you showed me colors you know i can't see with anyone else (rubis #4)
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
Il avait à peine terminé de remplir les deux verres de vin lorsque la sonnette de l’appartement retenti. Finissant ce qu’il était en train de faire, il ne releva le regard vers la porte qu’après, avec donc peut-être une seconde ou deux de décalage. Reposant la bouteille sur la table, il attrapa les deux fonds de verre remplis d’une main, avant de se diriger vers l’entrée du logement. Il avait fait des efforts pour une fois, Ruben; il était même passé récupérer au pressing l’une de ses chemises préférées, celle qui avait une teinte légèrement verdâtre et qui laissait ressortir davantage ses yeux. Il s’était rasé de près, aussi, ce qu’il n’avait pas fait depuis plusieurs semaines - se contentant la plupart du temps de laisser une fausse barbe de trois jours en place, n’ayant pas le temps de maintenir un rasage de qualité avec les horaires qu’il enchainait jour après jour; et puis il lui avait été dit que cette dite-barbe le vieillissait quelque-peu, alors il n’avait pas hésité trop longtemps avant d’adopter ce style au quotidien. Dans le four ensuite se trouvait un diner qu’il espérait ne pas être raté. Il ne s’était mis aux fourneaux depuis bien longtemps, et malgré des capacités déjà existantes pour cuisiner, il savait que c’était comme les chirurgies: sans pratique, ces dernières pouvaient rapidement ne plus exister. Mais l’odeur qui s’était propagée dans l’appartement promettait, donnait même l’eau à la bouche. Il me manquait donc plus que l’invitée de la soirée pour que le tableau dressé se rapproche de ce qu’il se devait d’être. Parcourant en quelques enjambées la distance le séparant de la porte, ce fut sans même regarder dans le judas que Ben ouvrit cette dernière, un petit sourire en coin coincé sur ses lèvres. « Mademoiselle. » A peine avait-elle fait un pas dans sa direction que Ruben tendait le verre de vin qu’il avait servi pour Mavis.
Posons un contexte pour comprendre la situation. Non, Ruben n’était pas à l’intérieur de son propre appartement à attendre que sa fiancée rentre du travail, ce serait trop parfait pour être vrai. Non, ce n’était pas non plus pour cette dernière qu’il avait fait des efforts, dressé une table digne de ce nom et réservé sa seule soirée disponible de la semaine. Il aurait pu, en réalité, cela aurait été dans ses cordes - mais simplement, ce n’était pas en direction de cette finalité là qu’il avait décidé de dédier du temps aujourd’hui. « Je t’en prie, entre, fais comme chez toi. » Il se décala quelque peu afin de laisser la jeune femme l’espace pour entrer dans l’appartement de Rhett. Car oui, si ce n’était pas pour Nina qu’il avait fait tous ces efforts mais pour une autre personne, il n’avait pu les fournir au sein de son propre appartement; il avait donc sans vergogne investi, un peu plus que d’ordinaire, le lieu de vie de son grand frère. De toutes façons, ce dernier n’avait pas son mot à dire et il n’en saurait jamais rien, puisqu’il était à l’autre bout du monde en train de travailler sur son addiction. C’était Ruben lui-même qui lui avait décroché la place, il ne se trompait donc en rien sur la disponibilité de l’endroit où ils se trouvaient présentement. De sa main désormais libre, il récupéra la veste et le sac à main de la jeune femme, qu’il accrocha au portant de l’entrée. Ben savait être galant, et si d’ordinaire ce n’était pas le type de comportement qu’il réservait pour Mavis, ce soir il pouvait se permettre de mettre un peu plus de formes et d’attention, puisqu’il était sur qu’aucune paire d’yeux indiscrète ne se poserait sur eux. « J’espère que le diner sera aussi bon qu’il prétend l’être, mais très honnêtement ça fait longtemps que j’ai pas cuisiné. » Il glissait ces paroles là presque en toute modestie; si le diner était réellement bon et qu’il pouvait se faire mousser au passage, il ne disait pas non. « Je t’ai servi un verre de vin, mais le bar est bien rempli si tu préfères autre chose. » Ruben connaissait l’appartement comme sa poche désormais, à force de côtoyer de trop près le canapé disposé dans le salon et vers lequel il laissait la jeune femme se diriger. Promis, il avait rangé son lit avant qu’elle n’arrive.
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Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
you showed me colors you know i can't see with anyone else @Ruben Hartfield (crédit gif/harley)
L’invitation était un peu curieuse, mais pas désagréable à accepter. C’est pourquoi Mavis avait dépassé le stade du soupçon assez rapidement lorsque Ruben lui avait fait l’offre qui l’amenait ici ce soir. Ce qu’elle remarqua en premier en arrivant devant la porte de l’appartement dont elle avait récolté l’adresse par messages interposés, c’est le nom qu’il y avait sur la sonnette et qui lui fit pincer ses lèvres enduites d’un rouge cerise profond, qui donnait à sa blondeur une aura plus harmonieuse encore que le bleu satiné de la robe à fines bretelles qu’elle portait sous son manteau qu’elle déboutonna avant d’actionner la sonnette pour annoncer sa présence. Elle savait que Ruben vivait chez son frère depuis des semaines maintenant, alors la surprise n’était que partielle, mais ça aussi, c’était curieux dans un sens, d’être autorisée à dépasser une barrière comme celle-ci sous le prétexte que Ruben était de bonne humeur pour la convier ailleurs que dans son bureau, où elle le craignait, même s’asseoir sur une chaise n’était pas le genre d’habitude qu’elle avait prise au cours des derniers temps écoulés, trouvant sa place sur le bureau qu’elle avait appris à remettre en ordre à l’angle d’un stylo sur un bloc-notes près. Est-ce qu’elle était nerveuse ? Sans doute plus qu’elle n’oserait l’admettre dans le fond, même si elle savait qu’elle n’avait pas grand-chose à craindre du jeune homme qui lui mangeait dans la main bien plus souvent qu’à son tour. Mais tout de même, ça faisait sauter une ou deux clauses du contrat tacite qu’ils avaient passé tous les deux. Peut-être qu’en acceptant de venir dîner avec lui, ça la rapprocherait de la clause la plus importante pour elle, et pour laquelle elle commençait à doucement s’impatienter ? Son apprentissage ne faisait que prendre de l’ampleur au fur et à mesure de ses examens passés, de ses heures passées à l’hôpital aussi, alors après tout, elle serait en droit de l’exiger, qu’il respecte enfin sa part du marché. Elle n’en savait rien, Mavis, et pendant qu’elle réarrangeait la tenue du bouquet d’amaryllis multicolores qu’elle avait amené avec elle, elle se dit que ce n’était pas si important. Les questions de cet acabit n’ajoutant que du sel à la bouillis d’expectative qu’elle avait refusé d’avaler sitôt qu'il avait été établi qu’elle était devenue la maîtresse du docteur Hartfield, elle ne voulait pas camper sur un sentiment d’anticipation qui la rendrait forcément tributaire d’un peu de déception si elle cherchait à comprendre pourquoi elle était vraiment là.
Ce n’était qu’un dîner, voilà tout. Ses cils battirent lorsque la porte s’ouvrit sur elle, et qu’invitée à entrer sous le geste vaporeux du jeune homme, elle s’avança avec le genre de sourire conquis qui faisait saillir ses pommettes et froncer le haut de son nez "Monsieur — merci, et c’est pour vous." lui fit-elle en lui tendant son bouquet et un prenant le verre qu’il lui tendait en retour. Un échange de présents dès le seuil, c’était une promesse d’une soirée classée sous le signe du partage, et ça aussi, c’était un peu curieux. Manoeuvrant avec grâce pour retirer son manteau, faisant passer son verre d’une main à une autre en observant Ruben faire le genre d’effort qu’elle ne le croyait pas capable de faire — pas parce qu’il n’était pas attentionné, elle savait à quel point il pouvait l’être, mais parce que jusqu’à présent, elle n’avait pas eu le droit aux à côtés des moments qu’ils passaient ensemble, et si dans d’autres circonstances, elle se serait moquée de lui pour différentes raisons, elle était prête ce soir à se satisfaire de ses instances sans émettre le moindre commentaire désobligeants. Elle n’osa même pas lui rappeler qu’elle ne buvait pas d’alcool, acceptant son choix de prédilection en s’avançant dans le salon en s’assurant qu’il la suivait de près "Du vin c’est parfait." Elle eut un très léger rire, ses yeux suivant l’harmonie des traits de son visage lorsqu’elle l’eut en face d’elle et qu’elle lui dit, la tête penchée sur le côté "Alors t’es le genre d’homme à faire... ce genre de choses ?" À mettre les petits plats dans les grands pour des raisons qui l’incombaient au fond et qu’elle ne bouderait pas sous le prétexte que c’était désarçonnant finalement. Elle marqua un temps, ses paupières se plissant pour mieux le voir "Vous êtes plein de surprises, docteur Hartfield." ajouta-t-elle après avoir pincé brièvement ses lèvres pour sentir la matière velours de son rouge à lèvres se déplacer sous son intention, ses deux mains maintenant le bord de son verre lorsqu’elle lui demanda pour la forme "J’ai droit à un baiser ?"
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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Dernière édition par Mavis Barnes le Lun 6 Mar - 11:55, édité 1 fois
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
Bien sur que le sourire de Mavis apporta une touche de lumière au tableau lorsqu’il se fit finalement voir, une fois la porte de l’appartement ouverte. « Monsieur — merci, et c’est pour vous. » Et alors que Ben lui tendait l’un des deux verres qu’il avait servi juste avant son arrivée, la jeune femme lui tendit un bouquet de fleurs en échange. Ce fut au tour du jeune homme d’étirer un sourire. « Merci beaucoup. » Il fourra son nez à travers les fleurs un instant, respirant leur odeur. « Elles sentent super bon. » Il referma alors la porte derrière eux; une fois le manteau et le sac de Mavis récupérés et accrochés dans l’entrée, il se dirigea un instant vers la cuisine pour poser le bouquet sur le comptoir. Il n’était pas sur que Rhett possède le moindre vase dans sa tanière, alors pour ne pas perdre trop de temps à en chercher un pour le moment, il remplit le fond de l’évier d’eau tempérée pour y placer le bouquet; au moins, il serait à l’aise et il s’occuperait de chercher un contenant plus tard. Et puis surtout: il pouvait reporter son attention entière et complète sur Mavis, ce qui était l’intention générale de sa soirée.
« Du vin c’est parfait. » Il hocha rapidement la tête, initiant le mouvement vers le salon mais étant celui qui la suivit vers ce dernier. « Alors t’es le genre d’homme à faire... ce genre de choses ? » Elle était finalement retournée pour être face à lui, et il crut décerner une certaine malice dans les traits de son visage. Il esquissa un sourire à l’image de ces derniers, alors; plutôt amusé qu’elle souligne d’une telle manière les efforts qu’il avait fait pour la soirée. « Je suis le genre d’homme à faire bien des choses. Mais de temps en temps ça m’arrive de faire ce genre de choses, oui. C’est pas souvent, mais ça arrive. » Ruben n’était pas de la fibre romantique ou tout autre adjectif se rapportant aux comédies à l’eau de rose. Il était un brin trop terre à terre, voyait les choses à travers un prisme que seul lui semblait comprendre la plupart du temps. Mais effectivement, quand il prenait le temps et rassemblait l’énergie nécessaire, il savait faire des efforts pour montrer qu’il n’était pas qu’un homme absorbé complètement et entièrement par sa carrière. A peu près. « Vous êtes plein de surprises, docteur Hartfield. » Il eut un petit rire; amusé, bien sur. « Je suis ravi de l’entendre. » Il était surtout ravi de la prendre par surprise. Car c’était un parti risqué que d’inviter Mavis ici ce soir, il en était parfaitement conscient. Sa curiosité était assez aiguisée pour qu’elle ait répondu par la positive à son invitation, c’était un bon début; maintenant, il fallait qu’il assure le reste pour aller au bout de son idée. « J’ai droit à un baiser ? » Et ce fut donc un rire qu’il ne sut retenir à ce moment là, secouant quelque peu la tête. Dans tous les cas, il n’aurait su résister avant de lui en voler un à un moment donné; mais qu’elle lui demande de la sorte rendait l’idée encore plus plaisante. S’approchant afin de réduire la distance entre eux deux, il glissa avec une lenteur exagérée son bras dans le bas du dos de Mavis. Il l’attira à lui avec douceur avant de lui donner un baiser qui l’était bien moins; l’avantage d’être dans un lieu où personne ne pouvait les voir, c’était qu’il n’avait pas à se retenir ou à faire attention au moindre de ses mouvements. Il n’avait pas spécialement besoin d’être sage non plus, ne lâchant pas les lèvres de la jeune femme pour un temps supplémentaire.
Ce fut avec un sourire satisfait qu’il se recula quelque peu, plongeant son regard dans le sien. « T’as le droit à ce que tu veux, Mav. Dérobe le moi sans demander la prochaine fois. » Il savait tout aussi bien qu’elle ne prendrait pas ses mots au pied de la lettre dans un lieu où il ne fallait pas qu’ils soient surpris, et qu’elle saurait donc les appliquer à bon escient. Glissant finalement son nez le long de la mâchoire de la blonde jusque dans le creux de son cou, il sentit d’une inspiration prolongée son parfum avant d’effleure un second baiser à cet endroit. « Le parfum comme la robe, très bon choix. » Bien sur qu’entre autres, c’était là des choses qu’il allait remarquer. Tout comme s’il se montrait presque attendrissant à agir de la sorte, ce n’était pas un tel comportement qu’il souhaitait garder en permanence aux alentours de la jeune femme, si bien qu’il finit par se décaler d’un pas, peut-être de deux, pour s’asseoir dans le canapé. « Je suis content que t’aies accepté l’invitation. » Il était sincère. « J’espère que je t’ai pas arrachée à un programme plus intéressant ? » Elle avait surement d’autres opportunités pour combler ses soirées que de les passer avec lui, là où leurs ombres se croisaient déjà bien assez souvent dans les couloirs et autres pièces de l’hôpital. Il se permit de rouler quelque peu des yeux cependant à sa propre remarque. « Je sais qu’une soirée en ma compagnie, c’est toujours intéressant. Mais je sais aussi que t’as d’autres opportunités qui ne sont pas moi. » Parce-que le monde des personnes gravitant autour de lui ne tournait pas autour de Ben Hartfield, aussi décevant que cela pouvait être. « Comment s’est passée ta journée ? » Il comblait pour le moment, sortirait ses vrais atouts plus tard dans la soirée. Pas que Ruben n’était pas ravi de parler de la pluie et du beau temps avec la blonde, mais le passionné de sa spécialité en lui avait hâte d’aborder la raison qui l’avait poussé à organiser ce diner. Chaque chose en son temps, chaque idée en son moment. Surtout que pour une fois, ils pouvaient se permettre de faire quelque-chose qui était un luxe d’ordinaire: prendre le temps.
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Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340
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RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
you showed me colors you know i can't see with anyone else @Ruben Hartfield (crédit gif/harley)
Elle n’avait jamais souffert d’un manque d’attention de la part de Ben Hartfield, Mav, alors elle ne pouvait pas prétendre que ça s’inscrivait dans une sorte d’exception d’être ainsi mise au centre d’une situation où elle avait la sensation qu’il n’avait d’yeux que pour elle. Seulement, c’était différent de toutes les autres fois où elle avait eu le sentiment d’être un tantinet importante à ses yeux. Elle ne se faisait d’illusion sur rien concernant ce qu’ils partageaient tous les deux, n’ayant pas de velléité d’en faire elle-même le centre de son univers, cependant elle avait assez besoin de la validation des hommes de sa trempe pour se laisser charmer par les efforts qu’ils faisaient ce soir. Certainement que ça la faisait passer pour bien plus naïve qu’elle ne l’était, étant du genre à manifester ses quatre volontés pour qu’elle soit satisfaite par ceux qui les entouraient, mais dans la présente, elle s’en fichait pas mal de passer pour une godiche. C’était agréable de ne pas avoir à se battre avec personne pour obtenir ce dont elle estimait avoir droit, et tant pis si elle regretterait plus tard de s’être jetée à pieds joints dans cette situation qui laissait miroiter bien des choses au-dessus de leur tête. Elle aimait ça, lire dans le regard de Ruben qu’elle exerçait sur lui quelque chose que, là encore, elle manifesta à voix haute dans l’idée de l’obtenir, lui demandant un baiser qu’il vint lui donner sans qu’elle n’eut beaucoup à insister. Elle le regarda approcher avec la curiosité d’une enfant prête à recevoir une leçon, et l’image était assez dérangeante dans le fond pour qu’elle le chasse rapidement, se perdant contre les lèvres du jeune homme sans se sentir honteuse de répondre à son intention avec la même détermination vertigineuse, son visage se soudant au sien sans délai. Une main posée à la naissance de sa mâchoire, l’autre tenant le verre qu’il lui avait mis dans les mains dès son arrivée, elle eut un léger sourire lorsqu’il rompit brièvement leur étreinte pour lui souffler avant qu’il ne la flatte d’un autre baiser "J’ai fait l’effort de mettre un peu de rouge à lèvres, t’es en train de tout ruiner." Comme si elle en avait quelque chose à faire, le prouvant le nouveau baiser qu’ils échangèrent et qui se termina par un éclat de rire de sa part lorsqu’elle se rendit compte du transfert de rouge sur le visage du jeune homme qu’elle essuya doucement avec sa paume avant de le laisser dériver vers la ligne de son cou où elle sentit l’appréciation de ses choix dans la façon dont il la respira sans en avoir l’air, mettant en avant sa validation dont elle s’abreuva plus goulument que le verre de vin qu’elle tenait toujours dans sa main, et qu’elle finit par poser sur la table-basse sans même y toucher.
Roulant enfin ses lèvres l’une sur l’autre pour conserver un instant la sensation des lèvres de Ruben contre les siennes, arrangeant d’un doigt la tenu du rouge à lèvres qu’elle lui avait reproché d’avoir ruiné, elle espéra juste qu’elle n’avait pas l’air d’une sombre idiote à cause du rouge légèrement effacé de sa bouche. Elle s’installa à bonne distance de lui lorsqu’il estima que c’était le bon moment pour rompre leur étreinte, conservant des habitudes de prudence comme il était certain qu’elle faisait toujours tout pour que personne ne se rende compte de leur proximité secrète, voulant garder le contrôle sur la manière dont elle aimerait que ça se sache ou non ; là, ce n’était pas nécessaire, et puisqu’il lui avait dit qu’elle était en droit de lui dérober ce qu’elle voulait, elle aurait pu s’approcher pour tenir sa main dans la sienne, mais elle ne le fit pas. Elle se cala simplement sur sa manière d’envisager les choses, joignant ses genoux sous le jupon long de sa robe en ne réussissant qu’à moitié à se départir de ses manières de jeune fille bien élevée quand il savait très bien que c’était loin d’être la vérité. "Tu t’es vraiment imaginé que je pouvais refuser ?" lui demanda-t-elle dans un sourire, tête penchée. Ses sourcils marquèrent une légère hausse qui disparut bien vite quand il ajouta ce qu’il lui dit ensuite, et ce à quoi elle répondit en dégageant brièvement son visage d’une mèche indisciplinée de son carré blonde, l’autre côté maintenu par une barrette qui n’en finissait plus de lui donner des airs de jeune fille sage "Même si c’est le cas, j’étais trop curieuse de savoir ce que t’as derrière la tête pour me faire venir ici. Hm, je te connais assez pour avoir deviné que c’était pas seulement pour me faire adhérer à ta cuisine, Ben." Elle aurait pu continuer à jouer à l’ingénue longtemps, sauf que ça serait lui faire offense de penser qu’elle était impressionnable au point de ne pas se rendre compte quand on avait une idée derrière la tête. Et clairement, les efforts de Ruben n’étaient pas le genre de manoeuvre qu’il faisait pour autre chose qu’obtenir ce dont il estimait avoir besoin en retour, elle le sentait d’autant plus qu’elle était bien du genre à abattre le même genre de cartes pour arriver à ses fins. Passant sur la démonstration de manque de modestie de son acolyte, Mavis secoua doucement la tête en ne démontrant rien d’autre qu’un léger roulement d’yeux à cette phrase en particulier sans pour autant ne pas être totalement en désaccord avec son absence d’humilité ; elle ne lui ferait cependant pas le plaisir d’aller dans son sens à voix haute. Elle avait d’autres opportunités, c’était un fait qu’elle ne passait pas sous silence par craindre d’atteindre l’ego démesuré du docteur, juste qu’elle ne préférait ne pas soulever parce que d’un côté, ça l’agaçait qu’il puisse avoir la certitude d’avoir un soupçon de pouvoir sur elle au point qu’elle préférait cent fois être ici qu’ailleurs. Se laissant glisser dans le fond du canapé après avoir de nouveau sourit à la question qu’il lui posa, elle marqua un temps de réflexion simplement pour lui répondre quelques secondes après, ses yeux ayant trouvé son visage pour l’observer sous un angle induit par celui pris par sa tête qu’elle inclina pour mieux le faire "Est-ce que ça t’intéresse sincèrement, ou t’essaies juste de meubler la conversation ?" Ils n’avaient pas de discussions profondes, quand bien même ils savaient se parler. Ça n’allait souvent pas aussi loin que des notions à connaître pour Mavis, ou à des garanties nécessaires à gagner pour le docteur Hartfield, ou encore des sous-entendus disséminés pour faire monter une anticipation relative aux moments qu’ils passaient ensemble dans le dos de tout leur entourage. En d’autres termes, c’était peut-être bien la première fois qu’il s’intéressait pour de bon à ce qui constituait sa vie d’étudiante, sa vie de jeune femme tout court, et comme le reste, ça la laissait on ne peut plus perplexe sans pour autant lui faire redouter d’être tombée dans un piège.
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
« J’ai fait l’effort de mettre un peu de rouge à lèvres, t’es en train de tout ruiner. » Bien sur que ce type de remarque allait faire rire Ben, et allait surtout le pousser à n’en avoir absolument rien à faire et à continuer sur sa lancée. C’était même d’autant mieux: si son rouge-à-lèvres ne tenait pas sagement sur ses lèvres, et qu’ils n’étaient que deux ans cette pièce, cela voulait dire qu’il était responsable de ce changement - et il était on ne pouvait plus fier de cette idée. Les doigts de Mavis qui passèrent ensuite sur ses lèvres à lui pour retirer ce qui avait été transféré du dit-rouge-à-lèvres lui tirèrent un sourire en coin. Même si l’intention n’était pas d’être attentionnée, justement, une part de lui appréciait que la possibilité existe. « Merci. » Même s’il lui concédait qu’elle n’avait pas à se priver, si elle souhaitait un baiser, et qu’elle n’avait qu’à lui dérober sans préavis: il y avait donc une chance que l’opération du rouge transféré d’un sourire à l’autre ne soit qu’à son coup d’essai de la soirée.
« Tu t’es vraiment imaginé que je pouvais refuser ? » Déjà cependant, il avait repris ses habitudes et ses distances, et la jeune femme s’était claquée sur son comportement en s’installant dans le canapé de façon à ce que leurs corps n’entrent pas en interactions non-volontaires. « Bien sur. » Il était d’une honnêteté faisant presque peur à voir, Ben, la plupart du temps. Avec Mavis, ça avait toujours été le cas et il ne voyait pas l’ombre d’une raison de ne pas continuer sur cette lancée en cet instant. Bien sur qu’il avait imaginé à un moment donné dans tout ce processus qu’elle aurait pu refuser son invitation. C’était sortir des sentiers battus, s’aventurier sur un chemin qui n’était pas commun et en rien dans l’accord tacite qui se tenait entre eux. Il ne voyait pas quelle raison exactement aurait pu la pousser à ne pas désirer passer une soirée en son agréable compagnie, mais il savait parfaitement aussi qu’il n’était pas celui tenant toutes les cartes en mains; il mangeait dans le creux de la sienne, qu’importe ce qu’il pouvait prétendre auprès du reste du monde. « Même si c’est le cas, j’étais trop curieuse de savoir ce que t’as derrière la tête pour me faire venir ici. Hm, je te connais assez pour avoir deviné que c’était pas seulement pour me faire adhérer à ta cuisine, Ben. » Fronçant le bout de son nez, il mit un instant avant de lever les yeux au ciel - plus par principe qu’autre chose. « Ma cuisine est excellente, bien sur que c’est pour t’y faire adhérer voyons. » L’amusement dans sa voix et dans le ton qu’il employait était perceptible en rien cachée. C’était donc si évident que cela, qu’il avait d’autres idées derrière la tête ? Certaines pouvaient aisément être devinées par la blonde, puisqu’il ne les avait plus jamais caché à la suite de cette soirée au gala de charité - face à elle, il ne savait rester de marbre. D’autres en revanche sortait presque des habitudes, puisque jusque maintenant il n’avait que peu tenu sa part du contrat et qu’il avait l’intention de s’améliorer sur ce point à partir de ce soir. Elle ne pouvait cependant pas les deviner, Mavis, alors elle était venue jusque là pour les voir en personne. Et s’il ne comptait pas la faire mariner toute la soirée, il appréciait l’idée que pour une fois, pour une soirée, ils n’étaient pas pressés et qu’ils pouvaient se permettre de prendre le temps de discuter. « Est-ce que ça t’intéresse sincèrement, ou t’essaies juste de meubler la conversation ? » Alors certes, c’était peut-être un peu banal et effectivement, cela permettait de combler une partie de la conversation; cela ne rendit en revanche pas la réponse de Ruben moins véritable. « Promis la réponse m’intéresse vraiment. »
Se replaçant dans le canapé, s’essayant au bord de ce dernier mais se tournant légèrement vers la jeune femme, il plongea son regard un instant dans le sien. Il comprenait parfaitement pourquoi elle posait la question, et pourquoi elle le faisait sous cette forme là. Ils n’étaient pas de ceux discutant à longueur de temps, du soir au matin, s’appliquant à l’inverse au passage également. Leurs conversations tournaient souvent autour de la médecine et des informations qu’il pouvait apporter à la blonde afin de parfaire son cursus. Cependant, même si cela n’était pas des plus évident à l’hôpital, Ruben était un homme simple avant d’être u chirurgien prometteur et bien sur qu’il aimait également converser dans le simple but que cela pouvait amener. Et puis, ils avaient beau se côtoyer depuis des années désormais - n’avaient pas été rares les occasions où Ben s’était rendu chez les Barnes pour lécher les bottes de Léon -, ce n’était pas pour autant que les banalités avaient été de mises entre eux; surtout qu’à partir du moment où ils avaient pu se rapprocher, Hartfield s’était appliqué à l’éviter, qu’importe le contexte. « T’es pas obligée de répondre, je t‘en voudrais pas. » Ou pas vraiment, en tous cas. Disons que son égo se remettrait qu’elle ne désire pas simplement bavarder avec lui. Il hésita un instant, à la suite, à préciser sa pensée; et une fois de plus ce n’était pas là dan ses habitudes d’action, mais lorsqu’il s’agissait de cette blonde là à ses côtés, il se retrouvait souvent bien moins assuré qu’avec n’importe qui d’autre de ses connaissances. « Si tu veux pas qu’on échange sur des banalités, et qu’on se contente des discussions qu’on a d’habitude. » Il y avait déjà eu des moments où ils avaient partagé un peu plus. Ou en tous cas, Ben s’était laissé aller à partager un peu plus parce-qu’il n’avait su se tourner vers quiconque d’autre à cet instant là, qu’il s’était retrouvé pris de cours, que ses émotions avaient fini par atteindre le trop-plein. Mais cela n’avait jamais été de façon bien volontaire, si bien que de laisser cette porte-là ouverte pouvait effectivement paraitre étrange. « Promis après, j’ai d’autres sujets à aborder avec toi qui aborderont pas ton quotidien. » Mais à force de la côtoyer un peu plus, cela ne pouvait pas lui faire de mal que de se comporter un peu plus comme un homme décent à ses côtés.
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Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
you showed me colors you know i can't see with anyone else @Ruben Hartfield (crédit gif/harley)
"Je te croyais pas capable d’avoir des doutes." La pique n’en était pas vraiment une, et parce qu’elle ne s’inquiétait pas qu’il la prenne mal de toute façon, elle laissa un nouveau sourire lui échapper en posant sur lui le genre de regard un peu inquisiteur, mais très lascif, qu’elle lui réservait parfois. La tête penchée sur le côté, ses yeux remontant le long de sa silhouette assise sur le canapé, elle plissa les paupières, sa langue marquant un point d’ancrage entre deux de ses dents. Au-delà de ce qu’elle savait de lui, Mavis ne connaissait pourtant pas autant Ruben que ça. Il revêtait plusieurs casquettes lorsqu’il s’agissait de définir nettement les contours de leur relation, et quelque part, ça ne la dérangeait pas plus que ça que d’autres restent flous ; comme la fois où son frère avait atterri aux urgences, et que la foule s’était affolée de son sort, elle n’avait pas aimé le voir fragile, alors qui savait, peut-être qu’à la fin de la soirée, elle n’aimerait pas le voir charmant et pétri du sentiment enfantin d’avoir à craindre qu’une femme comme elle ne puisse accepter un rendez-vous donné par un homme comme lui. Difficile d’anticiper cette fois tant tout paraissait trop différent par rapport à ce qu’ils avaient l’habitude de partager, et si elle se somma de garder la face, bien trop douée pour les apparences pour lui laisser le temps de se rendre compte qu’elle était troublée, ses yeux retrouvant les siens à distance pendant qu’elle terminait de le toiser, elle s’admit au moins à elle-même que c’était tout de même fort déstabilisant tout ça.
Ce qui l’était aussi, c’était la question qu’il lui posa à propos de sa journée. Dans le monde qui était le leur, ils ne parlaient pas de ces choses-là, de fait c’était curieux de s’imaginer qu’il puisse en avoir sincèrement quelque chose à faire de ses projets, de ses états d’âme et de la manière dont elle avait vécu les dernières heures avant de se présenter ici. Elle le savait, qu’elle était un peu sur la défensive finalement, mais en terrain inconnu, Mavis avait tendance à devenir revêche. Là, elle s’astreignit pourtant à garder la tête froide, détournant juste un peu les yeux pour faire le point sur l’écran mental sur lequel passa la journée qu’elle venait de vivre, s’arrêtant en express sur ce qu’elle jugea le plus intéressant pour la perception pointue du docteur Hartfield — qui avait beau lui assurer être intéressé par sa réponse, n’hésiterait pas à bailler ostensiblement s’il la trouvait ennuyeuse "Je vais faire plus d’heures au dispensaire de Lahiri. Il me l’a proposé ce matin et j’ai dit oui." Le docteur Lahiri n’était pas un bout-en-train, c’était une certitude qu’elle avait eu dès leur première rencontre, mais il avait le mérite d’être un bon généraliste qui agrémentait sa formation de conseils qu’elle prenait sans rechigner, avide d’avoir accès à plusieurs méthodes d’enseignement, lesquelles ne comportaient pas toujours — jamais, ou presque, à dire vrai — d’être invitée à dîner comme ce soir. Une fois sur deux, elle se prenait le bec avec Jahan, seulement ça valait le coup de prendre sur soi quand leur divergence de point de vue améliorait ses capacités d’analyses et sa façon d’envisager son futur métier. De là à dire qu’elle devenait Mère Teresa, il ne fallait pas exagérer, cependant Mavis avait tendance à considérer les patientes autrement désormais, les voyant moins comme de la chair à canon, apprenant à ressentir un soupçon de compassion à leur égard — un soupçon, c’était beaucoup, non ? Elle ajouta dans un léger haussement d’épaules "Il m’a aussi proposé de m’aider parfois pour réviser des notions de bases." Proposition de bonne foi ou non, elle avait envie d’en parler à Ben pour voir comment il le prendrait — elle restait une gamine, c’était un fait "Apparement, il est sorti premier de sa promo à l’époque, et il a gardé des fiches que sa copine lui faisait les premières années." Ça la fit sourire, ce détail en particulier, alors que sans s’interrompre, elle ajoutait, levant ses charmants petits yeux au ciel pour marquer l’emphase sur le discours que lui avait fait son employé dans la matinée "Il me les a vendues comme essentielles à mon apprentissage, alors je crois que je vais accepter qu’il me donne un coup de main de temps à autre. Il est pas toujours sympa, mais je l’aime bien." Elle eut un léger mouvement de tête, puis un pincement de lèvres qui le fût tout autant et qui lui fit regretter que Ruben ne soit pas installé plus près d’elle pour qu’elle n’ait qu’à se pencher pour l’embrasser et faire passer la banalité de ses paroles pour plus savoureuses qu’elles ne l’étaient vraiment. Elle laissa un blanc s’installer, espérant peut-être que dans l’intervalle, il s’offusquerait qu’elle lui préfère un collègue pour approfondir ses connaissances — et puis en fin de compte, ses mains se posèrent presque d’elles-mêmes à plat sur ses propres genoux. Ce geste-ci, il lui fit réaliser qu’au fond, elle n’était pas très à l’aise en vérité. Prenant soudain sens qu’en dehors des murs de l’hôpital, l’écart d’âge entre eux était assez notable pour qu’elle se sente officiellement perdue sur l’instant, elle lui chuchota à distance, le haut de son nez se fronçant en même temps "C’est assez banal comme discussion, ou tu veux aussi savoir ce que j’ai pris au petit-déjeuner ?" Bien sûr qu'elle garda sa contenance Mavis, et que s'autorisant un léger rire juste ensuite, elle balaya la possibilité que Ruben s'aperçoive qu'elle était tourmentée par le besoin qu'il avait visiblement ressenti de mettre en place ce cadre pour cette soirée-ci.
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Ruben Hartfield
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« Je te croyais pas capable d’avoir des doutes. » Et si les paroles de la jeune femme n’avaient pas été accompagnées de ce regard là, peut-être même celui qu’il préférait voir être porté par ses yeux, surement que Ben aurait mal pris la remarque. Il n’en fallait pas beaucoup pour secouer son égo et lui rappeler qu’il pouvait être autant fragile que d’autres l’étaient de façon plus évidente, mais souligner ses faiblesses de la sorte alors qu’il passait la majorité de son temps à les cacher au monde entier - c’était la garantie de viser droit dans le mille, sans manquer sa cible. Alors, ne sachant retenir son faible sourire en coin en réalité, il plissa quelque peu les yeux. « Tu l’as dit toi-même: je suis plein de surprises. » Pas que cela l’enchantait réellement de l’être sur la situation actuelle, mais il ne pouvait nier que c’était effectivement le cas. D’ordinaire, il n’était pas enclin aux doutes de façon aussi tranchée qu’il avait pu l’être pour aujourd’hui; mais d’ordinaire, il avait face à lui des personnes bien plus prévisibles que pouvait l’être Mavis, et c’était en ça que résidait l’infime part de lui capable de douter de la sorte. Il montrerait la face majoritaire, dès que l’occasion se présenterait - celle de l’homme tout à fait sur de lui, en toutes circonstances; lorsqu’elle était ajoutée à l’équation, et que ses irrégularités à lui étaient soulignées, bien sur qu’il ne savait être aussi assuré qu’il ne l’était normalement. Elle se rendait compte que sa présence perturbait le jeune docteur, Mavis; voyait-elle à quel point, réellement, c’était le cas cependant ?
« Je vais faire plus d’heures au dispensaire de Lahiri. Il me l’a proposé ce matin et j’ai dit oui. » Elle avait pris un instant pour réfléchir à sa réponse, ça s’était vu - et ce n’était pas quelque-chose que se permettrait de relever Ben. Pas dans ces circonstances là, en tous cas - surtout qu’il était plutôt surpris des informations qu’elle lui apportait. Légèrement, sans qu’il ne s’en aperçoive qui plus était, l’un de ses sourcils s’était relevé sur son visage. « C’est intéressant ça. » S’il ne l’avait pas côtoyé personnellement, Ruben connaissait au moins Lahiri de nom pour l’avoir croisé à quelques reprises et pour, bien sur, avoir été récolté quelques informations quand il avait entendu la première fois parler de lui à travers celle qui se tenait à ses côtés ce soir. Ce n’était pas l’idée de le côtoyer lui plus que de mesure qu’il soulignait comme intéressant en cet instant, mais bien l’idée que Mavis fasse plus d’heures qu’elle ne pouvait déjà en faire dans son dispensaire. « Ca va te donner un avantage pour la suite des années à la fac, cette opportunité. » Si elle faisait plus d’heures sur place, elle était davantage confrontée à la réalité de la médecin et de ce fait, aurait plus de facilités pour assimiler les apprentissages qui lui seraient dispensés par la suite. Bien sur, cela lui servirait surtout si elle désirait se spécialiser dans une branche qui demandait davantage de connaissances générales, mais ce n’était jamais perdu disons. « Il m’a aussi proposé de m’aider parfois pour réviser des notions de bases. » En revanche, cette partie là n’était pas autant appréciable à apprendre; oh, certes il était celui qui avait posé la question - il l’avait fait parce-que ce n’était pas ce type de réponses qu’il s’attendait à recevoir. Et, sans s’apercevoir une nouvelle fois que c’était le cas, ce ne fut pas de surprise que ses traits de visage prirent la couleur mais bien d’ennui. Ses sourcils retombèrent légèrement, assombrissant un brin son regard et toute trace d’amusement avait quitté sa maigre moue accrochée à ses lèvres. Il se retint de justesse même pour ne pas lever les yeux au ciel - et comme si ce n’était pas évident qu’une telle réaction allait être déclenchée chez lui, Mavis continua sa petite explications comme si de rien n’était. « Apparement, il est sorti premier de sa promo à l’époque, et il a gardé des fiches que sa copine lui faisait les premières années. Il me les a vendues comme essentielles à mon apprentissage, alors je crois que je vais accepter qu’il me donne un coup de main de temps à autre. Il est pas toujours sympa, mais je l’aime bien. » Mais je l’aime bien - elle avait qu’à le faire devenir son prof préféré, pendant qu’elle y était, il ne manquait pas beaucoup d’efforts pour que ce soit le cas apparement.
Il fut tellement perdu un instant dans ses propres pensées, qu’il ne s’aperçut pas de suite que Mavis avait changé légèrement de position sur le canapé - s’il faisait attention aux détails, il se serait aperçu depuis longtemps qu’elle répondait à ses questions plus par politesse qu’autre chose, et que ce n’était surtout pas par gaité de coeur qu’elle le faisait. « C’est assez banal comme discussion, ou tu veux aussi savoir ce que j’ai pris au petit-déjeuner ? » Son nez plissé et le rire allant de paire ajoutèrent un touche de légèreté au moment présent, mais ce n’était pas pour autant que le goût amer qu’il portait en bouche désormais rendait ravi Ruben. Il tenta d’en faire fi et de retrouver de la contenance de son côté, là où il avait été rendu muet plus facilement qu’il ne l’aurait pensé. Dans un tic nerveux, son index s’était même mis à jouer avec la peau de son pouce alors que de l’autre main, il faisait tourner machinalement le liquide dans son verre. « J’ai compris ton point, c’est bon. » Ce n’était même pas comme un reproche qu’il répondit à Mavis, mais plus avec une pointe de déception dans la voix; il était vraiment intéressé à pouvoir avoir un semblant de discussion normale avec elle, qui sortait de leur ordinaire. Il ne se l’expliquait pas totalement, mais n’était-ce pas de la sorte que les adultes se comportaient en dehors des horaires de bureau, normalement ? Finalement, après avoir gardé son regard un instant, les sourcils toujours un brin froncés, sur le visage de la jeune femme, il se leva du canapé. Oh, peut-être que c’était effectivement intéressant de passer du temps dans les pattes de Lahiri; il avait mieux de son côté à proposer. Pas que les deux éléments n’étaient pas compatibles, juste… il avait mieux à proposer. Sans dire un mot, il disparut un instant dans la chambre de Rhett - là où il avait rangé ses propres affaires à l’instant même où ce dernier avait mis les pieds en dehors de l’appartement -, pour revenir avec un dossier dans les mains. S’arrêtant à quelques pas du canapé, ses doigts parcourait déjà les feuilles du dossier comme s’il les découvrait pour la première fois, alors qu’il était tout à fait capable de réciter les moindres annotations de tête tant il avait parcouru les lignes qui s’y trouvaient. Ce fut à son tour de garder le silence en otage un instant de plus, avant de prendre la parole sans relever son regard dans un premier temps. « C’est ton père qui devait être le chirurgien principal pour cette opération, mais il ne pourra finalement pas y assister parce-qu’il est attendu ailleurs cette semaine là et que la date ne peut pas être repoussée une nouvelle fois. » Il tourna lentement une page, et une autre. « Alors, il m’a suggéré de prendre sa place. Pas que ça a ravi ses collègues, mais il est persuadé que j’ai les épaules assez solides pour le faire. » Ce n’était bien sur pas sur cette partie là que Ruben allait contredire son mentor alors qu’il lui déroulait le tapis rouge, clef de la ville en mains. Ce ne fut qu’à ce moment là qu’il remonta lentement son regard pour le poser sur Mavis. « Je peux donc composer ma propre équipe. Sur une opération qui, tu peux déjà je pense le comprendre, n’est pas de simple routine. » Et il n’y avait pas à se méprendre sur les sous-entendus de ses paroles: il n’y avait pas plusieurs interprétations possibles. Finalement alors, restant toujours à distance du canapé, il tira du tas composant le dossier une des feuilles où, même à cette distance, pouvait être vu la tumeur sur l’imagerie qui avait été réalisée. « On en aura surement pas d’autres comme ça pendant des mois, je pense. »
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Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
you showed me colors you know i can't see with anyone else @Ruben Hartfield (crédit gif/harley)
"Je sais. C’est pour ça que j’ai dit oui." rebondit-elle immédiatement, se rendant compte que lorsque la conversation tournait autour de son cursus, autour de la médecine plus généralement, elle parvenait presque à croire qu’elle était l’égale de celui sur qui ses yeux étaient posés à ce moment-là "Et comme on m’a déjà fait remarquer que j’avais tendance à privilégier le service de neurologie, je me suis dit que ce ne serait plus qu’un mauvais souvenir une fois que j’aurais accumulé assez d’heures là-bas." Elle avait souvent droit au couplet commençant par Barnes, il n’y a pas que la neurologie, mais à quoi s’attendaient ceux qui pensaient qu’elle n’en faisait pas une priorité ? C’était inscrit dans son ADN, c’était là-bas qu’elle voulait être fourrée plus souvent qu’à son tour, c’était là-bas qu’elle y avait ses repères, ses aspirations, qu’elle s’imaginait un avenir, et pas uniquement parce qu’elle avait la préférence de deux pontes du service. Jusqu’à récemment, Mavis pensait que ses études de médecine, elles n’étaient que le prolongement de son envie farouche d’attirer l’attention de son père, mais la vérité, c’était qu’elle aimait étudier tout ça, elle aimait se dire qu’une fois toutes les cartes en mains, elle réussirait quelque chose parce qu’elle était faite pour ça, et pas seulement parce qu’elle avait des facilités de contact avec ceux qui faisaient évoluer la branche. Elle aimait croire qu’elle était taillée pour exceller dans ce qu’elle aspirait à devenir une fois que ses études seraient terminées, et personne n’avait jamais prétendu le contraire, surtout pas celui sur qui elle reposa son regard, ajoutant comme un sous-entendu qui lui fit esquisser un sourire en coin, faisant se dessiner les rondeurs de ses joues "Ça prouvera que je garde l’esprit ouvert." Que je garde l’esprit ouvert. Compte tenu du sujet de leur conversation, ça voulait tout et rien dire bien sûr, et c’était volontaire parce qu’elle avait tâté l’ego de Ruben Hartfield de bien trop près pour savoir qu’envisager de papillonner ailleurs, même si ce n'était que d’un point de vue professionnel, c’était quelque chose qu’il ne voulait pas entendre de la bouche de celle sur qui il avait mis une option sans vraiment le verbaliser. Mais à la vue de sa réaction, c’était une réalité qu’elle réalisait sans avoir besoin de forer trop profond dans la psyché de son interlocuteur. Et elle n’avait pas tort, le prouva encore un peu plus l’autre réaction qu’il eut lorsqu’elle voulut alléger soudain l’atmosphère après avoir sciemment entamé ce sujet-ci pour faire germer quelque chose en lui. Se laissant adosser contre le canapé, elle lui demanda avec le ton de l’innocence feinte, celle dont elle usait parfois par attrait du jeu, flirtant avec la candeur pour l’appâter "T’es fâché ?" Elle espérait que oui — elle savait que oui, la déception dans sa voix la faisant ravaler un nouveau sourire carnassier —, elle espérait qu’il raccrocherait le wagon du train qui était le leur lorsqu’ils se retrouvaient tous les deux, et qu’il ne s’évertuait plus à se comporter comme le gendre idéal, et elle comme l’innocence incarnée.
Soutenant un instant son regard froncé, Mavis se demanda si le moment ne serait pas choisi pour aller le rejoindre et s’asseoir à ses côtés pour poser une main sur sa cuisse et lui assurer que, même si Lahiri était un bon médecin, ça restait lui son préféré. Seulement, il se leva soudain, et forcée de le regarder faire sans savoir comment réagir autrement, elle se demanda s’il allait la congédier, si leur soirée venait de prendre fin juste là parce qu’elle le provoquait sans en avoir l’air, chose qu'il avait tendance à apprécier d’ordinaire pourtant. Elle se décolla du dossier du canapé, pinçant ses lèvres enduites de rouge pour suivre le trajet qu’il fit sans la regarder en retour, et fronça elle-même les sourcils lorsqu’il disparut totalement de sa vue pour rejoindre une autre pièce, la laissant un instant seule avec ses pensées, mais surtout avec l’impression d’avoir fauté. Restant interdite le temps de quelques secondes, elle vrilla la tête dans l’attente d’un signe, lorsque le retour de Ruben la fit se ranimer, et suivre à nouveau son trajet qu’il stoppa à quelques mètres à peine d’elle. Le regarda par-dessous, leur position le demandant puisqu’elle était assise et qu’il était debout, elle se cala sur son envie de silence le temps de remettre de l’ordre dans ce qu’il tenait entre les mains : un dossier. Et soudain, elle remarqua qu’il avait l’air qu’elle lui connaissait les grands jours d’opération importante, quand il avait travaillé des heures sur le dossier d’un cas qui ne lui tenait pas à coeur seulement pour retirer la satisfaction de s’apprêter à sauver la vie de quelqu’un, mais parce qu’il ne fallait pas le connaître comme elle le connaissait pour devenir que ça le passionnait, tout ça.
Ça faisait une partie de son charme, au docteur Hartfield, d’être un bourreau de travail avide de savoir, quand bien même son complexe de Dieu était assez évident pour être repoussant de temps à autre, ça n’avait pas cet effet sur Mavis dont les sourcils tressautèrent lorsque, une main sur le haut du canapé, tournée de trois-quart vers le jeune homme, elle compléta ce qu’il lui disait à propos de son père "Mon oncle est en ville. C’est rare, mais il a préféré privilégier sa famille pour une fois." Mais en entendant Ruben, elle comprenait maintenant qu’il l’avait fait parce qu’il voulait donner une chance à son poulain de briller un peu plus fort — est-ce qu’il ferait ce genre de choses pour quand elle aurait acquis le statut qui était le sien ? Elle savait que non, Ruben avait toujours été son préféré, et c’était ironique quand on savait qu’il n’était même pas son fils "Tu sais que tu les as, t’as pas besoin de lui pour savoir que tu les as." Les épaules assez larges pour lui succéder. Prenant sens petit à petit de ce qu'il était en train de lui dire, et écarquillant les yeux quand il lui mit à distance l’IRM de son futur patient sous les yeux, Mavis s’entendit lui dire "Mon dieu, montre-moi de plus près." Et elle se leva immédiatement, n’attendant pas qu’il lui demande de le rejoindre, comme une gamine qui vient de recevoir son golden ticket pour la chocolaterie de ce timbré de Willy Wonka. Elle lui prit des mains le cliché argentique de l’énorme tumeur qu’elle voyait dessus, et instantanément, elle oublia qu’elle avait voulu piquer Ruben avec ses insinuations pour lui demander, d’une voix pleine d’entrain "Il est dans quel état, ce patient ? Ce serait un miracle s’il était encore capable de marcher, ou même de parler — tu l’as déjà rencontré ?" Elle eut bien du mal à détacher ses yeux de cette magnifique et menaçante tumeur, finissant pourtant par le faire pour les poser sur le visage de Ruben qu’elle observa avec l’appétence des grands jours, sa jeunesse perçant lorsqu’elle lui dit, ses pupilles marquant plusieurs points des traits du jeune homme "T’es sûr que tu veux me faire entrer au bloc pour une opération comme celle-là ? T’as pas peur des questions que ça soulèvera auprès des autres membres de l’équipe ?" Parce qu’il fallait voir la vérité en face, et bien que c’était la concrétisation d’une promesse qu’il lui avait faite il y avait des mois de ça, répondant au chantage qu’elle lui avait fait en premier lieu sans se sentir honteuse d’avoir ces cartes-ci en mains, c’était prendre des risques inconsidérés pour la réputation de Ruben de s’aventurer à la faire intervenir dans un bloc où chaque membre de l’équipe présent saurait qu’elle n’avait rien à faire là.
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
« Je sais. C’est pour ça que j’ai dit oui. Et comme on m’a déjà fait remarquer que j’avais tendance à privilégier le service de neurologie, je me suis dit que ce ne serait plus qu’un mauvais souvenir une fois que j’aurais accumulé assez d’heures là-bas. » Blablabla - ce n’était pas un défaut que de passer plus de temps dans un service que dans un autre, ceux qui se permettaient étaient les gens jaloux. Bien sur qu’elle passait plus de temps dans leurs pattes qu’ailleurs, mais ce n’était pas quelque-chose à pointer du doigt: elle était douée, Mavis, et elle était promise à une excellente carrière si elle se donnait les moyens d’y parvenir. Ce n’était donc pas en se rangeant derrière des personnes avec bien moins d’ambition que d’autres qu’elle allait compléter ce type d’avenir; pas que certaines spécialités demandaient moins de travail que d’autres, mais Ruben avait un avis très tranché sur cette question si on lui demandait son avis. « Ça prouvera que je garde l’esprit ouvert. » - « Hm, hm. » Elle n’avait pas tort, ce pourquoi il ne la contredit pas sur ce point. Et il pensait réellement ce qu’il disait: passer d’autres heures ailleurs que dans un des services où il pouvait lui naviguer quotidiennement lui permettrait d’emmagasiner d’autres types de connaissances qui seraient toujours utiles. Ce n’était pas sur ce point là qu’il se renfrognait, Ben, ça il pouvait l’entendre sans que personne n’ait besoin de faire réellement d’efforts. Passer du temps avec Lahiri pour réviser en revanche, sérieusement ? Il aurait préféré que sa réaction et la façon dont il percevait intérieurement cette exposition des faits ne soit pas perceptible sur son visage, mais apparemment il n’était pas aussi doué dans ce domaine qu’il pouvait l’être dans d’autres - il n’y avait qu’à prendre en compte la remarque que Mavis lui fit dans la foulée pour comprendre que c’était pourtant le cas. « T’es fâché ? » S’il était fâché ? « Pas du tout. » C’était pire que ça: il était vexé. Et ce n’était pas spécialement un sentiment agréable à porter. Alors, bien sur qu’il mentait et qu’il préféra dévier la conversation sur autre chose; parce-que ne pas avoir la main mise sur ce qu’il se passait et ne pas être en contrôle des tenants et aboutissants d’une situation n’était pas dans ses habitudes. Il ne s’en rendait même pas compte, mais c’était pourtant de cette façon là qu’il se comportait: si quelque-chose lui échappait, même de façon infime, il mettait les bouchées doubles pour prouver qu’il était meilleur.
Alors, en remarquant que c’était le cas présentement avec Mavis - il s’en mordait mentalement les doigts sans même s’en rendre compte, le misérable -, il arrêta d’hésiter et de tergiverser sur des sujets qui ne semblaient intéressants à aborder que de son point de vue pour disparaître du champ de vision de la jeune femme l’espace d’un moment. Il aurait préféré garder cette partie là de la soirée pour le dessert, afin que l’excitation soit à son comble après le diner, mais s’il devait sortir certaines cartes de sa manche maintenant pour faire comprendre qu’il n’était pas fâché voyons - à d’autres -, il s’y plia. Revenir donc avec le dossier qu’il gardait précieusement à portée de mains depuis des jours était sa carte maitresse; et il n’avait pas encore abordé le point principal de son explication que déjà, il avait de nouveau capté l’attention de Mavis sur lui. « Mon oncle est en ville. C’est rare, mais il a préféré privilégier sa famille pour une fois. » Bien sur qu’elle lui donnait des explications qu’il connaissait déjà, Ben - il avait même été plus que surpris lorsque Leon lui avait effectivement donné l’explication du pourquoi il pourrait pas se rendre disponible, là où cela ne viendrait jamais à l’idée de Ruben de sacrifier une opération de ce genre pour quiconque. A travers ça, le vrai point important n’était cependant même plus le pourquoi il n’opérerait pas, mais plutôt l’assurance et la confiance avec lesquelles il confiait les rênes d’un tel projet à celui qui avait toujours été son second depuis que leurs chemins s’étaient croisés; Ruben faisait tout pour devenir celui qu’était depuis de longues année son mentor, ce n’était une surprise pour personne, et le fait qu’il lui donne clefs en main cette opération était la preuve qu’ils s’étaient bien trouvés. « Tu sais que tu les as, t’as pas besoin de lui pour savoir que tu les as. » A ce moment là, il remontait déjà son regard pour le poser sur Mavis. « Je sais, oui. » Il était empli de confiance, le docteur Hartfield - mais surtout, l’entendre elle prononcer de telles paroles avait toujours l’effet de regonfler son égo d’une manière un brin différente que lorsqu’il s’agissait de n’importe qui d’autre. Il aimait être admiré, et par les yeux de Mavis… Ca avait une saveur différente.
Surtout lorsqu’il réussit à la faire bondir du canapé à la vue d’un simple cliché. « Mon dieu, montre-moi de plus près. » Il ne montra aucune résistance lorsqu’elle arriva à sa hauteur pour lui prendre l’imagerie des mains, alors qu’un fin sourire s’étirait sur ses lèvres à lui. C’était ça, c’était exactement ça qu’il attendait comme réaction de sa part: de l’excitation. Parce-qu’à ses yeux, c’était la façon la plus parlante de montrer que ce n’était pas juste de façon anodine et génétique qu’elle avait choisi de passer trop de temps dans le service de neurologie, mais bien parce-que ce qu’il se passait là-bas la passionnait également d’une certaine manière. Il aurait voulu que ce soit seulement pour son joli minois à lui, bien sur, mais la voir presque trépigner à l’idée d’un cas comme celui récolté dans ce dossier apportait une saveur encore plus satisfaisante aux yeux de Ben. « Il est dans quel état, ce patient ? Ce serait un miracle s’il était encore capable de marcher, ou même de parler — tu l’as déjà rencontré ? » Il eut un petit rire à ce moment - fin, discret. « Tu l’as déjà rencontré aussi. » Il indiqua finalement du bout du doigt le nom du patient, inscrit en bas du cliché. « Simplement, c’était pas pour sa tumeur qu’il était venu chez nous, mais pour des douleurs nerveuses dans la jambe. C’est là qu’on a trouvé la tumeur. » Elle l’avait croisé, lui avait parlé, mais comme beaucoup avant d’autres elle n’avait pas été mise au courant de l’état dans lequel il se trouvait réellement. « C’est ça qui rend la situation encore plus incroyable: il est conscient, par miracle il marche encore effectivement. » Des cas comme il était rare d’en croiser, si rare que c’était là du gâchis que de ne pas en profiter et saisir l’occasion pour apprendre des choses inédites.
C’était autant pour ça que pour honorer sa part de leur marché que Ruben sous-entendait ce qu’il sous-entendait sans aucun honte lorsqu’il précisa qu’il était apte à composer sa propre équipe sur cette opération. « T’es sûr que tu veux me faire entrer au bloc pour une opération comme celle-là ? T’as pas peur des questions que ça soulèvera auprès des autres membres de l’équipe ? » Le regard que Mavis posa sur lui pour lui répondre comportait exactement l’ambivalence de cette situation: elle mourrait d’envie d’être de la partie, mais il était vrai que c’était là un privilège qui était osé et sacrément dangereux pour eux deux. Pinçant ses lèvres un instant, Ben plissa le bout de son nez; il était tout à fait au courant des enjeux de bien des choses, ici. « C’est moi le chef, non ? » Oh, bien sur que c’était jouissif pour lui de pouvoir prononcer de tels mots - et la fierté et le peu de modestie que cela lui procurait se voyaient dans son regard, chose qu’il ne cherchait pas à masquer. « Je sais que ce serait un choix critiqué. Promis, j’y ai réfléchi de longues heures. » Littéralement, véritablement; à partir du moment où Leon lui avait présenté le cas, les neurones de Hartfield réfléchissaient déjà à des tenants et aboutissants que son mentor n’aurait jamais envisagé. « Mais en voyant l’excitation que ça te procure rien que de voir le cliché de la tumeur, je sais aussi que c’est un choix sur lequel je me plante pas. » Parce-que ce n’était vraiment pas qu’une question d’accord entre eux, pour le coup. Mavis avait l’envie et les capacités pour marcher autant dans les pas de son père que ceux de Ruben quelques années avant elle. Et ce serait cruel que de lui refuser une telle opportunité. « Ce sera pas le rôle d’une vie pour toi, t’auras l’occasion de participer davantage sur des interventions plus tard dans ta carrière. Mais pour celle là, être dans le bloc ce sera déjà un privilège. » Et il savait d’avance que l’observatoire sera plein pour le créneau horaire qui leur sera réservé. Et il savait d’avance surtout qu’il aurait le droit d’utiliser le bloc opératoire avec l’observatoire, c’était déjà énorme. « T’as de grandes capacités, Mavis. Ta présence sera remise en question, et je sais d’avance qu’on va me demander ce qui me passe par la tête. Je leur dirai la vérité: tu as de grandes capacités. » Elle travaillait dur, elle méritait d’être récompensée.
Laissant un silence supplémentaire s’installer entre eux, Ben plongea avec une intensité toute particulière son regard dans celui de la blonde l’instant d’après, serrant un brin trop fort les mâchoires pour que cela ne soit pas notifié par elle. « Sauf si tu préfères faire des heures supplémentaires avec Lahiri ce jour là. » Mais promis, il n’était pas fâché; son égo, en revanche, lui.
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Dernière édition par Ruben Hartfield le Mer 19 Avr - 3:26, édité 1 fois
Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
you showed me colors you know i can't see with anyone else @Ruben Hartfield (crédit gif/harley)
"Attends, quoi ?" Authentiquement interdite face à la révélation de Ruben à propos du malheureux propriétaire de la tumeur qu’elle regardait l’eau à la bouche, Mavis suivit des yeux le tapotement de son doigt sur le cliché pour les écarquiller et murmurer en simultané "Monsieur Phillips, c’est pas possible." Sa main vint alors encercler le bras de Ruben dans une démonstration d’excitation presque indécente quand on connaissait le sujet de leur conversation immédiate. Mais la petite Barnes ne pourrait jamais mentir sur sa filiation, surtout à ce moment-là : elle était bien la fille de son père, sa voix devenant légèrement plus aiguë tant elle n'y croyait pas "Il paraissait presque en bonne santé quand je l’ai vu la dernière fois. J’arrive pas à y croire, c’est dingue." fit-elle en lâchant Ruben finalement pour mieux se pencher davantage sur ce qu’elle tenait entre les mains. Happée par l’observation minutieuse de la tumeur qu’elle avait sous les yeux, elle se mut d’un centimètre ou deux pour continuer à fixer tout ça à la lumière du salon dans lequel ils se trouvaient maintenant, la tête levée à son maximum pour ne rien manquer "Comment il a pris la nouvelle, ça a dû être un choc pour lui, non ? Remarque, il a dû être soulagé qu’on lui trouve enfin quelque chose, il a passé tellement de temps dans les hôpitaux à se faire ausculter sous tous les angles." Elle connaissait le parcours de ce patient et les errances médicales dans lesquelles il avait été plongé ces trois dernières années. Elle ne jetait la pierre à personne Mavis, elle était encore une toute jeune biche dans la chaîne alimentaire que présentait le domaine médicale, seulement elle avait remarqué le nombre d’erreurs commises au cours de son jeune parcours, et la paresse de certains de ses futurs collègues à diagnostiquer des pathologies plus graves qu’un pseudo-état anxieux. Elle avait souvent entendu son père se désoler de ça, de cette incapacité chronique de certains de ses collègues à prendre au sérieux les symptômes ressentis par un patient uniquement parce qu’ils ne se voyaient, qu’ils n’étaient biologiquement pas prouvés, difficiles à trouver. Bien qu’elle avait encore beaucoup de mal à se lier aux patients qu’elle rencontrait quotidiennement, elle se trouva presque soulagée que l’équipe de son père, et que Ruben par extension, se soient penchés sur son cas pour le soulager durablement. Non sans risque, mais c’était ça le frisson de leur spécialité : c’était si important que ça donnait envie de se dépasser. Et nul doute qu’à son échelle, Mavis avait envie de se dépasser.
Pinçant ses lèvres l’une sur l’autre, un peu comme si elle anticipait la descente imminente d’une nuit passée entre les draps du docteur qu’elle avait à ses côtés, elle finit par se mordre la lèvre inférieure en souriant, n’arrivant pas à croire que Ruben lui propose de faire partie de son équipe pour intervenir sur un cas comme celui-là "Tu te moques pas de moi pour une première fois." Et elle appréciait ça, c’était aussi sûr qu’elle s’inquiétait tout de même du signal que ça renverrait à ceux qui travaillaient régulièrement avec Ruben qui, sur le moment, choisit de se barricader derrière son égo pour la rassurer — c’est moi le chef, lui dit-il, et même si elle eut un léger sourire à ce moment-là, elle lui renvoya aussi un regard qui aurait pu se terminer sur un roulement d’yeux s’il n’avait pas corrigé le tir en reprenant, la laissant pantoise face à la foi qu’il semblait avoir en son choix, en elle pour ainsi dire, se basant sur son excitation du moment pour expliquer qu’elle méritait d’être à ses côtés ; pour tenir un rôle mineur, elle ne s’attendait pas à être en première ligne. Mais c’était déjà beaucoup selon elle, selon Ruben aussi, et vers qui elle se tourna de nouveau, laissant de côté l’IRM qu’elle lui rendit en lui disant "Je sais que tu t’attends à ce que je sois gênée par l’idée de seulement vous observer travailler de près, mais c’est pas le cas. Ce sera un honneur d’être là." Elle fit oui de la tête pour appuyer ses dires, ressentant une pointe de quelque chose au fond d’elle, une sorte d'émotion qu’elle refoula parce qu’elle n’était pas ce genre-là, quand bien même elle était sincèrement ravie que Ruben soit du genre à tenir ses promesses — enrobées dans du beau papier, elles étaient aussi rutilantes qu’un trophée qu’elle avait l'impression d’avoir remporté, et ce même si elle en avait semé les graines pour les récolter quand bon lui semblait ; les compliments que Ruben lui fit juste après, ils n’étaient pas compris dans le marché qu'ils avaient passé, et alors qu’elle ne savait pas comment le remercier d'être aussi élogieux à son encontre, elle se contenta de le fixer un long moment pour décider par elle-même si oui ou non, il pensait vraiment ce qu’il lui disait.
Elle en douta un peu lorsque son regard s’intensifia dans le sien, et qu’elle nota que ses mâchoires se serrèrent, leur ligne se dessinant davantage pour rendre son visage dur et froid, et qu’il ajouta sa pique à propos du docteur Lahiri. Mavis arqua un sourcil en chuchotant, et ce sans cacher son amusement "Tu vois que t’es fâché." Elle fit mine de se reprendre, frappée d’un Eurêka qu’elle appuya d’un index levé devant son propre nez et qui finit par se poser sur le coeur vermeille de sa jolie bouche "Non, je dirais même que t’es jaloux à ce stade." Il pourrait difficilement le nier, son attitude se révélant assez parlante pour qu’il ne s’échine à le faire. Mavis n’y croirait pas de toute façon, satisfaite d’avoir cultivé une forme de doute dans l’esprit du médecin pour se permettre d’ajouter, s’approchant de lui assez près pour voir la couleur de ses yeux, mais assez loin pour que la tension qu’il y avait continuellement entre eux forme de l’électricité palpable dans l’espace qui les séparait, et qui fit naître des frissons le long de sa propre colonne vertébrale "Tu sais à quel point c’est injuste que tu le sois quand c’est toi l’homme pris dans toute cette histoire ?" Enfin homme pris, c’était une bien jolie formule quand elle savait que sa fiancée n’était rien d’autre qu’un fantôme. La tête penchée sur le côté, ses lèvres rouges cessant de remuer un instant, Mavis reprit "À un moment où un autre, je voudrais peut-être trouver quelqu’un moi aussi, t’y as déjà pensé ? Tu me puniras pour ça ?" En refusant de la faire travailler sur des cas, en lui retirant le genre d’opportunité qu’il venait de lui offrir sur un plateau en se plaçant en seul maître d’un destin qu’elle avait devant elle ? La question était sincère, même si posée un tantinet malicieusement — mais quand on avait le genre de relation qu’ils entretenaient tous les deux, il ne pouvait qu’y avoir de la malice de toute façon.
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
:
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
« Attends, quoi ? » Elle avait parfaitement entendu, et tout autant compris; il laissa le temps à son esprit de saisir là où il voulait en venir, tapotant du bout de l’index la partie où était indiqué le nom de patient. « Monsieur Phillips, c’est pas possible. » L’étonnement était de mise chez Mavis, et il aurait surement pu passer la journée à admirer ce type de réaction - d’autant qu’il était celui l’ayant déclenchée. « Il paraissait presque en bonne santé quand je l’ai vu la dernière fois. J’arrive pas à y croire, c’est dingue. » - « Pourtant, il était déjà malade à ce moment là. Juste, on le savait pas. » A voir la taille de la tumeur, c’était même étonnant que personne n’ait rien vu plus tôt, et que cette dernière ait réussi à se développer de la sorte sans faire davantage de dégâts. « Comment il a pris la nouvelle, ça a dû être un choc pour lui, non ? Remarque, il a dû être soulagé qu’on lui trouve enfin quelque chose, il a passé tellement de temps dans les hôpitaux à se faire ausculter sous tous les angles. » Si elle se servait de la lumière du salon pour mieux percevoir les tenants et aboutissants de cette masse anormale, Ben s’en servait pour observer plus facilement les traits de son visage se muer au fil des découverts qu’elle faisait sur ce cas qui sortait de l’ordinaire. « Il est soulagé oui, mais autant te dire que lorsqu’il a compris que la tumeur était en train de le tuer à petit feu et qu’il fallait qu’on lui ouvre le crâne pour s’en débarrasser, il était moins ravi. » Le dit monsieur Philipps se serait bien passé de la modification de morphologie crânienne qu’il s’apprêtait à subir; lorsque Leon lui avait souligné cependant que c’était là la seule chance qu’il puisse être auprès de sa famille au prochain Noël, il s’était rangé à l’avis des médecins. « L’opération a été difficile à envisager, mais maintenant il a hâte qu’elle soit derrière lui. » Et Ruben se rendait tout à fait compte du poids qu’il avait désormais sur ses épaules. Ce n’était pas rien, de réaliser une telle intervention - surtout alors qu’il était encore considéré comme un jeune chirurgien.
Tout comme ce ne serait pas rien pour Mavis d’y assister, alors qu’elle avait encore bien du chemin à parcourir dans ses études. « Tu te moques pas de moi pour une première fois. » Un petit sourire satisfait étirant le coin de ses lèvres, Ben haussa légèrement les épaules de façon presque nonchalante. « J’avais jamais prévu de me moquer de toi. » Que ce soit par l’importance et la difficulté, la rarement même de l’intervention, que sur le simple fait qu’il lui avait promis de lui faire une place à ses côtés. Au delà du marché qu’ils avaient conclu ensemble, il avait engagé sa parole et il ne revenait pas sur cette dernière. Ou en tous cas, il n’avait jamais eu l’intention de le faire dans cette configuration là, puisque ce n’était pas réellement un sacrifice à ses que de laisser une place au sein du bloc opératoire pour Mavis: à ses yeux, elle la méritait, c’était aussi simple que ça. « Je sais que tu t’attends à ce que je sois gênée par l’idée de seulement vous observer travailler de près, mais c’est pas le cas. Ce sera un honneur d’être là. » Son sourire simplement amusé se mua en sourire franc cette fois-ci. « J’espérais que tu me répondes quelque-chose de cet ordre là, surtout. » Aux yeux du jeune chirurgien, il n’y avait pas d’autre version de cette situation existante. « Parce-que je comptais déjà sur ton aide personnellement, alors je suis plutôt ravi que tu sois partante. » Il y avait encore bien des choses à préparer pour le jour de l’intervention, et même si elle ne serait pas les mains dans le cambouis comme cela pouvait être dit le jour J, elle avait forcément des choses à apporter.
La seule ombre au tableau finalement était celle qu’il avait appris ce soir; avant, tout semblait être en place comme pour le mieux. Si Mavis avait décidé de faire des heures supplémentaires pour le dispensaire - pour Lahiri, surtout -, aurait-elle le temps nécessaire à allouer à la nouvelle mission que venait de lui donner le docteur Hartfield ? Un certain amusement se glissa sur les traits de la jeune femme, en guise de première réaction aux paroles du brun. « Tu vois que t’es fâché. » Gardant ses mâchoires toujours un brin serrées, Ben n’ajouta ici aucun commentaire. Il n’était pas fâché, il avait déjà répondu à cette question - mais la réaction suivante de Mavis ne présageait rien de bon, et peut-être que cela l’énervait quelque peu. « Non, je dirais même que t’es jaloux à ce stade. » Ce fut finalement un voile blasé qui couvrit autant le regard clair de Ben que son expression, alors qu’il se retenait très fortement de ne pas lever les yeux au ciel en cet instant. « C’est ridicule. » Ca l’était, voyons, il ne pouvait pas être jaloux. Cela impliquerait qu’il portait une attention bien plus développée pour Mavis que tout ce qu’il pouvait laisser paraitre - et ce n’était pas quelque-chose qu’il serait prêt à avouer à haute voix, même si cela était effectivement le cas. Donc c’était ridicule. Tellement ridicule qu’il ne sut ajouter mot lorsqu’elle s’avança légèrement, qu’elle réduit un peu l’espace entre eux, augmentant l’électricité dans l’air dans cet interstice. Assez ridicule pour qu’il sente un frisson se répandre sur son épiderme. « Tu sais à quel point c’est injuste que tu le sois quand c’est toi l’homme pris dans toute cette histoire ? » - « Je le suis pas. » Mais il ne prononçait toujours pas le mot à haute voix, et il prononçait ces derniers qui plus était du bout des lèvres, presque dans un murmure. « À un moment où un autre, je voudrais peut-être trouver quelqu’un moi aussi, t’y as déjà pensé ? Tu me puniras pour ça ? » A ces questions là en revanche, le silence de la part du chirurgien ne fut pas calculé: elle venait réellement de lui couper le siffler. Son regard naviguait d’une à l’autre des pupilles de la jeune femme, là où il pouvait y lire une pointe d’amusement à travers un sérieux qu’il aurait surement préféré ne pas percevoir. Le silence entre eux perdura un instant et un autre supplémentaire, lors qu’il peinait réellement à trouver ce qu’il devait répondre à ces interrogations; car il y avait forcément une bonne et une mauvaise réponse, non ? « On en est pas là. » L’affirmation ne sonnait qu’à peine juste, à ses oreilles. « Non ? » Il haussa avec peine l’un de ses sourcils. Il espérait réellement que la réponse ne serait pas positive, car il ne s’était même pas posé une seule fois la question de la réaction qu’il pourrait avoir si un jour, effectivement, elle lui annonçait avoir détourné son intérêt.
Et clairement, il n’osait le prononcer à haute voix, mais il était un tantinet jaloux rien qu’à l’idée qu’elle passe plus de temps avec un autre mentor - alors si elle avait quelqu’un dans sa vie, comment réagirait-il à la nouvelle ? Il ne s’était pas penché sur la question car il n’avait pas envie d’affronter la réponse, surtout. « Si je te punissais pour ça, tu m’en voudrais ? » Alors poser une autre question en guise de réponse pour différer l’instant où Ruben n’aurait plus le choix que de servir ses pensées à son tour semblait être la façon la plus adaptée pour le moment afin d’être sûr de rester sur le droit chemin. Il pouvait sentir que ce n’était pas la réponse la plus adaptée à la situation, et qu’il aurait du répondre bien sur que non je te punirais pas pour ça; il en était tout bonnement incapable, celui dont l’égo se retrouvait en permanence écorché lorsqu’il restait aux côtés de Mavis mais qui pourtant cherchait sa présence plus que de façon raisonnable. « Parce-que j’ai pas envie de le faire, moi. » Des mots prononcés du bout des lèvres, toujours à peine assumés. Il n’avait pas envie de régler quelconques comptes parce-qu’il se retrouvait blessé, là où n’aurait jamais du pouvoir l’être. Entre Mavis et lui, les choses n’auraient jamais du arriver là où elles en étaient, et pourtant ce soir il se trouvait seul avec elle dans un appartement qui n’était même pas le sien, avançant d’un demi-pas afin de toujours plus faire pression sur la tension qui se trouvait entre eux. Ils n’auraient jamais du arriver au moment où ce type de questions étaient mises en avant, alors que Ben savait parfaitement au fond de lui que chacune des réponses qu’il avait réellement à fournir était plus problématique que la précédente: elles démontraient un égoïsme qu’il cachait pourtant avec habilité la majorité du temps.
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Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
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you showed me colors you know i can't see with anyone else @Ruben Hartfield (crédit gif/harley)
"Il ne faut pas négliger son suivi psy, il voit quelqu’un ?" Et là non plus, elle ne pourrait pas démentir sa filiation. Sa mère serait ravie de l’entendre mettre en avant ce genre de suivi alors qu’elle l’avait soulevé sans même y penser. C’était un peu étrange, cet instinct qu’elle eut quand dans le fond elle avait en horreur ce qui avait attrait à l’exploitation éhonté du principe de santé mentale, restes d’une année bourrée d’anxiolytiques pour supporter la mort tragique de sa jumelle. Mais c’était sorti comme le reste, avec un naturel aussi désarmant que l’expression de joie qui s’étalait sur son visage lorsqu’elle posait ses yeux sur une tumeur comme celle-là. Ça faisait cependant naître un peu de frustration chez elle, consciente de n’en être qu’à ses débuts, consciente aussi que c’était ses accointances qui lui permettait de poser ses yeux sur ce genre de cas sans qu’on ne remette en doute son rôle, ou ses droits. En d’autres termes, elle devait une fière chandelle au docteur Hartfield vers qui elle se tourna pour lui dire, acceptant son offre sans rechigner, trop heureuse à ce moment-là pour ne serait-ce que penser à éconduire sa proposition "Donc tu veux faire de moi ton assistante de bloc opératoire si je comprends bien ?" C’était ce qu’elle entendit lorsqu’il lui parla d’aide personnelle, et c’était dangereux au fond, d’envisager ce genre de choses sous le regard de ceux qui formaient l’équipe de Ruben. Ce n’était peut-être pas exceptionnel d’un point de vue de l’éducation fournie par les titulaires de l’hôpital, mais la proximité de Mavis et de Ruben étant ce qu’elle était, elle craignait les rumeurs à partir du moment où chacun se rendrait compte de leur alchimie, même dans le travail. Et si rumeurs il devait y avoir, elle voulait en être à l’origine, pas en être la victime, elle avait son lot en la matière. Alors peut-être que finalement, elle s’était surestimée dans la gestion du chantage auquel elle l’avait contraint ces derniers mois, pas sûre de vouloir traîner la réputation qui irait de paire avec la rumeur justement — ce serait elle la salope, elle en était consciente. Mais maintenant, elle était trop impliquée, et maintenant, elle comptait trop sur cette intervention pour réussir à la repousser sous le prétexte qu’elle craignait d’être prise la main dans le sac. Compte tenu de ce qu’elle voyait briller dans les yeux de Ruben, il le savait très bien qui plus est : et elle comprit que si elle était une manipulatrice née, il n’était pas en reste de son côté.
Comme le prouva la suite de leur conversation "C’est ta réaction qui est ridicule, Ben. Je t’ai parlé d’un collègue de travail à la base, pas d’un rancard." lui fit-elle d’emblée, ses sourcils haussés et ses yeux posés sur lui, la distance les séparait étant moindre, mais restant tout de même assez palpable pour que ça fasse naître une anticipation certaine à l’idée que l’un ou l’autre vienne la gommer sous un geste instinctif. Ce ne serait pas de la part de Mavis qui eut un rire en entendant le jeune homme rebondir sur l’étiquette d’homme pris qu’elle lui colla sur le dos puisque c’était ce qu’il était, non ? "Vraiment, tu l’es pas ? Pourtant, t’as bien insisté sur ça quand on a décidé de se voir plus souvent. Que t’étais fiancé, que tu choisirais toujours Grace… je suis pas idiote, je sais ce que ça veut dire." Qu'il était pris en l’occurence, qu’il se considérait comme tel malgré l’idée qu’il butinait sans donner l'impression d’être jamais rassasié, ayant le besoin maladif de briller dans les yeux de ceux qui formaient son entourage. Mavis avait certainement eu le tort de le regarder comme un mentor avant de le regarder comme un amant, ça lui donnait sûrement la sensation qu’elle ne pouvait apprendre que de lui, que par lui. Étant donné leur marché, c’était une certitude même, et c’était un pouvoir qu’il avait autant qu’elle en avait sur lui en étant la détentrice du secret qui les unissait : ils pouvaient se détruire l’un et l’autre en un battement de cils.
Elle ne s’en rendait compte que maintenant finalement, et c’est sans doute pour ça qu’elle lui posa une question qui ne lui avait jamais vraiment traversé l’esprit jusqu’alors, pas tellement du genre à vouloir s’occuper de sa vie privée, pas vraiment du genre à s’attacher, à prévoir et à vouloir suivre les principes archaïques d’une vie dictée par la société : elle se foutait de son célibat, comme elle se foutait du docteur Lahiri d’un point de vue purement romantique — au contraire de Ruben, il resterait un enseignant qui aurait expérience, anecdotes et conseils à lui prodiguer. Est-ce que le jeune homme en face de lui avait besoin qu’elle le rassure à ce sujet ? Il semblait que oui visiblement, et ça le rendait encore plus humain que la fois où il avait failli craquer après la énième connerie de son frère aîné. Le silence s’étirant, la manière qu’il eut de le rompre, elle lui fit relever le menton, et affronter son regard avec une pointe de défi qui ne la quittait pas lorsqu’elle était en présence de Ruben. Elle lui répondit, droite et résolue "J’en sais rien. J’ai des opportunités tu sais." Elle voulait qu’il le sache. Elle voulait que ça le torture, que ça le frustre, que ça fasse naître chez lui quelque chose qu’il ne comprenait pas assez bien pour que ça ne le perturbe pas, lui qui avait à coeur de tout contrôler. Les yeux de Mavis ne quittant pas les siens lorsqu’il lui demanda s’il elle lui en voudrait s’il la punissait de s’occuper de l’aspect sentimental de son existence, elle haussa une épaule en usant de la candeur qui était la sienne quand elle s’obstinait à jouer la comédie "Ça dépend de la punition." lui dit-elle, et toute notion de comédie s’envola comme elle laissa sous-entendus et insinuations connotées englober ses paroles qu’elle compléta alors, sans le lâcher des yeux "J’ai pas envie que ça me pénalise dans mes études. Je veux pas que tu profites de tout ça pour me refuser l’accès à des occasions de briller sous le prétexte que je vois quelqu’un d’autre que toi." Parce que je suis plus à toi, aurait-elle pu dire, mais elle décida de ne pas lui donner une occasion supplémentaire de se rendre compte de l’emprise qu’il avait sur elle, acceptant le demi pas qu’il fit dans sa direction sans bouger et laissant une légère respiration lui échapper lorsqu’il lui dit ne pas avoir envie de la punir, un nouveau frisson lui parcourant le corps "Mais tu le feras quand même. Tu supportes déjà pas l’idée que je puisse travailler avec quelqu’un d’autre que toi, alors qu’est-ce que ce sera le jour où je me ferai sauter par quelqu’un que t’estimeras moins digne, moins bien que toi ?"
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
« Il ne faut pas négliger son suivi psy, il voit quelqu’un ? » Elle avait tous les bons réflexes, c’était autant incroyable que cela donnait presque le vertige à voir. « Il a été orienté sur l’équipe psy dès qu’on a appris la nouvelle, oui. » Parce-que dans ce type de situation, ce n’était pas simplement l’enjeu physique qui devait être mis en avant, mais également le psychologique qui s’y associait car il y avait tout de même un pourcentage élevé de risques que l’opération n’aboutisse pas. Et cela n’aurait rien à voir avec les personnes présentes dans le bloc opératoire ce jour là, mais simplement parce-qu’avec une tumeur de cette taille et les conséquences que cette dernière pouvait provoquer, ce serait déjà un résultat satisfaisant s’il se réveillait en post-opératoire. « Donc tu veux faire de moi ton assistante de bloc opératoire si je comprends bien ? » - « Si c’est quelque-chose qui te tente toujours, un truc dans le genre oui. » Presque: il aurait haussé les épaules à ce moment là si le sujet n’était pas aussi excitant à ses yeux qu’il pouvait le percevoir dans le regard de Mavis. « On se passe des sélections à coup de qui apportera le plus de recherches pour l’opération gagnera la place à mes côtés dans le bloc le jour de l’intervention et je te nomme d’office à mes côtés. » Parce-que dans tous les cas, qu’importe les résultats de cette course au mérite qui était plutôt habituelle au sein des étudiants et futurs professionnels de santé, pour une opération de cette ampleur et qui plus était pour sa première fois en solo, Ruben préférait largement que sa petite main soit Mavis plutôt que n’importe qui d’autre. Il était de coutume que les étudiants endossent le rôle d’un des infirmiers de bloc pour les longues interventions, et celles qui étaient plutôt rares également, pour apprendre sur le terrain; ce ne serait donc rien d’extraordinaire en regard de tout ce qu’elle pourrait faire dans quelques années, mais c’était déjà énorme par rapport à son avancée scolaire. A ce moment là, il faisait mine d’attendre une nouvelle confirmation par la positive de la part de la jeune femme pour comprendre qu’elle était effectivement partante pour cette idée, comme si une autre réponse était envisageable et comme s’il ne voyait pas déjà dans son regard que c’était le cas; il aimait simplement se faire désirer.
Sauf qu’apparemment, il avait beau avoir un charme indéniable auquel Mavis n’était pas insensible - elle n’accepterait pas sciemment la situation si ce n’était pas un minimum le cas -, ce n’était pas suffisant pour qu’il soit le seul de ses supérieurs attiré par son regard. « C’est ta réaction qui est ridicule, Ben. Je t’ai parlé d’un collègue de travail à la base, pas d’un rancard. » L’un dans l’autre, il avait l’impression que les choses reviendraient au même à un moment donné dans la conversation et dans la situation qu’elle parle d’un collègue de travail ou d’un rancard: il n’était en rien véritablement enchanté par l’idée. Et il n’arrivait pas à l’admettre, mais il était jaloux effectivement. « Vraiment, tu l’es pas ? Pourtant, t’as bien insisté sur ça quand on a décidé de se voir plus souvent. Que t’étais fiancé, que tu choisirais toujours Grace… je suis pas idiote, je sais ce que ça veut dire. » - « Jaloux, Mavis. » Et ça lui arracha la gorge et les lèvres de devoir le prononcer à haute voix, alors que c’était exactement le contraire qu’il ressentait mais qu’il avait une fierté bien trop importante pour accepter publiquement cette idée là. « Pris je le suis bien, t’as raison sur ce point là. Mais je suis pas… jaloux. » A d’autres, Hartfield, à d’autres.
Parce-que ce n’était pas uniquement par rapport au plan professionnel que c’était là une idée qui le dérangeait, qu’elle aille voir ailleurs; il ne s’était jamais posé la question jusque maintenant, ne s’était jamais dit que cette situation pouvait se présenter mais il y avait un point sur lequel il ne pouvait lui retirer aucune légitimité: elle était tout à fait en droit d’aller voir ailleurs. Avec les émotions qui bouillonnaient en son sein, ce n’était apparemment pas une idée qui l’enchantait - loin de là même -, mais c’était effectivement un cas de figure qui arriverait un jour ou l’autre. Peut-être même était-ce déjà le cas - était-ce ? « J’en sais rien. J’ai des opportunités tu sais. » S’il y avait deux boutons où l’un comportait la mention mauvaise réponse, Mavis venait d’appuyer dessus gaiement, à en juger par l’expression qui animait son visage en cet instant. Bien sur qu’elle avait des opportunités, la surprise n’était même pas dans cette partie là de la discussion; elle résidait plutôt dans l’idée qu’il soit dérangé par la possibilité que ce soit là plus que des opportunités, que ces dernières deviennent des options - et qu’il soit relayé à un plan ultérieur, à un souvenir. Ce n’était pas de cette façon là qu’il avait envisagé les choses, s’il avait à un moment pris le temps d’y penser plus que ça. Dans le pacte initial, c’était lui, son opportunité - qu’importe la raison derrière cette dernière, il était celui pouvant lui apporter un quelque-chose de plus que tout ce qu’elle avait déjà. Qu’adviendrait-il le jour où il ne serait plus suffisant, plus autant intéressant ? Ce n’était pas un cas de figure qui était déjà arrivé à Ruben - ou plutôt si ça avait été le cas, il avait décidé de l’oublier parce-que c’était plus facile ainsi -, alors il ne pouvait anticiper que cela puisse un jour être le cas avec Mavis. Ce n’était pas de cette façon là que les choses étaient supposées se passer. S’il n’arrivait plus à susciter l’éclat dans son regard un jour - ressaisis toi Ben, bordel. « Ça dépend de la punition. » Pardon ? « J’ai pas envie que ça me pénalise dans mes études. Je veux pas que tu profites de tout ça pour me refuser l’accès à des occasions de briller sous le prétexte que je vois quelqu’un d’autre que toi. » - « Ca ferait pas partie du contrat, de toutes façons. » Ils s’étaient accordés à ce qu’il lui offre des opportunités qui ne lui étaient pas encore accessibles, pas de lui supprimer celles qui étaient usa portée. « Mais tu le feras quand même. » Certes. « Tu supportes déjà pas l’idée que je puisse travailler avec quelqu’un d’autre que toi, alors qu’est-ce que ce sera le jour où je me ferai sauter par quelqu’un que t’estimeras moins digne, moins bien que toi ? » Il expira une bouffée d’air bien trop chargée en tension, qu’il n’appréciait en réalité qu’en partie; c’était ça, où il osait dire à haute voix la réplique qu’il avait étouffé de justesse - et cette dernière comportait des paroles comme c’est pas compliqué à trouver ou quelque-chose de similaire. Ce n’était pas la modestie qui l’étouffait, non.
Ses lèvres se pinçant jusqu’à devenir blanches, et son index jouant avec le peu de peau dépassant de son pouce, Ben finit par déglutir avec peine avant de prendre la parole au bout de ce qui semblait être une éternité - qui n’était en réalité qu’une poignée de secondes, et encore. « Pour le moment, c’est moi qui ai envie de te sauter et c’est bien ça le problème. » En ce moment même, mais pas que; il n’avait jamais autant fermé la porte des son bureau et côtoyé la chambre de garde que ces derniers mois, lui qui était pourtant d’ordinaire toujours sur le qui-vive. Mavis avait le don de parfaitement faire naitre ce sentiment de frustration à l’intérieur de lui auquel il n’était pas habitué, qu’il avait grand mal à maitriser aussi. Petit prince pour qui tout lui était tombé entre les mains se retrouvait à devoir ronger son os sans avoir eu le mode d’emploi au préalable. « J’ai pas envie d’être au moment où je découvrirais ce que ça me fait de savoir qu’un autre est en train de prendre ma place, parce-que ça me plaira pas. Contente de l’entendre ? » Ce n’était même pas qu’une question de plaisir charnel, en cet instant, et elle avait raison d’insister également sur ce point là: il n’appréciait pas bien plus l‘idée qu’un autre que lui puisse prendre la place du mentor, de celui qui a une science importante à apporter. Parce-qu’il s’il trouvait ça plaisant d’être apprécié pour son physique, ce n’était en rien comparable à la sensation que cela procurait de l’être pour ses capacités cérébrales. « Je prendrais peut-être le risque de rompre notre pacte et de me mettre en danger, mais je te pénaliserais pas dans tes études. Si ça peut te rassurer. » Ces derniers mots là, Ben les avait prononcé alors qu’il se situait désormais à une distance presque annihilée entre Mavis et lui, son regard accrochant avec une certaine électricité celui de la jeune femme. « Je t’ai dit: j’ai pas envie de te punir. » Une partie de lui, infime mais existante, savait qu’il était le fautif dans cette histoire.
:
Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
you showed me colors you know i can't see with anyone else @Ruben Hartfield (crédit gif/harley)
"Si c’est quelque chose qui te tente toujours ? Ben, te moque pas de moi." fit Mavis, reprenant les paroles du jeune homme un air de lui dire sans l’exprimer bien sûr, tu me prends pour qui ? Se satisfaisant de cette offre, ses dents venant emprisonner un instant sa propre lèvre inférieure tant elle prenait la mesure de ce que ça voulait dire, du rôle qu’elle allait tenir. Ses doutes concernant les rumeurs qui naîtraient après ça, ils s’envolèrent parce qu’elle voyait se concrétiser quelque chose dont elle avait rêvé, et c’était bien ça le plus important. Ils réussiraient à se dépêtrer des bruits de couloirs s’ils s’élevaient après ça, elle le savait sans craindre que ça n’entache leur réputation respective. Comme pour se donner une légitimité tout de même, ne doutant pas dans le fond que c’était sa place d’être aux côtés de Ruben, et celle de personne d’autre, elle lui dit après la seconde partie de sa phrase "C’est moi qui ferais le plus de recherches et t’apporterais le plus d’informations de toute façon. Je suis crois qu’on peut directement passer à l’étape suivante, ça ne choquera personne que tu veuilles gagner du temps. C’est une opération importante, le plus vite sera le mieux." Et ça arrangeait ses affaires, de ne pas avoir de compétition. Pas parce qu’elle la craignait, elle n’avait peur de rien en la matière, plutôt du genre à l’alimenter qu’à la fuir, mais parce que ça lui donnait un rôle spécial à endosser, différent de celui qu’elle tenait auprès de lui dans l’intimité : elle ne serait pas son égale, elle avait encore des progrès à faire, des notions à maîtriser, des preuves à faire, mais elle apprendrait aux premières loges de quelque chose auquel elle avait l’habitude d’assister du haut d’un espace surélevé, protégé par une vitre. L’idée d’être dans le coeur de l’action, ça l’excitait plus que l’anticipation d’un moment d'intimité passé avec l’homme sur qui ses yeux étaient posés. Il restait le dénominateur commun des deux situations dans tous les cas, et bien qu’elle ne l’avouerait pas, ayant autant de fierté qu’il en avait, elle ne s’imaginait pas assister quelqu’un d’autre que lui pour sa première fois.
Si Mavis était excitée par la suite de son parcours au sein de l’hôpital, Ben en revanche paraissait dérangé par l’idée qu’elle veuille chercher des notions auprès de quelqu'un d’autre que lui. Il aurait beau lui jurer sur ce qu’il voulait qu’il n’était pas jaloux, ça se lisait dans ses yeux. Elle était une femme, les femmes savaient ce genre de choses, et la manière qu’il avait de se défendre de ça, c’était un aveux de faiblesse avec lequel elle comptait bien s’amuser pour le pousser à admettre que ça titillait quelque chose en lui qu’elle voit, qu’elle envisage même un autre homme que lui, et ce dans tous les domaines. Quand est-ce que leur relation était devenue aussi possessive ? Devait-elle lui rappeler qu’après avoir couché ensemble la première fois, il avait fait en sorte de l’éviter jusqu’à ce qu’elle l’invite à recommencer pour marquer un point qu’elle avait gagné sans faire plus d’effort que ça tant il paraissait incapable de lui résister ? Il disposait d’elle comme il en avait envie aujourd’hui, sans jamais se soucier de ses projets, de ses propres envies, encore qu’elle avait assez de caractère pour lui rappeler qu’elle n’était pas sa propriété. Mais il réagissait comme tel, et ça aussi c’était excitant d’une certaine façon.
"Je me souviens pas d’avoir signé quelque chose avec toi." lui fit-elle remarquer, laissant un rire concis lui échapper en même temps, s’amusant de son choix de terme, non sans savoir que signer quelque chose n’était pas le seul moyen de passer un marché avec quelqu’un sinon ils n’en seraient pas là aujourd’hui. Elle le fixa à distance Mavis, sentant chaque tissu de sa peau se parsemer d’un frisson lorsqu’elle prit conscience qu’il la considérait effectivement comme sa chose et qu’au lieu de la faire fuir, ça avait tendance à lui faire considérer de rester dans son sillage parce qu’elle avait besoin de ça, de sentir qu’on voulait prendre en main la femme qu’elle voulait devenir et qu’on encadre les idées qui lui traversaient l’esprit. Quand elle l’entendit admettre l’évidence, et reprendre ses mots en lui disant que sur le moment, c’était lui qui avait envie de la sauter, Mavis sentit les traits de son visage se détendre et sa volonté de lui tenir tête fondre comme neige au soleil ; ce fût davantage le cas quand il passa pour de bon aux aveux en lui disant qu’il ne voulait pas se pencher sur sa potentielle réaction une fois qu’elle aurait décidé d’aller voir ailleurs. Nous y voilà, semblait dire son expression, et l’espace qui les séparait, Mavis le combla d’un pas pour effleurer les lèvres de Ben avec son pouce sans démontrer la moindre hésitation, puis elle fit dévaler le bout de son nez sur la ligne droite du sien en lui murmurant doucement "Je veux pas apprendre de quelqu’un d’autre que toi." lui souffla-t-elle dans l’infime espace qu’il y avait entre leurs lèvres "Qu’est-ce que tu crois qu’il va m’apporter, Lahiri ? Il gère un cabinet médical et un dispensaire, c’est un généraliste. Le cas le plus excitant qu’il a eu à traiter ces dernières années, c’est une bronchite qui a tourné en pneumonie." Ses yeux s’accrochant à ceux de Ruben, elle encadra enfin son visage avec la main qui avait touché sa bouche et passa sa langue sur ses propres lèvres pour ajouter dans un léger sourire, sentant l’anticipation grouiller dans tout son corps "J’avais pas besoin de t’entendre dire que ça te plaira pas de m’imaginer avec quelqu’un d’autre que toi, mais ça me fait quand même du bien que t’oses me le dire. Pour ce que ça vaut, j’ai pas eu des opportunités aussi intéressantes que toi, et dans tous les sens du terme." Se rapprochant encore de lui, se lovant presque contre lui pour que son corps épouse le sien, ses bras se tendant pour se poser sur ses épaules, elle le laissa lui assurer de nouveau qu’il prendrait des risques, mais qu’il ne la punirait pas "Moi je le ferais si tu préfères une autre étudiante que moi." admit-elle sans en rougir, et un sérieux qui lui fit affronter son regard pendant une longue seconde, penchant la tête sur le côté en songeant que c’était peut-être une mise en garde qu’elle écrasa doucement contre sa bouche lorsqu’elle captura ses lèvres avec les siennes pour un baiser court, mais fiévreux qu’elle rompit, sa main ayant dérivée à la naissance de sa gorge. Elle eut un léger sourire en remarquant que son rouge à lèvres avait taché les siennes encore une fois, avant de lui dire tout bas "Merci, d’avoir respecté ta part de notre marché. Ce sera un honneur de vous assister, docteur Hartfield."
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
« Si c’est quelque chose qui te tente toujours ? Ben, te moque pas de moi. » Bien sur qu’une partie de lui se moquait d’elle, puisqu’il n’avait pas besoin de réellement poser la question pour savoir que c’était une opportunité qui l’intéressait. Il connaissait assez Mavis sur bien des points parce-qu’elle lui ressemblait sur ces derniers - et qu’il aurait également tout fait pour être de la partie face à une occasion de cette sorte. « C’est moi qui ferais le plus de recherches et t’apporterais le plus d’informations de toute façon. Je suis crois qu’on peut directement passer à l’étape suivante, ça ne choquera personne que tu veuilles gagner du temps. C’est une opération importante, le plus vite sera le mieux. » Et le sourire qui fit son apparition en guise de première réponse en cet instant, fut bien sur un sourire empreint d’une certaine fierté. Oh, il ne le dirait pas à haute voix - il venait déjà de lui faire une flopée de compliments, il n’irait pas non plus jusque dire qu’il était fier qu’elle réagisse de la sorte et prenne se positionnement là aussi rapidement, mais elle pourrait le lire dans son regard si cela l’enchantait. « J’en attends pas moins de toi, de toutes façons. » Et cela restait vrai, qu’importe les circonstances: elle avait les capacités et le mérite pour une telle promotion, mais ce n’était pas pour autant qu’elle devait se contenter seulement du côté canapé de cette dernière sans fournir de réels efforts. Mais elle était autant mordue que pouvait l’être Ruben, alors de ce côté là, il ne s’était pas fait le moindre soucis.
Sur le côté boulot, ils s’étaient rapidement mis tout deux au diapason sans soucis - et même si cela retirait une épine dans le pied de Ben sans qu’il ne le formule de la sorte, il voyait bien qu’une autre bien plus grosse était en train de s’y enfoncer. Une de celles qu’il n’avait pas vu venir, qu’il aurait même pas osé penser pouvoir exister même. Depuis quand était-il devenu jaloux à l’idée que Mavis puisse aller voir ailleurs, qu’importe le domaine de prédilection ? « Je me souviens pas d’avoir signé quelque chose avec toi. » Le regard qu’il posait sur elle était désormais plus noir, plus sombre, plus dur. Parce-qu’il n’appréciait que trop peu la tournure que prenait cette conversation, alors qu’il était obligé de se retrouver à formuler à haute voix des détails qu’il ne savait même pas être vrai pour sa propre personne. Mais Ruben devait se rendre à l’évidence: il n’appréciait en rien l’idée que Mavis se tourne vers quelqu’un d’autre, qu’importe le domaine, mais surtout pour celui de l’apprentissage; il se délectait bien de trop de l’idée d’être celui pouvait lui apporter une science nouvelle, des compétences qu’elle ne pourrait qu’à peine effleurer du doigt avec d’autres. Et si les neurones de Hartfield étaient un peu plus capables de faire des connexions tout seul en cet instant, il se serait rendu compte que l’inverse était à minima vrai puisque Mavis ne s’enfuyait pas en cet instant, même: elle se rapprochait de lui. En entendant qu’il préférerait qu’elle ne soit qu’à lui, bien d’autres auraient fui sans jeter un seul regard en arrière. Elle ? Elle s’était tant approché de lui qu’il lui suffirait de respirer trop fort pour que son corps épouse la forme de celui de la jeune femme, alors qu’elle jouait de la proximité pour effleurer de son pouce les lèvres du neurochirurgien. Son regard ne lâchait celui de la jeune femme, alors que ses mains - bien qu’avec les jointures un peu blanchies de s’appuyer avec une force surdouée - restaient plantées sur ses hanches à lui. Le seul moment où il ferma un instant les yeux, et où son comportement admis à sa place qu’il était bien plus faible que toutes les façons qu’il avait de décrire la situation, ce fut quand Mavis glissa l’épiderme de son nez contre le sien. « Je veux pas apprendre de quelqu’un d’autre que toi. Qu’est-ce que tu crois qu’il va m’apporter, Lahiri ? Il gère un cabinet médical et un dispensaire, c’est un généraliste. Le cas le plus excitant qu’il a eu à traiter ces dernières années, c’est une bronchite qui a tourné en pneumonie. » - « T’es vilaine. » De jouer de lui de la sorte, de l’amener exactement là où elle avait envie qu’il se retrouve alors qu’il ne soupçonnait même pas avant qu’elle n’arrive chez Rhett que cela pouvait être le cas - qu’il soit jaloux du reste des opportunités qu’elle avait de son côté. « J’avais pas besoin de t’entendre dire que ça te plaira pas de m’imaginer avec quelqu’un d’autre que toi, mais ça me fait quand même du bien que t’oses me le dire. Pour ce que ça vaut, j’ai pas eu des opportunités aussi intéressantes que toi, et dans tous les sens du terme. » Il retint au dernier moment le rictus allant de paire avec, mais un éclair de soulagement traversa son regard. C’était ce genre de paroles qu’il avait envie d’entendre, Ben, pas le fait que Lahiri avait réussi à dégager du temps pour Mavis. Qu’en avait-il à faire qu’il s’ennuie dans son quotidien, le médecin traitant, qu’il ait des heures à perdre pour chercher ses vieilles fiches de révisions dans ses cartons d’adolescent ? « J’ose te le dire parce-que tu m’énerves à jouer avec moi comme ça. Au moins, ça te calme de l’entendre, alors je vais prendre ce qu’on me donne. » Et puis, avec un petit sourire en coin bien plus malicieux: « T’avais pas besoin de me dire que t’avais pas trouvé d’opportunité aussi intéressante que moi, ça je m’en serais douté tout seul. » En public, il savait parfaitement donner le change sans hésiter un seul instant; dans l’intimité, ce n’était pas la modestie qui étouffait le jeune neurochirurgien.
« Moi je le ferais si tu préfères une autre étudiante que moi. » - « Me donne pas de mauvaises idées comme ça, Mavis. » Parce-que rien que pour lui rendre la pareille, s’il était possible qu’elle ressente la moindre pointe de jalousie ou tout autre émotion apparentée à un tel comportement de sa part, Ruben serait capable d’accorder du temps à une autre étudiante qu’elle. Ce n’était pas là la façon dont il se devait de réagir, il était parfaitement au courant, mais il avait toujours eu un comportement différent lorsqu’il s’agissait de la blonde face à lui par rapport au reste des personnes naviguant dans son entourage proche - très proche, puisqu’elle avait même apposé ses bras sur ses épaules, et ce juste avant de lui dérober un baiser. Oh, qu’il dut se retenir pour ne pas bouger et laisser ses mains là où elles étaient placées initialement, sagement sur son corps à lui alors que ses lèvres crevaient d’envie de capturer celles de Mavis et de ne pas les lui rendre avant un bon bout de temps. Lorsqu’elle finit par se reculer, un instant à peine plus tard, son regard ne savait lâcher les prunelles de la jeune femme. « Merci, d’avoir respecté ta part de notre marché. Ce sera un honneur de vous assister, docteur Hartfield. » Et si une partie de lui resterait en colère encore quelques temps, parce-qu’il ne tolérait qu’à petit dose le fait qu’il soit aussi faible face à elle, en cet instant le petit sourire qui se dessina sur ses lèvres avait une pointe d’amusement, autant que de satisfaction. « Tout le plaisir est pour moi, docteur Barnes. » Et bien sur que cela faisait bizarre de la nommer de la sorte alors que normalement c’était son père qui portait ce titre, mais lorsqu’elle était face à lui comme ça, la confusion n’était pas possible. Ce fut finalement qu’à se moment là qu’il leva sa propre restriction pour passer ses mains de ses hanches à lui à celles de la jeune femme, l’attirant définitivement contre lui, finissant par glisser ses bras autour de sa taille alors que ses lèvres s’arrêtaient contre celles de Mavis. « Tu veux diner ? » Cette discussion lui avait coupé l’appétit, de son côté, mais peut-être qu’elle n’avait pas perturbé la blonde de la façon dont ça avait été le cas pour lui. « J’ai plus faim de toi de ce qui nous attend dans la cuisine, mais comme je sais que je suis ta meilleure opportunité… ça me rend moins impatient. »