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Message(#)(caele #1) if this was a movie EmptyDim 12 Mar - 17:02


☾ if this was a movie
Walking down the hall, The posters on the wall, We talk about how we hope, The film is good. Looking for the number On our ticket stubs, Finally we find it, You hold the door open. In the movie theater lights you look alright, Enough darkness to hide My feelings inside. As the credits start to roll, The movie's over. We wait a little bit longer To see if there's any scenes left, We're hoping for the best.
@ADÈLE SHEPHARD ☆ CARL FLANAGAN
gifs by (c) heicharlie & (c) filmsfionn


14 février

Sa présence au Twelve ce jour-là n'étonnera encore personne et pour cause, Carl y est presque aussi souvent fourré que ses employés. Toujours là pour trainer dans les pattes de Maisie bien plus que pour occuper les salles obscures, certes, mais la donne pourrait changer avec cet événement que le petit cinéma propose à ceux qui, comme lui, semblaient voués à passer leur Saint-Valentin en solitaire à défaut d'être parvenus à trouver leur moitié. La sienne Carl n'a plus vraiment l'espoir de la rencontrer dans un monde où il ne cesse d'enchainer les désillusions et les cœurs brisés mais quitte à déprimer chaque année à l'approche du quatorze février, autant rendre cette fête un peu moins triste en soutenant en prime le Twelve et Maisie. Ce ne sera pas son premier speed dating et c'est sûrement ce qui le rassure dans un sens, le dernier ne date après tout que de Noël et reste suffisamment frais dans son esprit pour que le garçon n'appréhende pas trop cette nouvelle rencontre à venir. Pourtant, à quelques minutes seulement de son entrée dans la salle, Carl en vient à douter de ses réponses au questionnaire et des exigences qui peuvent être les siennes. Peut-il réellement se permettre d'attendre d'une fille qu'elle soit à la fois fidèle, douce et patiente quand il semble évident que ses propres qualités ne sont pas nombreuses ? A-t-il fait le bon choix de séance pour mettre toutes les chances de son côté ? Et ne se ment-il pas un peu à lui-même, aussi, quand il prétend chercher l'amour alors que son cœur s'affole déjà pour quelqu'un ? Ce n'est peut-être pas la meilleure façon d'oublier qu'il fait du surplace avec celle qui le considère encore et toujours comme un ami mais ainsi Carl se prouve qu'il n'est pas forcé de broyer du noir dans son coin chaque fois que son calendrier lui rappelle qu'il n'a rien à fêter. La Saint-Valentin de cette année lui laissera peut-être un meilleur souvenir que celle des années précédentes, le garçon a en tout cas envie d'y croire car s'il n'avait pas un minimum d'optimisme au fond des poches tout ça ne rimerait pas à grand-chose. Ce n'est pas aujourd'hui que sa vie sentimentale connaitra une avancée considérable et ça Carl le sait bien mais quand on part comme lui de zéro en la matière, l'avantage c'est de n'avoir au moins rien à perdre.

Il récupère son pop-corn et en profite pour saluer Maisie avant de se diriger spontanément vers la salle indiquée sur son ticket – et quel dommage, vraiment, que ce dernier connaisse un souci d'impression et qu'un 8 apparaisse comme un 9 à ses yeux. Carl hésite un instant face aux deux portes avant de se décider à pousser la première, il se fait pour une fois confiance et n'imagine pas qu'en plus de s'être trompé la projection à l'intérieur a déjà commencé. Il en aura raté les toutes premières minutes mais n'aura visiblement à s'en excuser auprès de personne car aucune demoiselle ne figure sur le siège accolé au sien s'il se fie au numéro qui lui a été attribué, se pourrait-il alors que son match soit en retard elle aussi ? Carl préfère pour le moment ne pas s'en inquiéter quand bien même la possibilité qu'on lui ait posé un lapin commence à germer dans un coin de sa tête, une pensée à laquelle s'ajoute petit à petit l'impression de ne pas se trouver devant le bon film alors que l'histoire défilant sous ses yeux n'est pas vraiment celle que le bonhomme s'était imaginé. Une bonne heure passe durant laquelle il tente pourtant de se convaincre que l'intrigue initiale a encore le temps d'arriver mais au beau milieu du film Carl se rend finalement à l'évidence : soit il a mal compris de quoi Her était censé parler, soit son choix s'est porté sur la mauvaise porte un peu plus tôt – deux options pouvant sembler très probables quand on le connait mais la seconde l'est sans doute plus encore alors qu'il n'a pas vu la couleur de son supposé match depuis le début de la séance et qu’après une bonne moitié de film écoulée, celle-ci ne risque probablement plus de le rejoindre. Un signe bien censé lui faire dire qu'il n'est pas à sa place, au cas où Carl en douterait encore.

Son regard navigue alors dans l'obscurité de la salle et repère, à quelques sièges de là, une jeune femme qu'il craint d’abord de déranger mais qui pourrait certainement lui confirmer ce qui relève déjà de l'évidence, à ce stade. « Pardon, hum.. c'est pas la séance pour Her, hein ? » chuchote-t-il en regrettant déjà d'interrompre l'intéressée en plein visionnage car bien sûr, Carl comprendrait si elle décidait de l’envoyer proprement balader. Il ajoute pourtant, dans un embarras flagrant. « Je m'étais inscrit pour Her mais j'ai pas l'impression que ce soit le bon film, ou alors il a vachement rajeuni l'acteur principal. » C'est un quarantenaire moustachu qu'il s'attendait à voir, pas un adolescent et c'est bien ce qui aurait dû lui mettre la puce à l'oreille dès le départ. Il sent le regard interrogateur de cette fille se poser sur lui et devine ce qu'elle doit déjà en penser : oui, il est bel et bien venu à cette conclusion au bout d'une heure de film comme s'il n'avait pas voulu s'y résoudre trop vite. Ce n'est pas le genre d'erreur pouvant surprendre quand on le connait mais quelque part, Carl ne voulait sûrement pas s'avouer qu'il avait pu abandonner son match dans la salle d’à côté. Si cette fille face à lui participe elle aussi au speed dating il n'est au moins pas le seul à se retrouver sans partenaire et cette idée le rassure, dans une certaine mesure. « Bon. C'est un peu tard pour changer maintenant de toute façon. » il laisse entendre dans un soupir et se demande s'il ne ferait pas mieux de retourner à sa place ou s'il ne pourrait pas prendre son courage à deux mains pour une fois. Plusieurs secondes s'écoulent sans que Carl ne consente à agir ou à parler avant qu'enfin, le garçon se risque à reprendre. « Y'a personne dans la salle alors.. je peux peut-être m'assoir à côté de toi ? » Parce qu'il compte bien le regarder jusqu'au bout ce film, même s'il n'est pas celui que Carl pensait voir au départ. Son numéro de siège ne signifie sans doute plus grand-chose alors puisque cette jeune femme est seule et que lui aussi, le calcul ne tarde pas à s'effectuer dans sa tête. C'est un risque à prendre ou une chance à saisir, il ne sait juste pas encore.




Dernière édition par Carl Flanagan le Mar 9 Avr - 3:05, édité 2 fois
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Message(#)(caele #1) if this was a movie EmptyLun 13 Mar - 11:07

(caele #1) if this was a movie 499508d73ee6522d760f7c8deba05ba856355c87(caele #1) if this was a movie RrgwNwMi_o
 « if this was a movie »  (caele #1) if this was a movie 873483867  carl flanagan & adèle shephard.


Adèle ne sait pas vraiment les raisons qui l’ont poussée à remplir mais surtout, à renvoyer ce questionnaire. Elle peine réellement à repartir au galop, cette fois, comme si son histoire avec l’Italien avait été celle de trop – ou celle l’ayant le plus marquée de toutes ses précédentes. Et si son départ précipité pour le Mexique aurait pu être l’occasion de faire table rase de cette histoire et de ce qu’elle a vécu ses dernières années, en réalité, son retour n’a fait que la remettre dans ce même bain. Celui qu’elle pensait voir disparaître au fur et à mesure des semaines qu’elle se tenait loin de Brisbane. Elle a toujours été cette nana qui rebondit, habituellement. Celle, qui ne se laisse jamais aller bien longtemps, préférant ne jamais regarder en arrière. Mais pas cette fois, visiblement. Alors quand ses yeux se sont posés sur ce questionnaire et sur cette chance (ou pas) de pouvoir revivre éventuellement ce genre d’attache et de sentiment, elle n’a pas hésité bien longtemps. Mais elle ne sait pas bien ce qu’elle attend finalement de tout ça, pour autant, elle refuse l’idée d’abandonner si vite. Elle refuse de se retrouver piéger dans ses sentiments pour l’Italien et elle compte bien, le faire sortir de son esprit, une bonne fois pour toute. Car si, elle joue l’indifférente pour les rares occasions qui se présente à elle, devant lui, et si elle arrive à berner quiconque, qui le lui demande – elle sait bien qu’à elle, elle ne peut pas agir de la sorte, et continuer de se mentir encore bien longtemps. Le week-end qui arrive, et un jour de repos bien mérité, parce que sa soirée est déjà bien encadrée : elle fait confiance aux organisateurs, et en prime, elle qui adore le cinéma mais qui n’y va sans doute pas suffisamment – rien qu’en cela, elle a déjà hâte. Arrivant devant le Twelve, elle se remet en même temps qu’elle marche en direction d’une caisse, les cheveux en arrière. On lui indique son numéro de salle et de place, et elle en profite pour se chercher un jus de fruit et du pop-corn. Parce que l’un ne va pas sans l’autre, selon elle. Et parce qu’elle meurt d’envie d’en remanger, ça fait si longtemps qu’elle ne s’est pas octroyé une soirée comme celle-là. Sans doute bien trop en avance, elle aperçoit déjà quelques personnes arrivées. Certains seuls, d’autres en groupe. Et elle se demande parfois, si son match fait partie d’un groupe de personne. Et assez étrangement, ça lui plait. D’être dans cette excitation, elle qui pourtant n’a jamais aimé ne pas maîtriser sa vie. Elle comptait bien laisser faire les choses, pour ne rien regretter.

Désormais installée sur son siège, son sac à main sur le siège d’à côté, elle se permet de voyager dans la salle de son regard. Une salle bizarrement toute vide. Elle pensait que ce film justement, attirerait n’importe qui, qui recherche l’amour, non ? Mais quand l’écran s’allume pour laisser place aux panneaux publicitaires et aux bandes annonces, toujours personne qui se manifeste sur le siège à côté du sien. Loin de l’affoler, elle ne comptait pas bouger de son siège avant d’avoir vu le film, mais commençait à trouver le temps long. Elle aurait pensé justement que ce temps-là leur aurait permis une première approche. Peut-être auront-ils tout le loisir plus tard de faire connaissance, sans se soucier qu’en réalité, son match ne viendra certainement jamais.

Alors que le film est déjà presque à la moitié, Adèle est absorbée par l’histoire d’amour et par ce type qui a bien des difficultés à trouver son âme sœur – elle a presque l’impression de pouvoir se retrouver dans ce personnage fictif. Peut-être que cela lui donnera des envies et des idées, pour elle aussi, de partir à la rencontre de la sienne. Elle n’avait pas vu le garçon qui s’approchait, et en arrivant juste au-dessus d’elle, il la fit sursauter, « pardon, hum.. c'est pas la séance pour Her, hein ? » Elle tourne son visage vers lui et tente avec l’aide de la lumière du film de percevoir les traits de son visage. Elle se demande bien ce qu’il veut, parce qu’il semble évident que ce n’est pas un film de science-fiction, mais plutôt quelque chose comme un film à l’eau de rose : et c’est d’ailleurs surprenant de voir un garçon venir tout seul regarder ce genre de film. Pas même son cousin Will, ne veut l’accompagner pour voir les films d'amour, en principe. Elle cherche si il y a quelqu’un d’autre dans la salle, quelqu’un d’autre qui pourrait expliquer sa présence dans la salle : comme une petite sœur ou une chérie. Mais visiblement la salle est déserte : et ils sont seulement les deux êtres vivants de cette terre à avoir eu l’idée de venir regarder un film romantique, à deux jours de la saint valentin. Elle devait se rendre à l’évidence : son match ne viendra plus, désormais. « Non, » qu’elle confirme avant de poursuivre, « on regarde Love, Simon. » Et autrement dit, le gars qui recherche sa moitié, c’est Simon. « Je m'étais inscrit pour Her mais j'ai pas l'impression que ce soit le bon film, ou alors il a vachement rajeuni l'acteur principal. » Et ça la fait rire la Shephard. Non, elle devrait pas, surtout qu’elle se fout pas de lui. Mais c’est simplement sa remarque qu’elle ne peut s’empêcher de rire. Alors qu’il y a certainement rien de drôle, sûrement que lui, les histoires d’amour, il doit bien s’en foutre ! « Je crois que c’est dans la pièce d’à côté. » En tout cas, ça lui dit quelque chose, de nom, « c’est pas un film de science-fiction, Her ? » Qu’elle demande, sans savoir pourquoi elle chuchote alors qu’il pourrait déranger personne : puisqu’ils sont que deux dans la salle de cinéma. Peut-être une question de respect, ou d’habitude. « Bon. C'est un peu tard pour changer maintenant de toute façon. » Elle hausse les épaules, tout en tournant son regard sur l’écran. Alors qu’il reste debout, comme si il osait à peine respirer. « Y'a personne dans la salle alors.. je peux peut-être m'assoir à côté de toi ? » Elle obtempère d’un signe de tête positif, en retirant son sac à main du siège pour le pousser sur le siège à l'opposé de lui. « C’est dommage, c’est bientôt la fin. » Elle pioche dans son paquet de pop-corn, déjà bien moins remplie que quand elle est rentrée : sûrement pas une bonne idée : elle ne sait pas vraiment ce qu’on leur prépare pour la suite, « je me disais que c’était pas normal de voir un mec dans ce genre de film, mais j’comprends mieux maintenant, » même plus que ça : tout s’explique. Il n’est pas vraiment là de son plein gré, même si elle suppose qu’il y a pire film : vu qu’il reste au final. Il aurait très bien pu partir, et la laisser toute seule devant le film. « J’espère que t’es pas trop déçu… » Par le film. Et de s’être planté. « Au fait, moi c'est Adèle. » Avec tout ça, elle avait failli ne pas se présenter.
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Message(#)(caele #1) if this was a movie EmptyDim 19 Mar - 16:51


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Il y a ce petit quelque chose dans l'air qui lui indique que ce n'est encore pas son jour, malgré toute la bonne volonté que le garçon peut y mettre et cette initiative dont sa meilleure amie pourrait être fière. Il se souvient que Maisie lui reprochait d'attendre que l'amour vienne à lui sans jamais provoquer le destin, elle lui avait même conseillé de tenter sa chance sur Tinder avant de lui soumettre l'idée des rencards arrangés pour le pousser hors de sa zone de confort mais force est de constater qu'aujourd'hui, Carl s'en extirpe très bien tout seul. Elle n'a même pas eu à lui forcer la main pour ce speed dating auquel il s'est lui-même inscrit, avec quel résultat à l’arrivée il ne sait juste pas encore mais si les choses ne s'avèrent finalement pas faites pour lui le bonhomme pourra au moins se dire qu'il a essayé, pour une fois. Essayé de voir plus loin que cette friendzone dont il reste éternellement prisonnier, et essayé de créer sa propre chance au lieu de rester cette année encore dans sa chambre en se répétant que la Saint-Valentin n’est pas une fête pour lui. Cette journée aurait donc pu s'ouvrir sur une note encourageante si Carl n'avait pas encore trouvé le moyen de faire les choses de travers en optant pour la mauvaise salle et, par extension, le mauvais film. C'est ce que lui confirme bien vite cette jeune femme se trouvant parmi les seuls spectateurs autour de lui, qu'il n'avait d'ailleurs pas l’intention de faire sursauter. « Non, on regarde Love, Simon. » Et dès ses premiers mots Carl se sent bête, cette réponse le confortant au moins pour de bon dans l’idée de ne pas avoir poussé la bonne porte et du fait que le film qu'il pensait initialement voir n'est sûrement pas celui figurant à l'écran. « Je crois que c’est dans la pièce d’à côté. » Ses craintes en sont alors confirmées elles aussi car ce n'est pas seulement une erreur de salle, c'est également un rendez-vous que le garçon a potentiellement manqué en posant à une demoiselle le tout premier lapin de sa vie – cocasse, quand n'importe qui aurait pu s'attendre à ce que les choses s'engagent dans l'autre sens. « C’est pas un film de science-fiction, Her ? » Elle ne fait pas erreur en le supposant comme en témoigne le hochement de tête que Carl lui adresse. « Si si, c'est le genre de film que je préfère. Et puis l'histoire me plaisait bien, je la trouvais originale. » N'est-ce pas plutôt parce qu'il s'est reconnu dans le côté solitaire et romantique du personnage principal ? Carl n'a vu qu'une bande annonce mais de toute évidence, il ne lui en fallait pas plus pour s'identifier à l'histoire. Celle de Simon est pour le coup très différente mais elle n'est pas pour autant dépourvue d'intérêt à ses yeux, et quitte à l'avoir suivie jusque là Carl se dit qu'il ne perdrait rien à terminer ce qu'il a commencé. « C’est dommage, c’est bientôt la fin. » Oui, mais cette jeune femme semble disposée à l'accueillir à ses côtés et c’est une autre très bonne raison de rester à ses yeux.

Il prend place sur le siège que celle-ci libère pour lui et la gratifie en retour d'un sourire car enfin, le garçon se sent un peu moins seul. « Je me disais que c’était pas normal de voir un mec dans ce genre de film, mais j’comprends mieux maintenant. » Il n'est pas là où il était censé être, c'est vrai, mais Carl n'a de toute façon jamais coché la moindre case en terme de normalité. « Oh j'ai rien contre les films romantiques, c'est juste que.. » Ces films ne sont bons qu'à lui rappeler la misère de sa propre vie amoureuse alors quand il daigne passer les portes d'une salle obscure c'est généralement pour s'évader loin, très loin d'un monde où son cœur finit inlassablement brisé. « Ça me déprime facilement, même quand ça finit bien. » il précise tandis que les fins heureuses sont aussi une sorte de rappel dont Carl se passerait bien, à savoir qu'heureux lui ne le sera possiblement jamais. Her était pourtant classé dans la catégorie des films à romance mais il fallait faire un choix parmi les six proposés, il n'a donc pas vraiment hésité. « J’espère que t’es pas trop déçu… » Il remue cette fois la tête avec énergie, comme s'il ne voulait surtout pas que l'on puisse croire qu'il s'inflige quoi que ce soit ici. « Oh, non ! C'est vrai que c'est différent de ce que je m'attendais à voir mais c'est pas une mauvaise surprise. » Surprenante cette journée promettait de l'être dès le départ alors Carl envisage désormais de se laisser porter sans plus rien anticiper – car à quoi bon, si rien n'est jamais voué à se passer comme il l'avait prévu. « Je verrai Her une autre fois, c'est pas grave. » il reprend dans un haussement d'épaules et un nouveau sourire, plongeant ensuite sa main dans un pop-corn qu'il pense être le sien avant de réaliser que pour ça aussi, il arrive à se tromper. « Oh euh, pardon. » C'est terriblement gêné que Carl retire sa main, espérant que la jeune femme ne regrettera pas de lui avoir fait une place auprès d’elle après ça. « J'ai les mains propres. » se sent-il même forcé d'ajouter, plus crispé que jamais pendant que sa voisine de siège semble surtout disposée à engager les présentations qui s'imposent. « Au fait, moi c'est Adèle. » Adèle donc, un joli prénom que le garçon enregistre avec précaution. « Et moi Carl. » Ainsi elle peut également mettre un nom sur ce garçon maladroit et nerveux assis à côté d'elle alors que Carl, lui, ne sait déjà plus où se mettre. Ses yeux naviguent entre l'écran et Adèle, désireux de poursuivre cette conversation mais redoutant avant tout de ruiner ce moment par sa simple présence. « Je veux pas t'embêter pendant ton film alors.. on parlera après, si tu veux. » il propose en chuchotant, pas vraiment certain qu'elle sera encore partante pour dialoguer avec lui ensuite mais pour ça comme pour le reste, il peut bien tenter.

Ce n'est qu'une fois la séance terminée et les lumières rallumées qu'il retrouve la parole, amorçant des pas hésitants à travers la salle tout en emboitant le pas à Adèle dont il ne semble plus vouloir se détacher pour l'heure. Le duo rejoint le hall du cinéma aménagé pour l'évènement et tandis que ses yeux parcourent ce qui les entoure, Carl ressent le besoin de partager avec elle son impression à chaud. « C'était cool ! Je suis content que Simon ait trouvé l'amour même si j'ai vraiment cru qu'on aurait pas de fin heureuse. » Jusqu'au bout Carl en aura douté en raison d'un dénouement quelque peu inespéré et même s'il n'osera jamais le dire, lui aussi se prend maintenant à rêver d'un baiser au sommet d'une grande roue. « Tu connaissais déjà le film ou c’était aussi la première fois que tu le voyais ? » il questionne en avançant lentement à travers le hall, découvrant au même instant que certains binômes sont déjà attablés et se demandant aussitôt ce qui va advenir du leur. Car binôme officiel ou non, Carl ne s'imagine désormais plus entreprendre la suite avec quelqu'un d'autre. « Hum, dis.. tu participes bien au speed dating toi aussi ? » C'est la première chose dont il veut s'assurer, il n'en doute à vrai dire pas tellement à partir du moment où Adèle se trouvait dans une salle privatisée tout comme lui mais c'est une garantie que Carl préfère avoir pour éviter toute méprise. « Parce que je me disais qu'on pourrait prendre une table ensemble tu vois, pour jouer le jeu. » Comme le font actuellement tous les autres, occupés pour la plupart à faire connaissance autour d'un chaleureux buffet prouvant bien que le Twelve n'a pas fait les choses à moitié. « Je sais que je suis pas forcément le garçon que t'attendais mais ce serait dommage de pas aller au bout, non ? » Il comprendrait qu'Adèle soit déçue et que la publicité de l'évènement lui paraisse même mensongère, mais tout porte à croire que leur match respectif ne viendra plus à présent – à moins qu'ils aient été associés l'un à l'autre sans le savoir malgré un choix de séance différent, une possibilité à laquelle Carl est encore très loin de penser. « Ma meilleure amie travaille ici en plus alors tu peux être sûre qu'elle me demandera un résumé détaillé ensuite, je voudrais pas la décevoir. » Le sourire qu'il lui offre est aussi honnête que ses paroles, quand bien même son amitié avec Maisie lui sert également d'excuse pour ne pas se retrouver seul. Cette dernière cherchera forcément à savoir comment les choses se seront passées et Carl aimerait pour une fois pouvoir lui dire qu'il n'a pas tout gâché.

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Message(#)(caele #1) if this was a movie EmptyLun 20 Mar - 13:10

(caele #1) if this was a movie 499508d73ee6522d760f7c8deba05ba856355c87(caele #1) if this was a movie RrgwNwMi_o
 « if this was a movie »  (caele #1) if this was a movie 873483867  carl flanagan & adèle shephard.


Est-il possible qu’il soit arrivé un truc de grave à son possible match, l’empêchant par la même occasion d’assister au film, et à leur rencontre ? Est-il possible qu’il soit venu, et est fait demi-tour devant la salle de cinéma, ou pire encore, qu’elle ne l’est pas vu faire, bien trop absorbée par regarder devant elle ? Tout est à envisager, et pour autant, Adèle ne se morfond pas vraiment dans ses excuses-là, préférant se fier à son instinct et au hasard. Il a souvent bien fait les choses selon elle, et elle n’a jamais réellement dû forcer le destin jusqu’à aujourd’hui, pour rencontrer de nouvelles personnes. Elle n’est pas toujours tombé sur des gens corrects, où la lassitude ne finit pas par prendre le dessus, mais elle veut croire à sa bonne fée, et ainsi, elle n’est pas vraiment perturbée quand le film commence, de se retrouver avec pour seul partenaire de salle, un garçon dont elle aperçoit à peine les formes à cause de la noirceur de la salle et de sa distance. Il ne lui vient même pas en tête, que peut-être, il pourrait être un possible match ou non. Mais, surprise, elle tourne son regard derrière elle, quand elle entend une voix – celle du garçon, qui était assis au loin encore quelques secondes auparavant. Mais d’une nature chaleureuse, et accueillante, Adèle finit par lui sourire, et répondre à sa question assez naturellement. Il ne semble pas avoir une grande confiance en lui, c’est du moins ce qu’elle peut remarquer assez rapidement. Il semble hésité, et ses pas se font si discrets qu’elle ne l’a même pas entendu venir jusqu’à elle. « Si si, c'est le genre de film que je préfère. Et puis l'histoire me plaisait bien, je la trouvais originale. » Elle trouve que c’est dommage pour lui, de ne pas pouvoir voir le film qu’il aurait voulu, et elle s’imagine que si elle, elle aurait été obligé de regarder un film de science-fiction qu’une histoire d’amour, ça ne l’aurait pas bien emballée. Il y a de quoi, qu’il se souvienne de ce speed dating. Mais peut-être que dans quelques temps, ils en rigoleront. « Je sais même pas de quoi ça parle exactement. » Qu’elle confesse au jeune homme, en souriant légèrement sans réellement savoir si il pouvait bien détailler les formes de son visage. L’écran leur permettait à peine d’entrevoir les formes l’un de l’autre, mais ils auront sans doute l’occasion de se détailler quand les lumières reviendront. « Oh j'ai rien contre les films romantiques, c'est juste que.. Il débute, tout en s’installant sur le siège à côté de celui de la Shephard, avant de poursuivre, ça me déprime facilement, même quand ça finit bien. » Et elle lâche un sourire. « Moi au contraire, ça me fait rêver, » qu’elle lâche, sans savoir si il ne va pas trouver ça bête. S’identifier au rôle principal, ça peut parfois être idiot, mais elle aime bien s’évader, parfois même elle se dit, qu’il y a pire situation que la sienne. « Mais j’comprends, on aimerait tous que ça finisse comme dans les films. » Les happy end et tout ça. Elle s’empresse de lui demander si il n’est pas trop déçu du film et de cette situation. Si ses yeux sont posés sur l’écran, son oreille reste attentive au jeune homme, « oh, non ! C'est vrai que c'est différent de ce que je m'attendais à voir mais c'est pas une mauvaise surprise. » Il semble bien prendre la chose et ça la fait sourire davantage. « Je verrai Her une autre fois, c'est pas grave. » Et elle espère pour lui que cette fois sera la bonne, « ça te donnera une nouvelle occasion de te rendre au cinéma. » C’est que finalement, il est malin. Elle reporte un instant son regard sur l’écran et voit Simon qui a bien du mal à faire face aux femmes. Il hésite lui aussi, il ne trouve pas son bonheur. Mais d’un point de vu extérieur – et en tout cas, celui d’Adèle, ça se voit comme un nez en pleine figure de savoir pour laquelle, il craque. Mais elle se retient bien de faire tout commentaire, elle sait que certaines personnes déteste ça, quand on parle en pleine séance – son cousin le premier, ça le rend fou à chaque fois que Adèle souhaite commenter une action ou une parole. Ce qui évidemment la fait rire. Et elle en profite davantage. « Oh euh, pardon, elle venait tout juste de retirer sa main dans son pot de popcorn quand elle le sent bouger et qu’elle entend les frétillement à l’intérieur. Elle baisse un peu son regard et Carl pivote son regard au même moment, qu’il récupère sa main. J'ai les mains propres. » Qu’il se force à dire, alors que sur le ton de la plaisanterie, elle ne peut s’empêcher de lui faire remarquer, « tu sais qu’il y en a qui sont morts pour m’avoir piqué dans mon plat ? » Et la tête de Carl qui reste perplexe, presque gêné, la fait rire et elle lui donne un coup d’épaule amicale, avant de poursuivre, en se penchant un peu vers lui, « non mais j’rigole, » bon elle espère qu’il le savait déjà, sans même qu’elle n’est besoin de le préciser. Elle se voit néanmoins dans l’obligation de le lui signaler, ne voulant pas finir chez les flics. Il manquerait plus qu’il la prenne au sérieux, et qu’à son tour, il se tire de la salle sans avoir vu la fin du film. « Et moi Carl. Je veux pas t'embêter pendant ton film alors.. on parlera après, si tu veux. » Elle hoche la tête. Elle a tendance à être un peu trop pipelette, fallait croire et du genre vraiment très sociable.

Le film qui se termine, et la salle qui s’allume, Adèle rassemble son sac et sa veste avant de sortir de l’allée, le pas qui est emboité par Carl, dont elle a commencé à peine à faire connaissance avec lui, quelques instants auparavant. Elle aperçoit qu’il manque un peu d’assurance en lui, il semble vouloir se faire tout petit mais malgré tout, il accepte de se confier un peu, de parler un peu. Et du film, il semble même assez satisfait de s’être trompé de salle, finalement. « C'était cool ! Je suis content que Simon ait trouvé l'amour même si j'ai vraiment cru qu'on aurait pas de fin heureuse. » Elle réfléchit un instant, tentant à son tour de se souvenir quel est le dernier film qu’elle est pu voir au cinéma avec une fin sans un dénouement positif. « Dans ce genre de film, on se demande toujours comment ils font pour ne rien voir. » Ca la fait rire, mais ce qui semble assez étrange, c’est qu’elle a peut-être l’impression que dans la vraie vie, c’est aussi un peu comme ça. Peut-être. Peut-être que si ils seraient un peu plus spectateurs il pourrait entrevoir d’autres possibilités, et finalement s’en accommoder, elle n’en sait rien. Adèle laisse son regard se poser sur la grande salle, le hall par définition, où déjà tous les attends. Ils doivent même avoir une chaise et une table pour eux, enfin elle imagine, à en voir déjà toute ses personnes autour de leurs tables. « Tu connaissais déjà le film ou c’était aussi la première fois que tu le voyais ? » Finalement, elle détourne ses yeux sur Carl, « la première fois, j’avoue ne pas être partisante de revoir les films déjà vu. Autant laisser place aux autres… » Qu’elle s’exclame, avant d‘avancer un peu de nouveau, elle ne cherchait même pas à savoir si il y avait un autre mec et une autre nana seuls, à une table. Peut-être que finalement, il était temps que chacun retournent à leur binôme, mais ça ne lui traversait même pas l’esprit. Non, elle chercherait bien plus une table avec deux chaises, de libre. « Tu crois qu’on aura encore de la place ? » Qu’elle lui demande, hésitante, à se trouver elle-même une place, « hum, dis.. tu participes bien au speed dating toi aussi ? » Elle répond positivement de la tête, « Je crois qu’oui, je crois bien avoir mon inscription, même si pas vraiment de cavalier, » elle hausse les épaules, c’était pas si grave finalement. Puisque Carl, était là. « Parce que je me disais qu'on pourrait prendre une table ensemble tu vois, pour jouer le jeu. » Ca la fait rire, de le voir si gêné, cherchant ses mots, c’est rare de voir quelqu’un si peu sûr de lui, en tout cas, elle en est pas habitué. « Je sais que je suis pas forcément le garçon que t'attendais mais ce serait dommage de pas aller au bout, non ? » Elle laisse rien transparaître, alors qu’il cherche à se sortir de cette situation, trouvant le prétexte de sa meilleure amie – qui est sans doute vrai d’ailleurs, mais qu’elle trouve mignonne. « Ma meilleure amie travaille ici en plus alors tu peux être sûre qu'elle me demandera un résumé détaillé ensuite, je voudrais pas la décevoir. » Elle cherche à le bisquer davantage, alors qu’il lui sourit pour faire passer la pilule davantage. Et même si elle ne lui dit pas réellement, elle ne comptait évidemment pas repartir sans déguster les petits fours et autres friandises, et certainement pas avec un autre que lui. Puisque le destin en avait finalement décidé, elle n’allait pas s’y opposé. « Si c’est pour te sortir du pétrin de ta meilleure amie, » qu’elle commence, « je dis ok. » Il peut respirer, mais ca la fait rire. Maintenant qu’ils ont passés le cap des présentations, du film, et qu’ils sont d’accord pour partagés quelques instants autour d’une table, il n’y a plus qu’à… « On va se trouver une table, si ça te dit ? » Elle demande, tout en posant son regard sur l’une d’elle, et finalement de voir un numéro. Et des prénoms. Elle jette un coup d’œil à Carl, se demandant alors si ils n’allaient pas être séparés, et finalement, « je te propose qu’on se cherche mutuellement nos places et si ça nous convient pas, on aura qu’à intervertir les numéros. » Quoi c’est pas possible ? C’est avec toute son innocence qu’elle propose cette alternative, parce que qui ne tente rien, n’a rien, n’est-ce pas ? Elle se dirige vers quelques tables vides, avant de finalement apercevoir son prénom et celui de… Carl, sur la même table. « Tu comprends quelque chose ? » Ou le destin avait réellement envie de se jouer d’eux, ou elle ne comprenait rien. « Je crois que tu vas devoir me supporter encore un peu. » Qu’elle souffle alors, avant de s’installer sur l’une des deux chaises, tandis que Carl se saisit de la seconde. « Va falloir m’en dire un peu plus sur toi. » Promis, elle partira pas en courant. Pas encore, du moins.
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Message(#)(caele #1) if this was a movie EmptyMer 29 Mar - 16:36


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Walking down the hall, The posters on the wall, We talk about how we hope, The film is good. Looking for the number On our ticket stubs, Finally we find it, You hold the door open. In the movie theater lights you look alright, Enough darkness to hide My feelings inside. As the credits start to roll, The movie's over. We wait a little bit longer To see if there's any scenes left, We're hoping for the best.
@ADÈLE SHEPHARD ☆ CARL FLANAGAN
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Carl croit dire adieu à son unique occasion de connaître un tête-à-tête avec une fille qu’il n’aurait pas payée lorsqu’il réalise son erreur, mais c’était avant que ses yeux se posent sur cette autre demoiselle aussi seule que lui et visiblement pas allergique à l’idée de l’avoir comme voisin de siège. Il n’est pas vraiment capable de distinguer les traits de son visage ni même de présumer son âge, mais sa voix a quelque chose de rassurant pour le garçon timide qu’il est. Rassurant, pourtant, ce moment ne l’est pas vraiment. Les choses ne suivent pas le déroulement qu’il s’était imaginé entre ce film qui n’est pas celui pour lequel il avait opté et cette compagnie qui n’est pas non plus celle qui lui a été assignée, mais Carl ne pourrait pas davantage sortir de sa zone de confort qu’en encaissant autant d’imprévus d’un coup. Et si l’univers désirait juste le tester ? Il était sûrement temps qu’il aille au devant de ce genre de nouveauté au lieu de rester planqué entre les quatre murs de sa chambre, et cette fête qui arrache tous les ans une grimace au garçon a au moins le mérite d’être originale, cette année. « Je sais même pas de quoi ça parle exactement. » Ce qui est sûrement bien normal si la science-fiction n’est pas son genre de prédiction comme à lui. « Je pourrais te le dire mais je suis sûr qu’internet te le résumerait bien mieux que moi. » Autant commencer par là et avouer qu’il ne se fait pas confiance pour parler d’un film qu’il n’a lui-même pas encore vu, persuadé qu’une bande annonce serait doublement plus efficace que lui pour en présenter l’histoire. Les films à l’eau de rose n’ont quant à eux pas vraiment sa préférence en raison du transfert que le garçon peut facilement effectuer entre l’écran et sa pauvre vie, de quoi lui miner le moral en un temps record d’autant plus s’ils viennent à mal finir. « Moi au contraire, ça me fait rêver. » Son regard se reporte sur la jeune femme tout en se demandant s’il n’aurait pas affaire à une grande romantique, peut-être même plus encore que lui. « Mais j’comprends, on aimerait tous que ça finisse comme dans les films. » Une fin heureuse en ce qui le concerne, Carl n’y croit plus depuis longtemps alors que sa vie a justement tout d’un très mauvais film. Si on l’écoute il n’y a déjà plus rien à faire dans son cas, un pessimisme effarant pour un garçon de tout juste vingt-trois ans. « Oui sauf.. les films d'horreur ! Ça j'avoue que c'est pas trop mon truc. » Son cœur n’est pas assez accroché pour qu’il puisse survivre à ce genre de visionnage alors à choisir, Carl préfère encore regarder dix films romantiques à la suite histoire de mourir de déprime plutôt que de peur. « ça te donnera une nouvelle occasion de te rendre au cinéma. » Il hoche doucement la tête, plutôt partant pour réitérer l’expérience même s’il suppose qu’il sera seul pour de vrai face à l’écran, la prochaine fois. « S'ils le repassent oui, carrément. » Carl se garde bien de préciser qu’il passe déjà le plus clair de son temps au Twelve collé aux basques de Maisie, en s’aventurant jusque là bien peu dans ces salles obscures où sa solitude serait la seule à lui tenir compagnie. C’est aussi ce qui le rend si nerveux aux côtés de cette jeune femme, cette proximité presque inédite pour lui s’accompagnant inévitablement de la crainte de tout faire de travers. Et cette main plongée par inadvertance dans le popcorn de sa voisine traduit à elle seule sa maladresse tandis qu’à cet instant, Carl aimerait se rendre minuscule. « Tu sais qu’il y en a qui sont morts pour m’avoir piqué dans mon plat ? » Son regard s’arrondit alors qu’il reste bouche bée face à ces paroles, son premier degré revenant au galop avant qu’il ne reçoive un léger coup d’épaule. « Non mais j’rigole. » Une blague, bien sûr, ça ne pouvait être que ça. Carl se fend d’un rire nerveux tout en se sentant bien bête d’être tombé dans le panneau. « Oh euh, d'accord haha. » Elle ne tue évidemment pas les gens qui ont le malheur de toucher à sa nourriture et quand il y pense, ça tombe plutôt sous le sens. « Je me disais bien aussi que t'avais pas l'air méchante. » qu’il souligne dans un fin sourire, désormais incapable de voir Adèle autrement que comme une fille gentille et accessible. Rigolote aussi, même si sa petite plaisanterie l'a un peu perturbé – un rien y parvient, d'un autre côté.

Le film lui a plu au point de lui faire oublier qu'il ne se trouvait pas dans la bonne salle et à présent, Carl n'est pas mécontent de pouvoir livrer son ressenti avec celle qui lui tenait jusqu'ici compagnie. Il n'a pas envie de penser que leurs chemins pourraient se séparer ici et refuse même de l'envisager avant de savoir ce qu'Adèle a prévu de son côté, se contentant pour l'heure de commenter l'heureux dénouement auquel Simon a eu droit. « Dans ce genre de film, on se demande toujours comment ils font pour ne rien voir. » C'est bien souvent le problème des histoires cousues de fil blanc mais ce n'est pas pour le déranger, Carl hoche alors la tête pendant que son regard et ses pensées s'égarent du côté d'Adèle. L'occasion pour lui de découvrir son visage en pleine lumière et d'en apprécier aussi les traits, quand bien même il ne le confierait jamais à personne d'autre que lui-même. « la première fois, j’avoue ne pas être partisante de revoir les films déjà vu. Autant laisser place aux autres… » Il ne voit pas non plus l'intérêt de se repasser sans cesse le même film et paierait encore moins pour ça, préférant comme elle s'ouvrir à un peu de nouveauté. « Je suis d'accord, et puis.. c'est pas du tout pareil de voir un film chez soi et au cinéma. C'est moins impressionnant sur grand écran si on connait déjà le film, enfin j'imagine. » Impressionnant n'est pas vraiment le meilleur terme pour définir Love, Simon mais il se comprend, tout en espérant qu'Adèle le comprendra elle aussi. Carl ne connaissait pas ce film avant d'en apercevoir le nom parmi les six choix de séance et c'est justement en songeant au speed-dating que le garçon remarque les autres participants installés tout autour d'eux. « Tu crois qu’on aura encore de la place ? » Avant même de lui poser la question, Carl en déduit qu'elle s'y est inscrite elle aussi car elle ne se soucierait sans doute pas d'avoir une place si ce n'était pas le cas. Son regard balaie l'endroit à défaut de lui fournir une réponse, incapable pour l'heure de présumer s'ils auront eux aussi de quoi s'attabler alors que la logique voudrait qu'il y ait autant de tables que de binômes formés. « Je crois qu’oui, je crois bien avoir mon inscription, même si pas vraiment de cavalier. » Et c'est bien là que les choses semblent se corser : ils n'ont officiellement pas trouvé leur moitié, Carl en tout cas pense encore au fait que la sienne ait pu rejoindre la séance pour Her comme prévu et cette pensée suffit à l'inquiéter. « J'ai pas de cavalière non plus mais.. j'espère surtout que personne m'attendait dans l'autre salle quoi, sinon t'imagines. » Il détesterait se retrouver dans le rôle de celui qui abandonne l'autre alors que toute sa vie, il a été celui que l'on avait tendance à abandonner. Sa cavalière, si elle existe, a sûrement trouvé son bonheur auprès d'un autre alors puisqu'ils semblent tous deux voués à se retrouver seuls, Carl se demande s'il ne pourrait pas considérer Adèle comme sa nouvelle partenaire. Il se doute que cette solution n'a rien d'idéal alors qu'il doit être le garçon le moins intéressant par ici mais n'est-ce pas toujours mieux que de faire table à part ? Dans le fond, Carl a aussi bien envie de voir ce que cette rencontre peut encore lui apporter mais c'est évidemment plus facile de se cacher derrière l'argument de Maisie, supposée venir aux nouvelles une fois l'évènement terminé. « Si c’est pour te sortir du pétrin de ta meilleure amie, je dis ok. » Secrètement, il espère que ce n'est pas la seule raison la poussant à accepter. « On va se trouver une table, si ça te dit ? » C'est le mieux qu'ils puissent faire à présent et il n'en faut pas plus à Carl pour approuver tout en laissant à nouveau ses yeux vagabonder tout autour. « Oui allons voir ça. » Ce qu'ils peuvent déjà voir, en l'occurrence, ce sont ces numéros et ces noms figurant sur chaque table sans parvenir encore à repérer les leurs. « Je te propose qu’on se cherche mutuellement nos places et si ça nous convient pas, on aura qu’à intervertir les numéros. » Il acquiesce de la tête sans même se demander si ce qu'Adèle suggère est réalisable avant de partir à la recherche de son nom, craignant déjà de se retrouver face à un siège vide pour le restant de la soirée.

Et finalement, ce sont bien leurs deux noms qui figurent sur une table devant eux comme si... non, à vrai dire Carl est encore bien incapable d'en tirer la moindre conclusion alors que l'évidence est pourtant là, juste devant ses yeux. « Tu comprends quelque chose ? » « Pas vraiment non. » il répond aussitôt, la confusion se lisant sans mal dans son regard avant qu'enfin, les choses lui apparaissent sous un jour bien plus clair. « Euh. » Son erreur de salle ne l'a peut-être pas condamné à abandonner son binôme tout compte fait car d'après les éléments figurant sous leur nez, il y a toutes les chances du monde qu'Adèle soit son match depuis le début. C'est bien ce que ces étiquettes ont l'air de prouver et vues sous cet angle, les choses lui semblent plutôt plaisantes. « On est ensemble alors ? Pour de vrai ? » Il aime autant le dire que le penser et ne peut s'empêcher de sourire en exposant cette idée. « Je crois que tu vas devoir me supporter encore un peu. » Oh, l'inverse est sûrement bien plus vrai car il n'a aucun mal à croire qu'il est celui que l'on doit supporter dans l'histoire, pour avoir été un boulet à la cheville de bon nombre de personnes jusqu'ici. « C'est pas une mauvaise chose tu sais, je suis même plutôt content. » Son sourire se charge de toute façon de le trahir alors qu'au fond de lui, Carl a aussi un peu de peine pour elle en réalisant le cadeau qu'il n'est vraiment pas. Elle méritait mieux, personne ne pourra lui enlever ça de la tête. Désormais installés l'un en face de l'autre, son regard parcourt la table à défaut de parvenir à soutenir celui d'Adèle plus de quelques secondes. « Va falloir m’en dire un peu plus sur toi. » Outch. Cet exercice-là, Carl le craint beaucoup car parler de lui n'a jamais été ce qu'il faisait de mieux. C'est pourtant bien lui qui avait proposé de faire connaissance après le film, une étape indispensable dans tout speed-dating et à laquelle il va de toute évidence devoir se coller le premier. « Mon âge par exemple ? » il questionne, décidément pas très habile au jeu des présentations. « J'ai vingt-trois ans et hum.. je suis pas du tout né ici, je viens d'Irlande moi à l'origine. T'es de Brisbane toi ? » Peut-être qu'elle l'avait deviné à son très léger accent ou peut-être pas, Carl a après tout déjà entendu qu'il avait l'air de tout sauf d'un irlandais – la faute aux clichés bien connus voulant que la plupart soient roux, sans doute. « Et sinon.. c'est pas vraiment la première rencontre à l’aveugle que je fais, je m'étais déjà inscrit à Noël pour un échange de cadeaux mais c'était pas pour.. » Baissant subitement les yeux et sentant ses joues s'empourprer, Carl ajoute « Trouver l'amour. » d'une toute petite voix. C'est donc bien sa première rencontre arrangée à ambition amoureuse et comme elle peut l'entendre, reconnaître ce qui l'amène n'a rien d'évident pour lui. « Désolé si je parais pas très à l'aise, c'est pas du tout toi le problème mais plutôt mon.. manque d'expérience, face à une fille je veux dire. » Et encore, Carl ne détaille pas son historique sentimental équivalant à zéro tant qu'il peut encore contourner cette réalité. Il devra y venir pourtant, le garçon le sait bien mais en attendant… « J’aimerais bien que tu me parles de toi aussi. » il complète dans un sourire en retrouvant son regard, trahi par la curiosité de ce dernier comme de sa voix.


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Message(#)(caele #1) if this was a movie EmptyDim 2 Avr - 10:45

(caele #1) if this was a movie 499508d73ee6522d760f7c8deba05ba856355c87(caele #1) if this was a movie RrgwNwMi_o
 « if this was a movie »  (caele #1) if this was a movie 873483867  carl flanagan & adèle shephard.


Inconsciemment, Adèle se rend bien compte qu’ils ont déjà un peu commencé à se connaître sans attendre le vrai rendez-vous officiel, assis derrière une table. Ils n’attendent pas officiellement le fameux tête à tête qui pourrait soit les emmener à se revoir, soit à se dire au revoir. Ce genre de truc qui peut parfois être gênant et même pour la Shephard, qui est néanmoins d’une nature joviale, souriante et naturellement posée. Elle a la conversation facile, et il est certain que pour qu’elle se taise, il faudra le lui demander aussi explicitement, car elle ne supporte pas le silence. De ses anciennes relations, ça en a rendu fou certains, qui se demandaient bien pourquoi elle parlait autant, pourquoi elle comblait autant ce silence, qui s’avère pourtant bien pratique parfois. Mais elle a toujours été beaucoup dans la fusion de l’échange Adèle. Elle trouve toujours un petit mot, une petite phrase pour arracher un sourire à son interlocuteur, ou pour détendre l’atmosphère – ce qui lui rend bien service dans son job. Elle arrive à amadouer même les plus réfractaires. Les plus méfiants, et elle a cette envie de toujours bien faire, curieuse de nature, elle ne reste jamais bien longtemps sur un échec. C’est ce qui fait sa force, on lui a déjà dit. « Je pourrais te le dire mais je suis sûr qu’internet te le résumerait bien mieux que moi. » Elle hausse les épaules, en jetant par-dessus son épaule, un regard furtif envers son interlocuteur depuis quelques minutes. « J’aimais bien le principe que ce soit avec tes mots, pourtant. » Une moue sur le visage, un peu déçue c’est vrai mais très certainement qu’elle aura déjà oublié en sortant de cette salle, qu’elle devrait se rendre sur internet pour chercher le fameux résumé. Elle avait surtout besoin de voir les étoiles dans ses yeux, qu’elle ne retrouverait dans aucun résumé de journaliste ou de rédacteur. « J’aime pas trop écouté les autres, je préfère me faire mon propre avis toute seule. » Et ça en vaut pour tout, d’où sa malchance en amour, d’ailleurs. Si elle écoutait son aîné, elle n’aurait jamais eu une seule relation avec un homme, et n’aurait jamais pris aucun risque par amour. Pourtant, c’est en général à 100% qu’elle soutient ceux qui partagent sa vie. Si elle aurait écouté son frère, elle ne serait probablement pas là ce soir, qualifiant ses histoires comme idiotes et sans aucun succès probant pour Cody. « Oui sauf.. les films d'horreur ! Ça j'avoue que c'est pas trop mon truc. » Et elle ne peut s’empêcher d’être réaliste, « c’est pourtant le coup parfait pour un date tu ne trouves pas ? » Ca la fait sourire à y songer. Encore faudrait-il que ce soit pas l’homme qui termine dans les bras de la nana, par peur. Elle, les films d’horreurs ça ne la dérange pas vraiment, à condition qu’elle soit auprès de quelqu’un, elle se souvient que auprès de son petit frère, Ash, elle les regardait. Mais si elle joue la courageuse extérieurement, intérieurement c’est un peu différent. « S'ils le repassent oui, carrément. » Ca la fait sourire, « tu m’tiendras au courant ? » Elle demande avant de poursuivre sur le même ton, « je te montre mon genre de film, à toi la prochaine fois… » Elle ne lui ferme pas la porte sans même le connaître. Parce que pour Adèle, ça pourrait bien aussi se transformer en amitié, tout ça. Elle n’en sait rien, mais le feeling semble plutôt bien passer, ou peut-être que c’est parce qu’il fait sombre, mais qu’une fois, la réalité rattrapée, les choses seront différentes ? Elle reporte son attention sur l’écran, et elle sent quelque chose dans son paquet de pop-corn, et nulle doute qu’il la regarde avec des billes à la place des yeux, ce qui la fait sourire. « Oh euh, d'accord haha. il avait réellement cru qu’elle était sérieuse ? Après tout, il ne la connaissait pas suffisamment pour savoir quel genre de femme, elle était Adèle. Je me disais bien aussi que t'avais pas l'air méchante. » Ca se voyait sans doute sur son regard, sur son visage, qu’il n’y a pas un brin de méchanceté dans son regard. Pourtant, elle n’est pas du genre à accepter qu’on fasse du mal à ceux qu’elle aime, et sait se montrer en réelle protectrice. Mais ce visage-là, Carl n’a aucune raison de le voir, puisqu’il semble lui-même faire partie de ceux qui veulent du bien aux autres, et pas de ceux qui cherchent les problèmes. « On a un point commun, je me trompe ? » Qu’elle demande, à voix plus basse comme si elle serait capable de déranger d’autres personnes, et finalement ça la fait sourire.

A peine le temps de sortir de la salle obscure du cinéma, que déjà ils ont le besoin imminent de faire part de leur impression, et ça fait sourire la brune, qui ne cache pas sa surprise de le voir apprécier ce film, tout autant qu’elle. Il ne semble pas déçu de pas avoir vu le sien, et qui sait, elle garde en tête que peut-être ils auront l’occasion de voir celui de Carl, un jour. Elle ne sait pas bien si en se dirigeant vers la grande salle, en direction des petites tables, si elle n’est pas un peu triste de savoir qu’elle allait peut-être devoir le quitter, se séparer de lui pour découvrir celui qui aurait dû partager la séance avec elle. Mais il n’était pas là, et son remplaçant a su éveiller la curiosité de la Shephard. Au point, qu’il est évident que si elle pouvait choisir, elle resterait auprès de Carl. Qui semble sympathique, un tantinet pas sûr de lui, mais ça ne lui pose pas de réel souci. Elle ne juge pas que sur ses attraits, et préfère le découvrir avant de se faire sa propre opinion. « Je suis d'accord, et puis.. c'est pas du tout pareil de voir un film chez soi et au cinéma. C'est moins impressionnant sur grand écran si on connait déjà le film, enfin j'imagine. » Elle grimace, elle déteste voir les films chez elle, sur un petit écran. « Tu vas rire, mais je ne suis pas de celle qui reste planté devant une télévision chez moi. » Adèle est tout sauf télé. Elle préfère encore aller faire du sport, jouer à un jeu de société, sortir dans les rues ou au bord de la plage pour se promener. Elle a une vie si remplie, elle ne s’ennuie jamais, c’est bien la raison qui la pousse à poursuivre ses diverses associations. Le cinéma est donc le seul endroit où elle accepte de regarder l’écran. Ils avancent doucement vers les tables, déjà le cœur serré à l’idée de devoir le confier à une autre qu’elle. Se promettant si tel est le cas, de venir le voir à la fin pour lui demander comment ça c’est passé, au même titre que sa meilleure amie – le motif qui a poussé Adèle quelques secondes auparavant à le suivre jusque-là. Motif qu’il n’aurait en réalité pas eu besoin de lui demander, qu’elle l’aurait fait, naturellement. « J'ai pas de cavalière non plus mais.. j'espère surtout que personne m'attendait dans l'autre salle quoi, sinon t'imagines. » Et cette image la fait sourire, elle revoit bien un adolescent le sous-entendre. « C’est pas le plus grave, tant pis pour elle si elle n’a pas choisie le bon film ! » Qu’elle lâche devant certainement l’air estomaqué de son nouveau cavalier. Elle hausse les épaules, pas des moindres touchée par la situation, malgré le malaise de Carl face à l’idée d’avoir peut-être rendu une femme triste. « Oui allons voir ça. » Mais il ne manquait évidemment pas de poursuivre l’aventure, auprès d‘Adèle. « Pas vraiment non. Euh… Ils se sont arrêtés devant une table après en avoir fait quelques-unes, et Addie ne s’attendait pas à ce que soit si facile. Elle était déjà en train de concocter un plan B pour ne pas avoir à lui dire au revoir dans l’immédiat. On est ensemble alors ? Pour de vrai ? » Elle détourne ses yeux entre Carl et l’étiquette portant leurs noms. Il semblerait que oui. « Pour de vrai, » elle confie avec douceur devant son enthousiasme et sûrement le besoin qu’elle confirme elle aussi. « C'est pas une mauvaise chose tu sais, je suis même plutôt content. » Qu’il rajoute, en s’installant sur la chaise en face de la sienne, et ça lui fait plaisir à Adèle. Ils semblent avoir plusieurs points communs et elle est déjà impatiente de savoir lesquelles. Parce que si il y a une chose à retenir de l’agent immobilière, c’est qu’elle n’est pas beaucoup patiente dans la vie. « Mon âge par exemple ? Qu’il demande, alors qu’elle se laisse tomber contre le dossier de la chaise, elle le regardait, sans une once de gêne, alors qu’il fait tout le le contraire, et ça la fait sourire. Il semble si peu sûr de lui, et si il avait déjà commencé à la connaître dans le noir, ou quand elle lui tournait le dos, dans le couloir ici, tout est différent. Ils sont en face à face et ça semble l’intimider. J'ai vingt-trois ans et hum.. je suis pas du tout né ici, je viens d'Irlande moi à l'origine. T'es de Brisbane toi ? » Elle répond oui de la tête sans le couper, oralement, elle voudrait qu’il continue encore un peu, « et sinon.. c'est pas vraiment la première rencontre à l’aveugle que je fais, je m'étais déjà inscrit à Noël pour un échange de cadeaux mais c'était pas pour.. Elle aussi, elle y avait été conviée, et elle était tombée sur Dani. Trouver l'amour. » Qu’il chuchote presque. « Désolé si je parais pas très à l'aise, c'est pas du tout toi le problème mais plutôt mon.. manque d'expérience, face à une fille je veux dire. » Elle l’avait deviné, sans être forcément un médium. Mais elle trouvait attachant de l’avouer aussi ouvertement. « J’aimerais bien que tu me parles de toi aussi. » On leur emmène deux verres de cocktail de bienvenue, et elle commence déjà à jouer avec. « Alors moi, je suis un peu plus âgée, j’ai vingt-six ans. » Carl ne s’en doute probablement pas, mais ce n’est pas forcément un point positif, pas qu’elle s’arrête sur l’âge, mais disons qu’elle aime les hommes un peu plus vieux, un peu plus matures, dans la trentaine, si on regarde un peu plus près ses anciennes relations – mais comme elle est de nouveau célibataire, le sont-il réellement, plus mature ? Elle ne s’arrête donc pas juste à son âge, d’autant plus que Carl semble plus mature que certains de cet âge-là. « Je suis agent immobilière, depuis presque deux ans maintenant, » le temps passe si vite, « et oui pour répondre à ton ancienne question, je viens de Brisbane, mais j’en suis partie, puis revenue. » Le Mexique, un endroit qu’elle aime se rendre secrètement, pour de l’humanitaire, mais en réalité, elle est profondément attaché à ce pays aussi. « Et un peu la même chose, je recherche une relation simple, pour une fois. Celle qui ne fait pas ou peu souffrir. » Mais qu’on se le dise, ce n’est pas vraiment ce dont elle a l’habitude, elle a suffisamment souffert pour savoir en tout cas, ce qu’elle ne désire plus. « Et sinon mes deux passions me prennent beaucoup de temps, je suis notamment bénévole au refuge animalier depuis… » Elle cherche la date exacte, en réalité c’est depuis ses seize ans, « beaucoup trop d’années maintenant pour que je m’en souvienne. » Les animaux c’est réellement toute sa vie, « et depuis peu, la photographie, je sais pas trop d’où ça vient ça… » Elle aimait tant se retrouver devant l’objectif que se retrouver derrière, semble un peu bizarre. Mais son attachement pour les bébés est si réelle qu’elle s’épanouit dans cela. « Et les tiennes de passion ? » Elle boit quelques gorgés du cocktail après avoir levé son verre en direction de Carl.
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Message(#)(caele #1) if this was a movie EmptyLun 10 Avr - 14:24


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@ADÈLE SHEPHARD ☆ CARL FLANAGAN
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Il recommence, Carl. Sa tendance à se déprécier et à douter de lui ne tarde pas à ressortir dans cette salle obscure où le garçon démontre déjà les signes d'un manque de confiance en lui évident, que sa voisine de siège parviendra peut-être à sentir à défaut de distinguer l'incertitude ornant ses traits. On ne lui demande pas grand-chose pourtant, simplement de résumer un film dont il a visionné la bande-annonce pas plus tard que la veille mais s'il parvient à aligner à peu près ses idées dans sa tête, c'est à l'oral que le garçon craint de s'illustrer dans un non-sens complet. Et face à cette demoiselle qu'il ne connait pas encore, l'idée d'échouer dans ce genre d'exercice ne lui dit trop rien. « J’aimais bien le principe que ce soit avec tes mots, pourtant. » Elle semble déçue et Carl, lui, grimace légèrement. Peut-être s'imagine-t-elle que le garçon a menti et qu'il s'est inscrit à la première séance s'étant présentée à lui sans même s'informer sur le film en question, à moins qu'elle ne pense avoir affaire à un jeune homme trop timide pour qu'il n'en devienne pas très vite ennuyeux. Dans un cas comme dans l'autre Carl doute de marquer beaucoup de points là-dessus et son regard désolé parle pour lui-même, à cet instant. « J’aime pas trop écouté les autres, je préfère me faire mon propre avis toute seule. » Ce qui apparaît aussitôt comme une très bonne chose à ses yeux, notamment lorsqu'il songe à cette réputation qu'il traine derrière lui depuis près de trois ans et qui n'est pas tellement  à sa gloire, car si Adèle venait à l'apprendre il veut maintenant croire qu'elle chercherait à le connaître en dépit de tout ça pour se rendre compte que ses tendances ne le définissent pas. « Bon hum, alors.. » il souffle, relevant doucement la tête pour prendre finalement le risque de résumer les choses à sa façon car il regrettera de ne pas le faire. « Si j’ai bien tout compris, c’est l’histoire d’un homme très malheureux depuis la rupture avec sa femme qui tombe amoureux d’un système informatique ultramoderne. » Et Carl a évidemment conscience du drôle de tableau qu'il dresse ici, quand bien même certains films de science-fiction sont bien plus tirés par les cheveux encore. Son regard se reporte sur Adèle malgré l'obscurité tandis que ses lèvres s'étirent en un léger sourire, amusé à défaut d'être très rassuré. « Je sais, ça a l’air bizarre dit comme ça mais le logiciel a une voix de femme et même un prénom je crois, c’est juste pas une vraie personne et c’est tout l’intérêt de l’histoire. » Même si encore une fois, ce film, Carl ne l'a pas encore vu alors il se base sur les extraits qu'il a pu en voir et sur les résumés qu'il a aussi pu en lire, avec certainement beaucoup de maladresse. « Je raconte vraiment mal, tu dois trouver que le film a pas l’air intéressant du coup. » il déplore dans un soupir, persuadé que sa petite présentation ne fait pas du tout envie à la demoiselle près de lui. Mais ce sont ses mots, ceux qu'Adèle désirait entendre au lieu de s'en remettre à une recherche internet alors à défaut de très bien s'en sortir, Carl peut au moins se dire que le défi est relevé. Il ne faut pas compter sur lui pour se ruer sur la bande-annonce d'un film d'horreur en revanche, la plupart promettant de le clouer à son siège et de le faire trembler tout du long. « C’est pourtant le coup parfait pour un date tu ne trouves pas ? » Tout dépend de l'angle sous lequel on se place sans doute, et Carl croit comprendre où Adèle veut en venir au sourire qu'elle semble afficher et que ses yeux parviennent à deviner. « Oh, pour.. se rapprocher tu veux dire. » il suppose d'une petite voix, intimidé par l'idée alors que les occasions de se rapprocher d'une fille tendaient jusque là à manquer pour lui. Carl serait à coup sûr le plus terrifié des deux et ça, bien sûr, le bonhomme ne le précise pas pour ne pas se sentir trop honteux. Et ce qu'il n'exclut pas c'est de visionner le film qu'il avait initialement choisi si ce dernier revenait prochainement à l'affiche du Twelve, sans imaginer qu'il n'irait pas forcément seul. « Tu m’tiendras au courant ? » Surpris, le garçon pivote doucement sa tête vers elle. « Tu voudrais ? » Y aller avec lui, oui, mais surtout prendre son numéro pour rester en contact car il faudra bien ça pour que Carl l'informe des prochaines séances pour Her. « Je te montre mon genre de film, à toi la prochaine fois… » Cette prochaine fois dont elle parle suffit à affoler quelque peu son cœur, comme si les choses allaient un peu trop vite et que Carl n'était pas bien sûr de la suivre. « Avec plaisir mais tu.. t’es vraiment sûre de vouloir me revoir ? Déjà ? » Il espère ne pas avoir compris la chose de travers car si Adèle n'en est pas encore là de son côté, il n'ose pas imaginer à quel point il aura l'air idiot. Carl ne serait pas contre un prochain visionnage ensemble lui, c’est juste que la perspective d'une demoiselle prête à le supporter deux fois plutôt qu'une le surprend beaucoup. Il ne pense pas être de très bonne compagnie mais celle d'Adèle s'avère en tout cas agréable, et même si son humour n'est pas vraiment saisi par le garçon ce dernier n'a aucun mal à voir en elle de bonnes intentions et certainement pas l'inverse. « On a un point commun, je me trompe ? » Si c'est une façon de sous-entendre qu'il paraît gentil lui aussi alors Carl apprécie, tout en espérant que sa voisine ne changera pas d'avis ensuite et que ses défauts ne la feront pas non plus fuir. Parce qu'il en a, bien sûr, à l'entendre le garçon ne possède même que ça.

Si la pénombre régnant dans la salle avait au moins le mérite de ne pas attirer la moindre lumière sur lui, désormais Carl n'a plus la possibilité de se cacher comme il aime tant le faire. Adèle peut donc à présent se figurer son visage et le moindre détail composant ce dernier, le faisant bien évidemment craindre qu'elle puisse le trouver repoussant car après tout, c'est bien ce que son propre reflet lui inspire quand il se risque à l'observer. Oh, il ne doute pas que la jeune femme y perd au change et que le garçon qui lui était à l'origine destiné se défendait bien mieux physiquement mais la discussion qui se poursuit lui permet de mettre rapidement cette idée de côté, bien que ses complexes ne soient pas près de l'être, eux. « Tu vas rire, mais je ne suis pas de celle qui reste planté devant une télévision chez moi. » C'est son choix et Carl le respecte, étant lui-même bien plus disposé à passer de longues heures devant son écran d'ordinateur que devant celui d'un téléviseur. Regarder des films seul n'a rien de très réjouissant et sa pesante solitude, le garçon préfère encore l'affronter sur ses jeux vidéo où celle-ci se fait un peu moins ressentir. « Je comprends tu sais, je connais des gens qui n’ont même pas la télé chez eux alors ça me choque vraiment pas. » Ce n'est après tout une obligation pour personne tout comme il est normal de ne pas vouloir s'abrutir à longueur de journée devant un petit écran. Les salles de cinéma semblent donc avoir la préférence d'Adèle et en y pensant, Carl se rappelle que sa véritable partenaire l'a sans doute attendu dans l'autre salle en étant convaincue que le garçon lui avait fait faux bond. Ce n'est pas le genre d'impression qu'il souhaite faire aux autres, même à celles qui n'ont plus aucune chance de le connaître alors que face à lui, Adèle semble le prendre avec bien plus de philosophie. « C’est pas le plus grave, tant pis pour elle si elle n’a pas choisie le bon film ! » Ce n'est pas un drame non, cette fille a peut-être même passé une très bonne séance malgré tout mais Carl restant Carl, la légèreté des mots de sa voisine ne passe pas vraiment par lui. « Oui.. sans doute. » il souffle alors, incapable de faire totalement taire sa culpabilité car dans le cas inverse, il aurait assez mal vécu le fait d'être abandonné. Et si c'était surtout tant pis pour lui ? Et s'il se retrouvait finalement seul comme il le mérite ? Bien sûr le garçon y songe et s'attend même de plus en plus à finir en tête-à-tête avec lui-même à l'une de ses tables mais les choses prennent une tournure inattendue lorsque le duo réalise qu'ils constituent bel et bien un binôme, formé de façon officielle et cela depuis le début. « Pour de vrai. » Malgré leur choix de séance différent c'est ensemble qu'Adèle et lui ont été placés et alors que les craintes du bonhomme s'envolent en même temps que l'idée déplaisante d'avoir posé son tout premier lapin à quelqu'un, il ne cache pas que cette répartition lui convient et lui plait même, au risque de s'en dire content.

Leur table à présent investie, Carl a la lourde tâche de devoir se présenter le premier en dévoilant à Adèle ce qu'elle ignore encore de lui – et son âge lui paraît être un bon point de départ, même si l'originalité ne le tue pas là-dessus. « Alors moi, je suis un peu plus âgée, j’ai vingt-six ans. » Trois ans d'écart, il en prend silencieusement note tout en redoutant forcément d'être un peu trop jeune à ses yeux. Certains diraient que ce n'est pas grand-chose mais si Adèle a des critères très arrêtés à ce niveau, il se pourrait que le garçon parte désavantagé. « Je suis agent immobilière, depuis presque deux ans maintenant. » Voilà un métier susceptible de facilement l'impressionner, du moins jusqu'à ce que cette information lui rappelle que son père travaille pour un très grand groupe d'immobilier en ville. Le parallèle risquant d'être douloureux et Carl ne voulant pas que des pensées négatives puissent planer sur leur échange, il s'empresse aussitôt de chasser ces dernières. « Et oui pour répondre à ton ancienne question, je viens de Brisbane, mais j’en suis partie, puis revenue. » Cette prochaine réponse est idéale pour lui changer les idées alors que déjà, le garçon manifeste une curiosité certaine. « Tu as vécu ailleurs alors ? Longtemps ? » Lui-même a vécu en Angleterre avant d'atterrir ici mais cette année passée sur le sol britannique lui laisse des souvenirs mitigés, quand bien même Brighton peut parfois sacrément lui manquer. « La première fois que je suis venu dans ce pays, j’ai vraiment réalisé que l’Australie était loin de tout. » Et ça l’a fait réfléchir Carl, notamment sur la distance qu’il désirait mettre entre sa terre d’origine et lui – ou entre les traumatismes de son enfance et lui, pour être plus précis. « Et un peu la même chose, je recherche une relation simple, pour une fois. Celle qui ne fait pas ou peu souffrir. » Il tente de ne pas montrer ce que ces mots éveillent en lui même si la tristesse dans son regard le trahit sans doute, autant par compassion que par déploration personnelle. La simplicité qu'Adèle recherche lui parle, la souffrance qu'elle a pu connaître aussi mais le plus navrant est bien de se dire que sa souffrance à lui a toujours résulté d'une absence totale de réciprocité. « Et sinon mes deux passions me prennent beaucoup de temps, je suis notamment bénévole au refuge animalier depuis… beaucoup trop d’années maintenant pour que je m’en souvienne. » Sa première impression la concernant se confirme car Adèle est forcément quelqu’un de bien pour se soucier du bien-être des animaux, c'est en tout cas la réflexion que le garçon mène pour sa part alors qu'un grand sourire prend place sur ses lèvres. « C’est tellement chouette que des gens comme toi existent. » Les animaux, Carl les adore lui aussi mais se lancer dans du bénévolat ne lui a encore jamais effleuré l'esprit. Il en aurait le temps pourtant, du moins à condition de parvenir à jongler entre son travail à l'hôtel et ses missions d'aide aux devoirs car le garçon a une vie bien remplie, simplement rien d'aussi cool qu'un job d'agente immobilière et c'est sans doute ce qui l'empêche de confier comment il gagne lui-même sa vie. « Et depuis peu, la photographie, je sais pas trop d’où ça vient ça… » Cette fois, ce sont ses yeux noisette qui s'illuminent à la mention d'une activité que le garçon connait bien. Récente visiblement pour Adèle mais beaucoup moins pour lui, et c'est un point commun qu'il n'est pas mécontent de se trouver avec elle. « Et les tiennes de passion ? » L'occasion est trop belle, Carl se redresse alors et s'exclame « J’adore la photographie aussi ! » non sans attirer l'attention de la table voisine. C'est un regard embarrassé qu'il adresse après ça à Adèle, regrettant de ne pas pouvoir se rendre invisible. « Enfin je.. j’en fais pas mal et dans mon cas, je crois pouvoir dire d’où ça vient. Mon grand-père avait un vieil argentique qu’il me prêtait souvent, il voyait bien que ça me plaisait alors un jour, il me l’a donné. » Son grand-père était aussi le seul à voir un minimum de potentiel en lui et à ne pas tenter d’empêcher qu’il s’intéresse à de nouvelles choses, et c'est en cela qu'il lui manque beaucoup. « J’ai eu un nouvel appareil pour mon anniversaire le mois dernier d'ailleurs, il est tout neuf alors j’ai hâte de me balader dans la nature avec. » Il aurait bien une autre passion à confier ici mais Carl doute que son intérêt pour l'informatique soit vraiment digne d'intérêt, à moins qu'il ne craigne surtout que son côté geek joue quelque peu contre lui. « Qu’est-ce que tu photographies, toi ? des gens ou bien des paysages ? » il questionne en reposant un énième regard curieux sur elle, avant que ce dernier ne devienne un peu plus hésitant. « Et tout à l’heure tu.. disais vouloir une relation simple, ça veut dire que tu sors d’une histoire compliquée ? » C'est peut-être la question de trop quand il y pense, ou du moins celle qui ne se pose pas au premier rendez-vous sans passer pour un garçon franchement indiscret. Sa dernière envie est qu'Adèle puisse se braquer ou juger qu'il dépasse des limites pas encore fixées alors il reprend, timidement. « Désolé si je suis trop curieux, t’es vraiment pas obligée de répondre. » Et lui n'est pas non plus obligé de faire une fixette sur la vie amoureuse des autres, même si ce speed-dating n'a jamais été à vocation amicale en ce qui le concerne. « C'est la première Saint-Valentin que je passe pas tout seul, j'imagine juste que c'est pas ton cas. » il avoue finalement dans un léger haussement d'épaules, yeux baissés vers son verre de cocktail auquel il n'a pas encore touché. Un aveu qui fait mal et qui laisse sans doute entrevoir l'état de sa vie sentimentale, faisant clairement peine à voir.

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Message(#)(caele #1) if this was a movie EmptyDim 23 Avr - 10:48

(caele #1) if this was a movie 499508d73ee6522d760f7c8deba05ba856355c87(caele #1) if this was a movie RrgwNwMi_o
 « if this was a movie »  (caele #1) if this was a movie 873483867  carl flanagan & adèle shephard.


Elle ne saurait réellement expliquer, Adèle, mais elle a ce besoin d’en connaître davantage sur lui, de découvrir qui il est réellement, et pas seulement cette image de garçon peu sûr de lui, qu’il montre au premier abord. Elle ne doute pas une seconde que même si il prétendra le contraire, il doit bien avoir des qualités, des choses qu’il aime faire, ou qu’il le fait devenir quelqu’un de plus confiant. Ce n’est probablement pas difficile, au vu des bafouilles, de ses doigts qui se cherchent entre eux, ou de cette façon d’éviter le regard de la brune. Mais il a ce côté intriguant, et elle a besoin d’en découvrir davantage, quand bien même elle n’aurait jamais pensé tomber sur un gars comme lui. Ils sont différents en général, ils sont beaucoup plus sûr d’eux, parfois macho et un brin arrogant. Elle ne peut pas dire que c’est forcément son type, bien que souvent, elle court devant ses garçons à problèmes, qui ne lui apportent pas toujours toute la satisfaction qu’elle aurait souhaité. «  Bon hum, alors.. » Elle détourne son regard de nouveau sur Carl, un sourire encourageant au coin des lèvres, tel un coach. D’une certaine façon il la touche. Son malaise et son manque d’assurance n’est pas finalement quelque chose qu’il la ferait fuir. « Si j’ai bien tout compris, c’est l’histoire d’un homme très malheureux depuis la rupture avec sa femme qui tombe amoureux d’un système informatique ultramoderne. » Addie écoute attentivement le brun qui parle, ne le coupant pas, voyant bien que c’est un travail et qu’il prend sur lui à l’instant même, « je sais, ça a l’air bizarre dit comme ça mais le logiciel a une voix de femme et même un prénom je crois, c’est juste pas une vraie personne et c’est tout l’intérêt de l’histoire. » Elle réfléchit un instant, avant de rétorquer, mais c’était pas vraiment une question. « Un peu comme si, on devrait pas tomber amoureux que physiquement d’une personne, mais chercher davantage à l’intérieur. » Et elle fronce les sourcils, elle voyait bien le sens de sa phrase comme étant finalement le fil de l’histoire, et ça lui donne envie de le voir. Quand bien même l’histoire d’amour n’a rien de réel, elle aime avant tout les histoires qui se basent aussi sur la réflexion. « Je raconte vraiment mal, tu dois trouver que le film a pas l’air intéressant du coup. » Elle réfute immédiatement en le mimant de la tête, « pas du tout, pourquoi tu dis ça ? » Est-ce simplement parce qu’il manque de confiance ou parce qu’elle n’a quasiment rien dit depuis son résumé ? « Au contraire, tu as très bien fait ton job, parce qu’en toute honnêteté, si j’avais su ce résumé, il aurait pu rivaliser avec ce film ! » Et elle dit pas ça juste pour lui faire plaisir, mais parce que c’est la vérité. Mais Adèle est impatiente, et lire les avis, résumé et critiques c’est pas son truc. « Oh, pour.. se rapprocher tu veux dire. » Elle rigole Adèle, devant la réflexion de son ‘date’ avant de poursuivre, « oui enfin je suppose qu’il faut pas montrer ses craintes, parce que ça peut passer, ou casser… » Elle a beau se dire qu’il faudrait pas qu’elle se repasse l’image en tête d’un rendez-vous aussi dramatique, mais elle n’y arrive pas, et ça la fait bien se marrer, intérieurement. Mais peut-être parce qu’elle, elle serait pas le genre à flipper pour tout ou n’importe quoi. « Je vais être honnête avec toi, j’ai bien plus peur d’un serpent ou d’une araignée que d’un film de peur. » Elle conclut, sourire aux lèvres. Elle ne supporte pas la vue des araignées, et il en suffirait d'une pour qu’elle se tire en courant mais surtout en hurlant dans tout le cinéma. « Tu voudrais ? » Et elle sent en ses quelques mots toute l’attention de Carl porté sur elle. « Avec plaisir mais tu.. t’es vraiment sûre de vouloir me revoir ? Déjà ? » Elle pivote la tête sur le côté, avant de répondre assez sûre d’elle, et sans une once de gêne, et c’est pas parce qu’elle arrive mal à déterminer les formes de son visage, que ça changera à l’extérieur, « oui je suis vraiment sûre, tu ne vas pas me manger, disons que j’ai pas peur… » Puis le revoir ne voulait rien dire en soit, elle n’y voyais pas le mal. Elle voudrait lui donner davantage confiance en lui et en ses capacités. Lui aussi, méritait comme tout le monde, d’être traité comme une personne.

Désormais loin de cette salle, ils continuent à discuter, de tout et de rien, comme si ils se connaissaient depuis bien plus longtemps que quelques longues minutes. « Je comprends tu sais, je connais des gens qui n’ont même pas la télé chez eux alors ça me choque vraiment pas. » Elle hausse les épaules, c’était un fait, et avec elle, on s’assurait de presque jamais se disputer sur le programme de la télé. « Oui.. sans doute. » Elle fronce les sourcils, avant de lui répondre, « oui Adèle, je sais que tu as raison… » Non elle n’était pas la nana tyrannique qui considère posséder la seule et meilleure réponse, mais dans ce cas présent plus que d’ordinaire, elle le pensait, avant d’ajouter, « j’vais pas m’en plaindre pour ma part. » Il n’allait pas avoir l’accès au paradis refusé parce qu’il venait de poser un lapin à une nana – qui n’était bizarrement aucunement sa faute, elle pourrait en être témoin. Elle plaiderait pour sa cause. S’installant sur une chaise, l’un en face de l’autre, « tu as vécu ailleurs alors ? Longtemps ? » Il semble intéressé par son côté humanitaire, et ça la fait sourire, elle pourrait en parler des heures, tant elle adore s’y rendre. « Non, je fais des allées/retours, avec le Mexique, » qu’elle commence avant de poursuivre, « je reste quelques semaines, parfois deux mois au grand max, pour aider à la reconstruction des villes et venir en aide à la population lors de phénomènes météo. » On sait que là-bas, il y a eu quelques gros tremblements de terre, entre autre. Adèle aime venir en aide à la population, leur apporter un peu d’aide, et de réconfort, imaginant à l’inverse, qu’elle aimerait elle aussi recevoir des étrangers, une aide quelconque. Et ça lui a permis de rencontrer des gens, parfois devenus des amis, ou d’être touchée par une personne plus qu’une autre. « La première fois que je suis venu dans ce pays, j’ai vraiment réalisé que l’Australie était loin de tout. » Et cette réflexion arrache un sourire à la jeune agente immobilière. « On est sur une île, ça a peut-être une incidence. » Elle n’a jamais quitté son Australie natale si ce n’est pour se rendre au Mexique, alors elle ne connaît pas les autres pays. Elle n’a jamais mis les pieds en Europe, même si oui, elle aimerait y aller, mais c’est loin, beaucoup trop loin. « C’est tellement chouette que des gens comme toi existent. » Qu’il précise à l’encontre de son bénévolat pour les animaux, une de ses passions les plus anciennes et la plus ancrée dans son cœur. Celle qui l’a fait tenir, et qui lui a permis aussi de tenir lorsqu’elle était soignée de son cancer. Parce que voir ses petites frimousses derrière leur box après ce combat rude lui a permis de réellement comprendre que la vie mérite d’être vécue, et qu’il fallait qu’elle s’y accroche, quand bien même l’acceptation de sa maladie a été très compliqué pour elle, à l’époque. « Ils me le rendent si bien, ça te dirait un jour de venir ? » Elle demande, doucement. Dans l’espoir peut-être qu’il adopte c’est vrai, mais qui sait, si il voudra pas rejoindre les rangs, et quand bien même ni l’un ni l’autre n’aura fait son effet, elle pourra lui présenter, Krems, Kalim ou Naia. Entre autre. « J’adore la photographie aussi !  Enfin je.. j’en fais pas mal et dans mon cas, je crois pouvoir dire d’où ça vient. Mon grand-père avait un vieil argentique qu’il me prêtait souvent, il voyait bien que ça me plaisait alors un jour, il me l’a donné. » Elle avait touché en plein mile en parlant de photo, sans même le savoir. Il semblait vraiment être à son aise dans cette conversation et elle avait oublié presque le garçon timide et réservé dont il avait fait éruption au tout début de leur conversation. « J’ai eu un nouvel appareil pour mon anniversaire le mois dernier d'ailleurs, il est tout neuf alors j’ai hâte de me balader dans la nature avec. » Elle le regarde un instant, il semble vraiment dans son élément, « qu’est-ce que tu photographies, toi ? des gens ou bien des paysages ?  Et tout à l’heure tu.. disais vouloir une relation simple, ça veut dire que tu sors d’une histoire compliquée ? Elle perdit un peu son sourire quotidien face à cette question, en fronçant les sourcils. Ca lui faisait toujours un peu mal de mettre Nino dans le passé, quand bien même ils n’auraient désormais plus leur place l’un pour l’autre. Désolé si je suis trop curieux, t’es vraiment pas obligée de répondre. » Il lui faut quelques longues secondes de réflexion, et Carl en profite pour poursuivre, « c'est la première Saint-Valentin que je passe pas tout seul, j'imagine juste que c'est pas ton cas. » Sans doute qu’il n’a pas tort, contrairement à Carl, Adèle a eu déjà quelques histoires d’amour – peu nombreuses, parce qu’elle est pas du genre à collectionner les hommes et les histoires. Quand elle se lance, c’est qu’elle est sûre de son choix, qu’elle a cette passion et cette envie débordante, mais ça peut parfois prendre fin brutalement. « Non, mais on peut dire que les précédentes n’ont pas toujours étés aussi simple. » L’année dernière, Nino et elle avaient rompus, et elle avait eu besoin de temps pour digérer cet échec, les deux précédentes, c’était entre les cures de chimio. Autant dire, que c’est officiellement sa meilleure saint valentin depuis des années. « Ca me dérange pas de répondre, » qu’elle s’ose avec douceur, « et je suis pas sûre que tu puisses faire mieux. » Est-ce qu’elle s’apprête réellement à raconter ses problèmes avec son ex, à un potentiel date ? Est-ce qu’elle s’apprête à le mettre au défi de trouver mieux ? « Il n’a rien trouvé de mieux que d’accepter le mariage avec son ex, mère de sa fille alors qu’on était encore ensembles. » Dit comme ça, c’est clairement une humiliation, même si la réalité est à peine différente : mais Addie ne prétendra jamais à quiconque, que Nino avait besoin de papiers, et qu’au lieu de lui demander cette faveur à elle, il a pensé directement à la mère de sa fille. « Je voudrai me lancer dans la photographie de femme enceinte et de nouveau-né. » Qu’elle répond, à sa question, un sourire sur le visage. « Voir leur sourire et leur bonheur, ça me plait vraiment. » Mais ça lui rappelle aussi, que cette chance elle ne peut pas encore l’avoir, qu’importe elle est une éternelle optimiste, et elle ne doute pas qu’un jour, elle arrivera à ses fins ! Quoi que ça lui en coûte. «Et toi tu travailles dans quoi ? » Qu’elle demande à son tour, après tout, elle lui avait confié être agent immobilière, mais lui, restait silencieux, à ce sujet. « Tu sembles si à l’aise dans la photographie, tu fais un taf en rapport ? » Bizarrement ça ne l’étonnerait pas et ça lui irait même bien. « Et si on trinquait à notre rencontre ? » Elle lève son verre en direction de celui de Carl, un sourire au coin de ses lèvres.
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Message(#)(caele #1) if this was a movie EmptyLun 1 Mai - 14:31


☾ if this was a movie
Walking down the hall, The posters on the wall, We talk about how we hope, The film is good. Looking for the number On our ticket stubs, Finally we find it, You hold the door open. In the movie theater lights you look alright, Enough darkness to hide My feelings inside. As the credits start to roll, The movie's over. We wait a little bit longer To see if there's any scenes left, We're hoping for the best.
@ADÈLE SHEPHARD ☆ CARL FLANAGAN
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L'exercice est laborieux pour Carl qui regretterait presque de ne pas avoir mieux appris sa leçon mais il s'en tire au final sans trop bafouiller. Cette histoire d'amour entre un humain et un système informatique a sûrement de quoi rendre perplexe, surtout lorsqu'elle est présentée avec des mots comme les siens mais le garçon fait de son mieux pour aller à l'essentiel, touchant du doigt ce qu'il pense être le cœur d'une intrigue qu'il ne se figure pour l'heure pas entièrement. « Un peu comme si, on devrait pas tomber amoureux que physiquement d’une personne, mais chercher davantage à l’intérieur. » C'est l'interprétation qu'Adèle en tire et ces paroles arrachent aussitôt une moue triste au bonhomme. Oh, Carl ne demande que ça que l'on s'intéresse un jour à ce qu'il peut renfermer à l'intérieur car physiquement, il sait déjà qu'il n'a rien à offrir et le déplore même à longueur de temps. « J'ai l'impression que le physique fait tout, pourtant. » il souffle tandis que son regard trouve refuge dans sa boite de pop-corn, comme si Carl venait y ranger sa désolation du moment. Il est convaincu, oui, que le physique tient une place majeure dans les relations amoureuses à une époque comme la leur et ce n'est pas son succès inexistant avec les filles qui pourra le persuader du contraire. La plupart se fichent après tout de ce qu'une surprise peut contenir si son emballage laisse à désirer, n'est-ce pas ? L'occasion est aussi trop belle pour que Carl n'en vienne pas encore à s'autoflageller, supposant que son petit résumé n'était pas à la hauteur des attentes de sa voisine alors qu'Adèle n'a rien laissé entendre de tel, et semble aussi décidée à lui faire savoir le contraire. « Pas du tout, pourquoi tu dis ça ? » Il hausse simplement les épaules, à défaut de lui dire qu'il n'excelle jamais dans rien et qu'il n'y a aucune raison qu'il en soit autrement à cet instant. « Au contraire, tu as très bien fait ton job, parce qu’en toute honnêteté, si j’avais su ce résumé, il aurait pu rivaliser avec ce film ! » Son regard remonte doucement vers elle pendant qu'un timide sourire vient étirer ses lèvres, Carl abordant ce compliment avec la plus grande précaution comme s'il était susceptible de lui glisser entre les doigts. Non seulement il ne s'en est pas trop mal sorti mais en plus il a su lui donner envie de voir Her, ce qui signifie sans doute que sa mission ici est doublement accomplie. « Alors ça veut vraiment dire qu'il faudra qu'on le voit ensemble, l'autre film. » Histoire de boucler la boucle comme Carl se plait personnellement à le voir, en honorant ainsi le film que chacun avait choisi – et parce qu'il ne dirait pas non à un second visionnage en compagnie d'Adèle, ce qu'il avouerait toutefois moins facilement. Le rire de sa voisine le contamine ensuite alors que le sujet des films d'horreur n'a habituellement rien pour l'amuser, même si le garçon se met désormais à y voir un possible moyen de rapprochement qu'il n'avait avant ça jamais envisagé. « Oui enfin je suppose qu’il faut pas montrer ses craintes, parce que ça peut passer, ou casser… » Dans son cas le garçon n'a aucun mal à croire que ça pourrait casser car son côté trouillard en fatiguerait plus d'une, il s'en doute bien. « Je vais être honnête avec toi, j’ai bien plus peur d’un serpent ou d’une araignée que d’un film de peur. » Cette confidence le surprend puis le fait sourire, non pas parce que les craintes d'Adèle lui paraissent surréalistes mais bien parce qu'elles sembleraient presque ironiques dans un pays comme celui-ci. « C'est drôle je trouve pour quelqu'un qui vit en Australie mais pour tout t'avouer, les bestioles c'était aussi ma grosse crainte quand je suis venu vivre ici. » Au final Carl était étonné de découvrir que la plupart des clichés associés à l'Australie étaient très exagérés car en près de trois années passées ici il peut maintenant le dire : il n'a pas croisé l'ombre d'une mygale, sa phobie ultime. Du point de vue de ce rendez-vous le tableau n'est sans doute pas parfait et le garçon est aussi persuadé qu'il manque de cocher pas mal de cases, mais quelle n'est pas sa surprise en entendant qu'Adèle n'exclut déjà pas de le revoir. Lui, le garçon si bizarre dont les filles ne s'approchent habituellement pas ou quand elles le font, c'est pour mieux le fuir ensuite. C'est une bonne surprise ainsi qu'une évolution très rapide des choses sur laquelle Carl n'aurait jamais osé parier, quand bien même une confirmation ne serait pas de refus pour qu'il puisse s'assurer d'avoir bien entendu et surtout bien compris. « Oui je suis vraiment sûre, tu ne vas pas me manger, disons que j’ai pas peur… » Il n'a jamais mangé personne Carl, et ce n'est vraiment pas près d'arriver. La possibilité d'un second rendez-vous a donc à présent le mérite d'exister mais le garçon parvient encore à s'en vouloir pour son autre tête-à-tête raté. « Oui Adèle, je sais que tu as raison… » Ce qu'il sait surtout c'est qu'il ne peut pas trop se permettre de poser un lapin à quiconque avec un historique comme le sien mais ce qui est fait est fait, et il ne pourra rien y changer. « J’vais pas m’en plaindre pour ma part. » Et lui non plus pour sûr, son sourire se charge à lui seul de le dire alors qu'il ne perd une partenaire que pour mieux en retrouver une autre, pas aussi perdant qu'il n'aurait donc pu le croire au départ.

C'est à la table qui leur a été attribuée que la discussion vient ensuite se poursuivre et si Carl paraît aussi intimidé c'est bien parce qu'il n'a aucunement l'habitude des rendez-vous évoluant sous cette forme. Il n'en a connu qu'un seul, dans un tout autre cadre que celui-ci et il connaissait aussi beaucoup mieux sa partenaire qu'il ne connait présentement Adèle, même s'il s'emploie à combler les trous subsistant la concernant. Elle dit être partie de Brisbane puis revenue, se pourrait-il alors que le garçon ait face à lui une véritable baroudeuse ayant vécu dans un certain nombre d'autres pays ? « Non, je fais des allées/retour, avec le Mexique, je reste quelques semaines, parfois deux mois au grand max, pour aider à la reconstruction des villes et venir en aide à la population lors de phénomènes météo. » Il n'en faut pas plus à Carl pour la percevoir comme une aventurière doublée d'une humanitaire au grand cœur, et ce profil ne manque pas de lui plaire. C'est aussi le genre de récit qui tend à lui rappeler que lui n'entreprend pas beaucoup de choses à sa petite échelle, soucieux pourtant des maux peuplant ce monde et particulièrement touché, ici, par le fait qu'Adèle semble beaucoup investir de sa personne pour les plus démunis. « Wow. Alors ça veut dire que tu parles, euh.. quelle langue on parle au Mexique déjà ? » Comme toujours, Carl ne sait pas rebondir autrement qu'en faisant l'étalage de sa grande maladresse. La bonne réponse doit être l'espagnol, une langue que le garçon n'a pour sa part jamais eu l'occasion d'apprendre et ce n'est pas ici, en Australie, qu'il devrait en avoir l'occasion. « On est sur une île, ça a peut-être une incidence. » De quoi expliquer selon elle cette impression de se trouver loin de tout, au cas où sa vingtaine d'heures d'avion entre sa terre natale et le pays des kangourous ne lui avait pas déjà fait sentir qu'il s'envolait loin, très loin de ses racines. « Je viens d'une île aussi mais l'Irlande, c'est proche de beaucoup d'autres pays. Pour moi, ici, c'est vraiment le bout du monde. » C'est aussi ce que l'on trouve de plus éloigné sur une carte et y songer lui donnerait presque le tournis, comme si Carl réalisait subitement où il se trouve et à quel point sa famille évolue à l'opposé de lui. Adèle détaille après ça ses passions et la première réchauffe aussitôt le cœur du garçon, admiratif de son engagement auprès des animaux en plus de celui qu'elle honore pour les sinistrés du Mexique. Cette fille a du cœur et ce n'est une nouvelle fois pas pour lui déplaire, la cause animale trouvant un écho particulier en lui et cela depuis toujours. « Ils me le rendent si bien, ça te dirait un jour de venir ? » Espérait-il secrètement que la proposition lui serait glissée ? Peut-être, car il ne fait aucun doute que Carl n'aurait jamais pu s'y imposer de lui-même. « J'aimerais beaucoup, oui. Et ça me fait penser que ma colocataire a deux très beaux chiens, un cocker anglais et un welsh corgi, je crois. » Il serait en revanche bien incapable de dire si Soraya les a adoptés en refuge et s'il y a également une chance pour qu'il s'agisse de celui d'Adèle, mais c'est une information qu'il peut toujours tenter d'obtenir en rentrant ce soir. « Je viendrai en tout cas, ça me ferait plaisir. » il reprend dans un grand sourire qu'il vient toutefois à perdre lorsque sa prochaine question, certainement trop curieuse, le fait redouter que sa partenaire ne s'offusque de son côté indiscret. C'est qu'il prend un risque, Carl, en l'interrogeant sur son passé amoureux dès le premier rendez-vous alors que brandir sa propre inexpérience n'est qu'une piteuse tentative visant à se rattraper. « Non, mais on peut dire que les précédentes n’ont pas toujours étés aussi simple. » Elle n'a donc pas seulement connu des Saint-Valentin en solitaire comme lui jusqu'ici et c'est un point sur lequel Carl n'est pas surpris de faire tristement la différence. « Ca me dérange pas de répondre, et je suis pas sûre que tu puisses faire mieux. » Il prête une oreille attentive aux prochaines paroles d'Adèle, à mille lieues d'imaginer à quel point elle disait vrai en mentionnant une absence de simplicité dans ses précédentes relations. « Il n’a rien trouvé de mieux que d’accepter le mariage avec son ex, mère de sa fille alors qu’on était encore sembles. » Et là, Carl déglutit. Ce pourrait être le scénario d'un très mauvais film et cette pensée l'attriste, en plus de lui donner l'impression de n'avoir strictement rien vécu en comparaison. « Je.. désolé d'avoir remué ça, vraiment. » Son intention n'était pas de raviver ce qu'il devine être un épisode douloureux de sa vie amoureuse mais à quoi s'attendait-il, au juste ? À beaucoup de choses pour tout dire, mais sûrement pas à ça. « J'espère que ça va quand même mieux pour toi depuis. » Ses yeux remontent avec appréhension vers elle tandis qu'un sourire compatissant vient fendre ses lèvres, ne sachant pas vraiment ce qu'il convient de dire à quelqu'un dont le vécu fait mal à entendre. C'est donc ça, l'amour ? Se faire trahir pour les beaux yeux de quelqu'un d'autre ? Dans un sens Carl ne doit pas perdre grand-chose en restant l'éternel célibataire qu'il est et pourtant, une histoire aussi tragique soit-elle vaudra toujours mieux à ses yeux que le fait de ne jamais rien vivre. « Je voudrai me lancer dans la photographie de femme enceinte et de nouveau-né. » Cette fois son sourire vient à s'attendrir tandis qu'il croise calmement ses mains sur la table, autour de son verre. « Voir leur sourire et leur bonheur, ça me plait vraiment. » Les bébés comme les enfants sont aussi la grande faiblesse du garçon alors il comprend Adèle et rêve même durant un instant de se retrouver à sa place. « C'est beaucoup trop adorable. » Et son regard pétille en le disant alors qu'il n'en faudrait pas beaucoup pour lui faire regretter le temps où il vivait entouré de petites têtes blondes. « Et toi tu travailles dans quoi ? » Cette question, Carl savait bien qu'il n'avait aucune chance d'y échapper plus longtemps. « Tu sembles si à l’aise dans la photographie, tu fais un taf en rapport ? » « Oh non, pas du tout. » il s'empresse de répondre en remuant doucement la tête, pas près de gagner un jour sa vie avec ses photos même si l'idée a objectivement de quoi lui plaire. « Je travaille comme valet de chambre dans un hôtel, et avant ça j'étais serveur dans un café ainsi que garçon au pair. J'ai tenté pas mal de choses différentes, je fais même encore de l'aide aux devoirs en mathématiques mais bon, c'est surtout parce qu'il faut travailler. » En d'autres termes Carl ne fait rien de tout ça par véritable passion, lui qui n'est pas parvenu à trouver sa voie et qui ne l'a aussi jamais vraiment cherchée. Se rendre utile, voilà le sens qu'il cherche surtout à donner à sa vie car il faut bien une raison de se lever le matin, dit-on. « La photographie c'est juste sur mon temps libre, je suis pas pro du tout mais c'est une chose dont je me lasserai jamais je crois. » La nature est trop belle et les gens le sont aussi pour que Carl arrête un jour de trimballer son appareil un peu partout, à l'affût du moindre moment qu'il pourrait capturer.

« Et si on trinquait à notre rencontre ? » « Avec plaisir. » approuve-t-il en levant déjà son verre pour venir l'entrechoquer avec celui de sa partenaire, et tout cela sans même se demander si leur cocktail contient ou non de l'alcool. En temps normal le garçon se serait posé la question vis-à-vis de ses migraines mais pas aujourd'hui, son esprit étant trop occupé à penser à la suite qu'Adèle et lui pourraient écrire. « Est-ce que tu.. veux bien qu'on échange nos numéros du coup ? » Oh que cette question le rend hésitant, oh que Carl se sent aussi idiot à souligner ici l'évidence. Leurs numéros seront forcément échangés s'ils sont amenés à se revoir mais l'initiative s’avère être la sienne, lui que le courage est d'ordinaire très loin d'étouffer. « Si jamais ça t'intéresse je traine souvent dans ce cinéma alors je peux nous avoir des places moins chères, ça peut être cool si on décide d'y retourner une prochaine fois. » Maisie pourra lui arranger ça, d'autant plus si le garçon insiste sur le fait qu'il s'apprête à revoir la fille de son speed-dating car ce n'est pas tous les jours qu'il peut faire état de ce genre de succès auprès de sa meilleure amie. « Mais je t'embête pas déjà avec ça, t'as le temps d'y réfléchir. Ça me déplairait pas qu'on discute aussi par message de temps en temps, enfin.. ça non plus, c'est vraiment pas pressé. » Il parle beaucoup trop, Carl en a conscience mais il le fait au moins avec son cœur comme sur ces paroles qu'il revient glisser ensuite. « Je passe un bon moment en tout cas et pourtant j'y croyais pas beaucoup, tu sais, en m'inscrivant au départ. » C'est surtout qu'il ne s'attend jamais à rien par crainte d'être déçu et que pour une fois, oui, les choses se passent étonnamment bien. Tellement bien que le garçon s'emballe sans doute légèrement, revigoré d'un optimisme qu'on lui connait bien peu.


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Message(#)(caele #1) if this was a movie EmptyLun 15 Mai - 11:21

(caele #1) if this was a movie 499508d73ee6522d760f7c8deba05ba856355c87(caele #1) if this was a movie RrgwNwMi_o
 « if this was a movie »  (caele #1) if this was a movie 873483867  carl flanagan & adèle shephard.


D’une certaine façon, Carl la touche, il semble être si différent des autres. Il est un peu gauche, n’osant véritablement la regarder dans les yeux, probablement est-il un peu embarrassé par la situation, dont Adèle montre tout son contraire. Non pas qu’elle est un égo surdimensionné, ou une poussée de confiance, mais disons, qu’elle n’a jamais eu sa langue dans sa poche. Elle est plutôt le genre de femme qui sait ce qui veut, ou du moins qui sait ce qu’elle ne veut pas, et qui fonce (sans doute trop) quand elle a une idée en tête. Elle n’est pas vraiment timide, ou le genre à baisser son regard dès qu’on la fixe. Pour autant, elle tente de ne pas mettre Carl mal à l’aise, et leur conversation est légère, sans prise de tête, on peut même entendre parfois le son de son rire quand il paraît maladroit. Elle ne doute pas qu’il n’a pas pour habitude d’être dans ce genre de situation, et qui ferait même tout pour éviter un quelconque tête à tête. Elle a probablement de la chance, que cette fois, il y est songé, plus même, puisqu’il se retrouve devant elle, et il n’a pas encore prit ses jambes à son cou. « J'ai l'impression que le physique fait tout, pourtant. » Elle hausse les épaules, fronçant légèrement les yeux en guise de réflexion, « je sais. » Et elle mentirait si elle prétendait le contraire. Elle mentirait si elle dirait que ce n’est pas la première chose qu’elle voit, elle aussi. Bien évidemment qu’il lui est déjà arriver de se retourner sur un homme qu’elle trouvait beau et qu’elle aurait probablement plus de mal à le faire, face à quelqu’un qui ne l’attire pas physiquement. Pour autant, elle ne s’arrête pas que sur ça, et elle n’est pas la seule, elle le sait. Carl n’est juste pas tomber sur la bonne, la voilà sa réponse. « Mais le physique est subjectif, tu peux plaire à A, alors que B non. » Elle finit par sourire légèrement, elle y croit dur comme fer, quand bien même ses anciennes relations ne se sont pas bien terminé, elle l’attend, de pied ferme. Cette histoire qui changera tout. « Tu vas pas m’dire que toi, tu t’intéresses à des personnes que tu trouves moche, pourtant, peut-être qu’elles le sont aux yeux des autres… » Elle sait pas bien si il comprend où elle veut en venir, mais il devrait vouloir le meilleur pour lui, pas se contenter de quelque chose en dépit de ce qu’il aimerait, « alors ça veut vraiment dire qu'il faudra qu'on le voit ensemble, l'autre film. » Il a ce sourire et cet air apaisé sur son visage, comme rassuré, tantôt surpris. Elle finit par faire oui d’un signe de tête, et elle ne manquerait évidemment pas l’occasion que de se rendre avec lui, pour voir le film qu’il aurait dû voir. Elle se laisse même aller à quelques confidences qu’elle n’ose pas dire à haute voix, mais les insectes et les araignées, c’est vraiment quelque chose dont elle déteste. Et pourtant, quand elle part au Mexique, elle doit aussi prendre sur elle, ou se mettre à hurler dans tous les sens. « C'est drôle je trouve pour quelqu'un qui vit en Australie mais pour tout t'avouer, les bestioles c'était aussi ma grosse crainte quand je suis venu vivre ici. » Elle pivote son regard sur le côté, « plus maintenant ? » Comment est-ce possible. « File-moi ta recette miracle… » Elle s’ose, en rigolant légèrement. Et pourtant, elle aimerait bien savoir comment il peut en être ainsi. Elle a bien l’impression que pour sa part, elle restera ainsi toute sa vie, à moins d’un miracle.

Assise en face de lui, ses mains jouent avec la nappe déposée sur la table alors que son regard s’amuse à le regarder par moment, comme à regarder cette nappe par moment. Venue le temps de parler du Mexique et elle pourrait en parler pendant des heures, tant ça lui inspire que de bons souvenirs, et ça lui rappelle combien la vie mérite d’être vécue et choyée. Quand elle part là-bas, elle a l’impression de devenir quelqu’un de mieux, de plus responsable, qui doit accepter sa vie plutôt que de s’en plaindre quand bien même ce n’est pas tous les jours facile. Mais là-bas, elle côtoie la misère, ses personnes qui n’ont pas besoin de leur bien-être matériel, souvent des personnes seules, isolés, sans beaucoup de ressource. « Wow. Alors ça veut dire que tu parles, euh.. quelle langue on parle au Mexique déjà ? » La réaction de Carl l’a fait sourire, il semble emballé. « L’Espagnol. Je crois qu’à force d’y aller, je commence à connaître quelques mots mais heureusement qu’on ne compte pas sur moi pour savoir tenir une conversation entière. » Son rire qui résonne à la fin de sa phrase et qui veut pourtant tout dire, fort heureusement, il y a également d’autres bénévoles qui connaissent et maîtrisent la langue à la perfection, ainsi qu’un ou deux traducteur au besoin. « Je viens d'une île aussi mais l'Irlande, c'est proche de beaucoup d'autres pays. Pour moi, ici, c'est vraiment le bout du monde. » Elle relève son regard sur lui, amusé par sa réflexion. « Je suis jamais allée en Europe, comment est-ce que c’est là-bas ? » Elle demande, doucement, chaleureuse dans cette demande, presque rêveuse. Se serait mal la connaître de pas penser qu’elle adore voyager, même si elle n’en a jamais profité. Le temps au confession est présent, et le duo qui forme semble déjà être sur une bonne ligne pour s’entendre et partager un bon moment, entre rire et échange. Elle prend cette rencontre avec légèreté sans réellement se soucier de ce qui se passe autour d’eux, ni même de ce que les autres autour d’eux, deviennent. Comme si cette rencontre était écrite, comme si c’était tant naturel pour eux. « J'aimerais beaucoup, oui. Et ça me fait penser que ma colocataire a deux très beaux chiens, un cocker anglais et un welsh corgi, je crois, » il aime les animaux, le voyage, qu’est-ce qui cloche chez lui, à part sa timidité maladive ? Adèle se le demande bien. N’a t’il pas rencontré avant elle, une âme charitable pour le prendre sous son aile et vouloir que la magie de la confiance opère ? Elle en doute. « Je viendrai en tout cas, ça me ferait plaisir. » Elle sourit en lui jetant un nouveau regard, silencieuse pendant quelques instants avant de finalement rétorquer, « je te présenterai Nougatine aussi, je suis sûre que tu l’aimeras ! » A défaut de pas trouver son bonheur chez les femmes, il pourrait les trouver chez les chiens, c’est ce qu’elle se dit pour elle, à chaque fois en tout cas. Mais la conversation dérive que très légèrement, et elle ne s’en plaint pas vraiment. Ca fait partie du processus, et puis c’est pas elle qui dit ouvertement qu’elle a tourné totalement la page, au point de vouloir s’engouffrer dans une nouvelle relation ? Il suffirait donc d’agir désormais, miss Shephard. Et quoi de mieux que d’arracher le pansement ? « Je.. désolé d'avoir remué ça, vraiment. » Et elle sens la compassion, la tristesse de son partenaire. Elle ressent aussi sa peine face à l’aveu, « je regrette rien tu sais. » Elle y a cru jusqu’au bout, et elle aurait pu faire beaucoup pour l’Italien, comme d’ailleurs pour toute ses relations, mais avec Nino c’était différent, plus passionnel que les précédentes, et très certainement plus destructeur aussi. « J'espère que ça va quand même mieux pour toi depuis. » Elle cachera toute nostalgie de toute évidence. Elle se mentira à elle-même, aux autres, en prétendant que c’est déjà oublié, mais une chose est sûre : elle est en bonne voie. Elle veut se donner toute les chances de son côté pour mieux rebondir. « Je pense que les jours sombres sont désormais derrière moi. » Elle l’espère du moins, elle finit par sourire cette fois plus timidement que les précédentes fois, comme vulnérable par cette discussion, qu’elle n’aime pourtant pas forcément confier, mais dit-on que face aux inconnus, c’est souvent plus simple. Niveau jugement du moins. « C'est beaucoup trop adorable. » Et il n’en fallait pas tant pour qu’elle retrouve le sourire, parler d’enfant et de photographie. Sa nouvelle passion du moment, et secrètement elle espère que ça l’est aussi pour lui. « Oh non, pas du tout, » elle hausse les épaules avant d’ajouter sûr d’elle, « tu sais ce qui te reste à faire alors ! » Et elle est sérieuse Adèle. Avec elle, mieux vaut vivre de sa passion. « Je travaille comme valet de chambre dans un hôtel, et avant ça j'étais serveur dans un café ainsi que garçon au pair. J'ai tenté pas mal de choses différentes, je fais même encore de l'aide aux devoirs en mathématiques mais bon, c'est surtout parce qu'il faut travailler. » Il énumère ses différents jobs et elle l’écoute attentivement, montrant parfois un intérêt soudain, parfois un sourire sur ses lèvres. « La photographie c'est juste sur mon temps libre, je suis pas pro du tout mais c'est une chose dont je me lasserai jamais je crois. » Elle relève son regard sur lui, fronçant les sourcils, « pourquoi alors t’en fais pas ton job ? » Ce serait pas surprenant. « Tu mérites toi aussi ta part de bonheur, quand bien même je ne te connais pas beaucoup. » Elle attendait peut-être une explication, peut-être qu’il pourrait trouver un tas d’excuses pour ne pas vouloir faire de sa vie, son rêve, mais elle ne le lâcherait pas aussi facilement la Shephard. Elle aperçoit encore son verre plein, avec tout ça, elle avait à peine vu le serveur lui posait son verre devant elle, mais concentré dans leur conversation, ils n’avaient pas encore bu, ni l’un ni l’autre. Elle finit par le récupérer, le tendant en direction de Carl avant qu’il avoue à son tour, « avec plaisir. » Et elle ne rate pas une seconde avant de porter son verre à ses lèvres, une fois qu’elle le trinque avec celui de son camarade face à elle. « Est-ce que tu.. veux bien qu'on échange nos numéros du coup ? » Elle était en train de boire, et il avait manqué de la faire s’étouffer. Elle sourit en sa direction, « c’est une certitude monsieur le valet, que vous n’allez pas vous débarrasser de moi, aussi facilement ! » Elle pourrait lui ajouter « mon pauvre » mais se contente de garder ce détail pour lui, de peur qu’il prenne ses jambes à son cou en une fraction de seconde. « Si jamais ça t'intéresse je traine souvent dans ce cinéma alors je peux nous avoir des places moins chères, ça peut être cool si on décide d'y retourner une prochaine fois. » Elle relève ses yeux noisette sur le brun. « Oui grâce à ta fameuse amie… » Pas qu’elle remettait en doute ses paroles, mais il serait sans doute bien capable d’inventer cette nana juste pour qu’elle reste un peu plus avec lui, enfin elle se trompe peut-être Adèle. Peut-être n’en n’aurait-il pas été capable, finalement. « Mais je t'embête pas déjà avec ça, t'as le temps d'y réfléchir. Ça me déplairait pas qu'on discute aussi par message de temps en temps, enfin.. ça non plus, c'est vraiment pas pressé. » Ca fait chaud au cœur de l’agent immobilière, qui lui sourit un peu plus davantage. Elle qui n’est pas trop le genre expressive au premier abord, même au second. « Ca me dérange pas, on verra ça à la fin, » même si assez étrangement, elle n’était pas vraiment pressé de lui dire au revoir. « Je passe un bon moment en tout cas et pourtant j'y croyais pas beaucoup, tu sais, en m'inscrivant au départ. » Elle n’en doute pas vraiment, « tu t’attendais à quoi ? » A rester seul pour le restant de sa vie ? Que c’est triste si c’est le cas. « Et sinon qu’est-ce que tu aimes dans la vie ? » Maintenant qu’ils ont échangés sur les métiers, ils peuvent se donner quelques passions ou passe-temps. « Je suis également ravie de faire ta connaissance. » Qu’elle dit, à son tour, sincère, pourtant elle n’aurait certainement rien misé sur ce duo en dehors de ce cinéma. Comme quoi.
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Message(#)(caele #1) if this was a movie EmptyJeu 18 Mai - 15:00


☾ if this was a movie
Walking down the hall, The posters on the wall, We talk about how we hope, The film is good. Looking for the number On our ticket stubs, Finally we find it, You hold the door open. In the movie theater lights you look alright, Enough darkness to hide My feelings inside. As the credits start to roll, The movie's over. We wait a little bit longer To see if there's any scenes left, We're hoping for the best.
@ADÈLE SHEPHARD ☆ CARL FLANAGAN
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Adèle ne lui donne pas tort sur l'importance que peut avoir le physique de leurs jours et il se contente de baisser un peu plus la tête, regrettant déjà de s'être aventuré sur un sujet qui ne cessera jamais d'être sensible pour lui. C'est l'une des raisons qui le rendait au départ si hésitant à confirmer sa participation à ce speed-dating, cette crainte de se heurter à un mur si sa partenaire ne parvenait pas à passer outre ces défauts physiques que Carl est persuadé d'avoir et ce, malgré le fait que sa colocataire et tant d'autres se soient évertués à lui dire qu'il se dépréciait beaucoup trop. C'est avec dégoût que le garçon se perçoit et il ne croit pas se tromper en supposant qu'il n'a jamais plu à personne, quand bien même il n'aurait sans doute pas décelé les signes du contraire si un miracle s'était un jour produit. « Mais le physique est subjectif, tu peux plaire à A, alors que B non. » Le sourire que sa voisine lui adresse paraît sincère et Carl ne s'en rend compte qu'en osant relever lentement ses yeux vers elle. Il n'est pas dans la tête de celles et ceux l'observant au quotidien mais il présume pourtant qu'il n'est au goût de personne, comme un refrain que Carl aurait appris par cœur à défaut de s'ouvrir à la possibilité que peut-être quelque part, ses différences ont de quoi plaire. « Tu vas pas m’dire que toi, tu t’intéresses à des personnes que tu trouves moche, pourtant, peut-être qu’elles le sont aux yeux des autres… » Trouver les autres moches n'est pas dans ses habitudes et cela parce qu'il a bien trop à faire avec sa propre personne pour chercher le moindre défaut chez ses semblables, ce qui ne l'empêche pas d'avoir des préférences comme tout le monde. « Oui peut-être mais.. la beauté intérieure c'est encore plus important je trouve. » Et Carl se sentirait presque ridicule de le souligner car il sait bien que peu de gens seraient prêts à croire qu'un garçon comme lui voit réellement plus loin qu'une jolie enveloppe. Sa réputation le précède et fait parfois oublier la grande sensibilité qui l'habite, alors que la superficialité ne passera jamais par lui. C'est avant tout ce qu'une personne a dans le cœur qui l'intéresse car une belle carapace n'a à ses yeux aucun intérêt si elle est vide. Il sourit plus franchement en obtenant d'Adèle la confirmation silencieuse qu'ils verront un autre film ensemble, puis s'étonne qu'une australienne de naissance puisse redouter les serpents et les araignées plus répandus dans ce pays que nulle part ailleurs. Une crainte qui était également la sienne à son arrivée ici près de trois ans en arrière, Carl n’a aucun mal à l'avouer. « Plus maintenant ? » Il remue doucement la tête et se fend d'un léger sourire. « J'y fais plus vraiment attention pour tout te dire. » Il ne sort plus de chez lui en se demandant sur combien de bestioles il sera susceptible de tomber car ses préoccupations sont ailleurs la plupart du temps, dans un quotidien tenant à peine debout fait de désillusions et de malchance. « File-moi ta recette miracle… » Mener une vie aussi bancale que la sienne ? Ce n'est pas une solution et ça Carl le sait mais le jour où il se souciera à nouveau des araignées signifiera sans doute que son existence aura retrouvé un semblant de simplicité. « On m'a toujours dit que c'était pas la petite bête qui allait manger la grosse. » C'est ce que l'on répète aux enfants quand ils ont peur des insectes et Carl faisait bien évidemment partie de cette catégorie plus jeune, lui qu'un rien faisait déjà trembler. « Enfin, façon de parler bien sûr. » il reprend dans un petit rire nerveux, n'insinuant rien ici car s'il a bien remarqué une chose depuis leur rencontre c'est qu'Adèle est un poids plume, tout comme lui.

L'occasion d'apprendre qu'elle a bien plus voyagé que lui et peut-être, aussi, de lui faire regretter de ne pas s'être ouvert à plus d'horizons de son côté. Carl ne saurait pas dire si un pays comme le Mexique pourrait le faire rêver, il ne l'exclut simplement pas avant de s’interroger sur la langue parlée dans cette partie du monde car ses méconnaissances en géographie n'ont rien d'un mythe. « L’Espagnol. Je crois qu’à force d’y aller, je commence à connaître quelques mots mais heureusement qu’on ne compte pas sur moi pour savoir tenir une conversation entière. » Il en rigole avec elle, pas près non plus de tenter la moindre discussion en espagnol car il n'en connait aucun mot et n'aspire pas particulièrement à l'apprendre, quand il y pense. Carl préfère alors retenir qu'Adèle a le cœur sur la main et qu'elle ne rechigne jamais à aider son prochain, peu importe que celui-ci se trouve à des milliers de kilomètres car son altruisme ne semble pas avoir de frontières. « Je suis jamais allée en Europe, comment est-ce que c’est là-bas ? » La différence majeure entre ce continent et celui dont il vient, Carl la situe généralement sur l'éternel même point qui ne parlera peut-être pas beaucoup à Adèle mais qu’il s’empresse malgré tout de relever. « C'est totalement l'inverse d'ici au niveau des saisons déjà et c'est le premier truc qui surprend quand on arrive en Australie je dirais. Par exemple quand c'est l'été ici c'est l'hiver là-bas mais vos hivers à vous sont super doux, rien à voir avec les températures qu'on peut avoir. » Carl a connu ses hivers les plus froids en Irlande, en comparaison ceux de Brisbane n'en portent pas vraiment le nom à ses yeux car ce n'est pas ici qu'il s'attend à voir beaucoup de neige ou que sa doudoune peut grandement lui servir. « Y'a beaucoup de choses à y voir, beaucoup de cultures différentes aussi. T'irais dans quel pays d'Europe si t'avais l'occasion de t'y rendre ? » il questionne avec curiosité, présumant qu'Adèle a déjà étudié la question de son côté car les destinations n'y manquent pas et certaines s'avèrent même incontournables pour bon nombre de touristes. Il songe notamment à la France située juste en-dessous de l'Irlande, où Carl n'a lui-même jamais mis les pieds alors qu'il n'avait pour ça qu'une mer à traverser – peut-être bien une nouvelle résolution à inscrire sur sa liste si celle-ci n'en comptait pas déjà trop. Leur amour des animaux est l'autre point commun que le binôme se trouve et Carl mentirait s'il disait que sa future venue au refuge ne le rend pas déjà impatient. « Je te présenterai Nougatine aussi, je suis sûre que tu l’aimeras ! » Il en est tout aussi sûr qu'elle à vrai dire, et son nouveau sourire se charge de le traduire. « J'aime déjà son prénom en tout cas. » C'est très joli pour un chien, voilà ce que Carl en pense et cette présentation que lui promet Adèle lui donne une raison supplémentaire d'attendre qu'une petite place lui soit faite dans son monde. S'il n'a à cet instant qu'un seul regret, c'est bien celui de s'être montré envahissant sur un sujet dont il ne soupçonnait pas le caractère possiblement douloureux. Les aveux de sa partenaire l'attristent et lui prouvent aussi qu'il n'est pas le seul à être déjà tombé de haut, ce qui n'empêche pas Adèle de prendre aujourd'hui les choses avec philosophie. « Je regrette rien tu sais. » Et elle a certainement raison car en refusant de vivre avec des regrets, c'est sur le présent et non sur le passé qu'elle décide certainement de se concentrer. Une leçon dont Carl ferait sans doute bien de s'inspirer, parfois. « Je pense que les jours sombres sont désormais derrière moi. » C'est en tout cas tout ce qu'il lui souhaite, son regard rencontrant le sien avant que son sourire ne vienne imiter celui d'Adèle avec tout autant de timidité. Carl pourrait la remercier de se confier à lui mais il n'en a pas le temps, leur échange déviant déjà sur leur intérêt commun pour la photographie que le garçon avoue ne pas du tout pratiquer à un niveau professionnel. « Tu sais ce qui te reste à faire alors ! » L'idée lui plait, Carl ne dira pas le contraire mais son travail en est aujourd'hui sacrément éloigné. Il ne pratique que sur son temps libre en dehors de l'hôtel et ne s'est jamais risqué à montrer ses photos à de véritables pros, par peur évidente d'entendre qu'il n'a pas le niveau et qu'il ferait mieux de s'en tenir à un simple passe-temps. « Pourquoi alors t’en fais pas ton job ? Tu mérites toi aussi ta part de bonheur, quand bien même je ne te connais pas beaucoup. » Le simple fait d'entendre qu'il mérite quelque chose et notamment d'être heureux réconforte son cœur, c'est donc un regard reconnaissant et ému qu'il dépose sur Adèle avant de se pencher plus amplement sur sa question. « Parce que j'ai peur de me rendre compte que j'ai pas ce qu'il faut pour ça. On m'a déjà dit que mes photos étaient jolies mais moi, je les trouve ridicules quand je vois celles de véritables pros. » Il n'est pas fier de le reconnaître mais le regard qu'il porte sur son travail n'est pas bien différent de celui qu'il se porte, Carl ne se trouvant absolument aucun talent dans ce domaine ou bien un autre et ce n'est pourtant pas faute de toucher à plusieurs choses. Médiocre, c'est ainsi qu'il ne cesse de se voir mais cette pensée est aussitôt chassée par la proposition d'Adèle visant à trinquer à leur rencontre.

Leur toast porté et son verre pas encore goûté, c'est avec pas mal d'hésitation que Carl propose d'échanger leurs numéros pour que l'occasion de la revoir ne puisse surtout pas lui passer sous le nez. C'est prévu et il le sait, mais une part de lui s'inquiète encore qu'aucune suite ne soit donnée à ce rendez-vous avant qu'Adèle n'entreprenne justement de l'en rassurer. « C’est une certitude monsieur le valet, que vous n’allez pas vous débarrasser de moi, aussi facilement ! » Il n'en a pour le coup aucune envie et se réjouit d'entendre que leurs chemins ne se sépareront pas réellement après ça, pas alors qu'Adèle l'intéresse et constitue déjà sa meilleure rencontre de ce début d'année. « Oui grâce à ta fameuse amie… » Se pourrait-il que l'existence de sa meilleure amie la fasse douter ? Ce sera sûrement le cas s'il n'arrête pas d'insister là-dessus mais Carl n'y peut rien, ce doit être plus fort que lui de rappeler qu'il connait quelqu'un travaillant ici. « Oh, je.. elle existe vraiment tu sais. Son nom c'est Maisie et si tu me vois faire coucou à quelqu'un, ça veut dire qu'elle vient de passer. » Il préfère le préciser pour qu'Adèle ne le prenne pas pour un fou s'illustrant dans de grands gestes soudains, ne sachant pas de quoi il pourrait avoir l'air et se doutant aussi que Maisie ne viendrait pas les interrompre si elle venait à repérer leur table. Elle se contenterait d'un clin d'œil ou d'un sourire, tout en priant sûrement pour que Carl ne gâche pas tout. « Ca me dérange pas, on verra ça à la fin. » Une fin que Carl n'a pas envie de voir arriver trop vite car non, il n'a vraiment pas hâte de repartir de son côté comme un grand esseulé. « Tu t’attendais à quoi ? » C'est une réponse honnête qu'Adèle attend de lui et c'est une réponse honnête qu'il va donc lui fournir, sans chercher à nier l'évidence. « À ce qu'on me pose un lapin et à ce que cette Saint-Valentin soit pas différente des autres, j'imagine. » Il hausse les épaules, réaliste quant aux probabilités qu'un poissard comme lui puisse être le grand perdant d'un événement de ce type mais il faut croire qu'hier soir, les étoiles étaient alignées et que l'univers était disposé à lui offrir un petit répit. « J'ai jamais de chance alors je préférais pas me faire trop d'espoirs. Et puis, j'avoue, j'étais pas sûr non plus que leur système de compatibilité allait vraiment fonctionner. » Il doutait surtout de correspondre aux exigences de quiconque et se satisfait à présent que les choses soient si bien tombées car autant se l'avouer, ses points communs avec Adèle sont déjà nombreux et l'amènent à penser qu'ils n'ont effectivement pas matché pour rien. « Et sinon qu’est-ce que tu aimes dans la vie ? » Carl s'octroie une gorgée de cocktail avant de reporter son attention sur Adèle et cette question vouée à le connaître un peu mieux, légitime à ce stade. « C'est pas très banal comme passions mais j'ai toujours aimé les mathématiques et l'informatique. Parfois je me demande même si je pourrais pas travailler dans l'un de ces domaines, et puis je me rappelle que j'ai zéro diplôme. » Les études ça se reprend mais Carl manque pour ça de courage, autant que ce courage vient à lui manquer lorsqu’il effleure l'idée de se professionnaliser en photographie. Des perspectives existent, il n'en a simplement jamais saisi aucune et travaille aujourd'hui sans véritable plaisir, pour simplement gagner sa croûte comme il se plait à le dire. « Je suis très branché jeux vidéo aussi mais hum.. j'hésitais à te le dire parce que je sais que les gens trouvent souvent ça stupide. » Il ne voulait pas souffrir du cliché du geek se laissant abrutir par ses jeux alors que derrière cette pratique que Carl peut parfois pousser à l'extrême, le garçon a trouvé de quoi échapper à une réalité trop souvent décevante. « Moi ça me permet de m'évader quand j'en ai besoin, t'as quelque chose toi aussi qui te permet ça ? » Une échappatoire que d'autres auraient tendance à trouver dans l'écriture ou dans la peinture par exemple, sans savoir si Adèle a elle aussi d'autres passions à lui confier ou s'il en connait déjà l'essentiel. « Je suis également ravie de faire ta connaissance. » L'entendre le rend silencieux plusieurs secondes, le temps d'assimiler à quel point les choses sont réciproques et à quel point, surtout, sa partenaire semble avoir une bonne opinion de lui. Carl peine à le croire mais il ne se laisse pas pour autant déboussoler, gardant en vue de faire durer cet échange le plus longtemps possible pour qu'Adèle ne s'évapore pas trop vite. « Tu voudrais qu'on mette en commun nos réponses au questionnaire ou tu penses qu'il vaut mieux garder ça pour une prochaine fois ? » Il comprendrait que garder une part de mystère pour leurs futurs échanges soit une bonne chose mais ils ne sont pas forcés de tout se dévoiler, Carl considère même qu'un petit aperçu de leurs réponses pourrait être intéressant à se donner. « Je crois que j'aimerais bien connaître ton idée de film, tu sais celui dont on devait pitcher l'idée. Ou alors.. les qualités que tu recherches chez quelqu'un, si tu préfères. » C'est peut-être bien le point qui le rend le plus curieux car de son côté, Carl peut déjà dire qu'elle colle assez bien aux trois qualités de sa liste quand bien même l'une d'elles ne pourra pas se vérifier tout de suite.


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Message(#)(caele #1) if this was a movie EmptyDim 21 Mai - 10:41

(caele #1) if this was a movie 499508d73ee6522d760f7c8deba05ba856355c87(caele #1) if this was a movie RrgwNwMi_o
 « if this was a movie »  (caele #1) if this was a movie 873483867  carl flanagan & adèle shephard.


Adèle s’arrêtant un instant sur les formes du visage de Carl, profitant qu’il fixe l’écran un instant pour se demander ce qui avait bien pu se passer dans son passé pour qu’il est une estime de lui aussi négative. Et aux yeux de la brune, c’était assez triste, parce qu’elle est tout son contraire. Pas qu’elle arbore une confiance en elle à toute épreuve, mais durant son enfance, elle n’a jamais eu à se plaindre. Elle a toujours été proche de sa mère quand cette dernière été encore en vie. Elle a toujours été choyée par les deux hommes de sa vie : ses deux frères, qui ne pouvaient pas se supporter mais avaient toujours tenté un minime effort pour ne pas se faire tirer les oreilles par la cadette de la famille. Le petit dernier avait toujours tendance à faire les quatre cent coups, c’était celui qui partait à l’aventure, vraie pile électrique, il ne savait pas tenir en place et ce n’est que trop tard – dans son cercueil en mars dernier, qu’Adèle a eu la connaissance de ses courses illégales qu’il pratiquait et qui ont finis par le tuer. Dire qu’elle n’a pas maudit ses personnes qui le pratiquent ou ses bagnoles seraient évidemment faux, mais quelque part elle l’envie son frère. Cette liberté qu’il a toujours eu de pouvoir accomplir sa vie, cette passion aussi dangereuse soit-elle, elle aimerait pouvoir en faire autant. Elle vit déjà de ses passions mais avec la disparition de Ash, elle a l’impression de ne plus être vraiment à sa place, d’avoir un peu perdu d’elle-même davantage quand elle se trouvait au Mexique au moment de sa mort et qu’elle a dû plier bagage plus rapidement qu’elle l’aurait souhaité, pour se confronter à l’aîné, Cody qui lui adresse pas un mot depuis. Et son cousin, Will qu’elle commence peu à peu à reprendre contact avec lui. Elle a toujours une enfant joyeuse, et qui a grandi dans univers de confiance, quand bien même les années ont un peu ébranlés le schéma parfait de cette famille, qui n’en était plus une, quand leurs parents sont morts d’un accident de voiture – d’où sa crainte vis-à-vis des voitures. « Oui peut-être mais.. la beauté intérieure c'est encore plus important je trouve. » Elle se met à sourire légèrement, et ne cherchera pas à le contredire, parce qu’il n’a pas tort. Evidemment que beaucoup le pense, du moins que c’est important, reste à savoir ce qui est réellement le plus important entre les deux. « Je ne vais pas te contredire là-dessus… » Mais si on pouvait avoir les deux, personne ne refuserait vraiment. Enfin c’est ce qu’Adèle pense, « en tout cas l’alchimie entre deux personnes est primordial, » et sur ça, elle en a parfaitement conscience. C’est plus ou moins ce que tout le monde recherche, d’autres parviennent à le trouver plus vite que d’autres. « On m'a toujours dit que c'était pas la petite bête qui allait manger la grosse. » Il peut la voir légèrement lever les yeux au ciel, parce qu’elle l’a connaît celle-là aussi, et qu’elle n’a jamais été en accord avec cette phrase, avant même qu’elle réponde, il rétorque, se confondant dans un rire pas très sûr de lui, « enfin, façon de parler bien sûr. » Et taquine comme elle est, c’est naturellement qu’elle lui montre un visage outré, devant son propos, « tu oses dire que je suis la grosse bête… » Elle voit bien le moment où Carl se rend malade qu’elle puisse penser qu’il est dit ça, et se ravive assez rapidement dans un rire, voulant détendre l’atmosphère alors qu’intérieurement, il doit stresser à cet instant. « Promis, je plaisante… Je la connais bien cette expression, hélas. Mes frères me l’ont suffisamment répété… » Qu’elle ajoute.
Assis face à Carl, elle peut bien facilement détailler ses traits et visiblement, il semble à présent bien plus détendu que les précédentes minutes. Comme elle, il aime visiblement parler, il n’est en tout cas pas le mec le plus renfermé qu’elle connaisse, et à croire qu’elle se met à rire parfois, c’est que finalement tout se passe pour le mieux pour le moment. En vérité, la Shephard ne voit pas le temps passé, et ne cherche même pas à regarder de part et d’autre pour savoir comment les autres s’en sortent. Elle a même oublié le simple fait que Carl n’était pas vraiment celui qui aurait dû être à cette place. Ou peut-être que si, puisqu’ils ont trouvés leurs prénoms sur la même table, est-ce que la fameuse meilleure amie ou l’un des organisateurs avaient prédit le retard du valet ainsi que son erreur de salle pour deviner une telle chose ? Elle se posera sans doute d’autres questions plus tard, le plus important à cet instant même c’était d’en savoir davantage sur le brun qui lui fait face et qui lui permets de passer un bon moment. Oubliant les raisons de son départ de Brisbane, aussi précipité soit-il. « C'est totalement l'inverse d'ici au niveau des saisons déjà et c'est le premier truc qui surprend quand on arrive en Australie je dirais. Par exemple quand c'est l'été ici c'est l'hiver là-bas mais vos hivers à vous sont super doux, rien à voir avec les températures qu'on peut avoir. » Elle écoute Carl avec attention, pas qu’elle est une envie particulière de voyager, mais c’est pas quelque chose qui la dérangerait. Pour autant, elle n’en a ni les moyens ni le temps en ce moment. « Y'a beaucoup de choses à y voir, beaucoup de cultures différentes aussi. T'irais dans quel pays d'Europe si t'avais l'occasion de t'y rendre ? » Elle réfléchit un instant, parce qu’elle ne s’est jamais posé la question, véritablement. « Je sais pas, peut-être la Grèce, l’Italie, l’Espagne. » Elle avait décidément un penchant très large pour tout ce qui touche les latins. Elle s’était déjà rêver de partir en Italie avec Nino avant qu’il referme son rêve à néant lorsqu’il a évoqué une enfance chaotique sans jamais vouloir aborder ce sujet davantage. « Mais j’aimerai voir la neige au moins une fois dans ma vie… » Ce n’est pas quelque chose qu’on croise facilement en Australie, ni même au Mexique. Et cette révélation la fait sourire parce que Carl doit bien être le premier avec qui elle parvient à parler vraiment à cœur ouvert, de ce qu’elle aimerait faire un jour, de ses voyages. Et la conversation dérive avec douceur sur les animaux et le refuge de la ville. Qu’elle connaît par cœur, depuis ses seize ans qu’elle va là-bas. « J'aime déjà son prénom en tout cas. » Elle se doute qu’il parvienne à se faire avec facilité une petite place là-bas, et si cela lui redonne espoir et bonne appréciation de lui, Adèle se sentira utile. Elle sait combien les chiens sont d’une thérapie à toute épreuve, « et si tu viens avec une ou deux friandises, tu seras vraiment leur héros de la journée ; » et ça la fait sourire alors qu’elle repose son attention sur Carl, fronçant les sourcils. Si les photos sont sa passion, il se doit de foncer, enfin elle n’est peut-être pas vraiment le meilleur exemple à suivre là-dessus. Mais c’est un peu ainsi qu’elle voit les choses, et elle a toujours cherché à faire sortir sa passion avant le reste. « Parce que j'ai peur de me rendre compte que j'ai pas ce qu'il faut pour ça. On m'a déjà dit que mes photos étaient jolies mais moi, je les trouve ridicules quand je vois celles de véritables pros. » Ca ne lui plait pas vraiment cette vision des choses, et Adèle hausse la tête en négation, « est-ce que je peux te poser à mon tour une question plus personnel ? » Puisque visiblement, il avait déjà commencé lui-même, il ne verrait pas d’objection à ce qu’elle en fasse de même, « pourquoi t’es si dur envers toi-même ? » Et elle plante son regard dans celui de Carl pour y déceler toute vérité, « je ne dis pas que c’est forcément mauvais, c’est plutôt cool de se mettre la barre haute, et de toujours vouloir se surpasser, mais franchement, il y a bien pire que toi. » Et okay, elle ne le connait pas vraiment, quoi depuis quelques heures, même pas, puisqu’ils n’ont pas pu parler pendant tout le film, mais elle a vraiment l’impression qu’il se sous-estime et que c’est intentionnel ! « Oh, je.. elle existe vraiment tu sais. Son nom c'est Maisie et si tu me vois faire coucou à quelqu'un, ça veut dire qu'elle vient de passer. » Ca la fait sourire légèrement, pas qu’elle l’aurait pris pour un fou, mais peut-être se serait-elle poser des questions. « Vraiment… Vraiment ? » Elle le taquine, parce qu’elle ne sait pas faire autrement, « okay promis je te crois, » parce qu’elle pouvait pas faire autrement, agitant le drapeau de paix quant à sa possible amitié. Elle n’voit pas trop pourquoi il lui mentirait de toute évidence. A moins qu’il est envie de payer plus cher sa séance, en payant le restant de la somme de la séance – puisqu’il a proposé à Adèle de payer moins cher grâce à cette amie. « En tout cas si tu l’aperçois, dis-lui de venir, ça me dérange pas que vous échangiez quelques mots. » Elle-même ne sait pas ce qu’elle attend réellement. Elle s’était surtout dit que ce serait fun mais n’est pas une adepte des coups arrangés, bien qu’elle soit la première à regarder ses émissions de rencontres. « À ce qu'on me pose un lapin et à ce que cette Saint-Valentin soit pas différente des autres, j'imagine. » Il hausse les épaules, elle espérait juste que ça lui redonne une légère confiance en lui, « j’espère qu’elle l’est, au moins un tout petit peu… » Elle n’en demande pas plus l’agente immobilière. « J'ai jamais de chance alors je préférais pas me faire trop d'espoirs. Et puis, j'avoue, j'étais pas sûr non plus que leur système de compatibilité allait vraiment fonctionner. » Ca la fait sourire, « je me demande d’ailleurs comment ça fonctionne leur truc… » Elle réfléchit un instant, reportant son verre à ses lèvres. Songeant un instant que ça lui plairait bien d’être aussi de l’autre côté, au moins une fois, jouer les cupidons ça doit être vraiment quelque chose de bon. « C'est pas très banal comme passions mais j'ai toujours aimé les mathématiques et l'informatique. Parfois je me demande même si je pourrais pas travailler dans l'un de ces domaines, et puis je me rappelle que j'ai zéro diplôme. » Elle hausse les épaules. « Tu as qu’à les reprendre, » qu’elle rétorque avec une facilité déconcertante. « C’est jamais trop tard, puis franchement il y a pleins de gens qui reprennent des études ou changent de voie bien après, et ça leur réussit en général… » Elle voyait les choses aussi simplement Adèle sans réellement se soucier du reste à côté ou du plan financier. « Je suis très branché jeux vidéo aussi mais hum.. j'hésitais à te le dire parce que je sais que les gens trouvent souvent ça stupide. » Elle s’arrête net, reportant son regard sur Carl, « un genre de Geek… » Ca la fait sourire, avant qu’elle rétorque, pas autant surprise, « tu devrais bien t’entendre avec mon cousin, Will. Pour le faire déguerpir de son jeu vidéo et qu’il prenne l’air, on peut attendre des lustres ! » Elle se souvient très bien quand ils étaient encore coloc tous ce qu’elle devait faire pour qu’il accepte de venir faire les boutiques avec elle, ou ne serait-ce qu’il aille faire quelques courses. Et alors si c’était un jeu qu’il venait d’acheter, c’était mort pendant au moins les prochains jours. « Moi ça me permet de m'évader quand j'en ai besoin, t'as quelque chose toi aussi qui te permet ça ? » Pas les jeux vidéo en tout cas. Elle est tout le temps en galère les rares fois où elle a dû jouer à ça face à son cousin et à Nino. « La cuisine, » qu’elle répond aussi simplement, « je fais pas des choses extraordinaires, mais j’aime bien faire quelques petits plats moi-même ou des gâteaux. » Gourmande et curieuse comme elle est, Adèle adore tentait de nouvelles recettes. « Tu voudrais qu'on mette en commun nos réponses au questionnaire ou tu penses qu'il vaut mieux garder ça pour une prochaine fois ? » Elle se souvient plus vraiment ce qu’elle avait noté, mais en soit, ça ne la dérange pas de mettre certaines réponses en commun. « Je crois que j'aimerais bien connaître ton idée de film, tu sais celui dont on devait pitcher l'idée. Ou alors.. les qualités que tu recherches chez quelqu'un, si tu préfères. » Elle tente de s’en souvenir, avant de se lancer, « pour les qualités l’honnêteté, être drôle et d’une humeur taquine. » L’honnêteté n’aura jamais aussi ancré que depuis sa précédente relation, parce qu’il faut croire que parfois on déguise la réalité à notre faveur. Elle aussi, sans doute, parfois. « Pour le film, j’avoue que j’ai plus trop les détails en tête, j’ai jamais été doué pour ça, mais c’était un truc sur les histoires d’amour je crois. » Elle aurait mieux fait de noter toute les réponses, « tu as eu de ton côté une idée originale de film ? »
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Message(#)(caele #1) if this was a movie EmptyJeu 1 Juin - 14:06


☾ if this was a movie
Walking down the hall, The posters on the wall, We talk about how we hope, The film is good. Looking for the number On our ticket stubs, Finally we find it, You hold the door open. In the movie theater lights you look alright, Enough darkness to hide My feelings inside. As the credits start to roll, The movie's over. We wait a little bit longer To see if there's any scenes left, We're hoping for the best.
@ADÈLE SHEPHARD ☆ CARL FLANAGAN
gifs by (c) heicharlie & (c) filmsfionn


Le sourire de sa partenaire le rassure, comme si cette dernière lui signifiait avant même de le dire que l'importance qu'il accorde à la beauté intérieure n'est pas stupide. C'est qu'il a lui-même besoin de s'en convaincre Carl, d'autant plus à l'ère des réseaux sociaux rendant les choses facilement superficielles et mettant l'accent sur le physique bien plus que sur le reste. C'est la raison pour laquelle les rencontres de la vraie vie auront éternellement sa préférence quand bien même Carl traine derrière lui une timidité maladive, sans doute l'une des toutes premières choses qu'Adèle aura même remarqué chez lui. « Je ne vais pas te contredire là-dessus… en tout cas l’alchimie entre deux personnes est primordial. » Il a tendance à le penser tout comme elle et se raccroche même fermement à cette idée, non sans espérer au passage que leur alchimie à tous les deux existe déjà. Carl est en mesure de le ressentir depuis le début de cet échange mais est-ce pour autant réciproque ? Il se sent en phase avec Adèle pour le peu de mots qu'ils ont échangé, comme si cette rencontre s'inscrivait déjà pour lui dans une sorte d'évidence – à moins que ses espoirs ne soient, comme toujours, bien trop grands. Le garçon déglutit toutefois en la voyant rouler des yeux, son premier degré aussitôt en alerte et les prochains mots de sa partenaire achevant bien vite de le faire transpirer. « Tu oses dire que je suis la grosse bête… » Il s'empresse de secouer la tête pour lui signifier que non, jamais ses pensées ne se sont orientées dans ce sens et jamais il ne se permettrait surtout ce genre d'allusion. Carl redoute les malentendus pour le fait que ses paroles puissent être mal interprétées, conscient qu'une méprise pourrait donner à ce rendez-vous une tournure regrettable mais Adèle est du genre taquine, il devrait finir par s'y faire. « Promis, je plaisante… Je la connais bien cette expression, hélas. Mes frères me l’ont suffisamment répété… » Et lui se sent idiot de l'avoir crue, soupirant au fait de ne pas avoir saisi son humour même si l'information qui lui parvient fait vite oublier à Carl son petit moment de solitude. « Oh tu as des frères ? » il questionne avec un intérêt sincère et un regard s'éveillant sous la curiosité. Il peut déjà dire que la famille d'Adèle est plus nombreuse que la sienne puisqu'il n'a pour sa part qu'un seul frère, mais ils ont au moins en commun de ne pas être enfants uniques. « Enfin tu sais, c'est pas grave d'avoir peur des bestioles. Faut bien avoir peur de quelque chose, non ? » C'est la conclusion que Carl préfère apporter et cela dans un léger sourire, loin d'invalider la phobie de sa voisine alors que les siennes sont elles-mêmes nombreuses.

Les saisons inversées ne cesseront jamais de perturber l'irlandais qu'il est, même après trois années passées sur le territoire australien avec l'habitude désormais prise de voir l'été tomber en plein mois de décembre. Ses Noëls à Brisbane ne ressemblent en rien à ceux que Carl pouvait autrefois connaître à Carrick mais l'Europe est un contient intéressant à visiter lorsqu'on a toujours (ou presque) connu un climat comme celui d'ici. « Je sais pas, peut-être la Grèce, l’Italie, l’Espagne. » Ses réponses auraient à vrai dire pu être les mêmes ou tout du moins s'en rapprocher, l'un de ces pays ne manquant pas de le faire réagir pour avoir déjà imaginé y mettre lui aussi les pieds. « Il paraît que c'est magnifique l'Italie, toutes les personnes avec qui je parle de voyager me répondent qu'elles voudraient y aller. » Ce que Carl ne risque pas de leur reprocher compte tenu des paysages époustouflants et de la bonne cuisine qu'il se plait personnellement à y associer. Nul doute qu'il trouverait l'inspiration pour de très belles photos là-bas, malgré la barrière de la langue qu'il peut déjà prédire. « Mais j’aimerai voir la neige au moins une fois dans ma vie… » Cette remarque le rend tristement nostalgique alors qu'au même instant, un flot de souvenirs le saisit. Ceux de son enfance et des bonhommes de neige effectués avec son frère, dans ses très rares moments d'insouciance. « Ça me manque aussi de voir la neige. » il souffle alors d'un air absent, ses pensées s'égarant une dizaine d'années en arrière avant de revenir s'ancrer à cette table et dans le présent. « Et si tu viens avec une ou deux friandises, tu seras vraiment leur héros de la journée. » Il ne faudra pas le lui dire deux fois, Carl prenant aussitôt note de se munir de petites douceurs avant de passer au refuge quand Adèle l'y conviera de façon officielle. Arriver les mains vides quelque part n'est de toute façon pas dans ses habitudes, et ces dernières englobent aussi le fait de douter éternellement de lui-même comme un disque affreusement rayé. « Est-ce que je peux te poser à mon tour une question plus personnel ? » Son regard remonte avec appréhension vers elle tandis que Carl hoche doucement la tête, redoutant toujours une question lorsque celle-ci est amorcée par une autre question. « Pourquoi t’es si dur envers toi-même ? » « Oh je.. » Il voudrait lui répondre mais n'y parvient pas, songeant à la place aux traitements que son beau-père lui réservait et à ces mots aussi blessants que ses paumes qui l'ont peu à peu convaincu qu'il ne valait rien. Par la suite d'autres voix se sont élevées pour prendre la relève et appuyer cette idée et à l'arrivée, c'est une estime de lui proche de zéro que Carl a appris à se porter. Parce qu'on lui a suffisamment répété les choses pour qu'il puisse à son tour y croire, marqué au fer rouge par des années de remarques dénigrantes. « Je ne dis pas que c’est forcément mauvais, c’est plutôt cool de se mettre la barre haute, et de toujours vouloir se surpasser, mais franchement, il y a bien pire que toi. » Lui ne dirait pas que c'est « cool » ou disons qu'il ne s'identifie pas vraiment à ce besoin de se surpasser quand son besoin à lui consiste dans un premier temps à tenter d'exister. « C'est pas tellement mon cas, je.. j'ai juste pas du tout confiance en moi. On me dit souvent que je m'autoflagelle beaucoup trop mais je sais pas faire autrement, je crois. » Hector le lui a appris en le faisant le premier et Carl ne le remercie vraiment pas pour ça car parfois, il aimerait sincèrement croire en lui et se dire qu'il n'est finalement pas le pire spécimen que ce monde peut porter. Mais ce n'est pas demain la veille qu'il se lèvera un matin avec un tant soit peu d'amour-propre, voilà pourquoi il préfère insister sur le fait que sa meilleure amie est bien réelle au point même de la nommer pour la rendre encore plus concrète. « Vraiment… Vraiment ? » Vraiment comme son regard le confirme et un sourire le trahit en comprenant que cette fois, Adèle se moque gentiment de lui. « Okay promis je te crois, en tout cas si tu l’aperçois, dis-lui de venir, ça me dérange pas que vous échangiez quelques mots. » Il la trouve bien gentille d'accepter que Maisie les honore d'un bref passage à leur table mais le garçon ne compte pas beaucoup dessus, aussi plaisante puisse être cette idée. « J'imagine qu'elle est pas mal occupée avec l'organisation du speed-dating, y'a même des chances qu'elle y participe aussi. » Pour donner l'exemple, sans doute, Carl n'en sait à vrai dire pas grand-chose mais il présume qu'il l'apprendra bien assez vite tout comme Maisie aura droit à un compte rendu très détaillé de son moment passé avec Adèle. C'est simple, il n'y a rien qu'il puisse lui cacher d'autant plus quand une Saint-Valentin diffère enfin des précédentes. « J’espère qu’elle l’est, au moins un tout petit peu… » « Oui, elle l'est. » il lui assure dans un timide sourire, d'ores et déjà prêt à dire que la fête des amoureux revêt cette année une symbolique particulière à l'image de l'agréable surprise que se révèle être ce rendez-vous avec elle. « Je me demande d’ailleurs comment ça fonctionne leur truc… » Carl en vient à se poser la même question même si découvrir l'envers du décor casserait en quelque sorte la magie à ses yeux. « On sait déjà qu'on est pas forcés de choisir le même film pour matcher, la preuve avec nous deux. Mais pour le reste, j'ai envie de croire qu'ils savent ce qu'ils font. » Ça l'arrange surtout de penser qu'ils ne se sont pas trompés en les liant et que les autres binômes fonctionnent tout aussi bien, ce qui semble être plutôt le cas lorsque son regard se reporte brièvement tout autour d'eux.

Ses passions en dehors de la photographie, Carl les nomme avec hésitation avant de reconnaître qu'il a manqué l'occasion de travailler dans un domaine qui aurait pu lui plaire. N'aurait-il pas fait un bon professeur de mathématiques ou un bon ingénieur ? Pour le savoir, il aurait fallu décrocher ce diplôme qui vient aujourd'hui à lui manquer pour avoir abandonné ses études bien trop tôt. « Tu as qu’à les reprendre, c’est jamais trop tard, puis franchement il y a pleins de gens qui reprennent des études ou changent de voie bien après, et ça leur réussit en général… » Ce n'est sans doute pas trop tard oui, Carl est encore jeune mais la volonté ne suffit pas toujours quand le courage s'avère à côté aux abonnés absents. Il hausse alors les épaules, plus résigné que franchement convaincu. « J'y ai déjà songé tu sais mais.. j'ai peur de me décourager très vite, et puis j'ai jamais mis les pieds dans une université alors ça me terrifie un peu. » Le monde, la pression, les examens et le fait de n'y connaître personne, tout autant de choses le faisant déjà frémir alors que Carl regrettera peut-être toute sa vie de ne pas avoir saisi l'opportunité de se réorienter lorsque celle-ci s'est présentée. Il peut au moins prétendre y réfléchir, ça ne l'engage à rien. « Un genre de Geek… » Ces mots lui arrachent une grimace, craignant d'entendre que ce n'est pas une bonne chose mais le sourire de sa partenaire tend heureusement à prouver le contraire. « Tu devrais bien t’entendre avec mon cousin, Will. Pour le faire déguerpir de son jeu vidéo et qu’il prenne l’air, on peut attendre des lustres ! » Et c'est suffisant pour que Carl respire, soulagé d'apprendre qu'il n'est pas le premier geek qu'Adèle peut croiser avant de se reconnaître dans le fait d'avoir beaucoup de mal à décrocher de ses jeux. « On joue peut-être aux mêmes, ton cousin et moi. Mais t'en fais pas, t'es pas obligée de lui présenter le gars bizarre que t'as rencontré dans un cinéma. » Il étire un sourire amusé et c'est un miracle que Carl se limite à souligner sa propre bizarrerie, quand d'autres adjectifs auraient pu y passer et pas les plus tendres, comme on l’imagine. Et Adèle dans tout ça, pour quoi se passionne-t-elle ? « La cuisine, je fais pas des choses extraordinaires, mais j’aime bien faire quelques petits plats moi-même ou des gâteaux. » C'est adorable la façon dont elle en parle, ou bien Carl n'est absolument pas objectif – à vous d'en juger. « Mais c'est génial ça, tu cuisines depuis longtemps ou c'est tout récent ? » Il s'avance même sur son siège pour montrer son intérêt, sa tête reposant sur ses deux mains et ses yeux maintenant le contact avec les siens. « J'adorerais goûter à l'un de tes gâteaux. » C'est sa petite faiblesse, ce sucre dont il a été très longtemps privé et dont Carl n'entend désormais plus se passer. Il effleure ensuite l'idée de comparer leurs réponses au questionnaire, laissant à Adèle le choix de lui révéler ce qu'elle préfère. « Pour les qualités l’honnêteté, être drôle et d’une humeur taquine. » Il enregistre en silence, espérant cocher au moins une case parmi les trois exposées et tant qu'à faire l'honnêteté qu'elle peut rechercher. « Pour le film, j’avoue que j’ai plus trop les détails en tête, j’ai jamais été doué pour ça, mais c’était un truc sur les histoires d’amour je crois. » Quelque chose de romantique faisant écho à son choix de séance sans doute, de quoi la rendre cohérente vis-à-vis de ces goûts que Carl a précédemment pu constater. « Tu as eu de ton côté une idée originale de film ? » Oh, il ne sait pas si elle est originale mais elle provient en tout cas de sa tête, avec toute l'imagination qu'on peut lui connaître. « Alors hum.. moi j’avais pensé à un film de science-fiction sur un garçon introverti et sans amis qui vivait dans un monde en noir et blanc. Il était super triste jusqu'au jour où il a découvert un passage secret vers un monde rempli de couleurs, où la vie était beaucoup plus belle et les gens beaucoup plus heureux aussi. Ce monde il le visitait en cachette et il y a trouvé d'autres enfants pour le comprendre et l'accepter mais chaque soir, il devait retrouver le vrai monde où l'attendaient sa solitude et sa tristesse. » Carl marque une pause et reporte son regard vers elle pour tenter d'y lire ce qu'elle en pense, sans grand succès toutefois. Une part de lui s'identifie bien sûr à ce garçon dont il parle et à ce monde sans couleurs qui est parfois le sien, bien plus souvent même qu’il ne pourrait l’avouer. « Sauf qu'à force de voyager dans cet univers parallèle il a rendu la frontière entre les deux mondes de plus en plus mince, jusqu'à propager les couleurs du second dans le premier et permettre aux deux mondes de fusionner. Au final ses nouveaux amis sont restés à ses côtés pour toujours et il était le plus heureux des enfants, c'était important pour moi que le film se termine bien. » Son histoire ne pouvait pas connaître autre chose qu'une jolie fin comme celle que Carl espère un jour connaître lui-même, quand bien même son existence n'en prend pas vraiment le chemin. « C'est peut-être un peu ridicule mais.. je me demande si des gens iraient voir ce film s'il existait. » Et Adèle surtout, vers qui ses yeux dévient à nouveau dans l'attente d'une première impression de sa part. Il ne se vexera pas si cette dernière lui avoue que ce n'est pas son style, pour tout dire si Carl s'inquiète de quelque chose c'est surtout de cette fin de rendez-vous semblant approcher à grand pas. « Je viens de voir un binôme s'en aller, tu crois que ça veut dire que le speed-dating est bientôt terminé ? » Il n'a pas envie d'y penser mais est aussi bien incapable d'estimer le temps qu'ils ont pu passer à cette table, tant leur discussion était riche et captivante. Fort heureusement, leurs numéros sont déjà échangés. « Ça m'aurait pas dérangé que ça dure encore quelques heures, tu sais. » il souffle dans un sourire sans pour autant imiter ceux qui commencent à partir, bien décidé à profiter de sa présence jusqu'au dernier instant et ce, même s'il devra repartir de son côté comme tous les autres participants.


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Message(#)(caele #1) if this was a movie EmptySam 17 Juin - 11:32

(caele #1) if this was a movie 499508d73ee6522d760f7c8deba05ba856355c87(caele #1) if this was a movie RrgwNwMi_o
 « if this was a movie »  (caele #1) if this was a movie 873483867  carl flanagan & adèle shephard.


Elle voudrait qu’il prenne conscience de ses atouts, elle devine sans vraiment le connaître qu’il y aura du boulot à faire. Pour lui faire accepter l’impensable à ses yeux alors qu’il mérite comme tout le monde d’un peu de douceur dans sa vie. C’est peut-être comme toujours avec toute sa naïveté qui parle, mais elle n’a pas l’impression de faire face à quelqu’un de mauvais, de malveillant, et ne peut-être finalement que surprise de cette découverte. Elle n’aurait jamais songé un seul instant, à tomber sur un garçon comme lui avant de finalement faire face à la situation. Ils n’auraient peut-être en temps normal, jamais dû réellement échanger de mots, peut-être même qu’elle ne l’aurait jamais remarqué dans la rue, ou dans un magasin, mais Adèle est ce genre de personne à croire au destin, et en tout cas à saisir toute les opportunités qui s’offrent à elle, et présentement, elle le prend avec cette facilité. « Oh tu as des frères ? » Qu’il demande finalement quand elle lui explique le genre de phrase que ses propres frères aiment lui rappeler, ce qui la fit sourire. « Oui, deux. Enfin… » Elle s’arrête net, en perdant son sourire tout en fronçant les sourcils, elle ne comptait pas lui parler de la mort du plus jeune, Ash. Mort dans une course illégale de voiture. Putain qu’elle maudit ses courses et son ancien bolide ! Elle secoue sa tête un court instant en pensant au visage de son aîné, Cody pour s’apaiser avant de laisser ses larmes apparaître, et elle ne veut pas. Elle refuse, pas devant Carl, pas ce soir. « Enfin tu sais, c'est pas grave d'avoir peur des bestioles. Faut bien avoir peur de quelque chose, non ? » Elle relève son visage sur le garçon, tentant un sourire timide d’abord, puis plus sincère par la suite, tentant de mettre le visage d’Ash dans un coin de sa tête, enfermé à clef. « Je serai curieuse de connaître les tiennes. » Qu’elle avoue, un pincement au cœur. Elle s’était promis de ne pas se laisser submerger par ses émotions, elle se l’était promis et elle n’avait pas réussi. « Il paraît que c'est magnifique l'Italie, toutes les personnes avec qui je parle de voyager me répondent qu'elles voudraient y aller. » Bizarrement, évoquer l’Italie, la ramène à penser au Marchetti. Et elle préfère de loin penser à lui quand bien même sa colère ne s’est pas dissipée, que remettre sur le tapis la mort de son frère – et surtout son absence pendant sa mort. Elle ne saurait savoir réellement ce qui lui fait plus de mal, de ne pas avoir pu dire au revoir à Ash ou qu’il lui est caché sa présence à une énième course. Comment avait-elle pu être assez idiote pour penser qu’il aurait arrêté alors que désormais, il était devenu père. Il était censé être responsable ! « C’est l’effet latino sûrement, » une chose dont elle ne parvient pas elle-même à résister, mais qu’elle ne comptait pas avouer à voix haute. « Ça me manque aussi de voir la neige. » Ca la fait rire, « t’as pas choisi le meilleur pays, » qu’elle ne peut s’empêcher de rétorquer, un sourire en coin. Si elle, elle n’a pu choisir le pays où elle est née, elle suppose que Carl a choisi de venir de plein grés ici, en Australie, mais peut-être qu’elle se trompe lourdement. Peut-être que l’Australie a été indépendant de sa volonté. Le temps le lui confirmera sans doute, puisqu’elle n’a pas l’intention de ne plus le recroiser. Quand bien même, elle n’a pas fixé de date ni n’a encore communiqué son numéro de téléphone au jeune homme. « Oh je.. il fonce les sourcils, elle voit bien que sa tête change un peu, cherchant ses mots, peut-être à lui expliquer les choses, la reprenant alors, c'est pas tellement mon cas, je.. j'ai juste pas du tout confiance en moi. On me dit souvent que je m'autoflagelle beaucoup trop mais je sais pas faire autrement, je crois. » Elle hausse les épaules, avant de porter son verre de jus de fruit à ses lèvres, et c’est en le reposant qu’elle s’autorise, un sourire aux lèvres, à lui ajouter, « J’espère que ça changera avec le temps… » Elle le poussera, elle le tirera vers le haut, à s’apprécier. Il n’aura pas le choix, et elle compte bien y mettre son énergie. Elle le taquine sur sa fameuse amie, « j'imagine qu'elle est pas mal occupée avec l'organisation du speed-dating, y'a même des chances qu'elle y participe aussi. » Elle relève ses yeux sur elle, surprise. « Oh, c’est vrai ? » Elle se demande bien si dans le cas où elle serait avec un mauvais binôme, si elle est du genre à switcher et ça la fait sourire. Ce serait bien son genre, à Adèle en tout cas. « Oui, elle l'est. » Elle relève doucement le visage sur Carl, affichant un sourire au coin de ses lèvres, c’est réciproque, et elle ne peut qu’en être satisfaite. « On sait déjà qu'on est pas forcés de choisir le même film pour matcher, la preuve avec nous deux. Mais pour le reste, j'ai envie de croire qu'ils savent ce qu'ils font. » Elle hausse légèrement les épaules, elle doute de ce genre de statistiques mais qui sait. Elle est la nana qui lit la rubrique horoscope chaque matin en même temps, alors que ça sort de nulle part leur résumé. « J'y ai déjà songé tu sais mais.. j'ai peur de me décourager très vite, et puis j'ai jamais mis les pieds dans une université alors ça me terrifie un peu. » Elle doute bien que ce n’est jamais facile, elle n’a pas la même vision que les autres Adèle, peut-être parce qu’elle est encore jeune, et qu’elle considère encore que le monde saurait lui ouvrir toute les portes, à condition d’y mettre du sien et de se donner les moyens. Elle rêve elle aussi, de travailler pour quelqu’un d’autre que Soren. Mais il a toujours été là, même quand elle a envoyé boulé son travail pour partir au Mexique. Il a toujours été là pour l’accueillir après son cancer, il ne l’a jamais renvoyé alors qu’elle a lui donné du fil à retordre et plus d’une fois. Quand, au début de sa maladie, elle ne voulait l’accepter et qu’elle finissait par boire des litres d’alcool dans les bars au point de ne pas pouvoir venir à l’agence le lendemain. Elle n’a pas toujours été aussi responsable qu’elle voudrait le montrer. Quand c’est Nino qui la sortait de ses bars, à lui faire la morale quand elle ne venait pas à l’association Beauregard pour se soigner, pour en discuter. « Je comprends, mais mieux vaut tenter pour rien, que le regretter… » Et elle le pense. Si la conversation sur la passion de Carl prend fin assez rapidement, il semble intéressé par la présence de Will, le cousin geek de la Shephard. « On joue peut-être aux mêmes, ton cousin et moi. Mais t'en fais pas, t'es pas obligée de lui présenter le gars bizarre que t'as rencontré dans un cinéma. » Elle rigole de la phrase de Carl avant de lui ajouter, « c’est surtout qu’il risque de me poser des centaines de questions et tu devras passer le détecteur de mensonge ! » Will est peut-être que son cousin quand on regarde son arbre généalogique, mais la vérité c’est qu’il est comme un frère dans son cœur. Il l’a toujours protégé, bien pour cette raison qu’aujourd’hui il peine à reprendre une vie normale, et un lien comme autrefois. Il a été déçu par la jeune agente immobilière, elle s’en veut énormément et elle ne trouve aucun remède pour renouer le contact avec lui. Néanmoins quand bien même il a accepté l’Italien facilement, on n’peut pas en dire autant sur tous les copains qu’elle a eus. Elle ne doute pas que Carl saurait l’amadouer. Il suffit de lui parler de dinosaure et de jeux vidéo et le tour est joué ! « Mais c'est génial ça, tu cuisines depuis longtemps ou c'est tout récent ? Il demande, posant son visage entre ses deux mains, la confrontant, j'adorerais goûter à l'un de tes gâteaux. » Et ça lui fait plaisir, « tu n’as pas peur d’être empoisonné ? » Et elle se mit à rire avant de reprendre, « je te ferai quelque chose la prochaine fois. » Qu’elle avoue, sans toutefois vouloir prévoir tout à l’avance. Elle espère qu’ils auront d’autres occasions de se reparler. « Alors hum.. moi j’avais pensé à un film de science-fiction sur un garçon introverti et sans amis qui vivait dans un monde en noir et blanc. Il était super triste jusqu'au jour où il a découvert un passage secret vers un monde rempli de couleurs, où la vie était beaucoup plus belle et les gens beaucoup plus heureux aussi. Ce monde il le visitait en cachette et il y a trouvé d'autres enfants pour le comprendre et l'accepter mais chaque soir, il devait retrouver le vrai monde où l'attendaient sa solitude et sa tristesse. » Elle semblait concentrée dans sa description, « sauf qu'à force de voyager dans cet univers parallèle il a rendu la frontière entre les deux mondes de plus en plus mince, jusqu'à propager les couleurs du second dans le premier et permettre aux deux mondes de fusionner. Au final ses nouveaux amis sont restés à ses côtés pour toujours et il était le plus heureux des enfants, c'était important pour moi que le film se termine bien. » Ca lui ressemble bien. « C'est peut-être un peu ridicule mais.. je me demande si des gens iraient voir ce film s'il existait. » Elle réfléchit en silence quelques secondes, sans savoir si ce film pourrait être un succès. « Tu étais mal partie avec les sciences fiction, mais je dois dire que je me suis laissé capturer par la fin. » Elle sourit avant de poursuivre, « j’aime beaucoup le mélange de ses deux mondes, puis les couleurs apportent la vie. Moi je vote pour ! » En rajoutant une touche d’amour dedans, par exemple qu’il rende visite à une fille dans le monde des couleurs. Mais si la base de son histoire est bien construite, leur duo touche finalement une fin proche. « Je viens de voir un binôme s'en aller, tu crois que ça veut dire que le speed-dating est bientôt terminé ? Ça m'aurait pas dérangé que ça dure encore quelques heures, tu sais.» Machinalement, elle pose son regard autour d’eux, et constate à son tour qu’un autre duo s’en va. Poursuivant la conversation, ce qui la ramène à reposer son regard sur Carl. « Tu as raison, ils vont finir par nous mettre dehors, » et ça la fait rire, avant de tendre sa main, récupérant un stylo. « J’ai pas oublié, » avant d’ouvrir la paume de main de Carl pour lui noter son numéro de téléphone, comme deux pauvres adolescents - ce qui la fît rire en relevant les yeux sur Carl, « si tu veux, raccompagne-moi jusqu’à l’entrée du cinéma, on gagnera quelques minutes supplémentaire. » Il s’exécute, et elle finit par se relever, à son tour. Se dirigeant vers l’entrée du cinéma en prenant tout leur temps, avant de s’arrêter, « je vais devoir y aller, mais j’ai vraiment passer un bon moment, et j’espère qu’on se recroisera un de ses jours, » avant de tourner les talons pour sortir du cinéma, laissant Carl à l’entrée du Twelve, il avait peut-être envie de rechercher Maisie, pour échanger ses premières impressions avec elle.


FIN :drama:
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