| All the things we could have been - Chapter #12 |
| | (#)Mer 15 Fév 2023 - 23:29 | |
| All the things we could have been - Chapter #12 @Raelyn Blackwell & Amos Taylor - Univers alternatif - 2007, 30 ans
Je ne compte plus les nuits passées aux côtés de Raelyn, les réveils à l’aube et les fuites par la fenêtre, à des heures indécentes, pour traverser le sentier et jouer les père et mari modèle préparant le petit-déjeuner. Je ne dénombre pas non plus le nombre de fois où j’ai coincé mon amante dans une grange - par exemple - le temps d’échanger un baiser, une accolade ou une étreinte brûlante. En revanche, je calculerais sans erreur toutes ces minutes où la culpabilité m’a assailli. Je ne m’en veux pas seulement vis-à-vis de mon épouse. En réalité, c’est d’elle dont je me tracasse le moins. Je suis mal à l’aise à l’égard de Sofia et de Rae. J’ai la sensation de les trahir, toutes les deux, différemment et pourtant, je n’ai pas annulé mon escapade sur Brisbane avec ma protégée. Non seulement, j’ai un rendez-vous en ville avec le médecin-conseil et, en prime, j’ai attendu ce week-end avec l’impatience d’un gamin capricieux. Trois jours en tête à tête avec ma bouffée d’oxygène. Septante-deux heures à me sentir vivant, entier et épanoui. Qu’importe le programme, il me conviendra puisque mon cœur battra plus vite dès que je poserai un regard ou mes mains sur la brunette. Je l’ai retrouvé à l’arrêt de bus, comme convenu, en lui renvoyant son sourire radieux. Je suis heureux à la perspective de cette parenthèse que nous ouvrirons ensemble de suite après ma visite chez le Docteur. A priori, elle-aussi et, comme elle s’est infiltrée dans la voiture avant que je n’en sorte, j’ai fondu sur elle pour l’embrasser. Je me suis languis, mais je ne l’ai pas précisé : l’acte a parlé pour moi. « Le temps m’a semblé tellement long. Tu es prête ? » Je renoue avec la facétieuse adulescente - pas tout à fait femme, certainement plus une enfant - et je ris aux éclats. « Je devrais être sorti pour 11 heures. Du coup, j’ai réservé dans une “maison de brunche”.» Sous les conseils de l’ami “Google”. «Il paraît que c’est très à la mode. Je me suis dit que ça te plairait. Après, je n’ai plus rien prévu avant ce soir. Il y a une soirée spéciale organisée au casino de la ville. J’aime bien ça, jouer… tu savais ?» me suis-je enquis en récupérant sa main dans la mienne. Elle est mon aimant. La proximité réveille en moi l’envie de contact physique, quel qu’il soit. « Et, à mon avis, tu n’as rien à te mettre pour l’occasion du coup. » Je ne doute pas qu’elle a rempli son maigre bagage de sa plus jolie robe. Sauf que, qui dit “soirée à thème” sous-entend un effort supplémentaire. Ce n’est pas un souci. Je la laisserai me traîner dans les magasins de son choix. Je lui offrirai la robe de son choix parce que ça me fait plaisir et parce que ça rendra moins formel l’instant où je déposerai sous ses yeux le bel emballage d’un véritable cadeau. Ce n’est pas grand-chose, une fantaisie dénichée dans une petite bijouterie sur Kilcoy, un simple bracelet qui ne paie pas de mine - il n’est pas serti de diamants ou autres pierres qui se vendent à prix d’or - mais, la maille fine m’a suggéré sa délicatesse, sa pudeur et son jade unique m’a rappelé la couleur de ses iris. Il ne m’en a pas fallu davantage pour craquer. Pas plus que je n’ai oublié, ce jour-là, de lui ramener ses pâtisseries préférées que j’ai glissé dans le frigo de mes parents en prétextant à ces derniers qu’ils m’ont simplement fait envie. Mentir n’a rien de vertueux. Ceci étant, je donnerai tout mon empire pour illuminer le quotidien de Rae. Sans quoi, je ne m’encombrerais pas de la proposition suivante et déjà actée avant notre départ. « J’ai fait d’internet mon meilleur pote. J’ai repéré deux trois magasins où tu pourrais trouver ton bonheur, mais je ne t’en dis pas plus. Je te laisse découvrir quand on arrivera sur place puisque oui, je t’ai entendue : j’ai réservé une chambre dans l’hôtel de l’établissement.» Est-ce triste ou heureux d’admettre que ces désirs sont des ordres ? En profitera-t-elle ? Me transformera-t-elle en marionnettes ? Devinera-t-elle que, si mon moteur n’est pas complètement étranger à ma culpabilité d’être un homme adultère, je tombe “durement” amoureux d’elle ? Et, ces questions, est-il juste ou bon de me les poser ? Resserrant mes doigts pris autour des siens, faute à la peur de l’avenir, j’ai dénié mes doutes, soucieux de profiter d’elle et surtout, de nous. |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34341 POINTS : 3350 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mer 1 Mar 2023 - 0:05 | |
| All the things we could have been - Chapter #12 Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - Univers alternatif - 2007, 20 ans
Je ne suis pas une sentimentale. Si la mort du poulain, il y a deux semaines maintenant, m’a secouée, c’est parce que tout s’est enchaîné vite, sans que quiconque ne s’y attende. C’est parce que je me suis investie pour la jument tout le temps qu’elle l’a porté, et si j’étais en état de choc, je ne suis pas restée bouleversée et mélancolique pendant des jours durant pour une simple et bonne raison : Amos m’a rejointe, ce soir là. Il a tenu sa promesse de quitter le lit conjugal pour venir se glisser sous mes draps et il l’a fait autant de fois qu’il l’a pu depuis, presque tous les soirs. Quelle excuse donne-t-il à Sarah ? Se réveille-t-elle parfois la nuit pour trouver son lit vide ? Forcément, je n’arrive pas à penser qu’elle puisse n’avoir rien remarqué. L’a-t-elle déjà confronté, ou fait-elle l’autruche tant qu’il garde son alliance à son annulaire et n’aborde aucun sujet qui “fâche”, qui la plongerait dans l’embarras plus que la meurtrirait et pour cause : je suis persuadée qu’elle ne l’aime plus ou pas, Amos. Elle fait ce qu’il convient de faire, rester mariée au père de sa fille mais je n’ai jamais assisté à la moindre scène qui témoignerait de sa tendresse et de son amour pour lui.
Nous n’avons pas reparlé de ce qu’il s’est passé avant cette nuit compliquée. De cette nuit où il a grimpé le long de la gouttière pour la première fois, pour me rejoindre, et où nous nous sommes disputés. Nous l’avons fait dans la grange, en veillant la jument et son poulain, mais plus après ça. Pourtant, je continue à avoir peur. Je continue à être terrorisée qu’il change d’avis et qu’un soir, sans me prévenir, il ne vienne pas. Qu’il m’ôte de sa vie et de son esprit comme on arrache un pansement pour “rentrer dans le droit chemin” parce que c’est ce que la société et ses parents attendent de lui. Parce qu’il y a Sofia, et que je ne fais pas le poids, malgré tout ce qu’il ressent lorsqu’il est avec moi. J’ai toujours peur, mais ce week-end, j’ai promis de ne pas y penser puisqu’elle ne sera pas là, sa famille. Il n’y aura que nous, Amos et moi, loin de Kilcoy dans une ville où nous pouvons être ce que nous avons envie d’être. Il pourra me regarder sans craindre de révéler au reste du monde son affection, il pourra me tenir la main et m’embrasser en public. Je pourrais m’asseoir sur ses genoux et glisser une main dans sa nuque sans que ceux qui nous entourent ne soient révoltés puisqu’à leurs yeux, nous serons un jeune couple. C’est à ça que je pense en jetant mon sac à dos à l’arrière de la voiture, en me glissant à ses côtés et alors qu’il m’embrasse. « Le temps m’a semblé tellement long. Tu es prête ? » Le cœur qui bat la chamade, je hoche la tête avec vigueur. Je ressens ce mélange de nervosité et d’excitation propre aux jeunes adultes qui découvrent la vie. Je n’arrive pas à résister à l’envie de le toucher, et ma main se pose sur sa cuisse. Personne ne peut nous voir, sur la route nationale entre Kilcoy et Brisbane. Personne ne pourra nous voir pendant deux jours. « Je devrais être sorti pour 11 heures. Du coup, j’ai réservé dans une “maison de brunchs”. Il paraît que c’est très à la mode. Je me suis dit que ça te plairait. Après, je n’ai plus rien prévu avant ce soir. Il y a une soirée spéciale organisée au casino de la ville. J’aime bien ça, jouer… tu savais ? » - « Je crois que je m’en suis rendue compte, oui. » Les soirées poker organisées à la ferme familiale provoquent toujours le même engouement chez les Kilcoy. Sarah ne vient pas, évidemment, et les frère ainsi que Bill sont toujours excités comme des puces, jouant comme s’ils risquaient leur vie. Moi, je me tiens toujours à distance et pour une raison simple : « Je ne sais pas jouer. » Je ne connais pas les règles et, jusque-là, j’ai toujours décliné poliment sans l’avouer à voix haute. Je n’aime pas l’idée de passer pour une sotte et je n’ai pas envie de me couvrir de honte. C’est pour cette raison que lorsque je le lui confesse, je le fais à voix basse.
« Et, à mon avis, tu n’as rien à te mettre pour l’occasion du coup. » Ce sujet-là, je le maîtrise bien plus et un sourire illumine mon visage. « J’ai pris une robe. » Je n’ai pas réellement l’embarras du choix. Mes finances sont limitées au pécule que me verse Bill pour me remercier de travailler à la ferme. Mes joues rougissent à l’idée de ne pas avoir quoi que ce soit à me mettre qui trouve grâce à ses yeux : je ne comprends pas tout de suite que la soirée est simplement une soirée déguisée. « J’ai fait d’internet mon meilleur pote. J’ai repéré deux trois magasins où tu pourrais trouver ton bonheur, mais je ne t’en dis pas plus. Je te laisse découvrir quand on arrivera sur place puisque oui, je t’ai entendue : j’ai réservé une chambre dans l’hôtel de l’établissement. » Faire les magasins avec lui m’enchante. Je me prête au jeu avec plaisir, puisqu’il entre dans le cadre d’un autre jeu, un de séduction. Toutefois, je ne peux m’empêcher de l’interroger, avec une timidité qui ne me ressemble pas. « Tu n’aimes pas les tenues que j’ai ? » Me trouve-t-il trop enfant et pas assez femme dedans ? Ce que je n’ai pas en revanche, ce sont des chaussures adaptées à ce genre d’endroit. Je n’ai jamais mis les pieds dans un casino, mais je me doute que le dress-code doit être exigeant. Dans mon sac à dos, j’ai glissé un rouge à lèvre volé à Sarah du temps où j’habitais encore avec eux. Ce soir, je le porterai en espérant lui faire tourner la tête. « Tu n’es pas trop nerveux ? Pour le rendez-vous ? » Moi, je le suis à chaque fois qu’il se rend à l’un d’eux, terrifiée à l’idée qu’on le force à reprendre du service. J’essaye pour chasser mes craintes de me focaliser sur le programme qui nous attend : il a réservé une seule chambre, pas deux, contrairement à la dernière fois où nous sommes allés en ville. Je dépose un baiser contre son cou, avant de m’appuyer à nouveau contre le dossier de mon siège passager. « Je suis contente. De pouvoir être avec toi le jour. » Et pas uniquement une fois que la nuit est tombée et que tout le monde dort à poings fermés.
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| | | | (#)Jeu 2 Mar 2023 - 12:38 | |
| All the things we could have been - Chapter #12 @Raelyn Blackwell & Amos Taylor - Univers alternatif - 2007, 30 ans
Elle me fait oublier la notion du temps, Raelyn. J’ai oublié quels étaient les jour et année où je l’ai récupérée nue dans une salle de bain. Je ne saurais dire si elle vit sur Kilcoy depuis six mois, un an ou plus. Aussi me suis-je laissé surprendre par l’assertion de ma co-pilote : elle sait mon amour pour les jeux de cartes et j’en déduis qu’elle m’observe beaucoup ou, a minima, autant que je ne le fais. J’en suis touché et pris aussitôt d’une furieuse envie d’embrasser, longuement. Je rêve du velours de ses lèvres sur les miennes. Je me contente pourtant de conduire le dos de sa main à ma bouche. Je l’ai flatté d’une tendresse délicate et j’ai gratifié sa propriétaire d’un large sourire. «Les cartes, c’est un peu notre passe-temps favori à l’armée. Pas beaucoup d’autres choix et puis ça ne prend pas de place. Alors…» Je ne me justifie pas : je partage. Je transmets à ma protégée des épisodes de mon passé, d’une vie à laquelle j’ai été arraché faute à un accident. Est-ce qu’elle me manque ? Parfois, peut-être. Est-ce qu’une part de moi est heureuse de partager du temps avec ma fille ? Assurément. Elle est ma prunelle de mes yeux et je suis conscient d’être un père privilégié. Ceci étant, ce n’est pas à Sofia que je pense dans cette voiture : je suis tout à Raelyn et, plus tard, je m’en voudrai peut-être. «Vraiment ? Tu serais douée, je crois. C’est un peu de stratégie, de l’astuce. Je t’apprendrai.» ai-je promis à la passagère puisque je n’ai, sur l’heure, d’yeux que pour elle. C’est fréquent. Lorsqu’elle est dans mon champ de vision, je peine à détacher mon regard d’elle et quand elle est absente, je la cherche. « Tu vas t’en tirer comme un chef.» Et j’ai hâte qu’elle démontre de ses talents dès ce soir, autour du table, vêtue d’une robe somptueuse rappelant une autre époque, une robe que nous aurons choisie ensemble puisque le shopping est l’une des étapes de notre périple. Il me tarde, moi, et tandis que je soumets la proposition, je m’effare de sa réaction. Sa question est-elle sérieuse ? Pense-t-elle que je sous-entende, par cette invitation, que ses tenues ne me plaisent pas ? Qu’importe le morceau de tissu qui l’habille, il ne la représente pas. Or, c’est elle plus que ses frusques qui me séduit chaque jour un peu plus. «Si. J’aime bien. En fait, ça n’a pas beaucoup d’importance pour moi. C’est une soirée à thème. C’est pour ça qu’il faut qu’on passe te chercher quelque chose, que tu ne porteras peut-être plus jamais, mais ce n’est pas grave.» Je suis honnête tout du long. Ce que je cache, c’est que l’idée que sa prochaine acquisition vestimentaire la ramènera uniquement et systématiquement vers ce souvenir me plait beaucoup. Elle m’enthousiasme et je suppose que ça doit se lire sur mon visage. Peut-elle me deviner, Raelyn ? Sait-elle lire en moi ? S’y essaie-t-elle ? Moi, je m’y colle, régulièrement, maintenant. Je me demande si j’ai réussi à la convaincre, si bien que de temps à autre, je quitte la route pour tenter de démasquer quelle est la teneur de ses émotions. Que ne donnerais-je pas pour un accès direct sur ses pensées ou sur les secrets enfermés dans son coeur. Je serais tellement plus serein. C’est somme toute impossible, alors je maîtrise mes angoisses à propos de nous. Je profite d’être à ses côtés pour atténuer mes doutes. Sur ceux-là, il me reste encore un minimum de maîtrise. Sur ma nervosité par rapport au rendez-vous chez le médecin-conseil, dès lors que je me projette vers les quarante minutes à venir, je suis incapable de la contrôler. Elle me saute à la gorge à l’instant même où ma protégée me pose la question et mon regard s’égare. Il se perd dans le vague, quoique je demeure attentif à la circulation. « Oui. Mais, je ne suis pas forcément inquiet à l’idée qu’il me remette au boulot. Je le suis parce qu’il m’arrive d’avoir mal, plus souvent qu’avant. Je ne sais pas ce que ça cache et je déteste les médecins, alors. » J’ai haussé les épaules et, dans l’espoir d’une diversion, j’ai répliqué d’un «Moi aussi. Vraiment.» rempli d’une authenticité de plus en plus rare ces derniers mois. Elle l’est depuis que je suis à côté de ma femme sans plus la regarder - est-ce un juste retour des choses ? - et que je ne respire librement qu’auprès de la petite brune qui rallume en moi le désir de vivre, de me battre, un peu pour moi et plus seulement pour les autres. Certes, Sofia mérite mes sacrifices. Mais, à quel point ? Un jour, se rendra-t-elle compte que ses parents ne s’épanouissent plus ensemble ? Souffrira-t-elle à l’idée de se dire que, peut-être, elle aura été un boulet à nos pieds ? Les menottes autour de nos poignets ? Là encore, je rêverais d’un don : celui de prévoir l’avenir. «On t’a posé des questions ? Avant que tu ne partes ? » Sous-entendu, ma mère. Elle est d’une curiosité maladive. «Est-ce que… Enfin, quand je sortirai de chez le médecin…» me suis-je enquis au terme d’un silence de quelques secondes. «Est-ce qu’on peut ne pas en parler tout de suite ? Peu importe ce qu’il dit, que ça soit une bonne ou une mauvaise nouvelle, on peut éviter tout ce qui pourrait nous ramener trop vite à Kilcoy ? » J’ai exprimé la requête comme un service qui nous sera, j’en suis certain, aussi profitable à l’un qu’à l’autre. N’avons-nous pas besoin de n’être qu’un couple légitime le temps d’un week-end ?
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34341 POINTS : 3350 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Jeu 2 Mar 2023 - 14:00 | |
| All the things we could have been - Chapter #11 Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - Univers alternatif - 2007, 20 ans
« Les cartes, c’est un peu notre passe-temps favori à l’armée. Pas beaucoup d’autres choix et puis ça ne prend pas de place. Alors… » - « Pas qu’à l’armée, non ? » Le reste de sa fratrie ne s’est jamais engagé pour notre pays et, pourtant, j’ai l’impression que les soirées poker sont une religion chez les Taylor. Margaret ne joue pas, mais Bill et ses fils se retrouve dès qu’ils le peuvent pour passer une soirée entière à jouer aux cartes. A quelques reprises, je les ai observés de loin, pas certaine que les femmes soient les bienvenues à leur table, pas sûr non plus d’avoir ma place puisque la tradition semble avant tout familiale et que je ne fais pas partie de la famille. « Vraiment ? Tu serais douée, je crois. C’est un peu de stratégie, de l’astuce. Je t’apprendrai. » Mes lèvres s’étirent en un sourire qui fait presque naître une fossette au coin de mes joues. « Ce week-end ? » Avant de nous rendre aux tables du casino, pour éviter que je ressente l’embarras d’être la seule débutante ? « C’est autorisé si, au début, tu joues avec moi ? » Moi, je me rêve sur ses genoux pendant qu’il me glisse quelques conseils, à l’image de vieux films en noir et blanc. Je me fiche que la femme soit toujours représentée comme une potiche, dans ces derniers. Ce qui m’importe, c’est de pouvoir être résolument proche de lui et sans que nous ayons à nous cacher. Il pourra caresse ma nuque du velours de ses lèvres en public, il pourra enrouler ses doigts autour de mon bras et il pourra même m’embrasser, s’il le souhaite. « Tu vas t’en tirer comme un chef. » J’éclate de rire, amusée qu’il me dépeigne comme douée dans un jeu qui semble nécessiter du bluff et de la ruse. « J’essaierai de pas trop t’embarrasser. » Je lui coule un regard de côté, avant de hausser les épaules. « Je suis douée pour bluffer. » C’est moins violent qu’un je suis une bonne menteuse tout aussi vrai, puisque nous mentons tous les deux quotidiennement à sa famille et Sarah.
« Si. J’aime bien. En fait, ça n’a pas beaucoup d’importance pour moi. C’est une soirée à thème. C’est pour ça qu’il faut qu’on passe te chercher quelque chose, que tu ne porteras peut-être plus jamais, mais ce n’est pas grave. » Tout s’éclaire et je me sens presque honteuse à l’idée de m’être sentie si mal à l’aise lorsque j’ai cru qu’il remettait en question le contenu de ma garde-robe. « Une soirée déguisée ? » Ai-je bien compris ? « Le thème, c’est quoi ? Et toi, tu as ce qu’il faut ? » Il n’y a pas de raison que je sois la seule à passer dans les cabines d’essayage des boutiques de la ville, non ? Je ne lui connais aucun costume queue-de-pie, à Amos. Rêveuse, je laisse mes pensées dériver jusqu’à des images de moi à son bras, dans une tenue me mettant en valeur et le rendant fou.
« Oui. Mais, je ne suis pas forcément inquiet à l’idée qu’il me remette au boulot. Je le suis parce qu’il m’arrive d’avoir mal, plus souvent qu’avant. Je ne sais pas ce que ça cache et je déteste les médecins, alors. » Je fronce les sourcils et tourne à nouveau mon visage dans sa direction, préoccupée par sa confession. « Tu ne me l’avais pas dit. » Pourtant, il me rejoint dans ma chambre presque tous les soirs et puisque nous entretenons des rapports charnels, il ne serait guère surprenant que, sans le vouloir, je l’ai déjà fait souffrir. « Je t’ai déjà fait mal ? » Lorsqu’après l’amour, je me suis laissée tomber contre lui ? Lorsque j’ai caressé la peau de son torse de mes doigts, ou lorsque je l’ai attiré contre moi ? « Moi aussi. Vraiment. » Je me mords la lèvre, avant de m’approcher de lui pour lui voler un baiser dès que l’occasion se présente, une fois la voiture arrêtée à un feu rouge. « On t’a posé des questions ? Avant que tu ne partes ? » - « Négatif. Ta mère pense que ma grande tante éloignée m’a demandé de prendre un café avec elle, et que je profite du reste du week-end pour essayer de renouer avec de vieilles connaissances. » Dans les faits, c’est inenvisageable : je ne garde aucun ami d’avant que j’ai envie de retrouver et je n’ai pas de famille en fille. Au contraire, à Brisbane, j’ai plutôt souvent peur de tomber sur le visage familier d’un membre du Club ou bien d’un ancien client. La présence d’Amos à mes côtés me rassure, la plupart du temps. « Est-ce que… Enfin, quand je sortirai de chez le médecin… » Je penche la tête sur le côté et je l’observe, glissant mes doigts jusqu’à son genoux. « Est-ce qu’on peut ne pas en parler tout de suite ? Peu importe ce qu’il dit, que ça soit une bonne ou une mauvaise nouvelle, on peut éviter tout ce qui pourrait nous ramener trop vite à Kilcoy ? » J’hésite un instant, et je hoche la tête. « Tu n’as pas peur qu’ils te renvoient là-bas, c’est ça ? » Où que la-bas soit. « S’ils ne te demandent pas de retourner sur le terrain, alors c’est d’accord. » Je ne veux pas passer le week-end avec la peur au ventre qu’il me soit arraché. Le reste, je peux le gérer pendant moins de quarante-huit heures. « Je suis sûre que tout va bien se passer. » Les contrôles de routine se succèdent, et tous ressemblent à la même chose. Dans mon esprit, c’est presque même acquis, qu’ils n’auront jamais la moindre conséquence sur nous.
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| | | | (#)Jeu 9 Mar 2023 - 2:56 | |
| All the things we could have been - Chapter #12 @Raelyn Blackwell & Amos Taylor - Univers alternatif - 2007, 30 ans
Je ne suis pas franchement étonné que Raelyn ait remarqué quel loisir occupe les soirées des Taylor. En revanche, j’en suis flatté et mon sourire s’élargit. J’aime l’idée qu’elle m’observe autant que l’inverse. J’apprécie l’hypothèse où détourner le regard de l’autre relève de l’exploit pour elle comme pour moi. Et, plus honteux encore au regard de mon mariage, j’en tire la déduction fragile que, si je nourris de nobles sentiments à son égard, ils ne sont pas à sens unique. Miserais-je toutefois l’équilibre de ma fille au tapis sur une présomption ? Non ! Je ne crains de n’être prêt à me jeter à l’eau sans certitude. Le bonheur de Sofia n’est pas une bagatelle avec laquelle on fait tapis au poker. Elle est ma priorité, mais je n’ai sur mon coeur aucun contrôle et dès lors que Rae se meut dans mon périmètre, il s’emballe. Il bat plus vite ici-même, dans cette voiture. Il s’agit à m’imaginer lui expliquer les règles de mon jeu préféré. Il sursaute quand je nous projette à cette soirée où je serai libre de l’embrasser, de la serrer contre moi, de danser avec elle sur de la musique datée, de laisser libre court à mes émotions et, peut-être, parvenir à les définir. C’est important pour moi de les nommer. Ce serait une certitude à laquelle me raccrocher pour opérer des changements avant que ma protégée ne se lasse d’être la maîtresse. Sa position n’a rien d’enviable et j’en suis conscient. Elle mérite que ces nuits volées tapissées du papier peint du mensonge. Elle mérite tout ce qu’elle désire et, une part de moi, rêverait que je compte parmi les voeux qu’elle formulerait si la magie existait. «Ce week-end.» ai-je répété, non pas absent, mais plongé dans mes rêveries pour ce week-end. «Ce n’est pas un tournoi, mais une soirée festive. Tout est autorisé tant qu’on dépense de l’argent et qu’on n’en gagne pas trop.» Pour ma part, je serai de toute façon le plus chanceux des hommes : je ne serai pas forcé de consacrer mon énergie à feindre, à duper et à tricher, si ce n’est les inconnus attablés. Je pourrai m'émerveiller devant ses talents et prêt à la laisser gagner. «M’embarrasser à cause de la chance du débutant ou parce que tu ferais des erreurs ? » Avec son joli minois, les convives m’envieront plus qu’ils ne me jugeront mauvais joueur, quoique bon payeur. Je ne roule pas sur l’or, mais j’économise pour m’offrir aux vices dans le dos de Sarah et, puisque cet après-midi, j’entamerai mon budget, de bon coeur, pour habiller mon amante, je pourrais claironner que je serai moins animé par la gagne que par le plaisir de sa présence. «Parce que personne n’en fait à ce jeu ou, en tout cas, personne ne le sait.» Je lui expliquerai les ficelles plus tard. «Et puis, je ne me fais pas d’illusions, ils seront plus occupés à te regarder toi qu’à analyser ce que tu fais.» Je l’ai reconnu ce soupçon de jalousie traînant dans mon timbre, mais j’ai tenté de l’ignorer. Ce sentiment, il équivaudrait à l'emprisonner et tant que je n’ai rien de sérieux à offrir, ce serait injuste. Bien sûr, j'en crève d’être aussi précautionneux. D'autres, à ma place, ne s’encombreraient pas de son bien-être. Il se servirait tant que ça dure et se consolerait dans leur lit habituel, avec le légitime épouse, réapprenant, non pas à la désirer, mais à se satisfaire de la routine. Mais, je me suis promis de veiller sur elle et, malheureusement, ça implique de l’ouvrir au bonheur, même si c’est sans moi. «A thème plus que déguisée, mais je te laisse découvrir. Je veux que tu te prennes au jeu avec moi… que tu nous assortisses.» Je veux qu’elle permette à sa créativité de s’exprimer en composant la tenue, non pas en fonction de la révélation d’un époque, mais grâce à la décoration qui nous sautera aux yeux dès que nous arriverons dans l’accueil de l’hôtel. J’ai hâte, je l’avoue. Mon empressement est plus étouffant encore que je redoute le rendez-vous qui surviendra juste avant. Il m’inquiète tant que je parle trop. «J’ai pas voulu que t’inquiéter ni que tu changes quoique ce soit à nos habitudes.» Le malaise m’étreint à l’évocation faute au vocabulaire employé et je bénis le baiser qui suit nos confessions. Il me permet de rassembler mes idées et de les formuler différemment. «Ce que je veux dire, c’est que ça me va…» Pour ne pas dire : j’adore ça. «Quand tu te blottis près de moi.» Même s’il est vrai que ce n’est pas forcément le bon côté. « On a que ça… grâce à des mensonges.» Et, ceux-là, j’adorerais les défalquer de l’équation. A défaut, même si je me suis amusé de sa malice, j’ai réclamé une promesse, un serment qui en a dit trop long sur mes appréhensions. «Ce n’est pas ce qui me faire peur non. Je sais que ça n’arrivera pas. Mais, ça ne veut pas dire que je ne devrai pas m’absenter, un peu, et que les conséquences me travaillent.» Celles qu’aura sur nous hospitalisation. «Mais, oui, ça va bien se passer.» Parce que je l’aurai décidé. Je sais reconnaître quand on une brûlure guéri ou se dégrade et c’est un choix conscient de ne pas ternir ce week-end par un non-dit que je lèverai au retour si mes intuitions se vérifient.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34341 POINTS : 3350 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
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| All the things we could have been - Chapter #12 Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - Univers alternatif - 2007, 20 ans
« Ce week-end. Ce n’est pas un tournoi, mais une soirée festive. Tout est autorisé tant qu’on dépense de l’argent et qu’on n’en gagne pas trop. » - « Sarah ne diras rien si tu dépenses de l’argent au casino ? » Ne sera-t-elle pas au courant ? Partagent-ils un compte en commun, comme la plupart des couples mariés ou bien chacun gère-t-il son argent de son côté ? Moi, je n’ai rien à dépenser, Amos le sait, je n’ai pas besoin de le lui préciser. Il ne m’a jamais fait l’insulte d’attendre que je règle la note dans un restaurant, hôtel ou n’importe quel autre endroit. Je ne gagne pas ma vie, j’étais déjà fauchée comme les blés en arrivant à Kilcoy, et aujourd’hui je n’ai pas vraiment de quoi mettre de l’argent de côté. « M’embarrasser à cause de la chance du débutant ou parce que tu ferais des erreurs ? » Il est adorable, Amos. Mais je ne suis pas une enfant qu’il faut flatter en la laissant gagner. J’ai passé l’âge des crises de colère parce que je ne parviens pas à remporter la partie. Je l’observe avec un regard espiègle, un regard qui donne l’air de dire ”ne fait pas le malin”. Un regard débordant d’une affection que je n’ai jamais ressentie pour quelqu’un d’autre, aussi. « Parce que personne n’en fait à ce jeu ou, en tout cas, personne ne le sait. Et puis, je ne me fais pas d’illusions, ils seront plus occupés à te regarder toi qu’à analyser ce que tu fais. » Je pince mes lèvres un coule un regard amusé dans sa direction. « C’est de la jalousie que j’entends dans ta voix ? » Je me souviens encore de ce soir où il m’a laissée danser avec quelqu’un d’autre par peur de ce qu’il arriverait s’il opérait entre nous un rapprochement physique. Le soir même, nous nous sommes embrassés. « À thème plus que déguisée, mais je te laisse découvrir. Je veux que tu te prennes au jeu avec moi… que tu nous assortisses. » - « Pour choisir ma robe, il faut bien que je sache à quoi je dois ressembler, non ? » J’espère qu’il me conduira dans l’une de ces petites boutiques où les cabines d’essayage ressemblent à de vieux boudoirs.
Une ombre vient assombrir le tableau : les douleurs d’Amos gagnent du terrain, assez pour qu’il soit préoccupé et qu’il l’avoue, et je me demande si, parfois, alors que je m’allonge contre lui ou que je caresse ses côtes, je lui procure des décharges de douleur plutôt que de plaisir. « J’ai pas voulu que t’inquiéter ni que tu changes quoique ce soit à nos habitudes. » - « Je veux pas que tu aies mal quand on est tous les deux. » Je ne veux pas qu’il me dissimule sans douleur pour ne pas m’inquiéter et que, ignorant tout de l’état de sa blessure, je l’empire. « Ce que je veux dire, c’est que ça me va… Quand tu te blottis près de moi. » Une chose est certaine, je ferais dorénavant attention. « Tu me montreras ? » Je le lui demande dans un souffle, presque un murmure. Il a mis du temps à accepter d’enlever son t-shirt et de me laisser voir son torse sans éteindre toutes les lumières. Mais sa peau brûlée et malmenée ne me dégoûte pas. Au contraire, elle montre qu’il est allé en enfer, et qu’il en est revenu, un peu comme moi. D’une certaine façon, c’est une chose que nous avons en commun, même si je n’en garde aucune séquelle physique de mon côté. « On a que ça… grâce à des mensonges. » Je déglutis et détourne le regard un instant. J’aimerais plus. Dieu que j’aimerais pouvoir plus souvent sortir dans la rue en tenant sa main, rire aux éclats accrochée à son bras en public, pouvoir l’embrasser et le séduire en me moquant de qui peut nous observer. Mais nous n’avons pas ça et nous ne l’aurons certainement jamais : je n’ai pas envie de me bercer d’illusion. A quoi bon rêver ? « Ce n’est pas ce qui me fait peur non. Je sais que ça n’arrivera pas. Mais, ça ne veut pas dire que je ne devrais pas m’absenter, un peu, et que les conséquences me travaillent. Mais, oui, ça va bien se passer. » - « T’absenter ? Pourquoi ? Pour passer une nouvelle batterie de tests ? » Il m’a demandé de ne pas en parler, mais il a parlé de plus tard, une fois qu’il sortira. Pour l’instant, j’ai le droit, d’après les règles du jeu, d'étancher ma curiosité. Elle n’est pas gratuite : elle cache que mes angoisses et inquiétudes. « Tu as peur de devoir voir d’autres médecins ? Plus de spécialistes ? » Avant qu’il ne m’accuse de ne pas tenir ma promesse, je me défends. « J’ai dit que je ne poserai pas de questions tout à l’heure. Je n’ai rien dit concernant le trajet. »
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| | | | (#)Mer 3 Mai 2023 - 13:59 | |
| All the things we could have been - Chapter #12 @Raelyn Blackwell & Amos Taylor - Univers alternatif - 2007, 30 ans
La question n’est pas impertinente. Elle me met simplement mal à l’aise parce que je n’ai pas envie d’expliquer que, si nos comptes sont communs, je la gruge en gardant “sous le matelas” la somme que me rapportent mes travaux à la ferme ou dans le voisinage, ceux que j’effectue pour m’occuper puisque ne plus appartenir au système me déplaît et qu’il m’arrive aussi de m’ennuyer dans ma routine. Je n’ai pas envie que Raelyn m’appréhende comme un meneur ou qu’elle s’imagine qu’elle est mon passe-temps. Si tel était le cas, notre relation serait plus facile. Je l’aurais exprimé franchement, je ne craindrais pas qu’elle quitte Kilcoy et je ne serais pas obsédé à l’idée de trouver un nouveau stratagème pour la rejoindre dans mon lit d’adolescence le plus de nuit possible. « Elle ne verra rien, et quand bien même, je ne suis pas à sa solde.» ai-je toutefois affirmé, fort de la vérité : elle ne pourra être au courant et, a fortiori, elle ne gère pas les comptes de la maison et je ne lui rends aucun compte sur mes dépenses. Auquel cas, je crois que je me serais enfui avec ma gamine par fierté : je ne suis pas mauvais, mais je ne suis pas de ceux que l’on castre facilement. Sarah l’a compris il y a longtemps, peut-être même avant moi finalement. Il m’arrive d’ailleurs de me demander si sa grossesse n’était pas une façon de me garder auprès d’elle. Quelle tristesse quand on observe notre couple aujourd’hui : il part à vau-l’eau. Il est semblable à une peau de chagrin. Si Sofia n’était pas là… si je n’avais pas à coeur qu’elle grandisse dans un foyer d’apparence uni… Toutes les hypothèses de ce que seraient ma vie sans ma gamine m’assaille, mais je les chasse aussitôt. Elle est ma merveille, je n’ai pas le droit de penser comme ça. Pas plus qu’il m’est autorisé de nous imaginer, ma protégée et moi, au milieu d’une foule qui côtoiera un couple, un vrai, mais qui en réalité, n’existera que durant ces quelques jours. Au terme, nous serons à nouveau des amants destinés à nous cacher. A quel moment un homme libre posera sur elle des yeux amoureux au point de me la ravir ? Se dissimulera-t-il dans ce casino ? L’idée m’est si déplaisante que je ne parviens pas à réprimer ma jalousie. Alors, je l’affirme tout de go. « Oui. Ou en tout cas, ça y ressemble.» Ce n’est pas juste, évidemment. Pas plus que la question qui s’ensuit. «Tu ne le serais pas, toi, à ma place ? Tu ne l’es pas tout court ? » La comparaison est douteuse : je me couche auprès d’une autre qui, de temps à autre, réclame mon attention pour assouvir ses besoins plus que les miens. Aurais-je été plus malin de tourner ma langue dans ma bouche avant de parler, mais mon amante détient ce pouvoir de m’arracher des aveux même quand je préfèrerais préserver mes secrets. «Et tu sauras exactement quoi choisir parce qu’après mon rendez-vous, on ira déposer nos affaires à l’hôtel. Pas question de t’envoyer au casse-pipe.» Je veux que nous soyons beaux, je veux nous photographier sous toutes les coutures et chercher le meilleur moyen pour que d’aucuns ne tombent sur les clichés. Je réfléchis déjà à un subterfuge et c’est la construction de ce dernier qui m’occuperait si la passagère ne me bombardait pas de questions. «Lève mon t-shirt.» lui ai-je proposé, incapable de m’y coller puisque mes mains sont accrochées au volant. Ce n’est pas le moment de prendre le risque d’avoir un accident. «Tu comprends pourquoi je ne suis pas à l’aise. Je vois et je ne suis pas con. Ce n’est pas forcément plus de spécialistes qui m’attendent, mais peut-être bien une greffe. Mais, j’en saurai plus tout à l’heure et toi, quand on sera rentré, d’accord ? » J’ai risqué un regard dans sa direction et, si j’ai négligé la prudence, ce fut le temps utile à poser un baiser sur le dos de sa main.
Dans le cabinet du médecin, au plus son visage se décompose, au plus je redoute les conséquences de cette blessure. Je suis à peine surpris quand tombe la nouvelle, mais je m’éteins tout de même durant une minute. Je n’ai pas envie d’être opéré. Je refuse d’abandonner ma protégée à la ferme pendant que je croupirai dans un lit d’hôpital. Je la verrai moins. Elle ne pourra pas me rendre visite à sa guise. Elle sera probablement accompagnée et je crèverai de ne pas pouvoir l’embrasser ou la serrer contre moi. Alors, en sortant de ce maudit bureau, mon réflexe aura été d’enlacer ma complice patientant sagement sur une chaise de la salle d’attente. J’ai respiré son parfum, l’odeur de son shampoing, j’ai glissé mon visage dans le sien où j’ai déposé quelques baisers légers comme des papillons. Puis, remontant jusqu’à son oreille - nous sommes seuls et ça m’arrange - j’ai soufflé cette promesse : «On va rendre ce week-end inoubliable. En route pour l’hôtel, maintenant. Et je t’interdis de t’inquiéter. Ok ?» Au moins n’ai-je pas tout perdu : mon pansement est bien serré. J’ai une crème anesthésiante à appliquer. Tout se passera bien… tout ira pour le mieux jusqu’à l’heure des révélations.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34341 POINTS : 3350 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Lun 22 Mai 2023 - 16:15 | |
| All the things we could have been - Chapter #12 Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - Univers alternatif - 2007, 20 ans
« Elle ne verra rien, et quand bien même, je ne suis pas à sa solde. » Je suis bien la dernière à envisager de me plaindre qu’il soit si vindicatif à l’idée d’avoir des comptes à Sarah. Après tout, ne représente-t-elle pas l’ennemi ? N’est-elle pas cette autre femme auprès de laquelle l’homme pour lequel mon cœur de jeune femme bat un peu plus fort tous les jours ? La plupart du temps, je fais l’autruche. J’oublie qu’elle existe, j’oublie qu’il embrasse une autre que moi, qu’il caresse une autre peau et qu’il unit son corps à un autre que le mien. Lorsque je laisse mon esprit s’égarer dans cette direction, la douleur que j’en retire est systématiquement cuisante. Parfois, lorsque je suis seule, je laisse mes yeux se remplir de larmes contre lesquelles je lutte, mais qui finissent toujours par rouler sur mes joues. Lorsqu’est abordé le sujet de la jalousie, Amos s’aventure donc sur un terrain glissant et dangereux pour nous deux et notre relation. « Oui. Ou en tout cas, ça y ressemble. Tu ne le serais pas, toi, à ma place ? Tu ne l’es pas tout court ? » Ma peau me donne l’impression d’avoir été chauffée au fer rouge, mon estomac de se nouer jusqu’à provoquer une douleur et ma gorge de se serrer tant que j’étouffe. Je ne détourne pas mon regard, mais il se durcit instantanément et tout sourire s’efface de mon visage. Où trouve-t-il le culot de me poser ce genre de question. Est-ce amusant de retourner le couteau dans la plaie ? A-t-il oublié pourquoi j’ai fui son domicile ? Pense-t-il que de l’eau a coulé sous les ponts et que Sarah, leur vie de couple et leur vie sexuelle n’est plus un problème pour moi ? Que j’ai fait autre chose que de mettre un mouchoir sur un sujet qui me révoltait en espérant que personne n’irait le soulever ? Après un silence qui en dit long sur mes états d’âmes, un silence rythmé par une respiration trop rapide, je déglutis et réponds d’un ton porteur d’une pointe d’agressivité : je suis sur la défensive. « Je ne couche avec personne d’autre, moi. » Sans que ce ne soit volontaire, je croise mes bras sous ma poitrine et m’appuie contre le dossier de mon siège. « Et tu sauras exactement quoi choisir parce qu’après mon rendez-vous, on ira déposer nos affaires à l’hôtel. Pas question de t’envoyer au casse-pipe. » - « Hum, ok. » Je me suis refermée comme une huitre et je ne parviendrai pas à le cacher même si j’essayais. J’ai toujours envie de passer des moments avec lui. Je suis toujours heureuse à l’idée de partager une chambre d’hôtel et de nous afficher en public comme si nous étions un jeune couple, sans nous soucier de qui nous regarde. Mais je meurtrie par son indélicatesse.
Ce n’est pas pour autant que je ne me fais pas de souci pour lui. Ses rendez-vous médicaux sont toujours une source de stress autant pour moi que pour lui, peut-être pour des raisons « Lève mon t-shirt. » Je m’exécute, avec une délicatesse insoupçonnable pour quiconque me jugeant sans me connaître. Du bout des doigts, je remonte le tissu et n’arrive pas à retenir une grimace quand mes yeux se posent sur sa blessure. Elle n’est pas en voie de guérison. Au contraire, si j’osais m’avancer, je dirais même qu’elle semble infectée ou progresser. Elle me fait froid dans le dos, en tout cas. La zone est rouge, gonflée et si je ne suis pas dans les basket d’Amos, je ne doute pas qu’il doit souffrir. « Tu comprends pourquoi je ne suis pas à l’aise. Je vois et je ne suis pas con. Ce n’est pas forcément plus de spécialistes qui m’attendent, mais peut-être bien une greffe. Mais, j’en saurai plus tout à l’heure et toi, quand on sera rentré, d’accord ? » Je hoche la tête et fait redescendre le tissu doucement, en tentant de ne pas le blesser. « Est-ce que ce serait une mauvaise chose ? Pas que tu souffres, mais si tu ne pouvais jamais reprendre ? » Si jamais plus la menace d’être emmené loin de moi planait au-dessus de sa tête. Je m’aventure avec prudence, sans savoir si le sujet est sensible ou susceptible de l’agacer. « On va rendre ce week-end inoubliable. En route pour l’hôtel, maintenant. Et je t’interdis de t’inquiéter. Ok ? » Je hoche la tête, toujours un peu sonnée de ce que j’ai vu. Il garde parfois son t-shirt, même s’il a appris à l’enlever avec moi. Comment ai-je pu ne pas réaliser qu’il ne l’enlevait plus depuis plusieurs jours ? « Ok. Mais je veux que tu me dises quand tu as mal. » Je ne veux pas qu’il supporte en silence pour ne pas me brusquer. « Je ne veux pas qu’on se fasse mal… » Moi physiquement, et lui à cause d’indélicatesse qui me blessent en profondeur.
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| | | | (#)Dim 30 Juil 2023 - 21:35 | |
| All the things we could have been - Chapter #12 @Raelyn Blackwell & Amos Taylor - Univers alternatif - 2007, 30 ans
Elle se referme, Raelyn. Elle entre sa tête dans sa coquille à l’instar d’une tortue et je réalise toute ma maladresse. La renvoyer à sa propre jalousie, parce que je suis incapable de gérer la mienne, c’est l’obliger à considérer mon épouse comme le variable d’une équation. C’est lui rappeler qu’au mieux, je noie le poisson du terme “maîtresse” en lui accordant autant de place que possible, mais que je reste, malgré mes efforts, un homme marié et, ma protégée, une “compagne” illégitime. Autant avouer que j’ai regretté mes mots aussitôt qu’elle a souligné qu’à la nuit tombée, elle ne partage son lit avec aucun autre homme. Serais-je un salaud que j’aurais tenté de contredire, avançant que mon union n’est plus qu’un désert charnel. Elle l’est, d’un point de vue affectif, et si je ne cherche pas à embrasser Sarah au moment de nous coucher, il arrive qu’elle me réclame son dû. Que puis-je faire, moi, à part me plier à ses exigences pour tromper les apparences ? Sont-ce là des excuses faciles parce que je ne veux pas assumer mon désamour ? Mon absence de convoîtise pour ses formes ? Honteux, je mords l’intérieur de ma joue, la douleur en guise de “punition” et, surtout, je me tais. Quoi qu’il sortira de ma bouche sur le sujet sera insultant pour la jeune femme qui s’inquiète tout de même pour moi. J’en suis touché : je ne mérite pas tant d’égard alors que je n’ai pas encore prononcé d’excuses. Parfois, il m’arrive d’espérer tomber sur une dose de courage dans un verre, de l’avale cul-sec et d’affronter autant ma conjointe que ma gamine. Peut-être est-il temps que je revois mes priorités entre mon bonheur, mon couple et l’importance acquise par Raelyn dans mon corps et mon quotidien. Je lui fais du mal à cette brunette qui soulève délicatement mon t-shirt pour constater l’ampleur des dégâts de mon accident sur mon torse. «Je n’en sais rien. Je suppose que non. Je t’avoue, je suis un peu perdu, parce que ce n’est pas arrivé hier et que ça ne devrait pas être dans cet état-là.» J’ai été opéré, hospitalisé, suivi de près par des médecins spécialisés dans les brûlures. Pourquoi cette plaie s’aggrave-t-elle ? De nouveau, mes réflexions s’agglutinent autour d’une question centrale : “tandis que je m’inquiète pour ma santé, est-ce que ça vaut le coup de gaspiller de l’énergie à maintenir en vie ce qui ne peut plus être sauvé ?” Le visage de Sofia me tire de mes pensées. Je ressens, dans ma nuque, le picotement familier de la culpabilité vis-à-vis de tous ceux qui gravitent autour de moi. «Ne t’inquiète pas. Tu ne me fais jamais mal.» Ce n’est pas tout à fait vrai, mais est-ce grave quand je suis de nous deux celui qui la meurtrit le plus ? Les douleurs physiques sont gérables, celles du coeur, elles, sont parfois incoercibles.
J’appartiens tout entier à ses préoccupations de la salle d’attente jusqu’au cabinet du médecin. Je ne décroche pas de mes angoisses à propos de mon avenir avec Rae quand il m’a annoncé, sans humanité, que les nouvelles n’ont rien de réjouissants. Je rejoins a douce qui patiente dans le couloir et je suis si perdu que je la serre dans mes bras, très fort, beaucoup trop fort pour sa frêle silhouette. Je puise dans cette relation interdite tout le coeur dont j’ai besoin pour affronter des jours difficiles. J’aimerais lui demander si elle m’aime, si elle m’adore autant que l’inverse n’existe jour après jour, si elle est prête à m’attendre dans l’éventualité où je serais “enfermé” dans une clinique. Je me contente de promettre que notre escapade sera grandiose et j’en profite pour ajouter un «Je suis désolé, pour tout à l’heure. Je n’ai pas réalisé quand je l’ai dit, je…» Je me sens t’appartenir davantage qu’à celle que j’ai marié, mais ne serait-elle pas en droit de considérer ses mots pour ce qu’ils sont ? En l'occurrence, juste des mots qui s’envoleront peut-être ? «Si je t’emmène manger une lasagne avant d’aller faire une super séance de shopping, je serai pardonné ? » Choisirait-elle de nous enfermer pour quelques heures dans la chambre de l’hôtel du casino à peine arrivé que je ne lui en voudrais pas. Ceci étant, je trouverais la proposition inadéquate compte tenu de l’objet de mon injure. « On y va ? » Je ne lui chuchote pas un moment par rapport à mon rendez-vous. Je n’en ai pas envie et j’ai déjà juré que, sur le chemin du retour, je lèverai le voile sur ce secret-là. Je m’y tiendrai à moins que ma complice ne se distingue par des arguments tels que : “j’ai besoin de savoir ô combien je peux profiter d’être avec toi avant que nous soyons séparés contre notre gré.” «De la lasagne ou autre chose qui te ferait plaisir.» A présent dans la voiture, nous avons pris la route jusqu’au centre de Brisbane. «Je connais un petit restaurant grec super sympa, petit, très intime en fait. Avant notre cure de foule de ce soir, ça pourrait peut-être tenter. »
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34341 POINTS : 3350 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Jeu 10 Aoû 2023 - 1:00 | |
| All the things we could have been - Chapter #12 Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - Univers alternatif - 2007, 20 ans
« Ne t’inquiète pas. Tu ne me fais jamais mal. » C’est facile, de dire ça maintenant alors que je me souviens de toutes ces fois où j’ai dormi contre lui, ou je l’ai serré contre moi sans jamais penser à modérer la force que je mettais dans ma force, et toutes ces fois où mes mains ont glissé sur son corps sans retenue. A présent, je tente de rassembler mes souvenirs et de me demander à quel moment j’ai pu le faire souffrir sans le vouloir et s’il a serré les dents pour ne pas me montrer qu’il avait mal. Puis je me souviens de ces fois où il me fait mal, lui aussi sans le vouloir, pas physiquement mais de par son statut d’homme marié. Et jeune, sans peu d’expérience ou de repère, je me dis que c’est peut-être ça finalement, l’amour. Peut-être que pour être fort ou parce que ça l’est, cela doit forcément faire mal d’une façon ou d’une autre. C’est la pensée et la réflexion qui m’accompagnent toutes les deux pendant que je patiente dans les couloirs de l’hôpital. Lorsqu’il sort, je suis plus inquiète qu’agitée par une autre émotion.
Il me sert dans ses bras et moi, je n’ose serrer trop fort. Il me tient encore contre lui lorsqu’il s’excuse des mots maladroits et déplacés – ils l’étaient – qu’il a eus dans la voiture. « Je suis désolé, pour tout à l’heure. Je n’ai pas réalisé quand je l’ai dit, je… » En reparler ne changera rien au fait qu’il est marié à Sarah et qu’il la touche parfois comme il me touche. En reparler ne changera rien à toutes ces choses que je ressens en y repensant une fois de plus, et je ferme les yeux et secoue la tête. Chut, c’est ok, ne parlons pas de ça, ma réaction peut-être interprétée comme n’importe lesquels de ces mots. « Si je t’emmène manger une lasagne avant d’aller faire une super séance de shopping, je serai pardonné ? » - « Oui allons manger. » Du reste, je ne passe pas du temps avec lui pour les choses qu’il peut m’acheter et qu’il m’achète pour le simple plaisir de m’offrir ce que moi je ne peux pas me permettre ave la maigre indemnité que me versent ses parents à la ferme. Logée et nourrie, je ne suis guère en position de demander plus, et j’ai bien trop peur des tentatives qu’une vie plus permissive m’offrirait pour envisager de reprendre un boulot normal et de quitter Kilcoy. Je suis déjà tombée de haut une fois pas deux. Je n’ai de toute façon pas de réelle qualification qui pourrait m’offrir une vie plus confortable qu’elle ne l’est déjà : je ne suis pas à plaindre, au ranch.
« On y va ? » « Oui, on y va. »
Je glisse ma main dans la sienne sans montrer le moindre signe de vexation. Je ne le suis pas ; je n’ai pas le droit de l’être. Ce rappel du fait qu’il ne m’appartient pas et ne m’appartiendra peut-être jamais ne fait que rajouter un peu d’eau au moulin de ma tristesse. Malheureusement, cette dernière n’a rien d’éphémère, pas plus que le mariage de mon amant, en tout cas. « De la lasagne ou autre chose qui te ferait plaisir. » Je sens qu’il essaie de tout son cœur de me dérider alors q ue je ne lui fais aucunement la tête. Je me suis refermée tout à l’heure c’est vrai mais, à présent, je suis simplement un peu secouée. Je le suis à chaque fois que je suis frappée par la réalité qui est la nôtre et, comme à chaque fois cela finira par passer pour revenir un autre jour, la prochaine fois que je me souviendrai que ce que nous vivons n’a rien de légitime. « Je connais un petit restaurant grec super sympa, petit, très intime en fait. Avant notre cure de foule de ce soir, ça pourrait peut-être tenter. » - « On peut manger où tu veux. Peut-être que des grillades, ça me ferait plaisir oui. » Mais il a insisté sur le terme intime et je ne peux m’empêcher de le noter. « L’hôtel est encore loin ? On pourrait aller poser nos affaires avant. » Je n’en ai pas des masses, mais ce n’est de toute façon pas ce que je cherche réellement à dire. « Et si tu tiens à ce que ce soit intime, on peut manger dans la chambre. » Je n’en meurs pas d’envie. J’adore nos rares week-end loin de Kilcoy parce qu’ils permettent de prétendre que nous pouvons être ensemble comme tous les couples qui ne vivent pas une situation aussi compliquée que la nôtre. « Si c’est parce que tu as peur d’être surpris avec moi, c’est certainement plus sûr que le restaurant. » Mais le peu d’entrain que j’y mets est transparent, de toute évidence. Moi je voudrais que nous n’ayons jamais à nous soucier de ce genre de chose, l’interdit n’est plus aussi drôle et excitant qu’à nos débuts.
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| | | | (#)Ven 11 Aoû 2023 - 20:36 | |
| All the things we could have been - Chapter #12 @Raelyn Blackwell & Amos Taylor - Univers alternatif - 2007, 30 ans
Je suis sorti du cabinet du médecin avec une peur irrationnelle pour l’avenir et, pourtant, j’ai fait fi de mes angoisses - a moins que je ne les aie soignées ? - en serrant contre moi ma complice. Au vu des nouvelles reçues, je m’en veux d’autant plus d’avoir, malgré moi relevé que la légitimité de ma jalousie est relative. Je suis mari et homme adultère. Je blesse ou blesserai toutes personnes qui gravitent autour de moi parce que je suis incapable d’opérer des choix. Les prescrits de mon cœur me tétanisent, me culpabilisent, mais les conseils de ma tête ne sont pas plus nobles. Je m'efforce donc de ne pas y penser maintenant que je tiens Raelyn contre mon torse et que ce week-end nous appartient. Il peut enfin commencer. Je propose que nous allions manger un morceau chez un traiteur italien qui a bonne presse. Puis, soucieux de trouver ce qui fera mouche, je me penche sur une autre option : un petit restaurant où l’espace est réduit, mais où la bulle proximale de chacun est respectée. D’aucuns ne mangent sur les genoux de son voisin. L’ambiance y est romantique grâce à des bougies sur la table, à tout heure du jour, et au plafond peint en noit pailletté pour rappeler les étoiles d’une nuit d’été au ciel dégagé. C’est l'unique raison qui a motivé ma préférence. Le ressent-elle, Rae ? Comprend-elle mes intentions comme moi où m’en prête-t-elle d’autres ? A-t-elle envie de passer par le casino, pas seulement pour que nous déposions nos affaires, mais pour qu’elle en change ? A moins qu’elle ne souhaite se trouver seule avec moi ? Un peu perdu, je garde sa main pour nous guider vers la voiture rangée parmi d’autres. «On n’est pas loin du centre, on peut y passer.» ai-je accepté sans trop savoir ce qu’il convenait de répondre. J’ai embrassé ses paumes avant de grimper dans l’habitacle parce que ça m’a paru plus naturel et, par conséquent, facile.
Je ne pense pas avoir intégrer de suite qu’un nouveau malentendu s’installait entre nous. Ou, pour être plus juste, je l’ai saisi mais j’ai été incapable d’en devinir la teneur. j’ai étayé les hypothèses alors que nous roulions vers le casino. J’ai cherché à répondre à de simples questions, certes, mais particulièrement déroutantes. A-t-elle besoin que nous nous enfermions dans la chambre à cause de mes blessures ? Parce que je l’ai avertie que je lui cacherais leur impact, que les nouvelles soient bonnes ou non ? A-t-elle traduit “intimité” par “étreinte aussi vite que possible” ? J’en serais tellement désolé. Je la désire souvent - tout le temps - mais je ne suis pas un obsédé. Je peux reposer à ses côtés sans la toucher ou en la dévorant, quasiment au sens propre, en fonction de ce qui la ravit. Je ne suis pas de ces pourceau qui paie une addition dans un restaurant à l’abri des regards pour disposer du corps de l’autre parce qu’accepter l’invitation serait synonyme de consentement. J’ose imaginer qu’elle le sait. Au contraire, j’en serais peiné, mais je n’exclus pas l’erreur de jugement. Je n’exclus pas davantage qu’elle craigne le carambolage si nous étions surpris bras dessus bras dessous. En toute franchise, je ne sais à quel saint me vouer et, récupérant nos effets dans le coffre, marchant vers l’accueil du casino, je traîne une conviction : je ne serais pas là si j’avais choisi de penser au risque d’être surpris. Je n’y ai dès lors pas songé davantage et, profitant que la standardiste cherche notre réservation - à mon nom. Est-ce de l’imprudence que je regretterai ? - j’ai embrassé ma protégée sur les lèvres avec délicatesse. «Tu as remis du baume ?» Autrement dit, j’aime leur saveur «j’aime t’avoir contre moi avec ou sans public.» Si la seconde éventualité est ma favorite, c’est par la faute d’une jalousie paranoiäque inavouable sans meurtrir. Elle existe cependant. Elle est aussi effrayante : et si Raelyn trouvait un champ plus vert où se reposer. «Si on ne veut rien manquer ce soir.» Cette fois, plus de mystères, les affiches publicitaires sont univoques. «On devrait peut-être laisser les bagagistes faire et filer. On peut manger ici, mais seulement si tu es curieuse de voir la chambre. Pour toi, quoi. Pas pour moi.» Ou pour ce que tu penserais être mon choix.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34341 POINTS : 3350 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Dim 3 Sep 2023 - 13:21 | |
| All the things we could have been - Chapter #12 Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - Univers alternatif - 2007, 20 ans
Je ne me réveillerai pas un beau matin en découvrant que toute cette situation – elle n’est ni anodine ni facile à encaisser – me pèse plus que je ne le pensais. Non, la peine qu’elle provoque en moi s’infiltre de façon bien plus insidieuse et perverse. Au début, c’était amusant pour la jeune femme passionnée que je suis, de voler l’homme d’une autre. Ce n’est pas ce qui m’a attiré chez lui, mais cela rendait la situation diablement excitante. C’était amusant jusqu’à ce que je m’attache bien trop vite et jusqu’à ce que je les entende tous les deux. Depuis, j’ai quitté leur villa pour m’installer à la ferme, mais je n’oublie ou n’accepte pas pour autant. Je tente simplement de prétendre que cela n’existe pas, je plonge tête la première dans le déni et, la plupart du temps, cela fonctionne. Je me prends les pieds dans le tapis que lorsqu’il fait des réflexions comme celle qu’il m’a fait plus tôt et, plus largement, dès qu’il me couve d’une jalousie mal placée. Elle l’est, parce que je vis chez ses parents et tout le monde s’en rendrait compte si j’y invitais d’autres hommes. Elle l’est parce que lui ne se prive pas de se coucher auprès de sa femme tous les soirs, et de répondre à ses besoins à l’occasion. Qu’il le fasse à reculons ne change rien à mes yeux, cela ne m’aide pas à avoir le cœur moins brisé quand j’y pense. Sa jalousie donc ne nous rend pas service, parce qu’elle est hypocrite. Dès lors, je me referme et dans sa proposition de dîner un cadre intimiste, j’entends une volonté de préserver le secret qui entoure notre liaison. Je suis idiote, si je crois que loin de Kilcoy, nous avons le droit et le pouvoir de devenir un vrai couple. Nous ne sommes pas à l’autre bout du monde : des convives pourraient le connaître et le reconnaître.
Mais devant la standardiste, il m’embrasse et mon cœur de jeune adulte – à peine plus une adolescente – ne peut s’empêcher de s’emballer. Je me plonge dans ce baiser avec la ferveur d’une addict obtenant sa dose. « Tu as remis du baume ? » J’esquisse un sourire et secoue la tête, les lèvres pincées dans un rictus amusé. « J’aime t’avoir contre moi avec ou sans public. » Mon cœur tremble de soulagement face à cette confession. Et si mon sourire s’efface, c’est pour laisser la place à deux grands yeux ronds empli de soulagement et de tendresse. On dit qu’ils sont le miroir de l’âme. Les miens en révèlent plus sur ce que je ressens pour lui que ce que je n’ose admettre.
La standardiste finit par nous tendre les clés, et tandis qu’Amos les récupère, j’accroche mes mains aux lanières de mon léger sac à dos. A en croire les affiches accrochées partout dans l’hôtel-casino, la soirée met à l’honneur les années folles et il va définitivement falloir que je fasse un passage en ville pour acheter quelque chose à me mettre. J’ai emporté l’une des seules robes que je possède, et elle est bien trop simple pour ce genre d’événement. Autre détail : la soirée est masquée et en me voyant froncer les sourcils, la jeune femme anticipe. « La boutique de l’hôtel vend des masques, pour ce soir. » Je la remercie d’un hochement de tête, avant de couler un regard interrogateur vers Amos. Pas maintenant : plus tard.
Nos affaires déposées dans la chambre, il m’attire contre lui. « Si on ne veut rien manquer ce soir, on devrait peut-être laisser les bagagistes faire et filer. On peut manger ici, mais seulement si tu es curieuse de voir la chambre. Pour toi, quoi. Pas pour moi. » - « Mangeons en ville, dans ce cas. » Il m’embrasse et, alors qu’il s’écarte pour se mettre en route, je le rattrape par la main. « Si tu m’as emmenée ici, c’est parce que c’est une soirée masquée ? » J’ai besoin d’en avoir le cœur net. « Parce qu’il y a moins de chance qu’on nous reconnaisse ? » Ce serait logique après tout : nous sommes à une heure de sa ville natale. « C’est pas grave si c’est le cas. Mais je préfère le savoir. »
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| | | | (#)Sam 23 Sep 2023 - 3:17 | |
| All the things we could have been - Chapter #12 @Raelyn Blackwell & Amos Taylor - Univers alternatif - 2007, 30 ans
J’embrasse sa bouche charnue, ses joues, ses mains, le tout sans gêne, sans craindre le reproche ou d’être surpris. Ici, à Brisbane, je me sens à l’abri des regards et du danger. Je nourris aussi l’impression d’être entier, sans doute parce que mon coeur peut s’asseoir auprès de celui de Raelyn et l’inviter à chanter en duo une sérénade amoureuse. Peut-être. La cause n’a pas besoin d’être vérifiée, elle m’importe donc peu. Elle n’est pas une condition obligatoire à ce que je profite allègrement d’un semblant de normalité entre ma protégée et moi. En ville, je consacre à la distance le pouvoir de garder des problèmes et j’en cultive l’illusion que nous sommes un couple, non pas adultère, mais bien tout son contraire. Je nous imagine légitime et, dans le fond, n’est-ce pas suffisant à ce que la brunette tire la conclusion que ma spontanéité ne recèle d’aucune volonté de demeurer cachés au milieu de cette métropole ? Je n’ai pas choisi les lieux parce que la fête qu’ils proposent exige le port d’un masque, synonyme d’identité maintenue secrète. Je n’ai pas songé à mes mensonges ou à leurs conséquences en réservant à l’hôtel du casino. Doux naïf, voire candide, je n’ai pas réfléchi à ce que la distance entre ma campagne et Brisbane ne soit pas assez longue pour préserver nos secrets et la discrétion qu’ils imposent. Non ! J’ai pensé choisir une belle robe, me rendre fou à la contempler dans des apparats qui mettront en valeur ses atouts, manger en tête à tête en serrant sa main dans la mienne entre deux plats, jouer avec ses doigts allongés sur la nappe, la faire danser et, pour ce faire, l’enlacer. J’ai rêvé de ce que je pourrais sans ambage caresser la peau fine de son cou tandis que nous tournerons au rythme de la musique ou que nous nous ébahirions devant tant de chance aux cartes. Je serais prête à jurer avec conviction que mes intentions n’avaient rien de malveillant et, d’une certaine manière, je m’y colle à ce serment. Arrêté dans un couloir par la jeune femme blessée plus tôt par mes propos - j’ai noté que ma jalousie ne doit être partagée - je ne réalise pas de suite l’enjeu derrière sa question, si bien que je lui réponds aussi franchement qu’une lame tombée de quelques mètres fend l’air ou un cou. «Non. Pas du tout.» D’instinct, comprenant peu à peu que le vent tourne en ma défaveur, j’ai saisi sa menotte pour la garder au creux de ma main. J’ai élargi la distance qui nous séparait dans l’espoir d’accrocher son regard et d’y déchiffrer le fond de sa pensée. Lira-t-elle les miennes ? Découvrira-t-elle ô combien je suis sincère ? «Les masques ne sont pas obligatoires, on peut ne pas les porter, les enlever quand on veut. Je n’ai pas l’intention d’en porter un, je…» Mal à l’aise, je piaffe, je me balance d’un pied sur l’autre : j’appréhende qu’elle me juge peu convaincant alors que ma sincérité ne demande qu’à s’exprimer, qu’à être hurler. Je n’en ai pas le droit cependant. Si ma possessivité doit demeurer dans la sphère de l’inavouable, peu de chance que mon désir de former un couple, durant quelques heures, soit bien reçu. Dès lors, je m’abstiens de tout commentaire à ce propos. «J’avais juste envie de passer un week-end avec toi comme si tout était différent. C’est tout. Tu veux bien me croire ?» J’ai soupiré et, l’espace d’une seconde, j’ai remis en question l’idée de ce week-end. La démarche était cavalière, mais à mon sens, nécessaire au vu de ma santé qui se dégrade et qui nécessitera une séparation de corps, de faits, puisqu’à l’hôpital, je n’aurai pas le loisir de grimper la gouttière pour m’engouffrer dans ma chambre d’adolescent. «Si j’avais voulu nous cacher, j’aurais choisi un petit restaurant peu fréquenté et une soirée dans un endroit qui ne le serait pas beaucoup plus. C’est le genre d’informations qu’on trouve sur internet. Mais, si tu préfères, si tu n’as pas confiance… on peut faire autre chose» Haussant les épaules, j’ai lâché sa main. Je ne suis pas vexé, je comprends soudainement - C’est presque trop subit - qu’elle n’aura jamais pleinement foi en nous. En moi, peut-être, mais pour combien de temps encore ? Combien de temps lui faudra-t-il pour que celle-ci s’étiole parce que, chemin faisant, la situation lui fera tout simplement mal, mal à en crever.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34341 POINTS : 3350 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Ven 6 Oct 2023 - 12:42 | |
| All the things we could have been - Chapter #12 Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - Univers alternatif - 2007, 20 ans
Dans un tout autre contexte, je me serai certainement réjouie du mystère et du glamour qu’apporte un masque en dentelle posé sur mon minois. Peut-être que, d’ici quelques heures et quand le malaise et le malentendu seront dissipés, je serai même à mon tour disposée à profiter de tout ça avec légèreté mais, pour l’instant, j’ai le ventre noué à l’idée de m’être fourvoyée sur ce que nous sommes libres de nos gestes et actes à à peine plus d’une heure de Brisbane. Et s’il avait peur d’être reconnu ? Après tout, la ville est grande mais il a vécu dans sa périphérie toute sa vie, l’idée n’est pas si idiote que ça, non ? Mais dans ce cas, pourquoi ne pas m’emmener ailleurs, plus loin quitte à faire des heures de route ou prendre l’avion ? Parce que ce genre de dépense ne passerait pas inaperçue aux yeux de Sarah ? Un week-end à Brisbane à nous cacher toujours et encore, est-ce tout ce à quoi j’ai le droit d’aspirer ? Tout ce que nous réserve notre avenir commun ? Que pensais-je lorsqu’ai j’ai décidé de lui courir après et ce malgré son statut marital ? Que j’arriverai à me l’accaparer et que, pour mes doux yeux, il quitterait sa femme ? Je crois que je ne suis pas allée aussi loin. Il me plaisait, je lui plaisait malgré la présence de Sarah et c’était terriblement excitant. « Non. Pas du tout. » Sa main glisse dans la mienne et s’il recule de quelques pas, ce n’est que pour me regarder dans les yeux : il ne rompt pas le contact avec nos doigts. « Les masques ne sont pas obligatoires, on peut ne pas les porter, les enlever quand on veut. Je n’ai pas l’intention d’en porter un, je… » Je tente d’empêcher mon menton de trembler, de garder mon regard dans le siens sans jamais le détourner ne serait-ce qu’une minute mais force est de constater que je suis aussi fébrile que lui. Bien sûr que c’est ce que j’avais envie d’entendre. Mais d’un coup, alors qu’il se justifie, j’ai le sentiment d’être allé plus loin que ce que mon statut de maîtresse ne me l’autorise.
« J’avais juste envie de passer un week-end avec toi comme si tout était différent. C’est tout. Tu veux bien me croire ? » Je hoche la tête doucement. « Je te crois. » J’ai envie d’y croire, de toute façon. Il l’aurait affirmé avec moins de conviction que je me serais accrochée à ses mots en oubliant le ton et mes doutes. « Si j’avais voulu nous cacher, j’aurais choisi un petit restaurant peu fréquenté et une soirée dans un endroit qui ne le serait pas beaucoup plus. C’est le genre d’informations qu’on trouve sur internet. Mais, si tu préfères, si tu n’as pas confiance… on peut faire autre chose. » Il lâche ma main et mon rythme cardiaque s’accélère, si bien que je répète. « Je te crois. Vraiment. » Je passe une main sur mon visage, jointe par une seconde qui vient à son tour frotter mes yeux. « Je suis désolée. Je sais pas pourquoi j’ai toutes ces questions et pensées qui me parasitent. » Qui m’empoisonnent même l’esprit au point de ne plus savoir à quel saint me vouer. Parce que je le sens s’éloigner et parce que je ne désire pas qu’il fasse un pas de plus, j’avale la distance qui nous sépare en une enjambée et je glisse mes mains de part et d’autre de sa nuque. « Viens. On s’enferme dans la chambre avant d’aller sortir manger. On a toute l’après-midi devant nous. » Et si tout ne se soigne pas avec le sexe, il faut souvent assez bien illusion. Evidemment, j’ai peur d’être repoussée, pas à cause de notre échange, ou pas uniquement, mais également parce que j’ignore à quel point son rendez-vous médical l’a chamboulé : il m’a demandé de ne pas l’évoquer. Pourtant, malgré le t-shirt qui serre de barrière entre sa peau et mes doigts qui glisse sur son torse, je sens que sa peau est plus chaude qu’elle ne devrait l’être. « Embrasse-moi s’il te plait. Si j’ai dit quelque chose qu’il ne fallait pas, une bêtise… » Je suis désolée. Mais alors que je nous pensais seul dans le couloir qui mène à notre chambre, que mes lèvres frôlent les siennes, j’entends des voix masculines un peu plus loin, qui viennent dans notre direction.
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| | | | (#)Mar 24 Oct 2023 - 0:34 | |
| All the things we could have been - Chapter #12 @Raelyn Blackwell & Amos Taylor - Univers alternatif - 2007, 30 ans
Ces inquiétudes, elles sont légitimes. Alors, je l’entends sa question. Certes, elle me fait de la peine. En organisant ce week-end, je n’ai pas pensé à ourdir des plans pour nous cacher, que nous ne soyons pas surpris par un badaud de Kilcoy qui a rejoint la métropole et qui m’aurait reconnu. Le cas échéant, j’aurais choisi des endroits plus discrets qu’un casino dans lequel s’organisera ce soir une soirée en vogue. Alors, oui, je suis attristé parce qu’elle me suppose capable d’être aussi retors, histoire de mener ma double vie sans réfléchir au mal que je lui fais jour après jour. Elle souffre à la nuit tombée à force d’attendre que je puisse éventuellement la rejoindre. Tout comme mon cœur, le sien doit se déchirer à chaque fois que sonne la fin de la journée et que nous devons renouer avec une routine où nous sommes loin de l’autre. Il doit se gorger d’enthousiasme lorsque nous préparons ce genre de rendez-vous sous couvert de mensonge et, une fois l’heure arrivée de le partager, s’inquiéter de l’heure où le glas sonnera sa fin. Je ne lui en veux donc pas de remettre en question ma sincérité et je lui réponds. Je me livre avec authenticité sur ce qu’étaient mes réelles envies. Je m’explique et je me défends, désappointé, mais fort de mon honnêteté. Sans elle, je n’aurais pas osé prendre et garder sa main dans la mienne. Je n’aurais pas lutté pour ne pas l’embrasser, histoire d’appuyer mon propos sous prétexte que j’ignore de quelle manière le geste serait interprété. «Moi, je sais. Et, ce n’est pas grave. Ne t’inquiète pas.» ai-je entrepris de la rassurer quand je ne le suis pas vraiment moi-même. Je ponctue même le propos d’un sourire puisque tout n’est pas perdu. Au moins, me croit-elle justement sincère. Elle le répète à plusieurs reprises et si j’en soupire d’aise, je suis de nouveau effrayé à l’idée de la brusquer. Est-ce que j’ai le droit de la prendre dans mes bras pour la rassurer ? Est-ce ce dont elle a besoin ? Est-ce que trahissent ses menottes frottant ses grands yeux verts plus tôt brillant d’anxiété ? Je me souviens m’être accordé sur ce que j’étais chanceux qu’elle prenne l’initiative de glisser ses mains dans mon cou. Le geste m’a réchauffé tout entier et peut-être aussi le corps quoique je n’en piperai mot. Mes doigts ne courront pas le long de ses flancs en quête d’une entrée vers la peau nue de son ventre, de son dos. Ils ne définiront pas non plus le galbe de ses hanches ou de son sein rond. Je me promets d’être sage afin de ne surtout pas écrire un mauvais message, mais ne serais-je pas fou de refuser ses avances ? Là, dans le couloir de cet hôtel, elle me réclame un baiser que je ne peux décemment pas lui refuser. Je ne peux pas non plus refluer l’impétuosité de ce désir qui grimpe de mon ventre à mon front à peine elle me touche. «T’en fais pas. Tu n’as rien dit. Mais…» La fièvre, elle monte dès qu’elle me regarde et, cette détresse, palpable, qui fait écho à la mienne, elle me bouleverse parce que j’aimerais être celui qui la rend heureuse, pas le sale type à cause duquel enfle l’angoisse au fond de ses tripes. Est-ce qu’il conviendrait de mettre un terme à notre relation ? En serais-je seulement capable alors que je cède à sa requête. Mes lèvres ne caressent pas doucement les siennes. Non. Je l’embrasse à bouche-que-veux-tu. Je la guide à reculons vers la porte de notre chambre. Je doute que résoudre ce problème sous les draps nous aidera réellement. Pourtant, la suite de la phrase est avorté par les sursauts de mon coeur dans ma poitrine. La cause du premier, c’est la douleur de ma brûlure : je ne l’ai pas ménagée en rapprochant ma protégée contre mon corps. Le second, il n’est pas causé par ce que des voix masculines se sont approchées, mais par ce que l’une d’entre elle m’a interpellé tandis que je me distinguais d’un sourire à destination de ma jolie brune. Je m’apprêtais à l’avertir qu’elle pouvait encore changer d’avis si, d’aventures, elle avait faim d’autres choses que de retrouvailles brûlantes dont l’un des buts est de dénouer les noeuds de l’angoisse dans l’estomac. J’ai entendu mon prénom et mes yeux se sont écarquillés d’effroi. Mais, que faire si ce n’est me retourner en direction de l’intrus qui me surprend en flagrant délit d’adultère. Que faire à part assumer jusqu’au bout puisque je peine à considérer mes actes comme de réels erreurs. C’est tout au pire de sérieux coups de canifs dans le contrat, mais pas acte à me morfondre en culpabilité vis à vis de ma femme. Dès lors, je ne la repousse pas violemment, Raelyn. Evidemment, je ne garde pas sa main dans la mienne et, doucement, je l’écarte de moi, mais c’est davantage dû à un réflexe obséquieux. La preuve étant, je la présente à Thomas, ce vieux frère d’armes avec lequel je suis parti en mission plus souvent que nous ne l’aurions réellement souhaité. «L’appel du poker, tu sais ce que c’est. C’est un vice. On en a tous, pas vrai ? » a-t-il répliqué à mes politesses, m’accordant une de ses tapes dans le dos qui signifie : tu n’es pas avec ta femme, toi. Tu sais ce que c’est de mentir, mon salaud. Moi, je suis frappé par une vérité déplaisante : ne pas lui présenter Raelyn, c’est la réduire à ce qu’elle était avant que je ne la tire de cette salle de bain après qu’elle ait été abusée. Alors, même si mon coeur bat la chamade à mesure que j’imagine la peine de ma fille si mon secret était dévoilé, je choisis d’assumer ce qui, je le répète, n’est pas une faute dans mon parcours. Je choisis de ne pas blesser plus avant celle qui ce soir m’accompagne. «Raelyn. Je te présente Thomas. On a fait l’école militaire ensemble. On se connait bien.» Autrement dit, il sait tout de ma situation et je n’ignore rien de la sienne. J’ai lu dans son regard tout ce qu’il a peur que sa présence en ses lieux soit dévoilée. Il a probablement déchiffré dans le mien qu’à défaut d’être à l’aise, je suis fatigué de cacher mon inclination pour celle qu’il dévisage avec intérêt, celle qu’il complimente pendant que je grince des dents, celle que je confronte une fois abandonné par le trio de soldat et, nous, bien à l’abri dans la chambre d’un : «Peut-être qu’il faut que je commence a voir les choses un peu autrement.» Peut-être qu’il faut que je parle à mon épouse avec franchise, me suis-je retenu de promettre. En suis-je seulement capable ou, si je l’étais, trouverais-je le bon moment avec Sofia qui menace d’être détruite par un divorce ?
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| | | | | | | | All the things we could have been - Chapter #12 |
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