broken and blue, so i called off the troops (Mabel)
Marceline Griffiths
la furie de vivre
ÂGE : 32 ans, née le 2 avril. Une fille l'a plantée en date quand elle a appris que Marceline était bélier, ascendant lion et lunaire scorpion. SURNOM : Les gens dans la rue l'appellent souvent Lizzie, à cause du personnage qu'elle a joué dans la série Netflix "Together". Les gens qui l'aiment, ou qui veulent l'embêter, l'appellent Marcel. STATUT : En roue libre* (*flirte avec son ex-situation ship mariée, couche avec sa co-star, pleure dans les bars en pensant à sa dernière rupture) MÉTIER : Actrice contrariée par la célébrité soudaine. Elle a commencé à se faire un nom dans le milieu du théâtre, et elle a percé à l'écran en étant la vedette de la mini-série Netflix "Together" pour laquelle elle a gagné un golden globe. Actuellement en tournage pour l'adaptation du livre de l'ex de son ex (cherchez pas). Prof de théâtre bénévole à Manzili. LOGEMENT : Elle s'enterre les dimanches dans une maison colorée au 12 Hardgrave Road, à West End. POSTS : 889 POINTS : 330
TW IN RP : problèmes familiaux, dépendance affective, alcool, homophobie, surexposition médiatique, cœur d'artichaut GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : esfp | vétérante tumblr & avide lectrice de fanfiction | charmante, drôle, piquante, caractérielle | theater kid at heart & fan invétérée de Glee | toujours partante pour un gin tonic, une soirée, un karaoké | chanceuse en carrière, malheureuse en amour | ses amis sont sa chosen family | très (trop) intense | adore la couleur, pour ses habits ou sa déco | a peur de l'abandon | habituée à la compétition familiale nocive | "i'm a mirrorball, i'll show you every version of yourself tonight"DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : écume les karaokés de Brisbane en #ff6699 RPs EN COURS : (07)Mac 05 | Dina 02 | Jesse 02 | Lena 01 | Nina 01 | Mabel 13 | Movie Drama Club
MABEL "Do you ever stop and think about me? When it was calmer, skipping the prom just to piss off your mom and her pageant schemes, and damn, Dorothea, they all wanna be ya, but are you still the same soul I met under the bleachers?"
MAC "Didn't they tell us don't rush into things? Didn't you flash your green eyes at me? Haven't you heard what becomes of curious minds? Ooh, didn't it all seem new and exciting? I felt your arms twisting around me, I should've slept with one eye open at night."
LENA "We ditch the whole scene and end up dreaming, instead of sleeping, we're happy, free, confused, and lonely in the best way, it's miserable and magical, tonight's the night when we forget about the heartbreaks"
You drew up some good faith treaties I drew curtains closed, Drank my poison all alone You said I have to trust more freely But diesel is desire, You were playin' with fire And maybe it's the past that's talkin' Screamin' from the crypt Tellin' me to punish you For things you never did So I justified it
All that bloodshed, crimson clover Uh-huh, the bombs were close and My hand was the one you reached for All throughout the Great War Always remember Uh-huh, the burning embers I vowed not to fight anymore If we survived the Great War
Je savais en revenant à Brisbane que je reverrais ma famille plus régulièrement. Enfin, famille, c’était à définir. J’appelais mes parents tous les six mois et nous avions un dîner poli et tendu où je réalisai toujours qu’ils n’avaient quasiment pas prêté attention à ce que j’avais fait ces derniers temps, même si mon visage apparaissait en gigantesque dans leur recommendation Netflix. Mais j’étais habituée, depuis le temps, et je savais que ma proximité géographique avec eux ne changerait pas grand chose. Non, ce qui changerait, c’était de me rapprocher de mon oncle et ma tante, qui malgré leurs travers, étaient étrangement plus présents - ou envahissants, par moment, serait le terme exact - dans ma vie, m’invitant plus facilement à des repas de familles. Mais après New-York et Sydney, je savais surtout que reposer mes bagages à Brisbane m’ameneraient à recroiser mes cousines, Maddy et Mabel, après des années d’éloignement physique et émotionnel.
La naissance des bébés avait rapproché Maddy et Mabel qui, comme toujours, avait ce lien spécial que j’enviais. Mais je remarquais aussi que cette nouvelle génération de Griffiths m’aidait à revenir dans la vie de mes cousines. J’envoyais des cadeaux pour les enfants, il y avait la baby shower de Maddy, les quelques cafés que nous prenions parfois avec les deux bébés qui babillaient joyeusement. Paola et Rosie faisaient office, sans le savoir, de tampon qui absorbaient nos conflits et nous obligeaient à bien nous tenir.
Mais chasser le naturel, il revient au galop : la nouvelle était enfin officielle, nous étions toutes les trois castées dans la même série. Les producteurs avaient trouvé ça génial d’avoir une vraie famille pour jouer une famille, un super coup de comm avait dit Sam, mon agente. C’est ainsi que j’avais découvert que le rôle principal pour lequel j’avais auditionné avait été donné à Mabel, qu’on m’avait donné celui de la rivale. Et même si Mabel avait toujours eu du mal à se faire une place dans le monde des acteurs, et que j’aurais dû être contente pour elle, je devais bien avouer que le rôle de rivale était parfaitement castée puisque j’étais absolument jalouse qu’elle ait le rôle principal que j’avais convoité.
Mais j’avalais ma bile, me préparant pour le tournage qui allait bientôt commencer et nous réunir. Et surtout, ce soir, c’était différent : nous avions échangé quelques textos avec Mabel après que le livre de Rhett soit sorti et qu’elle se retrouve sur les couvertures de magazine people, remplaçant mon visage qui s’y trouvait quelques semaines plus tôt, en compagnie de Jiyeon. Au fur et à mesure de la conversation, nous avions décidé d’aller boire un verre pour noyer nos chagrins et rire de nos vies. J’avais proposé le Nate’s Jazz Club, avec ces délicieux cocktails et son ambiance intimiste où je savais que personne ne viendrait nous embêter. On s’était installée sur une table un peu à l’écart, dans des fauteuils confortables, et on avait bu un premier verre en discutant tranquillement des banalités habituelles : comment allait Rosie, principalement, un peu la météo de Brisbane, les nouvelles lubies de ses parents.
« Eh, bonsoir Marcel ! » Comme souvent, le patron faisait sa tournée dans le bar en discutant avec les clients qu’il connaissait. Je venais assez souvent ici pour être une habituée et avoir le droit à mon surnom. « Bonsoir boss ! Je te présente Mabel, ma cousine », dis-je en faisant un geste vers Mabel. « C’est sûrement elle qui a inventé le surnom Marcel », expliquai-je avec un petit sourire. J’avais mal supporté ce surnom, au début, avant de finir par m’y attacher et à m’y habituer. « Avec un prénom comme le sien, il fallait bien ! » Nate fit un clin d’oeil à Mabel en riant. « Je vous ressers quelque chose les filles ? » Demanda Nate en remarquant nos verres quasiment vide. J’hochai la tête, enthousiaste. « Oui, on fête quelque chose, on peut avoir un cocktail un peu fancy ? » Le visage de Nate s’illumina et il agita sa main : « J’ai exactement ce qu’il vous faut ! » Il partit vers le bar d’un pas décidé et je me tournai vers Mabel : « On célèbre les royalties que tu vas recevoir avec le livre de Rhett, pas vrai ? Vu le nombre de fois qu’il te cite… » Je grimaçai : on rentrait dans le vif du sujet.
hand on the throttle, thought i caught lightning in a bottle
but it's gone again and it was written, i got cursed like Eve got bitten, oh, was it punishment? pad around when i get home, i guess a lesser woman would've lost hope, a greater woman wouldn't beg, but i looked to the sky and said, please, i've been on my knees, change the prophecy, don't want money, just someone who wants my company
:
Mabel Griffiths
les moyens des ambitions
ÂGE : 34 ans (15.08.1990) SURNOM : Bel, Bella, la Sorcière (par Maddy), Mab (par Rhett) STATUT : Mère d'une petite Rosalie. Aiden a laissé les addictions gagner et est parti en laissant son cœur en miette derrière. MÉTIER : Mannequin, Chanteuse, Actrice confirmée LOGEMENT : Spring Hill, #516 Water Street, dans une jolie villa à l'abri des regards POSTS : 13587 POINTS : 1240
TW IN RP : Alcoolisme (plus si ancien), anorexie, biphobie / homophobie, famille toxique, grossesse / maternité GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Allergique aux oranges ≈ Cache sous sa mesquinerie et ses piques une grande sensibilité qu'elle dévoile peu ≈ Accro à la caféine ≈ Donner aux centres aidant les queers, c'est un des trucs les plus importants qu'elle fait de son argent, et la seule chose sur laquelle elle n'appuie pas pour se faire de la bonne publicitéCODE COULEUR : Sème du drama en #76448A RPs EN COURS :
Griffiths ∆ I don't know half of you half as well as I should like; and I like less than half of you half as well as you deserve.
Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Maden ∆ This ain't for the best ; my reputation's never been worse, so you must like me for me
Carmine ∆ Make it last forever, friendship never ends
Marley ∆ The best way to destroy an enemy is to make him a friend.
Rhebel ∆ Your words up on the wall as you're praying for my fall ; and the laughter in the halls and the names that I've been called ; I stack it in my mind and I'm waiting for the time ; when I show you what it's like to be words spit in a mic
AVATAR : Jennifer Lawrence CRÉDITS : (Avatar by fassylovergallery ; Image signa by ghaniatreides ; Userbars by loonywaltz) DC : Olivia Welch (Emma Stone) ∆ Poppy Leigh (Emma Myers) PSEUDO : Lucy INSCRIT LE : 13/10/2021
Because I dropped your hand while dancing ; left you out there standing ; crestfallen on the landing ; champagne problems ∆ Taylor Swift, Champagne Problems
L'année 2023 n'était pour l'instant pas la meilleure de toutes. Si l'annonce de son casting dans le rôle principal d'une série à gros budget était une surprise bienvenue, c'était contrebalancé par l'autobiographie de Rhett, et la honte qu'il jetait sur elle alors qu'il ne savait pas vraiment ce qui se passait à l'époque - il était trop amoureux pour voir, et elle était trop jeune pour trouver ça choquant, jolie paire d'imbéciles qu'ils avaient été.
Les gens s'étaient amusé de voir une Griffiths remplacer l'autre en une des magazines, même si Mabel se sentait amère. Elle s'efforçait d'être une professionnelle accomplie, d'être une bonne mère sans trop exposer sa fille, d'être plus discrète mais mieux dans sa tête - et dans sa peau - que lorsqu'elle était jeune adulte. Mais son passé ne semblait pas vouloir rester passé, venant réveiller les vieux démons.
Et quelque part, le retour de Rhett dans sa vie comme cette série où apparaîtrait à la fois Maddy et Marceline, c'était le parfait résumé de tout ça. Les problèmes non résolus d'avant qui lui revenaient dans les dents, l'emmenant vers des discussions qu'elle n'avait pas envie d'avoir, préférant se terrer dans ses secrets plus réconfortants.
Au milieu de tout ça, elle ne savait même pas vraiment pourquoi elle avait accepté de retrouver Marceline dans un bar branché de la ville. Parce qu'elle aimait toujours sa cousine, malgré la distance et la jalousie qui parsemaient leurs retrouvailles ? Parce que quelque part, elle avait l'impression de le lui devoir après sa disparition pour Londres ? Ou juste parce qu'elle avait besoin de voir quelqu'un de son passé qui ne la détestait pas autant que Rhett ?
« Je ne savais pas que tu te laisses enfin appeler Marcel, par contre » jugea-t-elle, faisant passer son regard du gérant du bar à sa cousine.
L'usage du surnom la ramenait à leur adolescence, aux grimaces de Marceline, au ton taquin qu'elle utilisait chaque fois qu'elle le prononçait en sachant combien sa cousine le détestait. C'était étrange de voir un inconnu l'utiliser pour ne récolter que des sourires charmants en retour. Une part d'elle était même en colère que ce surnom d'enfance soit utilisé par d'autre. Mais elle n'était pas vraiment en position de se plaindre, et elle ravala sa salive pour murmurer son accord devant le cocktail fancy et sans doute trop sucré que Marceline commandait pour elles.
« Tout ce que je gagne du livre de Rhett, c'est encore un peu plus de mauvaise réputation » avoua-t-elle, un brin de noirceur dans la voix. « Pas vraiment ce que j'avais prévu... Surtout maintenant que tout ça est derrière moi... »
On ne peut plus faux, puisque sa relation avec Aiden était basée sur le même mensonge - sauf que cette fois, ils étaient tous les deux au courant. A croire qu'elle ne pouvait pas être heureuse et amoureuse, qu'il lui fallait faire semblant même dans sa vie intime... Mais tout ça, elle n'allait pas le partager avec sa chère cousine.
« Enfin, a priori, aucune de nous n'est faite pour les relations tranquilles ? J'aurai dû lui envoyer la facture du pressing, à ta charmante ex... »
Mabel avait senti le champagne sur toute la route de retour, lui retournant l'estomac alors qu'elle continuait de sourire aux journalistes et de faire comme si tout allait bien. Elle était douée pour mentir, pour jouer la comédie, et parfois, c'était bien utile.
« A la famille plus qu'à l'amour ? » proposa-t-elle en toast, quand le patron leur eut ramené les cocktails colorés qui les aideraient peut-être à savourer la soirée.
I'm gonna, I'm gonna lose my baby so I always keep a bottle near me (rehab ; amy winehouse)
Marceline Griffiths
la furie de vivre
ÂGE : 32 ans, née le 2 avril. Une fille l'a plantée en date quand elle a appris que Marceline était bélier, ascendant lion et lunaire scorpion. SURNOM : Les gens dans la rue l'appellent souvent Lizzie, à cause du personnage qu'elle a joué dans la série Netflix "Together". Les gens qui l'aiment, ou qui veulent l'embêter, l'appellent Marcel. STATUT : En roue libre* (*flirte avec son ex-situation ship mariée, couche avec sa co-star, pleure dans les bars en pensant à sa dernière rupture) MÉTIER : Actrice contrariée par la célébrité soudaine. Elle a commencé à se faire un nom dans le milieu du théâtre, et elle a percé à l'écran en étant la vedette de la mini-série Netflix "Together" pour laquelle elle a gagné un golden globe. Actuellement en tournage pour l'adaptation du livre de l'ex de son ex (cherchez pas). Prof de théâtre bénévole à Manzili. LOGEMENT : Elle s'enterre les dimanches dans une maison colorée au 12 Hardgrave Road, à West End. POSTS : 889 POINTS : 330
TW IN RP : problèmes familiaux, dépendance affective, alcool, homophobie, surexposition médiatique, cœur d'artichaut GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : esfp | vétérante tumblr & avide lectrice de fanfiction | charmante, drôle, piquante, caractérielle | theater kid at heart & fan invétérée de Glee | toujours partante pour un gin tonic, une soirée, un karaoké | chanceuse en carrière, malheureuse en amour | ses amis sont sa chosen family | très (trop) intense | adore la couleur, pour ses habits ou sa déco | a peur de l'abandon | habituée à la compétition familiale nocive | "i'm a mirrorball, i'll show you every version of yourself tonight"DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : écume les karaokés de Brisbane en #ff6699 RPs EN COURS : (07)Mac 05 | Dina 02 | Jesse 02 | Lena 01 | Nina 01 | Mabel 13 | Movie Drama Club
MABEL "Do you ever stop and think about me? When it was calmer, skipping the prom just to piss off your mom and her pageant schemes, and damn, Dorothea, they all wanna be ya, but are you still the same soul I met under the bleachers?"
MAC "Didn't they tell us don't rush into things? Didn't you flash your green eyes at me? Haven't you heard what becomes of curious minds? Ooh, didn't it all seem new and exciting? I felt your arms twisting around me, I should've slept with one eye open at night."
LENA "We ditch the whole scene and end up dreaming, instead of sleeping, we're happy, free, confused, and lonely in the best way, it's miserable and magical, tonight's the night when we forget about the heartbreaks"
You drew up some good faith treaties I drew curtains closed, Drank my poison all alone You said I have to trust more freely But diesel is desire, You were playin' with fire And maybe it's the past that's talkin' Screamin' from the crypt Tellin' me to punish you For things you never did So I justified it
All that bloodshed, crimson clover Uh-huh, the bombs were close and My hand was the one you reached for All throughout the Great War Always remember Uh-huh, the burning embers I vowed not to fight anymore If we survived the Great War
« Je ne savais pas que tu te laisses enfin appeler Marcel, par contre » J’eus un sourire presque amusé. Je comprenais l’incompréhension de ma cousine qui se souvenait probablement des disputes qui éclataient toutes les semaines autour de ce fameux surnom, les protestations qu’elle réaffirmait à chaque fois. « Mes amis de l’université ont commencé à m’appeler comme ça quand on était étudiant », expliquai-je en haussant les épaules. Une part de moi avait envie de rajouter “tu le saurais si tu étais restée en contact avec moi à cette période là” mais l’idée était peut-être de passer une bonne soirée avec ma cousine et pas de faire exploser une engueulade au bout d’une demi-heure de discussion. « Au début, je protestais, je proposais le surnom Line à la place, puisqu’ils tenaient tant à raccourcir mon prénom, mais ça ne marchait pas. Au bout d’un moment, quand j’ai compris que c’était un surnom affectueux et pas pour m’embêter, j’ai fini par trouver ça mignon. » Une façon de sous-entendre (pas très) subtilement que le surnom n’était finalement pas le problème, mais l’attitude de Maddy et Mabel qui me cherchaient constamment. Enfin, c’était des broutilles d’adolescentes, et si j’avais eu assez de recul sur ma vie, sur ma rancoeur envers ma famille, j’aurais pu en rire en y repensant.
« Tout ce que je gagne du livre de Rhett, c'est encore un peu plus de mauvaise réputation. Pas vraiment ce que j'avais prévu... Surtout maintenant que tout ça est derrière moi... » Je grimaçai. Je n’imaginais pas revoir ma vie passée étalée sur des journaux, surtout si je repensais à toutes les choses stupides que j’avais fait quand j’étais étudiante, ou jeune actrice à New-York, où les drames dans mes cercles d’amis queers étaient dignes de L World, à se choper et se tromper. Enfin, je n’avais jamais trompé personne moi, même à cette époque, j’étais toujours la trompée. Je devais avoir la tête de l’emploi. « J’avoue que je trouve ça un peu facile de sa part de revenir des années après. Quoi, il voulait surfer sur ton regain de célébrité avec l’annonce de la série pour faire vendre son bouquin ? » Je bus une gorgée, fronçant les sourcils. « Après, bon, il n’y a pas de mauvaise publicité… Enfin, je ne sais pas si j’y crois vraiment mais je suppose que c’est ce que ton agent t’a dit. » J’eus un petit rire. « Promis, pendant la tournée presse, Maddy et moi on ne dira que du bien de toi. »
Je ne voulais à vrai dire même pas imaginé à quoi allait ressembler ces interviews-là. J’étais sûre qu’ils allaient être orienté sur le côté famille, notre proximité supposée. C’était bien, finalement, d’avoir été éduquées à jouer la famille parfaite devant les invités au repas et les photographes des concours de beauté. Au moins, on avait un peu d’avance sur les faux semblants.
« Enfin, a priori, aucune de nous n'est faite pour les relations tranquilles ? J'aurai dû lui envoyer la facture du pressing, à ta charmante ex... » Je grimaçai dans mon verre. Je n’avais pas encore abordé ce sujet avec Mabel et j’avais en vérité une foule de question à lui poser, mais je ne savais pas exactement si je le pouvais. A une époque, Mabel et moi nous racontions tous nos moindres secrets, mais à présent, je me demandais si elle pourrait être honnête avec moi, s’il y avait encore une trace de complicité dans notre relation. Je sentis un poids dans ma poitrine : c’était infernal de me dire que cette personne était quasiment devenue une inconnue pour moi, elle que j’avais connu comme ma poche. « A la famille plus qu'à l'amour ? » On leva nos verres pour trinquer. Je bus une longue gorgée et avouai : « A la famille, oui, même si j’ai bien peur qu’elle ne nous ai pas aidé dans notre quête de relation tranquille, justement… » Une part de moi avait à nouveau envie de crier à Mabel qu’elle avait empiré la peur de l’abandon que mes parents m’avaient inculqué depuis mon enfance, que Maddy en avait rajouté en disparaissant de ma vie après notre proximité à New-York, que je leur en voulais tellement toutes les deux, à mes parents, à leurs parents d’avoir fait de notre adolescence une compétition géante mais… Mais. J’étais une Griffiths. Alors je lançais un sous-entendu et je buvais mon cocktail avec un sourire faux pour diffuser la tension. Néanmoins, ma curiosité concernant Jiyeon était encore là et je me redressai un peu, me penchant vers ma cousine. « Dis, je peux te demander ce qui s’est passé avec Jiyeon ? Je sais qu’elle est caractérielle mais j’étais étonnée de la voir perdre son sang-froid. Elle est plutôt du genre robotique quand elle se sent attaquée. » Je n’avais pas oublié sa froideur lors de notre rupture et rien que d’y repenser, je pouvais sentir un frisson le long de mon dos et une piqûre désagréable dans mon coeur.
hand on the throttle, thought i caught lightning in a bottle
but it's gone again and it was written, i got cursed like Eve got bitten, oh, was it punishment? pad around when i get home, i guess a lesser woman would've lost hope, a greater woman wouldn't beg, but i looked to the sky and said, please, i've been on my knees, change the prophecy, don't want money, just someone who wants my company
:
Mabel Griffiths
les moyens des ambitions
ÂGE : 34 ans (15.08.1990) SURNOM : Bel, Bella, la Sorcière (par Maddy), Mab (par Rhett) STATUT : Mère d'une petite Rosalie. Aiden a laissé les addictions gagner et est parti en laissant son cœur en miette derrière. MÉTIER : Mannequin, Chanteuse, Actrice confirmée LOGEMENT : Spring Hill, #516 Water Street, dans une jolie villa à l'abri des regards POSTS : 13587 POINTS : 1240
TW IN RP : Alcoolisme (plus si ancien), anorexie, biphobie / homophobie, famille toxique, grossesse / maternité GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Allergique aux oranges ≈ Cache sous sa mesquinerie et ses piques une grande sensibilité qu'elle dévoile peu ≈ Accro à la caféine ≈ Donner aux centres aidant les queers, c'est un des trucs les plus importants qu'elle fait de son argent, et la seule chose sur laquelle elle n'appuie pas pour se faire de la bonne publicitéCODE COULEUR : Sème du drama en #76448A RPs EN COURS :
Griffiths ∆ I don't know half of you half as well as I should like; and I like less than half of you half as well as you deserve.
Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Maden ∆ This ain't for the best ; my reputation's never been worse, so you must like me for me
Carmine ∆ Make it last forever, friendship never ends
Marley ∆ The best way to destroy an enemy is to make him a friend.
Rhebel ∆ Your words up on the wall as you're praying for my fall ; and the laughter in the halls and the names that I've been called ; I stack it in my mind and I'm waiting for the time ; when I show you what it's like to be words spit in a mic
AVATAR : Jennifer Lawrence CRÉDITS : (Avatar by fassylovergallery ; Image signa by ghaniatreides ; Userbars by loonywaltz) DC : Olivia Welch (Emma Stone) ∆ Poppy Leigh (Emma Myers) PSEUDO : Lucy INSCRIT LE : 13/10/2021
Because I dropped your hand while dancing ; left you out there standing ; crestfallen on the landing ; champagne problems ∆ Taylor Swift, Champagne Problems
Mabel fronça les sourcils, notant l'attaque de sa cousine et cherchant à ne pas y réagir. C'était elle qui était partie, et avait décidé de ne pas contacter Marceline, ou n'importe quel autre Griffiths. Forcément que sa cousine avait changé et commencé à apprécier de nouvelles choses pendant toutes ces années d'éloignement.
Même si elle ne pouvait pas vraiment se le cacher, et que ça lui faisait un peu mal que sa cousine apprécie ce surnom dans la bouche d'autres, mais pas dans la sienne. Surtout qu'à l'époque où elles avaient été adolescentes, elle-même l'avait utilisé avec affection - et parce que "Marceline" était beaucoup trop long à dire, surtout au milieu d'une bêtise.
Elles n'allaient jamais avoir assez d'alcool si elles commençaient à évoquer le passé, que ce soit leur enfance ensemble, ou leurs conquêtes de jeunes adultes. La mention de Rhett suffit à faire se tendre Mabel, pas très pressée de parler de son ex. Surtout quand elle avait encore la sortie de son autobiographie en travers de la gorge.
« Je sais pas vraiment ce qu'il veut... Peut-être surnager dans le désastre qu'est sa vie professionnelle actuellement ? Mais en même temps, je me dis que cette biographie, il la prépare depuis des mois, et donc quand tout allait encore bien. »
C'était pas le genre de livres qui s'écrivait en quelques jours, et elle devait avouer que l'écrivaine avait une jolie manière de tourner ses phrases, même si Mabel n'avait pas apprécié sa description. Elle comprenait que Rhett puisse être amer de ce qu'il s'était passé entre eux, et des manipulations de leurs managers respectifs, mais elle n'était pas responsable du fait que son manager à lui avait décidé de ne rien lui dire.
Enfin, au moins, le rôle de blondinette ingénue mais manipulatrice lui collait à la peau et était parfait pour l'introduire dans Roaring. Après tout, c'était totalement le caractère de la Lannister qu'elle incarnait, et qui avait bataillé pour monter sur le trône et évincer ses rivales. Le fait que les réalisateurs aient également casté Marceline et Maddy montraient que certains avaient su deviner des choses derrière leur façade de famille parfaite. Mabel craignait un peu les interviews promotionnelles qu'elles allaient devoir faire ensemble, même su jouer les cousines proches devant les caméras leur était aussi inné que des respirer.
« Ma famille contient aussi un bébé rieur et plein de curiosité, alors je ne peux pas dire que la famille n'apporte que de mauvaises choses » avoua tout de même Mabel.
Certes, il y avait ses parents obsédés par l'image, et déçus de la voir étaler son divorce un peu partout. (Et dieu qu'elle appréhendait le moment où ils la convoqueraient pour parler de la biographie de Rhett Hartfield et de ses erreurs de l'époque, sujet qu'elle avait réussi à éviter jusque là, en vivant à Londres et en échappant aux dîners familiaux.) Il y avait aussi Maddy, cette compétition permanente entre elles, de leurs rôles d'actrices à leur relation à la maternité. Et puis Marceline, leur complicité d'antan et les inconnues qu'elles étaient devenues. Si proches, parce qu'elles étaient nées dans la même famille, et avaient appris à cacher leurs fêlures derrière des sourires charmants, et si éloignées, parce qu'elles ne se connaissaient plus, et ne se confiaient plus, depuis des années.
Heureusement qu'au milieu de tout ça, il y avait sa petite Rosalie, encore préservée de la toxicité familiale, surtout parce que Mabel évitait les repas de famille le plus possible. Dans une certaine mesure, il y avait aussi Paola, et les maladresses de Maddy et Mabel pour ne pas créer entre leurs filles la compétition qu'elles détestaient autant l'une que l'autre, même si elles ne savaient pas vraiment quoi mettre à la place.
« C'est pas la première fois que je rencontrais Jiyeon, et on ne s'est jamais vraiment entendues. Elle est trop utopiste quand à sa carrière dans la mode, incapable de se rendre compte du travail que c'est » expliqua-t-elle à sa cousine.
Un sujet qui s'approchait trop près de ses sacrifices, des troubles alimentaires qui avaient gâché une partie de sa vie, et de son départ sans un regard en arrière pour Londres. Et en même temps, Jiyeon était une trentenaire avec des rêves d'enfants, et une insouciance que Mabel trouvait exaspérante, même si Marceline avait dû trouver ça charmant.
« Et puis, elle était ivre ce soir-là. Je pense que c'est ça qui fait qu'elle a réagi si violemment. »
Devait-elle avouer à Marceline que Jiyeon lui avait fait des avances, et qu'elle les avait repoussées ? Elle ne savait pas vraiment comment en parler à sa cousine, pas très sûre de la réaction que pourrait avoir cette dernière. Honnêtement, elle préférerait même devoir gérer les cris et la colère de la jeune femme, que des pleurs qui la paralyserait, parce qu'elle ne saurait pas quoi lui dire.
« Elle t'a laissée tranquille après votre rupture ? »
Mabel avait eu vent des images de Jiyeon trompant Marceline, puis de leurs échanges sur instagram qui avaient suivi, à coup de photos et de descriptions bien choisies... Si elle avait proposé à Marceline d'aller boire un verre, en soutien, elle s'était en revanche gardé de poser trop de questions, pas très sûre de ce qu'elle pouvait aborder ou non avec cette cousine inconnue, devenue une adulte qu'elle ne comprenait plus.
I'm gonna, I'm gonna lose my baby so I always keep a bottle near me (rehab ; amy winehouse)
Marceline Griffiths
la furie de vivre
ÂGE : 32 ans, née le 2 avril. Une fille l'a plantée en date quand elle a appris que Marceline était bélier, ascendant lion et lunaire scorpion. SURNOM : Les gens dans la rue l'appellent souvent Lizzie, à cause du personnage qu'elle a joué dans la série Netflix "Together". Les gens qui l'aiment, ou qui veulent l'embêter, l'appellent Marcel. STATUT : En roue libre* (*flirte avec son ex-situation ship mariée, couche avec sa co-star, pleure dans les bars en pensant à sa dernière rupture) MÉTIER : Actrice contrariée par la célébrité soudaine. Elle a commencé à se faire un nom dans le milieu du théâtre, et elle a percé à l'écran en étant la vedette de la mini-série Netflix "Together" pour laquelle elle a gagné un golden globe. Actuellement en tournage pour l'adaptation du livre de l'ex de son ex (cherchez pas). Prof de théâtre bénévole à Manzili. LOGEMENT : Elle s'enterre les dimanches dans une maison colorée au 12 Hardgrave Road, à West End. POSTS : 889 POINTS : 330
TW IN RP : problèmes familiaux, dépendance affective, alcool, homophobie, surexposition médiatique, cœur d'artichaut GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : esfp | vétérante tumblr & avide lectrice de fanfiction | charmante, drôle, piquante, caractérielle | theater kid at heart & fan invétérée de Glee | toujours partante pour un gin tonic, une soirée, un karaoké | chanceuse en carrière, malheureuse en amour | ses amis sont sa chosen family | très (trop) intense | adore la couleur, pour ses habits ou sa déco | a peur de l'abandon | habituée à la compétition familiale nocive | "i'm a mirrorball, i'll show you every version of yourself tonight"DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : écume les karaokés de Brisbane en #ff6699 RPs EN COURS : (07)Mac 05 | Dina 02 | Jesse 02 | Lena 01 | Nina 01 | Mabel 13 | Movie Drama Club
MABEL "Do you ever stop and think about me? When it was calmer, skipping the prom just to piss off your mom and her pageant schemes, and damn, Dorothea, they all wanna be ya, but are you still the same soul I met under the bleachers?"
MAC "Didn't they tell us don't rush into things? Didn't you flash your green eyes at me? Haven't you heard what becomes of curious minds? Ooh, didn't it all seem new and exciting? I felt your arms twisting around me, I should've slept with one eye open at night."
LENA "We ditch the whole scene and end up dreaming, instead of sleeping, we're happy, free, confused, and lonely in the best way, it's miserable and magical, tonight's the night when we forget about the heartbreaks"
You drew up some good faith treaties I drew curtains closed, Drank my poison all alone You said I have to trust more freely But diesel is desire, You were playin' with fire And maybe it's the past that's talkin' Screamin' from the crypt Tellin' me to punish you For things you never did So I justified it
All that bloodshed, crimson clover Uh-huh, the bombs were close and My hand was the one you reached for All throughout the Great War Always remember Uh-huh, the burning embers I vowed not to fight anymore If we survived the Great War
J’essayais de me mettre à la place de Rhett, me demandant si j’aurais été capable de faire la même chose que lui en balançant publiquement sur mes exs dans une biographie. Avant d’être actrice et connue, j’aurais sûrement répondu oui, par immaturité ou par esprit de vengeance, probablement. Mais maintenant que je savais ce que ça faisait d’être observée, critiquée par des inconnus, je n’aurais jamais voulu pousser quelqu’un aussi dans le feu des projecteurs, l’exposer à de telles insultes. Dès ma rupture avec Jiyeon, j’avais tenté de temporiser le tout, même si je devais bien reconnaître que je n’étais pas toujours très mature avec mes posts instagram. En voyant la mine déconfite de Mabel face au comportement de Rhett, je me fis la note mentale de ne plus faire de sous-entendu sur internet - tant que Jiyeon n’en faisait plus, en tout cas. Pas question de la laisser m’humilier à nouveau sans réagir.
« Je sais pas vraiment ce qu'il veut... Peut-être surnager dans le désastre qu'est sa vie professionnelle actuellement ? Mais en même temps, je me dis que cette biographie, il la prépare depuis des mois, et donc quand tout allait encore bien. » Je sirotai mon verre, songeuse. Peut-être qu’il voulait simplement se venger, pouvoir raconter cette histoire, lui qui avait eu l’impression d’être floué par les mensonges de Mabel. Je mordillai la paille de mon cocktail. Je me demandai si Mabel s’en voulait à présent, ce qu’elle se racontait de cette histoire, mais je n’osai pas lui poser la question, sans trop savoir pourquoi. J’avais l’impression qu’elle souffrait déjà assez de se voir à nouveau en couverture des articles de la presse people. « En tout cas, ça se tassera cette histoire. Il aura eu son quart d’heure de vengeance et de célébrité, et ça se tassera. J’espère que ça ne refroidit pas trop Aiden ? » Demandai-je tout de même, curieuse. Je me demandais ce qu’il pensait de tout ça, lui aussi.
On porta un toast à la famille et évidemment, je ne pus m’empêcher de lâcher une petite pique envers les Griffiths. C’était ma spécialité : être souriante, lâcher une petite bombe, me remettre à rire et à pétiller pour que tout le monde oublie l’acide que je venais de répandre. Passive-agressive, moi ? Oui, bon. Personne n’est parfait.
« Ma famille contient aussi un bébé rieur et plein de curiosité, alors je ne peux pas dire que la famille n'apporte que de mauvaises choses » J’avalai de travers ma gorgée et me reprit : « Oops, désolée, je ne voulais pas oublier ma petite cousine préférée. Enfin, l’une de mes préférées. Je ne peux pas oublier Pao aussi. » Je fis tourner mon cocktail dans le fond de mon verre. « Une nouvelle génération de Griffiths. Elles vont être beaucoup plus saines, j’en suis sûre », dis-je avec un petit sourire complice.
Je me disais souvent que je n’’étais pas non plus la tata de rêve - parfois, je pensais à Rosalie et Paola en me disant qu’elles étaient mes nièces, avant de me rappeler que je n’étais pas la soeur de Maddy et Mabel, que mon rôle était encore différent. La famille n’était jamais facile pour moi et je savais bien que je me sentais jalouse du lien de soeurs que mes cousines partageaient, maintenant accentués par leurs rôles de mères qu’elles vivaient en même temps. Parfois, je me demandais si je ne fantasmais pas leurs liens, comme je faisais souvent dans ma vie, me romançant les choses pour correspondre à mon propre scénario, mais l’instant d’après, je revenais bien vite à mon nombrilisme, un peu honteuse.
« C'est pas la première fois que je rencontrais Jiyeon, et on ne s'est jamais vraiment entendues. Elle est trop utopiste quand à sa carrière dans la mode, incapable de se rendre compte du travail que c'est. » Un poids tomba dans mes poumons. Je n’avais aucune idée que Jiyeon connaissait Mabel, elle ne l’avait jamais mentionné… Je mordillai ma lèvre intérieure, me sentant bêtement trahie, sans trop savoir pourquoi. « Oui, elle rêve la gloire, je ne sais pas si elle se rend bien compte des désavantages, mais bon... » Je ne m’en rendais pas compte il y a quelques années de ça. C’était mon rêve, moi aussi. « Et puis, elle était ivre ce soir-là. Je pense que c'est ça qui fait qu'elle a réagi si violemment. » Bon, ça je n’étais pas surprise. Ca ressemblait bien à la Jiyeon que je connaissais. « Elle t'a laissée tranquille après votre rupture ? » Je grimaçai et eus un petit rire étranglé. « Disons qu’il y a des textos ivres. De sa part, pas la mienne, j’ai passé l’âge », dis-je, mentant un peu : je n’avais pas vraiment passé l’âge d’être stupide, en vérité, j’étais juste tellement humiliée par le comportement de Jiyeon que je ne voulais pas m’abaisser à être vulnérable avec elle. « Avant, je pense que ça m’aurait fait craquer, mais en fait, même ivre, elle est incapable d’être sincère, vulnérable. De s’excuser. Et puis, bon, je peux manquer d’amour propre, mais me remettre avec quelqu’un qui m’a trompé et humilié publiquement au passage, j’avoue que ça refroidit. Même si bon… Ah, tu me connais », j’haussai les épaules en grimaçant, « j’ai toujours été un peu trop romantique. » Le coeur chamallow, c’était comme ça que mes amis me surnommaient. Et même si Mabel ne m’avait connu qu’adolescente, encore dans le placard à penser que j’aimais les garçons mais à les fuir comme la peste, elle savait que j’aimais les comédies romantiques, les contes de fées, les chansons d’amour. « Je ne savais pas que tu la connaissais, en tout cas, elle ne me l’a jamais mentionné, mais bon, elle était du genre insupportablement mystérieuse sur sa vie. » Je me gardais bien de pointer à Mabel qu’elle ne m’avait pas préciser connaître Jiyeon quand elle avait appris que nous étions ensemble, mais bon. « Tu l’avais rencontrée où ? » Demandai-je, curieuse, incertaine de vouloir vraiment connaître la réponse - j’avais l’étrange pressentiment que ça ne datait pas de Brisbane et que le passé de Mabel qu’on évitait toujours de mentionner était tapis là, dans l’ombre.
hand on the throttle, thought i caught lightning in a bottle
but it's gone again and it was written, i got cursed like Eve got bitten, oh, was it punishment? pad around when i get home, i guess a lesser woman would've lost hope, a greater woman wouldn't beg, but i looked to the sky and said, please, i've been on my knees, change the prophecy, don't want money, just someone who wants my company
:
Mabel Griffiths
les moyens des ambitions
ÂGE : 34 ans (15.08.1990) SURNOM : Bel, Bella, la Sorcière (par Maddy), Mab (par Rhett) STATUT : Mère d'une petite Rosalie. Aiden a laissé les addictions gagner et est parti en laissant son cœur en miette derrière. MÉTIER : Mannequin, Chanteuse, Actrice confirmée LOGEMENT : Spring Hill, #516 Water Street, dans une jolie villa à l'abri des regards POSTS : 13587 POINTS : 1240
TW IN RP : Alcoolisme (plus si ancien), anorexie, biphobie / homophobie, famille toxique, grossesse / maternité GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Allergique aux oranges ≈ Cache sous sa mesquinerie et ses piques une grande sensibilité qu'elle dévoile peu ≈ Accro à la caféine ≈ Donner aux centres aidant les queers, c'est un des trucs les plus importants qu'elle fait de son argent, et la seule chose sur laquelle elle n'appuie pas pour se faire de la bonne publicitéCODE COULEUR : Sème du drama en #76448A RPs EN COURS :
Griffiths ∆ I don't know half of you half as well as I should like; and I like less than half of you half as well as you deserve.
Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Maden ∆ This ain't for the best ; my reputation's never been worse, so you must like me for me
Carmine ∆ Make it last forever, friendship never ends
Marley ∆ The best way to destroy an enemy is to make him a friend.
Rhebel ∆ Your words up on the wall as you're praying for my fall ; and the laughter in the halls and the names that I've been called ; I stack it in my mind and I'm waiting for the time ; when I show you what it's like to be words spit in a mic
AVATAR : Jennifer Lawrence CRÉDITS : (Avatar by fassylovergallery ; Image signa by ghaniatreides ; Userbars by loonywaltz) DC : Olivia Welch (Emma Stone) ∆ Poppy Leigh (Emma Myers) PSEUDO : Lucy INSCRIT LE : 13/10/2021
Because I dropped your hand while dancing ; left you out there standing ; crestfallen on the landing ; champagne problems ∆ Taylor Swift, Champagne Problems
Mabel cacha son amusement derrière son cocktail coloré. Aiden et elle étaient tout aussi faux que Rhett et elle à l'époque - sauf que cette fois-ci, ils en étaient tous les deux pleinement conscients et avaient participé aux négociations. Au fil des mois, le jeune homme était devenu un ami, une présence qui lui permettait d'avoir un adulte à qui parler plutôt que de passer toutes ses soirées en tête à tête avec un bambin apprenant à peine à parler, et un pilier. Il faisait partie de sa vie, avec sa simplicité et ses doux sourires, et leur "relation" paraissait assez réelle pour que les journalistes ne posent pas trop de questions sur son divorce et ses sentiments de mère abandonnée par son conjoint.
« Oh, on en rit ensemble ! J'étais jeune à l'époque, et l'amour ça me paraissait si flou... »
Un bon mensonge était toujours basé sur une vérité, n'est-ce pas ? Ce n'était pas comme si elle avait percé le mystère de l'amour, qui lui paraissait toujours aussi flou dix ans plus tard. Trop mouvant et inconstant pour qu'elle arrive à se projeter dedans, surtout après ce divorce qui lui avait vraiment fait mal.
Mabel n'avait plus qu'à se raccrocher à ce qui était suprenamment la seule bonne chose de son mariage : sa fille. Cette petite cousine que Marceline semblait oublier facilement, mais qui occupait bien trop la vie de Mabel pour qu'elle puisse passer outre cette partie de la famille qu'elle adorait.
« J'espère qu'elles auront moins de problèmes que nous... » souffla-t-elle en réponse au vœu de sa cousine.
Elle ne pouvait même pas leur souhaiter d'être aussi soudées que Marceline et elle à l'adolescence, leur relation fusionnelle de l'époque étant loin d'être idéale. Elle avait fini par fuir, refusant de s'attacher aux gens, trop apeurée à l'idée de les perdre, préférant partir avant qu'ils ne partent.
Revenir à Maddy et Marceline, à leur enfance étrange, c'était inconfortable, et parfois Londres lui manquait. Loin, inconnue et pluvieuse, mais ça avait été si réconfortant d'être la seule Griffiths, de n'avoir personne pour la juger ou desquels être si proche que ça faisait mal...
« C'est jamais une bonne idée de reprendre ses ex. Tu ne la changeras pas. Fais juste attention à ce qu'elle n'écrive pas sa biographie ! »
Quoi que Jiyeon avait plus l'air de vivre en story instagram, que de l'abstrait et momentané, qui disparaîtrait ensuite dans les méandres d'internet. Pas du genre à s'arrêter suffisamment longtemps pour penser et réfléchir à tout poser sur papier. Surtout vu le taux d'alcool dans le sang qui semblait transparaître chaque fois que Mabel entendant parler d'elle.
« Je l'ai vue pour la première fois à une défilé, à Paris, il y a sept ou huit ans. Elle rêvait de devenir mannequin, mais ne semblait pas avoir la motivation de faire ce qu'il fallait pour percer. »
C'était peut-être ça le problème de Jiyeon : avoir des tas de beaux objectifs, mais aucune compétence ou envie de les mettre en place. Toujours se projeter sans réussir devait être épuisant...
Surtout, parler de Jiyeon les amenait sur un terrain que Mabel ne voulait pas discuter, surtout pas avec Marceline. Londres, les années où Mabel avait arrêté de parler à sa famille, cette période où elle avait tout fait pour ne pas avoir de nouvelles de sa cousine - tout en continuant de l'épier sur tous les articles à son nom popant sur le net. C'était toujours compliqué, d'évoquer ces instants, les non-dits qu'il restait, le fait que Mabel avait volontairement ignoré sa cousine durant cette période.
« J'ai pas l'impression qu'elle ait percé dans le mannequinat. Et être influenceur, c'est tellement facile... »
Il suffisait de savoir vendre, mais c'était certainement moins complexe que de savoir séduire les marques de haute-couture et de gagner leur confiance. Quoi que Jiyeon était une excellente publicité ambulante pour toutes les marques de soju que comptait la Corée du Sud.
I'm gonna, I'm gonna lose my baby so I always keep a bottle near me (rehab ; amy winehouse)
Marceline Griffiths
la furie de vivre
ÂGE : 32 ans, née le 2 avril. Une fille l'a plantée en date quand elle a appris que Marceline était bélier, ascendant lion et lunaire scorpion. SURNOM : Les gens dans la rue l'appellent souvent Lizzie, à cause du personnage qu'elle a joué dans la série Netflix "Together". Les gens qui l'aiment, ou qui veulent l'embêter, l'appellent Marcel. STATUT : En roue libre* (*flirte avec son ex-situation ship mariée, couche avec sa co-star, pleure dans les bars en pensant à sa dernière rupture) MÉTIER : Actrice contrariée par la célébrité soudaine. Elle a commencé à se faire un nom dans le milieu du théâtre, et elle a percé à l'écran en étant la vedette de la mini-série Netflix "Together" pour laquelle elle a gagné un golden globe. Actuellement en tournage pour l'adaptation du livre de l'ex de son ex (cherchez pas). Prof de théâtre bénévole à Manzili. LOGEMENT : Elle s'enterre les dimanches dans une maison colorée au 12 Hardgrave Road, à West End. POSTS : 889 POINTS : 330
TW IN RP : problèmes familiaux, dépendance affective, alcool, homophobie, surexposition médiatique, cœur d'artichaut GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : esfp | vétérante tumblr & avide lectrice de fanfiction | charmante, drôle, piquante, caractérielle | theater kid at heart & fan invétérée de Glee | toujours partante pour un gin tonic, une soirée, un karaoké | chanceuse en carrière, malheureuse en amour | ses amis sont sa chosen family | très (trop) intense | adore la couleur, pour ses habits ou sa déco | a peur de l'abandon | habituée à la compétition familiale nocive | "i'm a mirrorball, i'll show you every version of yourself tonight"DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : écume les karaokés de Brisbane en #ff6699 RPs EN COURS : (07)Mac 05 | Dina 02 | Jesse 02 | Lena 01 | Nina 01 | Mabel 13 | Movie Drama Club
MABEL "Do you ever stop and think about me? When it was calmer, skipping the prom just to piss off your mom and her pageant schemes, and damn, Dorothea, they all wanna be ya, but are you still the same soul I met under the bleachers?"
MAC "Didn't they tell us don't rush into things? Didn't you flash your green eyes at me? Haven't you heard what becomes of curious minds? Ooh, didn't it all seem new and exciting? I felt your arms twisting around me, I should've slept with one eye open at night."
LENA "We ditch the whole scene and end up dreaming, instead of sleeping, we're happy, free, confused, and lonely in the best way, it's miserable and magical, tonight's the night when we forget about the heartbreaks"
You drew up some good faith treaties I drew curtains closed, Drank my poison all alone You said I have to trust more freely But diesel is desire, You were playin' with fire And maybe it's the past that's talkin' Screamin' from the crypt Tellin' me to punish you For things you never did So I justified it
All that bloodshed, crimson clover Uh-huh, the bombs were close and My hand was the one you reached for All throughout the Great War Always remember Uh-huh, the burning embers I vowed not to fight anymore If we survived the Great War
Si l’ancien mari de Mabel avait beaucoup plus vite fait parti du décor familial, il semblerait qu’Aiden soit un secret un peu mieux gardé dont Mabel ne parlait peu. En même temps, je la comprenais, ses parents étaient bien du genre à fourrer leur nez dans les histoires d’amour de tout le monde, à donner leur avis, bref, on était loin des conditions optimales pour commencer une histoire d’amour sur des bases saines et relaxantes. Et évidemment, rajoutez à cela la presse people, les commentaires instagram, et c’était une recette pour un désastre parfait. Au moins Aiden venait de ce milieu-là, à l’inverse de l’ex-mari de Mabel, qui n’avait d’ailleurs peut-être pas trop apprécié de devenir “connu par association”. C’était étrange, je me demandais souvent si la célébrité aurait un impact sur ma vie amoureuse et Mabel était l’une des rares personnes dans mon entourage qui pourrait comprendre mes questionnements, mais je n’osais pas lui en parler, simplement parce que des années de non-dits s’accumulaient entre nous comme un immense océan et nous éloignaient tristements.
« C'est jamais une bonne idée de reprendre ses ex. Tu ne la changeras pas. Fais juste attention à ce qu'elle n'écrive pas sa biographie ! » J’éclatai de rire à l’idée. Je ne savais pas ce qui était plus improbable : Jiyeon qui écrivait sagement à son bureau un livre, ou simplement l’idée de la voir parler d’elle et son passé. « Jiyeon, écrire sur sa vie ? De ce côté-là, je n’ai aucune inquiétude à me faire. Elle est tellement pudique, il m’a fallu trois mois pour qu’elle me raconte quoi que ce soit de sa vie, de sa famille. » Je grimaçai. De ce point de vue là, c’était certain, on était bien différentes. « Non, elle va se contenter de petits posts instagram bitchy… Et je ferais pareil de temps en temps. Faut pas non plus me demander d’être mature en plus de tout ! » Plaisantai-je en faisant un faux sourire désolé.
Mabel me connaissait assez bien pour savoir que je n’étais pas toujours la plus délicate et mature, surtout lorsque mon égo se sentait attaqué. Je me demandai à quel point Mabel se rappelait des mails que je lui avais envoyé quand elle était partie à Londres, leur longueur, l’émotion à vif, les attaques, les supplications. C’était certain : j’avais très mal vécu cet abandon et l’adolescente émotive et explosive que j’étais avait tout fait pour récupérer Mabel. Sans succès, évidemment. Même si j’avais grandi depuis, l’amertume était toujours coincée dans ma gorge, mêlé à un petit sentiment d’honte d’avoir été si vulnérable devant quelqu’un qui était resté de marbre.
« Je l'ai vue pour la première fois à une défilé, à Paris, il y a sept ou huit ans. Elle rêvait de devenir mannequin, mais ne semblait pas avoir la motivation de faire ce qu'il fallait pour percer. » Une petite gêne flotta dans l’air à l’évocation du passé de Mabel et je me contentai de répondre : « Ah, oui, Paris… » J’étais persuadée que Mabel allait changer de sujet de conversation, éviter de s’attarder sur le passé. Elle n’était pas comme moi, elle, elle préférait aller de l’avant, laisser les secrets dans le noir. La seule façon d’accéder sous l’armure de Mabel était de la voir en colère - les moments d’éclats devant ses parents ou devant Maddy étaient une forme de rebellion et de vulnérabilité qui m’avaient fasciné, plus jeune. « J'ai pas l'impression qu'elle ait percé dans le mannequinat. Et être influenceur, c'est tellement facile... » Et voilà, on changeait de sujet. Je souriais, amusée de mon propre pari réussi. « Je pense que ce n’est pas facile d’être un influenceur qui réussit sur la durée, c’est plutôt ça qui m’inquiète pour Jiyeon. Là, tout va vite, elle a un certain momentum. Mais ça demande de l’organisation et de la persévérance pour transformer l’essai, et vu son rapport au travail… » J’haussai les épaules et bus une gorgée de mon cocktail. « Je suis tellement en colère contre elle, mais en même temps, je lui souhaite vraiment de se prendre en main. Elle est tellement verouillée émotionnellement », ajoutai-je, sentant à un nouveau un petit malaise traverser la pièce. Jiyeon n’était pas la seule personne coincée émotionnellement que je connaissais, c’était certain, même si à côté de Jiyeon, Mabel était un modèle d’équilibre. J’observai ma cousine, explorai les contours de son visage et de la gêne qui flottait dans l’air et, comme à mon habitude, je sentis que je n’allais pas résister à pousser un peu. J’avais toujours été comme ça : incapable de lâcher quelque chose qui me restait en travers de la gorge, à gratter la surface avec un grand sourire pseudo-innocent pour charmer mon audimat et les faire oublier que j’étais en train de, pour parler franchement, foutre la merde. « Tu regrettes d’être revenue à Brisbane ? Je veux dire, ça te manque de vivre en Europe ? »
hand on the throttle, thought i caught lightning in a bottle
but it's gone again and it was written, i got cursed like Eve got bitten, oh, was it punishment? pad around when i get home, i guess a lesser woman would've lost hope, a greater woman wouldn't beg, but i looked to the sky and said, please, i've been on my knees, change the prophecy, don't want money, just someone who wants my company
:
Mabel Griffiths
les moyens des ambitions
ÂGE : 34 ans (15.08.1990) SURNOM : Bel, Bella, la Sorcière (par Maddy), Mab (par Rhett) STATUT : Mère d'une petite Rosalie. Aiden a laissé les addictions gagner et est parti en laissant son cœur en miette derrière. MÉTIER : Mannequin, Chanteuse, Actrice confirmée LOGEMENT : Spring Hill, #516 Water Street, dans une jolie villa à l'abri des regards POSTS : 13587 POINTS : 1240
TW IN RP : Alcoolisme (plus si ancien), anorexie, biphobie / homophobie, famille toxique, grossesse / maternité GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Allergique aux oranges ≈ Cache sous sa mesquinerie et ses piques une grande sensibilité qu'elle dévoile peu ≈ Accro à la caféine ≈ Donner aux centres aidant les queers, c'est un des trucs les plus importants qu'elle fait de son argent, et la seule chose sur laquelle elle n'appuie pas pour se faire de la bonne publicitéCODE COULEUR : Sème du drama en #76448A RPs EN COURS :
Griffiths ∆ I don't know half of you half as well as I should like; and I like less than half of you half as well as you deserve.
Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Maden ∆ This ain't for the best ; my reputation's never been worse, so you must like me for me
Carmine ∆ Make it last forever, friendship never ends
Marley ∆ The best way to destroy an enemy is to make him a friend.
Rhebel ∆ Your words up on the wall as you're praying for my fall ; and the laughter in the halls and the names that I've been called ; I stack it in my mind and I'm waiting for the time ; when I show you what it's like to be words spit in a mic
AVATAR : Jennifer Lawrence CRÉDITS : (Avatar by fassylovergallery ; Image signa by ghaniatreides ; Userbars by loonywaltz) DC : Olivia Welch (Emma Stone) ∆ Poppy Leigh (Emma Myers) PSEUDO : Lucy INSCRIT LE : 13/10/2021
Because I dropped your hand while dancing ; left you out there standing ; crestfallen on the landing ; champagne problems ∆ Taylor Swift, Champagne Problems
Mabel serra les dents. La pudeur était une bien bonne qualité, mais elle doutait sincèrement que Jiyeon en ait. A ses yeux, la Coréenne aimait l'argent et qu'on parle d'elle, et était prête à tout pour rester sur le devant de la scène, quitte à vendre son âme. Une idée qu'elle n'avait pas très envie de dire à voix haute à Marceline, pas très sûre de comment sa cousine réagirait. Elle n'était pas loin de penser que Jiyeon n'était sortie avec une actrice connue que pour se faire connaître un peu plus, et que cette rupture lui convenait aussi. Faire un bad buzz, c'était toujours faire parler de soi, après tout, une maxime que Mabel avait suivi quand elle était plus jeune.
« Profites-en tant que tu peux encore les faire... Certains pensent que quand tu es mère, tu dois juste faire des postes célébrant ta maternité ! »
Plus de messages à double sens, pas d'effusions de joie sur les nouveautés de sa carrière... Certains voulaient la cantonner à son rôle de mère, la contraindre à rester au foyer à s'occuper de son enfant, comme si elle ne pouvait pas travailler et être mère, comme des milliards d'autres femmes à travers le globe ! (Et personne ne demandait ça à son ex-mari, alors même qu'il se battait pour ne pas payer de pension, et n'avait pas vu Rosie depuis des semaines.)
Mabel ne s'attendait pour autant pas à ce que parler de Jiyeon les rapproche tant de Paris, de ces non-dits, de cette période où tout s'était brisé entre elles. Elle s'empressa donc de changer de sujet, pas très à l'aise avec tout ça. Déjà parce qu'elle n'avait pas réglé les problèmes qui l'avaient poussé à fuir à l'époque, et ensuite, parce qu'en parler était encore trop douloureux.
« Ah, c'est sûr, elle voit les paillettes mais elle est incapable de travailler pour atteindre ses objectifs » jugea-t-elle.
C'était sans doute un peu facile, parce qu'elle n'avait pas dû parler à Jiyeon plus d'une heure en tout sur les deux fois où elles s'étaient croisées. Mais vu comme la Coréenne avait pris ses conseils à Paris, et son air dépité à l'idée de devoir se bouger pour gagner sa place sur le podium. Typiquement le genre de personnes à aimer l'argent facile et à choisir d'écrire une biographie mensongère - à croire que les Griffiths avaient un certain talent pour s'enticher des gens toxiques.
La question de Marceline, si loin de Jiyeon et de leur relation jetée en pâture médiatique, la déstabilisa. Elle ne s'était pas attendue à ça, et elle n'avait pas vraiment de réponse tout prête à y accorder. Ses doigts se crispèrent autour de son verre à moitié vide, alors que son regard se perdait dans la foule du bar - tout plutôt que de le poser sur sa cousine, malgré le fait que celle-ci la dévisageait.
« Bien sûr que ça me manque. Tout était plus simple là-bas... »
Elle était la seule Griffiths, et si son nom lui ouvrait des portes, il y avait aussi moins de pressions. Elle avait appris à vivre là-bas, à découvrir qui était Mabel. (Une gamine avide de reconnaissances, trop portée sur l'alcool, et trop douée à sauter des repas pour continuer de recevoir des compliments sur sa silhouette parfaite de mannequin débutant.)
Elle détestait à moitié celle qu'elle était, mais haïssait encore plus l'enfant prête à tout pour attirer l'attention de ses parents, quitte à devenir un mouton noir en comparaison au petit ange qu'était Maddy-si-Parfaite. Le mannequinat, au moins, elle l'avait fait pour elle-même et par elle-même, sous les yeux, certes désapprobateurs, mais surtout lointains, de ses géniteurs.
« Au moins, j'avais la parfaite excuse pour ne pas assister au repas de famille ! »
Quoi qu'à ce jour, elle utilisait sa fille pour y échapper. Tantôt elle ne voulait pas perturber les repères de la petite en l'emmenant au repas familial, tantôt il y avait les dents ou un rhume, et elles avaient besoin de se reposer. C'était plus simple que de se retrouver sous leur regard scrutateur, à devoir justifier du moindre de ses gestes, et de l'éducation de Rosalie.
« Parce que ça ne te manque pas, à toi, les Etats-Unis ? »
Maddy y avait eu l'air si heureuse... Et quelque part, Mabel comprenait. Tout plutôt que la pression infernale de leurs parents, ces faux semblants dès qu'ils étaient tous réunis, et la persistance de la gêne quand elles se revoyaient entre elles.
« J'imagine qu'on a toutes eu besoin de partir, à un moment ou à un autre » releva-t-elle.
Ça lui faisait mal au cœur de se le dire, peut-être parce qu'elle appréhendait le jour où Rosalie ferait de même, disparaissant pour des mois, voire des années. Elle faisait tout pour que sa fille n'ait jamais cette envie, mais ça la terrifiait quand même au fond d'elle de pouvoir faire souffrir Rosie au point qu'elle ne finisse par la fuir à l'autre bout du monde...
I'm gonna, I'm gonna lose my baby so I always keep a bottle near me (rehab ; amy winehouse)
Marceline Griffiths
la furie de vivre
ÂGE : 32 ans, née le 2 avril. Une fille l'a plantée en date quand elle a appris que Marceline était bélier, ascendant lion et lunaire scorpion. SURNOM : Les gens dans la rue l'appellent souvent Lizzie, à cause du personnage qu'elle a joué dans la série Netflix "Together". Les gens qui l'aiment, ou qui veulent l'embêter, l'appellent Marcel. STATUT : En roue libre* (*flirte avec son ex-situation ship mariée, couche avec sa co-star, pleure dans les bars en pensant à sa dernière rupture) MÉTIER : Actrice contrariée par la célébrité soudaine. Elle a commencé à se faire un nom dans le milieu du théâtre, et elle a percé à l'écran en étant la vedette de la mini-série Netflix "Together" pour laquelle elle a gagné un golden globe. Actuellement en tournage pour l'adaptation du livre de l'ex de son ex (cherchez pas). Prof de théâtre bénévole à Manzili. LOGEMENT : Elle s'enterre les dimanches dans une maison colorée au 12 Hardgrave Road, à West End. POSTS : 889 POINTS : 330
TW IN RP : problèmes familiaux, dépendance affective, alcool, homophobie, surexposition médiatique, cœur d'artichaut GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : esfp | vétérante tumblr & avide lectrice de fanfiction | charmante, drôle, piquante, caractérielle | theater kid at heart & fan invétérée de Glee | toujours partante pour un gin tonic, une soirée, un karaoké | chanceuse en carrière, malheureuse en amour | ses amis sont sa chosen family | très (trop) intense | adore la couleur, pour ses habits ou sa déco | a peur de l'abandon | habituée à la compétition familiale nocive | "i'm a mirrorball, i'll show you every version of yourself tonight"DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : écume les karaokés de Brisbane en #ff6699 RPs EN COURS : (07)Mac 05 | Dina 02 | Jesse 02 | Lena 01 | Nina 01 | Mabel 13 | Movie Drama Club
MABEL "Do you ever stop and think about me? When it was calmer, skipping the prom just to piss off your mom and her pageant schemes, and damn, Dorothea, they all wanna be ya, but are you still the same soul I met under the bleachers?"
MAC "Didn't they tell us don't rush into things? Didn't you flash your green eyes at me? Haven't you heard what becomes of curious minds? Ooh, didn't it all seem new and exciting? I felt your arms twisting around me, I should've slept with one eye open at night."
LENA "We ditch the whole scene and end up dreaming, instead of sleeping, we're happy, free, confused, and lonely in the best way, it's miserable and magical, tonight's the night when we forget about the heartbreaks"
You drew up some good faith treaties I drew curtains closed, Drank my poison all alone You said I have to trust more freely But diesel is desire, You were playin' with fire And maybe it's the past that's talkin' Screamin' from the crypt Tellin' me to punish you For things you never did So I justified it
All that bloodshed, crimson clover Uh-huh, the bombs were close and My hand was the one you reached for All throughout the Great War Always remember Uh-huh, the burning embers I vowed not to fight anymore If we survived the Great War
C’est vrai qu’aux yeux du monde, Mabel était désormais Maman, rien de plus, c’était son identité complète, ce qui me surprenait, moi qui avais du mal à la voir ne serait-ce comme une adulte. Pour moi, elle était toujours Mabel, ma cousine, cette adolescente caractérielle et à vif, celle que j’avais considéré comme ma soeur et qui avait été ma première véritable peine de coeur - je ne prenais même pas en compte mes parents puisque j’étais née avec la marque de leur absence d’intérêt et d’affection pour ma personne. Je me demandais comment Mabel vivait cette identité de mère, nous n’en parlions pas vraiment, elle me racontait la vie de Rosie avec un sourire mais se gardait bien de partager avec moi les difficultés. Mabel était bien une Griffiths, en un sens, trop fière pour avouer ses faiblesses aux autres. Au milieu de Mabel et Maddy, j’étais presque une anomalie, toujours émotive, à mettre les pieds dans le plat aux repas de famille avant de lancer mon meilleur sourire tout mielleux pour mieux faire passer la pillule. Mais en réalité, au fond, j’étais comme elle : à garder ma tristesse la plus profonde bien enfouie. Nous étions trois versions des mêmes blessures, en quelque sorte, ayant chacune évoluée differemment.
« Bien sûr que ça me manque. Tout était plus simple là-bas... » Je sentis l’acidité piquer dans mon estomac. J’avais demandé une réponse, je l’avais eu. A quoi m’étais-je attendu ? Bien sûr que Mabel préférait être loin et elle m’aurait abandonné de nouveau en un claquement de doigts si elle l’avait pu. « Au moins, j'avais la parfaite excuse pour ne pas assister au repas de famille ! » J’eus un petit rire jaune. J’étais moi-même coupable d’éviter les repas familiaux, mais je n’allais pas expliquer à Mabel qu’en réalité, je les avais évités pendant des années à cause d’elle, parce que je lui en voulais tellement fort que l’idée de la voir me donnait envie de mettre feu à la table. Même si bon, oui, mon oncle et ma tante pouvaient aussi être infernaux.
« Parce que ça ne te manque pas, à toi, les Etats-Unis ? » Je regardai Mabel, intriguée. Qu’est-ce qu’elle connaissait de ma vie aux Etats-Unis, qu’est-ce qu’elle imaginait. « Non. Je pourrais facilement habiter à LA avec le boulot, mais j’ai choisi de rester ici parce que je me sens à la maison ici, mes amis sont là. Je suis revenue en Australie pour un tas de raisons. Pourquoi tu es revenue, toi ? Pourquoi tu ne repars pas ? » Demandai-je.
Ma voix était plus passive agressive que je ne l’aurais voulu et j’adressai un petit sourire à Mabel, comme pour effacer le ton que je venais d’employer. J’avalais une grande gorgée de mon verre pour dissiper la boule qui se formait dans ma gorge.
« J'imagine qu'on a toutes eu besoin de partir, à un moment ou à un autre » Un frisson remonta le long de ma colonne vertébrale et mon regard se posa sur la rue qu’on apercevait depuis l’une des fenêtres du bar. Je me sentais triste, parce que le fossé entre Mabel et moi me paraissait toujours aussi profond malgré toutes nos tentatives ces derniers mois pour se rapprocher. « Je suis partie parce que tu es partie. » Ma voix était calme, honnête, dénuée d’accusation cette fois-ci. « Oui, ça m’a fait du bien d’être un peu loin de la pression familiale, mais j’ai toujours préféré la sur-implication de tes parents que l’absence des miens. Au moins quand j’étais chez vous j’avais une famille. » Et pas des parents en carton qui oubliaient mon existence. J’haussai les épaules et, comme à chaque fois que je parlais de quelque chose d’un peu trop sérieux avec Mabel, je chassai le sujet d’un sourire : « Mais depuis j’ai construit ma famille choisie. C’est mieux. » Hors de question qu’elle voit combien j’étais encore blessée, combien l’abandon me brûlait toujours.
hand on the throttle, thought i caught lightning in a bottle
but it's gone again and it was written, i got cursed like Eve got bitten, oh, was it punishment? pad around when i get home, i guess a lesser woman would've lost hope, a greater woman wouldn't beg, but i looked to the sky and said, please, i've been on my knees, change the prophecy, don't want money, just someone who wants my company
:
Mabel Griffiths
les moyens des ambitions
ÂGE : 34 ans (15.08.1990) SURNOM : Bel, Bella, la Sorcière (par Maddy), Mab (par Rhett) STATUT : Mère d'une petite Rosalie. Aiden a laissé les addictions gagner et est parti en laissant son cœur en miette derrière. MÉTIER : Mannequin, Chanteuse, Actrice confirmée LOGEMENT : Spring Hill, #516 Water Street, dans une jolie villa à l'abri des regards POSTS : 13587 POINTS : 1240
TW IN RP : Alcoolisme (plus si ancien), anorexie, biphobie / homophobie, famille toxique, grossesse / maternité GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Allergique aux oranges ≈ Cache sous sa mesquinerie et ses piques une grande sensibilité qu'elle dévoile peu ≈ Accro à la caféine ≈ Donner aux centres aidant les queers, c'est un des trucs les plus importants qu'elle fait de son argent, et la seule chose sur laquelle elle n'appuie pas pour se faire de la bonne publicitéCODE COULEUR : Sème du drama en #76448A RPs EN COURS :
Griffiths ∆ I don't know half of you half as well as I should like; and I like less than half of you half as well as you deserve.
Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Maden ∆ This ain't for the best ; my reputation's never been worse, so you must like me for me
Carmine ∆ Make it last forever, friendship never ends
Marley ∆ The best way to destroy an enemy is to make him a friend.
Rhebel ∆ Your words up on the wall as you're praying for my fall ; and the laughter in the halls and the names that I've been called ; I stack it in my mind and I'm waiting for the time ; when I show you what it's like to be words spit in a mic
AVATAR : Jennifer Lawrence CRÉDITS : (Avatar by fassylovergallery ; Image signa by ghaniatreides ; Userbars by loonywaltz) DC : Olivia Welch (Emma Stone) ∆ Poppy Leigh (Emma Myers) PSEUDO : Lucy INSCRIT LE : 13/10/2021
Because I dropped your hand while dancing ; left you out there standing ; crestfallen on the landing ; champagne problems ∆ Taylor Swift, Champagne Problems
Marceline ne regrettait pas sa vie américaine ? La nouvelle étonna Mabel, qui avait construit toute sa vie d'adulte à Londres et à travers l'Europe. Mais si elles avaient longtemps été complices, elles avaient aussi toujours été différentes.
« Je suis revenue parce que mon mari avait des opportunités de travail en Australie et que moi, je pouvais travailler de n'importe où. »
Et cinq ans plus tard, ils avaient divorcé mais avaient une fille ensemble, et Mabel se retrouvait coincée à Brisbane parce que partir avec Rosalie promettait d'être une galère monstrueuse. Quoi que vu le nombre de fois où il décommandait ses jours de garde, elle allait pouvoir faire valoir au juge qu'elle était seule à élever sa fille.
Mais hors de question de le dire à voix haute. Son rapport à la maternité était compliqué depuis le test de grossesse positif presque deux ans plus tôt, et si Marceline ne jugerait sans doute pas sa position, Mabel avait quand même du mal à la mettre en mots et à en parler.
« Je pensais pas que ton départ était une conséquence du mien » reprit-elle, un regard pensif sur sa cousine. « Je me sentais étouffée par mes parents, par la comparaison avec Maddy même après qu'elle soit allée étudier aux Etats-Unis... Je n'ai pu que fuir dès que j'ai été adulte. »
Cette compétition permanente qui la rendait toujours malade, quinze ans plus tard. Parce que ses parents n'avaient jamais remis en question leur éducation, Mabel n'étant même pas sûre qu'ils étaient conscients du malaise de leurs filles et de leur nièce.
« Partir, ça m'a permis d'être moi-même, et pas juste la sale gosse qui faisait tout pour décevoir ses parents, parce que c'était impossible d'atteindre l'idéal de Maddy. »
Elle avait trop bu, trop fait la fête, trop eu de scandales. Mais elle y avait aussi découvert ses meilleurs amis, sa famille de cœur, des gens qui lui manquaient atrocement depuis son retour en Australie. C'était étrange de se dire qu'après tout ce temps, c'était un sentiment qu'elle pouvait partager avec Marceline, qui avait elle aussi construit sa famille en dehors des Griffiths. Comme toujours, elles étaient les deux faces d'une même pièce, même quand elles essayaient de ne plus rien avoir à faire avec l'autre.
« Je suis content que tu aies trouvé des gens importants pour toi. Et peut-être moins... Blessants ? Qui te font moins souffrir en tout cas. »
Il y avait peut-être une pointe de culpabilité dans la voix de Mabel. En réponse à toute la tristesse que sa cousine laissait percevoir, et qui était sans doute bien plus profonde...
I'm gonna, I'm gonna lose my baby so I always keep a bottle near me (rehab ; amy winehouse)
Marceline Griffiths
la furie de vivre
ÂGE : 32 ans, née le 2 avril. Une fille l'a plantée en date quand elle a appris que Marceline était bélier, ascendant lion et lunaire scorpion. SURNOM : Les gens dans la rue l'appellent souvent Lizzie, à cause du personnage qu'elle a joué dans la série Netflix "Together". Les gens qui l'aiment, ou qui veulent l'embêter, l'appellent Marcel. STATUT : En roue libre* (*flirte avec son ex-situation ship mariée, couche avec sa co-star, pleure dans les bars en pensant à sa dernière rupture) MÉTIER : Actrice contrariée par la célébrité soudaine. Elle a commencé à se faire un nom dans le milieu du théâtre, et elle a percé à l'écran en étant la vedette de la mini-série Netflix "Together" pour laquelle elle a gagné un golden globe. Actuellement en tournage pour l'adaptation du livre de l'ex de son ex (cherchez pas). Prof de théâtre bénévole à Manzili. LOGEMENT : Elle s'enterre les dimanches dans une maison colorée au 12 Hardgrave Road, à West End. POSTS : 889 POINTS : 330
TW IN RP : problèmes familiaux, dépendance affective, alcool, homophobie, surexposition médiatique, cœur d'artichaut GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : esfp | vétérante tumblr & avide lectrice de fanfiction | charmante, drôle, piquante, caractérielle | theater kid at heart & fan invétérée de Glee | toujours partante pour un gin tonic, une soirée, un karaoké | chanceuse en carrière, malheureuse en amour | ses amis sont sa chosen family | très (trop) intense | adore la couleur, pour ses habits ou sa déco | a peur de l'abandon | habituée à la compétition familiale nocive | "i'm a mirrorball, i'll show you every version of yourself tonight"DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : écume les karaokés de Brisbane en #ff6699 RPs EN COURS : (07)Mac 05 | Dina 02 | Jesse 02 | Lena 01 | Nina 01 | Mabel 13 | Movie Drama Club
MABEL "Do you ever stop and think about me? When it was calmer, skipping the prom just to piss off your mom and her pageant schemes, and damn, Dorothea, they all wanna be ya, but are you still the same soul I met under the bleachers?"
MAC "Didn't they tell us don't rush into things? Didn't you flash your green eyes at me? Haven't you heard what becomes of curious minds? Ooh, didn't it all seem new and exciting? I felt your arms twisting around me, I should've slept with one eye open at night."
LENA "We ditch the whole scene and end up dreaming, instead of sleeping, we're happy, free, confused, and lonely in the best way, it's miserable and magical, tonight's the night when we forget about the heartbreaks"
You drew up some good faith treaties I drew curtains closed, Drank my poison all alone You said I have to trust more freely But diesel is desire, You were playin' with fire And maybe it's the past that's talkin' Screamin' from the crypt Tellin' me to punish you For things you never did So I justified it
All that bloodshed, crimson clover Uh-huh, the bombs were close and My hand was the one you reached for All throughout the Great War Always remember Uh-huh, the burning embers I vowed not to fight anymore If we survived the Great War
« Je suis revenue parce que mon mari avait des opportunités de travail en Australie et que moi, je pouvais travailler de n'importe où. »
Ah, quitter une vie qu’on aimait pour revenir en Australie pour quelqu’un avec qui on se séparait à peine cinq ans plus tard… J’étais partagée entre avoir de la peine pour ma cousine, compatir, et ressentir une acidité immature, comme si il y avait une sorte de vengeance dans la malchance de Mabel. En étions nous là, est-ce que je lui souhaitais du mal ? Je n’avais pas l’impression, je voulais surtout qu’elle et Rosie soient heureuses, mais une part de moi ne pouvait pas s’empêcher de vouloir qu’elle ressente ne serait-ce qu’une bride des émotions négatives que j’avais subi après son départ. Je n’avais jamais eu l’air de lui manquer et au fond, cette blessure me donnait envie qu’elle paie d’une façon ou d’une autre. Je n’en étais pas très fière et je ne l’aurais jamais avoué à voix haute, pas quand toute cette histoire datait d’il y a quinze ans…
« Je pensais pas que ton départ était une conséquence du mien. Je me sentais étouffée par mes parents, par la comparaison avec Maddy même après qu'elle soit allée étudier aux Etats-Unis... Je n'ai pu que fuir dès que j'ai été adulte. »
Je retenais ma respiration malgré moi. C’était la conversation la plus honnête que l’on avait jamais eu sur cette situation. Qu’est-ce que Mabel se racontait elle, comment pensait-elle que j’avais vécu tout cela ? Vu le nombre de mails et de messages que je lui avais envoyés, elle ne pouvait pas être sans savoir que j’avais énormément souffert. Quand je repensais à comment je l’avais supplié de revenir, de me répondre, j’avais presque honte de ma vulnérabilité, j’avais consciente avec du recul que j’en avais trop demandé à ma cousine, que ma dépendance à sa présence et sa validation était trop fort… Mais, inlassablement, mon amertume se redirigeait vers Mabel.
Elle se sentait étouffée. Je le savais, on en avait parlé, même quand nous étions ados. Je m’étais toujours doutée qu’elle était partie pour fuir la famille, et ses mots ne me surprenaient pas tant que ça, même si ça me soulageait de l’entendre à voix haute. Ce que je ne comprenais pas, c’était pourquoi Mabel avait ressenti le besoin de me fuir aussi ?
Et pourquoi elle ne s’en était jamais excusée, même des années plus tard…
« Partir, ça m'a permis d'être moi-même, et pas juste la sale gosse qui faisait tout pour décevoir ses parents, parce que c'était impossible d'atteindre l'idéal de Maddy. »
J’hochai la tête, lentement. « Je comprends », articulai-je calmement. C’était la réponse la plus mature que je pouvais lui donner, et je me surpris à la prononcer. Une part de moi avait envie de lui hurler dessus. « J’aurais juste aimé que tu me le dises. » Ma voix était basse, étrange, et je me rendis compte qu’il y a encore quelques mois, j’aurais probablement pleuré, ou crié. Je ne savais pas trop comment me positionner par rapport à Mabel, à présent. J’avais l’impression qu’un océan de non-dits s’étendait entre nous, mais qu’il nous permettait aussi d’avoir désormais une sorte de relation l’une à l’autre, quelque chose que j’avais toujours voulu malgré moi. Au fond, la Marceline de 15 ans qui s’accrochait à Mabel comme à une bouée de sauvetage n’était pas très loin. « Mais bon, c’était il y a si longtemps ! » J’agitai ma main, chassant les souvenirs.
J’offrais une porte de sortie à Mabel, je n’arrivais pas à le croire. J’aurais dû lui crier dessus, demander des explications, des excuses. Qu’est-ce qui m’arrivait ?
Est-ce que j’avais peur de perdre la minuscule flamme qu’on avait réussi à raviver, moi et mes cousines ?
« Je suis contente que tu aies trouvé des gens importants pour toi. Et peut-être moins... Blessants ? Qui te font moins souffrir en tout cas. »
J’avalais une gorgée de mon cocktail, silencieuse un instant. En réalité, Mabel avait raison : j’avais trouvé des gens qui me faisaient moins souffrir. C’était peut-être à eux qu’il fallait s’accrocher, et non à Mabel et mes vieilles rancoeurs. « Et tu as l’air d’avoir trouvé des gens qui t’étouffent moins. » J’eus un petit sourire, cachant mon amertume : « On ne s’en sort pas trop mal. »
Je n’étais pas sûre d’avoir dit la vérité ou un mensonge.
hand on the throttle, thought i caught lightning in a bottle
but it's gone again and it was written, i got cursed like Eve got bitten, oh, was it punishment? pad around when i get home, i guess a lesser woman would've lost hope, a greater woman wouldn't beg, but i looked to the sky and said, please, i've been on my knees, change the prophecy, don't want money, just someone who wants my company