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Message(#)(Jenna #1) i'm searching for comfort in your arms tonight EmptyJeu 2 Mar 2023 - 18:38



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@Jenna Caldwell & August Constantine
Janvier 2023, maison de Jenna, Toowong. Il a été aux abonnés absents pendant des semaines. Il est revenu il y a peu, pour passer les fêtes avec le reste de la fratrie Constantine et les Weatherton. Comme à leur habitude, les faux semblants étaient de mise, des sourires forcés usés à foison pour ne laisser rien transparaître sur leurs blessures respectives, sur l’amertume ou les tensions existantes au sein de cette famille claudicante. Bien plus facile que d’assumer tout ce qui ne va pas, et si cela a toujours eu le don d’agacer August, il doit reconnaître que de ne pas avoir été au centre de l’attention durant celles-ci ne lui a pas déplu. Il est passé inaperçu, et c’est tout ce qu’il souhaitait, bien qu’il ait pu sentir des regards en coin, inquiets sur sa personne, mais des regards qui se sont vite détournés dès l’instant où il tournait la tête vers ceux-ci. Mais au fond, comment reprocher à ses proches de s’inquiéter pour lui ? Quand il a été la risée de toute la famille en se faisant plaquer devant tous les invités le jour de son mariage ? Qu’il a fui cette cérémonie après avoir été ridiculisé et qu’il a à peine donné signe de vie après ça, au point de partir à l’autre bout du pays pendant trois mois ? L’inquiétude est sûrement grande au sein de la famille Constantine/Weatherton mais August n’est pas prêt. Il n’est pas prêt à affronter le regard de chacun d’eux, il n’est pas prêt à avoir une conversation au sujet de son non-mariage alors qu’il n’assume pas lui-même sa nouvelle situation. La pilule n’est toujours pas passée, elle est même cruellement restée au travers de sa gorge et plutôt que de passer des heures à en discuter avec ses proches, il préfère noyer son chagrin dans des verres d’alcool. Ils sont devenus ses meilleurs alliés, ceux qui ne le jugent pas et à qui il ne doit aucune explication.

Et si l’alcool est devenu un allié de taille, August aime aussi en trouver dans la compagnie d’un ou d’une inconnue avec qui partager les draps le temps d’une nuit. Une façon pour lui d’échapper à ses quatre murs qu’il ne supporte plus, alors qu’il n’a pas eu le courage encore de procéder à la vente de cette maison qu’il partageait jusqu’à août dernier avec son ex. A la place, la fuite semble être la solution de facilité et c’est pour cette raison, qu’après des semaines de silence, il se permet de contacter celle auprès de qui il a déjà trouvé du réconfort à plusieurs reprises : Jenna Caldwell. Et parce qu’il n’a pas essuyé un refus, August prend alors la direction de Sherwood Road, une rue non loin de chez lui, les deux résidants dans le même quartier. Il ne prend pas la peine de prendre sa voiture et d’ailleurs ce choix s’explique aussi parce qu’il a déjà bu quelques verres avant de la contacter. Il commence d’ailleurs à mieux tenir l’alcool, sûrement plus qu’il ne pouvait le faire avant avec ses consommations occasionnelles. Une habitude dont il ne se vantera pas mais qui lui permet d’arriver sur le pas de la porte de Jenna sans grande difficulté et chez qui il va pouvoir prétendre être sobre – en espérant qu’elle lui offrira quelques verres de plus pour l’aider à anesthésier ses douleurs restantes. « Jenna, c’est moi » C’est de ces mots qu’il accompagne les quelques coups qu’il frappe sur la porte de la maison de la belle rouquine et lorsque son joli minois apparaît dans l’entrebâillement, il affiche un grand sourire, sincère, car il est content de la revoir « Bonsoir ». Il entre lorsqu’elle l’invite à le faire et vient à déposer sa main délicatement sur sa taille, lui offrant un baiser chaste sur sa joue pour la saluer « Quelqu’un a besoin d’un peu de réconfort, je vois ». C’est hypocrite de sa part, il est le premier à l'avoir demandé mais les mots échangés avec la belle lui prouvent qu’il n’est pas le seul à en éprouver le besoin ce soir. Son regard trouvant le sien quelques secondes, August faufile l’instant suivant ses lèvres dans le creux du cou de Jenna pour y déposer quelques baisers. Une façon pour lui d’éviter aussi toute discussion, celle qui l’obligera à revenir sur les raisons de son silence ces dernières semaines et surtout sur les raisons de sa fuite.  


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Dernière édition par August Constantine le Sam 29 Juil 2023 - 23:34, édité 1 fois
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Message(#)(Jenna #1) i'm searching for comfort in your arms tonight EmptyDim 12 Mar 2023 - 10:15



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Jenna Caldwell & @August Constantine
La journée avait été longue à la galerie, une de ces journées où on aimerait être très occupé mais où les clients ne se bousculent pas pour pousser la porte. Il y avait des jours avec et des jours sans, tu savais que c’était le lot des galeries d’art mais aujourd’hui tu étais un peu plus à fleur de peau que les autres jours. Aujourd’hui, quand tu quitteras la galerie sur ton vélo, c’est vers Joanne que tu pédaleras, peut-être pour la dernière fois. Ce genre de pensées faisait apparaître une boule énorme dans ta gorge à tel point que tu avais parfois l’impression que tu ne pouvais plus respirer. Voilà pourquoi il aurait été agréable d’avoir une journée bien remplie, cela t’aurait évité de trop penser à ton amie qui perdait petit à petit toutes ses forces. Chelsea n’était pas là aujourd’hui, c’était tant mieux d’ailleurs mais tu voyais qu’elle s’occupait tout de même de votre présence sur les réseaux sociaux sur ses jours de congés. Pas de doutes, l’idée de Joanne avait encore une fois été la bonne. C’est avec soulagement que tu fermais la galerie et que tu enfourchais ton vélo. Tu ne loupais aucune occasion de profiter de ton amie tant qu’elle était encore là. Hassan finira par te dire que tu étais une hypocrite n’ayant pas été là ces deux dernières années mais tu n’en avais que faire de ce qu’il pensait, tu rattrapais le temps perdu tant que tu le pouvais. Ton amie t’accueillie encore un peu plus faible mais avec sa bonne humeur légendaire. C’était toujours un plaisir de la retrouver et tu passais un très bon moment en sa compagnie. La situation faisait que tu savais profiter de chaque seconde passée en sa compagnie. Quand tu la quittais pour la laisser se reposer, tu remontais sur ton vélo pour rentrer chez toi. Tu savais déjà qu’il allait te falloir un sas de décompression mais pour l’instant, tu te concentrais sur l’idée de rentrer chez toi.

Alors que tu passais le pas de la porte, ton téléphone vibra. Quand tu vis le nom qui s’affichait sur ton écran, tu pensais d’abord à une erreur mais le message était bel et bien d’August. Tu ne réfléchis pas trop longtemps quand tu lui dis qu’il pouvait passer. Finnley t’avait laissé un message, il était parti faire quelques petites choses avant le boulot et ne rentrerait que demain matin. Avoir un colocataire avait ses avantages comme ses inconvénients mais Finnley et toi cela avait très bien fonctionné. Le fait que vous n’ayez pas du tout les mêmes horaires facilitait les choses également. Heureusement, vous planifiez toujours une soirée tous les deux toutes les deux semaines minimum. August ne sera pas là tout de suite alors tu te prépares quelque chose à grignoter avant d’aller prendre une douche rapide. Devant ton armoire, tu enfiles de jolis sous-vêtements car tu ne sais pas ce que cherche August exactement mais avant son départ, vos échanges étaient loin d’être aussi innocents que Blake les aimerait. Tu enfilais par-dessus une petite robe avant de t’installer dans le canapé pour dessiner. Tu avais envie d’immortaliser ton amie, de la dessiner aux différentes étapes de sa maladie. Tu ne le lui avais pas dit mais c’était un moyen pour toi de te faire à cette réalité. Quand la sonnette retentit, tu sursautais, revenant difficilement à la réalité. « Jenna, c’est moi » Tu déposais ton dessin sur la table basse et d’aller ouvrir la porte à ton invité du soir que tu n’avais pas vu depuis plusieurs mois. Les questions que tu avais pour lui étaient nombreuses mais tu ne savais pas si tu les poserais toutes ou même certaines. Tu ouvris la porte sur un August souriant qui te laissa penser qu’il semblait aller mieux à première vue. « Bonsoir » Tu le laisses rentrer et la main qu’il pose sur ta taille te fait frissonner. Tu refermes la porte dès qu’il est à l’intérieur et ton regard croise le sien quand il te dit : « Quelqu’un a besoin d’un peu de réconfort, je vois » Ton visage est marqué par la tristesse for probablement, tu viens de passer tu ne sais combien de temps sur le dessin de Joanne. Mais tu as envie d’oublier cette tristesse et quoi de mieux pour le faire que les bras d’August et ce charme qui te fait craquer encore et encore te rendant incapable de dire non ? Ses baisers sont de petites décharges électriques qui ramènent ton corps à la vie. Tes mains viennent instinctivement glisser dans ses cheveux et après quelques secondes tu lui dis : « Quelque chose me dit que je ne suis pas la seule. » Il y avait toujours eu entre vous ce besoin de combler une solitude qui vous rongeait. August parce qu’il avait perdu celle qui occupait sa vie et toi parce que tu n’avais personne depuis trop longtemps. Attrapant sa main, tu l’entrainais vers le salon où brillait une lumière tamisée. « Je te sers quelque chose ? » Lui proposas-tu. Son haleine légèrement alcoolisée ne t’avait pas échappée mais tu n’étais pas sa mère, tu n’avais aucune envie ce soir de rentrer dans ce genre de considérations. Une fois vos boissons prêtes, tu vins prendre place à ses côtés sur le canapé. « Tu es rentré quand ? » Pour avoir tout quitté toi aussi sans prévenir il y a trois ans, tu savais à quel point il était pénible que l’on te questionne sur le pourquoi du comment alors tu voulais te concentrer sur l’après. Il était de retour, c’était le plus important. Ton verre dans ta main, tu posais l’autre sur sa cuisse la caressant doucement. « Qu’est-ce que tu veux fuir avec moi ce soir monsieur Constantine ? » Tu n’étais pas là pour le juger, vous ne le faisiez jamais tous les deux. Toi aussi tu cherchais à fuir quelque chose alors autant savoir de suite si c’était une petite ou une grande blessure.


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Message(#)(Jenna #1) i'm searching for comfort in your arms tonight EmptyDim 19 Mar 2023 - 16:50



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@Jenna Caldwell & August Constantine
Janvier 2023. Laisser ses lèvres glisser dans le creux de son cou est une fuite tout aussi perceptible que la légère odeur alcoolisée de son haleine. C’est aussi l’expression de tout ce qu’il cherche ce soir, sa compagnie et celle de quelques verres, ce combo qui est devenu le sien ces derniers mois. La compagnie d’une silhouette beaucoup moins récurrente et quotidienne que celle de l’alcool, c’est indéniable, mais ce sont ces deux éléments qui l’aident à prétendre aller. Prétendre, car cela ne sera jamais suffisant pour faire disparaitre cette douleur latente qui est sienne depuis la fuite de celle qu’il aimait – et aime encore. Alors, tout comme son sourire qu’il tente d’user et cet air légèrement décontracté qu’il adopte, August se veut convaincant quand au fait qu’il est ici uniquement pour passer du bon temps, sans aucune raison apparente. Jenna, quant à elle, a formulé explicitement ce besoin de le voir pour pallier à un quelque chose qu’il ignore encore, August inversant alors les rôles en se glissant dans la peau du sauveur ce soir. C’est évidemment hypocrite de sa part et Jenna le connait suffisamment pour se rendre compte de la supercherie « Quelque chose me dit que je ne suis pas la seule. » Il frisonne au contact de ses mains dans ses mèches et cessant ainsi ses baisers sous la remarque, il marque un léger mouvement de recul de la tête pour trouver son regard « Je ne vois pas de quoi tu parles ». Il s’en amuse, préfère user de l’ironie plutôt que d’avouer d’un air plus sincère qu’il a besoin d’elle, de la chaleur de son corps contre le sien. « Je te sers quelque chose ? » Le Constantine se laisse entraîner par la belle rouquine jusqu’au salon dont l’ambiance tamisée est agréable et se laisse tomber dans le canapé, sans gêne, avant de lui rétorquer « Ce que tu as de plus fort ». Elle pourrait trouver à redire, en faire une remarque, mais au vu de ses propres traits tirés et de cette tristesse apparente, il est persuadé qu’elle en a tout autant besoin que lui. En attendant que Jenna leur serve leurs verres, il laisse son regard vagabonder aux quatre coins de la pièce, avant que celui-ci ne soit attiré par le carnet, laissé entreposer sur la table. S’il ne se permet pas de s’en saisir, il se penche toutefois en avant pour en analyser l’exécution, la finesse et la précision des traits étant remarquable. Un portrait, celui d’une femme dont il ignore l’identité et s’il ne le fait pas dans l’immédiat, il est certain qu’il laissera sa curiosité le pousser à lui demander de qui il s’agit. « Tu es rentré quand ? » Il se recule et se repositionne le dos au fond du canapé, se laissant à nouveau tomber en arrière mais avec plus de légèreté que la première fois, alors que Jenna le rejoint et s’installe à ses côtés avec leurs deux verres. Il s’en saisit d’un, la remercie d’un sourire avant de répondre, un tantinet moins confiant, le regard au fond du récipient cristallin « Un peu avant les fêtes de Noël ». Et à la manière qu’il a de prononcer ces mots, les regrets transparaissent. Pas ceux liés à sa fuite, mais ceux liés à ce retour. Le retour à la réalité, l’obligation d’affronter le regard de ses proches, essuyer la colère et l’amertume, justifiée, de sa sœur jumelle et les questions détournées liées à son comportement par les autres membres de sa famille. Bien que son éloignement n’ait pas allégé son cœur et son esprit comme il l’aurait souhaité, être loin de Brisbane et loin de tout le monde lui ont permis de penser à autre chose. Cette mission pour son journal, bien que peu passionnante, cet environnement différent où les souvenirs et la nostalgie ne lui revenaient pas sans cesse en pleine figure, cette absence de pitié ou de jugement dans le regard des personnes qu’il pouvait côtoyer l’ont aidé à ne pas imploser – bien que la bombe ne soit en réalité qu’à retardement. « Qu’est-ce que tu veux fuir avec moi ce soir monsieur Constantine ? » Sa main sur sa cuisse lui procure toutes sortes de sensations, toutes plus agréables les unes que les autres, alors que son sourire renait au coin des lèvres. Son regard, suivant les mouvements de la main de Jenna quelques instants, se relève pour trouver le sien bleuté. Il se penche alors, approchant son visage à quelques centimètres du sien sans pour autant céder à une quelconque tentation – pas encore, tout du moins « Rien du tout » Il s’en amuse, jouant d’une innocence qui ne lui est pas crédible et sait très bien que Jenna ne mordra pas à l’hameçon malgré cette proximité déconcertante entre leurs lèvres. Une de ses mains s’est glissée derrière sa nuque, alors que l’autre vient à se saisir de celle posée sur sa cuisse, et avec une certaine ferveur, sa bouche se plaque contre la sienne. Il n’a pas envie de parler pour l’heure, l’alcool n’a pas assez anesthésié ses émotions pour qu’il puisse se sentir à l’aise dans l’exercice.  Il ne voit pas pourquoi ils passeraient par quatre chemins quand ils ont besoin tout deux de ce réconfort et c’est pour cette raison qu’il initie ce rapprochement, celui où, peu à peu, le baiser devient plus passionnel entre eux, ses deux mains prenant en coupe le visage de la rouquine. Leurs deux corps se rapprochent davantage, leurs vêtements trouvent le sol et sans prendre la peine d’aller jusqu’à la chambre, ils laissent leurs désirs s’exprimer et leurs deux corps se retrouver ici même.


***


Ses caresses sont désormais plus douces sur le bras de Jenna, alors que la tête de la rouquine repose contre son torse. Un plaid recouvre leurs corps dépourvus de tout vêtement et le regard du journaliste fixe le plafond. Il se sent bien, savoure le bien-être procuré par cet échange plus primitif qu’ils viennent d’avoir, sans pour autant avoir occulté les raisons de sa venue. Surtout, il n’oublie pas la question qu’elle lui a préalablement posée alors qu’ils se sont laisser emporter par leurs désirs et, s’il pourrait en profiter pour ne pas revenir sur le sujet, August choisit de reprendre la conversation là où elle s’est arrêtée « C’est ma maison que j’essaye de fuir » avoue-t-il alors à demi-mots, sans parler du fantôme de celle qui ne vit plus dans celle-ci avec lui « Le retour à la réalité n’est pas aussi simple que je le pensais. Surtout après avoir déserté aussi longtemps ». C’est sûrement bien pire parce que tout ce qu’il a fui est en réalité toujours là, l’ayant attendu bien sagement. Sa fuite aurait été plus efficace si cela avait été à l’aide d’une machine à remonter le temps, lui permettant d’effacer toutes ces choses qui l’ont blessé et l’ont fait devenir qui il est désormais. Gardant toujours la même position, sa tête se pivote doucement vers la table basse qu’il désigne d’un léger mouvement de celle-ci « Qui est-ce ? » Il demande avec douceur, presque dans un murmure, alors qu’il resserre un peu son étreinte et vient à déposer un baiser sur la tempe de la jeune femme.


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Message(#)(Jenna #1) i'm searching for comfort in your arms tonight EmptyDim 26 Mar 2023 - 17:07



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Jenna Caldwell & @August Constantine
Sur le visage d’August, en miroir du tient, tu ne peux t’empêcher de lire la souffrance. Vos souffrances sont différentes, elles ne touchent pas les mêmes points sensibles mais elles sont là, brûlantes et à vif. Quand vos chemins se sont décroisées, ce sont ces mêmes souffrances qui vous ont amené dans les bras l’un de l’autre. Le temps d’une union, puis de deux, puis de multiples autres, vous anesthésiez vos souffrances ce qui vous avait rendu dépendant de ces rencontres. Et puis aussi rapidement qu’il était apparu, August avait disparu. Un simple message t’avait dit de ne pas t’en faire mais en le voyant réapparaitre ce soir, il était évident que sa fuite n’avait pas été aussi bénéfique que celle que tu avais faite à New York plusieurs années auparavant. Mais tu n’es pas la mère d’August, ni sa soeur, ni une quiconque personnes qui se doit de le remettre en place alors tu l’accueilles dans tes bras, comme il est, avec ses souffrances et son haleine alcoolisée qui traduit certainement un malaise bien plus grand. « Je ne vois pas de quoi tu parles » Tu le laisses dévier tes remarques, s’en amuser parce que s’il y a bien des moments où tu refuses de te prendre la tête, c’est avec les hommes que tu invites sous tes draps. Tu ne devrais sans doute pas mais tu proposes un verre à August qui te dit : « Ce que tu as de plus fort » Tout ce que tu recherches c’est qu’il se sente bien, tu veux anesthésier ses blessures car tu es consciente de ne pas pouvoir les faire disparaître. Tu vas remplir deux verres de vodka pure que tu amènes sur la table basse alors qu’August a attrapé le croquis de Joanne et qu’il l’observe avec révérence, comme quelque chose de fragile. Ce n’est pas le croquis qui est fragile mais bien Joanne qui peut disparaître d’une heure à l’autre. Ne voulant pas aborder ce sujet, tu lui demandes quand il est rentré. « Un peu avant les fêtes de Noël » Il est évident qu’il est rentré trop tôt ou du moins qu’il n’était pas rentré de gaité de coeur. Tu trouves cela dommage, il faut du temps pour se remettre de la blessure faite à son coeur comme à son égo. Quelques semaines ne suffisent pas mais tu espères qu’il en a quand même tiré profit. Tu bois une gorgée de ton verre, puis une autre sans pouvoir réellement imiter la descente de ton invité. Encore une fois, tu ne commentes pas et tu le laisses s’approcher de toi après t’avoir dit : « Rien du tout » C’est un menteur mais un beau menteur. Alors encore une fois, tu laisses couler. L’alcool te monte déjà à la tête et August est si proche que tu t’en fiches finalement. Vous savez pourquoi il est là, vous en avez tous les deux besoin alors tu ne le repousses pas. Au contraire, tu frissonnes de le retrouver, de retrouver ses baisers. La passion renaît instantanément et ni l’un ni l’autre ne luttez pour la voir disparaître. Vous la laissez vous submerger et vous emporter là où rien que votre plaisir ne compte, là où plus aucun de vos soucis n’existe.

***


Tes yeux sont fermés alors que tu cales ta respiration sur celle d’August. Tu profites pleinement de ce sentiment d’accomplissement, de plénitude alors que ton corps retrouve son calme et que ton esprit reprend le dessus. Les caresses d’August sont les bienvenues tout comme ses paroles même si elles sont inattendues. « C’est ma maison que j’essaye de fuir. Le retour à la réalité n’est pas aussi simple que je le pensais. Surtout après avoir déserté aussi longtemps » Tu le comprends, oh combien tu le comprends … Les gens oublient vite, très vite, trop vite. La plupart de ton entourage a déjà oublié que cette maison, c’est avec Louis que tu l’as achetée. L’intérieur a été refait de fond en comble, gommant par la même occasion le drame que tu as vécu dans ces murs. Tu as réussi à passer outre, tu peux comprendre que ce ne soit pas le cas d’August. « J’ai acheté cette maison avec mon ex. On s’était fiancé, on voulait fonder une famille alors elle était parfaite. » Tu te revois encore dans les bras de Louis, tout sourire quand vous aviez récupéré les clés. « Mais la vie a mis sur notre route une épreuve que l’on a pas réussi à surmonter. » Ta gorge se serre en y repensant mais tu essayes de chasser le souvenir. « Il est parti alors j’ai racheté sa part et fui à New York. Quand je suis rentrée, j’ai pensé à vendre mais j’ai décidé de tout refaire à la place. Si je te montrais des photos de l’intérieur avant les travaux, tu n’y croirais pas … » Elle avait totalement changé, c’est la seule chose qui avait fait que tu avais pu y vivre. « Si pour toi c’est impossible, vends pour te reconstruire. » C’était plus facile à dire qu’à faire mais il ne serait à rien de conserver un bien dans lequel il n’allait pas vivre. Tu vois la tête d’August se tourner vers le croquis et la question qu’il te pose est logique, tu aurais dû t’y attendre mais parler de Joanne te fait toujours mal au coeur. « Qui est-ce ? » Tu prends une inspiration avant de souffler sans grande conviction. Tu n’as pas envie de faire face à la réalité de la perdre qui est pourtant bel et bien là. « C’est Joanne, une très bonne amie à moi. » Dis-tu dans un premier temps. « Elle est en phase terminale de son cancer, elle peut nous quitter d’un jour à l’autre. » Cela devrait suffire pour faire comprendre ta douleur à August. Tu espères qu’il ne connaîtra jamais la souffrance dans laquelle tu vis ces derniers temps. Attendre la mort est un supplice quand on ne veut pas laisser partir la personne qui s’éteindra bientôt.


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Message(#)(Jenna #1) i'm searching for comfort in your arms tonight EmptySam 1 Avr 2023 - 23:19



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@Jenna Caldwell & August Constantine
Janvier 2023. Il s’est laissé enivrer par son parfum, par la douceur de sa peau et l’attirance indéniable qu’il ressent à son égard et le désir qui l’anime à chaque fois qu’il est à ses côtés afin de faire déguerpir les plus sombres pensées qui s’obstinent à obscurcir sa tête depuis des semaines et des mois. Jenna, elle a aussi ce côté réconfortant parce qu’il la connait et qu’elle n’est pas une simple fois. Leurs étreintes passionnelles ont été nombreuses et la galeriste n’a rien en commun avec les différentes personnes qu’il a pu avoir dans son lit durant sa fuite. Peut-être est-ce aussi parce qu’ils ont ce proche en commun qu’il se montre un peu plus respectueux à son égard et qu’il apprécie sa compagnie parce qu’elle est d’une bienveillance inégalée avec lui. Elle ne le juge pas, ne lui demande pas plus de compte que ça concernant sa fuite et son silence persistant de ces dernières semaines. Tout est simple, les retrouvailles le sont aussi et la quiétude dans laquelle il se trouve désormais est agréable. Pendant quelques secondes encore, il savoure les derniers effets de leurs ébats, gardant la belle rouquine au creux de ses bras en laissant ses doigts parcourir la finesse de sa peau. Et lorsque ses pensées retrouvent leurs places, il décide de reprendre la discussion là où elle s’était arrêtée, confessant alors la raison de sa venue et la nécessite de se changer les idées à la jeune femme   « J’ai acheté cette maison avec mon ex. On s’était fiancé, on voulait fonder une famille alors elle était parfaite. » Son regard parcoure cette maison qu’elle désigne, celle dans laquelle elle est parvenue à rester malgré l’histoire qu’elle y enferme, chose que lui peine à faire quand la sienne regorge de souvenirs avec Yara. « Mais la vie a mis sur notre route une épreuve que l’on a pas réussi à surmonter. » Jenna attise sa curiosité et avec prudence, il s’autorise cette question, son ton de voix semblable à une caresse, comme celle qu’il lui offre sur sa peau « Quelle épreuve ? Enfin si tu veux en parler, bien sûr » qu’il s’empresse d’ajouter, ses lèvres venant déposer un baiser dans ses cheveux avant que son regard ne cherche subtilement le sien pour s’assurer qu’il ne l’offusque pas se faisant. « Il est parti alors j’ai racheté sa part et fui à New York. Quand je suis rentrée, j’ai pensé à vendre mais j’ai décidé de tout refaire à la place. Si je te montrais des photos de l’intérieur avant les travaux, tu n’y croirais pas … » Il est impressionné par sa force de caractère et surtout cette force qu’elle a eu de rebondir après cette histoire, chose qu’il se sent, à l’instantané, incapable de faire. « Je t’admire, Jenna… » dit-t-il dans un murmure, sans pour autant parvenir  à croiser son regard « Combien de temps tu es parti à New York ? Ça t’a aidé ? ». La question est évidemment intéressée, elle le sait et elle n’aura pas de mal à la comprendre, surtout avec ce qu’il ajoute ensuite « J’ai l’impression que, pour ma part, ça a été pire » Il a l’impression de s’être davantage  enfoncé, d’être tombé encore plus bas qu’avant qu’il ne parte, n’ayant pas encore atteint le fond mais le frôlant dangereusement à chaque jour qui passe… « Si pour toi c’est impossible, vends pour te reconstruire. » Il n’aurait pas les moyens de tout refaire à l’intérieur, comme elle l’a fait, et partir de cette maison lui semble être l’unique solution. Il en a besoin pour guérir, même s’il ignore si cela sera suffisant pour autant. « J’y songe » Il y songe mais, là encore, passer à l’acte est une étape à franchir pour lui et, pour l’heure, il ne s’en sent pas encore capable. Il va lui falloir du temps et peut-être aussi quelques coups de pied aux fesses pour l’y aider mais il sait, qu’à terme, il se débarrassera de cette maison et des vieux souvenirs qui lui pourrissent le moral au quotidien.

« C’est Joanne, une très bonne amie à moi. » Il a pris le temps d’observer le portrait réalisé par l’artiste un peu plus tôt, sans s’autoriser à l’interroger sur l’identité de la personne dont les traits ont été esquissés sur le papier « Il est splendide » fait-t-il remarquer avant que Jenna ne poursuive et en dise plus sur cette personne qui semble représenter beaucoup pour elle « Elle est en phase terminale de son cancer, elle peut nous quitter d’un jour à l’autre. » Les mots lui serrent le cœur et, à l’unisson, c’est son étreinte qu’il resserre autour de son corps frêle. Soudainement, cette femme forte et indépendante qu’est Jenna laisse ses barrières s’abaisser et parait plus fragile que jamais. « Je suis sincèrement désolée Jenna… » Il sait ce que c’est que de perdre un proche, lui qui a perdu sa mère à l’âge de six ans et son père un peu plus tôt, bien que celui-ci soit toujours vivant mais placé dans un institut spécialisé, alité alors que ses capacités cérébrales sont inexistantes. « Je sais ce que c’est. Si tu as besoin d’en parler, tu peux compter sur moi ». C’est une autre forme de complicité qu’il lui offre ici, celle plus amicale que celle qu’ils ont pu sceller jusqu’à présent.



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Message(#)(Jenna #1) i'm searching for comfort in your arms tonight EmptyDim 27 Aoû 2023 - 20:09



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Jenna Caldwell & @August Constantine
Comment est-ce que le bon ami de Blake était devenu ton amant ? Tu ne savais plus vraiment mais cela n’avait aucune importance. Deux âmes en souffrance s’étaient trouvées et tout te semblait plus simple avec August parce que tu n’avais pas à faire semblant que tout allait bien. Lui non plus n’avait jamais fait semblant. Tu ne savais pas ce qu’il avait fait pendant son absence mais tu ne lui trouvais pas meilleure mine qu’avant son départ. Tu n’allais pas le lui faire remarquer mais c’était un fait. Vos corps eux s’étaient retrouvés comme de vieux amis qui se retrouvent après une longue séparation, sans que cela n’altère quoi que ce soit. Dans les bras d’August, tu oubliais ce qui te préoccupait, tu oubliais Joanne et sa maladie, Rhett et son addiction, Hassan et ses reproches, ta galerie et tout l’investissement qu’elle te demandait. Pendant de précieuses minutes, tu n’étais que toi, profondément toi. Tu espérais apporter un peu de tranquillité à August également mais après avoir laissé le silence s’installer, c’est la conversation abandonnée précédemment qui reprit le dessus. Celle qui pouvait fâcher car elle touchait à cette maison, à cette relation qui ne serait plus. Alors tu confiais à August ton histoire, la tienne et celle de Louis également. L’avait-il un jour croisé ? Peut-être mais tout cela était aujourd’hui oublié, classé comme un vieux souvenir sans importance. « Quelle épreuve ? Enfin si tu veux en parler, bien sûr » La voilà la question que tu redoutais. Tu prends une grande inspiration et tu la laisses sortir tout en tremblant légèrement. Ton regard se brouille car ce souvenir est toujours aussi difficile. Tu n’as aucune envie de te le remémorer pourtant, il y a toujours quelque chose dans ta journée qui t’y ramène. Devrais-tu confier une si grande partie de toi à August ? Il s’était montré digne de confiance jusqu’ici et peut-être que cela te ferait du bien. Tu en avais parlé avec Joanne lors d’une de vos rencontres, cela avait été un soulagement car elle avait compris. Pour August c’était différent … « J’ai perdu notre bébé. » Dis-tu simplement d’un murmure. Tu savais qu’il t’avait entendue, le silence était complet dans le salon. Cette annonce ferait l’effet d’une bombe pour August qui se demandera certainement si Blake avait oublié de lui dire que tu avais été enceinte à l’époque mais Blake n’en avait rien su, il n’en savait toujours rien. « Personne ne savait que j’étais enceinte, c’était à l’entrée de mon troisième mois. Alors je n’en ai jamais parlé. » Ce n’était pas tout à fait vrai, ta tante savait ainsi que ta soeur mais elles étaient bien les seules. Avec Joanne dernièrement et August, cela restait fort peu. Ce que tu voulais qu’il comprenne c’était que Blake ne savait rien et que s’il l’apprenait, cela devait venir de toi. Tu sens les larmes monter dans ta gorge et envahir tes yeux. Encore aujourd’hui, cette sensation d’échec t’envahissait toujours, la sensation de n’avoir pas pu réussir là où les femmes se doivent de réussir sans encombres. « Je t’admire, Jenna… » Tu ne le contredis pas mais tu n’es pas admirable, tu ne l’as jamais été. Tout ce que tu fais, c’est pour survivre, rien d’autre. « Combien de temps tu es parti à New York ? Ça t’a aidé ? J’ai l’impression que, pour ma part, ça a été pire » C’est toujours ce que l’on se dit quand on revient. C’était ce que tu t’étais dit à ton retour quand tout le monde te tombait dessus, quand tu avais l’impression d’avoir brisé la vie de tout le monde. Mais avec le recul, tu savais que tu avais bien fait. Tu n’aurais jamais pu guérir et te reconstruire à Brisbane. Pas correctement. Alors oui, les cicatrices sont toujours là, elles font toujours mal mais au moins, tu te sens capable d’avancer. « En partant, je n’avais pas de date de retour. J’y suis restée deux ans finalement mais cela aurait pu être plus. » Si les circonstances avaient été différentes, si ta tante n’avait pas eu un cancer. « En revenant, j’avais l’impression d’avoir fait le mauvais choix. Tout le monde me reprochait tout un tas de chose, ils avaient été blessés et voulaient me blesser aussi. Mais maintenant, je peux dire que oui, cela m’a aidé, beaucoup aidé. » Toutefois, tu sais que tout le monde n’est pas toi, que vous avez chacun votre manière de fonctionner voilà pourquoi tu dis à August que s’il n’est pas capable de passer à autre chose, la vente sera son unique solution. « J’y songe »

Son regard est ensuite attiré par le portrait que tu observais avant qu’il n’arrive. Une autre forme de douleur vint se lover au creux de ton être. « Il est splendide » Toi, tu ne le trouvais pas magnifique. Tu avais l’habitude d’observer de l’art toute la journée, depuis des années et tu savais que les défauts faisaient partis des plus belles oeuvres d’art mais dans ce portrait de Joanne, tu voyais tout ce que tu n’étais pas arrivée à capturer. Cependant, tu ne laissais le compliment glisser sur toi alors que tu confiais à August la raison pour laquelle ta vie n’était pas aussi rose qu’il pourrait le penser. « Je suis sincèrement désolée Jenna… Je sais ce que c’est. Si tu as besoin d’en parler, tu peux compter sur moi » Tu n’avais pas envie d’en parler. Parce qu’en parler n’allait pas rendre la mort de Joanne plus facile à vivre ou moins réelle. Et surtout, cela n’allait pas l’aider à guérir. C’était une épreuve de plus que tu allais avoir à traverser. Ta main vint caresser la joue d’August et tu plongeais ton regard dans le sien avant de dire : « Un autre jour peut-être. En parler ne la sauvera pas, ça me sauvera peut-être mais pas tout de suite. » Il faudra que tu le verbalises un jour mais pas maintenant. Parler de ta mauvaise couche était déjà bien assez à tes yeux. « Tu m’as déjà permis de me changer les idées. » Ajoutas-tu avec un clin d’oeil. C’était idiot, presque gamin mais cela n’en restait pas moins vrai. Et à tes yeux, c’était tout aussi essentiel qu’une longue conversation.


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Message(#)(Jenna #1) i'm searching for comfort in your arms tonight EmptySam 2 Sep 2023 - 22:42



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@Jenna Caldwell & August Constantine
Janvier 2023. Elle est toujours lovée dans ses bras et le réconfort que leur étreinte leur a procuré aide sûrement à aborder des sujets beaucoup plus délicats, à l’instar de ses caresses qu’il lui offre sur sa peau comme pour l’encourager à se confier, si elle le souhaite. Il n’est pas à l’aise toutefois à lui poser cette question, celle relative à cette épreuve qu’elle souligne et qui a été la raison de la fin de ses fiançailles avec son ex. Tous deux semblaient avoir pourtant un avenir tout tracé, une vie de couple idyllique, mais tout comme lui avec Yara, tout s’est soudainement stoppé. « J’ai perdu notre bébé. » August ne s’attendait certainement pas à ça et son réflexe ne peut être plus qu’évident que de formuler un « Je suis désolé, Jenna » alors que son étreinte se resserre autour d’elle, ses sourcils s’affaissant alors qu’il tente de trouver son regard. « Personne ne savait que j’étais enceinte, c’était à l’entrée de mon troisième mois. Alors je n’en ai jamais parlé. » Une blessure secrète, qu’elle a gardé pour elle et qui est pourtant cette même blessure, cette même épreuve qui est à l’origine de la fin de son couple. Il n’ose demander plus de précision quand il se doute que la pression est venue plus oppressante d’un côté que de l’autre et que le manque de soutien évident a mené à la fin de son couple. Il en est désolé pour elle, il aimerait trouver les mots pour la consoler à cet instant tout comme pouvoir lui retirer toute cette peine qu’elle peut ressentir alors qu’il remarque l’humidité dans ses yeux, mais il n’en a pas les capacités – et si telle capacité existait, cela se saurait et nombreux seraient ceux plus heureux dans ce monde. « Blake n’a jamais su, j’imagine ». Tout comme il ne sait pas pour leur liaison secrète, August ne sera pas celui qui annoncera cette épreuve que sa cousine a pu connaitre à un moment de sa vie. Ce n’est pas son rôle. Il lui en fait la promesse toutefois pour qu’elle ne se fasse pas de souci à ce sujet et lui prouve ainsi qu’elle peut entièrement lui faire confiance. Cette confession en restera une entre eux. « En partant, je n’avais pas de date de retour. J’y suis restée deux ans finalement mais cela aurait pu être plus. » Il est parti pendant beaucoup moins de temps que ça. Il a le sentiment de ne rien en ressortir de positif de cette fuite qu’il a lui-même commis. Peut-être aurait-t-il dû partir plus longtemps lui aussi, comme Jenna. Qui sait « En revenant, j’avais l’impression d’avoir fait le mauvais choix. Tout le monde me reprochait tout un tas de chose, ils avaient été blessés et voulaient me blesser aussi. Mais maintenant, je peux dire que oui, cela m’a aidé, beaucoup aidé. » Peut-être que le temps viendra, celui où lui aussi affirmera que cette prise de distance était nécessaire et surtout bénéfique. Pour le moment, ce n’est pas le cas, cela est loin de l’être d’ailleurs « J’ai eu droit aux mêmes reproches. Je culpabilise… surtout vis-à-vis de ma sœur » Ils ne se sont jamais quittés, ne se sont jamais rien cachés et il sait la déception grande chez sa jumelle après qu’il ait agi de la sorte. Il ne lui en veut pas, ne lui en tient pas rigueur et la comprend, au point qu’il est prêt aujourd’hui à tout faire pour regagner sa confiance. S’il y a bien une personne sur cette planète qu’il ne souhaite jamais décevoir, c’est elle, mais il a failli.

August n’a pas pu faire abstraction de ce portrait présent sur la table basse. Après avoir questionné Jenna sur l’identité de cette personne dont le croquis est parfait, elle lui apprend le sort qui attend cette amie, touchée par la maladie. Comme toujours, il se propose d’être une oreille attentive si elle le souhaite. Mais sûrement que les émotions pour aujourd’hui ont suffisamment été forte pour qu’ils ne s’attardent à nouveau sur un sujet douloureux « Un autre jour peut-être. En parler ne la sauvera pas, ça me sauvera peut-être mais pas tout de suite. » Il comprend, acquiesce silencieusement alors qu’il apprécie le contact de sa main sur sa joue. « Tu m’as déjà permis de me changer les idées. » Un sourire renait sur ses lèvres alors qu’il se saisit de la main de la jeune femme pour l’attirer un peu plus vers lui « Et rien ne nous interdit de recommencer» Si elle en a besoin et si elle le souhaite. Il approche avec prudence ses lèvres des siennes pour s’en saisir avec délicatesse et lui laisse tout le loisir de choisir la suite de leur soirée. Il n’y a personne qui l’attend si ce n’est la solitude et le silence de cette maison qu’il cherche à fuir dès que l’occasion se présente et ce n’est donc pas lui qui va se plaindre si leur soirée se prolonge un peu plus que prévu.




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