| (Midas & Amos #3) pressure like a grip and it won't let go |
| ÂGE : 31 ans (15.10.1993) - balance ascendant lion STATUT : Les tabloïds leur inventent des ruptures à la pelle et autant de réconciliations mais, la vérité, c'est qu'il est heureux de pouvoir qualifier Jo de petite-amie et de ne plus avoir à se cacher. (le déni de leur "pause" est réel.) MÉTIER : Popstar, auteur-compositeur-interprète, gagnant 2016 de l'édition australienne de The X-Factor & détenteur de trois Grammy Award : un premier en 2018 et deux en février 2024. Ces récompenses ont entérinés le statut de "meilleur album de sa carrière" de "Yours", quatrième album studio intime et personnel sorti en septembre. LOGEMENT : 340 Beachcrest road à Bayside. Si ce n'est pas encore la campagne, il s'est toutefois éloigné de l'agitation du centre ville. POSTS : 1924 POINTS : 790 TW IN RP : ras. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : enfant du milieu d'une fratrie de trois, déprécié par ses parents pour ses choix de vie peu conventionnels › garde l'existence de sa fille secrète pour la protéger des médias › fait pour la scène et la musique, mais pas pour la célébrité › accumule les disques de platine en australie comme à l'étranger, il s'est produit sur les plus grandes scènes du monde entier › fan de rock'n'roll des années quatre-vingt mais cantonné à la pop commerciale par son label › joue de la guitare (beaucoup) et du piano (un peu) › père de Posy depuis le 2 février 2018 DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
(05) harleen #2 › oscar #2 › jo #35 › nina #2 › aaron
mine #35 ☆ i think she knew what she was doing getting into my car outside Amoeba Music or the standard bar. independent when i met her, now she's my only medicine. when it gets quiet, i can hear her mind race. she could be the mona lisa if the mona lisa had a prettier face. this could be heaven if heaven was an actual place. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35
money #2 ☆ all this time I've spent with you, all that we've been through. all this time I've spent with you, i am tied to you. a year away, a year alone. the tears have fallen but we have grown. the sun will rise, the seasons change, and here we are. a year has passed, Our children grow and in their eyes, i see your soul.
olive #8 & nina #2 & oscar #2 ☆ when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
missie #4 ☆ don't ever say it's over if she is breathin'. racin' to the moonlight and she is speedin'. she's headed to the stars, ready to go far, she's star walkin'. on the mission to get high up, she know that she's gonna die reachin' for a life that she doesn't really need at all.
RPs EN ATTENTE : lucas
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
liste des conversations téléphoniques.
AVATAR : Leo Woodall CRÉDITS : ssoveia (avatar), harley (gif profil & signature), blondewhoregifs (gif jo), esterpacks (gif harleen), harley (gif sterling & cassie) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Megan Williams (Sydney Sweeney) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 17/08/2022 | (#)Sam 01 Avr 2023, 16:51 | |
| Pressure like a grip and it won't let go Midas Sterling & @Amos Taylor ☆ crédit/harley
J’ignore ce qui m’a poussé à pianoter un S.O.S. – ou tout comme – à destination de l’ainé de mes cousins. Depuis que nous avons repris contact après plusieurs années d’une relation mise entre parenthèse, une qui a suivi le rapport adulte/adolescent que nous entretenions en raison de notre différence d’âge – elle n’est pas si importante, mais elle l’est lorsque vous n’avez pas encore vingt ans –je me surprends souvent à lui demander des conseils par téléphone ou, plus souvent parce que nous ne sommes pas de grands bavards, par message. La pudeur m’étouffe la majorité du temps mais il m’est arrivé de lui faire état de ma vie en l’interrogeant sur la conduite à tenir depuis Sydney. Plus d’une fois j’ai été tiraillé par l’envie de lui demander de l’aider concernant ce qui m’empêche parfois de dormir la nuit : les mensonges que je tais et les secrets que je garde concernant ma victoire il y a plus de six ans et celle imminente de Jo.
Parce qu’elle va gagner. Elle ne le sait pas encore – elle l’espère peut-être – mais c’est écrit. Et ce qui entraîne chez moi cette certitude, ce n’est pas une foi sans borne en la jeune femme et ses talents. Bien sûr, si on m’en donnait l’occasion, je clamerais à m’user les cordes vocales et à qui voudrait bien l’entendre que personne ne lui arrive à la cheville, parce que je le pense. Mais non, ma certitude, je la tire dans un simple fait : une fois de plus, tout était arrangé depuis le début, pas parce que la production croyait en elle, mais parce que c’était la condition à ma participation. J’ai envie de croire qu’au fur et à mesure des directs, ils se sont rangés à mon avis et que c’est ce qui les poussera à tenir leur part du marché. Mais j’ai beau être naïf, je ne le suis pas à ce point. Le talent n’importe pas à leurs yeux. La musique non plus, au fond. Non, tout ce qui compte c’est l’argent, l’audience, les contrats et opportunités que nous allons pouvoir créer pour eux.
Jo et moi, j’ai parfois l’impression qu’on est les deux derniers idiots à faire ça par amour de la musique. Chez elle, je vois cette même passion dévorante que celle qui me dévore, cette même flamme dans ces yeux lorsqu’elle parle de ses références, des artistes qu’elle admire et de ce qu’elle voudrait pouvoir apporter à l’industrie musicale.
C’est d’ailleurs cette question-là qui me fait flancher, alors qu’un journaliste m’interroge. En pause avant les deux dernières semaines de tournage, la dernière ligne droite, j’ai été convié à un bal de charité, le genre d’événement fréquenté par beaucoup pour redorer leur image, et par moi parce que mon assistante a inscrit l’événement dans mon agenda sans me concerter. Au fond, cela ne me dérange pas plus de m’y rendre que de donner. J’ai de l’argent à ne plus savoir quoi en faire. Mais à choisir, j’aurais préféré qu’on ne me pose pas de questions sur la finale du Revival. « La grande finale est dans deux semaines maintenant, vous êtes encore trois en lice, qui voyez-vous remporter le trophée ? » Cette question me donne mal à la tête. Le sol tourne, et je voudrais pouvoir m’y enfoncer pour disparaître. Je ne pense rien, je sais. « Tout le monde a bossé dur et chacun le mérite. Mais vous savez déjà qui est ma favorite. » Un clin regard charmeur à la caméra, un clin d’œil maîtrisé, et toutes les adolescentes d’Australie fondront certainement devant leur poste de télévision en se demandant si je parle d’elle, si le Revival a ressuscité la relation que l’on m’a toujours prêtée avec Jo Carter. Les plaisanteries s’enchaînent, avant une autre question qui me déstabilise. « Dites-moi Midas, après trois albums, plusieurs tournées mondiales, est-ce que vous vous dites que vous avez fait le tour, ou alors considérez-vous que vous avez toujours beaucoup à apporter à l’industrie de la musique pop ? » Mal à l’aise, je réponds d’une pirouette. J’affirme que j’en ai encore beaucoup sous le pied, et que le public découvrira vite de quoi il s’agit, que leur patience sera récompensée. Des foutaises. Alors, sentant que je m’agace, je coupe cours à l’interview. Je quitte le hall du centre des congrès de Brisbane qui abrite le gala de charité et je sors par l’arrière, par une issue de secours, avant de pianoter un message à l’attention d’Amos pour lui demander de me rejoindre ou, au moins, de me tirer de là.
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Dernière édition par Midas Sterling le Dim 02 Avr 2023, 13:35, édité 1 fois |
| | | | (#)Sam 01 Avr 2023, 23:48 | |
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PRESSURE LIKE A GRIP AND IT WON'T LET GO Je ne suis pas dérangé par les appels ou les textos de Midas. Pour être honnête, j’aime la relation qui se dessine devant nous, ce lien que nous tissons aujourd’hui et qui, jadis, n’était pas envisageable de par mon statut d’adulte et de père de famille. Bien sûr, je suis désolé d’avoir à taire mes sombres secrets : nulle utilité pour Midas d’être renseigné sur ce que Raelyn et moi trafiquons. Ceci étant, je n’ai jamais été un adepte du non-dit. Je n’ai jamais tiré le moindre bénéfice de mes mensonges non plus. Sauf que mon histoire n’est pas écrite pour être narrée dans son entièreté et j’ai appris à l’accepter. J’ai intégré que le pavois le plus large pour protéger ma famille était le silence, mais en est-il de même pour tous ? Peut-être. Certaines vérités se doivent d’être dissimulées derrière un drap opaque. Il convient d’interdire à quiconque de lever un pan de ce voile. Cette justification prévaut autant pour moi que pour mon cousin compte tenu de sa célébrité et au regard de Posy. Mais, pour Jo ? Est-il bon de l’endormir avec des boniments puisqu’il en est amoureux ? Assurément, non. J’ai tenté cette expérience avant lui et je n’y ai rien gagné. Dès lors, devant quelques-uns de ses messages, je suis chagriné parce que sa paire de baskets, je l’ai portée moi-aussi. Elle n’est pas confortable. La semelle semble présenter une épine qui s’enfonce dans la plante de nos pieds à chaque pas. On est alors ralenti. De temps à autre, on s’arrête et ainsi s’éloigne nos objectifs. On n’en distingue plus les couleurs et, peu à peu, il nous paraît tellement inaccessible que l’on baisse les bras. On se contente du surplace. On abandonne. On se convainc que c’est la fatalité quoique l’on souffre de notre échec. Dieu que je le connais, ce sentiment. Il s’acoquine avec la culpabilité et biaise nos comportements. Ce couple ne nous quitte que rarement. Il lui arrive simplement de se tapir dans notre ombre pour mieux bondir et nous assommer d’un coup de pioche. J’en ai fait les frais il n’y a pas longtemps alors que mon bébé était absent. Son retour a signé la fin d’une période de vache maigre. Le bonheur de ma famille est de nouveau entier. Rae et moi n’avons plus peur d’être séparés. Il nous arrive de le faire pour que l’un profite de la petite pendant que l’autre assure la permanence et règle les problèmes du Club ou du casino. Notre quotidien est plus sain. Mes envies de picoler sont réduites à leur minimum : ma volonté leur dame le pion. Dans ces conditions, je n’ai pas de scrupule à abandonner ma famille étroite, durant quelques heures, pour secourir l’un de mes proches.
Nous étions au bureau lorsque Midas a réclamé mon aide. Coincé sous les feux des projecteurs durant un bal de charité, il me sollicite pour le tirer de ce guêpier et il m’a arraché un sourire et un commentaire à destination de ma partenaire. “Je ne pourrais pas faire ça. Je tuerais de mes mains” lui ai-je lancé, l’avertissant des enjeux de mon départ. Avant de m’éclipser, je l’ai embrassée comme si c’était la dernière fois et j’ai promis que je ne traînerais pas, que je rentrerais d’ici une petite heure. J’ai également précisé que je serais rassuré si elle m’attendait là. Je suis néanmoins conscient de son indépendance et je n’ignore ni sa faculté à prendre soin d’elle ni son problème avec toute forme d’autorité, qu’elle existe ou non ou qu’elle soit bienveillante ou l’inverse. Je n’ai donc pas insisté. J’ai acté pour moi-même que je lui adressais quelques textos tout au long de la soirée afin de m’enquérir de nouvelles et de me rassurer, conséquence du traumatisme lié à la menace qui a plané sur la tête de Micah. En attendant, je pénètre dans le bâtiment en répétant à la lettre les indications de Midas et j’ai joué des coudes pour me frayer un chemin vers les jardins. Je suis attendu auprès d’une fontaine taillée dans la pierre et à l’effigie d’un lion. La place est vide de toute présence, si ce n’est celle de mon cousin que je salue à la hâte. «Ils t’ont envoyé tout seul pour affronter tous ses requins ?» ai-je plaisanté en m’asseyant sur le rebord de l’édifice ornemental, me moquant de l’eau fraîche qui m’asperge. « Tu as du répondre à combien de questions stupides avant de m’appeler pour que je te tire de là ? » Est-ce réellement ce qui le tracasse ? J’en doute. « Je suppose qu’elle n’est pas là.» Au contraire, c’est elle qui l’aurait aidé à s’échapper. « Pourquoi ?» Je me suis enquis sans indiscrétion : je suis là parce qu’il m’a fait demandé. Est-ce fou de conclure qu’il n’aura pas besoin d’être pincer pour passer à table ?
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| | | ÂGE : 31 ans (15.10.1993) - balance ascendant lion STATUT : Les tabloïds leur inventent des ruptures à la pelle et autant de réconciliations mais, la vérité, c'est qu'il est heureux de pouvoir qualifier Jo de petite-amie et de ne plus avoir à se cacher. (le déni de leur "pause" est réel.) MÉTIER : Popstar, auteur-compositeur-interprète, gagnant 2016 de l'édition australienne de The X-Factor & détenteur de trois Grammy Award : un premier en 2018 et deux en février 2024. Ces récompenses ont entérinés le statut de "meilleur album de sa carrière" de "Yours", quatrième album studio intime et personnel sorti en septembre. LOGEMENT : 340 Beachcrest road à Bayside. Si ce n'est pas encore la campagne, il s'est toutefois éloigné de l'agitation du centre ville. POSTS : 1924 POINTS : 790 TW IN RP : ras. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : enfant du milieu d'une fratrie de trois, déprécié par ses parents pour ses choix de vie peu conventionnels › garde l'existence de sa fille secrète pour la protéger des médias › fait pour la scène et la musique, mais pas pour la célébrité › accumule les disques de platine en australie comme à l'étranger, il s'est produit sur les plus grandes scènes du monde entier › fan de rock'n'roll des années quatre-vingt mais cantonné à la pop commerciale par son label › joue de la guitare (beaucoup) et du piano (un peu) › père de Posy depuis le 2 février 2018 DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
(05) harleen #2 › oscar #2 › jo #35 › nina #2 › aaron
mine #35 ☆ i think she knew what she was doing getting into my car outside Amoeba Music or the standard bar. independent when i met her, now she's my only medicine. when it gets quiet, i can hear her mind race. she could be the mona lisa if the mona lisa had a prettier face. this could be heaven if heaven was an actual place. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35
money #2 ☆ all this time I've spent with you, all that we've been through. all this time I've spent with you, i am tied to you. a year away, a year alone. the tears have fallen but we have grown. the sun will rise, the seasons change, and here we are. a year has passed, Our children grow and in their eyes, i see your soul.
olive #8 & nina #2 & oscar #2 ☆ when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
missie #4 ☆ don't ever say it's over if she is breathin'. racin' to the moonlight and she is speedin'. she's headed to the stars, ready to go far, she's star walkin'. on the mission to get high up, she know that she's gonna die reachin' for a life that she doesn't really need at all.
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RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
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AVATAR : Leo Woodall CRÉDITS : ssoveia (avatar), harley (gif profil & signature), blondewhoregifs (gif jo), esterpacks (gif harleen), harley (gif sterling & cassie) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Megan Williams (Sydney Sweeney) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 17/08/2022 | (#)Dim 02 Avr 2023, 14:18 | |
| Pressure like a grip and it won't let go Midas Sterling & @Amos Taylor ☆ crédit/harley
En attendant l’arrivée de mon cousin, j’attrape une cigarette dans la poche de mon pantalon de costume et je l’allume avant de la porter à mes lèvres. Nombreux sont ceux qui ont tenté de combattre ce vilain défaut, et tous s’y sont cassé les dents. Je ne bois pas à outrance - je n’ai été réellement ivre qu’à de rare occasion – je n’ai jamais touché à une drogue plus forte que quelques joints en tournée malgré l’omniprésence des stupéfiants dans le milieu dans lequel j’évolue, mais oui, je fume. Je fume et je considère que c’est un moindre mal, compte tenu de toutes les tentations que l’industrie musicale offre pour pallier à des journées épuisantes.
Je fume, et je me questionne. Je me demande laquelle des deux dernières questions du journaliste m’a le plus déstabilisé. Je pense que ce que j’ai dit en sous entendant que l’identité de ma favorite était une évidence pour tout le monde. La talent de Jo m’a ébloui dès le premier jour, et elle n’a cessé de mûrir et de s’améliorer. Elle mérite cette victoire et j’aurais voulu pouvoir lui offrir autre chose que des manigances. Je ne sais que trop combien elles pèsent sur votre âme. En studio, sur scène, il n’existe pas un seul endroit où je sois épargné par le sentiment d’avoir volé la place de quelqu’un d’autre, de ne pas mériter ma réussite et mon succès. Je ne veux pas de ce genre de sentiment pour la brune, mais avouer, ce serait signer la fin de notre relation, j’en suis certain. Après avec découvert qui était réellement Posy, elle m’a demandé de promettre de ne plus jamais lui mentir et j’en ai eu des vertiges et des sueurs froides. La seconde question du journaliste n’a fait qu’accentuer mon malaise, appuyant sur mon syndrome de la page blanche qui se guérit doucement au contact de la brune qui reste ma principale source d’aspiration. Les deux questions m’ont renvoyé à mes luttes intérieures, et je ne veux plus rester ici une seconde de plus : j’étouffe. Lorsque mon cousin apparaît dans les jardins du palais des congrès, je fais un pas dans sa direction, sincèrement soulagement de le voir, avant de m’asseoir à nouveau sur le rebord de la fontaine à ses côtés. La poignée de main que je lui offre est franche et sincère. « Ils t’ont envoyé tout seul pour affronter tous ces requins ? » Ma cigarette coincée entre mes lèvres, je tire mon paquet de ma poche pour en offrir une à l’ancien militaire. « Je suis bon habituellement dans ce genre d’exercice. J’ai pas besoin qu’on me supervise, même si mon assistante semble s’obstiner à prétendre le contraire. » Si Cassie était seule décisionnaire, chaque mot qui sortirait de ma bouche serait au préalable validé par ses soins. Mais Cassie avait d’autres plans pour la soirée, et j’ai insisté pour qu’elle n’annule pas, affirmant que je n’avais pas besoin d’une escorte. « Si elle apprend que je me suis enfui, je vais en entendre parler. » Et elle décrètera alors qu’elle avait raison : que je ne dois plus me rendre à ce genre d’événement sans une flopée d’assistants ou mon manager. « Tu as dû répondre à combien de questions stupides avant de m’appeler pour que je te tire de là ? » - « Trop. Toujours les mêmes. » Une partie du problème réside là : à force d’être interrogé sur mon prochain album, je deviens fou. Cependant, ce n’est pas pour ça que j’ai failli me liquéfier sur place lorsqu’il a été question du Revival. « Je suppose qu’elle n’est pas là. Pourquoi ? » Je suppose qu’il parle de Jo, et je me demande si ma petite sœur a été bavarde. Olive sait que ma relation avec la chanteuse a pris un nouveau tournant, mais je ne l’imagine pas avoir été bavarde à ce sujet. Non, mon cousin est à mon avis simplement trop perspicace pour son propre bien et il a deviné que passer des semaines avec la jeune femme dans un hôtel et sur le tournage de l’émission nous rapprocherait forcément. « Elle est rentrée à Brisbane aussi, mais elle est avec sa grand-mère. » Jo ne perd pas une miette de temps qu’elle peut allouer à Ava, et je la comprends : le tournage nous a éloigné de nos proches. « Elle est malade. Et avec le tournage à Sydney, Jo peut pas être là aussi souvent qu’elle le voudrait. » Heureusement, Nicky et Olive veillent au grain. « Sors moi d’ici avant l’interrogatoire, tu veux bien ? » Mon ton n’est pas accusateur. J’écrase ma cigarette, la dépose dans un cendrier, et me frotte la tête en lui adressant le sourire d’un homme mal à l’aise.
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| | | | (#)Mer 19 Avr 2023, 23:54 | |
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PRESSURE LIKE A GRIP AND IT WON'T LET GO Au terme de quelques salamalecs d’usage, inconfortablement assis sur le rebord de la fontaine de pierre, je tire une cigarette dans le paquet tendu par mon cousin dans ma direction. J’en tire une première bouffée de nicotine en réfléchissant aux priorités en matière de curiosité. Dois-je lui demander pourquoi je suis là ? Pourquoi il s’est isolé du reste du monde, ce qui m’arrange bien ? Comment il se sent ou comment tourne son histoire avec Jo ? J’opte d’abord pour un sous-entendu qui, à mon sens, me communiquera assez d’informations pour poursuivre cette conversation en bonne intelligence. Je ne me trompe pas : j’apprends - ou je devine à travers le propos - que Midas est déçu de lui-même. Qu’habituellement, confronté à l’exercice des interviews, il n’a pas besoin d’un souffleur ou d’un guide audio pour lui chuchoter à l’oreille, en toute discrétion, ce qu’il convient de fournir comme informations aux journalistes. J’en déduis donc qu’il s’est cassé les dents devant l’épreuve et je n’y entrevois qu’une raison : les émotions. De quoi ces chacals lui ont-il parlé ? Qu’est-ce qui, de mon côté, me ferait perdre mon sang-froid ? Raelyn ou ma fille. Quiconque s’intéresserait de trop près à celles auxquelles je tiens plus qu’à moi-même, et je sors les crocs. Midas, en homme public, agit avec plus de pondération et je le comprends. Faute aux médias, il doit respecter une forme d’étiquette puisque sa vie d’artiste est son boulot. C’est grâce à cette dernière qu’il paie le loyer, il aide sa soeur, qu’il prend soin de Posy et, je n’en doute pas, de la mère de la petite. «Tu t’en fous. C’est une assistante, son rôle, c’est d’assister, pas de te donner des ordres ou de régir ta vie. C’est toujours qui en a la responsabilité à moins d’avoir envie de te dire un jour que tu l’as subie…» J’ai haussé les épaules et, le regard perdu dans le vague, je soupire sur mon passé. Combien d’années ai-je perdues à être un autre ? A mon cousin, je souhaite le meilleur, pas de s’égarer au milieu des exigences des uns et des désirs des autres. D’emblée, je me demande si l’absence de Jo, à cette soirée de gala, est synonyme de mauvaises nouvelles pour ce couple en devenir ou déjà formé. «Vous en êtes où tous les deux ?» lui a-t-il parlé de sa petite fille ? Laisse-t-il en revanche traîner des mensonges entre eux ? L’air libre, normalement, a l’art d’apaiser les esprits. Sauf que ce coin de jardin est étriqué. Il ressemble à un labyrinthe et, d’instinct, je me lève. Je suis prêt à partir, quelques taffes plus tard et dès que Midas sera disposé. «Elle a une maladie grave ?» Je pressens une réponse affirmative, sans doute à cause du timbre dans le fond de la voix de mon cousin et à cause de l’imaginaire collectif qui prétend que la vieillesse est synonyme de santé fragile. «Allez viens, on se casse. Tu vas m’expliquer ce qui t’a agité comme ça.» Je lui aurais bien proposé d’aller prendre un verre, mais je n’ose pas. Mon addiction n’est pas une illusion que je peux tromper facilement. Je préfère ne prendre aucun risque et, écrasant mon mégot dans un cendrier, je le conduis à la voiture. J’ignore où je l’émmène, mais dans le fond, ça n’a pas d’importance, ce sera toujours mieux qu’ici. En outre, rouler apaise les esprits. Rouler, délie les langues aussi. Peut-être qu’après quelques kilomètres, je partagerai de nouveau avec lui des morceaux de mon histoire. En attendant, je me concentre sur lui. « Je ne vais pas te dire que tu as l’air fatigué.» La vérité sonne parfois comme une insulte. «Mais, je peux te dire que tu as l’air pas mal agité et j’ai dû mal à croire que c’est juste à cause d’une poignée de journalistes. » Il est plus solide que ça. Je le lui ai dit : il est taillé dans du bois plus solide que la brindille d’un jonc au bord d’une rivière. «Alors, raconte ? » “Dis-moi tout” maintenant que derrière le pare-brise se découpe et s’éloigne le palais des congrès de la métropole.
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| | | ÂGE : 31 ans (15.10.1993) - balance ascendant lion STATUT : Les tabloïds leur inventent des ruptures à la pelle et autant de réconciliations mais, la vérité, c'est qu'il est heureux de pouvoir qualifier Jo de petite-amie et de ne plus avoir à se cacher. (le déni de leur "pause" est réel.) MÉTIER : Popstar, auteur-compositeur-interprète, gagnant 2016 de l'édition australienne de The X-Factor & détenteur de trois Grammy Award : un premier en 2018 et deux en février 2024. Ces récompenses ont entérinés le statut de "meilleur album de sa carrière" de "Yours", quatrième album studio intime et personnel sorti en septembre. LOGEMENT : 340 Beachcrest road à Bayside. Si ce n'est pas encore la campagne, il s'est toutefois éloigné de l'agitation du centre ville. POSTS : 1924 POINTS : 790 TW IN RP : ras. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : enfant du milieu d'une fratrie de trois, déprécié par ses parents pour ses choix de vie peu conventionnels › garde l'existence de sa fille secrète pour la protéger des médias › fait pour la scène et la musique, mais pas pour la célébrité › accumule les disques de platine en australie comme à l'étranger, il s'est produit sur les plus grandes scènes du monde entier › fan de rock'n'roll des années quatre-vingt mais cantonné à la pop commerciale par son label › joue de la guitare (beaucoup) et du piano (un peu) › père de Posy depuis le 2 février 2018 DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
(05) harleen #2 › oscar #2 › jo #35 › nina #2 › aaron
mine #35 ☆ i think she knew what she was doing getting into my car outside Amoeba Music or the standard bar. independent when i met her, now she's my only medicine. when it gets quiet, i can hear her mind race. she could be the mona lisa if the mona lisa had a prettier face. this could be heaven if heaven was an actual place. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35
money #2 ☆ all this time I've spent with you, all that we've been through. all this time I've spent with you, i am tied to you. a year away, a year alone. the tears have fallen but we have grown. the sun will rise, the seasons change, and here we are. a year has passed, Our children grow and in their eyes, i see your soul.
olive #8 & nina #2 & oscar #2 ☆ when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
missie #4 ☆ don't ever say it's over if she is breathin'. racin' to the moonlight and she is speedin'. she's headed to the stars, ready to go far, she's star walkin'. on the mission to get high up, she know that she's gonna die reachin' for a life that she doesn't really need at all.
RPs EN ATTENTE : lucas
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
liste des conversations téléphoniques.
AVATAR : Leo Woodall CRÉDITS : ssoveia (avatar), harley (gif profil & signature), blondewhoregifs (gif jo), esterpacks (gif harleen), harley (gif sterling & cassie) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Megan Williams (Sydney Sweeney) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 17/08/2022 | (#)Ven 21 Avr 2023, 10:31 | |
| Pressure like a grip and it won't let go Midas Sterling & @Amos Taylor ☆ crédit/harley
« Tu t’en fous. C’est une assistante, son rôle, c’est d’assister, pas de te donner des ordres ou de régir ta vie. C’est toujours qui en a la responsabilité à moins d’avoir envie de te dire un jour que tu l’as subie… » Si je laisse un rire amusé m’échapper, c’est parce que le terme d’assistante est bien trop réducteur pour résumer les responsabilités que Cassandra a prises progressivement. Assistante, community manager, coach motivation, mère (parfois), la jeune femme semble prendre à cœur ma carrière comme si c’était la sienne et, au final, c’est peut-être parce que les deux sont liées. Je ne suis pas idiot : je sais que Cassie ne bosse pas douze heures par jour par amour du travail bien fait ou par déontologie. La jeune femme est ambitieuse et pense à sa carrière et, tant qu’elle garde mes intérêts en tête dans toute cette histoire, je n’ai pas l’intention de le lui reprocher. « Sur le papier oui. Mais crois-moi, c’est pas le genre de fille que t’as envie de te mettre à dos. » Mon cousin finira-t-il par se dire que j’ai le chic pour m’entourer de femmes à fort caractère ? Qu’au fond, j’aime être malmené par la gente féminine ? Je ne pourrais pas le blâmer : si une dispute opposait Jo à Cassie, je n’ose même pas imaginer les dégâts qu’elles feraient sur leur passage. Et je me garde bien de faire le moindre pronostic sur qui l’emporterait.
« Vous en êtes où tous les deux ? » Ah, la fameuse question. Je l’entends beaucoup – trop – mais, cette fois, ce n’est pas de la bouche d’un paparazzi ou d’un journaliste trop curieux. Amos est un membre de ma famille et n’a pas la moindre intention de crier ma réponse sur tous les toits. Il ne cherche pas à assouvir une curiosité malsaine pour la vie privée d’une célébrité qu’il ne connaît même ; il s’intéresse et s’inquiète pour moi. Alors, pour la deuxième fois seulement – Olive ayant été la première – je confie ce qui se passe dans les coulisse du tournage du Revival. « On est… Bien, je pense. Ça fait quelques semaines qu’on se fréquente, mais on tient à rester discrets. » Je frotte l’arrière de ma nuque, avant de hausser les épaules. « Enfin elle y tient. Mais je comprends pourquoi, alors on fait à son rythme. » Un sourire un peu plus franc étire mes lèvres : malgré les doutes qui m’assaillent, je suis heureux de partager une forme d’intimité avec Jo. J’ai l’impression d’être un gosse de seize ans qui a enfin réussi à décrocher un rendez-vous avez la fille dont il se languissait en secret. « Elle a une maladie grave ? » - « Ouais. Alzheimer. C’est une des raisons pour lesquels Jo a eu du mal à envisager l’émission sur Sydney, mais je crois qu’elle arrive à composer avec. » La maladie d’Ava est incurable et n’ira pas en s’améliorant : c’est donc tout ce qu’elle peut faire, la brune, de trouver une organisation. Je comprends son dévouement mais je ne peux m’empêcher de me désoler de voir sa vie tourner autour de cette putain de maladie. « Allez viens, on se casse. Tu vas m’expliquer ce qui t’a agité comme ça. » Amos n’a pas besoin de me le dire deux fois. J’écrase ma cigarette, et je me laisse guider vers la voiture de mon cousin sans dire un mot, me contentant simplement de jeter des coups d’œil à gauche et à droite pour m’assurer de ne pas être aperçu et reconnu. Je n’ai pas envie d’infliger à l’ancien militaire une course poursuite avec des paparazzis.
« Je ne vais pas te dire que tu as l’air fatigué. Mais, je peux te dire que tu as l’air pas mal agité et j’ai dû mal à croire que c’est juste à cause d’une poignée de journalistes. » Il ne s’agit pas seulement de ça et le brun voit juste : c’est mon quotidien depuis six ans, de faire avec les inconvénients de la notoriété. « Alors, raconte ? » Etrangement, me confier alors qu’il est au volant et par conséquent concentré sur la route me semble plus facile que si nous étions face à face et que je devais le regarder dans les yeux. Peut-être est-ce volontaire de la part d’Amos : après tout, il a une expérience de vie et une expérience relationnelle plus importante que la mienne. « Jo a rencontré Posy. Enfin, elle l’avais déjà rencontrée, mais je lui avais dit que c’était ma nièce et, là, elle a compris que j’avais menti. » Donc elle a rencontré Posy, ma fille. « Elle a mal vécu le mensonge, même si je crois qu’elle a compris que ça n’avait rien à voir avec elle, maintenant. » Je doute que la plaie soit entièrement cicatrisée, mais elle se referme ou, en tout cas, j’ai bon espoir. « Sauf que c’est ni la seule ni la plus grosse chose que je lui cache. Et j’ai peur que ça me pète à la gueule. » Et c’est ça que les questions des journalistes ont mis en exergue.
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| | | | (#)Lun 01 Mai 2023, 02:08 | |
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PRESSURE LIKE A GRIP AND IT WON'T LET GO Le Diable est une femme, c’est bien connu. D’aucuns n’aiment être dans le collimateur de la vengeance de la gent féminine. Néanmoins, je considère qu’une employée ne peut hausser le ton celui qui lui paie son salaire à la fin du mois. Si ce dernier doit la respecter, s’adresser à elle avec courtoisie et bienséance, éviter les commentaires graveleux propos aux pourceaux de l’espèce masculine et s’assurer de son bien-être au travail, ce n’est pas pour avoir à subir les foudres de son assistante ou pas de la façon dont Midas le décrit. Toutefois, je ne relève pas. Je hausse plutôt les épaules et roule des yeux à la faveur de ce que je devine être la colère du sexe opposé. Par tranquillité, on l’évite. Et pour les mêmes raisons, quoique nous grillons une cigarette ensemble, mon cousin rêve de s’enfuir de ce gala. Pourquoi ? Si, en général, il est à l’aise avec l’exercice, que s’est-il passé pour qu’il n’aspire qu’à prendre ses jambes à son cou ? Curieux et inquiet, je le dévisage. Je le questionne également. Je tâte le terrain pour essayer de comprendre à quel endroit le boeuf a été blessé par le bât. Apparemment, Jo n’est pas en cause : son absence est liée à l’état de sa grand-mère. «Vu ce qui est arrivé à ma mère l’année passée, je suis de tout coeur avec elle. J’ai bien cru qu’elle ne retrouvait pas toutes ses facultés, alors… » Voir l’un de ses proches, aimés et assez adorés pour que cette jeune femme lui consacre de son temps, c’est crève-coeur. En outre, ça en dit long sur sa personnalité : elle a des valeurs, elle est loyale. Elle commence à me plaire. «J’ai connu la même chose. La discrétion, tout ça. Moi, ça m’arrangeait bien au départ. Pour vivre heureux, il faut se cacher. Puis, ça m’a beaucoup moins amusé… trop de monde autour d’elle et je n’avais pas le droit de pisser sur ses mollets pour marquer mon territoire…» Inutile de préciser que l’exercice du silence est rapidement devenu une source de tension. «Le faire parce que tu comprends, c’est bien, mais ne tire pas sur la corde.» Ne te sacrifie pas, aurais-je pu ajouter. C’est le meilleur moyen de se déchirer parce que, tôt ou tard, lors d’une dispute, les mots sortiront de notre gosier en étant amplifié par la colère. L’aveu prendra des proportions énormes, il causera des blessures parfois difficiles à panser. Je pourrais lui en confier, des exemples datant de jadis ou d’aujourd’hui. Mais, pas ici. L’heure est au départ et nous ne traînons plus. Dans l’habitacle de la voiture, l’heure sera davantage aux confidences : nos secrets seront en sécurité.
Une fois grimpés en voiture, j’accorde à mon cousin que quelques minutes pour souffler. A terme, j’attrape le taureau par les cornes. Je l’invite à accoucher de ses emmerdes. Il en a besoin auquel cas ce n’est pas moi qu’il aurait appelé. Je doute que lui tirer les vers du nez soit nécessaire et je suis déjà tout ouïe. Suis-je surpris que Jo soit au coeur de son agitation ? Pas le moins du monde. Il n’y a qu’un coeur amoureux capable de battre plusieurs tempos sur si peu de temps. Par contre, seul un idiot transforme un vérité qui n’est pas dissimulable à jamais. Je le sais, j’en ai fait les frais. «Mais, pourquoi ? Pourquoi tu lui as dit un truc pareil ? Tu savais qu’elle apprendrait la vérité.» Je ne suis pas dans le jugement et je présume que Midas l’aura compris. Je suis effaré et incapable de le cacher : je suis trahi par mon expression interloquée. «Qu’est-ce que tu lui caches d’autres ? Parce que si c’est une femme qui a du mal à tolérer le mensonge, le plus dangereux, c’est pas ce que tu as à dire, mais comment elle va réagir. Je crois que parmi tout ce que j’ai appris auprès de Raelyn, c’est ça : il y a une façon d’annoncer les trucs inavouables pour au moins limiter la casse quand on ne peut pas l’éviter.» Et, d’un geste du menton rapide - j’ai à me concentrer sur la route - je l’ai encouragé à cracher le morceau, vite, bien, sans fioritures : c’est pour Jo qu’il devrait peut-être enluminer les mots.
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| | | ÂGE : 31 ans (15.10.1993) - balance ascendant lion STATUT : Les tabloïds leur inventent des ruptures à la pelle et autant de réconciliations mais, la vérité, c'est qu'il est heureux de pouvoir qualifier Jo de petite-amie et de ne plus avoir à se cacher. (le déni de leur "pause" est réel.) MÉTIER : Popstar, auteur-compositeur-interprète, gagnant 2016 de l'édition australienne de The X-Factor & détenteur de trois Grammy Award : un premier en 2018 et deux en février 2024. Ces récompenses ont entérinés le statut de "meilleur album de sa carrière" de "Yours", quatrième album studio intime et personnel sorti en septembre. LOGEMENT : 340 Beachcrest road à Bayside. Si ce n'est pas encore la campagne, il s'est toutefois éloigné de l'agitation du centre ville. POSTS : 1924 POINTS : 790 TW IN RP : ras. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : enfant du milieu d'une fratrie de trois, déprécié par ses parents pour ses choix de vie peu conventionnels › garde l'existence de sa fille secrète pour la protéger des médias › fait pour la scène et la musique, mais pas pour la célébrité › accumule les disques de platine en australie comme à l'étranger, il s'est produit sur les plus grandes scènes du monde entier › fan de rock'n'roll des années quatre-vingt mais cantonné à la pop commerciale par son label › joue de la guitare (beaucoup) et du piano (un peu) › père de Posy depuis le 2 février 2018 DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
(05) harleen #2 › oscar #2 › jo #35 › nina #2 › aaron
mine #35 ☆ i think she knew what she was doing getting into my car outside Amoeba Music or the standard bar. independent when i met her, now she's my only medicine. when it gets quiet, i can hear her mind race. she could be the mona lisa if the mona lisa had a prettier face. this could be heaven if heaven was an actual place. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35
money #2 ☆ all this time I've spent with you, all that we've been through. all this time I've spent with you, i am tied to you. a year away, a year alone. the tears have fallen but we have grown. the sun will rise, the seasons change, and here we are. a year has passed, Our children grow and in their eyes, i see your soul.
olive #8 & nina #2 & oscar #2 ☆ when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
missie #4 ☆ don't ever say it's over if she is breathin'. racin' to the moonlight and she is speedin'. she's headed to the stars, ready to go far, she's star walkin'. on the mission to get high up, she know that she's gonna die reachin' for a life that she doesn't really need at all.
RPs EN ATTENTE : lucas
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liste des conversations téléphoniques.
AVATAR : Leo Woodall CRÉDITS : ssoveia (avatar), harley (gif profil & signature), blondewhoregifs (gif jo), esterpacks (gif harleen), harley (gif sterling & cassie) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Megan Williams (Sydney Sweeney) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 17/08/2022 | (#)Mer 03 Mai 2023, 17:53 | |
| Pressure like a grip and it won't let go Midas Sterling & @Amos Taylor ☆ crédit/harley
« Vu ce qui est arrivé à ma mère l’année passée, je suis de tout cœur avec elle. J’ai bien cru qu’elle ne retrouvait pas toutes ses facultés, alors… » Je hoche la tête, me demandant pendant l’espace d’une seconde s’il s’agit d’une pique déguisée à mon égard, moi qui était en tournée à l’autre bout du monde et ne suis pas venu au chevet de ma tante, puis je me souviens que les messages cachés ne sont pas le genre de la maison. C’est ma mère qui nous l’a repproché, à Olive et moi, Amos et ses frères avaient sans doute bien assez à faire en ayant la leur sur leur dos. Je n’imagine pas ce que c’est, que de retourner vivre chez ses parents une fois l’âge adulte bien entamé. « Oui, c’est pas un truc donc elle aime trop parler. Et j’ai su pour Maggie, t’es rentré à Kilcoy, c’est ça ? » Nos mères sont faites dans le même moule : nul doute que cela a dû être challengeant pour mon cousin. « Ça fait partie des trucs qui l’ont poussée à hésiter. Mais Olive bosse comme auxiliaire de vie chez une autre dame âgée, sa voisine en fait, alors c’est bien tombé : elle file un coup de main. » Je ne fais plus des déboires professionnels de ma sœur un secret avec Amos. Je sais qu’il est muet comme une tombe, lorsqu’on lui confie ce genre de choses.
« J’ai connu la même chose. La discrétion, tout ça. Moi, ça m’arrangeait bien au départ. Pour vivre heureux, il faut se cacher. Puis, ça m’a beaucoup moins amusé… trop de monde autour d’elle et je n’avais pas le droit de pisser sur ses mollets pour marquer mon territoire… Le faire parce que tu comprends, c’est bien, mais ne tire pas sur la corde. » J’éclate de rire. C’est rafraichissant, de passer du temps avec mon cousin aussi bourru qu’il est naturel, aux antipodes de la plupart des gens qui fréquentent le genre d’événement où je me suis trainé sans trop de conviction ce soir. Je me surprends même à ouvrir la fenêtre pour respirer l’air de la nuit, peu inquiet à l’idée d’être reconnu à cette heure tardive. « Je suis désolé si t’as dû les laisser pour venir me chercher. Ta femme et ta fille. » Quoi que de bosser dans un Casino, de le diriger, même, doit entraîner pas mal d’horaires nocturnes. « T’étais encore au boulot quand je t’ai appelé ? » Ou bien était-il, comme le crains, en train de dormir du sommeil du juste dans le bras de son épouse ? « Tu présenteras mes excuses à Raelyn, si je t’ai sorti du lit. » Je ne connais la blonde qu’au travers des récits de mon cousin : j’ignore si elle est du genre à lui faire un cinéma pour ce genre de chose. Les racontars de Maggie Taylor, je n’y prête même pas une oreille distraite. Pur revenir au sujet initial, j’ajoute. « Ça me dérange pas. Je le fais pour elle, pas vraiment pour moi, mais ça me dérange pas. » Bien sûr, l’idée que le monde entier sache qu’elle est avec moi ne me déplait pas tant que ça. Mais pour l’instant, j’ai d’autres préoccupations : celle de la garder, principalement.
« Mais, pourquoi ? Pourquoi tu lui as dit un truc pareil ? Tu savais qu’elle apprendrait la vérité. » - « J’ai paniqué. Elle a débarqué au studio, c’était pas prévu, et Posy était là. » Et je ne suis pas réellement doué pour gérer les situations de crise, surtout lorsqu’elles impliquent ma fille. Je n’aurais pas non plus respecté Harleen, si j’avais appris la vérité à quelqu’un sans l’en informer, et j’ai à cœur de garder des relations cordiales et intelligente avec la mère de ma fille. « Si j’avais eu le temps de faire comme je voulais, j’aurais pas menti. Mais c’était tôt et j’ai été pris au dépourvu. » Je hausse les épaule, conscient qu’il ne s’agit que du début et si Amos s’offusque déjà de ce petit mensonge, il n’est pas au bout de ses peines. « Qu’est-ce que tu lui caches d’autres ? Parce que si c’est une femme qui a du mal à tolérer le mensonge, le plus dangereux, c’est pas ce que tu as à dire, mais comment elle va réagir. Je crois que parmi tout ce que j’ai appris auprès de Raelyn, c’est ça : il y a une façon d’annoncer les trucs inavouables pour au moins limiter la casse quand on ne peut pas l’éviter. » Je gratte l’arrière de ma nuque, mal à l’aise, avant de pousser un soupir. « Ce que je vais te dire, personne est au courant. » Je n’ai donc pas besoin de préciser ce que ça sous-entend : il doit absolument le garder pour lui. « X-Factor, et toutes les émissions du genre pour ce que j’en sais, c’est complètement truqué. Les votes du public, l’huissier de justice, c’est du pipeau. Ou en tout cas, ça l’était dans mon cas… » Et donc pour ma victoire. « Et il était hors de question qu’elle perde encore. Je pouvais pas rester là et l’observer laisser cette émission de merde la détruire une seconde fois. Alors je me suis arrangé pour que, cette fois, elle n’ait pas la moindre mauvaise surprise. » Je n’ose même pas l’avouer avec des mots simples, clairs et incriminant : j’ai passé un accord avec la production pour que Jo l’obtienne, sa victoire. Voilà ce que j’ai fait.
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| | | | (#)Dim 14 Mai 2023, 21:20 | |
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PRESSURE LIKE A GRIP AND IT WON'T LET GO Je n’aime pas me souvenir de cet épisode où j’ai dû quitter Raelyn sur des non-dits pour rejoindre ma famille en souffrance. A l’époque, j’oscillais entre le désir de me venger et celui de protéger Raelyn. Nos réconciliations n’étaient que des balbutiements et j’ai été forcé de tout lâcher, de l’abandonner dans un studio peu ragoûtant, avec la solitude pour compagne et un “je t’aime encore” susurré du bout des lèvres qui m’a enchanté autant qu’il m’a inquiété. J’ai cherché le but de l’adverbe durant des heures, voire quelques jours et je me suis effondré d’apprendre de la bouche même de ma complice qu’elle se sentait délaissée, non pas à cause de l’accident de ma mère, mais faute à mon obsession d’être la main gantée de ma propre justice. Je déteste me rappeler cette épreuve-là, c’est vrai. Pourtant, maintenant que j’y songe, un sourire béat s’épanouit sur mes lèvres. Je nous figure dans mon vieil appartement, quelques heures après que nous ayons raccroché parce que je lui devais des excuses. Je nous revois nous aimant, passionnément, comme des adolescents, lorsque Raelyn m’a rejoint sur les terres de mon enfance. «Oui ! J’y suis resté quelques jours, mais surtout pour aider mon père. J’ai laissé à Liam le bonheur de prendre soin de ma mère. Il est plus délicat que je ne le serai jamais.» Il a toujours eu plus de patience, à moins qu’il se soit simplement mangé moins de remarques que moi, moi le fils divorcé, l’alcool, le dégagé de l’armée. J’en ai entendu durant ce retour en arrière et, malgré tout, si c’était à refaire, je ne changerais rien. J’encaisserais encore toutes ces fois où ma mère m’a tancé à cause de mes choix de vie. « Au moins, elle n’est pas seule. C’est le principal.» ai-je ponctué au sujet de Jo. Concernant Olive, je n’ai pas relevé. Notre dernière question n’a pas porté les fruits que j’espérais. Ceci étant, je ne lui en veux pas : elle est jeune. Ce n’est encore qu’une enfant, ai-je pensé, mes pensées tournées en partie vers la mienne. Que fera-t-elle de son existence, Micah ? Marchera-t-elle sur les traces de ses parents ? Nourrira-t-elle des ambitions plus nobles ou plus créatives ? Comment vivra-t-elle d’avoir à mentir ? La discrétion aura-t-elle, à ses yeux, la même valeur que Midas qui semble la supporter par sens du sacrifice ? Une fois de plus, je m’autorise un conseil sous couvert de mon expérience et sur le ton de l’humour. Certes, il y traîne un fond de vérité, mais d’aucuns d’entre nous ne s’y attardent réellement. Je suis entraîné par le rire de mon cousin et, si je ne l’exprime que par un sourire enthousiaste, je suis heureux qu’il se détende. N’était-ce pas la raison de son appel à l’aide ? Le tirer des griffes de la pression ? « Ne te préoccupe pas de ça. La petite dormait déjà… je ne l’aurais pas vue en rentrant parce que, oui, on était encore au boulot. Puis, Rae et moi, on adore fonctionner ensemble.» C’est un euphémisme : nous sommes un couple fusionnel. « Mais, on arrive encore à fonctionner l’un sans l’autre.» l’ai-je rassuré en taisant les conditions : pas de séparation de corps sur la durée. Nous ne les tolérons que si elles sont éphémères. A l’inverse, nous tournons en rond tel des vis dont les filets seraient érodés. «Mais si ça peut te rassurer, oui, je lui transmettrai. Quant à Jo, il se pourrait que ça finisse par te mettre mal à l’aise. Dans ce cas-là, fais pas comme moi : dis-le.» La communication est la clé : je l’ai appris à mes dépens, au fur et à mesure de nos disputes de couple. Nul doute qu’au regard de ce que j’apprends sur la petite amie du Sterling que je présume sans mal que les leurs sont du même acabit. Mes présomptions supposent en conséquence que la panique était l’unique réaction possible. Dans la famille, nous sommes de bonnes pâtes. Sans l’armée, peut-être qu’à chaque conflit, je n’aurais certainement pas fait mieux. «Je comprends. J’aurais peut-être bien paniqué aussi. » Après mon accident de voiture, mes yeux se sont écarquillés de terreur quand Sarah s’est imposée dans la chambre d’hôpital. Les causes ? J’en détenais d’autres, des mensonges. Quels sont-ils, ceux de Midas ?
J’ai posé la question avec, pour seul appui, une hypothèse. Je tombe des nues dès lors que la vérité éclate au milieu de l’habitacle de ma voiture. Je pense : “Oh putain”, mais aucun son de sort de ma bouche. Elle est ronde et mes pupilles, semblables à des billes. «Est-ce que tu es en train de me dire qu’on t’a propulsé au rang de superstar et, qu’aujourd’hui, tu as pactisé pour lui rendre ce que tu penses lui avoir pris ?» Evidemment que c’est un bon résumé : je demande à ce qu’il confirme pour la forme, le temps que je digère l’information et que je trouve comment l’aider à la transformer en quelque chose de constructif. « A combien sont les chances pour qu’elle l’apprenne ? » me suis-je enquis en décélérant. Je me stationne dès que l’occasion se présente parce que j’ai besoin de pivoter mon corps vers mon passager, de prendre le pouls de la gravité des faits à l’aide de son regard. « Comment tu l’as sur, toi ? Que c’était truqué ? » Autrement dit, quelle faille pouvons-nous déjà colmater ensemble ?
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| | | ÂGE : 31 ans (15.10.1993) - balance ascendant lion STATUT : Les tabloïds leur inventent des ruptures à la pelle et autant de réconciliations mais, la vérité, c'est qu'il est heureux de pouvoir qualifier Jo de petite-amie et de ne plus avoir à se cacher. (le déni de leur "pause" est réel.) MÉTIER : Popstar, auteur-compositeur-interprète, gagnant 2016 de l'édition australienne de The X-Factor & détenteur de trois Grammy Award : un premier en 2018 et deux en février 2024. Ces récompenses ont entérinés le statut de "meilleur album de sa carrière" de "Yours", quatrième album studio intime et personnel sorti en septembre. LOGEMENT : 340 Beachcrest road à Bayside. Si ce n'est pas encore la campagne, il s'est toutefois éloigné de l'agitation du centre ville. POSTS : 1924 POINTS : 790 TW IN RP : ras. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : enfant du milieu d'une fratrie de trois, déprécié par ses parents pour ses choix de vie peu conventionnels › garde l'existence de sa fille secrète pour la protéger des médias › fait pour la scène et la musique, mais pas pour la célébrité › accumule les disques de platine en australie comme à l'étranger, il s'est produit sur les plus grandes scènes du monde entier › fan de rock'n'roll des années quatre-vingt mais cantonné à la pop commerciale par son label › joue de la guitare (beaucoup) et du piano (un peu) › père de Posy depuis le 2 février 2018 DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
(05) harleen #2 › oscar #2 › jo #35 › nina #2 › aaron
mine #35 ☆ i think she knew what she was doing getting into my car outside Amoeba Music or the standard bar. independent when i met her, now she's my only medicine. when it gets quiet, i can hear her mind race. she could be the mona lisa if the mona lisa had a prettier face. this could be heaven if heaven was an actual place. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35
money #2 ☆ all this time I've spent with you, all that we've been through. all this time I've spent with you, i am tied to you. a year away, a year alone. the tears have fallen but we have grown. the sun will rise, the seasons change, and here we are. a year has passed, Our children grow and in their eyes, i see your soul.
olive #8 & nina #2 & oscar #2 ☆ when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
missie #4 ☆ don't ever say it's over if she is breathin'. racin' to the moonlight and she is speedin'. she's headed to the stars, ready to go far, she's star walkin'. on the mission to get high up, she know that she's gonna die reachin' for a life that she doesn't really need at all.
RPs EN ATTENTE : lucas
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
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AVATAR : Leo Woodall CRÉDITS : ssoveia (avatar), harley (gif profil & signature), blondewhoregifs (gif jo), esterpacks (gif harleen), harley (gif sterling & cassie) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Megan Williams (Sydney Sweeney) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 17/08/2022 | (#)Ven 19 Mai 2023, 14:32 | |
| Pressure like a grip and it won't let go Midas Sterling & @Amos Taylor ☆ crédit/harley
« Oui ! J’y suis resté quelques jours, mais surtout pour aider mon père. J’ai laissé à Liam le bonheur de prendre soin de ma mère. Il est plus délicat que je ne le serai jamais. » Je me laisse aller à un rire léger, conscient de tout de ce qu’Amos sous-entend certainement. Rester à Kilcoy pour s’occuper de sa mère a certainement eu tout d’un fardeau, pas parce qu’il est un mauvais fils mais parce que nos mères sont des femmes compliquées. Je crois qu’en termes d’intolérance, la sienne emporte la palme et aucun d’entre nous ne se réjouirait à l’idée de devoir vivre chez elle pendant plusieurs semaines. Amos au moins a réussi à s’échapper. « A quoi ça sert d’être l’ainé si tu peux pas utiliser ce privilège en laissant les plus jeunes s’occuper du sale boulot de temps en temps, hein ? » Je lui adresse un clin d’œil, conscient que s’il arrivait malheur à ma mère – je touche du bois – c’est certainement Olive qui se retrouverait dans les chaussures de Liam. Elle aussi est douce et délicate, elle aussi encaisse depuis des années les remarques de nos parents sans broncher. Je doute que la situation serait très saine pour elle, cependant, mais elle serait la seule à accepter de faire ce sacrifice. « Nos parents vieillissent. Je crois que j’avais pas réalisé à quel point. » Et à quel point les tensions familiales nous éloignaient tous d’eux pour ce qui sont certainement leurs dernières bonnes années.
« Ne te préoccupe pas de ça. La petite dormait déjà… Je ne l’aurais pas vue en rentrant parce que, oui, on était encore au boulot. Puis, Rae et moi, on adore fonctionner ensemble. » A l’entendre, le couple semble presque co-dépendant. Sauf que j’ai du mal à envisager que ce soit une mauvaise chose puisque mon cousin m’a rarement semblé si épanoui. « Mais, on arrive encore à fonctionner l’un sans l’autre. » Je hoche la tête. « Je pensais pas le contraire. » De toute façon, pourquoi devrait-il être forcé de le faire, si c’est avec sa femme qu’il préfère être et partager des moments ? Qui peut les juger si, comme je le comprend, ils ne ressentent pas forcément le besoin de s’isoler ou de partager des moments simples avec des amis sans la présence de l’autre ? Je me moque de ce que les nouveaux courants de pensée disent. J’ai face à moi un homme qui me semble heureux et à l’aise dans ses baskets, et ça me suffit pour me réjouir pour lui. « Mais si ça peut te rassurer, oui, je lui transmettrai. Quant à Jo, il se pourrait que ça finisse par te mettre mal à l’aise. Dans ce cas-là, fais pas comme moi : dis-le. » Je hausse les épaules, pensif, avant d’ajouter. « Elle mérite que je sois patient. Mais je prends bonne note de ton conseil. » Et je tenterai de faire en sorte de m’en souvenir si d’aventure la situation devait me peser au point que je monte en pression comme une cocotte-minute. Le dialogue, c’est mieux que d’exploser comme je l’ai fait lorsque je m’interrogeais sur la nature de sa relation avec un acteur.
« Je comprends. J’aurais peut-être bien paniqué aussi. » - « Ouais. » La situation m’a échappé, voilà tout. « J’aime pas non plus l’idée de dire la vérité à qui que ce soit sans en parler à Harleen avant. C’est sa fille autant que c’est la mienne. » Elle a peut-être même plus de légitimité à prendre ce genre de décision étant donné qu’elle élève en grande partie seule Posy. La faire à l’envers à mon ex, c’est l’assurance de se la mettre à dos et ce ne serait pas la chose la plus intelligente que je puisse faire. Elle est capable d’être incontrôlable, Harleen, et je m’interroge souvent sur ma tendance à m’entourer de femmes au fort – voire très fort – caractère. « Est-ce que tu es en train de me dire qu’on t’a propulsé au rang de superstar et, qu’aujourd’hui, tu as pactisé pour lui rendre ce que tu penses lui avoir pris ? » Amos tourne bien moins que moi autour du pot et, présentées comme il les présente, les choses ont l’air bien plus simple, mais aussi bien plus choquantes. Sans le vouloir, il m’expose en tant qu’imposteur, et j’ai la sensation que la température monte de plusieurs degrés à l’intérieur de l’habitacle. Incapable d’articuler le moindre mot, je me contente de hocher la tête, la gorge serrée. « A combien sont les chances pour qu’elle l’apprenne ? » - « Je veux pas qu’elle l’apprenne. Je veux pas qu’elle vive ce que j’ai vécu moi, et ce que je vis encore. » Ce syndrome de l’imposteur que je ne nomme pas, mais qui découle de la certitude que je n’ai pas gagné parce que j’étais le plus talentueux ou le plus apprécié du public. « Comment tu l’as sur, toi ? Que c’était truqué ? » - « On me l’a dit. Mon mentor de l’émission. J’ai signé tout un tas de papier, d’accords de confidentialités et tout ce qui va avec. » J’avais tout signé avant la finale. J’ai gagné, mais la production m’a privé de tout le bonheur, le plaisir et la fierté que la victoire aurait pu entraîner si elle avait été réelle. « Je me sens comme une fraude. Et je veux pas qu’elle le vive comme ça. C’est pour ça que je veux pas qu’elle le sache, pas juste parce que j’ai peur de la perdre. Même si c’est vrai, j’ai peur de la perdre définitivement si elle l’apprend. » Et je crains que l’identité de la personne qui lève la supercherie n’ait pas d’importance, le cas échéant. Même si j’admets ma faute, elle ne me le pardonnera pas. « Je l’ai fait pour elle, tu comprends ? Parce qu’elle le méritais à l’époque et qu’elle le mérite toujours, mais qu’elle peut pas l’avoir parce que rien n’est réglo dans ce milieu. » Et que Jo l’ignore. Ironique, quand on sait que je suis le plus naïf des deux.
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| | | | (#)Jeu 01 Juin 2023, 15:46 | |
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PRESSURE LIKE A GRIP AND IT WON'T LET GO A force de peindre un portrait peu flatteur de ma mère, j’en culpabilise parfois. Je ne pointe du doigt que ses défauts alors qu’elle possède pléthores de qualités. Certes, son esprit est obtus, ses idéess datent d’un siècle révolu, elle imposerait volontiers à tous ses fils l’avenir qu’elle avait rêvé pour eux, mais n’est-ce pas, d’une certaine manière, une forme d’amour puisqu’elle est persuadée qu’à travers ses Evangiles se cachent les secrets pour atteindre le bonheur ? On ne peut enlever à Maggie Taylor d’aimer ses enfants. Elle le démontre simplement mal, très mal, allant jusqu’à les vexer, ce qui n’empêche que je me suis sincèrement inquiété pour elle pendant et après son AVC. «J’avoue, j’en ai un peu abusé. Et, ouais, ils vieillissent, mais quand je vois comment elle s’est remise, plutôt vite et bien.» Elle n’est pas devenue la moitié d’une casse-pied des suites de son accident. «Je me dis qu’on descend d’une lignée de guerrier et que tout se passera bien, qu’on a encore le temps de voir venir.» Que Midas me qualifie de naïf, ça n’a pas d’importance. J’aime ce morceau de territoire découpé dans mon coeur où le déni règne en maître. J’aime envisager que tout ce que j’ai gagné sur ces dernières années est désormais coulé dans le marbre, que plus rien ne changera, que rien ne perturbera jamais ma quiétude. J’aime aussi souhaiter à mon cousin de trouver cette équilibre qu’il aura tant et si bien renforcé en le cachant du vent, qu’il n’aura plus à m’appeler en pleine nuit pour m’appeler à l’aide. Bien entendu, je ne m’en formalise pas : pas de dérangement. Ceci étant, c’est mauvais signe et, à mesure que nous nous éloignons du lieu de la cérémonie, au plus il me confesse ses inquiétudes, au plus j’ai besoin d’une cigarette. Distiller des conseils afin qu’il pense à lui pour ne jamais reprocher à sa petite amie de s’être davantage sacrifié qu’elle, c’est une chose. Entendre dans quel bourbier il a mis les pieds, c’est plutôt effrayant et, au delà de mon inquiétude à son égard, je me demande sérieusement où trouver un bâton à lui tendre pour le tirer de cette merde avant qu’il n’y soit telement enfoncé qu’elle finisse par l’étouffer. L’anonymat de Posy, à côté de cette histoire à propos de X factor, c’est une goutte d’eau dans l’océan compte tenu que les deux parents gardent le cap vers le même dessein. Ce qui est inquiétant, c’est la réaction de Jo face au mensonge - réaction qui m’est familière - et les conséquences à venir si, d’aventures, quelqu’un vendait la mèche à propos de sa prochaine victoire au télécrochet le plus suivi par les Australiens. J’en avalerais presque ma salive de travers et, d’instinct, j’arrête la voiture, là, au beau milieu de nulle part, d’un ailleurs où nous sommes isolés. Je l’allume, ma cigarette, et mon interrogatoire terminé, je me plonge dans un silence prompt à la réflexion.
Des informations à dispositions, la situation s’étendu sur trois axes. Le premier, le sentiment de Midas d’avoir volé sa place alors qu’il a vendu plus de disques depuis sa victoire que les nouveaux venus dans le métier promus de façon plus légitime. A mon sens, ça tient à son talent. C’est lui qui a justifié que la production court-circuité les règles du jeu annoncées au public, sans les avertir, histoire de récupérer l’argent des votes. Le second, il dépend de ce qu’il a estimé juste de rendre la place, qu’il croit avoir dérobée, à une femme dont il est amoureux, ce qui soulève la question : quand pense-t-il avec ses tripes et quand réfléchit-il avec sa tête ? Le troisième, c’est que je me fie sans crainte à deux adages dont le second tient en ces termes : “tout se sait toujours”. Dans ces conditions, que conseillez ? Quel regard, s’il doit être neuf, puis-je lui apporté en guise de propulseurs pour qu’il rejoigne la surface ? Un “Je ne sais pas quoi te dire” est proscrit. Ce n’est pas ce qu’il attend de moi et, dans les faits, si je ne suis pas assez éclairé pour allumer ses lanternes, je ne sers plus à grand chose. Peut-être est-ce le moment de me fier à mon intuition en tentant de traiter point par point sans m’éparpiller. «Je me doute que tu ne veux pas qu’elle le sache, mais si quelqu’un a jugé bon de te le dire à toi, quelqu’un le fera pour elle. C’est un milieu de requin.» Dès qu’il est question de monnaie, les gens perdent toute notion de scrupules. «Il y en aura toujours un qui sera prêt à lui cracher le morceau si elle fait de l’ombre à un autre artiste, ce qui ne tardera pas à arriver.» Je ne m’intéresse pas à la musique, mais j’ai foi au jugement de Midas, qu’il soit biaisé ou non par ses émotions. Je soupçonne qu’il a d’abord été séduit par la passion de la belle avant d’être conquis par son tempérament. «Ecoute Midas, ce que tu as fait là, je l’ai fait aussi.» Dans des circonstances différentes qui ne sont pas relatables, mais le schéma est identique. «J’ai voulu rendre le monde de Raelyn plus juste, j’ai voulu qu’elle soit reconnue à sa juste valeur, j’ai oeuvré à sa place, sans la prévenir. J’ai pas supporté de vivre avec ce mensonge, parce que j’étais comme toi, dans la peau de l’imposteur. Tu pourrais toi ? Lui cacher ça ? Construire quelque chose avec elle, puisque c’est ce que vous allez l’air de vouloir, en lui mentant tous les jours de votre vie ? En vivant avec l’angoisse que quelqu’un d’autre que toi lui dises la vérité, ce qui ajoutera une impression de trahison à tout le reste ? Et, crois-moi, c’est compliqué de perdre la confiance de quelqu’un et de devoir se battre pour se racheter, surtout quand c’est quelqu’un de cher à nos yeux. Moi j’ai pas pu, mais si tu te sens prêt à supporter ça.» J’en doute : il est meilleur personne que je ne le serai jamais. «Alors, laisse pisser le mouton. Si non…» Inutile de perdre mon temps à croquer un dessin : il n’est pas idiot, il a certainement compris vers quel sentier je le guidais.
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| | | ÂGE : 31 ans (15.10.1993) - balance ascendant lion STATUT : Les tabloïds leur inventent des ruptures à la pelle et autant de réconciliations mais, la vérité, c'est qu'il est heureux de pouvoir qualifier Jo de petite-amie et de ne plus avoir à se cacher. (le déni de leur "pause" est réel.) MÉTIER : Popstar, auteur-compositeur-interprète, gagnant 2016 de l'édition australienne de The X-Factor & détenteur de trois Grammy Award : un premier en 2018 et deux en février 2024. Ces récompenses ont entérinés le statut de "meilleur album de sa carrière" de "Yours", quatrième album studio intime et personnel sorti en septembre. LOGEMENT : 340 Beachcrest road à Bayside. Si ce n'est pas encore la campagne, il s'est toutefois éloigné de l'agitation du centre ville. POSTS : 1924 POINTS : 790 TW IN RP : ras. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : enfant du milieu d'une fratrie de trois, déprécié par ses parents pour ses choix de vie peu conventionnels › garde l'existence de sa fille secrète pour la protéger des médias › fait pour la scène et la musique, mais pas pour la célébrité › accumule les disques de platine en australie comme à l'étranger, il s'est produit sur les plus grandes scènes du monde entier › fan de rock'n'roll des années quatre-vingt mais cantonné à la pop commerciale par son label › joue de la guitare (beaucoup) et du piano (un peu) › père de Posy depuis le 2 février 2018 DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
(05) harleen #2 › oscar #2 › jo #35 › nina #2 › aaron
mine #35 ☆ i think she knew what she was doing getting into my car outside Amoeba Music or the standard bar. independent when i met her, now she's my only medicine. when it gets quiet, i can hear her mind race. she could be the mona lisa if the mona lisa had a prettier face. this could be heaven if heaven was an actual place. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35
money #2 ☆ all this time I've spent with you, all that we've been through. all this time I've spent with you, i am tied to you. a year away, a year alone. the tears have fallen but we have grown. the sun will rise, the seasons change, and here we are. a year has passed, Our children grow and in their eyes, i see your soul.
olive #8 & nina #2 & oscar #2 ☆ when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
missie #4 ☆ don't ever say it's over if she is breathin'. racin' to the moonlight and she is speedin'. she's headed to the stars, ready to go far, she's star walkin'. on the mission to get high up, she know that she's gonna die reachin' for a life that she doesn't really need at all.
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RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
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AVATAR : Leo Woodall CRÉDITS : ssoveia (avatar), harley (gif profil & signature), blondewhoregifs (gif jo), esterpacks (gif harleen), harley (gif sterling & cassie) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Megan Williams (Sydney Sweeney) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 17/08/2022 | (#)Sam 03 Juin 2023, 22:54 | |
| Pressure like a grip and it won't let go Midas Sterling & @Amos Taylor ☆ crédit/harley
« J’avoue, j’en ai un peu abusé. Et, ouais, ils vieillissent, mais quand je vois comment elle s’est remise, plutôt vite et bien. Je me dis qu’on descend d’une lignée de guerrier et que tout se passera bien, qu’on a encore le temps de voir venir. » - « Ouais, je me doute que vous avez dû avoir peur et que ça a pas été facile à traverser. » Je crains d’avoir manqué de sensibilité en présentant le fait de rester à la ferme pour aider son père à l’entretenir et aider Maggie à se remettre comme une corvée. Nos parents ne sont pas éternels. Qu’ils soient des guerriers comme le prétend Amos n’y change rien : dans quelques années, ils ne seront plus là. Ma mère a beau être bien plus jeune que son ainée, la leçon à en tirer reste la même, et le temps passe vite. Ne suis-je pas brouillé avec les miens depuis plus de six ans ? Bien sûr, je passe toujours les fêtes et autres occasions avec eux, mais un fossé s’est creusé entre mon père et moi. Je crains de ne jamais être capable de le traverser voire de le reboucher, pas avant de le perdre pour de bon et d’en être incapable. « Je voudrais que ce soit plus simple, avec mes parents. » Ma pauvre mère se range surtout aux côtés de son mari : je sais qu’au fond, elle se fait plus de souci pour moi que n’est choquée et révoltée par mes choix. « Mais mon père est au moins aussi buté que ta mère. La seule personne que je connaisse qui a la tête plus dure que lui, c’est Oscar. » Avec lui, c’est différent. Il est pétri d’égo, empoisonné par sa fierté et son besoin d’être l’ainé qui réussit, celui qui va le plus loin, celui qui nous surpasse Oli et moi alors que nous n’avons jamais cherché à instaurer une quelconque compétition.
« Je me doute que tu ne veux pas qu’elle le sache, mais si quelqu’un a jugé bon de te le dire à toi, quelqu’un le fera pour elle. C’est un milieu de requin. » Je n’aime pas ce qu’Amos me dit, mais ce n’est pas pour ça que je n’y ai jamais pensé. Il met le doigt sur une angoisse qui m’empêche parfois de dormir la nuit quand je la tiens dans mes bras. Trop de gens savent. Combien sont capables de dire toute la vérité pour m’atteindre ou l’atteindre elle ? « Il y en aura toujours un qui sera prêt à lui cracher le morceau si elle fait de l’ombre à un autre artiste, ce qui ne tardera pas à arriver. » Bien sûr, puisqu’elle est fabuleuse, envoûtante et plus talentueuse que n’importe quel autre artiste de notre génération. Penaud, je baisse les yeux pour me concentrer sur les boutons de manchettes de mon costume qui me semblent tout d’un coup passionnants. J’ai honte de ce que j’ai fait. Mais je suis prêt à vivre avec ce poids si elle obtient ce qu’elle mérite. « Ecoute Midas, ce que tu as fait là, je l’ai fait aussi. » Je relève les yeux vers mon cousin et fronce les sourcils. « J’ai voulu rendre le monde de Raelyn plus juste, j’ai voulu qu’elle soit reconnue à sa juste valeur, j’ai œuvré à sa place, sans la prévenir. J’ai pas supporté de vivre avec ce mensonge, parce que j’étais comme toi, dans la peau de l’imposteur. Tu pourrais toi ? Lui cacher ça ? Construire quelque chose avec elle, puisque c’est ce que vous allez l’air de vouloir, en lui mentant tous les jours de votre vie ? En vivant avec l’angoisse que quelqu’un d’autre que toi lui dises la vérité, ce qui ajoutera une impression de trahison à tout le reste ? Et, crois-moi, c’est compliqué de perdre la confiance de quelqu’un et de devoir se battre pour se racheter, surtout quand c’est quelqu’un de cher à nos yeux. Moi j’ai pas pu, mais si tu te sens prêt à supporter ça. Alors, laisse pisser le mouton. Si non… » Sinon dit-lui. C’est qu’Amos préconise, et je suis encore trop occupé à appréhender son histoire – il m’en manque des bout pour la comprendre vraiment – pour répondre tout de suite. « Ouais. Je suis sur que tu lui a pas caché des choses qui auraient pu remettre en question toute votre relation, depuis le premier jour, non ? » J’en suis – trop – certain. Un couple ne se remet pas de ce genre de chose, non ? Je suis allé trop loin, lui avouer la vérité reviendrait à la perdre et j’en suis persuadé. « Je sais que je dois te sembler égoïste. » A ne pas vouloir tout avouer par respect pour elle, parce que j’ai peur de la perdre. « Et certes, j’ai peur qu’elle me pardonne pas et qu’elle s’en aille. Mais c’est pas que pour ça que je me tais, tu sais. » Indifféremment d’être capable de vivre avoir ou pas, d’ailleurs. « J’ai jamais pensé que je méritais de gagner. Même aujourd’hui, je me dis que je vis la vie de quelqu’un d’autre et que je suis pas assez bon, que l’illusion finira par disparaître et que le public s’en rendra compte. » Qu’il réalisera que je ne suis qu’un imposteur. « Je veux pas ça pour elle. » Je ne veux pas qu’elle remette en doute l’artiste qu’elle est à cause d’un système pourri jusqu’à la moelle. « Elle mérite une vraie victoire. A défaut de pouvoir lui offrir ça, je peux tout faire pour qu’elle en vive quand même une. » Même si ce n’est pas l’entière vérité. « Ça doit te sembler incomprehensible. » Je n’envisage pas une seconde qu’Amos ait pu se mettre dans un pétrin similaire, si ce n’est bien pire avec son épouse. « Désolé. »
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| | | | (#)Sam 01 Juil 2023, 23:27 | |
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PRESSURE LIKE A GRIP AND IT WON'T LET GO Avoir la tête dure est une caractéristique familiale. C’est presque atavique, si bien que je ne suis pas surpris d’entendre les conflits qu’engendrent ce défaut aux allures de qualité. Il y a du bon à être borné. J’en tiens pour preuve ma relation avec Raelyn : elle n’existerait pas - et, par conséquent, notre bonheur - si nous n’étions pas comparables à de vraies ânes. De temps à autre, la communication est cependant brouillée, ce qui complique les rapports avec nos parents respectifs. Je songe à ma mère et je soupire. Ce souffle est le point d’exclamation qui terminerait toute phrase allant dans le sens du “je sais” ou du “je comprends.” C’est plus évident pour moi d’intégrer les problèmes d’ordre de ce type que les raisons qui poussent Midas à s’enfoncer dans son mensonge envers Jo. Alors, j’essaie de l’aider à intégrer l’ampleur de son erreur. Je déploie des trésors de vocabulaire pour ce faire. Je fait exploser le compteur de mots. J’exemplifie ma position à l’aide de ma propre histoire et, pourtant, il est à l’image de son frère, Midas. Il ne prétend pas se remettre en question, non par manque de bienveillance, mais parce qu’il a peur. Il est tétanisé à l’idée de perdre la femme dont il est amoureux. «Je lui ai caché à elle des choses dont tu ne soupçonnes même pas l’importance. Un jour, peut-être, je te raconterai.» Sur l’heure, ce n’est pas une option. Je ne suis pas prêt et, du reste, ce serait mettre mon cousin en danger. Par ailleurs, serais-je capable d’impacter sa carrière si l’objet de mon métier était révélé au grand public ? Si je n’étais pas seulement le propriétaire des casinos, mais le patron d’une entreprise dont le but est aussi de blanchir de l’argent ? Tôt ou tard, je lui poserai la question. Pour l’instant, je me concentre uniquement sur les confidences et les conséquences envisageables si l’entourage de Midas souhaitait réduire son bonheur fragile à néant. «Tu n’es pas un imposteur, Midas. Sinon, ça ne durerait pas depuis si longtemps. Tu sais ce que j’entends, moi, c’est qu’en faisant ça, le seul message que tu lui envoies c’est que même toi tu n’as pas confiance en son talent et en ses chances de gagner sans tricher. Et ça, c’est dangereux. » lui ai-je avoué mes craintes sans pour autant insister. Sa décision est prise et je n’ai pas à lui enfoncer dans le crâne avec une pioche le fruit de mes réflexions. En tant que cousin, ce n’est pas mon rôle. Le mien, c’est d’être là pour l’épauler, de m’armer d’une louche pour le ramasser si une petite cuillère ne suffisait pas à récupérer les miettes de son coeur répandu au sol. «Mais, tu la connais, mieux que moi. Et, tu sais aussi ce que tu es capable d’endurer ou non. Sache juste que si tu as besoin, je suis là.» A tout heure du jour et de la nuit…, mais ce n’est pas à préciser. «On devrait rentrer. Tu as besoin de te reposer. Tu as l’air… assommé.» Par le poids de ces angoisses, ce que je tais. «Et, quand tu veux.» Je serai toujours là et, pour appuyer cette vérité-là, je l’ai gratifié d’une tape presque fraternelle dans le dos.
Sujet clôturé
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| | | | | | | | (Midas & Amos #3) pressure like a grip and it won't let go |
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