passer le jour de la fusillade. Tout aussi mal qu'il puisse se sentir, Mills ne la laissera pas seule face aux fantômes de L.A. Chaque jour qui passe les rapproche un peu plus de l'échéance, ses peines de cœur ne peuvent pas les retarder dans l'avancée de leurs préparatifs. Ils ont déjà bien révisé au cours du mois de janvier, répété encore et encore leur version des faits afin que l'agent se montre le plus convainquant possible face au jurés lorsque la partie adverse tentera de le faire passer pour un poisson rouge amnésique et ignorant, mais les entraînements doivent persister et à aucun moment leur duo ne doit prendre pour acquis que leurs lauriers suffiront à gagner la guerre lors de l'audience.

Jackson frappe, attend que la porte s'ouvre et offre à Gabrielle un sourire sans grande conviction. Il sait qu'il ne parviendra pas à faire illusion. Pas ce soir, pas alors que sa poitrine sonne creux et qu'il n'est même pas certain d'un jour pouvoir à nouveau sentir la pulsation cardiaque sous le tissu de son t-shirt. « No comment. » Introduit-il en parlant de son air de zombi. Cela ne l'empêche pas de lui claquer une bise et de s'avancer à sa suite en débranchant dans son cerveau les câbles de transmission de la souffrance affective dont il ne souhaite pas s'encombrer ce soir. Gaby et lui ont une mission, un objectif commun, un rituel à accomplir une fois de plus afin que la machine soit la mieux rodée possible. Mills passe en mode terrain, focalise son esprit sur le but à atteindre plutôt que sur la douleur qu'il ressent dans son corps. Tout passe, son soldat intérieur le sait pertinemment. Cette peine finira par disparaître.

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Message(#)[GABRIELLE] ❝ Bring the drugs, baby, I could bring my pain EmptyMer 15 Fév 2023 - 11:11


"Bring the drugs, baby, I could bring my pain" ft  @Jackson Mills #4 
Fin janvier 2023.. Installée confortablement dans son canapé, les genoux recroquevillés sous elle et des lunettes visées sur le bout de son nez pour tenter de reposer ses yeux fatigués, Gabrielle relit pour la énième fois le bout de papier qu’elle tient entre ses mains. Un crayon coincé entre ses lèvres, elle réfléchit à une façon de parer à ces nouveaux éléments qui viennent de lui parvenir contre son client et qui vont, une fois encore, lui donner du fil à retordre. S’emparant du crayon, elle gribouille quelques petites annotations par-ci par-là sur la feuille, ne pouvant donner guère plus d’énergie et surtout de temps à cette affaire pour ce soir. Une autre l’attend, en réalité, celle sur laquelle elle va passer la majorité de sa soirée et une bonne partie de sa nuit. Heureusement, elle ne le fera pas seule, ayant reçu un message de la part de Jackson quelques heures plus tôt, lui indiquant qu’il pouvait être disponible ce soir pour qu’ils travaillent ensemble sur le procès qui les attende. Celui qui va les amener à retrouver le sol américain, celui-là même qu’ils ont quitté ensemble presque trois ans plus tôt. Si le retour dans une ville qui lui est chère à son cœur pourrait lui être agréable, la californienne d’adoption peine à le percevoir de cet œil. Comment le pourrait-t-elle quand cela la plonge dans ce qu’elle a toujours jugé être un de ses plus gros échecs cuisants ? Un procès qu’elle a pourtant remporté mais perdu dès l’instant où son client s’est retrouvé à gésir à même le sol, sous une pluie de balle dont elle en est, elle, sortie miraculeusement indemne. Un échec alors qu’elle estime être responsable du sort qui a été réservé aux deux victimes – son client et un agent de sécurité - tuées de sang-froid sous ses yeux, ponctuée d’une obligation de devoir tout quitter, du jour au lendemain, alors qu’elle avait mis tant d’années à construire cette vie qui était la sienne.

Ce procès ne sera pas une mince affaire, elle le sait, Jackson le sait tout autant, et c’est ce qui explique que les deux personnes acharnées et déterminées qu’ils peuvent être, ne s’accordent pratiquement aucun moment de repos face à la date fatidique qui approche à grands pas. Un moyen aussi pour eux de laisser leurs tracas personnels de côté, c’est surtout une niac de contrer la défense, qu’ils savent redoutable aussi, qui les incite à ne pas se ménager. Les coups portés sur sa porte sont devenus monnaie courante dans sa vie dernièrement, ceux qu’elle reconnait parce qu’il a toujours la même façon de les porter. La bouteille de vin qu’il présente dans une de ses mains la fait sincèrement sourire – elle en a déjà une d’entamer sur la table basse, mais une deuxième ne sera définitivement pas de trop – mais lorsqu’elle croise sa mine fatiguée et ses traits tirés, les sourcils de l’avocate se froncent « No comment. ». Elle lève ses mains en l’air, adoptant une moue innocente pour lui prouver qu’elle ne se permettra aucun commentaire sur sa tête qui fait peur à voir. Disons qu’elle est mal placée pour le juger, elle qui ne dort plus depuis des nuits et dont les soucis sont bien trop nombreux pour lui permettre de prétendre avoir meilleure mine que lui.

« Je te sers un verre ? » une question rhétorique alors qu’elle se dirige déjà vers un de ses placards pour en sortir un. Elle rejoint Jackson la seconde suivante dans le salon, reprenant sa place initiale. « Tiens » fait-t-elle en lui tendant son verre avant de s’en servir un nouveau pour elle « Je me suis entretenue avec le cabinet de Los Angeles, cet après-midi. Tu te souviens de l’agent en faveur de qui tu as témoigné durant le procès ? elle laisse volontairement un court moment de silence s’installer entre eux, guettant la réaction de Mills, avant de poursuivre il s’est visiblement entretenu avec les avocats de la défense . Il n’y a pas de doute, ils ont dû très certainement l’interroger sur la personne qu’est Jackson et ont dû tenter d’en savoir plus sur l’accident qui a eu lieu à Sydney et le procès Hoover c’est surprenant. Mais, à mon avis, ils ont dû trouver quelque chose sur lui. Ce qui veut dire aussi qu’il a dû parler. Maintenant, sur quoi exactement. On n’en sait pas plus. ». Une épine de plus dans leurs pieds donc, quand il est certain que le camp adverse sait parfaitement où attaquer. Jackson sera une proie facile du fait de sa perte de mémoire, lui et Gabrielle le savaient, et c’est ce qui explique ces exercices de brainstorming incessants auquel ils se prêtent depuis des jours « Je peux me permettre de faire un commentaire ? Elle fait référence à ce qu’il a dit un peu plus tôt en arrivant on devrait peut-être s’abstenir pour ce soir parce qu’il fait peur à voir et qu’elle sent que son taux de nervosité est extrêmement haut – et elle ne le ménage pas avec les nouveaux éléments qu’elle apporte. Elle ne paye pas guère plus de mine que lui non plus et il serait en droit de lui faire cette même remarque en retour – même si, elle, cela se joue plus sur un épuisement physique et moral marqué que sur une colère incommensurable. pour éviter une autre guerre diplomatique, notamment » Elle use de l’humour volontairement, un sourire au coin des lèvres alors qu’elle porte son verre la seconde suivante à celles-ci.


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Message(#)[GABRIELLE] ❝ Bring the drugs, baby, I could bring my pain EmptyMer 15 Fév 2023 - 17:00



FIN JANVIER 2023


GABRIELLE & JACKSON




« Je te serre un verre ? » N'en prendra-t-il qu'un seul ? Jackson se contente d'acquiescer. Depuis la fête foraine, ses unités de mesure se comptent en bouteilles et ses journées se résument à des gueules de bois perpétuelles. Trop alcoolisé pour prétendre être sobre, mais pas assez pour paraître complétement bourré, il anesthésie sa peine du mieux qu'il peut, alternant les entraînements de course lui permettant suer sa consommation de la veille et ceux de boxe par le biais desquels il expulse les émotions négatives. Pour l'instant le stratagème fonctionne, mais l'agent ne se fait pas d'illusions. L'affaire Hoover lui a prouvé qu'étouffer ce qu'il ressent ne mène à aucun dénouement enviable. Mills n'a tout simplement pas encore rassemblé assez de courage pour faire face à l'immensité du gouffre que la fin de son histoire avec Marley a creusé dans sa vie. Pris de vertige chaque fois qu'il y songe, l'agent préfère orienter son regard dans des directions moins ténébreuses que vers ce trou sans fond au sein duquel il se sent malgré lui happé.

« Tu te souviens de l'agent en faveur de qui tu as témoigné durant le procès ? » Son verre à la main, Jax opine du chef tout en plissant les yeux. Que vient faire Miller dans cette affaire ? Au fur et à mesure que Gabrielle lui explique de quoi il retourne, les sourcils de l'agent se froncent jusqu'à ne plus être qu'une ligne continue au milieu de son front. « L'enfoiré ! » Ne peut-il s'empêcher de marmonner dans sa barbe avant de descendre la moitié de sa boisson sans même y prêter attention. Mills n'est plus surpris de se faire trahir par son propre camp, il a eu la preuve que même les plus hauts gradés, ceux sensés donner l'exemple, ne tiennent pas la route. Mais que Miller, qu'il a défendu lorsque sa crédibilité était en jeu, donne à leurs adversaires des balles à lui tirer dessus le jour de l'audience lui reste en travers de la gorge et cela se lit sur les traits de son visage contrarié. S'il avait su, Jax lui aurait botté le cul avec un peu plus de détermination lorsqu'il l'avait comme élève ...

« Je peux me permettre de faire un commentaire ? »  « Vas-y » Son ton est à la fois las et fatigué. Mills laisse sa tête partir vers l'arrière, prendre appui sur le dossier du canapé dans lequel il s'avachit, résigné. Les révélations comme celle-ci ont le don de le faire douter. À quoi servent tous ces serments qu'ils prêtent ; toutes ces médailles et ces valeurs qu'ils portent et défendent si c'est pour voir les vestes se retourner dans les moments cruciaux ? La confiance se perd, tant sur le plan professionnel que personnel. Jax fait le compte des différents couteaux plantés dans son dos par ceux qu'il ne soupçonnait pas d'un jour la lui faire à l'envers - Marley, Malik, Miller ... - et constate qu'il arrive à bout de ce qu'il se sent capable d'encaisser en terme de déception. « On devrait peut-être s'abstenir pour ce soir. » Son regard quitte le plafond, vient se poser sur Gabrielle dont le teint pâle et la fatigue se révèlent à la lumière tamisée du salon. « Pour éviter une autre guerre diplomatique, notamment. » Un sourire entendu étire les lèvres de l'agent avant que son coude n'aille taquiner les côtes de l'avocate. Rien de violent, juste de quoi lui faire comprendre qu'il a saisi la référence et renverser, au passage, le contenu du verre qu'elle s'apprêtait à boire. « Merde ! » S'exclame-t-il tout en se redressant vivement.

Son premier réflexe est d'attraper le verre avant qu'il ne tombe au sol puis de refermer ses doigts sur quelque chose capable d'éponger les dégâts. Mills se retrouve alors avec les notes de Strange à la main, tapotant le cuir du canapé et leurs vêtements éclaboussés de vin. Ivresse ou fatigue, il ne saurait dire, mais lorsqu'il réalise ce qu'il est en train de faire, Jackson marque un temps d'arrêt et lance à sa complice un regard consterné. « T'as raison. » S'écorcher les nerfs en répétitions d'audience ne risque pas d'alléger leur charge mentale. « Laisse, j'm'en occupe. » Mills se lève et ramène de la cuisine de quoi essuyer plus efficacement les dommages engendrés. Après avoir rangé les papiers imbibés en une pile plus ou moins nette qu'il prend soin d'éloigner de la table basse, ses mains s'affairent à ouvrir la deuxième bouteille afin de resservir à Gabrielle le carburant perdu dans la bataille. « Ton dossier avance ? » Demande-t-il, avec un coup d'œil en direction des notes.

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Dernière édition par Jackson Mills le Sam 18 Fév 2023 - 7:38, édité 2 fois
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Message(#)[GABRIELLE] ❝ Bring the drugs, baby, I could bring my pain EmptyVen 17 Fév 2023 - 22:47


"Bring the drugs, baby, I could bring my pain" ft  @Jackson Mills #4 

Fin janvier 2023.. « L'enfoiré ! » Miller l’est et Gaby ne peut qu’acquiescer face à ce point de vue partagé à voix haute. Elle compte sur ses anciens collègues de Los Angeles pour lui en apprendre davantage sur les éléments qu’il a pu fournir au camp adverse et surtout découvrir ce qui a poussé l’agent à parler. Une faille, même minime est suffisante pour s’engouffrer dans la brèche et leur permettre ainsi de contrer le témoignage de Miller. C’est ce que Gabrielle leur a explicitement demandé de faire, à défaut de pouvoir le faire elle-même, quand elle ne peut être à la fois avocate et victime.

Gaby ignore qui d’elle ou de Mills est le plus amoché. Ils ne vont pas, autant l’un que l’autre, et cela est plus que visible sur leurs visages meurtris. En cause, des anciennes plaies qui se réouvrent, des conditions professionnelles qui mettent leurs nerfs à rude épreuve – c’est le cas, du moins, de l’avocate –, ajouté à ça, ce procès qui tombe à point nommé – il n’en est rien. Difficile de ne pas y voir là autre chose qu’un coup du destin qui semble s’acharner sur leurs personnes – et ce, à leur plus grand désarroi « Vas-y » Alors autant appeler un chat, un chat et, dans une éternelle franchise qui est bien la sienne, Gabrielle se permet un commentaire  sur la condition de son ami, même s’il lui a demandé de s’abstenir, en arrivant. L’avocate estime qu’il est peut-être préférable qu’ils laissent tomber leur brainstorming rituel pour ce soir, notamment pour éviter une potentielle guerre diplomatique, celle qui ne manquera pas d’exploser entre l’américaine et l’australien, alors que leurs nerfs respectifs sont déjà rudement bien entamés. Ils ne savent que trop bien ce que cela peut engendrer et c’est d’ailleurs ce parallèle et cette référence volontairement faite par l’avocate, que Jackson comprend très vite et l’amène à réagir en donnant un léger coup de coude à Gaby. Sauf que « Merde ! », elle  s’apprêtait à prendre une gorgée de son verre et, même si ce dernier est rattrapé au vol, cela n’empêche pas les dégâts.  Le canapé, leurs vêtements et le solen sont les principales victimes et voilà que Mills s’empare des feuilles de son dossier, entreposées sur la table, pour éponger ce qu’il peut « Jax… » fait-t-elle en le regardant, arquant un sourcil en l’observant d’un air quelque peu ahuri par les gestes qu’il entreprend. « T'as raison. » Elle se pince les lèvres entre elles pour retenir un rire, acquiesçant mollement alors qu’il prend conscience de la bêtise de plus qu’il commet « Tu as une réelle passion pour les gobelets et verres volants, n’est-ce pas ? ». Si elle pourrait s’offusquer de l’incident, cela l’a fait plus rire qu’autre chose. Et peut-être que c’est exactement ce qu’il lui fallait, quand elle n’est pas certaine d’avoir ri de la sorte depuis un bon petit bout de temps. Gabrielle se lève pour aller chercher ce qu’il faut mais Jackson la stoppe dans son élan « Laisse, j'm'en occupe. ». Elle lui indique l’endroit où il pourra trouver le nécessaire pour éponger tout ça et après qu’il ait remis de l’ordre– et que Gaby se soit occupée du sort des feuilles sacrifiés pour limiter les dégâts - les deux complices reprennent place sur le canapé, Jackson veillant à remplir à nouveau le verre de l’avocate – et elle l’en remercie « Ton dossier avance ? » « Il avançait bien jusqu’à… » un sourire amusé s’affiche à nouveau sur ses lèvres alors qu’elle fait référence à ce même dossier désormais bien imbibé de vin, pointant de son index ce dernier. Et si l’humour est encore de mise quelques secondes, le sérieux tend à regagner l’avocate assez rapidement  « J’avance d’un pas pour mieux reculer de dix ensuite… déplore-t-elle malgré elle chaque jour, un élément de plus sort et ce n’est évidemment pas en notre faveur » Cela lui rendrait la tâche bien trop aisée autrement. Ce n’est pas ce qui l’effraie, en temps normal, bien au contraire, c’est tout ce qui la pousse à se surpasser. Mais aujourd’hui, c’est un truc de plus qui s’ajoute à un tout déjà bien garni et elle a l’impression d’être entraînée dans une spirale infernale de laquelle elle semble définitivement incapable de sortir. Gaby soupire, s’avachit un peu plus dans le canapé et son regard vient à trouver un point dans le vide devant elle. « Ton hématome va mieux ? elle fait référence à celui qu’il avait quelques jours plus tôt et qui semble s’être atténué puisque les traces en sont désormais plus visibles et celui qui te l’a généreusement offert ? Parce qu’il a peut-être cogné fort mais elle n’a aucun doute quant au fait que Jackson a su bien le lui rendre ensuite dans la version officielle, j’entends » parce qu’en revanche, elle doute que cela soit le fait d’une altercation dans le cadre de son travail, au vu de l’état d’esprit similaire à ce jour, dans lequel elle le retrouve ce soir encore. Trouvant le regard de son ami, c’est un sourire bienveillant qu’elle lui offre, peut-être pour l’inciter à se montrer plus honnête cette fois avec elle et le rassurer quand au fait qu’il peut se laisser aller à quelques confidences.


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Message(#)[GABRIELLE] ❝ Bring the drugs, baby, I could bring my pain EmptySam 18 Fév 2023 - 13:58



FIN JANVIER 2023


GABRIELLE & JACKSON




Gabrielle s'amuse de la situation. Ereinté, Jax l'accompagne de quelques gloussements nerveux étouffés par ses hochements de tête résignés. Elle a raison : au rythme auquel il renverse les contenants en sa présence, c'est bientôt munie de bottes de pluie et de vêtements imperméables que l'avocate devra se présenter à leurs entrevues. « J’avance d’un pas pour mieux reculer de dix ensuite … chaque jour, un élément de plus sort et ce n’est évidemment pas en notre faveur. » Un soupire lourd de compassion lui échappe, accompagnant l'affaissement de ses épaules pourtant d'ordinaire si fièrement redressées. Ça ne l'enchante pas de savoir que Strange rame à contre courant. Mills sait ce que c'est de s'épuiser à vouloir remonter la pente quand tous les évènements extérieurs semblent se mobiliser afin de la rendre plus glissante. « Tiens bon. » L'encourage-t-il de la même manière qu'il encourage ses recrues quand ces dernières sont sur le point de craquer à l'entraînement. Jax arrose son dépit d'une autre rasade de vin. La chaleur commence à lui monter aux joues mais la position assise lui permet de ne pas s'en inquiéter. Avachi dans le canapé, il ne risque ni de tanguer, ni de se cogner en appréciant mal les distances. Son cerveau trop habitué à ce que son corps d'athlète agisse vite et bien gère mal le décalage entre la pensée et les gestes dès lors de l'ivresse parasite les transmissions.

« Ton hématome va mieux ? » Il ne voit tout d'abord pas de quoi elle parle puis se remémore le mensonge servi à l'avocate alors qu'ils se retrouvaient pour leur première répétition d'audience, quelques jours à peine après la sortie du clip de Malik. « Et celui qui te l’a généreusement offert ? » Un prétendu suspect récalcitrant lors d'une arrestation ; une bête histoire de mission lambda appréhendée avec un excès de confiance et pas suffisamment de vigilance pour éviter la tentative de fuite ... « ... dans la version officielle, j’entends. » ... mais cela ne semble pas avoir convaincu Gabrielle dont le métier est de démasquer les menteurs. Poussé au pied du mur, Mills hésite. Il pourrait s'appliquer plus, inventer d'autres détails bidons et s'enfoncer dans la mythomanie afin de ne pas se contredire mais la force lui manque aussi bien que l'envie. L'agent ne saurait la jouer défensif ce soir. Aussi abandonne-t-il tout faux semblant en rendant à Gaby le sourire bienveillant qu'elle lui offre. « Tu m'aurais traité de con si j't'avais avoué que j'me suis battu pour une fille. » Répond-il, le nez dans son verre, l'estomac noué par le seul fait de repenser au carnage du mois de janvier. « J'aurais pas supporter de l'entendre. » Quand bien même il est aujourd'hui capable d'admettre avec une moue désabusée que casser le nez de Fleming et maquiller la scène de crime n'en valait pas la peine.

Mills se demande encore comment il lui a été possible de sauter de l'espoir à la désillusion la plus totale en passant par la haine et la détresse affective en si peu de jours. Il ne se pensait pas capable de ressentir autant de troubles à la fois, pas capable non plus de survivre au manque quand chaque parcelle de son corps semble s'amuser à vouloir le contact de celle que son esprit a pris la décision de ne plus jamais approcher. Le sevrage : la pire des tortures. « J'suis tellement frustré. » Admet-il finalement après avoir reposé son verre vide sur la table et s'être passé une main derrière la tête, décoiffant au passage le maigre centimètre de cheveux recouvrant son crâne. « What about mister brushing ? » Mills ne connait pas son nom, mais il sait que cet homme aime jouer avec les mèches de l'avocate. C'est en remarquant ses coiffures bariolées les matins de leurs rencontres durant l'affaire Hoover que l'agent a commencé à soupçonner Strange d'être aussi secrète que lui concernant sa vie privée. Jackson n'y voit aucun inconvénient ; il respecte le droit à chacun d'avoir son jardin secret mais, puisqu'il en révèle un peu plus sur les raisons de sa sale gueule et de ses récentes mésaventures, il se tente à explorer une piste similaire du côté de son interlocutrice. De la à dire qu'il cherche les confidences pour trouver du réconfort, il n'y a qu'un pas. Mills se sent seul et incompris.

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Message(#)[GABRIELLE] ❝ Bring the drugs, baby, I could bring my pain EmptySam 4 Mar 2023 - 14:11


"Bring the drugs, baby, I could bring my pain" ft  @Jackson Mills #4 

Fin janvier 2023.. « Tiens bon. » Gabrielle n’a d’autres choix que de tenir bon dans les circonstances. Elle préfèrerait que tout soit plus simples, qu’elle n’ait que ce procès en tête et sur lequel se focaliser pour lui permettre de réellement tenir promesse – qu’elle ne formule pas toutefois. Elle tiendra, parce que c’est toujours ce qu’elle a fait, mais parfois elle aimerait pouvoir lâcher prise et s’avouer vaincue. C’est le sentiment qu’elle a depuis des semaines sans pour autant se le permettre et elle sait aussi qu’elle ne va avoir de cesse à continuer à tirer sur la corde, tant tout ça n’est qu’un commencement…

Puisqu’ils ont décidé de délaisser tout entraînement au procès à venir pour ce soir, c’est sur un autre sujet – tout aussi risqué, certes – que Gaby se lance. Elle fait référence à cet hématome plus que visible qu’arborer l’agent quelques jours plus tôt et dont le mensonge sur la cause d’une telle blessure ne lui a pas échappé – bien qu’elle ait fait mine de rien le jour où il lui a desservit « Tu m'aurais traité de con si j't'avais avoué que j'me suis battu pour une fille. » Elle penche la tête sur le côté, semblant réfléchir à cette éventualité. Finalement, son silence veut en dire long. C’est fort probable. « J'aurais pas supporter de l'entendre. » Une guerre diplomatique à laquelle ils semblent avoir échappé à nouveau, mais ce soir, Jackson semble plus propice à en parler et donc elle se permet de demander un peu plus de précisions « Et pour quelles raisons tu t’es battu avec ce type pour cette fameuse fille ? ». C’est en répondant à cette question qu’elle pourra réellement juger si elle l’aurait insulté de la sorte ou non. Elle connait Jackson sanguin, sait aussi qu’il use bien trop souvent de ses poings mais elle le sait aussi raisonnable. C’est pour cette raison qu’elle ne se permet d’émettre un quelconque jugement sans connaitre l’entièreté de l’histoire.  

« J'suis tellement frustré. » Ce sentiment, Gabrielle le connait bien et c’est sûrement pour cette raison qu’elle avale d’une traite le contenu de son verre de vin. Son sourcil s’est arqué se faisant et elle ne peut s’empêcher de laisser échapper quelques mots après ça « Je connais que trop bien ce sentiment, je suis désolé que tu te sentes de la sorte, Jax ». Elle est sincère alors qu’elle repose elle aussi son verre sur la table, sans toutefois se resservir. Gaby n’est pas plus calée dans le domaine, elle est même médiocre dans celui-ci et il semblerait que connaitre le bonheur d’une relation apaisée lui soit impossible et interdit. Celle où les doutes n’existeront plus, celle où la franchise règnera en maitre et celle où elle et celui qu’elle aime n’auront plus aucune crainte face à leurs sentiments partagés. Une utopie, un idéal auquel elle ne croit plus quand tout s’est subitement effondré autour d’elle et qu’elle semble, ce soir, tout comme les précédents, plus fatalistes que jamais.  « What about mister brushing ? » Jackson met les pieds dans le plat et le surnom qu’il trouve à Channing ne manque toutefois pas de la faire sourire. Un sourire qui s’estompe tout aussi rapidement qu’il ait apparu, Gaby reprenant place dans le canapé de manière confortable, ses épaules s’affaissant un peu plus face à l’évocation de celui qui lui manque « On a rompu à la fin du mois dernier. Notre relation ne fonctionnait pas comme on l’aurait aimé, on a préféré y mettre un terme ». A regrets et même si cette décision a été prise d’un commun accord, la frustration est présente. Elle est présente parce que Gabrielle l’aime, et ça depuis des années, qu’elle a été incapable de l’oublier bien qu’il ait été celui qui a pris la fuite lors de leur première relation quatre ans plus tôt, et qu’elle aimerait tout simplement qu’il soit encore à ses côtés, aujourd’hui, encore plus avec les épreuves qu’elle doit affronter. Un soupir s’échappe d’entre ses lèvres alors que son regard trouve courageusement celui de Jackson « Je suis tout autant lamentable que toi. Je préfère me noyer dans le travail plutôt que d’affronter ma solitude depuis que je ne suis plus avec lui. Si j’ai souvent trouvé que c’était la solution, je dois admettre que, cette fois, je trouve la technique moyennement efficace. ». Elle accumule la fatigue, en plus de tous les tracas de ses procès en cours et semble au bord de l’implosion. Jamais elle n’a connu pareil sentiment.



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Message(#)[GABRIELLE] ❝ Bring the drugs, baby, I could bring my pain EmptyDim 5 Mar 2023 - 19:56



FIN JANVIER 2023


GABRIELLE & JACKSON




« Rien qui n'en vaille la peine. C'est terminé. »  Le ton sur lequel l'affirme l'agent est aussi parlant que le silence de l'avocate vis à vis du fait de le traiter de con. Jackson est catégorique et cela s'entend. Il ne veut plus entendre parler de Marley. L'ivresse n'était pas la seule raison du grand chambardement de son appartement, quelques jours plus tôt. Jeter le matelas sur lequel il a jouit tant de fois en compagnie de la métisse et repeindre compulsivement les murs est une façon comme une autre de tourner la page. Jax est peut-être encore trop en proie à ses émotions pour passer à autre chose, mais sa lucidité a tout de même eu la présence d'esprit d'éradiquer de son environnement personnel les reliques de sa relation passée avec la maquilleuse. Sûrement qu'il finira par supprimer MADDEN de la liste de ses jeux vidéos préférés, chassant ainsi Malik de son esprit le temps de cicatriser de cette trahison. Les plaquages, c'est dans la vrai vie qu'il se verrait bien les donner à Fleming désormais, qu'importe le nombre conséquent d'années passées à user leurs manettes sur ce best seller de simulations sportives ...

En guise de réconfort, Strange lui fait part de sa compréhension face au sentiment de frustration. Jackson grogne. Sa manière à lui de faire corps dans la déprime. Et c'est parce qu'elle lui signifie ne pas se sentir en meilleure forme que l'agent l'interroge concernant son amant. « On a rompu à la fin du mois dernier. Notre relation ne fonctionnait pas comme on l’aurait aimé, on a préféré y mettre un terme ».  « Si c'est mieux pour tout le monde ... » Commente-t-il, pas franchement convaincu de l'efficacité des communs-accords. Jeter sa serviette sur le ring est un acte n'engageant que celui qui la lance. On n'a jamais vu deux boxeurs déterminés à gagner s'entendre pour perdre. Le caractère belliqueux de Mills peine à accepter qu'une défaite puisse être déclarée par les deux parties mais la lassitude dans laquelle se trouve le combattant ce soir lui permet, à défaut d'adhérer, d'admettre qu'il ne connait rien des tenants et des aboutissants dans les histoires de cœur de Gabrielle. Chacun gère comme il peut ... « Je suis tout autant lamentable que toi. Je préfère me noyer dans le travail plutôt que d’affronter ma solitude depuis que je ne suis plus avec lui. Si j’ai souvent trouvé que c’était la solution, je dois admettre que, cette fois, je trouve la technique moyennement efficace. » L'agent soutient le regard de l'avocate, touché par sa détresse, y voyant un reflet troublant à la sienne.

Ils ont pour points communs de trouver refuge dans leur job et de constater que, cette fois-ci, ce ne sera pas suffisant ; ce trou béant les faisant se sentir vide ; ce manque dégueulasse de l'être aimé, quand bien même leur raison sait que ça n'a rien de réfléchi. D'ailleurs, Mills ne réfléchit pas lorsqu'il lève la main en direction de Strange. Ses doigts s'arrêtent à quelques centimètres de sa joue, prêts à entrer en contact avec cette peau qu'il n'avait jusqu'alors jamais envisagée de cette manière. Est-elle douce ? Est-elle aussi chaude que la sienne, réchauffée par l'alcool ? Dans un silence chargé à la fois d'électricité et de tristesse, l'agent hésite, le regard toujours planté dans celui de la brune. Aucun mouvement de recul à noter chez Gabrielle, alors il continue. Son corps accompagne son bras, se tourne en direction de l'avocate tandis que ses doigts englobent la courbe de sa mâchoire. Et s'ils se donnaient un peu d'oxygène ? Partager le même souffle histoire de sortir la tête de l'eau. Juste pour ce soir. Juste pour faire taire le manque. Jax se rapproche. Son regard commence à dévier sur la bouche de l'avocate, rendant explicite le fond de sa pensée galvanisée par le contact agréable de leurs épidermes. Plus il y songe, plus cette mauvaise lui semble être la meilleure des options s'offrant à eux pour sauver cette soirée déprimante. Leurs vêtements sont déjà tâchés, ils ne perdraient rien à les souiller d'avantage. Leur moral au plus bas ne pourrait que remonter avec un peu de chaleur humaine. Les études prouvent que l'ocytocine lutte contre les états dépressifs. « Embrasse-moi. » Demande-t-il dans un souffle, rattrapé par les sirènes du désir au champ lointain mais pourtant si reconnaissable. Cette mélodie envoutante, pleine de promesses éphémères de plaisir immédiat et de conséquences avec lesquelles il sera toujours possible de composer plus tard, quand le meilleur aura servi de pansement sur leurs plaies en demande de soins ...

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Message(#)[GABRIELLE] ❝ Bring the drugs, baby, I could bring my pain EmptySam 11 Mar 2023 - 23:17


"Bring the drugs, baby, I could bring my pain" ft  @Jackson Mills #4 

Fin janvier 2023.. « Rien qui n'en vaille la peine. C'est terminé. » La fermeté avec laquelle il clôt le sujet et esquive ainsi la question posée par l’avocate, incite celle-ci à ne pas insister davantage. Son sourcil s’est arqué, observant Mills quelques secondes, restant intrigué tout de même, mais considère cependant cette sorte de non-réponse et le silence qui suit comme des éléments suffisants pour comprendre la situation. Quelles que soient les raisons réelles de ce passage à tabac – que ce soit dans l’un ou l’autre sens – il a sûrement été question de jalousie et de faits avérés qui n’ont fait que pousser Jackson à une telle décision avec celle dont elle ignore l’identité. En tout cas, s’il ne laisse rien transparaitre sur ce qu’il ressent réellement en dehors de sa colère – qu’importe vers qui elle est dirigée – Gabrielle perçoit sans difficulté une peine qu’il renferme au fond de lui, blessé et peinée d’avoir perdu celle qu’il semble aimer, malgré tout.

Et parce qu’il fallait s’y attendre, Jackson l’interroge sur l’état de sa propre relation et le constat n’est guère plus glorieux. Elle est tout aussi lamentable que lui après sa rupture avec Channing, et si celle-ci ne s’est pas terminée à cause d’une histoire de jalousie ou suite à un règlement de compte violent, elle n’en reste pas moins douloureuse « Si c'est mieux pour tout le monde ... » Gabrielle sent le manque de conviction dans les propos de Jax, ce qui ne manque pas de la faire soupirer. Non pas parce que cela la froisse mais plus parce qu’elle n’est pas sûre elle-même que cette rupture soit pour le mieux. Après tout, elle ne s’est jamais autant sentie dans un état déplorable que depuis qu’il n’est plus auprès d’elle et, dans ses pires moments, elle se demande s’ils n’ont pas fait là la pire erreur de leur vie… C’est donc pour ça qu’elle concède une confession de plus à l’agent, en lui dépeignant un tableau peu réjouissant de son état, avouant que même le refuge qu’elle trouve d’accoutume dans son travail n’est pas suffisant. Si elle ne trouve aucune réponse verbale de la part de l’agent, ça en est une tout autre qu’elle trouve dans son regard. Leurs prunelles se scellent silencieusement, d’une façon bien différente des regards qu’ils peuvent avoir l’habitude d’échanger. Comme si, soudainement, ils se percevaient d’une toute autre façon. Une perception similaire à deux âmes perdues, égarées au milieu d’un tumulte d’émotions desquelles ils semblent incapables de s’échapper.  Une perception où le regard de l’autre n’est que le reflet de leur propre état d’esprit, une compréhension que personne ne semble être en mesure d’avoir eu jusqu’à présent pour eux. Une similitude déstabilisante et perturbante qui tend pourtant à les faire se rapprocher…

Un rapprochement initié par Jackson, alors que sa main se lève dans les airs et que ses doigts viennent à se trouver à quelques centimètres seulement du visage de la californienne. Figée mais ne reculant pas face au geste, Gabrielle laisse Mills effleurer sa peau et au contact, la chaleur que lui procure sa main contre sa joue l’'amène à clore ses yeux quelques secondes. Elle y trouve un certain réconfort, celui dont elle manque cruellement ces dernières semaines et lorsque ses yeux s’ouvrent à nouveau, plongeant dans ceux de l’agent, Gaby sent une tout autre émotion naitre en elle, une de celle qu’elle n’aurait jamais envisagé en la présence de celui dont la proximité nouvelle risque de définir leur relation d’une toute autre façon ce soir. « Embrasse-moi. » La demande lui coupe le souffle, rendant ce rapprochement plus réel encore. Un moment de latence s’installe, celui durant lequel l’avocate, dont le regard est toujours scellé à celui de Jax, semble réfléchir à cette éventualité, celle de se laisser aller dans ses bras, le temps de quelques heures, pour panser ses blessures. Une hésitation, à peine visible, alors que son corps s’est déjà pivoté pour faire face au sien et qu’elle s’est rapprochée se faisant de lui. Leurs souffles se mêlent alors que leurs visages ne sont plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre et Gabrielle rompt cette distance minime pour venir sceller ses lèvres à celle de l’agent. Le baiser est spontané et fougueux, alors qu’elle se lève légèrement sur ses deux genoux pour venir coller son corps au sien et que ses deux mains viennent agripper le col de son t-shirt, sans pour autant interrompre le baiser qu’ils échangent. Elle n’a pas envie de réfléchir aux conséquences de ce qu’ils sont en train de faire, elle n’a plus envie de réfléchir à quoi que ce soit, préférant laisser son cerveau sur veille alors qu’elle incite doucement Jax à reprendre sa place initiale pour qu’elle vienne se placer à califourchon sur ses jambes. Le baiser est interrompu la seconde suivante, son front restant toutefois collé au sien, avant qu’elle ne formule cette demande dans un murmure « Pour oublier… » uniquement pour oublier, rien d’autre, une demande qui n’en est pas réellement une, formulée telle une supplication avant que son regard, toujours attristée, retrouve le sien. Lorsqu’il lui offre une réponse, Gabrielle s’empare à nouveau de ses lèvres, l’aidant à lui retirer son t-shirt d’abord, avant qu’elle ne s’empare du sien qui finit par rejoindre le sol lui aussi. C’est la fougue qui guide leurs gestes désormais, le désir aussi, soudainement éveillé par ce rapprochement inattendu mais agréable et peut-être qu’une part de tout ça est aussi dû à l’alcool présent dans leurs veines, aidant à cette aisance avec laquelle leurs deux corps tendent à cette volonté de ne faire plus qu’un.



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Message(#)[GABRIELLE] ❝ Bring the drugs, baby, I could bring my pain EmptyMar 14 Mar 2023 - 17:57



FIN JANVIER 2023


GABRIELLE & JACKSON




- TW :sexe -

Jackson retient son souffle, les lèvres offertes, le courage en étendard et la bêtise brandie sur un plateau d'argent. L'agent pourrait compter sur l'avocate, estimer qu'elle sera raisonnable pour deux et repoussera ses avances, mais ses espoirs sont tous autres. On peut lire dans son regard le gouffre, le néant. Il tombe et lui tend la main, disposé à l'entraîner dans sa chute à défaut de la préserver de tout ça.

Ça ; l'empoignade actant le point de bascule. Mills répond spontanément : ses doigts jusqu'alors délicats remontent dans les cheveux bruns autour desquels ils se referment avec fougue. Pulsion. Son corps se tend au contact de celui de Gabrielle, sa respiration s'accélère tout à coup, entravée par la langue de l'avocate qu'il avale sans demander son reste. Le goût de sa salive imprégnée de tanin l'excite sans raison apparente. Jax s'embrase parce que son être tout entier ne demande que ça : se perdre « pour oublier ... ». Strange met des mots sur ses pensées et termine ainsi de le conforter dans ses réflexions. L'occasion est trop belle, la partenaire trop bien trouvée. Tant qu'à foncer tête la première, l'agent se dit qu'y aller en compagnie du même genre de caboche que la sienne, forte et tourmentée à la fois, ne pourra que donner de bons résultats. Il ne voit plus que la jouissance, la perspective de ressentir autre chose que de la peine, de la colère ou de la rancœur. « Ça n'a jamais eu lieu. » Promet-il, essoufflé, ses mains fermement ancrées à la taille féminine comme on s'agrippe à une bouée de sauvetage. Cette nuit, il ne se noiera pas seul ...

Oublier. Une demande paradoxale quand on sait que c'est dans le but de travailler leur mémoire qu'ils se réunissent un soir sur deux depuis deux semaines. Se souvenir de cette fusillade et de ce moment quand, lancé à pleine vitesse, Jackson sautait sur la juriste afin de lui éviter une mort certaine. Des flashs lui reviennent par vagues tandis qu'il se retrouve une nouvelle fois plaqué à elle, leurs corps allongés au le sol, le canapé n'ayant pas su contenir la brusquerie de leurs gestes, l'empressement de leur rapprochement. Mills se perd dans la superposition des temporalités. C'est la même odeur, le même parfum lui emplissant les narines, mais pas le même confort. Du béton du trottoir de L.A au tapis cosy du salon de Gabrielle, l'agent perd ses repères. Il entend les coups de feu comme il se remémore les pleurs de Marley contre sa poitrine après la fête foraine. Ce soir, pourtant, ce sont les doigts de l'avocate qui parcourent ses pectoraux et lorsqu'il roule sur le côté ce n'est plus pour tirer sur un conducteur agressif mais afin d'enlever à la brune ce qu'il reste de rempart entre leur statut de collaborateurs et celui d'amants improvisés ...


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Le silence. Après les râles et les gémissements, ce dernier ressemble à un vaste champ de coton dans lequel Mills se serait endormi. Tout est si calme. Même sa fréquence cardiaque redescend peu à peu tandis que des engourdissements post-coïtaux envahissent ses extrémités. L'agent ne se souvient plus de comment il est arrivé jusqu'au lit de l'avocate. Sa concentration était ailleurs ... Allongé au-dessus ses draps défaits, le corps moite de leurs ébats, il sent contre son torse la joue de la jeune femme et le battement lent de ses cils lui indiquant qu'elle ne dort pas. Son bras refermé autour de ses épaules, il caresse du bout des doigts la courbe de son omoplate. « À quoi tu penses ? » Basse, sa voix profonde et chaude laisse entendre que Jackson, lui, ne songe plus à rien. Vidé, il apprécie simplement le relâchement de sa masse musculaire et la tranquillité d’après baise.

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Message(#)[GABRIELLE] ❝ Bring the drugs, baby, I could bring my pain EmptyMar 21 Mar 2023 - 7:23


"Bring the drugs, baby, I could bring my pain" ft  @Jackson Mills #4 

Fin janvier 2023..   « Ça n'a jamais eu lieu. » Le rapprochement sera gardé sous silence, le lendemain ne sera qu’un lendemain des plus banals, similaire au précédent et au prochain à venir. Ils redeviendront les amis qu’ils ont toujours été jusqu’à cette nuit, ils retrouveront leur routine monotone et leur solitude pesante, feintant d’aller bien aux yeux de tous. Mais leurs regards, similaires ce soir et leurs pensées jumelles ne leur permettent pas de se mentir réciproquement et, à défaut de poser des qualificatifs sur leurs maux, à défaut de vouloir s’épancher sur leurs peines qu’ils aimeraient pouvoir effacer d’un claquement de doigt, Jackson et Gabrielle cèdent à cette pulsion, celle de trouver un peu de réconfort dans les bras de l’autre, quand leurs lits paraissent bien trop vides et que les étreintes de l’être aimé ne sont plus. Ils souhaitent oublier quand ils ont renoué récemment pour se rappeler du passé, un paradoxe pour les deux perfectionnistes qu’ils peuvent être mais ce soir, ces deux personnalités ne sont plus. Ils ne sont que deux individus avec des besoins primaires, deux corps qui cèdent spontanément à ce désir qui les envahisse et, dans la folie de leurs étreintes, se retrouvent dépourvus de toutes barrières superficielles à vitesse grand V et au même titre que trois ans plus tôt, alors qu’ils se retrouvent plaqués l’un contre l’autre à même le sol, c’est une toute autre relation, tout aussi forte que la première qu’ils ont noué dans une position similaire, qui se crée ce soir.  


***


Cette sensation d’apesanteur et de légèreté dans laquelle elle se trouve est agréable. Le temps de leurs ébats lui a permis d’oublier tout le reste et de redevenir cette Gabrielle plus spontanée et insouciante au lendemain, celle qu’elle n’a plus été depuis des mois. Sa main, calmement posée sur le torse de Jackson, ses cils battent l’air dans une certaine quiétude le temps de quelques secondes encore alors qu’elle pense à la personne qu’elle était avant de débarquer à Brisbane et de tous les chamboulements qu’elle a connu depuis. Les émotions auront été multiples ces trois dernières années, là où elle n’en a jamais traversé d’aussi nombreuses en un si petit laps de temps, durant ces dix-sept années à Los Angeles. Les pensées nocives reviennent peu à peu, celles qui commencent à créer à nouveau un léger creux dans son estomac, les préoccupations d’un futur incertain refaisant surface. Des pensées qu’elle garde pour elle cependant, jusqu’à ce que la voix de Jackson vienne briser le silence. « À quoi tu penses ? » Gaby, vulnérable dans les bras de l’agent, conserve la même position, si ce n’est son index qui parcourt négligemment un chemin invisible sur son torse « Je me demande si, après tout ça, je ne devrais pas rester là-bas… » Ce n’est pas une fuite qu’elle envisage, juste retrouver cette vie qu’elle a toujours aimé, celle qu’elle a eu l’obligation de fuir alors qu’elle était épanouie dans cette vie qu’elle s’est construite « Retrouver ma vie précédente, reprendre où elle s’était arrêtée. Le plus gros du risque sera écarté et je sais que tout est fait pour que le gang finisse par être démantelé ». Alors pourquoi pas ? Même si elle ne considère pas fuir en agissant de la sorte, n’est-ce pas tout de même un peu de lâcheté de sa part ? Cette pensée la fait soupirer, ses doigts cessant tout mouvement sans pour autant se détacher de l’étreinte de Jackson.



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Message(#)[GABRIELLE] ❝ Bring the drugs, baby, I could bring my pain EmptyVen 24 Mar 2023 - 2:27



FIN JANVIER 2023


GABRIELLE & JACKSON




« Je me demande si, après tout ça, je ne devrais pas rester là-bas ... » Jax cesse inconsciemment ses caresses dans le dos de l'avocate, preuve que les mots de Gabrielle viennent de capturer son attention pleine et entière. Vigilant à ses explications, il l'écoute sans l'interrompre, son cerveau encore engourdi de plaisir mais aussi des souvenirs remontés à la surface lors de leurs ébats.

L'agent se rappelle plus clairement que jamais leur passage au commissariat après la fusillade ; le jeu nerveux des doigts de Strange autour de ce crayon qu'elle tripotait pour s'occuper les mains quand le premier conseil qu'il lui donnait, brut, survivaliste, était de prendre la fuite avant de finir, elle aussi, à la morgue. Cette possibilité de retour définitif est-elle révélatrice de la situation personnelle de Gabrielle ? Faut-il en déduire que les tourments dans lesquels elle évolue ici sont plus éprouvants pour l'américaine que l'éventualité de se mettre en danger en retournant d'où elle vient, dans cette ville au sein de laquelle un gang a mis sa tête à prix ? Mills s'interroge en silence jusqu'à ce qu'elle ne lâche un soupire qu'il sent s'écraser contre la peau de son torse. « T'avais pas de la famille ici ? » Questionne-t-il, fouillant dans sa mémoire morcelée à la recherche des mots exacts que Strange lui avait sorti à l'époque, sans toutefois parvenir à réentendre sa réponse. Il sous-entend qu'elle manquerait peut-être à quelqu'un en quittant l'Australie. Protecteurs, ses doigts se referment d'eux-mêmes sur la courbe de son épaule dénudée. Mills ne lui a pas sauvé la vie pour la laisser crever bêtement parce qu'elle a peur d'affronter ce qui semble lui faire considérer Brisbane comme une terre d'accueil plus si accueillante que cela ...

« On n'échappe pas aux souvenirs, tu sais ... » Jax est si bien placé pour le dire qu'il laisse le silence de la chambre appuyer ses propos. Même atteint d'amnésie, l'agent en reste l'esclave. Il court, il boxe, il travaille d'arrache pied mais les flashs sont imprévisibles et peuvent le rattraper à tout moment. Quant à ce qu'il traine de colère et de rancœur contre Marley, c'est la preuve que la distance ne change rien. Elle anesthésie, tout au plus. Jusqu'au jour où la douleur et la peine refont surface, frappant derrière la tête tels des boomerang lancés jadis dont on oublie qu'ils reviendront au point de départ. Coucher ensemble était une forme de fuite ; une distance émotionnelle qu'ils ont mis entre leur état dépressif et leur besoin de se sentir vivants, réceptifs, capables d'expérimenter autre chose que la tristesse mélangée à l'ivresse de ceux tendant de noyer leur chagrin dans l'alcool. S'il ne se sent pas plus heureux, Jax se sent à défaut moins malheureux, mais il sait que cet état est passager et devine que la vase est en train de remuer dans l'esprit de celle qu'il tient au creux de ses bras. Plus réfléchie et plus portée à l'anticipation que lui, homme d'action, Gabrielle est en train de le ramener sur terre.


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Message(#)[GABRIELLE] ❝ Bring the drugs, baby, I could bring my pain EmptyMer 29 Mar 2023 - 16:58


"Bring the drugs, baby, I could bring my pain" ft  @Jackson Mills #4 

Fin janvier 2023.. Elle n’est pas familière à la fuite. Gabrielle l’a toujours subi mais n’en a jamais été l’initiatrice et a toujours détesté la sensation d’abandon qui s’apparentait bien souvent à celle-ci. D’une certaine façon, sa mère a été la première à le faire quand elle a préféré mettre fin à ses jours plutôt que de trouver des solutions face à ce mari violent, laissant ses enfants affronter les coups à leur tour. Ses frères ont été les seconds, ceux qui n’ont pas manqué de fuir alors qu’Alec a tué leur père accidentellement. Une vérité que Gabrielle n’a connue que récemment et qui n’a fait qu’accentuer, davantage, ce sentiment d’abandon et en a créé des nouveaux : ceux de la trahison et du mensonge. Et bien qu’elle ait cherchée à l’oublier ce soir en se fondant dans les bras de Jackson, il est celui qui revient dans ses pensées, anime ce sentiment de fuite en elle, quand lui l’a aussi marqué de cette façon quelques années plus tôt.   « T'avais pas de la famille ici ? » « J’avais » rectifie-t-elle aussitôt, nuançant ensuite ses propos « Mes frères. Mais un est parti s’installer en Europe il y a un an maintenant et l’autre a tout bonnement disparu ces derniers mois ». Il n’y a pas de panique dans sa voix, simplement de la lassitude, montrant ainsi qu’elle ne se fait pas de réel souci quant à la disparition de Mitchell, coutumière de le voir partir sans se donner la peine d’en expliquer les raisons.   « Mais j’ai ma petite sœur. Meryl. Elle est venue me rejoindre il y a de ça un an maintenant, elle vivait jusque-là à San Diego » Sa sœur est son pilier tout comme elle sait être le sien et elle ne partirait jamais sans elle. Et c’est pour cette raison que, soudainement, elle se rend compte que cette éventualité qu’elle a évoquée est tout bonnement stupide. Elle n’infligerait pas ça une seconde fois à sa cadette et même si elle lui proposerait de venir avec elle, jamais elle ne s'autoriserait à la mettre en danger à son tour.

« On n'échappe pas aux souvenirs, tu sais ... » « Je sais » elle en est convaincue et elle sait que, même en s’éloignant de Brisbane pour l’oublier, lui, rien n’y fera. Il aura toujours cette place particulière dans son cœur, dans ses pensées et restera l’unique à ses yeux, celui avec qui elle forme un duo unique, Channing ayant toujours été pour elle celui qui la complétait à la perfection. Peu à peu, il est vrai, Gaby revient sur terre, laissant derrière elle cette échappatoire, celle qu’elle a trouvé en noyant sa solitude et son chagrin dans les bras de l’agent. Une échappatoire qui a duré quelques heures, les libérant d’un mal-être qui ne semble toutefois pas capable de disparaitre totalement. Sa légèreté laisse place à nouveau à un poids plus marqué sur ses épaules alors qu’elle se redresse lentement pour se maintenir sur son coude, trouvant le regard de Jackson « C’est stupide de ma part » Irréfléchi et immature, ce qu’elle n’est pas. Se penchant doucement au-dessus de l’agent, Gaby vient alors à lui déposer un baiser sur la joue, sa main se posant quelques secondes sur l’autre, avant de se reculer « Merci… » c’est dans un murmure qu’elle le formule, le remerciant un peu bêtement de ce moment de répit, celui qu’il lui a accordé et a accepté de partager avec elle. Ils savent que cette fois était unique et qu’ils ne se l’autoriseront plus et, en aucun cas, ils ne souhaitent que ce moment partagé crée un quelconque malaise entre eux.


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Message(#)[GABRIELLE] ❝ Bring the drugs, baby, I could bring my pain EmptyJeu 30 Mar 2023 - 19:10



FIN JANVIER 2023


GABRIELLE & JACKSON



Des frères absents et une petite soeur qui, par son statut de cadette, mérite qu'on la préserve des problèmes des autres membres de la fraterie. Jackson se tait, envie en silence la chance que Gabrielle a d'avoir ce que lui n'a jamais eu. Cela fait plus de vingt ans maintenant que sa mère a perdu l'enfant qu'elle devait mettre au monde, mais le grand frère que Mills s'était préparé à devenir n'a pas su trouver le chemin de l'oublie. Tourmenté, son fantôme erre au cimetière, non loin de la sépulture de cette complice qu'il n'a jamais connu. Parler famille réveille les douleurs du passé, la nostalgie inévitable allant de paire avec les cicatrices que personne ne voit. On n'échappe pas aux souvenirs ...

« Je sais. »  Mills la regarde se redresser. Strange reste belle même dans la tristesse et le fait d'avoir partagé avec elle ce moment d'abandon lui ouvre les yeux sur la force de cette femme que l'agent avait en estime mais qu'il est désormais capable de voir dans toute sa vulnérabilité. Le baiser qu'elle dépose sur sa joue est intime, autant que la caresse qu'il laisse couler le long de ses reins. « Plaisir partagé. »  Répond-il à son merci, usant d'un sourire afin de la rassurer dans ce qu'il devine être leurs derniers instants nus l'un contre l'autre. Jax a compris le message. Il s'extrait des draps sans se précipiter, se rhabille en silence puis se tourne vers l'avocate restée allongée dans le lit. Ils ne dormiront pas ensemble cette nuit. Délicatement, ses doigts passent une dernière fois dans les cheveux de Gabrielle. Jax emporte avec lui son odeur qui lui tiendra compagnie une fois rentré chez lui. Son parfum en guise de répulsif aux vagues de solitude jusqu’à ce que l’aube se lève ... « Bonne nuit. »

L'agent traverse le salon, récupère son t-shirt abandonné au sol, enfile sa veste puis passe la porte sans se retourner. Il sait qu'il reverra Strange bien assez tôt et ne s'inquiète pas des conséquences de ce dérapage. Mills est trop concentré sur les répétitions du procès pour s'imaginer que ce rapprochement physique risque de tout foutre en l'air lorsqu'ils seront sous serrement ...

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