| (Amelyn #82) but don't you let go of my hand |
| | (#)Ven 31 Mar 2023 - 18:22 | |
| BUT DON'T YOU LET GO OF MY HAND Mon manège ne passe pas inaperçu. Raelyn me démasque et souligne, à sa manière - du moins, je le crois - que jouer avec la bouteille d’eau n’est pas l’objet de notre code. Si j’ai envie de boire - et, le cas échéant, l’idée s’agite au fond de mes tripes - c’est mon alliance qui doit rouler sous mes doigts. Or, je me l’interdis. J’essaie de lutter seul pour ne pas alarmer mon épouse et gâcher cet instant béni durant lequel Micah renoue avec la société, avec les plaisirs simples de la vie comme un spectacle son et lumière. Elle est heureuse, la petite. Stimulée par les couleurs, elle se concentre, nous repousse et je me demande quelle sera sa réaction lorsque l’heure de la séparer de ses parents surviendra. Elle approche et je n’ose pas plus regarder le cadran de ma montre que je ne tourne la tête vers Callum. J’aimerais que perdure dans le temps cette parenthèse, qu’elle ne se referme jamais. N’est-ce pas un moteur suffisant pour combattre et, ce soir, remporter cette bataille ? J’ignore combien de temps j’aurai la force de maintenir les armes bien haut devant moi. Chavirer m’inquiète et, comme à l’accoutumée, je peux compter sur la bienveillance de mon épouse pour me rassurer. Plus tard, elle sera là, ma complice. Elle fera fi de ses émotions pour se focaliser sur les miennes afin que je ne sombre pas. Elle sait les conséquences d’une chute alors que notre équilibre est menacé. En suis-je heureux ? Pas tout à fait. J’aurais préféré lui éviter ce tracas et je jure, devant qui voudra bien m’entendre, que je mettrai tout en œuvre pour ne pas flancher. Je m’accroche d’autant plus à ce serment que ma partenaire se sépare de sa fille pour me la confier. Touché par le geste, et répondant à mes instincts de papa, j’ai glissé mon visage dans le petit cou de mon bébé. Je hume son odeur familière qui inspire l’innocence et la pureté de l’âme. Je m’enivre de son parfum naturel mélangé à ses produits pour bébé dans le but d’anéantir l’angoisse qui m’étreint l’estomac. Je lui chuchote que je suis désolé, que tout se passera bien, qu’on se retrouvera bientôt et, quoique je sois persuadé qu’elle comprenne, Micah vit l’instant présent sans se soucier de mes avertissements. Peut-être y songera-t-elle, d’ici quelques minutes, dans l’éventualité où elle se sentirait abandonnée. Mon dieu ! L’hypothèse m’écrase et je maudis Aberline. Je la déteste du plus profond de mon coeur et, sans un mot, j’acquiesce aux propos de Raelyn. «Plus que temps.» Et, pour cause, je suis mort de trouille de blesser ma gamine. Je balise d’ignorer où elle se trouvera et l’identité de celui ou celle qui la bordera. La liste de mes craintes se répand à mesure que la sueur perle sur mon front. J’ai des bouffées de chaleur et si je caresse les cheveux de mon bébé, si j’embrasse le haut de son crâne, si je profite de secondes en minutes, je peine à calmer le rythme de mon coeur. Il rebondit dangereusement dans mon torse dès lors que mon ami me murmure à l’oreille qu’il est temps de nous préparer pour les “au revoir”. Je hoche la tête par la positive, mais je sais que mes yeux ne brillent pas seulement aux couleurs des feux d’artifice. Il s’illumine d’une détresse presque palpable qui, je n’en doute pas, fait écho à celle de Rae. Je saisis donc sa main. J’embrasse le dos et ma tête se penche légèrement vers mon épaule, exprimant mon dépit. Un leprechaun d’un vert gazon clôt les festivités. Ai-je besoin de mots pour avertir que le glas a sonné ? N’est-ce pas suffisant de lui tendre son bébé, de l’inviter à se lever d’une main tendue dans sa direction et, sur le chemin vers la voiture, les garder contre moi, aussi proche que possible. «Il va falloir qu’on y aille.» nous a lancé le militaire de ce ton ferme que je lui hais. Moi, j’ai répliqué sans réfléchir qu’on est pas à deux minutes près. «Sois moins rigide, tu veux ? Tu es des gosses, toi aussi.» La nervosité s’installe et, bien entendu, Micah y est sensible. La panique emplit son regard, son menton balance, ses traits se contractent, preuve qu’elle est sur le point d’éclater en sanglots. Au contraire, elle ne se débattrait pas en tendant les bras vers moi. Elle ne geindra pas - pour commencer - et ne serait pas aussi remuante dans les bras de sa maman. Elle me brise le coeur et, ignorant ce qu’on attend de moi, j’enveloppe ma conjointe et le fruit de notre amour de toute l’envergure de mes bras. J’agis en silence :que dire, de toute façon ?
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Sam 1 Avr 2023 - 16:42 | |
| but don't you let go of my hand Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
La détresse que je ressens à l’idée de laisser partir Micah d’une minute à l’autre a un avantage : j’y puise une motivation sans limite. La motivation de mettre fin à cette situation et pour cause : je ne suis pas une biche apeurée que Lou Aberline peut pousser à se terrer ou même qu’elle pourrait mettre en fuite. Je n’ai pas peur de l’ancienne prostituée et il est plus que temps que je le lui montre. Bien sûr, l’idée de lui faire payer m’effleure et je ne peux pas non plus dire qu’elle ne reste pas terrée dans un coin de mon esprit, dès lors que je la chasse au profit de quelque chose de plus sensé : une rencontre. Je me moque qu’elle sache que nous avons deviné ses intentions. Elle comprendra alors qu’elle a été trahie, peut-être qu’elle saura qui pointer du doigt, mais je n’en ai cure. J’ai une dette envers Solas Forthys, mais je n’envisage pas de la régler au détriment de la sécurité de Micah. Elle compte plus que mon envie de ne pas être redevable. Le foutre dans une merde noire ne chatouille pas ma confiance : s’il n’est pas idiot, il se doute de toute façon que nous finirons par agir, étant donné la gravité de l’information qu’il m’a relayée. « Plus que temps. » Je hoche la tête, satisfaite mais pas surprise qu’il partage mon point de vue. « Sa guérilla, sa petite vengeance de collégienne est allée trop loin. » Je trace la ligne là où la vie de mon bébé est mise en danger. Avant, elle était pour moi comme une abeille, cette bestiole dont elle a fait la représentation, le symbole de sa petite association de malfaiteurs. A peine gênante, agaçante, mais pas dangereuse ou point que je ne mette les moyens illimités du Club en marche pour l’annihiler. Si elle n’est pas capable d’être raisonnable et d’accepter les conditions d’une trêve ou, en tout cas, l’établissement de frontières à notre combat, alors je n’hésiterai plus. Et tant pis si la réponse paraît démesurée. « Je vais la faire taire. » Je le dit avec toute la détermination d’une mère qui protège son petit. Je la ferai taire par tous les moyens. C’est ça, qu’Amos doit réellement comprendre.
« Il va falloir qu’on y aille. » J’ai entendu le militaire s’approcher de nous. Je n’ai pourtant pas daigné tourner la tête dans sa direction, priant pour qu’il se montre raisonnable et qu’il réalise que nous brusquer n’est pas la meilleure des options. Ne nous dis pas quoi faire, voilà la remarque acerbe à laquelle il échappe puisqu’Amos est le premier à faire entendre sa voix. « Sois moins rigide, tu veux ? Tu as des gosses, toi aussi. » Je pôse un regard noir de colère sur le militaire qui n’est certes pas la bonne cible, mais la seule qui soit en face de moi pour l’instant. Micah le ressent, Micah s’agite dans mes bras et gémit déjà, alors je dépose un baiser sur son front et pose ma main sur l’épaule d’Amos. « On se met à l’écart, tu veux bien ? » Je n’ai pas envie de laisser Micah partir mais, avant toute chose, je n’ai pas envie que les sanglots soient le dernier souvenir que j’emporterai de mon bébé lorsque nous rentrerons seuls au loft, ce soir. Refermant mes bras autour de ma princesse, je m’éloigne avec son père et notre garde du corps sur les talons, avant de déposer ma fille dans un carré d’herbe un peu plus loin, à l’écart de la foule, et de m’agenouiller à son niveau alors qu’elle s’accroche à mes mains. « Tout va bien princesse, d’accord ? » Micah se fraye un chemin jusque dans mes bras, et je serre son petit corps contre le mien. « Tu vas partir en vacances avec Callum, mais ce sera très court, je te le promets. Tu comprends ? » Elle comprend au moins en partie, ou peut-être ressent-elle notre angoisse à l’idée qu’elle nous soit arrachée, puisqu’elle attrape mes cheveux dans ses petits poings pour demeurer contre moi.
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| | | | (#)Dim 2 Avr 2023 - 1:15 | |
| BUT DON'T YOU LET GO OF MY HAND Enfin, je retrouve mon épouse. Il n’est plus question de s’enfermer dans l’appartement en attendant le pire. Je vais pouvoir me débarrasser de cette impression de vivre perpétuellement dans la peur, ce qui ne nous ressemble pas. Mon épouse est une force de la nature. Quant à moi, un essaim d’abeille ne m’effraie pas. Dès lors, j’acquiesce de plusieurs hochements de tête sans feindre un soulagement en demi-teinte. Comment l’être pleinement alors que notre bébé nous sera bientôt arraché ? Comment ne pas regretter ma décision ou ne pas me convaincre qu’il en existait une autre et que nous avons simplement mal cherché ? Qu’à vivre retranché entre le loft et le casino, séparés et soumis à notre émotionnel, nous avons mal cherché ? Pétri de doutes, je serre le fruit de notre amour plus près de moi encore. Je pose mes lèvres sur le haut de son crâne et sur sa joue. Je profite de sa présence tant que c’est encore possible et je dompte l’inquiétude de ne plus jamais la retrouver. Je la chasse de toutes mes forces, épuisant ma volonté, si bien que je joue machinalement avec mon alliance. C’est le signal et je devine qu’il ne passera pas inaperçu au regard de ma dulcinée. Toute concentrée qu’elle puisse être sur son enfant, rien ne lui échappe me concernant. Ce n’est pas étonnant : l’inverse n’existe pas non plus. Mon épouse et notre progéniture sont le sel de mon existence. J’en prends soin. Je les observe. Je veille à leur bien-être parfois au détriment du mien. Alors, oui, je déteste l’intervention de Callum pour ce qu’elle implique. Je hais cet instant où nous quittons nos places afin de trouver la voiture sagement garée sur le parking. Elle est entourée de trois autres berlines noires conduites par des types à la botte de mon frère d’armes. Le militaire en moi est rassuré : chacun connaît son rôle, ma fille sera en sécurité. En revanche, le père est aux abois. Mon âme brûle de tristesse d’entendre cette dernière sangloter. Elle ressent qu’un changement s’opère et elle a peur, ma gamine. Je jurerais que juste avant ce moment où je l’ai confiée à sa maman, son petit coeur battait trop vite, beaucoup plus vite qu’à l’habitude. Ma détresse, face à ce triste fait, je la manifeste en mots mauvais envers Callum. Je le tance d’être plus attentif aux émotions de ma famille. Je l’invite à ne plus penser avec méthode le temps de quelques minutes, des minutes comptant parmi les plus pénibles de ma vie. Ainsi ai-je accepté de m’éloigner de la horde soucieuse de préserver ma gamine des dangers qui la menacent. J’ai observé mon épouse agir en la posant sur un sol “douillet” de gazon et, sans me soucier de salir mes jeans, j’ai pris place à côté de Micah. Elle tient assise, mais j’ai glissé ma main dans son dos, écoutant sa maman lui raconter des histoires vraisemblables. Elle lui narre un récit somme toute vraie dont elle défalque les détails. Et si elle les comprenait, mon bébé ? Si elle devenait soudainement lucide sur ce qui se joue pour et contre elle ? «Vraiment très courts. Parce que maman et moi, on n’aime pas quand tu es loin de nous.» ai-je tenté à mon tour, cherchant à retirer les cheveux de Raelyn de la menotte de notre enfant. «Micah. Ecoute papa.» J’essaie d’attirer son attention et, pour m’aider, je la soulève pour l’asseoir sur l’un de mes genoux. « Tu veux bien arrêter de pleurer s’il te plaît ? » Peux-tu essayer sinon mon coeur exploser dans ma poitrine ? « Et m’écouter…» J’ai remarqué, au loin, Callum s’impatienter. J’ai cependant ignoré pour me balancer de gauche à droite avec l’espoir de sécher les larmes qui roulent sur les joues de ma princesse. «Puis, quand on sera tout ensemble, on partira tous les trois. On ira dans le plus grand aquarium du monde… Pas vrai ? » ai-je ajouté en levant les yeux vers ma conjointe, qu’elle appuie mon propos. Suis-je ridicule ? Peut-être. Je serais prêt à jurer qu’elle intègre chaque mot tant que mon bébé - elle le sera toujours - ne souffre plus. |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Dim 2 Avr 2023 - 14:18 | |
| but don't you let go of my hand Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
C’est Aberline que je hais de toute mon âme alors que ma gamine éclate en sanglot dans mes bras et que je suis obligée de la déposer à terre pour qu’elle se calme, pour la calmer, mais puisqu’elle est absente, c’est vers Callum que je dirige toute ma colère. C’est aussi lui qui aurait été la victime de ma verve si Amos n’avait pas été le premier à le rappeler à l’ordre. Je sais qu’il n’envisage pas son ancien frère d’arme comme un subordonné – ce qu’il est pourtant à mes yeux dès lors qu’il est payé – mais comme un équipier. C’est donc rare, de le voir le remettre à sa place. Il le fait avec moins de véhémence que si je m’en étais chargée, et c’est peut-être mieux comme ça : c’est lui qui va garder Micah pendant je ne sais combien de temps et cela demande une confiance infinie de notre part. Moi, je n’en ai pas assez à distribuer pour confier ma fille en mettant mon cœur à l’aise à qui que ce soit, mais la fin justifie les moyens. A choisir, j’aurais voulu que nous n’ayons jamais à envoyer notre poupée loin de nous pour la protéger et, à partir de demain, je m’emploierai à rendre la ville sure pour elle.
Micah pleure à pleins poumons, désormais et ce faisant, elle me brise le cœur. Il tombe en miette à mes pieds et la poser à terre pour la calmer et la serrer dans mes bras, c’est aussi une façon de m’agenouiller pour en ramasser les miettes. Micah elle est inconsolable, et alors qu’elle se fraye un chemin dans mes bras et qu’elle accroche ses mains dans mes cheveux, je sens ses larmes mouiller pour t-shirt et dieu que j’ai mal. A son tour, Amos s’accroupit puis s’agenouille pour être au même niveau que Micah et je lis autant de souffrance dans son regard que j’en ressens moi-même. « Vraiment très courts. Parce que maman et moi, on n’aime pas quand tu es loin de nous. » Dans quelques minutes, Callum emmènera notre fille loin de nous et je crois que la réalité de la chose me frappe. Avant ce soir, avant cet instant précis, j’avais mal au cœur à l’idée de le faire, de penser à cette perspective future. Alors que ma fille pleure et s’accroche à moi, tout devient terriblement plus concret et ma gorge se serre. Si je ne m’étais pas promis que Lou Aberline ne m’arracherait aucune larme, je pleurerais avec ma fille. Une part de moi le fais, en silence et de façon invisible. « Micah. Ecoute papa. » Amos attrape la main de Micah et tente de desserre son poing pour qu’elle lâche mes cheveux. Moi, je frotte doucement son dos en essayant de la rassurer. C’est chose vaine : elle a toutes les raisons du monde de pleurer. Elle n’imagine pas notre angoisse ni ne l’invente, notre princesse. « Ecoute papa princesse. » Je répète à mon tour, alors que mon complice parviens à décrocher notre bébé de mes bras pour l’installer sur ses genoux. « Tu veux bien arrêter de pleurer s’il te plaît ? Et m’écouter… » Doucement, je me penche vers eux et caresse sa joue trempée de larmes. « Tu verras même pas le temps passer. » Si seulement je savais où elle part, où Callum l’emmène, je pourrais la rassurer et lui dire que l’on s’occupera bien d’elle. Je ne me risque pas à théoriser, au risque de m’inquiéter plus encore mais je ne suis pas à l’aise avec l’idée de mon époux et de son ami de garder la destination de ma fille inconnue pour nous. « Puis, quand on sera tout ensemble, on partira tous les trois. On ira dans le plus grand aquarium du monde… Pas vrai ? » Je dépose un baiser sur les cheveux de Micah sans cesser de caresser sa joue du bout des doigts avant d’acquiescer. « On fera tout ce que tu veux. » On partira en mer pour ne l’avoir que pour nous. Elle mangera tout ce qu’elle a envie de manger et visitera autant d’aquarium qu’elle en a envie. Tout pour ma fille et pour remettre un sourire sur ses lèvres. Malheureusement, sur l’heure, elle continue de pleurer. Micah est inconsolable et je comprends doucement que nous n’arriverons pas à la calmer avant l’heure fatidique. Laissant ma fille dans les bras de son père, je m’appuie sur mes cuisses pour me relever. Je prends une profonde inspiration, et j’échange un coup d’œil avec Callum. Il attend notre autorisation pour approcher : le rappel à l’ordre d’Amos l’a peut-être piqué, ou en tout cas il a fonctionné. Le cœur en miette, je me contente d’un hochement de tête. Je ne suis pas prête, loin de là, mais je ne le serai jamais à le voir m’arracher ma fille, la chair de ma chair, et j’en appelle à la froide calculatrice qui vit en moi. Elle sait museler ses sentiments. Elle sait rester impassible même dans des situations qui la chamboulent. C’est d’elle dont j’ai besoin, mais alors que Callum récupère Micah des bras de son père pour la prendre contre lui avec délicatesse, j’ai bien du mal à empêcher mon masque de se fissurer. Le bras qu’Amos passe autour de mes épaules après s’être relevé me calme à peine. Dans les bras de son garde du corps, du notre, Micah ne cesse de pleurer en tordant son cou pour tenter de nous apercevoir, Amos et moi. Lorsque l’ancien militaire place Micah dans la berline noire, qu’il attache le harnais de son siège-auto, je ferme les yeux et tente de faire le vide dans mon esprit. Et lorsque la voiture démarre, je colle ma joue au t-shirt d’Amos, les yeux toujours fermés. Regarder le véhicule s’éloigner est au-dessus de mes forces. Laisser partir Micah la chose la plus dure que j’ai eu à faire de ma vie et je n’ai besoin que du silence et de l’étreinte d’Amos qui m’entoure de ses bras puissants.
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Dernière édition par Raelyn Blackwell le Sam 8 Avr 2023 - 23:40, édité 1 fois |
| | | | (#)Sam 8 Avr 2023 - 14:59 | |
| BUT DON'T YOU LET GO OF MY HAND Ses grosses larmes qui roulent sur ses joues et qui délavent le bleu de ses yeux, ses mains serrées sur une mèche de cheveux de sa mère et qui la tire vers elle de toutes ces forces, ses pommettes qui grossissent et la contraction de ce tout petit coeur qui saisit que nous nous séparerons d’elle dans les secondes à venir, toutes ces réalités ressuscitent ma colère atavique et me brise le coeur. J’ai beau saisir mon enfant dans mes bras, l’asseoir sur mes genoux, la bercer et lui chuchoter des promesses que je ne suis pas certain de pouvoir tenir - elles ne dépendent pas que de Raelyn et moi, mais aussi de la volonté de Lou à montrer le bout de sa queue - ma gorge est prise en étau par mon chagrin. Mon coeur se déchire en tant de morceaux que je ne suis pas certain d’être en mesure de les recoller pour qu’il fonctionne de nouveaux correctement. Je suis transi par la peur liée à l’ignorance - où terrera-t-on mon bébé - et par les conséquences de cet abandon sur mon moral et sur mon addiction. Ne serais-je plus que l’ombre de moi-même ? Au contraire, vais-je persister à agir en militaire et me contenir afin de ramener Micah auprès de nous le plus rapidement possible ? Sur l’heure, je n’en sais rien. Je suis trop concentré sur le drame qui se joue devant nous, parents impuissants, victimes de la folie d’un toxicomane qui à la folie des grandeurs. Pour le moment, je suis mortifié d’être incapable d’essuyer les sanglots qui inondent le minois de Micah. « On fera et on ira où tu voudras.» ai-je appuyé le propos de mon épouse, conscient que les désirs de l’absence seront pour nous des ordres. Si la petite était vouée à devenir raisonnable, nous la transformerons en capricieuse, mais qu’importe… nous en prendrons notre parti puisque toute erreur d’éducation, pour le commun des mortels, sera notre seule façon de demander pardon à notre enfant. Pardon de t’avoir éloignée de nous. Pardon de t’avoir mis en danger. Pardonne-nous ces émotions qui te traversent et que tu es trop jeune pour gérer avec pondération. Je dénombres déjà toutes les raisons pour lesquelles elle mérite des excuses et, ce qui reste de ma volonté s’effondre au moment où Callum réponds aux ordres de Raelyn. Il l’arrache de nos bras et, quoique je sens qu’il déteste son rôle, une part de moi lui en veut. Un autre doute de l’excellence de notre solution. Peut-être en existait-il une autre. Peut-être que Rae et moi n’avons pas assez cherché dans les tréfonds de notre imagination. Peut-être que nous sommes demeurés hermétiques à une donnée qui nous aurait tous préservé de ce manège. Or, c’est faux. En mon fort intérieur, j’en suis persuadé, mais je réagis sous le joug de l’émotion tandis que j’embrasse la petite une dernière fois, que je l’observe tendre les bras dans notre direction, en vain : nous ne pouvons la récupérer. Que faire à présent ? Que dire à celle que j’entoure de mes bras quand je souffre autant qu’elle ? Le silence est-il d’or dans ces conditions ? Faut-il lui préférer l’argent de la parole ? Quand bien, je ne saurais quel mot prononcé. Alors, je me contente de serrer Raelyn contre mon flanc, très fort, comme si je craignais qu’elle ne s’envole elle-aussi. Contrairement à cette dernière, je ne réussis pas à détourner mon regard des berlines qui prennent la direction de l’autoroute. Je suis assailli par des questions : qui prendra soin de ma pupille ? Dans quel bâtiment sera-t-elle gardée ? Pourra-t-elle jouer en extérieur ? Respirer ? Ces gens, qui veillerons sur elle, auront-ils mieux à lui offrir que les murs du loft ? Plus j’y pense, plus je me brise. Je relâche ma prise sur ma partenaire. Mes genoux ramollissent. J’ai besoin de m’asseoir et de fumer une cigarette, ici-même, aux abords d’une artère principale menant à l’extérieur de Brisbane. Alors, je m’exécute, je tire deux cigarettes de mon paquet et j’en tends une à Rae tout en l’invitant à prendre place à mes côtés. J’ai tiré plusieurs lattes avant de me décider à ouvrir la bouche. «Il faut se mettre au travail, au plus vite.» Inutile de préciser l’objet : il est clair pour nous deux. « Où je ne sais pas combien de temps je vais tenir alors que….» Alors que cette expérience douloureuse rouvre de vieilles cicatrices. «Alors que j’ai vécu ces moments trop souvent. Rentrons, sur le catamaran. Peut-être que si elle sait qu’on s’y trouve, on aura pas besoin de l’inviter à une rencontre, qu’elle se montrera d’elle-même.» Peu de chance que nous dormions, nous serons aux aguets et nul doute que désamorcerons toute tentative d’assassinat. |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Dim 9 Avr 2023 - 20:11 | |
| but don't you let go of my hand Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
J’ignore d’où me vient l’élan de clairvoyance, de pragmatisme froid et décidé qui me permet, d’un simple hochement de tête, d’autoriser Callum à emporter ma fille loin de moi. Ou plutôt, j’ignore où il était passé tout ce temps. Mon sens logique prend souvent le dessus sur mes instincts et toujours sur mes pulsions et il n’existe que de rares exceptions à cette règle mais, jusque-là, Micah était la parfaite et plus criante, d’exception. Avec elle, tout n’était qu’une question de farouche instinct animal. Mais il n’est plus question que d’elle. Il est également question d’Aberline, du Club, de ses ennemis, ses manigances et ses dangers et pour être capable de jongler avec eux, il n’y a que la froide criminelle qui soit qualifiée, pas la mère.
Pour autant, mon cœur se déchire. Il se déchire parce que Micah ne nous est pas prise dans le calme et la tranquillité, mais dans les cris et les larmes d’une petite fille trop jeune pour comprendre que ce qu’il se passe est temporaire, trop jeune pour ne pas réagir en écoutant les siens, d’instinct. Mon ventre se retourne. Mes poings se serrent, jusqu’à ce que mes ongles s’enfoncent dans la paume de ma main douloureusement. Je les rêve déchirant la gorge de Lou Aberline un peu plus fort à chaque nouveau sanglot de ma princesse.
Si j’avais été seule maîtresse à bord, je serais restée enveloppée par les bras d’Amos jusqu’à ce que la douleur me semble moins vive, jusqu’à ce que je cesse d’entendre les cris de Micah à l’intérieur de mon esprit, jusqu’à ce que le jour se lève et que soit venue l’heure de mettre sur pied un plan visant à faire payer à ma Némésis l’éloignement de mon enfant. Mais Amos me lâche. Ses bras tremblent et, focalisée sur ma propre douleur, je ne l’avais jusque-là pas remarqué. Interdite, je le fixe faire quelques pas, s’asseoir en équilibre sur le parapet de la départementale, sortir une cigarette de son paquet et de m’en tendre une. Sans oser troubler le silence qui s’est installé depuis que la voiture a disparu – je n’arrive pas à savoir s’il est salvateur après les pleurs de Micah ou si, au contraire, il leur permet de se jouer en boucle dans mon esprit – je me glisse à ses côtés et j’attrape la clope qu’il me tend du bout de mes doigts froids. « Il faut se mettre au travail, au plus vite. » Encore sonnée, je hoche la tête, les yeux dans le vide, la cigarette au creux de mes lèvres. « Où je ne sais pas combien de temps je vais tenir alors que… » Il a joué avec son alliance. Je n’ai pas relevé puisque Micah était dans ses bras, qu’elle était le centre de notre attention, mais je l’ai vu. Cet appel à l’aide – c’en est un entre nous – ne sera pas ignoré. « Alors que j’ai vécu ces moments trop souvent. Rentrons, sur le catamaran. Peut-être que si elle sait qu’on s’y trouve, on aura pas besoin de l’inviter à une rencontre, qu’elle se montrera d’elle-même. » L’une de mes mains tient la cigarette sur laquelle je tire trop souvent pour transpirer la sérénité, et l’autre glisse jusqu’à sa cuisse, sur laquelle mes doigts s’enroulent. « Tu vas tenir. » Ma phrase ne laisse aucune place au doute raisonnable, aucune place à un autre choix que celui-là et pour cause : il a fait trop de chemin pour replonger maintenant. Nous avons fait trop de chemin. Il va tenir pour sa fille, parce qu’elle reviendra et qu’elle aura besoin de son père, à ce moment-là. Finalement, au terme d’un nouveau silence, je hoche la tête. « Va pour le catamaran. » Je ne l’envisage pas tant parce que j’espère y provoquer une rencontre "fortuite" avec Aberline, mais parce qu’il est moins imprégné de la présence de Micah. Si nous avons déjà fait quelques sorties en mer avec notre fille, le lieu est toutefois moins indissociable d’elle et d’images d’elle que l’est le loft et, pour me sortir de la tête ses pleurs et ses cris, c’est ce dont j’ai besoin.
La route jusqu’au loft se fait dans un silence religieux, un silence de mort et, une fois sur la marina, Amos agit en véritable militaire. Chaque recoin de l’emplacement du bateau, chaque centimètre carré du pont du catamaran et chaque tiroir de la cabine est passé au peigne fin et, lorsque je suis certaine que mon complice a dépassé le stade du zèle, je l’interromps en posant ma main sur le côté de sa nuque pour le ramener à moi. « Il n’y a rien. » Pas de caméra. Pas de système d’enregistrement. Pas d’explosif ou autre piège. J’ai confiance en ses compétences, et je le connais assez pour savoir lorsqu’il franchit la limite entre le doute raisonnable, et la paranoïa. Avec une douceur qui laisse percevoir une pointe de fièvre, je l’attire contre moi pour l’embrasser. « Fais-moi oublier. » Entre deux baisers, je souffle cette requête contre ses lèvres. Mes mains glissent sous son t-shirt, s’attachent à la boucle de la ceinture de son jean pour la faire céder. « Aide-moi. » Aide moi à penser à autre chose qu’aux hurlements de Micah, qu’à ses pleurs et à ce que j’ai ressenti lorsque Callum a claqué la portière de la voiture qui a emmené Micah loin d’ici. « Je peux pas réfléchir ce soir. Je peux pas penser. » J’ai besoin de lui, de sa chaleur et de ses baisers pour me ramener les pieds sur terre. Alors, je couvre sa gorge de baisers, en espérant qu’il flatte ma peau de ses lèvres à son tour pour que je n’ai plus à penser à rien d’autre qu’à son corps contre le mien. « Aide-moi. »
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| | | | (#)Mer 19 Avr 2023 - 23:53 | |
| BUT DON'T YOU LET GO OF MY HAND Aucun parent ne s’habitude à une séparation d’avec son enfant. J’en ai vécue de nombreuses et, pourtant, je suis tout de même déchiré en deux lorsque Callum emmène Micah loin de moi, loin de nous, ses parents. Bien sûr, je rejoins Raelyn. Je la presse contre moi et, si je m’écarte pour m’asseoir au milieu de ce nulle part, je ne l’exclus pas des émotions qui me perforent. Jouer avec mon alliance est un message à son adresse. Tirer une cigarette pour elle de mon paquet, ça signifie : je suis toujours là. J’ai l’air à des kilomètres, perdus à un carrefour de mes souvenirs, mais je suis tout de même avec toi. Briser mon mutisme ne consiste pas uniquement à ouvrir des portes ouvertes - nous n’avons pas besoin des mots pour nous motiver à agir contre Aberline et ainsi retrouver notre princesse - mais bien à affirmer que je n’oublie pas les enjeux, que je ne suis pas auprès du fantôme de Sofia en train de pleurer la certitude que je ne reverrai plus sa petite soeur. Je suis gorgé de confiance envers l’équipe que nous formons, Raelyn et moi. Je ne mens tandis que je me fie à cette petite voix qui chante tel un péan, dans mon cerveau malade, que personne ne peut nous atteindre, nous blesser, nous séparer ou nous priver de notre bébé. Bientôt, mon couple sera prêt à en découdre avec la menace. En attendant, j’ai besoin d’évasion et de mon épouse, dans mes bras, son corps nu contre le mien. Oserais-je l’avouer cependant ? Est-ce qu’elle trouverait cette réclamation de bon ton, mon épouse, maintenant que nous vivons des heures difficiles ? L’estimerait-elle cavalière ? Déplacée ? Sera-t-elle outrée par la petitesse de mon comportement alors qu’il est en partie motivé par mon envie de boire ? Evidemment, mon seul moteur ne réside pas dans mon assuétude. Je reste la victime de mon désir pour mon épouse. Toutefois, elle y contribue et le nier équivaudrait à une insulte. Aussi n’ai-je ajouté un traître mot. J’évite tout baiser trop appuyé qui réveillerait mon instinct malsain. Je propose de nous réfugier sur le catamaran pour ce qu’il ne détient pas en souvenirs oppressants, compte tenu des circonstances, de l’évolution de Micah. Ce havre de paix saura peut-être me consoler à défaut d’inhiber la nécessité de noyer ma peine dans l’alcool, un alcool fort comme un whisky sans glace. Sur l’heure, une vodka pourrait ravir mes papilles. Est-il utile de préciser que je perds l’équilibre au bord du précipice ? Mon silence dans la voiture n’est-il pas révélateur ? Ne l’est-il pas tout autant dès lors que nous nous enfermons sur un bateau que j’ai fouillé au peigne fin ? Je me suis assuré de notre sécurité en le sondant du sol au plafond en passant par les extérieurs et les alentours. Sans Raelyn, j’aurais transformé cette tâche en obsession, une nouvelle pour chasser la précédente a minima durant une heure. L’addiction m’aurait rattrapé tôt ou tard. En attendant, je m’accroche à la voix rassurante de ma dulcinée. «J’avais besoin d’être sûr. Ce n’est pas le moment d’être négligent.» ai-je avoué, mes bras retombant le long de mon corps, satisfait par ma prudence et, malgré tout, érodé par la méfiance qui nous entoure au quotidien. Comment aimerait-elle s’en assainir, ma complice ? Se pourrait-il qu’elle se creuse une place entre mes bras avec, derrière la tête, des idées peu catholiques ? Puis-je me fier à mon intuition devant un baiser si prometteur ? D’abord, je nage dans le doute : je m’abandonne sans toucher. Par la suite, conduit par une phrase évocatrice, je lâche prise. Je jure être capable de percevoir distinctement les battements de son coeur et, hypnotisé, je ne lui réponds que par les gestes. Défaire la boucle de ma ceinture sans préavis révèle les couleurs de l’ébat à venir. Rae, elle aspire à ce qu’il soit intense, à ce qu’il défalque de sa mémoire le chagrin et l’inquiétude à grands renforts d’intensité. Alors, je m’exécute. Je ne rechigne pas puisque sa convoîtise et ses aspirations rencontrent les miennes. Je l’effeuille en négligeant la douceur et, au lieu d’opter un support confortable, je pousse ma dulcinée contre le plan de travail de la cuisine. C’est elle qui sera le témoin de notre fougue dont s’ensuivra la construction de cette bulle de tendresse dans laquelle nous nous enfermerons aussitôt nos méfaits accomplis. La routine n’abîme pas nos rituels. Notre vie est exempte de ce travers qui tue les couples à petits feux. En outre, la démarche fonctionne. Peu à peu, l’effroi s’évapore avec la sueur de chacun de nos pores. La rancoeur s’échappe à chacun de nos feulements. La tristesse se mue en plaisir quand la température grimpe jusqu’au point de liquéfaction de notre passion. Nous ne sommes plus solides, Rae et moi. Nous sommes plus mous que de la guimauve. Notre respiration saccadée jusqu’alors peine à retrouver un tempo régulier. Nos corps, toujours emboîtés, se réchauffent de la chaleur de l’autre. « J’avais besoin de ça aussi.» ai-je confessé, mes bras la serrant très - trop fort - et mon front posé sur le sien. « Et maintenant, j’ai besoin d’une douche et de m’allonger près de toi… d’essayer de dormir peut-être, si on peut.» A défaut, nous occuperons la soirée en parlant le langage que nous maîtrisons le mieux du reste de la nuit, la colorant de teintes, non pas moins chaudes, mais plus délicates. Bien entendu, Morphée nous boudera. J’en suis conscient, tout comme je devine que je lui poserai une question, une seule, particulièrement concise, mais dont la réponse m’importe : «Tu n’as pas trop mal ? » Le cas échéant, je négocierai avec la ferveur d’un père et d’un mari pour qu’une solution alternative au secret trop brutal : où a-t-on caché Micah ?
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Jeu 20 Avr 2023 - 22:39 | |
| but don't you let go of my hand Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
Chaque recoin du catamaran est fouillé méticuleusement par Amos et, parce que je sais qu’il a besoin de se rassurer, de sentir qu’il maîtrise quelque chose – n’importe quoi dans notre situation délicate, je le laisse faire. Je ne l’arrête que lorsque je considère que le réflexe sain se mue en obsession. Le mieux est l’ennemi du bien. Je sais qu’en termes de sécurité, on ne peut pas trop en faire mais la fouille de ma moitié ayant été réalisée avec une précision militaire je n’ai pas peur qu’il soit passé à côté de quelque chose la première fois. Le laisser recommencer encore et encore, c’est prendre le risque qu’il renoue avec des comportements dangereux pour lui. Entre nous, le silence n’a jamais été pesant, comme il peut le devenir dans ces couples qui n’ont pas ou plus grand-chose à se dire, mais celui qui s’est installé sur le bateau alors qu’il le fouillait l’était. Le bruit des tiroirs, le grincement des portes et le martèlement des pas d’Amos sur le plancher de la cabine est devenu pour moi insoutenable, chaque minute passée à le regarder sécuriser l’endroit en silence me replongeant dans la scène qui s’est déroulée sous mes yeux il y a quelques minutes : le départ de Micah en larmes et plongée dans l’incompréhension la plus totale. A-t-elle pensé que nous l’abandonnions ? Pleure-t-elle encore à l’heure qu’il est ? Est-elle arrivée à destination ou notre garde du corps l’emmène-t-il encore plus loin ? A choisir et quitte à ce qu’elle ne soit pas auprès de nous, je préfèrerais qu’elle soit le plus loin possible d’Aberline. Il est impossible pour Callum de prendre l’avion avec un bébé et sans aucun de ses parents donc elle ne quittera pas le pays, mais je la rêve toutefois à l’autre bout du pays, à défaut de l’imaginer en sécurité sur un autre continent.
Et en même temps, mon cœur saigne de l’imaginer si loin de moi, de savoir que je suis trop loin pour lui venir en aide si quelque chose lui arrivait, de craindre que l’information d’un malheur ne mette trop de temps à arriver pour que je puisse faire autre chose que constater le drame. Plus simplement, l’idée qu’elle se sente seule, pleure la nuit et m’appelle en vain pendant des heures me tord le ventre. Face à cette perspective, j’ai du mal à considérer que nous avons fait le bon choix. J’ai du mal à ne pas rêver d’attraper le téléphone d’Amos pour appeler Callum et lui dire que nous avons changé d’avis, que Micah doit nous être rendue sur le champ. Je n’y parviendrai pas sans distraction : c’est également pour cette raison, plus égoïste, que je ramène mon complice à moi et l’interromps dans sa quête sans fin. J’ai besoin de lui. J’ai besoin de sa peau contre la mienne et de ses mains sur mon corps pour ne plus penser à rien d’autre. « J’avais besoin d’être sûr. Ce n’est pas le moment d’être négligent. » - « Tu es sûr. Tu as déjà tout vérifié au moins une fois. » Si ce n’est deux. A un moment, j’ai décroché et perdu contact avec la réalité, observant le ballet de mon complice le regard vague. Sans lui, je n’arriverai pas à faire autre chose que ressasser, que de penser aux pleurs de notre fille. Ce dont j’ai besoin devient une évidence alors que je l’embrasse puis, plus pressante, que je glisse mes mains sur son t-shirt avant de m’attaquer à la boucle de sa ceinture. Je n’ai pas besoin de douceur et de gestes tendres. Je n’ai pas besoin qu’il prenne son temps pour me déguster puisqu’au contraire, j’aspire à ce qu’il me consomme comme un café court. J’en ai besoin pour me remettre en marche, pour chasser les souvenirs de ce soir qui tournent dans mon esprit comme si j’étais un disque rayé et trouver la force d’agir pour récupérer ma fille.
J’ai besoin de ça, mais j’ai aussi envie de lui. L’inverse serait profiter de lui, si j’initie peut-être ce corps à corps pour toutes les mauvaises raisons, Amos est tout simplement le pilier de mon existence et, le sexe, le plus efficace de nos modes de communications. Au-delà de ma fièvre, mes baisers lui soufflent que je suis terrifiée et que j’ai mal au cœur. Mes gestes empressés expriment bien mieux que les mots que j’ai besoin d’être rassurée et, mes gémissements signe que, enfin, je lâche prise. Lui faire l’amour, c’est un besoin, c’est un essentiel même si, ce soir, c’est aussi un exutoire. C’est une façon de lui dire je t’aime autant que j’ai confiance en toi et j’ai peur : nous savons tous les deux que les fois où je prononce ces derniers mots à l’oral sont rares.
« J’avais besoin de ça aussi. » Je le tiens fermement contre moi, Amos, peu désireuse et pas prête à le laisser s’envoler. Je glisse une main dans ma nuque pour la masser, avant d’enrouler à nouveau mes deux bras autour de la sienne et de déposer mon front contre le sien. « Je sais. » Nous n’avons pas besoin de mots pour confesser ces choses-là. Ses bras me serrent un peu plus fort contre lui, et je glisse mon visage au creux de son cou. « Et maintenant, j’ai besoin d’une douche et de m’allonger près de toi… d’essayer de dormir peut-être, si on peut. » - « J’ai pas la force de prendre une douche. » J’ai l’impression que de rester droite et fière alors qu’on emmenait mon enfant m’en a vidée. « Porte moi jusqu’au lit. » Un baiser déposé contre son cou traduit un s’il te plait qui n’est pas nécessaire, dans ce genre de moment. « Tu n’as pas trop mal ? » Je ferme les yeux et prends une longue inspiration. Sans les rouvrir, je redresse ma nuque pour déposer à nouveau mon front contre le sien. « J’ai le cœur brisé. » S’il était quelques centimètres plus loin, il n’aurait pas pu entendre mon murmure. « Elle aussi. Tu l’as entendu ? » Mon cœur de maman m’a-t-il privée de mon objectivité ? Ai-je ajouté une dimension tragique à des pleurs normaux de bébé inquiet parce que c’est ce qui me fait peur, au fond, de la traumatiser ? Je l’ai déjà confié à Amos : je ne sais plus si mes instincts sont trompeurs ou si, dans le cas présent, je peux toujours m’y fier.
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| | | | (#)Sam 22 Avr 2023 - 20:22 | |
| BUT DON'T YOU LET GO OF MY HAND Avec le recul, ce n’est pas étonnant que Rae et moi ayons consommé notre passion au milieu de la pièce de vie du catamaran, sans autre préavis que des supplications partagées par les mots pour elle ou des regards pour moi. Plus vêtu que le contraire, je tire ce constat alors que ma dulcinée s’étire, se raccroche à ma nuque et pose son front contre le mien. Moi, je soupire mille émotions, terrassé par le départ de ma vie, mais rassuré par ce que mes envies de boire me sont passées. Flancher nous aurait impacté sur l’instant, mais également à plus long terme. En plus du retour à la case départ, je n’aurais pas été en état de réfléchir le lendemain. Mon cerveau et mon corps auraient été anesthésié parce que mon corps a perdu le réflexe de métaboliser rapidement l’alcool que j’ingurgite. Alors, je m’autorise la satisfaction à défaut d’exprimer de l’enthousiasme, pas tant qu’il ne soit pas autorisé au vu des circonstances, mais parce que le coeur n’y est pas. Lorsque j’ai proposé d’éloigner ma gamine, il s’est fissuré. A mesure que le temps s’est égrainé, les brèches se sont étendues. Ce soir, il est tombé en morceaux au pied des rambardes de sécurité d’une aire d’autoroute tandis que mon bébé, dans les bras de Callum, s’époumonait, les bras tendus en direction de sa mère et moi, ses piliers, ses seuls points de repère solides. Prendre une douche m’aidera-t-il à me débarrasser de ce souvenir ? Peu de chance. Pourtant, j’ai envie d’essayer et je regrette que ma compagne refuse de m’accompagner. Je le déplore, mais je la comprends tout de même. «Je dois…» Même si j’adore quand son parfum mélangé à la sueur d’une fièvre est collée à ma peau. «Tu pourrais rester dans la salle de bain quand même ? Après, je te porterai où tu voudras. » l’ai-je priée avant de l’interroger sur ce qu’elle ressent. Elle n’en fera pas un secret, pas avec moi. En outre, ma démarche est plus bienveillante qu’hypocrite. Je ne m’inquiète pas d’elle avec l’espoir que notre douleur résonne en écho. Je me tracasse parce que je déteste quand Rae souffre, d’une façon ou d’une autre, un peu ou beaucoup, à cause de moi ou non. Je ne supporte pas non plus qu’elle ait peur et, quoique je ne me sois pas préparé à ce qu’elle m’annonce fièrement : “je garde la pêche”, je suis chagriné par cette vérité évidente. «Le mien l’est aussi.» Je secoue la tête, dépité, loin de toute pudeur cependant. Je confesse mes failles au même titre que ma complice. «On l’a tous, je pense. Mais, on va régler ça, très vite.» Nous entreprendrons de nous défaire de la menace autour de notre foyer quand nous ne serons plus sonnés par le spectacle horrifiant dont nous avons été témoins plus tôt. En attendant, nous cultivons l’illusion de la normalité à l’aide de tendresse, en nous occupant durant toute la nuit pour les heures s’écoulent plus vite jusqu’à nous endormir moins de cent-vingt minutes, juste avant que le soleil ne se lève.
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| | | | | | | | (Amelyn #82) but don't you let go of my hand |
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