« just a dinner »    amy castle & adèle shephard.

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Cela fait bien longtemps que les Shephard de leur côté n'ont plus de parents, assez pour la rendre nostalgique. Elle observe un instant son amie, et se demande comment auraient été ses parents avec la jeune Abby. Elle pense savoir, elle pense qu'ils l'auraient adorée et elle aurait également été le centre de l'attention avec eux. « Oui. Papy, mamie ... Ils sont gaga avec elle. » Et ça fait sourire discrètement la jeune femme, pas sûr que de parler d'eux la rende de gaîté de coeur. Mais la vie en a décidé ainsi et elle n'est pas prête à s'y opposer malgré les nombreuses questions qu'elle se pose encore sans avoir une once de réponse. Désormais ils vivaient dans son esprit et elle serait la première à en parler avec Abby. « Vite fait. Mais j'ai jamais sauté le pas. Et j'suis pas certaine que j'ai vraiment envie de le faire d'ailleurs. » Elle repose son attention sur Amy, un peu perdue dans ses pensées avant de sourire légèrement, « ce qui te faudrait, c'est une rencontre sans aller sur internet. La ville met en place de temps en temps des soirées. »  Là comme ça, elle n'a pas de date à donner mais elle reprend assez rapidement Adèle. « La prochaine fois je t'en parle dès que  j'en sais plus et je te garde Abby. Enfin si tu veux. » Aucune obligation, juste des propositions parce qu'il n'y a que comme ça qu'elle rencontrera quelqu'un, ou disons ça aide bien. « J'dis pas que c'est pas pour moi. Mais j'm'y vois pas trop. » C'est évident que les rencontres sur internet, c'est pas toujours aisé de tomber sur quelqu'un de bien. « Faut pas forcer alors quand tu te sentiras prête tu le sauras. » Et ça fait sourire Adèle de voir son amie manger ainsi. Elle avait bon appétit !  « Les speeds dating, ça, c'est quelque chose de plutôt marrant. Et j'pense que ça peut être utile. Parce que tu sais rapidement si ça peut matcher ou pas. » Elle fait un oui de la tête. « Peut-être qu'il faudrait qu'on fasse ça. » Elle tapote dans ses mains un large sourire placardé sur son visage, « faut pas me le dire deux fois ! » Évidemment qu'elle sera la première à l'aider dans cette quête. Adèle continue son plat avant de relever son regard vers la jeune maman,  « y'a toujours des choses à dire sur le boulot. Mais j'peux pas toujours en parler. » C'est compréhensible. « Enfin, si, j'peux te parler des petits crétins qui font des blagues au téléphone et ça m'amuse de les faire tourner en bourrique en leur faisant croire que les flics vont débarquer chez eux dans pas longtemps. » Addie lève les yeux au ciel, « et je paris qu'ils trouvent ça drôle. » Mais ce serait les premiers à se plaindre si les secours n'arrivent pas assez vite pour leurs parents et grands parents. « J'les envoie pas la plupart du temps. Sauf s'ils insistent fortement et qu'ils n'arrêtent pas d'appeler, » et elle trouve ça compréhensible. « Une fois aussi j'ai eu quelqu'un pour visiter une maison alors qu'il n'avait pas les moyens de s'en acheter une. » C'est qu'elle avait perdu son temps Adèle et surtout ça l'avait saoulé qu'on se soit amusé d'elle ainsi, « on a ceux aussi qui veulent avoir une estimation et qu'une fois, qui l'ont, ne veulent rien acheter ni vendre. »

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Pourquoi Adèle à ce besoin récurrent de jouer les cupidons, elle s’était déjà disputée avec Birdie, la meilleure amie de son cousin à ce sujet qui n’avait visiblement pas apprécier qu’elle vienne mettre son nez partout dans la vie de Will, et la Shephard se fichait bien de savoir ce que cette nana pouvait bien savoir ou vouloir. Will avait beaucoup souffert avec son divorce et elle avait voulu lui redonner du baume au cœur, mais alors qu’on ne puisse pas dire autant pour elle, elle ne croule pas sous les demandes, il faut dire qu’elle n’est probablement pas prête encore. Après sa séparation avec le Marchetti, elle n’a jamais cherché à offrir plus qu’une nuit ou deux, et tomber sur le Moriarty n’a probablement pas arrangé sa confiance aux hommes. Pour autant, qu’est-ce qu’elle pouvait attendre de plus venant de lui : Adèle était certes le genre à se voiler la face, mais là c’était carrément être aveugle, elle espérait néanmoins pour lui qu’il connaisse réellement ce que signifie aimer, et que ça se retourne un jour contre lui. Elle avait donc décidé de s’attaquer à son travail, se plongeant corps et âme, tentant d’éviter au possible de croiser Cody depuis son retour à Brisbane, tout comme elle fuyait les soirées, ça pourrait malgré tout lui faire du bien. Mais elle n’était pas encore prête à tourner la page, encore moins à faire de nouvelles rencontres. « J'ai dit peut-être. » Est-ce que le sourire d’Adèle trahit ses intentions ? « Bien sûr qu’est-ce que tu vas imaginer… » Le pire venant d’elle, si elle n’avait pas été à l’œuvre de sa rencontre avec Ash, elle pouvait au moins tenter de l’aider à ce que son cœur vibre de nouveau. Adèle adorait cette sensation-là, celle des débuts, où il y avait cette part d’apprentissage de l’autre, ce jeu de séduction. Elle avait toujours été très tactile, alors c’était pas vraiment ça qui lui posait problème. Le souci d’Adèle c’était au contraire de se laisser porter par ses émotions, de les accepter. Et surtout de les avouer. « Ils trouvent la chose un peu moins drôle quand les flics débarquent. » La Shephard soupire en levant les yeux au ciel, elle trouvait même son amie bien trop gentille. Ca l’énerverait Adèle ce genre de comportement. Mais quand on aime son métier on est le genre à tout supporter, ou presque, et elle sait de quoi elle parle. « Je crois que dans tous les boulots, on a des boulets. Le genre de personnes qui nous font perdre du temps alors qu'on pourrait faire autre chose. Et c'est pas marrant. » Elle hausse les épaules, elle a sans doute raison Amy. Parfois elle aussi, perd son temps avec des clients peu reconnaissant, ou trop exigeant face à la somme qu’il voudrait. « J’espère qu’ils ne se retrouveront pas un jour confronter à devoir t’appeler alors que t’es occupé à jouer avec d’autres qui ont pris leur place. » Qu’elle avoue en haussant les épaules. Un jour ou l’autre ça leur retombera dessus, Adèle en reste convaincu, la méchanceté ou la débilité ne reste que rarement impunie. Elle veut y croire du moins. « J'veux pas dire, mas y'a des cons partout. » Et voila le serveur qui arrive avec leurs plats, Adèle le remercie d’un signe de tête, alors que ce dernier regarde avec insistance Amy. « Merci. » Elle plisse les yeux Adèle, « ça commençait à faire faim mine de rien. » La Shephard qui rigole avant de voir Amy récupérant sa fourchette. « Bon appétit ! » Adèle approche un peu son visage pour venir chuchoter, alors que le serveur est à deux tables d’elle, « tu as vu comment il te fixait… » Adèle, on avait dit ‘peut-être’. Elle lui fait les yeux doux avant de lui répondre tout en croquant dans son hamburger avant de jeter un regard sur le serveur sans aucune indiscrétion. « Bon app Amy… Je suis contente qu'on est enfin trouvé le moment de se partager une sortie entre nous. » Qu'elle confie en piquant une ou deux frites dans son assiette.

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Il est difficile pour Adèle une fois qu'elle a une idée en tête de vouloir changer les choses et de faire tout son contraire. Elle devine avec facilité que Amy a souffert avec son propre frère et qu'elle n'est donc peut-être pas prête à faire tous les sacrifices. Mais elle comprendrait parfaitement que Amy veuille surtout s'occuper de sa fille, et elle sait combien Amy est attachée à la famille. Et aux valeurs. « Je vais imaginer tout un tas de trucs.  » Adèle sourit légèrement, oui évidemment qu'elle peut penser au pire avec la Shephard, qui est souvent espiègle et taquine sur ce genre de chose. « J'suis sûre que t'es du genre à arranger des rendez-vous. » Elle relève les yeux sur son amie, installée en face d'elle, elle pose ses coudes sur la table, main l'une sur l'autre et elle pose son menton sur sa paume de main un sourire en coin en battant des cils, d'un air innocent. Pas si innocente que ça la Shephard et Amy est plutôt bien placées pour le savoir. « Moi ? Pas du tout... » Rien que ça oui. Mais elles changent un peu de sujet, et parler boulot s'avère particulièrement intéressant surtout quand Amy lui apprend des choses. « J'ose même pas y penser. Ils seront bien dans la merde si ça arrivait à dire vrai. » Elle hausse les épaules avant de grignoter les petites cacahuètes qu'on est venu mettre à leur table. « Après, ça leur mettrait sans doute du plomb dans la tête. Même si ... ça risquerait également de les tuer si jamais ils sont dans une situation catastrophique. » Adèle hoche la tête. C'est vrai que vu sous cet angle. « Faut pas penser au pire. » Elle a toujours ce grain de positif attitude quoi qu'il arrive. Elle pourrait espérer facilement pour deux sans problème Adèle. Et finalement le serveur arrive et Adèle l'observe, plissant les yeux légèrement. « Merci, » et elle fait la même chose que Amy d'un signe de tête le temps que son assiette se retrouve devant elle. « Non, j'ai pas vu. » Adèle fait une moue. « Ah bon ? Faut observer ce genre de chose... » Peste Adèle en souriant légèrement, c'est quand même la chose essentielle selon elle. « Tu serais pas en train d'essayer de me caser avec le serveur ? » Elle ? Non... « J'suis contente aussi. Ca faisait longtemps et fallait vraiment qu'on s'fasse ça. » Elle comptait plus partir comme une voleuse, elle regrette déjà le prix que Cody lui faisait payer et Will qui lui adresse plus la parole. « La prochaine sortie, tu as des idées. C'est toi qui me dira pour la date, comme il faut que tu fasses garder Abby. » Qu'elle ajoute en direction de son amie en continuant de picorer dans son assiette.

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Adèle a un esprit enfantin, et surtout elle veut croire aux contes de fée. Elle ne cesse jamais d’être déçue en s’idéalisant une histoire, en fonçant trop souvent droit dans un mur quand son frère tente de la retenir et de la canaliser, d’apaiser ce besoin qu’elle a, de toujours vouloir tout maîtriser. Mais on ne la refera pas, et Amy le sait bien plus que quiconque. C’est d’ailleurs face à son regard innocent et son regard brillant, qu’elle rétorque un sourire en coin. « Tu sais que ... j'te crois pas du tout. » Adèle hausse les épaules, pourquoi lui dit-elle ça alors qu’elle ne voit vraiment pas comment on pourrait penser le contraire d’elle ? Elle joue de cette innocence avec perfection, mais évidemment, désormais, Amy ne tombait plus dans le panneau. Et ça faisait rire l’agente immobilière qui ne pouvait s’empêcher bien longtemps de parler de garçons, d’amour ou de tendresse. C’était évidemment des sujets qu’elle aimait aborder au grand dam de son protecteur, Cody, qui avait tant de fois essayé de calmer les ardeurs de la cadette de la famille. « Ca se voit comme le nez au milieu du visage que t'es pas innocente. » Elle a ce sourire en coin qu’elle ne parvient même pas à dissimuler alors qu’elle lui envoie un baiser avec sa main, l’esprit est léger, et c’est tout ce qu’avait besoin la Shephard. « J’comprends pourquoi tu voulais que je ramène un Mexicain, » elle lorgne, le sourire en coin avant de glisser, « mon attention lui aurait été parfaitement dédié, au lieu de parler de tes problèmes de cœur… » Elle lance un clin d’œil en direction de Amy, l’air de dire ‘t’es pas bête’. Mais la réalité est différente et Amy n’a pas le choix : puisqu’elle ne peut pas se mêler de son propre cœur et de ses histoires, elle allait s’ouvrir dans d’autres plans, et celui qui s’ouvre devant elle concernant la maman de sa nièce lui plaît bien. « J'vois qu'il y a quelqu'un qui remarque les choses pour moi. Donc, j'ai pas besoin d'observer. » Pas faux. Le serveur dépose leurs assiettes, et Adèle en profite pour déjà piquer une frite. « J’observe, c’est tout… » Elle conclut « il y a des signes partout, surtout quand on te les fait… » Ca semblait sonner comme une évidence pour elle, visiblement pas pour Amy. Mais elle voulait vraiment que son amie passe à autre chose, Ash n’est plus là et il ne reviendra plus désormais. Elle ne supporte pas de pas voir d’amour dans les yeux des autres Adèle. Même si elle comprend parfaitement qu’Amy soit à des années lumières de se trouver un compagnon. « En règle générale, j'ai pas trop de problème pour faire garder Abby. Il suffit que je prévienne quand même quelques heures avant ma mère. Elle peut toujours me dépanner. » Il ne lui suffit pas de beaucoup pour réfléchir un bref instant, croquant dans son burger, « On pourrait se faire un ciné, qu’est-ce que tu en penses ? Avec des popcorns ? » Est-ce qu’elle est sérieusement en train de s’empiffrer de frites tout en pensant à son pot de pop-corn ? Adèle Shephard dans toute sa splendeur, aussi mince qu’elle peut l’être, pour autant elle est une grande gourmande de sucreries en tout genre, et de fast-food…

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Ça a été son second souffle d'être parti aussi loin pendant ses quelques semaines. Elle serait mentir que de dire qu'elle avait envie de revenir dans son pays natal à cet instant. Ça aurait été faux, et elle ne pourrait duper personne mais la mort de Ash ne lui a laissé aucun choix et elle est partie la bas, comme une voleuse, comme à son arrivée quand elle a quitté précipitamment Brisbane. Pour autant son pays et sa ville sont quelque chose d'extrêmement important pour elle. Et malgré tout ce qui s'est passé, elle ne se voit pas aller ailleurs. « C'est vrai qu'avec un petit mexicain à ton bras, ou bien même tout autre nationalité, ça aurait été bien. Après, c'est pas vraiment des problèmes de coeur » elle hausse les épaules Adèle. Elle ne sait pas vraiment, elle est rentrée de toute évidence en catastrophe, dès lors qu'elle a reçu le SMS de Cody, elle n'a eu le temps de rien, si ce n'est d'aider ses habitants à reconstruire ce qu'ils avaient perdu. Elle n'y connaissait rien de base puis au fil des semaines, des mois et même désormais des années, elle sait ce qu'il faut faire à présent, elle n'est plus celle qui fait que suivre les autres. Elle parvient à prendre des décisions elle-même. « Tu as raison de prendre ton temps...  » Et elle lui sourit, de toute évidence Adèle est le genre de personne à croire au Destin, et quoi qu'il en soit ses problèmes actuels et ses priorités, pour elle, si cela doit se faire, ça se fera. Elle est est beaucoup moins terre à terre que Cody sur ce côté et est le genre passionnée, à penser que si il doit y avoir du nouveau dans sa vie, peu importe ce qu'Amy mettra dans sa vie pour le réaliser ou non, elle l'aura. « Pour le moment, j'ai plus le mode d'emploi pour les signes. » Adèle rigole bien volontiers et ne peut s'empêcher de la taquiner : « alors si il te regarde dans les yeux avec insistance c'est sans doute qu'il veut t'offrir un verre. Et si il sourit c'est que tu dois en faire de même... » Elle lui lance une œillade amusée avant de reprendre. « Et si il vient te parler, c'est qu'il a envie d'en savoir davantage sur toi...  » Est-ce qu'elle la charrie ? Évidemment. Pourtant elle voyait bien là les premiers signes importants à ne pas louper et surtout qu'elle ne doit fermer aucune porte. « Avec un gros paquet de popcorn je dirais. On peut pas se faire une toile sans la dose de sucre. » Et ça l'a fait rire mais heureusement qu'elles sont déjà en train de manger sinon qu'est-ce que ça donnerait ? « Tu sais me parler...  » Qu'elle souffle en finissant ses frites maintenant qu'elle avait croquer avec plaisir dans le dernier morceau d'hamburger. « Mais oui, on pourrait. J'sais pas trop ce qu'il y a en ce moment. Un bon film d'action ... ou d'horreur, ça serait pas mal, » ça lui plaît bien ce programme. « Un film d'horreur oui ! J'espère ne pas t'entendre hurler par contre, » et ça fait rire Adèle qui relève son regard sur son amie. « Ça fait bien longtemps que je ne suis pas allée au cinéma en plus, ça me ferait plaisir !  » Elle rassemble ses dernières frites et les engouffre dans sa bouche.

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Elles n'ont pas vécu la même chose les deux femmes, alors Adèle ne sait pas bien si la solution, Amy la possède forcément. Son frère a toujours vécu dans l'excès des choses. C'est un passionné - elle aussi, mais lui encore plus. Elle a peut-être raison Amy et Adèle devrait se mêler de ce qu'il l'a regarde. Elle veut son bonheur et surtout qu'elle tourne la page. Elle a trop souffert Amy. « Faut toujours prendre son temps. » Ça fait sourire Adèle, dont la patience est limitée - à part quand ça concerne ses animaux. Pour autant elle n'a jamais pris de décision hâtive, contrairement à Amy elle n'a jamais vécu sa grande histoire d'amour, jamais vraiment été emportée, elle l'a cru mais ça n'aura pas duré bien longtemps. « J'me suis déjà trop précipitée. J'ai appris la leçon. » Adèle hausse les épaules, elle sait évidemment de quoi elle parle Amy. « Les histoires ne sont jamais les mêmes. » Elles peuvent se confondre c'est vrai mais elles ne sont jamais les mêmes pour autant. Adèle a toujours eu la faculté de changer rapidement, d'oublier assez vite. C'est une chance selon elle. « Oh, t'es sûre de ça ? J'crois que s'il venait me parler et qu'il me souriait, c'était pour me mettre dans son lit tout de suite. » Adèle plisse les yeux, elle ne fait aucun effort, et ça fait rire Amy, Addie ne peut s'empêcher de lui répondre, « ça s'est un goujat... » Et heureusement selon Adèle ils ne sont pas tous comme ça, c'est ce qu'elle s'évertue à répéter en tout cas à Cody pour le peu qu'ils en parlent - depuis son retour, trop peu selon elle. « Non vraiment ceux-là faut pas leur donner de l'importance mais ils sont pas tous comme ça ... » Elle ne parviendra pas à faire changer Adèle, elle veut y croire et a besoin d'y croire peu importe les exemples que lui citera son amie. Peu importe l'énergie qu'elle mettra pour tenter de faire changer d'avis Adèle. Le serveur n'est peut-être pas de ceux-là, malheureusement ce n'est pas encore écrit sur leur front. Et on le sait tous, Adèle peut espérer pour deux. Ça sonne la fin quand les deux filles parlent de leur prochaine sortie. « En même temps, le cinéma et le popcorn, ça va ensemble. Faudra pas oublir le soda ou la bouteille d'eau. Sinon, la soif pourrait se faire sentir. » C'est évident et ça fait rire Adèle, « compte sur moi ! » Adèle ne va pas assez au cinéma alors qu'elle aime ce lieu, elle se promet de s'y rendre davantage pour le reste de l'année. Mais elle ne peut s'empêcher de taquiner son amie, « moi ? Hurler ? C'est toi qui vas hurler oui, fillette. » Elle lève les yeux au ciel, en rigolant. « J'crois que le nouveau Saw sort en octobre. » Elle ne réfléchie pas vraiment Adèle et obtempère pour ce film. Regarder les films de peur seule, c'est pas ce qu'elle aime, mais à deux c'est tout autre chose. « C'est parfait ! Tu me réserveras ta soirée. Tu veux qu'on commence doucement à rentrer ? » Elle demande en posant sa serviette sur le bout de la table.