Tu ne pensais pas un jour faire partie de ces personnes qui se rendent à la gym plusieurs fois par semaine et régulièrement mais... c'est bien le cas. Tu n'en es pas particulièrement fière et ce n'est pas quelque chose que tu vas crier sous tous les toits, cependant, c'est assez libérateur de pouvoir se dépenser autrement qu'en dansant et au son des basses et sans avoir de public à contenter. Et c'est autre moyen d'oublier une partie de tes problèmes, de rester dans ta petite bulle et ne pas répondre aux questions complètement stupides. Oui, personne ne te demande comment tu vas en te voyant courir sur ce tapis roulant, personne ne te demande si tu as enfin contacté ta mère quand tu tapes dans ce sac en sable et personne, personne, n'essaye de te faire comprendre que le divorce de tes parents n'est pas de ton ressort quand tu es concentrée devant un miroir, à soulever des poids et à répéter les mouvements de la classe que tu as eue il y a des jours de cela. Personne ne se soucie vraiment de savoir ton nom de famille dans cet environnement, tout le monde est là pour mettre ses problèmes au placard, se dépenser, gagner des muscles ou perdre du poids et c'est parfait. Surtout que tu n'es la patronne de personne ici, merci bien. Donc non vraiment, tu ne l'expliques pas, mais c'est assez reposant et après quarante-cinq minutes, tu sais que tu as atteint tes limites personnelles, tout ce qu'il te faut maintenant, c'est une bonne douche et aller retrouver ton lit pour quelques heures. Avant de passer les portes du club, reposée, maquillée et définitivement en contrôle. Tu aimes cette pensée, elle te calme et te guide tandis que tu t'empares de ta serviette pour essuyer la sueur qui a coulé sur ton cou et dans ton décolleté. Tu te joins au reste de la masse dans les vestiaires et tu es obligée d'enlever tes écouteurs pour prendre une longue douche. La musique est de nouveau là quand tu retrouves les rues de Brisbane, l'été et son humidité sont dans l'air et tu noues tes cheveux dans une queue de cheval rapide. Intérieurement, tu te demandes si tu vas avoir le courage de rentrer à pied, il serait beaucoup plus simple de prendre le bus ou d'appeler un taxi et... Tes pensées sont interrompues par un bruit plus que familier, celui d'un enfant en train de pleurer, et fort en plus de cela, tellement fort que cela te parvient malgré la musique et le son de la guitare familière de Jimmy Page dans tes oreilles. Tu fronces les sourcils, cherchant du regard le fautif et le pauvre parent qui doit gérer tout ça. Avant que ton regard ne se pose sur une image tellement marquante que tu restes figée sur place pendant quelques secondes. Pourtant, c'est bien Sergio Gutiérrez avec un enfant dans les bras, et ce dernier est en train d'exprimer son mécontentement de la façon la plus bruyante du monde. Okay, que tu penses, peut-être que tu as trop forcé à la gym et que tu es en train de rêver éveillée, qui sait ? Ce ne serait pas impossible. "... vous êtes la dernière personne que je m'attendais à croiser dans Brisbane, de jour." Tu dis cela en te rapprochant, comme bonjour il y a mieux, tu as des meilleures manières que cela, mais en général, tes meetings avec Sergio sont prévus, il se passe de nuit et... sans enfin présent. "Vous avez fait tomber un truc." Tu le fais remarquer en voyant un jouet à ses pieds, clairement pas pour lui mais pour la petite. Un rire nerveux t'échappe, parce qu'il y a décidément beaucoup de choses qui te dérangent, tu n'avais jamais pensé à la vie de l'agent artistique de jour et ça ne devrait pas t'étonner, il est en âge d'avoir des gamins, il en a sûrement plusieurs même. "Est-ce que c'est un kidnapping ? Est-ce que je dois m'inquiéter ?" Oui, la blague est mauvaise, mais on n'est jamais trop prudent.
Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
The more that I grow, the more that I've come to know yeah, it's hard to be someone, and it hurts to be nobody. Playing this game, it's easy to lose both ways. Yeah, it's hard to be someone and it hurts to be nobody. Oh, I hate loving what you think. I hate the way I change the way I speak. I'm stuck, oh, Lord, feeding on the hype, but just because I like it doesn't make it right
Certaines journées semblaient vouées à être chaotiques, une fatalité à laquelle Sergio avait fini par s’habituer. Néanmoins, à 50 ans passés, il n’aurait jamais pensé se retrouver à nouveau les nerfs à vif à cause d’un bébé -le sien-. L’organisation était pourtant idéale ; Maddy avait un rendez-vous professionnel cet après-midi, un qu’il avait lui-même organisé pour qu’elle remette le pied à l’étrier après son congé maternité. La baby-sitter avait été précautionneusement sélectionnée, les horaires convenus. Il avait pu de son côté organiser son agenda sans avoir à se soucier de sa fille. Sauf que le matin venu, le SMS annonçant que la baby-sitter était malade avait tout bouleversé. S’en était suivie une dispute dans le salon pour savoir qui des deux parents auraient la priorité sur le travail et qui devrait garder le bébé, un conflit que Sergio avait dû se résoudre à perdre. Il s’était donc retrouvé avec sa fille sur les bras pour la journée. Et s’il aimait passer du temps avec son bébé, nouer ce lien si spécial, sa patience s’était retrouvée vite mise à l’épreuve. Il avait dû se résoudre à annuler rendez-vous après rendez-vous en réalisant que le bébé ne daignerait pas cesser de chouiner, avait dû abandonner l’idée de traiter ses dossiers quand seul le fait d’être portée pouvait la faire se taire. Ce n'était pas totalement de sa faute. A 7 mois, et à en juger par ses joues rougies et sa salive abondante, elle devait être en train de faire ses dents. Une épreuve qui avait forcé Sergio à troquer sa chemise pour un simple tee-shirt sombre, qui dévoilerait moins facilement les traces de bave sur son épaule. Il aurait pu gérer les cris, la chemise humide et le caractère chafouin de la petite, le temps au moins de répondre à ses emails urgents. Sauf que le mexicain avait commis l’erreur de débutant fatale : ne pas embarquer assez de lait. Rester derrière son bureau ne serait pas une option même s’il le souhaitait. Il fallut donc qu’il embarque le bébé braillard et l’armada que représentaient ses affaires pour prendre la direction du centre-ville. Sac à dos sur l’épaule et bébé dans les bras, il était bien loin de l’homme d’affaire que l’on pouvait habituellement croiser dans le quartier. Il ne passait surtout pas inaperçu avec une sirène d’alarme qui ne décolérait que lorsqu’elle se remettait à mâchonner son anneau de dentition. Pour en rajouter une couche, elle avait l’air brûlante, et il n’avait évidemment pas de paracétamol pour bébé dans le sac. Rien n’allait dans son sens, et ce fut le summum quand son portable sonna. Un appel qu’il devait vraiment prendre, de quoi lui arracher un juron alors qu’il essayait de faire tenir la petite en place d’un bras pour pouvoir décrocher de l’autre. Un manque d’attention qui ne plut pas à Pao du tout, faisant redoubler ses cris de protestation au point de ne pas laisser d’autre choix à son père que d’écourter son appel. Le juron lui brûlait les lèvres alors qu’il rangea son téléphone, et celui-ci faillit partir en entendant une voix l’accoster. Heureusement, il ne s’agissait pas d’une femme ayant un quelconque commentaire à faire sur le bébé braillard. C’était juste Lara, et il la dévisagea une seconde sans trop savoir si c’était une bonne nouvelle. C’était extrêmement étrange de la croiser sans la voir habillée de paillettes et affublée d’une paire de talons vertigineux. « Je ne suis pas une sorte de vampire qui ne sort que la nuit. » répondit-il avec un rictus qui se voulait amusé -qui l’aurait été, si Pao ne se débattait pas comme un beau diable-. Il comprit mieux la raison lorsque Lara mentionna le jouet à terre. Deux minutes d’inattention, et le bébé avait décidé de balancer son jouet. « Merci. » Il se pencha difficilement pour réussir à récupérer l’anneau qui était désormais sale et ne pourrait pas retourner dans la bouche de la petite sans être lavé. Evidemment. Pourquoi est-ce qu’il n’avait pas songé à prendre ce foutu porte-bébé ? « Elle doit penser que c’est le cas. Elle me fait bien payer l’indisponibilité de sa mère. » Maddy avait généralement plus de succès à gérer les vagues de crises que lui. Il se défit du sac à dos pour le poser sur le banc à côté d’eux mais dut rapidement se faire à l’idée qu’avec un bras pris, il ne s’en sortirait pas. « Puisque je ne suis pas à une faveur près, j’aimerais bien un coup de main. » Ce n’était pas tellement une demande vu la manière qu’il eut de se rapprocher de la brune pour lui mettre Pao dans les bras. Une distraction inattendue qui la fit se taire et fixer l’inconnue avec ses grands yeux clairs, ce qui offrit une minute de répit à l’homme pour trouver la bouteille d’eau dans le sac et rincer allègrement l’anneau de dentition. Il n’avait aucune intention de se pointer à la pharmacie la plus proche avec un bébé qui hurlait à plein poumons et pour le moment, l’anneau semblait être son seul salut. Ça, ou Lara visiblement, puisque le silence venait de revenir, dissuadant le père de récupérer la gamine. « Je vais vraiment finir par le prendre personnellement. » Et en même temps, il ne crachait pas sur ces instants de calme. C’était agréable.
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
"Han vraiment ? Pourtant, je peux vous voir avec la cape et tout... et il serait très facile de convaincre les gens de vous craindre et de partir dans l'autre direction lors de votre approche." Que tu répliques avec un énorme sourire sur le visage. Tu te retiens aussi de faire remarquer à l'agent artistique face à toi que ce genre de petit rictus, celui qui vient juste de lui échapper, ne va pas améliorer sa réputation, mais hein, qu'est-ce que tu en sais ? Si on devait se fier à tout ce qui se dit sur toi, ta réputation est en lambeau depuis longtemps et ce n'est pas comme si tu avais fait quoi que ce soit pour aller dans le sens contraire, vraiment, si les gens préfèrent écouter les rumeurs plutôt que de se faire leur propre opinion de toi, tu n'as pas envie de les avoir dans ta vie. Mais ce n'est pas comme cela avec Sergio, du tout, vous bossez bien ensemble et tu n'as jamais laissé les dires des autres ternir ta réputation avec l'agent. Okay, il est dur, mais cela est pour des bonnes raisons, il fait bien son métier, du moins, il a toujours été correct avec toi, tu as toujours été bien payée et même les bavures de ses clients, tu ne peux pas les lui renvoyer dans la figure, parce qu'il a toujours pris le temps de les corriger. C'est un rôle qui lui va bien. Celui de père en revanche ? Non vraiment, tu n'étais pas préparée à le voir comme ça et quand il fait remarquer que la mère de la petite est prise par d'autres engagements, tu roules un peu des yeux. Est-ce qu'il fait partie de ces hommes qui n'élèvent pas leurs enfants et se tiennent loin de ces derniers jusqu'à ce qu'ils soient en âge de pouvoir avoir une vraie conversation ? "Parce que vous êtes le genre de papa occupé, c'est ça ?" Et peut-être que tu es un peu sarcastique en disant cela, sans doute, Sergio te connait cependant et ce n'est pas parce que vous êtes en plein jour que tu perds de ton dédain habituel. Mais le sourire satisfaisant disparait de ton visage quand Sergio te tend, non, te met dans les bras sa petite fille... Okay ? Que tu penses aussitôt, mais tu es préparée mine de rien, tu commences à prendre l'habitude, ironique, au club, certaines des danseuses ont des enfants en bas âge et aider fait visiblement partie de tes attributions de patronne. Quoi qu'il en soit, tu mets tes mains où il faut pour assurer le confort et la sécurité de la petite, avant de la placer sur ta hanche droite et légèrement la faire balancer de haut en bas, au son d'un rythme invisible, mais qui marche bien avec les enfants de cet âge-là. "... je crois que ton papa a oublié de poser la question et de me laisser la possibilité de dire non, ce n'est pas grave, il sait que je charge à l'heure." Que tu dis à cette dernière, en articulant bien chacun de tes mots et lui prêtant toute l'attention dont elle a besoin, elle s'est calmée la petite, elle est trop occupée à te dévisager toi, la parfaite inconnue et tu lui renvoies un sourire, sincère pour le coup, avant de te tourner vers Sergio. "Vous êtes trop nerveux, c'est pour ça, elle doit le sentir, tata Lara est plus détendue, beaucoup plus que vous." C'est la seule explication que tu puisses lui donner, hors de question de froisser son ego déjà et ensuite, ça ne te parait pas si éloigné de la vérité. Il est père, il est responsable pour cette petite fille et tout de suite, les enjeux sont immenses, toi, tu n'es que l'étrangère qui regarde tout ça de loin. Tu ne veux certes pas d'enfants, et ton avis sur la question ne risque pas de changer, et ce même si la fille de Sergio est adorable. Il est sympa de se prêter à ce genre d'exercice de temps en temps, de réaliser que certains ont des vrais problèmes et des gens qui dépendent d'eux, mais ce n'est pas quelque chose que tu vas faire tous les jours, ça, tu le sais déjà. "Au fait, elle a un prénom cette petite ? Sinon je vais l'appeler mini-Sergio et quelque chose me dit que ça ne va pas plaire à sa mère." Ou même à lui pour le coup, ton expression sereine disparait la seconde suivante, quand la petite finit par tirer sur une de tes mèches brune, encore un truc gamin ça, sa voix se fait entendre, elle balbutie des syllabes qui ne font aucun sens et tu t'efforces de suivre le mouvement pour ne pas finir avec un torticolis. "Et vous alliez où en fait, parce que vous avez clairement besoin d'un peu plus d'aide, clairement." Et tu as aussi l'impression que si elle retourne dans les bras de son père, cela va causer plus de soucis qu'autre chose.
Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
The more that I grow, the more that I've come to know yeah, it's hard to be someone, and it hurts to be nobody. Playing this game, it's easy to lose both ways. Yeah, it's hard to be someone and it hurts to be nobody. Oh, I hate loving what you think. I hate the way I change the way I speak. I'm stuck, oh, Lord, feeding on the hype, but just because I like it doesn't make it right
Croiser un visage familier durant cette journée déjà difficile pour les nerfs était certainement la dernière chose que Sergio aurait voulu. Et pourtant, voilà que Lara se présentait à lui, visiblement trop amusée par la situation pour juste passer sa route. Sa remarque le fit légèrement hausser les épaules. « Je n’ai pas besoin d’une cape pour qu’on veuille partir dans une direction opposée. Demande à mes collaborateurs. » Ou présentement, il avait aussi un bébé ronchon sur les bras pour donner envie à quiconque de changer de trottoir. Pas que Paola soit particulièrement intimidante, sa capacité à geindre semblait juste sans fin. Quelque chose qui commençait doucement mais sûrement à avoir raison de la patience du mexicain, surtout pressé désormais de finir ses emplettes et de rentrer. Avec un peu de chance, elle se fatiguerait et parviendrait à dormir dans la voiture, puis au bureau. Ils n’avaient pas besoin de faire traîner ce supplice plus longtemps que nécessaire mais de toute évidence, deux mains ne suffisaient actuellement pas à régler le problème de l’anneau de dentition à terre. Aussi exaspéré soit-il, il ne comptait pas rendre le jouet à sa fille sans le nettoyer avant. « Je suis vraiment trop occupé pour gérer une poussée de dents actuellement, oui. Mais il y a des priorités. » Il avait décidé de prendre ses responsabilités le jour où Maddy lui avait annoncé sa grossesse, ce n’était pas pour se défiler -encore- maintenant que Paola était là. Néanmoins, s’il pouvait gagner de précieuses minutes, il le ferait volontiers. La présence de Lara devenait subitement beaucoup plus arrangeante, surtout qu’elle ne tenta pas de reculer ou d’éviter le bébé qui lui arriva dans les bras. Une idée qui aurait sans doute parue absurde mais qui se révéla être exceptionnellement bonne. Lentement, les cris se muèrent en bruits moindres, et le bambin sembla enfin oublier la raison pour laquelle elle pleurait en premier lieu. Que ce soit parce qu’il s’agissait d’une femme, d’une inconnue, ou parce que la brune avait une mystérieuse aura apaisante, Sergio s’en fichait pas mal, accueillant volontiers les secondes de répit. Il se fichait bien qu’elles soient facturées tant elles étaient agréables, une pensée qui le fit finalement sourire -peut-être pour la première fois de la journée-. « Si les prix sont les mêmes que pour ceux que je connais, c’est de la garde d’enfant de luxe. Mais merci de te dévouer. » commenta-t-il simplement en continuant de s’affairer pour rincer le jouet. Ouvrir le sac lui fit poser les yeux sur le biberon, puis sur sa montre. Soit il était trop nerveux, soit la petite était juste en train de réclamer son goûter. Le biberon n’était pas une option, le petit pot oui. Il hésita une seconde. Attendre de rentrer au bureau avec le lait en poudre risquerait juste de déclencher la sirène d’alarme. Le choix serait sans doute facile à faire. « Être détendu n’est plus vraiment une option après des heures de lutte. » Et peu de sommeil, et plus de travail qu’il ne pouvait actuellement en gérer. A ce point, le calme était préférable, l’incitant à volontairement faire traîner l’heure du goûter. A la place, il avait fini par se retourner, observer cette scène bien singulière. Dans sa tenue de sport, avec un bébé au bras, Lara semblait juste… parfaitement banale. A mille lieues de ce à quoi il était habitué. Cela ne faisait que lui faire se poser davantage de questions sur qui pouvait bien être la brune, loin des paillettes et de l’érotisme. « Paola. Et heureusement, elle a l’air de tenir de sa mère. J’ai fait assez de mini-Sergio. » Et autant dire que ses fils qui lui ressemblaient n’étaient pas foncièrement ceux qui avaient le mieux tourné, ou ceux avec qui il avait de bonnes relations. Ce n’était pas bien surprenant vu les tempéraments de feu dans la famille. Ses pensées ne s’y attardèrent pas, bien trop amusées de voir Pao s’enhardir avec cette femme inconnue, s’attaquant à une mèche de cheveux qui traînait en gazouillant en langage de bébé. « J’allais initialement acheter du lait en poudre et du paracetamol pour ses dents. Mais maintenant que tu en as parlé, je serais ravi de te payer l’heure pour la garder le temps que j’aille faire les achats. Sa mère a laissé un petit pot, si vous voulez prendre le temps de créer un lien. » Il savait déjà qu’il allait se faire rabâcher, mais tant qu’à finalement avoir droit à un peu d’amusement, il comptait bien en profiter.
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
C'est lisible sur le visage de Sergio, il est content et ravi d'avoir un peu de silence et quelque chose te dit que les heures précédentes ont été ponctuées des pleurs de la petite et son père qui tente de la réconforter et de faire face à tout. A la faim de la petite, ses dents qui sont en train de se former et juste le fait que le monde n'est pas vraiment fait pour un être aussi petit et que tout doit être colossal à son échell à elle. Au moins, il ne se défile pas et au moins, il est là, ce qui est déjà quelque chose, pas vrai ? Tu n'en sais rien, tu n'as pas d'opinion à émettre sur les pères et l'influence qu'ils peuvent avoir sur leur petite fille, ta relation avec le tien est plus que houleuse et tu ne lui as pas parlé depuis... décembre dernier. Mais tu n'as rien à lui dire, il ne t'a pas défendue face à Cassandra et maintenant, il essaye de mettre fin à son union avec ta mère, ce n'est définitivement pas ton père, mais bien un étranger. Tu pousses Trevante Pearson bien loin de tes parents et un rire t'échappe face au sourire de Sergio et sa remarque. Il est bien placé pour savoir que tu es plutôt directe et que rien n'est gratuit dans ton monde, absolument rien. "Et il se plaint après m'avoir mis sa fille dans les bras sans me concerter avant ? Oh, ton papa est vraiment un homme, aucun doute à ce sujet." Tu t'adresses autant à sa fille qu'à lui en réalité et tu bats des cils pendant quelques secondes, juste histoire d’avant de le laisser reprendre. Comme tous les parents du monde, il manque de sommeil, il doit avoir un emploi du temps de ministre, après tout, tu connais son métier et tu sais que même à ce dernier... il fait plus ou moins du baby-sitting aussi, avec des hommes avec un ego immense, des futures stars et personnalités qui doivent lui en faire voir de toutes les couleurs donc oui vraiment, pas étonnant qu'il ait besoin d'une pause. "Vous avez des enfants au pluriel ? Wow... quoi que non, je m'en doutais, certaines filles au club vous appelle daddy mais je n'avais pas réalisé à quel point c'était vrai, comme quoi." On les excusera pour le manque d'originalité, mais c'est bien ce qui se dégage de Sergio quand il arpente les allées de Paradise City, que ce soit seul ou pour parler affaires. Et puis, tu as bien dû expliquer pourquoi il buvait gratuitement, et leur dire qu'il n'était pas juste sur la liste des VIPs mais un véritable collaborateur en réalité. "Et ravie de te rencontrer Paola, moi c'est Lara... La-ra." Tu te tournes vers la petite pour articuler les deux syllabes de ton prénom, tu ne t'attends pas à ce qu'elle le répète, non vraiment, elle est trop jeune pour cela, mais cela attire son attention et elle continue de gazouiller en tenant fermement tes cheveux. Et quand la mèche brune finit dans sa bouche, tu comprends que tu ne vas pas pouvoir la donner à son papa sans que cela ne cause une autre crise de pleurs. Eh bien... vous n'y êtes pas encore, tu t'occuperas de ce problème un peu plus tard, pour l'heure, tu te tournes vers son père. Le papa de Paola qui semble plutôt confortable avec l'idée de laisser sa petite fille avec une parfaite inconnue, okay, tu n'es pas une inconnue, mais tout de même... Sergio pourrait paraitre un peu plus concerné par tout ça, vraiment. "Vous êtes sérieux en plus ?" Visiblement en fait et tu finis par laisser filtrer un soupir, avant de réaliser qu'en fait, tu n'as pas mieux à faire du reste de ta journée. Tu n'as pas d'obligations avant la réouverture du club alors pourquoi pas. "Non, je vais venir avec vous aussi, ça me permettra de remplir mon frigo et de récupérer toutes les calories que j'ai perdu à la gym en même temps." Tout en disant cela, tu fais balancer ton sac sur tes épaules d'une main, l'autre fermement posée sur Paola, et tu finis par tendre ton sac à Sergio, avec un haussement de sourcils, signe clair et précis qu'il doit l'attraper. "Et puis vous n'aurez qu'à payer mes courses, comme ça, ça ira plus rapidement." Tu annonces cela sur un ton joyeux, te tournant de nouveau vers la petite. "Et oui, il me serre aussi de sugar daddy, oui." Est-ce comme cela qu'on s'adresse à un enfant en bas âge ? Tu n'en sais rien, tu t'en fiches, c'est ce que tu fais et tu réussis à faire sourire la petite la seconde suivante. Chose que tu considères comme une victoire personnelle. "Okay, je ne veux pas d'enfants mais elle est adorable."
Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
The more that I grow, the more that I've come to know yeah, it's hard to be someone, and it hurts to be nobody. Playing this game, it's easy to lose both ways. Yeah, it's hard to be someone and it hurts to be nobody. Oh, I hate loving what you think. I hate the way I change the way I speak. I'm stuck, oh, Lord, feeding on the hype, but just because I like it doesn't make it right
S’il avait croisé n’importe qui d’autre, Sergio aurait sans doute mis sa frustration de côté pour continuer à jouer au père parfait. Mais il s’agissait de Lara, et quand bien même la voir en dehors du club était particulièrement étrange, ils avaient développé une relation de confiance suffisante pour qu’il ne cille même pas à l’idée de lui mettre Paola dans les bras. Une décision aussi absurde qu’efficace au final. Le père redoutait déjà le moment où il faudrait récupérer la petite, briser ce lien et devoir à nouveau faire face aux cris. Ce n’était pas étonnant que la brune ait pu penser à un kidnapping vu l’insatisfaction que le bébé semblait adresser à son père, de manière tout à fait arbitraire. « Toutes mes excuses. Je suis habitué à payer en amont. Mais j’avais les mains occupées. » Il lui offre un sourire narquois, quoique passablement amusé. Ils pouvaient bien se permettre de plaisanter sur la question de l’argent. Après tout, leur collaboration leur rapportait, les comptes étaient toujours bons. Elle savait qu’il ne rechignait pas pour sortir ses billets. Parfois il y gagnait, parfois il y perdait. Cela faisait toute la saveur de ses passages au club. Si elle réclamait à être payée pour son temps même en dehors du club, il ne lutterait pas. Ce serait de bonne guerre. Et à vrai dire, elle était en train de lui offrir quelque chose d’assez inestimable ces derniers temps : le silence. Subitement, il n’était plus aussi pressé d’en finir avec ses courses. Néanmoins, il était vrai que cela empiétait sur la limite entre le professionnel et le privé. Sergio n’exhibait jamais sa vie privée dans son travail, pour quelque raison que ce soit. Il avait été le premier à prendre toutes les mesures possibles pour étouffer l’attention médiatique qui avait démarrée quand le nom de famille de Pao avait trahi la relation entre Maddy et lui. Mais Lara n’aurait pas grand-chose à faire de ces informations. « Les plus grands doivent avoir ton âge, oui. » Il n’y avait jamais pensé de cette manière mais oui, Lara pourrait être sa fille. « Je suppose que je n’aurai pas le nom des filles qui m’appellent daddy ? » Il était flatté. Bien loin d’être adepte de ce surnom également, il aurait juste aimé découvrir la réaction des filles quand il le mentionnerait. Il ferait en sorte d’être plus attentif la prochaine fois qu’il irait au club. Une idée qui lui semblait appartenir à un futur bien lointain avec Paola, qui pour le moment gazouillait gaiement, bien installée contre Lara. Elle n’avait peut-être aucune volonté de répéter le prénom de sa nouvelle amie, mais l’anneau de dentition avait définitivement été oublié pour être remplacé par une mèche de cheveux. De quoi faire douter le patriarche sur la raison des pleurs incessants. L’opportunité était trop belle pour être ignorée, et s’il savait que c’était peine perdue, Sergio était connu pour tenter malgré tout. « Si tu es intéressée, je suis sérieux. Autrement, je plaisante. » Maddy le tuerait si elle était témoin de cet échange. C’était une bonne chose qu’elle soit occupée sur un set toute la journée, et à des années lumières de connaître les liens qu’entretenaient le père de sa fille avec un club de gentlemen, par exemple. Au final, peu importe combien Lara semblait s’offusquer de ses manières de procéder, elle finissait par jouer le jeu en offrant une solution alternative loin d’être absurde. Il gardait sa fille à l’œil, pouvait faire ses quelques courses, régler la brune au passage, et tout le monde y gagnait au compte. « Ton esprit pratique durant les moments de crise m’impressionnera toujours. » Sa manière à lui d’accepter, illustré aussi par l’anse du sac qu’il attrapa pour la mettre sur son épaule. Il n’était plus à ça près pour le ridicule des sacs. « En revanche, je t’imaginais bien trop indépendante pour profiter d’un sugar daddy. » Bien trop fière pour dépendre de qui que ce soit. Oh, elle savait profiter des situations et avait son chic pour faire monter la facture rapidement, mais ce n’était jamais en échange de rien. « Heureusement qu’elle est trop petite pour répéter ce qu’elle entend. » Cela l’aurait mis dans de beaux draps auprès de Maddy. Et maintenant qu’ils prenaient la route en direction du supermarché, son regard ne pouvait s’empêcher de glisser sur ce duo singulier, sur le sourire attendri de Lara et sur l’air parfaitement contenté du bébé. « Tu as pourtant l’air de savoir y faire. Des frères ou sœur, neveux ou nièces ? »
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
“Je suppose que vous tenez au truc que vous avez entre les jambes et qui vous permet de vous tenir aussi droit, non ?” Tu réponds cela à l’homme plus âgé, un sourire lumineux sur le visage, sa fille à lui dans tes bras alors que Sergio demande à en savoir plus sur les conversations qui se font dans les coulisses de Paradise City. Déjà, cela ne le regarde pas du tout, tu en as certainement trop dit, et ensuite, il te connait suffisamment pour savoir que tu ne parles pas juste pour jouer les intéressantes. Et certainement pas pour rebooster son petit ego à lui, qu’il se tienne le plus loin possible de tes danseuses en dehors du club et vous continuerez de bien vous entendre. Oui, tu peux être très territoriale quand tu t’y mets, ce qui ne fait pas de sens, la seule chose qui t’appartient à Paradise City, ce sont les murs, rien de plus et pourtant, tu te sens plus que responsable de chacun de tes employés. Tu ne l’expliques pas, certains managers sont capable de ne considérer que les profits et les pertes et laisser leurs sentiments au placard. Mais toi ? Décidément pas, pas avec le métier que tu fais, cependant, vous êtes loin des allées du club et tu te contentes de le suivre, Paola très bien placée contre toi, la petite se moque bien de savoir le reste des événements de la journée, ça ne fait aucun doute. Ton sourire reste bien en place alors que Sergio salue ton pragmatisme, si tu pouvais hausser les épaules, tu le ferais, tu as appris très tôt que rien n’était gratuit dans ce monde, certains mesurent leur propre valeur à ce qu’il y a dans leur compte en banque. Pas toi, tu sais que ça aide à faire bouger les choses et c’est tout. “Était-ce un compliment ? Je crois que oui. Il faut bien ce qu’il faut quand on essaye de ne compter sur personne, mais quelque chose me dit que vous en connaissez des tas dans ce rayon.” Indépendante ? Tu ne l’as pas toujours été, ce n’est pas une tâche aisée avec un nom de famille pareil et même maintenant, est-ce que tu l’es vraiment ? La partie la plus arrogante de ta petite personne a envie de dire oui, mais tu vis avec Evelyn, tu as Itziar au club, tu te débrouilles bien et tu as pu monter ta petite affaire, mais il ne fait aucun doute que tu es très bien entourée, vraiment bien. Et tu n’as personne dans ta vie de cette façon-là et pas d’enfants, et tu n’en auras pas dans un futur certain, pourtant tu te penches vers Paola pour poser ton menton sur le haut de sa tête alors que Sergio t’assure qu’elle ne répétera pas ce qu’elle entend. “Oh moi je n’en serais pas aussi certain à votre place mais qu’est-ce que j’en sais.” Tu n’en sais rien, les enfants, ce n’est pas ton domaine d’expertise, avoir l’air absolument fabuleuse suspendue à quelques mètres du sol vêtue d’une tenue de scène qui ne couvre pas grand-chose ? C’est là que tu brilles et même là que tu excelles. “Non, fille unique, mais grande famille.” Tu ne sais même pas pourquoi tu réponds honnêtement à la question de Sergio, tu pourrais l’envoyer sur la touche comme tu sais si bien le faire, éviter cette conversation un peu trop réelle et lui dire de juste payer tes articles. Pour que tu retournes à ta journée. Mais pourquoi pas, tu as déjà établi que tu lui faisais confiance à cet homme-là, et visiblement cela s’applique avec des informations aussi personnelles que cela. “Le genre de famille où le nom de famille est plus important que tout et on met bien la pression pour réussir, autant dire que la voie que j’ai choisie ne convient pas vraiment à mes parents. Du tout même, mais je vous rassure je le vis bien.” Tu mens mais ça, il n’a aucun moyen de le savoir et tu as peut-être Paola dans tes bras, tu n’es pas sur le point de pleurer sur son épaule, du tout. “Je vis avec une de mes cousines, elle est beaucoup plus compréhensive et dieu merci.” Tu as un véhément hochement de têteà tes propres mots et quand vous arrivez dans le supermarché, tu le laisses récupérer un caddie, tu réussis à placer Paola dans la place prévue pour les enfants et si elle menace de pleurer pendant quelques secondes, tu la distrais en lui remettant tes mèches brunes dans les mains. Voilà, problème résolu, tu seras celle qui pousse le caddie alors. “Tout ceci reste entre nous bien entendu, j’ai tendance à ne pas mélanger mes deux vies, c’est mieux comme ça, mes clients et mes collaborateurs n’ont pas besoin de connaitre tous mes problèmes.” Plus qu’une demande, c’est un ordre, la dernière chose que tu veux c’est qu’il te prenne moins au sérieux parce que Sergio te connait un peu plus, vraiment pas. “Où est sa mère au fait ?” Là, tu lui retournes la question parce que tu es curieuse.
Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
The more that I grow, the more that I've come to know yeah, it's hard to be someone, and it hurts to be nobody. Playing this game, it's easy to lose both ways. Yeah, it's hard to be someone and it hurts to be nobody. Oh, I hate loving what you think. I hate the way I change the way I speak. I'm stuck, oh, Lord, feeding on the hype, but just because I like it doesn't make it right
L’homme qu’il était dans la vie privée était relativement différent de celui qu’il était dans les affaires. Moins strict, moins intransigeant, moins manipulateur. Plus normal, en somme. Il pouvait vivre sans chercher uniquement son propre intérêt. Autant dire que s’ils avaient été au club, Lara aurait eu droit à une personne totalement différente. Mais il était inutile de chercher à garder les mêmes apparences quand de toute évidence, il se laissait dépasser par un bébé braillard et ronchon. De la même manière, il ne se serait pas permis d’investiguer sur ce que les filles pouvaient bien raconter sur lui s’ils avaient été dans un cadre professionnel. Il se contenta de sourire sans rien répondre. Il ne doutait pas une seconde du fait que la brune lui ferait vivre une misère si jamais il osait s’approcher trop près de l’une de ses filles. Il n’en ferait évidemment rien, trop conscient des problèmes que cela créerait. Néanmoins, ce qu’elle venait de dire n’était pas tombé dans l’oreille d’un sourd et il saurait parfaitement en faire usage durant ses prochaines visites. Pour l’heure, la simple idée d’un passage au Paradise City lui semblait être un lointain fantasme. Il courait après le temps et Pao ne serait certainement pas la bienvenue dans un endroit pareil. Paola, qui faisait savamment comprendre qu’elle avait trouvé mieux que son père pour calmer ses cris. Pas le choix le plus économique ou même altruiste, certes. Mais une personne qui visiblement était d’accord pour offrir de son temps et de ses mèches de cheveux dans la demi-heure à venir. Il ne pouvait pas blâmer la Pearson d’en tirer avantage. « Je pense que les relations sont uniquement intéressantes quand on peut tirer quelque chose de l’autre. » admit-il simplement. Cela sous-entendait fortement qu’il était habitué à profiter de ses relations, lui aussi, et que l’aisance qu’avait Lara dans le domaine forçait en effet le respect. Il n’avait pas réussi dans la vie parce qu’il était désintéressé et juste généreux. C’était même tout le contraire. On pourrait facilement le lui reprocher mais Sergio ne s’en excusait pas. C’était relativement ironique de discuter de cela en pleine rue, d’imaginer le cauchemar que Maddy lui ferait vivre si elle apprenait qu’il avait dit un truc pareil. Pao était encore bien trop petite pour comprendre, et il en était assez convaincu. Mais ce ne serait qu’une histoire de temps avant que ce commence à être dangereux. « Elle bave plus qu’elle ne parle. Tout va bien. » Et quand bien même la brune était une gardienne de Pao redoutable, il veillerait à ce qu’ils ne se recroisent jamais dans cette situation. Il comptait donc profiter du moment présent car de mémoire, ils n’avaient jamais été amenés à parler de leur vie privée. Il ne savait pour ainsi dire rien de Lara, outre ses ambitions professionnelles. Elle aurait pu l’envoyer bouler, garder le silence, raconter le plus gros mensonge qui soit. A la place, il sentit une forme de sincérité dans ce qu’elle lui racontait. S’il avait dû lui imaginer une histoire, il se serait royalement planté, aurait plutôt vu une jeune femme qui serait partie de loin. Plutôt que de se plier à cela, elle était allée contre les choix de sa famille pour faire les siens. Il ne pouvait qu’être admiratif. Alors évidemment que ses parents n’avaient pas dû approuver. Il préférait ne pas penser à la réaction qu’il aurait eue si Alma avait choisi ce chemin professionnel. « Que cela leur convienne ou non, tu as réussi, et pas grâce à ton nom mais à ton travail. Ils ne pourront pas te l’enlever. » Le club qu’elle portait à bout de bras méritait sa dose de reconnaissance. Au moins était-elle entourée, au moins par sa cousine. Il se tut en arrivant au supermarché, le temps de récupérer un caddie. Cela représenta bien assez de secondes pour réaliser qu’il n’avait aucune idée de quel pouvait bien être le nom de famille de Lara, ou encore moins sa famille. Un mystère qui resterait irrésolu. Ce serait facile de fouiner, mais cela irait à l’encontre de la confiance fragile qui s’était créée entre eux. Une conclusion qui fit écho aux paroles de la brune. « Inutile de t’en faire. Notre relation est basée sur la discrétion après tout, et j’apprécierais que cela continue. » La réciproque était vraie. Il n’avait pas besoin que les filles du club par exemple sachent pour Paola ou pour sa vie privée. Il observa sa fille un instant, se laissant attendrir par son excitation chaque fois qu’une mèche brune pouvait passer près de sa main. Cela réglait presque totalement l’absence de Maddy pour l’instant. La question à son sujet le laissa hésitant pendant un instant, avant de réaliser que c’était à son tour de se dévoiler un peu. Juste histoire d’égaliser. « Elle est à un rendez-vous professionnel. Que je lui ai organisé, ironiquement. » Il s’avança dans le premier rayon venu, celui des biscuits salés et autres apéritifs. « Elle est actrice et je gère sa carrière. On essaye de la relancer après son congé maternité, et ce n’est pas une mince affaire. Alors autant dire que quand la baby-sitter a appelé pour décommander ce matin, il n’y a pas eu à discuter longtemps sur qui est-ce qui sacrifierait sa journée. » Car après autant de cris, c’était le terme qui allait bien. « Je ne me plains pas de l’avoir avec moi. Mais on sous-estime le temps que consume un enfant sur une journée. » Il passa une main sur la tête de Pao pour remettre ses mèches folles en plus. Il s’était engagé à être présent sauf qu’il était incapable de déléguer, de faire assez de place pour sa fille dans son quotidien déjà surchargé. Travailler moins lui semblait impossible. « Chips ? » Tant qu’à y être.
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Non, tu ne t'attendais pas à croiser Sergio ainsi, mais maintenant, tu réalises que parler de la vie de tous les jours avec lui et même considérer qu'il a une vie en dehors du club et de son bureau, n'est pas si aberrant que cela. Et ce n'est pas si bizarre que cela. Principalement parce que Sergio t'a toujours considérée et traitée comme une véritable partenaire d'affaires. Il n'a jamais cherché à te rabaisser ou à minimiser ton avis et tes contributions, que ce soit à cause de ton genre ou même de ton métier, il ne l'a jamais fait. Un bon point pour lui et quelque chose d'important à tes yeux, parce que tu n'es pas juste un décolleté et des tenues légères, si c'était le cas, tu ne serais pas à la tête de ta propre affaire, tu n'aurais pas des idées pour la suite et pour rebondir... et tu aurais très certainement suivi le chemin tout tracé par tes parents, sans émettre la moindre protestation en fait. Ce n'est pas toi, tu es bien différente et il y a peu de gens qui le voient et l'acceptent maintenant que tu y songes bien. Donc non, ce n'est pas négligeable le fait de pouvoir parler à Sergio comme cela. Même si vous avez des visions bien singulières et différentes. "C'est une façon de voir les choses, mais vous m'excuserez, ça fonctionne quand on est un homme et que tout est conçu pour vous justement." Et sur ce point, il n'arrivera pas à te faire changer d'avis, aucun doute à ce sujet. Mais c'est ton opinion et tu comprends la sienne dans un sens, tu résistes à l'envie de demander à Sergio si vivre de cette façon n'implique pas de souvent se retrouver seul. Ce serait dépasser une limite, même toi, tu le sais, et ça ne te regarde pas vraiment en réalité. Tu n'es pas préparée pour ses mots suivants en tout cas... Sergio... te félicite ? Te complimente ? Oui, avec une seule phrase, il fait bien plus que Trevante ne l'a fait en presque trente ans d'existence... c'est simple et tu regardes Sergio avec un peu trop d'instance pour une conversation normale. Tu te rattrapes la seconde suivante en ayant un petit rire nerveux, afin de masquer tout ce que tu ressens réellement. "Han merci, et non, je ne vous appellerais pas Papa... pas gratuitement en tout cas." Et ta phrase est accompagnée par un petit clin d'œil, parce que tu n'es pas sur le point de vider ton sac en plein milieu d'un supermarché, alors que tu ne le connais pas si bien que cela, juste parce qu'il sait être respectueux et t'accepter pour ce que tu es. Non, du tout, on remerciera ton expérience pour cacher tes émotions face à des hommes plus âgés que toi, cela commence à devenir une habitude en fait... Mais là, en l'occurrence, tu distrais sa petite fille. Sergio a tout du père responsable et adorable avec la petite même et tu réponds à la question la plus importante : les chips. "Prenez-moi au moins dix paquets, et oui, je suis totalement sérieuse, vous n'avez même pas envie de savoir le nombre de calories que je perds en étant sur scène." Il n'y a aucun secret à ta taille de guêpe, en dehors du rythme que tu t'imposes, entre les répétitions, les échauffements et toutes les performances, tu es tout le temps en mouvement. Et tu trouves même le temps et l'énergie d'aller à la salle de sport pour te défouler. Est-ce que tu dors ? Plus depuis un petit moment en réalité. "Et je rêve où vous êtes en train de me dire que vous avez fait un enfant à une de vos clientes, tsss..." Ta langue claque sur ton palet alors que tu en apprends plus sur la mère de Paola, chacun fait ce qu'il veut et du moment que c'est entre adultes consentants ? Tout ça ne te regarde pas en fait. "Je ne juge pas, au moins vous êtes là pour la petite, il y en a qui ne peuvent pas en dire autant." Tu en entends des histoires de pères qui jouent les abonnés absents et qui le regrettent des années plus tard, c'est un quart de tes clients qui font des confessions quand ils ont quelques coups d'alcool dans le nez. "Et oui, se remettre en selle après un bébé est difficile d'après ce que j'ai entendu. C'est bien pour cela que je ne compte pas me reproduire." Et parce que les choses sont plus difficiles en règle générale quand on est une femme, mais ça, tu ne vas pas le dire à Sergio, il a assez de jugeote pour le savoir et tu hoches la tête alors que les paquets de chips s'accumulent dans le caddie. "Et je suppose que sa mère n'est pas au courant des affaires entre nous ?" Un autre sourire, plus fin, se place sur ton visage alors que ta curiosité est piquée, ton regard marron posé sur Sergio.
Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
The more that I grow, the more that I've come to know yeah, it's hard to be someone, and it hurts to be nobody. Playing this game, it's easy to lose both ways. Yeah, it's hard to be someone and it hurts to be nobody. Oh, I hate loving what you think. I hate the way I change the way I speak. I'm stuck, oh, Lord, feeding on the hype, but just because I like it doesn't make it right
Plus les minutes passaient, plus Sergio se surprenait à relâcher la garde avec Lara. Ce n’était pas commun de sa part. Il était relativement secret sur sa vie privée et sur ses pensées. Mais la jeune femme ne lui avait jamais donné de raisons de se méfier ou de garder ses distances. C’était à la place une forme de confiance qui s’était installée et qui l’incitait à s’autoriser un peu plus de familiarité. Ce n’était de toute façon pas comme s’ils évoluaient dans un cadre très formel en temps normal. Les règles sociales classiques ne s’appliquaient pas de la même manière. Pour cette raison, il ne pouvait clairement pas aller contre son argument sur le fait que ce monde était pour les hommes. Le club en était un parfait exemple. La quasi-totalité de la clientèle était masculine, s’attendait à ce que les lieux soient dirigés par des hommes également, et que les femmes ne soient que des produits. « Nous n’avons pas à devoir prouver notre légitimité. Je te l’accorde. » Il avait toujours été pris au sérieux dans les affaires. Après des années de travail acharné, il avait gravi les échelons pour arriver à une situation relativement enviable. Les uniques problèmes qu’il avait pu rencontrer avaient été potentiellement le fait qu’il soit mexicain. Une légère dose de racisme et voilà tout. Il ne se plaindrait pas que les choses aient tourné en sa faveur, mais il ne nierait pas le fait que Lara ne profitait pas de cette chance. C’était ce qui rendait ses accomplissements d’autant plus admirables à son sens. Il n’avait aucun problème à le formuler, même si visiblement, c’était quelque chose de nouveau dans sa bouche à en juger par le regard quelque peu insistant de la jeune femme. Il n’étaient pas obligés de rendre ce moment gênant mais heureusement pour eux, Lara eut la parfaite distraction. Se faire appeler papa… il grimaça franchement. « Je te paierais pour ne jamais m’appeler comme ça… j’ai des gamins pour le faire. Et je trouve l’autre contexte particulièrement douteux. » Mais certains hommes prenaient visiblement leur pied à se faire appeler de la sorte. Grand bien leur fasse. Dans les rayons du supermarché avec pour mission notamment l’achat de lait en poudre, une nanny improvisée prenant soin de Paola, et son sac à bébé sur l’épaule, Sergio avait vraiment l’allure de papa dans le sens strict du terme. S’il plaisantait initialement sur les chips, il ne discuta pas davantage ce choix alimentaire et se contenta d’accumuler les paquets de chips, opta même pour plusieurs parfums histoire de varier les plaisirs. « Je remets davantage en question les choix nutritifs que les nécessités caloriques, à vrai dire. » Il était du genre à éviter toute forme d’aliments transformés et à préférer le bio et l’organique au reste. Mais il n’était personne pour faire la leçon à Lara. Elle était bien assez grand pour sélectionner ses mauvais choix. Qui plus est, comme elle le disait, elle pouvait se le permettre au vu de son activité physique. Et c’était visiblement à son tour de juger, cette fois sur la relation qu’il avait eue avec Maddy. Il tourna le visage vers elle, presque amusé en essayant de déterminer s’il s’agissait là d’une vraie critique. « Cette histoire a régalé les médias. » Le temps de quelques jours avant qu’ils ne passent à autre chose. Entre le bébé et les rumeurs moins glorieuses qui concernait leur relation quelques mois plus tôt, certains journaux people avaient essayé de le traîner dans la boue. Il s’en était sorti heureusement sans dommages. Et les yeux dans le rayon, il ne retint pas un léger rire. Il était là pour Paola, oui. Il n’avait pas fait de même pour les 7 autres. « Je ne me voyais pas abandonner le navire. Même si j’ai définitivement passé l’âge pour les nuits sans sommeil, les couches et les biberons. » Il tourna la tête vers Pao qui continuait de gazouiller, ses petites mains tendues vers les mèches brunes. Il n’avait plus l’âge pour gérer un nouveau-né et à la fois, mais tristement, il faisait mieux aujourd’hui que ce qu’il avait fait en trente ans avec les autres. « Crois-moi, les enfants ne sont pas indispensables à l’accomplissement personnel. Si tu es satisfaite de ta vie telle qu’elle est, alors tu as bien raison de t’y tenir. » Une vérité qu’il ne fallait jamais prononcer trop fort. Il regrettait son absence auprès de sa progéniture aujourd’hui, mais clairement pas la vie qu’il s’était créée sans eux. C’était égoïste, inexcusable. Mais tristement vrai. Ils devaient s’attendre à ce qu’il dérape à n’importe quel moment avec la petite dernière. Heureusement, ce n’était pas le cas de Maddy. Certainement parce qu’elle ne connaissait rien de ce qu’il faisait quand il n’était pas à la maison. « Elle n’est au courant d’absolument rien. Je ne sais pas exactement comment je lui expliquerais pourquoi je fréquente de si près un club de gentlemen et sa propriétaire. » Il lui lança un regard tout aussi amusé. « On communique très bien quand ça concerne la petite. Mais pour le reste, cela ne la regarde pas. » C’était sans doute ainsi qu’ils avaient réussi à garder la paix dans leur coparentalité. « Quoique si te confie notre fille… peut-être que je devrais te mentionner. » Ce serait pour le moins… amusant.
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
"D'habitude, on me paie pour que je le dise, mais hein, je ne me plains pas." Cela, tu ne peux pas t'empêcher de le faire remarquer à Sergio sur un ton un peu joueur, voyant l'ironie de la situation. C'est plus dans tes compétences de rappeler à certains leur statut de père, avec un immense sourire sur le visage et faisant en sorte que la seule chose qu'ils voient soit ton décolleté. Mais, hors de question de faire cela dans les allées d'un supermarché, déjà, tu as un peu plus de jugeote que cela, et ensuite, c'est juste pour amuser la galerie. Pas besoin de choquer plus que nécessaire avec lui, Sergio sait déjà de quel bois tu es faite en réalité et tu pouffes un peu alors qu'il critique tes choix de nourriture. Comme un vrai père le ferait, mais tu n'es pas là pour recevoir des conseils, tu es juste là pour de la nourriture gratuite et profiter de sa compagnie. Et celle de son adorable petite fille. Même si cela ne fait pas vraiment de sens, même si tu aurais juste dû tourner les talons en réalité et le laisser à sa journée. Vous êtes là maintenant et Sergio te donne un peu des conseils de vie. Tu fronces les sourcils quand il te dit que l'histoire entre une de ses collaboratrices et lui a régalé les médias et franchement ? Cela ne te surprend pas vraiment, ils sont friands de ce genre de scandales, ça fait couler de l'encre et ça pousse tout le monde à juger. Tu pourrais lui parler de la grande expérience que ta cousine Evelyn a avec tout ça, ou même les quelques accrocs avec la presse que tu as pu avoir dans le passé, mais... c'est une information de trop en fait, et ça n'irait pas avec l'atmosphère, tu le sais. "Ouais, vous êtes un dinosaure, bien conservé certes, mais au moins, vous êtes là pour elle." Que tu fais remarquer et oui, c'est un compliment que tu fais à Sergio et ça, il s'en rendra compte très rapidement. Il continue avec la leçon et si les affaires ne marchaient pas si bien entre vous, tu te ferais un plaisir de le remettre à ça place. Vraiment, tu fais ça très facilement, aussi facilement que de respirer et tu avais déjà tiré toutes ces conclusions toute seule. Cependant, tu dois avouer que c'est assez étrange de se dire, vous partagez la même opinion sur le sujet, alors qu'il a des enfants, et plus d'un d'après ce que tu peux comprendre. "Je le sais ça..." Que tu dis simplement avec un petit hochement de tête et ce même si Paola est adorable et qu'elle tente de suivre votre échange en ajoutant des sons qui sont très sûrement des mots pour elle. Ouais, adorable, mais cela ne veut pas dire que tu as envie qu'un parasite grandisse dans ton ventre pendant neuf mois, tout en t'écrasant les organes et en sapant ton énergie, merci bien. Et même après, il faut continuer de s'en occuper et vu les mères de la famille Pearson, autant dire que tu sais déjà que tu n'es pas faite pour cela. Tu sors de tes pensées alors que Sergio te confirme que la mère de Paola ne sait rien de ses affaires, de vos affaires et tu hausses les épaules alors que vous continuez d'avancer dans les rayons. Il faudrait expliquer pourquoi il fréquente aussi souvent un club comme le tien. "Parce que j'ai une personnalité absolument pétillante et rayonnante et c'est cela qui vous attire et absolument pas le fait que je fais brasser de l'argent et que je remplis votre compte en banque ?" Tu lui offres une réponse en or, sur un plateau d'argent, un sourire malicieux passant sur ton visage alors que tu dis cela, et tu as même l'audace de bomber un peu le torse, parce qu'il le reconnaitra, tu es hilarante, si si. Et qu'est-ce que tu peux dire ? Tu t'en fiches un peu, tu posais une question que tu ne devrais certainement pas poser et franchement, tu t'attendais à ce que Sergio te dise que tu as dépassé une limite. Tu l'aurais compris. "Nan, je plaisantais un peu, vous faites ce que vous voulez, je sais être discrète, j'étais juste curieuse." Tu ressens le besoin de le dire, qu'il ne se méprenne pas sur tes intentions en fait. "Autant dire que Paola restera loin du club jusqu'à ce qu'elle soit en âge de le fréquenter et c'est tout." Tu as un clin d'œil pour la petite, qui ne doit absolument rien comprendre de la conversation. "Je sais faire la part des choses et vous aussi, c'est sûrement pour cela qu'on s'entend aussi bien, la preuve, on ne parle pas affaire là, on sait que c'est pour le club." Et pas ailleurs, très certainement pas les allées d'un supermarché, certainement pas. "Et ce petit aparté ne change pas mon opinion de vous... je le sais que vous êtes un vrai requin." Et là encore, à tes yeux, il s'agit d'un véritable compliment, pas autre chose. "Maintenant, je sais juste que ça en attire certaines mais je vous rassure, je n'irai pas traquer la mère de la petite pour satisfaire ma curiosité." Du tout, il peut dormir tranquille. "Encore une fois, je sais être discrète."
Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
The more that I grow, the more that I've come to know yeah, it's hard to be someone, and it hurts to be nobody. Playing this game, it's easy to lose both ways. Yeah, it's hard to be someone and it hurts to be nobody. Oh, I hate loving what you think. I hate the way I change the way I speak. I'm stuck, oh, Lord, feeding on the hype, but just because I like it doesn't make it right
Sergio ne put que rire en secouant la tête, ne cherchant même pas à déterminer si Lara était sérieuse. Il avait pris l’habitude que tout soit une transaction entre eux et que leurs actions dépendent de leurs propres intérêts. Mais payer pour que la jeune femme ne fasse pas quelque chose ? C’était du chantage. Il serait toutefois disposé à saisir l’opportunité si cela pouvait lui éviter de se faire appeler daddy dans le futur. Il préféra néanmoins se taire plutôt que d’alimenter ses mauvaises idées, surtout maintenant qu’ils étaient dans un endroit public, avec possiblement des oreilles indiscrètes autour d’eux. Il se demanda une seconde de quoi ils pouvaient avoir l’air, si on leur prêterait un lien familial ou l’autre. La pensée ne fit que l’effleurer, rapidement envolée pour se concentrer sur la conduite du caddie et la précaution quant à ses aveux. Il appréciait la discrétion quant à sa vie personnelle mais pour le moment, il ne racontait rien que les médias n’avaient pas déjà mis en lumière. Le reste n’était que de la déduction logique. Au vu de leur passé houleux, personne ne pouvait penser que Paola était autre chose qu’un accident. Ce bébé n’était pas prévu et certains jours, Sergio peinait à réaliser qu’il avait sciemment décidé de se remettre dans le bain de la paternité. Il ne regrettait pas d’être présent pour voir sa fille grandir, il accusait juste le coup que cela avait eu sur son quotidien. Alors s’il ne cherchait pas le compliment, il le prenait volontiers. « Tu verras en arrivant à mon âge si tu te sens comme un dinosaure. Mais oui, j’ai pris mes responsabilités. Ce qui n’a pas forcément l’air de lui plaire aujourd’hui. » Il baissa les yeux sur Pao qui continuait de gazouiller gaiement, sa main fermement serrée autour d’une mèche de cheveux. Même avec trente ans de moins, il n’aurait toujours pas apprécié les nuits sans sommeil et les changements de couches permanents. Il avait passé l’âge peut-être, mais il ne se sentait pas vieux pour autant, était même plutôt susceptible sur le sujet. Il était juste un homme qui appréciait de vivre selon ses aspirations plutôt que d’organiser toute son existence selon sa progéniture, ce qui l’avait mené à tout bonnement abandonner son rôle de père pendant plus de vingt ans. C’était le genre d’erreurs qui ne se réparait pas, sauf que dans cette société, personne n’en parlait. Comme si fonder sa famille était absolument requis. Affirmer le contraire revenait à enfoncer des portes ouvertes auprès d’un tempérament comme Lara. Tant mieux pour elle. Ce n’était pas auprès de Maddy qu’il tiendrait ce genre de discours. En fait, ce serait sur la liste interminable des choses qu’il ne lui dirait pas juste pour éviter ses gros yeux et jugements moralisateurs. Surtout concernant Lara, la confusion serait facile à faire, ce qui eut le don de l’amuser. « Je pense qu’à choisir, elle préférerait savoir que je brasse de l’argent plutôt que je m’intéresse à ta pétillante et rayonnante personnalité… » Il lui rendit son sourire malicieux, reprenant exactement ses termes. « Je suis gagnant dans les deux cas. » Autant ne pas se moquer du monde ; si la mère de Pao s’imaginait des scénarios tendancieux entre Lara et lui, elle aurait partiellement raison. Elle ne lui avait pas tapé dans l’œil pour ce qu’elle avait dans la tête mais bien pour sa plastique et ce qu’elle en faisait, initialement. Si les choses avaient fini par évoluer et qu’aujourd’hui, il se verrait difficilement lui demander une danse, il n’avait eu aucun scrupule à le faire et à se rincer l’œil au début. « J’ai confiance en ta discrétion. Et si je dois être tout à fait honnête, tu es ce genre de relation que je préférerais passer sous silence. » Pas qu’il en ait honte, il tenait juste à sa tranquillité d’esprit. Surtout quand des conflits avec la blonde risquaient juste d’impacter Pao. L’idée d’imaginer sa fille dans le club de Lara le fit doucement grimacer. « Tant qu’elle le fréquente en tant que cliente… » Il avait beaucoup de respect pour les filles qui y bossaient. Mais imaginer sa fille se faire mater était quelque chose d’impossible à lui demander d’accepter. « En même temps, c’est bien la première fois que nous avons une interaction qui n’est en rien liée au club. » Ils étaient désormais entre les crackers et le pain de mie, le bébé dans le caddie, et un drôle d’arrangement tacite entre eux. Ils découvraient leur capacité à faire la part des choses, en somme. Il trouvait extrêmement curieux que la brune se sente obligée de justifier le fait qu’elle soit digne de confiance, comme si c’était encore nécessaire. « Si je pensais que tu risquais d’être un problème, on ne serait clairement pas dans cette situation. » Il aurait encore préféré supporter les cris de Pao seul, n'aurait pas laissé Lara s’approcher du tout. « Tu l’as dit, je suis un requin. Je ne crache jamais sur une opportunité pour étendre mon réseau ou mes bénéfices. Mais je mettrais autant d’acharnement à défendre le respect de ma vie privée et de ma famille. » Si c’était nécessaire, il pourrait devenir un réel cauchemar. « Ce serait insultant de te mettre en garde et je pense qu’on a dépassé ce stade. » Cela aurait définitivement traduit une piètre estime de sa personne. « Ce qui est assez intéressant je dois admettre, c’est que je te pensais parfaitement intransigeante sur les barrières entre la vie professionnelle et personnelle. » Chose que, de toute évidence, ils n’avaient pas ici. Pas alors qu’il venait d’attraper un paquet de crackers au fromage pour le mettre dans le caddie, commençant à capter les goûts de la brune. « Tu as eu pitié du bébé, ou il t’arrive tout simplement de faire des exceptions ? » Il était curieux, lui aussi.
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
“Les femmes sont difficiles à contenter, je vous donnerai bien une solution miracle, mais hein, ce ne serait pas drôle du tout...” Voilà ce que tu réponds à Sergio et les problèmes qu’il semble avoir avec la mère de la petite. Tu réponds surtout pour ne pas demeure silencieuse et faire ton intéressante, parce qu'en réalite : tu n’en sais absolument rien. Qu’il s’agisse d’être en couple ou même de partager la garde d’un enfant ou quoi que ce soit de cette nature, tu n’es pas une experte. Tu n’as jamais eu de relations avec de tels enjeux et à bien y réfléchir, tu tournerais très certainement les talons si on te proposait quelque chose de la sorte. Comme tu l’as déjà dit à Diana, tu n’es pas intéressée par trouver un partenaire, quelqu’un qui te comprenne et sur qui tu pourrais te reposer. Du tout. Tu n’as pas le temps, pas envie de changer certaines de tes habitudes et surtout, tu vis très bien ton célibat. Oui, ton mode de vie te convient, tu serais plus que réfractaire à un quelconque changement. Et tu n’as pas envie de baisser ta garde à ce point-là, tu ne désires pas être vulnérable de la sorte en réalité, te lancer dans un bilan de toutes les choses que tu as accomplies pour potentiellement séduire et charmer ? Non, très peu pour toi, tu n’as pas besoin de l’aval de qui que ce soit et ironiquement, s’asseoir sur les genoux d’un parfait inconnu et danser contre ce dernier pour qu’il s’imagine ailleurs ou avec une autre est beaucoup plus facile à envisager qu’une vie comme celle de Sergio. Et non vraiment, tu ne l’expliques pas, peut-être qu’il te manque des cases, que tu es mal assemblée, mais tu as fait ton choix sans aucun regret. Ce sera ta vie professionnelle, ton grand amour et voilà, ça n’est pas du tout une tragédie. Sergio te répond sur ta personnalité et il a le droit à un clin d’œil, alors qu’il se dit gagnant. Tu ne sais pas quoi en penser de sa réponse ou même de Maddy que tu ne connais pas du tout, tu doutes que vos chemins se croisent un jour. Tu n’es même pas étonnée ou blessée quand Sergio dit qu’il préfère garder votre relation privée et il a juste le droit à un hochement de tête. “Comme la plupart de mes clients alors ? Cela me va parfaitement.” La discrétion et un anonymat certain, voilà ce qui t’a permis d’exercer ton boulot pendant des années et de garder le secret de ton vrai métier pendant longtemps. Parce que ce que tu vends sur scène ou même avec une paire vertigineuse de talons aux pieds... ce n’est pas la réalité, la femme que tu es suspendue à quelques mètres du sol ou alors très proche de tes clients, elle n’existe pas sous les rayons du jour. Tu en as conscience, la clientèle aussi, et c’est un équilibre et une balance qui te convienne très bien. “Donc c’est un compliment le fait que vous ne soyez pas parti en courant ne me voyant ? Je ne dis pas non.” Tu acceptes et tu le comprends, dans votre métier il faut savoir faire la part des choses, trop s’impliquer ou trop en révéler ne peut qu’être dangereux, autant pour lui que pour toi. Mais franchement, tu ne vois pas à qui tu pourrais raconter une telle rencontre et tu ne vas pas le faire. Sergio te décrit comme intransigeante et c’est le bon mot. “Oh, je le suis d’habitude, mais même si je fais dans la blague, vous n’êtes pas un client, vous m’avez déjà tiré de mauvais pas et aussi bizarre que cela puisse paraitre. Je vous fais confiance.” Est-ce la première fois que tu le lui dis à voix haute ? Oui, aucun doute que oui, mais ce n’est pas la première fois que tu le penses en réalité. Sergio a ton respect depuis qu’il n’a pas minimisé la situation il y a des mois de cela quand un de ses clients s’en est pris à toi et ce respect n’a fait que se cimenter à chaque fois que l’agent est intervenu. Que ce soit pour rappeler à ses clients tes limites ou même pour faire du business. “Complètement.” Tu appuies bien sur le mot et le sourire que tu lui adresses est plus que sincère. “Alors peut-être que cela fait de moi une idiote... mais parant de ce principe, non, ce n’est pas de la pitié.” Ce n’est pas rationnel et ta garde devrait être plus élevée en sa présence, certainement, cependant, tu sais à quoi t’attendre et Sergio n’a plus rien à prouver à tes yeux. “Vous pouvez vous détendre, j’ai une haute opinion de vous.” Et c’est bien un compliment que tu lui adresses pour le coup. “Et de votre progéniture maintenant.” Paola, qui tente de suivre votre conversation, a le droit à un sourire, avant que tu ne sois en mouvement, guidant le père de cette dernière dans un autre rayon. “Passons au rayon glace, c’est là-bas que je me sens chez moi.”
Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
The more that I grow, the more that I've come to know yeah, it's hard to be someone, and it hurts to be nobody. Playing this game, it's easy to lose both ways. Yeah, it's hard to be someone and it hurts to be nobody. Oh, I hate loving what you think. I hate the way I change the way I speak. I'm stuck, oh, Lord, feeding on the hype, but just because I like it doesn't make it right
Lara savait comment jouer avec l’ego masculin, il fallait lui reconnaître cela. Sergio fut tenter de rétorquer, de défendre ses capacités à satisfaire la gente féminine, mais il se contenta plutôt de sourire en secouant la tête. Il aurait pris le conseil si c’était réellement important. Maddy et lui n’étaient que co-parents et partenaires dans le monde professionnel. Il s’efforçait de garder la paix dans ce curieux ménage quand en vérité, il ne lui devait vraiment rien. « Tu n’es pas la personne à qui j’aurais songé demander ce genre de conseils… si toutefois j’en avait besoin. » La curiosité ne vaincrait pas la fierté mal placée. Ceci dit, maintenant qu’il l’exprimait, cela paraissait franchement évident. C’était son travail après tout de mener les hommes à la baguette, de les avoir exactement où elle le souhaitait. C’était ce qui en faisait une si bonne partenaire d’affaires ; Lara ne se laissait ni piétiner, ni déborder. Avec elle, tout était toujours sous contrôle. Cela forçait la confiance sur bien des points, notamment sur la nature de leur relation. Sergio devait bien admettre que s’il venait à croiser une connaissance dans ce supermarché, il aurait bien du mal à savoir comment présenter la jeune femme. Il se contenterait peut-être de dire qu’elle était la baby-sitter, vu la manière dont Paola s’accrochait à elle. Qu’ils se voient en dehors du cadre professionnel était assez déstabilisant pour qu’il n’ait pas encore toutes les excuses. S’il continuait d’avoir un point commun avec la clientèle du club, c’était bien qu’une fois le pas de la porte passée, ils n’avaient plus la moindre raison de se côtoyer. Le concours de circonstance était juste particulièrement ironique aujourd’hui. Si sa fille n’avait pas été là à brailler à pleins poumons, Sergio se serait sans doute contenté d’un hochement de tête en guise de salutation avant de poursuivre sa route. Mais dans le cas présent, il avait été totalement gagnant à ce que la brune passe par ici. « Et passer à côté d’un peu de tranquillité ? J’aurais été idiot. Qui plus est, je devrais te retourner la question. Tu es celle qui s’est arrêtée. » Il osait penser que ce n'était pas sincèrement parce qu’elle pensait qu’il était en plein kidnapping. Peut-être qu’avoir collaboré changeait effectivement la donne. Quand bien même la nature des activités de Lara pouvait laisser de l’ambiguïté flotter, elle n’était plus un plaisir coupable, un vilain petit secret qu’il se sentait obligé de dissimuler. Cela ne voulait pas dire qu’il ne profitait pas de ses passages au club -Lara s’était même chargée de rendre ses visites particulièrement agréables-, mais ce n’était jamais sans des intérêts mutuels en tête. La satisfaction d’avoir réussi à gagner sa confiance se savourait bien plus qu’une danse. Surtout quand elle omettait le fait que dans certaines instances, il était celui qui avait fait l’erreur de jugement la menant aux dits mauvais pas. « Tu peux compter sur moi. » Pour les affaires du club en général. Sergio avait un œil sur ce club depuis sa création et sa bonne réputation lui profitait directement. Alors si elle avait un jour besoin d’un coup de main pour n’importe quelle impasse, il n’hésiterait pas à s’en mêler. Il lui devrait bien cela après cette session de baby-sitting improvisée, même si elle y gagnerait son caddie de courses qui se remplissait de glucides et de sodium à chaque nouveau pan de rayon qu’ils passaient. Il n’était pas certain que le terme de pitié soit le plus approprié mais il ne l’aurait pas pris personnellement. Il n’avait pas l’allure pour être un jeune père dépassé par sa progéniture, et pourtant… « Je suis soulagé que le sac à couches n’ait rien changé à ton opinion. » Autant s’en amuser. Pao devait être de cet avis, lâchant un cri d’exclamation. A croire que tout ce qui se passait dans son environnement était particulièrement divertissant. « Pourquoi est-ce que je sens que nos rencontres ne vont plus être limitées à une table du club ? » La question était parfaitement rhétorique. Ils verraient bien ce que le futur leur réserverait mais la barrière stricte qui existait entre eux venait de sérieusement se fissurer. « Rayon glace. Allons-y. »
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.