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Message(#)(vittoden #1) non uccidere EmptySam 11 Mar 2023 - 7:31

Vittorio Giovinazzo & @Auden Williams
se ci penso, il mio più grande sogno va in fumo, credo che morirò senza avere mai ucciso nessuno, perché sono solo un piccolo borghese, e non importa quanto svolto, quanto porto a fine mese. ☆☆


Il y aurait bien eu mille et une raisons plus ou moins valables derrière laquelle Vittorio aurait pu se cacher pour justifier d'avoir accepté ce rendez-vous, de la curiosité à l’ennui, en passant par le besoin ou l’envie d’accomplir une bonne action. Pourtant, celle qui plus que toutes les autres avait suffisamment fait pencher la balance pour le faire s’attarder à Spring Hill cet après-midi là était aussi pragmatique qu’elle était limpide : l’argent. Ou tout du moins la possibilité de pouvoir s’en faire, lui qui depuis quelques semaines sentait peser de plus en plus lourd sur ses épaules le poids de ce que son ego refusait catégoriquement d’accepter sans rien dire : Gaïa gagnait actuellement mieux sa vie que lui, et s’ils envisageaient de vivre sous le même toit d’ici peu, il était absolument hors de question qu’il continue d’en être ainsi. Comparer son train de vie actuel avec celui qu’il était capable de s’offrir lors de ses dernières années romaines était déjà un crève-coeur, mais comparer son train de vie actuel avec celui de sa dulcinée piquait bien plus son ego que sa nostalgie, et c’était souvent là que le bas blessait. Ceci étant dit, qu’il ait accepté de rencontrer le bonhomme s’étant frayé un chemin jusque dans une boîte mail qu’il avait hésité mille fois à désactiver ne voulait pas pour autant dire qu’il avait déjà accepté quoi que ce soit. Pour l’heure, l’italien se satisfaisait encore de seulement céder à sa curiosité, avec l’avantage de pouvoir adapter son discours sans en faire un mensonge éhonté, s’il s’avérait qu’il fonçait dans un traquenard ou une perte de temps qui ne valait pas les centimes que cela lui rapporterait (peut-être).

Preuve qu’il était, à de rares occasions, capable de comprendre les erreurs que lui faisait parfois commettre la mauvaise place de son ego : il s’était parfois demandé s’il n’avait pas remisé toutes ses années de droit pour de mauvaises raisons. S’il n’avait pas attendu que son diplôme soit (enfin) reconnu dans ce pays de malheur pour mieux envoyer valser tout ce qu’il aurait pu en faire par simple esprit de contradiction, ou s’il n’avait pas abandonné une vocation pour laquelle il se pensait fait uniquement pour ne plus ruminer les trahisons et les désillusions qui l’en avaient éloigné. Faute d'une réponse à toutes ces questions, il avait au moins trouvé dans le temps qu'il donnait à la permanence juridique d'Homeless Connect l'impression de n'avoir pas enquillé quatre années de cours du soir et de stages ingrats pour "rien" … Mais être un bon samaritain ne suffisait pas toujours. Pas ce jour-là, en tout cas, tandis qu'après de brefs échanges par emails Vitto avait accepté de rencontrer celui qui, de son propre aveu, avait trouvé son contact via Google et choisi parmi les résultats à la faveur de la sonorité italienne de son nom. Il aurait cherché meilleure façon de hameçonner Vitto qu'il n'aurait pas pu mieux s'y prendre, et ayant pour la première fois depuis longtemps troqué ses habituels joggings et shorts contre une chemise et un pantalon de ville, le bien nommé italien s'était installé en terrasse au lieu de rendez-vous et avait commandé un ristretto.

L'époque où il distribuait du conseil juridique pour gonfler le salaire que lui versait Cora lui semblait remonter à une éternité, tandis que d'avoir géré seul durant des semaines les affaires du cabinet Brody & Associés dont l'unique Brody avait eu l'idée lumineuse de terminer à l'hôpital était ce qui l'avait le plus rapproché de son ancien statut – vainement, puisque Benjamin avait eu l'indélicatesse de ne pas le rémunérer ni à la hauteur de son stage, ni à celle du service rendu, le persuadant définitivement que les australiens étaient de grossiers personnages dont la parole ne valait pas grand-chose. Aujourd'hui, il avait donc la sensation de revêtir le costume d'un rôle qu'il n'avait pas interprété depuis longtemps, et camouflait autant de curiosité que d'appréhension derrière l'apparente décontraction avec laquelle il avait porté sa tasse de café à ses lèvres, et jeté un coup d'oeil machinal à sa montre.


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Auden Williams
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le complexe de Dieu
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(vittoden #1) non uccidere 9OYzxwd Présent
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde.
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POSTS : 23730 POINTS : 270

TW IN RP : violence physique et verbale
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.


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audeon #1 › uc.

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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

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cf. fiche de liens
AVATAR : Richard Madden
CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon)
DC : Swann & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
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Message(#)(vittoden #1) non uccidere EmptyLun 13 Mar 2023 - 21:05

J’ai demandé à Sergio. C’est pour dire. Ce simple nom suffit à expliquer à quel point je suis dans la merde jusqu’au cou, parce qu’il est sûrement le dernier être sur cette Terre envers qui j’ai envie d’être redevable. Et quand bien même je n’ai finalement pas utilisé le contact qu’il m’a donné, il connaît désormais le problème qui est le mien: ma femme a disparu et, plutôt que de la chercher, la police n’a rien trouvé de mieux à faire que de me tenir en suspect (pour ne pas dire coupable). Et si j’ai dans un premier temps trouvé risible l’idée d’embaucher un avocat italien - ou une aide juridique, ou n’importe quel synonyme bien pensant à la con -, le temps n’a justement été que de courte durée avant que je prenne l’idée avec un peu plus de sérieux et décide de lui envoyer un mail tout aussi rapidement. Je parle parfaitement l’anglais, parce que cette langue était aussi répandu que l’était l’italien à table, mais allez savoir. C’est peut-être la nostalgie d’un temps révolu qui parle. Le nom m’est familier, alors j’étais déjà convaincu. Il ne m’est pas familier au point où j’arriverais à me souvenir de sa couleur préférée, mais assez pour que je tienne en mémoire son visage autant que son attitude. Et j’imagine que c’est déjà là la preuve d’un certain effort, venant de moi.

Giovinazzo.” Je mentirais si je disais que cela me rendait totalement indifférent de prononcer un nom italien pour la première fois depuis des années, et ce sans avoir à mimer un faux accent anglais. Giovinazzo, c’est le nom que je connais assez pour être certain qu’il mettra tout en œuvre pour m’aider, et ce sans qu’il soit uniquement question d’argent. Je lui tends ma main dans le but de serrer la sienne, non sans manquer d’observer les tatouages qui dépassent de sa chemise bon chic bon genre. Je me tiens bien, et cela a beaucoup à voir avec le fait que je sois celui qui lui demande un service et non l’inverse. Il a beau proposer ses services sur internet, cela ne change rien sur le simple fait que personne ne le force à me répondre par la positive. “Tu me remets, ou je fais semblant d’avoir choisi ton nom au hasard sur la liste d’italiens ?” Je ferai dans la dentelle quand je serai vieux et sénile ; mais regardez, je reste poli et je tiens à mettre les choses à plat pour éviter toute confusion. Il n’y a pas grand chose dont il devrait souvenir, et je serais le premier à comprendre qu’il n’ait aucune idée de qui je suis, mais je tiens tout de même à mettre les choses au clair avant même de parler sérieusement du fond du problème. “Merci d’avoir répondu.” Je souffle tout de même, au moment de prendre à mon tour place face à lui. Les remerciements sont rares chez moi, mais il faut croire que le moment est unique à bien des niveaux.

Par curiosité, je me penche sur le verre face à lui, avant de remonter mes yeux dans les siens. “Ristretto ? Ou tu es arrivé bien trop en avance ?” Ou est-ce qu’il a déjà eu le temps de boire un café en entier ? Peu m’importe, en réalité, et sa réponse ne risque pas de changer quoi que ce soit à ma vie, mais encore une fois je me contente de me montrer curieux et de combler les nombreux vides que cette discussion connaît déjà, avant même que nous abordions le sujet principal.


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Message(#)(vittoden #1) non uccidere EmptySam 15 Avr 2023 - 18:26

Vittorio Giovinazzo & @Auden Williams
se ci penso, il mio più grande sogno va in fumo, credo che morirò senza avere mai ucciso nessuno, perché sono solo un piccolo borghese, e non importa quanto svolto, quanto porto a fine mese. ☆☆


« Giovinazzo. »

Le napolitain aurait pu jurer que la simple prononciation de son patronyme par quelqu’un qui savait y mettre l’intonation et l’accent adéquat suffisait à le mettre – momentanément au moins – dans les meilleures dispositions. On aurait pu croire que ce seul privilège serait revenu tout entier à sa moitié, mais c'eut été sous-estimer le mal du pays dont Vittorio était atteint depuis aussi longtemps qu'il avait posé pour la première fois le pied en terres australiennes, et sans que la chose ne se soit véritablement estompée avec le temps. Il restait là par loyauté, par amour aussi, mais se refusait toujours à considérer qu'il était ici chez lui. Et en celà, le simple fait de croiser la route d'un compatriote pouvait suffire à égayer sa journée, quand bien même le nom de celui qui lui avait donné rendez-vous ce jour-là n'aurait pas suffit à vendre la mèche en amont. Williams, cela sonnait bien plus dompteur de kangourous que restaurateur italien – et pourtant. « Tu me remets, ou je fais semblant d’avoir choisi ton nom au hasard sur la liste d’italiens ? » Reposant sa tasse de café sur la petite coupelle qui allait avec, l’italien s’était permis de jauger le nouvel arrivant des pieds à la tête sans aucune gêne, activant sa matière grise pour tenter de sonder ses souvenirs à toute vitesse. La vérité, c’est qu’il avait toujours eu une bien meilleure mémoire des visages que des noms, et si celui d’Auden Williams ne lui était effectivement pas inconnu, son nom à lui seul n’avait jusqu’à présent pas réveillé le moindre souvenir. « Laisse-moi encore une minute avant que je demande l’appel à un ami. » La gymnastique mentale toujours à son maximum, il avait néanmoins désigné d’un signe du menton la place en face de la sienne, par habitude plus que par croyance que le bonhomme attendait après son autorisation pour s’installer. Après tout, il était celui qui avait sollicité cette entrevue.

S’exécutant aussitôt, le bonhomme s’était fendu d’un « Merci d’avoir répondu. » auquel Vitto n’avait pas pris la peine de répondre ; Il n’avait encore rien accepté, les remerciements lui semblaient donc un peu prématurés. Son instinct lui disait Rome, c’était là qu’ils s’étaient croisés, et déjà l’ancien juriste écartait non sans soulagement la possibilité d’un vestige napolitain dont il n’aurait eu aucune envie de s’encombrer. « Ristretto ? Ou tu es arrivé bien trop en avance ? » Le regard passant un bref instant à sa tasse déjà vide, il avait secoué la tête « J’aurais pas eu autant de patience. » Surtout pour un inconnu, avait-il failli ajouter, quand bien même ils n’en étaient à priori pas totalement. « On s’est déjà retrouvés dans un tribunal ensemble ? » Un avocat ? Sans doute pas, pourquoi l’avoir contacté sinon ? Et puis, les avocats détestaient les procureurs autant que les procureurs détestaient les avocats – ou était-ce une légende urbaine ? Un prévenu ? Non, le bougre avait l’air bien trop à l’aise pour quelqu’un dont Vitto aurait plaidé la condamnation – encore que. « Je t’en offre un si tu me files un indice. J’en suis à Rome fourchette années 2000. » A nouveau il désignait sa tasse de café, envisageant déjà d'en commander un second pour lui-même. En faisant fonctionner ses méninges il parvenait à se figurer un Auden avec moins de ridules autour des yeux et les tempes un peu plus fournies – et juste assez d’insolence pour ne pas imaginer un instant que le temps puisse avoir fait son œuvre sur lui de la même manière. « Mais si tu es pressé je peux prétendre que j’ai déjà résolu la question, je suis très bon acteur. » Très bon acteur, et surtout curieux que son interlocuteur en vienne au fait et lui explique un peu mieux ce qu’il attendait de sa part. « Je suis toute ouïe. » Un fait suffisamment rare de la part d’un Vittorio qui n’apportait que peu d’importance (et donc peu d’attention ) à autrui, et dont le Williams avait tout intérêt à profiter tant qu’il était disposé à l’être.


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Message(#)(vittoden #1) non uccidere EmptyMar 18 Avr 2023 - 17:42

Si j’avais la tête à ça, j’aurais cherché à le mettre dans mon lit, évidemment. Malheureusement pour lui (oui, malheureusement), ce n’est pas le cas pour aujourd’hui, et cela ne le sera sûrement pas avant un long moment, pour des raisons que ma visite explique. Pour des raisons que ma demande de rendez-vous, après avoir trouvé son nom sur un foutu répertoire d’aide juridique en ligne, explique davantage encore. Au lieu d’une pseudo-drague, c’est avec mon tempérament habituel que je l’aborde donc, ce qui va sans doute me faire détester dans les minutes à venir, s’il n’a pas déjà un tel avis sur ma personne en cet instant même. « Laisse-moi encore une minute avant que je demande l’appel à un ami. » Dans mes souvenirs, il n’avait pas vraiment d’amis à appeler en cas de coup dur. Et bizarrement, je doute que ce soit un déménagement à l’autre bout du monde qui ait changé ça. Il devrait plutôt déjà se rabattre sur l’aide du public, qui lui au moins n’aurait d’autre choix que de répondre. Mes mots s’ajoutent aux siens après avoir pris place sur la chaise inconfortable, porté par le geste offert par Vittorio et que je n’attendais pourtant pas. “Il te reste cinquante secondes.” Je m’en moque, évidemment, mais j’aime bien me trouver pressant. C’est ma façon à moi de trouver une occupation enfantine pour ne pas avoir à penser aux problèmes bien réels de la vie d’adulte.

« On s’est déjà retrouvés dans un tribunal ensemble ? Je t’en offre un si tu me files un indice. J’en suis à Rome fourchette années 2000. » Mon rire se montre parfaitement sincère lorsqu’il pointe son café d’un signe de la tête, comme s’il représentait une offrande que je ne saurais refuser. Du temps de Rome, fourchette années 2000, j’aurais effectivement été à quelques lires ou euros près. Aujourd’hui, même transformés en dollars, cela m’importe peu. Plutôt que de répondre au quizz improvisé, je lève la main et recommande la même chose, cette fois-ci en double. S’il ne le boit pas, je le ferai pour lui, j’imagine. C’est ma façon à moi de faire semblant d’être poli et d’en avoir quelque chose à foutre. “Début 2000. Ou mi-2000, peut-être. Si on m’avait dit que c’était un examen, j’aurais révisé.” Je n’ai pas en tête les dates exactes, quand bien même je me souviens de l’année à laquelle j’ai quitté la demeure familiale, et celle à laquelle j’ai pris l’avion pour Brisbane. Il se trouve quelque part au milieu de ça, sans que l’année exacte importe réellement, même si une part de moi se retrouve profondément vexé qu’il ait trouvé le moyen de m’oublier. Non pas que nous partagions quoi que ce soit de spécial, mais bien parce que j’estime être le genre de personne dont on ne peut pas avoir oublié croisé la route, même si cela remonte à plus de quinze ans - outch. “Pas le tribunal, non.” Je ne me souviens pas avoir causé assez de problèmes pour m’y retrouver et, de toute évidence, cela aurait pu être la seule raison pour que j’y foute les pieds.

L’examen prend pourtant déjà fin, et sans doute qu’une part de moi se retrouve une nouvelle fois déçue: je ne m’en sortais pas si mal, pour une fois. « Mais si tu es pressé je peux prétendre que j’ai déjà résolu la question, je suis très bon acteur. » Je relève mon regard dans le sien, au courant de bien plus de choses qu’il ne le pense. Et évidemment, l’idée me plaît au point où j’esquisse un sourire amusé. Ses tatouages pourraient presque faire croire qu’il est un amateur de belles choses, tout comme sa belle gueule s’arrange d'ôter les derniers doutes sur sa personne. Personne n’a besoin d’être un bon acteur quand il a de beaux yeux, c’est la règle. “Garde ton numéro pour d’autres.” Je m’en amuse. Je ne me souviens pas de beaucoup de choses en ce qui le concerne, mais assez pour avoir associé son prénom et son nom à des souvenirs intangibles. De sacrés souvenirs, qui plus est. « Je suis toute ouïe. » - “Tu vois les docu Netflix “accusé pour la disparition de sa femme, était-il vraiment coupable ?” ? Y’en a toujours un qui sort tous les trois mois, de ces trucs.” Et c’est amusant et c’est intéressant, quand cela ne me regarde jamais de près ou de loin. Cela fait un bon bruit de fond sur la télévision, dès que Sloan est couché et qu’il ne s’apprête pas me demander “qu’est ce que dire meurtre”, lui et les syllabes qu’il prononce à moitié correctement, quand il les prononce tout court. “On y est. Et puisque j’en ai ma claque de dire que je suis innocent en anglais, je peux essayer en italien.” Cela semble être une nouvelle excuse à la con et une raison inventée pour expliquer que je l’ai appelé, lui. En réalité, il n’y a rien de plus véridique. Je suis à court d’options, voilà ce que cela en dit. “Rome. 2003, 2004, 2005, j’sais pas, peut-être les trois à la suite. Modesto.” Il lui manquait une information importante, j’imagine: celle de mon prénom de naissance, encore usité à l’époque de ma vie en Italie, totalement obsolète désormais. “Je t’imaginais avoir gravi les échelons en Italie, pour être honnête.” Et j’ai pas envie d’entendre la tragique histoire de comment Icare s’est brûlé les ailes: cela l’a fait tomber à Brisbane, et cela m’arrange bien, maintenant.


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Message(#)(vittoden #1) non uccidere EmptyJeu 11 Mai 2023 - 23:15

Vittorio Giovinazzo & @Auden Williams
se ci penso, il mio più grande sogno va in fumo, credo che morirò senza avere mai ucciso nessuno, perché sono solo un piccolo borghese, e non importa quanto svolto, quanto porto a fine mese. ☆☆


La patience limitée de Vittorio l'empêchait d'apprécier jouer aux devinettes, mais contre toute attente capable à la fois de prendre sur lui et de donner le change, il déployait à l'égard de son interlocuteur une bonne volonté sans doute pas étrangère au fait d'avoir affaire à un compatriote. À la question qui le taraudait, celui-ci semblait néanmoins ne détenir qu'une réponse approximative, et son « Début 2000. Ou mi-2000, peut-être. Si on m’avait dit que c’était un examen, j’aurais révisé. » arrachant à Vitto un soulèvement de sourcil dubitatif, le dénommé Auden avait fini par préciser « Pas le tribunal, non. » à son soulagement, mais en épaississant un peu plus le mystère des circonstances de leur rencontre. C’est que, consciemment ou non, l'ancien juriste avait appris à reléguer au fond de sa mémoire tout ce qui ne le mettait pas en valeur durant sa période romaine. « Bien. » s'était-il donc contenté de commenter, prêt à remettre cette devinette-là à plus tard si cela lui permettait de résoudre plus rapidement celle de la raison pour laquelle une connaissance vieille de vingt ans était subitement débarquée dans ses emails au prétexte de vouloir obtenir ses conseils. « Garde ton numéro pour d’autres. » s'en était amusé l'intéressé, mais pour mieux saisir l'occasion au vol et embrayer aussitôt : « Tu vois les docu Netflix “accusé pour la disparition de sa femme, était-il vraiment coupable ?” ? Y’en a toujours un qui sort tous les trois mois, de ces trucs. » Cela lui avait échappé plus vite que cela aurait dû, Vitto s'était fendu d'un « Pitié me dit pas que t'écris un bouquin toi aussi. » à mi-chemin entre le dépit et le fatalisme. Mais ce que Gaïa n'entendait pas ne pouvait pas lui faire de mal, et dissipant aussitôt la question Auden avait pris un virage que son compatriote n'avait assurément pas vu venir : « On y est. Et puisque j’en ai ma claque de dire que je suis innocent en anglais, je peux essayer en italien. » That was unexpected, comme diraient les autochtones, et le bonhomme venait d'obtenir en une phrase l'entièreté de son attention. « E … lo sei ? Colpevole. » Il passerait par quatre chemins un autre jour, uh.

Il pensait en tout cas tenir enfin la raison ayant poussé son interlocuteur à se tourner vers lui : le désespoir. Il fallait être un homme aux aboies, pour n’avoir pas (plus) d’autre option que celle de s’en remettre à quelqu’un sur la seule base de son pays d’origine et le souvenir vague d’avoir déjà croisé sa route. « Rome. 2003, 2004, 2005, j’sais pas, peut-être les trois à la suite. Modesto. » lui avait-il finalement consenti, mettant fin au suspens du premier mystère, et allumant dans le regard de Vittorio l’ampoule d’un autre intérêt. « Modesto. » Voilà qui devenait de plus en plus intéressant. Répétant le prénom tandis que s’étiraient sur ses lèvres un sourire narquois, il avait chassé d'un geste de la main sa remarque suivante « Je t’imaginais avoir gravi les échelons en Italie, pour être honnête. » et s'était appuyé contre le dossier de sa chaise en soupirant avec lassitude « Moi aussi, pour être tout aussi honnête. C'est ce que je méritais. » Il avait bien le droit de le dire tel qu'il le pensait – il ne s'appelait pas Modesto, lui. « Et je t'imaginais pas non plus en mari propret. » Ni en mari tout court, d'ailleurs, compte tenu de ses … déviances. Madame l'avait-elle épousé en connaissance de cause, ou bien était-ce de l'avoir découvert qui lui valait d'être aujourd'hui "disparue" ? « C'est pour fuir ceux qui t'accusent, le changement de prénom, ou bien c'est juste pour te fondre dans la masse au milieu des bouffeurs de kangourou ? » Dans les deux cas Vitto désapprouvait, quand bien même personne ne sollicitait son avis sur la question. Passé le ricanement que cela provoquait mis en face de la personnalité de celui qui le portait (ou le souvenir qu'en avait l'italien), Modesto était un prénom qui avait du chien … Alors que Auden, uh, aussi banal que le reste des John, Liam, Jack et autres Bob qui pullulaient sur le caillou australien.


Dernière édition par Vittorio Giovinazzo le Lun 19 Juin 2023 - 3:33, édité 1 fois
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Auden Williams
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(vittoden #1) non uccidere 9OYzxwd Présent
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde.
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POSTS : 23730 POINTS : 270

TW IN RP : violence physique et verbale
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.


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audeon #1 › uc.

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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

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willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

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Message(#)(vittoden #1) non uccidere EmptyMer 17 Mai 2023 - 11:28

« Bien. » L’absence de tribunal dans l’équation semble lui plaire, et je ne jouerai pas à l’imbécile qui ne comprend pas pourquoi. Moi aussi, je suis bien heureux de ne pas avoir croisé son chemin dans un tel endroit, non à cause de Giovinazzo en lui-même mais bien des lieux: il ne fait jamais bon de traîner dans ce genre d’endroit, surtout pour des personnes telles que moi, c’est-à-dire incapables de suivre une défense pour cause d’éternelle trop grande gueule. « Pitié me dit pas que t'écris un bouquin toi aussi. » - “Je pourrais, mais non.” Je ne fais pas durer inutilement le suspens. J’aurais les capacités pour écrire un livre, j’en aurais le talent et j’en aurais l’imagination. Simplement, je n’en ai pas envie. Après tout, je ne peux pas faire de l’ombre à tous les artistes de tous les domaines ; on commencerait à m’en vouloir. Je peine déjà à rattraper le wagon de la peinture depuis près de deux ans, qui plus est, alors je garde les pieds sur Terre et mon ego pas très loin non plus, sans me demander outre mesure quel genre de reproche il peut bien tenir contre les écrivains de ce monde.

« E … lo sei ? Colpevole. »
No.

Je peux m’assurer sur bien des sujets, si ce ne sont tous, mais je ne compte pas laisser qui que ce soit penser que j’ai un rapport avec la disparition de ma femme, de près ou de loin, en anglais ou en italien. Je n’ai rien fait contre Ginny, et je continuerai de le répéter assez longtemps et assez souvent pour que quelqu’un commence peut-être à douter des fondations et de son assurance. Mon regard reste ancré dans le sien alors que j’abandonne momentanément les blagues et la malice. Il n’y a rien qui le pousse à me croire, qui plus est après toutes ces années et surtout alors que nous n’avons finalement jamais été bien proches ; mais bordel, j’ai envie qu’il comprenne ma sincérité. J’en profite au moins pour préciser la temporalité de notre rencontre, autant que mon prénom de naissance, lequel était le seul à être utilisé à l’époque. « Modesto. » Il répète et semble enfin y comprendre quelque chose. Ce n’est pas trop tôt. « Moi aussi, pour être tout aussi honnête. C'est ce que je méritais. » - “Ça a merdé à quel moment ?” On pourrait croire que je pose la question par politesse et ce serait presque mignon. En réalité, je cherche surtout à savoir s’il est aussi bon qu’il avait la vocation de l’être, à l’époque, et surtout si associer mon prénom au sien ne serait pas finalement une terrible erreur. S’il a merdé, je veux le savoir. S’il a quelque chose à se reprocher, je veux le savoir aussi, parce que tout ce qui touche à sa personne risque aussi de toucher à la mienne - et vice-versa, mais ça ce n’est pas mon problème par contre.

« Et je t'imaginais pas non plus en mari propret. » Je souris mollement, rigole avec une mince pincée d’entrain. Je sais ce qu’il pense du train de vie que je menais à l’époque, et je constate que son avis sur le sujet n’a pas changé. “Je suis devenu père aussi, simplement pour te donner tort.” Pour donner tort à l’idée préconçue et débridée qu’il s’est toujours faite de ma vie, même si j’avais à vrai dire la même vision de l’avenir jusqu’à il y a peu encore. « C'est pour fuir ceux qui t'accusent, le changement de prénom, ou bien c'est juste pour te fondre dans la masse au milieu des bouffeurs de kangourou ? » Il me dessine comme un bandit en fuite, c’est passionnant. Je me demande encore ce qu’il pense de moi, et en combien de parties il pense que j’ai découpé le corps de ma femme. “Les bouffeurs de kangourous ont certaines qualités, mais pas la bonne façon de prononcer mon prénom.” Auden passe plus simplement au milieu de la masse. Non que j’ai un jour cherché à me fondre et à passer incognito, bien au contraire, mais j’ai toujours cherché à me faire reconnaître pour mon talent (que je crée) bien plus que pour ma nationalité (sur laquelle je n’ai aucun pouvoir). “T’as vraiment gardé la totale, toi, à ce que je vois.” Le prénom, le nom de famille. L’enfer des administratifs derrière leurs bureaux et des baristas du Starbucks. “J’adorerais te faire la discussion et rattraper le temps perdu, mais je suis pas propret à ce point.” Le small talk ne m’intéresse toujours pas, la politesse pour la forme encore moins. “T’es partant pour me donner un coup de main ? Je sais pas combien tu demandes, je m’en moque, on verra ça plus tard.” Il aura tous les zéros qu’il veut, tant qu’il m’aide à sortir de ce putain de marasme dans lequel je me suis précipité tout seul comme un grand.


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Message(#)(vittoden #1) non uccidere EmptyLun 19 Juin 2023 - 3:34

Vittorio Giovinazzo & @Auden Williams
se ci penso, il mio più grande sogno va in fumo, credo che morirò senza avere mai ucciso nessuno, perché sono solo un piccolo borghese, e non importa quanto svolto, quanto porto a fine mese. ☆☆


Il aurait bien pu prétendre, tout ancien juriste qu’il était, n’avoir pas scruté la moindre micro-expression sur le visage de Modesto – pardon, d’Auden – au moment de le questionner sur sa culpabilité dans la disparition de son épouse, mais il allait sans dire que la réaction du bonhomme l’intéressait bien plus que le « No. » formulé sobrement. Ni hésitation ni trémolos dans la voix, bien sûr, pas même le début d’une ride plus creusée qu’à la question précédente, et le regard quant à lui soutenait celui de son interlocuteur sans que l’on sache bien s’il fallait le prendre comme un signe de sincérité, ou comme la preuve d’un mensonge aiguisé. L’un et l’autre justifiaient tout autant de vouloir se payer les services d’un avocat, voilà pour l’heure la seule opinion de Vitto sur la question, et la raison pour laquelle il n’avait pas (encore) creusé la question plus loin que l’innocence ici prétendue. La situation restait un brin cocasse, et les retrouvailles suffisamment incongrue pour que “on m’accuse d’avoir fait disparaître ma femme” soit chassé par « Ça a merdé à quel moment ? » comme si les deux choses se valaient, et comme s’ils ne s’étaient pas quittés deux décennies en arrière sans même savoir ce jour-là que leurs chemins ne seraient plus amenés à se recroiser, sans véritables regrets. « Je me suis frotté à quelqu’un dont la plume était plus acérée que ses principes. » Haussant les épaules pour se donner l’air nonchalant, il se sentait plus à l’aise à fustiger l’absence de morale de Gaïa que sa propre faiblesse à s’être laissé berner par un joli minois – entre autres choses. « C’est le souci, quand t’as pas de papa riche ou de bienfaiteur pour assurer tes arrières : ta tête est la première à tomber. » Et par “assurer ses arrières” il parlait bien évidemment de quelqu’un qui puisse faire un chèque ; Avec suffisamment de zéro pour que l’on enterre sous le tapis tout ce qu’il y aurait eu de déplaisant à découvrir à son sujet. À ce jeu-là, politique et justice n’avaient rien à apprendre l’une de l’autre.

Alors soit : ni Modestauden ni lui n’étaient là où ils auraient envisagé d’être vingt ans en arrière. Cela aurait pu être triste, mais ce n’était que tristement banal. « Je suis devenu père aussi, simplement pour te donner tort. » Cette fois-ci, l’italien n’avait pas su retenir le léger rictus d’affliction que lui inspirait ce genre de nouvelle. « C’est pas de chance. » De là à dire qu’il en était plus désolé que de la possibilité que son interlocuteur ait fait disparaître sa femme, il n’y avait qu’un pas. Reste que le décor était planté : une femme disparue, c’était aussi une femme qui n’avait plus son mot à dire dans l’éducation de leur mouflet, peu importe qu’il soit le fruit d’un moment d’égarement volontaire ou d’un accident. « Il a une mère, ou vous êtes deux à chercher après elle ? » avait-il néanmoins questionné par acquis de conscience, et pour ne pas s’encombrer de suppositions. Trop de questions restaient encore en suspens, et Vitto doutait que son compatriote l’ait fait venir dans l’unique but de défaire les nœuds … Mais puisqu’Auden tardait encore à mettre toutes ses cartes sur la table, le boxeur hasardait en tentant de trouver son chemin. « Les bouffeurs de kangourous ont certaines qualités, mais pas la bonne façon de prononcer mon prénom. » Le rire qui lui avait échappé avait valeur d’approbation, son nom à lui tout autant victime de l’incapacité locale à prononcer les voyelles sans avoir l’air de les gober en route. « T’as vraiment gardé la totale, toi, à ce que je vois. » n’avait pas manqué de faire remarquer l’australien de façade, et outre n’avoir pas la moindre envie de brader son nom pour faciliter la vie de qui que ce soit, Vitto avait argué « C’est pas comme si j’avais l’accent pour me faire appeler Vincent ou Victor. » sans que cela n’ait l’air de le chagriner un instant. Il était en Australie depuis suffisamment longtemps maintenant pour que l’absence d’amélioration dans son accent ne soit dûe à rien d’autre qu’un manque d’effort et de bonne volonté.

« J’adorerais te faire la discussion et rattraper le temps perdu, mais je suis pas propret à ce point. » Finalmente. Le juriste n’aurait que moyennement apprécié d’avoir à réclamer pour que son interlocuteur en vienne aux faits – pas quand c’était lui qui avait pris l’initiative de lui donner rendez-vous. « T’es partant pour me donner un coup de main ? Je sais pas combien tu demandes, je m’en moque, on verra ça plus tard. » La dernière phrase, bien sûr, n’était pas tombée dans l’oreille d’un sourd quand bien même l’italien avait fait mine de ne pas s’y intéresser plus qu’au reste. « Faut voir. C’est quoi ta priorité ? Retrouver ta femme, ou prouver que t’es pas la raison de sa disparition ? » Les deux choses étaient-elles seulement compatibles ? « Pas que ça fasse une grande différence, c’est juste pour savoir où je mets les pieds. » Cela en faisait sans doute une en réalité – mais pas suffisamment pour que l’italien ne se sente pas de taille à prétendre le contraire, si la compensation monétaire était confortable. « Si t’essayais de commencer par le début ? Le prends pas mal, mais t’es pas l’archétype du mari désespéré. » Ce n’était peut-être qu’une façade, allez savoir, son compatriote était prêt à lui laisser le bénéfice du doute … Mais s’il avait usé du même détachement auprès de la police, inutile de chercher plus loin la raison pour laquelle ils avaient choisi de faire de lui un suspect. Ça, et le fait que le mari était toujours soupçonné le premier – évidemment.
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Message(#)(vittoden #1) non uccidere EmptyLun 19 Juin 2023 - 18:21

« Je me suis frotté à quelqu’un dont la plume était plus acérée que ses principes. » C’est qu’il parle bien, Vittorio. Il a toujours eu ce don, lequel je trouve particulièrement admirable pour le genre de connard qu’il sait parfois être. Il manie les deux arts à la perfection. J’en viens parfois à l’envier, mais le reste du temps je me souviens du plaisir qui est le mien à chaque fois que je me permets d’insulter une personne ne l’ayant pas vu venir. Je lui laisse les joutes verbales avec plaisir, surtout alors que cela semble autant l’amuser, même s’il s’est semble-t-il fait prendre à son propre jeu. Je dirais bien trop bon trop con mais j’ai l’impression qu’il est toujours occupé à digérer ce couteau dans le dos, alors je prends le parti de ne pas déjà me mettre à dos l’homme qui pourrait sauver mon cul loin de toute prison. Ce ne serait sans doute pas très stratégique de ma part. « C’est le souci, quand t’as pas de papa riche ou de bienfaiteur pour assurer tes arrières : ta tête est la première à tomber. » - “Oublie pas la partie où tu t’es frotté à la mauvaise personne.” Tout est parti de là et je ne me ferai pas avoir par le discours pseudo-larmoyant. J’ai appris à ne pas mordre à tout va mais quand même, je ne vais pas lui donner raison si je ne le pense pas. Il y a eu des progrès, mais pas de miracles.

Je ne devrais pas, et pourtant je tiens à lui prouver que j’ai changé, au moins un minimum, et que ce virage de ma vie est aujourd’hui personnifié par la petite personne de Sloan. Néanmoins, le ton de la discussion n’est pas aux félicitations larmoyantes et autres accolades en souvenir du bon vieux temps, j’en conviens. « Il a une mère, ou vous êtes deux à chercher après elle ? » Sans vouloir répondre verbalement à la question, je fais signe de deux en levant index et majeur. La réponse est claire, pas moins horrible pour autant. Il est le fils de Ginny, parce qu’il n’y a personne d’autre avec qui j’aurais pu envisager avoir un enfant - le cas de Damon mis à part, il est particulier à bien des niveaux, à commencer parce qu’il n’était pas prévu. « C’est quoi ta priorité ? Retrouver ta femme, ou prouver que t’es pas la raison de sa disparition ? » Mon rire est nerveux mais bien présent. “Pourquoi est-ce que j’ai le droit qu’à une réponse parmi les deux ?” Je voudrais la retrouver, tout comme je voudrais faire comprendre à la foutu et stupide police que je n’ai rien à voir dans sa disparition, pour au moins pouvoir élever mon second fils à défaut d’avoir pu le faire avec le premier - et rester libre, aussi, accessoirement. “Tu peux pas la retrouver en claquant des doigts, mais je parie que tu peux un peu plus m’aider à pas atterrir en taule.” Et c’est pour cette raison que j’ai fait appel à lui, tout comme pour d’autres que j’ai préféré demander à River de retrouver la trace de Ginny coûte que coûte. Ils sont chacun dans leur domaine d’expertise, et j’espère au moins qu’ils sont bons dans ce qu’ils font, parce que je ne peux pas me permettre d’erreur, sans que ce soit pour une fois une simple question d’ego. Il en va de vies humaines, de putains de vies humaines. « Pas que ça fasse une grande différence, c’est juste pour savoir où je mets les pieds. » Il met les pieds dans un gros tas de merde, mais ça j’imagine qu’il aurait pu s’en douter rien qu’en se souvenant qu’il peut m’associer au Modesto de nos heures italiennes. Je ne fais jamais les choses à moitié, et apparemment pas les problèmes dans lesquels je fonce tête baissée et à pieds joints. Il n’y a jamais de demies mesures, et pourtant j’aimerais cruellement.

Petit à petit, Vittorio semble consentir à donner du crédit à mon histoire mais, surtout, à mon absence de culpabilité. Petit à petit seulement. « Si t’essayais de commencer par le début ? Le prends pas mal, mais t’es pas l’archétype du mari désespéré. » Je souffle, n’ayant aucune envie de me replonger dans de tels souvenirs, et pourtant je ne joue pas le rebelle bien longtemps et lui fait rapidement part de l’histoire en version longue, à commencer par le temps depuis lequel je connais Ginny, jusqu’au moment où tout n’allait soudainement plus entre nous. Je mets surtout l’emphase sur tous les éléments de l’enquête, et sur la façon que j’ai eu de réponse aux policiers sans trop chercher à prouver mon innocence, effectivement - mais pour ma défense, ils étaient vraiment stupides et je les détestais déjà. Une fois le discours pseudo-larmoyant terminé, je serre les dents pour reprendre contenance, mon regard trouvant brièvement celui de mon compatriote. “T’as mon numéro. Prends le temps de réfléchir.” Je ne veux pas qu’il soit face à moi si jamais il en vient à refuser de s’occuper de l’affaire. Ce serait une mauvaise chose pour lui autant que pour moi. “Enfin, jusqu’à demain disons. Ne prends pas trop ton temps non plus.” Parce qu’il file à vive allure et que je devrais trouver le moyen de retomber sur mes pattes aussi rapidement que possible s’il venait à me répondre par la négative, raison pour laquelle je ne peux pas me permettre de lui donner un temps de réflexion trop immense. Quelques heures, c’est déjà beaucoup, n’importe quel documentaire de disparition vous le dirait.


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Message(#)(vittoden #1) non uccidere EmptyDim 1 Oct 2023 - 8:49

Vittorio Giovinazzo & @Auden Williams
se ci penso, il mio più grande sogno va in fumo, credo che morirò senza avere mai ucciso nessuno, perché sono solo un piccolo borghese, e non importa quanto svolto, quanto porto a fine mese. ☆☆


Tout désespéré qu’il était (peut-être, cela restait encore à déterminer) Auden ne l’était en tout cas pas suffisamment pour s’asseoir sur la tendance à dire les choses sans s’embarrasser du superflu que Vittorio, de ses lointains souvenirs, pensait lui connaître déjà. Et si la mémoire lui faisait défaut, l’assurance qu’il n’aurait jamais sympathisé avec le bonhomme le cas échéant se chargeait de conforter ses certitudes, tant et si bien que le « Oublie pas la partie où tu t’es frotté à la mauvaise personne. » au lieu de le braquer, ne lui avait arraché qu’une grimace résignée et un geste de la main assurant à son interlocuteur qu’il marquait un point, malgré tout. Toujours était-il qu’aussi mauvaise avait pu être la personne à laquelle Vittorio s’était frotté, elle faisait toujours partie du paysage quand celle à qui Auden avait passé la bague au doigt s’était évaporée. Pour ne pas dire autre chose, mais confirmant d’un geste qu’un enfant cherchant aussi sa mère se rajoutait au tableau, l’artiste avait opposé un « Pourquoi est-ce que j’ai le droit qu’à une réponse parmi les deux ? » comme si tout dans la situation ne criait pas déjà qu’il faisait un suspect idéal. « Le fait que je sois avocat et pas détective privé est déjà une réponse. » Plus ou moins avocat, mais là n’était pas (encore) la question. Auden avait fait le choix de se tourner vers quelqu’un susceptible de pouvoir lui sauver les fesses, plutôt que de sauver celles de son épouse disparue ; et si lui ne voyait pas les choses de cette façon, d’autres se chargeraient très certainement de le faire pour lui tôt ou tard. « Tu peux pas la retrouver en claquant des doigts, mais je parie que tu peux un peu plus m’aider à pas atterrir en taule. » À la bonne heure. « C'est un peu plus proche de mes compétences, effectivement. » Autrement dit, il n’était pas fermé à l’idée de se rendre utile. Quant à savoir pour quel prix, ils y reviendraient plus tard.

Pour l’heure, l’italien entendait obtenir plus de détails sur la situation inextricable dans laquelle semblait s’être emmêlé son compatriote. Vittorio avait au moins vu juste sur un point, Auden avait bien plus l’allure du coupable idéal que du veuf éploré, et si à en croire la description qu’il en avait fait cette Ginny tenait bien plus de la bourgeoise ennuyeuse que du génie du crime, il n’était pas non plus à exclure qu’elle ait décidé de se faire la malle et profité de l’occasion pour créer des ennuis à l’ex-homme de sa vie. Modesto n’avait-il pas vu Gone Girl, pour que cette éventualité n’ait pas semblé lui avoir traversé l’esprit ? Il semblait en tout cas conscient que le temps lui manquait pour ne pas se glisser dans la peau de Ben Affleck, et son récit terminé il avait laissé à Vittorio quelques secondes pour l’assimiler avant de reprendre « T’as mon numéro. Prends le temps de réfléchir. » d’un ton trop lisse pour ne pas être autre chose que forcé. « Enfin, jusqu’à demain disons. Ne prends pas trop ton temps non plus. » Pas désespéré, mais quand même un peu. « J’vais t’en faire gagner un peu et ne pas prétendre que j’ai pas déjà pris ma décision, dans ce cas. » Que Vittorio le veuille ou non sa curiosité était piquée, suffisamment au moins pour avoir envie de connaître le dénouement de l’histoire. Et s’il pouvait avoir un quelconque rôle à jouer là-dedans, alors qu’il en soit ainsi. « Y’a quelques trucs qu’il faudra qu’on voit plus en détails, cela dit, mais … Enfin, peut-être dans un endroit un peu plus tranquille. » Un endroit moins à portée de l’oreille de tous les passants, par exemple. « J’suis disponible que le soir, habituellement. T’auras qu’à me sonner. » Et s’il avait été tenté de rajouter à son tour qu’il ne patienterait pas trop longtemps, l’empressement dont Auden avait fait preuve jusque-là avait suffi à le persuader que ce n’était pas nécessaire.
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