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 (reine #2) found your knife stuck in my back

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Message(#)(reine #2) found your knife stuck in my back EmptyLun 27 Mar 2023 - 20:50


☾ found your knife stuck in my back
How many times has the sharp pain hit ya? The knife in your back someone always out to get ya, you turn around just to see familiar faces. I thought I knew ya. Held out your hands, blood stains while I bled out. Defying til the end but you won't never get the red out. I always had your back, you always went behind mine. I always had a minute, you could never find time. I'd take a bullet for ya, you could put that in a quote.
@AUGUST CONSTANTINE ☆ MICKEY REEVES
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début avril

Il était temps qu'il récupère les affaires laissées quatre ans plus tôt chez Rachel, ces dernières commençant à prendre sérieusement la poussière et sa grand-mère ne sachant aussi plus vraiment quoi en faire. Mickey a promis un nombre incalculable de fois qu'il viendrait l'en débarrasser et après tout autant de paroles en l'air, le voilà enfin décidé à ramener ces cartons chez lui malgré les souvenirs de son mariage et du reste que certains doivent encore renfermer. Oh, il se doute bien du désagréable voyage qui l'attend en remettant le nez là-dedans mais il ne peut pas éternellement fermer la porte à ce passé et à tout ce qu'il y a laissé, pas alors que s'y raccrocher pourrait le ramener un peu sur terre et lui rappeler qu'il n'a pas toujours mené cette vie de démesure et d'égarement. Rachel espère sans doute un peu lui remettre les idées en place en lui fichant ces cartons entre les mains tandis que Mickey, lui, s'attend surtout à se prendre en pleine figure les vestiges d'un temps tristement révolu. Et ça ne rate pas avec ces trophées dont l'ancien champion s'empare tout d'abord, symboles d'une gloire passée mais aussi d'une chute que le monde de la boxe ne risque pas d'oublier. Viennent ensuite ces albums photo et ces cadeaux d'Aliyah lui serrant aussi bien le cœur que le bide, comme si les tous premiers dessins de sa fille que Mickey découvre ensuite ne risquaient pas aussi de l'écorcher tout entier. Il n'avait pas posé les yeux sur toutes ces choses depuis son déménagement et n'est pas encore certain de ce qu'il compte en faire, car les avoir sous le nez tous les jours lui ferait à coup sûr plus de mal que de bien. Rachel propose alors qu'il les garde sous carton et ne les sorte que de temps en temps, histoire que ces souvenirs ne deviennent pas non plus trop oppressants. Il repartira avec, c'est la seule chose dont il soit sûr et son exploration du passé pourrait s'arrêter là si Mickey n'avait pas la curiosité d'ouvrir un dernier carton, un peu plus en retrait. Il ne semble pas contenir des affaires qui lui appartiennent mais il ne se trompe qu'à moitié en le supposant, comme en témoigne son regard changeant face à sa prochaine trouvaille et son sang ne faisant aussitôt qu'un tour.

C'est un bout de papier qui manque à cet instant de lui couper le doigt, un article parmi tant d'autres sur la chute du grand champion qu'il était retenant son attention et l'intriguant aussi un peu trop. Car alors que Mickey se demande pourquoi sa grand-mère l'a conservé, une réponse lui parvient en s'attardant sur celui qui l'a signé : August Constantine, ou la dernière personne sur terre qu'il pensait être capable de le piétiner quand il se trouvait déjà plus bas que terre. Ce n’est pas un article de plus ou de moins qui aurait changé quelque chose à l'époque mais quand il comprend que son grand ami l'a accablé comme tous les autres en se mêlant au phénomène, Mickey reçoit un violent coup au cœur comme si ce dernier lui était arraché. « Je vais le tuer. » August n'est pas seulement un traitre, c'est aussi un imbécile qui n'a même pas songé à publier sous un pseudonyme comme s'il ne pensait pas un jour que son affront serait découvert. Et de toute évidence, sa propre grand-mère s'est assuré de le couvrir en gardant cet article caché pendant près de quatre ans tout en sachant bien que cette vérité le détruirait le moment venu. Une double trahison qui lui donnerait facilement la gerbe et l'amenant à se demander si cette histoire ne dissimule pas un secret de famille dans lequel Lashana et Junior seraient aussi impliqués. Rachel lui jure que non, affirmant que ce marché ne concernait qu'August et elle et brisant au passage sa confiance comme le reste. Autour de lui les cartons éventrés et le mobilier retourné sont à l'image de sa première réaction, d'une virulence qui n'étonnerait personne. Mickey se contrôle pourtant, gardant le plus gros de sa fureur pour le principal acteur de cette vaste comédie. « Pour l'amour du ciel Michael, calme-toi. On peut tranquillement en discuter. » Calme et tranquille, son petit-fils ne l'a pas été depuis des années et ce n'est pas aujourd'hui qu'il va en reprendre le chemin. S'il n'avait pas encore un respect infini pour la femme qui l'a élevé Mickey ne répondrait déjà plus de rien mais il ne sèmera pas le chaos chez Rachel, pas après tout ce qu'elle a fait pour lui. « Me dis pas de me calmer. » il gronde alors, serrant les poings à s'en couper la circulation et amorçant des pas fébriles à travers la pièce. « Et tu vas rien m'expliquer du tout. C'est ton petit protégé qui va s'en charger, t'en fais pas. » Ce n'est pas comme s'il laissait le choix à August d'assumer cette trahison devant lui, pas en s'en étant jusqu'ici beaucoup trop bien sorti. L'instant d'après ses doigts tremblants s'activent déjà à la rédaction d'un sms que le journaliste n'aura pas intérêt à ignorer, auquel cas Mickey promet de retourner aussi cette ville jusqu'à ce qu'il puisse lui mettre la main dessus. Et il le fera, la détermination du boxeur ne connaissant aucune limite lorsqu'il a une guerre à mener.

Il devine aux messages du Constantine qu'il ne voit rien venir de tout ce qui l'attend, à croire qu'un Mickey manifestement sur les nerfs et demandant à le voir au plus vite ne lui évoque aucun souvenir – un couteau qu'il lui aurait planté dans le dos quatre ans plus tôt, par exemple. August est même assez naïf pour lui fournir une adresse où le retrouver et il n'en faut évidemment pas plus au boxeur pour s'y ruer, dévalant les rues de la ville à toute vitesse au volant de sa 911 comme si les feux rouges et les stop n'existaient soudainement plus. Arrivé au nouveau domicile du journaliste, Mickey presse le pas et tambourine contre sa porte jusqu'à ce que celle-ci s'ouvre face à lui, n'offrant alors pas le moindre sourire ni la moindre tape amicale à August. C'est à l'inverse un regard noir que le boxeur lui adresse, le genre de regard qu'il avait jusqu'ici l'habitude de réserver à d'autres et avant même de cracher ses premiers mots, Mickey force le passage pour que leurs comptes ne soient au moins pas réglés sur ce palier. « T'es qu'un sale enfoiré, tu le sais ça ? » il débute, se retenant déjà de lui balancer toutes les horreurs du monde à la figure car l'insulter de tous les noms ne parviendrait même pas à le soulager. Son cœur est trop lourd et sa déception trop grande, Mickey ne peut plus s'arrêter de trembler depuis que cet article est apparu devant ses yeux et c'est précisément ce maudit bout de papier qu'il porte à la vue de son supposé ami, brandissant ce dernier comme on exposerait l'objet d'un crime. « Regarde. Ça te dit quelque chose ? » Il ne peut pas en être autrement, bien sûr, pour la simple et bonne raison qu'August l'a écrit de ses propres mains en ne manquant pas de se greffer au mouvement général. Ils étaient nombreux à lui tirer dessus à l'époque et à cracher sur le moindre de ses exploits comme si ces derniers ne signifiaient d'un coup plus rien mais August était au plus près pour le regarder sombrer lui, présent en apparence tout en contribuant derrière à sa chute comme un sombre hypocrite. « C'est bien ton nom là, hein ? Le nom d'un putain de traitre qui prétendait être mon ami, ça te parle pas vrai ? » Mickey en était même venu à le considérer comme un frère, le plaçant au plus haut de son estime et se sentant prêt à déplacer n'importe quelle montagne pour lui. Il avait aussi placé toute sa confiance en lui et c'est ainsi qu'August le lui a rendue : en miettes, à l'image d'une amitié ne signifiant désormais plus rien. « T'es fier de toi ? T'arrives à dormir la nuit en sachant que tu te fous de ma gueule depuis des années ? » Les yeux du boxeur le défient de se trouver la moindre excuse après un pas supplémentaire vers lui tandis que sa main libre, elle, vient sans attendre saisir son col. « Vas-y, regarde bien en face celui que t'as enfoncé. Détourne pas le regard August, tout ça c'est ton œuvre après tout. » Cette épave que Mickey est devenu, cet homme ravagé et baignant dans ses excès n'ayant plus rien à voir avec le champion qu'il était. Personne ne lui a montré le chemin pour se droguer mais tout le monde s'est en revanche assuré qu'il ne lui resterait plus rien, enterrant sa carrière comme si son mariage n'avait pas aussi toutes les chances de suivre derrière. August n'était pas uniquement aux premières loges pour voir l'ensemble de son monde s'effondrer et cette idée le révolte autant qu'elle le détruit.


@Blake Aldridge you're next :brows:

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Message(#)(reine #2) found your knife stuck in my back EmptyDim 2 Avr 2023 - 15:03



found your knife stuck in my back
@Mickey Reeves  & August Constantine #2
2019. Il est assis sur cette chaise, celle sur laquelle il a déjà pris place à maintes reprises, penché en avant, les coudes sur ses genoux et les mains jointes, le regard porté sur le sol, écoutant avec attention les reproches formulées par celle qu’il a toujours surnommé gran’ma’ avec beaucoup d’affection. Rachel a souvent accueilli August sous son toit du fait de son amitié avec son petit fils et elle a toujours pris soin de lui quand elle sentait, sans qu’il ne le formule, qu’il n’allait pas. Il n’ose l’interrompre malgré les mots durs qu’elle peut employer, mais des mots qu’il ne peut contrer quand ils sont justifiés. Il n’aurait jamais dû écrire cet article au sujet de Mickey, l’enfonçant comme tous les autres avant et après lui – parce qu’il y en aura beaucoup d’autres dans le genre – sur les erreurs commisses par Mickey et sa carrière volée en éclats. Elle ne comprend pas comment il a pu en arriver à écrire un tel article sur celui qu’il ne cesse de clamer être son bro’, sur celui qui lui fait une confiance aveugle et qui, s’il le découvre, briserait à tout jamais leur amitié, leur lien et sûrement quelques-uns de ses os aussi. August soupire lourdement, osant à peine affronter le regard de Rachel « Un article aurait été écrit, quoi qu’il en soit. J’ai préféré le prendre en charge pour limiter les dégâts »  « Limiter les dégâts ? Mais enfin, tu t’es relu, August ? ». Oui, un nombre incalculable de fois même. Il s’est relu et a modifié son article à plusieurs reprises quand le premier jet était plus abject que celui qu’elle tient entre ses mains. Parce que, lorsqu’il l’a rédigé, il a laissé de côté son lien avec Mickey, tout comme sa culpabilité d’en arriver à écrire un tel article sur cette personne qui lui est chère et le résultat en a été désastreux. Les mots crus et corrosifs portés sur le papier traduisaient toute l’amertume qu’August éprouvait à l’égard du boxeur déchu. Il ne comprenait pas comment il a pu faire une connerie pareille quand il avait tout pour être heureux. Une femme, un enfant, une brillantissime carrière et une gloire méritée. Pour de la simple poudre blanche, il a tout foutu en l’air et la déception se lit au travers de l’article d’August. Dans ce premier jet que Yara lui a défendu de publier tel quel, lui demandant de le réécrire avec plus de parcimonie, mais aussi dans l’article final, celui que Rachel brandit sous ses yeux une nouvelle fois « Il m’a déçu. Et, ne prétends pas le contraire, je sais que c’est ton cas aussi » « Là n’est pas le sujet, August. Même si tu es déçu, ce n’est pas en public que tu dois laver ton linge sale ». Le pire dans tout ça, c’est qu’il n’a pas avoué à Mickey sa déception. Au contraire, il l’a contacté dès qu’il a appris et a été à ses côtés dès l’instant où Reeves lui a permis. Il a tenté de trouver les mots justes pour qu’il ne sombre pas davantage, le sommant également d’ignorer tout ce que la presse à scandales et autres torchons ont pu écrire à son sujet. Quelle hypocrisie. « Je le regrette. Je n’aurai jamais dû me charger de cet article ». Et c’est cette autre petite voix qui résonne en lui, celle de son ami Blake Aldridge, qui l’a poussé en partie à écrire et publier cet article. Pour le journaliste, c’était un excellent moyen de gagner en reconnaissance pour son travail, celle qu’il mérite, quand il n’exploite pas assez à ses yeux les compétences qui sont les siennes. Et malgré les contre-arguments nombreux qu’August a pu trouver, Blake a su mettre en avant celui que jamais dans cette profession les sentiments et les relations personnelles ne devaient interférés dans leur métier. Un point de marqué par son ami en plus de cette compétition éternelle qui a toujours subsistée entre eux, bien que bonne enfant, Blake se vantant que, quoi qu’il décide, lui le sortira cet article, celui qui ruinera à jamais la carrière de Mickey Reeves. Il n’a pas cherché à l’en dissuader non plus – sûrement parce qu’il savait cette bataille perdue d’avance – et au lieu de limiter les dégâts par son abstention d’en écrire un à son tour, il n’a fait qu’enfoncer davantage celui qu’il ne mérite plus comme ami. « Je ne lui dirai rien » « Rachel, je ne peux pas te demander ça » « Je ne te demande pas ton avis. Maintenant, fiches le camp de chez moi, je t’ai assez vu ». Elle a raison de le foutre dehors, il ne mérite plus d’être sous ce toit. En revanche, elle commet une erreur en cherchant à le protéger de la colère certaine de Mickey et bien qu’il tente une nouvelle fois de l’en dissuader en se levant, elle le somme de déguerpir en lui montrant silencieusement la porte et en lui jetant un regard qui se veut à la fois sévère et déçue. Sans un mot, il quitte les lieux et à partir de ce jour, August tente de garder silencieuse cette culpabilité qui le ronge.

Début avril. Il ignore ce qui l’attend. Mickey lui a envoyé plusieurs messages, le sommant de ne pas bouger de chez lui car il devait visiblement lui parler. Si August est inquiet quant aux raisons qui obligent son ami à se précipiter de la sorte et de l’urgence qui se ressent dans ses propos, il ne s’inquiète pas, outre mesure, de son cas. Disons que son esprit est déjà pas mal embrumé par ces deux verres qu’il a pris avant d’appeler sa sœur jumelle pour lui demander si elle était disponible, l’appelant une énième fois à l’aide comme il lui a promis de le faire quand il se sentait glisser vers les bas-fonds. Dans un tel état d’esprit, il ne se doute pas une seule seconde que Mickey vient à sa rencontre pour lui parler de cet article qu’il a écrit quatre ans plus tôt, quand durant tout ce laps de temps, le Constantine a tout fait pour l’oublier. Se levant péniblement de son canapé – enfin plus celui de son colocataire que le sien, puisqu’il crèche depuis début mars chez Corey, ayant enfin décidé de vendre la maison qu’il partageait avec Yara et dont la signature de la vente définitive est le lendemain – il entend, quelques secondes après, le moteur de la 911 de son ami rugir dans l’allée. Une portière qui claque, lui qui s’empresse de composer un message pour Flora, afin de lui signifier son retard, tout en dirigeant vers la porte d’entrée pour l’ouvrir , parce que Mickey est là, mais c’était sans compter sur un « T'es qu'un sale enfoiré, tu le sais ça ? » obligeant August à laisser le message en stand-by et donc non envoyé, tout comme, à l’instant où il relève les yeux de son écran de téléphone, il ne remarque pas non plus le message de Rachel l’avertissant d’un simple il sait. « Qu… Quoi ? Qu’est-ce qui t’arrive bro ? ». Il ne comprend pas August, pris au dépourvu par cette arrivée soudaine, par cette insulte qu’il juge gratuite de la part de Mickey et de cette façon qu’il a de le bousculer violemment pour entrer à l’intérieur, sans même qu’il ait eu le temps de l’inviter à le faire. D’un air ahuri, il referme la porte derrière lui, son regard porté sur un Mickey qu’il ne connait que trop bien dans cet état. Il est en colère, voire pire et lorsqu’il brandit ce papier sous son nez, il ne faut que quelques millièmes de secondes à August pour faire le rapprochement et comprendre qu’il en est à l’origine. « Regarde. Ça te dit quelque chose ? » Il sent le sol se dérober sous ses pieds, ne prenant même pas la peine de regarder la feuille devant lui , dont il en connait le contenu par cœur. C’est bel et bien cet article qu’il a lui-même écrit, celui-là même que Mickey n’aurait jamais dû trouver et n’aurait jamais dû avoir à sa connaissance. Et si August avait espéré qu’avec le temps qui s’égrenait, les chances pour qu’il l’apprenne s’amoindrissaient avec, cet espoir s’envole soudainement alors qu’il tient entre ses mains cet article qu’il aimerait pouvoir faire disparaitre « C'est bien ton nom là, hein ? Le nom d'un putain de traitre qui prétendait être mon ami, ça te parle pas vrai ? » Les mots font mal, August sentant sa cage thoracique oppressée alors que sa proximité avec son ami l’effraie. Oh, il n’a aucun mal à lire toute la colère dans son regard, ses pupilles dilatées et rondes menaçantes tout comme les traits de son visage contractés, annonçant au Constantine que c’est plus qu’un sale quart d’heure qu’il s’apprête à passer. C’est surtout là tout ce qui annonce le glas prochain d’une amitié partie en miettes en une fraction de secondes, le début de la fin d’une amitié qui n’a jamais connu de tempêtes et qui ne pourra sûrement pas survivre à celle-ci à cause de ce choix qu’il a fait d’écrire un papier sur la pire erreur de la vie de son ami. « Je peux tout t’expliquer Mickey ». Son regard dénote avec celui de Mickey, quand le sien y montre la crainte et qu’il recule d’un pas puis d’un autre, usant de ses mains qu’il abaisse dans un geste répété pour lui signifier de se calmer. « T'es fier de toi ? T'arrives à dormir la nuit en sachant que tu te fous de ma gueule depuis des années ? » « Non, je ne le suis pas, bro’ » il se risque à l’appellation, plus par habitude que par provocation ou pour chercher à attendrir Mickey en lui rappelant le lien qui les unit. Il est gonflé quoi qu’il en soit de l’user, s’en rend compte, s’attend à des représailles immédiates alors qu’il continue à reculer, sans réel succès, pour échapper à celui qui semble vouloir en découdre avec lui « Vas-y, regarde bien en face celui que t'as enfoncé. Détourne pas le regard August, tout ça c'est ton œuvre après tout. » Il l’a empoigné par le col de son t-shirt, la silhouette frêle d’August ne pouvant concurrencer avec celle de Mickey, le journaliste se contentant d’enrouler sa main autour du poignet de l’ancien boxeur pour lui faire desserrer son emprise. Là aussi, sans succès « Mickey, tu as toutes les raisons d’être en colère contre moi, mais putain, laisse-moi le temps de t’expliquer ». Il le supplie du regard, espère que le peu de lien qu’il leur reste, ou du moins les souvenirs de tout ce qu’ils ont partagé seront suffisant pour que Mickey accepte de l’écouter et ne se contente pas de se montrer violent à son égard pour prendre sa revanche. « Je n’aurai jamais dû écrire cet article, je suis sincèrement désolé. Je n’ai pas cherché à te mettre des bâtons dans les roues en faisant ça… Je n’ai fait que… mon job ». Cet argument ne vaut rien, et il le sait, il est même hypocrite en lui sortant celui-ci. La seule chose véridique est qu’il n’a pas cherché à le trahir ou lui causer du tort, mais il se rend bien compte que cet argument est encore moins crédible que le dernier « Je m’en veux, Mick’. Tu ne méritais pas tout ça… » cet acharnement médiatique et tout ce que cela a impliqué par la suite, sa descente aux enfers, celle dont il lui en fait porter le chapeau. « Ecoute-moi, putain ». Il sent ses tripes se serrer, sa gorge se nouer alors qu’une fine pellicule d’humidité vient à se loger dans ses yeux, l’obligeant à baisser le regard quand pourtant Mickey l’a sommé de regarder l’homme qu’il est devenu… par sa faute.  
 


BY PHANTASMAGORIA
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Message(#)(reine #2) found your knife stuck in my back EmptyMer 12 Avr 2023 - 19:21


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@AUGUST CONSTANTINE ☆ MICKEY REEVES
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Cette porte se dressant entre sa colère et le responsable de cette dernière n'aurait pas tenu longtemps en place si le traitre qui lui sert d'ami n'était pas apparu assez vite devant lui car Mickey jure qu'il serait parvenu à entrer d'une façon ou d'une autre dans l'antre du journaliste, avec ou sans invitation. C'est une chance pour August qu'il ne se risque au moins pas à jouer avec les limites de sa patience aujourd'hui mais ce qui n'en est pas une, en revanche, c'est cette entrée en matière du boxeur le prenant de court et le mettant face à des responsabilités qu'il n'imaginait sans doute pas – ou plus – devoir affronter. August devait même penser que son petit secret était à l’abri et c'était le cas, oui, avant que Mickey ne mette son nez là où il ne fallait pas et déterre sans le vouloir une traitrise vieille de quatre ans dont sa propre grand-mère s'était assurée de le tenir éloigné. « Qu… Quoi ? Qu’est-ce qui t’arrive bro ? » Les premiers mots du Constantine le tendent au plus haut point et pour cause, cette incompréhension dans son regard lui est insupportable compte tenu de la preuve qu'il tient entre ses mains. Il va très vite comprendre ce qui lui arrive quand bien même August devrait déjà pouvoir s'en douter, et le boxeur trouve risible que son prétendu ami ne voit absolument rien venir. A-t-il la conscience si tranquille pour que cette fureur dans ses yeux ne lui évoque vraiment rien ? N'a-t-il jamais imaginé que cette histoire finirait par ressortir, ni tenté de se figurer quelle pourrait être sa réaction première ? Ses questions sont presque aussi douloureuses que ce regard qu'il lui adresse car August agit encore comme s'ils étaient des frères, changeant toutefois d'expression et de posture lorsque l'article dont il est l'auteur se voit agité sous ses yeux. Face à lui, fébrile au possible, Mickey sent bien qu'il ne se contiendra pas longtemps et que la moindre parole du Constantine pourrait déjà avoir raison de lui. Il faut dire que cette discussion, tout comme sa présence entre ces murs sous un tel motif, laissent déjà entrevoir la pire des évolutions pour leur relation alors qu'hier encore, August était l'ami le plus cher à ses yeux et celui qui ne pouvait tout simplement pas le décevoir de la sorte. « Je peux tout t’expliquer Mickey. » Le refrain habituel, bien sûr. Il s'agit comme toujours de la première défense de ceux qui se retrouvent au pied du mur et si ces mots ont le mérite de le faire sourire, c'est uniquement d'amertume et de dérision. « Sans blague, ton petit discours est prêt ? En quatre ans t'as eu le temps de le peaufiner j'imagine. » Oh, il était sans doute bien trop persuadé de s'en sortir pour s'être réellement inquiété de la façon dont il justifierait la chose, le moment venu. Et c'est bien ce que l'ancien champion trouve le plus répugnant, se dire qu'August aurait probablement emporté ce secret avec lui dans la tombe s'il n'avait pas découvert le pot aux roses et fait tomber son misérable masque. « Non, je ne le suis pas, bro’. » Plus il recule et plus Mickey avance, pas disposé à le laisser échapper à cette confrontation et au reste et pas prêt, non plus, à se laisser nommer avec affection ici. « M'appelle pas bro'. Plus jamais tu m'appelles comme ça, t'entends ? » Cette habitude, August ferait bien de la perdre au plus vite parce qu'il ne peut plus entendre qu'ils sont des frères ou ne serait-ce que des amis, quand le poignard planté dans son dos est aussi visible.

La main saisissant son col n'est pas près de le lâcher car il se fiche de malmener celui qui a apporté sa maudite pierre à l'édifice de sa chute. August n'a pas joué le rôle le plus important dans celle-ci mais il était là pour le faire plonger au même titre que les autres, il était là pour pointer du doigt ses consommations et pour se permettre un jugement sur ses plus mauvaises décisions. Pas comme un ami désirant l'aider à s'en sortir, non, mais bien comme un vautour participant à son exécution médiatique alors que jamais, Mickey n'aurait pu s'attendre à le voir prendre part au mouvement pour jeter à sa façon de l'huile sur le feu. Fourbe au point de le faire dans son dos pour jouer derrière les soutiens de la première heure, et le laissant croire pendant tout ce temps qu'il pouvait compter sur lui alors que cet article existait quelque part, et reposait même au pire endroit qui soit. « Mickey, tu as toutes les raisons d’être en colère contre moi, mais putain, laisse-moi le temps de t’expliquer » Le temps de lui expliquer les choses August l'a très largement eu durant ces quatre ans, un temps que Mickey a de son côté passé dans l'ignorance de l'affront qui lui avait été fait et plus il y songe, plus le silence de son ami lui retourne le ventre et le cœur. Ce n'est pas faute de lui avoir donné un millier d'occasions d'en parler et d'avoir surtout été là pour lui, de lui avoir même tendu la main quand il en avait lui-même besoin et s'il le voulait, Mickey pourrait lister toutes les fois où il a été présent pour son frère de cœur sans imaginer l'ampleur de la trahison de ce dernier. « J'ai surtout toutes les raisons de t'éclater la gueule là. » il grogne, resserrant un peu plus l'emprise de sa main sur son col et se faisant violence pour ne pas plutôt saisir sa gorge à la place. Rien ne l’en empêche, si ce n'est peut-être l'envie de le garder en vie car Mickey ne contrôle pas sa force et sait bien de quoi sa colère peut le rendre capable. « Puis m'expliquer quoi, franchement ? Que t'as saisi l'occasion de me cracher dessus comme tous les autres, parce que c'était la tendance à l'époque et que t'avais toi aussi ton coup à jouer ? » C'était une opportunité à ne pas laisser filer sans doute, peu importe finalement que l'homme à abattre ait été son ami et que chaque nouvel article ait contribué à l'enterrer davantage. Mickey a arrêté de lire ces torchons au bout du troisième, c'est ce qui lui a valu de passer totalement à côté car bien sûr, cette discussion aurait eu lieu depuis longtemps s'il avait eu vent du moindre August Constantine rallié au mouvement. « Je n’aurai jamais dû écrire cet article, je suis sincèrement désolé. Je n’ai pas cherché à te mettre des bâtons dans les roues en faisant ça… Je n’ai fait que… mon job. » Qu'il fasse très attention à ce qu'il peut dire quand le boxeur le tient de cette manière et que son autre main demeure libre, rendant son poing susceptible de s'élever à tout moment – un poing affreusement crispé auquel August pourrait bien finir par goûter, d'autant plus avec des paroles aussi malheureuses. « Désolé ? » il raille et expulse un rire mauvais, traduisant à lui seul combien la défense d'August lui écorche l'oreille. « T'étais désolé aussi le jour où Aliyah m'a quitté ? T'étais désolé quand mes sponsors m'ont tous lâché ? Tu l'étais quand je me suis retrouvé sans rien et au fond du trou, hein ? » C'est à ce moment-là qu'il aurait fallu l'être, et non quatre ans plus tard sous prétexte que son petit secret n'en est plus un. Mickey ne l'a pas vu être désolé pendant toutes ces années ou si August l'a été, il n'en a en tout cas rien montré. « Et bordel, t'appelles ça faire ton job ? Moi j'appelle ça être un enfoiré de première et un putain de profiteur. » Parce que cette excuse-là est bien évidemment la pire, quand rien ne l'obligeait à écrire cet article et quand leur amitié aurait surtout dû l'en dissuader. Ce n'était donc pas un motif suffisant pour qu'il mette son foutu boulot de côté ? Il faut croire que non, et qu'August ne l'estimait peut-être pas autant que l'inverse était vrai. « Je m’en veux, Mick’. Tu ne méritais pas tout ça… » Comme c'est drôle de l'entendre de sa bouche en connaissant maintenant le rôle que son ami a pu y jouer. « Si, je le méritais de toute évidence. Je le méritais forcément à tes yeux pour que t'écrives toutes ces saloperies sur mon compte, et puis bientôt tu vas me dire que c'était pour me rendre service, pas vrai ? » Tout ce qu'il a fait c'est donner des raisons supplémentaires à sa femme d'en finir avec lui et au monde de la boxe de lui tourner le dos, August aura beau présenter les choses sous un autre angle cette réalité n'en sera pas moins avérée. « Ecoute-moi, putain. » Qu'il ne s'avise pas de lui donner le moindre ordre et d'exiger quoi que ce soit de lui car Mickey le jure, il ne faudrait désormais plus grand-chose pour que le Constantine se heurte à ses poings. « Non, là, c'est toi qui vas m'écouter. » La main cramponnant son col parvient à décoller ses pieds du sol, rappelant au boxeur toute la force dont il dispose face à un August qu'un rien ferait flancher. « T'es qu'une raclure comme tous tes potes journalistes, voilà ce que t'es. » La chasse aux sorcières n'est d'ailleurs pas finie, elle ne le sera pas tant que Mickey ne sera pas remonté jusqu'à celui s'étant permis de divulguer les fameuses photos le premier. Il sait au moins qu'August n'a pas lancé cette opération visant à le détruire mais son implication ne fait pour autant aucun doute, et le résultat est le même à l'arrivée. « Et j'te jure que je t'aurais déjà pété les deux genoux si tu comptais pas autant pour Rachel. Putain, j'en reviens pas qu'elle t'ait protégé pendant tout ce temps et que toi, t'aies jamais saisi l'occasion de m'avouer quoi que ce soit. » C'est donc cela que l'on ressent lorsqu'on est trahi par les personnes en qui on a le plus confiance ? Mickey peut le dire : cette découverte le fait souffrir autant qu'elle le rend suspicieux vis-à-vis de l'ensemble de son entourage, car il ne serait pas étonné que cette histoire en dissimule d'autres et que cet affront ne soit pas le dernier. « Vous vous foutez tous de moi depuis le début, c'est juste incroyable. » Tous, oui, mais qui exactement ? « Qui d'autre savait, Flora ? Malone ? Jackson ? » Oh, sûrement aussi cette petite garce de Yara. « Combien de gens ont assuré tes arrières au juste ? » Ce n'est pas le moment de botter en touche ni de protéger quelqu'un à son tour car la vérité, le boxeur la connaitra tôt ou tard – et même bien plus tôt que tard, en ce qui le concerne. « T'avises pas de me mentir, pour une fois essaie au moins d'avoir les couilles d'assumer tes actes. » Et s'il n'en est pas capable, Mickey peut les lui broyer sans problème comme il peut trouver bien d'autres moyens de pression pour lui arracher cette foutue vérité.

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Message(#)(reine #2) found your knife stuck in my back EmptyMar 25 Avr 2023 - 22:30



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@Mickey Reeves  & August Constantine #2
« Sans blague, ton petit discours est prêt ? En quatre ans t'as eu le temps de le peaufiner j'imagine. » August s’est déjà imaginé un nombre incalculable de fois dans cette situation. Celle où il serait confronté à la colère et à l’incompréhension de son ami en découvrant cet article qu’il a pu écrire à son sujet, enfonçant le couteau dans une plaie déjà bien entamée, dont la douleur, lancinante, serait longue à guérir. Si August aurait pu être cette personne pour l’y aider – et c’est ce qu’il a fait par ailleurs – cela n’a été qu’hypocrisie quand il n’a jamais été capable d’être honnête à son égard. Il sait qu’il en a tous les torts, sait qu’il mérite toute la haine que Mickey lui renvoie actuellement en pleine figure, pour autant, il cherche par tous les moyens de l’apaiser. Il ne veut pas d’une confrontation violente – il se sait perdant d’avance – tout comme il ne souhaite pas que cette découverte marque la fin d’une amitié qui lui est bien trop précieuse pour qu’il s’y résigne. Il n’a pas d’arguments valables, pas d’arguments prêt à l’emploi mais il cherche à tempérer du mieux qu’il peut, fuyant cependant quand il sent que Mickey pourrait lui en coller une d’un moment à l’autre « M'appelle pas bro'. Plus jamais tu m'appelles comme ça, t'entends ? » Les mots font mal et ne font que le conforter sur le fait qu’il aurait préféré que jamais Mickey ne découvre l’existence de cet article, voire qu’il n’ai jamais eu, dès le départ, à écrire cet article. Un article qui ne lui a été nullement imposé d’ailleurs, qui a été le fruit d’un choix délibéré de sa part, d’un choix surtout stupide quand il voit les répercussions que cela engendre désormais sur son amitié avec Mickey « Mick’, dis pas ça ! » Il refuse de se faire à cette idée que leur lien n’est plus, refuse de perdre Mickey définitivement suite à ce putain d’article. Il espère que c’est uniquement la colère qui le fait parler de la sorte, qu’avec le temps, ils parviendront à retrouver ce qu’ils ont toujours eu. Pour l’heure, c’est une tout autre bataille à laquelle il doit se livrer : celle de défendre son cas pour éviter des représailles qu’il n’est clairement pas prêt à recevoir.

« J'ai surtout toutes les raisons de t'éclater la gueule là. » La violence des propos est similaire à la violence de ses gestes alors que Mickey a empoigné le col d’August, ne lui laissant aucune chance de s’extirper de cette situation défavorable pour lui. Il ne veut rien entendre et il semblerait que les propos du journaliste ne fassent que mettre davantage d’huile sur le feu, comme si son ami ne pouvait tout bonnement plus entendre le son de sa voix et comprendre un mot passant la barrière de sa lèvre, l’insupportant à  un point où August se demande encore comment ce poing duquel il le menace n’est pas encore parti. « Puis m'expliquer quoi, franchement ? Que t'as saisi l'occasion de me cracher dessus comme tous les autres, parce que c'était la tendance à l'époque et que t'avais toi aussi ton coup à jouer ? » « Que j’ai été con de penser que je pouvais mettre de côté mon affect pour toi pour écrire cet article, suivre le mouvement et possiblement tirer mon épingle du jeu » parce qu’il n’a pas écrit pour n’importe quel journal, même si le sien ne paye pas de mine, il reste le journal de quartier dans lequel Mickey a grandi. Un portrait peu glorieux de celui qui avait tout pour réussir et perdurer dans son milieu mais qui a, en une fraction de secondes, tout perdu, lui qui était l’enfant prodige, celui que tout le monde admirait, petits et grands. Il sait August qu’il aurait dû dépeindre un tout autre portrait de Mickey, défendre sa cause et ainsi il aurait pu tirer son épingle du jeu en allant à contre courant. C’est le premier jet qu’il en a fait d’ailleurs, qui a été tout bonnement refusé et vivement critiqué par son rédacteur en chef et décrié par certains de ses collègues et amis journalistes. « Je m’y suis mal pris, j’ai merdé et je le sais » Il s’en veut, s’excuse encore et encore, aurait dû tenir tête à tout le monde en refusant tout bonnement de participer à cette tendance médiatique et s’abstenir d’écrire une merde pareille pour une fraction de secondes de gloire – aucune en réalité. Il a voulu se saisir de la patate chaude pour diverses raisons mais aussi pour limiter les dégâts et en contrôler le contenu. En vain. « Désolé ? (…) T'étais désolé aussi le jour où Aliyah m'a quitté ? T'étais désolé quand mes sponsors m'ont tous lâché ? Tu l'étais quand je me suis retrouvé sans rien et au fond du trou, hein ? » « Oui, je l’ai été Mickey ! Même si je n’ai pas été fichu d’être honnête sur ce putain d’article te concernant, je m’en suis voulu à chaque putain d’instant en te voyant couler de jour en jour ! » qu’il affirme haut et fort, criant presque pour que Mickey accepte de l’entendre, si ce n’est le comprendre. Il n’a pas apprécié assister à la désuétude de son ami, à sa descente aux enfers dont il a été tout autant responsable que ceux qui en ont fait les premières révélations, mettant en lumière ce scandale à venir concernant l’ancien boxeur. « Et bordel, t'appelles ça faire ton job ? Moi j'appelle ça être un enfoiré de première et un putain de profiteur. » C’est mérité et même si August n’est pas d’accord avec ses propos, il n’argumente pas à ce sujet. Il subit, tout comme Mickey a dû subir, et subit encore cet acharnement médiatique et toutes les pertes que cela a engendré pour lui. Il ne le méritait pas, ce qu’August reconnait à voix haute mais c’est là encore un point de vue différent que les deux amis semblent avoir à ce sujet « Si, je le méritais de toute évidence. Je le méritais forcément à tes yeux pour que t'écrives toutes ces saloperies sur mon compte, et puis bientôt tu vas me dire que c'était pour me rendre service, pas vrai ? » « J’aurai échangé nos places si cela m’avait été possible, pour t’éviter toute cette merde, bro’ ! » il ose le surnom à nouveau, sa main libre venant frapper contre sa propre poitrine pour marquer le coup et souligner la véracité de ses propos. Il a regretté la parution de cet article à l’instant même où il a vu le jour, il a regretté ne pas avoir pu faire plus pour stopper le scandale, à sa petite échelle au moins. Il regrette toutes les pertes subies par son ami suite à ça, de sa carrière à sa vie de famille. « Non, là, c'est toi qui vas m'écouter. » Mickey resserre son emprise sur le col d’August qui voit ses pieds se décoller du sol, alors qu’il tente de se débattre, en vain. L’ancien boxeur semble entrer dans une colère noire inarrêtable, face à laquelle le journaliste ne peut plus rien faire « T'es qu'une raclure comme tous tes potes journalistes, voilà ce que t'es. (…) Et j'te jure que je t'aurais déjà pété les deux genoux si tu comptais pas autant pour Rachel. Putain, j'en reviens pas qu'elle t'ait protégé pendant tout ce temps et que toi, t'aies jamais saisi l'occasion de m'avouer quoi que ce soit. » « J’aurai dû le faire je le sais. Mais je t’en supplie, n’en veux pas à Rachel. Elle ne l’a pas fait pour moi, elle l’a fait pour nous deux. Et pour toi avant tout. » Même si Mickey ne l’entendra pas de cette oreille, Rachel l’a fait pour que leur amitié, qu’elle savait précieuse aux yeux de son petit-fils, ne vole pas en éclats mais aussi pour s’assurer qu’August serait là pour l’épauler dans cet enfer qu’il s’apprêtait à traverser après la parution de tous ces torchons. « Vous vous foutez tous de moi depuis le début, c'est juste incroyable. » le sentiment de trahison est grand pour Mickey et August ne peut rien y faire pour  le contrer. Il ne veut pas que tout le monde paye pour son erreur, qu’il perde toute confiance aux autres personnes de son entourage par sa faute. Qu’il lui en veuille à lui, autant qu’il le veut, mais jamais August ne se pardonnerait que Mick’ finisse seul par méfiance et du fait de ses actes. « Qui d'autre savait, Flora ? Malone ? Jackson ? » « Laisse Flora en dehors de ça ! » qu’il dit spontanément mais avec bien du mal tant l’emprise de son ami est pressante sur lui, mais Flora est sa sœur jumelle et s’il y a bien une personne qu’il protégera par-dessus tout de tout ça, c’est elle. « Combien de gens ont assuré tes arrières au juste ? » « Personne d’autres ! » Il se débat, toujours en vain, mais il continuera à défendre coute que coute les peu de personnes qui étaient effectivement au courant : Flora mais aussi Yara, malgré tout. « T'avises pas de me mentir, pour une fois essaie au moins d'avoir les couilles d'assumer tes actes. » « Tu le dis toi-même et j’assume pleinement mes actes. Si tu dois en vouloir à quelqu’un c’est à moi, uniquement à moi, tu entends ? Vas-y, frappes-moi autant que tu le veux mais je t’interdis d’approcher qui que ce soit d’autres pour passer ta colère. Je suis le seul responsable, alors vas-y ! Qu’est-ce que tu attends hein ? Je le mérites aussi ! » Les mots font écho à ce mérite dont Mickey parlait un peu plus tôt, un mérite qu’August a contre-argumenté et qu’il semble soutenir désormais. Peut-être qu’une part de lui lui en veut d’avoir agi comme il l’a fait, d’avoir merdé alors qu’il avait tout pour réussir mais c’est surtout une colère grandissante qui se traduit dans ses propos alors qu’il ose approcher sa tête de celle de Mickey, le défiant du regard « Vas-y ! Tu en meurs d’envie. Qu’est-ce que tu attends au juste ? Tu te dégonfles c’est ça ?! » Il cherche, il sait qu’il va trouver mais c’est une façon pour lui d’abréger ses souffrances, quand il n’est pas à l’aise avec la situation et qu’il ne peut attendre indéfiniment ce qu’il sait qui finira par lui tomber dessus. Et en quelque sorte, ce coup qui l’attend apaisera peut-être d’autres douleurs bien trop présentes depuis des mois et qu’il ne sait plus comment affronter.


BY PHANTASMAGORIA
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Message(#)(reine #2) found your knife stuck in my back EmptyJeu 4 Mai 2023 - 20:20


☾ found your knife stuck in my back
How many times has the sharp pain hit ya? The knife in your back someone always out to get ya, you turn around just to see familiar faces. I thought I knew ya. Held out your hands, blood stains while I bled out. Defying til the end but you won't never get the red out. I always had your back, you always went behind mine. I always had a minute, you could never find time. I'd take a bullet for ya, you could put that in a quote.
@AUGUST CONSTANTINE ☆ MICKEY REEVES
gifs by (c) ruairidhwrites and (c) itconsumesyou


tw: violence physique

« Mick’, dis pas ça ! » Non seulement il le dit mais il l’affirme, en plus. August a désormais l’interdiction de le nommer avec affection car son bro’ ne trompe plus personne, et Mickey le premier. Peut-on d’ailleurs être aussi seul que le boxeur à cet instant ? Son ami de toujours en portait le nom mais n’en avait de toute évidence pas l’attitude, car derrière cette complicité qu’ils ont toujours eue August cachait bien son jeu. Des sourires par devant et des coups de couteau par derrière, voilà à quoi Mickey pourrait résumer leur relation à présent que les choses ont éclaté au grand jour. Il ne sait peut-être pas tout mais il sait au moins l’essentiel, plus au fait que jamais de la sombre responsabilité du Constantine dans une affaire qui faisait autrefois les gros titres. Mickey « Scar » Reeves, la star des rings en pleine descente aux enfers. Combien de titres racoleurs de ce type ? Combien de charognards s’étant jeté sur sa carcasse de champion déchu ? Ils étaient nombreux à surfer sur sa dérive et à gratter le papier au sujet de ses addictions mais Mickey ne s’est pas méfié, à aucun moment la proximité de son ami avec le monde de la presse n’a éveillé ne serait-ce qu’un soupçon chez lui. Il ne l’a pas vue venir sa perfidie, aveugle face au plus insoupçonnable de ses proches car sa confiance lui était pleinement acquise, au même titre que son estime. Et tout ça pour quoi, au final ? « Que j’ai été con de penser que je pouvais mettre de côté mon affect pour toi pour écrire cet article, suivre le mouvement et possiblement tirer mon épingle du jeu. » Rien ne va dans ce qu’il entend et plus August s’étend en explications, plus Mickey se demande ce qui le retient encore de lui refaire le portrait. Il l’avoue donc, l’idée était de s’engouffrer dans la brèche pour offrir un petit boost à sa carrière et son ami qu’il s’apprêtait à crucifier pour quelques maudites lignes, ce n’était finalement pas si pire. « Tirer ton épingle du jeu, putain. » il répète et en attrape aussitôt envie de vomir car ses raisons, Mickey peine à les avaler. C’est comme s’il s’était essuyé les pieds sur son dos, comme s’il avait vu en lui une pauvre machine à buzz car sa chute était intéressante à partir du moment où elle faisait vendre, pour lui comme pour les autres. Une part du boxeur refuse toujours de croire qu’August puisse être ce genre d’opportuniste mais les aveux sont les siens, et cet article est après tout signé de sa main. Preuve ultime. « Tu me dégoûtes mais à un point. » Il est écœurant et ne vaut finalement pas mieux que ses collègues fouineurs de merde, que Mickey n’aurait avant ça jamais osé mettre dans le même sac que le Constantine. À croire que ce milieu le fera lui aussi pourrir de l’intérieur. « Je m’y suis mal pris, j’ai merdé et je le sais. » Non. On merde quand on fait une erreur, on merde quand on est maladroit mais on ne merde certainement pas quand on se lie aux pires rapaces de ce milieu pour enfoncer son meilleur ami. Ça, ce n’est pas juste merder aux yeux de Mickey. Il ne manquerait plus qu’August ait été désolé de le voir tout perdre sous ses yeux car s’il l’a effectivement cru à l’époque, sa vision des choses est toute autre à présent. « Oui, je l’ai été Mickey ! Même si je n’ai pas été fichu d’être honnête sur ce putain d’article te concernant, je m’en suis voulu à chaque putain d’instant en te voyant couler de jour en jour ! » Comme c’est facile de s’en vouloir après coup, et sans doute aussi de se morfondre dans un océan de regrets. Sa culpabilité Mickey ne veut rien en savoir car elle ne vaut officiellement plus rien après quatre ans de mensonges. Il étire alors un sourire hypocrite, sans lâcher une seule seconde son prétendu ami du regard. « Oh, vraiment ? Et bientôt tu vas me dire que ça t’empêchait de dormir la nuit aussi ? » Ça leur ferait un point commun car des nuits perturbées par l’effondrement soudain de sa vie, le boxeur en a connu un certain nombre lui aussi. Il en connaît même encore, plus souvent qu’il ne voudrait l’admettre. « J’aurai échangé nos places si cela m’avait été possible, pour t’éviter toute cette merde, bro’ ! » De tels mots sont impossibles à gober pour Mickey, au point où ses doigts résistent difficilement à l’envie de passer de son col à sa gorge. Il pourrait l’étrangler s’il voulait, ainsi August saurait ce que cela fait de frôler l’asphyxie. « Pitié tais-toi. » il grogne et le surplombe d’un regard noir, presque assassin. « T’aurais rien échangé du tout parce que cette vie-là, crois-moi que personne me l’enviait. T’aurais pas tenu une journée dans cette merde comme tu dis alors remballe tes grands discours. » Il n’y avait surtout aucune place à échanger ni aucune dérive à endosser à deux, lorsque Mickey a sombré il l’a fait seul et c’est bien ce qu’il continue de faire aujourd’hui, sans jamais voir le fond de ce trou dans lequel il s’enfonce. « Et pour la dernière fois bordel, m’appelle plus comme ça. » il prévient à nouveau, jurant même que sa patience atteindra ses limites encore plus vite si August ne cesse pas très vite de le nommer comme il le fait. Dans tout ça il n’y a véritablement que son lien avec Rachel pour le sauver car si Mickey se contrôle, c’est uniquement pour ne pas faire de peine à sa grand-mère. Elle tient à August et n’en a après tout pas fait son petit protégé pour rien. « J’aurai dû le faire je le sais. Mais je t’en supplie, n’en veux pas à Rachel. Elle ne l’a pas fait pour moi, elle l’a fait pour nous deux. Et pour toi avant tout. » Il reste libre d’en vouloir à qui il veut dans cette histoire, y compris à celle qui l’a élevé. Rachel ne paiera jamais le prix de sa trahison comme August mais son rôle le boxeur ne peut pas pour autant l’oublier. Elle l’a après tout couvert aussi longtemps qu’elle l’a pu pour qu’à l’arrivée Mickey tombe de dix fois plus haut, ce n’était donc pas lui rendre service ni lui faire de cadeau. « T’imagines pas la claque que ça m’a mis de tomber sur cet article. J’en ai connu des salopards capables de retourner leur veste mais personne m’a jamais craché à la gueule comme toi tu l’as fait. » Quatre foutues années, c’est le temps qu’il aura fallu à cette vérité pour éclater et cela par hasard, de quoi le rendre certain qu’August aurait continué de lui mentir encore des années s’il n’avait pas lui-même mis la main sur ce fichu article.

Et déjà, plusieurs noms se bousculent dans la tête du boxeur car si Rachel savait alors d'autres devaient être dans la confidence eux aussi, à commencer par la jumelle du Constantine dont ce dernier a toujours été très proche et à laquelle il n'imagine pas August cacher quoi que ce soit. « Laisse Flora en dehors de ça ! » Bien sûr, il ne lui confirmera rien mais sa défense est si soudaine que Mickey n'a plus vraiment de doute quant à l'implication indirecte de Flora. « Donc elle savait. » il souffle d'une voix agacée, pas disposé pour autant à régler ses comptes avec la concernée car c'est à son jumeau que l'entière responsabilité de cette histoire revient. Sans doute apprécierait-il encore moins d'apprendre que Malone est dans le coup mais là-dessus non plus, il devine bien qu'August ne lui dira rien. « Personne d’autres ! » Il protège sa famille et c'est probablement ce que le boxeur ferait aussi à sa place, néanmoins l'idée que cette trahison ait été connue d'autres personnes avant lui n'est pas pour apaiser les ardeurs de Mickey, bien au contraire. Ses bras en trembleraient presque tant ses poings le démangent, il n'en est pas à sa première confrontation du genre qui risquerait de mal finir mais hier encore le fait de s'en prendre physiquement à August n'aurait jamais pu effleurer son esprit. Et ces pensées, Mickey tente encore de les combattre comme s'il ne voulait pas être aussi prévisible que ce qu’on attend de lui. La violence a pourtant toujours été sa première réponse à un problème et face à lui, le Constantine ne fait rien pour l'en dissuader non plus. « (…) Si tu dois en vouloir à quelqu’un c’est à moi, uniquement à moi, tu entends ? Vas-y, frappes-moi autant que tu le veux mais je t’interdis d’approcher qui que ce soit d’autres pour passer ta colère. Je suis le seul responsable, alors vas-y ! Qu’est-ce que tu attends hein ? Je le mérites aussi ! » « Fais pas le con. » Il n'est jamais conseillé d'encourager Mickey à franchir ce genre de ligne, encore moins lorsque l'envie de dégourdir ses poings se fait aussi cruellement ressentir. C'est bien beau d'assumer ses actes mais cette dérouillée qui lui pend au nez, est-ce qu'August l'assumera elle aussi ? « Vas-y ! Tu en meurs d’envie. Qu’est-ce que tu attends au juste ? Tu te dégonfles c’est ça ?! » N'importe qui connaissant un minimum le boxeur sait bien qu'en le cherchant de cette manière, les chances de le trouver sont généralement totales. C'est vrai, il crève effectivement d'envie de faire payer au journaliste ses années de dérive et son regard planté dans le sien le traduit sans mal. Il y a un problème toutefois, le genre de problème que l'on rencontre souvent avec un homme comme Mickey. « Si je te frappe je pourrai peut-être pas m’arrêter, et tu le sais. » Mais il le mérite, d'autant plus en sachant que Rhett y a eu droit avant lui. Si le premier n'a pas été épargné par sa fureur il n'y a aucune raison qu'August le soit de son côté et c'est ce qui achève de le convaincre d'arrêter de lutter. Son peu de principes Mickey le remballe car s'il doit faire preuve de clémence envers quelqu'un, il sait déjà que ce ne sera pas envers le Constantine. « Et puis merde. » Le coup part sans prévenir après ces mots que le boxeur expulse entre deux soupirs. Son poing rencontre directement le nez d'August, pas assez fortement pour le lui briser mais sûrement bien assez pour le sonner et lui déclencher un saignement digne de ce nom. C'est un miracle que sa tête ne heurte pas le mur mais également que Mickey s'en tienne à un seul et unique coup, préférant reprendre August entre quatre yeux que de s'acharner sur plus faible que lui. « Regarde-moi bien maintenant parce que ce visage, t’es pas près de le revoir. » Mickey peut même jurer que leurs chemins se sépareront dès lors qu'il aura passé cette porte car des traitres comme lui, le boxeur n'en veut pas le moindre dans sa vie. « Dire que j’étais là pour te ramasser à ton mariage, que j’aurais même été au bout du monde pour m’assurer que t’ailles mieux. » Ce rappel, August n'avait aucune chance d'y échapper et bien sûr, le boxeur se sent terriblement con de s'être démené pour lui. Il n'exagère même pas en soulignant combien son dévouement pour lui était grand car se plier en quatre pour les gens n'est plus dans ses habitudes depuis longtemps, et tout porte à croire que cette histoire l'en vaccinera pour de bon. « Et pendant tout ce temps j’avais ce foutu couteau planté dans le dos, c'est ça ? » August l'a vu sombrer et tout perdre alors que de son côté, lui-même s'était déjà bien chargé de le piétiner. « Je commence à comprendre pourquoi Yara s’est barrée. » il remarque alors, en prenant soin d'articuler le moindre de ses mots. À vrai dire non, il ne cherche plus à comprendre ces raisons qui lui échappent quant à la fuite de la future mariée mais à cet instant Mickey veut frapper fort, et blesser autant qu'il peut l'être. Peu importe qu'il n'en pense pas un mot, son attaque aujourd'hui sera celle-là car le sujet est sensible, il ne l'ignore pas. Si August peut lui porter un tel coup au cœur alors il peut bien en faire de même, voilà simplement son intention du moment. « Et ma fille putain, ma fille t’y as pensé ? » Elle n’avait que trois ans à l’époque et c’est beaucoup trop jeune pour voir son équilibre familial se fissurer, beaucoup trop tôt aussi pour voir son père s'éloigner. La vérité c’est que ces photos n’auraient jamais dû sortir, depuis le début. « Les autres en avaient rien à foutre de ce qu’ils s’apprêtaient à briser mais toi tu savais, t’aurais pu nous épargner ça. » Il n'aurait pas seulement pu, il aurait surtout dû mais dès lors que son statut d'ami ne valait plus grand-chose face à l'opportunité d'écrire cet article, ce ne sont pas ses rôles de mari et de père qui risquaient de l'attendrir. Tous les mêmes, ces maudits journalistes.

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Message(#)(reine #2) found your knife stuck in my back EmptyDim 4 Juin 2023 - 21:14



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@Mickey Reeves  & August Constantine #2
Il se trouve pathétique à lui desservir un tel discours, celui où il tente de sauver les meubles en lui donnant une explication qui n’a, de toute évidence, aucun effet sur le boxeur déchu. Et August ne peut que le comprendre, quand il trouve qu’aucun argument ne peut excuser ce qu’il a fait, encore moins quand il tente de lui faire comprendre qu’il a fait ça dans un but égoïste aussi « Tirer ton épingle du jeu, putain. » Une grave erreur car des articles comme les siens, il y en a eu beaucoup et son épingle du jeu, August ne l’a nullement tiré. La seule qu’il ait tirée est celle de mettre en danger son amitié avec Mickey, tout ça pour un bout de papier qu’il aurait dû s’abstenir d’écrire. Il a été crédule de penser que cela n’aurait aucune répercussion, que ce soit sur Reeves ou leur amitié et il ne peut que constater aujourd’hui sa stupidité « Tu me dégoûtes mais à un point. » Et à juste titre, mais là encore, August garde le commentaire pour lui quand celui-ci ne ferait qu'augmenter d’autant plus la colère que Mickey peut ressentir contre lui et que cet échange prenne une tournure qu’il ne tient pas nécessairement à voir prendre – une de celle qui pourrait se résumer à un geste malheureux de la part de celui qui sait jouer des poings mieux que personne « Oh, vraiment ? Et bientôt tu vas me dire que ça t’empêchait de dormir la nuit aussi ? » Il reste silencieux une fois encore mais son regard parle pour lui, alors qu’il maintient celui de Mickey, lui faisant comprendre que plusieurs de ses nuits à lui aussi ont été synonyme d’insomnie à cause de ce qu’il a fait et de la culpabilité que cela a engendré chez lui. Mais le préciser à voix haute ne servirait à rien, si ce n’est risquer de faire tourner cet échange au vinaigre – bien que ce soit déjà le cas « Pitié tais-toi. » August est sincère bien que Mickey ne veuille l’entendre mais il aurait échangé leurs places sans l’once d’une hésitation si l’opportunité lui en avait été donnée à l’époque. « T’aurais rien échangé du tout parce que cette vie-là, crois-moi que personne me l’enviait. T’aurais pas tenu une journée dans cette merde comme tu dis alors remballe tes grands discours. » « Peut-être mais je l’aurai fait. Quoi que tu en dises » Qu’il ait les capacités à tenir ou pas ne sont là qu’un détail à ses yeux quand il sait mieux que quiconque ce que Mickey a pu traverser, surtout après avoir été l’épaule sur laquelle le boxeur a pu se reposer. Il a été là aux premières loges et c’est sûrement là le pire dans l’histoire, quand on sait le rôle qu’a joué le Constantine en coulisses, jouant sur deux tableaux. « Et pour la dernière fois bordel, m’appelle plus comme ça. » C’est plus fort que lui l’utilisation de ce surnom, celui qu’ils ont toujours usé entre eux et qui démontre à la perfection la force de leur relation. Une force qui s’effondre aujourd’hui par la découverte faite par Mickey, par l’existence de cet article qu’August aurait aimé faire disparaitre à tout jamais, comme tous les autres qui ont contribué à la chute de son acolyte – tant est si bien qu’il puisse encore le nommer de la sorte « T’imagines pas la claque que ça m’a mis de tomber sur cet article. J’en ai connu des salopards capables de retourner leur veste mais personne m’a jamais craché à la gueule comme toi tu l’as fait. » « Je suis désolé, Mickey » il ne peut être plus sincère qu’il ne l’est présentement, il ne l’a jamais plus été qu’à cet instant même alors qu’il a passé ces quatre dernières années à lui mentir. Mais ses excuses ne valent rien, il le sait, a conscience que leur amitié est en train de prendre un tournant qu’il aurait pu éviter si seulement il avait eu l’intelligence de réfléchir mieux que ça des années auparavant. « Je n’ai jamais cherché à te blesser… » pour ce que ça vaut, il le précise, bien que quoi qu’il puisse dire, cela n’a plus trop d’intérêt désormais.

« Donc elle savait. » Flora savait parce qu’elle est celle à qui il confie tout. Elle savait parce que la culpabilité qui le rongeait après avoir écrit et publié cet article, il ne pouvait la conserver pour lui et le cacher plus longtemps à celle qui a très vite compris que quelque chose n’allait pas. Et Flora n’a pas félicité son frère suite à ça, le trouvant stupide de contribuer à un tel scandale, quand Mickey était avant tout comme un frère pour lui. Conscient de sa connerie, il a dû vivre avec depuis, en espérant que jamais Mickey ne le découvrirait, comme si cela pouvait, en quelque sorte, et au fur et à mesure que le temps passait, faire prescription. Preuve qu’il n’en est rien, Mickey est prêt à en découdre et puisqu’il semble chercher d’autres coupables dans l’histoire, ou du moins des complices, August préfère accaparer l’attention sur lui, en prendre toute la responsabilité – de toute façon, il en a toutes les responsabilités – jusqu’à provoquer l’ancien boxeur pour qu’il vienne à lui mettre ce poing dans la figure, celui qu’il lui démange de lui mettre depuis son arrivée chez lui « Fais pas le con. » Il n’a plus rien à perdre le Constantine, il a perdu celle qu’il aimait et il est en train de perdre celui qu’il considère comme un frère, celui avec qui il a une relation inégalée, celle qu’il est incapable d’entretenir avec ses liens du sang. « Si je te frappe je pourrai peut-être pas m’arrêter, et tu le sais. » « Je le sais et j’en ai rien à foutre. C’est tout ce que je mérites à tes yeux » Il joue au con et il sait très bien ce qu’il fait en le provoquant de la sorte, les secondes le séparant de ce coup de poing qui se profile se réduisant à vue d’œil « Et puis merde. ».

La douleur est intense, paralysante. Il s’y attendait mais n’était pas préparé à une telle violence. Le coup est parti à la vitesse de l’éclair et l’effet est immédiat, la tête d’August partant en arrière, sans toutefois heurter le mur duquel il n’est pourtant pas éloigné. Il s’attend à ce que Mickey enchaîne après ça mais il semble l’épargner. Et peut-être est-ce préférable alors que la douleur envahit le reste de son visage et que son nez se met à saigner intensément. Et si instinctivement, ses mains veulent se porter à celui-ci pour tenter d’en limiter l’écoulement, le boxeur ne lui en laisse pas l’opportunité alors qu’il approche son visage du sien et se saisit à nouveau de son col « Regarde-moi bien maintenant parce que ce visage, t’es pas près de le revoir. » Portant une de ses mains libres à son nez pour en atténuer la douleur, August trouve le regard noir de Mickey duquel il ne peut réchapper et il ignore à cet instant ce qui fait le plus mal : le coup ou les mots que Mickey vient de prononcer « Dire que j’étais là pour te ramasser à ton mariage, que j’aurais même été au bout du monde pour m’assurer que t’ailles mieux. » « Mick… » qu’il tente pour le supplier de ne pas en arriver à une conclusion aussi hâtive sur leur amitié, mais en vain, incapable de poursuivre du fait de la douleur « Et pendant tout ce temps j’avais ce foutu couteau planté dans le dos, c'est ça ? » Il ne le quitte pas du regard, alors qu’il grimace sous la douleur, soupirant au constat face auquel il ne peut plus rien dire, quand Mickey n’est pas prêt à entendre quoi que ce soit de sa part « Je commence à comprendre pourquoi Yara s’est barrée. » La remarque est équivalente à un deuxième coup. Et la douleur associée est bien pire parce qu’il n’attendait pas ça de la part de son meilleur ami. Mais qui est-t-il désormais pour le lui reprocher ? Qui est-t-il pour lui dire qu’il n’a pas le droit de jouer sur ce terrain-là et que c’est petit de sa part ? Personne. Il n’est plus personne à ses yeux, il n’est plus personne pour lui dire ce qu’il a le droit de dire ou faire « Je suppose que je le mérite » tel est son constat face à cette remarque blessante formulée par Mickey, touché par les mots alors que son regard se pose sur le sol cette fois, incapable d’affronter plus longtemps celui de son ami.  « Et ma fille putain, ma fille t’y as pensé ? (…) Les autres en avaient rien à foutre de ce qu’ils s’apprêtaient à briser mais toi tu savais, t’aurais pu nous épargner ça. » Il reçoit tous les reproches et laisse Mickey s’exprimer librement. Il n’a rien à dire pour sa défense, aucun mot ne sera assez fort pour exprimer tous les regrets qu’il peut avoir à ce sujet. Il parvient à se dégager de l’emprise que l’ancien boxeur a sur lui et se saisit de plusieurs mouchoirs pour stopper le saignement de son nez. « J’aurai dû vous épargner, tu as raison. J’aurai dû t’épargner, j’aurai dû faire tout l’inverse et empêcher que cette histoire sorte. Tu ne méritais pas tout ça, Mickey. Ni toi, ni Aliyah, ni Lola… » tout en pressant les mouchoirs contre son nez, qui s’emplissent bien vite de tâches rougeâtres, August laisse échapper un soupir « Tu as tous les droits d’être en colère contre moi, tu as tous les droits de me détester et de ne plus vouloir me voir… Mais ne tire pas un trait définitif sur notre amitié, je t’en supplie. Je sais qu’il va te falloir du temps pour avaler tout ça mais… » Dire que l’émotion ne le gagne pas à cet instant serait mentir, mais il ne souhaite pas le montrer, parce qu’il aurait l’impression de jouer sur la corde sensible et c’est nullement sa volonté ici « mais je me battrai pour que tu finisses par me pardonner. Tu es bien trop important pour moi, b… Mick’ » Le bro’ manque de sortir mais il se retient de justesse pour ne pas le prononcer une fois de trop. Il pince ses lèvres entre elles, son cœur se serre davantage encore alors qu’il soutient le regard de celui qu’il aime comme un frère.   « Je suis désolé… » il n’aura de cesse de le dire, encore et encore, et autant que cela sera nécessaire. Il sait qu’aujourd’hui rien ne retiendra Mickey et qu’à l’instant même où il passera le pas de cette porte, il lui sera difficile de reprendre contact avec lui. Mais il fera tout ce qui est dans son possible pour que la situation s’arrange entre eux… parce qu’il ne pourrait supporter ne plus avoir l’ancien boxeur dans sa vie, son absence sûrement bien plus pénible et insupportable que la fuite en avant de son ex-fiancée.


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Message(#)(reine #2) found your knife stuck in my back EmptyMar 13 Juin 2023 - 20:12


☾ found your knife stuck in my back
How many times has the sharp pain hit ya? The knife in your back someone always out to get ya, you turn around just to see familiar faces. I thought I knew ya. Held out your hands, blood stains while I bled out. Defying til the end but you won't never get the red out. I always had your back, you always went behind mine. I always had a minute, you could never find time. I'd take a bullet for ya, you could put that in a quote.
@AUGUST CONSTANTINE ☆ MICKEY REEVES
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Son fardeau, Mickey n'a jamais attendu que quiconque l'endosse à sa place car s'il est au moins certain d'une chose c'est que le retour de ses addictions ne sont l'œuvre de personne d'autre que lui-même. L'effondrement de sa vie était donc le prix à payer pour ne pas avoir lutté contre ses démons lorsque ces derniers sont revenus le hanter, mais l'acharnement des médias a été l'autre conséquence de sa rechute et Mickey ne pardonnera jamais à ces vautours d'avoir profité de sa descente aux enfers pour offrir à celle-ci les gros titres de la presse poubelle, comme August n'a visiblement pas non plus hésité à le faire. Il prétend qu'il aurait échangé leurs places à la seconde même où l'occasion lui aurait été donnée mais il peut garder ces paroles que le boxeur s'empresse de lui renvoyer, pas disposé à entendre qu'August se serait sacrifié pour rendre les choses plus supportables pour lui. « Peut-être mais je l’aurai fait. Quoi que tu en dises. » Il peut s'en convaincre et l'affirmer autant de fois que ça lui chante, ce n'est pas pour autant que Mickey consent à le croire maintenant qu'il connait son implication et les priorités douteuses qui ont été les siennes. « Je m'en cogne de ce que t'aurais fait ou non. » il l'informe d'une voix impitoyable, sans se soucier du conditionnel employé auquel il n'accorde ici aucune importance. Seuls les faits avérés ont le mérite de compter, et cette trahison bien réelle que le Constantine ne peut désormais plus lui cacher. La vérité c'est qu'il n'a jamais souhaité à qui que ce soit de passer par tout ce qui s'est accumulé pour lui en l'espace de quelques mois, les répercussions étant presque trop nombreuses pour être listées et Mickey ayant trouvé bien d'autres moyens de maudire le monde entier. Aujourd'hui, pourtant, l'envie de rappeler à August ce que quelques lignes dans un journal ont pu détruire est immense car s'il pense que son article n'a pas eu autant d'impact que les autres, il se trompe. Ses écrits sont même les plus destructeurs aux yeux du boxeur à partir du moment où il le considérait comme un frère car si un type comme Rhett n'a eu aucun scrupule à exploiter sa chute quand il ne le connaissait pas encore, tout est différent pour celui qui était aux premières loges pour le regarder sombrer et qui savait aussi pertinemment ce qu'il avait à perdre. « Je suis désolé, Mickey. » Qu'il remballe aussi ses excuses et ses regards où l'ancien champion ne se donne même pas la peine de chercher la moindre sincérité. Il se moque du fait qu'il soit désolé, le mal étant fait depuis plus de trois ans et son mensonge s'étant aussi bien trop étendu dans le temps pour que Mickey lui accorde le droit de culpabiliser. Non content de l'avoir trahi, August l'a aussi trompé sur toute la ligne et rien n'aurait pu être pire que d'apprendre les choses de cette façon, après tout ce temps passé à croire qu'il avait un allié et à s'être aussi convaincu de son honnêteté. « Je n’ai jamais cherché à te blesser… » Et c'est sans doute vrai, il n'a probablement songé qu'à l'opportunité qui lui était donnée de briller sans même penser à mal mais peu importe, car l'issue est la même et sa déloyauté totale. « Bien joué en tout cas, tu m'as juste prouvé qu'on pouvait se fier à personne et que même après toutes ces années, tes ambitions de merde valaient plus cher que notre amitié. » C'est même la leçon qu'il choisit d'en tirer, celle de ne jamais plus accorder sa confiance car tôt ou tard, quelqu'un saura encore s'en montrer indigne. « J'espère vraiment que ça valait le coup, August. » il souffle en le toisant d'un regard écœuré, souhaitant au moins à sa carrière de s'en porter mieux que lui car n'était-ce pas avant tout ce qu'August voulait booster ? Il ne manquerait plus que cet article ait fait un bide et que son coup de poignard n'ait servi à rien, ce qui ferait de sa trahison la moins rentable de l'histoire.

Il joue après ça avec le feu et Mickey préfère l'en avertir, avant que l'envie de se retourner contre lui ne soit vraiment plus forte que tout. Ses poings ne demandent qu'à rencontrer son visage d'imposteur quand bien même le boxeur se l'interdit encore, au nom d'un principe qu'il ne devrait même plus avoir et qu'il pourrait aussi abandonner très vite. C'est ce qui pend au nez du Constantine dont l'imprudence pourrait se payer très cher, Mickey n’étant pas connu pour savoir s'arrêter lorsque sa colère lui monte à la tête et finit par le dominer. Il n'est alors qu'une boule de nerfs prête à imploser et plus August réclame d'être frappé, plus il cherche en lui des raisons de ne pas le faire sans pour autant en trouver. Peut-être bien qu'il devrait cesser de lutter comme tout son corps le lui hurle car cette rage devra sortir d'une façon ou d'une autre, et contre ça personne ne pourra rien. « Je le sais et j’en ai rien à foutre. C’est tout ce que je mérites à tes yeux. » Qu'il ne vienne donc pas s'en plaindre ensuite car c'est officiel, Mickey ne compte plus rien retenir et le prouve l'instant d'après en propulsant son poing contre le nez du journaliste. Le coup, presque automatique, n'est pas aussi libérateur qu'attendu alors qu'il n'en tire pas la moindre satisfaction et ne se sent pas non plus allégé du moindre poids. Ce n'est pas par plaisir qu'il vient de lever la main sur August, dans aucun monde Mickey n'aurait même souhaité en arriver là un jour mais il bénéficie du traitement réservé à tous ceux lui ayant fait du tort, sans l'ombre d'une distinction. C'est après tout de cette façon que le boxeur a toujours réglé ses différends et le visage ensanglanté du Constantine ne l'empêchera pas d'ajouter ce qu'il a encore besoin de lui cracher, notamment ces vérités qui ne sont pas plaisantes à entendre sur le grand fiasco de son mariage et ce commentaire qu'il se permet d'émettre sur Yara, avec la simple volonté de l'atteindre. Plus il frappe fort et plus il a l'assurance de faire mal, ce n'est pas uniquement valable pour les coups qu'il donne car les mots peuvent parfois retentir plus brutalement encore. « Je suppose que je le mérite. » À vrai dire, personne ne mérite d'être planté devant l'autel par l'être aimé mais il ne le contredira pas là-dessus, prêt à affirmer que Yara a très bien fait de se tirer et ce, même s'il n'en pense rien. Car non, Mickey n'a pas retourné sa veste concernant la mariée démissionnaire mais qui a dit qu'il ne pouvait pas aussi se mettre à maudire le marié abandonné ? Qu'on ne compte plus sur lui pour le ramasser à la petite cuillère ou pour compatir à sa peine et d'ailleurs, qu'on ne lui parle plus de cette histoire dont il ne veut plus rien savoir. Les peines de cœur d'August ne sont désormais plus son problème, tout comme il devra apprendre à se moquer de tout ce qui peut le concerner puisque leur amitié est à conjuguer au passé. C'est simple, il ne gardera pas auprès de lui un type qui n'a pas hésité à le piétiner ainsi que sa famille, sa fille en tête de liste qui un jour ou l'autre sera susceptible de tomber sur cet article. L'imaginer suffit à lui retourner le ventre, à l'instant même où August vient éponger le saignement de son nez à grand renfort de mouchoirs. « J’aurai dû vous épargner, tu as raison. J’aurai dû t’épargner, j’aurai dû faire tout l’inverse et empêcher que cette histoire sorte. Tu ne méritais pas tout ça, Mickey. Ni toi, ni Aliyah, ni Lola… » C'est tellement facile à dire une fois que la vérité a éclaté car c'est à l'époque qu'il aurait fallu prendre la bonne décision, celle qui aurait eu du sens vis-à-vis de leur amitié. « Tu as tous les droits d’être en colère contre moi, tu as tous les droits de me détester et de ne plus vouloir me voir… Mais ne tire pas un trait définitif sur notre amitié, je t’en supplie. Je sais qu’il va te falloir du temps pour avaler tout ça mais… » Un ricanement s'échappe d'entre ses lèvres et ce dernier est atrocement jaune, car impossible de ne pas trouver risible la naïveté du Constantine. Dans quel monde vit-il, au juste ? « Mais je me battrai pour que tu finisses par me pardonner. Tu es bien trop important pour moi, b… Mick’. » Il se rattrape de justesse et Mickey ne le réalise même pas, bien trop obnubilé par ses précédentes paroles et par son désir de sauver ce qui ne peut plus l'être. « Du temps, tu t'imagines vraiment que ce sera suffisant ? Mais bon sang grandis un peu. » Il peut le supplier autant qu'il le souhaite, ce n'est pas pour autant qu'il reverra sa position sur la question. Son affront, Mickey ne pourra jamais le digérer et il lui faudra bien plus que la durée d'une vie pour obtenir son pardon. « Notre soi-disant amitié est morte et enterrée car c'est toi qui l'a ruinée le premier, toi qui a mis de côté tout ce qu'on était pour penser à ta petite carrière. Et c'est pas seulement sur notre relation que je tire un trait, c'est sur toi tout entier. » Son regard fermement ancré dans le sien avec force se charge d'appuyer ce qu'il n'a manifestement pas envie d'intégrer, à savoir qu'il se battra seul et dans le vide pour récupérer une amitié à laquelle Mickey a personnellement déjà renoncé. « Alors non, te fatigue pas. J'ai vraiment aucune intention de te pardonner dans cette vie ou la prochaine et si j'apprends que tu manigances quoi que ce soit dans mon dos par rapport à ça, c'est pas uniquement ton nez que je vais viser la prochaine fois. » Peut-être que des menaces le rendront un peu plus conscient de la chose et de l'intérêt qu'il n'aurait absolument pas à s'acharner comme il envisage de le faire. Mickey les profère en tout cas avec sérieux, prêt à lui faire passer l'envie de lui courir après si c'est vraiment nécessaire. « T'entends August ? Je veux plus jamais entendre parler de toi ni voir ta tronche quelque part, pour moi t'arrêtes d'exister à partir d'aujourd'hui et je me fous de savoir si t'es d'accord avec ça. » Il se fiche aussi d'entendre combien il peut être important pour lui, de tels mots le contournent alors qu'il aurait sincèrement pu y croire la veille encore quand sa propre affection pour August ne faisait aucun doute. Ah, comme les choses peuvent vite changer. « Je suis désolé… » Il n'a qu'à l'être, ce n'est pas une chose qu'il peut l'empêcher d'éprouver même s'il ne risque pas d'y être sensible ou pire, de faire entendre ici la moindre réciprocité. « Pas moi. » Son regard en dit tout aussi long que sa voix, sévère au possible. « Tu vois cette porte ? Je vais l'emprunter et disparaître de ta vie, et je te déconseille de me retenir si tu veux pas que je te fasse bouffer cet article. » Il se saisit à nouveau du papier qu'il chiffonne entre ses mains avant de le jeter à la figure d'August, son « œuvre » qu'il est après tout en droit de récupérer. « Pardon, ce torchon. Relis-le chaque fois que t'auras envie de m'appeler, ça te rappellera pourquoi t'as perdu le seul véritable ami que t'avais. » Il était aussi le seul ami que Mickey estimait avoir gardé après sa descente aux enfers mais d'un ami, justement, August n'avait véritablement que le nom. « Et même si c'est l'évidence, je t'interdis de revoir Rachel. Tu sors de sa vie à elle aussi, tu oublies même l'existence de toute ma famille, c'est compris ? » Son ton se fait à nouveau menaçant et on le sait, il le devient facilement quand il est question de ce que le boxeur a de plus précieux. Qu'il reste éloigné des deux prunelles de ses yeux et de celle qui l'a élevé sur qui Mickey ne cessera jamais de veiller, c'est bien plus qu'un conseil qui lui est donné s'il ne veut pas se heurter à ses plus sombres côtés dont il n'a eu ce soir qu'un minuscule aperçu.

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Message(#)(reine #2) found your knife stuck in my back EmptyDim 25 Juin 2023 - 18:58



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@Mickey Reeves  & August Constantine #2
« Je m'en cogne de ce que t'aurais fait ou non. » Il sait que plus aucune parole qu’il pourra prononcer n’aura de valeur aux yeux de Mickey. August s’acharne pourtant et passera le temps qu’il faudra à répéter qu’il s’en veut d’avoir agi comme il l’a fait, en contribuant à cet acharnement médiatique subit par l’ancien boxeur. Il n’aurait jamais dû se lancer dans une telle brèche, n’aurait jamais dû accepter d’écrire un papier à ce sujet, quitte à mettre en danger sa carrière et à perdre sa place. Il l’aurait fait, s’il avait eu plus de discernement à l’époque et à défaut, il le fait aujourd’hui, clamant haut et fort qu’il aurait été prêt à inverser sa place avec Mickey et serait capable de le faire encore, tant les retombées ont été désastreuses. « Bien joué en tout cas, tu m'as juste prouvé qu'on pouvait se fier à personne et que même après toutes ces années, tes ambitions de merde valaient plus cher que notre amitié. » Ce n’est pas le cas mais à quoi bon le souligner quand il se rend compte que le dialogue n’est plus possible, et qu’il ne va que dans un sens. Mickey est en colère, a tous les droits de l’être et August est incapable de lui en vouloir. Il se déteste autant que son ami peut le haïr présentement et il ne fait que subir là la rage d’un être qui s’est vu trahir de la pire des façons. « J'espère vraiment que ça valait le coup, August. » Son regard retrouve le sien alors qu’ils sont toujours aussi proche puisque Mickey le tient toujours d’une main de fer par le col de son t-shirt. Là encore, il préfère se taire, ne pas lui dire que cet article n’a servi à rien parce qu’il ne dénotait guère des autres. Le journal a juste gagné en plus d’exemplaires vendus ce jour-là, parce qu’il s’agissait du gros titre sur lequel tout le monde se penchait, qui plus est, dans le journal du quartier d’où venait le boxeur déchu. Autrement, August n’a rien eu en contrepartie, si ce n’est de la culpabilité d’avoir écrit un tel torchon et c’est aujourd’hui cette même culpabilité qui lui revient en pleine figure.

Il n’y a pas que la culpabilité qui lui revient en pleine figure puisque c’est le poing de Mickey qu’il reçoit en pleine face, ce même coup qu’il a demandé à maintes reprises, sûrement pour abréger ses souffrances. Parce que voir son frère, celui qu’il a été et est toujours pour lui, quoi qu’il en dise, aussi en colère contre lui, lui retourne le bide, et il préfère donc aider ce dernier à se soulager par ce coup qu’il lui espère salvateur pour évacuer toute cette haine qu’il peut ressentir à son égard. Il ignore jusqu’à quel point cela l’aide et si Mickey n’enchaîne pas les coups physiques, il continue de lui en porter mais cette fois avec les mots. Parce qu’il connait August mieux que quiconque et est donc certainement le mieux placé pour appuyer là où ça fait mal, notamment en évoquant la fuite de Yara qui devient subitement, à son sens, justifiée. Il sait le Constantine que les mots ne sont prononcés que sur le coup de la colère et par un besoin de vengeance, mais il n’empêche que ceux-ci l’atteignent bien plus qu’il ne peut le montrer. Mais ils sont mérités, surtout quand, dans l’équation, c’est aussi la famille du Reeves qu’il a blessé se faisant. D’abord, Rachel, sa grand-mère, ayant essuyé sa colère en direct après la découverte de l’article. Ensuite, Aliyah et Lola qui ont tout perdu le même jour que Mickey. Elles ne méritaient pas ça, elle non plus, ce que August clame encore haut et fort à son ami à qui il ne peut reprocher de le détester se faisant. Mais il lui fait une demande, une seule, celle de ne pas tirer un trait définitif sur leur amitié, celle qui lui est bien trop précieuse pour qu’il accepte de la voir s’envoler en fumée. Mickey n’est pas de cet avis quand il lui rit au nez, le trouvant sûrement ridicule de penser qu’un jour ou l’autre il pourrait le pardonner pour ce qu’il a fait.   « Du temps, tu t'imagines vraiment que ce sera suffisant ? Mais bon sang grandis un peu. » C’est peut-être de la naïveté à ses yeux, ça ne l’est pas pour August. Il se dit que justement, le temps pansera leurs blessures – celles de Mickey tout particulièrement – et si cela doit se traduire par une dizaine voire une vingtaine d’années, il attendra le temps qu’il faudra. Il ne peut s’imaginer une vie sans lui dedans parce que le lien qui les lie est indescriptible et unique. « Notre soi-disant amitié est morte et enterrée car c'est toi qui l'a ruinée le premier, toi qui a mis de côté tout ce qu'on était pour penser à ta petite carrière. Et c'est pas seulement sur notre relation que je tire un trait, c'est sur toi tout entier. » Les mots blessent, rendent August plus vulnérable qu’il ne peut l’être déjà avec son nez ensanglanté et sûrement qu’en plus du liquide rougeâtre, se mêlent à celui-ci un liquide plus cristallin et discret qui transcrit tout le mal que cette dernière discussion qu’ils échangent lui procure. « Alors non, te fatigue pas. J'ai vraiment aucune intention de te pardonner dans cette vie ou la prochaine et si j'apprends que tu manigances quoi que ce soit dans mon dos par rapport à ça, c'est pas uniquement ton nez que je vais viser la prochaine fois. » Il le menace et s’il ne réagit pas pour ne pas aggraver son cas, ce n’est pas pour autant des paroles qui l’effraient car celles-ci n’ont aucun effet sur lui. Il est capable de tout pour le récupérer, le fera même s’il doit se confronter à un mur et à quelques coups de sa part, espérant au fond de lui que ce lien qui a été le leur, l’épargnera davantage qu’un quelconque inconnu qui s’acharnerait comme lui souhaite le faire. « T'entends August ? Je veux plus jamais entendre parler de toi ni voir ta tronche quelque part, pour moi t'arrêtes d'exister à partir d'aujourd'hui et je me fous de savoir si t'es d'accord avec ça. » Il ne l’est pas et son regard vient se plonger silencieusement dans celui de son ami pour lui faire comprendre ce point de vue dont il n’en a, de toute évidence, plus rien à faire. Ses mains sont toujours occupées à faire pression sur son nez pour en cesser le saignement – en vain – et les seuls mots qu’il est capable de prononcer sont ceux qu’il n’a eu de cesse de réitérer durant toute la durée de leur échanger. Il est désolé « Pas moi. » La violence et la spontanéité de sa réponse sont similaires à celles d’un coup de plus « Tu vois cette porte ? Je vais l'emprunter et disparaître de ta vie, et je te déconseille de me retenir si tu veux pas que je te fasse bouffer cet article. » « Mick… » ne pars pas, serait la suite logique de sa phrase mais le regard qu’il obtient est suffisant pour le contraindre à ne pas poursuivre, surtout quand c’est ce même article qu’il reçoit dans la figure « Pardon, ce torchon. Relis-le chaque fois que t'auras envie de m'appeler, ça te rappellera pourquoi t'as perdu le seul véritable ami que t'avais. » Putain, il fait mal avec ses mots le Reeves et August ne sait pas comment il fait encore pour tenir debout tant ces derniers sont plus violents que ce coup de poing qu’il lui a mis quelques minutes plus tôt. Il reste silencieux mais intérieurement, August ne s’est jamais senti aussi mal qu’à cet instant, l’impression de vivre un de ses pires cauchemars, celui de perdre un de ses proches parce que, quoi qu’il dise, quoi qu’il pense, c’est ce que Mickey est pour lui : un proche, un membre de sa famille. « Et même si c'est l'évidence, je t'interdis de revoir Rachel. Tu sors de sa vie à elle aussi, tu oublies même l'existence de toute ma famille, c'est compris ? » August se débarrasse des mouchoirs qu’il tient entre ses doigts, les balancent à même le sol sans ménagement et ne se préoccupent guère d’en prendre d’autres pour estomper le sang qui continue à s’écouler « Part pas, putain, Mickey ! Attends »  qu’il le supplie alors que celui-ci est déterminé à prendre cette porte qu’il lui a désigné plus tôt « Tu finiras peut-être par m’achever, mais ça ne m’empêchera pas de me battre ». Il parle dans le vent alors que Mickey a déjà passé l’embrassure de la porte et même si August l’a suivi jusqu’à dehors, cela ne semble avoir aucun effet sur le boxeur qui remonte dans son bolide et démarre en trombe pour quitter définitivement le logement de celui qui, jusqu’à une heure auparavant, était encore un frère pour lui.

Anéanti, August retourne après quelques minutes à l’intérieur, envoyant valser deux trois babioles appartenant à son colocataire. Il se saisit de son téléphone dans l’arrière de sa poche, celui qu’il a délaissé un peu plus tôt, découvrant ainsi le message de Rachel – bien trop tardivement - mais auquel il décide de ne pas répondre dans l’immédiat. Pour l’heure, c’est sa sœur qu’il décide d’appeler en urgence, surtout quand celle-ci l’a appelé des dizaines de fois, sûrement inquiète de ne pas l’avoir vu débarquer  chez elle alors qu’ils devaient passer l’après-midi ensemble « Tu peux venir me rejoindre chez moi ? Je t’expliquerai… » Il ne veut pas l’inquiéter plus qu’elle ne peut l’être déjà et garde donc les réelles raisons de son retard et de son appel au secours pour lui, alors qu’il a besoin de Flora pour l’aider autant à panser ses blessures physiques que celles invisibles relatives à cet affrontement qui vient d’avoir lieu avec celui qu’il a toujours considéré comme son meilleur ami mais qu’il semble avoir perdu définitivement.



BY PHANTASMAGORIA
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