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 (chanelle #34) you couldn't save me, but you can't let me go

Channing Walker
Channing Walker
La couronne d'épines
La couronne d'épines
  
(chanelle #34) you couldn't save me, but you can't let me go Hu5cwsy Présent
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986)
SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court
STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore
MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier
LOGEMENT : (ça arrive)
(chanelle #34) you couldn't save me, but you can't let me go 8lms
POSTS : 2608 POINTS : 0

TW IN RP : cicatrices, coma
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motard
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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elijah #6elijah #7


(chanelle #34) you couldn't save me, but you can't let me go 1h0u
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.

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AVATAR : matthew daddario
CRÉDITS : prettygirl (avatar) astra (code signature)
PSEUDO : eternalia, astre (amandine)
Femme (elle)
INSCRIT LE : 27/11/2020

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Message(#)(chanelle #34) you couldn't save me, but you can't let me go EmptyLun 13 Mar 2023 - 22:20

you couldn't save me, but you can't let me go

@Gabrielle Strange et Channing
septembre 2022
Certains jours sont plus difficiles que d’autres. et aujourd’hui est l’un d’eux. Réveillé par la douleur à plusieurs reprises dans la nuit, Channing est particulièrement pâle ce matin en émergeant dans son lit. Son corps lui fait terriblement mal, l’impression d’être passé sous les roues d’un trente-huit tonnes lui faisant monter l’humidité aux yeux - il déteste cette sensation, déteste sa condition et en veut à Brisbane tout entier pour ce que cela vaut. Il a l’impression d’avoir du mal à respirer, et peu importe la quantité déraisonnable de pilules qu’il a avalé ces dernières heures, rien ne semble suffisant pour lui accorder un peu de répit. Sa chambre baignant dans la faible lumière du jour, son regard noisette s’égare sur l’horizon avant qu’il ne ferme les paupières pour se plonger dans l’obscurité. Il doit se lever, ne serait-ce pour aller se chercher quelque chose à manger - il n’avait pas faim hier soir et est désormais affamé, mais en trop mauvais état pour se traîner jusqu’à sa cuisine. Sa mâchoire se contracte nerveusement et il grommelle contre lui-même, réouvrant les yeux en basculant sur le dos. Il veut aller mieux, devient trop familier avec cette horrible sensation d’impuissance, et l’angoisse ronge jour après jour le moral qu’il s’efforce de garder - mais auquel il n’est pas loin de renoncer tant le combat lui semble inégal. Finalement, non sans écoper d’un grognement douloureux, l’héritier se redresse dans les draps et s’assoit sur le bord de son lit le temps de se masser les tempes. La fatigue lui fait tourner la tête, il a froid, et voudrait simplement s’endormir pour se réveiller là où il s’était arrêté avant ce maudit accident.

Sa silhouette fantomatique se déplace dans l’immense villa sans qu’il ne prenne la peine d’activer les éclairages, la lumière extérieure baignant suffisamment l’espace pour lui permettre d’y évoluer - il pourrait le faire dans le noir le plus complet que cela ne changerait rien. À pas lents, il atteint les rangements tant convoités et entreprend de sortir quelques tranches de pain ainsi que de quoi les garnir, grimaçant lorsqu’il doit étirer son dos pour atteindre ce qu’il cherche à attraper. Il pose le tout sur le plan de travail, attrape une bouteille de jus dans le frigo et cumule le tout sur un plateau déjeuner pour y emporter avec lui. Le brun marque une pause simplement pour s’assurer n’avoir rien oublié - souhaitant à tout prix s’épargner un nouveau périple, au moment où il entend une voiture se garer sous son porche. Fronçant un peu les sourcils, jetant un regard vers l’extérieur, il ne s’y attarde toutefois pas plus que nécessaire et entreprend de regagner sa chambre. Mais avant de l’atteindre, et ce puisqu’elle a depuis quelques temps le double des clés - Gabrielle apparaît sur le seuil, leurs regards se capturant alors que ses pas s’interrompent et qu’il accueille l’avocate d’un sourire lamentable. « Coucou. » souffle-t-il sans la regarder plus longtemps, échappant un souffle un peu résigné sans se remettre en mouvement pour autant - il n’est pas assez rapide pour fuir, et la brune mérite mieux que son ignorance. Mais il peine à lui offrir ce qu’elle mérite, et la pensée le torture quotidiennement - elle est celle qui occupe toutes ses pensées, celles de jour et de nuit, perpétuellement. « Tu n’es pas au cabinet ce matin ? » lance-t-il dans une tentative désespérée de faire la conversation, se pinçant l’intérieur de la joue en la regardant à nouveau - brièvement, du coin de l’oeil, comme s’il se sentait illégitime de pouvoir poser ses yeux sur elle. Sur elle et son sourire tendre, son apparence soignée et tant de choses qu’il ne mérite pas qu’elle lui offre.
 
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Message(#)(chanelle #34) you couldn't save me, but you can't let me go EmptyVen 17 Mar 2023 - 21:39


you couldn't save me, but you can't let me go ft  @Channing Walker #34

Septembre 2022. La veille a été particulièrement chargée pour elle au cabinet et l'heure tardive à laquelle elle a regagné son domicile ne lui a pas permis de le rejoindre. Gabrielle lui a toutefois écrit, comme elle en a pris l'habitude ces dernières semaines, s'excusant de ne pouvoir venir passer la nuit à ses côtés. C'est ce qu'elle fait, le plus possible et dès qu'elle le peut, incapable de le laisser depuis l'accident dont les images lui reviennent encore bien trop nettement lorsque ses yeux se clôt. Surtout, c’est sa condition physique qui l’inquiète, Channing devant supporter des douleurs qu’elle ne peut imaginer et qu’elle serait pourtant capable de supporter à sa place pour ne plus voir les traits de son visage se crisper au moindre mouvement. Une condition physique abîmée par l’accident qui se répercute aussi sur le moral de l’héritier alors que son sourire n'apparaît qu’à de bien rares occasions et que le pétillement de ses yeux n’est plus. Rien qui ne fera fuir l’avocate pour autant, prête à traverser cette épreuve à ses côtés, prête à être là pour lui pour l’aider à aller de l’avant et surtout prête à être cette épaule sur laquelle il accepte de se reposer. Parce que le combat – bien qu’inexistant entre eux - n'est pas toujours facile à mener, Channing ne souhaitant s’appuyer sur quiconque. Cette situation pèse à l'héritier, Gabrielle le sait et si, lui, tend parfois à baisser les bras, elle, ne le fait pas.

Alors c’est tout naturellement qu’elle décide ce matin-là de se rendre à sa villa. Ils n’habitent pas très loin l’un de l’autre et elle peut s’autoriser à arriver un peu plus tard au cabinet au vu des horaires de la veille. Surtout, elle souhaite s’assurer qu’il aille, si ce n’est bien, au moins un minimum. Gaby gare sa vieille jeep – celle-ci commence à lui jouer des tours depuis quelque temps – dans l’allée et, en sortant du véhicule, elle extirpe de son sac le double des clés qu’elle a de sa villa depuis qu’il est de retour chez lui. Pénétrant dans la demeure, la jeune femme dépose ses clés sur le petit guéridon et, s’avançant un petit peu, son regard tombe sur la silhouette de celui à qui elle est venue rendre visite « Coucou. » Son visage s’illumine en le voyant, un sourire flanqué sur les lèvres alors qu’elle s’avance pour le rejoindre. « Hey, handsome ». Elle ne peut que remarquer son teint pâle et tout le poids qu’il peut avoir sur ses épaules du fait de cette situation qu’il ne supporte pas. Son sourire est quasiment absent, son regard fuyant et Gabrielle comprend alors qu’il ne va pas. Ses lèvres viennent trouver les siennes avec tendresse, avant qu’elle ne lui prenne le plateau des mains, celui qu’il tenait jusqu’à présent pour se rendre très certainement dans son lit pour prendre ce qui ressemble plus ou moins à un petit déjeuner – celui-ci pourrait être le sien, tant elle n’a aucun talent culinaire contrairement à l’héritier dont les talents ne sont plus à prouver en la matière. Qu’importe s’il est grognon à ce sujet, peu réjouit à l’idée qu’elle lui vienne en aide à ce point, mais c’est tout naturellement qu’elle le fait, sans même y réfléchir « Tu n’es pas au cabinet ce matin ? » « J’irai un peu plus tard. Je voulais venir te voir avant ». Elle lui adresse un sourire tendre et bienveillant alors qu’elle s’engouffre dans sa chambre sur ses pas. Elle le laisse reprendre place dans le lit – à côté du plateau qu’elle a déposé pour lui sur les draps - et s’empresse d’ouvrir la baie vitrée un peu plus grande, tirant complètement les rideaux afin qu’il puisse savourer cette vue qu’elle lui sait précieuse. Elle s’agite quelques secondes dans l’espace avant de venir le rejoindre, s’asseyant au bord du lit. « Tu as bien dormi ? ». Sa main vient trouver sa joue, tendrement, caressant celle-ci avant qu’elle ne se place de sorte à venir poser ses mains délicatement sur sa jambe qu’elle lui sait douloureuse, commençant à opérer sur celle-ci un léger massage, similaire à celui que lui réalise son kinésithérapeute – qu’elle a pu voir à l’œuvre alors qu’elle arrivait bien souvent chez Channing au moment où ils terminaient la séance. « Ça te fait du bien ? » demande-t-elle alors que son regard retrouve le sien et qu’un sourire se dessine sur ses lèvres. Elle sait qu’elle n'est pas experte en la matière, est d’ailleurs assez avare en massage – Channing lui en a fait la remarque et s’en est plaint à maintes reprises – et c’est pour cette raison qu’elle adopte un léger air amusé sur ses traits. « Tes muscles sont particulièrement tendus. Je vais te faire couler un bain, ça aidera à les détendre ». Elle lui offre un sourire de plus, se penchant alors sur lui pour venir lui déposer un baiser sur la joue cette fois et s’absente quelques minutes dans la salle de bain. Lorsqu’elle revient, elle le trouve debout face à la baie vitrée et s’approche à pas feutrés, entourant de ses bras sa taille, restant quelques secondes derrière lui en venant embrasser l’arrière de son épaule. « Tu viens ? » lui murmure-t-elle alors qu’elle glisse sa main dans la sienne pour l’inciter à la suivre dans la salle de bains.



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Message(#)(chanelle #34) you couldn't save me, but you can't let me go EmptyMar 28 Mar 2023 - 18:13

you couldn't save me, but you can't let me go

@Gabrielle Strange et Channing
septembre 2022
Il sait qu'elle ne veut que son bien. et c'est tout le problème. Il ne sent pas légitime de la moindre seconde que la brune lui accorde, et sa bienveillance le met terriblement mal à l'aise. L'héritier ne sait pas accepter l'aide qu'on lui offre, trouvant un certain confort dans le brouhaha de ses pensées et l'électricité qui anime ses muscles. Il ne sait pas quoi faire du sourire et de l'attention de l'américaine à son égard, peine à les lui rendre et fuit son regard dès lors qu'il le croise - elle pourrait lui tendre une jambe flambant neuve qu'il ne s'en saisirait pas. « Hey, handsome » Ses lèvres s'étirent au contact des siennes, le brun lui rendant doucement son baiser avant de froncer les sourcils lorsqu'elle le débarrasse de son plateau. Elle sent bon Gaby, elle sent le frais et la vanille, mais cela ne suffit pas à lui faire occulter ce qu'elle fait l'air de rien pour le décharger. Réprobateur sans être trop maussade, il fait mine de ne pas relever l'action et prend la direction de sa chambre. « J’irai un peu plus tard. Je voulais venir te voir avant » Il entre dans la pièce à coucher et s'assoit sur le lit près du plateau, faute de pouvoir se blottir à nouveau sous les draps pour y disparaître - il est mal en point, mais pas abruti ou impoli au moins de lui tourner le dos et se rendormir. Cependant, c'est ce que fait la demoiselle le temps de tirer ses rideaux et aérer un peu l'espace, lui offrant l'occasion idéale de la regarder se comporter sans voir se refléter sa tendresse dans son regard. « Je suis toujours vivant, comme tu peux le voir. » souffle-t-il d'une voix se voulant légère, presque taquine, mais le coeur n'y est pas. Mollement, Channing entreprend de prendre sa tasse encore fumante sur son plateau, ajustant ses mains sur la boisson pour y puiser un peu de banalité en regardant l'horizon, tourné vers l'océan. Elle continue de s'agiter un moment puis le rejoint finalement, sa main sur sa joue l'encourageant à la regarder. « Tu as bien dormi ? » Il acquiesce dans un léger sourire - cette nuit s'ajoute au palmarès de ses pires, mais il passera le discours. Incapable de lui mentir droit dans les yeux, il se reporte sur elle après une pause, aussi doux qu'il puisse l'être - mais la mascarade de ses traits s'effrite à la seconde où elle initie un contact avec sa jambe meurtrie. « Gaby- » commence-t-il avant de se taire, s'interrompant au moment où elle commence à la masser, sa mâchoire se contractant brièvement avant qu'il ne chasse le regard. Accepter de l'aide, accepter le contact, accepter qu'elle le voit ainsi - il déteste cela. Ses yeux se ferment et, comme absent quelques secondes, il entend sa question sans l'écouter, se remettant à respirer lorsqu'elle se recule. « Tes muscles sont particulièrement tendus. Je vais te faire couler un bain, ça aidera à les détendre » Il acquiesce machinalement en lui jetant un coup d'oeil, et se penche en avant pour prendre son visage dans ses mains une fois l'avocate hors de portée. Elle n'est pas responsable de sa douleur, fait au contraire tout pour l'atténuer, mais Channing peine déjà à laisser le personnel soignant lui mettre la main dessus - et concernant Gabrielle, qui le connait et l'a toujours vu sous un jour meilleur, la tâche est plus difficile encore. Au quotidien, il dédramatise les soins qu'il reçoit en se répétant que ceux qui les lui procurent ont vu pire, ne le jugent pas et ne voient en ses traumatismes rien de plus qu'une énième tâche dans une journée de travail. Mais pour ses proches, ceux qui comme lui n'ont jamais été confrontés à ça, la culpabilité et la honte noient le peu de bon sens qu'il lui reste.

À présent debout face à la baie vitrée, son café abandonné sur le lit, le brun est tiré de ses pensées lorsqu'il sent des bras s'enrouler autour de son tronc. « Tu viens ? » Ses mains se posent délicatement sur celles de la demoiselle, et il se tourne lentement vers elle sans rompre le contact, ses yeux noisette plongés dans les siens chocolat. Il la regarde, silencieux un moment, plus longtemps que d'ordinaire, et vient l'embrasser avec une précaution toute particulière en lui redressant le menton, ses doigts prudents sur sa mâchoire. « Tu n'es pas obligée de rester tu sais. » murmure-t-il entre deux baisers, s'imprégnant inconsciemment du goût de ses lèvres, le comportement tendre et lent avant de se reculer pour la regarder à nouveau. Il inspire posément en lui souriant d'un air désolé qu'il n'a pas même conscience d'avoir, avant de prendre la direction de la salle d'eau pour aller s'y déshabiller. Mais Gabrielle n'abandonne pas aussi facilement, et le suit sans qu'il n'ait le cran de la mettre à la porte, le faisant capituler lorsqu'il entend ses pas à la suite des siens. Il pourrait être piquant, chercher à la faire se raviser, mais comment le pourrait-il ? Elle veut trop bien faire, et il tient trop à elle pour lui infliger davantage qu'il ne lui impose déjà. D'une manière quasi robotique, il entreprend par conséquent de se déshabiller en silence, son regard ne croisant à aucun moment le reflet du miroir pourtant immense derrière les vasques. Il a perdu, aussi bien en muscle qu'en graisse, et ce n'est pas les cochonneries dont il se contente qui lui feront reprendre la forme - mais il s'en moque, et les médecins le surveillent juste assez pour veiller à ce qu'il ne dépérisse pas davantage. Ainsi, tout le monde y trouve son compte - sa jambe ne supporte pas trop de poids, lui n'a pas d'efforts à faire en cuisine, et les médecins se taisent tant qu'il ne dépasse pas un certain seuil. Channing termine sa manoeuvre au bout de quelques minutes et se glisse dans la baignoire toujours sans un mot, l'eau chaude brûlant sa peau lorsqu'il passe sous sa surface, sa respiration se faisant légèrement plus profonde le temps de l'adaptation. « Viens Gab. » murmure-t-il en redressant enfin le regard, sa voix réduite à un murmure avant qu'il n'ouvre légèrement les bras et lui fasse de la place entre ses jambes pour l'inviter à venir s'installer. Si elle ne part pas, il préfère qu'elle ne puisse pas le détailler trop longtemps, et il mentirait en prétendant ne pas avoir envie de sentir sa peau contre la sienne. Une fois la brune à ses côtés, Channing referme doucement ses bras autour d'elle et l'encourage à s'appuyer confortablement sur son torse - il l'est probablement moins que d'ordinaire, confortable, mais il tient à ce qu'elle puisse l'être le plus possible. Sa tête se niche dans le creux de son épaule et il laisse peu à peu les siennes se détendre, ses bras enroulés autour d'elle et ses paupières se fermant sur un frisson. Elle lui manque, tellement de choses lui manquent tellement.
 
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Message(#)(chanelle #34) you couldn't save me, but you can't let me go EmptyMar 11 Avr 2023 - 12:21


you couldn't save me, but you can't let me go ft  @Channing Walker #34

Septembre 2022. C’est le chemin du cabinet qu’elle aurait dû prendre mais il est devenu, depuis des semaines, sa priorité. Il n’y a pas une seule seconde où elle ne pense pas à lui, où elle ne s’inquiète pas pour lui, où elle ne se languit pas de le rejoindre et c’est donc tout naturellement que Gabrielle a pris la direction de la villa de l’héritier avant de se rendre au travail, ce matin. N’ayant pu le faire la veille au soir, comme elle a l’habitude de le faire depuis quelque temps déjà, il lui était impensable de ne pas venir lui rendre visite après tant de temps sans le voir. Son cabinet est au courant et c’est d’ailleurs avec fermeté qu’elle a remis certaines mauvaises langues à leur place quand ils se sont permis quelques remarques au sujet de ses retards – ce qui ne l’a jamais empêchée de compenser par ailleurs, ayant toujours fait son travail en temps et en heure. Alors, qu’elle prenne du retard encore ou qu’elle doive s’absenter aujourd’hui s’il le faut est clairement une concession qu’elle est prête à faire.  « Je suis toujours vivant, comme tu peux le voir. » Channing a donc toute son attention, même en sortant cette boutade qui lui vaudra un léger regard réprobateur, la jeune femme lui souriant toutefois avec tendresse, sans manquer de lever légèrement les yeux au plafond. Elle sait qu’il est hors de danger désormais, qu’elle n’a plus aucun souci à se faire à ce sujet mais l’inquiétude est toujours grande quant à sa condition. En lui demandant s’il a bien dormi, elle n’obtient qu’une réponse silencieuse avec ce hochement de tête qui ne la convainc pas, comprenant que cette nuit n’était pas des plus plaisantes, une de celles où il a sûrement dû peiner à trouver un semblant de sommeil. La caresse qu’elle lui offre sur sa joue se veut plus tendre qu’elle ne l’était, regrettant davantage de ne pas avoir été à ses côtés pour prendre soin de lui « Appelle-moi la prochaine fois… » se permet-t-elle de glisser dans un murmure alors que ses lèvres viennent effleurer les siennes dans un doux baiser. La seconde suivante, elle se recule pour venir lui offrir un massage à sa jambe meurtrie, et même si Channing montre une certaine réticence au départ en hélant son prénom pour la faire se stopper « Gaby- » , il s’interrompt de lui-même lorsque les mains de l’avocate viennent opérer des mouvements doux, cette dernière se montrant tout particulièrement minutieuse dans ses gestes et précautionneuse, en jetant des regards en coin à son petit-ami pour s’assurer qu’elle ne lui fait pas mal. Cela dure quelques minutes à peine avant qu’elle ne décide de s’éclipser pour lui faire couler un bain dont il a cruellement besoin pour faire détendre ses muscles.    

Lorsqu’elle le rejoint dans la chambre, il est à nouveau debout, ayant quitté la chaleur de ses draps pour observer de plus près la vue que lui offre la grande baie vitrée. Elle se dit, tout en approchant à pas feutrés derrière lui, qu’elle aimerait pouvoir lire dans ses pensées, quand elle a conscience qu’il ne lui partage pas toutes celles qui le hantent et qui pourtant, pourrait l’aider à s’alléger. Alors, à défaut, c’est encore de la tendresse qu’elle lui offre en arrivant à sa hauteur, ses bras s’enroulant autour de lui pour lui signifier sa présence. Channing se tourne lentement vers elle pour lui faire face et les lèvres de la jeune femme s’étire davantage lorsque leurs regards s’interceptent. La lumière extérieure apporte une clarté particulière à son regard noisette et cette façon qu’il a de l’observer est un tout qui la fait frissonner. C’est avec douceur qu’elle savoure le baiser qu’il lui offre l’instant d’après, répondant à celui-ci en passant ses bras autour de sa nuque, rapprochant son corps du sien « Tu n'es pas obligée de rester tu sais. » « Ce n’est pas par obligation que je le fais » Et il le sait. Au-delà de ce souci perpétuel qu’elle se fait pour lui, c’est avant tout et pour tout parce qu’elle l’aime. Venir lui rendre visite, le rejoindre chaque soir ou presque après son boulot n'a rien d’un supplice à ses yeux quand elle y voit là le moyen d’être auprès de lui un peu plus chaque jour. Une position qui ne lui déplaît pas, tout comme cette nouvelle définition de leur relation – bien qu’elle ait ses fragilités – qui l’apaise. Il l’embrasse une nouvelle fois et Gabrielle y répond avec plus de vigueur en le prolongeant alors que ses doigts opèrent un mouvement circulaire dans sa nuque. C’est avec regret qu’elle s’en détache et qu’elle le laisse s’éloigner pour rejoindre la salle de bain, le suivant cependant de près, en prenant soin d’abandonner d’abord sa veste sur le lit de l’héritier.

Elle ne veut paraître pesante et c’est pour cette raison qu’elle le laisse opérer le déshabillage seul alors que Gabrielle ne veut en aucun cas le mettre plus mal à l’aise qu’elle le sait l’être avec son corps depuis l’accident. Ce n’est pourtant pas l’envie qu’il lui manque de vouloir l'aider et, à défaut de le faire, elle va s’accroupir à côté de la baignoire et laisse ses doigts frôler l’eau pour s’assurer de la bonne température. Elle y parsème quelques gouttes de bain moussant mêlées à une ou deux gouttes d’huiles essentielles, qu’elle sait bénéfique pour sa condition. Lorsqu’elle se relève, Channing opère les derniers mouvements pour se débarrasser de son dernier vêtement et alors qu’il est dos à elle, elle en profite pour l’observer. Son corps a sûrement changé suite à l’accident mais, à ses yeux, il reste celui qu’elle aime et qui l’attire toujours autant. Leur proximité physique lui manque, le désir de se perdre à nouveau dans ses bras pendant de longues heures tout autant, mais c’est un pas qu’elle n’a osé encore franchir avec lui depuis l’accident pour ne pas le brusquer, alors que leur relation a toujours été avant tout charnelle. Lorsqu’il se retourne, Gabrielle lui offre un sourire tendre, se décalant pour lui laisser la place pour accéder à la baignoire et profite qu’il passe à ses côtés pour laisser ses doigts frôler les siens dans un geste tendre. Et alors qu’elle s’apprêtait à se placer derrière lui, à l’extérieur de la baignoire, pour venir lui masser les épaules et le savonner « Viens Gab. » la jeune femme se stoppe dans ses mouvements face à sa demande. Tout en souriant, elle acquiesce et accepte donc de le rejoindre en délaissant à son tour ses vêtements un à un sur le sol, sans aucune pudeur alors qu’ils se connaissent par cœur. Nouant ses cheveux dans un chignon, Gabrielle se glisse avec précaution dans l’eau, laissant son corps s’adapter à la température et ainsi, elle trouve refuge très vite dans le creux de ses bras. L’emprise de Channing se referme autour d’elle et le contact ne manque pas de la faire frissonner. Elle s’installe confortablement, apprécie cette proximité qui renaît soudainement entre eux et tout cela lui a autant manqué qu’à lui. C’est pour cette raison que ses phalanges se glissent entre les siennes, ses bras donc posés par-dessus les siens dans cette étreinte qu’il lui offre, comme pour s’assurer qu’il ne s’échappe pas. Sa tête vient à se poser légèrement en arrière contre son torse et le haut de son épaule et, fermant les yeux, l’avocate savoure ce moment partagé. Il dure de longues minutes à vrai dire, où seul le silence subsiste dans la pièce, brisé de temps à autre par le son cristallin de l’eau. « Je resterai là pour toujours, si je le pouvais… » susurre-t-elle alors qu’elle n’a pas encore rouvert les yeux et qu’elle se blottit un peu plus contre lui, ses mains caressant doucement ses bras « On pourrait se l’autoriser, tu ne penses pas ? » après tout, qui viendrait les y déloger ? Elle sourit face à cette pensée qui peut paraître naïve mais qui n’est pas des moins sincères pour autant. La californienne laisse échapper un soupir, un de ceux exprimant son contentement, restant encore quelques minutes dans le creux de ses bras alors qu’elle laisse ses mains s’amuser avec la mousse qui s’est formée autour d’eux.

Et bien que la position soit des plus agréables, Gabrielle se détache de son étreinte pour se pivoter doucement afin de lui faire face. Un sourire tendre vient feindre à nouveau ses lèvres, alors qu’elle se saisit d’une fleur de bain qu’elle trempe dans l’eau avant de la laisser parcourir avec délicatesse le corps de l’héritier. Elle s’applique à la tâche, massant au passage les épaules de Channing, puis ses bras avant que leurs regards ne s’interceptent « Ça va ? » s’assure-t-elle dans un murmure, dans le souhait de conserver cette atmosphère apaisante qu’est la leur depuis quelques minutes déjà. Son regard suit le mouvement de ses mains sur sa peau et, finalement, elle l’invite à se décaler afin qu’elle puisse se placer derrière lui pour venir lui frotter le dos. En bougeant cependant, l’eau s’agite et un petit rire s’échappe d’entre ses lèvres alors que Chan’ se retrouve avec un petit peu de mousse sur le nez « Désolé ». Elle lui retire celle-ci avec son index et retrouve son sérieux et son application l’instant suivant, massant le dos du jeune homme, d’abord avec la fleur, puis finalement avec ses mains uniquement pour sentir le contact de sa peau nue contre celles-ci. Ce n’est qu’au bout d’un certain temps que Gabrielle laisse ses lèvres venir déposer quelques baisers dans le creux de son cou et sur le haut de ses épaules, ses mains s’attardant un peu plus lentement encore sur son corps. Son air plus que sérieux, la californienne vient à lui susurrer ces quelques mots dans le creux de l’oreille « Tu me manques ». Et ce n’est pas de temps avec lui dont elle parle. Doucement, elle entreprend de reprendre sa place initiale, se replaçant donc face à lui, sa main venant parcourir sa joue alors que son regard est incapable de se détacher et qu’il danse dans le sien « I miss everything in you ». Il y a ce petit moment de latence avant que ses lèvres ne viennent se saisir des siennes avec tendresse et qu’elle se mouve pour se rapprocher de lui sans interrompre quoi que ce soit. Le baiser se veut plus passionnel, plus expressif quant à ce qu’elle sous-entend et ce qu’elle souhaite, ses mains parcourant le haut de ses épaules jusqu’à glisser dans l’arrière de son dos, qu’elle ne cesse de caresser. Brisant le contact de leurs lèvres, les siennes s’aventurent doucement le long de sa mâchoire, avant qu’elles ne glissent dans le creux de son cou, avec lenteur, y semant des baisers avec gourmandise. Ses deux mains remontent derrière sa nuque et Gaby cesse ses baisers. Son front vient s’apposer contre le sien alors que leurs nez se pressent doucement l’un contre l’autre, ses yeux retrouvant ensuite ceux, hypnotisant, de Channing.


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Channing Walker
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La couronne d'épines
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ÂGE : trente huit ans (26.08.1986)
SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court
STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore
MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier
LOGEMENT : (ça arrive)
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POSTS : 2608 POINTS : 0

TW IN RP : cicatrices, coma
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motard
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WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.

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AVATAR : matthew daddario
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PSEUDO : eternalia, astre (amandine)
Femme (elle)
INSCRIT LE : 27/11/2020

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Message(#)(chanelle #34) you couldn't save me, but you can't let me go EmptyJeu 27 Avr 2023 - 14:56

you couldn't save me, but you can't let me go

@Gabrielle Strange et Channing
septembre 2022
« Appelle-moi la prochaine fois… » Il ne le fera pas. Il ne se risquera jamais à la réveiller ou la déranger sous prétexte de traverser une journée plus pénible que les autres, et se contente volontiers de ses visites lorsqu'elle se présente à sa porte sans l'avoir prévenu au préalable. Channing, il a envie de croire que cela lui suffit, quelques sourires et mots doux de temps à autres. Pour autant, il n'a pas tête à la lui tenir, et ne répond rien à sa demande - ou suggestion, peu importe. Elle sait qu'il ne le fera pas, même si elle aimerait peut-être qu'il ose davantage. Ses doigts opèrent sur sa jambe et il tolère le contact dans un souci de ne pas briser ce qu'elle initie, dans un souci de faire un effort en réponse à tous ceux qu'elle déploie à son égard, même si la sensation de bref apaisement est trop malvenue pour être pleinement savourée - et là réside sans doute le coeur du problème. « Ce n’est pas par obligation que je le fais » Ils ne s'apprennent rien, mettent à l'avant de la scène leurs meilleures qualités et pires défauts, et un léger souffle monte dans sa gorge avant qu'ils ne prennent la direction de la salle d'eau. S'il prenait davantage soin de lui, suivait plus assidument les indications de ses médecins, sûrement irait-il mieux - sûrement. Jamais aucune certitude, jamais rien de plus qu'un peu d'espoir dont la volatilité ne l'attire plus, et c'est non sans retenir un peu de confort qu'il se laisse aller dans le bain préparé par l'avocate, l'invitant à l'y rejoindre sans trop songer aux obligations qui l'attendent - elle qui travaille, elle qui tourne en même temps que le reste du monde, contrairement à lui dont les journées sont interminables et le rapport à la réalité troublé. Il l'invite et elle s'exécute sans réfléchir, venant se positionner entre ses jambes et fondant mollement contre son coeur, la chaleur de l'eau les enveloppant dans une parenthèse dont il ne voudrait jamais sortir. « Je resterai là pour toujours, si je le pouvais… » Il y a plusieurs moments dont Channing n'aurait jamais voulu sortir. Certains en sa compagnie, d'autres uniquement en la sienne, certains à l'autre bout du monde et d'autres pas si loin d'ici à Brisbane. À plusieurs reprises dans sa vie, l'envie de presser la touche pause et de s'éterniser dans un instant lui avait effleuré l'esprit - à Los Angeles avec Gabrielle, avec Elijah lorsqu'ils avaient fait le mur plus jeunes et avaient été magasiner avec la carte de Richard, avec Lexie lors de leurs vacances en Thaïlande, en compagnie de Danika il y a environ une dizaine d'années. Il a été heureux Channing, et en bientôt quarante ans d'existence peut se vanter d'avoir connu bien des sentiments que certains passent leur vie à chercher. Mais tout est éphémère, aucun ne vous appartient jamais plus qu'un temps, et lorsque le vide vous aspire plus rien ne semble capable de vous empêcher d'y sombrer. « On pourrait se l’autoriser, tu ne penses pas ? » Il pourrait. Quant à elle, il ignore à quel point son cabinet grimace face à la situation dans laquelle l'héritier la met contre son grès. Elle pourrait rester là - il ne la mettrait pas à la porte. Mais elle pourrait également retourner à son monde et sa vie qu'il ne chercherait pas à la retenir non plus. « Tu peux ? » l'interroge-t-il à voix basse, retrouvant son regard lorsqu'elle se tourne vers lui pour lui faire face. Délicatement, la brune se saisit d'une fleur de bain et entreprend de la passer sur son corps, Channing immobile sous les caresses en se contentant de parcourir son regard, comme s'il y trouverait toutes les réponses à ses questions - comme si. « Ça va ? » Il acquiesce à cela, battant des paupières pour faire naître un sourire sur ses lippes, se penchant en avant pour embrasser son front avant de la laisser poursuivre - puis s'exécutant lorsqu'elle souhaite passer dans son dos, écopant d'un nouveau sourire lorsque de la mousse se pose sur son nez. Ils pourraient rester là et prétendre que la vie ne s'étend pas au-delà des murs de sa villa - ils pourraient, et il n'en serait que le plus heureux. « Tu me manques » Son corps tressaillit brièvement au murmure qui s'égare sur la peau de sa nuque, les mains de la californienne glissant sur ses épaules puis son dos, l'héritier affaissant son regard devant lui en tendant l'oreille pour cerner ses intentions. Lui aussi se manque. Gabrielle revient face à lui et les mains du brun accompagnent les mouvements de l'américaine pour l'aider à réajuster sa position face à lui, le sérieux de sa posture l'alarmant comme s'il s'agissait de quelque chose de grave, avant qu'il ne laisse retomber ses épaules à la façon dont elle s'approche de lui. « Tu as le temps, donc. » remarque-t-il dans un murmure, cherchant inconsciemment à briser la légère tension pour la remplacer par quelque chose de plus plaisantin, en vain. « I miss everything in you » Elle vient à l'assaut de ses lèvres, appuie son contact dans le sien, et après une courte lutte intérieure Channing s'autorise finalement à lui rendre ce qu'elle lui offre.

L'eau s'est refroidie et pourtant, il n'a pas froid. Ses bras enroulés autour du corps de l'avocate blottie contre lui, sa pression artérielle rediminuant peu à peu pour reprendre un rythme plus modéré, Channing est particulièrement silencieux tandis que ses lèvres se pressent paresseusement de ça et là sur la tempe de la brune. Lorsqu'il redresse sa tête et l'appuie sur l'arrière de la baignoire, ses paupières se ferment et seul le bruit léger de l'eau qui ondule autour d'eux brise le calme de la pièce. « À chaque fois qu'on prend un bain ensemble, je repense à New York. » murmure-t-il d'une voix légèrement rauque, réouvrant les yeux sur la fin de sa phrase puis tournant la tête pour porter son regard sur l'eau à perte de vue qui s'étend à l'horizon, vue offerte par l'une des fenêtres de la salle de bain. Il marque une pause, comme suffisante pour laisser à Gaby le temps de se souvenir, puis reprend. « Tellement de choses ont changé depuis - et d'un autre côté, pas tellement. » Ils sont toujours là, enlacés dans une baignoire, à s'autoriser le plaisir de la chair et à discuter - et à la fois, Channing a l'impression que ce n'est plus vraiment eux. Que le même couple qui regardait la neige rendre Times Square méconnaissable n'est plus celui qui écoute les mouettes et admire la baie de Brisbane. « Je ne regrette pas beaucoup de choses dans ma vie, mais je regrette cette période. » confesse-t-il d'une voix toujours aussi basse. Il regrette de ne pas avoir saisi la chance qu'elle leur avait offert, regrette de ne pas lui avoir proposé de l'accompagner. Il ne regrette pas de l'avoir rencontrée et d'être allé à LA, mais regrette la fin de ce qui aurait pu être tout ce dont ils avaient besoin - et à l'époque, à la différence de maintenant sans mentionner le courage, ils auraient été en capacité de s'offrir l'un l'autre. Ses yeux trouvent ceux de la brune dont il embrasse une nouvelle fois le front avant de l'encourager à se redresser, sans doute afin qu'ils évitent de prendre froid et aillent s'enrouler dans des serviettes.
 
rainmaker



 
why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe

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Message(#)(chanelle #34) you couldn't save me, but you can't let me go EmptyDim 7 Mai 2023 - 21:30


you couldn't save me, but you can't let me go ft  @Channing Walker #34

Septembre 2022. « Tu peux ? » Elle le peut. Elle lui accordera le temps nécessaire, celui qu’il ne lui demandera pas, elle le sait, consciente que depuis toujours, Channing n’est pas de ceux qui appellent à l’aide. Il a toujours été celui qui venait en aide aux autres, celui sur qui quiconque pouvait s’appuyer, lui faisant porter sur son épaule bien plus de poids qu’il n’est sûrement en capacité de supporter. Cet accident l’a fragilisé et, s’il peine à le reconnaître et à l’admettre, Gabrielle, elle, le sait et fera tout ce qu’elle peut pour l’aider, avec subtilité pour ne pas le froisser. Si cela implique de rester à ses côtés toute la journée dans cette baignoire, parce qu’il lui a demandé de venir se fondre dans le creux de ses bras et parce qu’elle s’y sent incroyablement bien aussi, elle le fera. Pour lui, parce qu’elle l’a vu agoniser sur le bitume, qu’elle a cru le perdre une fois pour toute et qu’aujourd’hui elle estime que tout le temps qu’elle peut passer avec lui est précieux. Elle n’a plus envie de se disputer avec lui, elle n’a plus envie que la rancœur du passé dicte leur relation présente, bien qu’un jour ou l’autre, il sera nécessaire qu’ils parlent à cœur ouvert de tout ça. En attendant, dans cette baignoire, elle prend soin de lui, s’appliquant à user de cette fleur de bain sur sa peau avant que ce ne soit ses propres lèvres qui se substituent à celle-ci. Gabrielle le désire, ne s’en cache pas plus longtemps alors qu’elle revient face à lui, son air plus que sérieux et ses gestes plus explicitent caressant sa peau « Tu as le temps, donc. » Un sourire vient se former toutefois au creux de ses lèvres, trouvant son regard et répondant sur le même ton « Tout le temps qu’il faudra même ». Parce qu’elle sait que la situation n’est pas des plus aisée, elle sait qu’ici sonne leur première retrouvaille charnelle depuis l’accident. Elle sait les doutes qui sont les siens, ceux qui attraits à sa condition physique, et s’ils doivent prendre tout leur temps, elle lui accordera sans l’ombre d’un doute. Avec délicatesse, elle se place un peu plus proche de lui encore, l’embrassant avec une passion certaine tout en laissant leurs deux corps apprendre à s’apprivoiser à nouveau alors qu’elle ne veut que lui.

Le calme regagne l’endroit tout comme leurs cœurs qui se sont emballés sous l’effet de leurs retrouvailles. Gabrielle se sent d’autant plus apaisée, à nouveau blottie dans le creux de ses bras, sa tête reposant en arrière contre son torse. Channing parsème quelques baisers ici et là sur sa tempe et elle les savoure en fermant les yeux sous chaque contact, un sourire étirant un peu plus ses lèvres. « À chaque fois qu'on prend un bain ensemble, je repense à New York. » Il évoque le souvenir et il ne faut qu’un millième de secondes à peine pour que Gaby s’en rappelle. La même position, la même tendresse à la seule différence que le paysage n’est pas le même, la neige ayant laissé sa place à l’océan. Une vue tout aussi plaisante, qui procure un frisson à l’avocate aux souvenirs de ce temps plus léger. « Tellement de choses ont changé depuis - et d'un autre côté, pas tellement. » Mais il souligne l’évidence aussi, ces choses qui ont changé et qui ne sont plus les mêmes. Et elle sait qu’il ne parle pas de l’absence du manteau blanc face à leurs regards perdus sur l’horizon, qu’il parle de choses bien plus profondes et qui l’attriste au fond de son cœur. L’insouciance et la légèreté ont laissé place à des cœurs plus lourds, à des responsabilités plus grandes et à des interrogations pesantes. Celles desquelles ils ne parviennent à se détacher et les attriste autant l’un que l’autre. « Je ne regrette pas beaucoup de choses dans ma vie, mais je regrette cette période. » Ses mains, balayant doucement la surface de l’eau s’arrêtent alors qu’elle se redresse légèrement pour venir planter son regard dans le sien « Je l’ai aimé tout particulièrement, moi aussi » confesse-t-elle alors que ses yeux dansent dans les siens et que ses sourcils sont légèrement froncés « J’étais heureuse à tes côtés, Chan’. Je ne me suis jamais sentie aussi vivante que durant ces deux années qu’on a partagé » et pour ça, elle le remercie car jamais elle n’a connu pareil bonheur avec un autre. Et si elle évoque le passé, ce n’est nullement pour remettre en question leur présent et prétendre que ce n’est plus le cas. Alors elle reprend « Et aujourd’hui, je le suis aussi parce que tu fais partie de ma vie, à nouveau, et j’en suis reconnaissante ». Elle marque une pause, lui laissant le loisir d’intervenir ou non. Sa main vient caresser doucement sa joue et, suite à un frisson, ils sortent tous deux de la baignoire, Gaby attrapant une première serviette pour lui et s’en saisit d’une autre pour elle. Nouant celle-ci au-dessus de sa poitrine, la jeune femme revient près de Channing s’emparant d’une deuxième serviette pour l’aider, épongeant quelques gouttelettes qui ruissellent encore sur son torse. Tout en suivant les mouvements qu’elle adopte à son encontre, elle reprend là où la conversation s’est arrêtée « Chan’. Qu’est-ce qui nous en empêche ? ». C’est une réelle question qu’elle lui pose, parce qu’elle a l’impression qu’il ne voit plus rien de bon dans l’avenir, que ce soit le leur ou même le sien personnel « Qu’est-ce qui nous empêche de retrouver une part de tout ça ? ». Doucement, alors que son regard a trouvé le sien, il divague un peu plus bas, sur cette cicatrice qu’il a désormais ancrée dans la peau. Avec douceur, elle en suit les contours de ses doigts, tout en reprenant la parole dans un murmure «  Est-ce que c’est ça ? » et elle relève son regard pour croiser le sien,   « Parce qu’à mes yeux, cela ne change rien du tout. Tu es toujours la même personne » le Channing Walker qu’elle a aimé à Los Angeles, qu’elle aime toujours au présent malgré les obstacles qu’ils ont eu à surmonter et ceux encore existants. « Je t’aime tel que tu es, Channing. » qu’importe cet accident, qu’importe leurs responsabilités nouvelles, qu’importe les personnes qu’ils sont devenues avec le temps. Rien ne changera ses sentiments, ni son attirance pour lui, et c’est pour cette raison qu’elle le dit à voix haute, en le regardant dans le blanc des yeux, quand elle ne lit dans les siens qu’incertitudes sur incertitudes.



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Message(#)(chanelle #34) you couldn't save me, but you can't let me go EmptyLun 12 Juin 2023 - 23:20

you couldn't save me, but you can't let me go

@Gabrielle Strange et Channing
septembre 2022
« Je l’ai aimé tout particulièrement, moi aussi. J’étais heureuse à tes côtés, Chan’. Je ne me suis jamais sentie aussi vivante que durant ces deux années qu’on a partagé » Ses yeux ondulent à la surface de l'eau, le brun gardant le silence un moment à la suite des confessions de l'américaine. À l'entendre, il peine à comprendre comment leurs fiertés sont parvenues à les séparer - ils avaient vraiment tout pour être heureux, et l'idée qu'ils aient renoncer à ce bonheur et soient à présent incapables de le retrouver l'attriste profondément. Les souvenirs sont doux et tendres, la réalité bien différente, peu importe à quel point l'illusion est agréable. « Et aujourd’hui, je le suis aussi parce que tu fais partie de ma vie, à nouveau, et j’en suis reconnaissante » Son regard venant trouver le sien, Channing l'ausculte plusieurs secondes. Elle lui est reconnaissante sans qu'il ne sache pourquoi, même si elle mentionne sa simple présence - comment cette dernière pourrait-elle lui suffire alors qu'il n'est plus que l'ombre de lui-même ? Mais préférant fuir le conflit, se contentant d'un sourire à la dérobée, l'héritier sort de la baignoire et noue une serviette par dessus le niveau de sa ceinture. Gabrielle n'est pas censée avoir toutes les réponses à ses questions, et il n'est pas censé l'encombrer de ces dernières. « Chan’. Qu’est-ce qui nous en empêche ? Qu’est-ce qui nous empêche de retrouver une part de tout ça ? » Une serviette dans les mains, il porte délicatement cette dernière contre les mèches de la brune et entreprend de les essorer avec une tendresse toute particulière, n'en demeurant pas moins légèrement gauche mais s'appliquant à ne pas lui provoquer le moindre inconfort. Il est celui qui les en empêche, en majeure partie. Ses questionnements, ses incertitudes, son manque de cran sont des tirets sur la liste non exhaustive qui les encombre quant à imaginer un avenir à deux. Sans doute avait-il été aussi téméraire à Los Angeles car il connaissait l'issue de leur histoire avant même qu'elle ne commence. Sans doute avait-il été courageux il y a une dizaine d'années car il avait été assez naïf pour croire à une fin heureuse. Sans doute était-il bien meilleur avant qu'il ne l'est à présent. «  Est-ce que c’est ça ? » Ses yeux tombent sur les doigts de la demoiselle qu'il n'a pas senti s'accrocher à sa peau, et cette dernière trésaille alors que la californienne dessine les marques disgracieuses de la cicatrice ancrée dans son épiderme. « Parce qu’à mes yeux, cela ne change rien du tout. Tu es toujours la même personne » - « C'est là que tu te trompes, Gabrielle. » murmure-t-il à voix basse, déglutissant sans un son avant de redresser son regard vers elle. « Je t’aime tel que tu es, Channing. » Elle est amoureuse d'une version de lui qui n'est plus, une qu'il n'est pas sûr de pouvoir retrouver ni même de vouloir réincarner. Mais qui serait-il pour lui briser le coeur et la faire s'arracher à un espoir qu'elle lui ferait presque croire être capable de ramener à la vie ? « Ce n'est pas mon cas - et je déteste avoir à le formuler à voix haute, mais j'ai besoin de temps. » et pourtant, Channing sait à quel point ils en ont déjà perdu. À quel point ils en auraient à rattraper, à quel point ils n'en ont plus à perdre. Son sourire faiblit et il lui tourne le dos pour finir de s'essuyer, attrapant une tenue qu'il passe progressivement. « Je sais que je n'ai pas à t'en demander encore, je sais que tu ne mérites pas ça - mais je ne suis pas prêt Gaby. » et pourtant, il aimerait vraiment l'être. « et tu n'as pas à m'attendre. » précise-t-il en achevant de laisser retomber son t-shirt sur son corps, revenant face à elle pour dégager une mèche de son front.

Il n'exige pas de réponse de la brune, n'en espère pas même la moindre, et se contente de prendre sa main lorsqu'ils sortent de la salle de bain, dans l'unique but de la guider jusqu'à la cuisine pour y récupérer quelques provisions. Son corps assoupli par les soins de la brune et l'eau chaude du bain, il apparaît brièvement plus apaisé en se saisissant de quelques tablettes de chocolat avant de sourire à l'avocate en reprenant la direction de sa chambre. « Je pourrais faire un courrier à ton patron - lui dire que tu prends soin d'un homme malade, et que ce même homme est navré de le priver de l'un de ses meilleurs éléments. » remarque-t-il en reprenant place dans son lit, déposant leurs victuailles sur la couverture et ouvrant les hostilités, profitant de cet instant de répit en posant ses yeux sur celle qui s'installe à ses côtés.
 
rainmaker



 
why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe

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Message(#)(chanelle #34) you couldn't save me, but you can't let me go EmptyLun 19 Juin 2023 - 6:59


you couldn't save me, but you can't let me go ft  @Channing Walker #34

Septembre 2022. Elle n’a droit qu’à un silence de sa part alors qu’elle lui confesse avoir apprécié chaque instant passé à Los Angeles avec lui. Ce temps plus léger qui était le leur, qui a pourtant pris fin prématurément alors qu’ils avaient sûrement bien plus à vivre encore ensemble. Une discussion et des raisons qu’ils n’ont jamais été capable d’aborder ou d’évoquer, et si l’opportunité pourrait leur en être donné aujourd’hui, elle n’est pourtant pas saisie. Gabrielle tente de ne laisser rien transparaitre face au silence de Channing, alors que celui-ci est lourd de sens à ses yeux et la projette en quelque sorte à ce même moment, à LA, où leur relation a pris fin. Le silence, les non-dits, toutes ces erreurs commisses qui ont eu raison de leur bonheur et rend difficile désormais la tâche pour eux de se retrouver dans un présent plus apaisé. « C'est là que tu te trompes, Gabrielle. » Les mots sont durs à entendre pour elle et son regard se fige dans le sien, se contentant alors de lui dire qu’elle l’aime tel qu’il est, que ce soit avec ses blessures apparentes - celles dont elle en effleure le tracé sur sa peau avec son index – qu’avec ses blessures dissimulées, celles dont il ne lui en laisse qu’un maigre aperçu, la rendant incapable de ce fait d’agir pour l’aider à aller mieux. « Ce n'est pas mon cas - et je déteste avoir à le formuler à voix haute, mais j'ai besoin de temps. » La barrière est floue quant à savoir si ce temps qu’il lui demande est relatif à l’acceptation de cette personne qu’il est devenu suite à cet accident ou relatif à leur relation. Elle ne sait plus réellement sur quel pied dansé, accusant le coup alors qu’elle se souvient qu’il a été le premier à lui demander qu’ils soient bien plus que ce qu’ils étaient, qu’ils ne soient plus de simples amants ou de simples amis, mais un couple véritable, ayant bien trop perdu de temps à se tourner autour sans oser s’avouer leurs réels sentiments. Cet accident a été en tout cas un électrochoc pour la californienne qui ne demandait rien de plus que cette exclusivité, pensant alors qu’il en était de même pour Channing. « Je sais que je n'ai pas à t'en demander encore, je sais que tu ne mérites pas ça - mais je ne suis pas prêt Gaby. » Si lui se mouve dans l’espace, elle, est restée figée, enveloppée dans sa serviette, le regardant agir, terrée dans un mutisme soudain « et tu n'as pas à m'attendre. » Il revient vers elle, dégageant une mèche de cheveux de sur son visage, Gabrielle fermant les yeux au contact et se saisissant de sa main avant qu’elle ne s’échappe « Je le ferai… » Pourtant, malgré tout, malgré les incertitudes, elle le fera. Elle veut croire en eux, elle veut croire en sa guérison, elle veut croire au fait qu’il ira mieux et finira par lui revenir. Gabrielle n’est pas prête à le perdre tout comme elle est incapable de l’abandonner alors qu’il a besoin plus que jamais de soutien, bien qu’il prétende le contraire. S’éclaircissant la gorge pour reprendre, c’est avec plus de conviction qu’elle ajoute « Je ne partirai pas, Channing ». A moins qu’il le lui demande explicitement, si c’est réellement ce qu’il veut et ne souhaite plus l’avoir à ses côtés. Et comme pour sceller ses dires, elle délaisse sa main pour venir poser la sienne avec douceur sur la peau de sa joue, approchant ses lèvres pour les sceller aux siennes dans un baiser tout aussi doux que sincère de l’amour qu’elle lui porte.

Sa main dans la sienne alors qu’ils quittent la salle de bain – et qu’elle lui a subtilisé une tenue plus confortable que celle dans laquelle elle est arrivée - elle le suit jusqu’à la cuisine où elle l’aide à prendre de quoi grignoter. Une manie qu’ils retrouvent avec une aisance déconcertante, alors que quelques minutes plus tôt leur existence en tant que duo semblait être compromise. « Je pourrais faire un courrier à ton patron - lui dire que tu prends soin d'un homme malade, et que ce même homme est navré de le priver de l'un de ses meilleurs éléments. » « L’est-t-il vraiment ? » navré, elle entend alors qu’un sourire amusé au coin de ses lèvres apparait au même moment où elle s’installe à ses côtés « Je pense que le mot d’excuse ne sera pas nécessaire parce qu’il devrait se montrer plutôt conciliant quant au fait que je prenne soin d’un potentiel futur client » elle revient à la charge avec ce sujet qu’ils ont dû aborder une dizaine de fois déjà, venant avec amusement l’embrasser, sûrement pour le faire taire avant même qu’il ne réponde quoi que ce soit à ça. Puis, elle vient lui subtiliser la tablette de chocolat qu’il a entamé, en coupant un morceau qu’elle met dans sa bouche afin de s’en délecter « Et tu es tout à fait en droit de demander tous les soins que tu souhaites pour aller mieux, et ce, sans exception » Son sourire se veut plus malicieux alors qu’elle vient à nouveau l’embrasser, d’une manière plus entendue cette fois, laissant sa main se balader sur son torse sous son t-shirt, légèrement collée contre lui. « Quoi qu’il en soit, on a toute la journée devant nous » qu’elle murmure alors que son regard se plante dans le sien, confirmant ainsi ses dires d’un peu plus tôt. Elle ne partira pas, ne souhaite pas le laisser seul et lui confirme sacrifier une nouvelle journée de travail au cabinet pour se faire, sans aucun scrupule. Et qu’il les autorise à se retrouver à nouveau charnellement ou qu’il souhaite tout simplement qu’ils se lovent l’un contre l’autre tout en s’empiffrant de chocolat et en regardant un film, Gabrielle n’en a que faire, tant qu’il l’autorise à rester à ses côtés.  


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