Well, I'm done, I've been so hurt for so long, trying to run from all the things that make me feel alive. For fear that I might just catch fire.
La nuit a encore été courte. À croire que ça en devient une habitude, malheureusement. Il faut dire que la poussée dentaire de Mael ne nous aide pas à trouver un sommeil de qualité. J’ai pourtant une solution qui m’a été proposée mais que je refuse pour le moment catégoriquement. Reprendre des médicaments. Des somnifères la nuit pour m’aider trouver le sommeil. Des anxiolytiques pour calmer et apaiser les angoisses lorsqu’elles prennent des proportions difficilement gérables. L’ordonnance rédigée par le psychiatre est là, dans le tiroir de ma table de chevet et je m’y refuse. Considérant qu’accepter une aide médicamenteuse dont je n’avais plus besoin depuis des années comme étant un véritable échec de ma part. Et c’est vrai. Indéniable. J’ai l’impression d’avoir fait plusieurs pas en arrière et ce sont des pensées clairement difficiles pour moi. Pourtant je suis heureux. Réellement très heureux. Mon mariage se porte à merveille et depuis notre emménagement à Bayside malgré la distance géographique avec le restaurant je ne regrette pas le moins du monde l’achat de cette villa. Lucy et Lena ont déjà pris leur marque. Dobby a ce grand jardin dans lequel il peut s’amuser et y passer tout son temps. Le succès de l’Interlude est toujours à son apogée. Je suis heureux et tout semble s’aligner parfaitement dans ma vie aujourd’hui, et j’ai l’impression que ça n’a pas été le cas depuis bien longtemps. Ce qui me pousse presque à culpabiliser à chaque fois que les angoisses remontent à la surface. C’est ridicule. Oui. C’est bien le mot. Mais c’est tout de même la vérité.
Lucy m’a collé toute la matinée me réclamant encore et encore un gâteau pour le dessert. Elle est gourmande, peut-être un peu trop mais ce que j’apprécie par-dessus tout c’est quand elle s’impose et demande à cuisiner avec moi. C’est ce que nous avons fait tous les deux en fin de matinée alors que Lena vaquait à ses occupations jouant avec Nala et Dobby. Elle n’a que deux ans et demi, Lucy, elle ne peut pas faire grand-chose pour la préparation du brownie mais elle exécute à la perfection les petites tâches que je lui donne : verser le chocolat dans la préparation, mettre une petite partie de la farine dans le saladier. Elle en met presque autant sur le plan de travail que dans le récipient mais parce que c’est de ma fille dont il s’agit et que mon amour pour elle est inconditionnel, je ne dis rien. Lena se met ensuite à dessiner un nouveau dessin puisqu’elle a bien compris que son parrain était de retour en Australie aujourd’hui et le papillon dessinait pour lui il y a quelques jours n’était apparemment pas suffisant selon elle. Je réserve quelque part du brownie de côté, deux parts pour le goûter de Nathan quand il rentrera de l’école et deux autres pour Channing et moi-même cet après-midi. Parce que oui, Lena a bien compris et elle nous prouve que si elle semble être toujours occupée à courir partout et jouer, elle aime aussi laisser traîner ses oreilles quand Alex et moi discutons – et je me note d’ailleurs de commencer à réellement faire attention à ce que je dis à ma femme quand nos filles sont dans les parages, ne voulant clairement pas qu’elles puissent entendre une de nos nombreuses discussions tendancieuses. De ce fait, la sieste du début d’après-midi ne se fait pas dans le plus grand des calmes, Lena est excitée. Comme toujours me direz-vous mais une fois les filles endormies et un baiser déposé sur les lèvres de ma femme je monte en voiture pour prendre la route de l’aéroport. Les parts de brownie rangées à l’abris du soleil et de la chaleur de Brisbane et les deux dessins de Lena posés sur le siège passager de la voiture.
Avant de rentrer à l’intérieur de l’aéroport, je profite de mon avance pour fumer une cigarette. Ou peut-être deux. D’accord, c’est bien deux cigarettes que je fume avant de ne mettre les pieds dans le terminal où l’avion de Channing a déjà atterri. C’est par message que je suis l’avancée de son périple ; de l’atterrissage de l’avion jusqu’à la récupération de sa valise. Du haut de son mètre quatre-vingt-dix il est impossible de ne pas le voir arriver de loin. Il a l’air en bonne santé ; c’est la première pensée qui me traverse l’esprit. Il avait besoin de changer d’air. Il avait besoin de quitter Brisbane pour se retrouver, je suppose. Alors je lui ai laissé tout l’espace dont il avait besoin. J’ai moi aussi, eu un jour besoin de m’éloigner de l’Australie et il m’avait soutenu dans cette démarche alors c’est tout naturellement que j’en ai fait de même. « Salut Chan. » que je lui dis quand il arrive enfin vers moi, un sourire aux lèvres. Pas d’accolade pour se saluer non, mais quand on connaît Caleb Anderson on comprend rapidement que ce genre de contact peut très vite être intrusif pour lui. Malgré les quelques heures d’avion il semble bien plus reposé que moi. En même temps il faut dire que le manque de sommeil accumulé ces derniers jours commence à se faire ressentir sous forme de poches sous les yeux. « Ça a été le vol ? Pas de bébé qui pleure tout du long à côté de toi ? » Un petit clin d’œil à l’horrible vol de retour de mon année en Europe que Victoria et moi avions passé. Un bébé de quelques mois pleurant bruyamment durant une bonne partie du vol, et Channing en avait longuement entendu parler. « T’as bonne mine en tout cas, ça fait plaisir à voir. » Sous-entendu qe ce n’était pas le cas avant son départ ? Non pas vraiment. Mais son voyage loin de l’Australie semble lui avoir fait du bien, sans l’ombre d’un doute.
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
De l'air pur, des montagnes à perte de vue, une cahute et un réseau téléphonique capricieux. Son séjour s'était résumé à des choses terriblement simples et pourtant si importantes. Channing avait renoué avec une facette de la vie qu'il avait occulté pendant trop longtemps, et cette piqûre de rappel à l'air libre avait probablement était l'une de ses meilleures initiatives depuis longtemps. Il était parvenu à se déconnecter de son quotidien, à oublier tout ce qui faisait de lui qui il était, et jamais le brun n'aurait cru que cela pourrait lui faire autant de bien. Évidemment, sa vie ne s'était pas métamorphosée du tout au tout en quatre semaines de vacances : ses tracas et responsabilités allaient bien assez vite le rattraper, et il ne nourrissait pas trop d'espoir quant à conserver sa légèreté bien longtemps. Mais pour le temps que cela avait duré, son séjour lui avait fait beaucoup de bien, et il était plus apte à communiquer et écouter maintenant qu'il ne l'avait été ces derniers mois. Il devait des explications à Elijah, à Lexie et à Gabrielle, et allait leur en fournir - mais avant, et ce pour prolonger la facilité du moment, c'est le sourire de son meilleur ami qu'il a tenu à croiser en lui communiquant ses horaires d'atterrissage. Sa main capture la lanière de son sac de voyage lorsque ce dernier passe sur les tapis roulants, et Channing prend la direction du terminal pour l'y retrouver, son visage s'égayant à la vue du grand brun au milieu des proches venus accueillir leurs amis ou famille. « Salut Chan. » Il sourit et aimerait le prendre dans ses bras - il a toujours été bien plus tactile que son frère dont il ne partage pas le sang ne le sera jamais, raison pour laquelle il s'abstient malgré l'envie de l'étreindre. « Salut Caleb. » Il n'aurait voulu voir personne d'autre dans un premier temps. Il n'a pas envie de s'expliquer dès maintenant, de débattre des raisons l'ayant poussé à partir, et sait que son meilleur ami n'exigera pas cette conversation s'il ne l'initie pas délibérément. Lui aussi est parti un temps, Channing aime l'idée qu'il le comprenne pour cette raison, et il espère également ne pas subir un quelconque jugement de sa part - même s'il en doute. Ils se comprennent, il est le seul qu'il a tenu autant informé durant son escapade, et il n'a besoin de rien d'autre que de sa présence. « Ça a été le vol ? Pas de bébé qui pleure tout du long à côté de toi ? » Il secoue doucement la tête à cette remarque, esquissant un sourire un peu amusé. Il se souvenait très bien que Caleb n'avait pas eu cette chance, se souvenant encore de l'air dramatique de son ami lorsqu'il lui avait décrit les détails de cette malheureuse aventure. « Impeccable. et non, j'ai été chanceux - quoique, peut-être qu'il y en avait un, mais tu sais que je dors comme une loque en avion. » Un privilège comportant son lot d'inconvénients. Il peinait à garder les yeux ouverts en vol, et si pour un scénario comme celui que mentionne Caleb cela est un avantage, cela l'est beaucoup moins lorsqu'il souhaite travailler en déplacement d'affaires. Channing s'était assoupi un nombre incalculable de fois sur des dossiers préparés dans les airs, et cela n'avait rien d'une grâce. « T’as bonne mine en tout cas, ça fait plaisir à voir. » Il sourit à cela et aimerait lui retourner le compliment - mais quelque chose manque au pétillement de son regard. et s'il est léger et de bonne humeur, cela ne l'empêche pas de s'inquiéter pour le brun à qui il manque un peu de sa joie de vivre. « Je te dirais bien la même chose mais tu m'as l'air fatigué. Tu veux qu'on regarde le tableau des décollages pour partir ailleurs ? » suggère-t-il avec un sourire en coin, et si la proposition est dite sur le ton de la plaisanterie Caleb le connait assez bien pour savoir qu'il n'en demeure pas moins très sérieux. Il n'aurait qu'à acquiescer qu'ils prendraient le prochain avion sans un regard en arrière. « Mais tu as raison, je vais mieux qu'à mon départ. » ajoute-t-il sur un ton plus calme, se mettant à marcher à ses côtés pour gagner l'extérieur de l'aéroport.
La paire monte à bord de la citadine du chef cuisinier, et ils gagnent Bayside autour de conversations légères et anecdotes diverses et variées, Channing justifiant inévitablement son bagage supplémentaires - une cage de transport contenant un nouveau partenaire de vie. Il avait déjà mentionné le félin à son ami en le lui présentant par le biais de photos, et c'est tout naturellement que leur conversation s'oriente sur celui avec qui il va partager sa villa, l'héritier partageant à voix haute ses doutes quant à bien s'en occuper, mais tentant de se rassurer en attestant que la bête ronronne si fort lorsqu'il s'en occupe qu'il pense faire le bon choix. « Je l'ai appelé Maori - je manquais cruellement d'inspiration, et tu verras, ça lui va bien. » affirme-t-il en jetant un oeil à l'intérieur du sac sur ses genoux, croisant le regard peu rassuré de l'animal qui miaule dans sa direction. Le trajet se poursuit, et lorsqu'ils arrivent à Bayside et qu'il quitte l'habitacle, son coeur se réchauffe d'une sensation familière. Il est à la maison - ou presque, et l'odeur de la mer et les bruits de son quotidien lui font plaisir à reconnaître. Sa tête se tourne vers son ami à qui il sourit, et ils gagnent ensuite sa villa, passage incontournable avant qu'il ne rentre pour de bon à la sienne. et c'est peu dire que l'accueil réservé par la petite - pas vraiment, famille achève de réchauffer son coeur. Channing étreint les enfants du couple en riant, écartant dramatiquement les bras de son corps en signe de surprise, et s'abaissant à leur hauteur pour les câliner lorsque ces derniers viennent le saluer. Lorsqu'il est enfin libéré d'un amour qu'il n'est pas tout à fait habitué à recevoir, c'est en écoutant Lena lui conter ses dernières péripéties qu'il redresse la tête vers Alexandra pour la saluer à son tour. « Bonjour Alex - merci de me prêter ton mari. » lance-t-il avec un sourire complice puis une étreinte pour la jeune maman.
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why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
Well, I'm done, I've been so hurt for so long, trying to run from all the things that make me feel alive. For fear that I might just catch fire.
« Salut Caleb. » Un sourire s’étire tout naturellement sur mes lèvres. Sa lettre m’annonçant son départ pendant un mois fut une surprise, certes, mais malgré mon étonnement j’ai respecté ma décision. Après tout une remarque de ma part n’aurait clairement pas été adaptée quand on sait que j’ai moi-même quitté le territoire Australien il y a des années de ça et pour une durée bien plus longue qu’un mois. Un an. Je suis parti pendant un an afin de me ressourcer et essayer de me retrouver et c’est après huit mois à Paris et quatre à Rome que j’ai retrouvé l’Australie. Personne ne s’attendait à mon départ, personne ne pensait que je tiendrais un an loin de tout et de tout le monde et pour dire vrai, si je n’avais pas rencontré Victoria au début de mon périple leurs doutes se seraient sûrement confirmés. « Impeccable. et non, j'ai été chanceux - quoique, peut-être qu'il y en avait un, mais tu sais que je dors comme une loque en avion. » Un petit rire s’échappe d’entre mes lippes. « Oui, d’ailleurs t’as encore les traces sur les joues. » que je lui dis en désignant son visage d’un rapide signe. Ce qui est faux, bien que le ton de ma voix se veut très sérieux. Non, on ne peut pas voir les traces de son oreiller sur ses joues. Malheureusement, parce que je dois bien avouer que ça serait plutôt drôle. « Je te dirais bien la même chose mais tu m'as l'air fatigué. Tu veux qu'on regarde le tableau des décollages pour partir ailleurs ? » les poches sous mes yeux démontrent des nuits difficiles que je passe en ce moment à me tourner encore et encore dans le lit dans l’espoir de trouver le sommeil rapidement et facilement. Je me tourne vers le tableau des décollages tout en lâchant un soupir proche du désespoir. « Si je n’avais pas une femme, quatre enfants et un restaurant à gérer je n’aurais pas dit non… La Nouvelle Calédonie pourquoi pas. » La Nouvelle Calédonie, l’endroit qu’Alex et moi avions choisi pour notre lune de miel. Ce sont donc que des bons souvenirs qui me lient à cette île et y retourner pour une semaine – ou même plus, pour me ressourcer me ferait sans aucun doute le plus grand bien. « Mais tu as raison, je vais mieux qu'à mon départ. » J’acquiesce d’un signe de tête. « Tu as pu trouver ce que tu cherchais en Nouvelle Zélande ? » De la paix, de la tranquillité pour rassembler ses idées, du recul sur la vie et les problèmes qu’il a laissé à Brisbane.
Sur la route en direction de Bayside c’est bien évidemment très rapidement sur le chaton adopté par le brun que la conversation se dirige. Ce n’est pas la première fois que le destin met un chat sur sa route et cette fois rien ne l’empêchait de le garder avec lui. « Je l'ai appelé Maori - je manquais cruellement d'inspiration, et tu verras, ça lui va bien. » Un fin sourire s’étire sur mes lippes, mes yeux se posent rapidement sur la cage de transport avant de me concentrer à nouveau sur la route. « Il faudra qu’on le présente à Nala. » parce que même si je ne connais pas encore Maori j’espère sincèrement que les deux félins s’entendront bien. Et nous ne tarderons pas vraiment à avoir une réponse puisque nous arrivons enfin à première destination. Comme à leur habitude les jumelles offrent un accueil chaleureux à Channing et c’est après avoir étreint mon ami que Lucy réclame à être de nouveau dans mes bras. Elle s’accroche à moi comme un koala le ferait de toutes ses petites forces. Alex se prépare à partir avec Mael pour accompagner Nathan à son entraînement de foot. Plus timide que ses soeurs, Nathan salue toujours avec bien plus de retenue Channing, Nathan qui est entré dans ma vie il y a finalement encore assez peu de temps. Nathan qui m’appelle papa depuis quelques mois maintenant et qui me ressemble de plus en plus. Les cheveux, les yeux, le sourire et même le rire d’après Alex. Après un baiser à ma femme et sur le front de Mael je les laisse quitter la villa. Ils reviendront dans quelques heures pour le moment du dîner. « Je t’ai fait des dessins Channing ! » Le prénom du Walker est prononcé avec difficulté par Lena mais qui lui sourit grandement en lui tendant quelques feuilles de dessin. « T’as eu droit à ses fameux super baisers baveux ? » que je demande un sourire en coin. « Et encore t’as de la chance, elle savait pas qu’on passerait par la maison et elle voulait que je t’en fasse un de sa part. » j’ajoute en riant. Contrairement à moi Lucy et Lena n’ont toutes les deux aucun mal avec les signes d’affection. Je n’ai jamais été le plus démonstratif, hormis quand il s’agit de ma femme et mes enfants. « Installe toi sur la terrasse, tu veux boire ou manger quelque chose ? »
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
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« Oui, d’ailleurs t’as encore les traces sur les joues. » Son regard croise le sien et le brun se passe distraitement une main sur la mâchoire, souriant un peu bêtement une seconde. Il doute d'avoir de quelconques traces, mais s'amuse de la réflexion de son ami. Il aurait bel air à avoir un marquage imprimé sur la peau, témoin de son sommeil dans les airs, à déambuler l'air de rien dans les couloirs de l'aéroport. Rapidement, la paire atteint le hall et sur un ton aussi sérieux qu'il est léger l'héritier propose à celui qui l'accompagne de sauter dans le prochain avion - ce qu'il ferait volontiers, s'ils n'avaient pas respectivement leurs obligations ici à Brisbane. « Si je n’avais pas une femme, quatre enfants et un restaurant à gérer je n’aurais pas dit non… La Nouvelle Calédonie pourquoi pas. » Une femme, quatre enfants et un restaurant. Un frisson dégringole sur ses bras à cette piqûre de rappel, et il esquisse un sourire désolé à l'intention du brun - il oubliait, trop facilement, à quel point leurs vies en étaient à des stades différents malgré qu'il soit son aîné. « Rabat joie. » le taquine-t-il sans le penser, bien conscient de la légitimité de ses paroles, son ton plaisantin en témoignant. « Tu as pu trouver ce que tu cherchais en Nouvelle Zélande ? » Il inspire posément en continuant d'avancer, et acquiesce doucement. Il a trouvé ce qu'il était allé y chercher, oui. Il s'était changé les idées, avait respiré de l'air pur, et s'était déconnecté de son quotidien devenu trop lourd à porter. et maintenant qu'il était de retour, Channing ne savait pas trop ce à quoi il devait s'attendre - mais il était prêt à y affronter. « On peut dire ça. J'ai pas trouvé toutes les réponses à mes questions, mais suffisamment. » nuance-t-il.
Sur la route vers Bayside et ce sans surprise, son nouveau compagnon ne tarde pas à être au coeur de leurs conversations. Caleb suggère qu'ils les présentent à Nala et au reste de la famille une fois à destination, et le Walker émet une brève réserve à ce sujet - Maori n'est pas habitué à un autre monde que celui qu'il a connu jusque lors, un où il était majoritairement seul dans le silence, et la petite bête a eu suffisamment de mal à s'habituer à lui ces dernières semaines sans qu'il ne souhaite la perturber davantage après ce trajet retour suffisamment chargé en émotions. Il n'est par conséquent pas certain que la petite boule de poils soit prête à se lancer dans le grand bain, et il souhaite tout sauf le brusquer et lui faire peur. D'ici quelques temps, pourquoi pas, mais sûrement devront-ils faire preuve de patience. Quelques minutes plus tard, la voiture atteint le foyer du couple, et l'accueil réservé par son comité à Channing ne manque pas de lui réchauffer le coeur. « Je t’ai fait des dessins Channing ! » Il rit doucement à l'intention de la petite demoiselle et se saisit des dessins avec un sourire appréciateur, les complimentant joyeusement, se prêtant comme il en a l'habitude à rendre leur affection aux enfants du couple de la même façon qu'ils la lui offrent - plus ou moins expressément selon leurs tempéraments, avec plus ou moins d'entrain. Lorsqu'il se redresse, Caleb le couvre d'un regard amusé. « T’as eu droit à ses fameux super baisers baveux ? Et encore t’as de la chance, elle savait pas qu’on passerait par la maison et elle voulait que je t’en fasse un de sa part. » Un léger coup de coude à l'intention de son ami et il secoue la tête, mettant prudemment les dessins en sureté pour ne pas les oublier en partant. « Caleb Anderson, me faire un bisou baveux ? Je suis si triste d'être passé à côté de cette opportunité. » se moque-t-il gentiment, saluant ceux sur le départ avant de suivre son ami à la cuisine. « Installe toi sur la terrasse, tu veux boire ou manger quelque chose ? » Il hausse doucement les épaules à cela, s'appuie distraitement sur le dossier d'une chaise en le regardant. « Un café serait parfait, s'il te plaît. Ça m'aiderait à me réveiller un peu. » demande-t-il, prêt à l'aider à sortir quoique ce soit au besoin. « Quoi de beau de ton côté ? Qu'est-ce que j'ai loupé ce mois-ci ? »
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Les nuits sont courtes, en ce moment. Les journées sont longues, compliquées et stressantes et dire que je ne rêve pas d’un moment de coupure avec la réalité et l’anxiété du quotidien serait mentir. Je n’attends que ça pour dire vrai, mais cette dernière année de nombreux facteurs sont venus perturber notre vie et si jusqu’à présent je suis parvenu à tout gérer avec plus ou moins de facilité j’ai l’impression de me prendre le revers de la médaille aujourd’hui. J’aime toujours autant ma femme, mes sentiments pour elle n’ont pas bougé et je doute qu’ils puissent disparaître un jour tant ils sont forts et puissants. Je peux en dire de même pour mes enfants et ma dévotion pour l’Interlude n’a pas changée. C’est peut-être ça aussi le problème et ce qui pourrait expliquer mes difficultés actuelles. Si j’accorde une grande partie de mon temps à m’occuper de ma femme nos enfants, et devoir gérer le restaurant il ne me reste finalement que très peu de temps pour moi. Alex me dit souvent que j’ai toujours été beaucoup plus doué pour prendre soin des autres que de moi-même et c’est sûrement vrai. « Rabat joie. » Pourtant assez susceptible je ne prends absolument pas mal sa remarque qui sonne bien entendu comme une plaisanterie plus qu’autre chose. « On peut dire ça. J'ai pas trouvé toutes les réponses à mes questions, mais suffisamment. » J’acquisse sans un mot de plus. Bien entendu que je compte le questionner un peu sur son voyage et sur les raisons qui l’ont poussées à devoir – vouloir, quitter l’Australie aussi précipitamment. Mais pas tout de suite. Pas maintenant alors qu’il vient seulement de remettre les pieds sur le sol Australien, mais tout de même soulagé de savoir qu’il est parvenu à se ressourcer un minimum.
Le trajet vers Bayside ne se fait pas dans le silence et c’est bien entendu sur le chaton adopté par Channing que la discussion se dirige. Pour la deuxième fois en quelques années l’univers a décidé de mettre sur sa route un félin et le laisser derrière lui aurait sans aucun doute été une erreur qu’il aurait regrettée. Lena est heureuse de retrouver son parrain pour qui elle a passé du temps sur des dessins plus ou moins artistiques. La plupart de ses dessins sont de l’art assez abstrait mais c’est avec fierté qu’elle lui montre. « Caleb Anderson, me faire un bisou baveux ? Je suis si triste d'être passé à côté de cette opportunité. » Un léger rire s’échappe de mes lèvres. « J’ai toujours su que tu en rêvais. » que je réponds sur un ton léger, un petit sourire sur les lippes. « T’inquiètes pas, il y aura d’autres occasions, va. » le ton de ma voix n’a pas bougé et j’accompagne ces paroles d’un petit coup sur son épaule. D’autres occasions pour que Channing ait droit à un bisou baveux ? En toute honnêteté j’en doute un peu. N’étant pas la personne la plus tactile les occasions d’avoir ce genre de marque d’affection de ma part sont rares. Sauf pour Alex et les enfants, bien entendu. « Un café serait parfait, s'il te plaît. Ça m'aiderait à me réveiller un peu. » J’acquiesce tout en lançant la machine à café. J’en profite pour m’accroupir et permettre à Lucy de reposer les pieds sur le sol puisqu’elle est restée accrochée à mon cou depuis que nous sommes rentrés. « Va jouer avec ta sœur ma princesse. » Elle me demande si je vais les rejoindre ce à quoi je réponds plus tard et c’est après avoir déposé un léger baiser sur ma joue qu’elle disparait dans le jardin. « Quoi de beau de ton côté ? Qu'est-ce que j'ai loupé ce mois-ci ? » Tu as simplement loupé le développement de la boule d’anxiété que je suis devenue – redevenue, et mon incapacité à dormir convenablement la nuit. Les deux tasses de café en main je me dirige vers la terrasse tout en lui faisant signe de me suivre. Les barrières de la piscine bien fermées permettent aux jumelles de pouvoir vagabonder dans le jardin en toute sécurité. Une fois installé, les cafés posés sur la table il est pour moi maintenant rare de pouvoir profiter d’un café à l’extérieur sans allumer une cigarette. « Ça te dérange pas ? » que je lui demande en sortant une cigarette de son paquet tout en attendant son approbation avant de l’allumer. Mauvaise habitude dont je n’arrive pas à me débarrasser. « Cette sale tête dont tu faisais référence n’est malheureusement pas due à des nuits torrides avec Alex. » que je lui dis d’un ton léger, tout en accompagnant mes mots en désignant mes cernes. « Mael commence à faire ses dents, alors je t’explique pas… » je minimise clairement tout ça, mais mes tics nerveux me trahissent. Comme par exemple me ronger les ongles, chose qui n’arrive que lorsque je me sens anxieux.
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
« J’ai toujours su que tu en rêvais. T’inquiètes pas, il y aura d’autres occasions, va. » Cela, il en doute. Les étreintes partagées avec le Anderson se comptent sur les doigts d'une main, proportionnelles au rythme de une tous les deux ans. Caleb n'a jamais été particulièrement démonstratif, et si cela frustre parfois l'héritier en opposition plutôt friand de contacts, Channing a toujours été respectueux et s'est tout au plus contenté de le taquiner gentiment à ce sujet. Cela rend leurs maigres contacts plus précieux, il suppose. « Comme si tu y croyais une seule seconde. » remarque-t-il dans un sourire taquin, fermant la parenthèse tandis qu'ils prennent leur aise dans le domicile du chef cuisinier et entreprennent d'aller s'installer en terasse pour partager un café. La familiarité des lieux, la vue de l'océan, l'odeur de grains fraîchement moulus - tout le réconforte dans l'idée d'être de retour, et le brun est heureux d'être envahi de ce sentiment plutôt que d'un où le calme de son escapade lui aurait déjà été nostalgique. « Ça te dérange pas ? » Il tourne la tête vers son vieil ami pour le voir porter une cigarette à ses lèvres, secouant la tête par la négative en se reportant à l'horizon après l'avoir remercié pour la boisson. Il est après tout chez lui, et Channing n'a jamais été dérangé par la cigarette - Elijah et Lexie fument également, ainsi que certains de ses proches. Du moment que la fumée n'est pas résolument braquée vers lui et même lorsque c'est le cas, ce n'est rien qu'il ne soit pas en mesure de tolérer. « Cette sale tête dont tu faisais référence n’est malheureusement pas due à des nuits torrides avec Alex. » Un air déçu passe sur ses traits. Dommage, il aurait préféré des anecdotes amusantes à d'autres sans doute plus sérieuses, et l'héritier est presque certain que Caleb partage son avis. Prenant une gorgée de café - le meilleur qu'il ait bu depuis un mois, bien plus riche en arômes que celui déshydraté associé à l'eau chaude d'une bouilloire dont il s'est contenté ces dernières semaines, il hausse les épaules. « Ça va vous deux d'ailleurs ? » demande-t-il machinalement, le regardant. Il vient aux nouvelles, espère sincèrement que son couple avec la mère de ses enfants se porte bien et que les deux tourtereaux filtrent le parfait amour comme ils savent si bien le faire. « Mael commence à faire ses dents, alors je t’explique pas… » Une grimace compatissante sur les traits, il s'abstient de la moindre tape sur son épaule et se contente d'étirer paresseusement ses jambes sous la table en ajustant sa position. « Ne m'en parle pas - je comprends. » ironise-t-il d'un ton léger et malicieux, loin de pouvoir réellement compatir à ce que doivent être les nuits de son ami. « Tire une taffe supplémentaire sur ta clope mais ne te ronge pas les ongles, idiot. » remarque-t-il à voix basse en notant la nervosité du père particulièrement dévoué, marquant une pause. « Au besoin, tu sais que tu peux me passer un coup de fil pour que je vous dégage une soirée. » rappelle-t-il comme il le fait régulièrement. Channing n'est sûrement pas la nounou la plus qualifiée qui soit, mais il s'entend bien avec les enfants du couple et a surtout l'avantage de bien les connaître. Il n'aurait pas le temps ni le mental de gérer la petite troupe tous les jours, mais se propose volontiers pour donner un peu d'air à Alexandra et lui.
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why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
Well, I'm done, I've been so hurt for so long, trying to run from all the things that make me feel alive. For fear that I might just catch fire.
« Comme si tu y croyais une seule seconde. » Elles ne sont pas rares, les personnes qui aimeraient que je puisse me montrer plus démonstratif – ce que je peux finalement tout à fait comprendre. Petit, ma mère ne pouvait pas me serrer dans ses bras sans m’entendre râler et lui demander encore et encore de me lâcher. Ce qui n’est pas rare chez les adolescents ou les enfants entrant dans l’adolescence. Sauf que pour moi, ce genre de contact a toujours été difficile à accepter et quand je ne suis pas celui qui les initie je peux le vivre comme une véritable intrusion. Ridicule, certainement, c’est ce que vous devez penser et j’en ai complètement conscience. C’est d’ailleurs peut-être pour ça que je me sens aussi angoissé ces derniers temps. Tout un tas de pensées complètement stupides et ridicules qui occupent mon esprit chaque jour, chaque minute et chaque seconde sans que je ne sois capable de les faire taire. C’est fatiguant. C’est épuisant. Raison pour laquelle mes cernes et ma fatigue ne sont malheureusement pas des conséquences directes de nuits torrides passées avec ma femme. « Ça va vous deux d'ailleurs ? » Sans plus tarder j’hoche rapidement la tête de haut en bas tout en venant tapoter doucement sur ma cigarette au-dessus du cendrier avant de recaler le cylindre entre mes lippes. « Très bien oui, c’est toujours la lune de miel. » je lui avoue en lâchant un petit rire. Si beaucoup disent que la phase lune de miel se termine au bout de quelques mois de relation pour laisser place à une routine qui peut parfois s’avérer ennuyante, après bientôt quatre ans ensemble cette étape est toujours d’actualité pour nous. Peut-être est-ce dû au mariage, ou pas. Nous nous sommes unis il y a un an et demi, j’aime toujours ma femme comme au premier jour et le désir occupe toujours une place presque centrale entre nous. C’est aussi en ça qu’il m’arrive de qualifier notre relation comme étant fusionnelle – trop, selon Heather – mais j’aime ce lien qui nous unit ma femme et moi et pour rien au monde je ne le changerais. « Ne m'en parle pas - je comprends. » Si seulement Channing pouvait réellement comprendre. « Tire une taffe supplémentaire sur ta clope mais ne te ronge pas les ongles, idiot. » Je grimace mais je m’exécute, laissant mes ongles tranquilles. « J’ai lu une étude qui disait que le mélange des deux c’était le meilleur anxiolytique. T’es pas au courant ? » que je lui demande en tournant mon regard vers le sien, tout en arquant un sourcil. Bien entendu que ce n’est absolument pas vrai. « Au besoin, tu sais que tu peux me passer un coup de fil pour que je vous dégage une soirée. » Je le sais sincère, et Channing est une excellente nounou. Les enfants le connaissent et j’ai une confiance aveugle ne lui. « Tu es sûr de vouloir passer une soirée entière avec mes cinquante enfants ? C’est une mission suicide, je te préviens. » Si c’est sur un ton humoristique que je lui réponds je n’en reste pas pour le moins touché de sa proposition. Je sais que si un jour j’ai besoin d’une solution de garde pour mes enfants, je pourrais toujours compter sur mon ami et il me semble bien qu’il s’agit du genre d’information importante à garder en tête. Mais si les nuits sont courtes ce n’est pas uniquement à cause de la poussée dentaire de mon plus jeune fils. Il y a une raison bien plus inquiétante à cela. Je reste silencieux un moment, regardant les filles se défouler dans le jardin et une fois la cigarette terminée j’écrase le mégot dans le cendrier. Quelques dizaines de secondes, ou peut-être une minute de silence, je ne sais pas. Mais Channing me connait assez pour savoir que c’est loin d’être étrange de ma part. « Mon psychologue m’a redirigé vers un psychiatre. Il veut que je reprenne des médicaments. » Voilà la vraie raison. Que je viens de balancer comme ça les yeux fixant toujours les jumelles un peu plus loin.
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
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« Très bien oui, c’est toujours la lune de miel. » - « Quel est ton secret ? » demande-t-il avec amusement, un sourire sincère et doux sur les lèvres. Channing admire la relation qu’entretiennent les deux tourtereaux, et est heureux que les troubles normalement associés au mariage semblent les épargner. Entre Alexandra et lui, cela n’avait pourtant pas été facile au début, mais la paire avait su s’apprivoiser. Le brun l’invite à épargner ses ongles d’un air qui s’il n’en demeure pas moins complice est sérieux, et le chef cuisinier s'exécute non sans se justifier. « J’ai lu une étude qui disait que le mélange des deux c’était le meilleur anxiolytique. T’es pas au courant ? » Un regard réprobateur qu’il appuie sur sa personne, Channing secoue la tête dans un sourire. Que le tabac apaise ceux qui en consomment est une chose, que se déformer le bout des doigts occupe l’esprit en est une autre, mais et si il serait prêt à croire la véracité de l’étude si elle venait à être menée Channing n’en fait rien. « Choisis autre chose - cajole Nala, écrase une boule anti-stress, mais laisse tes pattes en dehors de ta bouche. » se plaint-il en feignant un dégoût un peu dramatique, une moue prenant place sur ses traits la seconde suivante. « Tu te décrédibilise quand tu sermonnes tes enfants après. » ajoute-t-il comme pour appuyer son point de vue tout en sachant que cela est inutile. « Tu es sûr de vouloir passer une soirée entière avec mes cinquante enfants ? C’est une mission suicide, je te préviens. » Un rire s’échappe d’entre ses lippes et le brun hausse les épaules sans se défaire de la lueur de défi qui anime ses yeux. « Tu mets en doute mes capacités ? » le taquine-t-il, bien capable de mener le navire une soirée - peut-être pas des semaines, mais l’héritier est certain de s’en sortir un soir de temps en temps. Un bref silence s’installe à la suite de leur interaction mais rien qui soit inhabituel ou suffisant pour perturber le Walker. Caleb est bien moins bavard que lui, et en veillant ainsi sur les enfants les deux bruns sont confortables sans avoir besoin de combler le silence - ou du moins, c’est ce que Channing pense. « Mon psychologue m’a redirigé vers un psychiatre. Il veut que je reprenne des médicaments. » Ses yeux retrouvent les siens et ses sourcils se froncent légèrement, témoins de la légère surprise que provoque l’annonce. Silencieux face à l’aveu, il semble analyser la nouvelle pour mieux l’aborder, puis se redresse pour plonger son regard dans celui de son ami. « C’est sérieux à quel point ? » La prise de médicaments n’est jamais privilégiée, et si elle devient nécessaire cela signifie que Channing manque d’éléments et de contexte - que s’est-il passé pour que cette solution soit la dernière ? Désormais inquiet, l’héritier sonde son ami du regard en attendant des réponses. « Je n’attends pas une réponse binaire, si jamais. » précise-t-il.
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TW : mention d'anxiété, dépression et de traitement médicamenteux
« Quel est ton secret ? » Est-ce qu’il y a réellement un secret ? Une mystérieuse approche à adopter et maintenir avec sa moitié pour que la relation soit encore et toujours parfaite même après plusieurs années de vie commune ? « Quand ta femme est aussi belle, parfaite et sexy que la mienne crois-moi, tu fais attention à tout pour ne pas la perdre ou la faire fuir. » Tout ceci est bien évidemment prononcé avec une certaine légèreté dans la voix et je dois bien avouer ne pas penser une seconde tout ce que je viens de dire. Attention, je ne dis pas que ma femme n’est pas belle parfaite et sexy – tout le monde sait qu’elle l’est, il suffit simplement de la regarder. « Plus sérieusement j’en sais rien…je suppose que quand tu trouves ta vraie moitié l’univers fera toujours tout pour ne pas vous séparer. » Là, c’est bien plus sérieux que je lui réponds. Des épreuves, nous avons eu à en surmonter Alex et moi. Et pas qu’un tout petit peu. Rien n’a été facile entre nous, entre la révélation de cette grossesse qui m’a été cachée huit ans plus tôt, les problèmes d’addiction de ma femme, son départ en cure et la grossesse des jumelles peu de temps après et surtout, l’arrivée inattendue de Nathan dans nos vies il y a un an. Des problèmes, nous en avons eus. Des doutes aussi mais notre amour n’a jamais été aussi fort qu’il ne l’est aujourd’hui et pour rien au monde je ne changerais la moindre chose de notre histoire. Les disputes ou incompréhensions fréquentes non plus. « Choisis autre chose - cajole Nala, écrase une boule anti-stress, mais laisse tes pattes en dehors de ta bouche. » Aussi incroyable que cela puisse paraître, acheter une boule anti-stress est une idée qui ne m’est jamais venue à l’esprit jusqu’à aujourd’hui. Nala elle aussi, fait partie des meilleurs anxiolytiques que je connaisse mais malheureusement la caresser ou jouer avec elle n’est pas toujours suffisant pour apaiser mes angoisses avec lesquelles je me permets de rire aujourd’hui – bien qu’elles soient toujours très difficiles à gérer pour moi. « Tu te décrédibilise quand tu sermonnes tes enfants après. » Je lâche un léger rire tout en secouant la tête de gauche à droite. « Je n’ai jamais été le plus doué pour faire la grosse voix avec eux de toute façon. » Et pourtant j’ai bien entendu conscience de l’importance de tout ça dans l’éducation des enfants, mais bien souvent il me suffit de les regarder dans les yeux un court instant pour que la colère redescende immédiatement. « Tu mets en doute mes capacités ? » Mon regard vient trouver le sien et c’est toujours avec un léger sourire qui reste collé à mes lippes que je lui réponds. « Si moi j’y arrive tout le monde peut le faire. » Parce qu’on ne peut pas dire que je sois particulièrement doué. Je fais simplement de mon mieux.
Le silence qui s’installe est voulu de ma part. Perdu dans mes pensées, j’essaie de trouver les bons mots. Assez justes pour lui faire comprendre que ma santé mentale n’est clairement pas au beau fixe, mais pas trop dure pour ne pas l’inquiéter. Pour Channing qui a été là quand j’ai voulu en finir, ce sont des mots qui peuvent faire peur quand ils ressortent de la barrière de mes lèvres ; je revois un psychiatre, il veut que je reprenne des médicaments. Sentant son regard se poser sur moi, je me tourne vers mon ami pour le regarder. « C’est sérieux à quel point ? » Moins sérieux que la dernière fois. C’est ce que j’aurais pu lui dire d’emblée mais pourtant j’attends encore un peu. J’ouvre la bouche une première fois mais je la referme très rapidement. Mes sourcils se froncent légèrement cherchant encore et toujours les mots exacts à utiliser. À nouveau, ma bouche s’ouvre mais se referme par la suite. « Je n’attends pas une réponse binaire, si jamais. » J’acquiesce d’un léger signe de tête. « Pas aussi grave que la dernière fois. » je dis enfin à voix haute, et ça devrait déjà le rassurer, non ? « C’est pas une dépression cette fois. C’est juste que… je m’arrête, je grimace. depuis quelques semaines je suis toujours angoissé. Je ne dors quasiment plus, ce qui explique ça je désigne mes cernes à l’aise de mes doigts. « Mon psychologue était inquiet alors il m’a redirigé vers un psychiatre qui m’a prescrit des anxiolytiques et des somnifères. » C’est à peu près tout ce qu’il y a à savoir (si on oublie le fait que je n’ai pas encore commencé mon traitement.) « Mais ça va aller cette fois. T’en fais pas. » Est-ce que ça me fait peur ? Oui. C’est surtout les pas en arrière que j’ai fait qui me font peur.
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
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« Quand ta femme est aussi belle, parfaite et sexy que la mienne crois-moi, tu fais attention à tout pour ne pas la perdre ou la faire fuir. » Le ton est plaisantin, mais Channing pense avoir surpris Caleb à d'assez nombreuses reprises en train de regarder sa femme pour attester qu'il pense chacun des qualificatifs qu'il vient d'employer. Un instant silencieux, le brun regarde son ami d'un oeil aussi satisfait qu'il est brièvement envieur, l'écoutant poursuivre lorsqu'il reprend d'un ton plus sérieux. « Plus sérieusement j’en sais rien…je suppose que quand tu trouves ta vraie moitié l’univers fera toujours tout pour ne pas vous séparer. » Mais Channing, aussi bon que soit son coeur qui se réjouit pour son proche, mentirait en prétendant ne pas le sentir se serrer dans sa poitrine à ce supplément d'informations. Oh, l'univers a fait tout le contraire pour Gabrielle et lui, et c'est pourtant à l'avocate qu'il pense en regardant le Anderson rêvasser à voix haute comme l'amoureux transi qu'il est. Il a conscience que son ami ne lui tient pas de quelconques discours philosophiques ou conseils visant à être pris trop au sérieux, mais Channing ne peut s'empêcher de les interpréter et de chercher à les appliquer à sa situation : pas que la conclusion ne penche en sa faveur. « J'imagine, ouais. » murmure-t-il à voix basse, sans trop savoir s'il est entendu, se pinçant chastement l'intérieur de la joue. Il est heureux pour son ami, vraiment et sincèrement, mais aimerait forcément pouvoir se vanter lui aussi d'avoir un brin de femme parfait, rayonnant et sexy à ses côtés. « Je n’ai jamais été le plus doué pour faire la grosse voix avec eux de toute façon. » Raison de plus pour préserver le peu de crédibilité lui étant encore accordée, le brun souriant doucement. « Si moi j’y arrive tout le monde peut le faire. » - « Oh je t'en prie. » râle-t-il sans trop d'insistance, appuyant un regard réprobateur sur son ami avant de le chasser à nouveau sur les enfants.
« Pas aussi grave que la dernière fois. C’est pas une dépression cette fois. C’est juste que… » Pendu à ses lèvres, l'héritier use de sa patience caractéristique pour laisser à Caleb le temps nécessaire afin de trouver les bons mots. Il veut entendre la vérité, peu importe qu'elle soit reluisante ou non, et compte sur l'honnêteté qui a toujours eu sa place dans leur relation pour la lui fournir. Les vérités déguisées et les mensonges sont très peu pour eux. « (...) depuis quelques semaines je suis toujours angoissé. Je ne dors quasiment plus, ce qui explique ça. Mon psychologue était inquiet alors il m’a redirigé vers un psychiatre qui m’a prescrit des anxiolytiques et des somnifères. » Ses sourcils se froncent légèrement à mesure que les informations lui parviennent - non pas par jugement, jamais, mais par une certaine incompréhension et tristesse tout autant perceptible. Il s'inquiète pour lui, évidemment. « Pourquoi tu angoisses, Caleb ? Tu veux en parler ? » À moins qu'il ignore la raison de ses insomnies, ce qu'il peut tout autant entendre. Ses yeux noisette cherchent les siens, et le Walker patiente même si les questions qui se bousculent contre ses lèvres sont pénibles à ravaler. « Mais ça va aller cette fois. T’en fais pas. » - « Evidemment que je m'en fais. » Il ne lui assurera pas le contraire. Bien sûr qu'il s'inquiète pour lui et son état, qu'il se fait du souci pour la période à venir. Channing sait que le brun est bien entouré, notamment par Alexandra, mais il demeure le plus grand danger pour lui-même et pas même l'amour de sa femme ne peut le vaincre. « Je tiens à toi Caleb, et je préfère amplement que tu viennes me voir pour me répéter à quel point tu aimes ta femme plutôt que tu te renfermes sur toi-même. » Il plaisante un peu mais jamais vraiment, et est tout à fait sérieux en regardant son ami.
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TW : mention d'anxiété, dépression et de traitement médicamenteux
T’as un pu l’impression d’avoir fait une erreur en avec ta réponse un peu plus sérieuse. Pourtant c’est la vérité. Tu penses sincèrement que quand on a rencontré la bonne personne, sa moitié, the one l’univers finira toujours par vous réunir. C’est un peu ce qu’il s’est passé pour Alexandra et toi. Tu l’as rencontré à l’aube de tes vingt-et-un an, ton premier amour. Un amour passionnel et très fort qui a duré presque un an et demi jusqu’à ce que l’Anglaise ne disparaisse du jour au lendemain sans un mot, ni même sans prendre la peine de vraiment rompre avec toi. Elle t’a brisé le cœur ce jour-là et durant des mois Channing a été témoin de tes sautes d’humeur et ton indécision en ce qui concernait tes sentiments pour Alex. Un jour tu la détestais et tu prétextais ne plus vouloir entendre parler de celle qui t’avait piétiné dessus. Le lendemain tu étais encore amoureux d’elle et tu étais prêt à tout pour la récupérer. Et puis il y avait ces moments très peu crédibles où tu disais aller bien et avoir déjà oublié ton ex-petite-amie. En réalité c’était la deuxième situation la plus vraie. Il t’en a fallu du temps pour l’oublier et malgré tout ce que tu pouvais dire, tu l’aimais encore de tout ton cœur. Votre histoire est loin d’être idyllique, il y a eu des mensonges et des trahisons – surtout du côté d’Alex si on est tout à fait honnête. Mais pourtant…mais pourtant vous vous êtes retrouvés des années plus tard et ton amour pour elle est toujours aussi fort. Si ce n’est plus. « J'imagine, ouais. » T’es persuadé que Channing a déjà rencontré sa moitié et tu te demandes s’il en a vraiment conscience. « T’as eu des nouvelles de Gabrielle récemment ? » Leur histoire n’est pas la plus simple non plus mais est-ce que ça ne veut pas dire qu’ils ne finiront pas ensemble ? Tu mets directement les pieds dans le plat, ne voulant pas tourner autour du pot. Tu ne connais pas très bien l’Américaine mais tu as toujours aimé le couple qu’elle formait avec Channing, mais ils ont décidé d’y mettre fin. Décision que tu respectes bien évidemment même si elle te semble encore un peu obscure à l’heure d’aujourd’hui. Tout ce que tu veux c’est que ton ami soit heureux mais sans l’avocate, l’est-il réellement ?
Sauf qu’il est maintenant l’heure de parler de toi et ce n’est clairement pas un domaine dans lequel tu excelles. Pour minimiser tes souffrances ou tes ressentis, oh ça tu es bien fort. Pour faire comme si tout allait bien en laissant de côté des pensées sombres qui traversent ton esprit, t’es le meilleur là-dedans également. Mais quand il s’agit de discuter sincèrement et de toi tout se complique. Raison pour laquelle tu n’as jamais aimé tes séances chez les différents professionnels de santé mentale. C’est un exercice compliqué auquel tu ne peux plus échapper. « Pourquoi tu angoisses, Caleb ? Tu veux en parler ? » On peut aisément sentir une inquiétude sincère dans la voix du Walker, ce qui te pousse à te tourner vers lui pour le regarder. Tu commences par hausser les épaules et déglutir une fois avant de reprendre la parole. « J’en sais rien. » tu finis enfin par répondre. « Je sais que c’est totalement ridicule. J’ai enfin la vie dont j’ai toujours rêvé. L’Interlude se porte parfaitement bien, les critiques sont toujours excellentes. J’ai une villa dans le quartier rêvé, une femme, des enfants, un chien et un chat. Tout ça c’est super cliché mais c’est ce que j’ai toujours voulu, tu le sais. Mais pourtant…je ne peux pas t’expliquer pourquoi mais j’ai constamment une boule au ventre. » Tu sais que tu es chanceux d’avoir tout ça, mais c’est peut-être parce que tu as l’impression de ne pas le mériter ? « Evidemment que je m'en fais. » Tu ne devrais pas. Je ne le mérite pas. C’est ce que tu as envie de lui répondre mais tu t’abstiens. « Je tiens à toi Caleb, et je préfère amplement que tu viennes me voir pour me répéter à quel point tu aimes ta femme plutôt que tu te renfermes sur toi-même. » Tu le regardes un instant sans rien dire avant de répondre sur un ton qui se veut léger mais sincère. « Oh tu n’as pas envie d’être mon psy, crois-moi, ce qu’il se passe dans ma tête n’a rien de très plaisant à entendre. » Mais tu sais que tu peux compter sur lui et ça, ça vaut tout l’or du monde à tes yeux. Dans le passé Channing t’a déjà montré qu’il sera toujours là pour toi. Cette fois c’est vers tes enfants que ton regard se pose. « Tu crois que tout ça c’est héréditaire ? J’ai pas envie qu’ils ressentent tout ça un jour. » tout ça étant la dépression et l’anxiété. C’est une question que tu devrais poser à ton psychiatre mais malheureusement pour Channing c’est vers lui que tu te tournes.
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
Sa tête se secoue par la négative quant à l'interrogation relative à la californienne. Channing s'est isolé de tous pendant son séjour, et à l'exception de quelques sms avec Elijah et Caleb pour les rassurer, il n'avait pas échangé avec d'autres de ses proches. Six heures de vol n'auraient pas été nécessaires s'il avait gardé contact avec tout ce qu'il avait cherché à fuir, et les quelques exceptions accordées avaient été particulièrement brèves et éphémères. Vraisemblablement peu enclin à s'attarder sur le sujet de Gabrielle, ce dernier change aussitôt lorsque le brun interroge son ami sur ses angoisses et ce qui semble le consumer à petit feu. « J'en sais rien. (...) Je sais que c’est totalement ridicule. J’ai enfin la vie dont j’ai toujours rêvé. L’Interlude se porte parfaitement bien, les critiques sont toujours excellentes. J’ai une villa dans le quartier rêvé, une femme, des enfants, un chien et un chat. Tout ça c’est super cliché mais c’est ce que j’ai toujours voulu, tu le sais. Mais pourtant…je ne peux pas t’expliquer pourquoi mais j’ai constamment une boule au ventre. » Le regard au loin sur le fameux panorama du quartier en question, Channing écoute d'une oreille attentive les paroles du père de famille. Il sait que Caleb n'a pas démérité pour atteindre ses rêves, et toutes les épreuves qu'il a traversé pour ces derniers ne l'ont jamais épargné. Rien n'a été facile pour lui, et peut-être est-ce justement le lâcher prise de la finalité tant attendue qui lui paraît illégitime - il ne l'est pas, mais il ne serait pas surprenant que son ami ait fini par trouver un certain confort dans ses difficultés. « Ce n'est pas ridicule. » précise-t-il doucement avant d'inspirer posément. « Tu t'es démené pour avoir tout ça, et tu n'es jamais facile avec toi-même - et peut-être que, maintenant que tu peux enfin l'être, tu ne sais pas comment faire. » Ce n'est qu'une hypothèse, et ce qu'il pense - mais Channing n'a jamais prétendu avoir toutes les réponses. Silencieux quelques minutes, le cadet rappelle toutefois l'importance qu'il occupe à ses yeux, et que son épaule sera toujours là pour le soutenir. « Oh tu n’as pas envie d’être mon psy, crois-moi, ce qu’il se passe dans ma tête n’a rien de très plaisant à entendre. » Ses yeux noisette focalisés dans les siens, sa tête se secoue à nouveau par la négative, quoique d'une manière quasi imperceptible. Ce qui se passe dans sa tête est loin de l'effrayer. « Tu crois que tout ça c’est héréditaire ? J’ai pas envie qu’ils ressentent tout ça un jour. » Son regard suit le sien sur ses enfants et le Walker prend un moment pour les regarder alors qu'ils jouent un peu plus loin. Certaines choses sont héréditaires, d'autres non, et le brun ignore dans quelles mesures les angoisses du brun peuvent se répercuter sur ses enfants. Toutes les formes d'inquiétudes, tristesses, joies et colères se retranscrivent différemment selon ceux qui les hébergent, et Channing tend à croire qu'il n'existe pas vraiment de règles. Ses enfants pourraient très bien avoir des angoisses à l'avenir sans que ces dernières ne soient liées à celles de leur père, tout comme ils pourraient ne pas en avoir de la même façon. « Je ne sais pas, Caleb. » murmure-t-il posément, reprenant après une pause. « Si je devais dire oui ou non, alors je dirais non. » nuance-t-il toutefois avant de le regarder à nouveau. « Mon père était un menteur et il n'existe pas plus honnête et sincère que mon frère. Ma mère est aveuglée par ses ambitions et parfois, je me dis que j'aurais été heureux perdu au fin fond d'une montagne comme ces gens que j'ai côtoyé pendant mon voyage. » Ses yeux s'échappent brièvement aux siens, et il hausse les épaules avant de reprendre. « Je sais que cela n'a rien à voir, mais c'est ce que je pense. Si l'ambition et l'honnêteté ne sont pas héréditaires, pourquoi l'angoisse le serait ? » lui demande-t-il en le regardant à nouveau.
rainmaker
why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
Well, I'm done, I've been so hurt for so long, trying to run from all the things that make me feel alive. For fear that I might just catch fire.
Depuis la naissance de Lucy et Lena il y a bientôt trois ans tu as l’impression que la vie a décidé de te laisser un temps de répit afin que tu puisses enfin goûter au bonheur. T’as eu une enfance correcte en ayant élevé avec tes trois sœurs par des parents aimants n’ayant pas les moyens de vous offrir tout ce dont vous rêviez. Mais des parents qui vous ont donné un amour inconditionnel et tu as conscience de la chance que cela représente, sauf qu’avec le recul tu te rends compte qu’enfant, tu n’étais pas heureux. Il faut dire qu’être la cible des moqueries de tes camarades à l’école n’aide pas au bonheur – quelqu’un qui bégaie comme tu le faisais quand on est enfant, ça fait rire. On cruel quand on est jeune. Et puis tu as rencontré Alex à vingt ans et très vite tu es tombé très amoureux de la belle anglaise avant qu’elle ne t’abandonne du jour au lendemain te laissant le cœur brisé. Tu as longtemps été malheureux jusqu’à ce que tu ne rencontres Victoria qui perds la fin cinq ans après votre rencontre et deux mois avant votre mariage. Après cette période dire que tu as été malheureux serait un euphémisme. Ensuite Alex est revenue dans ta vie, elle t’a redonné la sourire et l’espoir que peut-être comme tout le monde tu pouvais avoir droit au bonheur mais ce fut courte durée. Tu as eu du mal à lui pardonner de t’avoir caché l’existence de votre premier fils, Nathan mais depuis que vous vous êtes retrouvés, mariés et devenus parents tu as l’impression d’être dans un rêve. Un peu comme si tout cela était trop beau pour être vrai. Après les montagnes russes des sentiments durant les dix dernières années tu as enfin trouvé le bonheur. « Ce n'est pas ridicule. Tu t'es démené pour avoir tout ça, et tu n'es jamais facile avec toi-même - et peut-être que, maintenant que tu peux enfin l'être, tu ne sais pas comment faire. » Channing a sûrement raison. En partie du moins. Tu t’es battu pour avoir cette vie que tu mènes aujourd’hui. Ta femme, tes enfants mais pas que. Ton restaurant aussi. Tu es partie de rien pour le construire, quand tu as obtenu ta première étoile tu avais à peine trente ans et pour tout cela tu peux remercier ton ambition ta persévérance mais aussi ton talent. « Ouais. T’as peut-être raison. » que tu murmures. Peut-être que Channing devrait t’apprendre à lâcher priser. Même si moi je pense qu’il serait simplement grand temps que tu acceptes le bonheur que la vie t’offre, tu le mérites amplement. « Je ne sais pas, Caleb. Si je devais dire oui ou non, alors je dirais non. » En même temps est-ce que tu t’attendais vraiment à une réelle réponse de sa part ? Pas vraiment non. Tu lui partages juste tes angoisses et tes peurs, parce que Channing est l’une des seules personnes avec qui tu te sens assez en confiance pour ça. Malheureusement pour lui. « Mon père était un menteur et il n'existe pas plus honnête et sincère que mon frère. Ma mère est aveuglée par ses ambitions et parfois, je me dis que j'aurais été heureux perdu au fin fond d'une montagne comme ces gens que j'ai côtoyé pendant mon voyage. Je sais que cela n'a rien à voir, mais c'est ce que je pense. Si l'ambition et l'honnêteté ne sont pas héréditaires, pourquoi l'angoisse le serait ? » Et encore une fois, il a sûrement raison. Tu finis par lâcher un long soupir comme si tu extériorisais une dernière fois tous tes questionnements et tes angoisses avant de lui répondre d’un ton un peu plus léger. « Si tu veux te recouper du monde un jour je peux demander à mes parents de te laisser mon ancienne chambre à la ferme à Warwick. » bien que prononcé sur le ton d’une blague tu restes tout de même assez sérieux. Tu as passé les dix-huit premières années de ta vie à Warwick dans cette ferme rénovée par ton père, un endroit reculé de tout mais toi tu n’y as pas trouvé ton bonheur. « Bon. Tu restes manger ce soir ? On cuisine un truc ensemble ? » Comme vous aimez le faire de temps en temps, un bon moyen de vous vider la tête.