ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Trois semaines. Cela faisait trois semaines que l'agression avait eu lieu. Trois semaines que Marley ne dormait pas, trois semaines qu'elle sursautait au moindre bruit. Les stigmates physiques étaient partis au bout de quelques jours mais ceux psychologiques étaient toujours aussi ancrés en elle que le soir du drame. La nuit qui avait suivi l'agression avait été difficile. Elle s'était réveillée à de nombreuses reprises, en nage, couverte de sueur, le cœur battant si fort qu'elle avait cru qu'elle allait mourir. A chaque fois qu'elle s'était réveillée dans un cri, elle avait croisé le regard de Jackson qui avait tenté de l'apaiser comme il le pouvait. Avait-il dormi cette nuit-là ? Elle en doutait. La présence de l'agent à ses côtés l'avait rassurée mais l'avait aussi angoissée. Le savoir si proche d'elle physiquement l'avait mise mal à l'aise. S'il avait pris garde à ne pas la toucher, elle s'était réveillée plusieurs fois enroulée autour de son torse. A chaque fois sa réaction avait été la même : Un brusque mouvement de recul l'avait saisi. Elle qui avait si souvent l'habitude de se blottir dans ses bras se trouvait désarmée lorsqu'elle constatait qu'elle était collée à lui et qu'elle ne supportait plus ce contact. Au petit matin, après seulement quelques heures de sommeil, la brune s'était levée et s'était enfermée dans la salle de bain. Elle avait profité d'une longue douche pour pleurer en silence. Lorsqu'elle était retournée auprès de Jackson, elle l'avait remercié pour son aide, s'était une nouvelle fois excusée et lui avait promis qu'elle l'appellerait si elle avait besoin d'aide.
Le silence qui régnait depuis dans son appartement était à la fois consolateur et destructeur. La solitude qu'elle s'était imposée les premiers jours pour se reconstruire n'avait pas eu l'effet escompté. Ruminant sans cesse, se refaisant continuellement le film de la soirée, Marley stagnait et s'enfonçait chaque jour un peu plus dans une sorte de panique néfaste. Elle avait tenté de reprendre le fil de sa vie, avait choisi de retourner au travail. En apparence, tout allait bien. Le sourire de façade qu'elle arborait parvenait à tromper son entourage. C'était facile lorsque les gens ne nous connaissaient pas vraiment. S'ils l'avaient connue un peu plus, ils auraient vu, oui ils auraient remarqué que quelque chose avait changé chez elle. Ses tenues étaient beaucoup plus sobres. Elle n'avait plus porté ni de jupe, ni de robe. Adieu les décolletés et les hauts moulants. Son sourire était plus terne, son regard souvent dans le vague, son maquillage discret, Marley essayait désormais de se fondre dans la masse. Il n'était plus question qu'on la remarque. Le seul point un tant soit peu positif était qu'elle n'avait pas retouché à une seule goutte d'alcool.
Alors qu'elle pensait être en train de remonter la pente doucement mais sûrement, un incident eut lieu cet après-midi là. Alors qu'elle était en train de maquiller un figurant sur un plateau de tournage, elle avait paniqué lorsqu'elle avait senti une main se poser sur son épaule. Elle s'était mise à trembler de tout son être et s'était effondrée dans un coin des coulisses. Sans prévenir, elle avait fini par prendre ses affaires et par partir. Sur le chemin du retour, elle avait eu l'impression d'être suivie, d'être observée. Sa pression artérielle était si élevée et ses nerfs si à vifs qu'elle avait poussé un cri de terreur en entendant quelqu'un la suivre dans les escaliers de son immeuble. Honteuse, elle avait fini par se rendre compte qu'il ne s'agissait que de sa voisine du dessus. La métisse s'était précipitée dans son appartement pour s'enfermer à l'intérieur.
Les heures s'étaient écoulées mais la demoiselle n'arrivait pas à redescendre en pression. Il fallait qu'elle trouve une solution et rapidement. Cette situation n'était plus tenable. Elle repensa alors à la promesse qu'elle avait faite à Jackson. Promesse qu'elle avait faite pour le rassurer plus qu'autre chose mais désormais elle devait se rendre à l'évidence : Elle avait besoin d'aide. Elle réfléchit longuement avant de prendre une décision : Il fallait qu'elle soit capable de se défendre seule. Elle ne pouvait pas dépendre de quelqu'un, et encore moins de lui qui tentait désespérément de refaire sa vie. Si elle était capable de se protéger elle-même et seule, alors elle n'aurait plus besoin de l'appeler à l'aide au moindre problème.
Elle jeta un coup d'oeil à sa montre et constata que la nuit commençait à tomber. Elle enfila une tenue de sport et sans plus réfléchir se rendit jusqu'au dojo. Elle espérait secrètement que Jackson avait gardé les mêmes habitudes qu'il avait lorsqu'ils étaient encore ensemble. Dès que l'agent avait fini sa journée de travail il se rendait au dojo pour poursuivre son entraînement. A l'époque cela avait le don d'agacer Marley qui n'attendait qu'une seule chose : Qu'il rendre auprès d'elle. La colère de Lynch disparaissait néanmoins rapidement lorsqu'elle le voyait pousser la porte de l'appartement, dégoulinant de sueur, les muscles gonflés. Rares étaient les fois où elle était parvenue à ne pas lui sauter dessus. Ce soir, lorsqu'elle arriva devant les lieux, elle reconnut la voiture de Jackson. Le stress commença à grandir en elle. Allait-il accepter de l'entraîner ? Allait-il concevoir de lui montrer quelques techniques de self-defense ? La métisse s'empêcha de réfléchir davantage de peur de rebrousser chemin. Elle poussa les portes du bâtiment et se dirigea à pas de loups vers la salle d'entraînement. Rapidement elle remarqua qu'il n'y avait presque personne. Deux hommes s'entraînaient un peu plus loin et puis il était là. Frappant de toutes ses forces contre un sac. Elle s'approcha et s'adossa au mur qui se trouvait derrière lui. Jackson ne l'avait sans doute pas vue entrer puisqu'il ne réagit pas. Lorsqu'il reprit son souffle, elle lui dit d'une voix qui se voulait détendue : « Toujours aussi consciencieux dans tes entraînements. » Comme elle s'en doutait, il se retourna vivement pour lui faire face. Elle esquissa un petit sourire qui se voulait apaisé alors que son cœur battait à tout rompre. Comment allait-elle pouvoir aborder le sujet ? Là était tout le mystère. Finalement elle tenta une pointe d'humour qui peut-être pourrait aiguiller l'agent sur le fond de ses pensées : « Je voulais voir comment les pros se défendaient... ».
Peut-être était-ce une erreur. Peut-être aurait-elle tout simplement dû acheter une arme. Cela aurait sans doute été beaucoup plus simple.
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Il frappe de toute la puissance de ses poings afin d'exorciser ce qu'il lui reste de colère. Maintenant que Swansen a coulé par le fond, l'agent n'a plus rien à massacrer sur l'autel de sa haine. Lui qui pensait trouver l'apaisement en rendant à cette ordure la monnaie de sa pièce réalise que les traces laissées par l'agression de Marley - à l'image de celle de sa mère, 22 ans auparavant - sont aussi indélébiles qu’incurables. Mills n'irait toutefois pas jusqu'à penser que cet homme est mort pour rien. Brisbane se porte mieux sans ce prédateur sexuel en puissance. Mais la trépas de Mitch, connu de lui seul, n'aura probablement pas rendu à Lynch le sourire qu'il aime tant ... Ce sourire auquel il pense lorsqu'il consulte ses messages et constate que le nom de la métisse n'y figure pas.
Trois semaines que Jax ne l'a pas vu. Comment se porte-t-elle ? L'agent se le demande chaque matin qu'il se réveille seul dans son lit, hanté par le souvenir des cauchemars et des pleures de Marley contre son épaule après le drame. A-t-elle trouvé la force de se relever comme elle le lui promettait avant qu'il ne la quitte ? Mills se refuse à l'appeler, à demander des nouvelles. Il ne veut pas faire peser sur ses épaules fragiles la pression d'aller mieux plus rapidement quand lui-même traîne des casseroles n'en finissant plus de tintinnabuler dans son sillage d'amnésique paranoïaque. Bien sûr, Jax continue son suivi avec Isla et fait des progrès notables dans la gestion de son stress post-traumatique mais cela ne l'empêche pas de rester nerveux. Sa vie professionnelle est l'exemple même que le mal se cache partout, que des forces malveillantes manœuvrent en coulisses contre la sécurité des biens et des personnes. Raison pour laquelle l'agent s'entraîne sans relâche chaque jour de la semaine. Défendre les victimes ne s'improvise pas ...
« Toujours aussi consciencieux dans tes entraînements. » Mills pivote sur lui-même, l'oreille dressée, capable de reconnaître cette voix entre mille. Marley est là, face à lui, parée d'un sourire certe pas aussi resplendissant que celui immortalisé sur la photo qu'il a montré à Swenson avant de le faire passer par dessus bord, mais suffisamment inattendu pour mettre sur son cœur meurtri un peu de baume réconfortant. « Toujours. » Répète-t-il. Inconsciemment, Jax s'approche de la métisse, désireux de l'inspecter de plus près, de voir si sa lèvre s'est parfaitement remise. Il la toise des pieds à la tête, le regard suspicieux. Lynch en tenue de sport, ce n'est pas quelque chose de commun ... « Je voulais voir comment les pros se défendaient ... » Le silence accueillant cet aveu n'est troublé que par les bruits lointains du binôme de combattants travaillant leur sparring sur le ring auquel s'ajoute le grincement des chaînes retenant le sac de frappe de l'agent. « Ah ouais ? » Finit-il par répondre d'un ton léger, presque désinvolte. Jax fait le choix de rester dans l'instant présent, de répondre à la sollicitation directe de la brune plutôt que d'exiger d'elle un compte rendu détaillé de son existence au cours des trois dernières semaines. L'attitude résulte autant d'une envie d'encourager son sourire hésitant que d'un refus d'avoir à rendre la pareille d'un interrogatoire trop poussé. Personne ne doit savoir ...
« J'pourrais te montrer deux-trois trucs ... » Suggère-t-il, l'air de rien, déchaussant ses gants à l'aide de ses dents.
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Dernière édition par Jackson Mills le Sam 4 Mar 2023 - 23:32, édité 1 fois
Gayle Danbury
le grinch
ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
« Toujours. » Marley maintint son sourire mais dut prendre sur elle pour ne pas reculer lorsqu'il commença à s'approcher d'elle. A cette pensée, elle se gifla mentalement. Si elle n'arrivait pas à rester proche physiquement de Jackson alors c'était peine perdue pour elle. Il était celui qui la maintenait la tête hors de l'eau, celui à qui elle confierait sa vie les yeux fermés alors pourquoi son corps se crispait-il lorsqu'il voyait l'agent arriver ? Le regard qu'il vrilla sur elle la fit frémir. Elle avait l'impression qu'il la déshabillait mais pas dans le bon sens du terme. Il n'y avait aucun désir dans ses yeux, il cherchait les souvenirs éventuels de traces laissées sur son corps. Rien n'était détectable puisqu'il n'y avait plus rien de visible. Les bleus sur ses cuisses avaient mis une semaine à disparaître, sa lèvre quant à elle avait mis un peu plus de temps à cicatriser mais désormais elle avait retrouvé son aspect habituel. Lorsqu'il eut finit de la détailler, il la regarda à nouveau dans les yeux et s'étonna presque de sa présence ici. « Ah ouais ? » Elle se mordilla la lèvre ne sachant comment aborder le sujet. Elle savait qu'il allait trouver ça suspicieux. Lynch n'avait jamais fait de sport, elle détestait ça. Une fois il l'avait poussée à aller courir avec elle. Elle avait refusé en bloc mais devant la promesse d'une partie de jambes en l'air explosive pour la récompenser, elle avait cédé. Quelle grossière erreur. Epuisée par la course, elle avait souffert durant tout leur footing. Lorsqu'ils étaient rentrés, elle s'était juste effondrée sur le canapé et s'était endormie comme une masse. Il avait à d'autres reprises cherché à la convaincre de venir au dojo avec lui, mais plus jamais elle n'avait cédé. Le sport, le cardio, la muscu, tout ça n'était pas fait pour elle. Pourtant aujourd'hui, elle se trouvait là, face à lui, vêtue d'un survêtement qu'elle portait habituellement pour traîner chez elle.
Jackson la soulagea d'une énorme pression lorsqu'il lui proposa naturellement : « J'pourrais te montrer deux-trois trucs ... ». Lui proposait-il cela pour la taquiner ou avait-il compris la raison de sa venue ? Si elle n'était pas certaine de la réponse, son instinct lui disait qu'il avait saisi son besoin. Elle l'observa enlever ses gants à l'aide de ses dents et lui dit : « J'voudrais pas te retarder dans ton entraînement ou perturber tes plans... » Elle se sentait un peu ridicule et avait l'impression de se montrer trop intrusive dans sa vie. Marley n'oubliait pas tous les désaccords qu'ils avaient eus, ne pouvait tirer un trait sur cette soirée nauséabonde qu'ils avaient passée au strip-club. Elle était consciente du fait que s'ils se reparlaient c'était parce qu'elle s'était faite agresser et seulement pour cette raison. Jackson était un homme bien, et même s'il la détestait de toute son âme, son instinct d'agent l'empêchait de la laisser sur le bas côté. Elle ne voulait pas qu'il pense qu'elle se servait de cette histoire pour l'approcher à nouveau, pour s'immiscer à nouveau dans sa vie. Il n'y avait aucune manipulation de sa part mais le garçon en avait-il la certitude ? Elle se pencha vers le banc et prit une bouteille d'eau qu'elle tendit à Jackson pour qu'il s'hydrate. Finalement elle osa lui dire : « Mais j'avoue que ça m'intéresserait de connaître quelques mouvements... » Elle aurait voulu lui dire : « Apprends-moi à casser des gueules » mais elle préféra garder ça pour elle. Evidemment que sa demande n'était pas anodine et qu'elle était liée à l'événement traumatique qu'elle avait vécu, Jackson ne serait pas dupe mais l'énoncer à voix haute était pour le moment bien trop difficile.
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« J'voudrais pas te retarder dans ton entraînement ou perturber tes plans ... » Il la croit. Jax n'est pas dupe : derrière son air désinvolte et l'application qu'il met à faire comme si de rien n'était, l'agent se montre lucide sur les raisons de la présence de Marley au dojo. Ce n'est pas pour lui qu'elle est là, c'est pour elle. Et il la comprend parfaitement. Aussi ne se pose-t-il aucune question inutile concernant le flou de la zone dans laquelle les a plongé cette agression. D'amants passionnés il y a quelques années, ils sont devenus des ennemis déclarés au cours des derniers mois pour désormais se retrouver sur le no mans land des complices partageant un vilain secret. Mills n'a parlé à personne de cette nuit sordide, tout comme il gardera pour lui cette matinée sanglante passée au large afin de rétablir l'équilibre. « Mais j'avoue que ça m'intéresserait de connaître quelques mouvements ... » L'agent s'empare de la bouteille qu'il vide de son contenu en seulement deux longues gorgées de dromadaire. « Ça tombe bien, j'ai fini. » C'est faux, mais Jax ne mourra pas de sauter quelques étirements quand la métisse, elle, gagnera beaucoup à ce qu'il donne un peu de son temps pour l'entraîner à se défendre.
Après avoir compacté la bouteille entre ses paumes, le boxeur lance le cadavre en direction de la poubelle. Panier ! « Y'a pas besoin de force pour dissuader ou neutraliser quelqu'un. » Affirme-t-il de sa voix pédagogique, la même qu'il utilise au MOSC face à ses recrues. Charismatique, Mills se tourne vers la métisse, prêt à la considérer comme les agentes petites et minces qu'il transforme en machines de guerre à l'aide de ses précieux conseils et de ses corrections avisées. « Connais les points faibles. » Explique-t-il alors, structuré dans son discours, preuve qu'il le maîtrise sur le bout des doigts. « Les yeux ... » Il mime l'acte de se les crever en déposant la pulpe de ses pouces retournés contre ses paupières closes. « La gorge ... » Jax rouvre les yeux et regarde la brune par dessus son nez tout en levant le menton afin de lui présenter sa pomme d'Adam. « Les genoux ... » Il baisse le regard puis désigne d'un geste de la main son articulation qu'un coup bien placé ou un déséquilibre provoqué au bon moment suffirait à mettre hors d'usage. « Les couilles. » Mordants, ces derniers mots viennent confirmer que l'agent a compris le message implicite de Lynch. Il s'agit ici de lui apprendre à se défendre contre un représentant du sexe opposé, potentiellement plus grand, plus gros et plus fort. « La base de l'auto-defense est de mettre fin au conflit ou de se donner une opportunité de fuite. » Précise-t-il. Rien qui ne soit donc insurmontable, même pour une novice. « Suis-moi, on va s'entraîner là-bas » Dans cet espace qu'il désigne d'un mouvement de tête, loin du ring et des regards indiscrets.
La séance commence par quelques notions de base : transfert du poids, esquive, réflexes à avoir afin de ne pas se faire maîtriser si facilement. Jax indique à Marley comment se positionner, montre les mouvements, corrige sa posture, le tout sans la toucher, quand bien même il serait parfois plus simple de juste poser ses mains sur les hanches de la maquilleuse afin de la mettre dans le bon axe. Consciencieux, il n'omet aucun détail, explique le pourquoi du comment et l'encourage à recommencer chaque fois qu'elle semble perdre en motivation. « Encore ... » Ordonne-t-il au bout d'un moment, rattrapé par son autorité naturelle. « Plus haut le coude. Encore. » Ça doit devenir instinctif. Mécanique. Prêt à sortir à la moindre attaque comme les clés de bras que lui-même est capable de décocher à quiconque s'y expose en posant la main sur son épaule lorsqu'il a le dos tourné. « Encore ! » Il la fera taper dans le vide et répéter les mouvements inlassablement, jusqu'à ce qu'elle se sente en mesure de les reproduire en situation de stress.
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Gayle Danbury
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ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
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Elle sourit en coin lorsqu'elle le voit vider la bouteille en seulement deux longues gorgées mais haussa un sourcil lorsqu'il lui répondit : « Ça tombe bien, j'ai fini. » Et les étirements ? Elle savait à quel point c'était important après une séance de sport. La seule fois où ils étaient allés courir ensemble, Marley avait cru que son calvaire était enfin terminé mais avait manqué de s'étouffer lorsqu'il l'avait obligée à s'étirer. Ce soir l'agent passait outre ce besoin essentiel d'étirer ses muscles. Elle ne dit rien néanmoins, consciente qu'il mettait tout en œuvre pour lui venir en aide. Silencieusement reconnaissante vis-à-vis de sa façon de faire avec elle, la brune fixait Jackson tandis qu'il commençait à lui expliquer certaines choses. « Y'a pas besoin de force pour dissuader ou neutraliser quelqu'un. » Elle hocha la tête avec soulagement. Heureusement pour elle parce qu'il fallait se rendre à l'évidence que de la force, elle n'en avait que très peu. Attentive aux moindres paroles de Mills, Marley ne parlait pas, ne bronchait pas. Son regard parcourait le corps de Jackson et fixait chaque point stratégique qu'il lui montrait. Les yeux ? Elle fronça le nez de dégoût. S'imaginer enfoncer ses doigts dans les yeux de quelqu'un la révulsait quelque peu mais si cela était nécessaire, elle le ferait. La gorge ? Cela paraissait logique mais elle avait du mal à s'imaginer frapper aussi haut si l'agresseur faisait deux fois sa taille. Les genoux ? Son regard se baissa jusqu'aux articulations de l'agent tandis qu'elle notait dans un coin de son esprit que ce point-là était clairement accessible. « Les couilles. » Elle redressa le visage et planta son regard dans le sien. La salive lui manqua l'espace de quelques instants. Les couilles. C'était à cet endroit qu'elle avait frappé son agresseur cette fameuse nuit. Ca avait été efficace l'espace de quelques secondes mais elle n'avait pas réussi à fuir. Ce geste n'avait fait qu'accentuer la colère de l'homme. Sa violence s'était décuplé après le coup qu'il avait reçu. Elle avait failli dire à Jackson que c'était ce qu'elle avait fait mais devant l'échec évident de cette manœuvre elle se tut. « La base de l'auto-defense est de mettre fin au conflit ou de se donner une opportunité de fuite. » La fuite... C'était ce qu'elle savait faire de mieux mais lorsqu'elle avait réellement eu besoin de fuir, elle n'y était pas parvenu. Elle sentit sa tête tourner quelque peu mais parvint à se raccrocher à l'instant présent lorsqu'il l’emmena un peu plus loin pour commencer l'entraînement.
Attentive à la moindre consigne, Lynch n'avait jamais été aussi concentrée et impliquée. Il n'y avait aucune place pour l'amusement, la séduction ou encore le bavardage. Elle avait attaché ses cheveux rapidement et avait commencé à reproduire les gestes de l'agent de terrain. Parfois elle demandait : « Tu peux me remontrer la position ? » Elle prenait tout cela très au sérieux et en oubliait presque qu'il s'agissait de Jackson face à elle. Venir ici n'était pas une décision qu'elle avait prise sur un coup de tête. Elle avait un objectif bien précis en tête et comptait bien le réaliser : Elle devait pouvoir se défendre seule. Les explications s'enchaînaient, les différentes positions s'accumulaient et bientôt la maquilleuse se sentit submergée par le flot d'informations. Elle s'agaçait par moments de ne pas réussir correctement mais recommençait à chaque fois que Jackson le lui demandait. « Encore ... » L'autorité naturelle de Jackson refaisait surface mais la brune ne s'en formalisait pas. Elle répétait inlassablement les mouvements imposés. Bientôt elle sentit la fatigue commencer à la gagner mais elle ne voulait pas s'arrêter. Il était encore tôt et elle avait besoin d’emmagasiner encore plus d'informations. « Plus haut le coude. Encore. » Elle essayait de coller au plus près de ce qu'il lui indiquait mais cela devenait difficile de lever les bras à la bonne hauteur. Son manque d'endurance, son absence de cardio, sa pratique inexistante du sport lui explosaient désormais en pleine face. « Encore ! ». Non. Son corps refusait désormais de lever les poings et de frapper dans l'air. Elle posa ses mains sur ses genoux et tenta de reprendre sa respiration. « J'ai besoin d'une pause » marmonna-t-elle essoufflée. Si elle prenait cet entraînement très au sérieux, Jackson aussi puisqu'il répéta : « Encore ! ». Elle fronça les sourcils et se redressa difficilement. « C'est pas que je veux pas, mais là je peux pas. » osa-t-elle lui dire. Elle n'était pas l'une de ses recrues, elle n'était pas taillée du même bois que lui. Elle passa une main dans sa nuque et osa lui demander : « 5 minutes. Est-ce que tu peux m'accorder juste 5 minutes ? » Cinq minutes ne suffiraient pas à la remettre d'aplomb mais peut-être que cela soulagerait un minimum ses muscles.
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Marley s'applique, Mills le constate et l'apprécie en silence, quand bien même la fatigue se fait rapidement sentir chez la métisse peu habituée à une telle intensité d'entraînement. Martial, forgé par des années et des années de discipline, l'esprit de l'agent est capable de faire abstraction de la douleur, de porter son corps quand ce dernier semble arrivé au bout de ses limites. Ce n'est cependant pas le cas de Lynch dont la cadence finit par ralentir jusqu'à ne plus savoir répondre aux injonctions que Jax lui lance. « C'est pas que je veux pas, mais là je peux pas. » « OK, 5 minutes. » Consent-il, plus flexible avec elle qu'avec ses hommes mais pas au point de ne pas contrôler du regard l'heure à l'horloge fixée au mur. Il ne lui donnera pas une seconde d'extra.
En attendant qu'elle reprenne son souffle, Mills s'assied à même le sol, face à la métisse. La première minute s'écoule en silence mais il reprend rapidement la parole : « Tu manges ? » La question paraitrait anodine à quiconque ne connaîtrait pas si bien Lynch et sa manie de ne rien avaler lorsqu'elle est contrariée et / ou triste. Déjà que la brune a l'appétit d'un oiseau, l'agent s'inquiète de la savoir nourrie suffisamment. L'énergie mentale que prend la reconstruction après le genre de traumatisme qu'elle a vécu demande une alimentation conséquente ainsi qu'un sommeil de qualité. Jackson a eu la preuve concrète et larmoyante que les cauchemars hantaient ses nuits. Il se base sur sa propre expérience pour déduire que le sommeil de Marley ne s'améliorera pas si facilement, mais elle peut au moins mettre de son côté un planning de repas fixes et équilibrés. C'est ce que sous-entend son air inquisiteur tandis qu'il attend d'elle une réponse honnête, regard braqué sur sa silhouette frêle et maigrichonne.
Jax ne sait pas si c'est le fait de l'avoir ramassée dans cette ruelle ou si Marley a réellement perdu du poids mais elle lui semble plus menue que dans les souvenirs qu'il garde d'elle à demi-nue sur la plage ou sous ses draps. Ses épaules basses lui rappellent Judy et ses clavicules apparentes, ses côtes qu'on aurait pu compter à travers son t-shirt peu de temps avant qu'elle ne finisse alitée et inconsciente, les poignets entourés de bandages suite à sa tentative de suicide. De mauvais souvenirs provoquant chez l'agent un froncement de sourcils. Mills refuse de s'imaginer Marley sur le même genre de pente descendante. C'est pourquoi il se relève, bien décidé à la remonter à la surface avant que ses peurs ne lui fasse boire la tasse. « On reprend. » C'est un ordre.
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Dernière édition par Jackson Mills le Mer 15 Mar 2023 - 20:49, édité 1 fois
Gayle Danbury
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ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
« OK, 5 minutes. » Un soupir de soulagement lui échappa. Elle avait bien cru qu'il ne lui accorderait aucun répit. Elle se laissa tomber mollement sur le sol, les jambes tendus face à elle tandis qu'elle glissait ses mains en avant sur le tapis. Elle tentait d'étirer les muscles de son dos qui la faisait souffrir plus qu'elle ne s'y était attendue. La tête plongée entre ses cuisses, Marley ne disait mot. Elle repassait inlassablement les schémas tactiques de défense que l'agent lui avait montré durant l'entraînement. Tout se bousculait dans son esprit, tout se mélangeait. Elle avait l'impression qu'elle n'arriverait jamais à se rappeler de tout ce qu'il venait de lui enseigner. Alors calmement, elle chercha à revisionner les mouvements agiles et rapides de Jackson. Avec un peu de concentration, elle le revoyait très nettement se déplacer et agir. Sur un malentendu, peut-être que... Oui peut-être que... Le flot de ses pensées fut coupé net lorsqu'il lui demanda : « Tu manges ? » Elle se redressa, son regard s'assombrissant au passage. Elle se mordit la lèvre tandis que ses poings se serraient quelque peu sur le tapis. Son cœur battait plus vite tandis qu'elle maudissait intérieurement le jeune homme de la connaître si bien. Non, bien sûr que non elle ne mangeait pas. Ou très peu. Rien ne passait ou alors avec difficulté. Elle faisait en sorte de tenir sur ses jambes. Le café et le sucre étaient ses meilleurs amis. « Et toi ? Tu dors ? » répliqua-t-elle. L'attaque était petite, presque sournoise. Elle appuyait là où elle savait que cela faisait mal. Si elle dormait très mal, elle savait pertinemment que de son côté cela ne devait pas être mieux. Le regard qu'il vrilla sur elle la fit frémir et détourner le regard. Au fond d'elle, elle savait qu'il ne disait pas cela méchamment, il s'inquiétait simplement. « Pas vraiment. J'ai un peu du mal ces derniers temps » finit-elle par concéder. Mentir ne menait à rien. Même si elle portait un survêtement qui ne moulait pas son corps, il était évident qu'elle avait perdu du poids. Si Mills ne pouvait pas le voir, elle savait que par endroits ses côtes étaient visibles. Elle détestait désormais la vision de son corps. Dès qu'elle posait ses yeux dessus, elle frissonnait, se dégoûtait.
Soudain il se leva à nouveau et lui dit : « On reprend. » Pardon ? Elle écarquilla les yeux et jeta un coup d'oeil à l'horloge fixée contre l'un des murs. Cinq minutes, il ne lui avait pas laissé une seconde de plus. Assise sur le sol, la brune peinait à se relever. Quelques années auparavant, elle aurait joué la carte de la séduction, aurait tenté de l'amadouer avec ses yeux de biche et aurait joué de ses courbes pour qu'il change ses plans. Désormais ce temps était révolu. Elle n'avait d'autre choix que de se relever et d'obéir. Ce fut donc ce qu'elle fit. Une fois debout, elle grimaça quelque peu, et boudeuse souffla : « T'as vraiment aucune pitié... » Evidemment elle plaisantait. Elle était bien trop reconnaissante vis-à-vis de l'aide qu'il lui apportait pour vraiment se plaindre. Elle prit une longue inspiration et se remit en position. « Round 2 » annonça-t-elle, même si le premier l'avait déjà mis sur les rotules, pas question d'abandonner maintenant. Pas question de baisser les bras et de tourner le dos quand elle avait trop peur qu'on ose la frôler. Son regard planté dans celui de Jackson, la maquilleuse attendait que la nouvelle séance de torture – salvatrice elle l'espérait – commence.
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Non, bien sûr que non il ne dort pas. Ou très peu. Mais ce n'est pas nouveau pour Jackson dont la qualité du sommeil fluctue au fil des tracas ne cessant d'aller et venir depuis plusieurs années. L'agent se passe de commentaires, concédant à Marley le droit de rétorquer quand il réalise que sa franchise ressemble à une agression et que ce n'est évidemment pas la bonne façon de procéder, encore moins si peu de temps après qu'elle se soit faite malmener de la sorte, le soir du drame ... « Pas vraiment. J'ai un peu du mal ces derniers temps. » Raison de plus pour y retourner et tâcher d'y remédier. Si ce n'est pas en une seule soirée que la brune ressortira du dojo armée contre toute nouvelle tentative d'agression, l'agent peut au moins faire en sorte qu'elle s'écroule de fatigue et dorme d'un sommeil profond une fois rentrée chez elle.
Alors ils reprennent pour un deuxième round qu'elle qualifie comme tel de son air boudeur tandis que Mills tâche de ne pas faire de rapprochements merdiques avec cette blague qu'ils avaient l'habitude de se lancer durant le sexe. Combien de rounds avant de jeter l'éponge ? Combien d'orgasme avant de s'avouer rassasiés ? Ce n'est plus une question qui se pose. Les seuls encore valables sont celles concernant les placements, les angles et les directions à emprunter dans cette danse contre un adversaire invisible qu'il lui apprend jusqu'à ce que le silence environnant les rappelle à la réalité : les autres combattants ont quitté le dojo. Jax et Marley sont désormais seuls au sein de l'édifice. L'agent contrôle l'horloge. L'heure a passée si vite, aussi bien rythmée par la concentration que par la volonté commune d'avancer vers le même objectif. « C'est tout pour ce soir. » Conclue-t-il, voyant qu'il ne pourra de toute façon plus rien tirer d'elle. Les paupières de la maquilleuses tombent de fatigue.
Récupérant son sac, l'agent sort de la poche de ce dernier son trousseau de clés. « T'es venue à pied ? » Sous-entendu qu'il se propose de la ramener, auquel cas. « Y'a des douches par là bas. » Désigne-t-il d'un signe de la tête en direction des vestiaires. Arrivée mains dans les poches, Jax déduit que Lynch n'a pas de quoi se laver avec elle, mais il précise : « Prend des fringues de rechange, la prochaine fois. » La brise nocturne hivernale n'est bonne qu'à chopper la crève en sortant de cet antre chaud et moite après avoir suer abondamment. Mais le détail le plus important reste la référence faite à ce qui, tacitement, vient de se conclure sans que la métisse n'ait à le demander : un rituel. Marley sait qu'il boxe tous les soirs. Jax est prêt à organiser son planning d'entraînement afin d'y incorporer les séances dont elle a besoin pour progresser. Des années qu'ils n'ont plus été si efficaces, si soudés dans l'adversité. Il s'en fait la réflexion tandis que leurs pas les dirigent en direction de la sortie. Côte à côte, leur reflet se dessine sur la vitre de la porte. Mills s'arrête, se tourne dans la direction de sa voisine. « Tu peux être fière de toi, t'as bien bossé. » Ses compliments sont rares, toujours justifiés. L'agent ne brosse pas dans le sens du poil : il célèbre ce qui doit l'être. C'est la meilleure manière d'encourager les troupes ...
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Dernière édition par Jackson Mills le Mer 15 Mar 2023 - 20:50, édité 1 fois
Gayle Danbury
le grinch
ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Appliquée dans les différentes postures qu'elle devait tenir, minutieuse dans les différents gestes qu'elle devait faire, Marley ne lâchait rien. Elle faisait preuve d'une détermination sans égale, se transcendant par moments, repoussant sans cesse ses propres limites. A de nombreuses reprises elle eut envie d'arrêter, de s'écrouler sur le sol mais quelque chose l'en empêchait. Elle n'aurait su dire si c'était sa volonté de se relever de son traumatisme, son envie d'être prête en cas d'une nouvelle agression ou le fait que ce soit Jackson qui l'entraînait. L'agent était d'une patience à couper le souffle. Il expliquait, réexpliquait, sans jamais s'agacer. Elle comprenait désormais pourquoi c'était lui qu'on envoyait si souvent pour former les recrues. Il faisait preuve de fermeté et d'autorité mais ses explications étaient claires. Il savait ce qu'il faisait et savait comment amener les gens à faire la même chose. Il ne s'agaça à aucun moment même lorsque Marley commençait à soupire de lassitude. Il la laissait respirer un peu et puis il reprenait. Elle avait l'impression que cet entraînement était aussi pour lui, comme s'il avait besoin qu'elle soit formée pour être rassuré. Peut-être qu'en la sachant capable de se défendre alors il retrouverait lui aussi une part de sommeil ?
Absorbée par les exercices, la brune ne se rendit pas compte qu'ils étaient désormais tout seul dans la salle. Ce ne fut que lorsqu'il annonça : « C'est tout pour ce soir. » qu'elle regarda autour d'elle. Il n'y avait plus personne. Elle laissa retomber les bras le long de son corps et constata que ce dernier était déjà endolori par l'effort physique. Peu habitué à être malmené de la sorte, elle savait par avance qu'elle aurait de nombreuses courbatures le lendemain. La métisse aperçut une bouteille d'eau vers le sac de Jackson et sans même lui demander, se jeta dessus afin de s'hydrater. « T'es venue à pied ? » Elle hocha la tête affirmativement. Elle lui aurait bien dit qu'elle allait appelé un uber mais la perspective de se retrouver enfermée dans la même voiture qu'un inconnu lui donnait des frissons dans le dos. « Y'a des douches par là bas. » Elle suivit du regard l'endroit qu'il lui indiquait et sentit son cœur battre plus vite. Pas question qu'elle se douche ici. Le seul endroit où elle osait désormais se mettre nue était sa salle de bain qu'elle verrouillait à double tour – et dont elle vérifiait quatre fois la serrure – et nulle part ailleurs. Elle n'avait d'ailleurs pris aucun sac et se sentit bien bête. Ses vêtements collaient à sa peau dont la sueur dégoulinait le long de sa colonne vertébrale.
Alors qu'ils se dirigeaient vers la sortie il lui dit : « Prends des fringues de rechange, la prochaine fois. ». Un léger poids s'envola de sa poitrine lorsqu'elle comprit qu'il était prêt à l'entraîner à nouveau. C'était ce qu'elle espérait mais jamais elle n'aurait osé le lui demander. Elle l'avait déjà perturbé dans son entraînement, elle ne voulait pas lui prendre plus de temps. Elle lui répondit alors d'une voix douce : « D'accord, je ferai ça. » et lui fit un petit sourire reconnaissant. Pourquoi était-ce si difficile de lui dire à quel point elle lui était reconnaissante de tout ce qu'il faisait ? Sans doute avait-elle peur de faire preuve de fragilité devant l'agent. Ils continuèrent à marcher mais Jackson s'arrêta net, l'obligeant à faire de même. Elle fronça les sourcils se demandant ce qui se passait quand elle l'entendit lui dire : « Tu peux être fière de toi, t'as bien bossé. » « Pas le choix... » si je veux survivre. Avait-elle répondit instinctivement. Elle marqua une courte pause et ajouta : « Il faut dire que l'entraîneur est plutôt bon même s'il est exigeant... ». Elle venait d'oser une petite taquinerie mais espérait au fond d'elle qu'il comprendrait qu'elle lui devait beaucoup. Ils sortirent et se dirigèrent jusqu'à la voiture de l'agent. Assise côté passager, elle laissa retomber sa tête sur l'appui-tête et lorsqu'il démarra, sans le regarder, elle concéda : « Je crois que ça fait longtemps que je ne m'étais pas sentie aussi forte... ». Bien sûr elle n'était pas naïve, elle savait qu'il lui restait beaucoup de chemin à parcourir et que ce n'était pas un entraînement qui allait tout régler, mais elle avait la sensation d'avoir repris possession en partie de son corps. Elle se réappropriait enfin qui elle était. Désireuse de ne pas plonger dans une conversation trop intimiste elle ajouta : « Par contre, j'ai découvert des muscles dont je ne soupçonnais même pas l'existence. » Un petit rire épuisé lui échappa tandis que ses paupières luttaient pour rester ouvertes. Quelque chose lui disait que ce soir elle allait s'endormir rapidement.
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Exigeant. Marley n'est pas la première à la qualifier ainsi. À la fin de chaque session de formation, le MOSC distribue des questionnaires anonymes aux stagiaires. On leur demande d'évaluer leurs instructeurs, de faire des retours positifs et négatifs sur leur expérience au sein du programme. L'exigence de Jackson est un point sur lequel la majorité des recrues s'accorde sans même se concerter. S'il met la barre aussi haute, c'est parce qu'il part du principe que, même dans l'échec, celui ou celle qu'il forme aura au moins progressé significativement. Mills ne s'en demande d'ailleurs pas moins personnellement, lui qui jongle à la fois avec son statut d'agent, celui de formateur et celui de président pour RUN FOR JUDY. Ami fidèle, homme de confiance, cousin aimant, Jax se bat chaque jour pour devenir une meilleure version de lui-même et honorer les siens. La paranoïa qu'il musèle à renfort de consultations privées en compagnie d'Isla ainsi que l'amnésie dont il essaye de venir à bout avec le neurologue sont des cailloux dans ses baskets de sprinteur mais il ne s'arrêtera pas de courir pour autant. Servir et protéger est une vocation. Il ne laissera pas Marley sur le bord de la route tout comme il ne pouvait pas laisser ce salopard s'en tirer sous prétexte que la métisse refusait de porter plainte ... Ces leçons d'auto-défense sont en réalité aussi rassurantes pour Mills que pour la brune car ce n'est désormais plus son rôle, plus sa responsabilité de veiller sur elle. Savoir Lynch bientôt capable d'assurer sa propre survie en cas d'attaque motive le boxeur à s'engager dans la voie des cours du soir, quand bien même il serait évident pour quiconque d'autre que lui et son cerveau embrouillé par des années de relation chaotique que cette idée est tout sauf bonne pour leur santé mentale à tous les deux ...
« Je crois que ça fait longtemps que je m'étais pas sentie aussi forte ... »« C'est c'que j'veux entendre.» Mains sur le volant, Jackson regarde la route. « Par contre, j'ai découvert des muscles dont je ne soupçonnais même pas l'existence. »Un sourire de biais étire la commissure de ses lèvres. Mills actionne le clignotant et profite du virage pour jeter un œil à sa voisine. Pas difficile de l’imaginer se réveiller en le maudissant de tout son être, demain matin. Il n’a jamais compris comment Marley pouvait à la fois être si performante sur scène et en si grande difficulté dans les autres sports que la danse. « Les bains glacés optimisent la récupération … » Sa phrase reste en suspens là où le regard qu'il lui offre veut tout dire : Jax sait qu’elle s’apprête à lui sortir un " même pas en rêve ! " scandalisé. Lynch et ses pieds froids sous la couette en hiver. Pire qu'un chat à la recherche d'un peu de chaleur.
La jeep s'arrête en bas de l'immeuble de la brune. Jax laisse le moteur tourner. « Demain même heure ? »
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ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
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« C'est c'que j'veux entendre.» Les propos qu'il venait de tenir ne laissaient plus aucun doute quant à la véritable motivation de Jackson. Si Marley s'en doutait, désormais elle en avait la certitude : La savoir préparer à pouvoir se défendre en cas d'une nouvelle attaque était ce qui importait aux yeux de l'agent. Elle le connaissait depuis des années désormais, et si leur relation n'était plus ce qu'elle avait été par le passé, Mills avait besoin de la savoir en sécurité. Ainsi préparée, elle pourrait désormais se débrouiller seule. Un petit pincement au cœur la piqua à cette pensée. C'était cette attaque sordide qui leur avait permis de renouer un lien, qu'adviendrait-il dès lors où il n'aurait plus rien à lui apprendre ? La maquilleuse ne préférait pas y penser. Elle s'était promis de sortir de sa vie et devait tout mettre en œuvre pour être capable de le faire. Elle ne pouvait plus l'appeler comme ça, au beau milieu de la nuit dès qu'elle avait un problème. Il allait devenir père, aurait bien d'autres choses à gérer que son ancienne petite amie égoïste et imprévisible. Le regard dirigé vers la route qui défilait, Marley prenait conscience qu'elle allait devoir apprendre à vivre par elle-même et pour elle-même.
« Les bains glacés optimisent la récupération … » Le visage de la brune vrilla instantanément en direction de celui du conducteur : « Ba voyons ! » lâcha-t-elle pleine de sarcasme. Elle savait qu'il disait vrai mais lui comme elle savaient aussi que jamais elle ne suivrait ce conseil. Elle voulait bien faire des efforts, se donner les moyens de réussir, se tuer à la tâche mais il y avait des choses qu'elle n'était pas prête à faire. Se plonger dans de l'eau glacée en faisait partie. Bien trop frileuse, la seule pensée de glisser un doigt de pied dans un tel bain la fit frissonner. Lynch faisait plutôt partie de ces gens qui prenaient des douches chaudes voire brûlantes. Il n'était pas rare que Jackson hurle en passant derrière elle dans la salle de bain.
Bientôt ils arrivèrent dans sa rue et l'agent se gara devant chez elle. Elle observa la bâtisse et se remémora la scène qui s'était déroulée quelques heures plus tôt lorsqu'elle s'était mise à hurler au beau milieu des escaliers. Si physiquement elle commençait à reprendre le contrôle, qu'en était-il de son état psychologique ? Elle l'ignorait et cela l'effrayait. « Demain même heure ? » Elle fronça les sourcils et marmonna : « Y a pas un jour de récup' ? » Le petit sourire qui venait de glisser aux coins de ses lèvres indiquait qu'elle plaisantait à moitié. Elle finit par lui dire : « A demain Jackson. » Et alors qu'elle sortait du véhicule elle lui dit avec toute la sincérité dont elle pouvait faire preuve : « Merci. » Elle se dirigea jusqu'à l'entrée de son bâtiment sans se retourner, sachant pertinemment qu'il attendait que la porte se soit refermée pour pouvoir partir en toute sérénité. Lorsque la porte du hall claqua, un profond soupir échappa à Marley qui choisit de prendre les escaliers. Il fallait qu'elle affronte ses peurs et cela commençait par ce genre de gestes anodins. Une fois arrivée chez elle, elle fila sous la douche, laissant la chaleur détendre ses muscles tirés par l'effort physique et s'effondra quelques minutes plus tard sur son lit. Ce soir elle dormirait. La question était désormais de savoir si sa nuit allait être parsemée de doux rêves ou d'affreux cauchemars...
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