| Sauver ou périr ! feat. Mason Bradford |
| | (#)Dim 2 Avr 2023 - 17:09 | |
| « sauver ou périr » jia choi & mason bradford.
Pour être honnête, il se fichait bien qu’on joue avec sa vie. Il aimait ce qu’il faisait, il ne changerait pour rien au monde ses moments, même si parfois il semble agacé, et il le dit si souvent : les problèmes viennent des gens, et de leur insouciance. Mais qui n’a pas déclenché d’une troisième guerre mondiale en soirée dans un bar ou une violente dispute après avoir trop bu ? En tout cas, Mason pourrait facilement s’en vanter, tant elles sont nombreuses. Il en a déçu des gens aussi, et il n’arrive même pas les compter sur les doigts de ses deux mains. Il n’est pas là pour faire la morale à cette jeune femme, évidemment. Il laissera ses chefs le faire pour lui, ils seront plus habiles, ils trouveront davantage les mots pour faire mal. Lui, il est juste pour exécuter les ordres, assez paradoxale quand on le connaît d’un peu plus près. Et quand on sait dans quelle merde il est, justement parce qu’il n’a jamais écouté les ordres de son capitaine dans son équipe de Basket. Il était le leader, le number one, il a mis tant d’années à monter les échelons. Et à tout perdu du jour au lendemain. Sa petite amie, son frère, puis son taf. C’est un peu une seconde chance ce job, au péril parfois de sa vie, et de celles des autres quand on est face à une entêtée pareille ! Mais les explications ne sont pas encore arrivés, parce qu’ils ne sont toujours pas parvenus à se retrouver, et ça l’agace au Bradford. D’échouer, il est tout seul désormais, seul dans cet appartement. Et Jia et la victime sont dans celui d’à côté, il parvient finalement à sortir par la grande porte fenêtre ouverte de la chambre avoisinante. Il se retrouve à son tour sur le balcon et aperçoit Jia sur celui d’à côté, mais il n’a pas le temps de lui dire quelque chose qu’il s’effondre sous son poids, Mason a tout juste le temps de reculer de quelques pas, alors que tout s’installe en dessus d’elle. L’échelle se met en place, pour venir la récupérer, et l’enfant, et les filets sont mis pour la sécurité, mais du point de vu, ça semblerait complexe de s’en sortir sans séquelle même en se jetant dans les filets au vu de la hauteur. Finalement, il revient dehors, pour voir où les choses en sont. L’urgence est de sauver Jia avant qu’elle tombe, il se penche alors même qu’il n’y a plus de rambarde pour le protéger. « Essaye de te faufiler sur le balcon en-dessous. » Il n’est pas certain d’arriver à la remonter.
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WIN : finalement, il arrive à avancer sans encombre et la tient fermement. il peine à la remonter mais y parvient de justesse. ils se retrouvent séparés sur le balcon d'à côté de celui du jeune garçon, mais les pompiers ne vont pas tarder à venir récupérer le petit garçon. SO CLOSE : il tient fermement Jia, mais n'arrive pas à la remonter, et il commence sérieusement à fatiguer. FAIL : Jia glisse de nouveau, elle finit grâce à un balancé, à se retrouver sur le balcon d'en dessous. elle peut un peu respirer mais espère qu'une chose : qu'on vienne l'aider.
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| | | ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31470 POINTS : 400 TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris. AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014 | (#)Dim 2 Avr 2023 - 17:09 | |
| Le membre ' Mason Bradford' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
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| | | | (#)Dim 2 Avr 2023 - 21:21 | |
| @Mason Bradford - Bien que j'étais suspendu dans le vide, je tentais tant bien que mal de rassurer le petit garçon. Je lui disais que tout allait bien se passer et que les pompiers allaient arriver, d'ici peu il pourrait retrouver sa mère. J'avais du mal à croire que j'allais sortir indemne de cette aventure, mais il fallait que je sois positif pour ce petit bonhomme qui n'avait rien demandé. La brûlure à ma main se réveilla soudainement sous le poids de mon corps et une lutte commença à se faire entre mes nerfs et mon cerveau. J'entendais également mon cerveau qui me maudissait d'être entrée dans ce bâtiment en flammes, en même temps, qu'est-ce que j'aurais pu faire d'autre ? Les pompiers ne semblaient pas prendre au sérieux la situation du petit garçon et il était hors de question pour moi d'annoncer la mort de cet enfant à sa maman.
Une silhouette attira soudainement mon attention, le pompier du couloir et qui m'avait indiqué d'entrer dans l'appartement au moment où la poutre avait heurter le sol. « Essaye de te faufiler sur le balcon en-dessous. » Je le regardais avec de grands yeux, est-ce qu'il était sérieux ? Je n'avais même pas idée d'à combien de mètres était le balcon en-dessous de moi. Je le vois alors soudainement se pencher un peu plus sur le balcon attenant au nôtre. Je le regards un instant avant de reposer mon attention sur l'enfant, "Ne t'inquiète pas ! Je te promets que ça va aller !" Je savais qu'il ne fallait pas faire de promesse qu'on était pas certain de pouvoir tenir à un enfant, mais je voulais qu'il reste positif, "Tu es un grand bonhomme ! Ta maman sera super fière de toi !" Pour ma part, j'avais aucune idée de ce qui allait se passer à présent, mais je tentais de me rapprocher du pompier.
Je prenais une grande inspiration, si, il n'avait pas suffisamment de force pour me retenir, j'irais m'écraser à cinq étages en dessous et ma vie en serait fini. Je m'encourageais intérieurement, poussée aussi par ma main brulée qui me faisait de plus en plus mal. Finalement, je glissais mes doigts contre son gant priant pour qu'il ne me lâche pas. Suspendu dans le vide par une seule main, je tentais d'attraper son deuxième gant pour me mettre en sécurité. Mon cœur battait la chamade dans ma cage thoracique, je sentais toute l'adrénaline se diffusait dans mes veines. Je voulais pas mourir, surtout pas comme ça ! Je sentais mon corps se soulever soudainement et mon visage se rapprochait de celui du pompier, j'atterrissais lourdement sur lui et le balcon la respiration totalement affolée.
Il avait réussi à me remonter, bien que nous étions encore loin d'être sortie d'affaire. Je me décalais pour éviter de l'écraser en plus de son équipement et je me tournais pour voir le petit garçon toujours dans le coin du balcon, "Tu vois, tout vas bien !" Je souriais tandis qu'il hochait la tête en essayant de ne pas regarder en bas. "Reste concentrer sur moi..." Il fallait que je trouve une solution, "Tu as une chanson que tu aimes bien et qu'on pourrait chanter ensemble ?" Je regardais l'enfant faire non de la tête et je réfléchissais un instant. "Ma maman avait l'habitude de m'en chanter une pour m'endormir..." Je souriais avant de me mettre à chanter espérant ainsi le réconforter un peu pendant que les pompiers faisaient tout leur possible pour nous venir en aide. - :
Win: Les pompiers arrivent enfin à récupérer l'enfant sur le balcon ainsi que Mason et Jia So close: Les pompiers arrivent à récupérer l'enfant, mais Mason et Jia doivent encore attendre. Fail: Les pompiers récupèrent l'enfant, mais ils ne peuvent pas récupérer Mason et Jia qui doivent se débrouiller seuls. |
| | | ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31470 POINTS : 400 TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris. AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014 | (#)Dim 2 Avr 2023 - 21:21 | |
| Le membre ' Jia Choi' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
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| | | | (#)Ven 14 Avr 2023 - 16:21 | |
| « sauver ou périr » jia choi & mason bradford.
Ca aurait pu tourner si mal, encore bien plus mal que ce qui se passait actuellement. Il n’avait pas réfléchi une seconde de plus quand il avait vu cette fille courir en direction de la bâtisse, espérant qu’elle se fasse choper sur sa route par l’un des siens. En espérant qu’il ne lui arrive rien, lorsqu’il l’avait vu échapper à toutes mains qui s’opposer à elle. Personne n’avait réussi, alors il n’avait eu guère le choix. Mais combien d’hommes sont revenus sur le terrain pour tenter de la retrouver, elle et l’enfant, en oubliant tout le reste. Le feu est toujours présent mais son équipement lui fait office d’arme, et il est certain, qu’il ne peut rien lui arriver. Il est toujours autant imbu de sa personne, en se pensant au-dessus du reste, Mason. Et si il croit que rentrer dans l’appartement leur permettra d’être sauvés, il se trompe, Mason. Pourtant, même si il a conscience que c’est risqué, c’est la seule alternative qu’il a trouvé, alors même que descendre les cinq étages se révèlent compliqués. La chaleur, les flammes l’empêchant à faire marche arrière, désormais. Mais Mason se retrouve très vite confronté à ce qu’il refuse : perdre un combat. Il n’en a jamais perdu aucun, grâce à un travail d’équipe, grâce à sa détermination et parfois, de prendre des risques démesurés. De pas réfléchir convenablement, et clairement, la jeune femme ne lui avait pas laissé le choix. Et il va se battre, en l’espoir de vaincre, de sortir gagnant. Quand lui-même n’a qu’une envie : rendre les armes. Une chose est sure, être pompier se révèle être la chose la plus précieuse à l’heure actuelle, qu’il tient entre ses mains. Parfois même on se demanderait si il est pas passé à côté de sa vocation, si finalement au lieu de devenir un basketteur renommé, si il aurait pas mieux fait de rentrer dans l’école de sauveteurs bien plus tôt. Mais il n’a pas le temps de réfléchir plus longtemps, pas le temps de ruminer ou de se refaire la scène, qu’il aperçoit sur le balcon d’à côté, la jeune Jia, avec l’enfant. Et c’est quand ses mains s’accrochent à celles de la jeune femme qu’il réalise à quel point ils sont dans un pétrin si grand, qu’il ne voit pour l’heure aucune porte de sortie. Il ne parvient pas à la soulever, et dans un élan de contradiction, il lui demande de sauter sur l’autre balcon en-dessous, en la vouant peut-être dans un échec. Il ne sait pas ce qu’il devrait faire entre ses deux hypothèses, laquelle, elle saurait se sortir plus indemne que l’autre. Et puis il trouve la force, tremblant, hésitant, de la remonter. Un petit peu par petit peu jusqu’à ce qu’elle lui tombe dessus, en tirant une dernière fois de toute ses forces. Il ne réalise que après coup, quand elle se retrouve sur lui, et qu’elle se retire rapidement. Mason se relève, restant assis, alors qu’ils regardent tour à tour cet enfant, paniqué, qu’on vient après plusieurs longues minutes, secourir. Mason peut souffler. Il peut respirer, l’un des trois est tiré d’affaire, mais le vent qui commence à refaire surface, et finalement en se penchant légèrement, il peut voir un de ses collègues sur la terre ferme avec l’enfant. « Qu’est-ce qui t’a pris ? » Il ne cache pas sa déception, depuis ses dernières minutes, il est passé un peu par tous les états qui font qu’il n’arrive plus à se maintenir, maintenant qu’elle est dans les parages et qu’elle n’a pas d’autres choix que d’affronter la réalité. Assis contre le mur attenant au balcon à côté. Il attend sérieusement qu’on vienne les chercher ? Ce n’est que le temps de quelques minutes selon lui. « C’était pas un jeu. » C’était même insensé tout ça. |
| | | | (#)Ven 14 Avr 2023 - 21:15 | |
| @Mason Bradford - Ma réaction avait été totalement folle et j'en prenais conscience à présent que j'étais sur le balcon avec le pompier. J'avais foncé tête baissée pour sauver cet enfant que je ne voulais pas voir mourir. Mon instinct avait pris le dessus et m'avait dicté de courir dans l'immeuble en flamme et de monter au cinquième étage pour trouver l'enfant. Je m'étais mise en tête la mission de le ramener vivant à sa mère qui m'avait touché par sa situation. Le chef des pompiers qui n'avait pas hausser les sourcils ou donner l'ordre de remonter à ses hommes, m'avait particulièrement agacée et s'était aussi une raison qui m'avait poussé à faire tout ça. J'allais devenir médecin, mais pour moi perdre une vie était un véritable échec. Bien que je ne sois pas pompier pour deux sous, j'avais l'instinct de secouriste et j'avais pas pu allait à l'encontre de ça.
Assise sur le balcon aux côtés du pompier, je regardais le petit garçon qui était enfin tiré d'affaire et qui allait pouvoir retrouver sa maman. Un soulagement s'échappa de mes lèvres dans un soupir. « Qu’est-ce qui t’a pris ? » Je lève la tête pour regarder le pompier qui me fixe, je me doute qu'il doit être énervé. « C’était pas un jeu. » Je secouais la tête, "Garde ça pour ton chef ! C'est lui qui pense jouer avec la vie des gens ! Pas moi ! Je lui ai donné les indications pour l'enfant...Il a bougé ? Non !" Je savais que le chef en question allait m'en mettre surement plein la tête, mais j'étais prête à en découdre, "On a pas le droit de jouer avec des vies ou même de se prendre pour Dieu sous prétexte qu'on est le chef des pompiers ou que sais-je ! Je suis médecin, je suis secouriste et il était hors de question que je laisse un enfant mourir ce soir !" Je secouais la tête en soupirant, "Tu peux penser que je suis folle, je m'en fous ! J'ai juste fais ce que mon instinct m'a dicté de faire à cet instant."
D'ailleurs, les pompiers n'étaient-ils pas pareil à répondre à leur instinct ? L'adrénaline qui se déverse dans leurs veines au moment où ils vont au combat avec le feu ? La même que l'ont ressens, nous médecins, quand on va sur une grosse intervention. Je regardais l'échelle qui arrivait à notre hauteur tandis qu'un collègue du pompier à mes côtés venait me tendre la main. Je me levais et je me débrouillais seule pour descendre la grande échelle me doutant qu'en bas, j'allais vivre un ouragan par le chef des pompiers, mais également par le mien. J'avais à peine posé le pied au sol qu'on venait m'aboyer dessus comme j'avais pu le prévoir. Je posais mon regard sur mon chef qui était en retrait et qui attendait que le pompier en chef termine de me sermonner, "Si pour vous, faire du bon travail c'est laisser un enfant mourir dans les flammes, mais sauver une quantité de personne qui ont déjà eu une belle vie...Alors vous devriez revoir vos priorités et peut-être vous mettre en retraite !"
C'était plutôt rare que je sois aussi cash, mais j'étais hors de moi face à cet homme. Je le contournais le laissant parler dans le vent n'ayant que faire de sa réponse. "Jia...Tu es suspendu jusqu'à nouvel ordre ! Un rapport sera fait au directeur de l'hôpital...Rejoint la tente et va te mettre sous oxygène !" Je hochais la tête tout en avançant pour rejoindre une collègue infirmière, en entrant dans la tente, je regardais la mère qui tenait son fils en pleurant et alors que nos regards se croisaient elle me remercié de lui avoir ramené son enfant. Je hochais la tête avant de m'installer sur un lit libre et de mettre moi-même l'oxygène autour de mon visage, je me doutais que le pompier avec moi sur le balcon aurait le droit au même traitement de faveur et que j'allais le voir apparaître d'ici peu dans la tente. |
| | | | (#)Mer 19 Avr 2023 - 16:05 | |
| « sauver ou périr » jia choi & mason bradford.
Il s’était muré dans un silence pendant plusieurs longues minutes, le temps de redescendre, son cœur battait si vite, qu’il lui fallait ses minutes pour s’apaiser. Parce que quand bien même ils étaient toujours perchés en haut du cinquième étage, Mason savait que tout allait rentrer dans l’ordre, désormais. Que ce n’était qu’une question de temps. Mais ils avaient bien failli y rester, à cause de la jeune femme qui n’avait pas réfléchi. Il n’a pas l’âme pour les enfants Mason, pas plus que pour une autre victime. Il n’est pas de ceux qui considère que les enfants sont forcément prioritaires, il n’y avait donc pas à prendre plus de risque que pour une personne lambda, et de ce fait, il ne comprenait pas pourquoi Jia, avait eu cette démarche. C’était pas son mioche, hein. C’était pas son mioche et elle avait bien failli y rester autant que lui ! Il avait fini par tourner son visage vers elle, l’observant d’abord silencieusement, la scrutant quelques longues secondes, avant de se décidé à lui faire prendre conscience que son geste est puéril. Absurde. Idiot. « Garde ça pour ton chef ! C'est lui qui pense jouer avec la vie des gens ! Pas moi ! Je lui ai donné les indications pour l'enfant...Il a bougé ? Non ! » Il lève les yeux au ciel, mais elle semble remonter elle aussi. Elle fait partie du même monde à peu de chose près, du sien. Elle peut donc selon lui, comprendre qu’ils ne peuvent pas être partout. Mais ça semble la dépasser. « On a pas le droit de jouer avec des vies ou même de se prendre pour Dieu sous prétexte qu'on est le chef des pompiers ou que sais-je ! Je suis médecin, je suis secouriste et il était hors de question que je laisse un enfant mourir ce soir ! » Il soupire suffisamment fort pour laisser entendre son avis quant à son sujet de dieu. « On a essayé de le chercher, mais on a trouvé d’autres victimes sur le chemin, et on aurait dû les laisser crever eux aussi ? » C’était une conversation qu’il refusait d’avoir, d’ordinaire, avec les civiles. Parce qu’ils ne peuvent pas comprendre, parce qu’ils y en a toujours là, pour râler. Parce que parfois quand leurs proches sont des victimes, c’est difficile de leur faire entendre raison. Et il le comprend le basketteur, mais face à Jia, il n’avait pas l’intention de se taire, pas l’intention de garder pour lui son ressenti. « Tu peux penser que je suis folle, je m'en fous ! J'ai juste fais ce que mon instinct m'a dicté de faire à cet instant. » Il hausse les épaules, « et parfois l’instinct n’a pas toujours raison. » Et il en est la preuve incarné quand on connaît toute les conneries qu’il a fait, ses dernières années. Finalement, ses collègues viennent les chercher, et Mason retrouve la terre ferme. Si Jia ne manque pas de dire tout haut ce qu’elle pense, son chef s’interpose, et elle se retrouve bien malgré elle, dans la tente. C’est qu’après de longues et interminables secondes, qu’elle peut apercevoir la silhouette du pompier, qui vient de retirer son casque. Il s’installe sur le brancard à côté du sien. « Ca se tassera, le temps finit toujours par tout réparer… » Ou presque. « Tu devrais pas sélectionner toi-même ceux qui méritent – ou non, de vivre. » C’était qu’un conseil, elle en fera bien ce qu’elle en voudra. « Mason Bradford. » Qu’il se présente, malgré tout alors qu’une infirmière lui fait les premiers soins, et lui pose un masque à oxygène. |
| | | | (#)Jeu 20 Avr 2023 - 11:49 | |
| @Mason Bradford - Assise sur le balcon, je regardais les pompiers intervenir pour récupérer l'enfant. Bientôt il serait en sécurité et il pourrait retrouver sa mère. Je ne pouvais qu'imaginer le soulagement qu'elle allait connaître en le voyant arriver dans la tente en compagnie des médecins. Je savais pour ma part, que j'étais allée trop loin. J'avais pris de risque pour sauver cet enfant et j'avais fais courir un risque à ce pompier, mais j'avais pas pu aller à l'encontre de mon instinct. J'entendais alors le pompier me demander ce qu'il m'avait pris et me dire que ça n'était pas un jeu. Comme-ci, j'étais une gamine incapable de voir les choses et de les analysés. J'étais en colère contre son chef qui avait trouvé bon de ne pas intervenir et je lui en voulais de ne pas avoir pris mon signalement au sérieux. « On a essayé de le chercher, mais on a trouvé d’autres victimes sur le chemin, et on aurait dû les laisser crever eux aussi ? » Je secouais la tête, "Vous êtes plusieurs sur le terrain, qu'est-ce qui empêché qu'une équipe soit déporté pour uniquement intervenir sur le cas de cet enfant ?! Tu crois quoi ?! Que vous êtes les seuls à connaître ce genre de situation ? Les médecins et les infirmiers aussi ont leur lot quotidien de choix à faire et à exécuter ! Avait mille façon de faire pour continuer de sauver les habitants de l'immeuble et venir en aide au petit garçon..." Je savais que de toute façon, j'aurais beau dire ce que je voulais, il ne pouvait pas comprendre pourquoi j'avais agis ainsi. « et parfois l’instinct n’a pas toujours raison. » Je le fixais un instant tandis qu'un de ses collègues arrivait à notre hauteur, je me levais, "Faut croire qu'aujourd'hui, il l'a eu..." Lançais-je avant de descendre à la grande échelle escorté par le pompier. Je savais qu'une fois que j'aurais touché le sol, j'allais prendre pour mon grade mais peu importe.
Comme convenu, j'avais pris pour mon matricule et mon chef m'avait mise à pied. J'étais à demi allongée sur se brancard dans la tente avec l'oxygène sur le visage, lorsqu'une silhouette attira mon attention. « Ca se tassera, le temps finit toujours par tout réparer…Tu devrais pas sélectionner toi-même ceux qui méritent – ou non, de vivre. » Je le fixais un instant, « Mason Bradford. » Je retire mon masque à oxygène, "Jia Choi..." Je me présente à mon tour tandis que l'infirmière me fait des gros yeux pour avoir retiré mon masque, "Alors selon toi, j'aurais simplement dû attendre..." Je remettais mon masque sur mon visage avant de pointer du doigt la mère et son enfant qui était collé l'un contre l'autre, "Ose me dire que c'est pas pour ça que tu fais ce métier..." Ajoutais-je en levant légèrement le masque à oxygène tout en souriant. "Désolé de t'avoir mis dans une situation délicate et dangereuse...Enfin, si on peut pardonner le fait que j'ai faillit te tuer..." Je faisais une légère moue avant de sourire à nouveau et de replacer mon masque à oxygène en entendant l'infirmière pester. |
| | | | (#)Ven 21 Avr 2023 - 15:46 | |
| « sauver ou périr » jia choi & mason bradford.
Evidemment qu’elle ne comprend pas réellement son point de vu, mais il n’avait pas pu le garder bien longtemps pour lui. Elle ne pouvait pas jouer avec la vie des autres et en être satisfaite, quand bien même elle trouve son geste dans la normalité. Ca ne l’était pas à ses yeux, et très certainement dans les yeux des autres de ses collègues. Mais elle était un futur médecin, elle savait plus que quiconque, où il voulait en venir. « Vous êtes plusieurs sur le terrain, qu'est-ce qui empêché qu'une équipe soit déporté pour uniquement intervenir sur le cas de cet enfant ?! Tu crois quoi ?! Que vous êtes les seuls à connaître ce genre de situation ? Les médecins et les infirmiers aussi ont leur lot quotidien de choix à faire et à exécuter ! Avait mille façon de faire pour continuer de sauver les habitants de l'immeuble et venir en aide au petit garçon... » Il soupire, en lui jetant un dernier regard, est-ce qu’il devrait continuer à parler, à lui exposer son point de vu, alors qu’elle semble penser que le sien est le plus juste ? Il n’était pas là pour ça, et il avait réussi sa mission, désormais leurs routes allaient se séparer, et il n’avait aucune raison de poursuivre. « Faut croire qu'aujourd'hui, il l'a eu... » Il hausse les épaules, concluant, « tu as eu surtout de la chance, parce que tu as risqué ta vie pour ce petit garçon. » C’est la définition même d’un secouriste, il en a conscience mais selon lui, c’est poussé à l’exagération. Il ne compte même plus les missions qui auraient pu être évité avec plus de civisme, et ça le mettait hors de lui ! Il descend à son tour, et en arrivant en bas, Jia n’est déjà plus là. Il voit bien que le capitaine est hors de lui, il a cette ride au-dessus du front qui n’est guère bon signe. Et c’est qu’en rentrant dans la tente, qu’il retrouve la futur médecin. A peine sur le brancard, qu’on vient lui coller le masque à oxygène sur sa tronche. « Jia Choi... » Elle lui répond, en se présentant elle aussi. Après tout, ils ne pourront pas revenir en arrière, et ils s’en étaient pas si mal sorti. « Alors selon toi, j'aurais simplement dû attendre... » Ouais, carrément. « Ose me dire que c'est pas pour ça que tu fais ce métier... » Il suit le regard de la jeune femme et observe au loin, ce petit garçon dans les bras de sa mère, il fronce les sourcils, Mason. Il n’a pas cet instinct lui, certainement pas avec les mioches. Il peut pas dire que ça ne lui fait rien, que ce n’est pas d’une certaine façon une satisfaction, mais à ses yeux il était autant à sauver que les autres dans cet immeuble. « Je fais ce métier pour sauver des vies, il relève un peu son masque, profitant que l’infirmière est le dos tourné, et en sauvant une vie, on peut aussi en délaisser d’autres. » Il n’allait pas chercher quelqu’un qu’il ne trouve pas, en passant devant des blessés, c’était hors de question, enfant ou pas. « Désolé de t'avoir mis dans une situation délicate et dangereuse...Enfin, si on peut pardonner le fait que j'ai faillit te tuer... » Il hausse les épaules, « c’est pas moi l’important, et il le pensait, cette adrénaline il en avait besoin, et aujourd’hui, c’est la seule bonne chose qu’il peut encore faire, je pense toujours aux civiles avant. » L’infirmière revient, finit de faire ses constatations. « Mais puisqu’il n’y a rien eu de dramatique, autant ne pas te torturer davantage. » D’autres que lui s’en chargeront, à commencer par ses supérieurs. L’infirmière lui enlève le masque, il n’y a rien de plus qu’un traitement pour sa toux. « J’dois y aller, j’espère que ça ira pour toi, bon courage avec tes supérieurs. » Une façon bien à lui de souhaiter du courage. Avant de se relever et de quitter la tente. |
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