Mars 2023, villa de Channing, Bayside. C’est un jour de plus qui s’est écoulé et une nuit de plus qu’elle passe assise à même le sol, entre son canapé et la table basse. La pile de papiers n’en finit pas de grossir de nuit en nuit, toutes celles qu’elle passe à méditer sur ce procès en cours - et qu’elle a en charge depuis des mois - et ce procès à venir où elle sera, cette fois, celle qu’on appellera à la barre pour témoigner. Si elle est à l’aise dans son rôle d’avocate, dans le rôle de celle qui pose les questions, Gabrielle n’est pas certaine de pouvoir en dire autant dans le cas inverse. Elle va devoir faire face à celui qui a tenté de l’assassiner, tout comme elle va devoir faire face aux avocats du présumé coupable et leurs questions déstabilisantes, celles qu’ils n’hésiteront pas à lui poser pour trouver une faille dans l’accusation qui est faite envers leur client. L’avantage qu’aura Gabrielle cependant, c’est qu’elle connaitra à la perfection les techniques dont ils vont user pour se faire et c’est ce à quoi elle se prépare depuis des semaines, afin d’être certaine de ne pas laisser la chance au meurtrier de réchapper à sa peine. Un soupir passe la barrière de ses lèvres alors qu’elle se laisse lourdement retomber en arrière contre le canapé et que sa main lâche l’image insoutenable des victimes de la fusillade qui a eu lieu presque trois ans plus tôt. Elle aurait pu être à leur place, figurer elle aussi sur ces images et rien que d’y penser lui donne la chair de poule. Résignée et fatiguée, l’avocate décide de remettre un peu d’ordre dans toutes les feuilles éparpillées ici et là, se disant qu’il est grand temps qu’elle aille se reposer.
C’est donc sa chambre à coucher qu’elle rejoint quelques minutes plus tard, après avoir fait un tour par sa salle de bain afin de revêtir une tenue plus confortable pour dormir. Se glissant dans ses draps, Gabrielle s’installe le plus confortablement possible pour espérer trouver le sommeil cette nuit. Sauf que, comme toutes les autres, elle passe son temps à tourner dans un sens et dans l’autre, jusqu’à l’exaspérer en retrouvant une position sur le dos, son regard fixant le plafond. Si son corps ne demande qu’à se reposer, son cerveau, lui, semble incapable de cesser de fonctionner. Il n’a de cesse de lui rappeler les risques qu’elle peut prendre en acceptant d’aller témoigner à Los Angeles. Il n’a de cesse de lui rappeler les enjeux cruciaux que son procès actuel peut avoir pour elle et sa carrière, ici. Il n’a de cesse de lui rappeler aussi l’absence de celui qui n’est plus à ses côtés. Celui dont le soutien serait le bienvenu, celui dont le soutien lui semble être indispensable aujourd’hui. Et pourtant, Channing n’est pas là pour la réconforter, il n’est pas là pour la soutenir et ce temps semble désormais bien loin derrière elle, impossible à retrouver dans le présent. Cette pensée l’envahit, un peu plus que les autres, l’entraîne dans un état qu’elle ne supporte plus. Ses mains serrent les draps un peu plus fortement, comme si cela allait l’aider à apaiser sa peine, à apaiser le manque, mais il n’en est rien. Subitement, Gabrielle se relève et tente de se ressaisir alors qu’elle sent sa respiration s’emballer. Elle est exténuée, moralement et physiquement et ne supporte plus la solitude dans laquelle elle se trouve ces dernières semaines. Se recroquevillant sur elle-même, serrant ses genoux de ses bras, elle laisse les larmes perler le long de ses joues. Il lui manque, terriblement, elle a besoin de lui, indéniablement, et c’est sûrement à cause de ces sensations grandissantes qu’elle s’extirpe de son lit, ne supportant plus d’en être prisonnière chaque nuit sans y trouver la quiétude dont elle a besoin.
Elle ignore l’heure qu’il est, sûrement pas une heure pour entreprendre une balade, mais l’air frais de la nuit l’aide déjà à apaiser son angoisse. L’impression de mieux respirer et pourtant, elle a besoin de plus pour se sentir mieux. Gabrielle ne sait comment elle parvient à tenir debout, tant son corps réclame du repos, mais sa détermination la pousse à ne pas flancher alors que ses pas l’emmènent vers sa villa. Elle ignore s’il lui ouvrira, elle ignore même s’il est présent mais elle a ce besoin criant de tenter sa chance. Celle de peut-être le retrouver, de le voir ouvrir cette porte face à laquelle elle s’est souvent retrouvée, celle sur laquelle elle n’a pas eu besoin de porter quelques coups pour y entrer, tant sa villa était presque devenue la sienne ces derniers mois. Mais, cette nuit, c’est ce qu’elle fait, portant trois coups sur celle-ci, usant des dernières forces qui peuvent lui rester pour se faire. Après quelques minutes, elle réitère l’opération, n’ayant pas obtenu de réponses. Les coups suivants n’en obtiendront pas non plus et c’est donc face à l’évidence qu’elle se trouve confrontée : il n’est pas là et elle ne trouvera pas le réconfort qu’elle est venue chercher, celui de sa présence. Las, elle descend quelques marches de son perron et s’y laisse tomber, enfouissant son visage dans ses mains.
Quelques minutes s’écoulent et un bruit vient fendre le silence de la nuit. Celui d’un vrombissement de voiture d’abord, suivi de celui d’une valise roulant à même le sol ensuite. Gabrielle relève alors la tête et la silhouette qui apparaît dans la noirceur n’est qu’une qu’elle ne connaît que trop bien. Après quelques secondes de latence, elle se lève, descendant les quelques marches restantes pour se trouver au bas de l’escalier. L’homme est surpris de la retrouver là, quand, elle, est soulagée et lorsqu’il tente de comprendre pourquoi elle se trouve là à une telle heure, son unique réponse est « J’avais besoin de te voir… et de te parler, Channing… ». Il y a urgence, personne d’autre que lui ne peut l’aider à apaiser ses craintes.
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Dernière édition par Gabrielle Strange le Sam 29 Juil 2023 - 23:30, édité 1 fois
Channing Walker
La couronne d'épines
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
Il avait été coupé du monde. Son téléphone éteint la majeure partie du temps, ses journées passées dans la montagne, Channing avait vécu hors du temps pendant près d’un mois. Hors de son temps, loin de ses habitudes et de tout ce qu’il connaissait, et cela lui avait fait un bien fou. Il avait partagé des bivouacs avec des inconnus, s’était perdu en montagne et avait monté une tente pour la nuit, avait accepté qu’un étranger applique un baume répugnant sur sa jambe douloureuse et s’était aussi noué d’amitié avec un chat errant - un chat qu’il n’avait pu se résigner à laisser derrière lui en reprenant la direction de Brisbane. Channing, il était parti de Brisbane avec un étau autour du cœur et y revenait plus léger qu’il ne l’avait été depuis des mois - si ce n’est des années. Ce changement d’air ne faisait pas pour autant disparaître tous ses maux, ne lui rendait pas sa condition physique ni ne lui procurait une vie parfaite, mais mettre en parenthèse tout ce qui lui avait donné la nausée ces derniers mois avait été plus que bénéfique. Il se sentait mieux, revigoré, et prévoyait déjà de rendre visite à son frère et à la californienne d’ici quelques jours pour redonner un peu d'oxygène à leurs relations - elles étaient celles qui en avaient le plus besoin, celles qui avaient le plus souffert, et Elijah au même titre que Gabrielle méritaient de s'entretenir avec lui maintenant qu’il était apte à les écouter et à communiquer. À la sortie du terminal de l’aéroport, c’est Caleb qu’il retrouve - son meilleur ami a été de loin le plus compréhensif de tous ses proches quant à sa prise de recul, et l’un des rares avec qui il a échangé depuis sa cahute. Le visage du brun se dessine au milieu d’autres venus accueillir leurs proches, et Channing sourit en s’approchant. Il lui a manqué.
Ils passent par le domicile familial sur le chemin du retour, et Channing se couvre d’un sourire à la vue de tout ce joyeux petit monde auquel il tient. Les filles du couple l’accueillent joyeusement et il le leur rend bien, passant un moment dans le foyer et échangeant avec Caleb au détour de quelques anecdotes qui s’éternisent jusque tard dans la nuit. Et finalement, lorsque les aiguilles de sa montre pointent vers des nombres déraisonnables, la paire se résout à se séparer et Caleb le ramène jusqu’à Bayside. Channing quitte l’habitacle après quelques ultimes papotages, et se charge de sortir sa valise du coffre avant de secouer la main en direction de son meilleur ami qui disparaît en sens inverse dans la lune claire. Son bagage principal sur le sol, le brun surmonte ce dernier d’un supplémentaire qu’il avait conservé avec lui à l’avant du véhicule, un qui n’était pas là lors de son départ - un sac de transport pour animal, lequel renferme un félin étonnement calme qui regarde autour de lui. « On est arrivé bonhomme. » souffle-t-il à l’intention du chaton qui miaule plaintivement en le regardant. Channing avait essayé de le laisser là-bas - mais il n’y était pas parvenu, et après avoir pris soin de l’animal pendant plusieurs jours, il lui avait été impossible de se résoudre à le laisser derrière lui. Maori était donc passé chez le vétérinaire pour être identifié, et avait pris le vol retour de l’héritier direction Brisbane.
Le bruit des vagues lui parvient au fur et à mesure que le moteur de la voiture de son meilleur ami se meurt dans l’obscurité, l’odeur familière de l’océan le fait sourire, et le Walker se saisit de son bagage ainsi que de son nouveau compagnon avant de s’avancer vers son perron - uniquement pour se figer, quelques mètres plus loin. Une seconde durant, la peur dégringole le long de son dos - l’italien ? Mais les courbes du braqueur ne sont pas si souples, ses cheveux pas si longs, sa démarche pas si légère - Gabrielle. La brune se tient là, et il croit rêver alors qu’elle s’arrête face à lui, sa bouche légèrement entrouverte sous la surprise. « Gabrielle.. ? » murmure-t-il sans faire reprendre leur ligne habituelle à ses sourcils, peinant à mettre l’apparition de la californienne sur le compte de sa fatigue - il n’y a après tout que deux heures de décalage horaire entre Te Anau et Brisbane. « J’avais besoin de te voir… et de te parler, Channing… » Ses lèvres se pressent entre elles après une pause, et il acquiesce sans comprendre. Son regard glisse le long de sa silhouette à la recherche d’une blessure, d’un élément pouvant justifier sa présence, mais rien n’attire son regard et ses yeux retrouvent les siens. « Bien sûr - viens, rentrons. » Sa main tire sa valise derrière lui, l’autre porte le sac, et la paire gagne l’intérieur du logement quelques secondes plus tard. Channing abandonne son bagage dans l’entrée, redonne vie en quelques gestes à sa villa qui s’illumine, et laisse le chaton dans sa caisse quelques minutes supplémentaires. Ses clés abandonnées dans le vestibule, il retire sa veste et se tourne vers l’américaine, s’y reprenant à deux fois à sa vue - qu’a-t-elle fait à ses cheveux ? Battant des paupières, croyant qu’il s’agit d’un reflet de ses luminaires, le brun lâche d’une façon exagérément lente sa veste sur le cintre sur laquelle il l’accroche. « Oh woh - c’est - » Il ne sait pas trop comment qualifier ce qu’il voit, complètement désarçonné, autant qu’il est étrangement happé par le charme que la couleur renvoie en cascadant autour de ses traits, faisant ressortir ses yeux. Ces yeux dans lesquels il a l’impression de ne pas avoir plongé depuis une éternité. « Ça te va très bien. » avoue-t-il finalement avant de l’inviter d’un léger mouvement de tête à le suivre à la cuisine, s’excusant d’un sourire bizarrement timide. L’héritier entreprend de se servir un verre d’eau, en proposant un à l’avocate, avant de finalement retrouver son regard et de le soutenir. Ils ne se sont pas revus depuis leur rupture, celle s’étant actée ici-même quelques mois plus tôt, et le parallèle fait remuer son estomac d’une drôle de façon. « Tu voulais me voir ? » demande-t-il après une gorgée d’eau, sa gorge sèche. Il marque une pause en la regardant, à nouveau de son côté de l’îlot central, incapable de savoir comment se comporter - il n’avait pas prévu de la revoir de cette façon. « Tu es pâle Gaby… » remarque-t-il sans pouvoir cacher son souci, abandonnant son verre et allant récupérer une couverture au salon, revenant vers elle en s’avançant dans son dos pour la lui déposer sur les épaules. « Pâle et fatiguée - enfin, rien de trop surprenant si tu squattes le devant de ma porte toutes les nuits. » souffle-t-il d’un ton qui se veut plaisantin, confronté à ses cernes et à ses petits yeux maintenant qu’il peut mieux les voir sous la lumière.
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why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
Mars 2023. Elle le savait loin de Brisbane, a appris que récemment, par son frère ainé, que Channing s’est échappé de sa ville natale depuis quelques semaines pour une destination qui lui était inconnue et elle n’aurait jamais parié sur un timing aussi parfait. C’est tout ce qu’elle souhaitait, en réalité, parce que l’idée qu’il soit parti à nouveau lui tordait le bide. En se présentant ce soir sur le pas de sa porte, elle espérait que les nouvelles à propos de son départ soient fausses ou, au moins, plus d’actualité. L’espoir de le voir ouvrir cette porte était grand donc, afin qu’elle puisse se rassurer et obtenir, en retour, un peu de réconfort, là où elle en manquait cruellement ces derniers temps. Le procès en cours, les souvenirs cauchemardesques d’une fusillade qu’elle aurait aimé laisser derrière elle, leur rupture… tout ça était devenu bien trop étouffant pour elle, ajoutés à des tracas survenus au cours de l’année précédente. Comme une sorte de trop plein qu’elle ne parvenait plus à supporter sur ses épaules frêles, alors que son corps était dans un manque d’énergie tel, qu’elle ignorait encore comment elle parvenait à tenir debout.
« Gabrielle.. ? » Le murmure lui parvient à peine et il ne lui en faut pas plus pour qu’elle justifie sa présence. Une sorte d’appel à l’aide qu’elle lui lance alors qu’il arrive à peine à sa hauteur, ses sourcils froncés alors que ses traits j'y marqués par la fatigue et ses cernes sous les yeux n’ont rien de rassurant pour lui qui la trouve là à une heure aussi tardive. Malgré tout ça, elle n’a rien, physiquement parlant, rien qu’il ne pourra deviner à l’œil nu, les stigmates de ces problèmes actuels étant invisibles. Ou presque. Et même si le soulagement gagne l’avocate, elle est incapable de lui offrir un sourire, non pas parce qu’elle n’est pas heureuse de le voir, mais parce qu’elle n’en a pas la force, tout simplement. Elle se contente de ces quelques mots, ceux lui narrant ce besoin de le voir et de lui parler, sans en donner plus de détails et il n’en faut pas plus à l’héritier pour l’inviter à le suivre « Bien sûr - viens, rentrons. ».
C’est en silence qu’elle le suit à l’intérieur de cette villa qu’elle connaît à la perfection. Alors que celle-ci s’illumine progressivement sous l’action opérée par Channing sur les interrupteurs, les souvenirs de leur dernier échange lui reviennent, péniblement, et c’est pour cette raison qu’elle préfère les chasser aussitôt pour ne pas ajouter un poids supplémentaire à son cœur déjà bien trop lourd. L’agitation qui naît sur le dessus de sa valise l’y aide en réalité, attirant son regard et ses pas vers celle-ci, se penchant pour découvrir un petit animal qui semble apeuré. Ses traits se détendent quelque peu en voyant le chaton, offrant à celui-ci un sourire rassurant – mais dont il n’en a sûrement rien à faire. Et bien que de nombreuses questions taraudent son esprit à cet instant, Gabrielle n’a pas l’occasion de les lui poser alors que Channing reprend la parole, ce qui ne manque pas de la faire se redresser « Oh woh - c’est - » Elle a elle-même oublié ce détail, celui de son changement capillaire opéré en début de mois, un qu’il ne lui découvre que maintenant. Elle retrouve son regard, passe machinalement une main dans ses cheveux, non sans un certain sourire qui renaît au coin de ses lèvres « Ça te va très bien. ». « Merci » souffle-t-elle alors qu’à son tour, elle lui découvre des cheveux un peu plus long, surtout sur le dessus, avec cette mèche davantage garnie, qui lui donne un air plus léger et décontracté, qu’elle aime lui retrouver « Ca te va bien aussi » Elle a certes un sourire mais il est sincère et, si elle désigne sa chevelure de son index, elle parle aussi de cette bonne mine qu’il adopte, ses traits semblant bien plus reposés que deux mois plus tôt, quand leurs chemins se sont séparés.
Il l’invite à la suivre dans la cuisine et c’est ce qu’elle fait, ses pas se calquant sur les siens pour s’y diriger. Il lui propose un verre d’eau, elle décline d’un simple mouvement de tête alors que leurs regards viennent à se happer mutuellement durant un court instant de silence « Tu voulais me voir ? » Et si quelques secondes plus tôt, sa tête pivotait de droite à gauche, cette fois elle acquiesce de haut en bas. Mais ses traits se décomposent à nouveau, le sérieux ayant regagner ceux-ci, la fatigue d’autant plus visible, le manque d’énergie également. Son regard retrouve le sol dans un besoin de prendre une profonde inspiration « Tu es pâle Gaby… » Il le remarque et le fait qu’il exprime à voix haute son état actuel lui serre la gorge. Il n’hésite pas une seule seconde à aller lui chercher une petite couverture qu’il vient à poser sur ses épaules et le geste la touche à un point qu’il ne peut imaginer. « Pâle et fatiguée - enfin, rien de trop surprenant si tu squattes le devant de ma porte toutes les nuits. » Et l’humour dont il use soudainement lui laisse échapper un tout petit rire. Plus nerveux en réalité, mais suffisant pour l’aider à reprendre son souffle. Elle se pivote pour lui faire face, son regard captant à nouveau le sien. Et parce qu’ils se regardent ainsi et qu’il l’observe avec une inquiétude qu’elle devine sans difficulté, cela l’incite à passer à des aveux, afin de s’alléger un tant soit peu. Après tout, c’est pour cette raison qu’elle est venue jusqu’à lui « Je suis épuisée, Channing… » Elle l’est, en prend pleinement conscience en le formulant à voix haute et c’est pour cette raison que l’instant d’après, elle se réfugie dans ses bras, brisant les quelques centimètres qui pouvaient encore les séparer. Ses bras entourent la taille de Channing, sa tête venant se reposer contre son torse. Elle hume son parfum, appréciant d’en retrouver les effluves, et profite du bienfait de cet instant dans ses bras, de ce réconfort qu’elle est venue chercher et qu’il lui offre. Et parce qu’elle en a cruellement besoin, ses deux mains viennent s’agripper au t-shirt de l’héritier derrière son dos, resserrant ainsi son étreinte en plus de la prolonger encore quelques secondes. De longues secondes silencieuses pendant lesquelles ni l’un ni l’autre ne dit quoi que ce soit, n’exprime quoi que ce soit, tant cela n’est pas nécessaire à l’instant t. Il lui a manqué, lui manque encore alors qu’ils ne sont plus ce qu’ils ont pu tenter être mais ce contact qu’elle s’autorise avec lui l’aide déjà à se sentir plus légère. Mais cela ne sera pas suffisant, elle le sait, Gabrielle ayant besoin de lui partager la raison principale de son état. Alors, elle se dégage doucement de ses bras, son regard dirigé vers le sol avant de le replonger dans le sien noisette, un de ses yeux légèrement camouflé par une de ses mèches désormais rebelles « Tu m’as dit que tu serais toujours là pour moi… quelle que soit l’heure, quel que soit le lieu et… j’ai besoin de toi, Channing. En ce moment, plus que jamais… » Elle se montre dans une vulnérabilité qu’il ne lui a jamais connu, brise cette image qu’elle a toujours voulu donner d’elle, de cette femme forte qu’elle peut être, dont l’aide de quiconque ne lui est pas indispensable. Cette nuit, c’est tout le contraire et c’est ce qui prouve davantage encore le mal être dans lequel elle peut se trouver. Son regard, humide, n’a pas quitté le sien et elle laisse échapper un soupir l’instant d’après, une main venant à passer dans une mèche de ses cheveux qu’elle relève négligemment, alors qu’elle vient à s’assoir sur un des tabourets, se laissant tomber sur celui-ci. « Je vais devoir retourner à Los Angeles… le temps d’un procès la précision est importante, montrant ainsi que son retour là-bas ne sera pas définitif un procès où je vais devoir témoigner contre celui qui a tué un de mes clients… et qui a tenté de m’assassiner aussi… » Péniblement, elle retrouve le regard de Channing, lui révélant là la raison pour laquelle elle a dû fuir Los Angeles, même s’il est en incapacité, pour le moment, d’en faire le rapprochement. Surtout, elle le met dans la confidence, une de celle qu’elle n’a partagé qu’avec de très rares personnes, une liée à un traumatisme qu’elle n’a jamais réellement exprimé avec quiconque.
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ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
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Il est heureux de la voir. Le brun n’imaginait, certes, pas la croiser ce soir - mais étrangement et ce aussi improbable que soit la situation, elle s’y prête bien. Ils gagnent l’intérieur de la villa qui reprend vie sous les pas de ceux qui l’ont habitée quotidiennement ces derniers mois, et même si l’héritier s’est vraiment plu à Te Anau, il est heureux de retrouver le réconfort de son domicile. Gabrielle prend ses aises à sa suite, et il est le seul à se servir un verre d’eau lorsque la brune décline - refus qu’il accepte d’une moue, sans chercher à l’interpréter d’une façon ou d’une autre. Il vide le verre d’une traite, le repose dans l’évier et concentre toute son attention sur la californienne après avoir remarqué ses cheveux - non sans un léger sursaut. « Merci. Ça te va bien aussi » Il ne comprend pas immédiatement pourquoi elle lui retourne le compliment, fronce doucement les sourcils et se contente d’un rictus amusé lorsqu’elle désigne sa mèche plus longue qu’à son départ. « Oh - je dois passer chez le coiffeur, ça n’a pas pour vocation à rester. » confesse-t-il, un peu pris au dépourvu mais remerciant la brune en la couvrant d’un regard bienveillant. « Merci en tout cas. » ajoute-t-il d’une voix plus basse, peut-être un peu plus pudique aussi. Il remarque par la suite sa mine éreintée, ses traits assombris par la fatigue et l’absence de pétillement dans son regard, et vient poser une couverture sur ses épaules - si elle n’a pas soif, elle ne peut cependant pas se refuser à un peu de chaleur. Le plaid enveloppe ses épaules et il l’ajuste distraitement, essayant de lui soustraire un sourire face à la résignation qu’elle adopte en regardant le sol. « Je suis épuisée, Channing… » Les courbes de son sourire s’inversent, et il laisse ses mains sur le duvet tandis que l’américaine se tourne pour lui faire face. Les anciens amants échangent un regard, et il presse délicatement son épaule dans une attention se voulant réconfortante. « Je vois… tu veux rester dormir ? » propose-t-il assez spontanément, sans arrière pensée aucune. Ils ont toujours tenu l’un à l’autre malgré les montagnes russes de leur relation, et Channing a toujours eu une bienveillance particulière à l’égard de la brune - peu importe ce qu’elle en dise ou de la façon dont elle ait perçu ses excès de frustration. Ce ne serait pas la première fois qu’ils partageraient un lit sans rien faire d’autre que d’y dormir, et ses bras seront toujours ouverts pour qu’elle s’y réfugie - chose qu’elle ne tarde pas à faire. Sans crier gare, Gabrielle vient enrouler ses bras autour de son tronc et nicher sa tête contre son torse, enfouissant son nez dans son haut et laissant ses mains resserrer le textile qui tombe dans son dos. À son tour, Channing imite son geste et vient l’étreindre, resserrant ses bras autour d’elle et la serrant un peu davantage contre lui. Ce n’est pas la première fois qu’elle réclame une étreinte - pourtant, celle-ci semble étrangement désespérée. Elle s’aggripe à lui et il ne prononce pas un mot, caressant ses omoplates, laissant ses doigts glisser mollement dans les mèches auburn qui cascadent dans son dos, s’y enroulant brièvement sous les vas et viens de ses caresses.
Le moment dure quelques minutes, bien qu’il soit incapable d’être plus précis. Il ne prononce pas une parole, embrasse le haut de son crâne lorsque l’avocate réinstaure une distance entre eux, puis la regarde en laissant s’attarder ses mains sur ses épaules. Channing, il ne l’a jamais vue comme ça - et pourtant, il l’a vue sous bien des jours. Ses yeux ont repris en brillance - mais pas celle qu’il leur espérait, et ses sourcils s’affaissent à l’air vulnérable qu’elle lui expose. « Tu m’as dit que tu serais toujours là pour moi… quelle que soit l’heure, quel que soit le lieu et… j’ai besoin de toi, Channing. En ce moment, plus que jamais… » et il pensait les moindres de ses mots. Sa main remonte, timidement et incertaine, dans sa nuque lorsqu’elle semble sur le point de s'effondrer - il ne sait pas vraiment comment se comporter, mais veut être là pour elle et lui en faire prendre conscience. « et je le suis. Dis moi quoi faire. » murmure-t-il, quasi suppliant tant il ne sait pas ce qu’elle attend de lui en le regardant ainsi. Elle expire bruyamment et ses lèvres se pincent une seconde, la laissant rompre le contact et la suivant du regard lorsqu’elle prend place sur un tabouret pour essayer de se ressaisir - même si elle n’a pas besoin de recomposer quoique ce soit face à lui. « Je vais devoir retourner à Los Angeles… le temps d’un procès » La nouvelle tombe et il ne peut cacher une certaine incompréhension. Attentif, conscient que d’autres détails s’en viennent, Channing patiente en silence pour mieux comprendre. « un procès où je vais devoir témoigner contre celui qui a tué un de mes clients… et qui a tenté de m’assassiner aussi… » Les éléments s’assemblent et il ne perd pas de son air ahuri. Ses sourcils ne reprennent pas leur ligne habituelle et il regarde la brune, muet, les lèvres légèrement entrouvertes. « Quoi ? » murmure-t-il, ne la quittant pas des yeux. « Tu- attends, woh. » articule-t-il péniblement, peinant à réaliser ce qu’elle lui annonce. Il jette un oeil méfiant autour d’eux, s’éloigne sans la laisser répondre et va aussitôt ré-éteindre les lumières, revenant à son niveau la seconde suivante. Doucement, Channing fléchit sur ses jambes de sorte à se retrouver accroupi face au tabouret, souhaitant réduire sa hauteur à celle de la demoiselle pour mieux la regarder. Désormais un peu plus bas qu’elle, il doit conserver le menton vers le haut pour la regarder, l’inquiétude tirant ses traits au travers de la semi-pénombre. « Gabrielle - qui, quand et comment ? Ça s'est passé ce mois-ci ? » Il ne comprend pas vraiment ce que Los Angeles vient faire là-dedans, et manque d’informations pour tout comprendre. Mais son coeur frappe plus fort dans sa poitrine, et il la regarde avec toute la détresse dont il peut bien faire preuve. « À moins que tu parles de cette affaire à Los Angeles ? » réalise-t-il lentement, repensant à ce dossier dont elle lui avait brièvement parlé et où l’un de ses clients avait perdu la vie. Mais elle n’avait jamais fait mention de quelconque atteinte à sa personne. Son regard planté dans le sien, le brun est pendu à ses lèvres, mains sur ses genoux en attendant qu’elle lui réponde.
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why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
Mars 2023. Ils se redécouvrent après deux mois sans avoir eu un quelconque contact, encore moins s’être croisés. Lui, lui découvre sa nouvelle couleur capillaire, quand elle, le retrouve avec des cheveux un peu plus longs. Et s’il se permet de la complimenter sur ce changement, Gabrielle en fait de même, lui trouvant un attrait certain avec cette mèche sur le dessus un peu plus longue « Oh - je dois passer chez le coiffeur, ça n’a pas pour vocation à rester. » « Don’t ! C’est assez spontané et d’ailleurs, elle se pince les lèvres entre elles, surprise par sa propre réaction. Elle ferme doucement les paupières, un sourire plus grand s’affichant sur son visage, avant de se reprendre Enfin, je trouverais ça dommage que tu les coupes » Il est libre de faire ce qu’il veut de son opinion, le choix lui appartenant mais il est vrai qu’elle trouve que cela lui sied bien et qu’il serait dommage de s’en débarrasser aussi vite. Cela s’accorde à la perfection avec sa mine reposée, celle qu’elle lui trouve aussi plus légère et décontractée et qui lui fait plaisir à voir « Merci en tout cas. ». En guise de réponse, Gaby se contente de sourire mais ce dernier s’égrène après qu’il évoque cette discussion qu’elle voulait avoir avec lui. Sa mine s’attriste et, sous la lumière, elle ne peut plus camoufler une quelconque fatigue et surtout la nier. Peut-être que, pour la première fois depuis qu’ils se connaissent – et cela se compte en années désormais – elle s’avoue vaincue devant lui. Elle se dit surtout exténuée, alors que Channing a ce geste bienveillant à son égard en venant lui déposer une couverture sur les épaules. C’est là tout le réconfort qu’elle est venue chercher en venant chez lui ce soir, qu’il lui offre d’ailleurs spontanément, la mettant suffisamment en confiance pour se laisser aller à une vulnérabilité qu’il ne lui a jamais connue. Il l’a déjà vu excéder, fatiguer ou pleurer mais jamais comme elle le fait à l’instantané. « Je vois… tu veux rester dormir ? » Et cette proposition n’essuie pas de refus, quand elle acquiesce d’un signe de tête assez vif. Ses yeux s’emplissent sous l’émotion et la seconde suivante, comme pour confirmer son souhait de s’assoupir dans ses bras ce soir, elle s’y réfugie déjà de la plus simple des manières. Ses bras s’enroulent autour de lui, s’accrochent à lui comme s’il était une bouée de sauvetage à laquelle elle s’agrippait parce que sa vie en dépendait. Ils restent de longues minutes de la sorte et, le fait de ressentir son étreinte autour d’elle, qui se veut tout aussi franche et forte, l’aide déjà à s’apaiser un peu. Lorsqu’elle commence à se détacher, Chan’ ne manque pas de lui déposer un baiser sur le haut de son crâne, le contact l’amenant à clore les yeux le temps qu’il dure. Son regard retrouve le sien, elle lui rappelle la promesse qu’il lui a faite lorsqu’ils se sont quittés deux mois plus tôt, à ce même endroit précis. Celle lui disant qu’il serait là pour elle dès qu’elle en ressentirait le besoin et l’américaine lui avoue alors qu’elle a besoin de lui plus que jamais aujourd’hui. « et je le suis. Dis-moi quoi faire. » C’est dans un murmure qu’il lui confirme, faisant preuve d’une douceur à son égard alors que sa main vient effleurer sa nuque. Leur regard s’attrape au même moment, intensément, comme si Gabrielle souhaitait qu’il comprenne tout ce qui n’allait pas par lui-même, rien qu’en lisant au travers de ses prunelles, pour lui éviter de formuler à voix haute les raisons de son état. « J’ai besoin de ton soutien… ». Qu'il soit l'épaule sur laquelle elle peut se reposer. Parce qu’il est le seul dont l’ignorance dans tout ça lui est désormais trop lourde à supporter et qu’elle a ce besoin criant de lui partager tout ce qu’elle a pu lui cacher à ce propos jusqu'alors. Elle ferme les yeux lentement, tentant par la même occasion de se ressaisir et elle s’éloigne de l’héritier en prenant place sur un tabouret. Elle commence son récit, lui expliquant ce retour à Los Angeles qui l’attend dans le cadre d’un procès où elle devra témoigner contre celui qui a assassiné son client mais qui a cherché à l’assassiner elle aussi. La réaction de Channing est assez immédiate « Quoi ? (…) Tu- attends, woh. » Gaby relève son regard, observant silencieusement l’héritier se mouvoir dans l’espace. L’incompréhension la gagne alors qu’il semble paniqué par la révélation, l’amenant à aller éteindre les lumières, les laissant tous deux dans une obscurité presque totale, les seuls reflets lunaires au travers des grandes baies vitrées étant leurs uniques sources lumineuses. Channing revient vers elle, s’accroupit pour être plus ou moins à sa hauteur et la peur peut se lire aisément dans son regard. « Gabrielle - qui, quand et comment ? Ça s'est passé ce mois-ci ? » Gabrielle marque un léger recul de la tête, ses sourcils se fronçant alors qu’elle ne comprend pas pourquoi il pense que cela peut être aussi récent. Dans un besoin de le rassurer, elle réplique assez rapidement « Non, Chan’, ça ne s’est pas passé récemment. Ni même ici. ». Elle ignore pourquoi il pense ça, se demande à son tour s’il n’y a pas quelque chose qui ne lui dit pas mais les questions sont conservées pour plus tard. « À moins que tu parles de cette affaire à Los Angeles ? » L’avocate acquiesce mollement d’un signe de tête, ses mains venant à se poser sur les siennes qui se trouvent sur ses genoux, alors que son regard tente de trouver ses iris dans la pénombre « C’est ce même procès qui m’a poussé à fuir Los Angeles, en réalité elle marque une pause, avouant ainsi les véritables raisons de sa venue à Brisbane, qui n’était pas motivé par ce besoin de retrouver ses frères aînés, comme elle a pu toujours le proclamer mon client a perdu la vie à la sortie du tribunal. Lui et un agent de sécurité. Une voiture a débarqué au même moment et un tireur a ouvert le feu. Après les avoir abattu tous les deux, ils ont fait demi-tour pour me viser, moi… une cible, elle l’était, les menaces qu’elle avait reçu pendant des mois n’aurait pas dû être ignorées et prises à la légère, elle le sait ils n’y sont pas parvenus, je n’ai pas été blessée elle souhaite le rassurer à ce sujet mais je ne pouvais pas rester à Los Angeles parce que des menaces planaient toujours au-dessus de ma tête. Je n’ai pas eu d’autres choix que de partir. C’est pour cette raison que je suis venue ici… » avoue-t-elle finalement, alors qu’elle pose là juste le cadre de cette histoire. Elle a besoin de reprendre une longue inspiration avant de poursuivre « Un des tireurs est encore vivant et le procès a lieu bientôt. Rien n'est garanti concernant sa condamnation et rien n’est gagné d’avance. Qui plus est, le gang auquel il appartient opère toujours et n’a pu être démantelé… » En somme, en se rendant à Los Angeles, elle s’expose à un danger certain. Et c’est un tout qui l’angoisse, un tout qui lui pèse même si, avec le récit qu’elle vient de lui livrer, elle sent une part d’elle plus légère. Son regard s’accroche alors à celui de Channing, tandis qu’un court silence s’installe et que son regard s’attriste davantage « Je suis désolée de ne pas t’en avoir parlé plus tôt… », surtout de ne pas avoir fait preuve d’honnêteté dès le départ, quand elle comprendrait qu’il lui tienne rigueur de cette vérité qu’elle lui a longuement caché.
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Channing Walker
La couronne d'épines
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
« Don’t ! » Son regard attrape le sien, et il se fige au même moment que la brune dont les propres paroles semblent la prendre de court. L’amusement s’éveille dans ses yeux, et s’il reste interdit le message n’en est pas moins passé à la façon dont il regarde l’avocate fermer les yeux une seconde puis presser ses lèvres entre elles. « Enfin, je trouverais ça dommage que tu les coupes » précise-t-elle et il se contente de sourire, immobile, flatté et ce d’une manière étrangement nouvelle par sa remarque. Un rire léger s’échappe d’entre ses lèvres et il acquiesce finalement, prenant note de sa préférence mais n’accentuant pas son malaise par une quelconque précision supplémentaire. Ils se sont compris. Une couverture qu’il dépose sur ses épaules, le brun retrouve son regard après un instant de flottement, et lui propose de passer la nuit - elle est épuisée et confirme son impression par la suite, et puisqu’elle est ici autant que Gabrielle reste jusqu’au petit matin. Un nouveau sourire pour toute réponse, il ouvre puis referme ses bras autour d’elle lorsque ceux de l’américaine s’enroulent autour de lui. Ses mains frottent son dos, Channing la laisse se ressaisir tout le temps nécessaire sans trop trouver sa place quant à franchir de certaines limites - il aimerait essuyer ses larmes mais s’abstient, et se contente d’attendre patiemment qu’elle se sente prête à reprendre la parole. « J’ai besoin de ton soutien… » - « Il est à toi. » Il l’a toujours été, et lorsque leurs yeux se retrouvent, l’héritier ne perd pas une miette du récit qu’elle commence à lui dépeindre - lequel le fait se décomposer progressivement, l’encourageant à aller éteindre les lumières de la pièce à vivre dans le cas où les menaces dont elle fait mention seraient là dehors à les surveiller. Il revient vers elle par la suite, s’accroupit devant elle et frissonne en la regardant au travers de la semi pénombre. « Non, Chan’, ça ne s’est pas passé récemment. Ni même ici. » Il semble relâcher un souffle - contenu toutefois, et l’écoute poursuivre. Il ne sait pas ce qui est le pire, mais probablement que le scénario qui suit est ce qu’il pense être l’être. Gabrielle lui explique la fusillade à laquelle elle a assisté à Los Angeles, celle dont elle aurait dû être victime, et Channing sent le sang quitter progressivement son visage. Une fusillade, une tentative d’assasinat, des meurtres. Et Gabrielle lui partage cela plus de deux ans après les faits, et Channing ne sait pas comment le prendre. Il ne lui en veut pas, pas vraiment, mais est complètement secoué. Pour celui qui n’a plus vraiment de secrets pour elle, la pilule est toujours un peu difficile à avaler : il aime être celui au courant des choses, pas celui à qui on les cache. « Je suis désolée de ne pas t’en avoir parlé plus tôt… » Péniblement, l’héritier déglutit et se redresse progressivement. Muet, il revient finalement à lui en secouant un peu la tête, et tend la main à la brune pour l’inviter à se relever du tabouret sur lequel elle s’est assise. De son initiative cette fois-ci, Channing l’attire à lui, et referme ses bras autour d’elle avec bien plus d’insistance qu’il ne l’a fait quelques minutes plus tôt. Gabrielle aurait pu mourir là-bas, lui ne l’aurait peut-être jamais su, et l’idée lui tord brusquement l’estomac - si bien que s’il y avait quoique ce soit à l’intérieur, l’australien aurait à coup sûr eu un haut le coeur. Mais le ventre vide depuis plusieurs heures, la culpabilité est la seule saveur qui persiste sur sa langue. « Tu aurais dû m’en parler plus tôt. » murmure-t-il sans que cela ne sonne comme un reproche. Mais il aurait pu être là, il aurait dû être là, et il se sent nauséeux face à l’aveu et à l’impression d’avoir été aveugle et stupide de ne pas avoir cherché à creuser davantage la raison de sa venue à Brisbane. À contre-coeur, le brun se recule et caresse brièvement ses cheveux, sa main venant s’appuyer puis glisser contre son crâne et ses cheveux. « J’aurais pu être là pour toi. » ajoute-t-il, esquissant un sourire timide par la suite pour essayer d’alléger la tension de l’atmosphère. « Quand est-ce que tu dois y retourner ? » demande-t-il sans la quitter du regard, nerveux sans parvenir à le dissimuler réellement. Il connaît la sensation d’être sous la joute d’une arme, et aurait aimé que Gabrielle n’ait jamais à la vivre. « Tu n’y retournes pas seule, rassure moi ? » poursuit-il en retirant sa main de ses cheveux, la laissant retomber le long de son corps. Il aimerait la suivre Channing - évidemment. Mais il ne le formule pas à voix haute, peu désireux d’essuyer un refus, et ignorant quelle décision serait la plus facile pour préserver la sécurité de la californienne.
Peu après, après que Gabrielle ait poursuivi ses explications et qu’il se soit servi un nouveau verre d’eau, Channing se force à inspirer posément. Il ne leur reste que quelques heures avant le lever du soleil, et la brune a indéniablement besoin d’un peu de calme après ces confessions. et lui aussi. « Viens - allons poursuivre cette conversation dans la chambre, on pourra au moins s’allonger un peu plutôt que de rester ici. » et peut-être est-ce parce qu’il peine à regarder son salon et ce fauteuil où l’italien avait pris place quelques mois plus tôt, et aussi parce qu’il tient à offrir maintenant faute d’avoir pu le faire plus tôt du réconfort à la brune. Ses pas le portent près de ses valises, et l’héritier pose au sol le sac de transport de son nouveau compagnon pour le lâcher - il n’émet aucun commentaire à ce sujet, et le félin sort timidement de sa cage pour poser prudemment une patte puis une autre sur le sol. Channing caresse son dos et l’échine du chaton se courbe courageusement, l’encourageant à le porter alors qu’il se redresse la seconde suivante en regardant Gaby, le dénommé Maori dans les bras - prénommé ainsi pour des raisons évidentes. « Tu n’es pas allergique au moins ? » l’interroge-t-il - Gabrielle, pas le chaton, et ils se dirigent ensuite vers la chambre à coucher. Le félin abandonné sur le lit le temps de se défaire de ses chaussures et d’enfiler quelque chose de plus confortable, le faisant avec un naturel vif malgré la présence de l’avocate, Channing entreprend ensuite de se glisser sous les draps. « Venez là tous les deux. » souffle-t-il d’une voix aussi douce en ouvrant les bras.
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why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
Mars 2023. « Il est à toi. » La réponse que Channing lui offre, quant à ce besoin de soutien qu’elle formule, est sans appel, pas une once d’hésitation ne transparaît dans celle-ci, quand c’est avec spontanéité qu’il le lui donne. Gabrielle n’en doutait pas, en réalité, elle savait qu’elle n'essuierait pas de refus de sa part parce qu’il est cette personne, celle qui offre sans compter et qui a toujours fait preuve d’un altruisme sans pareil. C’est la fragilité dans laquelle leur rupture les a mis, la distance qui s’est ensuite logiquement instaurée entre eux qui pousse l’avocate à en faire une demande explicite aujourd’hui. Un besoin criant de partager avec lui aussi toute sa détresse, celle qu’elle n’a jamais été capable d’exprimer en sa présence et qu’elle ne peut plus contenir à l’heure actuelle, celle-ci devenant bien trop pesante pour ses propres et uniques épaules.
Elle estime qu’il est le seul capable de l’apaiser et si elle tient à avoir un soutien total de sa part, la californienne est consciente aussi qu’elle va devoir faire preuve de franchise à son égard. Celle en rapport avec cette fusillade à Los Angeles, celle qui est encore la cause de nombreux cauchemars, surtout aujourd’hui plus que jamais, alors qu’elle va devoir affronter le regard de celui qui a tenté de l’assassiner. Elle se lance donc dans le récit de cet épisode de sa vie qui est encore inconnu pour l’héritier. Il n’y a pas d’hésitation quand elle se lance, Gabrielle faisant preuve d’un courage et d’une neutralité en racontant les faits, comme si, soudainement, elle s’était à nouveau glissée dans la peau de l’avocate qu’elle est. Mais cette certaine confiance disparaît l’instant d’après, quand elle s’excuse auprès de Channing pour ne pas lui avoir raconté tout ça plus tôt. Elle comprendrait qu’il ait besoin de temps pour assimiler, elle comprendrait qu’il lui en tienne rigueur quand c’est quelque chose qu’elle aurait pu et dû lui dire, au vu de tout ce qu’ils ont pu partager ces derniers mois. Alors, c’est avec une inquiétude non dissimulée qu’elle attend et observe la réaction de Channing. Quand elle le voit se relever, elle craint qu’il ne s’éloigne d’elle et c’est sûrement sur ses pas qu’elle se serait lancée pour le retenir. Mais ce n’est pas ce qu’il fait. Il a besoin de quelques secondes à peine, des secondes durant lesquelles la jeune femme note la pâleur de son teint, accentuant davantage encore sa culpabilité à son égard. Elle s’en veut, c’est indéniable et lorsqu’il lui tend sa main, elle s’en saisit sans hésiter. Elle se relève et lui l’attire tout contre elle, d’une force inégalée. Il la serre tout contre lui, enroulant avec protection ses bras autour d’elle, ne semblant plus vouloir la lâcher. Elle ne lui échappera pas, elle est bien réelle et entière, elle va bien et c’est sûrement ce qu’il tente de s’assurer en l’étreignant de la sorte. Gaby, elle, renoue ses bras autour de son torse, s’agrippe à nouveau au tissu derrière son dos et c’est à cet instant que tous les regrets naissent « Tu aurais dû m’en parler plus tôt. » « Je sais » elle ne cherchera pas d’excuses pour expliquer les raisons qui l’ont poussé à ce silence, si ce n’est sa volonté de ne pas l’inquiéter quand il n’y avait plus raison de l’être. Du moins, c’est ce qu’elle pensait. « J’aurais pu être là pour toi. » Son regard retrouve le sien, la main de l’héritier caressant au même moment ses cheveux d’une douceur qui la fait frissonner, ses yeux se fermant quelques secondes pour se fondre à ce contact de plus. « Je sais… j’aurai aimé que tu le sois » Ce n’est pas un reproche de sa part, juste une constatation quand, au moment des faits, ils n’étaient plus en contact. Elle le regrette, tout comme elle regrette ne pas avoir eu le courage d’aller le retrouver en arrivant à Brisbane, alors que l’idée lui a effleuré l’esprit, à plusieurs reprises. De vieilles rancœurs ont eu raison de son choix, la peur qu’il ne puisse la repousser et lui claquer la porte au nez, rien qu’en la voyant sur le pas de sa porte en sont les principales raisons « Je suis désolée… » c’est d’un murmure qu’elle s’excuse à nouveau, ce désolé qu’elle lui offre allant plus loin que le simple fait qu’elle ne lui ai rien dit. « Quand est-ce que tu dois y retourner ? » Gabrielle remarque sa nervosité et c’est pour cette raison qu’elle vient à poser une main qui se veut rassurante sur son bras, le caressant doucement alors qu’elle lui indique la date exacte du procès, celle qui semble bien éloignée mais si proche à la fois. Sa main ne cesse ses mouvements délicats sur sa peau, son regard ne parvenant à se détacher du sien « Tu n’y retournes pas seule, rassure moi ? » Sa tête tourne doucement de gauche à droite « Non, elle n’ira pas seule Jackson Mills m’accompagnera. Il était là, ce jour-là. Il était un des témoins que j’ai appelé à la barre et à la sortie du tribunal, il a assisté à la scène elle marque une pause alors que ses épaules s’affaissent quelque peu il est aussi celui qui m’a sauvé la vie. Sans lui, je ne serai plus ici elle n’oublie pas le bouclier humain qu’il a été, se jetant sur elle pour la protéger de la pluie de balles s’abattant sur eux. je lui ai demandé d’accepter de témoigner et de m’accompagner. Sa présence à mes côtés me rassure Elle ne peut le nier quand ce sont ces exacts arguments qu’elle a sorti à Jackson pour le convaincre de venir – même si cela n’a pas été plus que nécessaire pour le convaincre. Elle ne veut pas le cacher à Channing, préfère continuer sur ce chemin, celui de la franchise et c’est pour cette raison qu’elle poursuit mais elle ne sera pas suffisante… et à cet instant, la jeune femme retrouve le regard de Channing, souhaitant sûrement qu’il comprenne par lui-même ce qu’elle sous-entend. je ne sais pas les risques que j’encoure en y retournant. Je ne veux pas t’y exposer aussi mais, elle marque une pause sans pour autant flancher, son regard toujours ancré dans le sien est-ce que tu accepterais de m’y accompagner ? Si cela t’es possible… » L’avocate lui sait son emploi du temps chargé, sait aussi qu’il a des responsabilités ici et qu’il ne sera peut-être pas évident pour lui de s’y engager autant à l’avance. Elle ne lui en voudra pas s’il hésite, s’il ne peut rien lui garantir ou s’il refuse tout simplement. et si tu le souhaites », ajoute-t-elle, trouvant cette précision nécessaire, ne voulant pas le contraindre à quoi que ce soit.
« Viens - allons poursuivre cette conversation dans la chambre, on pourra au moins s’allonger un peu plutôt que de rester ici. » Elle accepte silencieusement, sa tête se hochant alors qu’elle observe l’héritier se mouvoir dans l’espace. Il retourne auprès de sa valise, celle qu’il a abandonnée dans le vestibule un peu plus tôt, pour accorder toute son attention à la californienne. Il libère surtout le petit félin, légèrement craintif, qui découvre pour la première fois son nouveau foyer. Gabrielle est attendrie face à la scène, un sourire prenant place sur ses traits fatigués. Channing s’empare du chaton, s’approche de Gabrielle qui présente doucement sa main à l’animal pour lui permettre de la découvrir et de la sentir « Tu n’es pas allergique au moins ? » C’est avec tendresse qu’elle regarde le petit animal, tournant la tête de gauche à droite « Non. C’est tout le contraire même » Elle le caresse tout doucement de son index sur le haut de sa tête, alors que ses yeux pétillent face à la petite boule de poil, avouant ainsi qu’elle craque complètement devant ce petit être. Ils se dirigent ensuite tous les trois dans la chambre de l’héritier, celle dont elle en connaît le chemin, suivant toutefois Channing lorsqu’il est le premier à en prendre la direction. En arrivant dans celle-ci, assez machinalement, elle reprend certains gestes qu’elle avait pris l’habitude d’avoir ici. Sa montre retrouve sa place sur la commode et lorsqu’elle se retourne, elle découvre l’australien en train de se déshabiller pour enfiler quelque chose de plus confortable. Le regard de l’américaine s’attarde sur lui, sur ce teint un peu plus hâlé qu’il semble avoir retrouvé mais aussi sur ses courbes. Son attirance physique n’a jamais cessé d’exister pour lui, que ce soit avant ou après son accident, quelles qu’en soient les séquelles qu’il ait pu en conserver – elle entraperçoit d’ailleurs furtivement sa cicatrice, celle qui restera à jamais gravée sur sa peau. Son attirance n’a pas non plus disparu depuis leur séparation et lorsque leurs regards s’attrapent la seconde suivante, elle ne peut s’empêcher d’avoir un sourire, même s’il la prend sur le fait. Gabrielle vient s’asseoir à ce qui s’apparentait être sa place – là aussi, c’est assez spontanément et naturellement qu’elle la rejoint – et les mots de l’héritier l’incite à venir s’installer avec un peu plus de confort à ses côtés « Venez là tous les deux. » Parce que c’est dans ses bras qu’elle vient se réfugier, le chaton venant les rejoindre dans leur étreinte. Cela fait sourire l’avocate et, à nouveau, elle caresse doucement le félin qui a trouvé sa place sur le torse de Channing. « Tu lui as trouvé un nom ? » demande-t-elle distraitement alors que son regard est porté sur l’animal. Puis, sa tête vient à se relever quelque peu, suffisamment pour trouver le regard noisette de Channing « Je suis contente de te savoir de retour, Chan’ » parce qu’elle s’est inquiétée de son absence, après l’avoir appris par Elijah « Tu parais plus apaisé sa main vient alors à caresser sa joue, lentement, avec tendresse, alors qu’un sourire prend à nouveau place sur ses lèvres et ça te va tout aussi bien que cette nouvelle coupe de cheveux ». Elle use volontairement d’un peu d’humour, sans que cela retire la sincérité de ses propos, ses doigts venant se fondre quelques secondes dans cette mèche un peu plus longue qui lui sied à ravir, ramenant avec elle de vieux souvenirs. Elle aimerait l’interroger davantage sur cet éloignement qu’il a entrepris ces dernières semaines, loin de Brisbane, mais elle le laisse se confier à ce sujet, s’il le souhaite, ne voulant pas le brusquer à le faire.
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Channing Walker
La couronne d'épines
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
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Elle ne se cherche pas d’excuse, passe aux aveux, et Channing lui en est reconnaissant. Ses bras entourent l’avocate dans une étreinte brisée uniquement afin qu’il puisse plonger ses yeux dans les siens, l’écoutant avec attention lorsqu’elle dévoile l’identité de celui qui va l’accompagner sur le sol californien. Jackson Mills. Le patronyme de l’agent fait dégringoler un frisson sur ses bras mais il demeure impartial, ses yeux scellés dans ceux chocolat de l’avocate. Jackson Mills, Connor, l’héritier ignore qui il est réellement - ni combien d’identités il se plaît à utiliser, le personnage dont il question demeurant un mystère pour le Walker. Jackson, il ne le connaît pas - mais en sait assez pour ne pas le porter dans son coeur, même si la précision que Gabrielle fait à son sujet le porte à s’interroger. « Il t’a sauvé la vie ? » répète-t-il rhétoriquement, décontenancé une seconde. Il n’ira pas partager ses doutes à son sujet si la brune le porte en estime, mais se demande quel lien peut les unir - pas que cela le regarde, surtout pas présentement. Elle lui affirme que sa présence la rassure et il ne peut que la croire - lui aussi serait rassuré d’avoir Mills en bouclier humain si les choses se compliquent. Silencieux, Channing acquiesce, le regard se troublant un peu jusqu’à ce qu’elle formule son souhait de l’avoir, lui aussi, à ses côtés. « Une armoire à glace et un petit frigo ? » ironise-t-il avec un sourire à la dérobée - et Jackson n’est pas le plus petit des deux réfrigérateurs, certainement pas. Channing ne lui sera d’aucune aide s’il n’est pas au volant d’une voiture - seule compétence pouvant potentiellement aider l’avocate dans les circonstances, et Jackson le fera sans doute très bien seul. « Bien sûr que cela m’est possible - mais je ne te serais d’aucune aide. » précise-t-il avec ce qui s’apparente à de la culpabilité - il aimerait pouvoir la protéger, mais peut au mieux se prendre une balle à sa place. Ce qui serait déjà bon à prendre, ceci dit. Un sourire se voulant réconfortant sur les lèvres, peu enjoué à l’idée de la savoir là-bas seule - mais elle ne le sera pas, Gabrielle sera même sous bonne escorte, Channing cherche à se convaincre que ce n’est pas son rôle de vouloir l’empêcher de s’y rendre. Il ne veut pas créer de friction avec elle en grattant davantage à la surface d’un sujet dont elle ne souhaite visiblement pas parler, sans quoi elle l’aurait fait bien plus tôt. « Tiens moi au courant, simplement. Selon où tu en es lorsque vous vous y rendez. » Sur tous les plans pouvant entrer en compte dans sa décision à vouloir qu’il l’accompagne ou non.
Peu après, la paire rejoint la chambre et se glisse sous les draps, et Channing ouvre ses bras à l’avocate. Le chaton se roulant en boule sur son torse - comme il a pris l’habitude de le faire à Te Anau, ils ajustent leurs positions en silence et le brun se sent étrangement léger à l’idée de retrouver son chez lui. Il n’a pas songé à quoique ce soit d’autre que lui pendant un mois, et son coeur est plus léger qu’il ne l’a été depuis longtemps. Ses pensées divaguent brièvement sur son frère et sa soeur qu’il se fait la promesse d’aller voir, puis ses yeux retrouvent les cheveux auburn de l’avocate et il sourit à la façon qu’elle a de regarder le chaton. « Je l’ai appelé Maori. » avoue-t-il dans un sourire, les laissant faire connaissance alors que la petite boule à ronrons vibre sur son torse, les yeux déjà clos. Gabrielle lui avoue être heureuse de le revoir et il la regarde à nouveau, esquissant un sourire - il est un peu perturbé par leur proximité, par les aveux qu’elle vient de lui faire, et va sûrement avoir besoin de quelques jours pour se replonger dans son quotidien et son lot de questions. « Je serais bien resté là-bas plus longtemps - mais ça m’a fait du bien. » Les doigts de l’américaine se glissent dans ses cheveux et il ferme brièvement les paupières, parfaitement immobile, les réouvrant lorsqu’elle les retire. « La tienne te va bien aussi. Envie de changement ? » suggère-t-il en s’attardant sur les nuances rougeâtres dans l’obscurité.
Le duo a discuté une bonne heure durant avant de, finalement, trouver le sommeil au détour d’une énième anecdote sur son voyage. Lorsqu’il revient à lui, le soleil baigne la chambre, et Channing déglutit mollement en fronçant les sourcils sous la lumière qui inonde la pièce. Une boule de poils collée contre sa hanche, des cheveux lui chatouillant le nez de l’autre côté, l’héritier est pris au piège et il n’esquisse pas le moindre geste en réalisant lentement qu’il doit être sept ou huit heures du matin. Son bras - du côté du félin, se tend silencieusement vers sa table de nuit, essayant d'agripper la télécommande de ses volets électriques, mais Channing en est trop éloigné et se contente d’un souffle discret avant d’ouvrir les yeux dans une grimace. La vue de la baie au réveil lui a manqué, et il sourit un peu en la regardant avant de se reporter sur la demoiselle endormie contre lui - elle aussi lui a manqué. Gabrielle aussi lui a manqué mais le brun a du mal à savoir où ils en sont - ils ont après tout coupé tout contact depuis des mois, et elle somnole à présent sur son torse comme s’il s’agissait de la chose la plus normale qui soit. Incertain quant à la réveiller ou non, il referme les yeux et bouge simplement son dos pour être plus confortable, silencieux en attendant qu’elle revienne à elle.
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why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
Mars 2023. « Il t’a sauvé la vie ? » Channing semble confus face à l’aveu de l’avocate et Gabrielle se demande si cela est dû à un besoin de temps pour assimiler le fait que, sans l’aide de Jackson, elle ne ferait plus partie de ce monde, ou si c’est davantage l’identité même du sauveur qui le porte à s’interroger. C’est ce qui la fait se questionner à son tour sur cette possibilité, celle que les deux hommes puissent se connaître et donc qu’elle l’ignore. Le monde serait sacrément petit mais, désormais, ce n’est plus quelque chose qui la surprend, tant elle-même a pu retrouver ici des personnes qu’elle ne pensait jamais revoir – d’autant plus que, dans leur cas de figure, les deux hommes sont originaires de la même ville. Elle se contente toutefois d’acquiescer au lieu de poser une quelconque question à ce sujet, plus soucieuse alors de formuler une demande explicite à Channing la seconde suivante. « Une armoire à glace et un petit frigo ? » La californienne souhaite qu’il l’accompagne quand elle va devoir retourner à Los Angeles d’ici quelques mois et sa réaction la surprend à nouveau. Il évoque une armoire à glace, dont elle n’a pas besoin de précision pour savoir qu’il apparente cette métaphore à Mills, se gardant ainsi le qualificatif de petit frigo pour sa personne. Cette fois, ses sourcils se froncent alors qu’elle recule légèrement sa tête pour mieux sonder le regard de l’australien « Le petit frigo me convient parfaitement » Elle lance à son tour sur un ton sérieux et spontané, montrant ainsi que la carrure n’a rien d’un critère de choix à ses yeux dans le fait qu’il soit légitime ou non de l’accompagner. « Arrête donc de te dénigrer, veux-tu ? » C’est sur un ton doux et bienveillant qu’elle murmure ces mots, cette question étant tout autant rhétorique que la sienne un peu plus tôt. Tout en prononçant ses paroles, ses doigts parcourent doucement son bras, duquel elle n’a toujours pas retiré sa main, et son regard est toujours fermement ancré dans le sien « Bien sûr que cela m’est possible - mais je ne te serais d’aucune aide. » Il accepte de l’accompagner et c’est tout ce qu’elle a besoin d’entendre, allégeant soudainement son cœur, l’appréhension présente face à l’attente de sa réponse. Cependant, elle ne peut ignorer la culpabilité visible sur ses traits tout comme dans le ton de voix qu’il emprunte en faisant ce constat qu’il pense certainement véridique à ses yeux. Sa tête se tourne alors lentement de gauche à droite « C’est ce que tu crois mais ce n’est pas le cas. Ta présence à mes côtés m’est indispensable, Chan’ » Même si elle emprunte toujours un ton de voix doux, légèrement perturbée par cette confession qu’elle lui fait, elle est pourtant catégorique. En formulant une telle demande, elle ne cherche pas à ce qu’il soit son bouclier, à ce qu’il veille à sa sécurité – même si elle sait que c’est ce qu’il fera et une partie de sa demande est aussi motivée par cet aspect, parce qu’elle le connaît suffisamment pour savoir qu’il agira de la sorte – elle souhaite tout simplement se sentir soutenue et épaulée, la présence de l’héritier indispensable à ce retour à Los Angeles, qui reste aussi une ville chère à ses yeux et qu’elle a dû quitter par la force des choses. Surtout, elle sait l’épreuve qui l’y attend difficile et bien qu’elle ne laissera rien transparaître devant les autres, Channing sera l’exception, l’héritier étant le seul face à qui elle s’autorisera à montrer ses failles. « Tiens moi au courant, simplement. Selon où tu en es lorsque vous vous y rendez. » « Je n’y manquerai pas ». Parce que si elle a tu, durant longtemps, cet épisode de sa vie, elle n’a plus de raison de le faire désormais et le tiendra informé de l’avancée de l’affaire dès qu’elle le pourra.
Après cette dernière conversation échangée dans le salon, le duo se dirige vers la chambre de l’héritier. Il lui a proposé de passer la nuit à ses côtés, conscient que l’avocate ne ferme plus l’œil depuis des nuits et Gabrielle a accepté, désormais installé dans le creux de ses bras. La situation est perturbante et pourtant, un certain naturel renaît dans les gestes qu’ils usent l’un envers l’autre, dans les postures qu’ils retrouvent dans ce lit qu’ils ont longuement partagé au cours des derniers mois avant qu’ils mettent fin à leur relation. « Je l’ai appelé Maori. » C’est mignon elle le pense mais ne le dit pas, son attention happée par la petite boule de poil qui a pris place sur le torse de Channing. Son index est suffisant pour caresser le haut du crâne de l’animal dont la présence et les ronronnements l’aident à s’apaiser. Quelques secondes ainsi et l’américaine relève son regard pour trouver celui de l’australien, pour lui avouer qu’elle est contente de le savoir de retour « Je serais bien resté là-bas plus longtemps - mais ça m’a fait du bien. » Ça se voit, ses traits bien plus apaisés que la dernière fois qu’ils se sont vus. Et d’ailleurs, la jeune femme ne manque pas de le souligner, ses doigts venant se glisser quelques secondes dans cette mèche de cheveux qui semble avoir une bonne partie de son attention ce soir. « La tienne te va bien aussi. Envie de changement ? » Face à la remarque, l’avocate sourit alors que sa main vient à nouveau câliner doucement Maori « Eddie est passé par là. J’ai eu la mauvaise idée de lui envoyer une photo de cette couleur de cheveux et il a fini par me convaincre de passer à l’acte » Il faut dire qu’il a trouvé comment la piquer en évoquant le fait que cela ne lui ferait pas de mal de se laisser aller à un peu de folie parfois et en partie par fierté, elle a finit donc par le faire. L’autre raison, celle relative à un possible besoin de changement n’est toutefois pas écartée même si elle ne l’évoque pas. A la place, elle précise à Channing qu’elle n’a pas été la seule à réaliser un tel changement, la contrepartie du sien étant qu’Eddie lui-même en opère un.
Leur discussion a duré quelques temps encore avant qu’ils finissent par se laisser emporter dans les bras de Morphée. Gabrielle n’a eu aucun mal à trouver le sommeil, ayant été sûrement la première à piquer du nez au milieu de leur conversation. Il faut dire que cela fait des nuits qu’elle ne dort plus, ou très peu, et que son corps n’est plus en mesure de supporter ce manque d’énergie. Et si cette nuit, son cerveau a accepté de se mettre en veille pour la laisser trouver un sommeil apaisant, il faut reconnaître que cela est uniquement du fait qu’elle s’est endormie dans ses bras. Apaisée et rassurée, c’est une nuit calme et réparatrice qu’elle a pu passer même s’il lui en faudra encore de nombreuses pour compenser le manque de sommeil accumulé. Les petits gestes prudents exécutés à ses côtés ce matin-là tendent à la happer progressivement de ce sommeil. Ce n’est pas dans l’immédiat qu’elle ouvre les yeux, agréablement confortable dans cette position, savourant quelques instants encore l’apaisement que lui procure cette torpeur dans laquelle elle se trouve. Au bout de quelques minutes cependant, ses yeux acceptent d’affronter la lueur du jour, la chambre de l’héritier étant bien imprégnée de celle-ci à cette heure. Le contraste l’oblige cependant à porter le revers de sa main devant ses yeux pour faire barrage entre ces derniers et la lumière, afin de leur permettre de s’accoutumer progressivement. L’instant d’après, elle relève doucement sa tête et retrouve alors ce visage familier qui lui a tant manqué. Elle ignore elle aussi où ils en sont, elle ignore ce que cela signifie mais pour l’heure, elle n’a pas envie d’y penser. Elle apprécie cette légèreté environnante dans laquelle ils parviennent à se retrouver tout comme cette proximité, même si elle est tout aussi déstabilisante. Si elle n’ose bouger pour ne pas le réveiller, Gabrielle se replace cependant contre lui, le plus délicatement possible, sa main désormais inutile devant ses yeux venant à se poser doucement sur son torse. Son regard parcourt les traits de son visage assoupi et un sourire naît malgré elle sur ses lèvres. Elle est heureuse de le retrouver ainsi apaisé, son teint légèrement hâlé lui donnant une mine qu’elle ne lui avait pas connue depuis longtemps. Doucement, cependant, l’héritier semble revenir à lui et le sourire qu’elle arborait jusque-là devient un peu plus grand au moment où leur regard se croise « Bonjour ». Sa salutation est à peine audible, prononcée dans un murmure alors qu’elle ne souhaite pas le brusquer dans son réveil. « Tu as bien dormi ? » Elle n’ose pas non plus bouger, du moins pas dans l’immédiat et lorsqu’elle décide de le faire, c’est uniquement pour lui redonner un peu d’espace et surtout, la liberté de ses mouvements. « Je suis désolée, j’espère que ton corps n’est pas tout endolori par ma faute » Elle est restée tout contre lui toute la nuit durant et ne lui a pas laissé la faculté de bouger d’un iota. Un sourire timidement amusé accompagne ses paroles alors qu’elle se tient désormais sur un de ses coudes. Un moment de latence s’installe durant lequel son regard n’a pas quitté l’héritier et alors qu’il se redresse légèrement à son tour, Gaby vient à l’interroger sur ce point qui la taraude depuis la veille « Chan’… Tu sais, quand j’ai commencé à te parler de ce qui s’est passé à LA hier, sur le fait que des personnes ont voulu m’assassiner, j’ai bien remarqué ton inquiétude et cette façon que tu as eu de réagir en allant éteindre les lumières. Pourquoi as-tu pensé que cela puisse être récent ? Je veux dire, est-ce qu’il y a quelque chose que j’ignore ? » Sur sa sécurité, sur une potentielle menace le concernant. C’est avec précaution qu’elle formule ses mots, qu’elle a choisis avec soin, ne cherchant pas à braquer Channing en osant poser ces questions. Mais il pourra lire dans son regard toute son inquiétude et comprendre que tout cela n’est pas de la curiosité mal placée, mais un besoin d’être réconfortée dans le fait qu’il n’est pas en danger.
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Channing Walker
La couronne d'épines
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
Il se contente de statuer des faits, mais n'a pas le courage de tenir tête à la brune sur ce point. Il ne s'agit pas d'un concours de muscles mais bien de sécurité, et si Channing parle au coeur de l'avocate il n'est toutefois pas en mesure de le protéger comme il le souhaiterait - chose que Mills est davantage en capacité de faire, notamment parce qu'il l'a déjà prouvé par le passé. et sa sécurité, finalement, c'est tout ce qui importe à l'héritier. « C’est ce que tu crois mais ce n’est pas le cas. Ta présence à mes côtés m’est indispensable, Chan’ » Il ne répond rien à cela, et la regarde en silence alors qu'elle atteste avec facilité le vouloir à ses côtés. Si elle attend de lui qu'il lui tienne la main en retournant à Los Angeles, ce n'est rien dont il ne devrait pas être capable. Peu après, le duo gagne sa chambre afin de poursuivre leur conversation, et la paire s'y installe dans un silence relativement confortable. Le brun est heureux d'être de retour chez lui, et son coeur se gonfle à l'idée de retrouver ses draps et sa chambre. Quelques minutes plus tard, il est sous les couvertures et son nouveau compagnon de vie vient se blottir contre son torse, une conversation s'entamant tout naturellement avec la californienne. « Eddie est passé par là. J’ai eu la mauvaise idée de lui envoyer une photo de cette couleur de cheveux et il a fini par me convaincre de passer à l’acte » Un léger sourire passe sur ses traits à la mention du danseur, et son regard noisette trouve une seconde le sien. « Eddie - comment il va ? » l'interroge-t-il assez spontanément, conscient de leur amitié et en ayant lui-même une assez particulière avec le coréen. « Je dirais bien que je suis surpris pour la forme, mais je ne le suis pas vraiment. Il est plutôt téméraire avec ses propres cheveux. » remarque-t-il en songeant brièvement aux différentes couleurs sur lesquelles le chorégraphe a jeté son dévolu pour changer de look à plusieurs reprises.
Il ne se sent aussi bien nul part ailleurs qu'ici - chez lui, avec l'océan comme vue, le bruit des vagues et celui des mouettes berçant son esprit encore ensommeillé. Channing affectionne ses voyages et ses séjours à l'étranger, mais ressent pour autant toujours le même confort incomparable en regagnant son domicile après une longue absence. Celui d'être en sécurité, à l'abri de tout et de tous, même si cette légèreté lui a été brièvement retirée il y a de ça un moment maintenant. Ses habitudes ont repris le dessus après que l'italien ait été mis derrière les barreaux, et bien qu'il lui ait fallu un certain temps, il se sent à présent aussi léger qu'il puisse bien l'être à son domicile. « Bonjour » « Bonjour. » Son sourire trouve celui de la brune et il bat paresseusement des paupières en la regardant, s'autorisant à réajuster plus amplement sa position maintenant qu'il la sait éveillée. « Tu as bien dormi ? » Il acquiesce à cela et étire un peu ses bras, provoquant un miaulement plaintif du côté de la boule de poils qui tend son dos à son tour, roulant sur le côté pour retrouver une position confortable sous le regard conquis de son propriétaire. « et toi ? » demande-t-il à la brune en se reportant sur elle, un léger sourire sur les traits. « Je suis désolée, j’espère que ton corps n’est pas tout endolori par ma faute » Il secoue la tête à cela, s'amusant d'un léger rire en baillant, croisant ses bras derrière sa tête tout en relaissant son dos s'enfoncer dans le matelas. Il pourrait sûrement se rendormir pour plusieurs heures s'il le souhaitait, et si son regard n'était pas happé par celui étrange que la demoiselle pose sur lui. Pensant dans un premier temps à une bêtise qu'elle s'apprêterait à faire, ses sourcils se froncent avec précaution et son sourire se ourle. « Quoi ? » Mais, loin de la légèreté à laquelle il songe, Gabrielle a tout autre chose en tête. « Chan’… Tu sais, quand j’ai commencé à te parler de ce qui s’est passé à LA hier, sur le fait que des personnes ont voulu m’assassiner, j’ai bien remarqué ton inquiétude et cette façon que tu as eu de réagir en allant éteindre les lumières. Pourquoi as-tu pensé que cela puisse être récent ? Je veux dire, est-ce qu’il y a quelque chose que j’ignore ? » Elle s'est redressée sur un coude et il s'est assis à son tour, se passant une main dans les cheveux pour se redonner un minimum de contenance et laissant le souci venir prendre place sur ses traits à mesure que la brune lui fait part de ses doutes. Ils se réveillent à peine et sans lui laisser le temps de goûter à la facilité, la brune le confronte à des questions qui le prennent de court - et même s'il note son inquiétude et sa bienveillance, ce serait mal le connaître que de l'imaginer parler de tout cela sereinement. « Tu n'avais pas précisé de date - j'en ai déduis que c'était récent, par principe. » explique-t-il posément en ajustant les draps sur son corps, un sourire omniprésent sur la bouche pour alléger ses mots. « C'est- enfin, c'est du passé maintenant, mais j'ai été cambriolé il y a deux ans. À Spring Hill une première fois, et j'ai déménagé ici - pas que ça ait empêché une nouvelle petite visite. » plaisante-t-il en quittant les draps, embrassant le haut du crâne du chaton déjà rendormi, avant d'aller attraper un peignoir. Il passera sous silence la prise en joue, le traumatisme du centre-ville et les détails de la visite glaçante de l'homme qui s'était immiscé dans son salon à son retour d'une course. Il sort du lit, se sent bien, et ne souhaite pas particulièrement reparler de tout ça - ni venir à expliquer que le même homme qui l'a menacé est celui responsable de sa condition physique actuelle. « Je suis un peu méfiant depuis, et puisque j'ai cru que c'était récent j'ai préféré éteindre les lumières - un peu bêtement, je te l'accorde. Mais ce n'est rien, je t'assure. » Il se tourne vers elle en nouant la ceinture en coton à sa taille, puis lui tend doucement la main pour l'inviter à s'en saisir. « Petit déjeuner ? Histoire que tu avales autre chose que des céréales infâmes. » propose-t-il avant de prendre la direction de la cuisine et de reprendre ses aises dans son domicile pour leur préparer un petit déjeuner.
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Mars 2023. « Eddie - comment il va ? » Le regard de la jeune femme se voile quelque peu quand elle sait que l’état d’esprit de son ami est similaire au sien. Ils ont eu tout le loisir d’échanger à ce propos quelques semaines plus tôt et le constat était le même des deux côtés : ils ne vont pas. Pour des raisons qui leur sont propres et pourtant, pas si éloignées, chacun portant de gros poids sur leurs épaules, autant professionnellement que personnellement parlant. Pour autant, Gabrielle retrouve un sourire qui se veut rassurant, haussant les épaules dans un mouvement lent « Il va. Il appréhende l’arrivée prochaine de bébé, mais qui ne le serait pas à sa place ? » Son sourire est plus franc cette fois en imaginant le jeune coréen dans son rôle de père et, même si ce dernier est dubitatif quant à ses capacités à assurer, il n’y a aucun doute, aux yeux de Gaby, qu’il s’en sortira comme il se doit. Quoi qu’il en soit, il pourra compter sur le soutien de l’avocate, qui lui a fait la promesse de l’aider du mieux qu’elle pourrait si jamais des doutes venaient à l’envahir – bien qu’en la matière, elle ne soit pas du tout la mieux placée pour. « Je dirais bien que je suis surpris pour la forme, mais je ne le suis pas vraiment. Il est plutôt téméraire avec ses propres cheveux. » La remarque la fait légèrement rire alors qu’elle acquiesce au sujet de l’insouciance capillaire d’Eddie avant qu’un certain sérieux reprenne place sur ses traits. « Il assimile bien souvent ses changements capillaires à une sorte de thérapie, de renouveau. Un moyen d’aller mieux quand tout semble s’écrouler autour de lui » ou d’elle sur le moment, quand elle est passée à l’acte, mais elle n’ose user des mots, bien que Channing n’aura aucun mal à faire le parallèle, surtout avec ce qu’elle ajoute ensuite « Sur le moment, ça a son petit effet, c’est vrai. Mais ce n’est qu’éphémère » constate-t-elle tristement, bien qu’elle avait conscience, dès le départ, que ce renouveau capillaire ne résoudrait en rien les problèmes, nombreux, qu’étaient et sont encore les siens.
« Bonjour. » C’est tout contre lui qu’elle se réveille et la sensation est agréable. Une sensation avec laquelle elle aime renouer, la chaleur de sa présence à ses côtés étant confortable, la ramenant à des temps plus doux où tous deux se retrouvaient chaque soir et s’endormaient l’un à côté de l’autre paisiblement. Un temps qui lui semble lointain et pourtant, pas si éloigné, quand c’est avec une certaine aisance qu’ils renouent avec celui-ci. Si la pensée ne l’effleure pas pour autant, Gabrielle sait cependant que cela n’est qu’exceptionnel quand ils ne sont plus ce qu’ils ont été. Mais elle n’a pas besoin d’avoir de telles pensées pour l’heure, savourant l’instant et surtout le bien que ces retrouvailles, quelles qu’elle soit, lui procurent « et toi ? » Elle a divinement bien dormi et acquiesce face à l’interrogation « Ca faisait longtemps que je n’avais pas aussi bien dormi » et de la sorte, elle le remercie, trouvant son regard, ses lèvres s’étirant d’un sourire doux. Il lui a manqué, c’est indéniable, il est celui auprès de qui elle s’est toujours sentie en sécurité et renouer avec cette sensation l’apaise bien plus que tout autre chose. Cependant, quelque chose tracasse la jeune femme au fur et à mesure qu’elle retrouve ses esprits, se remémorant les raisons qui l’ont poussé à venir voir Channing en premier lieu. Les tracas ne sont jamais bien loin mais s’en est un, tout autre, qui la chagrine quelque peu. Une réaction que l’héritier a pu avoir la veille quand elle a commencé son récit concernant cette fusillade à Los Angeles. « Quoi ? » Il ne peut deviner le fond de sa pensée alors qu’elle le fixe du regard, peut-être un peu trop, au point de laisser penser à Channing qu’elle a quelque chose d’autre en tête. D’ailleurs, cela ne manque pas de faire détendre ses traits quelques secondes, un sourire se dessinant sur le coin de ses lèvres en comprenant cette interprétation qu’il peut en faire. Elle ne serait pas contre cette idée, il est toujours aussi merveilleusement agréable à regarder et toujours aussi irrésistiblement attirant, ses cheveux en bataille ajoutant une petite touche supplémentaire à ce charme qui est le sien et, assez spontanément, sa main vient à passer sur son torse, le caressant subtilement sans pour autant s’autoriser à plus quand elle enchaîne avec ce qui la tracasse d’un air ayant retrouvé tout son sérieux – et peut-être aurait-t-elle préféré le scénario plus léger qu’il avait en tête plutôt que d’apprendre ce qu’il s’apprête à lui révéler. « Tu n'avais pas précisé de date - j'en ai déduis que c'était récent, par principe. » Gaby le laisse se redresser, en faisant de même, pivotée de sorte à lui faire face. « C'est- enfin, c'est du passé maintenant, mais j'ai été cambriolé il y a deux ans. À Spring Hill une première fois, et j'ai déménagé ici - pas que ça ait empêché une nouvelle petite visite. » Ses cils battent ostensiblement alors que sa tête marque un mouvement de recul. Gabrielle est ahurie par les confessions qu’il lui fait, d’autant plus par le fait qu’elle n’a jamais été au courant de tout ça. Elle ne se permettrait cependant pas de le lui reprocher quand elle serait mal placée pour le faire. Channing quitte les draps, se mouvant dans l’espace pour aller enfiler un peignoir, Gabrielle le suivant du regard « Quand a eu lieu cette nouvelle visite ? Tu as porté plainte ? Est-ce que tu sais s’ils ont été appréhendés depuis ? » Evidemment qu’elle s’inquiète, évidemment qu’elle pose des questions et cherche à en savoir davantage quand il est question de sa sécurité à lui aussi. Elle prend conscience surtout que cela est arrivée alors qu’elle-même vivait sur Brisbane, se souvient même de cette conversation qu’ils ont eu quand ils se sont rencontrés sur la plage, lors d’un jogging matinal où il était la dernière personne qu’elle aurait aimée croiser à ce moment-là. Elle se souvient très bien de sa réaction quand elle a appris qu’ils vivaient dans le même quartier et surtout à quel point elle s’était montrée particulièrement détestable en lui demandant si son ancien quartier n’était plus assez bien pour lui pour l’avoir quitté. Désormais, au courant des vraies raisons, elle s’en veut d’avoir agi aussi stupidement, sur le coup de la rancœur « Je suis désolée, je l’ignorais à l’époque ». Peut-être qu’il ne comprendra pas pourquoi elle fait son mea culpa, ni sur quoi au juste, mais pour ce que ça vaut, elle préfère le faire. « Je suis un peu méfiant depuis, et puisque j'ai cru que c'était récent j'ai préféré éteindre les lumières - un peu bêtement, je te l'accorde. Mais ce n'est rien, je t'assure. » « Ca ne l’est pas, Chan’ » bête comme réaction, il n’a cherché là qu’à la protéger en agissant comme il l’a fait « Et ce n’est pas rien. Je n’aime pas te savoir en danger non plus ou que tu aies pu l’être » Elle regrette de ne pas avoir su mais surtout de ne pas avoir pu tirer quelques ficelles pour permettre d’arrêter au plus vite ceux qui se sont infiltrés chez lui et pour leur faire purger une peine à hauteur de ce qu’ils ont pu faire – autant à Channing qu’à d’autres, car elles se doutent qu’il n’a pas été la seule victime de ces malfrats. « Petit déjeuner ? Histoire que tu avales autre chose que des céréales infâmes. » Il vise juste, bien que ses petits déjeuners soient même quasi inexistants ces derniers temps, ce qu’elle se garde bien de lui confesser pour ne pas l’inquiéter davantage. A la place, elle s’en amuse, se saisissant de sa main pour s’extirper du lit et vient à se retrouver tout proche de lui se faisant « Tu me promets que toute cette histoire est terminée maintenant ? » demande-t-elle pour s’en assurer, ses sourcils froncés trahissant son inquiétude, alors que son regard vient à se planter dans le sien. Un besoin de l’étreindre à nouveau se fait sentir, alors qu’elle noue doucement ses bras autour de sa nuque pour le serrer un peu plus fortement contre elle quelques secondes avant de se détacher. Elle s’autorise à déposer un baiser doux sur sa joue avant de lui rendre sa totale liberté.
Ils atteignent la cuisine quelques minutes après, Gabrielle appréciant cette légèreté retrouvée. Elle observe Channing s’agiter dans l’espace pour leur préparer un petit-déjeuner digne de ce nom. Des gestes qu’elle apprécie lui retrouver, qui la font sourire et lui réchauffent le cœur, prenant conscience que cette bouffée d’oxygène qu’il a pris pendant plus d’un mois semble avoir porté ses fruits. Sourire flanquée sur ses traits, elle contourne le comptoir pour le rejoindre, curieuse de voir ce qu’il compte bien leur préparer « Je peux servir à quelque chose ? ». Elle n’est pas l’assistante idéale dans le domaine, mais il lui connaît aussi sa volonté de toujours participer et tenter de faire au mieux, ce qui peut parfois amener à quelques bonnes surprises – rare, il faut le reconnaître.
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Channing Walker
La couronne d'épines
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
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WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
« Il va. Il appréhende l’arrivée prochaine de bébé, mais qui ne le serait pas à sa place ? » L'inquiétude du futur papa est tout à fait compréhensible, et Channing n'est pas celui qui ira prétendre le contraire. Le brun ne peut que imaginer les différents états d'esprit que traverse le coréen, et il presserait volontiers son épaule en signe de soutien si son ami motard était à portée - mais il ne doute pas pour autant de sa capacité à assumer son rôle à merveille, et à être un père admirable. « Il fera un très bon père à n'en pas douter. » Son sourire répond à celui de l'américaine, et il l'écoute poursuivre. « Il assimile bien souvent ses changements capillaires à une sorte de thérapie, de renouveau. Un moyen d’aller mieux quand tout semble s’écrouler autour de lui » Alors, à nouveau, il ne pouvait que soupçonner les montagnes russes de son quotidien - blague à part, cela collait à son tempérament aussi réservé qu'assuré, et Channing espérait sincèrement que ce nouveau chapitre de sa vie lui apporterait autant de bonheur et de stabilité qu'il en recherchait. « Sur le moment, ça a son petit effet, c’est vrai. Mais ce n’est qu’éphémère » Son regard s'attriste légèrement à cette précision, et à l'écho qu'elle renvoie. Gabrielle s'est essayée à la thérapie et, si le résultat est tout à fait plaisant à l'oeil, il semble toutefois moins flamboyant qu'au premier jour au travers des yeux chocolat qui le regardent. et cela le chagrine. « Certaines choses ont vocation à l'être. »
Le renouveau d'une couleur de cheveux, l'air frais d'un pays étranger, l'apaisement après une bonne nuit de sommeil - toutes ces choses ne sont pas faites pour durer, et le rappel ne met que quelques heures avant de se manifester. Gabrielle l'interroge sur sa réaction de la veille, et Channing n'a pas coeur à maquiller la vérité, provoquant ainsi l'inquiétude sur le visage jusque lors pourtant si apaisé de la brune. Son coeur se serre un peu tandis qu'il la sent se tendre, et un souffle résigné s'échappe d'entre ses lèvres. « Quand a eu lieu cette nouvelle visite ? Tu as porté plainte ? Est-ce que tu sais s’ils ont été appréhendés depuis ? » - « Gabrielle - du calme, c'était il y a longtemps. » l'interrompt-il avec bienveillance, souriant pour l'encourager à s'apaiser. Il s'est inquiété la veille mais n'y pense en réalité qu'à de rares occasions au quotidien, fort heureusement. Channing se redresse dans les draps et fait mine de réfléchir un peu avant de reprendre la parole. « Il est en prison, c'est terminé. » Pas pour ses visites à répétition, ni même pour l'avoir gratifié d'une cicatrice indélébile ou des traumatismes qui l'accompagnent - mais l'italien est derrière les barreaux, et même lorsqu'il en sortira, leurs comptes sont réglés. « Je suis désolée, je l’ignorais à l’époque » Il met plusieurs minutes à comprendre ce à quoi elle fait référence, puis pose sa main sur la sienne. « Tu ne pouvais pas savoir. » lui rappelle-t-il sans se défaire de son sourire doux, n'ayant jamais cherché à l'inquiéter plus que de raison ou la faire culpabiliser pour ce détail de leurs retrouvailles. « Ca ne l’est pas, Chan. Et ce n’est pas rien. Je n’aime pas te savoir en danger non plus ou que tu aies pu l’être » Le brun se lève et lui tend la main, à présent enroulé dans un peignoir et secouant une énième fois la tête par la négative - il va bien, cherche à préserver encore un peu la simplicité de leur moment s'il est encore temps de le sauver, et souhaite que Gabrielle en fasse de même. « Tu me promets que toute cette histoire est terminée maintenant ? » - « Tout ça est derrière moi, fais moi confiance. » lui assure-t-il en plongeant son regard dans le sien, l'encourageant à le suivre en serrant ses doigts autour des siens tout en prenant la direction du salon.
Lorsqu'ils l'atteignent, Channing ressent une drôle d'impatience à l'idée de renouer avec son domicile et notamment avec sa cuisine. Ses pas l'y portent et il met à chauffer la cafetière, se tournant vers Gabrielle sur ses traces. « Je ne vais pas avoir grand chose à te proposer - je n'ai aucun produit frais en stock, ni de fruits. » Un mois d'absence s'anticipe, et puisqu'il était rentré tard la veille le brun n'avait pas eu pour priorité de faire des courses. « Je peux nous faire une omelette en usant de quelques stratagèmes, mais je t'ai déjà habituée à mieux. » la prévient-il avec un sourire doux, avant de se mettre au travail. « Je peux servir à quelque chose ? » - « Il n'y a presque rien à faire, tu peux donner ses croquettes au chaton si tu veux - ça en revanche, j'avais prévu. J'y ai laissé dans l'entrée hier soir, tu trouveras un sac de croquettes et je dois bien avoir deux petits bols dans mes placards. » lui propose-t-il avant de se mettre à la préparation de leur petit déjeuner, servant quelques minutes plus tard deux omelettes, du café pour lui et un thé pour l'avocate, ainsi qu'un peu de jus de fruits et quelques biscuits rescapés.
Une fois installés et Maori le nez rivé dans sa gamelle - il n'avait pas suffit de secouer trop fort le sachet pour voir le félin accourir depuis la chambre, Channing prend une gorgée de son café tout en souhaitant un bon appétit à la brune. Ils n'ont pas déjeuné ainsi depuis longtemps, et la scène lui renverrait presque une drôle d'image. « Sinon, comment tu vas ? » Il sourit un peu en la regardant manger, s'amusant presque de la satisfaction que fait naître la nourriture - pourtant très simple, sur ses traits. « À l'exception de ce dont on a déjà parlé je veux dire - et, histoire de clôturer le sujet si tu ne veux pas revenir dessus ensuite, sache que je viendrais avec toi. » Il avait été troublé la veille et l'avait sous entendu sans le dire clairement, chose qu'il tenait à rectifier.
rainmaker
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Mars 2023. « Gabrielle - du calme, c'était il y a longtemps. » Les mots à peine prononcés permettent à l’avocate de retrouver son souffle alors que ses questions ont fusé à l’encontre de l’héritier. Celles dues à son inquiétude, face aux confessions faites par Channing alors qu’il lui avoue aujourd’hui une vérité qu’elle était loin de soupçonner concernant ces visites impromptues et déplaisantes qui l’ont poussé à craindre pour sa sécurité. Gabrielle souhaite être certaine que les coupables n’opèreront plus, qu’il n’y ait plus aucun risque que cela se reproduise, prête à elle-même se saisir de l’affaire si cela venait à être nécessaire. « Il est en prison, c'est terminé. » Ses sourcils, toujours froncés alors qu’elle s’est pivotée de sorte à lui faire face, finissent par se décrisper et à retrouver leur position naturelle tout comme son cœur tend à retrouver peu à peu un rythme normal alors qu’il la rassure de la sorte. Channing a toujours eu l’art et la manière pour se faire et ce matin encore, il y arrive à la perfection, bien que certaines de ses questions restent tout de même en suspens. Elle ne s’y attarde pas pour autant, n’insiste pas non plus, se contentant d’acquiescer d’un signe de tête « Tu ne pouvais pas savoir. » Elle s’excuse pour son comportement passé, pour cette violence verbale qu’elle a pu user à son encontre en accusant le coup de le savoir résident dans le même quartier qu’elle et, une fois encore, il parvient avec toute la bienveillance et la douceur qui est la sienne à lui permettre de ne pas trop s’en accabler. « Tout ça est derrière moi, fais-moi confiance. » Leurs regards se captent quelques secondes et avant qu’il ne vienne glisser ses phalanges entre les siennes pour l’entraîner avec lui jusqu’à la cuisine pour prendre leur petit-déjeuner, la californienne lui murmure ces quelques mots « Je te fais confiance ».
Cette cuisine, elle la connait aussi bien que la sienne, ayant vagabondé pendant des mois entre les murs de cette villa. Si les lieux n’ont pas changé, l’ambiance, quant à elle, est différente. Voir Channing se déplacer avec une aisance qu’elle ne lui a plus connu depuis longtemps et le voir reprendre possession des lieux de la sorte lui apporte une certaine quiétude et un sourire vient se loger assez naturellement sur ses lèvres « Je ne vais pas avoir grand-chose à te proposer - je n'ai aucun produit frais en stock, ni de fruits. » Elle n’en doute pas, voilà plus d’un mois qu’il s’est absenté et s’il venait à lui proposer des produits de la sorte, elle déclinerait sans l’ombre d’un doute car ces derniers auraient perdu tout de leur fraicheur, ce qui explique d’ailleurs ce petit air amusé qu’elle adopte sur ses traits, se gardant toutefois la remarque pour elle-même « Je peux nous faire une omelette en usant de quelques stratagèmes, mais je t'ai déjà habituée à mieux. » Qu’il s’inquiète de la sorte quant à la qualité du petit-déjeuner qu’il va lui servir ne l’étonne en rien et c’est ce qui fait que ses lèvres s’étirent davantage dans un sourire « Ne t’en fais pas pour ça, Chan’. Tu sais que je ne suis pas difficile » elle qui n’a aucun talent culinaire, elle qui, comme il lui as fait remarqué un peu plus tôt, est habituée à manger des céréales en guise de repas matinale, si ce n’est même rien du tout, tant elle est incapable de cuisiner quoi que ce soit. Pour autant, ce n’est pas la volonté qu’il lui manque, surtout aux côtés de l’héritier, proposant à celui-ci son aide et, sûrement parce que le souvenir des mauvaises expériences, même en étant bien chaperonnée, subsistent… « Il n'y a presque rien à faire, tu peux donner ses croquettes au chaton si tu veux - ça en revanche, j'avais prévu. J'y ai laissé dans l'entrée hier soir, tu trouveras un sac de croquettes et je dois bien avoir deux petits bols dans mes placards. » « Tu as raison c’est moins risqué » Elle sait que ce n’est pas ce qu’il sous entendait, mais s’en amuse volontairement, se dirigeant vers le placard où sont entreposés les bols « Verser des croquettes dans un bol, c’est comme verser mes céréales dans le mien tous les matins. Je devrais y arriver. ». Le parallèle lui laisse échapper un petit rire alors qu’elle se dirige vers l’entrée récupérer le sachet de croquettes, qu’elle ne manque pas d’agiter pour attirer le chaton. Celui-ci ne met pas longtemps à montrer le bout de son nez alors que Gaby vient déposer les deux gamelles près du comptoir de la cuisine. Le chaton, attendant d’avoir de quoi se sustenter, tourne autour de l’avocate, se collant à elle, alors que celle-ci est accroupie, démontrant toute son impatience alors qu’il se mettrait presque sous le paquet de croquettes pour pouvoir se nourrir, ce qui ne manque pas de la faire rire. Sa main vient caresser avec précaution la boule de poil, avant de laisser déguster sa ration plus que méritée après ce long périple.
Le petit déjeuner servi, Gabrielle remercie Channing en prenant place à ses côtés. Comme à son habitude, tout est minutieusement pensé, jusqu’à cette tasse de thé fumante devant son assiette. Après s’être souhaité un bon appétit, la jeune femme ne tarde pas à s’emparer d’une bouchée, fermant les yeux quelques secondes pour en apprécier les saveurs « Sinon, comment tu vas ? » Venant mettre sa main devant ses lèvres afin de prendre le temps de finir d’avaler sa bouchée avant de répondre, un léger silence s’installe entre eux, laissant l’opportunité à Chan’ d’ajouter « À l'exception de ce dont on a déjà parlé je veux dire - et, histoire de clôturer le sujet si tu ne veux pas revenir dessus ensuite, sache que je viendrais avec toi. » Elle s’interrompt dans ses gestes car elle ne s’attendait sûrement pas à ce que Channing lui donne une réponse dans l’immédiat concernant le fait qu’il souhaitait l’accompagner ou non lorsqu’elle se rendrait à Los Angeles pour le procès. Pour autant, cette réponse lui réchauffe le cœur, bien plus qu’il ne peut l’imaginer sûrement et, à défaut de pouvoir poser des mots sur cette sensation, elle vient à poser sa main sur la sienne, son regard venant à trouver le sien « Merci beaucoup, Chan’ » Ca lui tient à cœur qu’il soit à ses côtés, pour toutes les raisons qu’elle a pu lui expliciter la veille et bien plus encore. Un soupir s’échappe de ses lèvres l’instant suivant, haussant les épaules pour répondre à la première question qu’il a formulé « Je travaille toujours sur la même affaire depuis novembre. Ce n’est pas tous les jours évidents et je ne te cache pas qu’une bonne partie de mon énergie y passe ». Il est au courant des grosses lignes de ce procès dont elle parle, celui d’un chef d’entreprise de renom accusé de détournement d’argent, accusation que l’avocate tente de démonter coûte que coûte car son client n’est qu’une victime collatérale d’une personne mal intentionnée dans son entourage. « Mais si je remporte ce procès, ce sera aussi l’occasion pour moi de prouver ce que je vaux vraiment. Ca en vaut la peine » C’est ce qu’elle se dit au quotidien pour ne pas baisser les bras, malgré la fatigue, les insomnies, la tension que tout ce procès génère et tout le reste qui l’inquiète et la rend vulnérable ces dernières semaines. Gaby s’empare de son verre de jus de fruits, buvant une gorgée de celui-ci avant que son regard ne s’arrête sur Channing « Ca ne me dérange pas d’en parler, tu sais… C’est quelque chose que j’ai juste tenté de laisser derrière moi mais qui me revient aujourd’hui en pleine figure. Et si tu as des interrogations à propos de cette fusillade ou même du procès qui aura lieu à LA, tu es en droit de me les poser ». Elle n’a plus rien à lui cacher à ce sujet et, en le précisant, elle souhaite aussi l’inclure dans ce passé où il n’a pas eu sa place, celle qu’elle aurait pourtant aimé qu’il est. Par-dessus tout, il est en droit d’être préparé à ce qui les attend là-bas, que ce soit sur le fond du procès tout comme la possible dangerosité de la situation et si elle doit l’inclure dans ce brainstorming incessant qu’elle mène de pair avec Jackson, elle n’hésitera pas à le faire.
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Channing Walker
La couronne d'épines
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
« Je te fais confiance » Ses yeux vagabondent dans les siens plusieurs secondes, et ses lèvres s'étirent après une pause. Il ignore si elle est vraiment apaisée quant à cette histoire - mais elle lui fait confiance, suffisamment pour ne pas lui poser davantage de questions et le suivre lorsqu'il enlace ses doigts aux siens, et cela le contente. L'héritier reprend possession de sa villa après son absence et sourit un peu bêtement en retrouvant ses habitudes - bien qu'il ait besoin de remplir à nouveau ses placards pour y être complètement chez lui. Une moue désolée sur les traits, son regard noisette trouve celui de la californienne à qui il n'a jamais proposé si pathétique pour déjeuner - mais comme à son habitude, Gabrielle est bonne avec lui et se contente de le regarder comme si sa simple légèreté suffisait à lui apporter satiété. « Ne t’en fais pas pour ça, Chan’. Tu sais que je ne suis pas difficile » Il le sait mais ne s'est jamais reposé sur ce principe pour la satisfaire, bien au contraire. L'américaine est maladroite de ses mains dès lors qu'il s'agit de les poser sur des aliments, mais Channing a suffisamment de talent pour eux deux et ne s'est jamais privé de les en faire profiter. « Comme si tu allais me convaincre en me disant ça. » la taquine-t-il dans un sourire complice avant de sortir peu importe ce qu'il trouve dans l'espoir de parvenir à faire une omelette. Une poêle et un peu d'inventivité plus tard, le grand brun s'attèle à préparer de quoi combler leurs estomacs tout en encourageant son invitée à s'occuper l'esprit en cuisinant pour le félin - verser ses croquettes dans son bol devrait suffire à faire ronronner la vermine qui s'approche en trottant au son de sa nourriture. « Tu as raison c’est moins risqué (...) Verser des croquettes dans un bol, c’est comme verser mes céréales dans le mien tous les matins. Je devrais y arriver. » - « Je te fais confiance. » répète-t-il dans l'écho d'un parallèle, concentré sur sa tâche.
Une dizaine de minutes plus tard, leurs omelettes - plutôt appétissantes, sont dressées dans deux assiettes dont l'une qu'il pousse dans la direction de l'avocate. Installés à l'ilot central de la cuisine, le nez dans leurs assiettes, Channing aborde toutefois aussi posément que possible le sujet dont ils ont fait mention plus tôt. Suivre Gabrielle à Los Angeles lui tient à coeur, et il ne voudrait pas qu'il lui arrive à nouveau le moindre mal - il ne se pardonnerait pas d'avoir, cette fois-ci, été au courant et de n'avoir rien fait pour lui venir en aide. Sa fourchette portant un morceau à sa bouche, il regarde sérieusement celle qui lui fait face et frémit à la surprise qu'il lit sur ses traits - pensait-elle vraiment qu'il ne viendrait pas ? « Merci beaucoup, Chan’ » Marquant une pause, esquissant un sourire aussi pudique qu'il est sincère, le brun noie sa brève timidité en prenant une gorgée de son café. « Je travaille toujours sur la même affaire depuis novembre. Ce n’est pas tous les jours évidents et je ne te cache pas qu’une bonne partie de mon énergie y passe » Il la croit. Il note les cernes sous ses yeux, le pétillement absent de ses yeux d'ordinaire si expressifs, et devine à quel point son intransigeance draine son énergie. Elle a toujours été trop dure envers elle-même, et si cela l'agace parfois Channing sait toutefois qu'il ne peut lui reprocher cela - elle excelle à ce qu'elle fait, et sa rigueur n'y est pas pour rien. « Tu dors parfois ? » murmure-t-il sans l'interrompre pour autant, l'écoutant poursuivre. « Mais si je remporte ce procès, ce sera aussi l’occasion pour moi de prouver ce que je vaux vraiment. Ca en vaut la peine » - « Tu n'as pas besoin de ce procès pour prouver ta valeur. Tout le monde sait qui tu es et ce que tu vaux. » lui précise-t-il toutefois, doux mais ferme, son ton ne laissant pas place à de quelconques protestations. Sa carrière ne repose pas sur la réussite ou l'échec de ce procès, même s'il sait à quel point il lui tient à coeur et qu'elle le considère comme tel. « Ca ne me dérange pas d’en parler, tu sais… C’est quelque chose que j’ai juste tenté de laisser derrière moi mais qui me revient aujourd’hui en pleine figure. Et si tu as des interrogations à propos de cette fusillade ou même du procès qui aura lieu à LA, tu es en droit de me les poser » Son appétit diminue à cela, même s'il fait mine de manger avec le même entrain. Il a été troublé de l'apprendre, encore davantage de la sorte, mais l'accepte. Ils n'étaient pas en contact à la période, rien n'aurait pu les prédire à se revoir, et il ne blâmait nullement la brune pour son silence - il le respectait, profondément. Quant aux questions qu'il nourrissait et aux zones d'ombres persistantes, Channing pouvait les supporter. Il ne voulait pas la contraindre à lever la lumière ce qu'elle ne se sentait pas prête à aborder, même si elle le lui assurait en être capable - ce n'était pas la question. « Je pense que tu cogites suffisamment à propos de tout cela - évidemment que je m'interroge, mais ça va. » Son regard trouve le sien et, timidement, sa main vient effleurer sa pommette et coincer l'une de ses mèches derrière son oreille. « Si je peux faire quoique ce soit pour toi et te changer les idées, je préférerais plutôt que de te faire replonger dans tout ça. » lui assure-t-il tandis que son regard danse dans le sien.
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