ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
« Où est son putain d'avocat ? » Marley hurlait dans les couloirs du commissariat. La brune déambulait dans les bureaux, cherchait le responsable de ce carnage et tentait tant bien que mal de garder son calme. La lieutenant était à bout de nerfs et sentait la colère gronder en elle. Elle avait eu un mal de chien à appréhender le suspect – qui était en réalité tout simplement coupable – et voilà que ses chers collègues l'avaient laissé seul assez longtemps pour qu'il cogite et qu'il demande la présence d'un avocat. Cette histoire la rendait dingue. Elle jeta un coup d'oeil à sa montre et, dépitée, constata qu'elle allait être en retard. Un long soupir lui échappa tandis qu'elle lança un regard noir à un officier qui passait dans le coin : « Si dans quinze minutes il n'est pas là, je me casse. » Son ton était sans appel. Lorsque la métisse était décidée et avait une idée en tête, personne ne pouvait la détourner. Comme un lion en cage, la jeune femme tournait. Au bout des quinze minutes annoncées elle retourna voir le suspect et lui balança au visage : « Ton avocat s'est même pas pointé. » Et sans un regard de plus, elle quitta la pièce, claquant la porte derrière elle. Tant pis, il passerait la nuit au poste et elle s'occuperait de tout ça le lendemain. Après avoir donné ses dernières instructions, la jeune femme se rendit dans les vestiaires et troqua son uniforme pour une robe noire moulante. Lorsqu'elle sortit de la pièce, elle vit les regards éberlués de ses collègues. Peu habitués à la voir aussi sexy et séduisante, ils semblaient tous avoir perdu l'usage de la parole. La tête haute, Lynch se dirigea vers la sortie. Elle se figea néanmoins lorsqu'elle entendit quelqu'un la siffler. Son sang ne fit qu'un tour tandis que sèchement elle demanda : « Qui a fait ça ? ». Un silence de mort pesait sur le commissariat mais l'un des policiers baissa la tête et la jeune femme se rendit compte qu'il rougissait. Elle s'approcha de lui et planta son doigt sur son torse elle siffla dans ses dents : « Encore un truc comme ça et tu mangeras liquide. » La menace était réelle. Si la jeune femme n'était pas imposante par sa taille, tout le monde savait qu'il ne fallait pas jouer avec elle ou la provoquer. Ne perdant pas plus de temps avec cet idiot, la jeune femme finit par quitter les lieux.
Lorsqu'elle arriva à la soirée où elle était attendue, la jeune femme se rendit compte qu'elle avait une heure de retard. Elle savait que ses amies ne seraient pas étonnées ou énervées mais elle s'en voulait tout de même. Ce n'était pas tous les soirs que l'on célébrait un enterrement de vie de jeune fille... Elle poussa les portes du bar qui avait été privatisé pour l'occasion et se mit à rire lorsqu'elle découvrit la future mariée debout sur le comptoir en train de chanter. Apparemment la soirée battait déjà son plein et Lynch ne doutait pas que la journée avait été alcoolisée. Elle s'approcha de ses amies, claqua un baiser sur chacune des joues qu'on lui tendait et s'enfila deux shots de tequila sans réfléchir davantage. L'alcool ne lui faisait pas peur et malgré son petit gabarit, la jeune femme tenait vraiment bien la boisson. Rarement saoule, elle ne se privait jamais pour enchaîner les verres. La soirée se poursuivit dans les rires et la bonne humeur. Les filles dansaient, chantaient, buvaient, Marley se détendait tellement qu'elle avait désormais sur la tête une couronne de faux diadèmes. La journée avait été éprouvante et la brune était ravie de pouvoir relâcher un peu la pression. Elle se figea néanmoins lorsque la porte s'ouvrit et qu'elle vit entrer un policier. Ses sourcils se froncèrent tandis qu'elle essayait de reconnaître l'homme. Sa carrure imposante ne lui disait rien et elle comprit très rapidement qu'elle ne l'avait jamais vu. Si cela avait été le cas, jamais elle n'aurait oublié un tel visage et un tel charisme.
Elle soupira quelque peu et regretta amèrement d'avoir laissé sa plaque au commissariat. Jamais cet homme n'allait la croire lorsqu'elle lui dirait qu'elle faisait partie de la maison. Agacée de voir la soirée perturbée par l'arrivée inopinée d'un agent, elle se dirigea vers lui un verre à la main et sans tarder se présenta : « Lieutenant Lynch. » Elle marqua une courte pause et poursuivit : « C'est un enterrement de vie de jeune fille, ce serait con que tu gâches la soirée... » et elle lui offrit un large sourire, tentant de lui faire comprendre qu'elles ne faisaient rien de mal. Qui avait pu prévenir la police alors que la soirée était privée et qu'elles ne faisaient pas tant de bruit que ça ? Dans un coin de sa tête la jeune femme nota qu'elle éclaircirait ce mystère dès le lendemain. Pas question de laisser ce geste impuni.
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« Donnez-moi l’occasion de gagner. Mais si je n’y arrive pas, donnez-moi la chance de concourir avec courage.» Murmure-t-il contre les perles qu'il embrasse du bout des lèvres avant de laisser retomber le collier contre son torse. Comme tous les jours depuis 10 ans, Jackson pose les extrémités de ses doigts sur le tartan. C'est toujours la même gestuelle, les mêmes mouvements, le même rituel. L'Athlète se concentre autant sur sa respiration que sur le silence caractéristique d'avant départ. Ses semelles poussent contre les strating blocks. Soudain : un coup de feu. Mills s'élance, griffant le sol de ses crampons fluo. Ces derniers dessinent un cercle de couleur orange vif accompagnant sa foulée tandis qu'il gagne en vitesse, que ses longues jambes s'étirent et avalent les mètres à toute allure. 100 très précisément. C'est rien. Même pas 11 secondes, à peine 10 et demi ! 9.58 pour Usain Bolt auquel il compte bien un jour voler la médaille d'or. Avec ces chaussures tape à l'œil, Mills cherche à attirer l'attention des spectateurs autant qu'il se coupe des cris de la foule en aboie dans les gradins. Jour de sélections pour les JO d'Athènes. C'est maintenant qu'il doit tout donner s'il veut concourir parmi les dieux du stade, les gladiateurs du colisée. Aujourd'hui que les sponspors le regardent et que son avenir se joue ...
* * *
23 heures. Jax a depuis longtemps pris sa douche et quitté les vestiaires. Il a fait sa sieste, à manger ses 5 repas de champions de la journée et s'apprête à commencer sa nuit de travail. Quand il arrive dans le bar, ce n'est plus le même homme. Il a troqué short et crampons contre un uniforme et des menottes. Lorsqu'il pousse la porte, le volume musical lui signifie que l'ambiance est déjà prête à s'embraser. C'est le même genre de tension qu'avant la course, la même adrénaline montant au compte goutte. « Lieutenant Lynch. » Mills tourne le regard vers cette brune en diadème de princesse qui lui sourit de toutes ses dents. Coup de foudre : il tombe instantanément sous le charme de l'inconnue. « Agent Barrett. » La salue-t-il, pris au piège de son personnage et de sa mission immédiate : trouver la future mariée.
Jackson n'a jamais vu le visage de cette dernière. Les réservations se font en ligne, sur une application dédiées. Mills a son petit business roulant de bouche à oreille, dans l'anonymat d'internet et des fils de discutions entre copines. « On nous a signalé une suspecte. » Affirme-t-il, sérieux jusque dans la pose qu'il prend, imposante et autoritaire. Armé de son air le plus strict, il décroche de sa ceinture la paire de menottes. « C'est pour une arrestation musclée ... » Jax insiste sur les derniers mots avant de fendre son visage d'un sourire canaille.
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Dernière édition par Jackson Mills le Dim 26 Mar 2023 - 20:29, édité 2 fois
Gayle Danbury
le grinch
ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Le regard que vrilla l'homme sur Lynch la fit frémir sans qu'elle ne comprenne réellement pourquoi. Elle venait de sentir son cœur louper un battement tandis qu'elle l'écoutait se présenter : « Agent Barrett. ». Elle hocha la tête de bas en haut tandis que son cerveau carburait à tout allure pour remettre ce nom dans son contexte. Non, il ne faisait définitivement pas partie de son commissariat. Elle se pinça les lèvres face à cette constatation. Cela risquait d'être plus délicat de le faire partir du coin. Elle l'observa se tourner et regarder autour de lui, lorsqu'elle l'entendit annoncer : « On nous a signalé une suspecte. » elle se crispa et fronça les sourcils. Une suspecte ? Mais de quoi parlait-il ? A la limite on avait pu l'appeler pour du tapage nocturne mais pour une personne en particulier, cela semblait peu probable. Elle ne comprenait pas ce qui se passait et cela avait le don de l'agacer. Lorsqu'elle entendit le « on » elle tourna instantanément son regard vers la porte d'entrée. Où étaient les autres ? La cavalerie risquait de débarquer à tout moment et ce n'était pas concevable. Elle compta jusqu'à trois dans sa tête mais personne ne passa les portes. Cette histoire n'avait aucun sens. On ne débarquait pas seul au milieu d'un bar pour arrêter un suspect, cela ne s'était jamais vu. Marley s'approcha à nouveau de lui et jeta un coup d'oeil aux menottes qu'il détachait de sa ceinture. Une nouvelle fois les sourcils de la brune formèrent un angle qui montrait bien toute la surprise et l'incompréhension qu'elle éprouvait. Ces menottes, si à première vue n'avaient rien d'exceptionnelles, n'étaient pas des menottes d'agent. Elles semblaient fausses. Le premier réflexe de Marley avait été de poser sa main sur sa ceinture afin de chercher son arme. Lorsqu'elle frôla sa robe elle se rappela qu'elle n'était pas en tenue et se maudit de ne rien avoir amené avec elle. « C'est pour une arrestation musclée ... ». Elle jeta un coup d'oeil à l'homme et remarqua son sourire provocateur. C'était qui ce clown ? Elle se mit devant lui et malgré sa petite taille, n'hésita pas à planter son regard dans le sien. « Y aura pas d'arrestation, pas en ma présence en tout cas. » son ton était sans appel tandis que le parfum de l'inconnu glissait jusqu'à ses narines. Une nouvelle fois son cœur loupa un battement mais Lynch ne parvenait pas à expliquer pourquoi.
Une tension électrique se dégageait entre les deux et elle ne savait pas si c'était dû à son agacement ou à autre chose. Ses pupilles plongées dans les siennes, la brune perdait peu à peu toute notion de raisonnement. Il y avait quelque chose chez cet homme qui lui retournait l'estomac. Cela ne lui arrivait jamais et elle devait bien admettre que cela lui déplaisait. Pourquoi ce pseudo agent parvenait-il à la perturber autant ? Soudain la voix d'une de ses amies brisa sa réflexion : « Il est là ! Que le spectacle commence ! ». Marley se retourna et constata que toutes ses copines riaient et applaudissaient tandis qu'elles installaient la future mariée sur une chaise. Elle ferma les yeux quelques instants, se mordant la lèvre. Bien sûr... Tout s'éclaircissait. Elle se décala d'un pas et murmura à l'attention du garçon : « Agent Barrett... Bien sûr. » Elle se gifla mentalement. Comment n'avait-elle pas pu comprendre plus rapidement qu'il ne s'agissait pas d'un flic mais d'un strip-teaser ? Le regard de la brune changea du tout au tout, amusée, curieuse de voir la suite des événements, elle le laissa passer à côté d'elle, non sans frôler au passage l'une de ses mains. Une décharge électrique la parcourut tandis qu'à nouveau les battements de son cœur se faisaient plus vifs. Il y avait définitivement quelque chose qui ne tournait pas rond.
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« Y aura pas d'arrestation, pas en ma présence en tout cas. » « Tu crois ça ? » Jax répond du tac au tac. Il est aussi désireux de mener à bien ce pour quoi il est payé ce soir que de provoquer cette inconnue beaucoup trop belle pour ne pas saisir la perche tendue. Imposant, l'imposteur s'avance d'un pas, s'arrête à quelques centimètres d'elle et la défie de toute sa taille dans une attitude entre le rapport de force celui de séduction. C'est aussi conscient que ça ne l'est pas : un étrange mélange d'envie de proximité inexplicable et de peur irrationnelle de se voir rejeté. Il n'a jamais ressenti ça. Des frissons d'excitation accueillent cette nouveauté. « Il est là ! Que le spectacle commence ! » Mills ne bouge pas de suite, laissant au prétendu lieutenant Lynch le temps de comprendre de quoi il retourne. Elle n'était de toute évidence pas informée de sa venue, mais le danseur ne s'en formalise pas : il vient de repérer la future mariée assise de force par ses copines au milieu de la piste. « Agent Barrett ... Bien sûr. » Jax sourit de plus belle, charmeur. Ses gros bras et ses fesses de sprinteur tendent les coutures de son uniforme tandis qu'il s'avance en direction de la horde de femmes survoltées de le voir apparaître. Tout comme il faisait abstraction des cris de la foule ce matin, Mills laisse les sifflets féminins glisser sur son passage. Comme convenu, la musique se lance. La première note tient lieu de coup de feu : l'athlète, une fois de plus, s'élance. Sa performance est toute aussi maîtrisée que sa course. Il est perfectionniste ...
« Plus un geste ! » Ordonne-t-il, sortant de sa ceinture une arme factice qu'il braque en direction de sa cible. La future mariée ouvre de grands yeux paniqués. Tout le monde à beau savoir qu'il s'agit d'un strip-teaser, que le show est sur le point de commencer, cela n'empêche pas Jackson d'en imposer lorsqu'il use de son regard sévère. « Mlle Randall, vous êtes en état d'arrestation. »Il s'approche pas à pas, feintant d'anticiper toute tentative de fuite de sa part alors que la jeune femme défaillit sur sa chaise, rougissant du menton à la racine des cheveux. Mills attend que l'introduction se termine et que les paroles de la chanson fassent hurler son auditoire. Elles reprennent en cœur la chanson d'ABBA remixée et lui donnent l'occasion de se rapprocher de la reine de la soirée à laquelle il passe les bras dans le dos. Tandis qu'il lui met les menottes, Jax en profite pour lui murmurer des mots qu'elle est la seule à attendre : « Alors comme ça on a été une vilaine fille ? » Il n'obtient que des balbutiements en guise de réponse et décoche à la jeune femme un clin d'œil bienveillant. S'il sait que la suite du spectacle la mettra probablement dans tous ses états, Mills tient surtout à ce qu'elle se sente à l'aise : il n'est là que pour son bien.
Le refrain arrive. Averti, le danseur se redresse et vient se placer à côté de la chaise, dans la lumière des projecteurs. Au moment ou explosent les basses, lui arrache les boutons de sa chemise. L'effet est immédiat : si personne n'avait réellement appelé la police jusqu'à présent, le tapage nocturne est désormais bel et bien d'actualité. Impassible, Mills continue son petit jeu. Il retourne vers la future mariée contre laquelle il entreprend de danser en prenant grand soin de frôler sans toucher, d'allumer sans dépasser la fine limite entre mettre le feu et se brûler. « Cette suspecte semble vouloir faire usage de ses mains. » Commente-t-il en direction des copines quand le couplet ralentit quelque peu sa cadence et permet une interaction planifiée au menu. « Que la complice se désigne ! » Jax pointe d'un doigt l'assemblée tandis que son autre main brandit une clé (celle des menottes) qu'il range ostensiblement dans la poche avant de son pantalon : « Elle devra me passer sur le corps. » Le petit mouvement de bassin accompagnant cette affirmation provoque les cris hystériques des prétendantes auxquels il oppose un air des plus sérieux. Qui osera venir mettre la main dans sa poche ?
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ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Alors que les premières notes de musique retentirent dans la pièce, Marley se dirigea vers le bar, à l'écart du spectacle mais tout de même en position pour pouvoir tout observer. Accoudée au comptoir, elle jouait avec le verre de whisky qu'on venait de lui servir tandis que son regard détaillait le corps de l’apollon qui se dirigeait vers la future mariée. Les yeux de la flic se posèrent un peu trop longuement sur le postérieur du danseur pour qu'elle ne s'en rende pas compte. Il était bien foutu ce con. Etait-ce son corps qui attisait sa curiosité et qui la piquait ou était-ce le ton provocateur qu'il avait utilisé à son encontre quelques instants plus tôt ? Marley l'ignorait. Elle n'avait pas pour habitude qu'on lui tienne tête et avait du mal à supporter lorsqu'un homme essayait de prendre le dessus sur elle. Toute sa vie elle avait dû se battre pour montrer qu'il était réellement et ce qu'elle valait. Issue d'une famille nombreuse aux revenus modestes, Lynch avait toujours tout fait pour aider les siens. Elle avait travaillé très jeune à droit à gauche tout en menant de front ses études. Adolescente très vite responsable, la jeune femme n'avait jamais rien négligé. Elle avait dû se battre un peu plus lorsqu'elle avait voulu rentrer dans la police. Une femme. Plutôt petite. Noire. Il n'y avait rien qui allait dans ce descriptif. Et même s'ils s'étaient tous attendus à ce qu'elle se plante, même si certains lui avaient mis des bâtons dans les roues, la brune était parvenue à atteindre l'un de ses buts : Elle était lieutenant et tout le monde dans le commissariat la respectait. Si au début certains avaient essayé de la mettre dans leur lit, ils avaient rapidement compris qu'il ne valait mieux pas tenter le diable. Si elle aimait les plaisirs de la chair, elle n'était pas assez stupide pour mettre son autorité et sa réputation avec une histoire de coucherie. Si elle avait envie de s'envoyer en l'air, elle irait chercher sa proie ailleurs, pas au sein des murs et des couloirs qu'elle arpentait à longueur de journée.
Elle fut tirée de ses pensées lorsque l'homme sortit une arme de son dos. Elle se redressa vivement, prête à lui sauter à la gorge. Ses réflexes d'agent étaient revenus à toute vitesse. Elle fit un pas en direction de l'homme et soudain se rappela qu'il n'était là que pour le show. Elle stoppa son avancée et soupira quelque peu. Son boulot la mettait vraiment à crans et il était parfois difficile de totalement décrocher. Elle retourna près du comptoir, grimpa sur un tabouret haut et but d'une traite son verre. Il fallait vraiment qu'elle apprenne à se détendre. « Mlle Randall, vous êtes en état d'arrestation. » La métisse leva les yeux au ciel devant ce discours préparé à l'avance. Missy avait l'air ravie d'être au centre des attentions et ce petit spectacle lui plaisait. Lynch avait du mal à comprendre comment on pouvait aimer ce genre de choses, et comment on pouvait être à l'aise dans ce genre de situations. Pour rien au monde elle n'aurait aimé être à sa place. Pour rien au monde ? Ses certitudes vacillèrent lorsque le danseur arracha les boutons de sa chemise et se retrouva torse nu. Le bas ventre de Lynch se contracta tandis que médusée par le corps parfaitement sculpté du jeune homme elle ne parvenait plus à détourner le regard. Hypnotisée, elle n'entendit pas vraiment ce qu'il racontait, elle refit simplement surface lorsqu'elle l'entendit ordonner : « Que la complice se désigne ! ». Assise sur son tabouret, Marley observait la petite mise en scène, la clé montrée plus glissée dans sa poche avant. Un sourire en coin apparut sur son visage tandis qu'elle regardait ses amies se pâmer devant le bellâtre. Quelle serait celle qui oserait l'approcher ? Contre toute attente, aucune ne sembla avoir le culot d'y aller. Sans doute que le : « Elle devra me passer sur le corps. » les avait effrayées. Courageuses mais pas téméraires. Lynch but d'une traite le nouveau verre que le barman lui avait servi et sauta sur ses pieds. Sans la moindre hésitation elle s'approcha du danseur. Son regard planté dans le sien, elle n'avait rien oublié de la petite provocation balancée quelques minutes plus tôt.
A quelques pas de lui, elle tendit la main dans sa direction pour qu'il lui tende de lui-même la clé. Devant son refus d'obtempérer, elle eut un petit sourire provocateur accroché aux lèvres. Elle s'approcha de plus près, assez prêt pour que sa poitrine frôle le torse du jeune homme. Elle se mit sur la pointe des pieds et approcha sa bouche de son oreille. A voix basse, pour que seul lui ne puisse l'entendre elle murmura : « Si tu avais tant envie que je te touche, il suffisait de demander. » et pendant qu'elle parlait, sa main glissa dans la poche avant du jeune homme. Elle resserra ses doigts autour de la clé mais laissa sa main plantée dans le pantalon du garçon. Toujours sur la pointe des pieds elle acheva : « Tu sais ce que ma main pourrait tenir d'autre ? » Provocatrice jusqu'au bout, la brune souffla dans la nuque du strip-teaser et finit par se reculer, un immense éclat de rire franchissant alors ses lèvres tandis qu'elle pointait la clé en direction de ses amies. Ce soir, il ne savait pas sur qui il était tombé. Joueuse, Marley refusait de perdre. Quoi qu'il arrive.
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Il attend, persuadé qu'aucune d'entre elles n'osera faire le premier pas. C'est toujours la même histoire : Mills intimide. La confiance qu'il affiche, le charisme qu'il revendique, l'uniforme qu'il porte ... tout est pensé pour les mettre face à leurs fantasmes inavoués. Comme à chaque fois, ces mêmes femmes qui le sifflent se retrouvent paralysées de désir. Encore quelques secondes avant que le danseur ne fasse preuve d'initiatives, qu'il aille à la rencontre des groupies afin de les regarder dans le blanc des yeux, défiant, cherchant à provoquer ce contact dont elles rêvent mais qu'aucune n'initie.
Aucune ?
Elle avance sans peur et sans reproche, aussi déterminée que lui, fendant la foule de toute sa superbe de princesse à moitié saoule. Jackson l'a vu s'enfiler deux verres au bar et sourit de biais lorsqu'elle tend vers lui cette main insolente à laquelle tout serait dû. Même pas en rêve ! Impassible, il la toise, attendant de voir sa réaction. Au prochain pas qu'elle fait dans sa direction, les cris reprennent, électriques. Les copines retiennent leur souffle et Jax aussi. L'athlète se connait, s'il commence à reniffler l'odeur de ce biscuit, ses dents finiront par croquer dedans. Malheureusement, la brune ne semble pas vouloir lui faciliter la tâche. C'est de bonne guerre, se dit-il, tandis qu'elle le colle dangereusement. « Si tu avais tant envie que je te touche, il suffisait de demander. » Seuls les yeux du danseur trahissent sa réaction interne. Jax profite qu'elle ne le voit pas hausser les sourcils pour reprendre son sérieux. L'exercice s'avère complexe car il sent la chaleur émanant de la main de la métisse dans le fond de sa poche lorsqu'elle s'y glisse. « Tu sais ce que ma main pourrait tenir d'autre ? » Mills en a une idée très précise que ses paupières closent lui permettent de visualiser dans le silence concupiscent de son immobilité. Du calme ! S'intime-t-il quand son plus fidèle soldat entame déjà de se mettre au garde à vous.
La brune se détourne. Il reprend son air dans l'espace que creuse entre eux cet éclat de rire partagé par les autres spectatrices. C'est le moment pour lui de reculer d'un pas et de laisser à Lynch le droit de libérer la future mariée avant qu'il ne reprenne sa danse collée serrée. Lorsque la jeune femme lui passe sous le nez, Jax commet l'erreur de dilater ses narines. Réactifs, tous ses capteurs passent en alerte. Les signaux convergent jusqu'à ses abdominaux soudainement contractés d'envie. Le danseur a pour habitude de faire la part des choses : lorsqu'il est payé pour exciter, lui-même s'interdit de perdre ses précieuses capacités de réflexion en se laissant atteindre par l'ambiance moite que son corps provoque mais, ce soir, résister à la vague relève du challenge. Ses yeux dévorent la brune du regard tandis qu'elle joue son rôle de complice à la perfection. Il doit se retenir de lui décocher la fessée que sa cambrure lui suggère et se contente le pointer du doigt l'endroit par lequel il attend d'elle qu'elle laisse la place. C'est après tout Missy le centre d'attention aujourd'hui.
Missy contre laquelle il ondule alors, tentateur, allant jusqu'à s’emparer de ses mains qu'il pose sur son torse. Son regard donne la permission : elle peut toucher, ça fait parti du show. La future mariée s'en donne à coeur joie et lorsqu'il sent les doigts féminins passer à proximité de sa ceinture, Jax reprend : « Enlever cette boucle vous vaudra une remise de peine. » Il ne faut pas le dire deux fois. Débarrassé de l’accessoire, Mills arrache alors son pantalon que des bandes velcro savamment cousues sur les côtés du vêtement permettent d'enlever d'un coup sec. String et rangers pour l'agent Barrett ! La suite du show pousse le thermostat à son maximum. Jackson, qui jusqu'alors faisait face à Missy, se retourne et colle ses fesses sous le nez de la suspecte, joue avec ses pouces contre la ficelle de ce qu'il lui reste de protection afin d'augmenter le niveau sonore des applaudissements. Du regard, il cherche dans le parterre de spectatrices celle qu'il compte bien provoquer une fois de plus. Lorsqu'il repère le visage de Lynch, son corps se redresse, laissant apercevoir la réaction provoquée par les propos tenus à son oreille. Il sourit. La musique touche à sa fin et parce que tout est fait dans l’optique de laisser un souvenir impérissable de cet instant, le danseur attend la dernière note pour arracher cette fois-ci son sous-vêtement. Nu, il tire sa révérence, sentant contre l'arrière de ses cuisses le souffle de la mariée en hyperventilation. Il n'aura pas le mauvais goût de lui imposer son sexe en gros plan mais ne se gêne pas pour lancer à Lynch un baiser volant que toutes les copines prennent pour elles, trop survoltées pour imaginer qu'il puisse s'adresser à une autre que leur groupie intérieure.
La lumière s'éteint, il se redresse, ramasse ses fringues et se tourne une dernière fois vers la future mariée. « Félicitations. Je te souhaite d'être heureuse et comblée. » Ses mots sont sincères. Il s'éloigne, laisse les copines se rapprocher de Missy, lui faire de l'air à l'aide d’éventails et lui montrer les vidéos que certaines ont prises durant le show. C'est dans les vestiaires du bar que se poursuit sa soirée tandis qu'il se rhabille en silence, étrangement calme maintenant qu'il a fait son affaire. Le même genre de silence que celui d'après course, lorsqu'il débriefe sa performance. Jax a glissé ce soir mais ne connait même pas le prénom de la flaque d'huile responsable de ce final plus érectil que prévu. Un sourire entendu étire ses lèvres appréciatrices. Le champion aime qu'on le sorte de sa zone de confort. C'est comme ça que l'on progresse, comme ça que se gagnent les médailles.
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ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Il n'avait pas cillé. Tout au long de son petit manège l'homme n'avait pas bougé d'un poil. Marley n'arrivait pas à savoir si elle était impressionnée par son calme et son self-contrôle ou si elle était vexée de n'avoir rien provoqué chez lui. Alors qu'elle tendait la clé à ses amies, elle l'observa du coin de l'oeil et lorsqu'il lui donna l'autorisation de détacher les menottes, elle s'approcha de Missy. Celle-ci était tout émoustillée par la scène et ne cessait de s'agiter sur sa chaise. La flic se pencha, laissant la courbure de ses reins illuminer la pièce tandis que ses fesses étaient tournées avec préméditation en direction du danser. Elle finit par sourire à son amie, lui faisant un petit clin d'oeil lui indiquant qu'elle était enfin libre. La métisse se redressa et se dirigea là où le danseur voulait qu'elle se place. Accepter les ordres donnés par un homme était difficile, encore plus lorsqu'il n'était pas plus gradé qu'elle. Cette fois-ci pourtant, elle n'opposa aucune résistance. Elle était là pour Missy, pour sa soirée, pour sa fête, il n'était pas question qu'elle gâche le show que ses amies lui avaient organisé. La brune rejoignit donc le groupe, prête à savourer le reste de la danse privée.
Alors que l'inconnu se rapprochait de la future mariée, Lynch ne pouvait s'empêcher de ruminer. Le fait qu'elle n'ait senti aucun soubresaut, qu'il n'ait eu aucun mouvement dans sa direction, que son souffle soit resté si calme, et qu'il n'ait pas parlé l'avait grandement frustrée. Elle n'avait pas pour habitude qu'on lui résiste et encore moins de laisser les hommes indifférents. Son regard provocateur fixait la silhouette musclée du brun tandis qu'elle se fit la réflexion que c'était son métier. Allumer les femmes sans jamais aller plus loin. Il faisait son boulot, rien de plus. Elle ne devait pas être la première à chercher à l'allumer en retour. Elle finit par détourner le regard, se disant qu'elle oublierait bien vite cette déconvenue. Les cris de ses amies l'obligèrent à regarder à nouveau la scène qui se déroulait sous son nez. Elle sentit des picotements au niveau de son ventre lorsqu'elle constata que Missy était allègrement en train de tripoter le torse musclé du strip-teaser. La lieutenant se mordit l'intérieur de la joue pour ne pas montrer à quel point elle enviait présentement cette position. « Enlever cette boucle vous vaudra une remise de peine. » Marley fronça les sourcils. Allait-elle le faire ? A peine s'était elle interrogée sur la suite des événements que la ceinture disparut ainsi que le pantalon de l'homme. Le cœur de Marley se mit à battre un peu plus vite tandis que des pensées toutes plus impures les unes que les autres traversaient son esprit. Ses fesses... Une envie presque viscérale lui retournait les tripes. Elle n'avait qu'une envie : entrer en contact avec elle. Elle parvint à rester de marbre tandis que toutes les autres ne cessaient d'applaudir et de siffler d'admiration. La brune, elle, souriait, simplement.
Son corps se tendit néanmoins lorsqu'il leur fit face. Dès l'instant où elle croisa le regard, le danseur se redressa et la policière ne put s'empêcher d'entrouvrir la bouche lorsqu'elle vit qu'il avait un début d'érection. Ses sourcils se froncèrent à nouveau alors qu'une vague de chaleur balayait son corps. Le sourire qu'il lui décocha ne lui permit pas d'avoir le moindre doute. C'était elle. C'était elle qui avait provoqué ça chez lui. S'il était resté de marbre lorsqu'elle s'était approchée, son corps avait réagi plus qu'elle ne l'aurait espéré. Le petit sourire carnassier qui apparut sur le visage de Lynch n'était visible que par le beau brun, les autres filles étant bien trop occupées à l'admirer. Marley croisa ses bras sous sa poitrine, attendant avec impatience que le show s'achève. La dernière note retentit alors et le feu d'artifices explosa enfin. Devant elle se dressait l'arme ultime du bellâtre. Les cris aigus de ses amies la firent grimacer quelque peu mais elle sentit une nuée de papillons s'envoler dans son ventre lorsqu'il lui envoya un baiser. Chacune pensa qu'il lui était destiné pourtant le regard insistant qu'il avait posé sur elle laissait comprendre à Marley qu'elle était la seule destinataire de cette ultime provocation.
Les lumières s'éteignirent l'espace de quelques secondes et l'inconnu en profita pour disparaître. Marley retourna au bar, et sans réfléchir davantage s'enfila deux verres d'affilé. Elle aurait bien besoin de cela pour la suite des événements qui se profilait. Elle alla rapidement déposer un baiser sur le front de Missy et alors que toutes les filles étaient autour de la future mariée, Lynch s’éclipsa. Il n'était pas question qu'elle laisse l'oiseau de nuit s'envoler ainsi. Elle voulait plus, elle aurait plus. A pas de loup, la jeune femme se dirigea vers les vestiaires. Elle poussa doucement la porte qui ne fit aucun bruit et s'appuya contre le chambranle de celle-ci, les bras croisés sous sa poitrine. Il était de dos et ne semblait pas l'avoir entendue arriver. Elle put tout à loisir observer ses fesses musclées tandis qu'il se baissait pour enfiler son pantalon. Alors qu'il allait remettre le haut, la voix de Marley brisa le silence : « Comment tu t'appelles ? ». Sans surprise, il se retourna pour lui faire face. Le sourire en coin de Marley ainsi que son regard provocateur ne laissaient aucun doute quant à ses intentions. « C'est pour savoir vers qui mes pensées seront dirigées cette nuit quand j'irai me coucher. » Ses pupilles plongées dans les siennes, la métisse laissa glisser l'une de ses mains jusqu'à son entre-jambes dans une caresse loin d'être équivoque. Elle se mordit la lèvre alors que ses doigts fins agrippaient sa robe qu'elle remontait doucement. Dangereuse tentatrice, Marley n'avait absolument pas peur de se brûler les ailes. Si l'homme avait pour métier d'allumer les femmes, la demoiselle n'était pas en reste de son côté. La métisse suspendit son geste, laissant seulement apparaître la dentelle de ses bas. Assez pour lui donner envie, trop peur pour le satisfaire. S'il était resté professionnel – excepté pour son début d'érection – durant le show, serait-il capable de l'être encore à cet instant ?
made by black arrow
'Cause girls is players too
Bitches gettin' money all around the world 'Cause girls is players too What you know 'bout livin' on the top Penthouse suites, lookin' down on the opps? Took him for a test drive, left him on the lot Time is money so I spent it on a watch, hol' on
« Comment tu t'appelles ? » Jax stoppe son mouvement, bras prisonniers des manches du t-shirt de rechange laissé là avant le show alors qu'il s'apprêtait à passer le col. Il ne compte pas se pavaner en ville dans son costume de policier car il sait parfaitement que ce genre d'initiative est interdite par la loi. Surprenant vous diront certains ; nécessaire répondrait Mills. Le comité Olympique ne le sait pas, mais si l'athlète court aussi vite, c'est parce qu'il a plus d'une fois eu à semer des types munis de badges et de matraques lorsqu'il était plus jeune. Vol à la tire, deals de coins de rue : des conneries d'adolescences faites avec Mickey, mais à la racine desquelles est née cette évidence : il est né pour sprinter !
Alors pourquoi prend-il tout son temps lorsqu'il se rapproche de la métisse venue l'allumer comme on kicke une bécane avant de lui grimper dessus ? Sûrement parce que Jackson contrôle parfaitement ses accélérations, qu'il sait quand mettre les gaz et quand, au contraire, il a tout à gagner à ralentir ... « Tu comptais dormir ? » Questionne-t-il à mi chemin d'elle tout en terminant de recouvrir son torse là ou son interlocutrice s'applique à en dévoiler un peu plus de son anatomie. La dentelle de ses bas lui arrache un frisson qu'il camoufle derrière ses airs sûr de lui. Mills est un compétiteur, il a appris à ne rien laisser paraître parce que la moindre émotion clairement affichée peut devenir une arme entre les mains d'un rival. Sur les starting blocks, à seulement quelques secondes du départ, il a connu des types capables des pires trash talk dans le seul but de déstabiliser un concurrent. Jax s'en remet à Dieu. C'est à lui qu'il parle chaque fois qu'il s'élance sur la piste et c'est vers lui aussi qu'il se tourne lorsque le Diable tente de l'éloigner du droit chemin. Cette prétendue lieutenant de police s'imagine parler à un pécheur, elle a en réalité face à elle un saint.
« Je ne parlerai qu'en présence de mon avocat. » Répond-il une fois arrivé à sa hauteur. Mills baisse les yeux sur les jambes de la métisse. C'était compliqué pour lui de retenir ses pulsions au début, mais avoir à payer le loyer tout en devant s'entraîner plusieurs heures par jour afin d'améliorer son chrono l'a obligé à se montrer astucieux. Ce job de strip teaser, à défaut de faire sa fierté, lui a au moins appris à canaliser son énergie sexuelle. L'athlète s'est discipliné : il a trouvé la foi lorsqu'il a perdu ses croyances. Les femmes sont les mêmes animaux que les hommes, Mills ne leur reproche pas leur concupiscence : il en joue, gagne sa vie avec elle. « Tu sens l'alcool ... » Plus que tout à l'heure. « ... et tes paupières sont lourdes. » Certainement pas de fatigue vue le petit numéro qu'elle lui joue, mais d'ivresse ça c'est beaucoup plus probable. À son tour de se pencher à l'oreille de la jeune femme afin d'y murmurer le fond de sa pensée : « Tu ne t'en souviendrais même pas demain matin, ça ne vaut pas le coup. » Jackson insiste sur le dernier mot avant de se détourner et de ramasser son sac. Il cale la sangle sur son épaule massive, prêt à partir. « Mardi prochain 7h, QSAC. » On verra si elle s'en souvient. À défaut, Jax aura confirmation qu'il a bien fait de ne pas tirer profit de l'ivresse de cette inconnue. Sur ces mots, il la contourne, conscient de la planter au beau milieu de sa culotte pleine de désir mais aussi de faire le choix le plus judicieux pour lui. L'entraînement est dans 5 heures, les jeux dans 9 mois : il a besoin de sommeil.