| (rhett #1) your picket fence is sharp as knives |
| ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340 TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it ends DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
ambrose#18 › ruben#24 RPs EN ATTENTE :
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : olivia holt CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs rubis, marose) › ©symphonygifs (gifs profil, sign), ©kaceypacks (gif dan), ©gifpacklove (gif baz) › ©astra (code) DC : jo carter & alma bartonPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 20/10/2022 | (#)Mar 14 Mar 2023 - 9:55 | |
| your picket fence is sharp as knives @Rhett Hartfield (crédit gif/gifsbysymphony)
"Viens par ici, ma chérie." La chérie en question se laissa prendre dans les bras de sa mère, par sa mère, non sans rouler des yeux lorsque son nez se retrouva niché dans le creux de son cou où une bouffée de parfum lui mit les sens en éveil. Elle lui rendit son étreinte tièdement, sans trop y croire au demeurant, supportant assez peu l’attention de sa génitrice pour se réjouir d’une telle parade, mais puisque c’était comme ça que ça devait se passer dans toutes les familles, elle se plia à la règle, et ne rechigna pas à lui offrir un sourire timide lorsqu’elle se dégagea d’elle simplement pour remettre ses cheveux en place et lui demander avec fausse désinvolture "Tant que j’y pense, tu me rendras le ras-de-cou en or que tu m’as emprunté le mois dernier ? On a une soirée avec ton père en fin de semaine, j’aimerais le porter." Mavis acquiesça, pour l’heure pas très enthousiasmée à l’idée de remettre ses souvenirs en marche pour savoir où elle l’avait fichu ce collier. Elle quitta la bâtisse de son enfance sans plus de cérémonie, ravie d’avoir fait son devoir de fille modèle le temps de quelques heures, déjà prête à retourner à sa vie étudiante, jusqu’à la prochaine fois. Ce ne fût que lorsqu’elle grimpa dans sa Mini (évidemment, le cliché de la fille de bonne famille qui se trimballe en Mini, c’est comme celui de la bourgeoise qui fait du poney : c’est légendaire) qu’elle se rappela que sa requête — celle impliquant le collier de sa mère, il faut suivre — avait été faite sous le coup de l’invitation de Ruben à dîner avec lui chez son frère absent, une soirée dont elle gardait un bon souvenir simplement parce qu’elle avait été surprise, que ça s’était bien passé ; assez pour qu’elle n’ait plus besoin de collier en fin de soirée, mais qui serait surpris de sa finalité quand ça faisait le sel de sa relation avec le charmant docteur. Elle empoigna son téléphone portable pour lui envoyer un texto auquel il ne répondrait pas tout de suite puisque même de repos, le jeune homme avait tendance à faire mariner son monde simplement parce qu’il pouvait le faire, qu’il savait que la moitié de son entourage était pendu à son bon-vouloir, et c’était une certitude qu’elle jouait bien, prétendant en faire partie quand elle savait dans le fond qu’elle menait le jeu et que c’était lui qu’elle tenait, et pas par la main, c’était une évidence. Alors peut-être que dans le fond, décider de se pointer sur le lieu du crime sans attendre son approbation, c’était sa façon de lui rappeler justement qu’elle n’était pas à sa botte, ou peut-être que c’était une démonstration plus flagrante de sa jeunesse d’agir sur le coup d’une impulsion sans réaliser que ce serait une faute à commettre, elle n’y réfléchit pas, trop pressée de se débarrasser du service demandé par Anka pour vouloir en faire une affaire pour dans plusieurs jours. Plus vite fait, plus vite tranquille, c’était une maxime engageante qui la fit quitter l’habitacle une fois qu’elle arriva en ville, s’échappant de là dans un tourbillon de freesia dont son parfum était gorgé.
Elle sonna à la porte de chez Rhett Hartfield dont elle fixa le nom sur la sonnette, comme la dernière fois, ses lèvres se pinçant résolument comme elle attendait sagement devant la porte, dans sa petite robe bleu, ses cheveux coincés derrière ses oreilles, et ses mains jointes sur la anse de son sac qu’elle tenait devant elle comme la gamine innocente qu’elle n’était que quand ça l’arrangeait. Il lui reprocherait, Ruben, de se pointer de cette façon, mais sa défense était déjà prête pour lui faire entendre qu’il n’avait qu’à faire comme tout le monde et répondre à ses textos au lieu de penser que l’univers était son royaume, et que chacun devait se caler sur sa propension à se prendre pour le souverain de leur galaxie ; elle saurait se faire pardonner, ne craignant pas l’affrontement, étant peut-être l’une de celle qui osait croire qu’elle pouvait le gagner lorsqu’il éclatait entre elle et le jeune homme. Un peu d’audace, ce n’était pas désagréable, et que risquait-elle dans le fond, une énième recommandation de sa part ? Ça n’en ferait qu’une de plus finalement, elle n’était plus à ça près. Son sourire se fendit dès qu’un faisceau de lumière s’échappa de l’interstice de la porte qui s’ouvrait enfin "Je sais ce qu — oh, bonjour." Très vite, Mavis ne reconnu par le vert du regard de Ruben. Pour autant, celui auquel elle était soudain confrontée, il n’était pas en tout point similaire, plus bleu que vert, mais presque, tant l’évidence n’avait pas besoin d’être verbalisé, certaine de se trouver devant son frère à ce moment donné. Il n’était pas censé être en cure, quand était-il rentré ? C’était le problème de la relation que Mavis entretenait avec Ruben : s’ils se parlaient, ce n’était pas de ce genre de choses, et parce qu’elle se fichait comme d’une guigne du destin de l’homme qu’elle avait en face d’elle désormais, partant d’un a priori facile à tenir suite à ses déboires, elle n’avait pas tellement cherché à savoir de quoi il en retournait pour lui depuis qu’elle avait su que son cadet voulait le faire soigner ; c’était ça, ce dont il n’avait pas pu lui parler, comme si c’était le secret de l’année. Sans doute aurait-elle dû, s’intéresser davantage à lui, ça lui aurait évité de s’amener devant sa porte avec la certitude que ce serait un autre qui l’ouvrirait "Je pensais que Ruben serait ici, mais j’ai." J’ai quoi ? Elle ne continua pas sa phrase, et bien qu’elle ne se ratatina pas sur elle-même pour contrer le regard inquisiteur de son interlocuteur, Mavis s'enfonça brièvement dans ses pensées pour essayer d’établir rapidement une excuse potable pour adoucir l’idée que yep, elle avait peut-être bien merdé sur ce coup-ci "Je suis désolée, Mavis." fit-elle après avoir secoué sa charmante petite tête, tendant sa main devant elle juste après pour que Rhett la saisisse, essayant de gagner du temps pour lui sortir un mensonge à la hauteur de la situation dans laquelle elle venait de s’empêtrer toute seule, comme une grande. no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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| | | | (#)Mer 15 Mar 2023 - 9:37 | |
| Le retour est aussi peu réjouissant que ce à quoi Rhett s’était attendu, et il est bien évident que se lever chaque jour sans le moindre objectif n’est pas un train de vie qui lui convient. Ainsi, il ne part certainement pas avec les meilleures intentions du monde lorsqu’il entend sonner à sa porte, s’attendant encore une fois à voir surgir un de ses proches larmoyant. Ou en colère, selon ce qu’il aura pu dire dans la biographie. Il n’y a de toute façon aucun entre-deux. "Je sais ce qu — oh, bonjour." Pour autant, la jeune femme sous ses yeux n’a rien d’une figure connue, raison pour laquelle le même genre de surprise s’affiche à son tour dans son regard. “Si c’est pour les scouts, la réponse est non.” Il n’est peut-être pas à la rue, mais il est hors de question qu’il donne de son argent pour des causes dans le genre. Ou pour des causes qui ne sont pas lui, tout court. Elle est jeune et haute comme trois pommes: bien sûr qu’il s’agit d’une tentative de récolte de fonds pour les scouts, et il ne veut même pas se demander qui a eu l’idée de les faire entrer dans un immeuble tel que celui-ci.
"Je pensais que Ruben serait ici, mais j’ai." Pas les scouts, donc. Le regard étonné de Rhett revient à la charge, le prénom de son frère n’étant pas supposé arriver de nulle part alors qu’il parle à une inconnue sur le palier de sa porte. Qui plus est, il est désormais curieux d’entendre la suite de son explication, maintenant qu’elle semble lancée dans la tâche. "Je suis désolée, Mavis." Aussi malpoli qu’il est, il attrape et serre néanmoins la main qu’elle lui tend. “Rhett. Mais j’imagine que tu le sais déjà.” Après tout, c’est son nom qui est marqué sur la petite boîte aux lettres, et certainement pas celle de son frère qui joue les squatteurs depuis de nombreux mois. Il dit être rentré chez lui, mais Rhett se contente de se demander combien de temps il arrivera à supporter sa fiancé (et surtout l’inverse) avant que tout ne vole en éclats à nouveau. “Je suis curieux de savoir pourquoi tu le cherches chez moi plutôt que chez lui ?” Ce qui est tout de même amusant, parce que si c’était la moindre reconnaissance faciale qui permettait d’ouvrir son appartement, alors le visage de Mavis se confondrait parfaitement avec celui de Nina. Mais bien sûr, tout n’est qu’une immense coïncidence et il n’y a aucune conclusion à en tirer, n’est-ce pas ? Ruben n’oserait jamais être autre chose que le frère, médecin et surtout fiancé parfait. “D’où est-ce que tu le connais ?” Non pas qu’il soit déjà prêt à troquer sa première idée de scout pour plutôt faire d’elle une fille de petite vertu mais peut-être bien que oui, parce qu’il n’a jamais su s’embarrasser des entre-deux et des hypothèses plus terre à terre ou raisonnables. “C’est fou comme tu me fais penser à quelqu’un.” Il ne sait s’en empêcher. Ce n’est pas parce qu’il a pris son frère dans les bras qu’il s’apprête à l’aimer d’un amour inconditionnel pour les quarante ans à venir: et quand bien même il l’aime malgré tout, il ne sera jamais du genre à faire autre chose que pointer ses erreurs. |
| | | ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340 TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it ends DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
ambrose#18 › ruben#24 RPs EN ATTENTE :
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : olivia holt CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs rubis, marose) › ©symphonygifs (gifs profil, sign), ©kaceypacks (gif dan), ©gifpacklove (gif baz) › ©astra (code) DC : jo carter & alma bartonPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 20/10/2022 | (#)Jeu 16 Mar 2023 - 11:09 | |
| your picket fence is sharp as knives @Rhett Hartfield (crédit gif/gifsbysymphony)
Les Hartfield avaient une chose en commun, si ce n’était la couleur de leurs yeux qui était subtilement distincte : ils étaient aimables comme des gardiens de prison. Si Ruben prenait le temps de polir son sale caractère devant le commun des mortels, ayant trop besoin qu’on l’apprécie en tant que demi-dieu pour vouloir se montrer désagréable en société, Mavis savait qu'il était aussi tellement imbu de lui même que ça le rendait insupportable dans l’intimité. Rhett, avec son entame insultante, la faisant passer pour une scout qui tachait de faire adhérer à sa cause les plus influençables, il se plaçait dans un schéma un peu différent que son cadet. Lui, il n’essayait pas d’être sympathique, et c’était tant mieux dans un sens, ça éviterait à Mavis de lui accorder du crédit et de se laisser attendrir par sa bienséance. Elle n’avait pas que ça à faire sur le moment, brusquement consciente de son erreur à se présenter ici sans avoir au préalable pris le temps de vérifier si elle trouverait Ruben derrière la porte. De toute évidence, elle avait manqué de jugeote, et puisque c’était probablement la première fois de sa vie, elle serait pardonnée, n’est-ce pas ? Ce n’était pas son plus gros problème sur l’instant, celui qui remportait la palme, c’était l’excuse qui prit forme dans son esprit lorsqu’elle se rendit compte que ce n’était pas le docteur qu’elle avait en face d’elle, mais son frère : elle devrait s’expliquer, c’était une certitude qui lui fit esquisser un sourire et une présentation sommaire, sa main trouvant celle de Rhett lorsqu’il daigna venir la saisir, son autre main tenant la anse de son sac se levant pour pointer de l’index la sonnette installée contre le mur extérieur.
"Ton nom est sur la sonnette, oui. Enchantée de te rencontrer." Tu parles, elle était aussi enchantée de rencontrer officiellement celui qui prenait le St-Vincent pour sa résidence secondaire que de devoir admettre incessamment sous peu à Ruben qu’elle avait fait une bêtise. Mais c’était important les apparences, et son charmant petit visage s’illuminant sous la force de son sourire qui s’élargit, elle semblait vraiment ravie d’enfin pouvoir mettre un nom sur un visage — elle n’était pas ravie, non "Quand tu étais absent, Ruben a organisé une session de révisions pour ses stagiaires", commença-t-elle, plantant le contexte sans doute trop tôt, mais c’était trop tard pour envisager de faire marche-arrière "comme il ne répond pas à ses textos, et qu'il est de repos aujourd’hui, j’ai cru que c'était toujours son adresse et que ce serait une bonne idée de me présenter sans m’annoncer." Elle pinça les lèvres, haussant les épaules un air de dire de toute évidence, c’était une mauvaise idée. Elle se reprit, concluant son explication en se redressant pour en revenir aux faits "J’ai oublié mon badge de l’hôpital, j’aurais aimé le récupérer." Elle ne savait pas qu’il avait plié bagage à dire vrai Ruben, ça expliquait peut-être les espaces dans leur communication récente, mais il fallait s’y attendre, à ce qu'il rentre au panier, la queue entre les jambes. Elle aurait le temps de se soucier de la dignité de Grace plus tard, elle avait autre chose sur le feu sur l’instant, et parce qu’elle était douée pour ça, elle feignit la politesse "Je peux repasser, c’est pas si urgent que ça." fit-elle soudain, sa phrase se heurtant au questionnement de Rhett qu’elle regarda dans les yeux pour assurer la franchise de son discours qui n’était que mensonge ; celui qu’elle avança là était plus authentique, inutile de mentir là "Je suis étudiante en médecine, je compte me spécialiser en neurologie. Mon père a parrainé le docteur Hartfield durant toute la durée de ses études, il continue à le faire d’ailleurs." Ce n’était pas innocent qu’elle passe de Ruben au docteur Hartfeld soudainement "Je ne te retourne pas la question." Ils étaient frères, après tout. Un léger rire, adorable tant il lui fit froncer le nez, et elle évita subtilement de s’enfoncer trop fort dans le jeu des présentations comme l’entendaient les codes de la société, récupérant sa main pour la passer dans ses cheveux et les replacer. Le temps pour elle de sentir l’attention de Rhett se raffermir et sa réflexion la prendre de court sans qu’elle ne trouve autre chose à lui dire, passant outre le fait qu’il lui avouait être surpris par sa ressemblance avec quelqu’un, n’ignorant pas qui était ce quelqu’un : elle avait une autre carte en main, cette dernière le désignant lorsqu’elle lui fit naturellement "C’est chouette de te voir en forme." Comme s’ils avaient élevé les cochons ensembles, comme si elle en avait quelque chose à faire surtout. no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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| | | | (#)Sam 18 Mar 2023 - 11:04 | |
| Les salutations polies laissent rapidement place à une explication quant à sa présence ici et, surtout, quant au fait qu’elle semble autant à l’aise face à l’idée d’être sur le palier de la porte de Rhett. Il n’est pas du genre à vouloir garder sa vie privée parfaitement privée, pas même son appartement, mais peut-être qu’il aurait effectivement aimé savoir que le “je retourne vivre chez ma fiancée” de son frère passait apparemment par un “je vais faire une fête chez toi avant ça”. "Quand tu étais absent, Ruben a organisé une session de révisions pour ses stagiaires" Il aurait pu, ce petit cerveau ambulant. Il aurait vraiment pu ; si l’appartement de Rhett avait quoi que ce soit d’un espace créé pour ce genre de chose. C’est un appartement où il expose son parcours, quelques photos, et tout un tas de choses dans la cuisine qui font croire qu’il se débrouille à merveille alors qu’il se débrouille d’un bien. "comme il ne répond pas à ses textos, et qu'il est de repos aujourd’hui, j’ai cru que c'était toujours son adresse et que ce serait une bonne idée de me présenter sans m’annoncer." Son discours tient la route, et c’est sûrement le pire dans toute cette histoire. Il tient tellement la route que Rhett en vient déjà à soupçonner qu’elle est terriblement douée pour jouer des apparences. "J’ai oublié mon badge de l’hôpital, j’aurais aimé le récupérer." Et si elle a oublié son badge, de toute évidence, il n’est personne pour mettre des bâtons dans les roues d’un futur médecin, raison pour laquelle il lui ouvre la porte plus en grand et la laisse entrer à l’intérieur de l’endroit, non moins soupçonneux pour autant. “Je te laisse chercher ton badge si t’arrêtes de me prendre pour un con.” Il le dit sans amertume, Rhett, simplement avec une absence totale de délicatesse dans ses mots. Il ne se voit pas passer par quatre chemins, alors il ne le fait tout simplement pas. Elle a l’air bien intentionnée, il ne pense pas du mal de Mavis pour autant, et il souhaite finalement lui éviter toute la gymnastique mentale nécessaire à un mensonge.
"Je peux repasser, c’est pas si urgent que ça." “Entre, entre.”
Il ne remuera pas son appartement pour elle, et elle finira de toute façon par en avoir besoin un jour ou l’autre, alors autant qu’elle n’ait pas fait tout de chemin pour rien. Ce n’est pas comme s’il avait lui-même mieux à faire de sa journée que d’organiser une chasse au trésor improvisée pour une stagiaire. “Tu travailles avec mon frère, alors ?” Il mentirait s’il disait comprendre le fonctionnement du processus pour devenir médecin, mais elle parle de Ruben aisément, alors elle doit au moins le connaître à un certain niveau. "Je suis étudiante en médecine, je compte me spécialiser en neurologie. Mon père a parrainé le docteur Hartfield durant toute la durée de ses études, il continue à le faire d’ailleurs." Ce petit fumier au cul bordé de nouilles et à la tête pleine de connaissances. "Je ne te retourne pas la question." Cela lui évitera un bonjour, je m’appelle Rhett et je suis addict aux anti-douleurs, qui est pourtant la meilleure façon de le définir ces derniers jours, avant le sport et tout le reste. "C’est chouette de te voir en forme." Pour lui qui avait commencé à se diriger vers la cuisine, le pas se ralentit un instant et un long frisson parcourt son échine. “Café ?” C’est la drogue des médecins, et même des futurs médecins, alors il pense ne pas viser trop loin. Elle n’aura qu’à demander un jus de pomme si c’est ce qu’elle préfère, puisqu’elle est de toute évidence plus vieille que ce que les traits de son visage tendent à faire croire.
“J’ai rien trouvé dans le salon, c’est étonnant.” Parce que si elle a perdu un badge, il ne peut être que dans le salon, ou au pire dans la cuisine. Sur une étagère, peut-être. La salle de bain ? Peu probable, mais possible. Dans tous les cas, la chambre est bien évidemment la pièce qui ne vaut pas la peine d’être explorée, pour des raisons évidentes: qu’auraient-ils fait dans la chambre, eux tous venus pour réviser ? “Vous étiez combien ? J’imagine mal l’endroit accueillir plus de deux personnes, vue la configuration.” Oh, la taille de l’appartement n’est pas à plaindre, mais Rhett ne l’a jamais prévu pour se poser sur une table et étaler tout un tas de papiers à apprendre par cœur. “Ruben ne m’a jamais parlé de toi, c’est étonnant si ton père le parraine.” Mais Ruben n’oserait jamais ô grand jamais cacher des choses, surtout pas à son frère. Evidemment. |
| | | ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340 TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it ends DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
ambrose#18 › ruben#24 RPs EN ATTENTE :
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : olivia holt CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs rubis, marose) › ©symphonygifs (gifs profil, sign), ©kaceypacks (gif dan), ©gifpacklove (gif baz) › ©astra (code) DC : jo carter & alma bartonPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 20/10/2022 | (#)Lun 20 Mar 2023 - 20:39 | |
| your picket fence is sharp as knives @Rhett Hartfield (crédit gif/gifsbysymphony)
C’était taper dans le préjugé que de croire que l’homme qu’elle avait en face d’elle serait forcément un minimum idiot étant donné la carrière qu’il avait embrassé, mais l’aspect primitif du rugby avait le don de faire croire à n’importe qui que ses joueurs étaient des sombres abrutis. Elle, la future neuro-chirurgienne qu’elle était, savait que leur perte de neurones n’était pas étrangère aux chocs qu’ils subissaient qui plus est. Mais la vérité, c’était que Rhett Hartfield semblait un peu trop intelligent pour son propre bien — du moins, si on ne s’arrêtait pas sur ses déboires récents, mais ça c’était un autre sujet "Je te prends pas pour un con." À peine, songea-t-elle en simultanée. La défense était maigre, le regard fixe était pourtant assassin sous le filet du sourire qu’elle lui offrit pour donner le change sans en avoir l’air. Ben allait la maudire sur plusieurs générations, elle le savait sans pouvoir rien y faire au fond, s’étant toute seule, comme une grande fille, jetée du haut de la falaise cette fois.
"Merci." fit-elle lorsque Rhett la fit enfin entrer. Et elle le savait aussi ça, la fille Barnes, qu’elle aurait simplement dû refuser et tourner les talons pour retourner de là où elle était venue. Mais elle avait confiance en elle, et surtout en sa capacité de jouer avec les autres pour rattraper le coup et sauver les apparences — les siennes, et celles de Ruben. Oh, même si elle y parvenait, elle en recevrait sans doute de la part du docteur, des coups, mais disons qu’il y avait une part d’elle qui le préférait en colère ; il y avait aussi une part d’elle qui avait irrésistiblement envie de lui rappeler qu’il n’était pas le seul à tenir les rennes, et que selon la douce menace qu’elle lui avait faite lors de l’un de leur énième moment à deux, elle pouvait bien ruiner sa vie s’il ne consentait pas à assurer ses arrières — chose qu'il avait récemment faite, seulement une piqûre de rappel ne faisait jamais de mal. Elle s’exempta de la démarche de réexpliquer à Rhett ce qui la liait à son frère cadet, se contentant de déambuler jusqu’à la cuisine en faisant mine de ne pas trop savoir où se diriger, bien qu’elle le savait parfaitement, et refusa d’un signe de tête le café qu’il lui proposa pour l’observer un instant de trop devenir soudainement inquisiteur. Et il y avait de quoi, bien sûr qu’il y avait de quoi. En troisième vitesse, le cerveau de Mavis se mit en marche. Quitte à perdre de sa crédibilité, autant le faire en jouant sur les clichés — tandis qu’un léger soupir s’échappait alors de ses lèvres et que sa posture devint moins classieuse, elle laissa une main quitter la anse de son sac pour se poser sur le bord du comptoir du petit-déjeuner, un peu comme si elle se retenait de défaillir quand elle avoua à Rhett, son ton devenant presque geignard "D’accord, j’ai menti." commença-t-elle, et quiconque s’arrêtant sur ses yeux à ce moment-là y verrait des larmes qui paraissaient authentiques se former à la bordure de ses longs cils blonds "Je sais, c’est pathétique, mais c’est la seule excuse que j’ai trouvé pour venir ici à cette heure." Elle prit soudain une profonde inspiration, parfaite image de la jeune fille en fleur qui panique quand, dans le monde parallèle qui était le sien, elle lui tirait une balle juste entre les deux yeux "Ruben est aussi malin que toi, il aurait sans doute compris le stratagème aussi vite que toi." fit-elle en passant par la même occasion un peu de pommade aux deux frères Hartfield tout en restant la charmante petite ingénue qu’elle était loin d’être, sa main se déportant du bord du comptoir pour venir se poser sur son front dans une imitation parfaite de la gêne qu’elle exprima dans un murmure de sa voix rauque et agréable à l’oreille "Mon dieu, je suis tellement gênée. Et je veux pas croire que je vais te dire ce que je vais te dire maintenant." Pitié, donnez-le lui, son putain d’oscar "J’ai… j’ai le béguin pour ton frère depuis des années. J’ai profité d’aujourd’hui pour le voir seul à seule parce que j’en ai quasiment jamais l’occasion à l’hôpital. Je ne suis pas la seule stagiaire à venir régulièrement dans son service, et il est tellement occupé, c’est un grand médecin tu sais." Ses sourcils se murent pour feindre davantage la déconfiture de tout son être qui se ratatina quand, la tête s’enfonçant dans ses épaules, elle demanda à Rhett d’une toute petite voix, ses yeux noisettes embués de larmes trouvant les siens à distance "Tu lui diras rien hein ?" Et elle avait déjà tout un argumentaire à propos de la préservation de sa propre réputation de prêt si jamais il ne consentait pas à accéder à sa fausse requête. no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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| | | | (#)Mar 28 Mar 2023 - 12:44 | |
| "Je te prends pas pour un con." Au moins, Ruben n’aurait pas eu l’adauce de lui dire ces mots en le regardant droit dans les yeux, il aurait plutôt opté pour quelque chose du genre “bien sûr que je te prends pour un con, Rhett, parce que t’en es un”. Venant de la jeune femme, pourtant, il veut croire qu’elle dit la vérité, sans doute lui même épuisé de cette image qui colle à la peau. Et tout le cirque qu’elle lui joue à peine rentrée à peine rentrée dans l’appartement, il veut y croire dure comme fer, sans doute parce qu’il est tout autant épuisé de se battre contre tout le monde et qu’il ne veut pas l’ajouter à cette liste alors qu’elle ne le mérite sans doute pas. "D’accord, j’ai menti." Et il la regarde avec toute la détresse du monde, incapable de savoir comment gérer les émotions qui semblent soudainement l’assaillir à l’énoncée de cet aveux. Il attendait une simple vérité, mais pas tout ce qui s’ensuit désormais. "Je sais, c’est pathétique, mais c’est la seule excuse que j’ai trouvé pour venir ici à cette heure. Ruben est aussi malin que toi, il aurait sans doute compris le stratagème aussi vite que toi." Ruben se serait surtout étouffé en entendant quelqu’un dire qu’il est aussi malin que son frère, mais passons. L’aîné, de son côté, il ne sait pas quoi en penser. Il ne remet pas un seul instant en question les paroles de Mavis, parce qu’il n’a aucune raison de le faire, mais sans doute qu’il s’en veut d’avoir été aussi frontal avec des questions qui la touchent, de toute évidence. Il ne la connaît pas, il ne risquait pas de lui souhaiter le moindre mal.
Le grand garçon qui l’est s’enfonce dans son silence, en attendant sans doute qu’elle lui donne enfin une réponse claire à toutes les questions qui s’accumulent dans son esprit embrumé. "J’ai… j’ai le béguin pour ton frère depuis des années. [...]" Il ne sait rien faire d’autre que d’éclater de rire, décidément incapable de comprendre comment on peut réussir à tomber amoureux de son imbécile génie de petit frère en le connaissant: il est mignon et il le sait, bien sûr, mais il est aussi et surtout parfaitement imbuvable. Mavis a beau continuer son explication et donner les détails sur sa visite, il ne l’écoute plus que d’une oreille à peine attentive. "Tu lui diras rien hein ?" - “Non, ça reste vos affaires.” Et ça ne l’intéresse pas le moins du monde que d’y mettre son nez, surtout s’il s’agit comme elle le décrit d’un béguin quasi-adolescent, lequel est sûrement partagé avec toutes les autres petites stagiaires blondes. “Mais tu sais qu’il est fiancé, pas vrai ?” C’est sa façon à lui d’essayer de bien faire, pour ne pas que l’inconnue sous ses yeux nourrissent des espoirs voués à l’échec. Ruben est fiancé, et peu importe à quel point son futur mariage est compris, Rhett reste persuadé qu’il aime Nina malgré tout le reste. “Tu lui as dit, que t’avais le béguin pour lui ?” Cette fois-ci, l’expression de son visage montre bel et bien qu’il marche sur des oeufs, incapable de savoir si Ruben devrait le savoir ou non - puisqu’après tout, cela ne changerait absolument rien à la finalité de l’impossibilité de leur relation, pas vrai ? “Je suis pas certain que ton badge soit ici. Je te l’ai dit, le salon a déjà été retourné.” Elle ne lui a pas répondu sur ce point, alors il la relance mine de rien, incapable de se douter de l’immensité de l’iceberg que toute cette histoire cache. A défaut, il lui tend un mouchoir depuis la cuisine, ce qui est sûrement le maximum qu'il puisse faire pour elle. "Je suis certain que tu vaux mieux que lui." Ah, l'amour fraternel, quel beau concept. |
| | | ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340 TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it ends DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
ambrose#18 › ruben#24 RPs EN ATTENTE :
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : olivia holt CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs rubis, marose) › ©symphonygifs (gifs profil, sign), ©kaceypacks (gif dan), ©gifpacklove (gif baz) › ©astra (code) DC : jo carter & alma bartonPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 20/10/2022 | (#)Sam 1 Avr 2023 - 9:55 | |
| your picket fence is sharp as knives @Rhett Hartfield (crédit gif/gifsbysymphony)
"C’est vraiment pas drôle, je me sens stupide." Pourtant, elle feignit le rire aussi Mavis, confrontée à la réaction de Rhett qui avait au moins le don d’avoir le rire communicatif. Disons aussi que ça l’aide à parfaire les apparences, ou bien plutôt à la faire passer pour quelqu’un d’instable au niveau de ses émotions puisque d’un côté, ses jolies petites quenottes blanches se montraient tant elle riait de concert avec son hôte, et que de l’autre, ses yeux brillaient de larmes alors qu’elle avouait à ce même hôte, qui n’était rien de plus qu’un illustre inconnu, avoir le béguin pour son frère. Dans quelle situation elle était prête à se mettre pour pour préserver les secrets de Ben vraiment — qui étaient les siens par extension —, c’était d’un pathétique aussi affligeant que la fausse excuse qu’elle avait trouvé pour expliquer son apparition chez Rhett. Un jour, elle apprendrait à régler ses problèmes avec les femmes pour avoir moins besoin d’être appréciée par les hommes au point d’en perdre la notion de dignité, se laissant toucher pour obtenir ce qu’elle voulait sans même considérer ça malsain ou inapproprié quand ça l’était indubitablement, le débat n’existait même pas.
Elle fit mine d’apprécier l’assentiment de Rhett lorsqu’elle lui demanda de ne rien dire à Ruben. Un long soupir lui échappant, une main posée sur sa poitrine, elle lui dit avec toute la fausse reconnaissance qu’elle avait en réserve, ses sourcils joints pour parfaire sa comédie "Merci beaucoup." Et ça aurait pu s’arrêter là, elle n’aurait même pas cherché à aller fouiller à droite et à gauche pour trouver son pseudo-badge. Mais Rhett mentionna Grace, et Mavis se rembrunit sans même s’en rendre vraiment compte "Je le sais, oui. En fait, il m’arrive même de travailler avec Grace parfois. Elle aussi, c’est un excellent médecin." Qui avait sans doute eu son diplôme dans un paquet de lessive au demeurant, vu qu’elle ne savait même pas faire preuve d’assez de discernement pour se rendre compte que son fiancé lui ravissait le privilège de l’exclusivité plus souvent qu’à son tour. Alors d’accord, Ruben avait cessé de partager sa couche depuis des mois, mais tout de même ; entre ça et leur histoire d’enfant, elle venait à se demander ce qu’ils fichaient ensemble vraiment "Non, bien sûr que non. Je pourrais jamais lui dire un truc pareil, ça rendrait les choses tellement bizarres… et je voudrais pas que ça lui attire des problèmes. Il est proche de mon père, ça rend les choses un peu difficiles." Sur ça, elle disait vrai au moins, encore que parfois, l’idée d’aller se plaindre à la direction que le charmant docteur Hartfield avait la main exploratrice et vagabonde — pas que la main d’ailleurs — la démangeait, mais pas suffisamment longtemps pour qu’elle ne prenne pas conscience que ça irait autant à son désavantage qu’à son avantage "Tu sais c’est le genre de rumeur qui peut aller très loin, et je ferais jamais rien qui pourrait lui nuire." À d’autres, Mav. Attrapant le mouchoir que Rhett lui tendit subitement, elle fit mine de venir sécher les quelques larmes déjà disparues de dessous ses yeux, évitant de nouveau de s’arrêter sur la perte de son badge, et s’arrêtant plutôt sur ce que Rhett lui dit juste après et qui, du tac-au-tac, lui fit lui rétorquer en le regardant fixement, se redressant tout à la fois "Je suis certaine que c’est ce que tout le monde dit à ta femme aussi." Qu’elle méritait mieux que lui, le sportif déchu qui avait besoin d’être pris en charge pour régler des problèmes qui reflétaient sa condition d’homme blanc privilégié — elle était bien placée pour parler, tiens. Ça lui échappa parce qu’à défaut de pouvoir toujours supporter Ruben, elle se plaçait toujours à sa droite — et que dans son délire avec lui, elle s’estimait la seule en droit de lui faire de vrais reproches tant elle connaissait sa nature profonde et ses vices. Fixant Rhett avec l’audace des insolents, elle ne s’excusa pas d’avoir glissé verbalement, comptant sur l’éclat soudain de son expression quand, semblant sortir d’une espèce de transe silencieuse durant laquelle elle ne cessa de le regarder, elle finit par lui dire avec un sourire aussi radieux que le soleil du dehors "Je pourrais jeter un oeil à la salle de bain pour trouver mon badge ? J’y suis passée quand je suis venue, je l’ai peut-être davantage égaré de ce côté ?" no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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| | | | (#)Dim 2 Avr 2023 - 12:52 | |
| "C’est vraiment pas drôle, je me sens stupide." Mais elle en rigole quand même, malgré ce qu’elle dit, et ça a au moins le mérite de laisser un sourire subsister sur les lèvres d’un Rhett qui ne fait pour une fois pas face à quelqu’un qui veut s’assurer qu’il n’y a pas d’Oxycodone en retournant l’appartement - parce qu’il y en a, bien sûr qu’il y en a. Pour ce que ça vaut, il lui promet au moins de ne pas parler de leur rencontre à Ruben, parce que cela semble la soulager, et parce qu’il n’a de toute façon aucune envie de parler de la pluie et du beau temps à son cadet, pas même de son travail. Les choses ne sont plus si pires entre eux, mais elles sont loin d’être au beau fixe encore. "Je le sais, oui. En fait, il m’arrive même de travailler avec Grace parfois. Elle aussi, c’est un excellent médecin." Si elle est aussi douée qu’elle est imbuvable, ils pourront tous les deux dire qu’ils se sont bien trouvés. Rhett n’en pense pas plus à son sujet, tout comme il ne veut pas chercher davantage à comprendre le béguin de Mavis pour son cadet. Cela le dépasse, de toute évidence, et il n’a pas la patience pour tout ça. Tant qu’elle sait qu’il est fiancé et qu’elle ne se donne pas de faux espoirs, alors c’est tout ce qui importe.
"Non, bien sûr que non. Je pourrais jamais lui dire un truc pareil, ça rendrait les choses tellement bizarres… et je voudrais pas que ça lui attire des problèmes. Il est proche de mon père, ça rend les choses un peu difficiles." Plus elle en dit, même à demi-mots, et plus Rhett comprend qu’ils semblent avoir l’art et la manière de se mettre dans des situations difficiles, elle autant que son frère. Il l’écoute dans une grimace, incapable de comprendre comment il s’est retrouvé à ouvrir la porte à une inconnue pour la seconde suivante l’observer larmoyante dans son salon, à vanter les mérites d’un frère-médecin pas aussi parfait que tout le monde le dit. Si elle l’apprécie comme elle le dit, pourtant, il sait déjà que Ruben le sait: il a un don pour repérer ceux qui le regardent avec des yeux brillants, parce qu’il adore être admiré de la sorte. "Tu sais c’est le genre de rumeur qui peut aller très loin, et je ferais jamais rien qui pourrait lui nuire." En retour, pourtant, Ruben n’en ferait sûrement pas de même, parce qu’il choisira toujours sa carrière avant tout le reste. Et tous, même elle et ses jolis yeux et ses cheveux blonds ; les mêmes que Nina. “Ça doit pas être facile de travailler avec lui et de garder tout ça pour toi.” Il le dit mollement, comme s’il n’y croyait pas. Simplement, il ne sait pas lui-même quelle partie de l’histoire il tient en désaveux. Quelque chose sonne faux, c’est évident.
A défaut de pouvoir donner des conseils amoureux, et même de le vouloir, il tente simplement de lui faire comprendre qu’elle a une vie à vivre et que Ruben n’en fera sûrement pas partie. "Je suis certaine que c’est ce que tout le monde dit à ta femme aussi." Ses larmes séchées par le mouchoir tendu, elle le défie sans même ciller, son regard posé dans celui de Rhett qui n’en démord pas à son tour. L’attaque est inattendue, évidemment, mais il n’a aucun mal à y faire face, comme en témoigne le sourire fin qui naît désormais contre ses lèvres. L’ancien sportif accuse quelques secondes de silence, uniquement pour observer la jeune femme un peu plus en détails. Il n’est pas un fin observateur, il ne l’a jamais été, mais il n’a pas besoin d’avoir un talent particulier pour connaître l’homme qui fait partie de sa vie depuis trente et un ans et avec qui il partage le même sang. “Maintenant, je comprends ce qu’il te trouve.” Il laisse planer ses mots sans avoir l’intention de les préciser, assuré qu’elle les comprendra sans le moindre mal. Il ne dira rien à Ruben, il le lui a promis, mais cela ne l’empêche pas désormais de penser qu’ils sont faits du même bois et qu’elle n’est pas un agneau aussi perdue qu’il pouvait l’imaginer. Elle sait qu’elle fonce dans la gueule du loup. "Je pourrais jeter un œil à la salle de bain pour trouver mon badge ? J’y suis passée quand je suis venue, je l’ai peut-être davantage égaré de ce côté ?" - “Tu connais le chemin.” Apparemment, elle a déjà été ici comme si elle était chez elle, alors il ne pointe même pas la porte en question, certain qu’elle sait où aller puisqu’elle dit avoir perdu son badge là-bas. “Je le donnerai à Ben, si jamais je le retrouve plus tard.” Il lui manque une partie du puzzle et il le sait, mais il le pense au moins sincèrement, parce qu’il ne voudrait pas la mettre dans une situation difficile. C’est bien plus son frère qui le prend pour un con que le reste, et c’est encore lui qui recueille tout l’agacement de Rhett. “J’ai une course à faire. Je veux pas te presser, mais ouais.” Il a eu son quota d’interactions sociales et de mensonges pour la journée, en somme. Il veut bien la laisser chercher quelques minutes, mais il préfère autant retirer le pansement si la quête est déjà vouée à l’échec. |
| | | ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340 TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it ends DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
ambrose#18 › ruben#24 RPs EN ATTENTE :
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : olivia holt CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs rubis, marose) › ©symphonygifs (gifs profil, sign), ©kaceypacks (gif dan), ©gifpacklove (gif baz) › ©astra (code) DC : jo carter & alma bartonPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 20/10/2022 | (#)Lun 3 Avr 2023 - 10:18 | |
| your picket fence is sharp as knives @Rhett Hartfield (crédit gif/gifsbysymphony)
Ses épaules se haussèrent doucement, son sourire se fendit sur la même cadence, ses yeux se plissèrent sous la force relative de son geste qui marqua la jeunesse dont elle était fière détentrice, sa peau sans défaut se plissant à peine sous son changement d’humeur "J’en ai connu d’autres tu sais." qu’elle lui fit avec nonchalance lorsqu’il souligna le caractère difficile de la situation dans laquelle elle se trouvait, l’ayant traficotée pour parfaire le jeu qu’elle était en train de jouer tout en sachant que ça se retournerait contre elle. Sur ça aussi, elle disait la vérité. Elle n’avait pas peur des secrets, des non-dits, et des messes basses, Mavis. En fait, elle réussissait à se dire qu’elle préférait évoluer comme ça que dans le confort relatif des vérités dérangeantes. Il y avait bien qu’avec Ben qu’elle parvenait à trouver ça stimulant d’être honnête au point d’en devenir tranchante, et ce uniquement parce que ça le faisait sortir de sa zone de confort et que le pousser dans ses retranchements en lui rappelant qui il était vraiment, appuyant sur ses défauts pour qu’il enregistre enfin qu’il n’était un homme comme les autres, c’était le sel de la relation qu’ils entretenaient en secret. Ça n’avait rien de sain, comme un bon nombre de détails dans le rapport qui la liait au jeune docteur, mais dans ça aussi, elle se complaisait plus que confortablement.
Jusqu’alors, elle ignorait à quel point Rhett était vraiment malin, et puis il avait fallu qu’elle l’ouvre juste un peu trop pour se rendre compte qu’il l’était à la hauteur du nom qu’il portait. Ses yeux ne quittèrent pas les siens lorsqu’elle campa férocement sur l’idée qu’elle devrait prévenir Ruben de ce petit tête-à-tête avec son frère, et ses oreilles se mirent déjà à siffloter comme elle pouvait déjà l’entendre lui dire que c’était un désastre, qu’il en paierait les pots cassés sans s’arrêter une seconde sur ce qu’elle, elle risquait. Elle commençait à le connaître par coeur, c’était presque pathétique. Par contre moi, j’arrive vraiment pas à mettre le doigt sur ce qu’elle te trouve vu comment t’as l’air d’être un boulet, aurait-elle pu ajouter à l’adresse de Rhett à l’instant où il souligna son affront d’un qui était tellement bien placé qu’elle aurait eu envie de l’applaudir si elle ne se savait pas en position de faiblesse. Et pendant quelques longues secondes encore, ils se regardèrent en chiens de faïence, Mavis refusant tout bonnement de céder l’avantage à son adversaire parce qu’elle le savait aussi fragile qu’il méritait sons statut d’icône dans le sens large du terme. Dans les grandes lignes des clichés entourant les gloires comme lui, il cochait toutes les cases, elle n’était pas sans l’ignorer tant son histoire faisait les jours heureux des journaux ces derniers temps.
Un léger sourire finit par lui échapper pendant qu’elle glissait son mouchoir à peine humide dans la poche extérieure de son sac, et puis elle baissa la tête en reprenant vie en même temps que le sens de la discussion qu’elle savait terminée dans le fond. S’il lui donna l’autorisation de vaquer à la fouille inutile qu’elle lui suggéra en derniers recours, elle s’arrêta à mi-chemin de l’angle de la cuisine ouverte pour finalement toupiller sur le petit talon de ses chaussures et se retourner vers lui en maintenant l’attitude parfaite en tout point de la fille de bonne famille, différente de celle qu’elle venait d’être encore quelques secondes à peine, l’ayant attaqué sans nulle autre velléité que d’appuyer là où ça faisait mal. "Si t’es pressé, je devrais peut-être m’en aller. J’ai pas envie d’être un frein à ta routine." Le mot est appuyé, exagéré, sous-entendant autre chose ; une routine donc qui, si elle faisait le point davantage sur ses yeux, même à distance, ne devait pas se cantonner qu’à siroter de l’eau et faire de l’exercice — mais qui était-elle pour juger, hm ? À ce moment-là, c’était commode de bondir sur l’indisposition de son hôte pour se carapater sans en avoir l’air, se disant qu’au plus vite elle préviendrait Ben, au plus vite elle réussirait à se faire pardonner sa bêtise. Enfin, ses yeux marquèrent un bref aller-retour en le plafond et le visage de Rhett, quand elle inclina la tête sur sa propre épaule pour ajouter "Je crois que je pourrais demander à ce qu’on m’en refasse un, de badge. Au final, c’est pas aussi important que ça en a l’air." Presque comme la relation que Ruben entretenait avec sa fiancée, qu’elle songea en simultané, ses yeux plantés dans ceux de Rhett à qui elle finit par tourner le dos pour esquisser son chemin vers la porte d’entrée.
rp terminé. no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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| | | | | | | | (rhett #1) your picket fence is sharp as knives |
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