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 get it done (Blake)

Sergio Gutiérrez
Sergio Gutiérrez
le père-du
le père-du
  
get it done (Blake) Hu5cwsy Présent
ÂGE : 53 ans (18.04.71)
SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions.
STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page
MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency)
LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro
get it done (Blake) Tumblr-c6091cd98921592cabac761dd963a9d4-8e656228-540
POSTS : 1845 POINTS : 40

TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.
CODE COULEUR : #990000
RPs EN COURS : get it done (Blake) Giphy.gif?cid=ecf05e47z5sj0dqxkydm32xrebkst7c5sx238rxy7gv5boo4&ep=v1_gifs_search&rid=giphy
Gutiérrez Creative Agency (GCA)
(PL disponibles)

Lena + Maritza #10 + Diego #2 + Atlas +
RPs TERMINÉS : (terminés) Erin + Maddy + Lexie + Maddy #2 + Diego + Raymond + Maddy #3 & Cesar + Lena + Gugu family + Maddy #4 + Channing + Winston + Lara + May + Cesar #2 + Maddy #5 + Rudy #2 + Jorbir + Rudy #3 + Jess + Cesar #3 + Maddy #7 + Maze + Griffiths + Lara #2 + Gugu family #2 + Auden + Maddy #9 + Alma + Maze #2 + Sara + Maddy #10 + Lena #3 + Lara #3 + Greta (fb) + Gugus #3 + Marley + Greta #2 + Gugus #4 + Maritza + Cesar #5 & Maritza #2 + Lara #4 + Blake + Maritza #3 + Sara #2 + Logan + Maritza #4 + Cesar #6 + Maritza #5 + Diego + Lara #3 + Marley + Maritza #8 + Gugus #5 + Greta #3 + Maritza #6 (fb) + Logan #2 + Diego #2 + Maritza #9 +
Dimension Slasher : Lena + Jake + Dani

(abandonnés) Erika + Rudy + Maritza + Eleonor + Diego #2 + Hayden + Rudy #4 + Tiago + Anouch + Diego + Lena #2 + Scott + Sam + Ava&Win + Maze #3 + Siham + Alma & Sara + Cillian + June +
(UA) Deb & Gab + Cesar #4 +

get it done (Blake) Serg
AVATAR : Mark Consuelos
CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes)
DC : emery le céleri et albane la banan
PSEUDO : tiph
Femme (elle)
INSCRIT LE : 02/06/2021
https://www.30yearsstillyoung.com/t38936-sergio-an-ugly-mess-you-created
https://www.30yearsstillyoung.com/t39023-sergio-it-takes-two-to-swing

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Message(#)get it done (Blake) EmptySam 11 Mar 2023 - 22:45

get it done

I'm a one on one I get it done, I do it different. Unapologetic with myself, that's the difference. I'm all good with the way I am, not your typical individual. Look at every imperfection like it's an asset. Only God can judge me, that's a fact you can fact-check. I believe it in my bones, just so you know

Sergio ne connaissait rien de plus hypocrite que les galas de bienfaisance, et autres collectes de fonds caritatives à l’adresse des grandes fortunes. S’il devait être parfaitement honnête, il exécrait ce genre d’événements. Pour autant, il faisait souvent partie de la liste des invités, n’avait plus rien à demander pour recevoir son carton d’invitation. La conséquence directe de laisser un chèque généreux dès qu’il passait quelque part. Que la cause soit dédiée aux enfants, aux gens dans la précarité, à l’avancée de la médecine, aux catastrophes environnementales ou autres, le mexicain n’était jamais très regardant sur le montant. C’était un investissement qui lui avait ouvert des portes, celles de l’événement du soir par exemple. L’initiative venait du renommé journal Courier-Mail pour remplir les caisses de leur Children’s Fund. Ils avaient vu en grand en participant à l’organisation d’un marathon pour petits et grands dans Brisbane. Une rencontre qui avait réuni plusieurs milliers de personnes, regroupé un large nombre de sponsors et de ce fait, rapporté un sacré pactole. La bienfaisance aurait pu s’arrêter à ceci si seulement la générosité pouvait passer inaperçue. Mais les gros portemonnaies ne couraient pas, eux. Ils n’envoyaient pas de chèque sans rien attendre en retour. Il fallait qu’ils soient remerciés publiquement, qu’ils puissent se montrer. Le gala était donc la deuxième partie de la journée. Pompeux, exubérant, définitivement réservé à l’élite. Ce n’était qu’une nouvelle excuse pour que tout ce beau monde se mette sur son 31 et parte se vanter de sa réussite auprès d’autres personnages de la même classe sociale. Le bar à volonté et les petits fours seraient à disposition des convives pendant des heures. Une brève interruption serait faite pour que l’organisateur de la soirée se présente sur l’estrade afin de remercier la générosité des donateurs, qui seraient bien évidemment invités à se montrer. Pour les plus veinards, un prix d’honneur ou un certificat leur serait peut-être même remis. Bien évidemment d’ici là, la boîte à dons restait disponible pour n’importe quel hôte qui voudrait changer la donne.

Quoiqu’il en soit, ce soir, Sergio n’était pas là pour la cause des enfants. Son chèque avait bien évidemment été déposé, mais il venait surtout pour la liste des convives. Il y avait un homme en particulier qu’il espérait croiser. Un qui ne roulait pas sur l’or, qui ne serait sans doute pas invité sur la scène. Un dont la présence dérangerait probablement, mais qui ne pourrait décemment pas être tenu à l’écart. C’était un fait inéluctable que l’agent avait fini par intégrer au cours de ces dernières semaines. Blake Aldridge pouvait être aussi tenace qu’une ombre, impossible à tenir à l’écart en permanence. Le moindre faux pas, et il ne faudrait pas être étonné de le découvrir sur ses talons. Pour autant, il était tout aussi facile à oublier et à ne pas remarquer. C’était sans doute ce qui le rendait si doué dans son travail. Ceci, et son flair indéniable pour les scandales. C’était pour cette raison que Sergio s’attendait à le repérer dans la salle de réception ce soir. Courier-Mail était aujourd’hui le journal le plus influent dans le Queensland, la principale source d’actualité pour un public habitué. Le contrôle de l’information se faisait tellement bien que les sources annexes étaient souvent étouffées. L’agent aurait par exemple été prêt à parier que parmi les invités, presque aucun ne s’était intéressé aux récentes histoires qui émettaient un doute considérable sur l’utilisation des fonds de la charité. Des bruits de détournement d’argent s’étaient fait entendre. Les preuves n’étaient pas encore solides, irréfutables, mais le scandale n’attendait qu’à être découvert. Sergio avait donc l’intention de faire d’une pierre deux coups. Aldridge avait un os à mâcher ici ; il pourrait être plus chanceux que ce qu’il espérait initialement.

Contrairement à son habitude, Sergio restait en retrait ce soir. Deux raisons à cela. D’une part, il ne comptait pas s’éterniser dans ce gala et préférait saisir l’opportunité tant qu’elle se présentait. D’une autre, quand bien même le mexicain avait fait en sorte de soigner son allure dans ce tuxedo bleu nuit, il n’assumait que moyennement la couche de maquillage qui recouvrait son visage pour cacher les hématomes de son nez cassé. Délicate intention de cette femme sur le sentier des vignobles, une semaine plus tôt. Il avait été extrêmement chanceux qu’aucune intervention chirurgicale ne soit nécessaire, mais il n’en restait pas moins qu’il n’avait aucune envie de se soumettre à un regard trop attentif. Alors, dans un coin de la salle, sa coupe de champagne à la main, il guettait en faisant passivement la conversation avec un investisseur local. Un homme à l’ego bien trop développé vu sa contribution à la société, mais assez inintéressant pour ne pas attirer l’attention. Cela fit parfaitement l’affaire jusqu’à ce que l’agent pose enfin les yeux sur la personne qui l’intéressait. Dans une excuse à peine polie, il faussa donc compagnie à son alibi du soir pour se faufiler à travers la foule, jusqu’à arriver aux côtés de Blake. « J’aurais été surpris de ne pas vous voir ici. » Il lui offrit un sourire poli, un rictus immédiatement regretté par la douleur sur son visage. « Ce pourrait être une bonne histoire. » Une qui lui ferait s’attirer les foudres d’un bon nombre de personnes influentes, mais il fallait lui reconnaître un certain culot. « Une qui n’est pas près de paraître, ceci dit. » Il faudrait un dossier en béton pour publier un tel article et éviter de regrettables retombées. Peut-être donc qu’il serait intéressé par ce qu’il pourrait se mettre sous la dent d’ici là.

@Blake Aldridge


 
© GASMASK



not a saint
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.

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Message(#)get it done (Blake) EmptySam 25 Mar 2023 - 18:38


(c) austinbutlerr & harley
get it done.

Ça l'avait toujours fasciné, Blake, cette tendance qu'avaient la plupart des grandes fortunes d'aimer se montrer à ce genre de galas de charités, même quand il suffisait généralement de les observer pour comprendre que leur argent partait bien plus souvent dans des fringues hors de prix et des vacances aux Maldives que dans des collectes de fonds. Il fallait plus qu'une centaine de pseudo bons samaritains dans leur costume de marque pour lui faire adhérer à cette mascarade, cet endroit ressemblant à s'y méprendre à n'importe quel autre gala pompeux qui pourrait tout aussi bien servir à fêter le départ en retraite d'un magna des affaires qui aurait régné sur son petit empire pendant quarante ans. C'est à peine si les affiches à l'entrée se donnaient la peine de maintenir l'illusion, tout comme l'organisateur qui semblait bien plus enthousiaste à l'idée de présenter et congratuler certains de ses plus riches donateurs que de rappeler la raison de leur présence à tous ainsi que la cause qu'ils servaient ce soir. Finalement, tout ça sonnait tellement faux que Blake n'avait même pas mauvaise conscience de zieuter tout ce beau monde sans même prendre part à l'initiative. Il n'avait pas leur compte en banque, c'est vrai, et pourrait pour ça décréter qu'ils étaient mieux placés que lui pour venir en aide à ces enfants nécessiteux dont plus personne ne discutait maintenant qu'ils avaient tous l'occasion de se vanter du yacht dernier prix qu'ils s'étaient probablement offerts entre deux parties de golf. Mais la vraie raison pour laquelle il n'était ici qu'en tant qu'observateur, c'est parce qu'il était plutôt bien informé sur ce que les fonds récoltés financeraient exactement. Tout du moins suffisamment pour vouloir en avoir le cœur net, alors que personne autour de lui ne semblait soupçonner un seul instant qu'on les roulait peut être bien dans la farine et que chaque centime sorti de leur poche servirait en vérité à enrichir des hommes loin d'être nécessiteux, eux. On entendait toutes sortes de théories, à vrai dire, lorsqu'on tendait l'oreille auprès des bonnes personnes et lorsqu'on avait son lot d'informateurs. Et si la vérité mettrait sûrement un certain temps à émerger, aucune des pistes qu'il en venait à envisager ne contribuait tellement à restaurer sa foi en l'Humanité. Il était peut être entouré d'hypocrites venus se faire un peu de publicité, mais les véritables ordures étaient peut être bien ceux qui se trouvaient à l'origine de cette vaste farce. De quoi faire passer le reste des convives pour des enfants de chœur, finalement.

« J’aurais été surpris de ne pas vous voir ici. » La voix qui s'éleva près de lui étant quant à elle reconnaissable entre mille, et pas seulement parce que Sergio Gutiérrez s'était avec le temps fait une place de choix dans la liste des cibles privilégiées du journaliste, celles sur qui il n'avait définitivement pas encore de quoi écrire mais qu'il s'arrangeait pour avoir régulièrement dans son champ de vision. Avec l'agent artistique, les choses avaient même pris une tournure intéressante lorsque son attitude lui avait laissé penser qu'il n'ignorait rien de la raison qui le poussait à se montrer un peu trop souvent dans les parages, soit parce qu'il avait lui-même mené sa petite enquête sur son compte, soit parce qu'il n'était pas le premier à vouloir mettre son nez dans ses affaires. Et bien loin d'y voir une raison pour faire profil bas, Blake s'amusait au contraire du fait que même les pistes qui ne portaient pas directement sur Sergio semblent toujours le mener jusqu'à sa personne. Peut être aurait-il plusieurs sujets sur lesquels investiguer ce soir, après tout. « Je pourrais vous dire la même chose. Certains seraient tentés de dire qu'on se quitte plus. » Quand bien même ils étaient aussi passés maîtres dans l'art de se toiser à distance, ces derniers mois les avaient vu échanger à plusieurs reprises et si Blake reconnaissait avoir provoqué la plupart de ces rencontres, bien souvent sur le terrain de jeu de Sergio, il n'était pas mécontent de n'avoir ce soir eu à faire presque aucun effort pour arriver au même résultat.

« Ce pourrait être une bonne histoire. » Au moins quelqu'un dans cette pièce qui ne feignait pas d'ignorer la carte de presse soigneusement rangée dans la poche intérieure de sa veste, ou qui n'était pas pris d'un soudain trou de mémoire malgré le fait que sa route ait déjà croisé celle de bon nombre de ces convives – simplement, pas toujours dans des circonstances que ces messieurs-dames aimaient se remémorer. Depuis le jour où il s'était faufilé pour la première fois dans le sillage de l'agent artistique, Blake songeait que Sergio n'était pas comme tous les autres. Qu'il y avait quelque chose d'un peu plus authentique chez lui, quelque chose qui le plaçait sans l'ombre d'un doute en tête de liste des personnes avec qui il était susceptible de partager une conversation intéressante, ce soir. Sergio connaissait au moins une part de ses intentions et malgré ça, il ne se cachait pas derrière son verre comme certains autres. « Une histoire qui pourrait me valoir pas mal d'ennemis dans les hautes sphères. Ça tombe bien, j'en manquais presque. » Il releva, le coin de ses lèvres rehaussé d'un sourire amusé. Certains diraient qu'au contraire, il y avait bien assez de personnes dans cette ville pour souhaiter lui faire payer ses articles ainsi que l'indécence qu'il renvoyait bien souvent aux yeux de certains. « Une qui n’est pas près de paraître, ceci dit. » Sergio marquait un point, son enquête n'en était encore qu'à ses balbutiements et pour cause : on ne s'attaquait pas à ce genre d'institution sans des preuves solides et pour le moment, elles étaient encore difficiles à recueillir même auprès de ses sources les mieux rancardées. Les personnes à la tête de cette collecte de fonds n'étaient certainement pas des novices et la machine était suffisamment rodée et depuis assez longtemps pour lui donner du fil à retordre. C'est certain, ce n'est pas demain la veille qu'il pourrait sortir un article qui ferait toute la lumière sur cette histoire. « Je reconnais que les langues sont difficiles à délier. J'ai comme l'impression que vous êtes le seul donateur dans cette pièce à s'interroger sur l'usage qui sera vraiment fait de son argent. » Parce que son intuition lui faisait dire qu'il avait contribué à cette collecte de fonds, lui aussi, ne serait-ce que parce que l'inverse aurait vite fait d'attirer l'attention et de faire inutilement jaser : Sergio était un homme fortuné et puissant, une figure publique et respectée, donner pour une cause aussi noble pourrait facilement polir sa réputation et se montrer parmi ces gens était la garantie que personne ne pourrait l'ignorer. « Mais j'ai tort de penser que c'est pas ce qui vous amène, en premier lieu ? » Il questionna finalement, ne pouvant s'empêcher de déceler un sous-entendu derrière sa remarque, ou en tout cas quelque chose qui lui faisait dire qu'il ne l'avait pas approché simplement pour se renseigner sur ses pistes du moment. Que pouvait-il avoir en tête ? Sans doute un paquet de choses, s'il se fiait au personnage. « Si vous comptez m'offrir une distraction, je suis preneur. Tout ce cirque est pour l'instant d'un ennui profond. » Et il doutait que ça puisse changer maintenant que tout le monde était occupé à siroter sa coupe de champagne et à serrer des mains, ces galas étant bien connus pour réunir le gratin de la Haute Société et pour faciliter les connexions entre des puissants qui, ironiquement, jouaient pour la plupart déjà au tennis ensemble. Sergio, lui, semblait avoir une autre idée en tête que celle de nouer des contacts parmi l'élite et ça piquait inévitablement la curiosité de Blake, dont le regard sonda le sien.
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Message(#)get it done (Blake) EmptyJeu 30 Mar 2023 - 23:08

get it done

I'm a one on one I get it done, I do it different. Unapologetic with myself, that's the difference. I'm all good with the way I am, not your typical individual. Look at every imperfection like it's an asset. Only God can judge me, that's a fact you can fact-check. I believe it in my bones, just so you know

Le jeu des apparences dans la haute société était un art que Sergio maîtrisait à merveille au bout d’autant d’années. Il se fondait dans la masse, ne se discernait pas de quiconque quand il s’agissait de serrer des mains ou de prendre part aux conversations mondaines. Il suintait de la même hypocrisie et des mêmes airs intéressés que cette classe sociale quand il s’agissait d’écouter les figures riches de ces événements. On le voyait lui aussi comme un homme important, un qui avait réussi. Il n’avait plus rien de l’imposteur qui essayait de s’immiscer dans un monde qui ne lui appartenait pas. Pour autant, il en était un. Sergio était méprisant, faux, lassé de ces soirées pompeuses avant même d’y avoir mis les pieds. Elles n’étaient rien d’autres que des occasions de se faire voir et de placer ses pions pour la suite de ses projets. Ce soir en l’occurrence, il n’avait aucune partie à jouer qui aurait nécessité de se rapprocher de certains invités. L’homme qu’il cherchait était tout autant un imposteur que lui. Pire encore, il était le genre d’intrus que l’on préférerait sans doute évincer plutôt que de s’attirer des ennuis. Si le mexicain n’avait pas aimé le jeu, il se serait sans doute épargné l’effort de venir jusqu’ici, se serait contenté d’un coup de fil, d’un passage dans les locaux du Daily Insider, d’une invitation un peu plus solennelle. Un déjeuner dans un restaurant huppé de Spring Hill ou de Bayside aurait tout aussi bien fait l’affaire. Peut-être qu’il s’agissait juste ce soir d’un pari avec lui-même, d’une curiosité mal placée de savoir à quel point il était en train de parvenir à cerner le journaliste. Son ego ne fut pas déçu de réaliser qu’il avait eu raison. L’absence de surprise dans l’expression d’Aldridge le fit légèrement sourire, autant que ses mots. Probablement car ils savaient pertinemment que rien n’était laissé au hasard dans leur relation. Ce n’était pas un coup du destin s’ils avaient été amenés à fréquemment se croiser ces derniers mois, ou même un goût partagé pour les événements pompeux. Les deux hommes n’étaient pas dans le même camp, ne servaient clairement pas les mêmes desseins. Là où Blake courait après la transparence et la vérité, Sergio n’honorait que ses propres intérêts. Il n’était pas encore convaincu que le journaliste soit complètement désintéressé, cependant. Tout ce dont il était sûr, c’était que le fréquenter de près ou de loin nécessitait de toujours garder un œil ouvert. « Il y aurait pire compagnie. » commenta-t-il simplement. Des invités qu’il pouvait voir autour d’eux, l’agent ne se sentait pas extrêmement motivé à sortir de sa zone de confort pour aller saluer qui que ce soit. A vrai dire, la tournure des événements l’arrangeait. Il ne prévoyait pas de finir sa soirée ici ou de tourner autour du pot pour annoncer ses projets. Aldridge perdait de toute manière son temps à essayer d’alimenter un potentiel article ici. Les convives ne savaient sans doute rien et s’en fichaient relativement.

Il faudrait directement viser les hauts placés, parler aux organisateurs de ces soirées. Ceux qui avaient une réelle visibilité sur la direction que prenaient les fonds une fois accumulés. Ce ne serait pas chose aisée et rien que pour cet acharnement, Sergio devait admettre vouer une certaine admiration au jeune homme. Il fallait être particulièrement courageux ou notablement inconscient pour se lancer après certaines organisations. Personne ne souhaitait prendre la responsabilité pour ses méfaits et quand ceux-ci se chiffraient en milliers, centaines de milliers ou millions, il était évident qu’ils ne reculeraient devant rien pour assurer leur tranquillité et leur réputation. « Il y a une fine limite entre le courage et la stupidité. Quand bien même je serais grandement satisfait de voir ces basses combines tomber, vous devriez faire attention aux conséquences. » Car quand l’argent était impliqué, la vérité n’avait pas toujours le dernier mot. Les faits étaient ce qu’on en faisait et avec un bon avocat, les meilleures preuves pouvaient se faire réduire à néant. Blake était audacieux, ambitieux, mais il n’avait pas le profil de l’homme qui avait déjà subi un retour de bâton. Un tel rappel à la réalité pourrait être douloureux. Dans tous les cas, ce ne serait pas au programme de cette soirée, pas alors que l’affront le plus immoral se trouvait dans les médailles en or gravées pour certains donateurs de marque. Sergio n’était même pas certain que les personnes tirant les ficelles de toutes ces combines soient actuellement dans la pièce. « Je ne pourrais pas vous aider. Je n’ai aucune idée d’où va cet argent et le fait est que je m’en fiche. Je n’ai pas donné par charité mais uniquement pour entretenir mon image. Ce n’est que du business. Si une partie de cette somme va en effet à une bonne cause, ce sera un bonus. Mais si je voulais vraiment aider, ce ne serait pas ici que je viendrais. » Il plongea les lèvres dans sa coupe de champagne. Le mexicain n’était pas embarrassé à admettre contribuer à cette mascarade. Cela pouvait être considéré comme répréhensible et immoral, mais n’était-ce pas pire de suivre le mouvement aveuglément ? Le journaliste marquait néanmoins un point. Si Sergio avait voulu polir sa réputation, il ne serait actuellement pas dans un coin de la pièce avec l’indésirable de service. Il pencha légèrement la tête dans un aveu silencieux. « Cette soirée est actuellement au summum de ce qu’elle pourra offrir en termes de divertissement, navré. » Parfois vers la fin de soirée, les verres de trop pouvaient créer des scènes aussi ridicules que vulgaires. Mais l’agent artistique imaginait parfaitement que ce n’était pas ce que Blake cherchait. « Pour tout dire, je m’ennuie aussi. Vous avez raison, je ne suis pas venu pour le prestige de l’événement. Et j’aimerais être reparti d’ici… disons une vingtaine de minutes. » estima-t-il après un rapide coup d’œil sur sa montre. « Vous devriez faire de même. Et je pourrais faire en sorte que vous ne repartiez pas les mains vides. » Le regard du mexicain était désormais perdu sur la foule, comme s’il réfléchissait intensément, pesant chaque mot qu’il était sur le point de prononcer. « J’imagine que cela dépendrait de votre éthique de travail quant au respect de l’anonymat. Imaginons par exemple… pour des héritiers multimillionnaires qui se cacheraient derrière des pseudonymes. » Ce n’était pas le sujet qu’il recherchait ce soir, certes. Mais c’était un os à mâcher qui pourrait être révélé au grand public dès maintenant, ce à quoi Sergio escomptait dans le cas présent.

@Blake Aldridge


 
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Message(#)get it done (Blake) EmptyMer 12 Avr 2023 - 20:14


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Drôle de hasard que cette soirée l'ait finalement replacé sur la route de Sergio Gutiérrez, sans même qu'il n'ait cette fois cherché à se retrouver dans son sillage. Une autre raison pour laquelle il ne regrettait pas d'avoir joué de quelques combines pour se voir ouvrir les portes de ce gala, malgré la suspicion que certains affichaient ouvertement à son égard depuis qu'il y était apparu. « Il y aurait pire compagnie. » Sur ce point les deux hommes étaient d'accord, Blake ne niant pas que cette soirée avait revêtu un peu plus d'intérêt à ses yeux dès l'instant où ces derniers s'étaient posés sur la silhouette de l'agent. Bien sûr, personne n'irait délibérément croire que la seule compagnie de Sergio suffisait à égayer sa soirée et qu'il n'y avait pas au fond de lui le désir de creuser toujours un peu plus loin, le concernant. Il était après tout bien loin d'avoir renoncé à l'idée de percer à jour toutes les subtilités de la personnalité de cet homme intriguant et qui semblait posséder plusieurs visages, chaque occasion qu'il avait de l'approcher d'un peu plus près étant une aubaine qu'il ne comptait pas laisser passer. Pour autant, et tel qu'il l'avoua à Sergio, la première raison à sa présence dans cette salle était toute autre et il n'excluait pas non plus totalement l'idée de démasquer quelques escrocs parmi la foule de pseudo bienfaiteurs qui les entourait. « Il y a une fine limite entre le courage et la stupidité. Quand bien même je serais grandement satisfait de voir ces basses combines tomber, vous devriez faire attention aux conséquences. » Son regard s'habilla d'une lueur amusée, surpris que Sergio se dresse pour l'occasion du coté de ceux qui ne lui voulaient aucun mal – ou pas autant que tous ces types s'il osait gratter un peu trop près de ce qu'ils tenaient à garder secret. « C'est aimable de votre part de me prévenir avant qu'on soit tenté de m'enterrer sous une dalle de béton ou de piéger ma voiture. » Deux possibilités qui allaient de paire avec n'importe quelle enquête un peu plus ambitieuse que les autres, dès lors que l'argent et le pouvoir entraient en ligne de mire. Il en était conscient, Blake, qu'il jouait bien souvent avec le feu et que le magazine n'avait pas fait l'objet de menaces sans raison. La plupart du temps, il s'en valait carrément les mains, ne souhaitant pas laisser ce genre de choses l'empêcher de faire ce en quoi il croyait profondément. Vivre dans la peur, qui plus est, ne lui avait jamais ressemblé. « Je ne pourrais pas vous aider. Je n’ai aucune idée d’où va cet argent et le fait est que je m’en fiche. Je n’ai pas donné par charité mais uniquement pour entretenir mon image. Ce n’est que du business. Si une partie de cette somme va en effet à une bonne cause, ce sera un bonus. Mais si je voulais vraiment aider, ce ne serait pas ici que je viendrais. » Il ne s'encombrait pas de faux sentimentalisme, Sergio, contrairement à certains des convives qui eux savaient comment dégainer un mouchoir au meilleur moment pour paraître touchés par la cause qu'ils étaient prétendument venus soutenir. Conneries. « J'ai toujours apprécié votre franchise, Sergio. » Ce soir peut être encore davantage que d'habitude. « On sait tous les deux que vous êtes loin d'être le seul à avoir fait le déplacement dans l'espoir de se faire un peu de bonne publicité. En fait, je serais étonné qu'un seul de ces bons samaritains s'intéresse aux enfants nécessiteux. » Parce que le monde serait un peu trop bien fait si les âmes les plus généreuses se trouvaient au même endroit que les porte-feuilles les plus remplis, non ?

« Cette soirée est actuellement au summum de ce qu’elle pourra offrir en termes de divertissement, navré. » Blake prit la peine d'étirer une légère grimace, reportant son verre à ses lèvres après une seconde tout en reportant son regard sur l'assemblée. Définitivement, personne dans cette salle ne lui donnerait sans doute quoi que ce soit de croustillant, tous étant bien trop occupés à cirer les pompes de leur voisin ou se venter d'avoir payé une fortune le costume qu'ils revêtaient ce soir. « Moi qui espérais qu'au moins l'un de ces types serait surpris le nez dans le décolleté d'une serveuse et qu'on assisterait aux prémices d'un divorce à quelques millions de dollars. » A défaut de lui apporter quoi que ce soit d'intéressant pour étayer ses suspicions et alimenter son enquête – ce qui ne l'aurait pourtant pas empêché de couvrir l’événement d'une manière ou d'une autre, exclusivité oblige – ça aurait au moins eu le mérite de les distraire et de les amuser un petit moment. Rien n'étant après tout plus satisfaisant que de voir ces types si propres sur eux se vautrer dans le vice et se faire la guerre. « Pour tout dire, je m’ennuie aussi. Vous avez raison, je ne suis pas venu pour le prestige de l’événement. Et j’aimerais être reparti d’ici… disons une vingtaine de minutes. » Blake observa Sergio dont le regard se porta brièvement sur sa montre, comme s'il avait déjà une idée relativement précise de la manière dont il occuperait le reste de sa soirée. « Vous êtes attendu quelque part ? » Bien sûr qu'il ne résistait pas à l'envie de poser la question, et il ne s'attendait pas à ce que l'agent en soit étonné. Il savait à qui il avait affaire, à force, et que ça n'était jamais qu'un peu de déformation professionnelle de sa part que de relever ce genre de détails, une étincelle curieuse au fond du regard. « N'y voyez que de la curiosité de ma part. » Ce qui était presque la vérité, même s'il ne nierait pas garder constamment à l'esprit que chaque mot qui sortait de la bouche de Sergio Gutiérrez pouvait potentiellement lui être précieux pour découvrir ce qui se cachait sous la surface. Sergio ne lui faciliterait pas les choses, c'était presque comme un accord tacite entre eux depuis le premier jour, mais Blake ne savait jamais prendre de vacances lorsqu'il avait quelqu'un dans son viseur.

« Vous devriez faire de même. Et je pourrais faire en sorte que vous ne repartiez pas les mains vides. » Un sourcil relevé en guise d'interrogation, Blake planta son regard dans celui de Sergio. « Vous commencez à m'intéresser. » Et cette soirée était peut être bien sur le point de prendre une tournure un peu plus intéressante, tout compte fait, si l'agent n'était pas entrain de bluffer. En réalité, Blake avait un peu trop de respect pour sa personne pour croire qu'il puisse délibérément se payer sa tête, sans compter qu'il avait probablement mieux à faire que de monter des combines dans l'espoir de détourner son attention et de l'occuper assez longtemps pour qu'il en oublie de s'intéresser à lui. Blake n'était pas assez crédule pour croire qu'il n'y avait pas un peu de ça, au fond, mais il semblait tenir quelque chose et ça le démangeait de savoir quoi. « J’imagine que cela dépendrait de votre éthique de travail quant au respect de l’anonymat. Imaginons par exemple… pour des héritiers multimillionnaires qui se cacheraient derrière des pseudonymes. » Un sujet qui n'était pas sans parler à cette partie de Blake qui avait toujours éprouvé un certain plaisir à viser directement les individus les plus privilégiés, plus particulièrement encore lorsqu'ils étaient nés avec une cuillère en argent dans la bouche. Que Sergio en soit conscient ou pas – il aurait très bien pu le lire quelque part ou l'interpréter d'une manière ou d'une autre au fil des mois, Blake ne doutait aucunement de sa perspicacité – c'était définitivement une approche susceptible d'intéresser le journaliste, dont la curiosité était piquée. « Je ne suis tenu de respecter l'anonymat de personne tant que les informations que je relaie sont véridiques et que je peux m'éviter un procès en diffamation. Et j'ai comme le sentiment que vous ne m'en parleriez pas si vous n'étiez pas bien informé. » Il faisait ce métier pour informer ses lecteurs en toute liberté et en toute transparence, quels que soient les principes que ça pourrait lui valoir de trahir en chemin, parce qu'il n'y avait que la vérité qui comptait dans ces cas-là. S'il était susceptible de trouver un intérêt à ce sujet, Sergio savait déjà qu'il s'y plongerait entièrement. « De quel genre de pseudonyme on parle ? Celui d'un écrivain ou d'un tueur en série ? Parce que le ton de mon article variera pas mal en fonction de la réponse. » Il demanda, l'esquisse d'un sourire narquois au coin des lèvres, peut être encore plus intrigué par la démarche de Sergio que par l'individu dont il était précisément question, justement parce qu'il savait que les détails ne tarderaient pas à venir. « Je ne vous mentirais pas, l'idée est prometteuse sur le papier. Mais je vais avoir besoin de plus d'informations et aussi que vous me disiez pourquoi vous vous intéressez vous-même à cette personne. » Sergio devait avoir ses raisons et ça l'intéressait de les connaître, souhaitant avoir toutes les cartes en main avant de se pencher sur la question. « Juste histoire de m'assurer que ça cache pas un contentieux amoureux ou une histoire de cul. Des cibles qui me filent des infos juste pour planifier une vengeance passionnelle, j'en ai déjà vu, et ça me fait perdre un temps fou. » Et même si Sergio lui paraissait un peu trop sérieux pour ça, il ne pouvait pas prendre le risque de se fier à une source dont les motivations seraient dictées par des choses aussi frivoles. Il pouvait bien avoir n'importe quelle autre raison d'agir tant qu'ils pouvaient se parler entre professionnels.
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Sergio Gutiérrez
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le père-du
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ÂGE : 53 ans (18.04.71)
SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions.
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Message(#)get it done (Blake) EmptyMer 19 Avr 2023 - 23:49

get it done

I'm a one on one I get it done, I do it different. Unapologetic with myself, that's the difference. I'm all good with the way I am, not your typical individual. Look at every imperfection like it's an asset. Only God can judge me, that's a fact you can fact-check. I believe it in my bones, just so you know

S’il devait être honnête, alors Sergio admettrait ne pas apprécier les journalistes. Dans son métier, ces gens et leur carte de presse n’étaient que des rapaces prêts à tout pour récolter quelques miettes d’informations et les transformer de manière à attirer l’œil. Ils étaient imprévisibles, incontrôlables, souvent peu enclins à respecter la moindre règle tant qu’ils pouvaient mettre des mots sur un scoop. L’intégrité et le respect de la vérité étaient des concepts abstraits. Le principal problème venait du fait que Sergio jouait avec des règles similaires. Aucun homme n’ayant rien à se reprocher serait dérangé par avoir l’attention des médias sur lui. Mais ce n’était pas son cas. Il aimait être l’homme de l’ombre, celui qui jouait de ses talents et de ses contacts comme des marionnettes. Alors il avait été forcé d’aviser, de trouver une solution pour contourner le problème. Puisqu’il ne pourrait pas contrôler les faits et gestes des journalistes, il pourrait toujours leur indiquer où regarder, semer des leurres. La plupart étaient dupes et au fil des années, cette stratégie s’était avérée fructueuse. Puis, il y avait des hommes comme Blake, ceux qui ne s’intéressaient pas à ce qui se trouvait sous leur nez. Le Aldridge était de ceux qui se gardaient à l’œil. La parfaite illustration de l’expression « sois proche de tes amis, et encore plus proche de tes ennemis ». Le jeu durait depuis plusieurs mois désormais et le jeune homme avait su se rendre digne de son attention, justifiant cette légère sollicitude qu’il lui offrait. « Ou de brûler les locaux du journal et faire passer cela pour un accident. Qui sait. » L’agent ne faisait pas dans les théories du complot et ne se laissait pas polluer l’esprit par tout ce que l’on pouvait voir à la télévision. Se débarrasser d’un cafard trop intrusif se faisait discrètement généralement, passait sous le compte d’un accident. C’était toute la complexité de s’attaquer aux hauts sommets ; cette élite était inatteignable, protégée dans une tour d’argent avec des moyens illimités pour se défendre contre qui que ce soit viendrait les déranger. En revanche, s’ils commençaient à tomber, alors la chute serait vertigineuse, inarrêtable. Alors quand bien même la morale voudrait que justice soit faite, Sergio peinait à comprendre l’intérêt de se mettre en péril pour l’amour de la vérité. Qui plus est, dans le cas de cette organisation spécifique, cela n’arrangerait pas ses affaires. Il appréciait ces événements pour leur population et pour certains invités de marque. Il profitait des appareils photos qui immortalisaient le moment et des listes de généreux donateurs pour flatter son illusoire côté philanthrope. Si aux yeux du monde il croirait en n’importe quelle cause caritative, il ne ressentait pas le besoin de mentir au journaliste. L’argent était probablement détourné, et il contribuait certainement davantage à la richesse d’un homme avide de pouvoir qu’à aider des personnes dans le besoin. Ce n’était cependant pas sa responsabilité de traquer chaque dollar donné. « Oh, nous sommes là pour les enfants nécessiteux ? » Il feinta la surprise en haussant un sourcil. Le sarcasme était palpable, illustrant parfaitement son point de vue sur la question. « C’est une occasion de se mettre sur son 31 et de venir se faire flatter en buvant du champagne et en mangeant des petits fours à la langouste. Ce ne sont pas de généreuses donations mais des tickets d’entrée pour une soirée VIP. » Où dans le meilleur des cas, quelques âmes bienpensantes penseraient à plaindre ces pauvres gosses qui ne pouvaient pas se nourrir. Ce n’était pas un monde dans lequel une personne humaine souhaiterait évoluer et Sergio en avait parfaitement conscience. Cependant, il n’y avait rien d’humain dans la manière qu’il avait de gérer ses affaires à partir du moment où cela tournait à son avantage. C’était exactement ce qu’il était en train de mettre en place, dans un sens. Il préparait le terrain avant de jeter Greta en pâture. « Un nez dans le décolleté ne justifierait pas un tel scandale en public. Même les mains aux fesses ont tendance à passer inaperçues. » Parce qu’il ne fallait surtout pas fâcher ces porcs et que ces dames se trouvaient facilement embarrassées d’être le centre de l’attention pour de tels dérapages. Cependant, Sergio n’aimerait pas être à la place des maris une fois de retour dans la chambre conjugale. S’il se tenait informé de ce genre de ragots, le mexicain ne s’attardait généralement pas jusqu’à en être témoin. Il n’avait pas le temps pour de telles futilités et se gardait informé juste afin d’user de l’information dans les futures conversations. Et puisqu’il n’avait pas prévu d’être social ce soir, c’était le parfait moment pour amorcer le sujet qui l’intéressait réellement. « Disons juste que je préférerais la compagnie de ma famille que celle de cette assemblée. » Il offrit un sourire poli au Aldridge. Il ne s’appesantirait pas sur les détails quand il n’avait aucune idée de ce que le journaliste pouvait déjà savoir à son sujet pour le côté personnel. Ce n’était pas parce qu’il tentait de nouer un lien qu’il comptait mêler le privé au professionnel.

Il aurait pu jurer voir le regard le regard du journaliste s’éclairer en abordant un potentiel scoop. Evidemment qu’il serait intéressé. C’était parfaitement prévisible et Sergio ne retint pas son léger sourire. Il aimait voir qu’il avait eu raison et qu’ils pourraient peut-être mutuellement bénéficier de ce rapprochement. Tout ce que l’agent voulait ici était se retenir le plus loin possible de l’information. Il feinterait la surprise auprès de Greta, quand bien même elle ne serait certainement pas dupe sur la fuite de son précieux anonymat. Cependant, l’homme pouvait encore se tromper, justifiant sa prudence quant à ses paroles. Il avait lu quelques articles rédigés par le Aldridge, s’était tenu au courant des sujets qui lui tenaient à cœur. Il ne l’avait pas vu approcher les pseudonymes, seulement les sociétés écran. Un sacré travail de détective. Cela forçait le respect, l’inquiétude également pour un homme qui préférerait rester discret sur sa vie et ses activités. Ce n’était qu’une raison de plus de le détourner et de lui offrir un os à mâcher qui l’occuperait quelques semaines, leur permettrait une collaboration plutôt qu’une opposition. La réponse de Blake le fit hocher la tête, la satisfaction se reflétant sur son visage. Il n’y aurait pas de risques de diffamation. « Je m’engage à ne donner que des informations valides. J’ai confiance en vos capacités pour les vérifier si jamais vous avez le moindre doute. » Pour le meilleur ou pour le pire, Blake était un bon journaliste. Un qui ne se contenterait pas de juste rédiger des l’on dit ou des bruits de couloir. C’était ce qui faisait sa notoriété et la qualité de son journal à ce jour, lui permettant de se démarquer dans une presse surchargée par les diverses sources d’information. « Tristement, tout ce qu’elle assassine est le bon goût de la littérature anglaise. Mais elle est bien écrivaine, oui. Elle a aussi récemment écrit la bibliographie d’une personnalité quelque peu controversée en omettant bon nombre d’informations. La solidarité de l’élite, dirons-nous. » Il plongea les lèvres dans sa flûte, songeant plus longuement à ce qui pourrait faire la saveur de l’article. Il n’aurait aucun problème à mêler Rhett Hartfield à cette mise en lumière s’il le fallait. Sergio n’avait pas eu son mot à dire sur le contenu de la biographie, un passage du sujet entre les mains de Blake pourrait être la finition parfaite. C’était à ce stade de la conversation que la dissimulation entrait en jeu, que la fine limite entre les aveux et les non-dits commencerait à se dessiner. Il ne put s’empêcher de rire légèrement. Ses motivations étaient purement financières mais elles auraient pu être de nature plus intime, si les années n’assuraient pas une prescription à ce sujet. « Ce n’est pas une vengeance. Je ne suis pas le genre d’homme à laver mon linge sale en public, pour tout dire. Je pense que certains sujets méritent de rester privés. Je ne sais pas si vous partagez cette opinion. » L’agent avait une haute estime pour Blake, mais pas pour l’intrusion permanente de sa profession, justifiant le sarcasme. « J’aimerais attirer l’attention sur ce dernier livre paru et lever le mystère sur ce pseudonyme serait une bonne manière de le faire. Qui plus est, pour être parfaitement franc, je n’apprécie pas la version édulcorée de l’histoire qui a été offerte au public. Il y a davantage à raconter. » Mais Greta n’avait rien voulu faire par respect pour le sportif, ou par bienséance. « Vous donner les noms serait bien plus parlant mais encore faudrait-il que cette piste vous intéresse. » Ou faudrait-il d’autres arguments ?

@Blake Aldridge


 
© GASMASK



not a saint
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.

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Message(#)get it done (Blake) EmptyMar 9 Mai 2023 - 22:24


(c) austinbutlerr & harley
get it done.

Si ici ils étaient nombreux à jouer la comédie pour se faire voir dans leur plus beau costume et se créer de nouveaux contacts, Blake doutait que Sergio soit véritablement aussi hypocrite que tous ces pseudos bons samaritains. Et sans être un saint lui-même, Blake devait reconnaître qu'il était peut être bien le seul dans cette salle à ne pas lui donner la nausée. Ces réceptions qui transpiraient l'argent lui avaient toujours donné des haut-le-cœurs, mais la compagnie de Sergio avait le mérite d'être divertissante et en plus de ça, de lui permettre d'observer le mexicain dans un environnement où celui-ci semblait toujours nager comme un poisson dans l'eau mais, paradoxalement, compter les minutes qui le séparaient de sa libération. « Oh, nous sommes là pour les enfants nécessiteux ? » Les lèvres du journaliste se fendirent d'un léger rictus, preuve que le sarcasme de son interlocuteur était lui aussi un peu plus intéressant que les rires forcés qui résonnaient aux quatre coins de la salle. « C'était écrit en tout petit sur les cartons d'invitation. » Il jouait le jeu sans que ça ne lui demande en vérité le moindre effort, pas quand il connaissait lui-même suffisamment les codes de ce genre d'endroits pour être aujourd'hui capable de les détourner. « C’est une occasion de se mettre sur son 31 et de venir se faire flatter en buvant du champagne et en mangeant des petits fours à la langouste. Ce ne sont pas de généreuses donations mais des tickets d’entrée pour une soirée VIP. » Oh il n'en doutait pas et n'avait eu qu'à balader son regard pour deviner les véritables motivations de ceux qu'il voyait bien plus occupés à cancaner dans leurs habits de cérémonie qu'à se soucier du sort des nécessiteux. « Ce qui est assez dingue, quand on sait qu'ils ratent sûrement jamais une occasion de trinquer et de faire la fête même sans ça. Je veux dire, la plupart doivent sortir le costume trois pièces chaque fois qu'ils réussissent un swing au golf, non ? » Un éclair de malice brilla dans son regard, Blake n'étant après tout jamais le dernier pour taper sur les classes supérieures et s'en amuser en plus de ça. Il avait le pressentiment qu'en dépit de sa condition et de sa propre proximité avec ce milieu, Sergio ne s'en insurgerait pas comme l'aurait fait un de ces types qui lui jetaient des regards noirs depuis qu'il avait rejoint la fête. « Un nez dans le décolleté ne justifierait pas un tel scandale en public. Même les mains aux fesses ont tendance à passer inaperçues. » - « Vous semblez bien informé sur le sujet. » Si son regard retrouva celui de Sergio avec bien plus de sérieux cette fois, Blake se trahit au bout d'à peine quelques secondes, ses traits retrouvant un éclat taquin. « Je vous charrie. » La vérité, c'est qu'il pourrait très bien avoir son lot d'aventures extra-conjugales que Blake n'en serait ni surpris ni choqué – d'une part parce qu'il en faudrait bien plus, d'autre part parce que Sergio était un homme séduisant et puissant qui ne devait avoir aucun mal à faire se retourner des têtes sur son passage. De son point de vue de célibataire quelques peu échaudé, il aurait tort de ne pas en profiter. De son point de vue de journaliste toujours en quête de scoop, ce serait évidemment une aubaine de le lui faire avouer sur un malentendu. « Disons juste que je préférerais la compagnie de ma famille que celle de cette assemblée. » Blake ne le nierait pas, la paternité de Sergio renforçait le caractère fascinant de son profil, contrastant avec les bruits de couloirs qui lui avaient valu de s'intéresser à son cas en premier lieu. « Oui, j'ai cru comprendre qu'il y avait du monde pour vous attendre à la maison. »

De tous les scénarios qu'il aurait pu imaginer pour cette soirée, celui qui voyait Sergio lui faire partager lui-même un scoop de sa collection était sans doute l'un des plus inattendus. L'agent artistique avait comme une idée derrière la tête et à n'en point douter, il savait comment titiller la curiosité du journaliste. « Je m’engage à ne donner que des informations valides. J’ai confiance en vos capacités pour les vérifier si jamais vous avez le moindre doute. » Sergio savait effectivement à qui il avait affaire, c'était du moins ce que Blake aimait penser depuis le temps que leurs routes ne cessaient de s'entre-croiser et lui de se promener dans le sillage de l'agent artistique. Qu'il avait un peu cerné le personnage, compris qu'il n'était pas seulement un énième fouille-merde qui n'exerçait que pour le plaisir de lui casser les pieds mais quelqu'un qui prenait son boulot à cœur, tout comme lui sans doute, et qui ne se lançait jamais dans un sujet à la légère ni sans avoir l'intention d'y mettre ses tripes. « Vous pouvez. Je publie jamais rien sans avoir fait mes petites recherches au préalable, comme vous savez. » Et ça valait aussi pour les infos qu'on lui filait, qu'elles lui soient communiquées par ses sources habituelles ou par un Sergio désireux de le voir enquêter sur quelqu'un qui s'était visiblement mis à dos la mauvaise personne, à en juger par la détermination dont l'homme faisait preuve pour convaincre le journaliste qu'il y avait quelque chose à creuser. Ce dont Blake doutait de moins en moins, en effet, à mesure que Sergio lui dépeignait un tableau pour le moins intriguant. « Tristement, tout ce qu’elle assassine est le bon goût de la littérature anglaise. Mais elle est bien écrivaine, oui. Elle a aussi récemment écrit la bibliographie d’une personnalité quelque peu controversée en omettant bon nombre d’informations. La solidarité de l’élite, dirons-nous. » Oh, pour un peu ils tiendraient presque le début d'une bonne fiction, avec juste assez de piment pour tenir le spectateur en haleine tout au long du film et jusqu'au moment où ladite élite recevait la monnaie de sa pièce – la fin était inévitablement orientée dès lors qu'il s'agissait de Blake. « Piètre écrivaine et mauvaise biographe, donc ? Il va falloir que je me procure ce bouquin pour m'en faire mon propre avis, je crois. » Il en avait l'intention depuis qu'il prêtait de l'intérêt à cette histoire et pressentait que le sujet pourrait grandement intéresser ses lecteurs. Mais parce qu'il ne laissait jamais rien au hasard et ne pouvait pas prendre le risque d'être mené sur une fausse piste par un Sergio rancunier à l'égard d'une vieille connaissance ou d'une ancienne maîtresse, il devait d'abord s'assurer que ses motivations allaient chercher plus loin que ça. « Ce n’est pas une vengeance. Je ne suis pas le genre d’homme à laver mon linge sale en public, pour tout dire. Je pense que certains sujets méritent de rester privés. Je ne sais pas si vous partagez cette opinion. » Le coin des lèvres du blond se retroussa avec malice, devinant à quel point la remarque de son interlocuteur était teintée de sarcasme. Sergio aussi savait après tout à qui il avait affaire et qu'il n'y avait aucun recoin de sa vie où Blake rechignerait à fouiner. « Je dirais que tout dépend du sujet. Je me fiche en général de savoir dans quels draps mes sujets ont été se fourrer, à moins que ça serve mon propos d'une manière ou d'une autre. Malheureusement pour eux et heureusement pour moi, c'est souvent le cas. » Malheureusement pour eux, parce que le portrait qu'il dressait généralement de ses cibles était bien assez gratiné sans même qu'il ne s'intéresse d'un peu trop près à leurs coucheries. Heureusement pour lui, parce que ces sujets-là faisaient parler plus que n'importe quoi d'autre et que plus ses articles se trouvaient relayés, plus son magazine pouvait se développer et sa légitimité grandir avec lui. « J’aimerais attirer l’attention sur ce dernier livre paru et lever le mystère sur ce pseudonyme serait une bonne manière de le faire. Qui plus est, pour être parfaitement franc, je n’apprécie pas la version édulcorée de l’histoire qui a été offerte au public. Il y a davantage à raconter. » - « J'aurais pas cru que vous rejoindriez un jour la team de ceux qui tiennent à déterrer jusqu'au plus petit secret qui pourrait se cacher sous la surface. »  Ses mots furent agrémentés d'un sourire entendu, bien moins moqueur qu'incrédule. Sergio ne lui avait certes jamais montré de dédain aussi apparent que certains des invités présents dans cette salle, mais Blake n'était pas dupe, devoir composer avec sa présence régulière depuis des mois n'était sûrement pas une partie de plaisir la plupart du temps. Aujourd'hui pourtant, il lui offrait personnellement un sujet à couvrir et une occasion de fouiner. « Vous savez déjà que vous m'avez convaincu dès que vous avez prononcé les mots « controversée » et « élite. » Et que vous avez sonné à la bonne porte pour faire toute la lumière sur cette histoire de pseudonyme. » Parce que c'était ce qui l'intéressait notamment en tant que journaliste, de braquer les projecteurs sur ce que l'élite tenait à garder secret. Que c'était une vocation pour lui de renverser les privilèges des classes supérieures et d'offrir à ses lecteurs de quoi se délecter de leurs frasques. « Vous donner les noms serait bien plus parlant mais encore faudrait-il que cette piste vous intéresse. » Il pourrait faire durer le plaisir et l'écouter argumenter plus longtemps mais en vérité, sa curiosité était piquée. « Dans ce cas préparez-vous à passer à table, parce que ça m'intéresse. » Et à présent, forcément, il lui tardait d'en savoir plus au sujet de cette mystérieuse auteure qu'il aurait la lourde tâche de démasquer. « Dites-moi, au fond, c'est après qui que vous en avez ? La biographe qui a bâclé son boulot ou la starlette qui n'a pas eu la correction qu'elle aurait mérité ? » Les deux, peut être. « Ça changera pas ma décision, et ça impactera pas non plus le ton de mon article. Je demande simplement pour ma curiosité personnelle. » Et parce qu'il restait après tout une réponse à laquelle Sergio n'avait pas encore répondu : la raison pour laquelle il s'intéressait en premier lieu à cette affaire ou du moins, celle qui le poussait à vouloir publiquement démasquer une auteure comme il en sévissait probablement des tas dans le milieu.
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Sergio Gutiérrez
Sergio Gutiérrez
le père-du
le père-du
  
get it done (Blake) Hu5cwsy Présent
ÂGE : 53 ans (18.04.71)
SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions.
STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page
MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency)
LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro
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POSTS : 1845 POINTS : 40

TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.
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Gutiérrez Creative Agency (GCA)
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Lena + Maritza #10 + Diego #2 + Atlas +
RPs TERMINÉS : (terminés) Erin + Maddy + Lexie + Maddy #2 + Diego + Raymond + Maddy #3 & Cesar + Lena + Gugu family + Maddy #4 + Channing + Winston + Lara + May + Cesar #2 + Maddy #5 + Rudy #2 + Jorbir + Rudy #3 + Jess + Cesar #3 + Maddy #7 + Maze + Griffiths + Lara #2 + Gugu family #2 + Auden + Maddy #9 + Alma + Maze #2 + Sara + Maddy #10 + Lena #3 + Lara #3 + Greta (fb) + Gugus #3 + Marley + Greta #2 + Gugus #4 + Maritza + Cesar #5 & Maritza #2 + Lara #4 + Blake + Maritza #3 + Sara #2 + Logan + Maritza #4 + Cesar #6 + Maritza #5 + Diego + Lara #3 + Marley + Maritza #8 + Gugus #5 + Greta #3 + Maritza #6 (fb) + Logan #2 + Diego #2 + Maritza #9 +
Dimension Slasher : Lena + Jake + Dani

(abandonnés) Erika + Rudy + Maritza + Eleonor + Diego #2 + Hayden + Rudy #4 + Tiago + Anouch + Diego + Lena #2 + Scott + Sam + Ava&Win + Maze #3 + Siham + Alma & Sara + Cillian + June +
(UA) Deb & Gab + Cesar #4 +

get it done (Blake) Serg
AVATAR : Mark Consuelos
CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes)
DC : emery le céleri et albane la banan
PSEUDO : tiph
Femme (elle)
INSCRIT LE : 02/06/2021
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Message(#)get it done (Blake) EmptyDim 21 Mai 2023 - 20:35

get it done

I'm a one on one I get it done, I do it different. Unapologetic with myself, that's the difference. I'm all good with the way I am, not your typical individual. Look at every imperfection like it's an asset. Only God can judge me, that's a fact you can fact-check. I believe it in my bones, just so you know

Dans son métier, il y avait une règle d’or que Sergio s’efforçait de tenir : ne jamais faire confiance à un journaliste. Pourtant, il ne mettait aucune retenue dans le mépris qu’il exprimait avec Blake. Sans doute parce qu’il ne se sentait pas en danger, n’avait pas peur de se faire dénoncer. L’agent connaissait la quasi-totalité des têtes présentes au gala. Certains qu’il avait rencontré au détour d’une discussion, d’autres avec qui il avait partagé une table, une poignée avec qui il avait travaillé. Il avait mis un point d’honneur à laisser un bon souvenir à chaque personne à qui il s’était un jour présenté. C’était incroyablement simple à mettre en œuvre ; il suffisait d’écouter, s’intéresser, rebondir sur une information clé, flatter l’ego. Aux retrouvailles, il n’avait plus qu’à demander comment allait l’épouse, comment étaient les vacances aux Bahamas, ou si la dernière voiture de sport achetée leur convenait. Sergio savait comment s’immiscer dans le monde de ces gens-là et personne ne douterait de sa sincérité à ce sujet. Mais auprès du journaliste, il pouvait se laisser aller à dénoncer toutes l’hypocrisie de cette soirée et le dédain qu’il éprouvait pour tous ces faux-semblants. « Ils ne manquent jamais de prétexte pour se pavaner, il est vrai.  Vous devriez voir l’ambiance des country club. Mais organiser des festivités en leur honneur n’est pas aussi intéressant qu’être assez importants pour être personnellement invités à un événement. » N’importe qui pouvait mettre des moyens extravagants dans l’organisation d’une fête. Pas tout le monde n’avait l’honneur de franchir les portes de cette soirée privée, en revanche. Cependant, le sourire du mexicain marquait qu’il n’était pas passé à côté de la plaisanterie. Le simple principe d’avoir de l’argent justifiait les excès, le reste n’était que prétextes et opportunités. A force, Sergio connaissait les règles du jeu et s’y pliait pour se fondre dans la masse tel un parfait caméléon. Il avait néanmoins ses limites morales. Les attouchements et les comportements inappropriés en faisaient partie, justifiant un haussement de sourcil peu approbateur. Heureusement, Aldridge eut la présence d’esprit de vite se rattraper sur ses propos. « Je suis en effet bien informé et si vous avez envie d’écrire à ce sujet, je serais ravi de vous donner quelques personnes à jeter sous les roues. » Il était incapable de cautionner et s’il faisait passer ses intérêts en priorité, il éprouverait une grande satisfaction à voir certains de ces hommes se faire remettre à leur place bien brutalement. Ils ne risqueraient sans doute rien au vu de leur statut, juste un moment d’humiliation publique. Ce comportement dégoûtant n’était qu’une des raisons sur la liste interminable de celles qui faisaient qu’il préférerait être chez lui. Il n’avait aucune idée de ce que le journaliste savait sur son compte et se contenta d’approuver d’un hochement de tête. Il était aussi bien un requin qu’un homme de famille, aujourd’hui.

En arriver directement au fait serait donc l’idéal et autant dire que Sergio était soulagé de voir cette lueur d’intérêt briller dans le regard du journaliste. Il ne lui mâcherait pas totalement le travail et se contenterait juste de lui offrir une un plateau d’argent quelques informations privilégiées. Néanmoins, il ne pouvait pas nier qu’il était curieux de voir quel serait l’angle d’approche, ou l’opinion que le Aldridge se ferait de toute cette histoire. L’agent ne faisait qu’enclencher le rouage en sachant pertinemment qu’il n’aurait aucun contrôle sur la finalité du narratif. « Tant que la source reste anonyme. » Il ne souhaitait pas que son nom soit mêlé à cette histoire. Il se doutait bien que si Greta se retrouvait exposée dans un journal, elle ferait rapidement le tour des potentiels suspects pour cette fuite. Il avait l’information et le motif pour passer dans son dos. Il avait néanmoins le projet de nier pleinement son implication. Il s’agissait davantage d’une volonté d’avoir la paix avec le patriarche Sighbury plutôt que d’entretenir de bonnes relations avec la fille. Il n’avait aucune idée de quand serait la prochaine fois qu’ils travailleraient ensemble. Le mexicain n’avait qu’une estime limitée pour la plume de la jeune femme et n’attendait ici qu’un coup marketing qui attirerait l’attention plutôt que de futures opportunités. Un prochain bouquin se vendrait certainement grâce à la curiosité du public, mais une pauvre qualité de plume achèverait ce pan de sa carrière pour de bon. « Biographe biaisée, en tout cas. Je serais curieux d’avoir votre avis sur la question. » La biographie encourageait à juger l’histoire plutôt que la plume et celle-ci était cruellement incomplète, même après les changements de dernière minute. C’était un acte manqué qu’il comptait bien rattraper. Sacrifier l’anonymat et bafouer la confiance de Greta n’étaient pas des choses qui risquaient franchement de l’émouvoir, surtout quand ce n’était pas personnel. Il y avait du profit à se faire et c’était son travail de s’occuper de la carrière de ses talents, après tout. Si pour quelque raison que ce soit, il avait dû se venger de la jeune femme, la presse n’en aurait jamais entendu parler. La conversation et les coups bas seraient restaient dans la discrétion de son bureau plutôt qu’envoyés par un émissaire de la presse. Aujourd’hui, la collaboration avec Blake l’arrangeait. Mais il ne serait pas surpris si dans quelques mois, il venait à retrouver son nom dans un article signé par le Aldridge. Il suffisait d’une histoire croustillante pour passer de la source au sujet. Peu importe la relation qu’ils pouvaient bien entretenir, le respect qui se tenait entre eux ou tout simplement la nature des confidences échangées. « J’imagine que la notion de moralité est propre à chacun. » Celle de l’homme et du journaliste. Sergio connaissait les règles du jeu depuis le temps, et savait pertinemment que chaque pas de travers risquait d’être scruté, puis mis en lumière.
Par exemple, rien ne lui garantissait que dévoiler les secrets de ses talents ne lui retomberait pas dessus un jour. Si le mexicain n’avait pas clairement spécifié que Greta faisait partie de son écurie, il ne serait pas difficile de le découvrir. Blake aurait tôt fait de comprendre les réelles motivations de l’homme : l’argent. Il se trouvait juste que le fait que les Sighbury fassent partie de l’élite tourne le cas de la jeune femme en un sujet d’intérêt. « Ne vous méprenez pas, nos motivations pour vouloir la vérité sont bien différentes. Je vous donne la piste, pas tous les secrets dont je suis potentiellement au courant. » Il lui offrit un sourire aimable, presque propice à la provocation. Dans les faits, Sergio se fichait bien de la vie de Greta. Au fil des années, il avait amassé bien des secrets la concernant, que ce soit dû à la nature de leur relation ou à ses contacts avec son père. Peut-être que le journaliste parviendrait aux mêmes conclusions, peut-être qu’il trouverait autre chose de plus gratiné. A partir du moment où le nom sortait, Sergio serait satisfait. L’air sur son visage tourna en une profonde satisfaction. Il avait la sensation d’avoir agité un os devant le museau d’un chien. Retenir le nom revenait à garder l’homme en haleine. « Vous ne serez pas déçu. » Entre Greta et Hartfield, cette histoire était un fil d’Ariane de dérives à dérives. La question était néanmoins bonne. Est-ce que l’agent en avait vraiment après Greta ? Elle était agaçante, pour sûr. Bornée, imprévisible. Elle ne lui prenait que peu de temps au quotidien à vouloir forcer son indépendance, mais elle rendait chaque heure penché sur son cas interminable. A l’heure actuelle, Greta ne valait pas son énergie. Cela pourrait changer si l’attention du public venait à se porter sur elle. « Je n’en ai contre aucun des deux. Ce n’est pas une affaire personnelle. Mais vous êtes bien placé pour savoir la frustration qui vient avec les histoires mal exploitées. » Une semi-vérité n’aidait pas les bénéfices et le journaliste devait le savoir mieux que personne, lui qui ne se contentait jamais de rester à la surface d’un récit. « Greta. L’héritière de la maison londonienne Sighbury. Elle publie sous le nom de Moore, aujourd’hui. » Son attention se reporta sur son interlocuteur, guettant ses réactions. Sighbury était une marque de luxe reconnue dans le monde entier, acharnée sur la qualité de son image. Aucun des héritiers n’oserait faire le moindre pas de travers et dans les médias, ils étaient photographiés tout sourire avec les membres de leur classe. En réalité ? Il n’y avait qu’à gratter un peu pour découvrir à quel point ces apparences étaient fragiles.

@Blake Aldridge


 
© GASMASK



not a saint
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.

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Message(#)get it done (Blake) EmptyVen 26 Mai 2023 - 20:38


(c) austinbutlerr & harley
get it done.

Il pouvait sentir certains regards s'attarder dans leur direction, comme si le duo détonnant qu'il formait avec Sergio intriguait autant qu'il interpellait. Et ça l'amusait, bien sûr, que ces types aux costumes de marque et aux montres hors de prix puissent voir leur quiétude troublée par sa seule présence, là où certains savaient démasquer un intrus rien qu'en quelques coups d’œil. « Ils ne manquent jamais de prétexte pour se pavaner, il est vrai. Vous devriez voir l’ambiance des country club. Mais organiser des festivités en leur honneur n’est pas aussi intéressant qu’être assez importants pour être personnellement invités à un événement. » Ce que Blake croyait comprendre, c'est que ces galas servaient un peu de jauge à quiconque voudrait évaluer sa réussite et sa popularité auprès de ses pairs. Plus l'événement auquel vous étiez invité était important, plus vous vous étiez sans doute fait une place dans ce monde. Blake, lui, avait plusieurs fois infiltré certaines de ces soirées où le premier venu n'avait normalement pas sa place, sans jamais être transcendé par ces sourires faux et tous ces détails surfaits qui n'en faisaient pas vraiment des lieux où passer du bon temps, à ses yeux. Oh, il pouvait parfois prendre un certain plaisir à enfiler un joli costume et à se prétendre de la même classe qu'eux, mais ça ne l'amusait bien souvent qu'un court instant avant qu'il ne se retrouve à les plaindre, tous autant qu'ils étaient, de vivre le même balai hypocrite à longueur de temps. Cette soirée à elle seule était d'un ennui profond, après tout, ça même Sergio l'avait admis volontiers. « Je suis en effet bien informé et si vous avez envie d’écrire à ce sujet, je serais ravi de vous donner quelques personnes à jeter sous les roues. » Un fin rictus amusé, tout juste perceptible, fendit le coin de ses lèvres. S'il avait eu certains aprioris à son sujet au départ, il devait reconnaître que sa compagnie était bien plus rafraîchissante que prévu. « Vous êtes un homme décidément plein de surprises, Monsieur Gutiérrez. » Et sa façon d'y mettre les formes témoignait d'un respect que Blake n'avait pourtant pas toujours l'habitude de montrer, mais que Sergio avait acquis assez naturellement au fil des mois et de leurs rencontres. « Vous m'en voudrez pas de garder votre proposition dans un coin de ma tête, au cas où. » Au cas où il lui prendrait à nouveau l'envie de fouiner dans les affaires de ces millionnaires et de courir après les ennuis. S'il était venu au départ, c'était bien avec l'intention de ferrer quelque chose.

Passé le suspense que l'agent artistique avait tâché d'entretenir depuis le début de cet échange, Sergio passa à table et lui offrit une mise en bouche plutôt alléchante sur le sujet qu'il avait de coté pour lui. Une affaire tout ce qu'il y avait de plus intéressante sur le papier, qui réunissait plusieurs éléments susceptibles de captiver ses lecteurs en quête de croustillant et de controverse. « Tant que la source reste anonyme. » Sergio était prêt à lui servir un article sur un plateau mais pas à y mêler son nom, ce qui était plutôt légitime compte tenu de sa position. « Mes sources le restent toujours. Je serai le seul au courant de ce qui se sera dit ce soir. » Le seul à connaître l'identité de son informateur, peu importe à quel point il pourrait être tentant de piéger Sergio en l'exposant au travers de son article pour obtenir deux fois plus de retombées. Blake n'avait pas toujours beaucoup de principes, surtout lorsque la vérité était en jeu, mais il n'avait jamais trahi une source et ne comptait pas commencer aujourd'hui. Pour le reste, c'était à Sergio de s'assurer que les informations qu'il lui donnerait n'étaient pas connues de lui seul, au risque de voir plusieurs doigts pointer dans sa direction lorsque l'article sortirait. Mais Blake avait l'intuition qu'il savait ce qu'il faisait. « Biographe biaisée, en tout cas. Je serais curieux d’avoir votre avis sur la question. » Blake avait toujours eu une certaine estime pour les biographes, dont le travail n'était parfois pas si éloigné du sien puisqu'il caressait lui aussi l'espoir de rendre compte le plus fidèlement possible de la vérité. Tout était juste une question de plume, la sienne se voulant bien moins nuancée et romanesque. Ici, savoir que cette vérité n'avait été mise que partiellement en lumière le frustrait dans son for intérieur, là où il ne comprenait pas qu'on puisse se lancer dans ce genre de quête pour ne la réaliser qu'à moitié. « Je serai ravi de vous en faire part une fois que je l'aurais lu. » Ce qu'il comptait faire maintenant qu'il avait la confirmation que Sergio ne s'était pas moqué de lui. Ce sujet avait du potentiel, suffisamment pour qu'il veuille s'y intéresser. « J’imagine que la notion de moralité est propre à chacun. » - « Dans le cas contraire, mes articles seraient certainement ennuyants. » C'était une chose dont il était conscient : sans rien d'un peu sulfureux et transgressif à traiter, c'est son métier et sa vocation qui manqueraient tous les deux de sens. S'il avait toujours voulu devenir journaliste, c'est bien parce que le monde avait toujours été rempli d'hypocrisie et d'inégalités. « Ne vous méprenez pas, nos motivations pour vouloir la vérité sont bien différentes. Je vous donne la piste, pas tous les secrets dont je suis potentiellement au courant. » Il ne lui donnerait pas tous les éléments sur un plateau, ça il l'avait bien compris, et le blond n'aurait pas voulu qu'il en soit autrement. Il n'aurait pas la moindre satisfaction à signer un article de son nom s'il n'avait pas personnellement enquêté pour l'étoffer. « Ça tombe bien, j'aime pas qu'on me mâche le travail. Je sais que vous respectez ça et que pour cette raison on peut trouver un terrain d'entente. Vous avez vos raisons de vouloir faire éclater la vérité, et j'ai les miennes. » Et ça lui allait très bien, tant qu'ils voulaient la même chose à l'arrivée. A savoir, que cet article voit le jour et qu'il fasse plus que de creuser en surface. « Vous ne serez pas déçu. » D'un signe de tête respectueux, Blake montra qu'il avait peu de raisons d'en douter maintenant que Sergio avait usé des bonnes cartes pour l'appâter. « Je n’en ai contre aucun des deux. Ce n’est pas une affaire personnelle. Mais vous êtes bien placé pour savoir la frustration qui vient avec les histoires mal exploitées. » Qu'il décide d'acheter sa version et de ne pas creuser plus loin pour le moment ne signifiait pas qu'il ne fouinerait pas aussi dans cette direction, le moment venu, histoire de comprendre un peu mieux le lien qui l'unissait exactement à cette auteure. « J'ai toujours pensé que traiter à moitié d'un sujet revenait à ne pas le traiter du tout. Heureux que nos avis se rejoignent. » Sergio avait sonné à la bonne porte.

Lorsque finalement Sergio leva le voile sur une partie du mystère que constituait ce livre et son auteure aux yeux de Blake, c'est la ligne de ses lèvres qui s'étira dans une esquisse satisfaite. « Greta. L’héritière de la maison londonienne Sighbury. Elle publie sous le nom de Moore, aujourd’hui. » Un rebondissement qu'il n'avait pas vu venir, et qui tombait un peu trop bien lorsqu'on savait que le journaliste avait fait sa spécialité d'user de sa plume contre ces bien nés nourris à la cuillère en argent. « Elle se sert pas du nom de sa célèbre famille ? Les nepo babies peuvent parfois agréablement nous surprendre, il semblerait. » Bien sûr, il y aurait eu un plus gros os à ronger pour lui si cette Greta avait choisi de publier sous un nom qui l'aurait rattaché à la dynastie dont elle était issue, mais qu'elle ait opté pour une démarche un peu plus humble ne la rendait pas moins fascinante à ses yeux. Au contraire, tout le monde n'irait pas renoncer à un nom susceptible de vous ouvrir toutes les portes, et ce quel que soit le domaine que vous convoitiez. Ou bien cette jeune femme était l'un des rares spécimens de son rang à vouloir se construire une carrière par elle-même, sans l'aide de papa et maman, ou bien les relations familiales au sein du clan Sighbury étaient loin d'être au beau fixe et les apparences étaient trompeuses. « Ça va pas m'empêcher de m'y intéresser de près, vous me connaissez. Surtout si cette enfance privilégiée l'a rendu un peu trop indulgente avec ceux de son milieu. » Ça aussi, c'était un détail qu'il voudrait inévitablement creuser, ne pouvant déjà s'empêcher de faire pas mal de suppositions dans ce sens. « Maintenant que vous le dites, je crois avoir vu ce bouquin sur l'étalage des best sellers en début d'année. A présent j'ai définitivement envie d'en savoir plus. » Il n'y avait pas prêté plus attention jusque là, n'étant pas le genre de livres qu'il dévorait d'habitude ou qui comblait ses centres d'intérêts, mais il comptait fermement y déroger pour l'occasion. Dans l'intérêt de ses recherches et parce que sa curiosité était définitivement piquée. « Votre coupe est presque vide. Je propose qu'on aille vous en chercher une autre et qu'on parle plus en détails de la façon dont on va procéder. » S'il paraissait évident que Blake s'occuperait seul de mener sa petite enquête et d'écrire cet article, il avait le pressentiment que Sergio apprécierait d'être tenu au courant de l'avancée de ses trouvailles et de son travail. Les deux hommes étaient déjà en contact depuis plusieurs mois, en grande partie parce que Blake s'intéressait de près à la vie du père de famille : bien sûr qu'il y voyait une occasion toute trouvée de le garder dans les parages pour continuer à brosser son portrait au fil de leurs rencontres, faisant d'une pierre deux coups.
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Sergio Gutiérrez
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Message(#)get it done (Blake) EmptyLun 5 Juin 2023 - 0:05

get it done

I'm a one on one I get it done, I do it different. Unapologetic with myself, that's the difference. I'm all good with the way I am, not your typical individual. Look at every imperfection like it's an asset. Only God can judge me, that's a fact you can fact-check. I believe it in my bones, just so you know

A la fin de la journée, tout se jouait sur l’histoire qui se racontait. C’était là l’un des points communs entre les deux hommes ; ils savaient comment tourner les narratifs pour servir leurs intérêts. Les propos du mexicain étaient un parfait exemple de ce phénomène. En se trahissant de la sorte et en affichant un mépris palpable pour l’ensemble des invités ce soir, il offrait des munitions d’une valeur inestimable au Aldridge. Rien qu’être en sa présence agiterait sans doute quelques questions dans les esprits les plus observateurs. Mais auprès de ses pairs, Sergio changerait de disque, inventerait une version des faits dans laquelle il essaierait de gagner l’amicalité et la confiance du journaliste plutôt que de se le mettre à dos. Devant eux, il afficherait une méfiance considérable, se plaindrait certainement de la nuisance que représentaient ces rapaces. Blake pouvait se targuer d’avoir droit à son honnêteté ce soir. Il n’aurait aucuns scrupules à aider à mettre certains convives en fâcheuse position si l’opportunité lui était donné. Ce ne serait pas dénué d’intérêts personnels, et probablement pas sans prix. Mais ces paroles étaient pleinement mesurées et le léger sourire de l’agent indiqua bien qu’ils pourraient peut-être avoir l’occasion de faire affaire à ce sujet dans le futur. « Il serait incroyablement prétentieux de votre part de prétendre me connaître. » souligna le mexicain sur un ton amusé mais lourd de sens. Il ne se faisait pas d’illusions sur le fait que Blake devait déjà tout connaître de son image publique et de sa réputation. « Très bien. Peut-être que l’un de vos futurs sujets m’intéressera. » Selon le méfait, il pourrait être enclin à aider certaines têtes à tomber.

Cependant, ce soir, il comptait se servir du journaliste et pas l’inverse. Chaque parole, chaque indice étaient pensés précautionneusement pour s’assurer qu’il n’était pas en train de commettre un impair. Sergio était un homme qui aimait jouer avec le feu, mais jamais sans mesurer la part de risques. Il ne se faisait pas d’illusions ; si un article voyait le jour, Greta aurait tôt fait de savoir d’où venait l’information. Mais pour sa propre réputation, il ne pouvait juste pas laisser de preuves. Faire confiance à l’intégrité professionnelle du Aldridge était un pari risqué en soi, il le reconnaissait. Pour autant, la crédibilité du journaliste était tout aussi importante que la véracité de ses histoires. Sa parole lui suffisait donc. « Il va également de soi que je ne veux pas que mon nom apparaisse dans l’histoire. Du tout. » Le jeune homme découvrirait rapidement les motivations de Sergio. Si son contrat artistique avec Greta avait souvent été mis de côté ces dernières années, les documents existaient néanmoins, régulant notamment les revenus de la jeune femme. Les profits de la Sighbury étaient les siens également. Il y avait quelque chose d’ironique à se dire que la discussion qui se déroulait actuellement pourrait être le début d’une histoire croustillante, celle de l’agent artistique appâté par le profit, quitte à piétiner la vie privée de son talent. Blake aurait sans doute beaucoup à dire sur le sujet. Mais en fournissant la source, Sergio décidait actuellement de la tournure de l’histoire en s’assurant qu’il ne serait pas le protagoniste, ni même un personnage secondaire. Dans la logique des choses, Hartfield serait l’autre acteur dans le viseur, celui vers qui se tournerait l’attention. Enormément d’arguments ou de suppositions pouvaient justifier une biographie biaisée, une absence volontaire de détails ou une édulcoration de la vérité. Connaissant Greta, l’agent supposait qu’il ne s’agissait là que d’une naïveté puérile. Il n’appréciait juste guère cette réponse et était ravi de remettre ce jugement à un tout autre type de plume. « J’attendrai votre retour. » Et ses suppositions. « J’ai confiance en vos capacités pour déceler le scandale là où il est savamment caché. » Car c’était bien ce qui l’animait, n’est-ce pas ? Le scandale, le révoltant, le choquant. Plus les efforts étaient dépensés à passer un sujet sous silence, plus le journaliste semblait prendre un malin plaisir à le déterrer. Cela arrangeait Sergio en cette occasion. Il voulait que le public parle de Greta, de son identité, du livre. Il voulait que la curiosité du public les incite à acheter son travail. Mais à côté de cela, le mexicain n’irait pas plus loin que partager son nom d’emprunt. Il se fichait bien de tous les minuscules dramas dans lesquels la jeune femme avait été impliquée depuis qu’ils travaillaient ensemble, tout comme il n’avait aucun intérêt à trouver un scandale familial à exploiter. Selon lui, le népotisme de la haute société et les alliances discrètes étaient une approche suffisante pour justifier un article. Mais qui sait quel os à rogner Blake réussirait à se mettre sous la dent avec ses recherches ? « Si je dois être parfaitement honnête, je ne sais pas ce que vous trouverez durant vos recherches. Cela devrait justifier de la méfiance de ma part, mais à la place… je suis curieux. » Dans ce monde huppé, tout le monde avait un squelette dans son placard après tout. Tant qu’ils pouvaient se mettre d’accord qu’il ne s’agissait pas ici d’une vendetta publique, leurs intérêts devraient parfaitement pouvoir s’aligner. « Les faits les plus intéressants sont souvent dans ce qui est tu. » conclut-il en acquiesçant.

Et puisqu’ils semblaient sur la même longueur d’onde, Sergio se décida enfin à lâcher l’information, ne perdant rien des réactions du journaliste. L’histoire était effectivement inhabituelle ; les gosses de riches n’avaient pas tendance à se cacher. C’était souvent l’inverse, ils se percevaient comme l’héritage doré de leur nom. « Du nom, non. De l’argent et du réseau de connaissances en revanche, oui. Pensez-vous vraiment que le manuscrit a patienté des semaines sur une pile en attendant d’être lu par un éditeur ? » Il eut un rictus quelque peu moqueur. Il pouvait comprendre la volonté de se faire son propre nom, mais se cacher derrière un pseudonyme et vouloir prétendre au même succès qu’un nom vraiment inconnu était parfaitement risible et hypocrite. L’agent était en tout cas ravi d’entendre Blake orienter son attention exactement là où il le souhaitait : la complaisante de Greta vis-à-vis du Hartfield. « Je m’attends bien à ce que vous exploriez le sujet. Je saluerais parfaitement la volonté de vouloir se faire son propre nom, mais dans les faits, je vois surtout une hypocrisie malhonnête. » S’il avait voulu s’impliquer davantage, Sergio aurait contacté le patriarche Sighbury, organisé un voyage à Londres sous prétexte de passer du temps avec son vieil ami. Nul doute qu’il en apprendrait beaucoup sur l’opinion du paternel quant à l’indépendance de sa fille. Malheureusement, l’agent n’avait ni le temps, ni l’intérêt à se mêler à ce genre de jeux. « Le bouquin a eu un plus gros succès que ce que je lui attribuais, je dois bien le reconnaître. » Mais il restait un homme avide et voyait le bénéfice sur le long-terme. D’une certaine manière, ce n’était là qu’un coup de publicité supplémentaire. Sergio baissa les yeux sur sa coupe effectivement presque vide. Il hésita néanmoins. Il avait déjà donné assez d’informations pour lancer la piste et dans la mesure du possible, il préférait limiter son implication. D’un autre, garder un œil sur l’évolution de l’histoire pourrait éviter de mauvaises surprises lors de la publication. « Il y a un accès à la terrasse à l’étage. Nous serons sans doute plus tranquilles pour parler des formalités. Ou alors, nous pourrions juste arrêter pour ce soir et nous revoir une fois que vous aurez une meilleure vue d’ensemble de la situation. » Une fois qu’il aurait lu la biographie et fait quelques recherches préliminaires sur les principaux concernés, donc. Sergio plongea la main dans la poche intérieure de sa veste pour en sortir une carte qu’il tendit au journaliste. Après des mois, il était peut-être temps d’arrêter ce jeu du chat et de la souris et de savoir comment directement se joindre.

@Blake Aldridge


 
© GASMASK



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Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.

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