ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
(novembre 2022) Il s’est enterré dans son propre silence lorsqu’un médecin était en train de jauger l’état de santé de Ruben, malgré le manque évident d’envie de ce dernier de se plier à l’exercice. Il n’a pas fait davantage de zèle, pourtant, sans qu’Ambrose ne se l’explique: après tout, il n’est pas celui qui aurait pu craindre d’aller contre le benjamin des Constantine. Au contraire, il est même particulièrement doué pour l’énerver et le rendre fou, quand bien même ce second terme revêt beaucoup de définitions différentes. Pendant de longues minutes, Ambrose a observé la scène sans cacher une certaine anxiété, ses incisives et canines ayant eu le temps d’avoir raison de toute la couche supérieure de ses lèvres. Ses mains ne sont pas en reste, plaquées contre son torse, cachées dans le creu de ses coudes, ses bras étant à leur tour croisés au point où il en a mal aux muscles, incapable de se calmer.
Ruben est bien moins flamboyant, dans la salle d’examen de fortune, celle qui ne connaît que des teintes de blanc et de bleu, quand le métal ne s’y mêle pas abruptement. Ruben est bien moins flamboyant, maintenant que son visage est sans nul doute l’élément le plus coloré de la pièce, leurs costumes de noirs et de blancs n’ayant rien à lui envier. Ambrose a noté une tâche de sang contre la manche de sa chemise et il a passé plusieurs minutes à tenter de l’enlever coûte que coûte, en vain. Maintenant, il n’arrive même plus à l’ignorer, et toujours pas à passer outre. Mais quand l’infirmier quitte la salle, pour Dieu sait quelle raison - ses oreilles bourdonnent, il n’arrivait pas à se concentrer sur le silence de la salle et donc sur les explications de l’homme qui ont sûrement dû exister -, le jeune adulte revient soudainement à lui. “Ça te fait mal ?” Maintenant que l’adrénaline est redescendue, il estime sa question légitime, et ce quand bien même Ruben a insisté pour qu’il ne l’accompagne pas. Ce sont des mots qu’Ambrose n’a pas voulu écouter, l’idée de le laisser seul pour le reste de la soirée n’étant pas imaginable, autant pour sa carrière que pour celle de son frère, et surtout pour l’amitié qu’il continue de porter au neurochirurgien, malgré tout ce qui a pu se passer. “Je suis désolé, pour ce soir.” Pour ses propres mots, pour l’attitude de James, pour sa soirée gâchée et pour le besoin qu’il aura d’expliquer ces coups au visage lors des jours et même semaines à venir. “T’en fais ce que tu veux, mais je voulais au moins te le dire.” Il comprendrait pourtant que Ruben ne veuille pas accepter ses excuses. Il serait en son droit.
“Je dois te demander… est-ce que tu peux garder ça pour toi ? Ne pas aller voir la police, je veux dire.” Et pour cette question-là, bien sûr, il n’est plus question que de James, que son cadet cherche à protéger malgré la rancœur qu’il éprouve encore à son égard pour le moment. Elle n’est que passagère. Une plainte à son encontre n’aurait rien d’éphémère, cependant. “Je sais que je te dois des explications et que ça n’excusera jamais ce qu’il a fait, mais tu pourrais peut-être comprendre un peu mieux.” Parce qu’il est peut-être le dernier né de la famille, lui aussi, cela ne l’empêche pas de comprendre le sentiment de vouloir protéger les siens, et Ambrose n’a pas besoin d’une longue discussion avec James pour déjà savoir que c’est ce sentiment qui l’animait lorsqu’il a vu rouge.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13373 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
« Ruben sur un brancard, j’y crois pas. » Relevant son regard vers la porte du box des urgences, Hartfield leva les yeux au ciel sans même se cacher de le faire. « Fais en pas des caisses. » Il avait bien sur fallu que l’infirmier qui soit en poste aujourd’hui soit celui qui passait trop quarts de son temps à trouver que Ruben était trop parfait pour être vrai. Bien sur, il disait ça après que ce dernier lui ait refusé un rancard et qu’il ait vu son égo se briser sous ses yeux - ce à quoi Ruben avait répondu, ce jour là, par un haussement d’épaules; ce n’était pas non plus de sa faute si le blond n’avait pas pensé à demander autour de lui s’il n’était pas déjà casé avant de l’inviter à aller boire un verre avec sous entendus. « Retire la poche de glace que je me délecte de la vision, s’il te plait. » Non seulement il retira la poche de glace de son visage - qui laissait désormais apercevoir de jolies couleurs, de celles qui resteraient quelques temps pour sur -, mais il était également possible de voir le regard noir que le chirurgien lançait à l’infirmier face à lui. « Et moi je te rappelle deux choses. Je reste ton supérieur, qu’importe l’état dans lequel je suis et la raison qui m’amène ici, et si tu parles à tes patients comme ça quand on a le dos tourné je te préviens: c’est ton dernier jour t’as intérêt à ne profiter. » Bien sur qu’il était énervé Ruben et qu’il abusait surement un petit peu en cet instant de cet air sévère et du ton autoritaire qu’il maniait à la perfection. Peut-être que tout se mélangeait un petit peu à l’intérieur et que démêler ses émotions n’était pas un exercice aussi simple qu’il le prétendait la plupart du temps; mais il était on ne pouvait plus sérieux d’un autre côté dans ses paroles et l’infirmier dut le comprendre car il ne pipa mot du reste du temps qu’il passa dans le box aux côtés de celui qui avait effectivement le pouvoir de lui faire voir la porte dans les heures à suivre s’il y mettrait du sien.
« Newman te fera tes ordonnances et te les laissera dans ton dossier. Il sera sur notre bureau pour quand tu voudras repartir. » Il gardait son regard porté sur ses chaussures et le sol. « Dis à Dana que je passerai tout à l’heure et que je m’occupe de rendre le box disponible dès que j’en sors. » Dana, l’infirmière en chef, celle que Ruben avait dans la poche et avec qui il s’entendait particulièrement bien - là où il était sur que ce n’était pas le cas de Mike face à lui. Ce dernier hocha faiblement la tête avant de sortir du box.
Ce ne fut qu’à ce moment là que Ruben s’allongea complètement sur le brancard, soupirant lourdement. Il avait l’impression que quelqu’un s’amusait à taper avec un marteau à l’intérieur de son crâne, et il avait beau avoir pris du paracétamol les choses ne bougeaient pas d’un pouce; il prendrait quelque-chose de plus fort lorsqu’il serait de retour chez lui, mais pour le moment il avait juste besoin de rester quelques minutes allongé avant de repartir d’ici. « Ça te fait mal ? » Il sursauta presque sur le brancard; Ambrose avait été tellement discret depuis leur arrivée à l’hôpital qu’il avait presque oublié qu’il était encore à ses côtés. Mais ça aurait été idiot de l’oublier: c’était à cause de lui qu’il s’était retrouvé admis au St Vincent là où, comme il l’avait prédit, il n’avait pas besoin d’être vu par un médecin car il n’avait rien si ce n’était qu’une belle marque qui se verrait sur les photos de famille à Noël. Il pourrait toujours prétendre que c’était en se débattant face à un patient loin d’être stable qu’il avait gagné cette médaille, ses parents seraient fiers de le voir avec le nez et les cernes colorés. « Je vais t’écraser le nez avec mon poing, et faire pareil avec l’arcade ensuite, et tu me diras si ça te fait mal à toi. » Sa réponse était gratuitement agressive, là où Rose n’y était pourtant pour rien du tout dans cette histoire; au contraire, c’était lui qui essayait de remettre au mieux les choses à leur place. Soupirant, Ruben finit par tourner son regard vers lui et par lui répondre d’une voix bien plus douce et calme cette fois ci. « Un mal de chien, ouais. »
« Je suis désolé, pour ce soir. T’en fais ce que tu veux, mais je voulais au moins te le dire. » - « Je te dirai dans quelques jours si ça change quelque-chose ou rien du tout. » Parce-que pour le moment, il n’était pas en état de se demander s’il avait envie de prendre tout ce qui s’était passé en compte ce soir et considérer les excuses de Rose en regard de tout ça. Pour le moment, il y avait surtout bien d’autres points sur lesquels ils se devaient d’échanger, car Ruben lui avait dit et il campait sur ses positions: il ne le laisserait pas repartir sans avoir une explication du pourquoi il s’était retrouvé avec le poing de son frère sur son visage, et ce à plusieurs reprises. Déjà qu’il n’avait pas voulu venir aux urgences sans avoir ses explications et qu’il n’avait pas eu gain de cause, cette fois-ci Ambrose pouvait être sur de ne pas réchapper sans s’exprimer. Ce qu’il semblait se rappeler comme un grand sans rappel de la part de Hartfield - tant mieux. « Je dois te demander… est-ce que tu peux garder ça pour toi ? Ne pas aller voir la police, je veux dire. » Ruben leva les yeux au ciel, se releva en positon assise sur le brancard - bien trop rapidement, vu comment sa tête tourna une seconde et une autre -, pour se tourner vers Ambrose. « Tu te fiches de moi c’est pas possible. » Bien sur qu’il comptait en parler aux autorités, de l’agression qu’il avait subi; avait-il perdu la tête ? « Je sais que je te dois des explications et que ça n’excusera jamais ce qu’il a fait, mais tu pourrais peut-être comprendre un peu mieux. » Attrapant la poche de glace pour la remettre un instant sur son arcade - elle ne couvrait pas à la fois cette dernière et le nez, alors il alternait entre les deux -, il serrait les mâchoires. Il avait envie de faire comprendre à Ambrose à quel point c’était insensé et jusque où cette situation le rendrait furieux. Mais le jeune homme face à lui avait cet air réellement désolé, réellement embêté aussi. Avec beaucoup, beaucoup d’efforts il soupira et reprit la parole d’un ton plus calme. « T’as intérêt à avoir une excellente raison pour que je le fasse pas. Excellente, Ambrose - et essaie pas d’inventer quoi que ce soit pour le protéger, je sais repérer quand tu mens de toutes façons. » Son regard cherchait désormais celui du brun, avec la forte intention de s’y accrocher et de ne plus le lâcher tant qu’il n’aurait pas obtenu gain de cause.
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Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
De toute évidence, « Je vais t’écraser le nez avec mon poing, et faire pareil avec l’arcade ensuite, et tu me diras si ça te fait mal à toi. » n’est pas ce qu’il aurait un jour aimé entendre de la bouche de Ruben, certainement pas après un long silence des deux côtés. S’il arrive à se retenir de tout commentaire, il ne fait pas preuve d’autant de détermination pour ce qu’il en est de ses réactions physiques. S’il pouvait ne faire qu’un avec le fauteuil inconfortable de la salle, ce serait déjà fait. “Tu m’en veux pas si je te dis que j’en ai pas vraiment envie.” Ni de se battre avec Ruben, ni d’en arriver à une telle extrémité. Ce dernier finit pourtant par se calmer, comme le démontre le regard bien moins agressif que prévu qu’il dégage finalement en direction d’Ambrose. « Un mal de chien, ouais. » Et en réalité, il le savait évidemment avant même de lui poser la question. Il essayait simplement de lui tirer quelques mots.
« Je te dirai dans quelques jours si ça change quelque-chose ou rien du tout. » La seule raison pour laquelle Ambrose rit froidement, c’est parce qu’il sait qu’il n’entendra à nouveau plus parler de Ruben. Ni dans quelques jours, ni jamais. Il s’y tenait parfaitement jusqu’à ce soir, il n’y a aucune raison pour que la donne change, certainement pas maintenant que son frère lui a refait le visage. Et c’est justement parce qu’il s’attend à un nouveau silence douloureux de sa part que Rose sait qu’il doit lui parler maintenant, avant qu’il ne soit trop tard et que leurs routes se séparent déjà à nouveau. « Tu te fiches de moi c’est pas possible. » - “Je suis à peu près certain que tes collègues t’ont dit de rester couché encore un peu.” Ses mots se chevauchent avec ceux de Ruben, non par souci de couper court à la conversation, mais bien parce qu’il tient sincèrement à ce qu’il aille mieux - et, bien sûr, parce que cela a quelque chose de terriblement jouissif que de lui dire qu’il ne fait pas les bonnes choses pour sa santé, quand bien même il est effectivement médecin, aujourd’hui. Pour ce qu’il en est de leur véritable conversation, le politicien prend le temps de se redresser avant de reprendre, d’un ton plus apaisé. “Je suis sérieux.” Pour sa santé, bien sûr, autant que pour le besoin qu’il n’en parle pas à la police. Tout est bien trop important pour qu’ils puissent prendre ce risque. « T’as intérêt à avoir une excellente raison pour que je le fasse pas. Excellente, Ambrose - et essaie pas d’inventer quoi que ce soit pour le protéger, je sais repérer quand tu mens de toutes façons. » Ruben a toujours eu ce don pour vexer Ambrose en un rien de temps, et ce dernier ne semble pas disparaître, comme en témoignent les sourcils du plus jeune qui se froncent rapidement à la simple idée qu’il puisse savoir quand il ment ou non. Il ne le sait pas ; c’est impossible. Personne ne sait quand Ambrose ment, sauf James. Uniquement James. Il n’y a que lui qui le connaisse autant. Un rien suffit pourtant à le déstabiliser, assez pour qu’il ait besoin d’une seconde pour reprendre ses esprits et, avec eux, la trame de son explication. “Il y a quelques mois, James a vu que j’avais des contusions dans le dos. Des marques de coups.” Ambrose parle bas, assez bas pour être certain que personne d’autre que Ruben n’entendra cette discussion, justement parce qu’elle ne regarde absolument personne. S’il avait pu ne pas lui en parler, il aurait gardé sa langue. “Je lui ai dit dans quel contexte c’était arrivé et…” Et il ne dira rien de son pacte avec Saül, il ne donnera pas l’arrangement qui était le leur, il ne précisera pas qu’il a eu des relations avec cet homme uniquement pour accéder au palier supérieur du monde de la politique. “Il sait que quelqu’un m’a fait ça, et il sait que l’histoire est pas très clean. Mais je lui ai jamais donné le nom de la personne, justement parce que je voulais pas qu’il ressente le besoin de me défendre.” Et ironiquement, il a protégé Saül pour que ce soit Ruben qui prenne les coups à sa place. Littéralement. “Quand il a vu que le ton montait entre nous, il a dû faire le lien.” Habitué à ce qu’Ambrose soit toujours d’une attitude impeccable, il n’a même sûrement pas réfléchi à deux fois. Tout faisait sens, en réalité. “J’ai peut-être eu envie de t’en mettre une, parfois, mais j’ai jamais voulu que ça arrive. Tout ça.” Et encore une fois, avec d’autres mots, il lui dit à quel point il est désolé. Pour l’attitude de James, et pour tout le reste aussi. Il est sincèrement et terriblement désolé. “James veut juste me protéger, il devrait pas payer pour ça.” Il n’est pas un homme dangereux, la police ne devrait jamais s’en mêler, et elle n’aurait aucune raison de le faire si Ruben ne leur en parle pas.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13373 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
« Tu m’en veux pas si je te dis que j’en ai pas vraiment envie. » Non, bien sur que non il ne lui en voudrait pas - il était occupé en cet instant à s’en vouloir à lui-seul de réagir comme un idiot, et de parler au brun d’une façon tout à fait similaire. Ce n’était pas de la sorte qu’il avait pu un jour imaginé quelconques retrouvailles entre eux, si jamais cela lui était déjà arrivé de le faire - pas souvent, une fois ou deux ici et là, peut-être. Ce fut avec des mots bien plus doux, bien plus posés, qu’il s’adressa par la suite à Ambrose.
En revanche, le sérieux était de mise dans la suite de ses paroles: il ne comprenait pas comment il pouvait envisager qu’il ne dise rien aux autorités après ce qu’il avait subi ce soir. Ruben s’était retrouvé avec le poing d’un inconnu à plusieurs reprises contre son épiderme, ce qui allait laisser des marques pendant plusieurs semaines et qui allait remettre en question son intégrité, et Rose envisageait sérieusement qu’il garde ça pour lui sans en toucher le moindre mot à qui de droit ? « Je suis à peu près certain que tes collègues t’ont dit de rester couché encore un peu. » Il n’en avait rien à faire de ce que ses collègues avaient pu dire à son égard, ou à son encontre, la différence n’était pas importante; il se relevait sur son brancard s’il en avait envie, il aurait la tête qui tourne si ça l’enchantait, et ce n’était pas Ambrose qui réussirait à le convaincre de quoi que ce soit sur ce point. De toutes façons, le regard qu’il portait sur le brun indiquait clairement que ce n’était pas sur cette partie là de leur discussion en cours qu’il souhaitait s’arrêter plus que de mesure. « Je suis sérieux. » Il pinça les lèvres un instant, il soupira bien sur autant pour la forme que parce-qu’il en avait envie. La seule façon de toutes façons où Ambrose se sortait de cette conversation et de cette situation en sauvant les pots cassés - ou au moins en réussissant à rassembler les morceaux tombés à terre -, c’était s’il arrivait à donner une bonne explication à Ruben pour ne pas agir comme il comptait le faire. Il n’était pas dupe, il voyait bien que le contexte de ce qu’il s’était passé chagrinait Rose et que ce dernier se devait d’avoir une bonne raison d’en arriver à lui demander une telle faveur. Ce n’était cependant pas assez aux yeux du chirurgien pour se contenter d’agir et de répondre ses ordres - lire ici: demandes suppliantes.
« Il y a quelques mois, James a vu que j’avais des contusions dans le dos. Des marques de coups. » Il était peut-être énervé et il était vrai que cela faisait bien longtemps que Rose et lui ne s’étaient pas vus. Cela ne changeait pourtant pas la réaction qu’il put avoir en cet instant: en une seconde, il s’asseyait sur le bord du brancard et fronçait les sourcils. Il n’était d’avance pas un amateur du début de cette histoire. « Je lui ai dit dans quel contexte c’était arrivé et… Il sait que quelqu’un m’a fait ça, et il sait que l’histoire est pas très clean. Mais je lui ai jamais donné le nom de la personne, justement parce que je voulais pas qu’il ressente le besoin de me défendre. » Rien ne faisait sens dans les paroles du jeune homme face à lui. Il connaissait assez Ambrose pour savoir que ce genre de situation n’était en rien ce dans quoi il souhaitait tremper; il avait une carrière brillante qui s’annonçait devant lui - en croyez pas qu’il ne suivait pas d’un oeil distrait les progrès du jeune politicien comme si de rien n’était. Une histoire qui n’était pas très clean, cela ne faisait pas partie e la bingo card de Constantine, c’était sur. « Quand il a vu que le ton montait entre nous, il a dû faire le lien. » Un lien qui n’avait pas lieu d’être, mais il comprenait l’idée. « J’ai peut-être eu envie de t’en mettre une, parfois, mais j’ai jamais voulu que ça arrive. Tout ça. James veut juste me protéger, il devrait pas payer pour ça. » D’une de ses mains, soupirant une énième fois, Ruben se frotta les yeux; ce n’était pas une idée de génie, il avait déjà oublié que c’était son arcade et son nez qui lui faisait un mal de chien, si bien qu’il plissa d’autant plus les yeux pour retenir un juron lorsqu’il retira sa main. C’était catégorique maintenant: il prendrait de quoi calmer la douleur à dose de cheval pour obtenir le sommeil du juste et faire en sorte d’être de nouveau sur pieds le lendemain. « Une histoire pas très clean, toi, Ambrose Constantine ? » A ces mots, il laissa son regard s’accrocher de nouveau à celui du jeune homme. « Je sais que tu mens pas mais j’ai aucune raison de te croire. » Pas qu’il ne le voulait pas, simplement que cela ne lui ressemblait pas. C’était exactement comme si Ruben disait que lui sabotait volontairement sa carrière d’une quelconque façon: Rose ne le croirait pas non plus. « Et des contusions dans le dos, Rose ? » Idem: cette partie là de son explications méritait d’être soulignée. « Quoi, tu tournes tellement ma que tu fais partie d’un Fight Club ou d’une imbécillité dans ce genre ? » Il reviendrait sur la question de James par la suite, promis; de toutes façons, il n’était pas encore décidé s’il se plierait aux supplications du brun ou s’il suivrait sa première intention. Car peut-être qu’il voulait juste le protéger, il ne nierait pas cette partie là de son exposé; il n’empêchait que de tout ce beau monde, c’était Ben qui restait assis sur le brancard des urgences, des marques sur le visage, là où il n’aurait jamais du se retrouver mêler à quelconque aspect de cette histoire.
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Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
Ambrose déteste ce sentiment de déjà-vu lorsqu’il raconte brièvement et factuellement l’histoire à Ruben. Il déteste encore plus d’avoir à se remémorer les faits, parce qu’il tuerait pour pouvoir tout oublier et tourner la page, sans la moindre quête de revanche ou même de justice. Ces idées semblent plus loin que jamais, maintenant, surtout alors que son regard n’a de cesse d’analyser le moindre mouvement de Ruben pour s’assurer qu’il ne soufre pas d’un problème que les médecins n’auraient su déceler. Il n’a pas eu d’accident de voiture, ni même de défaillance d’un organe ou d’un autre ; mais quand bien même, le jeune Constantine s’en fait pour lui. « Une histoire pas très clean, toi, Ambrose Constantine ? » Il joue avec l’ironie et il fait au mieux pour dédramatiser la situation, mais Ambrose a du mal à suivre la marche. Ruben le connaît assez pour savoir qu’il serait bien le dernier à chercher les problèmes, pour des raisons évidentes de carrière toute définie dans son esprit. « Je sais que tu mens pas mais j’ai aucune raison de te croire. » Le sourire du plus jeune s’était contenté d’exister par politesse, pour suivre celui de Ruben. Maintenant, il n’existe déjà plus. Il aurait été le premier à espérer ne jamais avoir à raconter quoi que ce soit de cette histoire à Ruben. “C’est pas le genre d’histoire que je pensais te raconter.” Il aurait préféré ne jamais le faire. S’il en avait eu la possibilité, il ne l’aurait effectivement jamais fait. Ruben vit sa propre vie, cela ne ferait aucun sens qu’Ambrose revienne s’y immiscer et en profite pour raconter ses petits problèmes. Il ne veut pas être cette personne.
« Et des contusions dans le dos, Rose ? » La tête de Rose se balance de droite à gauche alors qu’il s’enfonce dans son siège à nouveau, collant son dos contre le tissu. Ses bras se croisent, il se referme sur lui-même. “Non Ruben, je t’en dirai pas plus.” Pas vraiment parce qu’il craint une vendetta de sa part, pour cette fois, mais bien parce qu’il a trop honte pour aborder le sujet. « Quoi, tu tournes tellement mal que tu fais partie d’un Fight Club ou d’une imbécillité dans ce genre ? » Brièvement, et bien plus calmement aussi, son regard remonte dans le sien. “Tu me connais.” Et il sait donc que non, évidemment que ce genre de chose ne correspond pas à Ambrose. Il n’est pas violent, il n’est pas sanguin, et surtout il est bien trop attaché à son image pour risquer de la mettre à mal, à quelconque niveau que ce soit. “Et je tourne pas mal, arrête tes bêtises.” Il renchérit rapidement, en fronçant brièvement les sourcils. Il ne veut pas savoir ce qui lui fait dire ça, et il veut encore moins lui donner raison. Ambrose a fait son bout de chemin dans le monde de la politique depuis qu’ils se sont séparés, il n’a certainement pas abandonné ou perdu du terrain. Il s’octroie une seconde supplémentaire et souffle brièvement, avant de reprendre, plus sérieux que jamais. “Tu vas dire quoi à Nina en rentrant ?” Une part égoïste de sa personnalité veut savoir si elle va l’embrasser comme une fiancée terriblement inquiète et si ensuite il se ferra passer pour la victime d’une terrible attaque uniquement pour être au coeur de son attention ; et la partie bien plus terre à terre de sa personnalité cherche simplement à savoir s’il lui dira exactement ce qu’il s’est passé et, surtout, s’il citera le nom de James au travers de son récit. Evidemment, il espère que non.
:
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13373 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
« C’est pas le genre d’histoire que je pensais te raconter. » Sur cette partie là, effectivement Ruben ne pouvait pas véritablement y aller de son petit commentaire un brin sarcastique; et pour être tout à fait honnête il ne pensait même pas recroiser la route du brun un jour. La façon dont les choses s’étaient terminées entre eux ne laissait pas de place à une porte ouverte initialement, puisque Ben avait fait en sorte que les contacts soient désormais inexistants après avoir avoir jeté Ambrose comme une vieille chaussette. Il n’était donc pas une seule fois imaginé se retrouver dans la même pièce que lui, à discuter de sujets aussi sérieux - ou de n’importe quel sujet -, alors que c’était lui et non Rose qui se retrouvait allongé sur un brancard. Alors certes, il ne pouvait lui en vouloir de ne pas avoir anticipé la possibilité qu’ils se retrouvent à un moment à discuter, surtout de sujets aussi sérieux; en revanche il leva les yeux au ciel lorsqu’il vit le jeune homme croiser les bras sur son torse et s’enfoncer davantage dans le fauteuil. « Non Ruben, je t’en dirai pas plus. » Et il aurait bien voulu froncer les sourcils pour montrer son désaccord avec cette décision, mais il avait déjà essayé une poignée de minutes plus tôt et cela ne faisait qu’empirer le mal qui se répercutait dans tout son crâne. Si Rose ne désirait pas lui en dire plus, cela devait être la résulte d’une chose ou une autre, tournant autour de la situation était plus grave qu’il ne lui laissait entendre ou alors, il n’était pas fier de la tournure des événements. Ou même un mélange des deux, à cette allure. Alors, Ben hasarda: un fight club pourrait être une réponse adaptée - il savait parfaitement que ce n’était pas ça, mais il se devait de tenter de lui tirer les vers du nez d’une façon ou d’une autre. « Tu me connais. » Laissant son regard accrocher celui de Rose, Ben pinça les lèvres. Oui, il le connaissait assez justement pour savoir qu’il ne visait pas juste avec cette supposition; mais pour Diable quelle raison le jeune homme se mettrait-il en danger de la sorte, si ce n’était pas pour une raison idiote ? « Et je tourne pas mal, arrête tes bêtises. » - « Raconte moi d’autres histoires alors, que j’arrive à te croire plus facilement. » Des exemples qui pointeraient du doigt qu’effectivement, il était toujours celui qu’il connaissait. Les gens changeaient, mais certaines personnes n’étaient pas faites pour changer de la sorte: Ambrose en faisait partie, qu’importe qui pourrait en dire quoi.
« Tu vas dire quoi à Nina en rentrant ? » De toutes les questions, il n’avait pas vraiment anticipé celle là. Ce fut perceptible d’ailleurs, lui qui garda le silence encore un instant avant de soupirer quelque peu. « Tu connais son prénom. » Ce n’était pas une question, c’était une constatation. Ruben ne se souvenait pas d’avoir évoqué à haute voix le prénom de sa fiancée, et surtout pas en étant aux côtés d’Ambrose - puisque leurs interactions se limitaient à celles de la soirée, et Ben en avait passé une bonne partie à recevoir des coups de la part de son frère en pleine face. Ce n’était cependant pas une question de la part du chirurgien, qui soulignait simplement qu’il connaissait le prénom de celle dont il était supposé partager la couche. Curieux sur ses heures perdues, alors ? « Je vais lui dire la vérité. » Ce fut au tour du regard de Ben de se laisser perdre partout ailleurs plutôt qu’en direction des prunelles de l’autre brun présent à ses côtés. Il lui dirait la vérité, parce-qu’il n’avait aucune raison de ne pas le faire - pas sur ce point en tous cas -; simplement il n’était pas sur de croiser son chemin en rentrant, comme le suggérait le jeune homme. Il avait peut-être réussi à suivre la vie sentimentale de Hartfield à distance, mais ce dernier savait donc parfaitement bien garder la face quant à la vraie situation de son couple. Ce n’était pas là des détails utiles de partager, de toutes façons. « J’ai pas de raisons de lui mentir. Mais j’ai pas de raisons de lui mentionner James, parce-que je sais que c’est pour ça que tu me poses la question. » Il était loin d’être né de la dernière pluie, celui dont le regard clair revenait se poser finalement sur les traits du visage de Rose. « Et si c’est vraiment ça le but de ta question, poses la franchement. » Avec un voile presque agacé sur la voix, mais discret cependant. Il n’avait pas fait de chichi pour lui prendre le choux au milieu de la foule sur le bateau, mais refusait de poser les questions qui lui brulaient les lèvres maintenant qu’ils étaient seuls ? Ca ne lui ressemblait pas.
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Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
« Raconte moi d’autres histoires alors, que j’arrive à te croire plus facilement. » L’envie de lui prouver qu’il a raison autant qu’il n’a pas mal tourné n’est pas assez forte pour contrebalancer la rancœur qu’il ressent à son égard. La dernière fois qu’ils ont eu une discussion, ce n’était que parce que Ruben avait décidé de rompre avec lui, et Ambrose n’a pas à coeur de lui raconter tout ce qu’il a manqué depuis le temps, en faisant comme si de rien n’était. Plus que de ne pas en avoir le cœur, il n’en est surtout pas capable. Il peut faire tous les efforts du monde pour rester poli face à des politiciens qu’il méprise, mais c’est un tout autre genre d’effort qui lui est demandé en cet instant. Il n’en a pas les épaules, tout simplement. “On va vraiment jouer à ça ?” La question est sincère, et c’est sûrement le plus pathétique dans toute cette histoire: lorsqu’il remonte son regard dans les yeux clairs de Ruben, il n’amène avec lui aucun reproche d’aucune sorte.
« Tu connais son prénom. » “J’ai tapé ton nom sur Instagram, une fois ou deux.”
C’est ce que les ex font, et il serait incroyablement vexé d’apprendre que Ruben n’en aurait pas fait de même. Il ne s’est pas créé un faux compte pour le suivre et regarder ses story en toute impunité, il n’est pas allé jusque-là, mais il s’est montré curieux quelques fois au cours des derniers mois écoulés, oui. Il ne cherche même pas à le cacher, parce que cela apparaît être le cadet de ses soucis pour aujourd’hui. « Je vais lui dire la vérité. » Laquelle, de vérité ? Jusqu’où ira-t-il dans les détails ? Il ne répond pas vraiment à la question et se contente de la contourner, raison pour laquelle Ambrose garde avec insistance son regard plongé dans le sien: mais encore ? « J’ai pas de raisons de lui mentir. Mais j’ai pas de raisons de lui mentionner James, parce-que je sais que c’est pour ça que tu me poses la question. » Ce n’est qu’à cet instant que Ruben ose enfin l’observer en retour, Ambrose toujours de marbre face à lui. Il ne cache pas agir pour servir les intérêts de son frère, et il pense encore moins à le nier en cet instant. « Et si c’est vraiment ça le but de ta question, poses la franchement. » Lentement, Ambrose souffle, se donnant le temps de la réflexion pour tenter de trouver les mots justes. “Merci. De pas mentionner James.” C’est tout ce qu’il veut savoir, et c’est tout ce sur quoi il met l’emphase aussi. Ruben n’a rien à y gagner à garder pour lui une partie de cette histoire, mais il semble tout de même enclin à le faire, si ce n’est pour Ambrose alors au moins pour éviter de faire des histoires. “Je t’aurais pas mis le couteau sous la gorge, mais ça compte beaucoup pour moi.” Parce que cela signifie qu’il va éviter à sa famille de se retrouver sous le feu des projecteurs pour de mauvaises raisons, à commencer parce que James n’a rien d’un homme violent, malgré ce que peut en laisser penser le visage tuméfié de Ruben. “Tout comme je voulais m’assurer des résultats du scanner.” Il ne l’a pas accompagné jusqu’à l’hôpital uniquement pour s’assurer qu’il tiendra parole: s’assurer qu’il va bien, malgré les circonstances, restait sa seule et unique priorité. Il se contente d’énoncer les faits aussi simplement que possible, déjà certain de trop avoir joué sur la corde sensible avec lui ; tout comme il reste persuadé et convaincu que cela ne mènera pas nulle part. “C’est pas comme ça que j’avais imaginé te présenter ma famille.” Il finit par baisser la tête à nouveau, osant un maigre soupir en guise de rire. Ce n’est qu’une façon supplémentaire de lui dire qu’il est désolé, après tout.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13373 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
« On va vraiment jouer à ça ? » Dans le regard du jeune homme enfin relevé vers lui, et dans le ton prêté à sa voix, transparaissait toute la sincérité dont il était capable; et ce fut surement là la raison qui poussa Ruben à ne pas jouer à l’imbécile en poussant le bouchon un brin de trop, là où il l’aurait naturellement fait d’ordinaire. Ca avait été cette façon là d’être depuis le début d’Ambrose pour laquelle il avait eu un faible, il ne l’avait jamais caché. Alors, plutôt que de répliquer avec des remarques acerbes, il soupira quelque peu. « J’aurais préféré que tu me racontes plus facilement la vérité, c’est tout. » Et en action miroir, ses paroles ne comprenaient aucun reproche. Il était tout à fait au courant qu’ils étaient dans cette situation par sa faute, là où l’origine de cette discorde remontait à bien des années désormais. Ruben restait autant sincère que possible de son côté également en soulignant que la facilité n’était plus de mise et qu’il le regrettait.
« J’ai tapé ton nom sur Instagram, une fois ou deux. » La précision étira un sourire satisfait, presque timide, à Ruben. Bien sur que son égo adorait la réponse que lui fournissait Rose en cet instant. « Et tu m’as pas suivi ? Je suis presque déçu du coup. » Il était lourd, mais cela permit de jeter une ambiance un brin allégée sur la conversation - là où ils marchaient proches du précipice, il fallait le souligner, depuis que leurs chemins s’étaient croisés sur le bateau plus tôt dans la soirée. Cela évita à Ben d’expliquer au brun qu’il avait tapé de son côté plus d’une ou deux fois son nom sur Instagram, et qu’il suivait régulièrement ce qu’il pouvait être posté à son nom - juste pour se renseigner sur ce qu’il devenait et comment il évoluait vraiment, rien de plus. De toutes façons, ce n’était pas réellement la partie qui intéressait présentement Ambrose, plutôt branché à insister sur savoir si Ben allait justement discuter avec Nina de ce qu’il s’était passé ce soir. Et, toujours en toute sincérité, le jeune médecin lui précisa qu’il n’était pas nécessaire à ses yeux d’évoquer le nom de James, à aucun moment. Il l’entendit, le soupire de Rose - parce-qu’il l’attendait, surement. « Merci. De pas mentionner James. Je t’aurais pas mis le couteau sous la gorge, mais ça compte beaucoup pour moi. » Ruben essaya de lever les yeux au ciel, s’arrêta en cours de route car l’un de ses orbites avait doublé de volume maintenant. « Le rôle de gangster t’irait pas, de toutes façons, c’était peine perdue d’avance si t’avais essayé. » Il ne l’aurait jamais pris au sérieux, avec un couteau dans la main. En revanche, qu’il lui avoue que cela comptait pour lui fonctionnait tout autant que s’il l’avait menacé.
« Tout comme je voulais m’assurer des résultats du scanner. » - « Mais tu voulais t’assurer que j’allais rien dire. » C’était presque pas un reproche, plutôt une triste constatation partagée à haute voix. Ca l’embêtait, Ben, qu’il en soit à mettre les petits plats dans les grands pour lui parler; encore une fois, oui il savait, c’était lui qui l’avait cherché. « C’est pas comme ça que j’avais imaginé te présenter ma famille. » Et là où Ambrose fit fuir son regard loin des yeux du brun, ce dernier mit un point d’honneur à justement ne pas lâcher son visage. Il hésita un instant à répondre, mais se dit qu’il y avait de fortes chances que Rose ne veuille plus le voir avant jamais, finalement, donc ça n’entacherait rien que de parler de façon honnête. « Je suis pas sur que t’aurais voulu me présenter ta famille d’aucune façon, en vrai. » Parce-qu’il n’existait plus de situation propice dans leur quotidien qui permettrait d’en arriver là; ils ne partageaient plus un potentiel avenir commun où la présentation des familles devenait presque un rituel obligatoire. « Pas dans le temps présent, en tous cas. » Finissant sa phrase par un petit soupire, Ruben se laissa finalement doucement retomber contre le brancard, fermant les yeux lorsque sa tête se posa contre le drap jetable de ce dernier. « Clairement, tu m’en veux encore de trop pour que ça puisse être une option, de me présenter ta famille. » Il n’en avait rien à faire que de rencontrer cette dernière; cependant, il souhaitait qu’Ambrose voit qu’il avait comprit que la rancoeur était de mise de son côté. Une partie de Ben respectait ça, qu’il puisse lui en vouloir de la façon dont il avait agi; mais après tout ce temps écoulé ? N’était-ce pas un brin exagéré ?
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Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
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RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
Ambrose ne cherche pas à cacher qu’il a tenté de prendre de ses nouvelles quelques fois. Il n’en est pas fier, il sait bien qu’il a l’air d’un ex qui n’arrive pas à tourner la page, et pourtant il jure qu’il n’en est rien. Ce n’est que la nostalgie qui l’a poussé à le faire, autant que le besoin de s’assurer que Ruben suivait la vie dont il lui avait parlé, à l’époque. « Et tu m’as pas suivi ? Je suis presque déçu du coup. » La blague est sans doute de trop, ou peut-être pas. Ambrose n’en sait plus rien, il se contente simplement d’afficher un bref sourire, sans pour autant répondre à la question - évidemment qu’il ne l’a pas suivi, et évidemment que l’idée lui a traversé l’esprit. Ce sur quoi il préfère s’attarder, et là où il prend le temps de remercier Ruben, c’est lorsqu’il lui annonce qu’il n’énoncera pas le nom de son frère. Cela rassure plus que jamais le jeune Constantine, et il ne cherche pas à le lui cacher. « Le rôle de gangster t’irait pas, de toutes façons, c’était peine perdue d’avance si t’avais essayé. » Cette fois-ci, son sourire est un peu plus sincère. Non, il n’aurait pas été un bon gangster, et cela a sans doute tout à voir avec le fait qu’il est bien plus partisan d’être du côté des gentils.
Cependant, Ambrose a aussi à cœur de souligner qu’il ne l’a pas suivi jusqu’à l’hôpital uniquement pour s’assurer de son silence. Bien avant tout le reste, il voulait aussi et surtout s’assurer qu’il allait bien malgré les circonstances, déjà certain que Ruben ne l’aurait jamais tenu au courant des résultats du scanner par message, et ce alors même qu’il a son numéro dans son répertoire depuis des années. « Mais tu voulais t’assurer que j’allais rien dire. » - “Ben…” Il souffle, sans reproches, sans agacement. Il veut qu’il comprenne que l’un n’empêche pas l’autre et que ses gestes peuvent être expliqués par son cœur autant que par sa raison. Avoir un débat sur ce sujet ne menerait à rien, raison pour laquelle il ne répond rien de véritablement intéressant, se contentant simplement de marquer sa position avec son prénom murmuré dans un souffle. « Je suis pas sur que t’aurais voulu me présenter ta famille d’aucune façon, en vrai. » Aujourd’hui, en effet, cela ne ferait pas de sens. Mais à l’époque, tout était différent, et il est profondément désolé que Ruben pense qu’il était voué à rester un anonyme dans l’ombre. « Pas dans le temps présent, en tous cas. » - “Pas au présent, non. Mais avant, je cherchais pas non plus à te cacher. L’occasion s’est simplement jamais présentée.” Parce qu’il a une grande famille malgré sa disposition particulière et qu’il aurait aimé le présenter à un repas durant lequel toute la fratrie aurait été réunie ; le genre de chose qui n’arrive plus jamais, pour des raisons aussi diverses que variées. Tout simplement, ils ont implosé avant que la question ne se pose réellement et qu’Ambrose se décide à lui présenter ceux de sa fratrie qui comptent le plus à ses yeux, espérant qu’un jour les autres auraient suivis.
Peu importe ce qu’Ambrose a à lui dire, Ruben campe sur ses positions et sur la vision qu’il a de la vie du jeune politicien. Il imagine son quotidien, et surtout il imagine son ressenti, comme s’il en avait encore le droit aujourd’hui. « Clairement, tu m’en veux encore de trop pour que ça puisse être une option, de me présenter ta famille. » Lentement, le plus jeune affiche un rire faux et amer. Encore une fois, il part d’un postulat véridique, pour mieux en tirer une conclusion qui n’a rien de réelle de son côté. Sans doute que le sujet est plus simple à aborder maintenant que ses yeux ne risquent plus de croiser ceux de Ruben, retourné se coucher contre son brancard. “Tu étais la première personne avec qui je suis sorti. J’avais dix-sept ans, j’étais naïf, et du jour au lendemain mon monde s’est mis à tourner autour de toi.” Il est toujours naïf lorsqu’il s’agit de sa vie privée, mais il veut croire qu’il ne l’est plus autant. Ambrose ne cherche pas à faire reposer la moindre faute sur Ruben, il lui explique simplement l’histoire selon son propre point de vue. “Et du jour au lendemain encore, tu m’as brisé le cœur et j’ai eu besoin de plusieurs semaines pour aller de l’avant.” Il ne sait pas réellement si Ruben veut faire face à son regard en cet instant, mais de son côté il n’hésite pas à reposer ses yeux contre son profil. Il ne ressent aucune fierté à partager cette histoire, évidemment, mais il a surtout la sensation qu’il a déjà tout raconté à Ruben pour pouvoir avoir honte de nouvelles confessions, bien que plus récentes que les autres. “Je t’en veux pas, c’est pas ça. C’est juste… tout le reste.” Il le fait se sentir coupable, sentiment qui est pleinement mérité à en juger par le besoin d’Ambrose de lui cacher son âge, mais surtout il lui a ramené en plein coeur un sentiment dont il essaie de faire la part des choses depuis qu’il est en âge de comprendre que sa mère est morte en le mettant au monde. Il n’est pas lié à cela, évidemment, et jamais Ambrose ne lui tiendra rigueur d’avoir réveillé en lui un tel sentiment dont il est le premier coupable, mais il ne peut s’empêcher de faire le lien dans son esprit et de rendre toute la situation infiniment plus compliquée encore. “Je suis jamais sorti avec personne depuis.” qu’il se contente donc d’avouer. Il garde de merveilleux souvenirs de leurs instants passés ensemble, mais tous sont voilés par la façon dont leur relation s’est terminée et par l’obstination d’Ambrose à ne jamais revivre un tel moment de vie. Il a eu des histoires, il ne s’en cache pas et il ne le cachera pas à Ruben non plus s’il veut tout savoir, mais il ne ment pas non plus lorsqu’il dit ne jamais avoir voulu rendre quoi que ce soit officiel, avec quiconque, et qu’il représente à lui seul les raisons de ce choix.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13373 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
« Ben… » Ce dernier fit un petit geste de la main pour indiquer à Ambrose d’arrêter d’essayer. Il comprenait, promis une grande partie de lui comprenait qu’il en soit venu à agir de la sorte. Ce n’était pas là des reproches qu’il lui faisait, il statuait simplement des faits qui avaient été mis de côtés peut-être trop rapidement, un peu trop de temps en arrière, qui n’en restaient pas moins vrais pour autant. Ce la faisait bien longtemps qu’il n’était plus question de savoir exactement comment l’un allait, tout autant que de présenter à l’autre sa famille. Ce n’était pas une fatalité, vraiment: c’était simplement là une évolution de vie qui aurait pu être évitée. « Pas au présent, non. Mais avant, je cherchais pas non plus à te cacher. L’occasion s’est simplement jamais présentée. » - « Je t’en aurais pas voulu si ça avait été le cas, tu sais. » S’il avait simplement cherché à le cacher à sa famille, que l’idée de faire d’eux quelque-chose de plus officiel n’était pas à l’ordre du jour. Il était déjà grand garçon à cette époque là Ruben, il aurait su gérer une telle vision des choses sans broncher; mais ce n’était pas sur ces points là que la situation avait pêché, comme le prouvait l’histoire désormais.
Le jeune chirurgien avait reposé sa tête contre le brancard et fermé les yeux - disons que les effets des coups portés commençaient à se faire ressentir, et l’adrénaline de la soirée commençait surtout à se dissiper - lorsque le rire de Rose se fit entendre. Il aurait bien relevé son regard pour montrer qu’il était intrigué par ce dernier, mais il n’avait pas présentement ni l’envie ni l’énergie de le faire; il savait que derrière allaient suivre les explications allant avant. « Tu étais la première personne avec qui je suis sorti. J’avais dix-sept ans, j’étais naïf, et du jour au lendemain mon monde s’est mis à tourner autour de toi. » Il aurait bien voulu serrer un brin les mâchoires à ces mots, mais clairement il n’en était physiquement pas capable - il ressentait de plein fouet en revanche toutes les émotions qui y étaient assimilées. De se retrouver physiquement affaibli semblait le déstabiliser émotionnellement aussi, apparemment. « Et du jour au lendemain encore, tu m’as brisé le cœur et j’ai eu besoin de plusieurs semaines pour aller de l’avant. » Il était parfaitement au courant, de toute cette partie là. Ou plutôt: il n’avait pas eu besoin de faire beaucoup d’efforts pour le deviner. Il avait vu dans le regard d’Ambrose, le jour où il lui avait dit que les choses étaient terminées entre eux, qu’il venait de briser quelque-chose - son coeur faisait partie du lot donc, définitivement. Il avait vu s’effondrer un quelque-chose au fond d’un regard dont il avait apprécié dès la première seconde cette douceur naïve, justement. S’il avait su dès le début qu’il avait sous les yeux le fruit défendu, jamais il n’y aurait goûté; il avait été lui abimé au passage, mais il savait se remettre d’une relation n’ayant pas fonctionné. En revanche, il était facile de comprendre rien qu’à la façon dont Ambrose prononçait ces paroles, sans même ouvrir les yeux pour le regard, que cela avait eu une ampleur différente pour lui. Et Ben n’était personne pour lui en vouloir de ça: ainsi allait la vie. Lorsqu’ils s’étaient rencontrés, les choses avaient presque paru simples finalement, à côté de ce qu’elles étaient réellement devenues par la suite. « Je t’en veux pas, c’est pas ça. C’est juste… tout le reste. » Parce-que si le brun ne lui en voulait pas, Ruben s’en voulait pour deux. Il avait tant aimé jouer au chat et à la souris dès le départ avec lui, il avait pris tant plaisir à apprendre à le connaître - pour finalement regretter chacun de ses gestes et décisions en découlant. Tout le reste, le champ des conséquences qu’il n’avait même pas pu constater par lui-même.
« Je suis jamais sorti avec personne depuis. » - « Rose… » Il se doutait que leur relation, désormais conjuguée au passé, aurait eu des retombées sur le quotidien du jeune homme par la suite. Cependant, Ben ne s’était pas imaginé que cela aurait pu être aussi conséquent; il y avait une marge entre avoir eu le coeur brisé et ne pas avoir souhaité renouveler l’expérience par la suite. Et à la façon dont il lui avouait cette réalité, il n’était pas compliqué de comprendre qu’il était le principal responsable de tout ça. « C’était pas pour te briser comme ça que j’ai mis fin à notre relation, c’était pour tout le contraire. » Et même si pour une fois, il gardait les yeux fermés et ne bougeait pas de son brancard, les mots de Hartfield étaient on ne pouvait plus vrais. Lorsqu’il avait compris que le jeune homme n’était en réalité qu’à la fin de son adolescence, il avait mis un terme à ce qu’ils étaient devenus pour justement lui laisser le temps et tout le loisir nécessaire d’apprendre à devenir adulte par lui-même. De pouvoir vivre les expériences qu’un jeune homme de son âge vivait, tout simplement, sans être brimé par l’ombre d’un ainé menant une vie bien différente de lui. Il ne négligeait pas le temps qu’ils avaient passé ensemble, loin de là, et surtout il l’avait passé en tout bien tout honneur - mais c’était justement parce-qu’il souhaitait que ce soit le cas qu’il avait précipité les choses vers une fin lorsqu’il avait appris l’âge d’Ambrose. Maintenant, alors qu’ils abordaient le sujet des années plus tard, il se rendait compte que malgré toutes ses bonnes intentions, ses actions n’avaient pas eu l’effet escompté. Et oui, en cet instant, Ruben Hartfield s’en voulait. « C’était nécessaire que je te brise le coeur pour que tu puisses passer à autre chose. Parce-que justement, t’étais jeune et naïf. » C’était cruel, il le reconnaissait sans soucis, mais à ses yeux cela avait été nécessaire. « Mais c’était pas pour te briser pour toujours. » Ce ne fut qu’à ce moment là qu’il fit rouler quelque peu sa tête sur le côté pour pouvoir planter son regard dans celui de Constantine lorsqu’il rouvrit, avec grand peine, les yeux. Déglutissant avec peine, soupirant peut-être un brin trop longuement, il hésita encore un instant avant de prononcer les mots suivants: « Je suis désolé. »
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Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
« Je t’en aurais pas voulu si ça avait été le cas, tu sais. » Ambrose continue de marquer la négation avec les mouvements de sa tête. Peu importe si Ruben ne lui en aurait jamais voulu: il persiste et il signe, de son côté. Il aurait voulu le présenter à sa famille, et il est déjà certain que dans un autre contexte, James et lui auraient trouvé le moyen de particulièrement bien s’entendre, parce qu’ils ont assez de choses en commun pour que ce soit le cas. Il aurait apprécié Flora, il n’aurait pas su quoi penser d’August, et il aurait peut-être eu l’occasion de rencontrer Malone malgré son intérêt bien plus poussé pour sa nouvelle famille que pour sa fratrie. Et tout se serait bien passé, parce que même jamais Ambrose n’a pris le temps de craindre les présentations. Simplement, tout est arrivé bien trop vite, et tout s’est arrêté bien trop vite aussi.
C’est sur un ton bien différent qu’Ambrose avec nostalgie et douleur les souvenirs de leur histoire et, plus particulièrement maintenant, ceux de leur rupture, décidée uniquement du côté de Ruben. Face à lui, le plus jeune choisit la carte de l’honnêteté pleine et entière, de toute façon certain qu’il ne pourra jamais le faire davantage souffrir qu’il y a quelques années. Aujourd’hui, Ruben mérite au moins de connaître sa version des choses, laquelle ne comprend aucun reproches. Pas comme ça, du moins. « Rose… C’était pas pour te briser comme ça que j’ai mis fin à notre relation, c’était pour tout le contraire. » L’effet recherché n’a jamais été atteint, de toute évidence. Ambrose ne cherche pas à remettre en question ses paroles, ou ses intentions, mais il sait au moins ce qu’il a vécu et ressenti durant de longs mois, et cela n’avait rien d’une délivrance. Il était heureux à ses côtés. « C’était nécessaire que je te brise le coeur pour que tu puisses passer à autre chose. Parce-que justement, t’étais jeune et naïf. » Ce n’était pas nécessaire, non. Surtout pas alors que cela n’a pas eu l’effet escompté, encore une fois, puisque Ruben sous-entend qu’il voulait qu’il passe à autre chose, ce qu’Ambrose n’a jamais totalement réussi à faire. Il n’est plus amoureux, ce n’est pas ça le problème, mais il mentirait s’il disait ne pas repenser à lui dès qu’il se rapproche de quelqu’un sur le terme sentimental. Avant d’éternellement tout foutre en l’air, justement parce que cette personne n’est jamais lui, et qu’elle ne correspond pas à toutes ses attentes, comme l’avait fait Ruben à une époque où il ne savait même pas avoir d’attentes. “Tu peux pas décemment expliquer ton choix avec de bonnes intentions. C’est ce que tu te dis aujourd’hui pour te sentir mieux, parce qu’à l’époque tu voulais juste pas continuer une relation avec quelqu’un qui t’avait menti. Et je comprends.” Il remet les choses à leur place, mais son discours reste le même: il n’en veut pas à Ruben, et il connaît ses fautes dans cette histoire.
« Mais c’était pas pour te briser pour toujours. » Il fait rouler sa tête sur le côté, assez pour qu’Ambrose trouve son regard tristement. “C’est pas le cas. J’ai juste pas envie de me lancer dans une relation à nouveau, pour le moment.” Il a envie d’en vivre l’excitation des débuts, mais il ne veut pas s’habituer à la présence de qui que ce soit à ses côtés, tout comme il refuse de fonder le moindre espoirs en autrui. Il ne veut plus reposer sur qui que ce soit, voilà simplement ce que Ruben lui a appris, sans doute malgré lui. « Je suis désolé. » Ces mots sont particulièrement rares de la bouche du Hartfield, il le sait assez pour les apprécier à leur pure et juste valeur. Il hoche la tête en guise de remerciement, pince les lèvres malgré lui pour prouver que cela le touche sincèrement. Il est soulagé de l’entendre s’excuser, même après toutes ces années. Surtout après toutes ces années, en réalité.
Finalement, il expire un peu plus longuement juste avant de se relever et de s’approcher du brancard, son cœur encore largement mis à mal par la vue du visage tuméfié du jeune médecin. Pour ça aussi, de son côté, il est désolé. Sa main se pose autour de l’avant-bras de Ruben, incapable d’en faire de même contre son visage alors qu’il aurait bien trop peur de raviver une douleur ou une autre. “Repose toi. Pas de conneries dès demain, ok ?” Pas de préparation de marathon aux aurores, pas de détour par la salle, pas de quoi que ce soit qui demanderait des efforts physiques alors qu’il n’est clairement pas en état. “Envoie moi un message, si t’y penses. Juste pour me dire comment tu vas.” Il ne l’impose pas, et il ne lui en voudrait pas de ne jamais rien lui envoyer non plus. Ambrose cherche simplement à faire au mieux, avec les éléments à sa disposition. Il accentue brièvement la pression autour de son bras, avant de la relâcher pleinement. “Merci. Pour les excuses.” Ça compte pour lui.