ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
Il sait que Cameron part en cure, bien sûr. Comment aurait-il pu ignorer que le lead de son foutu nouveau groupe de musique a une foutue addiction à la poudre blanche ? C’est le genre de nouvelle qui ne peut pas passer à la trappe, ou être oubliée aussi rapidement qu’elle est prononcée. Elle a rendu fou Ambrose, à bien des niveaux si ce ne sont tous, et il a refusé d’avoir la moindre pseudo cérémonie d’au revoir auprès du Lewis. Il est faible, il est lâche, et il leur fait perdre à tous un temps précieux en plus de prendre le risque que son séjour chez les camés se sache des journalistes et fasse de fait les gros titres. Ils adoreraient ce genre d’information, bien sûr, et les journaux comme celui d’August seraient les premiers à se jeter dessus tels des vautours. Il a réfléchi, beaucoup, il a soufflé, plus encore, et lorsqu’il a enfin cessé de tourner en rond, Ambrose s’est enfin décidé à faire le chemin jusqu’à Bayside pour retrouver ses affaires et au moins tenter d’avancer les choses à son niveau, à défaut qu’il en soit de même pour le groupe, de toute évidence en hiatus imposé. Personne ne l’a dit, mais un groupe dans lequel il manque un membre ne peut pas continuer à exister comme si de rien n’était. Pendant un mois, ils sont donc supposés mettre leur vie en suspens, uniquement parce que l’un d’eux n’est pas foutu de gérer la sienne.
De colère, il a enfoncé jusqu’au sang l’ongle de son pouce dans la chair de la paume de sa main. Il se retient d’avoir des mots malheureux, alors il gère les choses à sa façon, si jamais cela peut encore être considéré comme gérer. Face à l’appartement de la fratrie, il commence à s’attaquer à la chaire intérieure de ses lèvres, parce qu’il sait que le moment approche et parce qu’il se contente simplement d’espérer qu’il ne verra que Zoya et pas son frère, déjà parti tenter de se soigner ailleurs - et le plus ironique, c’est que personne ne peut leur assurer qu’il reviendra bel et bien soigné. “Hey, je viens récupérer mon carnet de chansons.” Il est désolé lorsqu’il lui parle, parce qu’il se doute qu’elle subit ce moment bien plus qu’autre chose, mais en réalité il ne lui présentera pas d’excuses outre mesure. Tout est de la faute de son frère, elle devrait lui en vouloir plutôt que de le plaindre - tout comme lui en a toujours valu à Malone d’avoir été Malone, justement. “Je peux rentrer ? Je te dérange qu’une minute. Je sais qu’il est parti.” Tout comme il sait qu’il n’est plus le bienvenue dans cette demeure, surtout après la dernière discussion qu’ils ont osé avoir, et les mots difficiles qu’il a eu à l’égard de la jeune femme. Il n’a pas été tendre, mais si tout était à refaire, il n’y changerait sûrement pas grand-chose: il pensait ce qu’il a dit, et il continue de le penser. Il aurait simplement aimé trouver le moyen de le lui dire et faire comprendre sans qu’elle ne souffre, parce qu’il tient évidemment à elle au point de ne jamais le lui souhaiter.
Mi-mars 2023. La maison parait bien vide, subitement. Elle qui n’a eu de cesse de se plaindre de sa compagnie, de cette idée qu’ils ont eu de vivre à nouveau ensemble, elle regrette désormais tous les mots qu’elle a pu avoir ces derniers mois à son égard. Zoya se dit que c’est de sa faute s’il s’est embourbé dans cette merde que peut être la dépendance parce qu’elle a été trop dur par moment à son égard. Elle aurait dû s’en rendre compte plus tôt et, surtout, lui venir en aide, même si cela aurait très certainement entraîné des cris et des disputes monumentales entre eux, peut-être même un point de non-retour et une rupture dans cette cohabitation qu’ils ont décidé de mener. Parce que c’est un peu ce qu’il s’est passé quand Edison lui a mis la puce à l’oreille, qu’elle l’a appelé la seconde suivante pour lui dire qu’il ne voulait rien entendre et qu’il fallait faire quelque chose. Bien sûr, elle a aussi alerté leurs parents, ne pouvant leur cacher la vérité quand Cameron ne voulait rien entendre. Même s’il la déteste, elle a tout simplement voulu jouer le rôle de la grande sœur, celle qu’elle n’a su être à temps pour éviter le pire. Une dépendance telle qu’il n’y avait aucun autre remède que celui de la cure de désintoxication. Ce matin-là, quand la voiture de Dorn s’est éloignée, elle a voulu les poursuivre pour retenir son frère d’aller dans un tel centre. Elle a voulu les poursuivre pour le serrer dans ses bras, lui dire qu’elle ne lui en voulait pas et, l’instant d’après, confrontée au silence de leur maison, c’était tout l’inverse. Elle aurait été capable de lui crier qu’il n’était qu’un bon à rien, stupide, qui aurait dû assumer sa condition et ce, depuis longtemps, et se confier à elle, à Charlie ou un de ses proches, nombreux, pour l’aider à faire face. Il a voulu pallier à son angoisse, celle de remonter sur scène, seul, à sa manière, et il en paye désormais le prix fort. Tant pis pour lui.
Les émotions s’entrechoquent pour Zoya qui n’a jamais su réellement les gérer et alors qu’elle tente de se concentrer sur l’édition des photos de la prochaine collection Weatherton, la voilà dérangée dans le peu de concentration qu’elle a réussi à trouver, la sonnette de la porte d’entrée retentissant dans toute la maison. Chloe jouant devant le canapé, faisant vagabonder ses peluches sur l’assisse, tourne sa tête d’un air étonné et suit sa mère lorsque celle-ci se dirige vers la porte d’entrée. “Hey, je viens récupérer mon carnet de chansons.” Ambrose. Il est sûrement la dernière personne qu’elle pensait voir débarquer ici, quand il est le seul du groupe qui a manqué à l’appel ce matin pour accompagner le départ de Cameron en cure. Zoya l’a bien remarqué, sait pertinemment quelle est l’opinion du Constantine à ce sujet et, nécessairement, le regard qu’elle lui porte et l’attitude qu’elle adopte en le voyant sont glaciaux. “Je peux rentrer ? Je te dérange qu’une minute. Je sais qu’il est parti.” « Bien sûr, tu t’es bien assuré que ce soit le cas. Il ne faudrait pas que ça ternisse ton image » Parce qu’il n’y a que ça qui compte pour lui, après tout. Il est en droit de lui en vouloir, mais pas de manière accablante comme il peut le faire. Zoya s’écarte alors, tournant les talons pour laisser entrer Ambrose « Va récupérer ton fichu carnet ». Elle en a que faire et alors qu’il pénètre dans la maison, Chloe le reconnait et lui fait un petit signe de la main, lui réservant un accueil bien plus chaleureux que sa mère en accompagnant son geste d’un sourire. Elle semble se souvenir de lui, portant la seconde suivante sa main à sa bouche. Zoya, observant silencieusement la scène, ne peut s’empêcher de porter son regard vers Ambrose alors que lui revienne en tête les images de cette soirée où il lui a été d’une aide précieuse avec sa fille. Elle soupire, regrettant cette légèreté qu’ils étaient parvenus à réinstaurer entre eux et, cette fois, c’est dans ses bras qu’elle s’empêche de se jeter pour l’étreindre. Comme pour s’en empêcher alors que cette étreinte serait la bienvenue au vu de l’état émotionnel dans lequel elle se trouve, elle tourne les talons, allant s’installer à nouveau devant son ordinateur, réenfilant ses lunettes sur son nez pour tenter de retrouver un minimum de concentration à l’édition de ses photos. Elle n’a pas envie de le voir partir, préfère se contenter d’entendre le bruit de la porte derrière elle, plutôt que de se résigner à nouveau à son départ et surtout son absence dans sa vie.
(c) ANAPHORE
Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
Tout ce qu’il veut, c’est récupérer son carnet. Il ne se mêle pas à la famille Lewis, et il ne se mêle pas au groupe non plus. Il n’a aucune envie de gérer ce genre de problème en cet instant, et il sent aussi qu’il n’a pas le cœur à assez garder son calme pour une telle chose. Ambrose veut son carnet et ses notes, il veut continuer à composer et, surtout, il ne veut plus rien avoir à faire avec Cameron et Zoya, chacun pour des raisons qui leur sont propres. Il a assez donné et il estime qu’ils ne méritent certainement pas plus de son temps ou de sa patience, pas alors qu’il en manque déjà cruellement au jour le jour. « Bien sûr, tu t’es bien assuré que ce soit le cas. Il ne faudrait pas que ça ternisse ton image. » Et il mentirait s’il disait que de voir Zoya dans un tel état ne lui brisait pas le coeur, mais il sait aussi que s’il lui tend la main alors elle prendra le bras tout entier et prendra le moindre indice telle une réconciliation pure et simple, possiblement sur l’oreiller. Alors, Ambrose tempère. Il pose sur elle un regard en coin, sans pour autant s’attarder davantage. “Je n’avais rien à lui dire de plus.” Rien qui aurait pu être une bonne idée de lui balancer au visage avant qu’il ne parte en cure de désintoxication, du moins. Dans un autre contexte, il a énormément de choses à dire à Cameron, à commencer par le fait que ce petit imbécile est bel et bien en train de tout détruire autour de lui et qu’Ambrose ne tolère pas d’avoir des éclaboussures de sang sur ses parfaites chaussures blanches.
« Va récupérer ton fichu carnet. »
Toute l’amertume qu’il ressent envers la jeune femme se lit sur son visage et ne disparaît que lorsque sa fille lui réserve un accueil bien plus chaleureux, vraisemblablement heureuse de retrouver le visage familier d’Ambrose. Ce dernier joue le jeu, sincèrement heureux de la retrouver alors qu’il a à cœur de ne pas laisser les enfants être affectés par les erreurs possibles des parents. Peu importe ce qu’il ressent pour Zoya, cela n’a pas à affecter Chloe, et c’est la raison pour laquelle il repousse sa quête du carnet de quelques instants, au profit d’un baiser posé entre les quelques mèches du bambin. Pourtant, il voit déjà le visage de la toute jeune fille se fendre en une moue laissant deviner une crise de larmes à venir, ce qu’il prévient en décidant plutôt de la prendre dans ses bras, après avoir jeté un regard à Zoya, apparemment déjà repartie. Il ne fait que chercher son carnet en compagnie du bambin et il la laissera à nouveau aux bons soins de sa mère à la seconde où il rentrera déjà chez lui, comme convenu et promis. “C’est parti Œil de Lynx, on va retrouver ce carnet ensemble.” Œil de Lynx n’y voit rien du tout, il le sait bien, et elle comprend encore moins ce qu’il est en train de lui demander. Cela ne l’empêche pas de la traiter avec tout le soin du monde, le bambin étant apparemment heureux d’avoir toute l’attention d’Ambrose - comme elle l’aurait été avec n’importe qui d’autre, sans doute, surtout alors que leur quête ne dure finalement qu’une minute à peine. Il aurait été incapable d’oublier où le carnet avait été laissé, en réalité, et il repose Chloe à sa place après quelques instants, non sans lui dédier de nombreux sourires pour la rassurer. Dès que les adultes auront parlé, elle aura de nouveau toute l’attention de sa mère.
Le garçon annonce son arrivée en se grattant la gorge, quand bien même il se doute qu’elle ne fait que semblant de travailler. Contre l’encadrement de la porte, il pose son épaule, ses bras croisés contre son torse et son carnet maintenu contre ce dernier. “Comment tu vas, toi ?” Elle est excessive et immorale, il le pense toujours, mais ce n’est pas pour autant qu’il n’en a rien à faire d’elle, et tout ce qu’il espère c’est qu’elle parviendra à comprendre qu’il existe un entre-deux dans lequel elle ne souffre pas dès qu’il est dans les environs.
Mi-mars 2023. “Je n’avais rien à lui dire de plus.” Rien à lui dire, peut-être, mais être un soutien quand ils ont travaillé pendant quelques mois côte à côte et qu’ils ont noué un semblant de lien parce qu’il a été accueilli dans ce groupe à bras ouverts, aurait été la moindre des choses. Qu’importe son opinion, qu’importe sa déception, Ambrose montrait là, aux yeux de la brune, un égoïsme sans pareil. Il en voulait à Cameron d’avoir fichu en l’air le possible avenir du groupe, il en voulait surtout à ce dernier d’atteindre potentiellement à son image. Celle si précieuse qu’elle lui est, bien plus importante que quelconque relation humaine et Zoya en est écœurée. Elle-même l’avait attendu – une part d’elle égoïstement aussi, juste pour le voir – et le fait qu’il ait brillé par son absence, rendait plus réelle encore la personnalité du Constantine « Comme bien souvent ». L’amertume est présente, vive et Zoya étend cette remarque au-delà de la situation de son frère. Elle lui déteste cet air catégorique, fermé, celui qu’elle lui a connu bien trop souvent au point que jamais leur conversation n’ait pu connaitre une fin satisfaisante à ses yeux. Il la frustre, il le fait encore maintenant en se trouvant sur son pallier, dans l’impossibilité de pouvoir trouver refuge dans ses bras quand elle est morte de trouille pour son cadet. Une chose qu’il ne peut comprendre avec son cœur de pierre.
Elle le somme d’aller récupérer son carnet, celui pour lequel il est venu – quoi d’autre ? – et ce n’est même pas un regard qu’elle lui adresse alors qu’elle le laisse errer dans la maison à sa guise, elle retournant s’installer à la table à manger face à son ordinateur. Et bien qu’elle semble retrouver une concentration sans pareille en une fraction de secondes, c’est pourtant du coin de l’œil qu’elle guette l’interaction entre Ambrose et Chloe. Son regard observe donc avec discrétion la scène qui se joue sous ses yeux et l’attention qu’accorde le musicien à sa fille a le don de lui serrer le cœur. Il devient ce quelqu’un d’autre, plus doux, attentionné et attachant, ne l’aidant pas à s’accoutumer à cette idée qu’elle doive définitivement tirer un trait sur toute relation avec lui, bien que la colère soit toujours virulente en son for intérieur à son égard “C’est parti Œil de Lynx, on va retrouver ce carnet ensemble.” Il s’éclipse quelques minutes avec sa fille et la jeune femme en profite pour laisser échapper un profond soupir, se reculant dans sa chaise en pliant une de ses jambes contre elle. Les dernières photographies qu’elle a faites pour Weatherton et les retouches qu’elle doit y faire n’ont aucunement son attention et pourtant elle le feint à nouveau lorsqu’elle entend Ambrose revenir avec Chloe, gardant cependant la même position qu’elle a adopté après leur disparition de son champ de vision.
Chloe retourne à ses jouets, restant dans une insouciance que sa mère lui envie grandement, préoccupée à faire voler son koala préféré dans les airs pour le câliner fortement la seconde suivante “Comment tu vas, toi ?” Si elle ne lui a accordé aucun regard depuis, elle ne lui en accorde pas un maintenant et ce malgré le silence qu’il brise entre eux. « Parce que ça t’intéresse ? » est évidemment la première réponse qu’elle lui offre sur un ton qui se veut cinglant. « Tu sais très bien comment je vais ! Enfin, faut-il encore que tu puisses le comprendre ». Comprendre l’état d’esprit dans lequel elle se trouve alors que son frère est en train de rejoindre un centre de désintoxication et qu’elle se fait un sang d’encre pour lui. Parce qu’il sait, Ambrose, il sait que la relation qui la lie à son frère cadet est bien plus forte que celle qu’ils veulent bien montrer au reste du monde et il sait aussi toute l’inquiétude qu’elle a pu et peut se faire pour lui, et ce bien avant cette dépendance qu’il a développé. « Et ta présence m’aide pas » Elle le pourrait, en réalité, mais en l’état actuel des choses, quand il a un avis aussi tranché sur elle et sur la situation de son frère, elle peine à voir comment il pourrait être ce soutien ou cette oreille attentive pour elle.
(c) ANAPHORE
Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
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RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
Il n’a aucun mal à comprendre les reproches de Zoya, ce qui a sans doute beaucoup à voir avec le simple fait qu’elle ne les cache pas le moins du monde. Elle est franche et il l’est lui aussi, ils utilisent simplement deux langages particulièrement différents, lesquelles n’arrivent décidément pas à s’entendre. Ils aspirent tous deux au bonheur de l’un l’autre, il veut du moins le croire, et il se contente surtout d’observer à quel point ils continuent d’échouer lamentablement à chaque nouvelle tentative. « Comme bien souvent » Il aurait au contraire beaucoup de choses à lui dire encore, à elle, et sûrement à Cameron aussi, mais la raison de son silence n’est que son envie de ne pas envenimer encore les choses. Ils sont doués pour tout foutre en l’air, les Lewis, et il faut rendre à Cesar ce qui est à Cesar. Ambrose prend sur lui et se contente d’une longue inspiration, préférant plutôt donner de son temps et de son énergie à la toute jeune Chloé, qui, si on lui demandait, dirait toujours qu’elle manque cruellement d’attention. Et pendant un temps, effectivement, il n’a d’yeux que pour elle alors qu’il mime avoir besoin de son aide pour retrouver le carnet qui lui est si cher et précieux.
C’est avec un certain pincement au cœur qu’il la laisse retourner à son monde de jouets et d’insouciance, ne daignant jeter un regard à Zoya et lui adresser la parole que de nombreuses minutes plus tard. Il veut bien faire, il le jure, mais il ne sait pas réellement comment s’y prendre dans une telle situation où tous les problèmes se superposent. « Parce que ça t’intéresse ? » - “A ton avis, si je te pose la question ?” Il tranche sans retenue, sans doute agacé qu’elle lui donne toujours le mauvais rôle alors qu’ils devraient plutôt partager l’affiche, à ce niveau là. « Tu sais très bien comment je vais ! Enfin, faut-il encore que tu puisses le comprendre. » Elle s’agace et il en fait de même, n’en démentent ses mots qui sont bien différents de ceux de la jeune femme. Ce n’est pas parce qu’il ne s’emporte pas comme elle le fait qu’il n’en pense pas moins, en réalité. « Et ta présence m’aide pas. » La cerise sur le gâteau, sans doute. “Mon frère a fait une overdose. Ça te va comme ça, j’ai gagné le droit de parler de ça avec toi ?” Il comprend. Il comprend mieux qu’elle n’aurait jamais pu le penser et, par-dessus tout, il veut aider. Il n’est pas proche de Malone comme elle l’est de Cameron, mais peu importe: ils sont leurs frères, ils sont la famille. L’overdose de Malone est déjà vieille de cinq ans mais il ne se passe pas un jour sans qu’il ne se soucie de la santé de son frère, et le sentiment sera inévitablement le même pour Zoya, qui aurait pourtant déjà bien d’autres problèmes à gérer pour ne pas avoir à se soucier de son stupide frère. “J’en ai voulu à mon frère, et j’en veux au tien, parce que je comprends pas comment on peut se laisser aller à ce point et surtout foutre en l’air sa vie et celle de ses proches.” Ca te va, comme ça ? est ce qu’il se retient de répéter une fois de plus, ses bras croisés sur le pas de la porte alors qu’il garde son regard plongé dans celui de la photographe. Il s’en soucie, il a peur pour Malone parfois, et pourtant ce ne sont pas les sentiments qu’il veut montrer, plus que jamais terrifié par l’idée que cela puisse seulement le pousser à continuer sa descente aux Enfers et le conforter plutôt que de le tirer vers le haut. D’autres remplissent de toute façon le rôle d’empathe bien mieux que lui, et ce n’est pas Zoya qui dirait le contraire. “Je voulais parler de toi, pas de ton frère.” Il a demandé comment elle se portait, pas si elle avait des nouvelles du voyagé de son camé de frère.
Mi-mars 2023. “A ton avis, si je te pose la question ?” Ils ne parviennent plus à dialoguer. Il semblerait que la tâche soit devenue impossible et Zoya se demande même s’ils sont déjà parvenus à dialoguer sans mésentente. Il y a eu des moments de complicité, des moments de confidences, mais bien maigre et peu nombreux comparé à ceux plus virulents, où leurs différents n’ont pu être laissés de côté. Au-delà même de la simple faculté à s’exprimer l’un envers l’autre, c’est plutôt du ressort de l’incompréhension que cela semble résulter. Ils ont bien des points de vues divergents tout comme une personnalité contraire et si parfois, cela peut s’avérer être une bonne chose, dans leur cas, cela semble faire plus d’étincelles que de miracles. Le fort caractère de la brune est surement en grande partie pour quelque chose dans tout ce remue-ménage qu’est leur relation, mais mettre de l’eau dans son vin et reconnaitre ses torts sont deux exercices auxquelles elle est incapable de se frotter. Surtout aujourd’hui alors que ses préoccupations sont ailleurs et qu’Ambrose est la dernière personne qu’elle ait envie de voir à cet instant. “Mon frère a fait une overdose. Ça te va comme ça, j’ai gagné le droit de parler de ça avec toi ?” Et il lui cloue le bec par cette confidence qu’elle n’attendait pas. Celle-là même qui l’incite à lui accorder à nouveau de l’importance, son regard quittant celui de l’écran face à elle pour se reporter sur le Constantine, toujours posté dans l’entrebâillement de la porte. « C’est pour cette raison que tu estimes avoir le droit de juger le mien aussi ? ». Elle ne s’en fiche pas. Elle le montre très mal mais Zoya est touchée par cette confession qu’il lui fait. Seulement, elle n’apprécie pas qu’Ambrose ne soit pas plus compatissant à son égard, si ce n’est envers Cameron, au moins envers elle. Il aimerait qu’il camoufle cette amertume, qu’elle n’ait pas à la ressentir au point d’avoir l’impression que c’est à elle qu’il en veut. Au fond, c’est un peu le cas, et c’est pour cette raison aussi qu’ils en sont là. La frontière est floue quand il a tant à lui reprocher à elle aussi, tout comme elle a tant à lui reprocher en retour. Mais, à l’instantané, elle aimerait seulement qu’il soit celui qui la soutienne, sans jugement et en laissant derrière eux leur différent. “J’en ai voulu à mon frère, et j’en veux au tien, parce que je comprends pas comment on peut se laisser aller à ce point et surtout foutre en l’air sa vie et celle de ses proches.” Elle soupire lourdement, Zoya. Ce qui l’agace le plus – et cela est dû à leur dernière discussion – c’est qu’il parle encore des répercussions des actes d’une personne – en l’occurrence Cameron ici – sur ses proches. Et elle le trouve particulièrement égoïste, une fois de plus « Foutre en l’air sa vie et celle de ses proches ? Tu parles des répercussions pour toi là encore, n’est-ce pas ? Il n’y a donc que ça qui compte pour toi ? ». Zoya ne sait même pas pourquoi elle s’évertue à le lui demander, elle le sait. Il lui a suffisamment signifié lorsqu’ils ont discuté la dernière fois et qu’il lui a bien fait comprendre que les choix qu’elle-même pouvaient entreprendre ou qu’elle a entrepris par le passé lui causaient du tort et que c’est pour cette même raison qu’il ne pouvait rien envisager avec elle. Elle se lève, finalement, agacée et donc incapable de rester plus longtemps en place, se dirigeant vers sa fille pour la récupérer dans ses bras – peut-être que cela l’aidera à s’apaiser quand elle n’est, là encore, qu’une simple bombe à retardement « What’s your point, Ambrose ? ». Pourquoi cherche-t-il à aborder le sujet ? La faire changer d’avis ? Lui faire avouer qu’elle lui en veut elle aussi ? “Je voulais parler de toi, pas de ton frère.” Statique près du canapé, berçant sa fille alors que celle-ci se blottit dans ses bras, Zoya soupire, sa voix retrouvant un certain calme alors que son regard semble fuir celui du Constantine « Comment tu veux que j’aille, Ambrose ? » A-t-elle réellement besoin de lui faire un dessin pour lui faire comprendre qu’elle ne va pas ? Qu’elle se fait un sang d’encre pour son frère tout comme elle s’en veut de n'avoir rien vu ? « Tu sais ce que c’est… » Puisqu’il vient de lui confesser que son frère a connu une addiction lui aussi, qui a été bien pire que celle de Cameron puisque lui a été jusqu’à en faire une overdose « Je vais pas, mais je peux pas compter sur toi ». C’est un constat, c’est une réalité, celle qu’elle déteste par-dessus tout et elle lui fait comprendre. L’agacement réapparait sur ses traits et pourtant connote avec le calme et la lassitude avec lesquels le reproche est prononcé.
(c) ANAPHORE
Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
« C’est pour cette raison que tu estimes avoir le droit de juger le mien aussi ? » “Je me contente des faits.”
Cameron est un drogué, et ce n’est bon pour l’image de personne que de traiter avec ce genre de personne, surtout alors que cela implique de mettre le groupe en hiatus, quelques semaines seulement après leur premier concert depuis une éternité. Rien ne va dans cette histoire. « Foutre en l’air sa vie et celle de ses proches ? Tu parles des répercussions pour toi là encore, n’est-ce pas ? Il n’y a donc que ça qui compte pour toi ? » Il parle de lui, tout comme il a parlé de la personne en elle-même, c’est-à-dire Cameron. Il s’agace, parce qu’elle a à cœur de ne soulever que ce qui l’intéresse et qui, de facto, va contre Ambrose. Elle ne retient que ce qu’elle veut, elle modifie ses paroles pour qu’elles s’adaptent au mieux à ses pensées et à la facilité qu’elle a de le détester en cet instant. “Tu crois qu’il part en cure thermale de son côté ou quoi ?” Il y aura des répercussions pour tout le monde, Cameron se trouvant simplement en première ligne parce qu’il le mérite et parce qu’il a précipité sa propre chute. Il est normal qu’il soit plus touché que les autres, à commencer parce qu’il aurait normalement dû être le seul à en souffrir.
« What’s your point, Ambrose ? » Il voulait récupérer son foutu carnet, voilà tout ce qu’était supposé être son point. Il n’y a rien à répondre à cela, du moins rien qui contenterait Zoya et la pousserait à avoir une réaction autre que celle qui se résume à être pleinement sur la défensive. Le brun ne ferme les yeux d’agacements que pour les rouvrir ensuite, ayant planté ses prunelles naturellement sombres dans celles de Zoya. « Comment tu veux que j’aille, Ambrose ? Tu sais ce que c’est… » Elle va mal, bien sûr, et c’est justement parce qu’il le devine aisément qu’il voulait tenter de lui faire croire qu’il peut et veut l’aider. De toute évidence, la mission est un piètre échec qui l’a poussé à être agacé bien plus qu’autre chose. Et elle aussi, sûrement. « Je vais pas, mais je peux pas compter sur toi » Blessé en plein cœur, il ne cherche même pas à cacher sa déception lorsqu’il hoche la tête mécaniquement et pince les lèvres par la même occasion. “Ça a au moins le mérite d’être clair.” Qu’il se contente de dire, sans pour autant ajouter ce qu’il en pense, parce que le moment est certainement inapproprié pour parler avec son cœur et toutes les conneries du genre. “T’as pas intérêt de te plaindre que je fais pas d’efforts.” C’est un pour nous qu’il retient, conscient que c’est une idée qu’il vaut mieux abandonner plutôt que de s’accrocher à des chimères. De toute évidence, ils sont bien trop différents pour se comprendre et rejoindre le groupe de son frère était bien plus une mauvaise idée qu’autre chose, ce qu’il en profite pour lui dire, sans retenue. “Tu m’as foutu dans la merde avec ton frère, c’est ça mon putain de point, et tu trouves encore le moyen de te plaindre de mon attitude.” Elle va mal, mais elle n’est pas la seule dans cette situation, et ils ont sûrement tous des raisons louables. Pour l’heure, la tristesse se lit plus aisément que la colère sur le visage du Constantine, ce qui n’enlève pourtant rien de cette dernière.
Mi-mars 2023. “Je me contente des faits.” Comme s’il les connaissait dans les moindres détails. Il ne s’en tient qu’à des faits de surface, ceux relatifs à l’état dans lequel a fini par se trouver Cameron, celui de la dépendance et donc de l’urgence de se faire soigner pour éviter le pire. Il ne cherche à prendre aucun recul, il ne cherche pas non plus à comprendre pourquoi il est tombé aussi bas et ne parlons pas du fait qu’il ne cherche pas à avoir une quelconque compassion, ne serait-ce que minime pour Cameron. Non, bien sûr que non, Ambrose préfère se cantonner à ce qui est visible et surtout, lui cause du tort. Parce qu’il n’y a plus que ça qui l’intéresse désormais, il n’en a que faire des autres, de ce qu’ils peuvent ressentir ou traverser. Et Zoya est déçue de cette personnalité qu’elle lui découvre peu à peu “Tu crois qu’il part en cure thermale de son côté ou quoi ?” « Ne me prends pas pour une conne, Ambrose ! » Parce qu’il a l’air de penser qu’elle est stupide au point de ne pas se rendre compte de la gravité de la situation quand c’est pourtant la seule et unique chose à laquelle elle pense. Et c’est pour cette même raison qu’elle ne supporte pas le comportement égoïste et la petitesse d’esprit dont fait preuve le Constantine alors qu’elle est morte d’inquiétude pour son frère et se fiche pas mal des quelconques répercussions que les choix de Cameron peuvent potentiellement avoir sur elle, ou sur quiconque d’autre.
Alors, non, elle ne va pas si c’est tout ce qu’il veut savoir. Elle ne va pas mais elle ne peut compter sur Ambrose, quand pourtant c’est ce qu’elle souhaiterait. Mais il en a décidé autrement quelques semaines plus tôt, pour eux deux, et par le comportement qu’il adopte encore aujourd’hui avec elle, la jeune femme ne peut que constater qu’il n’est pas celui dans les bras de qui elle va pouvoir se réfugier pour tempérer ses craintes “Ça a au moins le mérite d’être clair.” Il semble blesser et cela la fait froncer les sourcils. Il se passe en victime alors qu’il est le seul responsable – à ses yeux – de cette situation qui est la leur. “T’as pas intérêt de te plaindre que je fais pas d’efforts.” Elle rit légèrement, un de ses rires qui ne présage rien de bon, ce rire mauvais, à la fois moqueur et indifférent même si elle est blessée à son tour, son air sérieux reprenant tout de suite le dessus « Quel effort, Rose ? Parce que tu me demandes comment je vais, c’est ça ? Pour autant, est-ce que tu m’autoriserais à trouver refuge dans tes bras pour éviter de tout casser dans cette baraque ? Uhm ? » elle insiste, son regard sévère alors qu’elle le met au défi de dire qu’il accepterait d’être celui qu’elle aimerait qu’il soit pour elle. Elle sait que ce n’est pas le cas, il l’a formulé clairement lors de leur dernier échange « Non, bien sûr que non tu ne le ferai pas » Et si elle a ce ton toujours mauvais, cela lui tord l’estomac. Parce que, ce qu’il ignore, c’est qu’elle aurait aimé, dès l’instant où elle l’a vu sur le pas de sa porte, se réfugier dans ses bras et qu’il la rassure du mieux qu’il le pouvait face à cette situation. Mais elle se l’ait interdit, en ressent une frustration extrême et c’est aussi pour cette raison qu’elle agit de la sorte avec lui. “Tu m’as foutu dans la merde avec ton frère, c’est ça mon putain de point, et tu trouves encore le moyen de te plaindre de mon attitude.” Elle croit rêver. Zoya reste ahurie quelques secondes, figée, laissant un temps de latence pour être certaine que ce qu’elle a entendu est bien réel. « Sérieusement ? » souffle-t-elle dans un premier temps, reposant alors doucement sa fille par terre pour la laisser évoluer à sa guise dans la pièce. En attendant, elle s’approche d’Ambrose, parcourant les quelques mètres qui les séparent pour venir à sa hauteur, son regard venant se planter dans le sien « Tu as un putain de culot ! Comme si je t’avais mis le couteau sous la gorge pour que tu acceptes !». Ses yeux parcourent les siens, dans l’espoir d’y retrouver un peu de lucidité. Mais il ne semble y en avoir aucune « Tu agis comme un gosse à qui on vient de retirer son jouet et qui fait un putain de caprice en accusant les autres, à tort, pour le malheur qui lui arrive. Je te pensais plus mature que ça ! » Et même si elle crache son venin à son tour, la colère amplement visible sur ses traits, il y a aussi une part de déception qu’il ne peinera pas à voir « Tu parviendrais presque à me faire te détester pour de bon » déplore-t-elle, à regret, sa voix similaire à un murmure en la terminant. Elle ignore cependant ce qui lui fait le plus mal entre ce sentiment de le détester ou le fait qu’elle en soit incapable totalement.
(c) ANAPHORE
Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
« Ne me prends pas pour une conne, Ambrose ! » Il arrêtera quand elle cessera aussi de son côté de penser qu’il n’est qu’un bloc de pierre incapable de ressentir la moindre émotion, et puisque cela ne semble pas prêt d’arriver, alors il ne fera pas non plus d’efforts de son côté. Pour l’heure encore, il estime en avoir fait à la hauteur de ce qu’elle mérite et de ce dont leur relation a besoin. Ce dont ils ont besoin, justement, c’est d’une absence de relation amoureuse, ce qui semble finalement se traduire par une absence d’amitié, aussi. « Quel effort, Rose ? Parce que tu me demandes comment je vais, c’est ça ? Pour autant, est-ce que tu m’autoriserais à trouver refuge dans tes bras pour éviter de tout casser dans cette baraque ? Uhm ? » Il l’aurait prise dans ses bras s’il avait compris plus tôt que c’est ce dont elle avait besoin, mais il est évidemment qu’il n’en a plus le moins du monde envie en cet instant, pas alors que la colère a pris le dessus sur le reste de ses sentiments. « Non, bien sûr que non tu ne le ferai pas. » - “Demande toi pourquoi.” S’il n’a pas envie de la toucher en cet instant, et encore moins de prendre la peine de la réconforter, c’est uniquement parce qu’il estime qu’elle a mérité ce qui lui arrive et qu’elle l’a bien cherché, à éternellement tenter de confronter Ambrose et de le pousser dans ses retranchements. Elle y arrive parfaitement bien, ce qui signifie qu’elle ne peut pas demander le beurre et l’argent du beurre: elle veut une dispute, elle veut une personne sur qui crier, alors le voilà. Mais si elle veut qu’on la prenne dans les bras, il n’a pas peur pour elle, et il sait déjà qu’elle a une infinité d’amants à qui le demander. “Faire des efforts ça veut pas dire céder à tes caprices.” Puisque c’est comme ça qu’il la voit, comme une enfant qui avance de caprices en caprices, sans se soucier du reste. Elle veut, elle exige, et elle finit par obtenir. Et elle passe au caprice suivant.
Lui, tout ce qu’il voit, c’est qu’il paie aujourd’hui pour avoir rejoint sur le tard le groupe de son frère, désormais en pause pour une période indéterminée et voué à faire la une de la presse à scandale dès que la nouvelle de l’addiction de Cameron aura fuitée - évidemment que cela finira par se faire savoir. « Sérieusement ? » Chloé retourne par terre, ce qui est sans doute bien mieux. Elle n’a pas à être au premier plan de l’énième dispute de deux adultes qui ont tout d’un couple divorcé, incapable de se comprendre. « Tu as un putain de culot ! Comme si je t’avais mis le couteau sous la gorge pour que tu acceptes ! » - “Ose me dire que tu voulais pas que j’accepte. Tu m’as supplié pour faire le premier essai, Zoya !” Et il a cédé pour lui faire plaisir, il a aussi cédé parce qu’il a compris sans mal l’opportunité que se produire sur scène avec eux pouvait représenter sur sa carrière. Maintenant, il regrette d’avoir agit impulsivement, sans chercher à en savoir davantage sur le reste des membres du groupes, leurs intentions, leurs capacités, et surtout leurs putain de défauts. « Tu agis comme un gosse à qui on vient de retirer son jouet et qui fait un putain de caprice en accusant les autres, à tort, pour le malheur qui lui arrive. Je te pensais plus mature que ça ! » A son tour, il a un rire faux. Evidemment, elle repose désormais toute la faute sur sa personne. “Quel jouet, sérieusement ?” Le groupe ? Il ne le considère pas comme un jouet, et quand bien même la musique représente son exutoire, il travaille dur pour écrire ce qu’il aime, composer comme les chansons le mérite, se démener pour obtenir quelques dates dans des bars miteux qui ne paient rien. Il se donne bien plus que de raison, pour la musique comme pour tout le reste, et il refuse qu’elle considère cela comme un jouet ou un simple passe-temps. “Ton frère est en cure parce qu’il est un drogué incapable de se contenir, et je ne prendrai pas le blâme pour ses conneries.” Il quittera le groupe aussi rapidement qu’il l’a rejoint, s’il n’y a que ça, et surtout s’il estime qu’il peut aspirer à bien mieux par lui-même plutôt qu’en avançant dans l’ombre qui autrefois remplissant les salles et bientôt les titres des articles à sensations.
« Tu parviendrais presque à me faire te détester pour de bon. » Il souffle et secoue la tête, incapable de comprendre comme elle peut arriver à toujours placer les sentiments au coeur d’un débat qui pourrait rester purement factuel et objectif. “Fais donc ça, ça me fera les pieds.” Une de ses mains fend l’air pour signifier son agacement, et puisqu’il a bien compris que leur discussion n’ira pas plus loin, il tourne déjà les talons pour rentrer chez lui. Maintenant, il a au moins de quoi écrire avec son carnet. Le reste n’est plus son problème, et il n’aura pas à l’être à l’avenir non plus. Après tout, il travaille avec Cameron et non Zoya, la similarité de leur nom de famille n’ayant pas à être pris en considération.
Mi-mars 2023. “Demande toi pourquoi.” Ils ne font que se renvoyer la balle, s’accusant mutuellement parce qu’ils sont incapables de trouver un terrain d’entente. Que ce soit sur des sujets divers ou que ce soit sur leur relation, celle qu’ils n’ont jamais réussi à définir parce qu’ils n’ont jamais voulu la même chose au même moment, Ambrose et Zoya ne semblent plus en capacité de communiquer si ce n’est en s’adressant reproches sur reproches. Elle aimerait qu’il soit présent au-delà des simples mots qu’il lui adresse, elle aimerait qu’il l'étreint et la rassure en lui disant que son frère finira par aller mais Rose s’y refuse. D’une part, parce qu’il est incapable de la rassurer au sujet de son frère quand il ne ressent aucune compassion pour son cas et, d’autre part, parce qu’il estime qu’il ne ferait là que céder à un énième caprice de la part de la photographe “Faire des efforts ça veut pas dire céder à tes caprices." « Ce n’est qu’un caprice de plus à tes yeux, tout ça ? C’est ça ? » Elle croit rêver en attendant de tels propos et cela en vient même à l’écoeurer. Il pense sûrement qu’il est lui-même qu’un caprice pour elle, quand cela n’a jamais été le cas « Tu ne comprends rien, Constantine ». Et elle ne va s'évertuer davantage à débattre à ce sujet avec lui, ne lui fera pas le plaisir de lui avouer tout ce qu’elle peut ressentir à son égard car cela ne serait qu’une perte de temps et d’énergie, une qu’elle n’a définitivement plus pour aujourd’hui.
“Ose me dire que tu voulais pas que j’accepte. Tu m’as supplié pour faire le premier essai, Zoya !” « Bien sûr que je voulais que tu acceptes, ce soir-là. Parce que j’estimais que tu avais ce qu’il fallait pour rejoindre le groupe. Pour le reste, tu étais libre de tes choix, arrête de me rejeter la faute dessus ! » parce qu’il regrette, c’est certain, d’avoir pris la décision de rejoindre le groupe des Sand Witches, alors que celui-ci filait désormais du mauvais coton. Il avait vu là une opportunité pour lui de rebondir, ce qui ne peut lui être reproché, mais maintenant qu’il y avait un risque que le scandale quant à l’addiction de son frère n’éclate au grand jour, il se défilait. Et elle trouvait ça lâche de sa part “Quel jouet, sérieusement ?” Elle n’a pas besoin de préciser, il sait très bien de quoi elle parle. Ce n’est qu’une image qu’elle utilise là mais il en comprend très bien l’idée, Ambrose n’est pas stupide à ce point, il est même suffisamment intelligent et l’a prouvé à plusieurs reprises pour comprendre tout seul. “Ton frère est en cure parce qu’il est un drogué incapable de se contenir, et je ne prendrai pas le blâme pour ses conneries.” « Je t’interdis de parler de mon frère de la sorte, tu entends ?!» Il a tout intérêt à s’arrêter s’il ne veut pas la perdre définitivement. Elle est déçue par son comportement, par les propos qu’il tient et son attitude ne s’arrange pas alors qu’elle traduit l’instant suivant qu’elle ne parvient pas à le détester pour autant “ Fais donc ça, ça me fera les pieds.” Sa gorge se noue mais c’est la colère qui l’emporte face à son comportement odieux. Il tourne les talons et, elle, ne le retient pas cette fois, venant à se saisir de la première peluche qui traîne par-là pour lui balancer dans son dos, ce qui ne semble nullement le faire tressaillir « T’es qu’un lâche ! ». Elle vient à le suivre mais uniquement pour venir claquer la porte derrière lui une fois qu’il a passé le pas de celle-ci.